Les réseaux de lutte contre l`habitat indigne dans le Finistère
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1. le SCHS de Quimper Ce service compte deux techniciens et une secr taire Ils sont mobilis s sur des probl matiques d habitat la hauteur d un ETP A noter qu l chelle du Finist re c est la DT ARS qui pr sente au CODERST l ensemble des dossiers m me ceux relevant d un SCHS Les pouvoirs de police du pr fet sont tr s peu utilis s dans le Finist re une exp rience de RHI r cente dans le cadre de OPAH RU de Saint Martin Brest fin des ann es 2000 quatre proc dures r centes de locaux impropres l habitation concernant des immeubles brestois en 2013 une proc dure d insalubrit rem diable devrait aboutir Elle concerne un immeuble brestois Si le nombre d arr t s pr fectoraux demeure faible dans le Finist re on note une forte plus value de la d marche brestoise qui en inscrivant l utilisation des pouvoir de police dans une r flexion strat gique partenariale a facilit l engagement de proc dures Selon la DT ARS cette faible utilisation s expliquerait par le faible nombre de situations relevant du CSP par l efficacit des d marches amiables se fondant sur la menace de la proc dure et par l arr t des d marches suite au d part des locataires Toutefois cela pourrait galement s expliquer par une lecture restrictive de l int r t strat gique d utiliser ces proc dures par exemple il ny aurait pas de proc dures men es en cas de relogement des occupants par le propri taire ou2. Une rencontre a t organis e entre le responsable politique de la cellule op rationnelle brestoise le r f rent technique de cette cellule et le substitut du procureur de Brest en charge de la LHI Ce substitut ne connaissait pas les infractions p nales pr vues par le CSP et le CCH Le substitut s est engag participer une r union du comit de pilotage de la cellule op rationnelle Il a r affirm la n cessit de prioriser les dossiers et de ne signaler que les dossiers pour lesquelles une faute d lib r e du propri taire pourrait tre sanctionn e Le SCHS qui n a pas t associ cette r union regrette cette exclusion des dossiers ne relevant que du RSD Ces tentatives brestoises r v lent la difficult pour formaliser un partenariat avec la justice p nale l opportunit des poursuites n cessite de sensibiliser le procureur sur la gravit des situations or cette sensibilisation a plus de chance d tre efficace si elle s appuie sur le code p nal conditions d h bergement incompatibles avec la dignit humaine mise en danger d autrui que sur les infractions p nales pr vues par le CCH Ainsi malgr des d marches de sensibilisation il peut tre difficile de faire rencontrer les priorit s des acteurs de la lutte contre l habitat indigne et les acteurs de la justice En dehors de Brest il n y a pas d impacts du PDLHI sur l activation du levier juridique A noter une proc
3. de traitement des situations et de mise en uvre de solutions o un partenariat avec les diff rents acteurs est pr vu Synth se sur la visibilit des enjeux en mati re de LHI Il n y a pas de vision globale sur les enjeux en mati re de LHI l chelle du d partement Il s agit d une pr occupation r cente sur la plupart des territoires avec pour exception des agglom rations comme Brest ou Morlaix De plus l absence de d marche commune l chelle d partementale freine l mergence d une vision partag e de ces enjeux Certaines probl matiques territoriales et certaines pr occupations techniques ressortent probl matiques territoriales les acteurs reconnaissent l existence d une probl matique sp cifique sur le pays de Centre Bretagne Ouest du fait d un parc de logements ancien d une modestie des occupants et de l absence de services techniques d velopp s au sein des collectivit s locales A ce titre une d marche de la sous pr fecture de Ch teaulin visait sensibiliser les maires de l arrondissement ces enjeux Mais cette sensibilisation s est heurt e au rejet du concept de parc priv potentiellement indigne et plus largement d habitat indigne La notion d habitat indigne n tant pas toujours accept e la notion d habitat d grad est dor navant pr f r e la fiche rep rage d partementale voque ainsi les logements pr sentant des causes d inconfort II y a lieu de
4. Pays d Iroise Plabennec et Abers Pays de Lesneven et C te des L gendes Un PIG est toutefois projet court terme les trois CC de la pointe de Crozon et du secteur de Ch teaulin Presqu le de Crozon Pays de Ch teaulin Aulne Maritime quatre CC du sud est finist rien Cap Sizun Haut Pays Bigouden Pays Bigouden Sud Pays Fouesnantais Un dispositif op rationnel s est r cemment achev sur ce secteur Il y a deux OPAH Copropri t s Morlaix Brest M tropole Oc ane et une OPAH RU Recouvrance Brest Le Conseil g n ral en tant que d l gataire des aides la pierre souhaite privil gier la couverture territoriale par des OPAH ou des PIG l chelle des EPCI ceci afin de favoriser la mobilisation des acteurs locaux travers de v ritables projets de territoire Selon le Conseil g n ral cette ad quation dispositif op rationnel EPCI facilite la mobilisation des acteurs notamment des travailleurs sociaux et des maires pour le rep rage et le traitement des situations En mati re de lutte contre l habitat indigne cette ad quation pourrait selon le Conseil g n ral faciliter la mise en uvre des pouvoirs de police des maires L ensemble des dispositifs op rationnels int grent dor navant un volet de lutte contre l habitat indigne volet qui se concr tise par des objectifs quantitatifs et qualitatifs sp cifiques Ces volets int grent de plus en plus des actions de rep rage de qualification
5. partementale nnnnnnennenntent trantran nenn nenn nenn nn annn nnn nenne nannan nenen nenen nennen 15 A l chelle de Brest M tropole 16 A l chelle de l agglom ration de Morlaix 17 A l chelle de l agglom ration de Quimper 17 La qualification et le choix de la strat gie d intervention eeeeeeeeeeeeeeeeeeeerreerreeeerernnn 17 A l chelle d partementale nnnsnnnenkentke ntete tner kenn re erkeer nn annan nnen nn ennen anneren ennnen 17 A l chelle de Brest M tropole 18 A l chelle de l agglom ration de Morlaix sssssesseeeseseeiirirteeeerrrirrtrensrrrnrrrrssssrenna 19 A l chelle de l agglom ration de Quimper 19 L activation des leviers d intervention les leviers r glementaires n 19 Les pouvoirs de police g n rale du maire 19 Les pouvoirs de police sp ciale du maire p ril 20 Les pouvoirs de police du pr fet ssesirenttertetnten rten n rnn nnn nnn nn nnn nnn nnan e nenna nennen en 20 Les outils de la restauration immobili re ssssssseertenrrerrrerrernnntnnennnnennnnnnn ennenen een 20 L activation des leviers d intervention les leviers techniques et les leviers conomiques 21 L activation des leviers d intervention les leviers sociaux 21 Les conseillers logement sise 21 Me FSlie sas dant E E due dan been nt dote dort tent den 21 w M AIGAF LE RE RNA ne dE tenues ete 22 Ville et Ha
6. sur les formations sp cifiques envisag es par le PDLHI sur les conseillers logement pr sents au sein de chaque territoire d action sociale Au del de la fiche elle m me la d finition de lieux de centralisation permettra de faciliter la capitalisation et le partage de la connaissance volume de situations rep r es localisation caract ristiques nature des probl matiques Cela est important pour am liorer la lisibilit des enjeux et des impacts de l action publique Toutefois dans le projet actuel pr s d une dizaine de lieux de centralisation sont identifi s les 3 EPCI d l gataires les autres EPCI inscrits dans le cadre d une OPAH ou d un PIG l op rateur de la convention Conseil g n ral sur les secteurs interstitiels La capitalisation d partementale reste organiser il faudra veiller organiser la remont e l chelle d partementale de donn es homog nes pour qu elles puissent tre exploit es Orthi sera t il suffisant Parmi les axes de travail confi s l instance technique du p le par le comit responsable du PDALPD du 22 novembre 2011 figure l action connaitre les dispositifs locaux de lutte contre l habitat indigne suivre les fonctionnements et volutions Il avait t retenu pour assurer la formalisation de ce suivi que le CTHI labore des outils de connaissances et de suivi formalis s tel qu une fiche technique par dispositif et un tableau de bord harmonis Ce chant
7. d impacts du PDLHI sur leurs activit s du fait d absence d outils sp cifiques Toutefois en 2013 la mise en place de la fiche de signalement sera une premi re tape En mati re de financements Anah il ressort le nombre important de dossiers de propri taires occupants relevant de la lutte contre l habitat indigne et le tr s d grad au regard de la dynamique observable sur d autres d partements bretons le faible nombre de dossiers locatifs en dehors de Brest m tropole Propri taires occupants Propri taires bailleurs ARE Hasmie Poids dans les SE Le Poids dans les LHI et tr s LHI et tr s b dossiers PO dossiers PB d grad s d grad s BMO 8 4 16 100 Morlaix Communaut 1 0 Quimper Communaut 5 6 5 50 CG Finist re 24 6 5 56 Finist re 38 5 26 72 C tes d Armor 32 3 48 74 Ille et Vilaine 21 4 21 81 Morbihan 17 3 50 76 Total Bretagne 108 4 145 75 En mati re de leviers techniques il ressort des inqui tudes quant l arr t de PROCIVIS une alternative ce financeur est n cessaire pour poursuivre la dynamique sur les propri taires occupants que les suivis animations privil gient aujourd hui les propri taires occupants du fait des r gles de financement de l Anah jug s trop restrictives sur les propri taires bailleurs Par exemple dans le cadre de OPAH de Quimperl en 2 ans seulement 3 logements locati
8. dure de RSD concernant un logement locatif situ dans la commune de Melgven a abouti une condamnation du propri taire bailleur une amende de 400 8 infractions p nalis es hauteur de 50 par le juge de proximit L efficacit des modalit s op rationnelles et le suivi des situations A l heure actuelle mise part la cellule LHIPE de Brest M tropole il ny a pas de d marches de suivi du traitement des situations rep r es Par exemple dans le cadre des OPAH et des PIG espaces de centralisation des signalements il n y a pas encore d organisation du suivi r gulier des situations rep r es Cette absence emp che de rendre visibles les impacts des actions men es Des am liorations sont envisageables court terme en cons quence de la formalisation de la fiche de rep rage par exemple les EPCI renseigneront ORTHI suite aux signalements de situation ce qui permettra l chelle d partementale de suivre leurs volutions En cons quence il semble n cessaire court terme d am liorer l organisation du suivi des situations dans les cahiers des charges des suivis animations Concernant l activit de la cellule brestoise en 2011 et 2012 on note sur 68 dossiers 10 dossiers de financement Anah PO LHI 8 relogements 6 d marches de police sp ciale p ril insalubrit rem diable locaux impropres 5 orientations vers les dispositifs d OPAH ou de DUP travaux 4 d marches de RSD
9. les r seaux de lutte contre l habitat indigne se structurent dans le cadre des OPAH OPAH D veloppement Durable recensement des situations de logements tr s d grad s accompagnement du propri taire la prise de d cision de travaux Cette Cette solution op rationnelle doit faire l objet d une validation prochaine par la Vile et l agglom ration Ville et Habitat mai 2013 13 Etude sur le fonctionnement des r seaux de LHI en Bretagne Finist re OPAH s appuie sur des aides major es de l Anah et sur des aides de Morlaix Communaut OPAH Copropri t s d grad es Un double suivi et accompagnement est organis suivi technique avec les diagnostics du PACT HD 29 accompagnement la structuration juridique des copropri t s avec l aide de l ADIL Les 3 4 des immeubles accompagn s pr sentent des probl mes de structures graves mettant en ins curit les occupants de ces immeubles Quimper agglom ration Quimper agglom ration n est d l gataire des aides la pierre que depuis 2012 La d clinaison du PDLHI l chelle de sa d l gation s inscrit dans un volet du PIG Pastel PIG mis en uvre sur la p riode 2012 2016 Ce volet LHI du PIG repose notamment sur la centralisation du rep rage via la cr ation d un guichet local centralisant les fiches de signalements Dans un second temps des d marches de rep rage ad hoc en particulier reposant sur lexploitation des fichiers
10. les EPCI d l gataires un repr sentant des EPCI non d l gataires d sign par l AMF la COCOPAQ la CLCV Il a r cemment t act la possibilit d ouvrir ce comit technique d autres acteurs de la lutte contre l habitat indigne PACT Cit m trie les compagnons b tisseurs la fondation Abb Pierre selon les th matiques op rationnelles l ordre du jour Le comit technique se r unit un rythme semestriel voire trimestriel 7 ont d j eu lieu 2 en 2011 4 en 2012 1 en 2013 Les r unions du comit technique permettent de mettre en uvre et suivre les chantiers confi s par l instance de pilotage Le comit de pilotage r uni le 22 novembre 2011 a ainsi fix 5 premiers chantiers mener de juin 2011 juin 2012 dans un premier temps calendrier prolong en 2013 Les comit s responsables sont copr sid s par le pr fet et le pr sident du Conseil g n ral Les institutions participantes sont DDCS DDTM CG COCOPAQ Quimper Communaut Morlaix Communaut Brest M tropole Oc ane Pays de Douarnenez association des maires de France CAF ADIL Commission de m diation FNARS INICIAL association d partementale des organismes HLM UNPI CLCV Suite la cr ation du PDLHI la DT ARS est devenue membre du comit responsable Ville et Habitat mai 2013 9 Etude sur le fonctionnement des r seaux de LHI en Bretagne Finist re identifier de nouveaux axes de travail mener par exemp
11. ou de lutte contre le logement ind cents 4 d sencombrements des appartements syndrome de Diog ne Selon l animatrice de la cellule un tiers des situations qui ont t qualifi es en 2012 sont concern es par une d marche de travaux financ s ou non par l Anah inscrits ou non dans une proc dure coercitive Ville et Habitat mai 2013 23 Etude sur le fonctionnement des r seaux de LHI en Bretagne Finist re Les principales difficult s not es par la cellule LHIPE sont la faible capacit de contrainte vis vis des situations ne relevant que du RSD et de lind cence la difficult op rationnelle concernant les copropri t s anciennes complexes en diffus A ce titre BMO a missionn une expertise afin de l accompagner dans la d finition de strat gie d intervention l am lioration de l efficacit des proc dures en les couplant avec des outils r glementaires DUP Travaux ou en favorisant la p nalisation des infractions Sur les autres territoires il ressort sans pouvoir s appuyer sur des l ments statistiques des difficult s quant aux situations de propri taires occupants non volontaires Un accompagnement long est n cessaire pour parvenir une prise de d cision Or cet accompagnement est souvent mal financ dans les dispositifs op rationnels notamment si le dossier n aboutit pas des travaux financ s par l Anah aux situations locatives ne relevant pas de pouvoirs de police Il y a pe
12. taires suite ventuellement une visite compl mentaire puis suivi de la situation par le groupe technique Ce sch ma s est heurt l opposition de la ville de Morlaix d organiser des visites au motif que ces visites relevaient selon elle de la DT ARS Ce conflit a emp ch toute avanc e op rationnelle que ce soit l chelle de la ville centre ou l chelle de l agglom ration L agglom ration rappelle que l op rateur d OPAH est missionn pour accompagner les propri taires d sireux de s engager dans un processus de travaux Les visites de contr le de l tat des logements rel vent des pouvoirs de police du maire ou de l intervention de l ARS en cas d insalubrit et non de la comp tence intercommunale Pour trouver une solution op rationnelle la ville a un temps envisag de n gocier une intervention du SCHS de Brest ou de Quimper Finalement la solution retenue pour r aliser les visites n cessaires la qualification est la mobilisation d un op rateur sp cifique via une convention port e conjointement par la Ville et l Agglom ration Cette prestation technique pourra tre mise en uvre dans le PLH 2014 2019 et pourra tre confi e un op rateur choisi dans le cadre d un march mis en uvre par Morlaix Communaut et r mun r parit entre les communes commanditant ces visites et Morlaix Communaut Concernant les probl matiques des propri taires occupants et des copropri t s
13. COPAQ 2008 2013 Le PLH affiche pour objectif de cr er une OPAH logement durable l chelle de la communaut afin de prendre en compte les probl matiques du parc priv Vacance loyers ma tris s habitat indigne adaptation conomie d nergie Cette OPAH est consid r e par la COCOPAQ comme une d marche de d veloppement territorial Mise en uvre en juillet 2009 pour une dur e de 5 ans la convention d OPAH a t modifi e en 2011 selon les nouvelles priorit s de l ANAH pour mettre en uvre le programme habiter mieux et pr ciser l objectif de propri taires occupants concern s par des travaux lourds de r habilitation et n cessitant un accompagnement renforc En compl ment une formation sur l habitat indigne destination des lus locaux a t dispens e par l ADIL PLH Concarneau Cornouailles 2008 2013 Une action du PLH vise Eradiquer l habitat indigne et am liorer les copropri t s Cette action programme une OPAH Communautaire sur l adaptation au handicap sur la sortie d indignit et sur les copropri t s d grad es Cit m trie l op rateur en charge du suivi animation de cette OPAH 2010 2015 a analys dans le cadre de l tude pr op rationnelle l tat et les conditions d occupation du parc de logements d grad s 150 r sidences propri taires occupants ou propri taires bailleurs ont t enqu t es Sur les copropri t s d grad es une action a t engag e p
14. Etude sur le fonctionnement des r seaux de LHI en Bretagne Finist re Les r seaux de lutte contre l habitat indigne dans le Finist re Ville et Habitat mai 2013 1 Etude sur le fonctionnement des r seaux de LHI en Bretagne Finist re Sommaire Le contexte des r seaux de lutte contre l habitat indigne 4 La lecture des enjeux de LHI dans les politiques locales de l habitat 4 PER Re ee tn tee te ee E A EN TE 4 RD ae einen anne A nana 6 a PDALPD ses nn re A EEEE E ORT 6 La lecture des enjeux de LHI dans les dispositifs d intervention sur le parc priv 7 Synth se sur la visibilit des enjeux en mati re de LHI esssssseeeeeesseerreiiriesserrrrrrrsssseereeee 7 L historique et la structuration actuelle des r seaux 9 A l chelle d partementale ss 9 Structuration du p le d partemental seseeeeeeeee neiere nee ennrnnnreen rener nnnnnnr renn renr rner eee nene 9 Les outils et actions appuy s par le PDLHI 10 Les actions s inscrivant dans la dynamique du PDLHI 11 A l ch ll locale terrre r aeaa E rentes ennemis issue 12 Brest M tropole Oc ane BMO iii 12 Morlaix Communaut ss 12 Quimper ATOIOM rAUOT AUS Re te ne don 14 L valuation des impacts des r seaux de lutte contre l habitat indigne l chelle des OM eree E a E 15 La connaissance des situations 15 A l chelle d
15. S de la DDTM de la DDCS de la CAF de la MSA de l Anah de la ville de Morlaix CCAS Urbanisme Services techniques du CDAS de l ADIL du PACT de l UDAF de l association tut laire du Ponant de la CSF de la CLCV de la mission locale de la FAP l chelle technique r union bimestrielle de la ville de Morlaix du CDAS de la DDTM de la DDCS de la DT ARS de la CAF du PACT de l ADIL Ce groupe est anim par Morlaix Communaut L agglom ration a souhait mettre en uvre ce groupe progressivement En 2009 ont t organis es une formation des membres du groupe par PADIL et une pr sentation d exp riences du d partement de la Gironde Puis une premi re r union de ce groupe s est tenue en d cembre 2010 afin d organiser l exp rimentation des d marches op rationnelles sur la ville centre de Morlaix avant une extension aux 27 autres communes de l agglom ration Cette exp rimentation reposait sur la formalisation d une fiche de rep rage des causes d inconfort et des manquements aux r gles de salubrit et de d cence le constat d observations logement Sa vocation tait de favoriser le signalement de situations signalement suite l accord de l occupant sur la mise aux points de d marches op rationnelles transmission des constats la ville de Morlaix puis orientation par la ville vers le mode de traitement ad quat DT ARS OPAH courrier du maire rappelant les obligations des propri
16. ar l ADIL depuis 2012 PLH de Douarnenez 2011 2016 Les enjeux structurels relatifs au parc priv sont importants du fait de l anciennet du parc notamment sur le centre ancien de Douarnenez Ville et Habitat mai 2013 5 Etude sur le fonctionnement des r seaux de LHI en Bretagne Finist re Une action sur l am lioration du parc priv programme le prolongement du PIG la r alisation d une tude de faisabilit d une OPAH d veloppement durable et la mise en uvre d une OPAH RU Le traitement de ces probl matiques tait d j pris en compte dans le pr c dent PLH avec la mise en uvre de diff rents leviers PIG OPAH Ces dispositifs ont permis de faire baisser la vacance sans r soudre le probl me des copropri t s d grad es La reconqu te du centre ville confront de graves dysfonctionnements insalubrit vacance v tust n cessite donc une action d envergure et les moyens appropri s La mise en uvre d une OPAH renouvellement urbain dont le calendrier reste d finir semble tre l outil ad quat de cette strat gie Hors centre ville l ge et l tat du parc le manque de confort le taux de vacance justifient une r flexion approfondie sur les actions promouvoir PDH Le premier plan d partemental de l habitat PDH est en cours de d finition Il est labor conjointement pour une dur e de 6 ans par l Etat le D partement et les EPCI ayant adopt un programme local de
17. ard de ces dynamiques le souhait initial des services de l Etat DDTM et DDCS a t de construire une d marche apte faciliter la mobilisation des acteurs d partementaux et formaliser des partenariats strat giques pour appuyer l action des collectivit s locales accompagner les EPCI non couverts par une OPAH ou un PIG par une d marche op rationnelle unique afin d assurer une r ponse minimale sur l ensemble du territoire En f vrier 2011 la structuration d un PDLHI avec une vocation strat gique est act e au sein du PDALPD Ce PDLHI repose sur deux instances Le comit de pilotage strat gique Le comit technique habitat indigne CTHI Le comit de pilotage est assur par le comit responsable du PDALPD Il impulse les politiques et garantit les r ponses sur l ensemble du territoire d partemental C est ce comit qui valide les orientations du PDLHI et d finit les axes de travail de son instance technique partenariale CTHI Ce comit doit galement valider un rapport annuel relatif l activit du p le Depuis la cr ation du PDLHI en 2011 ces probl matiques monopolisent environ la moiti du temps de r union des comit s responsables Le comit technique habitat indigne CTHI Ce comit assure la conduite technique Il est anim par la DDCS du Finist re avec l appui de la DDTM Y participent l Anah l ADIL la CAF la MSA la d l gation territoriale de ARS le Conseil g n ral
18. aux pour favoriser le signalement Concernant les situations de propri taires occupants ou des copropri t s les situations sont identifi es dans le cadre des OPAH A chelle de l agglom ration de Quimper Le SCHS de Quimper a re u en 2010 65 plaintes concernant des logements soit environ un tiers des plaintes re ues 80 des situations sont signal es par les occupants Le nombre de plaintes a chut depuis que le service exige une saisine crite sauf si signalement de la part d un travailleur social A partir de 2013 la communaut d agglom ration organisera la centralisation de la connaissance et du suivi des situations dans le cadre de son PIG La qualification et le choix de la strat gie d intervention A l chelle d partementale C est l op rateur qui re oit la fiche de signalement op rateurs des OPAH ou PIG PACT dans le cadre de la convention CG sur les espaces interstitiels qui qualifiera les situations via une visite du logement Si l organisation de ces visites est pr vue sur tout le territoire leurs modalit s d organisation suscitent des questions en effet dans le cadre de la convention Pact CG portant sur les territoires non couverts par une OPAH une somme de 127 252 reste la charge du propri taire Dans ce cas cela ne va t il pas limiter les plaintes ou plut t la possibilit de qualifier des situations signal es Suite la visite c est l op rateur qui triera et ori
19. bitat mai 2013 2 Etude sur le fonctionnement des r seaux de LHI en Bretagne Finist re L activation des leviers d intervention les outils juridiques 22 La justice civile la lutte contre le logement ind cent seeeeeeeeeeeeeeereeerreeerreseerena 22 Laj sti e p nale nine co en 22 L efficacit des modalit s op rationnelles et le suivi des situations n0n000000101011100 23 Synth se sur les plus values et les insuffisances des r seaux de lutte contre l habitat MAINE nn nes ann du oee 25 Ville et Habitat mai 2013 3 Etude sur le fonctionnement des r seaux de LHI en Bretagne Finist re Le contexte des r seaux de lutte contre l habitat indigne Le Finist re est un d partement avec de fortes dynamiques locales en mati re de politiques de l habitat La Communaut urbaine de Brest M tropole Oc ane et le Conseil g n ral sont d l gataires des aides la pierre depuis 2006 La Communaut d agglom ration de Morlaix l est depuis 2008 La Communaut d agglom ration de Quimper depuis 2012 Cons quence de ces dynamiques locales la structuration des r seaux de lutte contre l habitat indigne s est dans un premier temps organis e une chelle intercommunale Brest M tropole un protocole de lutte contre l habitat indigne a t n goci et sign d s 2005 Ce protocole a permis de formaliser l engagement conjoint des partenaires s investir dans ces politiqu
20. cadastraux pourront tre envisag es et sur lanimation d une cellule op rationnelle visant qualifier et suivre les situations Cette cellule doit r unir la CAF le CCAS le CDAS l ADIL la DT ARS Jusqu pr sent ce volet na pas t mis en uvre A partir de janvier 2013 la fiche de rep rage du PDLHI va tre test e dans le cadre de ce PIG Cela pourrait permettre de recr er une dynamique partenariale et notamment d activer cette cellule op rationnelle Ville et Habitat mai 2013 14 Etude sur le fonctionnement des r seaux de LHI en Bretagne Finist re L valuation des impacts des r seaux de lutte contre l habitat indigne l chelle des situations La connaissance des situations A l chelle d partementale A l heure actuelle il ny a pas d impacts directs de la d marche du PDLHI sur la connaissance des situations l chelle d partementale Toutefois travers la formalisation de la fiche de rep rage partir de 2013 le souhait est de faciliter la mobilisation des travailleurs sociaux des intervenants domicile des communes Les acteurs qui pourront participer au rep rage via le renseignement de la fiche ne sont pas d finis limitativement pas de n cessit d une comp tence technique pas de n cessit d une visite domicile Chaque d l gataire d finira en 2013 les actions mener pour sensibiliser et mobiliser les acteurs locaux du rep rage Ils pourront s appuyer
21. cation vise pr senter la probl matique de l habitat indigne mais galement l organisation d partementale retenue pour le rep rage et le traitement laboration de la maquette par ADIL pour juin 2013 La newsletter du P le d partemental constituera un outil au service de la veille juridique diffusion des actualit s d partementales changes de bonnes pratiques et d tudes de cas Une premi re maquette est en cours d laboration Les actions s inscrivant dans la dynamique du PDLHI Renforcement de la comp tence juridique au sein de PADIL L ADIL a initi une d marche de renforcement de ses comp tences juridiques A ce titre elle finance un poste de juriste sp cialis en LHI pour l ann e 2013 Cette d marche pr sent e aux acteurs du PDLHI a suscit un vif int r t des repr sentants des intercommunalit s et de l Etat Ce juriste participera aux r unions du comit technique du PDLHI la cellule op rationnelle de BMO au groupe de travail de Morlaix Communaut En revanche l articulation de ce poste avec les op rateurs et les dispositifs op rationnels n a pas encore t cal e Selon l ADIL cette d marche s inscrit pleinement dans le PDLHI m me si elle n est l heure actuelle financ e que par PADIL Un des objectifs de ce renforcement de la capacit juridique de l ADIL est de pouvoir accompagner les communes dans l exercice de leurs pouvoirs de police de pouvoir d velopper une veille jurid
22. ce service a re u 90 plaintes en mati re d habitat sur 190 plaintes Ce volume est en augmentation puisqu il n tait que de 80 en 2011 et de 76 en 2010 Il s agit essentiellement de plaintes d occupants La plainte doit tre crite pour permettre l ouverture d un dossier Le plus grand nombre de ces plaintes sont relatives l humidit du logement qu elle soit due l usage du logement ou sa structure Ville et Habitat mai 2013 16 Etude sur le fonctionnement des r seaux de LHI en Bretagne Finist re Environ 10 de ces plaintes sont signal es la cellule cette orientation vers la cellule est motiv e par la n cessit de coordination des acteurs acteurs sociaux acteurs de l am lioration de l habitat par la complexit de la situation complexit juridique notamment A chelle de l agglom ration de Morlaix A l heure actuelle la volont de cr er une d marche de centralisation de la connaissance et du suivi des situations s est heurt e l absence d organisation des visites de contr le pour les situations locatives Faute d op rateur il ny a pas eu de d marches sp cifiques mises en uvre pour rep rer des situations Mais la situation pourrait voluer prochainement travers l organisation de visites via une convention Agglom ration Ville L organisation des visites pourrait en amont permettre de r activer la sensibilisation des partenaires et notamment des travailleurs soci
23. centre ville de Morlaix et certains propri taires occupants des communes rurales En termes d actions le PLH programme la mise en uvre d un volet LHI au sein de l OPAH Cadre D veloppement durable de Morlaix Communaut la cr ation d un groupe de travail partenarial pour faciliter le rep rage des logements et la cr ation d une MOUS Insalubrit en charge de la qualification du suivi de l accompagnement social et de la coordination partenariale La plupart de ces dispositions ont t mis en uvre d s 2008 dans le cadre de la convention de d l gation des aides la pierre entre Morlaix Communaut et l Etat des OPAH d veloppement durable et de OPAH copropri t s PLH de Quimper 2011 2016 Le diagnostic du PLH pointe une probl matique d indignit dans le parc locatif ancien de Quimper dans le parc des copropri t s des ann es 60 et 70 et dans le parc en propri t occupante sur les autres communes Au regard de ces enjeux la volont est d initier une d marche forte sur le centre ville quimp rois renouvellement de OPAH pr c dente tout en souhaitant d velopper les outils de ma trise fonci re et les outils destination des copropri t s Est galement envisag un PIG d agglom ration mais seulement sur les probl matiques nerg tiques Il convient de noter que la perception d enjeux sur le parc priv est r cente li e notamment la sensibilisation faite par les services de l Etat PLH CO
24. ciles et bloqu s pourrait tre envisag e afin de faciliter la mobilisation des acteurs d partementaux DT ARS CAF Justice DDCS et DDTM A noter c est galement du fait de cette volont d inscrire les dispositifs d am lioration de l habitat dans les projets de territoire que le Conseil g n ral n a jamais souhait cr er de dispositif op rationnel l chelle de sa d l gation Les outils et actions appuy s par le PDLHI Les outils du p le sont en cours d laboration La charte d partementale Cette charte dont l laboration a d but courant 2012 a t contractualis e le 19 f vrier 2013 Son objectif est d identifier les engagements des diff rents acteurs et de d finir un cadre qui permettra d impulser une politique partag e et de coordonner les actions de chacun La signature de la charte est envisag e comme une opportunit de communication autour des enjeux et des modalit s op rationnelles de lutte contre l habitat indigne La charte sera galement communiqu e aux maires par le biais d une lettre circulaire La fiche de rep rage sur un logement pr sentant des causes d inconfort Cette fiche et son mode d emploi sont aujourd hui valid s par les partenaires et l instance de pilotage Elle pourra tre renseign e par les travailleurs sociaux les services communaux les lus les aides domicile Les modalit s de diffusion de cette fiche seront d finies par chaque d l gataire apr
25. compagnement des occupants relogement L organisation de ce tour de table facilite l mergence d une culture commune Toutefois des diff rences de culture de logique d intervention peuvent persister notamment sur l utilisation strat gique des pouvoirs de police du pr fet faut il avoir une lecture extensive ou restrictive de la grille d insalubrit selon les caract ristiques du propri taire et sa r activit Mais et c est l l int r t de la cellule op rationnelle les conflits ne s enkystent pas Ville et Habitat mai 2013 18 Etude sur le fonctionnement des r seaux de LHI en Bretagne Finist re Enfin un enjeu est point concernant le fonctionnement de cette cellule l am lioration du retour d information aupr s des institutions signalantes ceci afin de ne pas les d courager par absence de retour sur l impact de leur acte A chelle de l agglom ration de Morlaix En dehors du fonctionnement de OPAH D veloppement Durable il ny a pas de d marches sp cifiques de qualification partenariale des situations Toutefois l accompagnement juridique dans le cadre de OPAH Copropri t s d grad es permet d appr hender les difficult s d organisation et de gestion des copropri t s en difficult A l chelle de l agglom ration de Quimper La d marche de qualification partenariale des situations est organis e dans le cadre du l OPAH Pour l instant peu de situations sont rep r e
26. d intention de vendre Or si ces situations peuvent s av rer moins prioritaires du fait de l absence de danger imm diat un arr t permettrait d encadrer la vente du bien de faciliter le suivi partenarial de son volution De mani re g n rale des diff rences de culture persistent sur l utilisation strat gique des pouvoirs de police du pr fet mais l int r t des d marches partenariales r sident dans l espace de dialogue ainsi ouvert possibilit de discussion d change mais g n ralement les conflits ne s enkystent pas Du fait du faible nombre de proc dures et de leur caract re r cent il n y a pas eu d exp rience de travaux d office sur le d partement Les outils de la restauration immobili re Actuellement dans le cadre de la cellule LHIPE des r flexions sont men es pour utiliser les op rations de restauration immobili re ORI en compl ment des outils d j utilis s et notamment des pouvoirs de police du maire ou du pr fet En effet cet outil permettrait de rendre obligatoire des travaux de restructuration du b ti et de favoriser le d part des propri taires non volontaires r aliser des travaux Ville et Habitat mai 2013 20 Etude sur le fonctionnement des r seaux de LHI en Bretagne Finist re leviers L activation des leviers d intervention les techniques et les leviers conomiques A l heure actuelle les op rateurs de l am lioration de l habitat indigne ne notent pas
27. e il faut former conjointement des lus et des techniciens des communes ou des communaut s de communes transmission du guide de l ARS sur les pouvoirs de police du maire r flexions sur la mobilisation des services locaux des DDT les PAT pour sensibiliser les acteurs locaux et notamment les maires l exercice de leurs pouvoirs Ces d marches ne sont pas inscrites directement dans la dynamique de PDLHI Cela repr sente entre 10 et 15 situations par an Ville et Habitat mai 2013 19 Etude sur le fonctionnement des r seaux de LHI en Bretagne Finist re Les pouvoirs de police sp ciale du maire p ril A Brest le service Pr vention des Risques qui g re les probl matiques de p ril participe la cellule op rationnelle En dehors de Brest il n y a que tr s peu d interactions entre les d marches LHI et les d marches de p ril Il y a une absence de visibilit des probl matiques rep r es absence d interlocuteur au sein de la pr fecture qui pourrait au moins transmettre au PDLHI les arr t s en cours Les pouvoirs de police du pr fet Les pouvoirs de police du pr fet sont mis en uvre sur le d partement du Finist re par la DT ARS Deux personnes sont mobilis es hauteur d un ETP sur les probl matiques sanitaires en relation avec l habitat Ces effectifs sont en baisse suite la suppression d un poste le SCHS de Brest Ce service compte trois inspecteurs et un directeur
28. e loyer et la pr vention des expulsions la lutte contre les logements ind cents La priorit de ce p le a t d harmoniser les pratiques en mati re de FSL puis d impay s de loyer et de pr vention des expulsions La CAF est pr te suspendre le tiers payant et menacer le propri taire bailleur d une suspension de l allocation Mais cela doit s organiser dans le cadre d une strat gie partag e En effet la difficult pour la CAF est de qualifier le logement n ayant pas de comp tences en la mati re A ce titre la CAF participe la cellule brestoise elle a signal certaines situations Quand la CAF a connaissance d une ind cence av r e suite une visite par un op rateur par exemple elle contacte le bailleur et le locataire un courrier est adress rappelant la l gislation Le versement de l allocation en tiers payant n est pas suspendu tout de suite un d lai est octroy au bailleur En 2012 un dossier a fait l objet d une suspension du tiers payant et d un versement direct l allocataire Selon la CAF il existe deux facteurs qui rendent parfois difficile son intervention le locataire ne paye plus son loyer et une proc dure pour impay s de loyers est mise en uvre par le bailleur le locataire d m nage avant que la m diation mait pu aboutir la r alisation de travaux L activation des leviers d intervention les outils juridiques La justice civile la lutte contre le lo
29. e sensibilisation PPPI par exemple et aux volont s locales d investir les enjeux propres au parc priv ancien selon une logique de d veloppement territorial PLH de Brest M tropole Oc ane 2008 2013 Le PLH de Brest M tropole Oc ane aborde les enjeux relatifs au parc priv en termes de qualit r sidentielle et d attractivit du centre de l agglom ration Ces enjeux sont pris en compte dans le cadre de plusieurs actions dont Poursuivre les interventions de renouvellement urbain dans l agglom ration Les quartiers de Saint Martin et de Recouvrance compos s essentiellement d habitat priv ancien sont cibl s Le mode op ratoire envisag est l OPAH RU OPAH qui int gre l objectif de lutte contre l habitat indigne Ville et Habitat mai 2013 4 Etude sur le fonctionnement des r seaux de LHI en Bretagne Finist re Poursuivre la r habilitation des parcs existants Le traitement de 310 logements indignes dans le cadre du protocole de LHI est cibl Est galement identifi l objectif d am liorer 220 copropri t s en difficult dont 90 en pathologies lourdes dans le cadre de OPAH Copropri t s PLH de Morlaix 2007 2012 Malgr une politique ancienne d OPAH des enjeux forts sur le parc priv persistent notamment en mati re de vacance et d inconfort Ces enjeux concernent le parc locatif priv du centre urbain notamment dans les copropri t s anciennes situ es majoritairement dans le
30. entera les situations vers les maires en cas d urgence sanitaire et de probl matiques de s curit vers la DT ARS en cas d insalubrit pour les probl matiques relevant de l ind cence et du RSD la m diation propri taires occupants reste organiser et pourra ventuellement s appuyer sur un signalement aux maires Pour cette orientation l op rateur pourra s appuyer sur les r unions organis es dans le cadre des OPAH et des PIG r unions qui rassemblent les lus communaux les travailleurs sociaux et le conseiller logement En cas de situations complexes il a t voqu la pertinence d organiser un tour de table partenarial plus large mobilisation de la DT ARS de la CAF de ADIL C est une attente Cette solution op rationnelle doit faire l objet d une validation prochaine par la Ville et l agglom ration Ville et Habitat mai 2013 17 Etude sur le fonctionnement des r seaux de LHI en Bretagne Finist re forte des op rateurs qui reconnaissent l impact positif de l animation partenariale pour parvenir une strat gie d intervention coordonnant leviers r glementaires leviers sociaux leviers financiers Selon le Conseil g n ral ce tour de table doit tre organis l chelle de chaque dispositif op rationnel ceci afin de s inscrire dans la dynamique locale A l inverse la DT ARS la CAF et dans une moindre mesure l ADIL pr conisent une organisation d partementale pour facili
31. es Une cellule op rationnelle a t organis e partir de 2010 afin de doter le protocole d une instance de suivi des situations et de leur traitement Agglom ration de Morlaix une r flexion sur la constitution d un groupe de travail relatif l habitat indigne a t amorc e d s 2008 cette volont de structuration de l action de LHI tait inscrite dans le programme local de l habitat de l agglom ration Dans ce contexte fortement marqu par des collectivit s locales investies le p le d partemental a t cr tardivement sa cr ation officielle dans le cadre du PDALPD a t act e par le comit responsable du 11 f vrier 2011 Il s agit ainsi du p le d partemental le plus r cent de la Bretagne La lecture des enjeux de LHI dans les politiques locales de l habitat PLH Le Finist re a une forte couverture par des d marches de PLH que ceux ci soient adopt s ou en cours de d finition Seuls le secteur finist rien du Centre ouest Bretagne et le pays Bigouden ne sont pas couverts par de telles d marches Selon la DDTM et la DDCS il y aurait une am lioration de la prise en compte de l habitat indigne dans l laboration des PLH Par exemple les trois PLH les plus r cents CC Pays l onard Cocopaq Quimperl et CCA Concarneau abordent les enjeux li s l habitat indigne Cette am lioration serait due au rappel des obligations r glementaires au d veloppement des outils d
32. es communes ont t cr es par ADIL en septembre 2010 Elles sont anim es par l ADIL avec la participation de la DT ARS Depuis peu l ADIL affiche ses formations comme un outil du PDLHI Elles visent sensibiliser les lus et les acteurs locaux et favoriser l mergence d une culture commune en mati re de LHI Ces formations sont gratuites et durent en g n ral une demi journ e 4 formations ont t organis es en 2011 5 en 2012 Ces formations permettent de rapprocher les acteurs de faciliter la mise en r seau Ainsi selon l lue en charge de l habitat la COCOPAQ ces formations ont permis d identifier des interlocuteurs et de formaliser des questionnements et des modalit s d intervention Les formations destination des acteurs du rep rage sont en projet Elles devront pourvoir tre mises en uvre partir du 1 semestre 2013 lorsque que la fiche de rep rage sera active L accompagnement la diffusion de l application informatique ORTHI partir de 2013 L enjeu travers l accompagnement de la diffusion de cette application informatique est de favoriser la mise en place d un observatoire nominatif L acc s aux droits se fera pour BMO compter de f vrier 2013 titre exp rimental Les r sultats de l exp rimentation seront communiqu s aux membres du CTHI La r daction d une plaquette de communication aupr s du grand public et la r daction d une newsletter La plaquette de communi
33. eux Les l ments de contexte l origine de l action taient les suivants un parc potentiellement indigne tait rep r dans les agglom rations et le milieu rural la lutte contre l habitat indigne est une priorit nationale des indices de fragilit apparaissaient notamment en copropri t s et en ce qui concerne des propri taires occupants des situations taient signal es par les m nages les op rateurs ou connues par la commission de m diation le FSL les collectivit s et les travailleurs sociaux la prise en charge de cette question tait qualifi e de dispers e sans perspectives suffisamment satisfaisante et coh rente d aide au m nage en lien avec le traitement du b ti l articulation avec les dispositifs d accompagnement tait diffuse L enjeu tait nonc de la mani re suivante construire une d marche op rationnelle organisant des sorties d insalubrit avec un accompagnement social efficace Ville et Habitat mai 2013 6 Etude sur le fonctionnement des r seaux de LHI en Bretagne Finist re La lecture des enjeux de LHI dans les dispositifs d intervention sur le parc priv S il ny a pas de dispositif d partemental de type PIG le d partement b n ficie d une bonne couverture en mati re de programmes op rationnels Seules quelques communaut s de communes ne sont couvertes ni par une OPAH ni par un PIG les trois communaut s de communes du Pays de Brest
34. fs auraient t financ s L activation des leviers d intervention les leviers sociaux Les conseillers logement Les conseillers logements au sein des territoires de l action sociale du Conseil g n ral ont un r le clef dans la lutte contre l habitat indigne Ces conseillers accompagnent les travailleurs sociaux dans la gestion des dossiers complexes participent aux comit s techniques d OPAH ou de PIG sont associ s aux d marches de PLH Par leurs comp tences et leur positionnement au sein des territoires d action sociale ils facilitent le lien entre actions op rationnelles OPAH PIG et action sociale LeFSL Concernant les outils le FSL du Finist re finance des mesures d accompagnement social li au logement pour faciliter le maintien dans le logement Cet accompagnement est d une dur e de limit e selon les situations et l adh sion du m nage il peut concerner des propri taires occupants en situation d habitat indigne Le d clenchement de ces mesures Ville et Habitat mai 2013 21 Etude sur le fonctionnement des r seaux de LHI en Bretagne Finist re rel ve de la CASAL sur BMO et des commissions locales de lutte contre l exclusion hors BMO 10 organismes sont agr s En 2012 684 mesures ont t financ es La CAF Suite la fusion des CAF de Quimper et de Brest un p le logement habitat a t cr Ce p le a trois missions la gestion du FSL la lutte contre les impay s d
35. gement ind cent A l heure actuelle il ny a pas d impacts sp cifiques du PDLHI sur les leviers judiciaires Il n y a pas d outils et de d marches men es en ce sens par exemple il ny a pas d actions de la CAF pour accompagner les locataires vers les tribunaux On peut toutefois signaler la pr sence de trois juristes au sein de la CLCV qui pourraient accompagner les locataires Jusqu pr sent cette association n a pas per u de demande le renforcement de la comp tence juridique au sein de PADIL qui pourrait indirectement favoriser la lutte juridique contre le logement ind cent en sensibilisant les acteurs sur la jurisprudence en renfor ant la solidit juridique des constats d infraction au crit re d cence La justice p nale Des tentatives de mobilisation de la justice p nale ont t men es par la cellule op rationnelle de Brest concernant une situation de p ril ordinaire sans interdiction d habiter Une lettre de saisine du procureur avait t r dig e mais n avait pas permis louverture d une enqu te Ville et Habitat mai 2013 22 Etude sur le fonctionnement des r seaux de LHI en Bretagne Finist re des situations en locaux impropres Une enqu te a t diligent e par le procureur mais s est av r e sans suite car les occupants avaient finalement t relog s En parall le le SCHS de Brest a souhait mobiliser le procureur sur les dossiers d infractions graves au RSD
36. ier sera men au cours du deuxi me semestre 2013 Actuellement hors de la dynamique du PDLHI le connaissance des situations repose sur activit de la DT ARS Une trentaine de situations sont signal es la DT ARS 28 en 2012 22 en 2011 s agit essentiellement de plaintes des occupants 40 d entre elles sont renvoy es aux maires du fait de l absence de pr somption de probl matiques d insalubrit la commission de m diation DALO En cas de demande DALO motiv e par l insalubrit ou l ind cence la DDCS missionne la DT ARS ou les SCHS de Brest ou de Quimper pour contr ler ces motifs La DT ARS a ainsi contr l 8 situations en 2012 6 en 2011 Le SCHS de Quimper aurait contr l une dizaine de situations durant les deux ou trois derni res ann es Dans le cadre des OPAH et des PIG quelques situations peuvent tre rep r es gr ce la mise en r seau des acteurs sociaux du Conseil g n ral le conseiller logement participe aux r unions des OPAH des services du CLIC et des services d aide au maintien domicile Mais il ny a pas de capitalisation de cette connaissance sauf si les situations font au terme de l accompagnement l objet de travaux financ s par l Anah Ville et Habitat mai 2013 15 Etude sur le fonctionnement des r seaux de LHI en Bretagne Finist re En revanche on note la disparition des CREP comme outil de rep rage de situations risque l absence de d marche
37. ique et une identification des bonnes pratiques l chelle du PDLHI Sensibilisation des acteurs du Centre Ouest Bretagne Ce secteur est consid r comme une zone ayant des enjeux lev s en mati re de lutte contre l habitat indigne Or les politiques locales de l habitat faute de collectivit s locales avec d importants services techniques et administratifs sont modestes Une d marche de sensibilisation des lus locaux a t amorc e par le sous pr fet de Ch teaulin Mais l emploi Ville et Habitat mai 2013 11 Etude sur le fonctionnement des r seaux de LHI en Bretagne Finist re du terme d habitat indigne a t un repoussoir et n a pas encore permis de mobiliser les collectivit s sur ces enjeux En revanche ces lus sont galement sensibilis s dans le cadre de l animation de OPAH ce qui s av re plus productif car reposant sur des situations identifi es Mise en uvre des OPAH et PIG Dans le contexte finist rien sur le territoire de la d l gation du Conseil g n ral les OPAH et les PIG sont consid r s comme l chelle op rationnelle du PDLHI La centralisation des situations connues puis le tour de table n cessaire la qualification et l orientation des situations doivent tre organis es l chelle de ces dispositifs Malgr ce r le central des OPAH et PIG dans la mise en uvre du PDLHI les projets de convention ne sont pas soumis pour avis au PDLHI et il ny a pas de r flexions c
38. l habitat ou ayant d lib r pour engager un tel document Deux enjeux ont t identifi s Un enjeu de connaissance des dynamiques locales en mati re d habitat un enjeu de coh rence entre l ensemble des politiques de l habitat l uvre dans le Finist re entre les territoires couverts par des PLH et les territoires sans PLH Les diff rentes phases de concertation sur le PDH vont se d rouler sur toute l ann e 2013 pour une adoption pr vue la fin de 2013 Le diagnostic actuellement en cours d laboration va permettre de d gager des tendances et de d finir les enjeux prioritaires qui seront trait s dans le document d orientation PDALPD La loi Engagement National pour le Logement ENL de 2006 impose la prise en compte de la lutte contre l habitat indigne dans les PDALPD Le PDALPD actuel porte sur la p riode 2009 2013 Le comit responsable de f vrier 2013 a valid la proposition de prolongation du PDALPD d un an par avenant soit jusqu en 2014 Une valuation sera engag e au cours des 6 premiers mois de l ann e 2014 La lutte contre l habitat indigne fait l objet d une action sp cifique au sein du PDALPD actuel Les objectifs de cette action sont en particulier de cr er un p le d partemental afin de coordonner les politiques men es et de garantir la capacit de r ponse aux situations sur tout le territoire de cr er et d animer un observatoire d partemental relatif ces enj
39. le l identification des modalit s op rationnelles de traitement faire le point de situation sur les politiques men es par chaque d l gataire Brest m tropole oc ane agglom rations de Morlaix et de Quimper Conseil g n ral Des groupes de travail techniques peuvent se r unir pour avancer sur ces chantiers par exemple un groupe de travail a t constitu pour d finir la charte d engagement un groupe de travail a labor la fiche de rep rage et son mode d emploi En revanche d s le premier projet de structuration du PDLHI en 2010 le conseil g n ral n a pas souhait cr er une instance op rationnelle de qualification d orientation et de suivi du traitement des situations l chelle de son territoire de d l gation Le Conseil g n ral souhaite privil gier les d marches op rationnelles l chelle des EPCI la structure op rationnelle du p le doit s inscrire dans les OPAH et PIG Cette strat gie n est pas partag e par les autres acteurs d partementaux DT ARS et CAF notamment car une telle structure d centralis e est jug e trop chronophage par ces institutions A l heure actuelle le choix retenu a t de d centraliser le suivi des situations l chelle de chaque d l gataire et de chaque dispositif op rationnel intercommunal Toutefois en fonction des besoins qui pourraient merger mais qui pr sent ne sont pas visibles une structure d partementale cibl e sur les cas diffi
40. mmunes en amont pour le signalement puis dans l exercice des pouvoirs de police l efficacit des actions men es sur les situations relevant du RSD le retour d information aupr s des institutions signalantes sur l volution des situations aupr s des partenaires sur les choix strat giques par exemple sur la mobilisation du procureur Ville et Habitat mai 2013 26
41. ne strat gie d intervention et suit sa mise en uvre Son champ d intervention n est pas limit a priori et regroupe galement les situations de pr carit nerg tique concernant les propri taires occupants et les locataires Un r glement int rieur a t d fini Son animation repose sur 1 quivalent temps plein au sein de la direction Habitat de BMO poste inscrit dans le cadre de l animation du PIG Habitat durable mis en uvre l chelle de l agglom ration Le fonctionnement de la commission b n ficie d un financement annuel de la CAF hauteur de 3 000 Environ 100 situations relevant de l habitat indigne ont t suivies dans le cadre de cette commission depuis sa cr ation Morlaix Communaut L agglom ration de Morlaix a souhait constituer un groupe de travail sur l habitat indigne afin de prendre en compte les enjeux sur son parc de logements anciens et notamment sur les copropri t s anciennes du centre ville L objectif de ce groupe tait de favoriser les signalements et le rep rage des logements indignes ou insalubres et de proposer des cadres de r solution reposant sur les comp tences de droit commun des acteurs La cr ation et l animation de ce groupe taient programm es par le PLH Ville et Habitat mai 2013 12 Etude sur le fonctionnement des r seaux de LHI en Bretagne Finist re Le groupe se compose l chelle du pilotage et du rep rage r union annuelle de la DT AR
42. noter toutefois une prise en compte de cette probl matique dans l OPAH men e sur ce secteur g ographique par le syndicat mixte du Centre Finist re o les lus locaux sont r guli rement r unis pour orienter les situations rep r es Ville et Habitat mai 2013 7 Etude sur le fonctionnement des r seaux de LHI en Bretagne Finist re la lecture des PLH reviennent des pr occupations communes portant sur l habitat ancien des centres bourgs ou centres villes sur les petites copropri t s anciennes Morlaix Quimper Brest Douarnenez tonnamment les enjeux sur les propri taires occupants sont peu abord s dans les PLH La question des propri taires occupants est le plus souvent abord e sous l angle de la pr carit nerg tique et de l adaptation au grand ge Ville et Habitat mai 2013 8 Etude sur le fonctionnement des r seaux de LHI en Bretagne Finist re L historique et la structuration actuelle des r seaux A l chelle d partementale Structuration du p le d partemental Ce sont les collectivit s locales qui se sont les premi res investies dans la structuration des r seaux de lutte contre l habitat indigne Brest M tropole Oc ane a d fini un protocole de lutte contre l habitat indigne en 2005 et a structur une cellule op rationnelle en 2010 l agglom ration de Morlaix avait programm dans le cadre de son PLH la constitution d un groupe de travail LHI Au reg
43. ommunes sur la d finition du volet LHI Toutefois ces conventions reprennent les d marches pr vues dans la charte d engagement La DDCS a r cemment demand tre destinataire de ces conventions A l chelle locale Brest M tropole Oc ane BMO Brest m tropole oc ane a d fini un protocole de LHI d s 2005 Ce protocole permettait de formaliser les engagements des partenaires mais il ne se traduisait pas par des d marches op rationnelles sp cifiques si ce n est la mise en uvre d une OPAH RU sur le quartier de Saint Martin En juillet 2010 Brest m tropole oc ane a dot le protocole de deux instances une instance de pilotage politique la commission lutte contre l habitat indigne et la pr carit nerg tique Cette commission regroupe les diff rents partenaires locaux sous l gide d un lu communautaire DDTM DDCS D l gation locale de l ARS Anah Communes CAF ADIL le CCAS de Brest la CPAM l UDAF l ATP Cette instance partenariale se r unit annuellement Elle a pour objectif de d finir les orientations et d valuer les r sultats une instance op rationnelle la cellule Habitat Indigne et Pr carit Energ tique cellule HIPE Les objectifs de cette cellule sont de favoriser le rep rage et d am liorer le traitement des situations Elle se r unit mensuellement sous l gide de l lu communautaire Suite aux signalements cette cellule qualifie la situation d finit u
44. ont les travailleurs sociaux le PACT HD les associations portant des mesures d ASLL maintien et les associations de tutelle et de curatelle La mobilisation des travailleurs sociaux passe notamment par de la communication individuelle facilit e par l chelle de la cellule lien troit entre Cellule et CASAL et par la sensibilisation continue du conseiller logement Il y a peu de retour de la part des communes est not que les signalements correspondent bien une qualification effective de mal logement le r le et le champ de comp tence de la cellule LHIPE auraient t bien appr hend s par les institutions signalantes Face ces constats et la volont de poursuivre l investissement sur cette probl matique BMO envisage de nouvelles d marches formalisation d une plaquette de sensibilisation destination des travailleurs sociaux d finition d un plan de communication destination des communes voire r flexion autour d un plan de communication grand public exp rimentation de d marches ad hoc de rep rage notamment sur le secteur de Recouvrance dans le cadre de l OPAH RU Cela pourrait reposer sur un contr le de la d cence des logements en partenariat avec la CAF ou le FSL Les discussions portent sur l organisation et le financement des visites PACT SCHS sur leurs cibles quelles adresses En parall le de l action de la cellule le SCHS de Brest reste une fili re de signalement en 2012
45. r union au del de la pr sentation initiale de la situation En revanche pour 30 des situations qualifi es de complexes un regard crois est organis afin de parvenir une strat gie partag e Ces situations sont suivies lors de chaque r union mensuelle En mati re de qualification la cellule note que sur 39 situations ouvertes en 2012 12 rel vent du code de la sant publique ou du code de la construction et de l habitation insalubrit locaux impropres p ril 7 de l ind cence et du RSD 4 de la pr carit nerg tique 6 du syndrome de Diog ne 10 situations n ont pas pu faire l objet de visite ou se sont av r es hors cadre de la cellule 50 des situations rep r es concernent des personnes identifi es par un ou plusieurs services sociaux La cellule est jug e r active pour qualifier les situations Ce tour de table pour qualifier la situation et d finir une strat gie d intervention est reconnu de mani re consensuelle comme une forte plus value de la d marche brestoise L ADIL note l enrichissement mutuel du fait de l organisation du tour de table en effet les d bats sont prioris s sur les nouveaux dossiers et les anciens dossiers complexes avec volution ceci afin ne pas puiser les partenaires Le SCHS note que cette coordination renforce l efficacit de l action de chacun En particulier le SCHS souligne que la cellule a favoris le lien entre action technique et action sociale ac
46. s L activation des leviers d intervention les leviers r glementaires Les pouvoirs de police g n rale du maire Il y a peu de connaissance l chelle d partementale sur l utilisation effective des pouvoirs de police g n rale du maire Le SCHS de Quimper note que les proc dures de RSD sont peu mises en uvre au del de la phase amiable car les locataires quittent le plus souvent les lieux Le SCHS de Brest pratique les proc s verbaux d infractions au RSD Mais ce service note la difficult de les faire appliquer faible pouvoir coercitif absence de poursuite engag e par le procureur absence de coordination avec une d marche sur l ind cence qui permettrait au locataire d aller en justice au tribunal d instance Concernant les autres communes de Brest M tropole le SCHS n a jamais re u de demande d appui Si la DT ARS r oriente pr s de 40 des plaintes per ues vers les maires concern s du fait de l absence de pr somption d insalubrit elle n a pas de retour sur les proc dures mises en uvre Peu de maires demande un appui technique aupr s de la DT ARS visite du logement qualification des infractions Cela repr sente une dizaine de situations par an Au del de ces constats plusieurs d marches sont initi es formations de l ADIL avec la participation de la DT ARS pour sensibiliser les maires sur leurs responsabilit s et leurs marges de man uvre L ADIL note que pour tre efficac
47. s des charges quelle organisation du suivi des situations gt Un enjeu d partemental court terme am liorer la visibilit de l action men e quelles sont les situations rep r es dans le cadre des OPAH des PIG quelles sont leurs caract ristiques quelles volutions des situations rep r es gt Une dynamique locale forte la cellule op rationnelle de Brest Une cellule partenariale qui fonctionne depuis 2 ans Des impacts positifs reconnus de mani re consensuelle mergence d une culture commune mise en d bat de la strat gie d intervention choix partenarial du mode de traitement Cette animation facilite la coordination des acteurs facilitation de l exercice des pouvoirs de police du maire ou du pr fet mobilisation des acteurs sociaux de droit commun Ville et Habitat mai 2013 25 Etude sur le fonctionnement des r seaux de LHI en Bretagne Finist re identification de l efficacit de l insuffisance de l action publique Cela permet de d finir de nouveaux chantiers mobilisation de la justice p nale valorisation des outils de la restauration immobili re mobilisation d une expertise sur les copropri t s complexes en diffus Des impacts positifs reposant sur la capacit d animation qui permet d assurer le suivi des d cisions collectives Mais une animation qui doit galement pr server l autonomie de chaque institution Des enjeux qui persistent mobilisation des petites co
48. s envoi officiel par la DDCS secr tariat du P le Sa diffusion sera accompagn e d actions de formations La fiche devra tre sign e par l occupant Ces fiches devront tre centralis es l chelle de chaque EPCI si le territoire est couvert par une OPAH ou par un PIG Hors secteur op rationnel sur le territoire de la d l gation du Conseil g n ral les fiches seront centralis es au Pact op rateur d sign par une convention avec le Conseil g n ral Dans tous les cas une copie sera adress e au maire afin que celui ci puisse mettre en uvre les proc dures n cessaires en cas d urgence A priori c est l op rateur de l OPAH du PIG ou de la convention CG qui sera responsable de la qualification de la situation via une visite du logement et de l orientation vers la d marche ad quate A Brest cette responsabilit incombe la cellule op rationnelle Morlaix ce n est pas encore d fini Ville et Habitat mai 2013 10 Etude sur le fonctionnement des r seaux de LHI en Bretagne Finist re La pertinence de cette fiche va tre valu e en 2013 travers le suivi de sa mise en uvre sur deux territoires l agglom ration de Quimper et la COCOPAQ Les formations des acteurs sur les enjeux et les outils de la lutte contre l habitat indigne Il existe deux types de formation les formations destination des communes les formations destination des acteurs du rep rage Les formations destination d
49. s sp cifiques pour utiliser les allocations logement comme opportunit de rep rage En dehors de Brest la CAF n a rep r qu une dizaine de situations de logements non d cents __l absence de d marches sp cifiques envisag es partir du FSL Enfin certains acteurs rel vent que peu de plaintes directes sont re ues en mati re d habitat indigne Par exemple la CLCV ne per oit qu une dizaine de cas par an Il s agit essentiellement de locataires dans les copropri t s anciennes des centres notamment Quimper A chelle de Brest M tropole A l chelle de Brest M tropole la cellule op rationnelle fonctionne sur un syst me de centralisation de la connaissance et du suivi des situations Ce syst me fond sur une fiche de rep rage fonctionne depuis deux ans Selon l animatrice de la cellule ce guichet unique et cette anciennet facilitent la mobilisation des travailleurs sociaux et des partenaires De plus il n y a pas de restriction a priori du champ de la cellule elle est sur une d finition large de l indignit proche du mal logement et incluant la pr carit nerg tique II s agit avant tout de partir du ressenti des personnes puis seulement dans un second temps de qualifier techniquement la situation Une centaine de situations a t identifi e en 2 ans il s agit essentiellement de situations locatives 71 en collectif 79 et situ es Brest Les principaux vecteurs d orientation s
50. t l chelle des intercommunalit s dans le cadre des d l gations des aides la pierre ou dans le cadre des dispositifs op rationnels OPAH PIG Un choix qui vise faciliter l investissement des acteurs locaux que se soit dans le cadre du rep rage ou de la mobilisation des leviers d action mais un choix qui suscite des interrogations en mati re de capitalisation d partementale et de mobilisation des partenaires d partementaux Face ce d bat une volont d exp rimenter ce mode d organisation et notamment d valuer la pertinence ou non d organiser une d marche d partementale sur les situations les plus complexes Enfin des questionnements demeurent sur la valorisation des OPAH et des PIG comme dispositifs de la lutte contre l habitat indigne comment sensibiliser en continu les lus communaux et les responsables techniques pour favoriser l exercice des pouvoirs de police du maire formation syst matique des lus et des techniciens au d but de OPAH valorisation de la comp tence juridique de l ADIL capitalisation des exp riences en mati re de pouvoir de police identification d un r f rent technique au sein de l intercommunalit et des communes principales comment favoriser les d marches de signalement et de rep rage quel financement de l accompagnement dans la dur e des propri taires occupants en situation d habitat indigne quelle dynamique d animation partenariale pr voir dans les cahier
51. ter leur investissement Apr s une enqu te du Conseil g n ral aupr s des EPCI porteurs d OPAH il est apparu que jusqu pr sent les situations o la mobilisation de la DT ARS de la CAF ou de l ADIL semblait n cessaire taient rares moins de 5 cas par an l chelle de la d l gation d partementale Dans ce cas le partenariat a t mobilis individuellement ce qui s est av r satisfaisant Mais en dehors de ces sollicitations rares il y a peu de relation entre les acteurs d partementaux DT ARS CAF et les acteurs de terrain cela peut tre un frein l mergence d une culture commune Du fait de ce faible nombre il est propos qu en 2013 le tour de table sur les situations complexes soit organis l chelle de chaque OPAH ou PIG et que l appui des acteurs d partementaux soit sollicit au cas par cas Ce syst me ne sera effectif que si le nombre des situations graves ou complexes demeure faible Or avec le d veloppement esp r des signalements et du rep rage ce nombre risque de cro tre A l chelle de Brest M tropole A l chelle de BMO la qualification et le suivi des situations rel vent de la cellule op rationnelle Deux tiers des situations sont consid r es comme simples car les solutions s inscrivent dans des cadres pr tablis dans ce cas elles sont suivies par l animateur de la cellule et actualis es dans les tableaux de bord mais elles ne font pas l objet d un examen en
52. u d outils coercitifs pour contraindre le propri taire bailleur et les outils incitatifs au premier rang desquels les aides de l Anah se sont affaiblis De plus souvent les locataires ne sont pas enclins engager des d marches et pr f rent d m nager ce qui soul ve la question du suivi du logement et de son ventuelle relocation Ville et Habitat mai 2013 24 Etude sur le fonctionnement des r seaux de LHI en Bretagne Finist re Synth se sur les plus values et les insuffisances des r seaux de lutte contre l habitat indigne gt Une d marche de structuration des r seaux de lutte contre l habitat indigne r cente et progressive ayant permis de formaliser des premiers outils communs fiche de signalement valorisation des formations ADIL d accompagner la mont e en charge des acteurs d partementaux formalisation de la charte d engagement renforcement juridique de l ADIL mobilisation nouvelle de la nouvelle CAF d partementale projet de newsletter d am liorer la couverture du territoire gr ce la dynamique des OPAH et des PIG et la convention PACT CG sur les espaces interstitiels Toutefois le financement de cette couverture dans le cadre de la convention suscite des questionnements une part du co t des visites doit ainsi tre pris en charge par le propri taire de 127 252 Ce syst me peut freiner les signalements et les plaintes gt Une d marche d partementale privil gian
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