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Mars 2006

1. P riodique trimestriel commun La Commission de Protection des Sites Sp l ologiques La Commission Wallonne d Etude et de Protection des Sites Souterrains La Commission Bruxelloise d Etude et de Protection des Sites Souterrains Belgique Belgi P P 1040 Bruxelles 4 1 4467 N d Agr ation P 30 24 48 N 63 1er trimestre 2006 Anciennement l Echo de L Egout Editeur responsable G THYS Av Guillaume Gilbert 20 1050 Bruxelles T l fax 02 647 54 90 E mail cwepss swing be EDITORIAL Le Num ro 63 de l Ecokarst est bien charnu Un peu comme certains d entre nous qui ont l g rement abus durant les f tes de fin d ann e et qui voient avec inqui tude poindre la p riode des maillots sur la plage ou l optique de devoir enfiler une combinaison sp l o justaucorps pour partir la d couverte d un site souterrain Nous esp rons que ce num ro m me s il est lourd et ventru ne sera pas pour autant indigeste et que chacun y trouvera un article une information une remarque une question qui l int ressera le fera r agir ou le fera sourire Nous abordons dans cette 63eme dition de l Ecokarst des sujets de soci t li s au d veloppement durable C est tra vers le prisme du karst et du milieu souterrain que nous nous interrogeons sur la mani re dont notre soci t nos gouver nants mais aussi chaque citoyen tient compte et participe la gestion durable de notre en
2. jacents S 452 003 Fontaine du Marais 108 479 132 815 Saint Ghislain Ensemble de 3 sources karstiques PN 385 008 Puits naturel d Ellignies 99 830 138 680 Beloeil Survenu en 1970 puits naturel circulaire de 10 m de diam tre PN 444 001 Puits naturel de P ruwelz 96 731 133 052 P ruwelz Survenu en 1975 puits naturel circulaire de 2 5 m de dia m tre et de 7 m de profondeur PN 451 006 Puits naturel de GrandgJlise 102 656 133 352 Beloeil Survenu en 1995 puits naturel circulaire de 80 cm de dia m tre et 4 m de profondeur PN 452 006 Puits naturel du Trieux Bouleux 106 527 134 146 Saint Ghislain Survenu en 1982 puits naturel circulaire de 4 5 m de diam tre et 2 m de profondeur PN 452 0xx Puits naturel de Sirault 106 626 133 133 Saint Ghislain Survenu en 2003 puits naturel circulaire de 5 m de diam tre et 2 5 m de profondeur N 63 Mars 2006 Les puits naturels de Beloeil Stambruges Akwa 45 1 21 Jusqu pr sent la r gion de Beloeil P ruwelz est relative ment pargn e par le ph nom ne des puits naturels Seuls 5 effondrements y avaient t r pertori s Dans le courant de la derni re semaine du mois de janvier 2006 de nouveaux puits naturels de Beloeil Stambruges ont t signal s Le plus important de la s rie a compl te ment d truit on pourrait m me dire aval le chemin de halage et la berge du canal Blaton Ath hauteur de Stambrug
3. n cessaire d intensifier l tude et la connaissance concernant Avenionia Des donn es plus pr cises sur la distribution et l habitat en particulier sont n cessaires en vue de d velopper une strat gie de conservation durable et efficace Nous r ali sons actuellement un inventaire de toutes les localit s connues sur base de publications d anciennes collections dans les mus es et d chantillonnages de terrain r cents Cette esp ce a t pr lev e dans de l eau interstitielle pom page chantillonn s dans des puits dans des sources kars tiques et en une occasion dans une rivi re souterraine en grotte Nous invitons les lecteurs de ce p riodique nous aider dans ce travail au cas o vous trouveriez de petites coquilles d escargot lors de vos excursions La mani re la plus effica ce de les chantillonner est de retourner les pierres dans une source ou m me dans le lit d une rivi re souterraine Ensuite l aide d une pincette ou d un pinceau il faut pr lever l escar got et le placer dans un tube id alement avec de l alcool 70 Ne jamais utiliser du formol car il dissoudra les coquilles rendant la prise inutilisable Une autre solution est de s cher les coquilles et de les conserver dans un tube sans liquide Nous serons heureux d examiner tous les chantillons qui nous seront envoy s Par ailleurs si lors d une sortie de ter rain par le pass vous avez observ de tels escargots nous serio
4. r gler et claircir de la part des assureurs et du l gislateur Nous ne manquerons pas d en faire cho dans un prochain num ro Fred Van Dijck SZ Eco Karst R f rences et l gislations pour en savoir plus GOUVERNEMENT DE LA REGION WALLONNE Code wallon de lam nagement du territoire de l urbanisme et du patrimoine Minist re de la R gion wallonne DGATLP RW 2006 Consultable sur le site internet de la DGATLP http mrw wallonie be dgatlp Pour les arr t s calamit s naturelles Moniteur Belge consultable du le site du Minist re de la Justice l adresse suivante http www just fgov be index_ftr htm COMMISSION DES COMMUNAUTES EUROPEENNES Projet de Directive du Parlement europ en et du Conseil relative l valuation et la gestion des inondations Bruxelles 18 01 2006 BROUYAUX F MORMAL P TRICOT Ch Et VANDIEPENBEECK M La Belgique au fil du temps Les v nements m t orologiques marquants du vingti me si cle en Belgique Institut Royal M t orologique de Belgique Ed Le Roseau Vert 2004 DEMOULIN A et PISSART A avec la collaboration de E Poty L Barchy J M Marion et C F Chung Les glissements de terrains du pays de Herve Convention subsidi e par le Minist re de la R gion wallonne Direction G n rale de l Am nagement du Territoire du Logement et du Patrimoine 2000 ESCARGOTS AQUATIQUES SOUTER RAINS DE BELGIQUE Le cas particulier de Avenionia roberti Les escargo
5. Ces districts englobent non seu lement l ensemble du r seau hydrographique mais gale ment la superficie du territoire drain et les estuaires en ce compris les eaux souterraines marines et les milieux annexes qui y sont associ s Ce d coupage sur base des bassins d alimentation des fleuves et des rivi res pour les eaux de surface et des masses d eau pour les eaux souter raines impose par endroit une gestion transnationale l eau ne connaissant pas de fronti res Elle s inscrit dans la logique qui est d velopp e depuis plusieurs ann es en R gion wal lonne avec les contrats de rivi re La Directive demande aussi d laborer une politique commu nautaire int gr e dans le domaine de l eau C est dire une gestion qui recourt des actions moyens et acteurs qui rel vent des politiques sectorielles industrie agriculture conser vation de la nature Le succ s de sa mise en uvre pas sera par une collaboration troite et une action coh rente de la Communaut des Etats membres et des autorit s locales Elle requerra galement l information la consultation et la participation des utilisateurs et du public Il est essentiel que les eaux souterraines ne soient pas SEULE MENT concid r es comme une ressource et un bien marchand I s agit galement d un habitat d une tape majeure du cycle de l eau et d un l ment essentiel dans la constitution des paysages souterrains Les sp l os et le
6. autant plus rapidement qu il avait t pr c d de 2 autres effondrements plus petits fin d cembre 2005 Un premier avait eu lieu un peu en retrait de la berge dans un champ circulaire 3 5 m de diam tre 2 5 m de profondeur Un second est apparu quelques jours plus tard circulaire 1 5 m de diam tre 1 5 de profondeur Il avait d truit la moiti du chemin de halage d j avec perte des Eco Karst eaux du canal dans la nappe Ces deux puits naturels ont chacun t rapidement rebouch s sans que la CWEPSS ou d autres organismes en charge de la d finition des zones de contraintes karstiques n en soit avertie et puisse offrir son expertise Puits naturel apparu en d cembre 2005 dans un champ proche du canal et du futur effondrement de 8m de diam tre et en rejeu en janvier 2006 photographie du 31 01 2006 Conclusions Ce fait divers est un cas exemplaire de la vuln rabilit de notre soci t face aux ph nom nes naturels et ici kars tiques Les habitants de Stambruges et Beloeil en ont fait l a m re exp rience ayant t priv d eau de distribution pen dant plusieurs jours cause d un ph nom ne karstique mal plac En outre cet v nement rappelle que l eau potable est une ressource qu il faut prot ger Les calcaires karstifi s sont de formidables r servoirs d eau mais ils sont vuln rables En cas de pertes ou d effondrements les effluents se retrouvent directement en
7. chez la femme alors qu il existe un cart significatif chez l homme Importance de la repr sentation des mains dans l art rupestre Des empreintes de mains ont t recens es dans des dizai nes de cavernes dans le monde tant en Europe qu en Am rique en Australie en Nouvelle Guin e en Afrique du Nord et aussi en Asie Les unes sont positives elles sont obtenues en plaquant sur la paroi la paume pr alablement enduite d une couleur un peu comme on proc de pour relever les empreintes digitales Les autres sont n gatives et correspondent la technique du pochoir La main est appliqu e sur une paroi nette et la couleur est appliqu e autour de la paume par tamponnage ou en soufflant la couleur Rio Pinturas Patagonie Argentine Abri sous Roche avec emprein tes de mains r alis es entre 12 000 et 7000 av JC SZ Eco Karst 15 La Grotte Gargas Pyr nn es fran aises constitue l ensem ble le plus connu de ce type de repr sentation avec sa paroi aux 150 mains rouges et noires On en trouve galement plu sieurs dans les Pyr nn es espagnoles ainsi qu en Dordogne Pech Merle Font de Gaume Bernifal De telles repr sen tations en tr s bon tat de conservation et aux pigments remarquables ont t d couvertes dans la grotte Cosquer Cassis pr s de Marseille Que repr sentent ces empreintes de mains Les empreintes de mains ont fait l objet de diverses recher ches et tudes Il existe d
8. contact avec la nappe d eaux souterraines C cile HAVRON R f rences KAUFMANN O 2000 Les effondrements karstiques du Tournaisis gen se volution localisation et pr vention Th se de doctorat en Sciences Appliqu es pr sent e la Facult Polytechnique de Mons non publi e 350p QUINIF Y 1999 Fant misation cryptoalt ration et alt ration sur roche nue le trypitique de la karstification Etudes de g ographie physique Travaux 1999 Suppl XXVIII Cagep Universit de Provence 159 164 QUINIF Y VERGARI A DOREMUS P HENNEBERT M CHAR LET J M 1993 Ph nom nes karstiques affectant le calcaire car bonif re du Hainaut Bulletin de la Soci t belge de G ologie n 102 379 394 N 63 Mars 2006 COUVIN CHIMAY Projet d oliennes refus notamment pour des raisons karstiques et chiropt rologiques Introduction La R gion wallonne tente depuis plusieurs ann es de r dui re sa consommation nerg tique elle veut galement dimi nuer sa production de CO2 dans une optique de d veloppe ment durable et de lutte contre le r chauffement atmosph rique Dans cette perspective la production et l inclusion d une pro portion croissante d nergie renouvelable dans le porte feuille nerg tique on parle de 10 15 en 2015 est une des priorit s du gouvernement et des administrations en charge de l nergie La Wallonie ne dispose pas d un ensoleillement exceptionnel ni
9. des grottes Ceci renforce l hypoth se soutenue par les ethnologues selon laquelle les rituels des hommes primi tifs ne se m langeaient pas avec ceux des femmes N 63 Mars 2006 Les interpr tations nouvelles de la signification des emprein tes de mains laiss es dans les cavit s et leur attribution un homme ou une femme constituent de pr cieuses avanc es dans l tude des messages graphiques que nous ont l gu s nos anc tres Mesurez vos doigts Le s rieux de la m thode de l indice de Manning et le logiciel d velopp cette fin ne sont pas remettre en cause D s les premiers mois de la vie du f tus des hormones diff ren ci es influenceraient sur le d veloppement de l index et de l annulaire Ainsi les oestrog nes joueraient sur la croissance de l index et la testost rone sur celle de l annulaire Un euro p en aurait un indice moyen de 0 96 rapport annulaire index chez une europ enne cet indice serait proche de 1 On s est amus tester l indice de Manning sur nos propres doigts et celui d amis et d amies et apparemment a ne marche pas toujours A moins qu il s agisse de l effet de trop nombreuses hormones prises l insu de notre plein gr et qui auraient la fois perturb notre syst me et la longueur de nos doigts Georges THYS UNE NOUVELLE LOI CONCERNANT LES CATASTROPHES NATURELLES Introduction Le 10 novembre 2005 paraissait au Moniteur Belge une nou velle l
10. et de carri res souterraines La R gion wallonne estime plus de 12000 le nombre de puits de mines issus de 851 concessions dont des centaines de galeries d bouchant en surface Il y aurait galement plus de 5000 carri res sou terraines qui marquent notre sous sol La topographie souterraine moderne comme elle est r ali s e par la plupart des groupes sp l os actuellement permet de disposer de donn es pr cises quant certaines de ces galeries Il nous semblerait d s lors utile de compiler cette information le cas ch ant de la compl ter pour certains r seaux artificiels pour lesquels ces plans n existent pas et de proposer qu une couche d information dans le cadastre du sous sol belge reprenne et mentionne effectivement ces r seaux souterrains Georges MICHEL EXPOSITION ARCH OLOGIQUE Mineurs d un autre ge Cette exposition qui se tient Namur regroupe un ensemble de pi ces et d informations provenant de 8 sites arch olo giques remarquables de la r gion de Mons Vu son succ s elle est prolong e jusqu au 26 mai 2006 Au travers de huit sites pr historiques l exposition Mineurs d un autre ge pr sente les tapes cl s de la pr histoire entre 250 000 et 4 000 ans avant notre re Un voyage qui d bute il y a 250 000 ans Mesvin sur les bords de la Wampe pour se prolonger il y a 30 000 ans Maisi res et Obourg Les hommes de l poque vivent de chasse et p che et de cueillettes et
11. grottes Qu est ce que la Directive Cadre sur l eau Face la complexit de la l gislation en mati re d environ nement qui avait vu dans les ann es 1970 le nombre de directives tr s techniques et sp cifiques exploser dans le domaine de l eau le Parlement et le Conseil europ ens ont souhait disposer d une r glementation plus coordonn e Au cours des dix derni res ann es une r vision majeure de la politique europ enne en mati re d eau a ainsi t pr par e La Directive 2000 60 CE tablissant un cadre pour une poli tique communautaire dans le domaine de l eau commun ment appel e Directive cadre sur l eau a donc t adopt e le 23 octobre 2000 J O C E du 22 d cembre 2000 Des objectifs ambitieux L objectif ultime de la Directive cadre est d atteindre un bon tat de toutes les eaux communautaires d ici 2015 Bien que la Directive cadre se veuille un texte global s appliquant tou tes les masses d eaux ses objectifs environnementaux font la distinction entre trois cat gories de milieu Les eaux de surface Le premier objectif environnemental est de pr venir la d t rioration de l tat des masses d eau de surface Le but et la mission fix s aux tats membres tant d atteindre un bon tat des eaux de surface au plus tard le 22 d cembre 2015 Ce bon tat des eaux de surface est caract ris par un bon tat cologique accompagn d un bon tat chimique La Lesse coulant s
12. la d couverte de leurs campements a permis de recueillir objets et artefacts Enfin le clou de l exposition concerne le n olithique Les hommes s installent alors Spiennes il y a 6000 ans Nos anc tres ne sont plus seulement chasseurs mais ils sont devenus cultivateurs et ils produisent leur nourriture gr ce l levage et l agriculture Ces activit s requi rent des SZ Eco Karst 14 outils performants l homme se fait alors mineur et extrait jus qu 20m de profondeur le silex pour le travailler et le polir et en faire un mat riel performant tF Iet I 8 S ORRON arch ologique St Pierre OOS Mineurs d un autre ge Phare du IV mill naire avant notre re i TU re in AU 23 d cemi Chronologie des sites repr sent s dans l exposition Pour le Pal olithique moyen Mesvin IV vers 250 000 Le Rissori amp Obourg Bois du Gard occupation entre 250 000 et 40 000 Pour le Pal olithique sup rieur campement de chasseur retrouv Maisi res Canal 28 000 Fin de Pal olithique un groupe de chasseurs s installe Obourg Bois Saint Marcaire 12 000 Au N olithique les Mines de Spiennes et de Mesvin Sans Pareil 4 400 2 500 et l habitat de Givry La Bosse de l Tombe camp d agriculteurs vers 4 200 Chacun des 8 sites est illustr dans l exposition par un pan neau explicatif et une vitrine faisant figurer certains de
13. pi zom trique mouvement de masse d eaux en sous sol le fant me de roche peut tre d noy et s effondrer sur lui m me Dans ce cas un vide est cr dans le sous sol Si ce vide parvient par effondrements successifs de sa vo te atteindre la couverture sablo argileu se du calcaire il la traversera et un puits naturel appara tra la surface Dans le Tournaisis sensu stricto la partie du Hainaut de loin la plus touch e par le ph nom ne 400 puits naturels ont t recens s Quelques puits naturels sont galement d nom br s dans la r gion d Ath de Jurbise et de Soignies Ecaussines N 63 Mars 2006 Diff rentes phases aboutissant la formation d un effondrement karstique en surface Etapes de d veloppement d un puits naturels partir du fant me de roche de Kaufmann O 2000 modifi La r gion de Beloeil P ruwelz La r gion de Beloeil P ruwelz se situe entre Ath et Tournai dans les calcaires vis ens L Atlas du Karst Wallon y men tionne 18 sites karstiques classiques plut t pars La plu part des sites sont mentionn s dans les zones affleurantes du calcaire l o ils ont pu tre directement observ s Ils d montrent la karstification du sous sol calcaire de la r gion Puits naturels de Beloeil Stambruges NN SEE Cartographie des sites karstiques dans la r gion de Beloeil P ruwelz En fonc les zones de calcaires affleurants en clair l
14. seau de Fr nes Lustin Province de Namur collection National Museum of Natural History Leiden La coquille est assez similaire celle de Bythinella mais de forme g n ralement plus allong e et beaucoup moins large avec le sommet moins cras La surface de la coquille pr sente souvent des incrustations brunes ou noir tres C Potamopyrgus antipodarum mieux connu sous le nom de P jenkinsi pr lev dans le r seau de Fr nes Lustin Province de Namur collection National Museum of Natural History Leiden La coquille est beaucoup plus large le sp cimen photographi n est m me pas adulte moins cylindrique que les deux esp ces pr c dentes et avec une terminaison plus pointue Bien que cette esp ce soit assez banale et sans grand int r t elle ressemble morphologi quement certaines esp ces souterraines qui n ont pas encore t d couvertes en Belgique N 63 Mars 2006 Un stygobie avec une aire de distribution apparemment tr s r duite Quelque soit le nom utilis pour ce taxon on constate que cet escargot pr sente une distribution limit e Toutes les localit s o on l a inventori sont au plus s par es de 150km la plu part sont proximit de la Meuse et de ses affluents directs bien que les stations allemandes soient plut t dans le bassin de la Moselle Au Pays Bas A roberti est seulement connu de l extr me sud de la province de Limbourg et en Allemagne de trois peti tes source
15. 081 25 04 90 Courriel eau icedd be Site internet http eau wallonie be Georges MICHEL N 63 Mars 2006 EPURATION DES EAUX US ES EN RW L ch ance pour l puration individuelle repouss e jusqu en 2015 La probl matique de l assainissement des eaux us es est fort complexe Il existe diff rentes zones m thodes et priori t s qui imposent aux citoyens de s quiper et de prendre en charge l puration des eaux domestiques rejet es Ainsi lors qu une habitation est situ e dans une zone d assainissement autonome c est dire NON raccord e un r seau collectif d gout et d puration il tait pr vu que le propri taire s quipe d une station d puration individuelle l ch ance de 2009 Le Gouvernement Wallon vient de d cider d assouplir la r gle et de repousser l ch ance pour cette puration individuelle 2015 En Wallonie 8 de la population se situe dans les zones d puration autonome cette mesure concerne donc pr s de 400 000 quivalents habitants surtout en zone rurale et faible densit de population dont certaines zones kars tiques importantes Qui paie quoi en zone d assainissement autonome Le co t des travaux li s l puration est la charge du pro pri taire Par ailleurs pour les nouvelles habitations permis de lotir d livr apr s le 20 07 2003 la mise en ordre en mati re d puration doit tre imm diate et faire partie des tra vaux et du plan d urbanis
16. EE 2000 60 Cette enqu te publique s accompagne d un questionnaire qui vous demande de classer sur une chelle allant de Tr s important Pas important une s rie d enjeux li s la qualit des eaux tant de surface que souterraines leur gestion leur pr servation et aux activit s qui les influencent et qui en d pendent En dehors de la r ponse ces questions fer m es les participants l enqu te publique peuvent proposer des amendements sur ces diff rents sujets la gestion de l eau en Wallonie Participez a coule de source Pour bien comprendre les enjeux de cette enqu te publique nous rappelons sommairement ce qu est la Directive cadre sur l eau et nous vous fournissons les adresses pour z Eco Karst obtenir les questionnaires et notices plus techniques afin de vous permettre de prendre part cette consultation Nous vous encourageons participer cette enqu te en particu lier au volet eau souterraine Il faut que les masses d eaux ne soient pas seulement consid r es comme une ressource exploitable mais aussi comme des cosyst mes vuln rables et tr s int ressants jouant un r le primordial dans le cycle de l eau et dont d pendent directement grand nombre de milieux de surface zones humides for ts d bits des cours d eaux Enfin il s agirait de ne pas passer sous silence l im portance de ces eaux dans le processus de karstification et dans la formation des
17. ant la DNF que l asbl Aves ont remis un avis favorable sous condition pour le projet ces deux institutions estiment donc que les impacts cologiques du projet sont acceptables Parmi les remarques formul es par la DNF et par Aves la mise en place sans tarder d un dispositif de suivi scientifique des sites oliens existants et de leur impact sur les chiropt res et l avifaune tait propos e Il eut t int res sant dans le cas de l octroi du permis la soci t Greenwind de contraindre celle ci un tel suivi afin de mieux conna tre l impact effectif des oliennes sur la biodiversit z Eco Karst Conclusion Il est vident que l implantation d un parc d oliennes doit r pondre un ensemble de crit res et faire l objet d une tude d incidence s rieuse pour viter au maximum les impacts n gatifs sur l environnement Il nous semble que dans le cas de Couvin ces investigations ont bien eu lieu et que l avis favorable ou favorable sous condition remis par l ensemble des parties concern es dont la DNF et la DGATLP pour les aspects conservation de la nature et am nagement du territoire contraintes karstiques offraient des garanties et un gage de s rieux quant au projet et l valuation de ses impacts n gatifs Par ailleurs lorsqu on juge un tel projet et qu on avance des arguments de qualit de vie d environnement et de bio diversit pour le contrer il est important de garder l esprit le bilan gl
18. d normes possibilit s en terme de productions hydro lec triques d s lors la production d nergie verte l aide du vent est consid r e comme la plus prometteuse Ces 5 der ni res ann es les parcs d oliennes se sont d ailleurs multi pli s ils s installent sur des gisements de vent Ceux ci doi vent tre suffisamment proches d industries et d agglom ra tions pour y distribuer leur nergie tout en tant loin assez pour que les nuisances n affectent pas ces m mes habitants Aujourd hui les oliennes install es et les projets introduits qui devraient raisonnablement voir le jour permettront de d passer l objectif fix pour 2010 de 370 GWh dans le plan pour la ma trise durable de l nergie l horizon 2010 en Wallonie La R gion wallonne est d ailleurs actuellement en avance sur son plan d quipement en olienne et on peut donc raisonnablement esp rer que ces objectifs pourront tre d pass s z Eco Karst L implantation d oliennes de grandes tailles n cessite par ailleurs une tude d incidence qui prend en compte tous les impacts possibles tant du point de vue paysager qu environ nemental humain conomique et au niveau de l am nage ment du territoire Le projet passe enfin l enqu te publique et toute une s rie d organismes agr es remettent un avis favorable ou d favorable quant au projet en question En bout de course et sur base de tous ces avis le fonctionnaire d l
19. e coordination et la possibilit de disposer d une cartographie pr cise et jour de tous ces diff rents imp trants Le Ministre f d ral de l Energie Marc Verwilghen a d cid de mettre de l ordre dans toute cette jungle de pipeline et de tuyaux en imposant un cadastre pr cis du sous sol Pipeline transportant du gaz 65 barres de pression Un guichet lectronique unique regroupant tous les habitants du sous sol Les diff rents acteurs et gestionnaires de r seaux souter rains vont devoir communiquer les plans et les donn es pr cises sur les tuyaux canalisations et c bles qu ils g rent L ensemble de ces donn es apr s v rification vont tre vectoris es avec une pr cision importante pour disposer en trois dimensions d une image g or f renc e de ces r seaux qui bien souvent se superposent Ensuite toute personne particulier ou soci t entreprenant des travaux lourds qui affectent le sol et le sous sol pourra via un site internet et sur base de la d limitation de la par celle sur laquelle les travaux vont avoir lieu recevoir en quelques jours une photographie souterraine du ter EE axa Eco Karst 13 rain en question Ainsi il disposera en une seule demande de la localisation pr cise des canalisations qui affectent son ter rain plut t que d avoir faire la demande une dizaine d o p rateurs diff rents comme c tait le cas jusqu pr sent S curit et confidential
20. e de nombreux ossements du n olithique ainsi que divers outils et du mobilier fun raire pointes de fl ches grat toirs hachette polie ont t d couverts Gr ce aux fouilles reprises par le docteur Dirieck dans les ann es 1950 des squelettes incomplets appartenant au moins 11 individus ont t retrouv s dans la cavit La galerie est un site favorable pour l hivernage des chiropt res Les relev s r alis s par l IRScNB signalent que plusieurs esp ces y ont t observ es dont certaines menac es en R gion wallonne sont reprises l annexe II de la Directive Habitat 92 43CEE N cessit s d une protection la protection de la cavit se justifie aussi par son int r t arch ologique d importantes 2 Eco Karst d couvertes y ont t r alis es et il existe un potentiel pour d autres recherches arch ologiques et pal ontologiques mais encore par la surfr quentation que conna t ce site L ensemble du vallon de l Isbelle tant tr s fr quent par des touristes et des tours op rateurs ed moenne so Calcane de Givet RQ N o Es Bivi i in N J p 7 nt eia pI Ctansbor aeta canonar nn ANS DE ee a E T T 7 M a dotlon Grotte de la Forte Uve _Couperse lagrotte ek de tatirrane Coupe de la cavit en 1906 Rahir et de Loe illustrant combien l ac cumulation de s diments meubles et de blocs est importante sur le fond de la caverne qui a du tre vid e de toutes ses ter
21. e prot g Evidemment la r alit tait toute autre et assez cocasse Dans le m me massif calcaire situ proximit de la cavit prot g e on peut apercevoir une grotte Notre Dame de Lourdes SZ Eco Karst Cette fausse grotte construite en b ton et int grant certai nes pierres et concr tions locales a fi re allure et constitue un site de p lerinage apparemment assez important et fr quent en croire les am nagements La poubelle en question n est donc pas r serv e aux scien tifiques et sp l ologues visiteurs exclusifs de la CSIS mais bien aux courageux p lerins qui viennent confronter leur foi la duret du calcaire et la raideur de la pente v ritable chemin de croix qui m ne jusqu la chapelle dans le rocher Georges MICHEL mn LA CPSS ET En LA CWEPSS RAPPEL NOUVELLE ADRESSE Avenue Guillaume Gilbert 20 1050 Bruxelles T l Fax 02 647 54 90 Email cwepss swing be L EcoKarst est publi avec l aide de la Communaut Fran aise de Belgique Renouvellement des cotisations pour 2006 La cotisation la CWEPSS comprenant l abonnement l cokarst 4 num ros par an est la suivante 10 Euros par membre adh rent 14 Euros l tranger 15 Euros pour devenir membre effectif si vous souhaitez participer nos activit s de mani re plus directe et avoir le droit de vote l assembl e g n rale de l association Ces montants sont
22. eau de galeries troites et de petites salles form es au d pend des joints de stratification et des diaclases Cavit horizontale d un d veloppement de 700m pour une d nivellation totale de 20m cette grotte se d veloppe sur trois niveaux Des communications entre ces diff rents tages se font par diverses chemin es et toboggans Le niveau inf rieur actif souvent noy de boues est en r gle g n rale impraticable et inaccessible On y trouve plusieurs regards vers la nappe Le niveau moyen hauteur de l entr e se caract rise par de belles traces de corrosion et d rosion m canique parois cupul es il n y a pas de concr tions Ce niveau peut partiellement s inonder en p riode de crues On atteint le niveau sup rieur fossile 10m au dessus en empruntant des chemin es N 63 Mars 2006 Ce r seau est bien concr tionn mais la calcite n y est pas tr s blanche voir salles Simon Apollo Labyrinthe sup rieur ee ye RE 17 Porche d entr e de la grotte Bebronne correspondant au r seau interm diaire Cet orifice en p riode de hautes eaux se transforme en r surgence importante Int r ts de la cavit la Grotte est un lieu d hivernage av r pour les chauves souris dans une zone o les sites naturels sont rares Il s agit d une des cavit s importantes les plus au Nord Est de Wallonie sa position est d s lors strat gique dans la constitution d un maillage de sites d hivernage
23. erni res ann es Il est important que ces prospections puissent se poursuivre m me lorsque la grotte disposera du statut de CSIS Trois cavit s artificielles en plus La Galerie de Recherche de Radelange Martelange Il s agit d une ancienne galerie de recherche ardoisi re d en viron 140m de d veloppement L entr e de la galerie se situe au niveau de l assise de l ancienne ligne de tram vicinal d s affect e L IRSCNB poss de des informations chiropt rolo giques se rapportant cette galerie depuis 1965 Il est pr vu de placer une fermeture sur la cavit qui sera essentiellement prot g e pour son int r t biologique et chiropt rologique La cave Glaci re de la ferme de Pommeroeul Thuin Cette ancienne glaci re est situ e dans une prairie aux abords d un tang dans lequel on coupait par le pass les pains de glace qui y taient conserv s et d un bois 700m de la Sambre Le site se pr sente comme une cave vo t e construite en pierres grossi rement scell es pr sentant de multiples anfractuosit s favorables aux chauves souris D une longueur de 9m pour 2 de large et de 1 5 3m de haut le site doit tre encore am nag et prot g par une fermeture et des barreaux horizontaux pour qu il puisse rem plir son r le de refuge pour chiropt res Tunnel du ru de Notre Dame des Charmes Thuin L entr e du tunnel est situ e en bordure du ruisseau ND des Charmes au Nord du lieu dit Hourpes Il s agit d
24. erraines belges Les esp ces du genre Bythinella colonisent normalement les sources et l amont des ruisseaux mais on peut galement occasionnellement les trouver dans les eaux courantes en grotte En Belgique il semblerait qu une seule esp ce de Bythinella soit pr sente B dunkeri Par le pass cette esp ce n tait pas rare dans l est de la Belgique aujourd hui sa distribution g ographique est assez confuse et pourrait s tre drastiquement r duite N 63 Mars 2006 Des recherches compl mentaires ce sujet seraient tr s int ressantes Potamopyrgus antipodarum est une autre esp ce qui est r guli rement pr sente dans les eaux souterraines Cette esp ce fut introduite en Europe vers 1880 probablement depuis l Australie ou la Nouvelle Z lande Elle est aujourd hui tr s commune dans tous les habitats aquatiques de surface rivi re marres tangs et m me dans les estuaires pr sen tant une eau saum tre Cette esp ce est vivipare l embryon se d veloppe enti rement dans les voies maternelles abou tissant la naissance d un individu compl tement constitu et se reproduit probablement par parth nogen se Formation d un embryon viable partir d une cellule sexuelle sans inter vention de la f condation ce qui explique que quasi tous les individus sont femelles Enfin dans la nappe alluviale de la vall e de Rhin en Nordrhein Westfalen Allemagne et probablement gale ment aux Pays Bas une seule
25. es Elle doit permettre de tenir compte de p rils ou d v nements qui ne rentraient jamais dans le cadre sp cifique de la loi calamit s naturelles comme c tait le cas des effondrements d origine karstique de la majorit des glis sements de terrain des ph nom nes de r traction gonfle ment de certaines argiles etc mais aussi d assurer une indemnisation beaucoup plus rapide des personnes l s es La notion de catastrophe naturelle concerne 4 p rils l inon dation le tremblement de terre le d bordement ou le refou lement des gouts ainsi que le glissement ou l affaissement de terrain Un nombre important de glissements de terrain et d effondrements karstiques ont t r pertori s ces derni res ann es Or un seul de ces glissements de terrain sur la com mune de Mont de l Enclus a pu b n ficier de l intervention du Fonds des calamit s Dans tous les autres cas les sinis tr s en taient pour leurs frais malgr des d g ts d passant parfois les 25 000 euros Soumagne Xhoris Bouge Parfois les habitations ont du tre abandonn es par leurs occupants sans aucune indemnit comme ce fut le cas Gauraing Ramecroix ou Soignies Gageons que les nouvelles dispo sitions permettent l avenir d viter ces situations Pourquoi cette nouvelle loi L intervention fr quente du Fonds des calamit s pour les inondations a conduit le gouvernement f d ral pr voir la couverture contre les inondations et ce
26. es Il est circulaire avec 8 5 m de diam tre et 4 m de profondeur dont 3 m sous les eaux du canal Dans le contexte g ologique et karstologique de la r gion il parait certain que ces puits naturels sont d origine karstique Dans l Atlas du Karst Wallon cette section du canal Blaton Ath tait connue pour tre affect e par le karst La description du site karstique 451 008 signale que ces berges sont en contact avec les formations calcaires et m me parsem es de diaclases karstiques plus ou moins largies Puits naturel de Beloeil Stambruges photographie du 31 01 2006 Lors de l effondrement les eaux du canal perch es par rap port au niveau de la nappe s y sont engouffr es pour rejoin dre les eaux souterraines des calcaires Carbonif res quelques m tres plus bas Le ph nom ne ne s est arr t que lorsque le fond de l effondrement s est envas et s est ainsi auto imperm abilis temporairement C est suite aux effets sur la qualit des eaux de la nappe que l effondrement sera d couvert En effet l eau du canal est pollu e et l eau de la nappe r guli rement contr l e car elle est capt e dans une station toute proche pour l alimentation du r seau de distribution d eau de Stambruges et de Beloeil D s que la pollution a t constat e la distribution d eau a t arr t e et la cause recherch e C est ainsi que le puits naturel de 8 m de diam tre a t d couvert Il a t d couvert d
27. es zones de calcaires sous couverture extrait de l Atlas du Karst Wallon Liste et description sommaire des sites karstiques pr sents Atlas du Karst Wallon actualis S source D d pression C cavit S 444 004 Fontaine des cur s 97 988 136 596 Beloeil Source D bit mesur en 1920 3 litres par seconde D 444 005 Poches de dissolution de l Estafette 96 922 135 236 Beloeil Ancienne carri re calcaire pr sentant des bancs parcourus par de tr s larges poches de dissolution remplies d argile de d calci fication et pr sence de pr cipitations ferrugineuses S 444 006 Sources Thumaide 97 896 137 028 Beloeil Plusieurs points de r surgence tr s proches les uns des autres et provenant du calcaire sous jacent d bit estim 2 litres par secon de en 1996 S 451 001 Fontaine du Gard 99 543 136 096 Beloeil Plusieurs sources dont la r union donne naissance au ruisseau des Fontaines d bit valu 3 litres par seconde S 451 003 Fontaine bouillante 105 465 134 732 Beloeil Plusieurs points de venues d eau ti de pr sentant des bouillonne ments expulsion d eau et d air Eco Karst C 451 004 Endokarst de la danse de la sorci re 99 209 133 872 Beloeil En forage 1980 observation d un calcaire fissur pr sen tant 4 m et 6 m de profondeur des vides v ritables galeries ainsi que certains niveaux d argiles d alt ration D 451 005 Poches de d
28. esp ce r ellement aveugle du genre Bythiospeum est pr sente B hussmanni Ce genre qui est largement distribu en Europe Centrale et dans l est de la France n a pas encore t retrouv en Belgique Avenionia roberti Boeters 1967 volution et histoire d un petit escargot la taxonomie complexe Le nom et le statut de cet escargot ont fr quemment chang depuis sa premi re d couverte en Belgique en 1939 Hermalle sous Argenteau dans deux puits situ s sur la rive est de la Meuse par le Biosp l ologue Robert Leruth Boettger 1939 qui se chargea de l identification de ce pr l vement d termina les individus comme tant Avenionia bour guignati une esp ce d crite l origine dans la vall e de la Seine d partement de l Aube Peu de temps apr s 1943 cette m me esp ce tait observ e un peu plus au nord dans des puits situ s proximit de la rivi re Jeker pr s de Maastricht En 1967 lors d une r vision taxonomique Hans Boeters d crivait le mat riel provenant de Maastricht comme une nouvelle sous esp ce de Avenionia brevis En l honneur du biosp l ologue belge Robert Leruth d couvreur de l esp ce il l appela Avenionia brevis roberti Enfin r cem ment cet escargot re u le statut d esp ce a part enti re Liste et historique des principaux changements de nom depuis sa d couverte Avenionia bourguignati Leruth 1939 Boettger 1939 Paladilhia bourguignati Adam 1940 Avenion
29. estion de l eau d ici d cembre 2008 le projet de plan de gestion de district hydrographique Objectifs et mode d emploi de l enqu te publique Pour vous informer et vous consulter trois documents sont votre disposition trois documents pour trois niveaux d in formation distincts 1 Un questionnaire permet rapidement de vous prononcer sur les enjeux et questions identifi s pour votre district hydrographique 2 Un document guide r sume les principaux enjeux et questions identifi s dans le district hydrographique 3 Un document technique d crit chaque probl matique Il dresse le bilan des actions engag es et identifie les premi res pis tes de gestion Il pr sente le programme de travail pour l laboration du plan de gestion Consulter et obtenir les documents Tous les documents sont disponibles par voie lectronique sur le site Internet http eau wallonie be Le questionnaire sous format lectronique interactif et convivial vous y attend Tous les documents en version papier sont consultables dans votre commune et aupr s des bureaux de coordination des Contrats de Rivi re des Centres R gionaux d initiation l Environnement des services de proximit de la R gion wal lonne et aupr s d associations environnementales Contact et informations Institut de Conseil et d tudes en D veloppement Durable ICEDD asbl Boulevard Fr re Orban 4 5000 Namur T l 081 25 04 87 Fax
30. gu de la R gion wallonne DGATLP accorde ou refuse le permis En f vrier 2006 la demande de permis pour l implantation de 9 oliennes sur les entit s de Chimay et Couvin regroup es autour du zoning de Baileux et de la carri re de Boutonville manant de la Soci t Greewind SA arrivait au terme de la proc dure Alors que les avis remis par les institutions consult es taient positifs ou tout au moins favorables par tiellement le fonctionnaire d l gu refusait le projet Parmi les arguments avanc s en dehors des aspects paysa gers le fonctionnaire d l gu invoque notamment une contrainte vis vis du karst et de la conservation des chirop t res Nous avons voulu en savoir plus et nous nous som mes procur s la copie de l avis sur la demande de permis Quelques crit res motivant le refus La r gion concern e par l implantation de ces oliennes fait partie de la Famenne on y d nombre de nombreux sites class s des paysages remarquables ainsi que des zones de grand int r t biologique et des zones Natura 2000 Il est donc tout a fait justifi et normal que l tude d incidence s tende sur les cons quences possibles d une telle implantation tant pour la valeur cologique du site que pour son aspect paysa ger Les promoteurs du projet semblent d ailleurs avoir t atten tifs aux remarques et critiques ce sujet vu qu ils ont d eux m mes apr s les consultations pr alables r duit le no
31. hie du 31 01 2006 Ce fait divers est pour nous l occasion de pr ciser la sp cifi cit du karst dans le Tournaisis et ses possibles implications pour l homme Il d montre que la karstification des calcaires ne peut tre prise la l g re dans les probl matiques d a m nagement du territoire et de d veloppement conomique Dans le Tournaisis le karst est cach par une couverture de limons sables et ou argiles Il reste d s lors m connu et m sestim des hennuyers alors qu il s agit de la plus impor tante masse calcaire en R gion wallonne La bande des calcaires du Hainaut est compos e de roches carbonat es calcaires et dolomitiques Elle est limit e au nord par les terrains siluriens et les schistes d voniens et au sud par les schistes houillers Elle traverse le Hainaut d est en ouest et de nombreuses agglom rations sont situ es sur son passage Parmi celles ci notons Soignies Jurbise Ath Beloeil et Tournai cette derni re est par ailleurs l origine d un nom d tage g ologique du Carbonif re le Tournaisien 2 Eco Karst Cartographie des calcaires en R gion wallonne localisation des puits naturels de Beloeil Stambruges Contexte g ologique g n ral La largeur de la bande calcaire varie augmentant d est en ouest A l est et la hauteur de Spy elle s tend sur 2 5 km pour une largeur de 25 km environ aux alentours de Tournai pr s de la fronti re fran aise Elle es
32. ia bourguignati Adam 1947 Avenionia brevis roberti Boeters 1967 Avenionia bourguignati roberti Boeters 1998 Avenionia roberti Falkner et al 2001 Ces changements de nom ne sont h las pas toujours suivis et int gr s par les chercheurs Du coup plusieurs noms sont utilis s dans la litt rature La situation est devenue tellement confuse que dans le r cent manuel sur les escargots des eaux douces d Europe centrale et du nord Glo r 2002 il est fait tat que A bourguignati vit en Belgique et que A roberti vit exclusivement pr s de Maastricht et dans la vall e du Rhin ce qui est indubitablement faux Dans la liste de Fauna Europaea species htto www faunaeur org index php A roberti est pr sent comme une esp ce part enti re quant sa distribution il est fait mention d occurren ces aux Pays Bas en Allemagne et en Belgique 2 Eco Karst 18 Coauilles de 3 esp ces d escargots qui peuvent tre pr sentes dans les eaux souterraines de Belgique Photographie au Microscope lectronique L P van Ofwegen Naturalis Leiden chelle 0 5mm A Bythinella dunkeri chantillonn dans la grotte de Hotton Province de Luxembourg collection du National Museum of Natural History Naturalis Leiden La hauteur de la coquille est de 2 5 3mm relativement cylindrique et turgescente Le sommet de la coquille est arrondi et sans pointements B Avenionia roberti pr lev dans le r
33. iff rentes hypoth ses quant leur signification et quelques observations plut t surprenantes ainsi 90 des mains dessin es sur les parois sont des mains gauches un certain nombre pourrait aussi tre des mains droites mais pla c es dos contre la roche dans de nombreux cas les mains semblent trop petites pour appartenir des hommes Il semble qu il y ait beaucoup de mains f minines et m me d enfants sur les parois la signification de ces empreintes leur position et leur rapport avec d autres repr sentations pari tales dans la m me grotte res tent encore tr s obscures Grotte Codquer France Baie de Cassis Main peinte en n gatif par projection de noir de mangan se Un des doigts semble mutil Les derni res d couvertes JM Chazine ethno arch ologue au centre de Recherches et de documentation sur l Oc anie qui participe activement au d veloppement et la recherche dans le domaine de l tude des peintures pari tales a tudi des empreintes de moins provenant de plusieurs cavit s A l aide du logiciel Kalimain l tude sur le sexe des mains a d montr que la pr sence f minine est beaucoup plus impor tante qu imagin e initialement Il y voit une confirmation du r le magique et chamanique que devaient jouer les femmes dans les soci t s primitives Il constate par ailleurs que les hommes et les femmes lais saient leur empreinte de mains sans les m langer sur les parois
34. ine souterraine et la faune cavernicole de la Belgique M moire Museum royale de Histoire naturelles de Belgique 87 1 506 LE SP L O A DROIT SA POUBELLE PERSONNELLE En f vrier 2006 je me rendais Sinsin pour r aliser l tat des lieux de certaines cavit s souterraines d int r t scienti fique CSIS Quelle ne fut pas ma surprise lorsque je trou vais proximit d une de ces cavit s officiellement prot g es un parking bien am nag au moins 20 places ainsi que la pancarte suivante Poubelle r serv e au visiteurs de la grotte POUBELLE RESERVEE AUX VISITEURS DE LA GROTTE AUTRES DEPOTS INTERDITS SOUS PEINE D AMENDE Je n ai rien en principe contre ce cas assez unique de dis crimination positive en faveur des sp l ologues Cependant j tais fort surpris de d couvrir un tel panneau proximit d une CSIS Cens e tre prot g e et pour laquel le fatalement la fr quentation et l acc s devait tre r duit et r glement Je pouvais mal imaginer un acc s r duit et une protection efficace en cet endroit pr sentant un vaste par king et m me une poubelle pour les visiteurs de la cavit en question C est donc plein d appr hensions que je partais la conqu te du petit massif au sommet duquel s ouvrait la grotte L esprit alerte et tous les sens en veil pr t rep rer la moin dre poubelle cavernicole exclusive ou toute trace d une fr quentation intense du sit
35. issolution du hall des sports 98 910 135 027 Beloeil En 1992 lors de la r alisation de 30 essais de p n tration pour la construction du hall des sports 2 n avaient toujours pas rencontr le calcaire 15 m de profondeur poche de dissolution de dimensions inconnues C 451 008 R surgences du canal Blaton Ath 104 498 134 714 Beloeil En 1943 le canal est mis sec On peut apercevoir entre Stambruges et Ecacheries 16 sources sortant de fentes b antes dans le calcaire pr sentant des formes de corrosion et se jetant dans le canal sous le niveau normal des eaux Certaines fentes plus lar gies sont m me p n trables sur quelques m tres amorce de gale rie D 451 009 Cryptodolines de la carri re Duch teau 98 936 133 054 Bernissart Ancienne carri re calcaire pr sentant au toit des bancs des fosses et des chenaux li s la corrosion du calcaire par les eaux S 451 020 Fontaine claire 105 548 135 216 Beloeil Source ti de avec chappement d eau et d air D bit faible en 1996 D 452 001 Cuvette de la carri re de Sirault 107 728 132 463 Saint Ghislain Dans l ancienne carri re de Sirault nette flexure dans les psammites due la dissolution des calcaires vis ens sous jacents S 452 002 R surgence de l tang des fontaines 108 277 132 596 Saint Ghislain Dans l ancienne carri re de Sirault nette flexure dans les psammites due la dissolution des calcaires vis ens sous
36. it Les donn es sur le sous sol belge sont des informations sen sibles II n est donc pas question de les diffuser librement au grand public La demande formul e par un particulier ou un entrepreneur ne pourra se faire que sur la parcelle qu il g re et sur laquelle il compte entreprendre des travaux Sans vou loir tomber dans la parano a de telles informations aux mains de certaines personnes mal intentionn es pourraient avoir des cons quences assez d sastreuses Un devoir de confi dentialit est d s lors plus que n cessaire concernant ces informations cartographiques La simplification administrative vis e par un tel outil est cependant un gage de s curit Aujourd hui trop souvent cer tains entrepreneurs font l impasse sur les demandes d infor mations concernant les diff rents r seaux affectant le terrain sur lequel ils vont travailler La lourdeur de ces d marches le fait de recevoir des donn es diff rentes chelles et peu coordonn es entre elles et le manque d interlocuteurs claire ment d finis chez les diff rents gestionnaires de r seaux font que tr s souvent ces demandes restes incompl tes Tuyau enterr 4m de profondeur La nature de la roche et la pr sence ventuelle de vides karstiques sous jacents doivent gale ment tre prises en compte lors de la planification de ce type d quipement Le guichet lectronique unique devrait permettre en une seule d marche et avec des d lais co
37. l tement obstru e avant les premi res fouilles arch ologiques en 1907 qui ont progressivement vid la grotte de ses s diments meu bles Le porche d entr e a une largeur de 6m et une hauteur variant de 1m 1 40m L paisseur de rocher formant la vo te le toit du porche avant de rentrer dans la premi re salle est de 1 3m La premi re salle salle des fouilles est assez vaste 10m de diam tre et on peut s y tenir debout suite au travaux de N 63 Mars 2006 d blaiement li s aux fouilles Elle se prolonge par une salle basse avec quelques concr tions et par une galerie angle droit Le franchissement de deux troitures dans cette galerie a permis la d couverte d un couloir rectiligne et bien concr tionn Au total cette cavit fossile form e une poque o l Isbelle devait couler hauteur du porche et ayant connu une longue phase de comblement et d accumulation de s diments et effondrements de blocs depuis la vo te qui ont eu pour cons quence de compl tement colmater ce r seau est de type horizontale et offre un d veloppement total de 53m Porche d entr e de la grotte de la porte A ve La terrasse a t compl tement d blay e de ses s diments lors des fouilles arch ologiques successives Int r ts de la cavit Les premi res fouilles arch ologiques dans cette cavit ont t organis es entre 1906 et 1908 par le Mus e Royal du Cinquantenaire de Loe C est sur la ter rasse qu
38. mbre d olienne de 13 9 et modifi l emplacement de certaines pour r duire les nuisances paysag res Malgr ces modifica tions dont l utilit et la justification ont t reconnues par la plupart des institutions qui ont remis un avis sur le document le fonctionnaire d l gu a refus le permis estimant que la zone choisie est de forte contrainte paysag re et que l effet esth tique d un tel projet est n faste Plus surprenant sont certaines des critiques et crit res g olo giques et cologiques avanc s par le fonctionnaire d l gu pour refuser le projet Ainsi au niveau g ologique le fonctionnaire d l gu attire l attention sur la contrainte karstique et la n cessit d investi gations g ophysiques et d une tude g otechnique pour s as surer de la stabilit du sol et de l encrage des oliennes Il mentionne notamment la pr sence d une zone de contrain te karstique autour du ruisseau de Boutonville Il est exact qu une telle zone de contrainte troite a t d finie autour des r surgences et des pertes situ es dans la vall e de ce petit ruisseau L implantation des oliennes est quant elle pr vues sur le plateau plusieurs dizaines de m au dessus de cette zone de contrainte pour des raisons de vent Elles n taient donc aucunement affect es par la zone de contrainte en question Une certaine karstification sur le plateau est galement envisager partir du moment o comme c e
39. me suivi par l architecte Ces d pen ses sont donc directement incluses dans les co ts de la cons truction au m me titre que le placement des lignes lec triques de la plomberie ou du chauffage Unit d puration individuelle comprenant un syst me de fosses sceptiques et connect une zone de lagunage Ce type d installa tion est efficace et bien adapt aux zones rurales o on dispose de suffisamment de place pour leur installation Pour les habitations plus anciennes le propri taire aura jus qu au 31 d cembre 2015 pour se conformer la r glementa tion et garantir ses rejets d eau pur s La mise en place d un syst me d puration dans les anciennes b tisses peut b n ficier de primes de la part de la R gion wallonne ces derni res ont d ailleurs t revues la hausse Pour autant que le syst me d puration et le placeur soit agr le taux amp S Eco Karst 12 d intervention de la R gion dans les travaux peut atteindre 90 du co t 70 pr c demment et sont plafonn s un montant total de 4000 Euros pour 2500 pr c demment Ces aides revues la hausse et la simplification de la proc dure pour pouvoir b n ficier des primes devraient contribuer une acc l ration de l puration en R gion wallonne Autres nouveaut s en ce qui concerne l puration La d termination de zones prioritaires en mati re d puration est en cours Celles ci tiendront compte de la pr
40. n es comme eaux de baignade Directive 76 160 CEE Les zones sensibles du point de vue des nutriments Directives 91 676 CEE et 91 271 CEE La fonction r cr ative et la valeur touristique que peut repr senter l eau ne sont pas n gliger dans la mise au point d une gestion durable Big jump souterrain organis par la CWEPSS Han sur Lesse en juillet 2005 Pour les zones prot g es les Etats membres assurent le respect de toutes les normes et de tous les objectifs pour 2015 au plus tard La politique sur l eau aura donc des influences importantes sur la conservation de la nature bio diversit des zones humides sur l agriculture lutte contre la concentration des nitrates et m me sur le tourisme eaux de baignades L eau doit tre g r e l chelle des districts hydrogra phiques et comme un bien non marchand La Directive cadre pr cise que l eau n est pas un bien mar chand comme les autres mais un patrimoine qu il faut d fen dre et prot ger Elle pr cise que les eaux dans la Communaut sont de plus en plus soumises des contrain N 63 Mars 2006 tes dues une croissance continue de la demande en eau de bonne qualit et en quantit suffisante pour toutes les utilisa tions Le concept pivot de la directive consiste en l organisation et la gestion de l eau l chelle des bassins hydrographiques A cet effet des districts hydrographiques internationaux ou nationaux ont t d limit s
41. ns tr s int ress s de conna tre ces localit s pour une nouvelle campagne d chantillonnages Pour toute collaboration et pour l identification des esp ces veuillez contacter Ton de Winter winter naturalis nnm nl Jos Notenboom josnotenboom mac com ou Georges Michel cwepss swing be A J de Winter National Museum of Natural History Naturalis B P Box 9517 2300 RA Leiden Pays Bas R f rences Adam W 1960 Mollusques terrestres et dulcicoles Faune de Belgique 402 pp 4 plates Boeters H D 1967 Bythinella brevis auct und die Gattung Avenionia Nicolas 1882 Prosobranchia Hydrobiidae Archiv f r Molluskenkunde 96 155 165 Boeters H D 1998 Mollusca Gastropoda Superfamilie Rissooidea S sswasserfauna von Mitteleuropa Bd 5 1 2 1 76 Boeters amp De Winter A J 1983 Neues ber Avenionia Nicolas 1882 Prosobranchia Hydrobiidae Archiv f r Molluskenkunde 114 25 30 Boettger C R 1939 Die subterrane Mollusken Belgiens M moire Museum royale de Histoire naturelles de Belgique 88 1 65 pl 1 Falkner G Bank R A amp Proschwitz T von 2001 Check list of the non marine Molluscan species group taxa of the states of Northern Atlantic and Central Europe Heldia 4 1 76 N 63 Mars 2006 Gl er P 2002 S sswassergastropoden Nord und Mitteleuropas Bestimmungschl ssel Lebenweise Verbreitung Die Tierwelt Mitteleuropas 73 1 327 Leruth R 1939 La biologie du doma
42. obal qu une telle implantation peut avoir sur une r gion Les 9 oliennes de Couvin Chimay devaient chacune produire de l ordre de 2 3 Mw soit fournir en lectricit l quivalent de 10 000 personnes Quel sera l impact colo gique et paysager de ces 30Mw si elles doivent tre produi tes par des nergies fossiles En conclusion nous souhaitons bon vent au projet de Greenwind qui devrait introduire un recours contre le refus du permis Ce sera au Ministre Antoine de statuer sur cette question d ici les grandes vacances Georges MICHEL NOUVELLES DES CSIS La proc dure de mise sous statut CSIS pour certaines cavi t s remarquables de Wallonie a t r activ e par la Division Nature et F rets de la R gion Wallonne Des projets d arr t s minist riels concernant 5 cavit s 2 grottes et 3 galeries artificielles font actuellement l objet d avis dans les diff ren tes instances de consultation D ici peu elles devraient com pl ter le r seau d une 60aine de sites souterrains qui dispo sent officiellement de ce statut de protection Grotte de la Porte A ve Hotton La grotte de la Porte A ve Akwa 55 5 24 est situ e sur le versant droit du ruisseau de l Isbelle affluent de l Ourthe en bordure de plateau La grotte se trouve environ 1000m de la confluence entre ce ruisseau et l Ourthe Une belle terrasse s tend devant la grotte avec un porche large et de 1 40m de haut Cette entr e tait comp
43. oi sur les catastrophes naturelles Cette l gislation modifie la loi du 25 juin 1992 sur le contrat d assurance ter restre et la loi du 12 juillet 1976 relative la r paration de dommages caus s des biens priv s par des calamit s naturelles Elle ouvre des perspectives en terme de prises en compte et de d dommagements lors de ces catastrophes Elle devrait notamment permettre aux personnes victimes d accidents et de d g ts li s au karst de pouvoir faire inter venir leur assurance pour couvrir une partie des frais La loi en question impose aux assureurs d inclure dans le volet assurance incendie une couverture par rapport aux risques naturels Selon le principe de solidarit tous les assu r s payeront une certaine prime m me ceux situ s hors des zones de risques EE ax Eco Karst 16 Inondation en Belgique en 1993 Les d gats caus s par les pluies torrentielles correspondent aux plus importantes et plus fr quentes catastrophes naturelles dans notre pays Elles sont galement cel les qui co tent le plus cher au fonds des calamit s Une assurance incluant le risque karstique La police d assurance qui va d couler de la loi devrait per mettre de venir en aide aux victimes de ces catastrophes qui pr c demment n avaient d autres recours que de s adresser au Fonds des Calamit s Cette modification de la loi ent rine le passage dans le giron des assureurs de la garantie cata strophes naturell
44. oximit des zones de baignade des captages de cours d eau et de sites de grands int r ts biologiques zones humides En plus de leur d limitation g ographique ce zonage doit d finir le mode de traitement le plus appropri appliquer aux rejets d eaux dans ces zones Les particuliers situ s dans ces zones seront consult s et avertis pour qu ils prennent part l effort d puration dans les p rim tres en question Cr ation de stations d puration pour les petites agglo m rations de moins de 2000 Equivalents Habitants Jusqu pr sent les stations d puration ont t construites autour d agglom rations importantes Le programme prioritai re cartant les rejets provenant de plus petites agglom ra tions Or ces rejets surtout en zones vuln rables peuvent avoir des cons quences tr s dommageables sur l environne ment et en particulier sur la nappe aquif re Chantoir Dury Mont sur Meuse recevant les eaux us es sans aucune puration pr alable La R gion wallonne a d cid de relancer le programme de construction de 61 petites stations moins de 2000 Equiv hab qui tait bloqu depuis plus de 6 ans Un budget sp cial de 61 millions d euros est pr vu cette fin et leur construc tion devrait d buter imm diatement pour se terminer en 2009 Nous esp rons que ces quipements de plus petite taille pourront permettre de lutter efficacement contre un certain nombre de rejets en zones karstique
45. pestres de mains ont elles un sexe Sur cette derni re question m thaphysique nous vous sou ha tons bonne lecture et nous vous invitons a r agir a cet ecokarst en nous envoyant vos commentaires propositions d articles ou sujets qu il vous semblerait important d aborder Georges MICHEL SUWVEZ Moi L INT RIEUR ON Y VERRA PAT E PLUS CLAR N 63 Mars 2006 KARST LA UNE Puits naturels Beloeil Stambruges Introduction Fin janvier 2006 l entit de Beloeil Hainaut a connu les honneurs de la presse durant quelques jours Plusieurs reportages t l vis s et articles de journaux ont relat la pol lution subite de son r seau de distribution d eau et les in vi tables cons quences sur la vie quotidienne des habitants Comment faire son caf du matin sans eau Comment cui siner Comment se laver Comme dans les pays pauvres ravag s par la s cheresse des dizaines de milliers de bou teilles d eau potable ont t distribu es Dans son article du mardi 31 janvier 2006 le journal Le Soir r sumait ainsi la situation La ru e vers l or bleu Priv s d eau potable depuis vendredi les habitants de Beloeil et de Stambruges prennent leur mal en patience Suite un effondrement karstique l eau du canal Ath Blaton s est engouffr e dans un captage avant de polluer le r seau de distribution approvisionnant plusieurs milliers de foyers Puits naturels de Beloeil Stambruges photograp
46. pour les chiropt res La grotte pr sente avec ces trois tages un ensemble d cosyst mes riches et tr s diversifi s La pr sence d un niveau actif permanent niveau inf rieur convient bien au d veloppement et l tude d une faune stygobie Cette cavi t est un des rares sites souterrains naturels en R gion wal lonne avoir fait plusieurs fois l objet Leruth 1930 Delhez 1970 amp Hubart 1995 d un inventaire faunistique complet Du point de vue morphologique et hydrologique la cavit est tr s int ressante elle poss de un niveau actif et pr sente sur son parcours d int ressantes marques de corrosion et des morphologies typiquement karstiques Suivant l importance des pluies le niveau d eau dans la cavit peut monter consi d rablement au point que l entr e de la grotte fonctionne en p riode de crue comme une r surgence Travaux et gestion future le placement d une fermeture sur cet important porche n est sans doute pas n cessaire La cavit est tr s peu visit e depuis de nombreuses ann es et il n y a donc pas dans cette grotte un probl me de sur 2 Eco Karst fr quentation De plus la morphologie tag e du site les troitures et certains passages techniques d fendent natu rellement l acc s la plus grande partie du d veloppement de la cavit Par ailleurs la Grotte Bebronne a encore fait l objet de recherches et de d couvertes int ressantes par des sp l o logues lors des d
47. res C est au niveau de la terrasse dans laquelle un niveau de charbon de bois a t retrouv 70cm que les premiers ossements humains ont t retrouv s La Grotte Bebronne Dison Andrimont Cette cavit Akwa 42 8 32 bien connue des sp l ologues pour son d veloppement important plus de 700m et pour les nombreux chantiers et recherches qui y ont t men s au cours du temps pr sente trois niveaux dont un actif Cette cavit va tre rig e en CSIS En effet la R gion wal lonne vient d acqu rir la parcelle d entr e de la grotte 940m et a d cid de donner le statut de CSIS celle ci L Union Belge de Sp l ologie en sa qualit de locataire de la cavit a marqu son accord pour la mise sous statut de la grotte Elle repr sentera d ailleurs le propri taire de la cavit lors des futurs comit s de gestion de la grotte Bebronne Description du site la cavit est situ e au milieu de vastes prairies dans une petite parcelle bois e laiss e en friche o affleurent les rochers Son entr e est la base d une paroi rocheuse dans laquelle une tranch e a t creus e ancien ne activit d extraction et qui m ne jusqu au porche d entr e En p riode de crue la cavit se remplit d eau et le porche fonctionne comme r surgence pour les eaux du ruisseau du Bois l Dame La cavit s est form e la limite entre les terrains houillers et le calcaire carbonif re elle est constitu e d un r s
48. rtains autres risques naturels par les contrats d assurance incendie Encore faudra t il trouver un terrain d entente en ce qui concerne par exemple la d finition que la loi donne des mou vements ou affaissements de terrain d une masse importan te Dans les faits on constate souvent que pour des cons tructions de conception classique un mouvement ou un affaissement de terrain d un volume de quelques m tres cubes suffit endommager gravement les b timents voire les rendre inhabitables car dangereux du fait d une instabilit de la superstructure ou insalubres du fait de dommages gra ves difficilement r parables sur de courts laps de temps N 63 Mars 2006 Enfin il est important de retenir que toute construction qui sera tablie dans les zones risque 18 mois apr s l adoption des p rim tres qui les d limitent ne seront plus indemnisa bles En principe le Code wallon de l am nagement du ter ritoire de l urbanisme et du patrimoine devrait pallier un bon nombre de ces situations ce qu il permet par ailleurs d j constituant en ce sens un des maillons de la cha ne sens e prot ger la population et les biens contre les effets des risques naturels au sens du Code Affaissement karstique Xhoris province de Li ge Toutes les fon dations d une maison ont t fragilis es et les murs pr sentent de nombreuses fissures Photo JC Schyns ULg 2005 Conclusion Pour pallier efficacement et pr ventivemen
49. s particuli rement vul n rables la pollution par les eaux us es Nous pensons en particulier aux vallons de Lesve et du Beau Vallon Profondeville aux vallons de Mont sur Meuse et d Evrehailles Yvoir et au Vallon des chantoirs Louveign Aywaille o d importants efforts sont n cessaires Georges THYS N 63 Mars 2006 UN CADASTRE DU SOUS SOL POUR VI TER UN DEUXIEME GHISLENGHIEN Quand un drame devient un catalyseur La catastrophe de Ghislenghien avait cruellement mis en lumi re la complexit et le manque de coordination dans la gestion des quipements et des canalisations qui parcourent le sous sol en Belgique L enqu te si elle a r v l une s rie d erreurs humaines a galement montr combien le manque de donn es pr cises et accessibles sur la position du gazo duc Fluxys avait contribu ce terrible accident Dans un pays aussi dens ment peupl et actif au point de vue industriel et conomique qu est la Belgique le nombre de tuyaux et d imp trants dans le sous sol est consid rable Les riverains sont de plus devenus allergiques tout quipe ment ou ligne haute tension a rienne ou en surface il y a donc tendance g n rale l enfouissement de tous ces qui pements Enfin la diversit des acteurs qui g rent et instal lent ces diff rents r seaux intercommunales organismes r gionaux nationaux internationaux publics priv s militai res complique terriblement la bonn
50. s objets remarquables d couverts sur place Pour ce qui concerne la mine de Spiennes inscrite par l Unesco sur la liste du Patrimoine Mondial de l humanit depuis quelques ann es l information est beaucoup plus compl te et riche Les textes et les explications figurant dans l exposition sont destin s un large public Les diff rentes notions sont expliqu es en termes simples sans que leur contenu scientifique ne soit alt r Renseignements pratiques L exposition Mineurs d un autre ge se tient jusqu au 26 mai 2006 l Espace arch ologique St Pierre Service de l Arch ologie du Minist re de la R gion wallonne 23 route Merveilleuse 5000 Namur Tel 081 250 270 Elle est gratui te et accessible tous les jours sauf le Lundi de 12 17h N 63 Mars 2006 RECHERCHES SUR L ART RUPESTRE Les empreintes de mains ont elles un sexe Des chercheurs ont pu d terminer qui homme ou femme appartenaient les empreintes de mains laiss es sur les parois de certaines grottes orn es C est l aide d un logiciel mis au point en France par le CNRS pour tudier les empreintes laiss es dans la grotte de GUA MASRI Il partie indon sienne de Born o que cette d termination a t rendue possible Elle se base sur l indice de Manning qui stipule que le rapport entre la longueur de l in dex et de l annulaire est fixe et distinct entre les sujets m les et femelles Ces deux doigts ont exactement la m me lon gueur
51. s personnes impliqu es dans l tude et la recherche en grotte ont le devoir de sensibiliser le l gislateur ces r alit s SS Eco Karst 11 La Directive cadre sur l eau c est aussi VOTRE affaire Du 1er janvier au 30 juin 2006 se tient une importante enqu te publique sur la gestion de l eau en R gion wallonne L information et la consultation du public constituent un l ment important de la Directive Cette participation active concerne sp cifiquement l tablissement la r vision et la mise jour des plans de gestion de district hydrographique soit l outil principal mettre en oeuvre pour atteindre les objectifs environnementaux D s la p riode 2005 06 l information et la consultation du public concerneront la production des premiers plans de ges tion relatifs aux 4 districts hydrographiques internationaux Escaut Meuse Seine Rhin Ces plans de gestion de dis trict hydrographique seront op rationnels d s 2009 Ils seront r examin s et mis jour en 2015 puis en 2021 Conform ment la Directive les l ments suivants seront publi s et soumis aux observations du public d ici d cembre 2006 un calendrier et un programme de travail pour l laboration du plan y compris un relev des mesures qui seront prises en mati re de consultation d ici d cembre 2007 une synth se provisoire des questions importantes qui se posent dans le bassin hydrographique en mati re de g
52. s situ es sur la rive est de la Moselle dans le Rheinland Pfalz Enfin aucune pr sence n est enregistr e au Grd Duch du Luxembourg D s lors la tr s grande majori t des occurrences connues sont situ es en Belgique dans les provinces de Li ge Namur et Luxembourg Ceci impose la Belgique et en particulier la R gion wallonne une responsabilit en terme de conservation En effet il existe tr s peu de sites o cette esp ce est pr sente en dehors de notre pays Les sites aux Pays Bas sont tr s peu nombreux et correspondent probablement la limi te Nord de l extension de cet organisme La r surgence de Chauvaux Yvoir Akwa 53 4 021 a t chan tillonn e en octobre 2005 Ce site est la r surgence des eaux sou terrraines des vallons secs du Fonds d Hestroy et de Mont sur Meuse Quelques escagrots dont Avenionia Roberti y ont t pr lev s en retournant les pierres de la sortie d eau SS Eco Karst 19 En Allemagne il a t propos d int grer cette esp ce sur la Liste Rouge des esp ces menac es comme tant en dan ger critique d extinction Au total il existe aujourd hui moins de 20 localit s d o cet escargot est connu Deux tiers de ces occurrences se situent en Belgique et la plupart sont directe ment concentr es le long de la Meuse Un effort d chantillonnage suppl mentaire n cessaire Afin de mieux valuer la vuln rabilit de cette esp ce il est
53. st le cas ici on se trouve sur un substrat calcaire Des tudes g ophysiques sont d ailleurs pr vues et obligatoires au moment de l im plantation des oliennes N 63 Mars 2006 Elles auraient donc permis de lever le doute quant la stabi lit du sous sol et le cas ch ant impos au promoteur du projet d abandonner une des oliennes ou de la d placer vers une zone plus stable L Impact cologique des oliennes est un sujet de contro verses Des tudes r centes concernant l impact de ces moulins vent sur l avifaune tendent d montrer que les mortalit s d oiseaux par contact direct sont rares voir n gli geables par rapport d autres quipements Le risque pour les chauves souris est nettement moins document mais les quelques tudes semblent galement confirmer que l impact direct sur les populations de chiropt re est tr s r duit La grotte de Lompret qui est un refuge av r pour les chauves souris R serve naturelle souterraine se trouve un peu plus d un km d une des oliennes cependant les chiropt res de cette grotte disposent d un territoire de chasse bien struc tur en dehors du p rim tre pr vu pour les oliennes Projet olien de l asbl les Vents d Houyet regroupant la commune de Houyet et les comit s de village de Mesnil et Finnevaux sur la cr te de Mesnil Finnevaux face Beauraing C est une petite olien ne de 600 KW Photo CWAPE 2006 Il est noter que t
54. t les effets d vas tateurs des catastrophes naturelles en mati re d am nage ment du territoire et dans le domaine de la protection des per sonnes et des biens c est le principe de pr caution qui doit s appliquer La mise en uvre de ce principe implique la d limitation des p rim tres de contraintes en fonction des conditions tectoniques g ologiques et g omorphologiques Au sein de ces zones certaines mesures peuvent alors tre soit recommand es via des circulaires ou impos es par des r glements g n raux d urbanisme contraignants Vu la d finition qu en fait la loi sur les contrats d assurance les d g ts occasionn s par un affaissement de terrain r sul tant de ph nom nes karstiques sous jacents devrait enfin pouvoir tre indemnis s car dans les faits on a constat ces 20 derni res ann es un nombre important de glissements de terrain ou d effondrements karstiques Si l on excepte le glis sement de terrain survenu Mont de l Enclus qui a pu b n ficier de l intervention du Fonds des calamit s dans tous les autres cas les sinistr s en taient pour leurs frais Il reste voir comment dans les faits cette l gislation sera appliqu e en particulier lorsqu un effondrement karstique produira des d g ts Elle a t essentiellement cr e pour les d g ts caus s par les inondations et les temp tes qui sont les deux causes majeures de sinistres en Belgique des questions pra tiques restent encore
55. t recouverte presque totalement par des sables et argiles du Tertiaire ainsi que des limons et alluvions quaternaires elles n affleurent prati quement que dans les vall es des affluents de l Escaut de la Dendre de la Senne o ces terrains de couverture ont t rod s Enfin les calcaires du Hainaut renferment la nappe des calcaires Carbonif res du bord nord du Synclinorium de Namur Il s agit de la plus importante source d eau potable en Wallonie Contexte karstologique g n ral La bande des calcaires Carbonif res est karstifi e des r surgences des pertes des dolines des grottes colma t es sont r pertori es Quinif et al 1993 Cependant ces ph nom nes karstiques classiques omnipr sents dans les calcaires des provinces de Namur et de Li ge sont plut t rares dans le Hainaut Les calcaires du Tournaisis pr sentent 2 types de ph nom nes karstiques sp cifiques le fant me de roche Quinif 1999 Il r sulte d une karstifi cation incompl te des calcaires Par manque de relief et donc d eau courante en sous sol le r sidu de la dissolution n est pas vacu Il reste en place fragile friable jusqu ce que les conditions hydrog ologiques changent les puits naturels qui soul vent d normes probl mes pour l a m nagement du territoire Ils sont intimement li s aux fant mes de roche En effet si les conditions hydrog ologiques changent abaissement de la surface
56. ts stygobies sp cialistes des environne ments froids et sombres Les esp ces escargots vivant exclusivement dans les eaux souterraines sont tr s rares dans le Nord Ouest de l Europe Cette situation contraste avec celle de l Europe centrale et du Sud o ces organismes pr sentent une diversit consid ra ble comprenant des dizaines de genres et des centaines d esp ces adapt es aux eaux souterraines Toutes ces esp ces d escargots appartiennent la famille des Hydrobiidae sensu lato un groupe d animaux de petite taille coquilles de 2 4 mm g n ralement d pigment s et apparent s au genre Hydrobia escargot marin La taxono mie de ce groupe est complexe et dans le Sud de l Europe de nouvelles esp ces sont r guli rement d couvertes et d cri tes La plupart de ces esp ces ont une aire de distribution g ographique tr s limit e cause de la pollution des eaux souterraines de l euthrophisation et du pompage intensif dans les nappes pour le d veloppement touristique ou pour l agriculture de nombreuses esp ces sont aujourd hui menac es et certaines ont m me probablement disparu r cemment En Belgique on ne rencontre qu une seule esp ce d escargot qui soit veritablement stygobie Cet animal porte le nom de Avenionia roberti C est le sujet principal de cet article On d nombre aussi un certain nombre d autres esp ces d Hydrobiidae que l on rencontre plus ou moins r guli rement dans les eaux sout
57. un ancien bief souterrain qui amenait l eau un four coke aujourd hui disparu Cette galerie qui vient d tre d bouch e se pr sente comme un tunnel vo t appareill en briques d une 20aine de m de long de 2m de large et de 1 5m de haut Le bout du tunnel est bouch ce qui emp che tout courant d air intempestif La cavit pr sente des conditions favorables l hivernage des chiropt res de plus elle est situ e dans un environne ment int ressant pour les chauves souris fond de vall e site bois humidit constante proximit des souterrains de l ab baye de Aulne galement CSIS Apr s sa mise sous sta tut il est pr vu de s curiser le site par la pose d une fermetu re robuste Georges THYS N 63 Mars 2006 ENQU TE PUBLIQUE SUR LA GESTION DE L EAU EN WALLONIE Participez a coule de source Depuis le 1er janvier 2006 et jusqu au 30 juin de cette ann e la R gion wallonne conform ment au principe de participa tion et de consultation de la population et des acteurs impli qu s dans la gestion de l eau lance une tr s vaste enqu te sur les choix les priorit s et les actions entreprendre d ici 2015 en faveur de l eau Le plan d action qui va en d couler constitue une des pierres angulaires de l ambitieux projet de gestion int gr e et dura ble des eaux de surface et souterraines l chelle des dis tricts hydrographiques tels qu il est formul dans la Directive Cadre sur l eau C
58. ur substrat calcaire une centaine de m en amont du Gouffre Belvaux photo CWEPSS 2004 Quelques exceptions existent par rapport cette ch ance en fonction de l tat initial des eaux du co t et de la com plexit de mettre en place les mesures en vue d am liorer la qualit des eaux N 63 Mars 2006 Si un tat satisfaisant ne peut tre atteint partout il est par contre imp rieux que la qualit des eaux ne se d t riore pas La r duction progressive de la pollution due aux substances prioritaires et l arr t ou la suppression progressive des mis sions des rejets et des pertes de substances dangereuses font galement partie des priorit s de la Directive Afin de d terminer quelles sont les substances dangereuses perti nentes en R gion wallonne la Division de l Eau a mis sur pied un programme de mesures sp cifiques et d un r seau de sites de monitorage pour ces substances Les r sultats d analyse permettront d orienter au mieux le programme d ac tion n cessaire leur r duction progressive Les eaux souterraines Les Etats membres doivent assurer un bon tat chimique ces eaux et garantir que quantitativement il n y ait pas de sur exploitation des nappes d eaux souterraines Le premier objectif environnemental est de pr venir ou limiter le rejet des polluants dans les eaux souterraines et de pr venir la d t rioration de l tat de toutes les masses d eau souterraines Quantitativement il faut ass
59. urer un quilibre entre les cap tages et le renouvellement des eaux souterraines afin d obte nir un bon tat de celles ci Z EPG Les eaux souterraines sont un bien pr cieux et vuln rable Les r gion calcaires fournissent d ailleurs en Wallonie la plus grande part des eaux potables Galerie drainante de Crupet Assesse exploit e par la CIBE Photo CWEPS 2003 Les Etats membres doivent de plus inverser toute tendance la hausse significative et durable de la concentration SS Eco Karst 10 de tout polluant r sultant de l activit humaine Pour les eaux souterraines une d t rioration temporaire de l tat des mas ses d eau n est pas consid r e comme une infraction si elle r sulte de circonstances dues des causes naturelles de force majeure ou des accidents qui n auraient raisonnable ment pas pu tre pr vus Les zones prot g es Par zone prot g e il y a lieu d entendre Les sites identifi s sur la base de deux directives europ ennes la Directive 79 409 concernant la conservation des oiseaux sau vages et la Directive 92 43 C E appel e directive Habitats ou Faune flore habitats Natura 2000 Les zones d sign es pour le captage d eau destin e la consommation humaine Les zones d sign es pour la protection des esp ces aquatiques importantes du point de vue conomique Les masses d eau d sign es en tant qu eaux de plaisance y compris les zones d sig
60. urts l entrepreneur de disposer de toutes les informations utiles D ici quelques mois lorsque les diff rents r seaux de canalisations de c bles et de tuyaux seront effectivement encod s et vectori s s dans le syst me les demandes pourront se faire via le site suivant http www klim cicc be N 63 Mars 2006 Et les galeries souterraines dans tout cela En dehors des milliers de km de tuyaux de pipeline de cana lisations de c bles lectriques ou de t l phone le sous sol belge est galement caract ris par des galeries souterrai nes d origine mini re mais aussi karstique dans certaines zones calcaires A priori le syst me de guichet unique lectronique sur le sous sol ne pr voit pas d inclure ces donn es Pourtant il est vident que certains de ces vides souterrains qu ils soient naturels ou artificiels peuvent avoir une incidence directe et importante lors de travaux d infras tructure mais aussi sur les autres quipements et canalisa tions qui parcourent ces m mes parcelles Pour rappel on d nombre dans le sous sol de Wallonie plus de 5000 ph nom nes karstiques qui peuvent avoir des inci dences et des cons quences plus ou moins forte sur ce type d ouvrage Le nombre de grottes est de plus de 1500 et le d veloppement total de ces galeries reconnues par les sp l ologues et mises bout bout atteint pas moins de 180km A ces sites naturels viennent se rajouter le tr s vaste r seau de mines
61. verser au compte N 001 1518590 34 de la CWEPSS N 63 Mars 2006
62. vironnement Nous faisons le point sur les nouvelles mesures et l gisla tions en faveur de la protection des eaux et la conserva tion du milieu souterrain en R gion wallonne Ainsi des articles vous informerons sur l enqu te publique sur la gestion de l eau en Wallonie l tat d avancement de l puration des eaux us es Calendrier et r vision la hausse des subventions en faveur de l puration indi viduelle les recherches sur les escargots cavernicoles et n cessit de conserver ces esp ces rares et vuln rables en Wallonie 5 nouvelles CSIS qui compl tent le r seau des sites souterrains prot g s ax Eco Karst L am nagement du territoire en r gion karstique peut s a v rer difficile les aquif res y sont vuln rables et le sous sol n offre pas toujours des garanties de stabilit Quelques cas concrets en sont illustr s pour la Wallonie Les puits naturels de Beloeil Stambruges et leur cons quence sur la nappe et sur la qualit de l eau de distribution dans la r gion un cadastre souterrain pour viter un nouveau Ghislenghien Le refus d un permis pour un projet d oliennes Couvin Chimay sur base d arguments karstiques et chiropt rologiques une nouvelle police d assurance sur les risques naturels Enfin nous compl tons cet ecokarst par deux informations arch ologiques L exposition Mineurs d un autre ge Namur jusqu au 26 mai Les empreints ru

Mars 2006

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