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Le diagnostic territorial (1999)

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1. pour aborder ensuite l opportunit du d veloppement de projets c est dire l organisation socio conomique des communaut s humaines L ensemble de ce diagnostic est le pr ambule l laboration d une CHARTE DE TERRITOIRE qui doit conduire apr s concertation des lus la d finition d l ments de strat gie territoriale pour la mise en uvre avec l ensemble des acteurs d un PROJET DE TERRITOIRE la dimension du PAYS SEGESA Etude de pr figuration du Pays Pyr n es M diterran e mai 1999 S SEGESA Etude de pr figuration du Pays Pyr n es M diterran e mai 1999 I POSITIONNEMENT DU TERRITOIRE Ce n est pas l accent sur les diff rences ou les particularit s des l ments de structuration du territoire qui sera retenu dans ce chapitre mais les permanences les similitudes et aussi les probl mes r currents l chelle de ce territoire qui en font un espace pertinent dans la conduite des politiques venir Quelle coh sion g ographique Un territoire contrast L insertion de ce territoire dans des logiques de politiques de Massif Pyr n en est source la fois de coh rence et de contraste entre la zone littorale rocheuse de la C te Vermeille de Collioure Cerb re et les hautes vall es des Alb res des Aspres et du Haut Vallespir Ainsi le relief et sa forte d clivit sont une caract ristique principale de la zone qui offre en cons quence l urbanisation les franges littorales
2. en prise des enjeux de migration de population qui engendre une forte pression des demandes d urbanisation et d ouverture de terrains la construction Mais l analyse qui domine ce ph nom ne d urbanisation tant dans le contenu des politiques en uvre que dans le contenu objectif des r alisations est celle de la d ploration perte irr m diable des qualit s intrins ques qui a pu construire l attractivit originelle du territoire Peut tre assiste t on aujourd hui aux pr misses d une reconqu te de la qualit des espaces de vie partir de principes nouveaux et alternatifs comme celui du d veloppement durable ou d une gestion int gr e des diff rentes activit s c est ici un des sujet central de l organisation du Pays D ailleurs m me si ces pr occupations s expriment aujourd hui y compris dans les zones du territoire encore peu urbanis es on rel ve que dans le panorama complexe d enjeux d arbitrages et d interventions le tourisme est rarement seul en cause C est pr cis ment l entrecroisement des usages des activit s et des quipements qui avive les difficult s et justifie aujourd hui des d cisions globales v ritablement int gr es notamment en mati re de conception de l urbanisme et de la circulation liant le littoral l arri re pays les sch mas directeurs d urbanisme et les POS Ainsi les seuils de saturation actuels en mati re d utilisation routi re d notent d un manque d accompagnement en te
3. nages et constituent la part renforcer dans le tissu conomique Tendance d volution de l emploi touristique La tendance enregistr e dans le domaine de la restauration grand nombre d tablissements mais peu de salari s peut tre interpr t e diff remment suivant que l on inclut la possibilit d emplois non d clar s ou pas Si l on s en tient aux chiffres stricto sensu le secteur appara t peu g n rateur d emploi et l analyse qui en d coule identifie plut t une dimension de revenu compl mentaire et saisonnier caravane frites qu un professionnalisme s attachant les services de salari s Mais peut tre plus proche d une r alit cette activit est souvent le fait d une conomie d opportunit et de subsistance pizza restauration rapide qui met jour un secteur difficile valuer parce qu il r pond le plus souvent des ajustements issus de fluctuations de la fr quentation touristique et donc s adapte au march par une grande flexibilit de l emploi souvent non d clar Il demeure de fait des situations d emplois pr caires dans le secteur de la restauration l ments par contre absent du secteur de l h bergement h telier Cet tat de fait tr s localis sur le littoral l est beaucoup moins d s que l on aborde l arri re pays et la montagne Ainsi de 2 8 fois sup rieurs celui de l arri re pays le niveau d quipement du littoral Argel s Port Vendres g n re beaucoup d emplois sais
4. quelques situations sp cifiques plus proches des bassins de client les de Perpignan Ce secteur totalise aujourd hui 1400 emplois dont les villes les plus b n ficiaires sont Argel s C ret et Thuir Les entreprises de transports sont peu repr sent es sur la zone malgr des infrastructures lourdes de trafic international comme le Boulou et Port Vendres Les taux de cr ation d entreprises ont t significatifs durant la p riode de reconversion des m tiers li s l autoport du Boulou 1993 1995 taux de cr ation 15 13 mais sont seulement de 6 en 97 Au m me titre que les h tels caf s restaurants le secteur du commerce enregistre les taux de cr ation d tablissements les plus forts 26 et 30 alors que dans le m me temps le stock ne progresse pas C est ici l vidence d op rations commerciales court terme qui sont fortement li es la saisonnalit de l activit et aux changements de g rance Par contre la mutation significative en terme de qualification de l emplois est faite dans le secteur des services avec une progression tr s nette des services aux m nages Le secteur tertiaire est largement pourvoyeur d emplois salari s 26 d tablissements pour 33 de l emploi salari sur C ret situation de ville administrative 19 pour 36 Prats de Mollo Les services aux SEGESA Etude de pr figuration du Pays Pyr n es M diterran e mai 1999 33 entreprises voluent moins vite que les services aux m
5. Int grer la dimension paysag re et la protection des espaces les plus sensibles R aliser des actions communes dans le domaine transfrontalier SEGESA Etude de pr figuration du Pays Pyr n es M diterran e mai 1999 59 4 SYNTHESE GENERALE Atouts faiblesses Principales forces Principales faiblesses Enjeux majeurs Syst me productif Productions de qualit et labellisation forte fili re vigne Un tissu d entreprises diversifi es Repr sentation forte des tablissements de sant Pr sence d un potentiel significatif en recherche et d veloppement Potentiel touristique majeur concentr sur la bande littorale Potentiel majeur d un bassin de client le barcelonaise Int gration d velopper entre agriculture et agro alimentaire r f rences produits Isolement et faible retomb es locales des industries Trop faible synergie entre R recherche et le niveau oca Peu de compl mentarit dans l offre touristique entre littoral et arri re pays Manque de culture en r seau au niveau transfrontalier Promouvoir la qualit des produits issus des terroirs et des savoir faire locaux Mettre en place une structure d appui aux initiatives conomiques Prospecter pour nouvelles entreprises Promouvoir un p le sant remise en forme l implantation de Redistribuer les flux touristiques sur l ensemble du territoire D velopper
6. Llupia Maureillas las Illas Montbolo Montesquieu Montferrer Oms Palau del Vidre Passa Perthus Le Ponteilla Port Vendres Prats de Mollo la Preste Reyn s Saint Andr Saint G nis des Fontaines Saint Jean Lasseille Saint Jean Pla de Corts Saint Laurent de Cerdans Saint Marsal Sainte Colombe de la Commanderie Serralongue Sor de Taillet Taulis Tech Le Terrats Thuir Tord re Tresserre Trouillas Villelongue dels Monts Villemolaque Viv s Dans cette configuration le territoire de Pays regroupe 84 766 habitants au recensement de 1999 qui qualifie ce territoire de lieu attractif pour une frange marqu e de population L orientation actuelle de cette communaut de vall e ouverte sur le littoral se caract rise par une dynamique de d veloppement local centr sur une alternative l attraction de Perpignan Ainsi l enjeu du d veloppement r side dans la structuration d une entit autonome et non dans celle d un territoire p riph rique En effet le maillage du territoire par un ensemble de petites villes de plus de 2 000 habitants 10 principales dont la plupart sont en croissance d mographique d montre la coh sion et le r le particulier de ce territoire qui engage aujourd hui son d veloppement sur une solidarit territoriale entre littoral et arri re pays Ce document traite des besoins d am nagement c est dire des relations fixes au territoire comme les l ments du service public les infrastructures
7. OMPCA qui sont aujourd hui des dossiers en cours op ration fa ade commerciale Evolution de l emploi dans les diff rentes fili res L h ritage industriel pourtant peu significatif en nombre d entreprises 5 du stock d entreprises l est de fa on incontestable en terme d emplois salari s dans les domaines du papier et du li ge en particulier et concerne de grosses unit s de production souvent leader sur leur march Ets SABATE A c t de ces unit s le secteur PME PMI pr sente un turn over relativement marqu hors IAA et secteur de la construction soulign par un taux de cr ation d entreprises de 15 en 1997 sans volution structurelle ce qui d note une stabilit des march s Le secteur des IAA semble atteindre une vitesse de croisi re y compris dans les zones agricoles les plus productives surtout viticulture mais aussi autour des produits traditionnels comme les conserveries d anchois sur la C te Vermeille Les priorit s de gestion sont aujourd hui pour ce secteur beaucoup plus dirig es vers une adaptation des produits au march masse critique et qualit produit que vers des perspectives de diversification des choix La construction est un secteur bien repr sent 15 du stock d entreprises avec un taux de cr ation stable 10 an depuis 1992 Les unit s vont rarement au del de 10 salari s et la croissance g n ralis e du b ti donne l activit un caract re diffus dans son implantation malgr
8. R art Canterrane se distinguent par leur bassin versant forte d clivit vecteur de la puissance de l eau et leur r gime irr gulier et torrentiel calqu sur les al as climatiques la fois m diterran ens et montagnards de cette zone Si ces rivi res ne pr sentent pas toutes un d bit constant d eau ass chement estival pour certaines d entre elles les risques de crues d rosion et de charriage sont des l ments communs qui demandent des mesures souvent urgentes de pr vention pour une ma trise du ruissellement Ces enjeux de s curit trait s actuellement dans les limites g ographiques de bassins versant SIVU du Tech SIVU du R art pourraient l tre de fa on plus concert e dans le but commun d une pr vention des risques sur un littoral urbanisation forte L absence d un SAGE ne permet pas actuellement une gestion particuli re de ces risques naturels l chelle du territoire alors que celui ci para t pertinent en mati re de similitudes hydrographiques et de r ponses techniques communes ouvrages stabilisation des berges par l entretien de la v g tation plan de secours Cette coh rence face aux principaux financeurs DIREN Agence de l Eau Conseil G n ral pourrait tre renforc e Le volet des risques naturels plan de pr vention des risques naturels pr visibles PPR pour communes Argel s le Boulou Cerb re Collioure Port Vendres StJean Pla de Corts Les facteurs d rosi
9. d un changement d orientation de ces secteurs vers le suivi d une client le cibl e Le tourisme baln aire et les ports de plaisance Economie fortement concentr e dans l espace zone littorale et dans le temps p riode estivale la fr quentation touristique conna t depuis quelques ann es un palier de d veloppement d la concurrence de destinations plus lointaine des prix de revient quivalents Localement des efforts de requalification touristique ont t orient s notamment vers la mise en valeur d espaces de qualit par la pr servation d un patrimoine naturel exceptionnel Ceci amorce aujourd hui une relance vers des formules plus typ es de l conomie touristique mais cet engagement demande souvent une r orientation massive des conceptions touristiques pass es lesquelles stigmatisent encore le paysage de la c te Ainsi c t de ces mouvements de transformation lente la qualification des h bergements touristiques entre c te sableuse et rocheuse induit toujours un positionnement diff rentiel des infrastructures touristiques du littoral entre camping et h tellerie A c t d un tourisme de masse existent des unit s h teli res typ es qui se d marquent des crit res standards et contribuent fid liser une client le d une autre exigence Ces sites majoritairement localis s sur la c te rocheuse b n ficient d une notori t plus largement ancr e dans l histoire culturelle du pays l exemple de Coll
10. er qe Res el lt bn ass 15 Le circuit coop ratif et les TAA monnen ienien ai n aE K an e Eo filer SAREE R eA ner attente ner 16 12 LA P CHE ET LES CONSERVERIES sssesesiossossesisssraitijssesusetssvotescavcesesvseabsos usesiise ab seen ii ei ass ans tases tienne test 17 L acnivi p ches Site Renan en An due pleines nd On Guest NE Ni trs 17 Les p cheries et conserveries d anchois sssrini tiie En EEEE EEEN neutre een 17 13 LES INDUSTRIES ET LES PME sssesesssesesecesesececescoecesesececeeeoecosesececeseoecosessosceseeecoseeeosceseseceeeeroeceseesceceseeecoseeseseeseseeesese 18 Caract risation de la diversit des p les conomiques ss 18 Tendances d volution des zones d activit s ss 18 Les principaux tablissements et les tendances d volution industrie PME PMI 19 Les activit s en mergence le p le plastique sise senseeesseeeeeseeenerense 21 14 PLACE DE LA RECHERCHE ET DE L INNOVATION sessesssescoesccesecescceseesocesoeccoeccoesccesecsseseseceoeesoecooesccesecesecesesssesesseese 22 Qualification du territoire par la recherche scientifique et l exp rimentation ss 22 LS LE TOURISME ses R NONI NOE tne ete en seen de desde De ont d an due 3000 ne G0n nes EINEN 23 Une infrastructure littorale support d une activit touristique consid rable 23 Le tourisme baln aire et les ports de plaisance ss 24 DER OUA ITANA Ie hnesn nent nette non Leona mme ri td rat decide EEEE E sde ee de 26 Des stations therm
11. et diversifier des coop rations r guli res et les actions de d veloppement entre institutions similaires des deux c t s de la fronti re Forte dynamique Ressources humaines insuffisamment qualifi es Faiblesse des revenus et Ouvrir les choix de formation Structurer la pluriactivit 0 l situation de pr carit de Dynamiques d mographique l emploi saisonalit Initier des politiques volontaristes de 1 Insuffisance de logements 08ements locatis sociales sociaux et concurrence entre locatif saisonnier et l ann e Un r seau culturel support Int grer la dimension contemporaine d une politique active can le r f rentiel culturel et identitaire oca Forte solidarit des zones PSP Accentuation de la d prise de montagne d mographique en p one EN OAA d enclaves rurales montagne a Une position strat gique In galit du d veloppement dans les flux territorial r A Articuler le d veloppement des p les et Dynamiques des territoires S Forte disparit s spatiales du 3 territoriales entre Petites riire Constr ction pavillonnaire villes et communes rurales Un r seau quilibr de petites villes Un patrimoine naturel remarquable Une urbanisation insuffisamment ma tris e Un milieu naturel fragile Adapter les documents d urbanisme sur l ensemble du territoire Int grer la dimension paysag re et la protection des espaces les plus sensibles Mieux g rer les
12. ha A ces chiffres doivent tre ajout s les double actifs non inscrits MSA qui repr sentent une population importante pour ce vignoble D une fa on g n rale les surfaces plant es sont en baisse malgr les plans de relance du vignoble reprise du vieux vignoble vigne conduite en pare feu chantier en 1997 portant sur 65 ha En mati re de structuration du foncier les zones viticoles n apparaissent pas avec les m mes potentialit s si l on compare les C tes du Roussillon avec les AOC de la C te Vermeille Si des op rations de remembrement se sont op r es dans la plaine du Roussillon le parcellaire de la c te reste tr s fragment cause de la raret des terrains et de la sp cificit des versants dans l exposition de la vigne n cessit de terroirs diff renci s et compl mentaires Ce ph nom ne de fragmentation du parcellaire doit tre associ une pr sence tr s forte de double activit souvent tr s attach e la valeur patrimoniale des terrains D autre part le foncier de montagne ne suit pas cette logique de r partition des terrains et b n ficie souvent de la dispersion de l habitat et donc d un parcellaire relativement homog ne mais trop souvent exigu En mati re de reconversion de la production aucune alternative n est aujourd hui donn e aux surfaces d arrachage de la vigne Bien que des tudes soient entreprises sur les potentialit s de l olivier rien de cons quent n est aujourd hui en uvre Les p
13. les modes d alimentation relev s pour des diff rents forages posent la n cessit d un contr le qualit au niveau de l ensemble du bassin versant c est bien s r une priorit du Contrat de Rivi re du SIVU du Tech qui d veloppe une strat gie d objectifs cet effet niveau de qualit 1B sur le Tech et ses affluents 1A pour les affluents du Bas Vallespir sauf la Rome qualit AEP pour les eaux souterraines La gestion de la qualit rivi re est aussi pens e dans ses incidences littorales en mati re de qualit d eau de baignade plage et estuaire C est une gestion collective de leau par une approche plus int gr e des milieux aquatiques comme de la satisfaction des usagers qui est en cours de r flexion sur le territoire au sein des SIVU du Tech et du R art Les animations soutenues par secteurs g ographiques ainsi que les interventions scolaires pour une pr sentation de la d marche d am nagement sont autant SEGESA Etude de pr figuration du Pays Pyr n es M diterran e mai 1999 44 d l ments de r flexion sur le long terme qui place le territoire un degr important de responsabilit Eau et ma trise des risques inondations ouvrages de protection et entretien des berges L existence de bassins versants nombreux et tr s prononc s est la raison majeure et syst matiquement signal e des risques d inondation des zones de pi mont Les cours d eau pr sents sur le territoire Ba llaury Massane Tech
14. milieux environnementaux orientent les modes d exploitation classiques vers une prise en compte plus int gr e des diff rents enjeux Ces nouvelles pratiques apparaissent par exemple pour l exploitation foresti re des massifs du Vallespir De nombreux milieux sont signal s la ch taigneraie de Prats de Mollo 43 ha la Baga de Bordellat 360 ha la vall e de la Muga 143 ha le Roc de France 49 ha le bassin de Coustouges 496 ha la for t de StMarsal et de la Bastide 790 ha et une autre chelle g ographique le massif du Canigou 25 650 ha Certains cours d eau ou sites plus limit s ont t recens s au titre des ZNIEFF comme la vall e du Mondony 20 ha les grottes de la Preste 2 ha le col de la Descargue 17 ha la rivi re de Coumelade 38 ha le ravin du Pas d Avet 219 ha la Fou en amont du mas Nadal 38 ha et les gorges de la Fou 41 ha D autre part le territoire de la C te Vermeille est enti rement couvert 17 850 ha par une Zone d Importance Communautaire pour les Oiseaux ZICO et partiellement couvert par 13 ZNIEFF Sur Collioure for t de ch nes li ge des Alb res 5176 ha for t de Valmy 432 ha falaises du Racou 24 ha Sur Port Vendres cr tes de Madeloc 220 ha Falaises de la C te Vermeille 22 ha col de Mig 14 ha le cap B ar 156 ha Sur Banyuls falaises de Banyuls Cerb re 148 ha falaises du cap de l Oullestrel 44 ha for t communale 304 ha r ser
15. moins de 25 ans 27 8 Ces chiffres sont des donn es d partementales alors que le bassin d emplois de C ret ne semble pas suivre la m me tendance d volution de l emplois mais est inclus tout de m me dans un contexte difficile Donn es 99 pour le d partement des P O ANPE C ret DEFM Cat l l 2ans 2 3 ans 3 ans et TOTAL EVOLUTION Sur 1 mois Sur 1 ans Hommes lt 25 249 55 17 321 3 16 3 Femmes lt 25 310 56 20 386 1 5 27 8 Hommes 25 49 2 032 819 737 3 588 1 4 1 Femmes 25 49 2 342 1 009 841 4 192 0 6 2 6 Hommes 50 et 516 312 335 1 163 1 7 5 9 Femmes 50 et 480 264 381 1 125 0 8 3 TOTAL 5 929 2 515 2 331 10 775 0 5 3 5 Les personnes g es Notre analyse suit les conclusions et la synth se faite dans le cadre du Sch ma G rontologique des Pyr n es Orientales par la mission PAPH Le d coupage de l tude n est pas la dimension du territoire et une approche conjointe doit tre faite entre les bassins g rontologiques du Vallespir C te Vermeille et celui des Aspres Riberal qui englobe donc la vall e de la T t D une fa on g n rale et si l on suit les recensements de l tude deux tendances d volution en mati re de ressources et de niveaux de vie des personnes g es qualifie ce territoire Tout d abord et pour la zone de Thuir une forte pr sence du r gime agricole donne un niveau de pension minimum une partie de la pop
16. organisme de coordination de la pluriactivit n existe au niveau local qui se conjuguent avec une attractivit du territoire qui d passe les capacit s locales d absorption de la main d uvre Il para t indispensable au territoire qui figure au niveau national parmi les taux de ch mage les plus importants de poursuivre travers les politiques d Etat conduites par l ANPE les actions d absorption du ch mage insertion par l conomique mais aussi de structurer la pluriactivit l chelle du territoire afin de d velopper autour de cette action une sensibilisation aupr s des mairies qui pourraient tre le relais de ces op rations SEGESA Etude de pr figuration du Pays Pyr n es M diterran e mai 1999 37 23 Les probl mes sociaux Le ch mage de longue dur e Donn es ANPE 99 F vrier 99 Taux EVOLUTION Sur 1 mois Sur 1 ans Perpignan 9 077 36 0 5 3 9 C ret 1 088 31 4 1 5 4 2 Prades 610 33 9 1 4 18 9 D partement P O 10 775 40 8 0 5 3 6 Le ch me longue dur e touche surtout la tranche d ge 25 49 ans 72 des effectifs avec une pr dominance de 1 2 ans de ch mage Le ch mage longue dur e est plus accentu pour les femmes de 14 23 de plus dans les tranches d ge moins de 25 ans et 25 49 ans la parit se r tablit au del des 50 ans L volution de ce ch mage est en progression g n rale pour les jeunes particuli rement pour les jeunes femmes de
17. papier de StGaudens La restructuration de l outil de production en 1996 s est alors orient e vers la suppression de 750 emplois sur 3 ans dans les usines europ ennes dont les filiales Cr vecoeur et Sainte Marie Jouy sur Morin et Boissy le Chatel en Seine et Marne Quarante sites de production sont aujourd hui r partis dans le monde Synergie et appel sous traitance sont effectifs dans le domaine du transport pour l acheminement de la p te de bois origine Su de Br sil suivant les cours et l arrivage avec des sous traitants l exemple du g nie civil pour entretien de l usine L utilisation du site du Boulou comme aire de stockage est d un avantage certain car le site d Am lie est l troit dans la vall e du Tech D autre part en mati re de mise aux normes des investissements conjoints industrie collectivit s ont permis l installation d une centrale d puration mise en service en 1993 Le recrutement est essentiellement local sauf pour le personnel d encadrement La formation de nouvelles taches donn es en interne par l entreprise contribue au maintien et l volution du savoir faire local par rapport ce type d activit SEGESA Etude de pr figuration du Pays Pyr n es M diterran e mai 1999 19 Industrie du li ge et bouchon Le li ge corce aux propri t s exceptionnelles est produite par le ch ne li ge qui pousse spontan ment sur des milliers d hectares de massifs des Alb res et de
18. qui est largement pratiqu dans l Atlantique vers le port de Dieppe Dans une logique plus internationale le trafic avec l h misph re sud pour des fruits de contre saison appara t comme un march potentiel Au port lui m me de se positionner sur ce type de trafic Un autre type de liaison inter port pourrait se mettre en uvre dans un sch ma europ en d une logique de transports combin s pour une meilleure synergie rail route mer Peut tre Port Vendres a t il un avenir de cabotage international en M diterran e avec les navires rouliers d j en place dans les liens Barcelone G nes La continuit transfrontali re des programmes d am nagement La continuit des zones frontali res s exprime par le d veloppement de programmes sp cifiques qui touchent diff rents domaines d intervention Ces domaines font l objet d une analyse sp cifique au sein des diff rents chapitre de cette tude Ne sont ici nomm s que les principales intervention conjointes aux deux versants sur la protection des sites naturels gt ZICO ZNIEFF des Alb res continuit des zones prot g es marines SEGESA Etude de pr figuration du Pays Pyr n es M diterran e mai 1999 55 sur la gestion des incendies de f ret continuit frontali res des protections pistes d acc s gt gestion de la foret li ge culture d oliviers sur les politiques culturelles gt place de la culture catalane NTCD gt calendr
19. sa logique conomique est celle de l axe autoroutier de l A9 vecteur d une entit conomique autonome ayant peu de r percussion en terme de localisation d entreprises de transport au niveau local Les entreprises pr sentes sont celles des grands groupes internationaux comme NORTRANS SA PHILIPPE REY 12 salari s 50 Perpignan autres sites de production Cavaillon Montauban Rungis Rouen Valence Moissac Barcelone ainsi qu une vingtaine d entreprises d affr tement g n rant 180 emplois Les logiques internationales appartiennent une autre dimension que celle du Pays Pyr n es M diterran e comme le d montrent ponctuellement l utilisation de la zone de stockage par le groupe ARJOMARI De plus la strat gie en mati re de transport des groupes internationaux tant la r duction syst matique des co ts l activit de la plate forme ne peut g n rer de grosses valeurs ajout es si son activit principale repose sur une mise disposition d un espace relais pour les affr tements longue distance D autre part dans les m mes logiques de distribution des entreprises ancr e dans la production agricole locale comme ILLE FRUIT Thuir 40 salari s permanents appel saisonniers sont porteuses d un d veloppement et d un service direct ancr s sur des ressources locales Les activit s en mergence le p le plastique Un p le plastique r sines usinables et de coul e est int ressant citer car il introduit de
20. situ aussi sur la commune de Banyuls Les surfaces b ties sont affect es la recherche et l enseignement centre de documentation biblioth que salle de conf rences de 80 places avec un p le de services en h bergement 90 lits et restauration pour tudiants L quipement du centre inclut des navires de recherche Le centre est en cours de r habilitation et d agrandissement salle de conf rence En terme d emploi il r uni aujourd hui un total de 123 permanents dont les fonctions se r partissent entre enseignant chercheur UPMC et Ecole Pratique des Hautes Etudes 13 chercheurs CNRS 26 ing nieurs personnel administratif techniciens 50 doctorants 20 Une convention sign e en 1996 avec la G n ralitat de Catalunya a cr sur la base d une collaboration traditionnelle en mati re de recherche le Laboratoire Europ en Associ LEA f d rant ainsi le CNRS CSIC avec l Institut des Sciences de la Mer de Barcelone et de Perpignan Ce LEA cr e un p le r gional franco espagnol d terminant dans l Europe des Sciences de la Mer potentiel logistique de 300 chercheurs ing nieurs et enseignants et qui occasionne aujourd hui l agrandissement du centre de recherche de Banyuls salle de documentation et ampli Actuellement le laboratoire conduit l tude Flux Tech qui vise r pertorier les sources de pollutions bact riologiques sur le fleuve Tech A terme le p le de comp tences du laboratoire AR
21. strat gie d changes de remi re importance col niveau mondial fruits et du Perthus l gumes les flux Projets d infrastructures lourdes pour transport plate forme d changes GV Pr sence d l ments Peu de sp cialisation des Renforcer l attractivit des p les Les plates formes d changes de l conomie au territoire structurants en terme de lates formes conomiques port maritime plate forme routi re et ferroviaire Contiguit avec le MIN StCharles p les d changes Peu de compl mentarit entre zones d activit s conomiques terrestre et zones portuaires Peu de synergie avec le MIN conomiques et d changes du territoire Prendre en compte l ensemble des modalit s de transport synergie rail route port D velopper une compl mentarit et un appui conomique avec StCharles Les dynamiques urbaines Forte croissance de l urbanisation Une urbanisation insuffisamment ma tris e D veloppement d une urbanisation de carrefour Mettre en coh rence les documents des diff rentes communes Le maillage des centres urbains R seau quilibr de petites villes Confusion de maillage entre urbanisation et desserte routi re Am liorer les liaisons internes au territoire et notamment celles des p les Paysages et espaces naturels Patrimoine naturel remarquable et diversit des paysages Fragilit du milieu naturel
22. titre un atout conomique d importance Dans les Alb res les essences naturelles dominantes sont le ch ne vert le ch ne li ge industrie du bouchon le micocoulier les fouets de Sor de et le h tre Les for ts du Vallespir r sultent plus de l action humaine et sont constitu es de plantations de ch taigniers dont une action de restructuration est aujourd hui en cours probl matique phytosanitaire et organisation de l exploitation de la for t priv e mais qui restent en comp tition avec des reboisements en r sineux r alis s dans le cadre de la restauration des terrains en montagne Ces ressources pr sentent aujourd hui un volume significatif et qualitatif mais leur exploitation reste difficile dans une d clivit tr s prononc e des terrains S1 les entreprises de d bardage sont pr sentes au sein de la fili re par contre la valeur ajout e de la transformation est faible Peut tre la concurrence d une menuiserie industrielle ou l importation de produits espagnols fait chuter la repr sentation des entreprises de sciage et de fa onnage au niveau local Pourtant le cr neau appara t comme comp titif comme l atteste le d veloppement d entreprise telle que la COFOPYR sur la Z I Espace Tech Ulrich C ret SEGESA Etude de pr figuration du Pays Pyr n es M diterran e mai 1999 20 Le BTP C est un secteur important forte zone de constructions individuelles et march s publics avec des profils d entreprises tr s
23. 0 dans la volont d une conduite long terme de son d veloppement Les programmes mis en uvre couvrent deux volets indissociables dans la gestion du mus e un inventaire et un travail historique de mise jour et d ancrage des r f rences artistiques attach es ces lieux p riode du Fauvisme avec Collioure Cubisme et collages pour C ret recherche et archivage une prospection sur l art moderne et contemporain dans le but de nourrir le fond culturel par un travail sur l art vivant L impact d une pareille ressource au niveau du territoire est directement chiffrable par le nombre d entr es et leurs retomb es sur le commerce 60 000 en progression constante mais aussi en terme d outil du d veloppement dans les changes culturels qu il suscite soit en prise directe avec la Catalogne soit dans un rayonnement plus largi la M diterran e Le long terme devrait voir merger un centre de ressource et de cr ation artistique travail en r sidence ouvert sur la recherche ouverture vers la publication Pour donner cet ampleur au lieu les pr occupations actuelles sont celles d un enrichissement du fond dations Michaux et Restany par la poursuite de l achat de nouvelles collections avec une volont constamment pr sente d une p dagogie culturelle en direction de la population locale notamment vers les jeunes La jeune cr ation aujourd hui A c t des sites phare porteurs de r f rences et de manifestat
24. 500 curistes en 96 pour 18 000 accompagnants La client le est 62 f minine et majoritairement ax e sur les 60 ans 54 La part des moins de 20 ans n est que de 9 tude BIPE L activit thermale est soutenue activement par l adoption de nouveaux agr ments pour les thermes du Boulou et de la Preste Mais cette activit trop exclusivement orient e sur des prestations de sant est largement d pendante des politiques de financement de la s curit sociale Il n est pas difficile d imaginer qu terme ce mode de fonctionnement sera mis en cause dans le cadre d une conomie de budget Aussi le thermalisme doit se pr parer de nouvelles perspectives il doit se moderniser se diversifier chercher aussi d autres march s A ce jour l organisation de services comp tents et compl mentaires dans les domaines de pr vention de la sant et de remise en forme ind pendant de la notion de soins n est pas faite alors que les politiques publiques s orientent vers une notion plus large de capital sant laquelle le thermalisme peut contribuer Cette nouvelle orientation sur le th me de la sant serait pourtant susceptible d impulser un fonctionnement diff rent de la ressource thermale et d augmenter ainsi les services et la qualification locale de l emploi Cette composante thermale autour du th me de la remise en forme pourrait impulser la fois l attrait du site pour de nouvelles populations r sidentes et induire des qualificat
25. 524 de domaniaux depuis le pic du Costabonne jusqu au Pla Guilhem d crivant ainsi un cirque sur les versants du Canigou Elle constitue avec les r serves contigu s de Py et de Mantet un ensemble largi de 9 000 hectares qui s tagent entre 1300 et 2250 m d altitude Des choix de gestion entre dynamique naturelle pin crochets et pression de l levage dans le maintien d un milieu ouvert animent les diff rents int r ts en jeux L office du tourisme et le centre d animation de Prats de Mollo et de la Preste proposent des mois d avril octobre des conf rences en image suivies de d bats sur la gestion de l environnement des randonn es la carte 1 ou plusieurs jours ainsi que l accueil de scolaires sur la base de la d couverte et de la gestion de la r serve dition d un programme annuel Le site class du Canigou Zone de 8 250 hectares autour du Canigou son int r t r side en dehors de l aspect purement scientifique de sa protection dans la position g ographique occup e par le sommet 2784m qui en fait un des symbole de l identit catalane Le contr le de la fr quentation des flux de voitures sur les routes pastorales fermeture du trac routier La Preste vers pla Guilhem est un l ment structurant pour ce territoire qui s est dot parall lement cette mesure de protection d une organisation soutenue en mati re d accueil et de prise en charge touristique programme de randonn es au d part de La Preste
26. AGO repr sente pour le territoire une caution scientifique de premier ordre qui pourrait tre mise profit dans la conception et la r alisation du projet du Parc Marin sur le site de Paulilles Recherche et d veloppement sur le li ge L Institut M diterran en de recherche sur le li ge tabli au col de Llauro apporte la fili re un appui scientifique en ce qui concerne notamment le suivi d une restructuration de la for t du ch ne li ge au niveau du territoire Sa mission est en cons quence aujourd hui ancr e dans la sauvegarde de l tage forestier du ch ne li ge qui est par ailleurs une zone haut risque d incendie Ce projet de remise en exploitation de la suberaie est une uvre de longue haleine qui demande une s rie d op rations particuli res Cette ressource repr sente un enjeu important par la plus value g n r e par un tissu local de PME PMI constituant un p le de comp tence certain Ce p le est d ailleurs appuy par les comp tences en exp rimentation recherche de l Universit du li ge associ l Institut M diterran en du Li ge SEGESA Etude de pr figuration du Pays Pyr n es M diterran e mai 1999 22 15 Le tourisme Une infrastructure littorale support d une activit touristique consid rable Le territoire b n ficie d un potentiel touristique de premi re importance qui s appuie d abord sur le littoral et sa forte capacit d attraction et d accueil mais galement sur l arri re pa
27. EEE ont Ea EERENS net teen p SARER AREE tetes 39 24 LA R PARTITION DES SERVICES PUBLICS esesesessesossesesesocscsossesesesoceosoeseseeceoesosoeseseeoesesossesesesoceosossesesesoesosoeseseseeoesos 39 Territorialisation des services publics cf sch ma d partemental r le des p les urbains dans la distribution des SerVICES E EAEE EEE AEE 39 L am lioration de l efficacit du service public domaines ducation coles cantines garderies sant culture Y LON a AE EEE E EE E sen tentent end este re las den de 40 SEGESA Etude de pr figuration du Pays Pyr n es M diterran e mai 1999 3 coll ges et r partition des effectifs coll ges options ss 40 CELL LI LA LA PRO TS LOL E CO PE ST 40 L organisation des services examen du niveau d enrichissement du territoire en services d quipements collectifs rent nn sante aR nrentein ni Ae E KE N A A aE RE Eei 40 25 PLACE DES INITIATIVES CULTURELLES seseeseesesesesesecescoceseseseososcoceseeeseoscscoceseseseoscscoceseseseososcoceseseseoseseoeeseseseoeeseoeese 40 Les sites inscrits et Cl ss s ocurrin rikene eerie iek e ninasi ti ieioea kienet 40 Les lieux culturels mus es manifestations ss 41 La jeune cr ation aujourd hui sosie 41 3 DU PATRIMOINE NATUREL AU CADRE DE VIE L ATTRACTIVIT DU TERRITOIRE ssnmmnenenes 42 31 LE PATRIMOINE NATUREL DES ZONES CLASS ES usure 42 Les ZNIEFF et autres r serves Ou ProteCHIONS nn a AAE E AEE REAA AEA EE T 42 Le
28. En effet avec un taux de cr ation d entreprises de 19 1 le territoire maintien un potentiel conomique avec une volution de l emploi marqu e vers les services m nages entreprises qui se v rifie galement sur Thuir Cette volution vers le tertiaire et particuli rement la croissance marqu e des services aux m nages cr ation d entreprises en hausse sans rosion du stock initial s accompagne du maintien d un potentiel industriel hors BTP significatif g n rateur d un fort taux d emplois salari s Thuir 16 dans le secteur industriel pour 55 des salari s Arles 6 6 d entreprises industrielles pour 41 d emploi salari Dans ce potentiel industriel les IAA ont une croissance mod r e qui ne les positionnent pas en secteur particuli rement porteur malgr un bassin agricole porteur stagnation du stock et du taux de cr ation d entreprises D autre part les fonctions de services que jouent les petites villes du territoire sont aliment es par un tissu dense de commerces tr s pr sent Thuir et Arles Tech 47 des tablissements C ret Argel s Port Vendres 40 des tablissements dont l implantation repose aussi sur l apport d une client le touristique Malgr un effritement constant en nombre le taux de cr ation de commerces est un des plus important 27 apr s celui des h tels caf s restaurants 31 en 97 Ce tissu de commerces est soutenu par des politiques de valorisation de l activit type ORAC ou
29. Etude de pr figuration du Pays Pyr n es M diterran e mai 1999 39 L am lioration de l efficacit du service public domaines ducation coles cantines garderies sant culture sport Lyc es et r partition des effectifs coll ges options compl ter L organisation des services examen du niveau d enrichissement du territoire en services d quipements collectifs compl ter 25 place des initiatives culturelles Les sites inscrits et class s Le positionnement strat gique ancien de la r gion au sein du bassin m diterran en a contribu a un enrichissement constant des modes architecturaux Ces donn es historiques constituent aujourd hui un gisement incontournable l exemple de la richesse en art baroque et un atout majeur de d veloppement pour cette zone rurale La r partition g ographique tr s dense de ces sites dont l assise elle m me rel vent de plusieurs poques de l occupation humaine constitue autant d l ments de r f rence dont la force est celle d tre un patrimoine int gr culturellement Ces sites sont avant tout des marqueurs identitaires pour la population elle m me et constituent ainsi une forme de lien au territoire SEGESA Etude de pr figuration du Pays Pyr n es M diterran e mai 1999 40 les lieux culturels mus es manifestations Cr en 1952 le Mus e d Art Moderne de C ret s est dot d un nouvel essor depuis les ann es 199
30. IALES DU TERRITOIRE sseseseessesooeoesssesooooesecesosoosoeessosooeoeeseesosooeeeeese 59 4 SYNTHESE GENERALE ATOUTS FAIBLESSES seseseessosooeoeessosooeoesssesosooeoeessosooeoeeesesooeoeeseesoseosoeessosooeoeeesesoseoeee 60 EL MENTS DE PROSPECTIVE TERRITORIALE sssseenensssnnenssseneneennneeneneesnncessscesncesscesenceescesencese 61 TH MES RETENUS POUR LA CHARTE DE DEVELOPPEMENT seesneesnnnnsenseseesnneensseeseneesscesnncesee 62 BIBLIOGRAPHIE UTILISE ss visoscesnsaose sines ce do svaata disso besiis ose dsae taie tee etes isa ace essa asset de eat se see tete ts 63 SEGESA Etude de pr figuration du Pays Pyr n es M diterran e mai 1999 4 INTRODUCTION L espace d crit par le projet de Pays Pyr n es M diterran e se constitue dans un p rim tre largi autour du Bassin d Emploi de C ret anim depuis 1991 par un Comit de Bassin CIDEV Ce territoire administr par 6 cantons les 5 cantons de l arrondissement de C ret 40 communes 66 670 habitants auxquels se joint aujourd hui le canton de Thuir 17 communes 78 096 habitants mobilise aujourd hui les int r ts intercommunaux la dimension des 57 communes suivantes Alb re L Am lie les Bains Palalda Argel s sur Mer Arles sur Tech Banyuls dels Aspres Banyuls sur Mer Bastide La Boulou Le Brouilla Caixas Calmei lles Cam las Castelnou Cerb re C ret Cluses Les Collioure Corsavy Coustouges Fourques Laman re Laroque des Alb res Llauro
31. Pays Pyr n es M diterran e DIAGNOSTIC ANALYSE STRATEGIQUE SEGESA pour le CIDEV J illet 1999 SEGESA Etude de pr figuration du Pays Pyr n es M diterran e mai 1999 SOMMAIRE INTRODUCTION Sn aan and ns ARA AA 5 I POSITIONNEMENT DU TERRITOIRE ssssssssssssssesssessenenesessnses 7 1 QUELLE COH SION G OGRAPHIQUE eesseseesoeseesossesoesoescesoeseeeoeseeoesoeeceseosseeoesoeeeeseeoesoescesoeseesosseeeosoesoesoeseeeeesoeseesoesesee 7 UM territoire contrast s sine nine ne nn en tite tease re rate nel nt n een Mt ete 7 2 QUELLE COMMUNAUT D INT R TS HISTORIQUES ET CONOMIQUES seeseesoesessossesoesoeseesoeseesoeseeoessescesoeseesoeseseosseee 8 sles Solidarit s historiques Rs RS re nr ne een due nee at di Pier enr E DEIER SE ENTERAS 8 Les principales structures institutionnelles associ es au projet ss 10 3 QUELLES RELATIONS L EXT RIEUR sussesessmmnnnnnnennnnnnnnnnnnnennnnnnnnnennnnnneneses 12 Place dans les changes internationaux et dans l Arc m diterran en ss 12 Vers une requalification de la notion de fronti re ss 12 IT LES DIAGNOSTICS THEMATIQUES ressens onseosossossssnsosscose 14 1 ANALYSE DU SYSTEME PRODUCTIF LA COMP TITIVIT DU TERRITOIRE sssssnmmenenennnnnnenenenenese 14 11 STRUCTURATION DE L AGRICULTURE ET DES IAA snnnsennnnnennennnnnennnnnennnnnnnnnnnnnnses 14 Evolution des structures de production sise 14 Les principales DroduCfions ss hisser notant enr RU nn A
32. Vendres des nouvelles structures de commercialisation et de nouveaux produits issus de la viticulture une structuration culturelle forte par un travail d appropriation des r f rences locales mais aussi de cr ations modernes et contemporaines Les solidarit s fonctionnelles du territoire reposent sur des p les de services et de travail aucune petite ville n a une grande autonomie mais une compl mentarit forte joue dans les fonctions de chacune et forme ainsi une mise en r seau la dimension du territoire Les trajets domicile travail sont souvent profitables la zone par rapport l attraction de Perpignan l exemple de Thuir SEGESA Etude de pr figuration du Pays Pyr n es M diterran e mai 1999 8 SEGESA Etude de pr figuration du Pays Pyr n es M diterran e mai 1999 Les principales structures institutionnelles associ es au projet Le territoire Pyr n es M diterran e se d crit aussi dans la repr sentation de structures institutionnelles nombreuses qui marquent une organisation infra territoriale forte par une animation soutenue de leur programme Les comp tences d taill es de chaque structure intercommunale active sur le territoire peuvent tre trouv es dans la partie annexe de l tude L essentiel des structures recens es couvre des domaines distincts de l am nagement du territoire souvent de fa on sectorielle et la multiplicit des diff rents domaines d intervention de ces structures
33. a particularit intrins que de ce territoire est certainement sa relation la fronti re qui s op re ici sur les deux registres de fronti re terrestre et de fronti re maritime En effet si la premi re notion est commun ment v cue et transcend e dans une appartenance culturelle catalane Barcelone est 150 km la deuxi me est certainement moins pr sente hors circuits professionnels de la mer d limitation des zones de p che avec accords internationaux mais marqu e par une fermeture de liaisons avec l abandon des lignes maritimes vers Alger et l Afrique du Nord Ce territoire r v le des articulations multiples qui se jouent tant au niveau europ en que mondial par la croissance d un trafic routier international au col du Perthus et ferroviaire la gare de Cerb re et des changes internationaux maritimes Port Vendres utilisant la g n ralisation des conteneurs et les possibilit s d une standardisation des transports pourtant peu utilis e ce jour en multi modal Ainsi au del de la mer territoriale qui borde le littoral zone dont la largeur a longtemps t de 3 milles marins et qui est aujourd hui de 12 soit 22 2 km la fronti re maritime est potentiellement sujette d autres types de relations avec un plus grand nombre d Etats comme en atteste l origine des navires de commerce ou de croisi re de Port Vendres La position strat gique de fronti re marine pose d autres types d enjeux et des potentialit s d
34. ales du Vallespir aux p les sant de la C te Vermeille ss 26 2 COHESION ET DYNAMIQUE SOCIALE LE TERRITOIRE EN TERME DE RESSOURCE HUMAINE ssessssseessecee0 28 21 LA DYNAMIQUE D MOGRAPHIQUE sssessesseseesoesessossescesoeseesoeseesosseeoesoeseesoeseeeossesoesoesoesoeseesoeseeeosseeoeseeeeesoeseesorseeeessees 28 Ev l tions d MOSTAPhIQUES e eneen dus Mreheres nee rE send tite e een deg esaea esee E etre On 28 Qualification des mouvements migratoires ss 28 22 L EMPLOI ET LA FORMATION ssesesesesseeceseseseseoscocoseeeseoeoscoceseeeseeeoseoeoseeeseososeocoseseseseoseeeoseeeseseoseeeoseseseseoseseeseeeseseoses 31 R partition et structuration de l emploi sise 31 Evolution de l emploi dans les diff rentes fili res 33 Tendance d volution de l emploi touristique ss 34 DE KA A AROE trs tte dte OET E ane Poe se en at et n end seb dada du dites de ele din E net nn ETETA 35 Orientations vers une restructuration de l action pour l emploi MLI mission locale d insertion et ANPE 36 Formation et politiques sp cifiques en direction de l emploi 36 EAN LOL AT A ITA PR D RE OT TU 36 23 LES PROBL MES SOCIAUX ca tieennieheteensbesssnaneitetasciaenn est inst oses i tanteid ent tanssien anses less 38 Le ch mage de longue dur e 3 4h hisser dsertest Helene Esaa APOASE SOE SENERS PADES a OASES A Rte ee 38 PAS A AU AE LA AE TT CO LULU OL It 38 lt E accueil des MISrAN S siasii ereet iera dresse ae LEa sde ESE EES E etat
35. alit s de vie en mati re d emploi saisonnalit pr carit de logements locatif insuffisant et de services touchant les populations nouvellement install es Ces premi res constatations qui demandent une investigation plus fine sur le territoire soulignent l absence de v ritable politique d accueil et d int gration de ces mouvements migratoires qui assurent pourtant pour une grande part le renouvellement des classes d ge et le maintien des populations zone pi mont et haute montagne Mais une des cons quences aussi cette attractivit est une forme de s lectivit dans les politiques d acc s l habitat En effet l afflux de population est rarement accompagn d une v ritable politique d accueil par les municipalit s notamment en mati re de disponibilit locative de l habitat tr s concurrenc par les contrats courts des locations saisonni res Ainsi ce dynamisme port par un solde migratoire consid rable 10 12 demande de nouvelles orientations qui sont une donn e majeure dans la conduite des politiques venir dans les OPAH et PLH Ainsi bien qu il existe des volont s et des actions isol es de la part de certaines communes c est aussi le constat qu une politique d accueil ne peut tre efficace qu la dimension des intercommunalit s susceptibles d apporter de nouvelles bases du d veloppement par des actions d int gration conomique et sociale 24 La r partition des services publics T
36. anigou Cette zone d interf rences est g ographiquement un espace d articulation entre des vall es troites de pi mont et la plaine du Roussillon 2 Quelle communaut d int r ts historiques et conomiques les solidarit s historiques Ce territoire n est pas un espace repli sur lui m me mais un espace g ographiquement ouvert sur des relations portuaires et dot d une forte perm abilit de ses fronti res terrestres M me si l Histoire a souvent profond ment red fini les flux d changes au gr des options politiques blocus conomique et culturel de la p riode franquiste et longtemps scind les deux versants d une m me communaut d int r ts catalans les enjeux d aujourd hui sont d un autre ordre et s appuient sur les capacit s internes du territoire structurer son propre d veloppement Celui ci ne repose pas tant sur la d saffection du mod le baln aire classique dont le pouvoir attractif persiste l volution statistique nationale marque pourtant une r orientation au profit des littoraux aquitains mais sur l adoption d une diversification des formes de d veloppement pour que se mette en place une gestion plus quilibr e des espaces et des ressources conomiques qui sont aujourd hui en concurrence En effet ce territoire de Pays est un espace de convergence et d attraction de population 10 3 sur l ensemble du territoire donn es population 99 lieu d quilibre instable entre une urbanisation l
37. at gie tourn es vers des sites de production au Portugal usine de 280 salari s Montijo pour PAIROT 150 salari s pour TRESCASES 70 salari s Montijo pour PENINSULIEGE nombreuses filiales pour SABATE Espagne USA Roumanie L assise locale de ces entreprises tient le plus souvent l origine familiale des dirigeants Les Ets SABATE acc dent un niveau international cotation en bourse c est un secteur en expansion et en croissance ax sur une recherche en d veloppement qui a vu le d p t de plusieurs brevets produit ALTEC et proc d SBN L entreprise SABATE confirme son volution due surtout au d veloppement des exportations qui p sent aujourd hui 73 de l activit du groupe L entreprise a acquis r cemment la soci t suisse SUBER comptant sur une progression de l activit de 50 en 1999 en ouvrant une branche d activit vers le b timent isolation li ge Mais c t de ces unit s importantes subsistent des entreprises artisanales ancr es sur des march s de proximit d unit s d embouteillage de caves coop ratives et priv es ou d une client le moins rapproch e l exemple d ABEL SA 12 salari s 2 000m de b timent dont 95 de la client le se situe dans l Est de la France entre n gociants propri taires domaines et coop ratives la fili re bois La ressource bois est riche dans sa diversit au regard de l tagement de la v g tation qui couvre 60 du territoire et repr sente ce
38. cale est promouvoir afin que puisse exister un v ritable appui logistique aux entreprises niveau de coop ration culture de r seaux formation des salari s services partageables etc qui offre ainsi un v ritable environnement conomique au tissu productif des PME PMI Les principaux tablissements et les tendances d volution industrie PME PMI Industrie du papier ARJO WIGGINS APPLETON 300 salari s sur canton d Arles papetier franco britanique apr s fusion op r e en 1990 entre le groupe anglais Wiggins Teape Appleton et le fran ais Arjomari Prioux cette fusion premier actionnaire Saint Louis 41 du capital a donn naissance au premier papetier de la CEE En 1995 cession de la filiale espagnole CEASA de production de p te papier recentrage sur production de papier et non de p te Fond e en 1911 l unit de Palalda Am lie est aujourd hui centr e sur une production de papier usage m dical ou hospitalier papier d dition haute valeur ajout e sur des march s fran ais pour 30 et 70 dans la distribution sp cialis e en Europe et Am rique exportation dans 110 pays Le refus en 94 95 par l actionnaire majoritaire d une orientation vers l amont de la production conception int gr e avec production de p te ne peut tre consid r d s 96 comme un atout avec la flamb e des cours de la p te papier D o l id e d un recentrage du site d Am lie aupr s des producteurs de p te
39. de ma trise 1366 Cadres 949 Demandes non pr cis es 226 TOTAL 26 421 Orientations vers une restructuration de l action pour l emploi MLI mission locale d insertion et ANPE L ANPE de C ret est une des vingt agences locales retenues pour tester des modes d organisation nouveaux dans le cadre Agence 2000 De 6 agents en 1991 la structure emploie aujourd hui 15 personnes 3 en 1998 pour un volume de 2 665 offres ann e 1998 qui se r partissent 56 Cote Vermeille 44 Vallespir chiffres ANPE L organisation de l agence dans de nouveaux locaux 500 m devrait s op rer prochainement et mettre ainsi disposition du public un outil moderne de services aide la construction de CV et orientation Des Point Emploi sont propos s Argel s et Thuir d pend de Perpignan autour des services compl mentaires d partementaux MLI avec la participation des mairies pour la mise disposition de locaux minitel emploi en pr vision Arles Tech Formation et politiques sp cifiques en direction de l emploi La politique des Emplois Jeunes con ue comme une aide apport e l mergence de nouveaux services est tr s active sur le territoire et totalise aujourd hui pr s de 270 postes cr s arrondissement de C ret et Thuir Cette intervention a pour premi re cons quence une structuration plus forte du tissu associatif dans le domaine marqu de l environnement 30 des postes et du milieu culturel Une initiat
40. de march pris Port Vendres Dans les flux internationnaux les moyens d investissement de chaque port d pendent de leur position strat gique qui conditionne leur rayonnement Pourtant l option du cabotage international avec des navires rouliers transport de camions avec remorques se concr tise aujourd hui par une logique de ligne r guli re entre les ports de Barcelone et G nes sans que d autres options soient envisag es pour d autres ports strat giques D une fa on g n rale le choix routier dominant transport de proximit et longue distance conditionne de fait l quipement m me des plate formes l exemple des flux de marchandises qui ne sont vacu es qu hauteur de 5 10 par le rail dans le cas de Port Vendres le d senclavement du port est un choix routier D autre part en mati re de flux l analyse territoriale montre que les fonctions attribu es aux plate formes d changes rel vent d une logique d appui au MIN StCharles de Perpignan comme le souligne l apport en produits exotiques du port fruitier de Port Vendres ou l inverse l absence d ancrage du site du distriport du Boulou dans une logique portuaire Cette plate forme appara t comme un site annexe au MIN de Perpignan par une ligne ferroviaire qui lui assure une liaison constante avec ce march Ainsi une perspective de d veloppement pour le distriport tient dans une v ritable insertion dans ce r seau d changes et passe s rement par une requalificati
41. de telles infrastructures doivent trouver des formes d interd pendance dans un rapport plus troit au territoire local et tre ainsi g n ratrices d impacts directs sur la cr ation d entreprises et d emplois La nouvelle dimension du territoire doit aider rassembler les initiatives locales en faveur d un lien plus troit avec ces infrastructures Dans une autre perspective l ancrage local d importantes unit s de production appara t tr s d pendante de d cisions ext rieures au territoire En effet l usine d ARJOWIGGINS n est qu un des 40 sites mondiaux de cette multinationale qui p rennise son implantation Am lie gr ce aux apports des politiques de soutien men es par le d partement actions sociales actions technique de mise aux normes mais qui g n re peu de tissu de sous traitance au niveau local Aussi des actions de compl mentarit avec le tissu conomique local pourquoi pas une action culturelle entre fabrication de papier et manifestation artistique avec participation du Mus e d Art Moderne de C ret doit impliquer plus directement l entreprise dans un r le dynamique de SEGESA Etude de pr figuration du Pays Pyr n es M diterran e mai 1999 18 structuration d changes locaux Ce lien est aussi cr er avec les entreprises du li ge accords avec coop ratives viticoles locales car m me si les unit s du li ge sont bien repr sent es C ret gr ce leur fondation familiale leur poids con
42. diff rents compos s d un petit artisanat ancr sur une client le locale d opportunit ou fid lis e et d une frange de PME PMI 15 des entreprises g n ratrice d emplois plus qualifi s qui participe aussi plus facilement une certaine flexibilit dans l offre g ographique des march s Les facteurs de localisation de chacune de ces unit s sont li s aux strat gies d acc s vers les bassins de client le du Roussillon ce qui explique une plus forte concentration de ces m tiers dans l axe Thuir StGenis avec les Ets COLAS 25 salari s la SEP 14 salari s Ets NAVARRO 46 salari s et COLMENERO 10 salari s La concurrence espagnole est pr sente plut t dans le domaine des finitions carrelage qu en mati re de gros uvre alors que le march appara t plus pr serv d s que l on aborde le Vallespir avec ses unit s artisanales plus petites souvent de transmission familiale Le savoir faire local s est davantage construit sur une transmission des pratiques que sur une qualification affirm e ainsi pour des travaux pointus comme la restauration des sites historiques le march ne trouve pas de preneur local et doit s ouvrir des entreprises qualifi es ext rieures la zone La logistique transport Les strat gies mises en uvre dans l conomie des transports sont diff remment ancr es dans le territoire Si l on consid re le distriport du Boulou stockage et redistribution de marchandises industrielles
43. domaine SEGESA Etude de pr figuration du Pays Pyr n es M diterran e mai 1999 27 2 COHESION ET DYNAMIQUE SOCIALE le territoire en terme de ressource humaine 21 La dynamique d mographique Evolutions d mographiques En mati re de mouvement de population variation 1990 99 le territoire s inscrit dans des mouvements contraires entre une d population qui se poursuit lentement pour les zones du haut Vallespir comme Saint Laurent de Cerdans 18 20 Prats de Mollo 2 00 et Arles sur Tech 4 83 alors que des gains cons quents s enregistrent sur les villes littorales notamment sur Argel s 26 17 Laroque des Alb res 26 59 Port Vendres 9 52 Collioure 1 36 L ensemble de ces donn es doit bien s r tre relativis par rapport au poids r el en nombre d habitants que soulignent ces chiffres les gains sont de 1880 personnes pour Argel s alors que pour un m me pourcentage ils sont 400 sur Laroque des Alb res Ainsi c t de p les tr s nettement diff renci s g ographiquement littoral hautes vall es une stagnation des effectifs d signe les zones interm diaires malgr un bon niveau de services bien r parti sur le territoire C est ici principalement le cas de C ret qui voit ses effectifs inchang s bien qu il se soit op r structurellement des apports de nouvelle population Autre particularit le bourg centre de Thuir gagne de la population 9 33 alors que dans le m me temps d
44. e et leur morphologie sont identiques la diff rence de leur climat et v g tation Ouverte aux influences m diterran ennes la zone c ti re abrupte et ravin e est le domaine de la vigne et des terroirs d appellation jusqu moyenne altitude La zone de l int rieur est plus fra che et plus arros e elle est taill e de gorges et de vall es o l eau est pr sente avec une relative abondance et permet le maintien d un habitat dispers Vallespir Valle Asperii vall e d un relief particuli rement vigoureux est celle du cours du Tech En 30 km vol d oiseau on passe de 120m d altitude au dessous de C ret 2507 m au Roc Colom o le Tech prend sa source Ainsi l tagement de la v g tation donne une valeur et une ressource particuli re ce territoire les for ts de ch nes li ge et ch nes vert c dent peu peu la place aux ch taigniers dont les plantations se sont multipli es la fin du XIXe si cle Dans les tages sup rieurs le h tre est dominant et voisine avec les plantations de r sineux effectu es par l Etat dans le cadre du maintien des sols politique foresti re de montagne apr s notamment les inondations de 1940 SEGESA Etude de pr figuration du Pays Pyr n es M diterran e mai 1999 7 Aspres hautes collines schisteuses situ es entre le Vallespir et le Conflent limit es par les sillons de la T t et du Tech elles forment les zones viticoles des c tes du Roussillon en zone pi mont du C
45. e des industries de pour le ch taignier la fili re bois Pr sence de grands groupes D cisions souvent externes Encourager la coop ration inter I d t S et de fili res fortes li ge au territoire entreprises et la mise en commun nausiries de services Manque d un tissu de sous traitance Tissu relativement z diversifi d entreprises Aucune mise en commun de Accentuer l ancrage des fili res services partageables au territoire Fort potentiel d attraction Economie fortement Redistribuer des flux touristiques et d accueil concentr e dans l espace littoral arri re pays Diversit des offres Non coordination de l offre D velopper l offre des Bee i entre littoral et arri re pays h bergements diffus T 5 Potentialit d une offre ve ourisme mer montagne Manque de qualification Requalifier des sites et am liorer PENR x des stations touristiques la qualit de l accueil touristique Pr sence significative d tablissements de sant Lier les p les du thermalisme et de la remise en forme Forte densiti d entreprises Faible niveau de formation Ameliorer la fharismissi n des s rtisanales savoir faire et la reprise de Artisanat ee l activit d Bonne repr sentation de produits typ s Micilissement du tissu D velopper les produits de Commerce Bonne couverture du l artisanat traditionnel territoire en mati re de R partir les services en fonction z services des nouyelles donne
46. elles ne permet pas une mise en synergie des diff rents m tiers et les d marches conomiques reposent plus sur l opportunit de march s de proximit que sur les interrelations d entreprises au niveau des savoir faire Cette constatation peut tre d velopp e galement dans le domaine touristique o l offre territoriale globale est absente des propositions de s jours En terme de r partition g ographique on note l absence d une coexistence conomique entre zones touristiques et industrielles qui induit de fait un d veloppement bip laire entre la c te et l arri re pays Cette exclusion des fonctions entre tourisme et industrie PME PMI n est pas en tout point v rifiable En effet de part son statut Port Vendres semble r aliser cette mixit conomique l exemple galement de Banyuls et son centre de recherche mais la c te offre peu de terrains pour ZI concurrence forte avec immobilier Aussi les projets d extension de ZI appartiennent l arri re pays ZI Oulrich C ret et ZI de Thuir souvent situ es proximit des dessertes autorouti res elles se soustraient un peu plus au trafic touristique estival Des projets de cr ation de ZI sont aujourd hui l tude et semblent s orienter vers des industries de pointe comme StG nis 2 modalit s du transport et points de redistribution du trafic L articulation des p les d changes de l conomie au territoire Port Vendres Le Boulou StCharles L acteur p
47. erritorialisation des services publics cf sch ma d partemental r le des p les urbains dans la distribution des services publics Les services la population sont une ressource bien r partie sur le territoire et les niveaux d quipement sont g n ralement g r s en intercommunalit Ainsi les coll ges publics les restaurants scolaires primaires les quipements sportifs et socio ducatifs sont g r s par des S LS T des cantons d Argel s Port Vendres Arles sur Tech et C ret Le maillage des petites villes qui composent le territoire fait que les services sont relativement bien r partis L offre est assez compl te et l ensemble des services sont dans une proximit relative m me si l irr gularit de la distribution domicile du courrier devient un ph nom ne sensible pour certaines zones du territoire Aspres haut Vallespir En terme de relais pour l emploi le d veloppement d un partenariat avec les mairies devrait se mettre en place dans le cadre de la politique Agence 2000 men e par l ANPE Les offres d emplois pourraient tre consult es en temps r el et tre ainsi moins s lectives en terme d acc s aux services Cantons de Prats de Mollo Arles sur Tech et de la C te Vermeille La d finition d une v ritable politique de transport en commun l chelle du territoire orient e vers la satisfaction des besoins des utilisateurs compl terait cette gamme de service au public A compl ter SEGESA
48. es d attraction Argel s C te Vermeille Le Perthus qui viennent se superposer aux flux pr c dents SEGESA Etude de pr figuration du Pays Pyr n es M diterran e mai 1999 50 SEGESA Etude de pr figuration du Pays Pyr n es M diterran e mai 1999 51 SEGESA Etude de pr figuration du Pays Pyr n es M diterran e mai 1999 52 le positionnement des zones industrielles et des p les touristiques Aujourd hui l attractivit en mati re de fixation d entreprises joue beaucoup plus par une d localisation de proximit sur des m tiers traditionnels desserrement des zones de Perpignan que par de v ritables implantations conomiques sur de nouveaux m tiers qui s op rent soit par changement de r gion soit par cr ation d entreprises D autre part en mati re d accueil aux entreprises l offre locale fonctionne en quelque sorte sur le m me type que l habitat par une mise disposition du foncier sans que des offres de services suppl mentaires soient propos es l entrepreneur facilit du logement de ses salari s par exemple Ainsi par l absence de proposition d ancrage en mati re de services au sens large les choix d implantations r centes sur le territoire sont surtout le fait du secteur du b timent qui est centr sur un bassin de client le en pleine expansion sans apparition de forme innovante en mati re de secteur conomique Ainsi le manque actuel de qualification des zones industri
49. es et conserveries d anchois Ce savoir faire artisanal autour d une conservation d anchois sel huile et pr parations d riv es est encore la base conomique d unit s de transformation de PME PMI Les conserveries d anchois produit identitaire typique des ports de la C te Vermeille sont confront es aujourd hui une concurrence marocaine sur ce produit traditionnel La production souffre des al as d une p che de proximit qui s oriente de plus en plus vers des zones d approvisionnement ext rieures ce malgr la tentative d un zonage d appellation IGP Indication G ographique Prot g e pour les anchois de Collioure Ainsi avec des strat gies commerciales diff rentes march s de proximit ou exportation les entreprises DESCLAUX ANCHOIS cr ation en 1929 13 salari s 3 000 m de b timent et ROQUE cr ation en 1878 31 salari s 500 m de b timent 675 m ZA Cap Dourats produisent 200 250 tonnes d anchois par an Des activit s annexes d exposition de visites sur la transmission de ce savoir faire local sont l occasion d une vente directe aux particuliers SEGESA Etude de pr figuration du Pays Pyr n es M diterran e mai 1999 17 Les sites de production sont g n ralement sur place m me s ils se d multiplient dans le cas particulier de DESCLAUX entre Port Vendres et Saint Laurent de la Salanque D autre part les march s sont essentiellement nationaux et se concentrent sur le pourtour de la M diterran e en
50. es flux domicile travail qui n existaient pas en 90 apparaissent sur ce territoire avec une influence r sidentielle de plus en plus prononc e de Perpignan La fixation de cette population se fait majoritairement de fa on autonome par accession la propri t sans que l on puisse r ellement parler d accueil de nouvelle population et initi e d autre part tr s faiblement par le fonctionnement d une politique locative l chelle des villages ou des cantons Cette volution d mographique se traduit par le d veloppement de zones r sidentielles qui engendre une urbanisation souvent d opportunit La desserte des zones construites est ainsi conditionn e par les axes routiers existants L urbanisme est g n ralement abord en tant que contrainte et non comme un moyen de valorisation long terme de l espace b ti l exception de quelques sites remarquables comme Collioure ou Castelnou Qualification des mouvements migratoires Il est difficile de donner une appr ciation qualitative sur ce ph nom ne qui demande une investigation pr cise sur le territoire D une fa on g n rale les apports de population g n rateurs de nouveaux m tiers se concentrent pour une part importante dans l conomie touristique et aussi par la reconqu te d un espace agricole interm diaire avec des ateliers de diversification de produits agricoles taux de DJA significatif malgr une concurrence tr s forte du march des r sidences secondaires
51. et les fonds de vall es appuy s par ailleurs par des zones plus ouvertes vers la plaine du Roussillon et la mer L existence de ces bassins versants nombreux et tr s prononc s induit de fait des risques constants d inondation et de fortes rosions qui ont gravement marqu l histoire de ce pays Ainsi ce territoire contrast par les variations d altitudes peut galement se pr valoir d une contiguit entre mer et montagne qui offre un patrimoine naturel remarquable au regard de la diversit de l tagement de la v g tation Trois entit s naturelles se diff rencient autour d une vall e ouverte sur les contreforts des massifs des Alb res et des Aspres au seuil de la plaine du Roussillon Les toponymes s accordent d crire des similitudes qui rapprochent ces territoires g ographiques Aspres et Vallespir Valle Asperii ont une m me tymologie issue de la configuration d un relief abrupt Ces zones fortes similitudes trouvent d ailleurs aujourd hui leur territoires de pi mont li s des Communaut s de communes qui transcendent d j les appartenances cantonales Alb res la zone pyr n enne des Alb res se diff rencie en fait par deux entit s g ographiques l une est la r gion des vall es ouvertes vers la mer et accessibles depuis la c te d Argel s Cerb re L autre est celle des vall es orient es vers le Vallespir que l on peut atteindre partir des localit s d Argel s au Boulou ou au Perthus Leur altitud
52. et mareyeurs s oriente aujourd hui 40 vers Barcelone Compl tant ces infrastructures de commerce coop rative des p cheurs PROQUAPORT un programme de remise niveau de certains quais est en cours avec d molition d appontements aujourd hui inop rants ce qui permettrait d accueillir sur le quai du Fanal des unit s de p che devenues plus importantes Mais l activit p che en crise de ressource demande aujourd hui tre soutenue extension g ographique des aires de p che transmission reprise de l activit r novation de la flotte Ainsi les plans de restructuration de la flotte des chalutiers s orientent vers des esp ces p lagiques 1 quartier de la M diterran e avec 6000 tonnes de sardines bien que la saisonnalit de cette p che 120 jours an rende difficile la rentabilit de l outil de production Ainsi malgr la reconnaissance de poissons de qualit les apports stagnent bien qu une relance s op re dans la valorisation par le march du poisson bleu Cette orientation principalement anchois initie aujourd hui une politique coop rative de relance pour la construction d une nouvelle g n ration de lamparos Un autre type de p che est plut t affili aux petits m tiers qui se fait principalement de fa on traditionnelle par des p cheries littorales l int rieur des 3 milles Cette p che artisanale est marqu e par une activit saisonni re et une vente directe quai Les p cheri
53. et r alisations en Languedoc Roussillon H tel de R gion 1998 200 p Contrat de rivi re TECH Bassin Rhone M diterran e Corse SAGE Mode d Emploi mars 1997 R serve Naturelle Marine de Cerb re Banyuls rapport d activit s 1998 15 p Rapport d activit s de l Observatoire Oc anographique de Banyuls Laboratoire Arago Le Vallespir Caract res cologiques L Thouvenot 1994 230 p Languedoc Roussillon et sa for t R gion Conservatoire de la for t m diterran enne 1998 SEGESA Etude de pr figuration du Pays Pyr n es M diterran e mai 1999 64
54. et signal tique de sentiers de randonn e qui est g n rateur d emplois d accompagnateur en montagne SEGESA Etude de pr figuration du Pays Pyr n es M diterran e mai 1999 43 32 La gestion des ressources naturelles face aux risques majeurs For t et plan de lutte contre les incendies La ressource bois est riche de sa diversit massifs contrast s des Alb res et du Vallespir au regard de l tagement de la v g tation du littoral 2700m Si le Ch ne vert ch ne li ge et h tre sont les essences naturelles dominantes des Alb res les for ts du Vallespir sont dues l action humaine de plantations de ch taigneraies ou des reboisements RTM en r sineux Aujourd hui associ e a la forte d clivit du relief la discontinuit de l entretien des zones bois es zones arbustive m diterran enne des zones de pi mont est un risque g n ralis sur l ensemble du territoire en mati re d incendie Ce risque s est traduit dans les faits notamment par l incendie d vastateur des Aspres en 1976 br lant 17 000 hectares de Vin a jusqu C ret et a suscit un ensemble de mesures de protection par la mise en place de pare feu caract re souvent transfrontalier S I des Alb res depuis 1988 S I D fense Incendie moyenne vall e du Tech L ensemble du dispositif de pare feu tant versant espagnol que fran ais a fait l objet d une dition de cartes g ographiques pour une visualisation d ensemble des acc s de seco
55. ier transfrontalier des festivit s sur les passages et les cols transfrontaliers gt routes transfrontali res Coustouges col des Ares etc SEGESA Etude de pr figuration du Pays Pyr n es M diterran e mai 1999 56 IV ELEMENTS DE SRATEGIE 1 Atouts faiblesses du syst me productif forces faiblesses Enjeux Agriculture et p che Structuration forte de la profession viticulture Nombreux produits labellis s viande et fruits Labellisation en poissons bleus Parcellaire souvent difficile Volumes souvent trop faibles cerise abricot D ficit de la ressource D velopper une qualit globale et une tra abilit des produits D velopper la multifonctionnalit notion de services de i l agriculture et sa diversification Donner une valeur ajout e aux produits de la p che Bonne i int gration avec Tr s fort niveau de Renouveler les r f rences de G mon concurrence certains produits Agro alimentaire RP R seau performant de la Poursuivre les exigences de recherche interne aux qualit et le lien au territoire entreprises x AE Poursuivre la valorisation conomique de la fili re p che conne et diversit de Morcellement de la for t Maintenir la dr v g tale 3 e mi er For t bois a ressource privee T li ge micocouli Exploitation difficile de la an f g Engager une lutte phytosanitaire Faibless
56. interroge d j sur leur coop ration au sein m me du Pays La formation historique de ces intercommunalit s souligne d autre part une forte tradition de coop ration qui s exerce aujourd hui dans un espace renouvel et non encore appr hend en terme de territoire pertinent de d veloppement mise part l action sectorielle tr s r cente du SIVU du Tech sur l ensemble des communes du cours du fleuve Les Chartes pr sentent sur le territoire La Charte du Haut et Moyen Vallespir La Charte du port de Port Vendres La structure de d veloppement qui f d re le projet de PAYS Le Comit de Bassin d Emploi Comit Intercommunal de D veloppement du Vallespir CIDEV regroupe 28 communes depuis 1991 Les Communaut s de Communes Communaut de Communes du Vallespir 4 communes C ret Maureillas Reyn s Saint Jean Pla de Corts si ge social C ret Communaut de Communes des Aspres 17 communes si ge social Thuir Les SIVOM le SIVOM d Argel s le SIVOM des Alb res Argel s Laroque Palau Saint Andr Saint G nis des Fontaines Sor de Villelongue Alenya Corneilla Elne Montescot Ortaffa Thesa Villeneuve de la Raho si ge social Argel s le SIVOM du Haut Vallespir Prats de Mollo Saint Laurent de Cerdans Coustouges Serralongue Laman re Le Tech si ge social Prats de Mollo le SIVOM du Moyen Vallespir Am lie les Bains Arles sur Tech La Bastide Corsavy Mon
57. ions internationales montage d une exposition Soutine par le Mus e d Art Moderne Les M diterran ennes festival national de musique C ret la cr ation vivante s exprime autour de diverses associations comme Passerelle ALDECA Saint G nis des Fontaines ou Art Fantaisie sur Thuir Elles apparaissent comme un lien social tr s pr sent pour les communes du territoire L organisation des milieux culturels est particuli rement pr gnante sur le territoire et soutient une cr ation vivante la fois identitaire et ouverte sur des r f rences contemporaines Ce lien territorial propos par ces spectacles vivants souvent int gr s la vie locale donne la culture sa place dans le d veloppement Ces initiatives qui contribuent au maillage de proximit des quipements culturels ont les capacit s de s inscrire dans un cadre territorial plus large et motiver ainsi des changes dans un cadre transfrontalier qualification de certains lieux marqueurs avec programmation transfrontali re relais de transmissions des m dias catalans L existence d un tissu associatif structur est un des points forts du territoire Cette pratique sociale se retrouve tous les stades de l organisation de la vie publique et reste un facteur d int gration important pour les nouvelles populations SEGESA Etude de pr figuration du Pays Pyr n es M diterran e mai 1999 41 3 DU PATRIMOINE NATUREL AU CADRE DE VIE l attractivit d
58. ions renouvel es pour le territoire cette mutation est d j en cours sur d autres territoires Ce th me peut galement tre tendu l ensemble des tablissements et activit s param dicales et particuli rement dans le secteur de la r adaptation fonctionnelle tr s pr sent sur le territoire de la C te Vermeille Le recensement des centres param dicaux d note d ailleurs une forte densit de cet quipement sur les communes de la c te Etablissement thermal Air Mer Soleil Collioure 120 150 personnes Institut m dico ducatif de la Mauresque Port Vendres 55 personnes Centre Thalacap de Banyuls Centre H liomarin de Banyuls 300 personnes Centre Bouffard Vercelli Cerbere au Cap Peyrefite 190 personnes Etc Il semble important que des actions de d veloppement soient propos es afin de construire une synergie entre les diff rentes prestations et composantes sant du territoire l exemple du centre Air Mer Soleil Collioure qui est la fois tablissement thermal de thalassoth rapie et SEGESA Etude de pr figuration du Pays Pyr n es M diterran e mai 1999 26 centre de r ducation fonctionnelle 120 150 employ s Un fonctionnement en synergie sur l ensemble des tablissements doit tre envisag afin que se cr e un p le de comp tences la dimension du territoire qui soit galement source de valorisation et de qualification de main d uvre dans ce
59. ioure et Banyuls D une fa on g n rale l affluence touristique estivale qui multiplie par trois les populations r sidentes accro t ponctuellement les besoins de services la population qui ne fonctionnent ensuite que dans une optique basse de gestion des mois creux gestion de l espace et des flux parkings probl mes environnementaux des pollutions etc Ainsi au regard du taux d occupation la surcapacit des h bergements r pondant aux besoins estivaux en font des espaces vacants dans la p riode de l inter saison ce qui questionne sur la rentabilit d un d veloppement long terme notamment dans les oppositions de gestion avec un locatif l ann e pour les populations r sidentes D autre part les probl mes de logement des saisonniers est un probl me crucial de ces zones littorales probl me qui s ajoute l instabilit et la pr carit de l emploi Pourtant une diversification est recherch e dans l attrait sur une p riode plus longue des ports de plaisance Les anneaux disponibles sur cette partie du territoire sont en offre croissante agrandissement du port d Argel s am lioration projet e de Banyuls 300 anneaux actuellement et projet sur Cerb re concurrenc par la cr ation pour 1999 de 300 anneaux Port Bou Cette strat gie de valorisation des sites portuaires par une extension vers une client le de plaisance n est pas une orientation partag e par tous les acteurs du d veloppement Des choix concu
60. itat Communaut de Communes des Aspres Cabinet DIAGNOSTIC Plein Sud Entreprises Avril 1999 160 p Observatoire des Trafics au travers des Pyr n es DRE Aquitaine Midi Pyr n es Languedoc Roussillon avril 1999 64 p R seau Routier National et D partemental DDE 1997 cartes de traffic Le TGV Languedoc Roussillon SNCF mars 1999 SEGESA Etude de pr figuration du Pays Pyr n es M diterran e mai 1999 63 Documents sur l conomie _ Regards sur l conomie des PO Observatoire Economique des PO 1998 60 p Cr ations d entreprises de 1987 1997 Rep res INSEE nov 1998 15 p Barom tre conomique des experts comptables document 1998 Nouveaux Services Nouveaux emplois Services DDTEFP des PO 1998 Etude des comportements d achats des m nages des PO CCI D cembre 1996 83 p Politique globale de communication en Vallespir Cabinet DE VISU juillet 1993 60 p M moire C Piquemal Tourisme et patrimoine dans l arri re pays catalan nov 1995 85p Charte de D veloppement de la place portuaire de Port Vendres G ode CATRAM mai11999 40p Le tourisme en Languedoc Roussillon Rep res INSEE mai 1999 n 11 10 p Horizon Viticole IECV n 2 mars 1999 L Institut Europ en de Conjoncture Viti Vinicole IECV 1999 Journal du FASEA Quel avenir pour la for t m diterran enne Fev 1999 Documents sur l environnement L eau guide pratique
61. ittorale en croissance li e au secteur touristique transformation des zones baln aires en petites villes et un besoin g n ral de requalification des conomies plus traditionnelles li es pour une part l agriculture et la p che Les enjeux du Pays sont s rement ici dans une comp tition pour le sol qui est rare mais aussi pour l eau gestion de toutes ses contraintes quantit potabilit assainissement qualit de baignade pour l emploi et les investissements La comp tition tourne g n ralement l avantage du tourisme perturbateur des quilibres socio conomiques traditionnels fauteur de crise des activit s pr existantes fragiles p che agriculture mais aussi fournisseur de nouvelles ressources s rement mal r parties dans le temps saisonnalit tr s courte comme sur l ensemble du territoire L in galit du d veloppement territorial est l due un effet littoral tr s pr sent et source de la probl matique principale du diagnostic propos Mais l affirmation de la place du tourisme doit tre nuanc e au sein d un tissu conomique qui est par ailleurs largement diversifi et qui contribue l attractivit du territoire autour des p les de recherche laboratoire Arago en biologie marine recherche et d veloppement dans le li ge sur la vinification de la valorisation de la fili re p che par une r habilitation de l espace de cri e et des investissements du port de commerce de Port
62. ive est souligner pour l arrondissement de C ret dans la cr ation d un poste de coordination pour une synergie inter association 140 associations pour 45 emplois jeunes sur C ret Cette politique marque ainsi l mergence de nouvelles qualifications d emploi et vient conforter l essor du secteur des services Se d gage l le r le d insertion et d emploi du tissu associatif Emplois de proximit services aux personnes dynamique culturelle et environnement rel vent d abord du tissu associatif Avec les collectivit s locales il est le support par d finition des emplois jeunes c est dire des fili res mergentes et des activit s nouvelles Ces enjeux majeurs en mati re d emplois invitent agir en direction de ce secteur associatif et de soutenir des actions qui peuvent tre la professionnalisation des salari s et b n voles l action sur le projet associatif et sa mutation vers l conomie marchande la consolidation des postes Emploi saisonnier Les activit s dominantes g n rent des emplois saisonniers dans une grande proportion C est le cas de l agriculture taille vendanges ramassage des fruits et l gumes et de l activit touristique Cette derni re en raison de son importance engendre des variations en terme d emplois dans pratiquement tous les secteurs conomiques services marchands restauration h tellerie services non marchands du secteur public et associatif Mais ceci concerne aussi le
63. logement locatif Inciter les propri taires vers un march du locatif l ann e Pr sence d un mus e d art moderne C ret Accentuer l insertion du mus e dans le secteur de l ducation lyc e th matique QE Manque d appui pour une Initiatives gn veea culturel support p pini re d artistes AE l identit lire une politique active irmer identit culturelle culturelles et Du catalane par des politiques tri transfrontali res patr moine Grande richesse in situ Int grer la dimension du patrimoine contemporaine dans le r f rentiel culturel et identitaire local Fort ch mage f minin D velopper une mise en sypergie des diff rentes politiques d insertion gt Politiques sociales actives Insuffisance de logements Les probl mes Gani EN roposer des lieux d accueil aux SOCIAUX populations en situation pr caire et SDF SEGESA Etude de pr figuration du Pays Pyr n es M diterran e mai 1999 58 3 Atouts faiblesses des dynamiques spatiales du territoire forces faiblesses Enjeux Positionnement du territoire dans Une position strat gique dans les flux conomiques internationaux et trafic en expansion Passage transfrontalier de D veloppement en baisse du transport maritime Peu de maillage entre les diff rentes infrastructures Mieux r partir les flux touristiques en diversifiant l offre du territoire Contribuer au d veloppement d une
64. mant une possible valorisation individuelle et collective Cette notion identitaire tient galement une part active dans les choix d tablissement de nouvelles populations et un attrait de plus en plus valoris dans les prestations de produits touristiques initiant une approche culturelle En effet la notion de fronti re n est plus a appr hender en terme de limite de march et de concurrence mais devient une incitation privil gier les changes former des r seaux dans le domaine conomique du tourisme ou dans celui de l enseignement universitaire afin qu un brassage des initiatives donne naissance une nouvelle territorialit SEGESA Etude de pr figuration du Pays Pyr n es M diterran e mai 1999 13 T territoire I LES DIAGNOSTICS THEMATIQUES Cette partie regroupe travers une analyse sectorielle des probl matiques compl mentaires allant de l analyse du syst me productif la dynamique sociale en prenant en compte son inscription et son interaction avec le territoire Trois chapitres forment ainsi la partie centrale de ce diagnostic ANALYSE DU SYSTEME PRODUCTIF la comp titivit du 11 Structuration de l agriculture et des IAA Evolution des structures de production Si l on regarde l volution des installations agricoles aid es entre 1988 et 97 10 ans de DJA deux zones se distinguent franchement et se calquent aussi sur des choix de productions diff rentes entre une dominante viticole Th
65. me 14 4 9 1 Industrie 14 1 32 9 Services 26 1 32 4 Agriculture 2 8 2 1 Arles Tech Commerce 47 5 20 6 Tourisme 20 2 17 Industrie 6 6 41 6 Services 25 1 20 9 Agriculture 0 6 0 Prats de Mollo Commerce 37 11 Tourisme 22 8 17 4 Industrie 13 4 34 4 Services 18 9 36 2 Agriculture 7 9 0 9 Donn es 97 CCI de C ret La base du d coupage par bassin d emploi des donn es de l INSEE en mati re de structuration de l conomie et de l emploi est l arrondissement de C ret qui ne permet de fait qu une approche partielle du territoire les donn es du canton de Thuir appartenant au bassin d emploi de Perpignan Pour construire une vision globale des agr gations de donn es ont pu tre faites par le biais de la CCI de C ret afin de nuancer les seules observations faites la dimension de l arrondissement Une harmonisation des donn es au niveau du Pays est construire avec l ensemble des services de l Etat intervenant sur ce territoire SEGESA Etude de pr figuration du Pays Pyr n es M diterran e mai 1999 31 L emploi selon 3 grands secteurs d activit s chiffres 90 SEGESA Etude de pr figuration du Pays Pyr n es M diterran e mai 1999 32 Une des caract ristiques principales du bassin d emploi de C ret et du secteur de Thuir relev e d apr s les donn es de l INSEE 97 est une r sistance plus marqu e l rosion du stock d entreprises par rapport aux territoires voisins de Prades et Perpignan
66. mps r el des ph nom nes d appropriation en cours mais aussi du difficile ajustement des infrastructures aux demandes saisonni res encombrement notoire dans la travers e des villages littoraux Il s agit d une part des fr quentations ponctuelles et massives d une circulation du tourisme et d autre part de la pression de la construction r sidentiel et p ri urbain li e l attractivit du territoire qui portent d j atteinte ensembles aux possibilit s actuelles des r seaux de communication Il s agit bien d un entrecroisement des usages auxquelles les infrastructures actuelles n ont pas encore r pondu qui demeure pourtant un enjeu primordial dans la communication entre le littoral et l arri re pays Les sch mas directeurs d urbanisme constituent autant d outils de r flexion sur le long terme qu il serait judicieux d adopter sur l ensemble du territoire Le travail en cours sur la C te Vermeille Sch ma d urbanisme de la C te Vermeille 1999 constitue aujourd hui un exemple de mise en coh rence sur des chelles pluricommunales littorales qui demande tre confront aux probl matiques ext rieures c est dire transfrontali re et d arri re pays terrestre et maritime La lecture du tableau ci dessous illustre toutefois une r elle prise de conscience de l importance de la gestion pr visionnelle des sols sur le territoire du Pays Pyr n es M diterran e En effet alors que seulement 57 4 des communes de la R gion Lang
67. ne contr l e se sont maintenues gr ce la forte valeur ajout e de leurs productions faisant ainsi face l alternative de la vente des terrains en lots construire le recul des terres agricoles est largement significatif d une concurrence de la construction Le parcellaire viticole pourtant dispers pour chaque exploitation a maintenu ainsi une coh sion et une emprise sur le paysage Une action de labellisation des terrasses du terroir viticole de Banyuls et Collioure dans le cadre de la proc dure Reconqu te des paysages 1992 a soutenu cette sp cificit en lien troit avec les activit s conomiques qui la mod lent Aujourd hui la forte pression fonci re qui s exerce en mati re de b ti et la crise r cente des vins doux naturels jouent pour une r affectation des terrains vers l urbanisation au risque d une perte d identit et d une banalisation des paysages L identit territoriale qui s exprime notamment dans la restructuration des vignobles de Collioure et Banyuls doit tre soutenue dans le long terme dans l esprit de pr servation d un patrimoine vivant Ainsi donnant la continuit au Paratge Natural de l Alb ra par le col de Banyuls un projet de classement de la vall e de la Ba llaury est en pr paration Ce site a demand son classement au titre de l UNESCO Dans une consid ration plus globale il est int ressant de voir comment cette exp rience initialement de port e tr s g ographique qui n engage q
68. ne ont creus la diff rence Le constat en mati re de d veloppement senti de fa on intuitive par les acteurs du Pays Pyr n es M diterran e dans une distance prise avec Perpignan est que l avenir se joue ailleurs que le march est de plus en plus barcelonais et que le territoire g rer est transfrontalier le march s oriente vers une alliance commerciale avec la Catalogne Vers une requalification de la notion de fronti re Dans cette approche conomique si le Perthus espagnol attire des flux d une client le fran aise vers ses espaces de concentration marchande les flux de visiteurs barcelonais donnent les pr misses d une fr quentation qui se fait beaucoup plus par les cols adjacents le versant espagnol est une zone dont la population est aussi mieux r partie en altitude que celle du versant nord Les liens de voisinage initient d j des changes culturels alors que les rapprochements conomiques entre les bassins d emplois du Alt Empordan et de Garrotxa avec ceux des Aspres Vallespir et Alb res se concertent aujourd hui sur l impulsion d une v ritable dynamique de d veloppement qui pr serve et renforce cette identit commune Cr ation d un Centre de Ressources pour le D veloppement Transfrontalier SEGESA Etude de pr figuration du Pays Pyr n es M diterran e mai 1999 12 Ainsi cette notion d identit qui merge en cette fin de si cle devient un l ment fort du d veloppement en affir
69. nouvelles comp tences au niveau local De plus il tend fonctionner en synergie entre les entreprises de la zone industrielle d Oulrich C ret Ainsi les Ets APP SASPLAS 15 salari s 1 234 m de b timent moulage plastique pour secteur de l automobile et PRECIMODEL montage d un atelier relais en recherche et d veloppement 3 salari s 120 m de b timent conception de prototypes pour modelage fonctionnent en compl mentarit sur certains produits Dans les m mes m tiers les Ets CORAL France StAndr 6 salari s 1 000m 2 de b timent quipement en polyester et piscines sont aussi un des points de diversification important des savoir faire locaux SEGESA Etude de pr figuration du Pays Pyr n es M diterran e mai 1999 21 14 Place de la recherche et de l innovation Qualification du territoire par la recherche scientifique et l exp rimentation le laboratoire Arago D pendant de l Universit de Paris fond en 1887 par Henri de Lacaze Duthiers le laboratoire ARAGO dirige une quipe de recherche sur l tude biologique marine et constitue l un des quatre observatoires oc anographiques de l INSU CNRS Son site est aussi connu pour l implantation d un aquarium marin qui en fait un des lieu le plus visit de la c te 40 aquariums 60 000 visiteurs an et un centre d information incontournable pour le public scolaire local Ce laboratoire marin se diversifie par un Centre d Ecologie Terrestre au Mas de la Serre
70. nt en nombre plus lev exemple du ch mage de 1 2 ans 2342 femmes 2032 hommes mais aussi plus nombreuses en terme de dur e du ch mage 1 3 ans et D une fa on globale et d apr s les chiffres de f vrier 99 sur l ensemble du d partement des P O le taux de ch mage f minin est de 15 26 sup rieur principalement dans les tranches d ge de 25 49 ans et est sup rieur 20 pour un ch mage longue dur e tranche lt 25 ans et 25 49 ans Si l on approche les professions touch es par le ch mage aucune donn e disponible ne permet une vision pr cise au niveau du territoire Seules des donn es globales peuvent permettre une extrapolation partielle du ph nom ne La part la plus importante des demandes d emploi concerne le secteur tertiaire dominant ou les offres ne sont pas la hauteur des demandes secteur des employ s qualifi s et non qualifi s Un recul au niveau d partemental du secteur industriel est galement sensible dans la part importante des demandeurs d emploi que tiennent les ouvriers qualifi s SEGESA Etude de pr figuration du Pays Pyr n es M diterran e mai 1999 35 Donn es ANPE 1999 du ch mage selon le niveau de qualification d partement Demande emploi en fin de mois DEFM CATEGORIE 1 Man uvres 449 Ouvriers sp cialis s 1810 Ouvriers qualifi s 4 195 Employ s non qualifi s 4 053 Employ s qualifi s 13 373 techniciens agent
71. omique est largement tourn vers l Espagne et surtout le Portugal on constate en effet que les effectifs salari s sont multipli s par 10 dans ces r gions l Une diversification des produits s impose pour l ensemble des secteurs traditionnels de l conomie impliquant une mutation des savoir faire l exemple du li ge isolation sandales de plage de l anchois alternative trouver aux seules productions d anchois au sel action qui viendrait enrichir en terme de gamme et de produit l assise conomique locale D une fa on g n rale en mati re d implantation d entreprises l extension des zones d activit s repose plus sur des offres fonci res favorisant une d localisation des entreprises r gionales que sur une recherche de qualification et de mise en synergie des diff rents m tiers L opportunit de march s de proximit est majoritairement le mobile d terminant des choix implantations d entreprises dans les m tiers dominant du BTP m me si localement les collectivit s ont fait des efforts de diversification ateliers relais vers l implantation de nouveaux savoir faire qui demeure aujourd hui une activit insuffisante Nous constatons d autre part que l int gration territoriale des entreprises est peu prise en compte y compris dans la structuration des syst mes conomiques traditionnels l exemple du li ge L organisation de r els syst mes de ressources autour des entreprises type Plate Forme d Initiative Lo
72. ommes de table 8000 tonnes an 3 Les liens transfrontaliers de proximit A propos des liaisons portuaires de proximit le terme de proximit pour des liaisons maritimes appartient une autre dimension que celle des transports route et concerne les relations inter ports sur le pourtour m diterran en et au niveau mondial Pourtant la proximit g ographique du port de Barcelone peu galement induire pour Port Vendres une vocation de compl mentarit et de sp cialisation Globalement les liaisons concernent le trafic marchand international des fruits et l gumes et aussi une partie de la p che Port Vendres servant de quai de d barquement aux thonniers s tois Mais les liaisons maritimes entrent dans des logiques lourdes de transport 500 tonnes centr e sur une logistique de conteneurs ou palettes et ceci pour un d chargement total de la cargaison les navires ne laissent jamais une partie mais tout de leur chargement Les navires sont le plus souvent affr t s pour un retour vide bien que du mat riel agricole transite l exportation vers les pays africains Le site strat gique de Port Vendres bien que concurrenc par Marseille se justifie pleinement dans le trafic avec le Maghreb car en vitant le transit camion par Gibraltar et la p ninsule ib rique il offre un d bouch direct vers le MIN de Perpignan et la possibilit d exp ditions ferroviaire Le Maroc est un pays tourn vers le transport maritime
73. on Nbre Evolution Nbre Evolution Nbre Evolution 98 99 98 99 98 99 98 99 AS 2 942 5 3 402 17 4 243 20 3 3 587 8 25 4 2 15 016 21 5 2 489 14 4 1 291 13 18 796 6 2 50 Z 3 202 0 4 572 5 2 264 2 3 4 038 0 2 Total 21 160 14 7 3 463 13 4 1798 12 6 26 421 5 7 Une extrapolation l ensemble du territoire comprenant le canton de Thuir donne un chiffre approximatif de 4 400 ch meurs soit 27 du chiffre initial donn par l ANPE de l arrondissement de C ret Ces chiffres d montrent une r gression tr s marqu e du ch mage qui doit tre attribu aux politiques actives men es par l ANPE les actions emploi jeune lt 25 ans dont l effet est significatif 17 4 les actions d insertion professionnelle de ch meurs longue dur e convocation syst matique des ch meurs de de 2 ans qui a port des r sultats 14 4 mais aussi des actions vers les ch meurs de plus de 50 ans par le biais des Contrats Emploi Consolid qui est un r sultat qui d marque des actions sp cifiques men es sur le territoire Bien s r la prise en compte du canton de Thuir doit changer le sens de ces r sultats si l on regarde l volution du secteur de Perpignan Thuir est une petite ville fortement marqu e par l industrie et le commerce et peu pourvoyeuse d emplois tertiaires donc plut t en crise au niveau de l emploi Si l on consid re les populations touch es par le ch mage les femmes de 25 49 ans so
74. on du site au del des prestations actuelles de simple stockage de marchandises Cette synergie qu il est SEGESA Etude de pr figuration du Pays Pyr n es M diterran e mai 1999 54 souhaitable de voir se mettre en place contribuerait aussi quilibrer le site en nouvelles prestations par rapport son homologue espagnol vaste zone de trafic sur la Jonquera Pourtant les volumes trait s font de Port Vendres le 4 port fruitier fran ais en grande partie gr ce l importation et la manutention de la banane aucune m risserie sur place Alors qu en 1993 le port traitait divers trafics comme la farine entre autre il est aujourd hui engag sur la voie d une sp cialisation dans le traitement de denr es p rissables Une restructuration conomique est en cours Conseil G n ral et CCI par une extension des surfaces de chambres froides 1200 m de hangar climatis 8 et 7800m de hangar r frig r 0 qui permet actuellement d entreposer pr s de 7000 palettes permettant d accueillir un accroissement du trafic Les importations en provenance du Cameroun un cargo de banane par semaine du Maroc agrumes et primeurs d Afrique du sud oranges et ponctuellement de Chypre et d Egypte totalisent un volume approchant 230 000 tonnes La part des importations est ici majoritaire comme dans l ensemble des ports r gionaux o elle repr sente 77 du trafic A l export Port Vendres est le premier port en France exportateur de p
75. on s exer ant naturellement sur les zones littorales l exemple de la plage du Racou Argel s posent terme le probl me du maintien et de l utilisation de ces espaces touristiques des fins baln aires ou de construction En effet cette plage re oit annuellement des apports de sable qui viennent compenser l rosion de la bande littorale on ne peut que s interroger sur la p rennisation des pratiques artificielles de cet ensablement visant maintenir en tat d utilisation cette plage renomm e Il en va de m me des terrains soumis rosion ou d bordement zone inondable sur les bords du Tech qui demandent que des mesures sp cifiques soient prises afin de s curiser l implantation des constructions et des campings qui en jouxtent les berges C est ici une des options de travail que poursuit le SIVU du Tech dont l exp rience en la mati re pourrait tre transf r e sur des espaces voisins aux probl matiques similaires SEGESA Etude de pr figuration du Pays Pyr n es M diterran e mai 1999 45 SEGESA Etude de pr figuration du Pays Pyr n es M diterran e mai 1999 46 33 l ments de la planification fonci re Bien que l appr hension de l urbanisation se pose de fa on globale la frange littorale retiendra dans un premier temps notre analyse Apr s tre longtemps apparu comme un espace minemment d sirable symbole par excellence du temps de vacance le littoral est surtout depuis une d cennie
76. onniers dont il serait int ressant de conna tre les motivations job estival pour tudiant appoint financier local et l origine g ographique origine urbaine ou plus locale afin de structurer dans une p rennisation de l emploi les relations d offre et de demande au niveau du territoire Il semble toutefois que des r ponses cette pr carit de l emploi saisonnier aient t donn es notamment dans le secteur du thermalisme Am lie les Bains ou des activit s de formation sont mises en place durant l intersaison afin de qualifier et p renniser ainsi l emploi pour la saison suivante Cette formule est d velopper dans d autres secteurs du tourisme o une hausse des niveaux de qualification est indispensable de nouvelles orientations du tourisme SEGESA Etude de pr figuration du Pays Pyr n es M diterran e mai 1999 34 Le ch mage Le d coupage de l action de l ANPE l arrondissement de C ret n a pu fournir qu une approche partielle du territoire Les donn es relatives l emploi pour le secteur de Thuir n ont pu tre donn es la dimension du canton car elles sont agr g es au bassin d emploi de Perpignan L analyse reste donc partielle avant qu une coordination diff rente entre les antennes ANPE couvre l ensemble du territoire Pays Donn es ANPE 1999 du ch mage par ge par bassin d emploi volution f vrier 98 99 ge Perpignan C ret Prades D partement P O Nbre Evoluti
77. orts sur les plates formes d change SEGESA Etude de pr figuration du Pays Pyr n es M diterran e mai 1999 53 pour une synergie compl te entre les trois modes de transport La liaison renforc e Le Boulou Port Vendres doit garantir au distriport une strat gie de niveau mondial et pourrait constituer terme une annexe sp cialis e du port de Barcelone Mise en relation des modalit s de transports avec les plates formes d changes conomiques terrestre et maritime Ce territoire occupe une position strat gique c est un espace g ographiquement ouvert sur un syst me d infrastructures et de relations routi res ferroviaires et portuaires Passage oblig entre la France et l Espagne sur la fa ade m diterran enne il dispose en fait d une bonne perm abilit de sa fronti re terrestre ce qui lui permet d occuper une position strat gique dans les flux de personnes et le transit de marchandises Ces flux importants sont en augmentation constante sur la p riode 1985 1997 particuli rement pour le mode routier la fois dans le transport de voyageurs de 12 000 20 000 v hicules jour et dans le transit de marchandises de 2 000 7 000 poids lourds jour Viennent s y ajouter les transports par voie maritime D autre part et de fa on plus interne au territoire si les fonctions multiples que doivent jouer les infrastructures routi res liaisons domicile travail tourisme flux longue distance rendent aujourd h
78. ou dans des cas d investissements plus lourds vers les m tiers de l h bergement en g te ou en chambre d h tes En mati re de commerce les transmissions reprises sont g n ralement le fait d apports migratoires qui r activent les savoir faire locaux boulangeries p tisserie ainsi que les m tiers de la restauration On peut noter l absence de structure d accueil et de prospective d installation pour des micro entreprises qui pourrait tre un cr neau porteur d une dynamisation et d un enrichissement des secteurs repr sent s au niveau local cr neaux techniques de l informatique etc SEGESA Etude de pr figuration du Pays Pyr n es M diterran e mai 1999 28 SEGESA Etude de pr figuration du Pays Pyr n es M diterran e mai 1999 29 SEGESA Etude de pr figuration du Pays Pyr n es M diterran e mai 1999 30 22 L emploi et la formation R partition et structuration de l emploi Les bourgs centres Secteurs d activit d tablissements de salari s Port Vendres Commerce 40 5 31 3 Tourisme 27 6 15 8 Industrie I 14 3 Services 24 9 37 6 Agriculture 1 3 1 1 Argel s Commerce 40 7 37 5 Tourisme 24 1 26 1 Industrie 9 3 16 6 Services 25 19 1 Agriculture 0 7 0 7 Thuir Commerce 47 6 24 Tourisme 9 3 1 5 Industrie 16 1 55 Services 22 7 14 5 Agriculture 4 3 5 C ret Commerce 42 7 23 4 Touris
79. ourisme vert Ce secteur d activit pr sente une alternative au tourisme baln aire en terme de compl mentarit d espace et valorise aussi par le biais de prestations de type ferme auberge g te chambre d h te la notori t du patrimoine architectural des mas catalans Ce type d h bergement quasi absent de la c te rocheuse est pr sent de fa on ponctuelle sur la zone de pi mont et dans les hautes vall es Sor de Reyn s Saint Laurent de Cerdans Prats de Mollo Ainsi la dispersion de ce type d offre touristique sur la zone montagne permet de plus en plus l laboration de circuits de randonn es en moyenne montagne Ainsi le balisage de sentiers et l dition de cartes de randonn e p destre gorges et canyons chemins d altitude ont contribu ouvrir un espace de moyenne montagne aux randonneurs et proposer aussi aux familles des prestations de portage par nes quelques fermes proposent ce type de service pour des dur es la carte Ferme aux nes de Corsavy sentiers th mes etc Des stations thermales du Vallespir aux p les sant de la C te Vermeille Les 3 sites du thermalisme pr sents dans le Vallespir sont g r s par la Cha ne Thermale du Soleil seul op rateur actuel de cette activit qui compte les sites du Boulou d Am lie les Bains et de La Preste Le thermalisme repr sente une activit essentielle dans l conomie du Vallespir avec un fort potentiel de client le 35
80. ouvertures commerciales d un autre ordre que les potentialit s frontali res du Perthus Nous verrons comment s articulent pour le territoire ces ouvertures sur les changes internationaux et quels avantages est en mesure aujourd hui d en tirer le Pays D autres passages comme le col d Ares 1513m d altitude la route de Coustouges ou le col de Banyuls sont des points d articulation importants dans une communication de proximit avec les zones catalanes de Garrotxa et Alt Empord vers le p le conomique de Girona De cette g opolitique tr s pr gnante se d gage une sym trie territoriale entre versants fran ais et espagnols dans les types d implantations de l habitat et dans les strat gies conomiques de d veloppement entre Collioure Cadaqu s patrimoine artistique Argel s Rosas tourisme baln aire Figueres C ret mus e d art moderne La Jonquera Le Boulou plate forme d changes Thuir Ripoll centres de services et commerces Prats de Mollo Campredon probl matiques montagne Cette configuration donne aux probl mes transfrontaliers une connotation particuli re la dimension conomique des situations parall les qui sont voqu es souligne la pr sence de moteurs conomiques distincts que sont Girona et Perpignan auxquels viennent s ajouter Barcelone et Montpellier avec le port de S te M me si l Europe s installe la fronti re est aujourd hui devenue conomique et les investissements catalans en Catalog
81. ressources en eau SEGESA Etude de pr figuration du Pays Pyr n es M diterran e mai 1999 60 El ments de PROSPECTIVE TERRITORIALE les 4 sch mas SEGESA Etude de pr figuration du Pays Pyr n es M diterran e mai 1999 61 Th mes retenus pour la CHARTE DE DEVELOPPEMENT LES ATOUTS Une position strat gique dans les flux Un patrimoine naturel remarquable Un potentiel agricole important et de qualit Un r seau quilibr de petites villes un patrimoine culturel support d une politique active Un tissu d entreprises diversifi Une pr sence significative en recherche et d veloppement Une attractivit du territoire qui se confirme LES FAIBLESSES Une urbanisation insuffisamment ma tris e Un milieu naturel fragile Isolement et faible retomb es locales des industries Un march du travail caract ris par la pr carit Des activit s traditionnelles menac es Une in galit du d veloppement territorial Insuffisante coop ration entre les structures de d veloppement SEGESA Etude de pr figuration du Pays Pyr n es M diterran e mai 1999 62 BIBLIOGRAPHIE UTILISEE Les bases de donn es base de donn es du CIDEV base de donn es CCI et Chambre des M tiers et de l artisanat des P O fiches par entreprises base CCI des P O base INSEE de l Inventaire Communal 1999 Chiffres ANPE sur emploi 1999 bases SEGESA Document
82. rincipal du site de Port Vendres est le Comptoir Languedocien de Transit et de Manutention CLTM 44 dockers permanents et volant occasionnel de 50 60 personnes filiale du holding financier H M dont les activit s concernent la logistique des transports Au sein du groupe le CLTM de Port Vendres avec Port la Nouvelle constitue la composante maritime alors que Chartering Transport Services CTS et COTAC agissent dans les secteurs terrestre et a rien Par ailleurs les postes quai sont desservis par une voie ferr e permettant des manutentions directes wagon bord Compl mentaire des zones de transbordement du port l importance de la voie rapide qui met Port Vendres 20mn du MIN de StCharles contournement de Collioure et Port Vendres par RN114 ouvre ainsi le port vers des zones de chalandises plus directes D autre part les importations portuaires permettent au MIN de StCharles de diversifier les marchandises trait es en mobilisant des flux extra communautaires Pour le distriport du Boulou des compl mentarit s n existent pas aujourd hui y compris sur d autres produits que fruits et l gumes A la fois dans le cadre d une meilleure strat gie r gionale mais aussi d une compl mentarit renforc e au niveau du territoire Pyr n es M diterran e les futurs axes de d veloppement sont promouvoir non seulement au niveau des outils de transbordement des marchandises ou de liaison interport mais aussi dans l ancrage m me de ces p
83. rojets d hydraulique Rh ne Barcelone perturbent les options entre cultures s ches et possibilit s d irrigation facteur d un red ploiement des cultures mara ch res et fruiti res SEGESA Etude de pr figuration du Pays Pyr n es M diterran e mai 1999 14 Les principales productions La viticulture est une composante conomique forte dont la structuration en AOC peut tre appr hend e la dimension m me du territoire d tude Cette production est d autre part un marqueur culturel essentiel du fa onnement en mosa que des paysages Le rythme longitudinal de l tagement donn par les cultures en terrasse Crus Banyuls et Collioure est parcouru par les stries obliques des canaux des eaux de ruissellement Cet ensemble rude soutenu en pierres schisteuses structure les versants littoraux jusqu au bord m me des falaises D un autre c t les vignobles des C tes du Roussillon sont conduits en grande culture homog ne et se diff rencient aussi en terrasses aux abords des Aspres La culture des fruitiers abricot p che est inscrire dans un ensemble plus vaste et ne marque d ailleurs que ponctuellement le paysage surtout dans la zone de pi mont des Aspres Pourtant la culture de la cerise particuli rement adapt e au climat reste la vitrine embl matique des productions primeurs malgr un recul sensible des surfaces cultiv es SEGESA Etude de pr figuration du Pays Pyr n es M diterran e mai 1999 15 La s
84. rrentiels sont par exemple op r s sur Port Vendres vers le commerce et la p che ou sur Collioure pour des activit s culturelles bien que ce port offre 100 anneaux l ann e dans un site class ZPPAUP Mais ces capacit s de plaisance repr sentent peu par rapport aux 24 ports r gionaux dont trois des plus importants de la M diterran e Port Camargue 4 300 anneaux Cap d Agde 2 334 et Saint Cyprien 2 200 Cette donn e joue bien s r pour la qualit des services offerts aux usagers en mati re de r paration et vente de mat riel nautique et ne contribue pas aujourd hui la cr ation d un p le significatif et comp titif en services SEGESA Etude de pr figuration du Pays Pyr n es M diterran e mai 1999 24 Par contre Port Vendres a un potentiel certain a exploiter en mati re de transit de passagers pour croisi res dont l activit a commenc en 1996 D ailleurs la darse de plaisance du port peut accueillir jusqu 260 bateaux de 4 50 m de long Elle est la derni re escale fran aise o des services de ravitaillement en fuel r parations et informations maritimes sont assur es ainsi que l hivernage sec ou flot et le gardiennage des bateaux Les facteurs limitants de ce potentiel sont peut tre trouver dans les disponibilit s en h bergements de qualit au regard des prestations accord es cette client le SEGESA Etude de pr figuration du Pays Pyr n es M diterran e mai 1999 25 Le t
85. s Aspres Son exploitation f t massive jusqu aux ann es 50 Ensuite la concurrence en terme de mati re premi re de l Espagne et du Portugal a entra n l abandon des suberaies alors que les industries locales se maintenaient Aujourd hui une r cente hausse de la demande relance la pratique d une exploitation locale encourag e par les industriels et les collectivit s locales soucieux de retrouver pr s de leur usines du Boulou ou de C ret une mati re premi re qui permettrait d int gr e la fili re vers l amont Cette remise en exploitation de la suberaie est une uvre de longue haleine qui demande une s rie d op rations particuli res Cette ressource repr sente un enjeu important par la plus value g n r e par un tissu local de PME PMI constituant un p le de comp tence certain Ce p le est d ailleurs appuy par les comp tences en exp rimentation recherche de l Institut M diterran en du Li ge IML et l Universit du li ge L industrie du li ge repr sent e localement C ret le Boulou au niveau PME PMI par les Ets PAYROT 16 salari s 3 300m de b timents fabrication de bouchon pour champagne 30 et vins p tillants TRESCASE 49 salari s 3 564 m de b timent fabrication pour vins tranquilles PENINSULIEGE 6 salari s 1 000 m de b timent fabrication bouchon pour vins tranquilles ainsi que SABATE 165 salari s 13 000 m2 de b timent fabrication de bouchon pour champagne et vins fins ont toutes des str
86. s actions engag es sur le vignoble et les besoins commerciaux satisfaire Les d marches engag es ce jour vers une ma trise optimale de la vinification politique d investissement dans les chais plan de formation en oenologie se tournent aujourd hui vers la ma trise de la qualit du raisin Ceci demande une conduite p dagogique en viticulture aupr s des producteurs Ce suivi la parcelle partir des donn es CVI casier viticole informatis concerne bien s r la nature de l enc pagement et pourrait tre aussi utilis dans le suivi des dates optimales de r colte du raisin suivi de l optimum maturit La structure d un groupement d employeurs pourrait tre dans cette d marche partie prenante de l organisation globale des vendanges Le circuit coop ratif et les IAA Le secteur de l agriculture et particuli rement le secteur agro alimentaire s inscrit dans une comp tition conomique mondiale fruits et l gumes et vins Un r seau de distribution important en fruits et l gumes Ille Fruit Thuir ainsi que des structures de transformation et de n goce dotent ce territoire d atouts conomiques importants qui soutiennent un emploi qualifi dans les domaines industriel et tertiaire Ainsi les caves de BYRRH 115 salari s g r es par la famille Violet jusqu en 1961 date du rachat par CUSENIER la cave fait partie du groupe Pernod Ricard depuis 1977 Elle produit 20 millions de bouteilles par an d ap ri
87. s enjeux de l urbanisme c est dire les choix d affectation des terrains d am nagement Ainsi l option camping sur repr sent e sur le canton d Argel s forte disponibilit s de landes sableuses n est pas celle mise en uvre sur la C te Vermeille o l h bergement h telier de qualit est largement majoritaire 37 h tels homologu s D autre part la r habilitation de l immobilier touristique est une n cessit avanc e par les acteurs du d veloppement de la C te Vermeille Argel s et la plage Nord SEGESA Etude de pr figuration du Pays Pyr n es M diterran e mai 1999 23 Ainsi se per oit un gradient de la pression touristique du littoral vers l arri re pays et jusqu aux zones du haut Vallespir La fonction touristique de cet arri re pays s apparente plus aujourd hui une diffusion touristique la journ e proposition de circuits qu une s dentarisation d une client le potentielle par des offres de s jours Dans ces zones l conomie touristique pourtant g n ratrice de quelques installations chambres d h tes fermes auberge ne constitue pas encore une alternative au d clin continu de l activit agricole et aux mutations des petites industries comme celles de Saint Laurent de Cerdans Pourtant l volution vers de nouvelles r f rences de ces produits traditionnels comme le tissage catalan auquel peut tre ajout aujourd hui des lieux cr ateurs de cuisine typ e la Coste de Dalt sont r v lateurs
88. s r serves naturelles sims ei Ne Ea E ETARE A e RN Sa a ne RE e 43 32 LA GESTION DES RESSOURCES NATURELLES FACE AUX RISQUES MAJEURS sssesesesessesseseseseseoscscoceseseseoscocoseseseseosee 44 F r t et plan de lutte contre les incendie Sos sesnnenn aiiis ana enina i a EE a ES S eTa TEE E i t 44 Eau et gestion de la ressource qualit de l eau d alimentation et de baignade 44 Eau et ma trise des risques inondations ouvrages de protection et entretien des berges 45 Le volet des risques naturels plan de pr vention des risques naturels pr visibles PPR pour communes Argel s le Boulou Cerb re Collioure Port Vendres StJean Pla de Corts ss 45 33 EL MENTS DE LA PLANIFICATION FONCI REsrsrsrsrsesesesenennnmeneneneneneneneneenenenenenenenenneneneneneneneneeeenenenenennnsenenes 47 les sch mas directeurs d urbanisme et les POS eee 47 34 LA CULTURE DES PAYSAGES seesesesesesseeceseseseseoscocoseseseoeoscoceseeeseeeoscoceseseseososcecoseeeseseoscoeoreseseeeoseseoseseseseoseeeoseseseseosee 48 Un identit paysag re etenei a a N htm anis ethnie 48 35 L ATTRACTIVIT DU TERRITOIRE svennis a e en eae eiis a a ei aeaaee 48 S n positionstrat gique dans les NUX ririri erain me E E EEEE es EEE EEEE O EEE 48 II LE DIAGNOSTIC TERRITORIAL ss sesesnensnsesssnseosessossseescese JO 1 LES R SEAUX ET LES DYNAMIQUES URBAINES esesessesossesesesoeeesossesesecocoosossesesecocsosossesesesoesosoesesesoeeesossesesesoesesosse
89. s relatifs aux Sch ma d am nagement et de d veloppement Strat gie de l Etat en Languedoc Roussillon Pr fecture de R gion janvier 1999 30 p Languedoc Roussillon 2006 Pr fecture de R gion janvier 1999 186 p Contribution r gionale au sch ma national l horizon 2015 Pr fecture de R gion dec 1995 20p Document introductif au Sch ma R gional d Am nagement et de d veloppement du Territoire SRADT R gion Languedoc Roussillon nov 1998 32 p Rapport Sp cial sur l activit des services de l Etat Pr fecture des P O 1997 2 volumes 150 p Les comp tences des EPCI du territoire mars 1998 Pr fecture des PO Documents CIDEV R ponse l appel projet DATAR en faveur des Pays Emergeants mars 1999 60 p Bilan d activit s 1997 et programme pr visionnel 1998 140 p Dossier de candidature Pays d Exp rimentation juin 1995 50 p _ Dossier Programme d Initiative Communautaire Leader II GAL Alb res Vallespir mars 1995 70 p Dossier de presse r guli rement aliment par le CIDEV 400 articles Documents sur l urbanisme et infrastructures routi res Port Vendres sch ma de restructuration du port CAUE des PO 1997 100 p Sch ma Directeur de la C te Vermeille CITADIA CONSEIL mars 1999 87 p Plan de gestion du Domaine de Paulilles IARE 1998 75 p Port Vendres El ments pour un Sch ma Directeur Aout 1996 10 p Monographie sur l hab
90. s sur la Services population Recherche Innovation Pr sence de centres de recherche internationaux D velopper les liens de la recherche au territoire SEGESA Etude de pr figuration du Pays Pyr n es M diterran e mai 1999 57 2 Atouts faiblesses des dynamiques sociales forces faiblesses Enjeux Forte dynamique Dynamique mal valu e Am liorer l accueil des nouveaux d mographique dans l accompagnement des arrivants installations Ressources korte uzepr sentation de Croi d hi Se le en rie opulation jeune roissance d mographique d ducation sp cialisation des humaines ESE in galement r partie ji lyc es p Offre croissante de l emploi Caract risation du march Ouvrir les choix de formations tertiaire du travail par la pr carit A R a Structurer la pluriactivit Emp loi et Emploi industriel Ressources i Re Rosaire et Re tia significai nsuffisamment qualifi es 1 fi ormation Se Dies Fe cr ation de micro entreprises par la formation Forte pr sence d emplois Professionnaliser l emploi saisonniers Dynamique forte de la Manque d anticipation sur Initier des politiques communales Le logement construction Forte qualit de l environnement et des sites les besoins de logements locatifs Besoins locatifs non satisfaits Concurrence forte entre locatif saisonnier et location p renne volontaristes pour le
91. seeese 50 Les priorit s d am lioration des d sertes routi res et ferroviaires et de jonction des p les urbains 50 Les sch mas de desserte routi re et de r partition des flux saisonniers ss 50 Le positionnement des zones industrielles et des p les touristiques 53 2 MODALIT S DU TRANSPORT ET POINTS DE REDISTRIBUTION DU TRAFIC seseseseseesesoeseseeccocsosoeseseeosoososseseseeoesosossese 53 L articulation des p les d changes de l conomie au territoire Port Vendres Le Boulou StCharles 53 Mise en relation des modalit s de transports avec les plates formes d changes conomiques terrestre et MOT Reno A or de RATE ere LAN NS E TAT Rene le tr Dante pe DES Ed RME LOTS ENS ANNETTE UOTE NS Tentes Ne TEETE 54 Les modalit s du trafic terrestre international rail route et de l activit portuaire 54 3 LES LIENS TRANSFRONTALIERS DE PROXIMIT surnrnnmennnnnnnnnnennnnnnnnnenennnnenennnnnes 55 A propos des liaisons portuaires de proximit ss 55 La continuit transfrontali re des programmes d am nagement ss 55 IV ELEMENTS DE SRATEGIE isa tasse sers 1 ATOUTS FAIBLESSES DU SYST ME PRODUCTIF e e soosseosseossosssossossoossooesoosseosseossessssssossoossoossoossesssesssessoessossoossossse 57 2 ATOUTS FAIBLESSES DES DYNAMIQUES SOCIALES ssesessessosoosoeessesoocoesesesosooeseeesosoosoeeesesooeoceseesoseoseeessosoosoeeesesoseoeee 58 3 ATOUTS FAIBLESSES DES DYNAMIQUES SPAT
92. sur Banyuls Fond e en 1921 elle est la plus ancienne cave du Cru Banyuls Le circuit de vente aux particuliers est l unique axe de commercialisation de l entreprise La superficie totale des propri t s adh rentes est de 152 ha 146 ha en Banyuls 6 ha en Collioure 12 La p che et les conserveries L activit p che En parall le de ses activit s de commerce international Port Vendres concentre l essentiel de l activit p che de la Cote Vermeille 220 emplois dans le seul secteur de la p che 36 bateaux adh rents l Organisation des Producteurs dont 11 thoniers et enregistre aujourd hui de nouvelles adh sions de professionnels malgr la r duction de la flotte chaluti re en 1998 2 Port Vendres et 5 Port La Nouvelle Sa situation strat gique dans la cha ne des ports de la M diterran e permet l accueil de Thoniers pour un d chargement en cours de campagne point de d barquement toute la flotte des thoniers du quartier de Cerb re Gruissan et la majorit des voisins s tois quand la ressource est proche Charte de d veloppement de la place portuaire de Port Vendres ce qui conf re au site un atout d importance Cet avantage concurrentiel a t renforc par un plan d adaptation aux normes europ ennes et a vu la r habilitation de l espace de la cri e zone technique p che de l anse Gerbal et projet d extension La force commerciale de cette organisation issue d un travail partenarial entre producteurs
93. synth se de ces deux conomies entre tourisme saisonnier et zone industrielle p renne Pour le Vallespir le p le administratif de C ret bien qu en offrant l exception du Mus e d Art Moderne n est pas un p le de diffusion du tourisme alors que le canton d Arles Tech b n ficie d une conomie plus int gr e entre la proximit du thermalisme et l industrie locale Mais le territoire appartient aussi des logiques de flux internationaux et donc une certaine d pendance vis vis de l ext rieur tourisme et flux de marchandises autour des sites de Cerb re du Boulou distriport et de Port Vendres port maritime qui pr sentent des ancrages industriels de dimension internationale structurants pour le territoire Tendances d volution des zones d activit s Dans un premier temps l emprise de l conomie sur le territoire joue plusieurs niveaux si l on consid re le fonctionnement des plates formes d change l ments potentiellement structurant du territoire l exemple de Port Vendres Cerb re et le distriport du Boulou on constate aujourd hui une appartenance des logiques le plus souvent ext rieures au territoire logiques d axe autoroutier ou MIN de Perpignan sans que celui ci puisse y trouver un appui direct Il para t important aujourd hui que dans une dimension de Pays ces zones de commerce et d changes trouvent une affectation compl mentaire plus en lien avec l conomie locale les services rendus par
94. tbolo Montferrer Saint Marsal Taulis si ge social Am lie Les SIVU SI pour l Am nagement et la gestion du Tech 30 communes sur le parcours du Tech si ge social C ret SI Sauvegarde et D veloppement du Massif des Alb res L Alb re Argel s Le Boulou Les Cluses Collioure Laroque Maureillas las Illas Montesquieu le Perthus Saint Andr Saint G nis des Fontaines Sor de Villelongue dels Monts si ge social Argel s SI D fense incendie moyenne vall e du Tech Banyuls des Aspres le Boulou Montesquieu Saint Jean Lasseille Tresserre si ge social au Boulou SI D fence contre les eaux des Alb res Argel s Laroque Palau StAndr StG nis Montesquieu Villelongue si ge social Palau del Vidre Le Groupement Touristique Europ en GTE SEGESA Etude de pr figuration du Pays Pyr n es M diterran e mai 1999 10 si ge social Laroque des Alb res Les DISTRICTS District de la C te Vermeille Banyuls Cerb re Collioure Port Vendres si ge social Banyuls les SYNDICATS MIXTES Syndicat Mixte Autoport du Boulou D partement P O CCI des PO le Boulou Saint Jean SEM de la zone portuaire d Argel s CCI des PO Argel s SEM du port de Port Vendres SEGESA Etude de pr figuration du Pays Pyr n es M diterran e mai 1999 11 3 Quelles relations l ext rieur Place dans les changes internationaux et dans l Arc m diterran en L
95. te de l am nagement de la RN 114 est aujourd hui conditionn e par l approbation du sch ma directeur de la C te Vermeille mais l estimation provisoire du tron on Port Vendres Banyuls demandant le percement d un tunnel est de 75 MF La section suivante Banyuls Cerb re qui doit pallier la baisse de fr quence du trafic ferroviaire voyageur est une autre condition n cessaire au d senclavement et viter le risque de p ninsularisation est estim e 22 MF D autre part l op ration de d viation du Boulou sur la RN9 la dur e des travaux est valu e 4 ans est compatible avec une r alisation compl te du Plan pour un montant estim de 110 MF A c t des pr visions en quipements routiers les carences actuelles du syst me ferroviaire en terme de fr quence des d sertes voyageurs est un probl me actuellement en d bat dans les liens Perpignan Argel s qui doit tre tendu l ensemble de la c te vers Cerb re Les sch mas de desserte routi re et de r partition des flux saisonniers D une fa on g n rale le territoire doit faire deux types de flux qui s entrecroisent de fa on saisonni re ceux g n r s par une croissance urbaine littorale dont les r percutions en terme de flux de services sont sensibles autour du p le administratif de C ret et partiellement dans un transit domicile travail notamment vers Perpignan ceux li s l afflux touristique et l entrecroisement des usages entre les divers p l
96. thermalisme et m me l industrie pour les entreprises forte flexibilit d emploi SEGESA Etude de pr figuration du Pays Pyr n es M diterran e mai 1999 36 Exemple de variation du nombre de ch meurs p riode 98 offre Donn es ANPE C ret mois Nb ch meurs Janvier 4 132 Juillet 2772 33 D cembre 3 690 Exemple de variation de l offre d emploi p riode 98 Donn es ANPE C ret Janvier F vrier Mars Avril Mai Juin Juillet Ao t Septembre Octobre Novembre d cembre 151 232 424 428 237 310 255 218 165 91 77 75 Cette flexibilit de l emploi visible dans les deux tableaux ci joints d montre d une part l absorption d une masse de ch meurs par l activit touristique d t mais aussi la saisonnalit des offres d emplois pour les industries du li ge mars avril D autres d monstrations pourraient tre faites dans d autres secteurs de l conomie qui d bouchent sur le m me constat de la pr carit de l emploi et des pratiques conomiques qui s y rapportent D autre part et de fa on ind pendante aux pr c dentes consid rations si le march du travail est caract ris par la pr carit celle ci n est peut tre pas enti rement g n r e par l aspect saisonnier de certaines activit s Elle est aussi la r sultante d une non coordination de la formation d une part et des groupements d employeurs d autre part aucun
97. tifs aromatis s Byrrh Dubonnet Cinzano Am ricano Ambassadeur ou base de vins doux naturels Vab Bartissol Les moyens de contr le des produits sont assur s par la COFRAC laboratoire en recherche et d veloppement int gr la structure La visite des caves 5 hectares de b timents 800 foudres et cha ne d embouteillage est la base d une commercialisation directe de la production Avec 140 000 visiteurs an ce site de tourisme industriel est une des plus forte fr quentation du d partement cf partie tourisme Les caves coop ratives de village sont bien repr sent es et tendent des regroupements pour une ma trise de la qualit et des march s Cette d marche est tr s pr sente pour l AOC C tes du Roussillon Pour les crus Banyuls et Collioure les filiales de n goce du GICB se positionnent sur des objectifs commerciaux sp cifiques la SIVIR partenaire de la grande distribution vins doux naturels Banyuls Muscat Rivesaltes Maury le CELLIER DES TEMPLIERS pour la vente aux particuliers et depuis 1998 la Cave de l Abb ROUS vers les cavistes h tels et restauration Le service exp dition du GICB a une capacit d envoi de 5000 colis pour le Cellier des Templiers et 9000 colis pour la SIVIR grande distribution La SARL Cellier des Templiers Belgique commercialise Banyuls et Collioure au Luxembourg Pays Bas et Belgique SEGESA Etude de pr figuration du Pays Pyr n es M diterran e mai 1999 16 L ETOILE
98. tre grossistes restaurants et particuliers Une diversification agro alimentaire des produits hors anchois au sel et l huile semble aujourd hui indispensable afin de renouveler un savoir faire traditionnel 13 Les industries et les PME Caract risation de la diversit des p les conomiques En marge de l influence urbaine de Perpignan la caract ristique principale du territoire est la r partition des bassins conomiques avec une sp cialisation marqu e des secteurs d emplois de chaque petite ville Ainsi l analyse du positionnement de chacune d elle fait ressortir une d pendance plus ou moins accrue par rapport au potentiel conomique ou de services de la ville voisine Autrement dit si le p le de Thuir appara t comme relativement autonome dans une micro r gion industrielle centr e la fois sur un arri re pays et sur un bassin de client le vers la plaine du Roussillon la zone de C ret concentre les services du secteur public tout en composant aussi avec des zones de trafic international l exemple du tourisme La coexistence de ces diff rents bassins conomiques peut tre caract ris e un niveau plus local Thuir et le Boulou apparaissent en dehors de toute logique d h bergements touristiques l oppos de ce sch ma Argel s se constitue sur cette seule ressource mais aucun bourg l exception de Port Vendres un itin raire de d lestage a t n cessaire au trafic du port ne fait aujourd hui la
99. tructuration historique du vignoble est un atout conomique primordial pour le territoire malgr la crise actuelle des vins doux naturels Les vins doux naturels de Banyuls la production de ce cru original reconnu AOC en 1936 s tend sur quatre communes Collioure Port Vendres Banyuls et Cerb re D s 1971 les rouges et ros s de Collioure diversifient la premi re appellation AOC Collioure rouge en 1971 AOC Collioure ros en 1991 En 1950 cr ation du Groupement Intercoop ratif du Cru Banyuls GICB centralisation des ventes avec apport partiel de 8 coop ratives Changement de raison sociale du GICB qui devient en 1993 le Groupement Interproducteurs Collioure Banyuls GICB qui regroupe 1028 coop rateurs pour 4000 tonnes de raisins soit 30 000 hl sur plusieurs appellations et couleurs 9 000 000 cols an Elle commercialise aujourd hui 65 de la production de Banyuls Grand Cru rouge ros blanc et 85 de Collioure rouge ros Aujourd hui 95 salari s sont rattach s au si ge social Ind pendamment de cette structure certains producteurs ayant des surfaces cons quentes ont choisi une commercialisation directe l exemple du domaine de la Rectorie La validation par le Conseil d Administration du Plan Vinicole 1998 2007 vise l am lioration d une plus grande qualit des produits normes ISO 9002 Depuis janvier 98 le service coop rateur est rattach la direction technique afin de renforcer la coh rence entre le
100. u territoire 31 Le patrimoine naturel des zones class es Les politiques r centes de sauvegarde des zones naturelles concourent une logique de r quilibrage progressif vers un tourisme de nature o les zones de montagne du Vallespir pr sentent des atouts significatifs Mais sur le littoral ces retouches modestes et souvent embl matiques se produisent dans un contexte g n ral d investissements lourds d infrastructures touristiques Mais ponctuellement certaines politiques communales conjointement au Conservatoire du Littoral se positionnent sur la sauvegarde de quelques espaces de la bande littorale et donnent les pr misses d une volont de gestion int grant des espaces naturels exemple des projets du site de l anse de Paulilles sur la commune de Port Vendres et du Mas Larrieu sur Argel s Les ZNIEFF et autres r serves ou protections La protection du patrimoine naturel a suscit l laboration d un zonage d int r t cologique faunistique et floristique o les sites sont nombreux sur ce territoire Les ZNIEFF bases de la directive HABITAT dans la d finition de la politique NATURA 2000 sont des zones de recensement et de classement de certaines esp ces rares le Desman des Pyr n es l Euprocte le Lynx d insectes Zyg ne Rhadamanthe que les modifications brutales du milieu gestion foresti re qualit des eaux tendraient voir dispara tre Aujourd hui la connaissance et la d limitation de ces
101. u une vall e s int gre de fa on plus largie dans une identit plus vaste Un tel projet peut s inscrire plusieurs niveaux de r flexion soit dans un esprit de pr servation soit dans une volont professionnelle d affirmer une prise en compte et une rentabilit d un patrimoine vivant Les contrats territoriaux d exploitation CTE de l agriculture pourraient servir ici l affirmation des zones AOC viticoles 35 L attractivit du territoire Une position strat gique dans les flux Ce territoire est un espace g ographiquement ouvert sur un syst me d infrastructures et de relations routi res ferroviaires et portuaires Passage oblig entre la France et l Espagne sur la fa ade m diterran enne il dispose en fait d une bonne perm abilit de sa fronti re terrestre ce qui lui permet d occuper une position strat gique dans les flux de personnes et le transit de marchandises Ces flux importants sont en augmentation constante sur la p riode 1985 1997 particuli rement pour le mode routier la fois dans le transport de voyageurs de 12 000 20 000 v hicules jour et dans le transit de marchandises de 2 000 7 000 poids lourds jour Viennent s y ajouter les transports par voie maritime SEGESA Etude de pr figuration du Pays Pyr n es M diterran e mai 1999 48 D autre part et de fa on plus interne au territoire si les fonctions multiples que doivent jouer les infrastructures routi res liaisons domicile tra
102. uedoc Roussillon taient dot es d un plan d occupation des sols en 1998 ce taux s l ve 82 5 au sein du Pays le d partement des Pyr n es Orientales se situant quant lui un niveau interm diaire 74 3 L analyse spatiale de la r partition de ces communes fait appara tre une forte corr lation entre l tablissement des POS et la pression d mographique qui s exerce in galement sur le territoire Toutes les communes des cantons du littoral et du canton de Thuir sauf une sont dot es de cet outil Celui ci fait d faut dans des zones localis es du Vallespir 3 communes du canton de Prats de Mollo 3 du canton de Arles sur Tech et 3 du canton de C ret qui se situe toutefois plus de 10 points au dessus de la moyenne r gionale 67 9 Contre 57 4 SEGESA Etude de pr figuration du Pays Pyr n es M diterran e mai 1999 47 Communes dot es d un Plan d Occupation des Sols Nombre de Taux de communes couverture R gion Languedoc Roussillon 887 57 41 D partement des Pyr n es Orientales 168 74 34 Pays Pyr n es M diterran e 47 82 46 Sources INSEE Zonage de l action publique en Languedoc Roussillon Mars 1999 Synth se CIDEV 2000 34 La culture des paysages Une identit paysag re Au m me titre que l urbanisme les paysage sont des marqueurs culturels dont la pr gnance entretient pour l habitant et le visiteur un lien au territoire Jusqu pr sent les aires d appellation d origi
103. ui le r seau souvent satur des alternatives la route font l objet d tude ainsi il pourrait tre fait un meilleur usage de la ligne ferroviaire Perpignan C te Vermeille dans le cadre des flux touristiques la gare d Argel s qui accueille aujourd hui 111 000 voyageurs par an pourrait tre mieux utilis e Enfin le secteur offre de grandes possibilit s d options dans le transport multimodal ce qui justifie la volont de Cerb re de renforcer son potentiel comme plate forme de ce type les modalit s du trafic terrestre international rail route et de l activit portuaire Dans un trafic en expansion c est d abord le choix autoroutier A9 via le Perthus puis l option future d une synergie ferroviaire TGV m diterran e en utilisation mixte sur la liaison Figueres Perpignan pr vu pour 2005 qui sont projet s pour subvenir aux besoins d une augmentation constante en volume et en nombre des flux de marchandises et de circulation des personnes Ces infrastructures TGV positionneraient Perpignan 50mn de Barcelone et 1h40mn de Toulouse En parall le au d veloppement routier et ferroviaire et malgr la prospective engag e sur l Arc M diterran en le maillage des ports m diterran ens par des possibilit s de d sertes ponctuelles n est pas pris en compte dans le d bat sur les changes transnationaux europ ens L essor maritime dont se dote entre autres aujourd hui Marseille a comme cons quence imm diate des parts
104. uir C ret Argel s C te Vermeille et une zone montagne de reconqu te par l levage Prats de Mollo Arles Cette diff renciation fait ressortir une repr sentation plus forte du secteur agricole dans les hautes vall es tranche 10 15 du secteur actif l g rement moindre mais tr s significative d une activit soutenue pour les zones viticoles des c tes du Roussillon tranche 7 10 et inf rieure 7 des actifs sur les zones de d prises situ es principalement en pi mont Si la restructuration de la viticulture enregistre le renouvellement de la profession par une population de jeunes de fa on plus marquante que dans les hautes vall es 80 DJA en 10 ans sur le canton de Thuir secteur agricole tr s fort 10 15 des actifs le ph nom ne est principalement d une pr pond rance de transmissions familiales Les installations hors cadre familial sont plut t le fait des zones de reconqu te de l activit agricole avec des efforts soutenus en mati re de diversification en produits de qualit La structuration de l offre l exemple du Ros e des Pyr n es en fili re viande la relance d une activit fromag re ainsi que l organisation de march s fermiers Castelnou Port Vendres atteste la pr sence d un dynamisme et d une reconnaissance de qualit par les professionnels Les donn es de 96 MSA PO pour les AOC Banyuls Collioure 4 communes font tat de 472 exploitations dont 41 sont inf rieure ou gale 1
105. ulation 56 de retrait s du r gime g n ral sont galement non imposables Par ailleurs pour le bassin Vallespir et Cote Vermeille la proportion s inverse en faveur d une repr sentation plus forte de retrait s au r gime g n ral et agricole largement imposable Taux le plus fort du d partement Cette constatation n est pas une surprise en soi quand on sait l attractivit des littoraux pour les personnes en vill giature En ce qui concerne la vie des personnes g es domicile le versement de l allocation logement caract re social reste faible sur l ensemble du territoire 3 2 des personnes g es de 60 ans SEGESA Etude de pr figuration du Pays Pyr n es M diterran e mai 1999 38 sur Thuir 4 3 pour le bassin Vallespir C te Vermeille Par contre la part de l aide sociale aide m nag re se r partie suivant les caract ristiques de revenus des populations d crites pr c demment En terme d offre sanitaire et m dico sociale le territoire pr sente une faible densit de professionnels de sant m decins infirmiers except autour du bassin thermal d Am lie les Bains Cette caract ristique est prendre en compte dans les niveaux d offres de services aux personnes et semble m me en contradiction avec la pr sence importante d tablissements de sant et remise en forme sur cette zone L accueil des migrants L analyse des mouvements de population a identifi certaines caract ristiques des r
106. urs cartes au 1 25 000 n 2449 2450 2549 Les op rations de pr vention suscitent une importante logistique pistes DFCI d broussaillement am nagements pastoraux men es en concertation avec les services de la DDAF et fait l objet d un suivi par des programmes europ ens de type INTERREG Ces mesures demandent tre largies notamment sur les d prises fonci res laiss es par les arrachages de vignes ainsi que sur la gestion des propri t s cons cutive l achat de r sidences secondaires Eau et gestion de la ressource qualit de l eau d alimentation et de baignade Le tarissement de certaines sources pendant la p riode estivale est un v nement de plus en plus r p t qui souligne d une part une carence dans la surveillance quantitative des ressources et d autre part un besoin d interconnexion de r seaux pour s curiser l apport a chacun des foyers ou activit s conomiques Pour le territoire le Tech assure l essentiel des apports d eau par l existence de nombreux forages le long de son cours mais aussi par la pr sence d un drain qui vient alimenter une partie de la C te Vermeille A ce sujet le rapport CLAULIN a donn un aper u de la situation en alimentation en eau potable des communes du littoral qui est une pr occupation majeure en terme de gestion de ressources A ce propos le D partement conduit une tude sur un Sch ma Directeur d Alimentation en Eau en basse vall e du Tech L emplacement et
107. vail tourisme flux longue distance rendent aujourd hui le r seau souvent satur des alternatives la route font l objet d tude ainsi il pourrait tre fait un meilleur usage de la ligne ferroviaire Perpignan C te Vermeille dans le cadre des flux touristiques la gare d Argel s qui accueille aujourd hui 111 000 voyageurs par an pourrait tre mieux utilis e Enfin le secteur offre de grandes possibilit s d options dans le transport multimodal ce qui justifie la volont de Cerb re de renforcer son potentiel comme plate forme de ce type SEGESA Etude de pr figuration du Pays Pyr n es M diterran e mai 1999 49 IHI LE DIAGNOSTIC TERRITORIAL 1 Les r seaux et les dynamiques urbaines Les priorit s d am lioration des d sertes routi res et ferroviaires et de jonction des p les urbains Le volet routier du XI Plan a vu l ach vement de la d viation de Collioure Port Vendres servant principalement un d senclavement du port le flux principal a t divis par 2 ouvrant ainsi la voie un trafic plus fluide dans le lien Port Vendres StCharles Pour la p riode venir et sans qu il soit donn un ordre de priorit particulier les projets routiers qui sont en cours d examen pour une inscription au XII Plan concernent l am nagement de la c te Vermeille tron on RN114 Port Vendres Banyuls et am nagements qualitatifs entre Banyuls et Cerb re ainsi que la d viation de la RN9 au Boulou La poursui
108. ve marine Cerb re et Banyuls 650 ha herbier de posidonies corail rouge grande gorgone M rou Sur Cerb re falaises du cap Cerb re 18 ha for t domaniale 425 ha SEGESA Etude de pr figuration du Pays Pyr n es M diterran e mai 1999 42 Les r serves naturelles La r serve naturelle du Mas Larrieu Cr e en 1984 la r serve s tend sur 145 ha l embouchure du Tech sur les communes d Elne et d Argel s Elle pr sente donc une fa ade littorale appartenant au domaine public maritime Sa morphologie est constitu e d une large plage aux dunes mobiles colonis es par une flore particuli re une roseli re dense occupe de larges espaces sur les rives du Tech suivie d une for t riveraine 42 esp ces ligneuses qui constitue la richesse botanique et faunistique p riode de migration principale de la r serve La r serve naturelle de la Massane Cr e en 1954 et agrandie en 1973 elle couvre sur 300 hectares le massif des Alb res 5 km de la mer entre 600 et 1150 m d altitude Elle est accessible du littoral ou de l int rieur et propose aux randonneurs la d couverte de sentiers botaniques jusqu au site des Couloumates Le versant espagnol des Alb res propose une continuit de protection avec le Paradge Natural d Int r s Nacional de l Albera d clar en 1986 qui couvre 3 428 hectares r partis en deux zones La r serve naturelle de Prats de Mollo Cr e en 1986 elle s tend sur 2 400 hectares 1
109. ys et sa tradition thermale Argel s mer totalise 90 000 lits et 1 6 du chiffre d affaire du D partement 1 3 si nous extrapolons l ensemble du littoral avec la C te Vermeille Il faut diff rencier les sites d h bergement capacit s h teli res et places de camping des lieux ponctuels de visite ou de fr quentation la journ e qui sont g n ralement peu porteurs d infrastructures et g n rateurs d emplois C est le cas particulier de Thuir qui malgr une excellente fr quentation des caves de Byrrh 138 000 visiteurs 1998 ne fixe sur son canton quasi aucun s jour touristique Ainsi ce potentiel conomique au c ur m me de Thuir ne se diffuse que tr s peu au sein du commerce local h bergement restauration Dans le m me esprit malgr la notori t du Mus e d Art de C ret pr s de 50 000 visiteurs en 1998 la ville pr sente un sous quipement en tablissements touristiques avec une carence marqu e en h bergement h telier D une fa on vidente le site d Argel s d tient les capacit s d accueil les plus importantes 4 500 appartements pour 20 000 lits 69 sites de camping pour 12 000 emplacements m me si ponctuellement d autres lieux d h bergement sont g n r s par les stations thermales comme Am lie les Bains ou Prats de Mollo D autre part le niveau de prestations et le standing des h bergements refl tent les strat gies des politiques touristiques mises en uvre Elles sont orient es aussi par le

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