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N° 889 - Association pour l`Économie Distributive

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1. rapide du progr s dans ce domaine comment crit il produire de l thanol ou du m thanol alors que le prix du baril de p trole varie entre 10 et 30 dollars Il reconnait maintenant que la sant animale va beaucoup s am liorer et la productivit s accroitre encore d s 1990 gr ce aux vaccins et la somatropine Les vari t s r sistant aux maladies seront en place d s l an 2000 etc Notre expert cite le docteur William Porter 7 Vous n avez encore rien vu L agriculture sera profond ment touch e au coeur pour la pre mi re fois depuis le n olithique et de se poser la question Faut il opter pour le progr s en agriculture sachant qu il entrainera une baisse naturelle des prix en valeur r elle C est bien le probl me en effet mais n est il pas la fois honteux candide et inutile de se le demander Nous serons bien d ac Dieu merci enfin un groupe d experts mente donc 2 5 fois plus vite que la productivit g n rale et ce n est pas termin car d apr s l auteur l inno vation se poursuit dans trois domaines l organisation le finance ment et les biotechnologies Nous citerons rapidement en ce qui concerne l organisation une meilleur gestion la communication plus facile gr ce la t l matique les syst mes experts la diminution des co ts gr ce l automatique et la robotique l am lioration des pr visions m t orolo giques etc
2. Une ligne a saut Nous prions notre fid le abonn et nos lecteurs de bien vouloir excuser ces erreurs 15 r sum de nos theses Pour produire ce dont il a besoin pour vivre l homme a toujours cherch am liorer ses tech niques afin d all ger sa peine Mais en ce 20e si cle l acc l ra tion des progr s technologiques est une r volution sans commune mesure avec celles du pass De puissantes machines et des robots sont capables aujourd hui de rem placer le travail de l homme dans toutes les t ches de routine se substituant non seulement ses muscles et l agilit de ses doigts mais aussi sa m moire la plu part de ses sens et m me aux activit s purement logiques de son cerveau Avec la d couverte des codes de la nature g nie g n tique en parti culier et les productions de mati res premi res sur mesure l humanit est en train de vivre une v ritable mutation elle est au seuil d une nouvelle civilisation Cette r volution de l intelligen ce est comme l annon ait J Duboin en lan ant ce journal en 1934 la grande rel ve des Le travail m me en d velop pant toutes les possibilit s il reste ra toujours les t ches que seul un humain peut accomplir Celles ci doivent tre partag es entre tous en fonction des aptitudes et des besoins C est la fois un devoir celui de participer et un droit celui d tre un cit
3. Le contrat le plus l mentaire est celui du citoyen qui se voit offrir par la soci t un revenu assur vie son revenu social contre un engagement d effec tuer son service social selon des modalit s qui d pendant la fois de ses propres facult s et des besoins de la soci t devront faire l objet d un accord son contrat social personnel au niveau de son entreprise ou de sa commune Contrats encore au niveau des cr a tions d entreprises lorsqu un individu aujourd hui veut cr er son entreprise il s adresse une banque pour lui emprunter les fonds dont il a besoin La banque lui pr te contre garanties et ne se pr occupe que d avoir l assuran ce que son client la remboursera et lui paiera des int r ts En conomie distri butive ce m me individu ou plus sou vent un groupe d individus devra pro poser un contrat aupr s de la commu ne dans laquelle il projettera de s ins taller Un contrat dans lequel il d crira ce qu il veut produire afin qu on puis se juger de l utilit de son projet dans lequel il justifiera de ses capacit s pour y parvenir dans lequel il chiffrera ses besoins en b timents en mat riel en personnel ainsi que la production qu il s engagera fournir dans des d lais pr cis Enfin son projet de contrat devra pr voir plusieurs ventualit s celles o il ne respecterait pas les d lais celles o qualit quantit seraient inf rieures ou sup rieures
4. le financement la banalisation internationale du cr dit la titrisation des dettes les OPA sur l agro ali mentaire etc les biotechnologies l auteur tait sceptique propos de l mergence cord par contre pour viter l abandon du territoire rural et pour ne pas croire aux solutions illu soires Les nou veaux produits comme le sucre de mais ne viendraient en effet qu aggraver la commercialisation des sucres de canne o de bette rave AN NAL Transmis par Survie 89 Des orientations Alain Revel ne voit notre salut que dans le dialogue europ en atlan tique et Nord Sud et dans l conomie de march Pourtant il reconnait que les restrictions de production d ci d esdans le cadre de la Politique Agricole commune et aux Etats Unis sont devenues futiles cause du contexte actuel Dans un chapitre intitul Les limites de la r gulation par le march il crit notamment malgr les mesures d j prises le retour p riodique une situation de surpro duction mondiale semble inexorable L conomie de march peut com bler tous les besoins envisageables avec un d lai de r action de un LA GRANDE RELEVE N 889 deux ans En revanche ce m me syst me ne parait pas capable de pr venir la constitution de stocks publics ou priv s dont le co t devient rapidement insupportable et encore moins de r sorber ces stocks lors qu ils sont const
5. Ford doubla le prix de soutien du bl avant l lection de 1976 et Carter fit d cider une indexation automatique des prix de soutien en 1977 Les stocks s tant reconstitu s Reagan mit en r serve 31 millions d hec tares au prix de 19 milliards de dol lars et la tension commen a entre les Etats Unis et la CEE En 1987 22 M ha taient encore exploit s Malgr cela un triple record fut battu en 1986 87 pour la production mondiale de bl de riz et de c r ales secon daires et m me le Sahel connut des exc dents c r aliers La s cheresse de 1988 89 a fait baisser la produc tion et les stocks mais la production am ricaine doit reprendre son niveau ant rieur d s 1989 90 et les stocks 10 r flexions augmenteront fin 1990 A Revel cite J Lebihan selon lequel est moins dramatique de g rer l abon dance que la p nurie Oui ajoute rons nous mais dans ce systeme conomique c est beaucoup plus dif ficile Le progr s technique et ses r percussions Nous nous r f rons toujours Alain Revel qui donne une comparaison entre la productivit apparente du travail en France en taux annuel moyen pour l ensemble de l cono mie et l agriculture Tandis qu entre 1959 et 1979 la productivit d ensemble progressait de 5 5 et celle de l agriculture de 7 8 ces deux pourcentages taient pass s en 1986 87 respectivement 3 3 et 8 4 La productivit agricole aug
6. Pierre com ment ne voient ils pas qu ils signent leur d ch ance qu ils applaudissent leur propre faillite Dans le Monde du m me temps le s nateur Pierre Marcilhacy malheureusement disparu rappelait la somme des pro ductions agricoles de la CEE dont on ne sait que faire apr s les avoir stoc k es grands frais Ces tonnes de viandes de c r ales de lait de beur re r soudraient si les Etats en fai saient don les probl mes de famine en Afrique en Asie en Am rique du Sud Cependant cette forme de liqui dation parait tous inapplicable C est l vidence il faudrait payer transport et r partition ce qui n est pas rentable Regorger de toutes les richessses imaginables d truire les plus n ces saires blasph me envers le Cr ateur et injure la Raison et pour ce mythe inepte dit quilibre budg taire compromettre avec tant d autres urgences la sant des citoyens serait explicable s il n existait une autre voie c est le refus de ce rem de qui constitue le crimede non assistance humanit en danger Mais c est dans la libert du syst me capitaliste qu est strictement interdite sa divulgation par les m dias NDLR 1 auteur sous le nom d Andr Gorz de nombreux ouvrages dont nous avons souvent parl dans nos colonnes LA GRANDE RELEVE N 889 r flexions FINANCER LES TUC EN MONNAIE DE CONSOMMATION Henri Muller a
7. Nous sommes bien d accord avec vous pour penser que l argent est roi Mais si tout au long des 19e et 20e si cles ceux qui ont men des luttes pour un mieux tre avaient baiss les bras alors qu ils vivaient souvent dans des conditions d sesp r es croyez vous que nous aurions les cong s pay s la semaine de 39 heures la protec tion sociale la scolarit dont nous jouis sons aujourd hui La lutte pour la vie est un long combat qu il s agisse de soci t de cancer ou de sida baisser les bras ne peut tre le fait de ceux qui ont mesur le prix des enjeux e Pour mon mari et moi l conomie distribu tive est une vidence depuis de nom breuses ann es mais il est difficile de convaincre les parents et les amis La Alcide GRASSIN vient de disparaitre I avait 87 ans Professeur de Fran ais il fut un des pionniers de l conomie distributive Angoul me section du MFA Tr s brillant conf rencier caustique tr s spirituel il faisait merveille dans les r unions Les survivants de cette poque conservent un souvenir mu de cet excellent camarade A son fild Jean la Grande Rel ve pr sente ses condol ances tr s attris t es R Coustillac LA GRANDE RELEVE N 889 mentalit de partage des biens n est pas du tout dans les moeurs actuelles Peut tre faudra t il attendre encore un certain nombre d ann es avant la maturit de l humanit Les dangers de la pollution et de l
8. demain autrement prometteur que toutes ces bouillies pour les chats autour desquelles cogitent les gens des partis seulement f rus de r for misme de r novation de recons truction qui n int ressent personne Organisez un vaste d bat sur ce pro jet de soci t vraiment novateur sur un mod le la fois socialiste lib ral et communautaire monnais de LA GRANDE RELEVE N 889 consommation Vaincre l utopie Votre journal peut y aider Puis je compter sur votre concours XX D partements et Communes Association des Maires de France a d autre part publi l article suivant de notre camarade FINANCER LES TUC EN MONNAIE DE CONSOMMATION Le mode d emploi de cette formule est connu de longue date 1 Il sem blerait pourtant qu il reste ignor des principaux protagonistes qui en ordre dispers s efforcent aujourd hui de mettre en place une solution au double probl me des exc dents et du ch mage peu conscients du r sultat qu obtiendrait une coordination de leurs inititatives associ e l usage d une monnaie de consommation Les l ments de l op ration Des b n voles assurent d j la collecte de surplus dans le cadre des Banques alimentaires surplus dis tribu s sans contrepartie sous forme de colis des personnes n cessi teuses Marseille tout r cemment c est la municipalit qui rassemblant les lots d exc dents dans des locaux sp ciaux am na
9. encourageant l emploi efficace avec des horaires r duits suivre 1 Dans tout cet article le terme res sources d signe les ressources mat rielles et non les ressources humaines o mon taires LA GRANDE RELEVE N 889 courrier Votre journal et vos id es sont tr s sympa thiques et j y souscris pleinement mais je pense que vous menez un combat inutile Pour que vos id es soient applicables il faudrait que les hommes soient parfaits ou presque Il est certain que des citoyens seraient capables de se conformer a votre thique mais ce ne sera jamais qu une petite minorit Voyez le monde autour de vous que vous d noncez d ailleurs dans votre revue Il n y a que le fric l arrivisme le confort la s cu rit qui comptent Les progr s scientifiques ont amen la bombe atomique la pollution grande chelle la destruction de la nature L homme est immature vos th ses demandent une conscience de niveau sup rieur L argent a trop de pouvoir La corruption l app t du gain n ont pas dimi nu depuis des si cles Vos th ories ne pourront tre adopt es par la masse il n y a qu voir comme elle se laisse berner Quand elle r agit c est pour tomber dans un autre pi ge L argent n appartient qu une minorit Th oriquement le plus grand nombre devrait pouvoir contr ler ce pouvoir c est le contraire qui se passe S M Paris 20e RDLR
10. note la RFA proposait une r unification de l Allemagne contre une neutralisation militaire mais Staline avait alors des atouts que Gorbatchev n a plus LA GRANDE RELEVE N 889 actualit LU VU ENTENDU Stress En conomie marchande les patrons ont une curieuse conception de la qualit de la vie ils cultivent le stress parce qu ils estiment que c est bon pour le rendement Ne riez pas c est tr s s rieusement que le pr sentateur d Antenne 2 le 24 mars nous a r v l cette curieuse pratique Mais depuis quelque temps on s est aper u que trop c est trop le stress de la vie moderne peur du ch mage trans ports etc a finalement un effet nocif sur le rendement Alors on revient une recherche d quilibre sic En somme il aura fallu une exp rience inhumaine imb cile pour tout dire pour en arriver l Il est vrai que la France d tient le record de consommation de tranquillisants per capita ajouter aux records d alcool et de tu s sur la route Le stress atteint aussi les quid s et en t te pas n importe lequel Ourasi Il est la retraite enfin si l on peut dire Car son heureux propri taire peut tre un heureux retrait Ourasi rapporte 90 000 F par saillie ou plus exactement par jument grosse de ses oeuvres Or voil qu on se contente de l ins mination artifi cielle et qu Ourasi ne connait que des joies trop espac es D o
11. s de Rennes tait de 1 Julliard consta te La vieille maison a gagn voulant dire par l que le PS tait revenu Guy Mollet Un d put PS regimbe La droite et la gauche ce n est pas tout fait la m me chose Pas tout fait ce n est gu re enthousiasmant En r sum on le voit congr s de Rennes plaidoyer Mitterrand ou pro jet Mauroy rien d essentiel ne dis 5 actualit tingue plus la gauche de la droite dans l exercice du pouvoir La gauche amuse le tapis avec des probl mes certes importants pour tous tels l immi gration l cologie mais non sp ci fiques d une politique socialiste c est dire contre l exploitation et les m faits du capitalisme dominant A ce train l les l gislatives de 1993 seront s rement perdues Serait ce un mal tout compte fait Les socialistes dans l opposition devraient retrouver un langage de gauche ne fut ce que pour reconqu rir le pouvoir Ils devraient prendre part aux luttes aux revendications des avanc es sociales seraient alors possibles comme cela a t le cas pendant deux si cles d opposition l exception de la paren th se de 1936 2 Les Pays DE L EST Elections en RDA Triomphe de la droite pr s de 50 des voix Comme nous l avions pr dit le PC rebaptis a recueilli 15 des voix le SPD donn vainqueur 22 seulement Un fait tr s significa tif tr s impo
12. tions Henri MULLER 1 Voir Un pool international des exc dents Rev Ing nieurs ICAM 1955 L aide conomique et la double mon naie D bat la jeune chambre cono mique internationale 14 d cembre 1956 L conomie du don Son mode d emploi Rev Confluents n 13 juin 1957 La carte de cr dit Son utilisation en mon naie de consommation 4 avril 1969 La carte a m moire monnaie de consom mation pour les banques de nourriture en faveur des nouveaux pauvres L Echo de la Presqu le 11 janvier 1985 13 r flexions Dans nos num ros 881 883 885 et 887 nous avons publi notre traduction d une proposi tion de r formes qui nous vient du Royaume Uni tendant substituer aux multiples taxes en vigueur une taxe unique bas e sur l nergie Voici la suite de cette traduction LES JOIES DE ECONOMIE DES RESSOURCES 5 2 Comment y arriver Tout d abord il faut rendre gales valeur nerg tique c est dire le facteur commun toute cr ation de richesse et de consommation et valeur mon taire c est dire le facteur commun tous les changes conomiques Du g teau La relation entre nergie et monnaie est facile tablir parce que la monnaie est de toute fa on une denr e arbitraire Tout ce que nous faisons consiste donner une valeur sociale l nergie et donc toutes les autres ressources mat rielles pui
13. bons b n fices il sait app ter ses clients en perdant sur certains produits pour se rattraper largement sur d autres Comme il a des moyens que le client n a pas c est lui qui impose les prix Et m me la mode Un objectif clair Comment conserver les avantages du march la concertation entre l offre et Comme dirait Pr vert qu est ce que c est que ces banques centrales qui ne sont pas foutues de faire remonter le yen Le Japon d tient la palme d or de la croissance 5 en 1989 il n a pas d incertitude politique pas d agitation syndicale il a relev ses taux d int r t ses finances publiques sont en excellente sant sa s curit sociale est m me exc dentaire Alors qu est ce que c est que ces conomistes patent s qui ne sont m me pas foutus d expliquer la chute du yen LA GRANDE RELEVE N 889 M L D ditorial la demande tout en vitant sa d via tion de l re industrielle Tel est bien l objectif de l conomie dis tributive D abord parce qu une mon naie non th saurisable emp che que les entreprises soient d tourn es de leurs objectifs conomiques par des manoeuvres financi res comme c est le cas aujourd hui dans ces gigan tesques casinos que sont devenues les Bourses Des contrats tous les niveaux Ensuite parce qu elle permet de baser les changes conomiques sur des contrats Des contrats quitables et n gociables au niveau appropri
14. c est que dans l esprit des gens le socialisme repr sente le cou pable On va continuer se battre sur des mots pour une question tr s simple r soudre dans l abondance comment faire participer la population aux richesses produites Il faudrait pourtant arriver comprendre que la d mocratie la vraie ne s accom mode pas du mensonge On ne saurait juger un syst me qu apr s l avoir vu fonc tionner correctement c est dire dans l esprit de ses fondateurs Ce n est pas le cas Plut t que de fonder le socialisme sur la propri t collective des moyens de pro duction et d change il vaudrait mieux dire il y aura socialisme lorsque ces moyens fonctionneront dans l int r t g n ral Cela aurait vit bien des d boires L id al serait d essayer plusieurs variantes dans diff rents pays et de comparer Sous forme d conomie distributive maintenant par Jean MESTRALLET Pour sortir du verbiage l infini L exp ri mentation politique formule d avenir NOLR 1 Camarade qui illumina logtemps nos colonnes par sa spittuelle rubrique soit dit en pas poy Drogue et d linquance On parle de 600 000 h roinomanes ou coca nomanes dans la seule ville de New York Environ 650 000 Am ricains sont en prison record mondial d incarc ration apr s l Union sovi tique et l Afrique du Sud Le Monde 3 avril 1990 x S ret du parc EDF Dans l tat actuel de s ret du parc E
15. constat de base c est un glissement du PS sur sa pente de droite Simple glissement Depuis plusieurs ann es la Grande Rel ve est plus cat gorique Delors qui s est tenu prudemment futur pr sidentiable lui aussi l cart des joutes a laiss tomber au lende main du congr s Il ne faudrait pas que la d ception se transforme en d sespoir Mitterrand 7 sur 7 Le 25 mars une semaine apr s la cl LA GRANDE RELEVE N 889 ture du congr s Mitterrand qui de notori t publique soutenait son pou lain Fabius lequel est apparu comme un ambitieux forcen a voulu rassu rer att nuer les cons quences sur l opinion et les militants de ce lamen table show que fut le congr s de Rennes II reprit l antienne qui n enga ge que son image de marque mieux r partir les fruits de la croissance retrouv e passer une troisi me phase par la redistribution de la pros p rit fran aise Il reconnait Avec 60 d augmentation en trois ans com ment voulez vous que les gens se logent Paris et dans les grandes villes On est en train de rattraper Tokyo entre parenth ses certains pri vil gi s s y logent fort bien Dans beaucoup de domaines aujourd hui on peut travailler restituer les chances de l galit Cela fait pr s de dix ans que Mitterrand r p te la m me chanson Mais l air se fait de plus en plus rare pour la grande majorit des Fran ais dont le pouvoir d acha
16. descen dants sur cette plan te A l poque o le monde dit civili s surmontait la crise de 1929 pour s enfoncer dans la seconde guerre mondiale ces moyens ont t imagin s et propos s par J Duboin sous le nom d conomie distributive ou un service est parvenu son consommateur C est un moyen pour ce dernier d exprimer son choix quant la production renouveler la loi du march retrou ve donc son r le et d orienter les investissements en fonction de ses besoins Les investissements de m me que le fonctionnement des ser vices publics sont pris en compte pour valuer la production dispo nible et celle ci d termine le montant total des revenus distri buer il n y a donc pas d imp t et les revenus augmentent avec la production Ainsi l re de l abon dance n est plus le r gne de veau d or c est celui d une gestion objective des biens de ce monde en fonction des besoins la com p titivit fait place la conviviali t 16 LA GRANDE RELEVE N 889
17. et actualisant nos th ses 60 pages de nombreux de consommation e et tr s faciles lire Un outil de travail simple par H MULLER e facile utiliser 22 F pi ce franco 14 Les joies de l conomie des ressources d apr s F BRADBURY Et pour votre r flexion personnelle commander galement la Grande Rel ve FFRANCHIS Deux r ditions d ouvrages N 2000 toujours d actualit m COURRIER ouise Duboin 15 Des lecteurs crivent Se lit comme un roman et fait comprendre les m ca LES YEUX KOU M RESUME DE NOS THESES nismes de W conomie OUVERTS L AHURI 16 L conomie distributive actuelle et ceux d une co nomie alternative l cono mie distributive expliqu e dans les d tails 85 F franco par jacques Duboin par Jacques Duboin 65 F franco 65 F franco TELEPHONE 16 1 30 71 58 04 les mardi et jeudi l apr s midi MINITEL 3614 code CHEZ REIN 24 heures sur 24 ditorial QUEL MARCH Tout s use avec le temps m me les mots qui finissent par perdre leur sens Au point que pour continuer se faire comprendre il faut parfois les red finir Il en est ainsi du mot social Le dic tionnaire le d finit comme l adjectif de ce qui concerne la soci t dans son ensemble de ce qui rev t une forme collective la l gislation sociale par exemple est l ensemble d
18. infirmi res ou assistantes sociales c est parce que le milieu Harki ne leur permit pas Il les enverrait dans un carcan familial ou religieux ou les deux ensemble Cel ressemble ce racisme con qu ont les Fran ais lorsqu ils parlent des melons ou m tisses caf au lait la liste des adjectifs est longue et qui s enthousias ment lorsque quelques sportifs de haut niveau la peau noire font retentir la Mar seillaise lors d preuves internationales J C Puget Ville NDLR Nous partageons tellement votre analyse que nous n avions pas manqu de le dire la suite de la lettre en question x Pan sur la Grande Rel ve M Jean Bourdette dont la lettre du 25 janvier 1990 a t partiellement reprodui te dans le Courrier des lecteurs du n 887 se plaint d un certain nombre d omis sions Sa correspondance tait effectivement intitul e Le nomenklaturisme danger de toutes les soci t s ce qui en rendait bien le sens Ce titre a saut en raison de la rubrique Courrier D autre part la fin du second para graphe il fallait lire mais n est pas sp cifique celui ci le nomenklaturisme au lieu de ais est sp cifique ce qui est bien s r l inverse Enfin dans le paragraphe situ au des sus de l encadr il faut rectifier ainsi exemple La consommation r sultant d augmentations des salaires ruinerait notre balance commerciale et autres balivernes du m me tonneau
19. mission de Jean Marie Cavada sur FR3 dans la marche du si cle lections en RDA prestation de Khol I Heure de v rit lections en Hongrie et pour l URSS situation en Lithuanie Estonie et m me en Ukraine Comment un distributiste peut il analy ser ces v nements 1 La FRANCE SOCIALISTE Six l phants a trompe norm ment C est ce que des congressistes de Rennes chantaient tristement sans doute parce qu norm ment trom p s flou s Nous avons pu voir ces congressistes pleurer pendant que les l phants c est ainsi qu on d signe les grands chefs du PS se malme naient se vendaient changeant de camp et que parmi eux les pr siden tiables s tripaient pour conqu rir le parti tremplin pour la succession du P re Vue de Sirius cette sarabande n offri rait sans doute qu un mince int r t Mais au niveau fran ais l aube d une d cennie capitale sinon d cisive pour l avenir de l Europe et du monde quel le tristesse De vrais l phants seraient peut tre morts de honte et de chagrin Eux non Le PS n a plus aucun d bat d id es aucune id ologie aucun projet socialiste Voil ce qu en dit une militante de Metz inscrite au parti depuis 1982 Nous avons suivi un congr s d sas treux Pour la premi re fois de ma vie j ai eu honte de ma famille politique Et dans son bulletin hebdomadaire Syn th se Flash Poperen r sume le
20. vrai a fait quelques tentatives pour refuser de rembourser la dette de son pays et limiter les paiements d int r ts puis d tourner une partie des fonds ainsi r cup r s pour financer des produc tions vivri res locales Mais l exp rience p ruvienne est vou e l chec en face des plans Baker et Brady elle aurait eu n anmoins besoin de soutien Le pays sombre LA GRANDE RELEVE N 889 r flexions dans la violence en raison des lec tions en cours Quant aux autres moyens imagin s par Susan George ils sont bien insuffisants N est il pas irr aliste de pr ner le retour au pays des capitaux mexicains et autres investis en dollars ou en francs suisses Il faudrait pour cela que les banquiers am ricains ou helv tiques d couragent les d posants ce qui est une pure vue de l esprit Par contre l achat de biens ou de soci t s en contrepartie de l apurement d une part de la dette est possible N anmoins il aboutit videmment la main mise des capitalistes occi dentaux sur la substance des PVD Susan George nous parait tre tout de m me sur la bonne voie celle qui passe de la constatation des contra dictions majeures du capitalisme la recherche des r formes possibles Mais nous croyons que seul le pas sage la monnaie distributive d abord dans l un des pays avanc s ensuite dans d autres permettra une v ritable lib ration du march et la fin du calvaire des natifs de pays
21. 0 Deux jours apr s la prestation du Pr sident J M Cavada dans son mis sion la Marche du si cle avait invit Mauroy et quelques t tes mineures du parti deux ex militantes le journaliste Jacques Julliard Le nouveau Pre mier Secr taire du PS qui se succ dait lui m me apr s une lection peu reluisante fut comme l accoutum e tout en rondeurs heureux que la syn th se se soit enfin faite au si ge du PS minimisant les heurts du congr s qu il essaya de faire prendre pour des d bats un peu vifs Il reprit bien entendu le seul point qui semble constituer tout le programme du PS aujourd hui un meilleur partage des fruits de la croissance sachant tr s bien que pour Rocard attentif g rer au mieux l conomie capitaliste ce ne serait qu un voeu pieux Hier on r vait dit il il voulait parler du temps o avant 1981 et pendant quelque temps apr s l lection de Mitterrand le PS affichait un projet vraiment socialis te II faut apporter une r ponse aux ch meurs et aux pr caires promou voir une nouvelle tape sociale que Mauroy appelle une id e force Press par Julliard les ex militants Cavada qui lui dit le vide id olo gique socialiste est total il va falloir remplir la marmite Mauroy promet pour le printemps prochain un PRO JET Une ex militante fait remarquer que la repr sentation des ouvriers 31 du monde du travail au congr
22. DF la probabilit de voir survenir un acci dent conduisant un risque radiologique suffisamment important pour d clencher sur le site le plan d urgence sur une des tranches du parc dans les dix ans venir peut tre de quelques pour cent Aujourd hui c est sans conteste le risque de rupture brutale d un ou de plusieurs tubes de g n rateur de vapeur qui est le plus pr occupant Transmis par Tam Tam aed Energie propre Entre 1978 et 1988 le rendement des cel lules photovoltaiques a fait des progr s normes Les scientifiques de Boeing Seattle aux Etats Unis ont r ussi atteindre le seuil de 37 de rendement avec des cellules ars niure de gallium un rendement sup rieur celui moyen d une centrale nucl aire Silence f vrier 1990 x D chets C est 850 000 m tres cubes de d chets radioactifs qui la fin du si cle auront t accumul s depuis les d buts de l re nucl aire Le Monde 17 janvier 1990 aah Chercheurs d or 40 000 50 000 chercheurs d or ill gaux les Garimpeiros qui devaient tre vacu s manu militari de plus de 100 mines d or situ es dans les r serves de Indiens Yano mami sur d cision de la Cour F d rale br silienne vont continuer extraire trois tonnes d or par mois En effet les Garim peiros sont arriv s un accord avec le Ministre de la Justice du Br sil Saulo Ramos pour rester sur place et polluer de fa on dram
23. a destruction de la terre qui peut s ensuivre pourront peut tre par la peur ouvrir les yeux beaucoup C D Le Neubourg Lis Inutile de pr ciser que je suis plut t d accord avec les principes de l Economie Distributive et d accord aussi avec P Herd ner pour penser que c est dans le cadre d une contestation globale de la soci t que de telles id es peuvent avancer Ce qui n est ni vident ni facile bien entendu L Mais ne perdons pas courage B B Dallet skk Un dialogue sur les conomies paradistri butives comme le Cr dit Social la PER etc est n cessaire il faudrait leur ouvrir une Tribune o elles pourraient exposer leurs th ses et ensuite r pondrre aux r fu tations et questions ventuelles D B Paris 4 NDLR Notre Tribune libre existe elle leur est largement ouverte x Puis je me permettre une remarque sur le dernier num ro de Mars Ren Marlin consacre deux pages au cr ditisme c est beaucoup d honneur pour une th orie qui s inspire du fanatisme religieux Deux colonnes d information auraient suffi L id al de notre Mouvement et sa dialec tique h ritiers des lumi res et du ration nel sont cent lieues de pareilles divaga tions dangereuses par ailleurs C S Marcq en Baroeul x Excellents articles d Andr Prime les orphelins du socialisme et de Ren Marlin Cr ditisme au num ro de mars De bonnes analyses mais le cr ditisme ne vaut pas qu on
24. adress au journal Ouest France une lettre dont voici la copie car beaucoup de nos lecteurs voudront sans doute s en inspirer pour en envoyer de semblables leurs journaux et autres media Il est exasp rant d entendre r p ter sans cesse qu il n existerait aucun projet de soci t susceptible de se substituer aux mod les connus ou pratiqu s que leurs tares marquent au fer rouge gaspillages ins curit du revenu des personnes et des biens m pris de la personne humai ne laminage constant du pouvoir d achat des multitudes r gne des bureaucraties scandales financiers a r p tition m pris de la personne humaine injustices sociales libert s formelles Il en va pareillement des syst mes dits communistes ou de dictature afflig s de d fauts maintes et maintes fois soulign s dont l co nomie s effondre aujourd hui sous nos yeux Absence de pens e novatrice N est ce pas les m dias qui entre tiennent et propagent cette illusion par leur mise l cart des propos d rangeants visant les institutions mon taires Le mal est enracin dans des usages mon taires confront s avec l acc l ration du progr s technolo gique dont l effet est de multiplier l offre alors que la demande reste d pendante des al as de la forma tion des revenus I est temps qu un journal de gran de diffusion comme le v tre fasse connaitre un large public l existen ce d un projet de soci t pour
25. atiquement d finitive les rivi res l aide du mercure utilis pour laborer l or Il reste 9000 Yanomami sous alimen t s et malades des maladies import es par les chercheurs d or maladies contre les quelles les Indiens ne sont nullement immunis s Beaucoup d Indiens en outre ont t massacr s par ces chercheurs d or De Morgen 13 janvier 1990 x Eoliennes Chaque kilowattheure produit par une olienne fait conomiser 0 34 m3 de gaz naturel et vite le rejet de 1 37 gr d oxydes nitriques moins de pluies acides et de 0 67 kg de CO2 moins d effets de serre La digue ljsselmeerdijk en Hollande va accueillir 35 oliennes de 25 m tres de diam tre et de puissance unitaire de 300 kW de la marque Windmaster C est 15 millions de KWh par an qu elles g n reront de quoi alimenter 12 000 foyers Co t total un demi milliard de FB dont 50 subsi di s par les autorit s du pays Ce ne sera pas le plus grand parc olien d Europe Celui ci vient d tre inaugur au Danemark et compte 40 moulins de la marque Nord tank de 28 m tres de diam tre et de 300 kWh unitaires Windnieuws Janvier 1990 he Chiffres noirs du travail pr caire ll repr sente 7 de l emploi salari contre 2 5 en 1977 Soit 900 000 emplois dont 600 000 contrats dur e d termin e CDD et 280 000 int rimaires En 1988 9 millions contrats de travail ont t conclus embauches fermes 1 million missions d int rim 5 5 milli
26. att ALI TARIF DES ABONNEMENTS France ASE 110F Nous acceptons toute Abonnement d essai 6 mois 65F somme inf rieure ce Abonnement de soutien 155F tarif de la part des lec Aaroni propagande 175F teurs qui ne peuvent faire Ae 220F plus Ce journal ne survit 10 n mensuels 140FF que gr ce la souscrip R glement par ch ques postaux au C C P bancaire doivent tre l ordre de VIVE LA GRANDE SOMMAIRE LA GRANDE RELEVE RELEVE Les manuscrits sont choisis par le comit de lecture et ne sont pas renvoy s Composition au journal sur Macintosh Pius Mise en page EDIT PLUS 4 rue Andr 75018 Paris impression TIPE R PERNEL 11 rue du Progr s Montreul Commission paritaire N 57434 Ditluse par les N M P P Etranger nssvuusnssnssre Par avion nous consulter tion permanente La Grande Rel ve n 13 402 39 M Paris POUR QUE Les r glements par mandat ou par ch que B P 108 78110 LE VESINET M EDITORIAL 3 Quel march par M L DUBOIN ACTUALITE 5 Au fil des jours par A PRIME 7 Lu vu entendu Des chiffres REFLEXION 8 R jouissances Jusqu quand par J MESTRALLET 9 Capitalisme et tiers mondisme Une brochure faire lire pour votre propagande Fe PREN L ECONOMIE LIBEREE 12 L imagination en berne par F LEVY par M L DUBOIN 13 Financer les TUC en monnaie R sumant
27. celles annonc es etc Si son contrat est accept par la commune celle ci lui fournit les moyens demand s pour la dur e fix e Il n aura pas ensuite rembourser un pr t mais il devra terme fournir la preuve qu il a rempli correctement son contrat et que ce 4 qu il a produit a effectivement int ress les consommateurs Ce rapport a pos teriori lui sera n cessaire pour deman der le renouvellement de son contrat ou l laboration d un autre Dans de telles conditions il y a bien un march entre l ensemble du personnel d une entreprise et le reste de la soci t repr sent par la commune les deux parties peuvent discuter le contrat Par exemple si le proposant se rend compte que son projet int resse beau coup la commune il pourra augmenter ses exigences et demander des reve nus suppl mentaires pour lui m me et ses collaborateurs La commune sera libre d accepter ou non par comparai son aux autres demandes formul es Contrats pour le commerce ext rieur ll en est de m me pour les changes dits ext rieurs Une commune rurale peut passer avec une autre commune un contrat pour la fourniture dates D j pr s de la moiti du commerce mondial soit plus de 1 000 milliards de dollars se fait sous forme de troc de compensation et donc chap pe aux r glements mon taires C est ce constat qui est l ori gine de la publication chaque ann e d sormais aux Presses Universita
28. e m me de certains grands agriculteurs am ricains pour qui cer taines productions alimentaires du tiers monde sont des concurrentes sur leur propre march c est le cas par exemple du soja du Br sil ou du bl argentin D autre part les pays endett s n ont plus les moyens d acheter les fabrications du Nord et leur client le fait d faut aux indus triels de l OCDE mais ceux ci font pression pour que de nouvelles avances leur permettent d acheter Or comment les contr es du Sud rembourseraient elles leur dette et paieraient elles leurs int r ts sinon en vendant plus et en achetant moins Encore une de ces contradictions dont le lib ralisme en vogue nous accable et dont le Pr sident de la R publique a bien raison de dire qu il est bout de souffle Les termes de l change Mais il y a plus grave c est la r duc tion presque continuelle des prix des produits de base 2 dont les pays du Sud tirent l essentiel de leurs reve nus L indice exprim par le nombre 100 pour l ann e 1957 n a t d pass que deux fois en 1973 et 1974 Depuis bien qu il y ait eu des hauts et des bas la tendance est la baisse En 1985 l indice avait atteint le niveau le plus bas jamais enregistr un sinistre 66 par Ren MARLIN 3 Dans un r cent article du Monde 4 Eric Fottorino soutient que les denr es tropicales tr sor des dirigeants africains ont fait leur temps Ce journaliste rappelle o
29. e sainte presse n en finit plus de se r jouir le Socialisme ce pel ce galeux est vou aux g monies par toute l Europe de l Est Bon nib le syst me aurait dit Gabriel Lafont 1 F rait mieux pourtant de mettre une sourdine l aver tissement est pour tout le monde Ce n est pas le socialisme qui est en cause C est le mensonge rig en moyen de gouvernement Et cel ne concerne pas les seules d mocraties populaires Port e au pinacle par Ceaucescu la m thode s vit largement la surface du globe y compris dans les d mocraties tout court On a bien install l Est une structure socialiste mais confisqu e par une minorit reproduisant ainsi les pires conditions du capitalisme Chez nous on fait croire que seul le lib ralisme peut assurer le bonheur des citoyens Or ce qui reste de lib ral ne fonctionne plus qu avec des b quilles col lectives De part et d autre il s agit d un syst me fond sur l argent Pour qu il fonctionne le recyclage de la monnaie doit tre le plus large possible de gr ou de force Si le recyclage ne s effectue pas spontan ment il faut qu il se fasse d une autre mani re en atteignant le plus de monde possible Comme nous l avons d j montr cela nous fournit une mesure de transition au lieu de subventionner b tement il faut faire passer les subventions par les consommateurs d abord par les plus d munis Le malheur
30. en voie de d veloppement Il y faudra beaucoup d efforts nous le savons Tout d pend de la capacit que nous loc notes ASSOCIATIONS Groupe des Salari s pour l Economie Distributive 11 rue St Vincent de Paul 13004 MARSEILLE CITOYENS DU MONDE 15 rue Victor Duruy 75015 PARIS Les premiers d put s mondiaux au Congr s des peuples se rencontreront Gen ve du 12 au 16 mai 1990 e UNION PACIFISTE 4 rue L Hoche 92100 BOULOGNE e Liaison et Action COntre la FAim 4 square du Nouveau Belleville 75020 PARIS aurons trouver l aide du plus grand nombre Rien n est impossible l heure o les tabous tombent les uns apr s les autres 1 Jusqu au cou Enqu te sur la dette du tiers monde Editions la D couver te 1988 2 30 produits non compris l or et le p trole 3 Poor outlook for poor nations The Economist 9 nov 1985 cit dans 1 4 Afrique la chim re des mati res pre mi res Le Monde 20 mars 1990 5 En moins de quinze ans la produc tion malaise est pass e de 10 000 a 200 000 tonnes 6 L volution des march s agricoles la menace d une surproduction g n rali s e d apr s Economie rurale de mai juin 1989 par Alain Revel Directeur adjoint de l Ecole Nationale du G nie Rural des Eaux et des For ts ENGREF et ancien attach agricole Washington 7 Vice Pr sident de AGWAY la plus grande coop rat
31. ent et conform ment la tradition social d mo crate la police ouvrait le feu huit reprises de 1947 1955 sur la classe ouvri re fran aise Si l on rapporte le chiffre de ses victimes celui de sa population la France se place donc dans le peloton de t te sinon en t te des pays massacreurs de la deuxi me partie du si cle x Votre agent de change recommande Un agent de change disait Woody Allen est quelqu un qui prend votre argent et l investit jusqu ce qu il n y en ait plus Tristement une tude command e par l American Stock Exchange Bourse la plus petite rivale de la Bourse de New York r v le que les investisseurs ordi naires pensent que M Allen est amusant mais surtout qu il a raison Il y a une divergence d int r t entre les investis seurs et les personnes qu ils emploient pour ex cuter leurs ordres Si les agents de change d sirent survivre et beau coup paraissent destin s disparaitre des deux c t s de l Atlantique ilsde vront combler le foss A tort mais de mani re compr hensible la Bourse attache plus d importance un autre point seulement 28 des investis seurs am ricains ont perdu confiance en la Bourse des valeurs c est le r sultat du krach d octobre 1987 Cel est contre dit nettement par les professionnels Lorsqu on demande l opinion des cour tiers 81 r pondirent que leurs clients taient obs d s par l h catombe d octobre 1987 Les inv
32. es disposi tions l gislatives et r glementaires qui font intervenir en faveur des individus et des foyers la solidarit de la collecti vit organis e C est bien dans ce sens que J Duboin a donn avant la guerre le nom de service social au travail qu en conomie distributive tout individu se doit d effectuer en tant que membre de la soci t pour participer la production de l ensemble et non plus pour le profit d un patron ou d action naires Depuis cette poque le sens du mot s est d form On parle aujourd hui de service social d aide sociale comme d une charit la que destin e une seule classe de la soci t celle des plus d munis si une ville construit des logements sociaux c est qu elle les destine aux plus pauvres Alors il s agit de logements troits sans confort et c est ainsi que social devient Synonyme de mauvaise qualit Si l on veut tenir compte de la d forma tion du mot il faudrait donc lorsqu on d finit l conomie distributive rempla cer les mots de service social et de revenu social Le premier par quelque chose comme activit au service de la soci t et le second sans doute par revenu de citoyennet Echange et march Plus grave est la confusion qui nait lorsque des distributistes affirment reje ter l conomie de march 1 La v ri t qui se cache sous cette expression est double il y a d abord le fait que nous avons compris qu il n est pl
33. estisseurs institu tionnels ont impuls le redressement du prix des actions Beaucoup d investis seurs individuels ont abandonn Les investisseurs priv s sont peut tre d courag s pas par les march s mais Par les interm diaires Dans leurs achats et ventes d action ils disent qu ils sont des professionnels Etant donn que les journalistes sont assimil s aux mar chands de voitures d occasion dans l estime du public cela devrait faire r fl chir les agents de change Le sentiment des porteurs d actions serait donc qu ils sont des citoyens de seconde classe sur les march s boursiers La plupart pen sent que les march s sont au dessous des terrains de jeu et que les individuels n ont que peu de chances contre les grandes institutions Un grief particulier est que les institutions sont les premi res connaitre les informations Les agents de change l admettent les deux tiers sont d accord sur le fait que lorsque les individuels ont connaissance d une bonne action il est habituellement trop tard Les investisseurs interrog s ne sont pas d sarm s comme une vieille tante sans autre argent de poche que des actions sans valeur Le porteur typique a 55 ans un dipl me universitaire et dirige un foyer avec un revenu annuel de 80 000 dollars 470 000 F Il la plupart sont des hommes connait les march s prime les obligations coupon z ro et l indice des valeurs des fonds d Etat C est un conservate
34. eur pays alors que c est un enrichisse ment et r ciproquement pour les exportations L offre de r parations sous forme de fournitures mat rielles faite par les Allemands apr s la guerre de 1914 1918 a t repouss e avec horreur par les Alli s qui avaient bien com pris qu elle tait de nature relancer rapidement l conomie ex ennemie au d triment de la leur Suite la seconde guerre mondiale le plan Marshall a t autant et m me plus b n fique aux agricul teurs et aux industriels des Etats Unis qu ceux de l Europe Le syst me mon taro financier occulte compl tement la r alit utili taire de l conomie Il en est de m me pour la situation dans le tiers monde laquelle nous allons consa crer cette chronique r gime conomique Le dilemme Bien entendu la dette des PVD qui LA GRANDE RELEVE N 889 s tablit maintenant aux environs de 1300 milliards de dollars p se lour dement sur la situation conomico politique de ces pays Nous avons suivi ce drame dont les plus d sh ri t s n ont pas fini de subir les cons quences Susan George dans son excellent livre Jusqu au cou 1 explique tr s bien le m canisme infernal dans lequel les protagonistes sont engag s Car si les banquiers pr teurs n ont en t te que les moyens de r cup rer d abord leurs int r ts et ensuite leur capital afin de pouvoir lancer de nouveaux pr ts encore plus r mun rateurs il n en est pas d
35. firmations de Kohl Nous allons assister a un boom des investissements industriels La d cennie en cours sera celle de l Europe et non celle du Japon Voire Gageons qu elle sera plut t celle des deux comp res Japon et Allemagne Kohl a voulu faire une prestation rassu rante majestueusement cal dans le fauteuil qu occupa Adenauer Mais il s est pos en homme politique avec qui il faudra compter de plus en plus surtout s il fait coup double en 1990 apr s avoir gagn au pas de charge le pari de la r unification gagner les lec tions de RFA fin d cembre La f te finie il y aura probablement des pleurs et des grincements de dents en RDA On a pu voir une jeune femme qui avait anim le Forum comme cela semble d j loin tr s d prim e par les r sultats des lec tions Je ne crois plus l espoir des g n rations futures dit elle Et de fait beaucoup d acquis risquent d tre per dus Il est curieux de lire dans le Figa ro du 20 mars sous la plume de Michel Tournier Au total la RDA ne m rite pas d tre purement et simplement ray e de la carte L absence de ch mage le logement assur pour tous le statut de la m re c libataire le r seau des jardins d enfants et surtout les quipements sportifs pour les jeunes voil ce qu on trouvait l Est et ce qu on chercherait en vain l Ouest capitaliste Hongrie Un mot pour rappeler que dans ce pays la droi
36. g s en supermar ch s offre le choix consommer par leur mise en vente pour un franc symbolique aux ayant droits Lors de leur congr s les ing nieurs des Arts et M tiers ont sugg r d utiliser les ch meurs pour des tra vaux d utilit collective financ s par pr l vements sur les hauts revenus profits boursiers et commerciaux Enfin l apparition de la carte puce susceptible de jouer le r le d une monnaie de consommation gag e par les exc dents devrait apporter le deus ex machina qui visiblement fait d faut toutes ces initiatives parses erratiques Il s agit de cr er une monnaie paral l le non transf rable neutre s annulant l achat pour un march parall le r serv des consomma teurs marginaux et capable la fois d couler toutes quantit s d exc dents vou s la destruction de remettre des ch meurs au travail contre un salaire compl mentaire s ajoutant leurs indemnit s enfin de procurer aux collectivit s un appoint de ressources pour financer sans appel aux contribuables un ensemble de prestations utiles d nu es de rentabilit all geant de surcroit leur budget social Qu ajouter de plus Comment convaincre les responsables de l urgence d assurer cette coordina tion en y int grant la pratique d une monnaie de consommation Faut il attendre que fermentent plus long temps des impatiences lourdes de menaces pour la stabilit des institu
37. ires d Oxford par un diteur britannique De Bard 1 d un annuaire en plu sieurs volumes l Oxford Inter national Countertrade Directo ty Il contient des renseigne ments sur les banques les courtiers et les soci t s qui pratiquent le troc ou le com merce de contrepartie dans le monde entier Un annuaire de pr s de 2 000 pages avec un glossaire en sept langues et qui s appuie sur une banque de donn es informatis es por tant sur 99 pages et mises jour r guli rement toutes les deux semaines 1 De Bard Lid BP 379 Oxford OX2 GTA Gran de Bretagne fixes d une certaine quantit de den r es alimentaires contre la fourniture galement dates fixes de tels ser vices ou de tels mat riels dont elle a besoin Une r gion europ enne peut passer avec une r gion africaine un contrat pour la fourniture d un certain nombre de v hicules qu elle fabrique en s rie contre telles prestations de services touristiques par exemple La multiplicit de tels accords de troc entre toutes les r gions de la terre ren dra ces accords parfaitement transpa rents pour les consommateurs un europ en se rendant en vacances en Afrique paiera les services dont il aura besoin par pr l vement sur sa carte bancaire Aux gestionnaires informati s s de faire ensuite les calculs de compensation n cessaires en suivant les normes qui auront t fix es par les contrats de troc Le changement est d j net
38. isme ne peut constituer ni un projet politique ni une grande alternative la Soci t Seules des hypoth ses pouvaient tre mises et des constats l id ologie perdue et la reli gion renaissante aucun projet n merge et une alternative est atten due a dit Cornelius Castoriadis une autre forme de gestion et pas seule ment l une des deux alternatives a dit Bernard Henri L vy Sur le second th me propos Apr s le communis me quelle Europe seules aussi des hypoth ses taient possibles L apr s midi la question n tait pas pos e mais une affirmation p remp toire La transition vers l conomie de march Admise sans r ticence par les intervenants elle fut vivement attaqu e par le dernier orateur K S Karol qui cita le Br sil comme exemple d chec conomique malgr ses efforts de production voqua l aust rit et notre penchant pour l in galit Ayant eu aussit t la paro le je le remerciai d avoir t le seul refuser l conomie de march comme alternative au communisme et je rap pelai pour notre seul pays nos deux millions et demi de ch meurs nos 35 000 familles avec enfants sans logis les tres humains dormant sur les trottoirs parisiens chauff s par les grilles du m tro Je repris le mot aus t rit pour l opposer la destruction aux frais du contribuable des surpro ductions alimentaires parall le
39. itu s En conomie de march pour entrainer une dimi nution massive de production il fau drait des baisses de prix tellement importantes qu elles seraient jug es insupportables par la quasi totalit des producteurs mondiaux l excep tion peut tre des 1 2 des fer miers am ricains et canadiens qui disposent de plus de 500 hectares et d une petite moiti des agriculteurs australiens Ecrire cela et conclure des solu tions aussi us es et aussi inop rantes est vraiment incroyable Nous sommes bien devant un cas typique un de plus de frayeur l id e m me de chercher imaginer un autre sys t me conomique Pendant ce temps l 500 millions d tres humains le dixi me de la population mondiale sont menac s quotidiennement de famine d apr s la FAO N tant pas solvables ils ne comptent pas Des r formes Mais revenons Susan George qui est galement une bonne sp cialiste du probl me de la faim qu elle a tu di dans plusieurs livres pr c dents 8 Elle n en bute pas moins comme Alain Revel sur l incapacit imagi ner autre chose que l conomie de march libre en fait dirig par les grands financiers internationaux pour leur plus grand profit aussi bien en ce qui concerne la production entra v e qu en ce qui concerne la com mercialisation d o toute v ritable concurrence est exclue Elle donne en exemple le Pr sident Alan Garcia du P rou qui c est
40. ive d approvisionnement des Etats Unis 8 dont trois traduits en fran ais La faim dans le monde pour d butants La D couverte 1983 Les strat ges de la faim Grounauer Gen ve 1981 Com ment meurt l autre moiti du monde Robert Laffont 1978 LIBRE PENSEE 12 rue des Foss s Saint Jacques 75005 PARIS organise une conf rence sur LA DEFENSE DE L HOMME tous les troisi mes lundis de chaque mois partir de 19 h00 sauf Juillet et Aout le 21 Mai Un krach mon taire mondial est il possible Pouvons nous vivre sans argent avec C Loriant et S Livrozet e AGIR ICI POUR UN MONDE SOLIDAIRE apr s sa campagne Pa Dak en annonce celle pour la d mocratie pour les peuples du Sud comme pour ceux de l Est et une assembl e europ enne des citoyens tout en pr parant le rapport de l observatoire de la d mocratie internationale 17 place de l Argonne 75015 PARIS e r flexions L IMAGINATION EN BERNE L int r t des lecteurs du Nouvel Observateur pour les probl mes de l apr s communisme a pu se mesurer au quasi remplissage du grand amphith tre de la Sorbonne L excel lente organisation du colloque qui a eu lieu le 18 janvier 1990 et la particu li re comp tence de chacun des par ticipants en firent le succ s Ses conclusions sont moins assur es Le texte de la premi re table ronde tait mal choisi car la fin du commu n
41. lui consacre tant d atten tion Int ressante suggestion d Andr Liaume sur le financement des retraites mais propre faire hurler les productivistes les ramasseurs de profits et il y a mieux faire en utilisant une monnaie de consommation L imp t sur l nergie n a rien d une alternative acceptable C est un vieux serpent de mer facteur d inflation et propre mettre sur la paille les jeunes m nages soucieux de s quiper en mat riels haute teneur en nergie alors que les nantis d j pourvus de tout ne paieront rien H M Gu rande kXx Dans le courrier du num ro de mars de la Grande Rel ve l article de R G Bondy m a fait bondir C est du pur racisme qu il ne faut pas laisser instaurer Cet envahissement de l Europe c est une chance suppl mentaire Il n est qu voir ce que tous les envahisseurs de tous poils ont apport au cours des si cles aux peuples qu ils asservissaient parfois avec toutes les contraintes que cel supposait Je maintiens que c est un racisme des blancs de la race sup rieure genre Le Pen Lors de la fin de la guerre d Alg rie ma femme directrice d cole eut des l ves filles de Harkis ne sachant ni lire ni crire ne parlant pas fran ais qui en quelques mois rattrap rent et souvent d pass rent des filles de Blancs l une d entre elles est maintenant Paris la Recherche CNRS Si beaucoup d autres ne d pass rent pas le stade d
42. ment au battage sur les restaurants du coeur Des applaudissements nourris m ayant confirm que d autres pen sent comme moi je voudrais leur dire ici ce que je n ai pas jug bon d ajou 12 ter la solution pr conisable invent e d s 1934 par un Secr taire d Etat au Tr sor nomm Jacques Duboin Je l avais r sum e dans une pleine colonne du Courrier parue dans le Nouvel Observateur du 19 juin 1978 en r ponse un article de Michel Bosquet 1 voquant ce syst me co nomique et financier diff rent et inorthodoxe J crivais l conomie ne survit plus que par ses mythes et ses fictions Le mythe du plein emploi c est la plus terrible constata tion du rapport Nora qui confirme la machine a t invent e pour travailler la place de l homme Deux pour cent de la population des Etats Unis suffiraient par leur travail faire vivre le pays Le mythe de la libre entrepri se produire sans d autre loi que celle du marketing avec pour r sultat une concurrence imb cile un gas pillage dantesque Le mythe de la monnaie c est le seul talon de mesure variable Moyen de l chan ge il varie parce qu il s ach te et se vend L argent est devenu une mar chandise Et la crise financi re mon diale annonc e promet l aust rit la partie du monde qui regorge de pro duits j ajoute ici qu une monnaie inconvertible assura la s curit et l ind pendance cel a c
43. n tant plus mesur s par le travail il faut trouver d autres crit res pour que chacun re oive sa part d une production qui peut cro tre volon t L conomie distributive assure chacun cette part en lui versant r guli rement son REVENU SOCIAL la carte m moire est parfaite pour cela de la naissance la mort tout individu homme ou femme travaillant ou pas devient ainsi un tre conomiquement ind pendant La monnaie Pour qu il puisse y avoir quilibre entre l ensemble de ces revenus distribu s et les richesses disponibles la monnaie distributive n est pas th sauri sable et elle ne circule pas C est une MONNAIE DE CONSOMMA TION qui s annule comme s annu le un cr dit quand une production gent pour emp cher des millions de gens de mourir de mis re La mis re grandit quand s ouvre l re de l abondance Nous sommes ainsi la charni re entre deux civilisations H riti re d un formidable potentiel de savoir faire et de techniques qui est le fruit des efforts accumul s par toutes celles qui l ont pr c d e notre g n ration a l norme t che d assurer l adaptation de la soci t humaine cette brutale transfor mation Il nous appartient d imagi ner et d installer les moyens pour que ces immenses possibilit s au lieu d craser la plupart d entre nous soient ma tris es et organi s es pour assurer l panouisse ment optimum de tous les tres humains et de leurs
44. nt administr e de l nergie primaire et des produits import s La difficult qu on rencontre pour unifier la TVA en Europe est vit e par la Taxe Unique Parmi les probl mes notables li s la TVA il faut souli gner ceux qui concernent la qualit de la vie all gement du financement des activit s sportives des arts th atres galeries d arts livres des organisations culturelles sociales et charitables dont beau coup ont tendance tre intensives en travail plus qu en argent On li mine aussi beaucoup de proc dures de contr le ce qui r duit les conflits entre les fonctionnaires et le reste de la soci t 6 2 L abolition syst matique et pas pas des taxes actuelles qui c t de la distorsion souvent ridicule du planning et de l activit conomique p nalisent s v rement la cr ation de richesse doit conduire simple ment du fait de leur disparition de nombreux avantages Notez bien que la suppression politique des dif f rentes taxes demandera beaucoup de temps Qu cela ne tienne l Eco nomie des Ressources peut s acco moder de ces petits inconv nients il n y a pas d obligation se d baras ser de toutes les autres taxes C est simplement avec le temps qu on s apercevra probablement qu elles sont inefficaces et anti productives Elles sont remplac es progressive ment par un syst me de taxe unique sur les ressources qui emp che le gaspillage des ressources tout en
45. nt qu court terme ce qui comme la TVA est r trograde et oublient le caract re naturellement progressiste de la taxe sur les res sources plus le niveau de vie est lev et plus la consommation est grande 5 4 Notre proposition est donc que la transition vers l Economie des Ressources commence en Europe ou dans un ou plusieurs pays d Europe par le remplacement direct de la TVA par une TAXE UNIQUE quivalente 5 Ecu par gigajoule d nergie primaire Nous pr parons maintenant la Proposition pour l Eco nomie des Ressources pour la sou mettre en plusieurs langues la Commission Europ enne 6 Les avantages 6 1 La beaut de cet arrangement est que sans sacrifier un sou du revenu de l Etat il fournit une incita tion naturelle conomiser les res sources 1 et qu en supprimant les taxes qui p nalisent le travail qui ajoute de la valeur il encourage au contraire l emploi Le flux naturel d nergie est exactement et in vita blement li l activit conomiqueet il n y a pas de paperasse en aval de sa source conomique Ainsi les confusions et les anomalies qui r sultent des r gles et des d finitions tablies sur l assujettissement et les exemptions de l ancienne imposition disparaissent pour tre remplac es simplement par un brillant ensemble de r glements simples scientifique ment exacts appliqu s uniquement la source conomique profession d apr s Farel BRADBURY nelleme
46. o t cher Allende et son abandon co tera cher Gorbatchev Le mythe de la crois sance on n a jamais vu une augmentation des productions de toute sorte telle qu on ne peut plus les vendre dans les ann es 30 on appe lait a surproduction et l on s ton ne de la crise conomique qui n en restera pas l Le mythe du commer ce ext rieur la concurrence est rude parce qu il faut vendre et qu il faut s assurer des devises pour acheter Nous supprimons l argent th sauri sable pour le bonheur de tous les hommes et la monnaie convertible pour la s curit de la nation le troc existe d j entre l Est et l Ouest et pas besoin de roubles La notion de profit tant abolie l int rieur comme l ext rieur nous l esp rons il ne sera plus urgent de vendre des par F lix LEVY armes donc d en fabriquer J ajou terai le mythe de la retraite les robots produisent des robots mais ils ne cotisent pas Neuf ans plus tard dans le Nouvel Observateur du 27 f vrier 1987 Jacques Julliard crivait Je n ai rien contre la charit A condition de ne pas jouer sur les mots Dans l ordre du priv c est vrai la seule justice c est la charit Mais dans l ordre public on a honte de rappeler ces vidences la seule charit c est la justice Et quand des hommes poli tiques de gauche et de droite applau dissent tous en choeur aux entreprise de Coluche et de l Abb
47. ons CDD 2 5 millions Evolution CDD 15 par an depuis 1985 int rim 20 en 1985 et 1986 30 en 1987 et 1988 Entre mai 1982 et mars 1988 1 million d emplois traditionnels temps plein contrats dur e ind termin e ont disparu Dur moyenne CDD trois mois missions d int rim deux semaines Un CDD sur deux une mission d int rim sur trois seulement se transforme en CDI en moins d un an LA GRANDE RELEVE N 889 r flexions CAPITALISME ET TIERS MONDISME Dans ce ubuesque Les travailleurs sont condamn s maudire les suppressions d emplois m me celles qui correspondent une diminution de la peine pour une pro duction gale ou sup rieure Les retrait s sont menac s terme d une r duction de leur pouvoir d achat sous le pr texte que le nombre des actifs est en baisse Alfred Sauvy et Michel Rocard essaient de nous faire croire que les produits seront moins abondants comme si ils taient encore cr s en proportion du nombre de producteurs Les femmes sont amen es triom pher depuis que beaucoup d entre elles r ussissent se faire exploiter par un homme qu elles ne connais sent pas leur patron au lieu d un homme qu elles connaissent et avec lequel elles peuvent avoir quelques int r ts en commun leur mari ou leur compagnon Les citoyens sont conduits a penser comme les mercantiles que les importations sont une perte pour l
48. oyen qui assume son r le Cette participation aux t ches n cessaires devient un SERVICE SOCIAL dont la dur e calcul e sur une vie ne fera que diminuer mesure des progr s de l automatisation Ainsi peut aug menter pour tous la proportion de temps d gag pour des activit s librement choisies D s lors que le temps de travail humain d cro t pour une produc tion croissante il faut dissocier travail et revenus hommes par la technique dans tous les processus de production Fini le temps o pour assurer sa survie l homme tait oblig d y consacrer toutes ses forces et toute sa vie L essentiel des pro duction n cessaires peut d sor mais tre r alis par des robots Ceci implique d normes change ments dans nos comportements conomiques faut d abord admettre l id e que le pouvoir d achat ne peut plus tre mesur par la dur e d un travail accompli Et ceci nous oblige imaginer d autres moyens que le salaire pour acc der tout ce que les robots fabriquent pour tous C est parce que nous n avons pas eu le courage de renoncer des habitudes qui se r v lent inadapt es que nous avons laiss notre monde se transformer en une gigantesque poudri re o tout craque o tous s affrontent Un monde devenu tellement absurde qu il d pense 10 millions de francs chaque minute pour pr parer la guerre mais ne trouve pas d ar l conomie distributive Les revenus Les revenus
49. port aux besoins sol vables s entend le syst me capita liste n en connait pas d autres C est bien elle qui selon la sempiternelle loi de l offre et de la demande fait baisser les prix sur le long terme Dans une tude d taill e Alain Revel 6 soutient le pari que les 9 maitres mots de la situation alimen taire mondiale durant la fin du 20e si cle et le d but du 21e si cle seront de mani re quasi permanente exc dents technologies n gocia tions Si l auteur n tait pas un expert indis cut nous serions probablement soup onn s d avoir inspir une pr vi sion si favorable nos th ses et contre courant de la dramatisation faussement cologico tiers mondiste en honneur actuellement Alain Revel commence par d noncer l erreur de ceux qui en 1972 73 ont cru au d ficit alimentaire permanent apr s le triplement des prix mon diaux des c r ales et l embargo sur les exportations de soja am ricain De m me pour ceux qui en 1983 ont pens a une surproduction momentan e lorsque les stocks mondiaux ont atteint des niveaux inhabituels Les fermiers am ri cains ont rapide ment combl le d ficit de produc tion de 1972 73 en remettant en cultu re sur deux ans 23 6 M ha sur les 24 8 M ha qui taient en jach re volontaire 1 L auteur explique tr s bien que les alarmistes ayant fait entendre leur voix en particulier lors des campagnes lectorales
50. pportun ment que le pari sur les mati res premi res est un h ritagedu pass colonial ll estime que a sp culation internationale n est pour rien ou tr s peu dans la situation d prim e du march admet n anmoins que l irruption de la Malaisie comme nouveau producteur de cacao 5 a contribu la forte diminution du prix de cette denr e de m me que la famine en Ethiopie a contraint ce pays liquider son stock de caf contribuant ainsi l effondre ment des cours Fottorino accuse les chefs des gouvernements africains d avoir confi leur sort et celui de leurs peuples quelques cotations fix es Londres New York ou Paris N ont ils pas t eux aussi des sp culateurs ajoute t il en contradiction avec ce qu il vient de soutenir ou alors veut il dire que les sp culateurs noirs seraient plus immoraux que les sp culateurs blancs Sur un air la mode il conclut l esprit d initiative et au go t d entreprendre des Africains en vue de les inciter diversifier leur pro duction Mais il se garde bien der conseiller une autre source de reve nu peut tre le p trole mais il souf frirait vite de la surproduction ou alors lui sugg rerons nous le coca Abondance ind sirable C est qu en effet malgr les pr vi sions des catastrophistes dont notre ancien camarade Ren Dumont la surproduction g n ralis e reste menagante sur les march s agri coles Par rap
51. rtant est pass inaper u l ancien Forum qui a d clench la r volution a r col t 2 5 des voix Autrement dit et cela nous n avons cess de le r p ter les vrais r volu tionnaires ont tir les marrons du feu pour la droite qui a ainsi r cup r tout le mouvement Il faut dire que l argent de la CDU a coul flots pendant la campagne Kohl s est d pens sans compter au propre et au figur Cohn Bendit constatait am rement Ceux qui n ont rien fait depuis cinquante ans rem portent la mise du travail des autres Ces r sultats confirment ce que crai gnait Marie Louise Duboin commen tant dans son ditorial de la Grande Rel ve d Avril r dig avant les lec tions la lettre de notre ami Karl de Ber lin Est le triomphe du capitalisme A l heure de v rit Kohl est apparu serein rassurant heureux s r de lui Je n ai pas commis d erreur a t il dit Modeste A une question d un journaliste sur la neutralit d une Allemagne r unifi e il a r pondu sans ambiguit qu il n tait pas question d une neutralisation mili taire de l Allemagne r unifi e La Gran 6 de Allemagne fera partie de l OTAN Que Gorbatchev se le tienne pour dit lui qui voulait marchander la r unifica tion contre la neutralit 1 Et pourtant Kohl a avou goguenard sans la p restro ka il n y aurait jamais eu les lections en RDA en Hongrie etc Merci Gorby Autres af
52. sque de l nergie est utili s e dans tous les processus de fabri cation de transport de valeur ajou t e et de co t ajout C est ce que nous faisons en ajoutant un droit de rente une taxe sur les ressources appel e TAXE UNIQUE la source conomique de l nergie Ainsi l acti vit conomique d une soci t quel conque mesur e pr cis ment par le nombre d unit s nerg tiques qu elle d pense pour sa propre consomma tion cr e de la monnaie par l inter m diaire de la TAXE UNIQUE pour ses besoins civils revenu social des citoyens 5 3 La r action primaire et imm diate de nombreux industriels la suggestion d augmenter le prix de l nergie est une r action d horreur Les politiciens expriment de l incr dulit et murmurent taxe r trogra de L Industriel a tort parce que la TAXE UNIQUE remplace toutes les autres taxes et notamment la TVA dans les pays europ ens de sorte que le co t global de production reste peu pr s le m me tandis que le co t de la vie tendance baisser par suite de l absence d vasion fis cale et de l am lioration de l efficacit administrative lls peuvent aussi sen tir un l ment de protection dans notre Proposition d Economie des 14 Ressources Toutes les importations sont tax es quitablement sur leur Contenu L gal en Energie Primai re et le co t des exportations tant abaiss Les politiciens ont tort parce qu ils ne voie
53. stress Antenne 2 4 avril Si on demandait aux ch meurs et aux pr caires stress s ce qu ils gagnent par an 90 000 francs x M decins Ripoux Scandale Nancy des m decins de haut niveau chirurgiens par exemple demandent leurs patients des dessous de table allant de 5 000 20 000 francs Trente t moignages confirment Ils ris quent une suspension d exercice de la m decine de huit jours c est vraiment peu trois ans ce n est pas norme D cid ment le fric pourrit tout Vive le lib ralisme x Socialisme lis ont gagn C est le titre d un article grin ant que Gilles Perrault auteur notamment de l Orchestre rouge a publi dans le Monde du 11 janvier sans doute en rai son de l inqui tante volution actuelle du PS Il rappelle quelques faits et chiffres Sans aller jusqu voquer la non inter vention en Espagne et une collaboration vichyste o les notabilit s socialistes furent longtemps plus nombreuses que dans la R sistance l apr s guerre devait en effet fournir au socialisme humaniste fran ais un banc d essai l chelle mon LA GRANDE RELEVE N 889 diale Les chiffres sont aussi approxima tifs que ceux du Goulag mais on value les victimes de la r pression Madagas car 1947 80 000 morts celle de la guerre d Indochine 1946 1954 entre 800 000 et deux millions celles de la guerre d Alg rie 1954 1962 entre 800 000 et un million Accessoirem
54. t r gresse voir les tudes du tr s officiel CERC a c est la r alit En arrivant Matignon en juin 1988 Rocard demandait encore 15 mois de rigueur qui avant d entamer le fameux partage des fruits de la crois sance Pr s de deux ans ont pass et il en est refuser toute augmentation de pouvoir d achat aux fonctionnaires et m me discuter de rattrapage Erik Izaelewicz dans le Monde du 27 mars ne s y trompe pas Il crit Redistribuer la prosp rit retrouv e sans changer de cap telle est en mati re conomique et sociale la mis sion qu assigne au jourd hui le Pr si dent de la R publique son gouverne ment Mod r le discours de M Fran ois Mitterrand n est pas en ce domai ne exempt de contradictions Le ton l gard des milieux d argent tait beaucoup moins virulent que lors de sa prestation pr c dente la m me mission 7 sur 7 au d but de 1989 Dans sa vision des choses le sys t me capitaliste conduit in vitable ment a un accroissement des in gali t s sociales En d clarant qu il avait d sormais cing ans pour d mentir qu un gouvernement de gauche puis par Andr PRIME se tre producteur d in galit s M Mit terrand n a pas ni que les carts de richesse se sont accrus au cours de la d cennie coul e et donc pendant son premier septennat 1981 1988 La prosp rit retrouv e ne profite qu aux riches Etre au PS en 199
55. te a galement remport les lections L ex PC ne r colte que 10 des voix A la veille du vote un Hongrois la question Que craignez vous r pon dait e ch mage qu on ne connaissait pas avant y a eu quarante licenci s dans son usine Pauvre Hongrois il faut savoir que la comp titivit en conomie marchande est ce prix URSS Quant Gorbatchev lu premier Pr sident de l URSS il a bien des soucis avec ses nationa lit s apr s la Lituanie l Esto nie et l Ukraine qui commence s agiter En Lituanie il a t contraint de montrer la force sinon de l employer Apr s la perte pour l URSS de tous les pays de l Est comme nous l avons d j signal Comecon et Pacte de Varsovie sont des coquilles vides trou vera t il une voie originale pr servant un minimum de vrai socialisme Un socialisme qui soit autre chose que ce faux semblant que repr sentent les sociaux d mocrates de l Ouest Voir plus haut la France Nous le lui souhaitons car les p les d ancrage s amenuisent On peut raisonnablement craindre voir l activisme d un Boris Elskine que comme dans les autres pays de l Est les forces r ac tionnaires repr sentent 50 de la population et soient pr tes lui porter l estocade au premier faux pas L Ouest soyons en persuad s veille sur la derni re proie qui lui r siste entre l Atlantique et l Oural 1 Le 10 mars 1952 Staline dans une
56. tement amorc L conomie distributive implique donc d instaurer une nouvelle base pour les changes une base contractuelle clai re nettement d finie engageant la responsabilit des deux parties et l abri par cons quent de toute sp cu lation Et l encore on s aper oit que nos pro positions sont d j largement entr es dans les faits m me si le grand public ne s en est m me pas encore aper u voir ce sujet l encadr ci contre A partir de l annuaire De Bard le jour nal Le Monde a conclu en Novembre 1988 Aujourd hui tout s change se rach te s arbitre se compense m me certaines dettes du tiers monde Achats de gouvernement gouverne ment d entreprise entreprise ou par l interm diaire de banques comme de soci t s sp cialis es les exemples se multiplient d op rations multilat rales La base contractuelle qu implique l conomie distributive devenue abso lument indispensable est entr e par tiellement dans les faits comme d autre part est entr e dans les faits la distribution de revenus sans compen sation d heures de travail depuis les cong s pay s la retraite et mainte nant le revenu minimum garanti 1 Voir par exemple ci dessous l article de F L vy LA GRANDE RELEVE N 889 actualit AU FIL DES JOURS Mois de Mars riche en manifestations marquantes congr s du PS presta tion de Mitterrand 7 sur 7
57. ur et acheteur peuvent agir sur le montant de la transaction Lorsque je vais faire par Marie Louise DUBOIN mon march le samedi matin je ne marchande pas comme on le fait enco re en Afrique mais je peux exprimer mon avis par mon choix refuser d acheter un commer ant qui me trompe sur la qualit ou la quantit lui pr f rer m me en payant plus celui qui manifeste son souci d apporter lui m me un plus ce qu il vend soit en choisissant bien ce qu il revend soit en offrant ses conseils ou un service apr s vente Il y a march parce que ce choix existe tant pour le commer gant que pour moi nous sommes pla c s sur un pied d galit vis vis de la transaction Cette galit d chelle entre les deux parties est la condition n cessaire pour qu il y ait v ritablement march La preuve en est qu l chelle du super march c est fini il faut que les consommateurs se regroupent en associations pour tre de taille faire face se d fendre faire valoir leur point de vue C est par ces regroupe ments que des boycotts sont pos sibles et se r v lent parfois efficaces Un client seul est sans moyens d abord parce qu il lui est difficile de faire des comparaisons ensuite parce qu il est la cible d experts qui ont acquis une v ritable science sur l art et la mani re de l amener leurs fins Il n y a pas de miracle en la mati re un bon gestionnaire est celui qui fait de
58. ur plus attach sauvegarder son capital qu gagner une fortune Plus des quatre cinqui mes se pr sen tent eux m mes comme peu enclins prendre des risques Deux tiers des courtiers au contraire le font Cette diff rence est le fond du probl me Les inves tisseurs aiment les valeurs vedettes 70 pr f rent des formes plus s res que les actions 65 et assimilent les achats d actions la sp culation 59 Les agents de change qui travaillent la commission d sirent eux n gocier sou vent et risquer de grosses sommes dans des affaires prestigieuses ou tapa geuses Il en r sulte que les investis seurs sont chaud s et d courag s The Economist Octobre 1989 Traduction R M k x Souscription permanente POUR QUE VIVE LA GRANDE RELEVE G Lorgeou 90 L Collet 90 D Bloud 60 Ed Chauvin 90 J C lestin 20 R Piquet 90 P Bertrand 90 J Bur khart 140 Ch Blanchot 50 J Denis 100 Ch Soulier 65 Mme Lahens 300 Deguillem 90 P Maffre 80 A Dantan 90 Guerry 30 M Rebierre 110 J Kahn 50 R Klima 30 J Nantet 90 Mme Carbonnel 145 R Nathan Murat 60 F Patino 90 A Bellido 257 M Oudin 60 J Bigot 90 Mme Buguet 200 G Lecaille 140 E Siroit 100 G Cribier 10 J Fichou 150 P Ingrain 500 P Botte 490 R Prouteau 40 Total 4 087 F Merci a tous r flexions REJOUISSANCES JUSQU A QUAND Notr
59. us possible d exiger de tout individu et tout au long de sa vie qu il ait quelque chose offrir en change de ce dont il a besoin pour vivre Depuis que la pro duction est ou peut tre automatis e le march du travail est satur une quantit croissante de biens sont pro duits sans contre partie d un travail humain ils peuvent et doivent donc donner lieu une distribution quiva lente de revenus pour tous D autre part les distributistes estiment que l conomie de march celle qui s vit dans le monde actuel n est plus que la caricature monstrueuse du v ri table march Ce n est pas l id e de march qu ils refusent c est la fa on dont elle a t d figur e l re industrielle peut on appeler march une transaction avec une multinationa le qui a achet en Bourse toutes les parts du march Il n y a pas de mar ch entre un individu et un holding Question d chelle Car tout ceci est une question d chel le de moyens mis face face y a bien march lors d une transaction entre deux individus Par exemple lors qu un particulier cherche revendre sa voiture il se renseigne il affiche son intention il propose un prix Si ce prix est raisonnable il trouve facilement des acheteurs qu il peut ventuelle ment mettre en comp tition Si au contraire il exige trop les acheteurs potentiels l am nent baisser son prix lly a marchandage parce que vende

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