Home

Veille et prospective du comportement des payeurs de

1. Extrait du r sultat du processus de cartographie n 2 Veille et prospective du comportement des payeurs de prestations de sant LASSERRE Vincent 34 5 3 Cartes n 3a et 3b Les deux cartes qui suivent servent davantage comme outils que comme visuel Leur lecture en crois permet d identifier par facteur tous les effets caus s la hausse ou la baisse Figure 13 Cartographie n 3a Tendances li es l augmentation des facteurs V Lasserre P A Fonta et T Gauthier R sultat du processus de cartographie n 3a Annexe 4 Figure 14 Cartographie n 3b Tendances li es la baisse des facteurs Tendances li es la diminution des facteurs 6 7 13 30 35 44 45 46 53 58 64 66 73 74 90 98 107 119 139 145 149 158 168 173 182 200 208 212 221 239 241 249 272 276 289 295 25 m 26 pE 296 V Lasserre P A Fonta et T Gauthier R sultat du processus de cartographie n 3b Annexe 5 Veille et prospective du comportement des payeurs de prestations de sant LASSERRE Vincent 35 5 3 1 L gende 5 3 1 1 Num ro d identification Dans le premier tableau les chiffres inscrits la verticale gauche du tableau repr sentent tous les num ros des facteurs qui ont t identifi s comme cause et observ s la hausse Les chiffres inscrits l horizontal sur le haut du tableau indiquent quant eux toutes les variables qui ont t identifi es comme effet Dan
2. Veille et prospective du comportement des payeurs de prestations de sant LASSERRE Vincent 46 pourrait prendre la forme d op rations de rachats ou de fusions entre compagnies qui leur permettraient de r duire leurs d penses de fonctionnement et d optimiser un peu plus leurs services Les particuliers souffriraient galement de la situation Cons quence du recul des prises en charge par les couvertures sant leur reste charge augmenterait tout comme leurs cotisations Troisi me facteur structurel celui ci Alors que les besoins sp cifiques grandissent la p nurie de places de soins ou de traitements forcerait les personnes g es s exiler alors que la nature voudrait qu elles se rapprochent de leur famille Et cela ne manque pas de non sens si l on consid re la l g re avanc e des soins palliatifs lesquels visent am liorer la qualit de vie et le bien tre des personnes soign es Mais de nombreuses solutions existent Et l espoir est grand de voir les projets se r aliser Car les d cideurs de demain notamment politiques sont les enfants ou les petits enfants de ces baby boomers Ils seront donc intimement concern s par le ph nom ne Alors voil un aper u des quelques solutions que l on pourrait r ellement voir appara tre o se d velopper les ann es venir Premi re particularit le ph nom ne de vague ne devrait tre que passager car les baby boomers au c
3. Merci mon conseiller M Thomas Gauthier pour sa confiance en notre travail et en son r sultat son aide ses conseils sa pertinence et son pragmatisme Merci ma m re mon fr re et mes s urs pour leurs encouragements et leur confiance aveugle en mes capacit s Merci B n de m avoir permis d am nager au mieux mon temps de travail ces quatre derni res ann es Merci mon d funt p re de m avoir inspir tant de bonnes choses dans ma vie Merci ma fille Sarah pour son existence qui donne tant de valeur la vie et pour ses petits mots d amour qui me touchent tant Merci mon fils M d attendre patiemment la fin de cette derni re ann e d tudes pour na tre Et bien s r merci ma ch re et tendre pouse pour m avoir suivi et encourag dans ce projet fou et d en avoir support les nombreux impacts collat raux merci pour son aide ses conseils ses relectures et ses remarques toujours pertinentes Ce travail est l aboutissement d un cursus que je n avais jamais imagin possible Je le d die donc nous notre avenir celui de notre famille Veille et prospective du comportement des payeurs de prestations de sant LASSERRE Vincent ii R sum Cette tude se concentre sur la recherche et l analyse de tendances relatives au comportement des payeurs de prestations de sant Ces prestations dites finales d signent les biens et les services que tout chacu
4. Facteurs relatifs la Suisse nneneeenreenreen reene 38 Figure 17 Cartographie n 4b Facteurs relatifs la France 39 Figure 18 Cartographie n 4c Facteurs relatifs aux Etats Unis eeseeeneeenreeneee 40 Figure 19 Cartographie n 4d Facteurs relatifs la Chine sessseeeeneeenneenreerene 41 Figure 20 Courbe des naissances depuis 1900 France 45 Figure 21 Pyramide des ges Suisse hautes nniadalend er ataueanne tele tuent 45 Veille et prospective du comportement des payeurs de prestations de sant LASSERRE Vincent vii 1 Introduction Le domaine sur lequel ce travail se penche touche dans l absolu chaque habitant de cette plan te Car c est ce domaine qui analyse influence ou parfois m me modifie l avenir et l volution de la race humaine Ce domaine c est celui de la sant Une multitude d entit s uvre en son sein Elles peuvent tre des entreprises des organismes des Etats des associations des mouvements des laboratoires des centres d tudes ou de formations Leurs actions agissent sur de tr s nombreux plans notamment m dicaux juridiques politiques conomiques financiers sociologiques et bien s r humains Par leurs activit s ces entit s interviennent directement ou indirectement dans de tr s nombreux facteurs tels que la r sistance de l homme aux maladies ou le cas ch ant la lutte contre celles ci Ses effets influent alors
5. e The Guardian e Financial Times Pour les Etats Unis e The New York Times e Washington Post e USA Today Pour la Chine e Xinhuanet en fran ais Veille et prospective du comportement des payeurs de prestations de sant LASSERRE Vincent 15 En cours de travail cette liste s est bien s r toff e par l ajout d autres pays et journaux Les recherches ont donc t effectu es au travers de ces journaux en ligne Et les r sultats ont t fructueux En effet une grande majorit des coupures de presse obtenue l a t par ce biais 3 4 2 1 Probl mes rencontr s Les maisons de presse relayant toutes par nature des sujets d actualit il n tait pas rare de trouver des articles refl tant exactement le m me th me et les m mes propos Mais le nombre de sujets d actualit n tant pas illimit ce risque de r currence ne peut donc pas tre vraiment contourn 3 4 3 Mode op ratoire n 3 Via les bases de donn es priv es La troisi me fa on de d nicher des coupures de presse c est travers une base de donn es priv e Et LexisNexis en dispose d une immense qu elle met quotidiennement jour C est d ailleurs l une de ses principales activit s En plus le fait que cette base de donn e soit rendue accessible gratuitement par le service de l infoth que de la Haute Ecole de Gestion en facilite son utilisation Pr s d un tiers des articles a pu tre identifi
6. 2 3 Marche S ivre antanan nanana aaarnas andane aonana ienaa rasana aaan indara tire tenues 5 2 3 1 Etape 1 D finir le th me du travail 5 2 3 2 Etape 2 Rechercher des articles cibl s 5 2 3 2 1 D finir les mots cl s nnsnnnnenneaeeeeeeeentttnretnrttettttrtnntnnsttestttttnnnn ennenen r ennnen 5 2 3 2 2 D finir les instruments de recherche sssssessseeeerinnrenseresrttntrnnnnnnsereeeeenn nnn 6 2 3 3 Etape 3 Extraire les composantes de Particle nnsnnnneeneseenneerr eerren 6 2 3 3 1 Formuler chaque variable 6 2 3 3 2 Saisir l sVariabl s mta aaee dene tire re Mean ea ee al 6 2 3 3 3 D finir la granulosit ss 7 2 3 4 Etape 4 D finir la tendance et le lien de causalit 7 2 3 5 Etape 5 Optimiser les donn es du tableau 8 2 3 6 Etape 6 Traiter l ensemble des donn es optimis es sesseeeeereeeee 8 2 3 7 Etape 7 Interpr ter les r sultats 8 2 3 8 Etape 8 Elaborer des hypoth ses 9 2 3 9 Etape 9 D velopper des sc narios 9 3 Recherche et analyses annees nestanesene nnmnnn mnnn 10 3 1 Rappel des principaux objectifs de cette recherche 10 3 1 1 Confusion sur les payeurs s sssssseserterrrrrrrrrrrrrrrrntrnrttnrtrnnrtnnnnnnnnn nenna 10 3 2 Proc dure finale adopt e 11 3 2 1 Approche qualitative Diversification des articles 11 9 2 2 Langue de tra
7. Disponible l adresse http www banquemondiale org fr news press release 2014 02 06 access to high speed internet key to job creation social inclusion arab world print LA BANQUE MONDIALE 2014 PIB US courants donnees banquemondiale org en ligne 14 mai 2014 Consult le 14 mai 2014 Disponible l adresse suivante http donnees banquemondiale org indicateur NY GDP MKTP CD THE BOSTON CONSULTING GROUP 2014 The 2013 Medtech Value Creators Report en ligne 13 janvier 2014 Consult le 13 mai 2014 Disponible l adresse https www bcgperspectives com content articles medical_ devices tec gy value cre ation_ strategy 2013 medtech value creators_report print MARTINET Fr d ric 2011 Cartographie de l information gadget ou outil d entreprise Actulligence com en ligne 6 d cembre 2011 Consult le 18 mai 2014 Disponible l adresse http www actulligence com 2011 12 06 cartographie information outil d entrerpise ERNST amp YOUNG 2013 Biotechnology Industry Report 2013 en ligne 2013 Consult le ter mars 2014 Disponible l adresse suivante http www ey com Publication vwLUAssets Beyond_borders FILE Beyond_borders p df FEDERATION HOSPITALI RE DE FRANCE FHF 2013 Centres hospitaliers locaux une chance pour la Strat gie nationale de Sant F d ration Hospitali re de France en ligne 27 novembre 2013 Consult le 24 mai 2014 Disponible l adresse suivante http www fhf fr
8. conditions de vie est bien s r souhaitable et la bienvenue Suivant l volution des r seaux Internet qui a permis louverture de chaque pays au reste du monde la m me philosophie pourrait s appliquer pour ces nouveaux engins Leurs interfaces davantage universelles permettraient en effet de franchir les fronti res s adapter au plus grand nombre et diminuer potentiellement les in galit s Deuxi mement la mise sur le march de tout nouvel instrument portable favoriserait l autonomie et le maintien domicile des personnes qui le d sirent par exemple 16 HERNANDEZ Daniela 2014 Smartphones And Other Smart Devices May Be Key To Monitoring Patients Payers amp Providers Midwest Healthcare News en ligne 11 mars 2014 Consult le 5 mai 2014 Disponible l adresse http payersandproviders com news article php news_id 563 amp region 1 Veille et prospective du comportement des payeurs de prestations de sant LASSERRE Vincent 49 D un point de vue m dical s inspirant apparemment cette fois ci du fruit de l volution d Internet que sont les r seaux sociaux l invention d appareils connect s permettrait de faire avancer la recherche En effet la cr ation et l alimentation de bases de donn es communes gigantesques regrouperaient l ensemble des caract ristiques observ es chez la plupart des patients travers le monde Ces bases de donn es fourniraient leur tour de meilleures sta
9. encore contraire l int r t des usagers qui serait de disposer plut t de services proximit d eux 17 LA BANQUE MONDIALE 2014 L acc s l internet haut d bit incontournable pour la cr ation d emplois et l inclusion sociale dans le monde arabe en ligne Abou Dhabi 6 f vrier 2014 Consult le 29 mai 2014 Disponible l adresse http www banquemondiale org fr news press release 2014 02 06 access to high speed internet key to job creation social inclusion arab world print Veille et prospective du comportement des payeurs de prestations de sant LASSERRE Vincent 51 7 Conclusion Sur la forme ne baser une tude que sur la recherche et l identification de coupures de presse n annon ait a priori rien de tr s r volutionnaire Et pourtant Cette m thodologie somme toute assez simple a permis de r v ler une certaine efficacit Efficace en effet car elle permet de collecter de nombreuses donn es int ressantes pertinentes et cibl es en un temps relativement restreint Efficace encore car elle permet sur la seule base de ces informations de dresser un tableau tr s coh rent d une situation donn e et d en comprendre les l ments cl s et les tendances Efficace enfin car elle met en avant un processus la cartographie de l information particuli rement efficace qui n en pas douter fera partie des outils strat giques du bon d cideur de demain Au final cette nouvelle m thodol
10. moins les crit res de proximit en zone rurale En Chine les autorit s tentent d attirer des nouveaux capitaux et de favoriser la construction de nouvelles institutions de sant Ces r cents constats semblent donc inciter les gens se diriger davantage vers des tablissements de sant priv s m me si leur acc s est relativement plus cher Car ceux ci pr sentent plusieurs avantages un management plus efficace permettant un 12 OUELLET Robert et ISMAIL Nadeem 2013 Canada s costly health care wait times Winnipeg Free Press en ligne 26 novembre 2013 Consult le 9 avril 2014 Disponible l adresse http www winnipegfreepress com opinion analysis canadas costly health care wait times 233420971 html HARHOURA Rym 2014 Constat amer des sp cialistes Horizons en ligne 3 f vrier 2014 Consult le 4 mai 2014 Disponible l adresse https www lexisnexis com uk nexis results docview docview do doc Linkind true amp risb 21 T19803812357 amp format GNBFl amp sort BOOLEFAN amp startDocNo 1 amp resultsUriKey 13 Xinhua 2014 La Chine encourage le d veloppement des services m dicaux priv s Xinhuanet en ligne 9 avril 2014 Consult le 9 avril 2014 Disponible l adresse http french xinhuanet com 2014 04 09 c_133248618 htm Veille et prospective du comportement des payeurs de prestations de sant LASSERRE Vincent 27 bien meilleur rendement et don
11. server la valeur de ses produits D velopper de nouvelles id es Favoriser ses march s D couvrir de nouveaux rem des Probl mes D pendance politique droit de commercialiser D pendance aux couvertures sant Forte concurrence Ech ance de ses brevets Fabrication de copies sauvages March des g n riques Moyens Protections de ses produtis brevets R amp D Partenariats Lobbying Concurrencer les commerces ind pendants Favoriser l coulement de ses propres produits Racheter des entreprises sp cialis es afin d acqu rir de nouvelles comp tences Faire reconna tre leurs produits et favoriser leur prise en charge Cr er des besoins et y r pondre couler ses produits JAm loirer la sant et la qualit de vie Participer la concurrence internationale Concurrence leurs produits Participer la baisse des tarifs Acqu rir des parts de march Augmenter la concurrence Augmenter la distribution Buts Faciliter l acc s et la vente de marchandises Concurrence les commerces traditionnels Elargir sa zone commerciale Participer la baisse des tarifs Faire reconna tre leurs produits en vue d une prise en charge Modifier les comportements d achat Proposer des produis un meilleur tarif E Probl mes F D pendance aux r seaux Internet D pendance aux services de poste livraison Manque de confiance des clients Garantie des produits Moyens Garantir un
12. sormais se rapprocher s rieusement du monde m dical Mais alors que certaines personnes semblent amalgamer les avanc es technologiques la hausse des d penses de sant plusieurs entreprises aux Etats Unis y voient au contraire une opportunit de les r duire Un exemple pour les individus sujets des maladies cardiaques ou du diab te entre autres le d veloppement d instruments r glables distance ou connect s un r seau COSNARD Denis 2014 Audika d tr n par Amplifon sur le march fran ais des appareils auditifs Le Monde en ligne 11 mars 2014 Consult le 4 avril 2014 Disponible l adresse http www lemonde fr economie article 2014 03 11 audika detrone par amplifon sur le marche francais des appareils auditifs 4381233 3234 html 10 MONTERO Rachel 2012 Un Fran ais sur quatre a d j renonc un soin de sant La Tribune en ligne 31 octobre 2012 Consult le 4 avril 2014 Disponible l adresse https www lexisnexis com uk nexis results docview docview do doc LinkiInd true amp risb 21 T1980381235 7 amp format GNBFl amp sort BOOLEAN amp startDocNo 51 amp resultsUriK 11 HERNANDEZ Daniela 2014 Smartphones And Other Smart Devices May Be Key To Monitoring Patients Payers amp Providers Midwest Healthcare News en ligne 11 mars 2014 Consult le 5 mai 2014 Disponible l adresse http payersandproviders com news article php news_id 563 am
13. 1 Perte d information ea ee aae aaee a E Eaa 17 3 5 1 1 1 Perte au moment de la saisie des donn es 17 3 5 1 1 2 Perte au moment du traitement des donn es 17 3 5 1 1 3 Information isol e 17 35 12 Asp ct Qquantitatit 22e a nee te Ed des 0 18 4 Premiers r sultats d analyse 19 4 1 Quelques ChiffreSssisspei pri easain senreseiresseenen rnns sien tesnnsen nette Nia iana Erai ane 19 42 Parties pr nantes ispu aneen aranana raean Seaain rnap ariran KEETE Tahi 19 4 2 1 Les Etats a a a aa aaaea eaa Entente td at aa TS rade sn e a 19 4 2 2 Les repr sentants des m tiers de la sant 20 4 2 2 1 Professionnels de la sant nnnnssnsssesennrtnntenseteettnttnnrenrsnretrerrnn rnn nneene 20 4 2 2 2 Etablissements m dicaux 20 4 2 3 Les industriels ou les fabricants sesesseeeerrenrrerr ten rtennnenrennnne nnne nn ee 20 4 2 3 1 Pharmaceutique et biotechnologie 20 4 23 2 Agroalimentaire o rssrret miettes aimerdiehinmenmiantate Meme aaraa 21 4 2 3 3 Technologies du num rique ssssseeseeseeeenneseeernestinneeeerneeetenneesnnneeernnnene 21 4 2 4 Les commerces en ligne e commerce 22 4 2 5 Les assurances sant 22 4 2 6 La population serr ore aaa iie eiea anaa oan aeia adai aa ei 22 4 3 Tendances g n rales observ es sise 23 4 3 1 Evolution des couvertures sant ssssssssrsrrrerereerrtrrrrrrrrersrrrrrrerrreen 23 4 3 2 Interven
14. amp format GNBFl amp sort BOOLEAN amp startDocNo 76 amp resultsUriK ANTUAN Dinh Xuan 2005 Pathologie des ges extr mes personnes g es en ligne Paris H pital Cochin 2005 Consult le 24 mai 20141 Disponible l adresse http www ffpneumologie org IMG pdf Vieillissement_pneumologique pdf Veille et prospective du comportement des payeurs de prestations de sant LASSERRE Vincent 25 neuro d g n ratives ex Parkinson et certes moins grave les affections li es l audition Cette volution entra ne une augmentation des d penses li es aux traitements et aux prises en charge du fait de leur nombre de plus en plus lev 4 3 5 Adaptation au vieillissement de la population Nous l abordons d j au point pr c dent le vieillissement de la population est lui m me un facteur li aux d penses de sant pour les maladies dont il semble tre la cause Mais au del de ce constat le vieillissement de la population entra ne une autre tendance la volont d am liorer la qualit de vie des malades Nous parlons ici de soins domicile qui permettent de maintenir plus longtemps les patients chez eux ou le d veloppement de soins palliatifs afin de rendre les fins de vie plus supportables plus humaines 4 3 6 Avanc es technologiques Les technologies mobiles destin es au grand public jusqu alors davantage rattach es aux secteurs de la t l phonie semblent d
15. cartographie d information est tout fait pertinent et tr s pr cieux Le r sultat de ce proc d apporte potentiellement une autre vision ou plut t une vision suppl tive des informations sur lesquelles on souhaite se pencher Ils cr ent une nouvelle mati re une nouvelle substance qui peut s av rer indispensable la bonne compr hension de la situation tudi e Enfin rappelons que l objectif de ce concept est la compr hension et l identification des tendances qui doivent si possible favoriser l mission de sc narios futurs envisageables Dans cet ordre d id e donc les possibles r sultats que l on peut obtenir par cette m thode se distinguent volontiers des autres rapports de tendances r guli rement r dig s par de grandes entreprises d audit et de consulting Ces grandes entreprises se nomment par exemple Ernst amp Young Boston Consulting Group Price Waterhouse Cooper et leurs rapports sont accessibles sur Internet Les donn es publi es sont certes pr cises et r fl chies mais leurs crit res leurs m thodes ou leurs sources d information peuvent tre non seulement vagues ou difficilement identifiables mais aussi varier sensiblement d une ann e une autre Pas facile donc pour un lecteur de se faire une opinion objective et continue des informations ainsi d livr es Avec le concept que l on d crit ici c est tout l inverse Les ventuels b n ficiaires de l tude ma trisent et compre
16. f rable d intituler les variables de mani re assez d taill es Cela apporte une certaine pr cision et permet de distinguer peut tre davantage deux tendances qui auraient pu tre confondues Toutefois au terme des recherches il s av rera certainement n cessaire de regrouper ou rassembler certaines variables et d en renommer d autres qui ont la m me signification voir Etape 5 2 3 4 Etape 4 D finir la tendance et le lien de causalit A chaque variable saisie doit tre assimil e une tendance Celle ci doit pouvoir se r sumer une hausse ou une baisse Par exemple une augmentation des ventes de m dicaments sera traduite par des ventes de m dicaments en hausse A l inverse la chute du prix des m dicaments sera traduite par un prix des m dicaments la baisse Et ainsi de suite Tableau 2 Listing des variables extrait n 2 Increasing decreasing Trend key variable 1 Trend key variable 1 Prix des m dicaments la baisse Extrait d un l ment du tableau Excel du Listing des variables Annexe 1 Ceci fait pour chaque saisie il s agit ensuite de relier les diff rentes variables entre elles en pr cisant leur lien de causalit c est dire quelle variable influence l autre laquelle repr sente la cause et laquelle repr sente l effet Tableau 3 Listing des variables extrait n 3 Trend key Increasing decreasi
17. la sc ne publique Veille et prospective du comportement des payeurs de prestations de sant LASSERRE Vincent 38 Figure 17 Cartographie n 4b Facteurs relatifs la France V Lasserre P A Fonta et T Gauthier R sultat du processus de cartographie n 4b Annexe 7 Les informations relatives la France qui manent de cette carte sont visiblement beaucoup plus transversales Les th mes couverts sont donc nombreux mais se concentrent n anmoins sur les d bats touchant les assurances publiques et priv es la lutte contre la hausse de leurs d penses l volution de leur couverture et les solutions abord es pour en limiter les co ts La place que tient l Etat dans les discussions y est aussi bien repr sent e Veille et prospective du comportement des payeurs de prestations de sant LASSERRE Vincent 39 Figure 18 Cartographie n 4c Facteurs relatifs aux Etats Unis V Lasserre P A Fonta et T Gauthier R sultat du processus de cartographie n 4c Annexe 8 Les th mes qui ressortent de cette carte li e aux Etats Unis sont nouveau plus restreints Ils abordent les impacts de la perte de brevets la vente de g n riques les cons quences du tabagisme et surtout la question de l volution des couvertures sant et de leurs offres de services de l acc s aux soins et des structures disposition Veille et prospective du comportement des payeurs de prestations de s
18. ou les m mes inqui tudes mais l information n en reste pas moins int ressante au contraire Veille et prospective du comportement des payeurs de prestations de sant LASSERRE Vincent 11 Suivant ce constat ce travail a tent de s int resser autant que possible aux articles provenant des quatre coins du monde 3 2 5 S lection du type de document Comme pr cis un peu plus haut l information recherch e peut prendre de nombreuses formes articles de presse communiqu s de presse rapport d enqu te etc La volont tait de s arr ter aux coupures de presse soit des articles r dig s par des journalistes qui par d ontologie sont cens s communiquer l information de mani re neutre et objective ou du moins refl ter les opinions du journal qu ils repr sentent Or il existe sur Internet de tr s nombreux documents pr sent s sous la forme d articles r dig s par des personnes visiblement davantage sp cialis es en communication commerciale qu en journalisme Les propos manquent sensiblement d objectivit et ressemblent alors plus une publicit vantant les m rites de tel ou tel produit ou service qu une r elle coupure de presse Alors pour r duire drastiquement les risques de tomber sur ce genre de documentation les recherches se sont en tr s grande majorit concentr es sur des crits publi s par des soci t s de presse plut t que commerciales 3 2 6 Crit res de maintien ou
19. par un arc de cercle L orientation de l arc de cercle indique le sens de la lecture laquelle se fait dans le sens des aiguilles d une montre Dans l extrait ci dessous 78 cause d un c t 87 et de l autre 180 Mais 180 est galement l effet caus par 229 Veille et prospective du comportement des payeurs de prestations de sant LASSERRE Vincent 30 Figure 5 Sens de relation entre deux variables Extrait du r sultat du processus de cartographie n 1 L paisseur du trait montre l importance de la relation en se basant sur le nombre de fois o cette m me relation a t relev e 5 1 1 5 Proximit position dans l espace Le syst me rapproche les variables qui sont li es entre elles et les pr sente sous forme d agglom rat cluster en anglais pour souligner leur ventuelle proximit 5 1 2 Commentaires Avant d aborder l analyse des cartographies proprement dite il est important de rappeler que le type d approche qui a t privil gi pour cette tude est une approche plut t qualitative qui se voulait davantage ax e sur la diversit des articles et de leur th me que sur leur r p tition Cela a comme cons quence de rendre relatif le param tre qui indique par son diam tre le nombre de fois o une variable pr cise est rencontr e point 5 1 1 2 Malgr cette importante caract ristique alors que nous pourrions nous attendre observer des variables encore plus clat es q
20. s ressortent la hausse Veille et prospective du comportement des payeurs de prestations de sant LASSERRE Vincent 36 Mais cette majorit de variables la hausse est elle le simple fruit du hasard li au choix du nom des intitul s ou r v le t elle une information significative En fait le ph nom ne s explique relativement ais ment lorsque l on regarde les diff rents aspects touchant le sujet de cette tude Tout d abord la hausse Elle peut se justifier par les aspects d mographiques il y a de plus en plus de monde sur la Terre et nombre de peuples vivent de plus en plus longtemps Cela signifie donc plus de personnes plus de malades plus de besoins et de demandes en soins plus de prestations de sant vendues Il y a ensuite l volution socio politique L Etat est plus souvent sur le devant de la sc ne les luttes contre les d saccords sont plus ouvertes et les pressions exerc es ici ou l sont g n ralement plus lev es Enfin l volution conomique Il y a d sormais plus de concurrences plus de diversifications davantage de march s en tout genre On observe aussi une hausse g n rale des co ts des tarifs des d penses si ce n est qu en raison de l inflation Pas tonnant donc que la majorit des facteurs s affiche la hausse 5 4 Cartes n 4a 4b 4c et 4d Ces cartographies suivent galement la structure de la cartographie n 1 Mais un filtre a t
21. trop complexe voire impossible Certaines donn es d un m me article ont donc t volontairement n glig es Le deuxi me cas de figure se rapporte aux articles dont le contenu refl tait des groupes de variables tellement distincts qu il apparaissait incongru de les lister sur la m me ligne Aucun lien n aurait pu tre dessin Dans ce cas soit un seul ensemble de variables a t retenu soit le m me article a t saisi sur deux lignes s par es 3 5 1 1 2 Perte au moment du traitement des donn es Au terme des recherches une fois les donn es optimis es seul les variables leur tendance leur relation de cause effet et l identit des pays qu elles concernaient ont t transcrites dans le fichier final destin la cr ation de la cartographie Il aurait t int ressant de refl ter galement l origine de chaque article telle que le pays ou le journal qui l a publi Cette information aurait permis peut tre de v rifier si par exemple certains pays d Asie comme la Chine ou le Japon relayaient plus volontiers des informations touchant des pays des r gions ou des continents qui les int ressent davantage ou qui sont plus proche d eux tels que le reste de l Asie ou l Afrique 3 5 1 1 3 Information isol e Parfois certains articles exprimaient des sujets gr ce auxquels nous aurions pu extraire une variable int ressante Mais cette variable aurait t compl tement isol e car elle n aur
22. variables qui sont physiquement reli es entre elles et le centre de la carte et les autres regroupements distincts ordonn es en p riph rie Figure 10 Cartographie n 2 V Lasserre P A Fonta et T Gauthier R sultat du processus de cartographie n 2 Annexe 3 Veille et prospective du comportement des payeurs de prestations de sant LASSERRE Vincent 33 5 2 1 Commentaires Les cercles color s en bleu confirment que la tr s grande majorit des donn es collect es ont un lien vident avec le domaine de la sant Il convient alors de s int resser aux autres agglom rats voluant en marge du bloc central et de d finir si leur position cet endroit a une quelconque pertinence Deux groupes de donn es viennent parfaitement r pondre cette question D une part ils d montrent la justesse de cette cartographie et de sa spatialisation et d autre part viennent r conforter les premi res tendances mises sur la seule base des lectures et analyses individuelles des coupures de presse En effet ces deux groupes refl tent deux types d activit actuellement externes au domaine de la sant mais qui sont en train de s en approcher et dont on peut d j identifier les premi res interactions Figure 11 Cluster n 5 Innovations techniques et technologiques Extrait du r sultat du processus de cartographie n 2 Figure 12 Cluster n 6 Nouveaux partenariats
23. viennent confirmer cette tendance Quoi qu il en soit le temps du laissons faire et du on verra bien est en train de changer Les gouvernements se doivent d tre plus actifs et proactifs Et le raisonnement semble donc bien s orienter vers une pr sence accrue de chacun d eux Veille et prospective du comportement des payeurs de prestations de sant LASSERRE Vincent 44 6 2 Sc nario n 2 Grosse p nurie de places dans les tablissements de sant Comme nous avons pu l identifier nous pouvons d ores et d j nous attendre une tr s forte augmentation de la population ces prochaines ann es A la croissance d mographique s ajoute l allongement de l esp rance de vie En Suisse par exemple les gens vivent de plus en plus vieux en moyenne jusqu environ 80 ans pour les hommes 85 ans pour les femmes Troisi me facteur la mani re dont a volu la d mographie ces quatre vingt derni res ann es o un fort taux de natalit a t observ apr s la Seconde Guerre mondiale un ph nom ne appel baby boom Figure 20 Courbe des naissances depuis 1900 France 10002 milliers 900 4004 1900 1910 1920 1930 1940 1950 1960 1970 1980 1990 20002010 p Institut national de la statistique et des tudes conomiques Insee 2012 Figure 21 Pyramide des ges Suisse Structure par ge de la population G 1 3 Age Hommes 100 Femmes EM 1900 90 EM 1900 E 2012 W 2
24. 012 80 70 60 50 40 30 20 10 0 70 60 50 40 30 20 10 O O 10 20 30 40 50 60 70 Nombre de personnes en milliers Office f d ral de la statistique OFS f vrier 2014 Veille et prospective du comportement des payeurs de prestations de sant LASSERRE Vincent 45 Ces trois facteurs r unis nous permettent d anticiper la situation telle qu elle sera dans les quarante prochaines ann es o un nombre croissant de personnes n cessitera de l aide des soins et fatalement pour la plupart une hospitalisation En Suisse la part des personnes de 65 ans ou plus devrait passer de 17 4 2012 environ 28 en 2060 Or nous connaissons d j aujourd hui les probl mes de places que rencontrent les centres hospitaliers et les tablissements pour personnes g es Nous pouvons donc logiquement nous attendre une importante p nurie dans les quelques ann es venir Mais quelles cons quences pour les payeurs Et quels pourraient tre les facteurs d terminants Et bien ils sont nombreux et vari s Tout d abord politique L importance du probl me n cessiterait en effet une prise de conscience majeure dans l envergure des mesures prendre tr s vite Un changement dans la r partition des budgets de l Etat devrait tre op r avantageant clairement le secteur de la sant et son d veloppement Des cr dits et des dispositions suppl mentaires devraient tre vot es Car la situation n cessiter
25. Actualites Presse Communication Espace presse Communiques de presse Centres hospitaliers locaux une chance pour la Strategie nationale de Sante Veille et prospective du comportement des payeurs de prestations de sant LASSERRE Vincent 55 OFFICE FEDERAL DE LA STATISTIQUE OFS 2013 Population de la Suisse 2012 en ligne Neuch tel Editions OFS 2013 Consult le 29 mai 2014 Disponible l adresse http www bfs admin ch bfs portal fr index themen 01 html LE FIGARO FR 2012 Les jeunes Chinois fortement touch s par le diab te LeFigaro fr en ligne 9 juillet 2012 Consult le 24 mai 2014 Disponible l adresse http sante lefigaro fr actualite 2012 07 09 18618 jeunes chinois fortement touches par diabete ALLARD Sophie 2014 Les tendances sant en 2014 Lapresse ca en ligne 22 janvier 2014 Consult le 13 mai 2014 Disponible l adresse http www lapresse ca vivre sante 201401 22 01 4731344 les tendances sante en 2014 php Veille et prospective du comportement des payeurs de prestations de sant LASSERRE Vincent 56 Annexe 1 Tableaux Excel du listing des variables Veille et prospective du comportement des payeurs de prestations de sant LASSERRE Vincent 57 Veille et prospective du comportement des payeurs de prestations de sant LASSERRE Vincent 58 Annexe 2 R sultat du processus de cartographie n 1 Veille et prospective du comportement des payeurs de p
26. Dans la seconde l Etat semble cette fois ci augmenter ses budgets sant en prenant une plus grande partie des co ts sa charge ou en finan ant la construction de nouveaux tablissements de sant Ce faisant elle rend possible l acc s aux soins et leur remboursement dans des r gions qui en taient peut tre d pourvues et encourage ainsi la population mieux se soigner 4 3 3 Changement de strat gie dans l industrie pharmaceutique Autre tendance que l on peut observer dans la presse c est le virage que les industries pharmaceutiques et biotechnologiques s appr tent amorcer La raison un gros manque gagner venir puisque la validit des brevets de nombre de produits phares est sur le point d choir si ce n est pas d j fait Les secrets de fabrication n tant d sormais plus prot g s on assiste alors la mise sur le march de nombreux m dicaments g n riques dont la fabrication n est d ailleurs pas toujours autoris e En effet certains pays mergents comme l Inde f ch s de ne pas pouvoir distribuer de m dicaments originaux un prix accessible leur population n h sitent plus violer certains brevets et se lancer eux m mes dans la fabrication de copies sauvages M me sans compter ces copies sauvages la fabrication de g n riques et leur mise sur le march am nent d j une baisse des tarifs par rapport aux produits originaux Malgr cela les g n riques restent
27. Foundation ou des institutions l origine de certaines subventions Tel un processus en cascade cette premi re confusion conduisait alors vers d autres biais comme l identification des b n ficiaires de ces diff rents dons ou autre versements financiers On pouvait alors retrouver d un c t des tablissements effectuant des projets de recherche coles universit s tablissements hospitaliers centres de soins industries pharmaceutiques et ou biotechnologiques et d un autre des groupements actifs dans des programmes sp cifiques en lien avec la sant comme par exemple des associations d ployant des campagnes de sensibilisation de vaccination ou de soins Finalement une fois les objectifs de cette recherche red finis cette piste a alors t abandonn e Veille et prospective du comportement des payeurs de prestations de sant LASSERRE Vincent 10 3 2 Proc dure finale adopt e Cette partie pr cise les choix personnels qui ont t retenus en fonction des objectifs souhait s et des critiques mises plus en amont 3 2 1 Approche qualitative Diversification des articles Vu que la m thode d acquisition de donn es consistait collecter des coupures de presse et que celles ci dispensaient bien souvent des th mes d actualit il tait alors courant de tomber sur de nombreux articles relatant exactement les m mes faits ex Obamacare Alors pour ne pas alourdir inutilement l
28. SATION MONDIALE DE LA SANTE et ORGANISATION DES NATIONS UNIES POUR L ALIMENTATION ET L AGRICULTURE 2011 Directives sur l enrichissement des aliments en micronutriments en ligne Lindsay Allen Bruno de Benoist Omar Dary Richard Hurrell ISBN 978 92 4 259401 0 Consult le 21 mai 2014 Disponible l adresse http whalibdoc who int publications 2011 9789242594010 fre pdf ua 1 Veille et prospective du comportement des payeurs de prestations de sant LASSERRE Vincent 21 4 2 4 Les commerces en ligne e commerce Les sites de vente en ligne se d veloppent grand pas Ils empi tent all grement sur les plates bandes des commerces conventionnels Leur existence a d ores et d j modifi le comportement d achat des gens Leur accessibilit et leur business model qui les rendent extr mement concurrentiels favorisent la baisse du prix des produits 4 2 5 Les assurances sant Les assurances sant peuvent se pr senter sous diff rentes formes et s intituler de diverses mani res assurance maladie tatique caisse maladie unique s curit sociale assurance maladie priv e mutuelle compl mentaire sant Elles peuvent tre soit publiques soit priv es Leur gestion et leur rendement diff rent significativement si elles sont dirig es par l Etat ou par une gouvernance priv e Elles jouent un r le primordial car leur raison d tre est la prise en charge totale ou partielle des frais de sa
29. ait pu tre reli e aucune autre variable Ceci aurait alors rendu l exercice inappropri Pour ce motif donc les quelques articles pr sentant cette particularit n ont finalement pas t retenus Veille et prospective du comportement des payeurs de prestations de sant LASSERRE Vincent 17 3 5 1 2 Aspect quantitatif Le nombre de coupures retenues pour cette tude et les multiples variables qui en ont t extraites repr sentent d j un travail cons quent Mais si l on souhaitait r ellement analyser le comportement de tous les payeurs de prestations finales dans le monde de mani re quasi exhaustive ce nombre peut para tre alors insuffisant Pour obtenir des r sultats plus pr cis il aurait peut tre t pr f rable de resserrer le cadre et concentrer les recherches sur une seule r gion un seul continent ou mieux un nombre restreint de pays comme l Union Europ enne par exemple Mais quoi qu il en soit cette premi re tude n est de loin pas inutile Elle procure d ores et d j une foule d indices tout fait int ressants qui traduisent de mani re tr s significative les pr occupations du moment et les changements qui pourraient s op rer demain Veille et prospective du comportement des payeurs de prestations de sant LASSERRE Vincent 18 4 Premiers r sultats d analyse Avant que n interviennent les r sultats du processus de cartographie voici un premier bilan du
30. ait une augmentation significative du personnel soignant la cr ation de nouvelles places d accueil et de s jour et donc la construction et ou l am nagement de nouveaux b timents Mais c est pr cis ment l oppos que l on observe actuellement Les mesures de restrictions budg taires prises l encontre des tablissements hospitaliers vont exactement contre sens de ce qui devrait tre fait La t che s annonce donc plut t rude Deuxi me facteur conomique et financier Et la situation pourrait bien se d grader de mani re exponentielle Car au nombre de cas s ajouterait une augmentation des tarifs de sant due la rar faction des places Ce constat affecterait donc directement les d penses des assurances sociales et maladie Appel es couvrir davantage de cas plus co teux et plus longtemps les compagnies d assurance seraient contraintes de revoir leur structure pour viter de trop gros d ficits et terme une faillite Cela 14 OFFICE FEDERAL DE LA STATISTIQUE OFS 2014 Panorama en ligne Neuch tel Editions OFS f vrier 2014 Consult le 28 mai 2014 Disponible l adresse http www google ch url sa t amp rct j amp q amp esre s amp source web amp cd 1 amp cad ria amp u act 8 amp ved 0CCOQFjAA amp url http 3A 2F 2Fwww bfs admin ch 2Fbfs 2Fp ortal 2Ffr 2Findex 2Fthemen 2F01 2F01 2Fpan Document 140528 pdf amp ei bmulU9b NsqlOQWD3YGIBA amp usg AFQjCNH_6Bc9lqYDTqe7AggCGdZiVmhwFg
31. ant LASSERRE Vincent 40 Figure 19 Cartographie n 4d Facteurs relatifs la Chine V Lasserre P A Fonta et T Gauthier R sultat du processus de cartographie n 4d Annexe 9 Enfin cette derni re carte laisse appara tre deux th mes principaux la question du prix des m dicaments ainsi que les solutions pour en faciliter l acc s et l volution des couvertures sant par l interm diaire de l intervention de l Etat Le petit agglom rat s par du centre visible sur le bas de la cartographie traduit les actions men es par la Chine pour attirer de nouveaux capitaux et ainsi d velopper son offre de sant Cette information est assez significative puisqu elle souligne bien la strat gie employ e par ce pays depuis quelques temps qui pourrait se r sumer d velopper son conomie pour d velopper sa sant et vice versa 5 4 1 Commentaires Ces quatre cartographies pays par pays apportent une information tout fait int ressante Alors que les recherches de coupures de presse se sont effectu es de mani re non cibl es indiff remment de l origine ou de la destination des informations ces derni res cartes r v lent rappellent ou soulignent les principales questions d actualit que se pose chaque pays Veille et prospective du comportement des payeurs de prestations de sant LASSERRE Vincent 41 En effet la Suisse est bien en cours de n gociation en vue de fixer des prix juste
32. appliqu pour ne faire ressortir en jaune que les facteurs touchant un pays ou un autre en particulier Cette partie du travail a t rendue possible par la saisie en amont du ou des pays auxquels chaque coupure se rapportait Ces quatre cartes ne repr sentent pas tous les pays qui ont t relev s durant l analyse puisque leur nombre se monte trente et un Mais le proc d fournit un exemple de visuel que l on pourrait tirer pour chaque pays Cette partie d analyse s est donc focalis e sur quatre pays la Suisse la France les Etats Unis et la Chine Et les observations que nous pouvons en faire sont d j significatives Veille et prospective du comportement des payeurs de prestations de sant LASSERRE Vincent 37 Figure 16 Cartographie n 4a Facteurs relatifs la Suisse V Lasserre P A Fonta et T Gauthier R sultat du processus de cartographie n 4a Annexe 6 Cette carte relative la Suisse se focalise beaucoup sur les th mes touchant la r duction des co ts principalement li s aux m dicaments aux g n riques son march sa politique la fixation des prix ou ses carts de prix Ces pr occupations rappellent que la Suisse est le berceau d importantes industries pharmaceutiques Leur proximit donc et le lobbying qu elles exercent continuellement aupr s des plus hautes instances de ce pays favorisent d autant plus les d bats qui se d roulent sur
33. aps de temps En fin de compte le domaine de la sant est loin d avoir r v l tous ses secrets Ce travail ne pr tend donc nullement d en avoir fait le tour N anmoins il apporte des l ments et une m thodologie qui une fois bien ajust s pourront sans doute permettre la poursuite des investigations Veille et prospective du comportement des payeurs de prestations de sant LASSERRE Vincent 53 8 Bibliographie INSEE 2012 D pense de recherche m dicale et pharmaceutique en 2012 www insee fr en ligne Consult le jour 14 mai 2014 Disponible l adresse http www insee fr fr themes tableau asp reg_id 0 amp ref_id NATTEF06307 INDUSTRIE PHARMACEUTIQUE ET DES SCIENCES DE LA VIE 2009 Pharma 2020 Le marketing du futur Quelle voie prendrez vous en ligne PriceWaterhouseCoopers Consult le 28 f vrier 2014 Disponible l adresse http www pwc com gx en pharma life sciences pharma 2020 assets pwc pharma 2020 marketing future french pdf LES DOCUMENTS DE TRAVAIL DU SENAT 2005 Etude de l gislation compar e n 147 Juin 2005 La lutte contre l ob sit enfantine en ligne Consult le 21 mai 2014 Disponible l adresse http www senat fr Ic Ic147 1c147 pdf ORGANISATION MONDIALE DE LA SANTE et ORGANISATION DES NATIONS UNIES POUR L ALIMENTATION ET L AGRICULTURE 2011 Directives sur l enrichissement des aliments en micronutriments en ligne Lindsay Allen Bruno de Benoist Oma
34. c de disposer de plus gros budgets des capacit s d accueil adapt es la possession de mat riel dernier cri et la d tention et la disponibilit du savoir et de connaissances techniques actualis es Veille et prospective du comportement des payeurs de prestations de sant LASSERRE Vincent 28 5 Analyse des cartographies obtenues Ce nouveau chapitre correspond la cinqui me tape de la m thodologie d crite au chapitre 2 Elle se concentre sur les r sultats obtenus par le processus de cartographie Pour rappel ce processus consiste traiter toutes les donn es extraites de la lecture et de l analyse des coupures de presse afin de les restructurer les spatialiser et les repr senter visuellement sur une carte Voici donc les r sultats 5 1 Carte n 1 Cette carte met en vidence les relations que les variables entretiennent entre elles leur r currence leur proximit ou leur loignement Cette carte permet aussi de visualiser le r sultat du cumul des tendances la hausse ou la baisse relev es pour chaque variable Figure 3 Cartographie n 1 e e e e ee e gt o e ce e ep gt e e D 2 e 9 ee e d e o e ee m e e e e o ee e e o e e e e e e o d 0 0 p0 o an e oo o e e e e o e 9 gt e e R o V Lasserre P A Fonta et T Gauthier R sultat d
35. celui des octog naires aura tripl A la vue du nombre de prises en charge que ce constat peut engendrer un d rapage voire une perte de ma trise des co ts n est pas impossible Etats assurances populations tout le monde a perdre Le risque de p nurie de places dans les tablissements de sant n est donc pas prendre la l g re Car sans mesure concr te il est fort parier que ce risque se r alise Avec toutes les cons quences critiques que l on peut d sormais imaginer 6 3 Sc nario n 3 Evolution du num rique dans la sant Cons quence elle m me en partie des mesures invent es pour lutter contre la hausse des co ts de la sant l volution du num rique dans le domaine de la sant n est de 15 SCHMID BOTKINE C line RAUSA DE LUCA Fabienne 2008 D mos 4 2007 Vieillissement d mographique et adaptations sociales en ligne Neuch tel Office f d ral de la statistique OFS 25 11 2008 ISBN 978 3 303 01246 8 Consult le 25 mai 2014 Disponible l adresse http www bfs admin ch bfs portal fr index themen 01 22 publ demos liste html publicationtD 3395 Veille et prospective du comportement des payeurs de prestations de sant LASSERRE Vincent 48 loin pas une aberration Elle repr sente donc un sc nario qui pourrait tout fait se r aliser Nous avons pu le constater l essor des t l phones portables dit intelligents les smartphones a d j r vol
36. comportement des payeurs de prestations de sant LASSERRE Vincent 69 Veille et prospective du comportement des payeurs de prestations de sant LASSERRE Vincent 70 Annexe 8 R sultat du processus de cartographie n 4c Facteurs relatifs aux Etats Unis Veille et prospective du comportement des payeurs de prestations de sant LASSERRE Vincent 71 Veille et prospective du comportement des payeurs de prestations de sant LASSERRE Vincent 72 Annexe 9 R sultat du processus de cartographie n 4d Facteurs relatifs la Chine Veille et prospective du comportement des payeurs de prestations de sant LASSERRE Vincent 73 Veille et prospective du comportement des payeurs de prestations de sant LASSERRE Vincent 74 Annexe 10 Strat gie des acteurs Strat gie des acteurs factions sur Les Etats Les repr sentants des m tiers de la sant Les industriels fabricants Les commerces en ligne Les assurances sant La population lde Buts Octroi de subventions fAttirer des capitaux Prot ger les usagers Gestion des budgets Prot ger les populations D velopper leur conomie L gislations lAttirer les grandes entreprises Favoriser le commerce quitable R duction des d ficits Soigner son image Soigner leur image internationale Politique en mati re de sant N gocier les prix Lutter contre les contre fa ons N gociation des prix Traiter les in galit s Maintenir leur autonomie Gestion d
37. de rejet d un article Certains articles ont t cart s pour l un des motifs suivants e trop vieux la date de publication de l article tait ant rieure cinq ans e trop similaire l article reprenait la m me information sous un angle trop identique ce qui avait d j t identifi travers une autre coupure m me si celle ci tait publi e par une autre maison de presse e sans tendance l article tait int ressant et traitait d une probl matique pr cise mais ne fournissait malheureusement aucune tendance e trop subjectif l article tait visible sur un site d entreprise priv e Bien que l information tait int ressante il s av rait trop difficile de d finir le niveau d impartialit puisque r dig e apparemment par et pour l entreprise en question Quant aux raisons pour lesquelles un article a t retenu et int gr dans le travail celles ci peuvent se r sumer ainsi e pertinence de l information donn e touchant directement un payeur e nature du th me abord sujet d actualit Veille et prospective du comportement des payeurs de prestations de sant LASSERRE Vincent 12 e originalit du sujet l ment encore peu ou pas connu e analyse relative une situation venir allusion directe une tendance future 3 3 Recherche des mots cl s 3 3 1 Identification des mots cl s Avant de pouvoir d buter les recherches il tait n cessaire de
38. droit de retour Proposer des produits connus et approuv s Partenariat avec des industriels r put s s affranchir des fronti res Offrir des prestations conformes aux loisen Baisser les prix Baisser le prix des produits S assurer de la qualit des produits risque Buts Proposer des couvertures adapt es aux vigueur R duire les d penses d effets secondaires impliquant des co ts Lutter contre leur d ficit besoins de chaque personne ou groupe de Participer au bien tre de la population suppl mentaires plus lev s Disposer de produits meilleur march personnes Baisser les tarifs Faire baisser les prix Assurer la prise en charge totale ou partielle Modifier la baisse la consommation de des prestations de sant biens et services Limiter les abus Augmenter le nombre d assur s Fixer les primes cotisations 2 Influencer les comporterments d achat Probl mes Limiter les d penses 8 Augmentation du nombre d habitants de malades de n cessiteux 5 Allongement de la dur e de vie 5 Abus et contr les insuffisants 3 Rapport de force avec les industries et les fabricants Moyens Mesures de d remboursements Am lioration des contr les Augmentation des primes Diminution de ses prises en charge Elire des repr sentants Am liorer la qualit des soins Rendre accessibles les derni res Faire baisser les prix Limiter la hausse des primes Buts Influencer le climat politique Disposer de soins proximit technologies et les produits r cent
39. e compte trahissent les principales pr occupations du moment 4 3 1 Evolution des couvertures sant L une des premi res tendances que l on peut remarquer la lecture des coupures de presse retenues est l volution des couvertures sant A l Ouest et l Est du globe les couvertures sant tendent s am liorer que ce soit en termes de qualit de couverture ou de nombre de personnes couvertes Aux Etats Unis d Am rique la nouvelle loi intitul e Obamacare souligne cette volont malgr toutes les p rip ties qui y sont li es En Chine les efforts semblent aller dans le m me sens avec une am lioration des couvertures relatives la population rurale En Europe par contre c est plut t l inverse Les couvertures largement r pandues depuis longtemps tendent diminuer leurs prestations La faute un d ficit de plus en plus consid rable Les efforts vont donc plut t dans le sens de la r duction des d penses ou de l augmentation des entr es Les actions entreprises s articulent autour de l augmentation des primes d assurance du d remboursement de certains m dicaments autrefois couverts d une diminution de la prise en charge des frais m dicaux augmentant d autant le reste payer des assur s ou encore de l obligation pour les travailleurs frontaliers r sidant en France jusqu alors assur s pour la plupart aupr s de compl mentaires priv es de cotiser la s curit sociale Le
40. e leur stabilit politique lls ont le pouvoir de sanctionner d autres pays par exemple en appliquant un embargo ou au contraire de les soutenir en leur octroyant des subventions lls d finissent leurs priorit s budg taires et g rent leur d ficit mettent des lois ou des r glements ex interdiction de fumer en fonction de leurs besoins et de lattente du plus grand nombre Veille et prospective du comportement des payeurs de prestations de sant LASSERRE Vincent 19 Enfin ils agissent sur leur conomie en g rant leurs fronti res et les droits de commercialisation 4 2 2 Les repr sentants des m tiers de la sant 4 2 2 1 Professionnels de la sant Qu ils soient m decins opticiens dentistes ou pharmaciens pour ne citer qu eux les professionnels de la sant soutiennent leurs activit s et valorisent leur m tier en d finissant leurs conditions de travail et de r mun ration Que ce soit seul ou travers leurs associations fa ti res ou leurs syndicats respectifs ils uvrent pour la reconnaissance de leurs services ou de leurs produits afin que ceux ci puissent tre le cas ch ant pris en charge financi rement par les assurances 4 2 2 2 Etablissements m dicaux Par leur taille souvent imposante et le nombre de services qu ils proposent et qu ils facturent les tablissements m dicaux h pitaux centres de soins laboratoires d analyse sont une pi ce ma tresse da
41. e source d information 2 1 2 Construire une cartographie de l information Le deuxi me aspect important de ce concept est qu il utilise la technique de la cartographie de l information comme principal outil d analyse Les donn es recueillies durant la recherche sont ainsi trait es et synth tis es sous la forme de sch mas Leur interpr tation apporte alors des informations compl mentaires en faisant ressortir par exemple des points qui auraient t invisibles la lecture des coupures prises s par ment 2 2 Critiques relatives au concept 2 2 1 Avantages Tout d abord le concept est innovant puisqu il semble n entrer dans aucune syst matique d analyse parue ce jour Deuxi mement le principe de s appuyer sur des coupures de presse est facile d acc s et peut tre reproduit l infini En effet les articles de presse refl tent en continu l environnement dans lequel on vit et leur existence t moigne de mani re significative les poques travers es ou les situations particuli res rencontr es Puisque les Veille et prospective du comportement des payeurs de prestations de sant LASSERRE Vincent 3 informations v hicul es sont sans cesse renouvel es et actualis es la source des donn es est donc intarissable Troisi mement ajouter l analyse individuelle de chaque article le traitement de toutes les donn es finalement recueillies dans leur globalit en utilisant la technique de la
42. e tableau de donn es parfaitement similaires les recherches se sont davantage orient es sur une plus grande variation de th mes possible Cette approche s est donc voulue davantage qualitative que quantitative c est dire emprunte d une volont d lib r e de favoriser la diversit des informations plut t que leur nombre Cela a d ailleurs permis de couvrir un champ plus vaste plus en ad quation avec une analyse syst mique souhait e pour ce travail 3 2 2 Langue de travail Bien que les recherches s effectuaient l aide de mots cl s en fran ais et en anglais la retranscription des donn es s est faite enti rement en fran ais Cela permettait une meilleure ma trise dans la d nomination des intitul s 3 2 3 P riodes d analyse Les recherches des coupures de presse se sont tal es sur des p riodes allant jusqu quatre voire cinq ans en arri re Ce choix permettait tout d abord d identifier ce qui se disait autrefois les tendances de l poque Ensuite il permettait de juger leur pertinence en comparant les donn es les plus anciennes avec celles d aujourd hui Enfin il renseignait sur l ge et l ventuelle avanc e de certains projets 3 2 4 Origine des articles Le th me des payeurs dans le domaine de la sant peut tre soulev dans toutes les r gions du monde Cela ne se fera certainement pas de la m me mani re et ne traduira certainement pas les m mes questionnements
43. elle permet d illustrer en quelques images seulement des centaines de donn es collect es un outil pratique si l on souhaite identifier comprendre et communiquer les r sultats Par ses aspects visuels en effet elle traduit relativement fid lement la complexit des recherches et la vari t des champs couverts Elle met en vidence les principaux th mes dominants relevant ainsi leur importance au sein de l analyse Reste souligner que l ensemble des r sultats est directement d pendant de la m thodologie qui a t suivie raison pour laquelle une attention toute particuli re doit tre port e sur le suivi des diff rentes tapes et les quelques particularit s qui font son originalit Veille et prospective du comportement des payeurs de prestations de sant LASSERRE Vincent 42 6 D veloppement de sc narios Le d veloppement des sc narios s inspire d une part des tendances identifi es lors de la recherche et l analyse individuelle des coupures de presse et d autre part des observations issues de l analyse des cartographies r sultant du traitement des donn es prises dans leur globalit Ces deux l ments servent de base de r flexion l laboration des sc narios qui suivent Pour compl ter cette base un survol de la strat gie des acteurs dont une premi re analyse est d crite au point 4 2 de ce travail nous permet d identifier leurs objectifs respectifs les probl mes
44. encore chers Mais la pression exerc e notamment par les gouvernements et qui tend s intensifier devrait encore faire baisser les prix l avenir diminuant d autant les revenus potentiels des industries productrices HECKETSWEILER Chlo 2014 Le grand dilemme des labos dans les pays mergents Le Monde en ligne 13 mars 2014 Consult le 28 avril 20141 Disponible l adresse http www lemonde fr economie article 2014 03 10 le grand dilemme des labos dans les pays emergents_ 4380386 _ 3234 html Veille et prospective du comportement des payeurs de prestations de sant LASSERRE Vincent 24 Ces changements strat giques visent donc combler ces futures pertes de revenus Pour ce faire certaines solutions sont envisag es comme la sp cialisation des entreprises autrement dit la concentration d une entreprise sur un domaine d expertise particulier Autre strat gie celle de mettre sur le march des produits innovants visant l obsolescence des traitements actuels Enfin les industriels concern s tudient aussi la possibilit d orienter leur d veloppement vers les pays mergents 4 3 4 D veloppement de maladies La quatri me tendance que l on peut identifier est celle li e l volution de certaines maladies sp cifiques touchant l tre humain Ces maladies seraient directement d pendantes de facteurs typiques comme le mode de vie ou le vieillissement de la populatio
45. endance aux subventions D pendance aux couvertures sant Manque de moyens de structures de personnel de connaissances et d outils Faire face l exploision d mographique Moyens Optimisation de leur fonctionnement D monstration de leur utilit Evoluer dans le secteur priv Acquisition de nouvelles comp tences et technologies D velopper de nouveaux mode de travail soins domicile hospitalisation domicile technologies mobiles Favoriser les traitements ambulatoires R clamer l am lioration des outils instruments et des produits m dicaments R duire les tarifs Elargir les zones de distributions Faciliter l acquisition de nouvelles technologies et de nouveaux produits Prot ger les usagers Favoriser le commerce quitable Lutter contre les contre fa ons Am liorer les couvertures sant Favoriser l acc s aux soins Valoriser leurs activit s et leurs professions Valoriser leurs activit s et leurs professions Disposer des moyens pour r pondreau mieux aux besoins et aux attentes des patients Fixer leurs conditions de travail et de r mun ration Les industriels fabricants Promouvoir ses activit s et d montrer son utilit Baisser ses d penses fiscales Pr server ou cr er de l emploi Participer au d veloppement conomique Disposer du droit de commercialiser Promouvoir leurs produits et d montrer leur utilit Acqu rir de nouvelles client les Buts Pr server ses revenus Pr
46. entre de ces pr occupations devraient dispara tre d ici 2050 voire 2060 La pyramide des ges devrait alors retrouver une forme plus cylindrique Par cons quent les projets devraient s inscrire dans une vision de d veloppement durable o les ventuelles structures devraient tre pens es pour tre r affect es une ventuelle nouvelle fonction dans un demi si cle Difficile donc d imaginer de grosses et imposantes b tisses en p riph rie des villes alors que le paysage rural dans nos r gions tend se limiter des b timents d un ou deux tages maximum C t h bergement donc les solutions pourraient s orienter vers l am nagement de petits appartements avec encadrement social sp cialement d di s aux personnes g es type D2 dans le canton de Gen ve Certains immeubles existants du centre ville pourraient tre rachet s par l Etat et r am nag s en maison de retraite pour lesquelles les listes d attente s allongent tous les mois un peu plus De nouveaux villages ergonomiques s curis s quip s anim s bien desservis et surtout constitu s de petites maisons individuelles pourraient sortir de terre L avantage de ces petites maisons est qu elles pourraient tre chacune financ es s par ment Puis quelques ann es plus tard si leur utilit ne se justifie plus elles Veille et prospective du comportement des payeurs de prestations de sant LASSERRE Vincent 47 pourraient tre alo
47. est disponible en Deutsch English italiano Rumantsch Publicit Entreprise propos Confidentialit et conditions d utilisation Param tres Utiliser Google com Veille et prospective du comportement des payeurs de prestations de sant LASSERRE Vincent 14 www google ch 3 4 1 1 Probl mes rencontr s Bien que le moteur de recherche Google soit le plus r pandu et le plus utilis en Occident les r sultats sortants ne se sont malheureusement pas toujours r v l s tr s pertinents Pas vident en effet de mettre la main sur de v ritables coupures de presse au lieu d autres crits Alors en fin de compte le nombre d articles obtenu par ce biais s est av r plut t maigre malgr la vari t des mots cl s utilis s 3 4 2 Mode op ratoire n 2 Via les maisons de presse La deuxi me mani re de trouver des coupures de presse en vitant efficacement tous les autres crits qui n en sont pas est d effectuer les recherches directement sur les sites des maisons de presse Et il y en a beaucoup Pour varier les diff rentes sources et surtout les diff rentes r gions du monde une liste des maisons de presse accessibles en ligne elles le sont quasiment toutes actuellement a t tablie par pays Voici la liste tablie initialement Pour la France e Lib ration e Le Monde e Le Figaro Pour la Suisse e Le Temps e Tribune de Gen ve e 24 Heures Pour le Royaume Uni e The Times
48. et retenu par ce biais 3 4 3 1 Probl mes rencontr s La m thode de collecte des donn es comprend la saisie des liens hypertextes de chaque coupure de presse utilis e Cette tape a bien t respect e pour tous les articles provenant de la base de donn es LexisNexis Mais malheureusement au terme des saisies les liens hypertextes se sont r v l s inexploitables en tant que tels Un message d erreur apparait en lieu et place de l article Figure 2 Probl me de lien hypertexte e Votre session a expir Pour revenir l cran de connexion et d marrer une nouvelle session cliquez sur le lien http www lexisnexis com uk nexis Base de donn e LexisNexis message d erreur Veille et prospective du comportement des payeurs de prestations de sant LASSERRE Vincent 16 3 5 Critiques relatives la recherche et l analyse 3 5 1 Aspects qualitatifs 3 5 1 1 Perte d information 3 5 1 1 1 Perte au moment de la saisie des donn es Certains articles pr sentaient de nombreuses variables Et g n ralement toutes taient enregistr es et mises en valeur dans le tableau de saisie des donn es Mais parfois leur nombre tait trop lev rendant la lecture trop confuse ou trop approximative Il faut rappeler que le nombre d emplacements destin s accueillir les variables dans le tableau de saisie de donn es avait d j t doubl Augmenter encore davantage son nombre aurait rendu l analyse
49. h e g Haute cole de gestion Gen ve Veille et prospective du comportement des payeurs de prestations de sant Travail de Bachelor r alis en vue de l obtention du Bachelor HES par Vincent LASSERRE Conseiller au travail de Bachelor Thomas GAUTHIER Professeur HES Gen ve le 30 mai 2014 Haute cole de Gestion de Gen ve HEG GE Fili re Economie d entreprise Hes So GEN VE D claration Ce travail de Bachelor est r alis dans le cadre de l examen final de la Haute cole de gestion de Gen ve en vue de l obtention du titre Bachelor of Science HES en conomie d entreprise L tudiant a envoy ce document par email l adresse d analyse remise par son conseiller au travail de Bachelor pour analyse par le logiciel de d tection de plagiat URKUND http www urkund fr student_gorsahar asp L tudiant accepte le cas ch ant la clause de confidentialit L utilisation des conclusions et recommandations formul es dans le travail de Bachelor sans pr juger de leur valeur n engage ni la responsabilit de l auteur ni celle du conseiller au travail de Bachelor du jur et de la HEG J atteste avoir r alis seul le pr sent travail sans avoir utilis des sources autres que celles cit es dans la bibliographie Fait Gen ve le 30 mai 2014 Vincent Lasserre Veille et prospective du comportement des payeurs de prestations de sant LASSERRE Vincent i Remerciements
50. in de compte l un et l autre ne sont pas si loign s si l on en juge par les sommes colossales que g n re le domaine de la sant Encore plus en profondeur les sc narios avanc s dans ce travail font appara tre apr s en avoir t les premi res couches des questions d thique qui ne devraient laisser personne indiff rent Veille et prospective du comportement des payeurs de prestations de sant LASSERRE Vincent 52 Il semble ais de comprendre qu une des priorit s des pays soit de r duire leurs dettes ou endiguer la hausse de leurs d ficits II est juste fort regrettable que les mesures qui sont actuellement prises n aillent pas vraiment de le sens dans lequel elles devraient aller Car il ne suffit pas de prendre l argent l o il se trouve encore faut il cesser de le d penser b tement ailleurs Instaurer des coupes budg taires dans des domaines tels que la sant au lieu de s attaquer des probl mes de fond comme le gaspillage des ressources ou la non optimisation du fonctionnement des services et des instances administratives et politiques para t un peu malvenu Mais trop vouloir prendre on risque de n obtenir plus rien L exil des premiers patients devrait d j servir de signal d alarme fort Les perspectives de d veloppement des places de soins dans les tablissements de sant semblent aussi sombres tant il est vrai que les mesures actuellement prises d routent plus qu elle
51. ique 17 91 INSEE 2012 D pense de recherche m dicale et pharmaceutique en 2012 www insee fr en ligne Consult le jour 14 mai 2014 Disponible l adresse http www insee fr fr themes tableau asp reg_id 0 amp ref_id NATTEF 06307 Veille et prospective du comportement des payeurs de prestations de sant LASSERRE Vincent 1 Ce travail ne concerne pas la recherche et ses multiples financements Il entend plut t cibler les payeurs des prestations que l on pourrait appeler finales puisque disponibles sur le march sous leur forme d finitive m dicaments traitements soins mat riels accessoires services etc Le premier objectif de ce travail est donc tout d abord d identifier les diff rents payeurs et de comprendre ce qui les relie Le second objectif est de d finir les diff rentes variables puis les liens de causalit autrement dit les rapports de cause effet qu elles tablissent entre elles Au final ces diff rentes analyses nous renseigneront sur les comportements des payeurs auxquels nous pouvons nous attendre et ce que leurs choix auront comme cons quences lavenir sur les diff rents secteurs de la sant et de l industrie pharmaceutique et biotechnologique Enfin l autre int r t de ce travail est qu il met en sc ne une toute nouvelle approche une nouvelle m thodologie qui sera bien entendu d taill e dans les parties suivantes Son concept est somme toute rela
52. ive du comportement des payeurs de prestations de sant LASSERRE Vincent 13 3 4 Recherche des coupures de presse Une fois les mots cl s obtenus il s agissait de les utiliser et de lancer les recherches proprement dit Pour ce faire trois modes op ratoires ont t utilis s 3 4 1 Mode op ratoire n 1 Via les moteurs de recherche publics D instinct le premier outil de recherche est bien videmment l utilisation du moteur de recherche Google Mais par d faut le nom de domaine Google s tablit automatiquement en fonction de l emplacement de l utilisateur au moment de sa recherche Le domaine est google ch si l utilisateur est en Suisse ou google fr si celui ci se trouve en France L important est donc de garder l esprit que les r sultats des recherches en sont directement affect s En effet la pertinence des r sultats s tablit en fonction d une part du domaine sur lequel la recherche est lanc e et d autre part de la langue d usage propre la r gion o se trouve l utilisateur Pour acc der plus ais ment aux donn es en anglais il existe la possibilit de contourner ce facteur r gion en cliquant sur Utiliser Google com en bas droite de la page d accueil Google On acc de ainsi un panorama de r sultats en anglais encore plus large Figure 1 Utilisation de Google com Suisse Google Recherche Google J ai de la chance Le domaine Google ch
53. lt le 9 avril 2014 Disponible l adresse http french xinhuanet com 2014 04 09 c_133248618 htm OFFICE FEDERAL DE LA STATISTIQUE OFS 2014 Panorama en ligne Neuch tel Editions OFS f vrier 2014 Consult le 28 mai 2014 Disponible l adresse http www google ch url sa t amp rct j amp q amp esre s amp source web amp cd 1 amp cad rja amp uact 8 amp ved 0CCOQFjAA amp url http 3A 2F 2Fwww bfs admin ch 2Fbfs 2Fportal 2Ffr 2 Findex 2Fthemen 2F01 2F01 2Fpan Document 140528 pdf amp ei bmulU9b Nsql0OQWD3YGIBA amp usg AFQjCNH_6Bc9lqYDTqe7AggCGdZiVmhwFg SCHMID BOTKINE C line RAUSA DE LUCA Fabienne 2008 D mos 4 2007 Vieillissement d mographique et adaptations sociales en ligne Neuch tel Office f d ral de la statistique OFS 25 11 2008 ISBN 978 3 303 01246 8 Consult le 25 mai 2014 Disponible l adresse http www bfs admin ch bfs portal fr index themen 01 22 publ demos liste html publicat ionID 3395 HERNANDEZ Daniela 2014 Smartphones And Other Smart Devices May Be Key To Monitoring Patients Payers amp Providers Midwest Healthcare News en ligne 11 mars 2014 Consult le 5 mai 2014 Disponible l adresse http payersandproviders com news article php news_id 563 amp region 1 LA BANQUE MONDIALE 2014 L acc s l internet haut d bit incontournable pour la cr ation d emplois et l inclusion sociale dans le monde arabe en ligne Abou Dhabi 6 f vrier 2014 Consult le 29 mai 2014
54. ments viennent conforter ou au contraire contredire les tendances d j observ es la lecture s par e des coupures de presse La spatialisation des donn es met elle en vidence une variable jusqu alors n glig e La carte fait elle appara tre des regroupements particuliers Cette tape doit renseigner et aider comprendre ou identifier les tenants et les aboutissants du th me tudi En fait cette phase cruciale doit tre une source de bons et nouveaux arguments 2 3 8 Etape 8 Elaborer des hypoth ses Se basant sur l ensemble de toutes les observations faites cette tape tr s ouverte en soi a pour objectif d laborer certaines hypoth ses d avancer certaines th ories pour tre au final en mesure de d velopper des sc narios futurs 2 3 9 Etape 9 D velopper des sc narios L int r t de ces sc narios est bien s r d anticiper ce qui pourrait arriver dans quelques ann es et mieux s y pr parer Mais pour ce faire il est essentiel de mettre en vidence les facteurs caract ristiques dont d pend chaque sc nario Cela permet ensuite d identifier les diff rents leviers actionner que ce soit dans le but de favoriser la r alisation du sc nario ou au contraire le freiner voire le bloquer compl tement Veille et prospective du comportement des payeurs de prestations de sant LASSERRE Vincent 9 3 Recherche et analyse Ce nouveau chapitre marque la fin de l approche
55. mpact sur les payeurs deviendraient alors tr s positifs Un autre avantage qui s inscrit en faveur du d veloppement d instruments portables est qu il encouragerait le d veloppement de r seaux num riques partout dans le monde Or le d ploiement des r seaux large bande stimule le d veloppement conomique Cela pourrait donc avoir un effet boule de neige positif pour nombre de pays mergents Ces diff rents d veloppements pr sentent toutefois quelques effets pervers non n gligeables Le premier est le risque d un diagnostic distance qui se baserait non plus sur l observation clinique du m decin mais sur les propres dires du patient seulement Le proc d ne manque donc pas de soulever un s rieux probl me d thique Car le m decin y perdrait sa capacit de jugement avec le risque de passer c t d une information capitale que seule une auscultation en bonne et due forme pourraient permettre de d celer Deuxi mement toujours propos des m decins cette volution les forcerait modifier leur mani re de penser et de travailler Or un tel changement d approche n appara t pas si vident instaurer car il impliquerait une certaine dangerosit dans les d marches et un risque de d shumanisation l oppos encore une fois de ce que l on semble observer gr ce l avanc e des soins palliatifs Enfin ces progr s techniques pourraient contribuer la d localisation des soins l
56. n Le premier facteur semble favoriser le d veloppement d angoisses de crises d anxi t d puisements voire de d pressions des affections psychiques ou physiques que l on attribue volontiers au stress au rythme de travail grandissant ou la pression sociale Autres maladies qui se propagent l ob sit et le diab te Elles taient propres aux r gions occidentales conomiquement d velopp es mais elles touchent d sormais les populations des pays qui ont connu un grand essor conomique comme par exemple l Inde ou la Chine o des bouleversements nutritionnels ont t op r s D sormais ces maladies progressent un rythme alarmant au sein des pays mergents D ici 2025 rien que dans ces deux derniers pays cit s le nombre de diab tiques devrait s lever 120 millions alors qu ils ne devraient tre que 33 millions aux Etats Unis Le deuxi me facteur le vieillissement de la population dans les pays industrialis s entra ne un accroissement du nombre de malades Les maladies se veulent donc li es la s nescence de l organisme On y retrouve le cancer les pathologies 7 DENIS B atrice 2010 Biotechs pays mergents une alliance d avenir Opportunit sectorielle Trends Tendances en ligne 4 mars 2010 Consult le 4 mai 2014 Disponible l adresse https www lexisnexis com uk nexis results docview docview do doc LinkiInd true amp rish 21 T19803812357
57. n peut trouver sur le march de la sant m dicaments traitements soins mat riels accessoires services etc L objectif de ce travail est d identifier et de comprendre par ce biais les liens de causalit qui existent entre chaque facteur afin d tre en mesure terme d anticiper les situations et les comportements de demain ou d apr s demain Des tendances fortes telles que les aspects d mographiques li s notamment aux baby boomers la situation conomique propre notre poque ou encore l volution du contexte politique viennent directement influencer le paysage de la sant Trois sc narios futurs sont d ailleurs pr sent s tablis justement sur la base des l ments de recherche et d analyse produits tout au long de ce travail Les r sultats sont plut t inqui tants mais non in vitables Ils r v lent toutefois un certain nombre de dissonances entre les mesures qui devraient tre prises et celles qui sont r ellement pratiqu es Seule une s rieuse prise de conscience et des engagements politiques innovants permettraient d inverser la tendance Autre point marquant ce travail exp rimente une toute nouvelle m thodologie bas e exclusivement sur des coupures de presse Elle peut sembler a priori relativement simple voire anodine mais cette technique pr sente de nombreux avantages tant au niveau de la d marche de recherches qu au niveau de l interpr tation des r sultats Un m
58. ng Trend key Increasing decreasing Causal variable 1 Trend key variable 1 variable 2 Trend key variable 2 relationship 1 P ae la baisse Ma la baisse 1 entra ne 2 m dicaments pharmaceutique Extrait d un l ment du tableau Excel du Listing des variables Annexe 1 Veille et prospective du comportement des payeurs de prestations de sant LASSERRE Vincent 7 2 3 5 Etape 5 Optimiser les donn es du tableau Au terme des recherches il convient d optimiser les donn es du tableau afin de rendre leur traitement venir coh rent Pour cela il est n cessaire de red finir le niveau de granulosit c est dire le niveau de d tail que l on souhaite faire appara tre C est ce moment que l on regroupe remplace ou renomme les diff rentes variables C est l aussi que les fonctions du tableur Excel de filtre notamment sont pratiques car elles facilitent grandement l identification la recherche le tri ou encore le d placement des diff rentes variables La d nomination des intitul s n est pas anodine car elle doit permettre de distinguer ais ment deux variables distinctes qui a priori peuvent se ressembler Il appara t aussi important de bien conna tre et comprendre les tendances que chaque variable v hicule Cela permet de choisir s il faut fusionner une variable avec d autres ou au contraire la nommer distinctement pour souligner sa diff rence La per
59. nnent plus librement toute la cha ne de r flexion Ils peuvent la reprendre un endroit ou un autre ou pourquoi pas l orienter dans une autre direction pour autant que le contenu des coupures de presse retenues le permette En fin de compte les caract ristiques de ce concept pourraient tre r sum es par les termes accessible transparent et ventuellement objectif 2 2 2 Limites du concept et changements op r s 2 2 2 1 Granulosit Initialement le tableau de saisie des donn es proposait l emplacement pour deux ou trois variables diff rentes par coupure de presse Mais la lecture des articles en fonction de ceux choisis bien s r un nombre plus lev de variables ressortaient Veille et prospective du comportement des payeurs de prestations de sant LASSERRE Vincent 4 Afin de pouvoir traduire au mieux la richesse des informations contenues dans les articles trouv s de nouveaux emplacements ont t ajout s audit tableau portant son nombre six Cette d marche a donc permis de pr server un bon niveau de d tails 2 2 2 2 Perte d l ments potentiellement int ressants Chaque article a t r dig et publi par quelqu un Ce quelqu un est bien souvent rattach une entit qui est elle m me bas e n cessairement un endroit du monde Le lieu d o part une information est significatif car il renseigne potentiellement sur les motivations les v ritables intentions et le
60. ns l chiquier de la sant lls influencent l acc s aux soins par leur proximit leur capacit d h bergement leurs comp tences et le mat riel dont ils disposent Ils sont directement responsables des co ts qu ils engendrent que ce soit par leurs choix strat giques leurs protocoles de soins leur syst me de management ou les subventions dont ils b n ficient 4 2 3 Les industriels ou les fabricants 4 2 3 1 Pharmaceutique et biotechnologie L industrie pharmaceutique et biotechnologique g n re elle toute seule des centaines de milliards de dollars de chiffre d affaire dans le monde Par sa puissance financi re mais aussi pour les produits qu elle fabrique sa sph re d influence est immense Elle a la particularit d tre en m me temps guide et troupeau c est dire assez importante pour influencer elle m me les comportements de demain mais aussi tributaire du march et de l environnement qui l entourent Ses politiques tarifaires font d elle la principale cible dans la lutte contre les co ts de la sant Veille et prospective du comportement des payeurs de prestations de sant LASSERRE Vincent 20 4 2 3 2 Agroalimentaire L industrie agroalimentaire bien que ne faisant pas partie du domaine de la sant proprement dit joue pourtant un r le important Tout d abord de mani re indirecte car elle agit sur la nutrition sur la qualit des produits sur leur distribution e
61. nt de ses assur s ou de ses cotisants Directement concern es par de graves probl mes de d ficits les assurances sant uvrent continuellement dans le but de ma triser au mieux l volution des co ts de la sant 4 2 6 La population Les gens sont bien s r directement li s aux co ts de la sant puisqu ils en sont les principaux acteurs b n ficiaires patients clients Les d penses qu ils engendrent peuvent tre ventuellement r parties en deux grands volets principaux mais non exhaustifs les d penses li es aux soins m dicaux et celles li es aux traitements m dicamenteux De ces deux groupes peuvent tre extrapol s diff rents facteurs pouvant favoriser les d penses le nombre et la fr quence des visites chez un m decin et le comportement d achat et de consommation de m dicaments D autres ph nom nes tendent expliquer de mani re globale la hausse des d penses en mati re de sant tels que les volutions relatives l acc s aux soins aux aspects d mographiques aux changements de m urs la qualit de vie et au bien tre Veille et prospective du comportement des payeurs de prestations de sant LASSERRE Vincent 22 4 3 Tendances g n rales observ es Pour rappel les tendances qui sont d crites dans cette partie se veulent directement issues de la lecture des coupures de presse et de leur analyse Elles se pr sentent comme un survol des sujets qui en fin d
62. ode d emploi clair et exhaustif des tapes suivre figure au d but de ce travail En outre cette m thodologie incorpore un processus de cartographie de l information c est dire un syst me de visualisation des donn es fort int ressant qui s inscrit comme l un des outils cl s de strat gie dont tout d cideur devrait d sormais disposer Veille et prospective du comportement des payeurs de prestations de sant LASSERRE Vincent jii Table des mati res D claration anni tn A a aaaea aae a sense int ns aeaa tetes i REMErcCIeMENtS ess tees conne anna se en ss tete nee sons n deco en rites ii R SUM EA TEA E T T TT iii Table des Mati res rifirerrrrsdarenetonsenssa mere ne nasesoueanussscscasseuss inerte iv EACE E EEE E TT vii Liste des HOUreS ne vii 1 NOd Cti N o eaaa a eA Eaa Eaa E ASES 1 2 M thodologie iiss iiiaae nr nat a aan nn Site es ein 3 Pa E O o eT oh E A T A E A tir e trente 3 2 1 1 S appuyer sur une source d information facilement accessible 3 2 1 2 Construire une cartographie de l information 3 22 Critiques relatives au concept sise 3 221 Avantage Serr nie ni bee een er TA A D de On tee eus e 3 2 2 2 Limites du concept et changements op r s sssssseeseseeserrerrrrrrrrersrrrrrrne 4 22 2 T GraU OSE 5 ne M ee tnt ARR NE At oaa aiae 4 2 2 2 2 Perte d l ments potentiellement int ressants nsnseeeseeernnnnen neee eee erenn 5
63. ogie n a gu re besoin de beaucoup d am liorations pour tre appliqu e de mani re plus syst matique Sur le fond quel th me plus central que la sant ou le porte monnaie des gens ou des organismes existe t il aujourd hui part les conflits arm s les guerres et autres menaces Les pr occupations sont immenses les cons quences innombrables Identifier les quelques l ments qui permettraient de mieux appr hender les comportements et les situations futurs semble si crucial Car lavenir de la sant concerne tous les peuples toutes les races et toutes les religions A l re de la maxi mondialisation il serait grand temps d int grer l ensemble des autorit s quelle que soit leur nationalit la recherche de solutions efficaces et valables pour tous Car nous aurions tort de croire que les avantages des uns aujourd hui ne vont pas profiter aux autres demain En fait la roue a d j commenc tourner Alors que les pays mergents sont en voie d am liorer leurs syst mes de sant les r gions occidentales l Europe en particulier se trouvent plut t en phase descendante La finalit est que les personnes qui ont manqu de soins vont d sormais pouvoir en b n ficier alors que celles qui en ont abus vont tre sanctionn es serait alors int ressant de constater si l id e de convergence que les conomistes utilisent pour parler de l volution des march s s applique galement la sant Mais en f
64. ormul e assez distinctement pour pouvoir tre ensuite assimil e une tendance voir Etape 4 Son titre doit donc tre suffisamment explicite 2 3 3 2 Saisir les variables Ces diff rentes variables doivent tre report es dans un tableau pr vu cet effet Toutes les variables dun m me article doivent tre saisies sur la m me ligne afin d tre en mesure ensuite de les relier entre elles voir Etape 4 Tableau 1 Listing des variables extrait n 1 Increasing decreasing Trend key variable 1 Trend key variable 1 Prix des m dicaments la baisse Extrait d un l ment du tableau Excel du Listing des variables Annexe 1 Veille et prospective du comportement des payeurs de prestations de sant LASSERRE Vincent 6 Conseil le plus simple est d utiliser un tableau Excel car ce programme permet l ajout ou l utilisation de formules m me simples qui permettent le cas ch ant de traiter les donn es qui ont t saisies Filtrer regrouper voire remplacer des donn es seront des actions tr s faciles effectuer Et ce faire sera d autant plus utile la fin des recherches lorsqu il s agira d optimiser la qualit et le nombre des variables 2 3 3 3 D finir la granulosit La qualit des variables d pend de leur intitul leur signification leur d finition Dans un premier temps le choix des mots utilis s importe relativement peu Il est m me pr
65. ortement des payeurs de prestations de sant LASSERRE Vincent Liste des tableaux Tableau 1 Listing des variables extrait n 1 6 Tableau 2 Listing des variables extrait n 2 7 Tableau 3 Listing des variables extrait n 3 7 Figure 1 Figure 2 Figure 3 Figure 4 Figure 5 Figure 6 Figure 7 Figure 8 Figure 9 Liste des figures Utilisation de Google com eent 14 Probl me de lien hypertexte ss 16 Cartographieine 1 arsenal een nt r es setnentmer etes tret e etat n 29 Signification des couleurs 30 Sens de relation entre deux variables sssseerrirnttrrrterttrnrrtnrennnnnn nennen 31 Cluster n 1 Expiration des brevets sssseerrrritirrrrrrrrrrretrrenrrnnn rennene 32 Cluster n 2 Acc s aux SOINS 32 Cluster n 3 Intervention de l Etat 32 Cluster n 4 Co ts de la sant et g n riques 33 Figure 10 Cartographie n 2 a e a aa e A Aae aaea Deet ieat 33 Figure 11 Cluster n 5 Innovations techniques et technologiques 34 Figure 12 Cluster n 6 Nouveaux partenariats 34 Figure 13 Cartographie n 3a Tendances li es l augmentation des facteurs 35 Figure 14 Cartographie n 3b Tendances li es la baisse des facteurs 35 Figure 15 Exemple de relation 36 Figure 16 Cartographie n 4a
66. ouvernements ont donc deux d fis de taille d une part maintenir voire d velopper un acc s aux soins pour leur population et donc participer son financement et d autre part am liorer sa situation financi re pour endiguer la hausse de son d ficit Or ces deux d fis ne semblent pas aller de pair car le premier appelle des moyens financiers suppl mentaires alors que l autre vise justement les limiter voire les r duire Veille et prospective du comportement des payeurs de prestations de sant LASSERRE Vincent 43 Si l on ajoute cela les hausses futures in luctables des d penses de sant li e aux simples aspects d mographiques les besoins en ressources financi res venir risquent d tre colossaux et la r partition des budgets nationaux boulevers e La solution tient donc pour chaque pays dans l am lioration et le renforcement de son conomie sous peine d amener le pays tout entier la faillite Le risque lorsque l conomie va mal est que l image du pays soit ternie Les changes se r duisent Les agences de notations Standard and Poor s ou Moody s pour ne citer qu elles en rajoutent en abaissant leurs notes ce qui a comme nouvelle cons quence pour le pays de profiter de taux d int r ts moins avantageux pour ses dettes plombant encore davantage la situation conomique du pays Il devient alors indispensable d augmenter sa pr sence sur la sc ne interna
67. p region 1 Veille et prospective du comportement des payeurs de prestations de sant LASSERRE Vincent 26 permettrait de mieux suivre les personnes risque leur indiquer le traitement suivre ou le cas ch ant intervenir aussit t c est dire avant que les frais de traitements ne prennent l ascenseur Car une maladie qui n aurait pas t d tect e assez t t r clamerait des traitements plus lourds et donc plus chers sans parler bien s r du risque sanitaire pour la personne elle m me Cette r volution laisse entrevoir les multiples applications et les nombreux avantages que l on pourrait tirer de ces technologies en termes de mobilit d autonomie de gain de temps et d efficacit 4 3 7 D veloppement de centres hospitaliers priv s L insatisfaction ambiante propos des h pitaux publics que relaye la presse semble annoncer une mont e en puissance des tablissements hospitaliers priv s Les plaintes s articulent autour de d lais d attente trop longs du manque de prestations ou de mat riel Au Canada le syst me de sant qui ne fonctionne qu avec des h pitaux publics semblent ne pas parvenir r pondre suffisamment aux attentes et encore moins aux besoins parfois vitaux de sa population En France contraints des mesures de r duction de co ts de nombreux centres hospitaliers r gionaux ferment leurs portes et se d centralisent satisfaisant d autant
68. qu ils rencontrent et les solutions qu ils envisagent Un tableau r capitulatif a t r alis et figure avec les annexes Annexe 10 A partir de l plus que de donner un plan pr cis de chaque th me qui tiendrait d ailleurs plus d une approche statistique l envie est de fournir un point de vue global une image du paysage auquel nous pourrions raisonnablement nous attendre dans les trois cinq ann es venir Bien entendu cet exercice s effectue sur la base de ce qui a t fait pr c demment dans ce travail Ni l ordre dans lequel les sc narios sont donn s ni leur longueur de d veloppement n ont de signification particuli re Certains panoramas sont plus larges ou se profilent plus distinctement Ils n cessitent donc plus de mots pour tre d crits 6 1 Sc nario n 1 Comportement des gouvernements plus pr sent et plus actif Les co ts de la sant sont d j extr mement lourds Et la situation devrait encore s empirer en raison des aspects d mographiques que l on conna t bien d sormais Nombre de pays europ ens connaissent d j d importants d ficits et tentent de les ma triser en appliquant certaines mesures visant r duire leur prise en charge Cela a comme cons quence de freiner l acc s aux soins ou d en p jorer la qualit Mais la croissance conomique d un pays d pend de la bonne sant de ses habitants Et certains pays mergents l ont d ailleurs bien compris Les g
69. r Dary Richard Hurrell ISBN 978 92 4 n 0 Consult le 21 mai 2014 Disponible l adresse http whalibdoc who int publications 201 1 9780242594010 fre pdf ua 1 HECKETSWEILER Chlo 2014 Le grand dilemme des labos dans les pays mergents Le Monde en ligne 13 mars 2014 Consult le 28 avril 2014 Disponible l adresse http www lemonde fr economie article 2014 03 10 le grand dilemme des labos dans les pays emergents 4380386 3234 html DENIS B atrice 2010 Biotechs pays mergents une alliance d avenir Opportunit sectorielle Trends Tendances en ligne 4 mars 2010 Consult le 4 mai 2014 Disponible l adresse https www lexisnexis com uk nexis results docview docview do docLinkiInd true amp risb 21 T19803812357 amp format GNBFI amp sort BOOLEAN amp startDocNo 76 amp resultsUrIK ANTUAN Dinh Xuan 2005 Pathologie des ges extr mes personnes g es en ligne Paris H pital Cochin 2005 Consult le 24 mai 2014 Disponible l adresse http www ffpneumologie org IMG pdf Vieillissement_pneumologique pdf COSNARD Denis 2014 Audika d tr n par Amplifon sur le march fran ais des appareils auditifs Le Monde en ligne 11 mars 2014 Consult le 4 avril 20141 Disponible l adresse http www lemonde fr economie article 2014 03 11 audika detrone par amplifon sur le marche francais des appareils auditifs 4381233 _3234 html MONTERO Rachel 2012 Un Fran ais sur qua
70. restations de sant LASSERRE Vincent 59 Veille et prospective du comportement des payeurs de prestations de sant LASSERRE Vincent 60 Annexe 3 R sultat du processus de cartographie n 2 Veille et prospective du comportement des payeurs de prestations de sant LASSERRE Vincent 61 Veille et prospective du comportement des payeurs de prestations de sant LASSERRE Vincent 62 Annexe 4 R sultat du processus de cartographie n 3a Tendances li es l augmentation des facteurs Veille et prospective du comportement des payeurs de prestations de sant LASSERRE Vincent 63 Veille et prospective du comportement des payeurs de prestations de sant LASSERRE Vincent 64 Annexe 5 R sultat du processus de cartographie n 3b Tendances li es la baisse des facteurs Veille et prospective du comportement des payeurs de prestations de sant LASSERRE Vincent 65 Veille et prospective du comportement des payeurs de prestations de sant LASSERRE Vincent 66 Annexe 6 R sultat du processus de cartographie n 4a Facteurs relatifs la Suisse Veille et prospective du comportement des payeurs de prestations de sant LASSERRE Vincent 67 Veille et prospective du comportement des payeurs de prestations de sant LASSERRE Vincent 68 Annexe 7 R sultat du processus de cartographie n 4b Facteurs relatifs la France Veille et prospective du
71. rs transform es et r am nag es individuellement pour une utilisation plus conventionnelle Ou pour le tourisme pourquoi pas D autres solutions pourraient se manifester du c t des approches de la sant Certaines existent d j mais devraient tre davantage d ploy es comme les services d aide et de soins domicile ou m me l hospitalisation domicile Bien utilis s ces services pourraient venir correctement pallier en partie en tout cas au manque de lits dans les tablissements de sant Le second avantage de ces approches est qu il favorise l autonomie du patient et repose sur le principe de proximit des proches auquel nous faisions allusion un peu plus haut Par ailleurs ces volutions en am nent d autres tout aussi int ressantes comme l emploi des technologies mobiles par exemple Un sujet qui sera davantage d velopp dans le sc nario suivant Une autre s rie de solutions s attarderait sur le fonctionnement de toutes ces institutions Il s agirait d am liorer leur management et leur rendement ce que fait d j d ailleurs la majorit des tablissements priv s Les changements pourraient aussi se situer au niveau des soins en privil giant les traitements ambulatoires plut t que des hospitalisations de courte ou moyenne dur e C t logistique les efforts s engageraient pour la lutte contre les gaspillages En r sum dans quelques ann es le nombre de retrait s aura doubl et
72. s Augmenter les prises en charge Prendre soin de sa sant pouvoir se soigner Exprimer ses opinions ses d saccords Limiter la hausse des tarifs Elargir les couvertures Profiter des derni res technologies et des D fendre ses int r ts Entretenir la concurrence produits r cents Revendiquer des libert s Payer moins tre mieux couvert Soutenir l conomie Am liorer ses prises en charge et son confort Combattre les in galit s de vie R clamer un acc s aux soins Garder son autonomie Disposer des m mes droits Avoir le choix Probl mes El IChert des soins et des produits 2 Reste charge en augmentation Europe 5 Acc s au soins parfois encore difficile voire impossible In quit s sociales Structures insuffisantes D saccords avec les choix de l Etat Moyens Votations initiative referendum lections Manifestations t moignages Migrations exils comportements d achat Veille et prospective du comportement des payeurs de prestations de sant LASSERRE Vincent 75
73. s assurances maladie exercent galement une forte pression sur les prix des diverses prestations de sant dans le but de les faire descendre L un des moyens est de cr er des r seaux de soins dont le principe consiste ne s lectionner que quelques rares prestataires auxquels les assur s peuvent faire appel Ainsi les assurances font jouer la concurrence leur guise et obtiennent du m me coup des tarifs plus avantageux Les cons quences de ces mesures s observent par de possibles renoncements aux soins de la part de seniors emprunts des difficult s financi res ou par de lexil m dical comme le d part pour un pays voisin de patients la recherche de centres de soins meilleur march Veille et prospective du comportement des payeurs de prestations de sant LASSERRE Vincent 23 4 3 2 Intervention de l Etat L Etat intervient sous diff rentes formes Politiquement d abord en d veloppant des id es des projets de lois ou en imposant des mesures d incitation visant modifier certains comportements Financi rement aussi en supportant directement les co ts de la sant par le biais de leur couverture sant nationale Sur ce dernier point deux tendances se dessinent Dans la premi re l Etat intervient dans le but de r duire sa participation dans les d penses de sant comme c est plut t le cas en Europe o chaque pays ou presque tente d endiguer la hausse de ses d ficits li s la sant
74. s au t l marketing ou au simple support administratif Ils servent d j d interlocuteurs conseil que plusieurs compagnies d assurance utilisent pour diriger leurs clients vers tel ou tel m decin et cela dans un seul but de r duire les d penses L adaptation du service un domaine m dical encore plus sp cialis ne semble donc pas utopique Dernier aspect mais non des moindres celui financier On le sait la recherche et le d veloppement de nouveaux outils et de nouvelles technologies imposent des investissements consid rables Il faudrait donc compter ce qu ils se r percutent un moment ou un autre Et peut tre est ce l que se situe le point que certains redoutent cette phase transitoire o les produits se marchandent des tarifs prohibitifs Veille et prospective du comportement des payeurs de prestations de sant LASSERRE Vincent 50 Mais il ne faudrait pas oublier les autres investissements que ces nouveaux instruments pourraient peut tre permettre d viter comme par exemple des infrastructures additionnelles et du personnel soignant pour accueillir les millions de consultations ou de prises en charge pr visibles En outre vu leurs probables domaines de comp tences ces appareils seraient quand m me destin s tre distribu s en tr s grande quantit terme donc suivant le principe d conomie d chelle les tarifs devraient se stabiliser et devenir tout fait abordables Et l l i
75. s et coh rents pour son march de m dicaments La France se bat ouvertement contre la hausse du d ficit de sa s curit sociale Les Etats Unis traitent les cons quences de la mise en place de son nouveau syst me de protection sociale la Patient Protection and Affordable Care Act Et la Chine quant elle est bien en train de poursuivre grands pas son d veloppement conomique qui passe aussi par la couverture sant de sa population Ce constat est d ailleurs rassurant car il d montre que malgr le fait que la majorit des articles retenus aient t crits en fran ais et qu un tiers des relations identifi es concernent la France la m thodologie choisie nen a pas pour autant n glig les th mes cl s d actualit qui doivent quand m me pr valoir dans une telle tude qui se base sur des coupures de presse Cela dit d un point de vue plus visuel et pour autant que ces cartographies s adressent un plus large public il aurait t int ressant de traduire ces diff rentes donn es sur une cartographie repr sentant davantage une mappemonde afin que l on puisse mieux interpr ter du premier coup d il les diff rents r sultats 5 5 Conclusion de l analyse des cartographies obtenues Au final doubler une analyse individuelle de coupures de presse par un processus de cartographie visant en synth tiser les r sultats est une m thode tout fait b n fique et profitable Tout d abord
76. s implications de leurs auteurs Les propos ainsi tenus alors qu ils semblent parfaitement similaires d un article un autre peuvent alors avoir une toute autre signification et bien s r d autres cons quences Or le tableau d origine de saisie des donn es ne pr voit aucunement l indication de cette particularit pourtant facile identifier Aussi pour pallier ce manque plusieurs autres colonnes ont t ajout es au tableau afin de faire d ment refl ter le pays l origine de l information ainsi que le ou les Etats concern s par cette information 2 3 Marche suivre 2 3 1 Etape 1 D finir le th me du travail Avant de d buter la recherche de coupures de presse il convient tout d abord et c est logique de d finir un th me relativement pr cis sur lequel on souhaite se pencher Pour ce travail notre th me de recherche est donc les payeurs de prestations finales en lien avec la sant autrement dit les personnes ou entit s qui d boursent de l argent pour un bien ou un service de sant 2 3 2 Etape 2 Rechercher des articles cibl s 2 3 2 1 D finir les mots cl s Pour tre en mesure de trouver les articles qui nous concernent il est n cessaire de d finir des mots cl s Le choix de ces mots cl s est pr cieux car il d termine la qualit des informations auxquelles il sera possible d acc der Veille et prospective du comportement des payeurs de pre
77. s le second tableau les chiffres inscrits la verticale gauche du tableau repr sentent encore une fois tous les num ros des facteurs qui ont t identifi s comme cause mais observ s cette fois ci la baisse La signification des chiffres inscrits l horizontal sur le haut du tableau ne change pas 5 3 1 2 Couleurs La couleur d une case d signe la tendance observ e pour chaque effet r sultant chiffres en haut du tableau Elle est verte si l effet observ augmente elle est rouge si au contraire l effet observ diminue 5 3 1 3 Sens de lecture Lorsqu une case est remplie en vert ou en rouge cela signifie que le facteur correspondant gauche du tableau cause l effet correspondant en haut du tableau Dans l exemple imag ci dessous le facteur 3 acc s une couverture sant observ la hausse durant les analyses cause la hausse du facteur 5 acc s aux soins Ce qui se traduit par l am lioration des couvertures sant favorise l acc s aux soins Figure 15 Exemple de relation 1 2 4 5 I WD j iR ba P H Extrait du r sultat du processus de cartographie n 3a 5 3 2 Commentaires Les tableaux confirment par la longueur de leur liste de facteurs la pr pond rance des tendances la hausse en vert sur les tendances la baisse en rouge nettement moins nombreuses Cet aspect peut galement tre observ sur la carte n 1 o la plupart des facteurs qui y sont repr sent
78. s ne rassurent De jolis projets de belles solutions encourageantes et a priori parfaitement r alisables se dessinent pourtant Mais l encore seul une d cision politique innovante pourrait inverser la tendance Bizarre quand m me qu au vu des chiffres annonc s personne ne semble s affoler Quant l avanc e du num rique la pr dominance des aspects commerciaux et conomiques prime encore bien trop souvent sur la sant et le respect sinc re de l tre humain Il ne faudrait donc pas que sous pr texte du progr s les in galit s s accentuent encore davantage ou que le contact humain privil gi entre le patient et son m decin ne se perde Arriv au terme de ce travail quelques autres sujets en lien avec les payeurs semblent encore inapprofondis Nous aurions pu volontiers tudier le d veloppement des industries pharmaceutiques apparemment vou es se restructurer ou cr er de nouveaux partenariats pour compenser la perte de brevets de nombreux m dicaments jusqu alors source de revenus tr s importants Une tude sur les coulisses des m thodes de fixation des prix des m dicaments aurait t aussi pertinente car parfaitement d actualit Nous aurions pu galement explorer la mani re dont les pays mergents comptent s y prendre pour rattraper le retard pris sur les pays industrialis s dans la couverture sant de leur population et le cas ch ant quels moyens pensent ils utiliser et dans quel l
79. stations de sant LASSERRE Vincent 5 Il convient aussi de choisir la ou les langues des mots utilis s Pour ce travail tant donn que l information souhait e peut potentiellement provenir de n importe quelle r gion du monde l utilisation de plusieurs langues est donc n cessaire Pour des questions de connaissances linguistiques personnelles les langues utilis es se sont limit es au fran ais et l anglais 2 3 2 2 D finir les instruments de recherche Une fois les mots cl s d finis il faut pouvoir les utiliser II convient donc de choisir des moteurs de recherche Il nest pas forc ment n cessaire de choisir plusieurs moteurs de recherche de m me acabit le principal connu dispense en effet lui tout seul largement assez d informations Par contre comme nous le verrons plus loin dans ce travail en pratique ce seul outil de recherche ne suffit pas forc ment atteindre les donn es que l on souhaite vraiment trouver Il convient alors de s lectionner d autres sources dans lesquelles puiser les informations recherch es comme par exemple des bases de donn es priv es et ou plus sp cifiques 2 3 3 Etape 3 Extraire les composantes de l article 2 3 3 1 Formuler chaque variable Pour chaque coupure trouv e il faut extraire les diff rentes variables autrement dit les diff rents th mes ou sujets que la coupure fait ressortir Ce n est pas une tape vidente car la variable doit tre f
80. sur l esp rance de vie l volution des m urs la qualit de vie le bien tre Les conomies changent voluent Les aspects d mographiques aussi D un point de vue financier la sant repr sente dans le monde des milliers de milliards de dollars de d penses Par exemple en 2012 le total des d penses en sant s est lev rien qu en Suisse 71 milliards en France 307 milliards aux Etats Unis 2 909 milliards Et ces chiffres n englobent pas la recherche qui elle repr sente rien que pour la France la bagatelle de 7 469 milliards Et le ph nom ne devrait encore s accro tre avec les ann es L argent tant souvent un l ment d terminant et vu l ordre de grandeur que cela repr sente difficile donc de ne pas admettre son importance Mais la bonne question n est elle pas de savoir qui d boursera cet argent dans le futur Qui sont finalement les protagonistes de ces march s de la sant et quels sont les m canismes qui permettent de comprendre les jeux de pouvoirs et d influence qu ils entretiennent entre eux 1 R sultats crois s entre les donn es de la Banque mondiale indiquant le PIB 2012 par pays Suisse 631 milliards France 2 611 milliards Etats Unis d Am rique 16 245 milliards et les donn es de l Organisation mondiale de la sant OMS indiquant le total des d penses en sant 2012 en pourcentage du PIB Suisse 11 30 France 11 75 Etats Unis d Am r
81. t leur promotion Sa d marche est particuli rement d terminante lorsqu elle concerne les enfants En effet depuis quelques ann es l industrie agroalimentaire est directement impact e dans la recherche de mesures visant lutter contre l ob sit enfantine dans bon nombre de pays europ ens et am ricains Autre exemple d implication les actions que m ne l industrie agroalimentaire dans la lutte contre la malnutrition notamment dans les r gions en d veloppement o certaines carences en micronutriments affectent dangereusement de jeunes enfants et des femmes enceintes Ensuite et plus en lien direct avec la sant cette industrie g re une activit de nutrition m dicale destin e aux personnes malades qui elle b n ficie de remboursements m dicaux Les co ts g n r s par ces diff rentes activit s pourraient donc bien voluer avec le temps 4 2 3 3 Technologies du num rique Ces entreprises surfent sur la vague du succ s tant leur potentiel de d veloppement est immense Leurs inventions techniques et technologiques pourraient bien r volutionner certaines approches de la sant modifiant par la m me occasion leur co t grande chelle 4 LES DOCUMENTS DE TRAVAIL DU SENAT 2005 Etude de l gislation compar e n 147 Juin 2005 La lutte contre l ob sit enfantine en ligne Consult le 21 mai 2014 Disponible l adresse http www senat fr Ic Ic147 lc147 pdf 5 ORGANI
82. tes E ASNA 41 5 5 Conclusion de l analyse des cartographies obtenues 42 6 D veloppement de sc narios ssssssmnnnnseensss 43 6 1 Sc nario n 1 Comportement des gouvernements plus pr sent et plus ACTIF Ea e aE E E E T E E 43 6 2 Sc nario n 2 Grosse p nurie de places dans les tablissements de SANT 5 252 server E EE E ESE en D anna e Pos lon SD ann Dante Te du C ne done b ent seen tan NE sc ture ne 45 6 3 Sc nario n 3 Evolution du num rique dans la sant 48 1 CON IUSIQNE SSS SSSR Re nSS 52 8 Bibliog ap hie ri ne ne ne ts er er 54 Annexe 1 Tableaux Excel du listing des variables 57 Annexe 2 R sultat du processus de cartographie n 1 59 Annexe 3 R sultat du processus de cartographie n 2 61 Annexe 4 R sultat du processus de cartographie n 3a aassasssssssssssnnnnnnn 63 Annexe 5 R sultat du processus de cartographie n 3b nasssssssssssssssssnnn 65 Annexe 6 R sultat du processus de cartographie n 4a assssssssssssssssnnnnnn 67 Annexe 7 R sultat du processus de cartographie n 4b sssssssssnsssssssssnsnns 69 Annexe 8 R sultat du processus de cartographie n 4c sssssssssssssssssnnnnnn 71 Annexe 9 R sultat du processus de cartographie n 4d aasassssssssssssnnnnnn 73 Annexe 10 Strat gie des acteurs nnnnnnsssesennnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnn 75 Veille et prospective du comp
83. th orique et le commencement de la d marche pratique Il rappelle les principaux objectifs vis s souligne les choix personnels adopt s et t moigne des particularit s rencontr es 3 1 Rappel des principaux objectifs de cette recherche Pour ce travail nous nous int ressons aux payeurs des prestations finales de sant tels que soins m dicaments appareillages analyses etc Par intuition ces payeurs peuvent tre des Etats pour l octroi ventuel de subventions des compagnies d assurances maladie pour leurs prises en charge des soins et bien s r des personnes physiques pour les frais qu ils paient de leur propre poche Nous souhaitons donc mettre en valeur les diff rentes tendances qui sont observ es et traduites par la presse sur ce sujet pr cis 3 1 1 Confusion sur les payeurs Au lancement des recherches une confusion a t commise quant aux acteurs concern s par cette tude En s int ressant aux payeurs sans pr ciser qu il s agissait du paiement de prestations finales telles que d crites plus haut le travail s est alors orient dans une mauvaise direction qui conduisait une trop grande dispersion des donn es analyser En effet il int grait en tant que payeurs toute entit versant de l argent dans un cadre de sant au sens large Ainsi les premiers r sultats de recherche amenaient certaines fondations uvrant notamment sous la forme de dons comme la Bill amp Melinda Gates
84. tinence du travail et de ses r sultats en d pend 2 3 6 Etape 6 Traiter l ensemble des donn es optimis es Le tableau de donn es optimis es doit ensuite tre trait afin de rendre visible accessible et compr hensible l ensemble de toutes les donn es collect es Pour ce faire les donn es doivent passer travers un processus de cartographie dont le principe consiste restructurer spatialiser et repr senter visuellement des centaines de variables distinctes Ce processus est complexe Il requiert non seulement des outils informatiques sp cifiques capables de traiter des donn es et r aliser des graphiques mais aussi des sp cialistes aux comp tences multiples math matiques statistiques informatique design de l information et analyse de donn es qui savent les utiliser et les param trer Potentiellement le r sultat du processus de cartographie peut permettre de r v ler des particularit s qui auraient t a priori invisibles si l on n avait trait que les coupures et leurs variables individuellement D o l importance de cette tape 2 3 7 Etape 7 Interpr ter les r sultats Les r sultats du processus de cartographie consistent en un ou plusieurs jeux de cartes Il s agit pr sent d analyser ces cartes et de comprendre ce qu elles font appara tre Veille et prospective du comportement des payeurs de prestations de sant LASSERRE Vincent 8 Est ce que les nouveaux l
85. tion de l Etat 24 4 3 3 Changement de strat gie dans l industrie pharmaceutique 500151 24 4 3 4 D veloppement de maladies n snnennnsneeenntetrreeererrrtrtrrrrrtersrrrrrrrrrreen 25 4 3 5 Adaptation au vieillissement de la population 26 4 3 6 Avanc es technologiques 26 4 3 7 D veloppement de centres hospitaliers priv s 27 5 Analyse des cartographies obtenues 29 5 1 Cart n ira A E eine T 29 Veille et prospective du comportement des payeurs de prestations de sant LASSERRE Vincent v D 1 1 gende suit int Me nan tele dent en E 30 5 1 1 1 Num ro d identification 30 5 1 1 2 Diam tre des cercles 30 DATES COUIGUFS ER ae ne Det et a ne a A ee Pen at 30 5 1 1 4 Sens de relation 30 5 1 1 5 Proximit position dans l espace 31 5 1 2 Commentaires tte ten teen aient ent eue menant meer ren entre 31 5 2 Carte n 2 en iei nier me ten fret nn nee en tetes terne 33 5 2 1 Commentaires drame aet E eaaa dente tite envi aine 34 5 3 Gartes n 34 et 3h 152 2 25e tests Min Masai een 35 59 12 L gende irhier aE EEA E a a a Aa aaaea Laa 36 5 3 1 1 Num ro d identification 36 5 3 1 2 Couleurs sun inner net PA Pen ta te anse ane 36 5 3 1 3 Sens de lecture 36 5 3 2 Commenta eS mar 1 nent des E E E EEE era sera ee 36 5 4 Cartes n 4a 4b 4c et 4d nimes nisass anne vestarieredtasunreenaetonrenenveriesect 37 D4 T ComM Nia O Tr a aa M Mana nine
86. tionale notamment afin de lutter contre le risque de perdre sa souverainet son autonomie financi re et politique et sa cr dibilit Mais pour mieux se faire entendre il faut tre compris Il faut que les propos tenus soient bien en phase avec les opinions du plus grand nombre L int r t est d obtenir des soutiens pour pouvoir relancer les changes tre nouveau dans la course retrouver une comp titivit Cela permet d tre en mesure de n gocier de meilleurs tarifs attirer de nouveaux capitaux et de grandes entreprises des situations favorables l image du pays l emploi et des revenus fiscaux non n gligeables Mais pour pouvoir tre en phase avec le plus grand nombre ne faut il pas tre en mesure de r pondre aux pr occupations que se posent les gens Et pour pouvoir r pondre ces pr occupations ne faut il pas sinc rement les partager Nous vivons une poque o les opinions des gens changent o les voix autrefois minoritaires se font entendre Cela revient dire que la d pendance l opinion publique est d sormais forte et le sera encore plus demain et que les porte drapeaux de chaque nation se doivent de se montrer les dignes repr sentants des peuples qui les ont lus Faute de quoi tout pouvoir restera vain et toute communication incomprise quelles que soient les sph res utilis es D ailleurs les derni res r volutions et les tr s r centes lections europ ennes
87. tistiques et une somme cons quente d informations qu il appartiendrait ensuite au m decin de recouper pour lui permettre de d livrer potentiellement de meilleurs diagnostics Cette volution pourrait galement profiter aux industries pharmaceutiques et biotechnologiques qui sur la base de ces tr s nombreuses donn es sauraient tre en mesure de d couvrir de nouveaux l ments et de cr er de nouveaux produits am liorant ainsi les traitements actuels D un point de vue structurel et organisationnel la distribution grande chelle d appareils portables soulagerait les structures d accueil existantes d volues aux malades et viterait ventuellement de devoir en cr er de nouvelles La centralisation des donn es par le biais des r seaux faciliterait leur gestion et leur traitement Il suffirait de quelques op rateurs termes informatis s et robotis s pour veiller observer et traiter les donn es Les meilleurs sp cialistes o qu ils soient dans le monde uvreraient alors ensemble pour les analyser et mettre des diagnostics mieux partag s et donc plus consensuels Mais ce propos le d veloppement ces derni res ann es de call centers distants ne suit il pas d j cette m me strat gie Car lorsque l on y regarde de plus pr s les services offerts par ces centres d appel bien souvent install s dans une partie loign e du monde financi rement attrayante ne se limitent d sormais plu
88. tivement simple Mais son utilisation pourrait l avenir dessiner des standards qui permettraient par exemple une comparaison plus claire et plus objective des donn es qui circulent ici et l Veille et prospective du comportement des payeurs de prestations de sant LASSERRE Vincent 2 2 M thodologie Cette partie pr sente dans un premier temps le concept ses particularit s ses avantages mais aussi ses inconv nients bref ce qui le diff rencie des autres approches Dans un second temps ce chapitre d crit en d tail la marche suivre ses proc d s et les moyens susceptibles d tre utilis s pour r aliser cette tude 2 1 Concept 2 1 1 S appuyer sur une source d information facilement accessible De nos jours un nombre incalculable d crits sont r dig s et publi s chaque jour sur de tr s nombreux sujets Ces crits peuvent prendre la forme de communiqu s d articles de comptes rendus d interviews de fiches conseils ou encore de rapports d enqu tes ou d analyses Avec Internet et les moyens d change et de communication qui y sont li s sites blogs r seaux sociaux leur nombre et leur visibilit se sont sensiblement accrus Et ceci les rend d autant plus accessibles Le premier aspect du concept de cette m thodologie vise donc s int resser tous ces crits mais plus sp cifiquement aux coupures de presse qui transitent par Internet C est donc l que se situe la principal
89. travail effectu jusqu ici 4 1 Quelques chiffres Cette tude aura finalement port sur 120 coupures de presse provenant de 12 pays r partis dans les quatre coins du monde Lesdites coupures ont t publi es par 37 journaux ou maisons de presse distinctes et r dig es par 78 auteurs diff rents La lecture et l analyse de ces coupures de presse auront permis d extraire 298 variables qui auront pu tre reli es entre elles de 418 fa ons diff rentes Ce travail aura galement permis de mettre en vidence 31 pays ou r gions du monde concern s par les diff rents th mes abord s dans les articles 4 2 Parties prenantes La situation et le comportement des payeurs sont d pendants des agissements de tr s nombreux acteurs Pour mieux comprendre leurs r les respectifs il nous semble pr f rable de les dissocier Cette analyse n a pas pour but d tre exhaustive Mais elle tend expliquer de quelle mani re ces diff rents acteurs influencent le panorama de la sant que ce soit de mani re directe ou et c est bien souvent le cas de mani re indirecte 4 2 1 Les Etats Par la voie de leur gouvernement ou de leur parlement les Etats agissent directement sur les secteurs de la sant lls soulignent leurs volont s politiques d cident du soutien financier ou structurel qu ils apportent leur population ou encore luttent contre les in galit s et la corruption lls sont responsables d
90. tre a d j renonc un soin de sant La Tribune en ligne 31 octobre 2012 Consult le 4 avril 2014 Disponible l adresse https www lexisnexis com uk nexis results docview docview do docLinkiInd true amp risb 21_T19803812357 amp format GNBFI amp sort BOOLEAN amp startDocNo 51 amp resultsUrIK HERNANDEZ Daniela 2014 Smartphones And Other Smart Devices May Be Key To Monitoring Patients Payers amp Providers Midwest Healthcare News en ligne 11 mars 2014 Consult le 5 mai 2014 Disponible l adresse http payersandproviders com news article php news_id 563 amp region 1 OUELLET Robert et ISMAIL Nadeem 2013 Canada s costly health care wait times Winnipeg Free Press en ligne 26 novembre 2013 Consult le 9 avril 2014 Disponible l adresse http www winnipegfreepress com opinion analysis canadas costly health care wait times 233420971 html Veille et prospective du comportement des payeurs de prestations de sant LASSERRE Vincent 54 HARHOURA Rym 2014 Constat amer des sp cialistes Horizons en ligne 3 f vrier 2014 Consult le 4 mai 2014 Disponible l adresse https www lexisnexis com uk nexis results docview docview do docLinkiInd true amp risb 21_T19803812357 amp format GNBFI amp sort BOOLEANS amp startDocNo 1 amp resultsUrlKey Xinhua 2014 La Chine encourage le d veloppement des services m dicaux priv s Xinhuanet en ligne 9 avril 2014 Consu
91. trouver les bons mots cl s Partant de rien la premi re d marche a donc t de rechercher des rapports d audlit ou de conseil traitant du sujet L un de ces rapports est une tude la troisi me publi e par Price Waterhouse Coopers sur le devenir de l industrie pharmaceutique l horizon 2020 Sa lecture a fait ressortir entre autres diff rents termes en fran ais exploitables en soi comme mots cl s Le m me proc d mais avec des rapports en anglais a t suivi pour tablir les mots cl s en anglais 3 3 2 Liste des principaux mots cl s identifi s Voici quelques exemples de mots cl s issus de l analyse de diff rents rapports sur la sant On y trouve une majorit de mots en fran ais puisque les recherches de coupures de presse se sont principalement faites dans cette langue Dans quelques cas leur pendant en anglais est galement inscrit e sant healthcare e remboursement refunding reimbursement e payeur payer e co t de la sant e reste charge e prise en charge e s curit sociale e compl mentaire sant INDUSTRIE PHARMACEUTIQUE ET DES SCIENCES DE LA VIE 2009 Pharma 2020 Le marketing du futur Quelle voie prendrez vous en ligne PriceWaterhouseCoopers Consult le 28 f vrier 2014 Disponible l adresse http www pwc com gx en pharma life sciences pharma 2020 assets pwc pharma 2020 marketing future french pdf Veille et prospect
92. u elles ne le sont les diff rents sujets semblent quand m me converger vers les principales pr occupations du moment Et cela se traduit clairement sur la carte gr ce des agglom rats ais ment identifiables Ces r sultats viennent donc corr ler les tendances observ es la lecture et l analyse individuelle des coupures de presse Veille et prospective du comportement des payeurs de prestations de sant LASSERRE Vincent 31 Figure 6 Cluster n 1 Expiration des brevets Extrait du r sultat du processus de cartographie n 1 Figure 7 Cluster n 2 Acc s aux soins 241 Extrait du r sultat du processus de cartographie n 1 Figure 8 Cluster n 3 Intervention de l Etat e i z e n e e se e e e ee o e e e e QT e e e ee e e a e e e e 6 e e S a ee e e e eo e e Extrait du r sultat du processus de cartographie n 1 Veille et prospective du comportement des payeurs de prestations de sant LASSERRE Vincent 32 Figure 9 Cluster n 4 Co ts de la sant et g n riques s 206 Extrait du r sultat du processus de cartographie n 1 5 2 Carte n 2 Cette carte reprend la m me architecture que la premi re carte mais elle met en valeur par les diff rences de couleurs les
93. u processus de cartographie n 1 Annexe 2 Veille et prospective du comportement des payeurs de prestations de sant LASSERRE Vincent 29 5 1 1 L gende 5 1 1 1 Num ro d identification Chaque variable est repr sent e par un cercle A l int rieur figure un num ro qui permet d identifier l intitul de la variable concern e La liste des intitul s se trouve en annexe 5 1 1 2 Diam tre des cercles La diff rence de diam tre de chaque cercle repr sente l importance de la variable en fonction du nombre de fois o elle a t rencontr e 5 1 1 3 Couleurs Le rouge indique une variable dont le r sultat des tendances cumul est la hausse Le bleu indique une variable dont le r sultat des tendances cumul est la baisse Une variation entre ces deux couleurs indique que les deux tendances ont t rencontr es La nuance de couleur qui en ressort tant t si elle vire plus au rouge tant t plus au bleu indique alors quelle tendance domine l autre Dans l extrait ci dessous 99 suit une tendance clairement la hausse alors que 32 est en baisse La couleur de 286 indique que la variable tend davantage la hausse alors que la variable 207 est plut t domin e par des tendances la baisse Figure 4 Signification des couleurs te 207 Extrait du r sultat du processus de cartographie n 1 5 1 1 4 Sens de relation Le lien de cause effet entre deux variables est symbolis
94. u sol G rer les droits de commercialiser Pr server ses recettes fiscales L gistations Lutter contre la corruption Am liorer leur propre gestion Formation Appliquer une fiscalit adapt e Pr server son pouvoir attrait pour les capitaux trangers Am liorer les couvertures sant Probl mes Promouvoir son d veloppement Souverainet politique l international conomique Ch mage R partir ses budgets D ficit Corruption selon les pays 8 Moyens Pr sence politique internationale 3 Politique gouvernementale d veloppement d id es l gislations fiscalit Mesures d incitation Augmentation des contr les Relance d veloppement conomique Gestion des flux Coupes budg taires Contr les Grosses infrastructures r seau lectrique Internet routes et chemins de fer a roport Gestion de ses fronti res et des migrations Gestion des importations exportations Les repr sentants des m tiers de la sant Faire reconnaitre leurs activit s leurs professions Se montrer comp titifs Soigner leur travail Revendiquer davantage de moyens emplacements subventions R clamer plus de mesures favorables leur d veloppement Buts Pr server leurs emplois et leurs revenus Valoriser leurs professions et leurs activit s R pondre aux besoins et aux exigences grandissantes de la population Am liorer la qualit des soins de leurs services et de leurs produits Probl mes D pendance au pouvoir de l Etat D p
95. utionn le monde num rique les habitudes et les comportements d achats les relations humaines et sociales pour ne citer qu eux Le pas n est donc pas si grand entre l utilisation courante qu on en fait aujourd hui et une utilisation m dicale sp cifique future L approche n est d ailleurs pas compl tement nouvelle puisque des syst mes certes plus anciens ont d j t invent s et mis sur le march On retrouve par exemple les boutons d appel l aide install s pr s des personnes seules risquant de chuter sans possibilit de se relever ou les calculateurs de fr quences cardiaques couramment utilis s par les sportifs Dans le milieu de soins domicile l emploi de bases de donn es accessibles via smartphone est d j d actualit depuis quelques temps d j Parall lement cela les fonctions GPS et la connexion automatique des r seaux Internet sont d sormais tr s r pandues sur de nombreux appareils portables D ailleurs l existence m me de ces r seaux Internet haut d bit tend se r pandre de plus en plus partout dans le monde Plusieurs entreprises notamment aux Etats Unis ont d j fait le rapprochement et travaillent sur de nouveaux appareils Mais que cela pourrait il apporter de mieux pour notre soci t et pour le monde m dical Et quels avantages en tireraient les payeurs Tout d abord d un point de vue humain toute nouvelle solution visant am liorer les
96. vail sir ennemie el 11 3 2 3 P riodes d analyse 11 3 2 4 Origine des articles enseeesseeesttesttrtttttttttttttttttttttttn rttr EtEnE EEEE EEan nennen 11 Veille et prospective du comportement des payeurs de prestations de sant LASSERRE Vincent iv 3 2 5 S lection du type de document s ssssessessssessreerrrerrrererrrrrrrrersrrerrrerreet 12 3 2 6 Crit res de maintien ou de rejet d un article 12 3 3 Recherche des mots cl s 13 3 3 1 Identification des mots cl s eneeeeeeeeeeeeeeeeeerrerrreerrrererrrrrrerererrerrreree ne 13 3 3 2 Liste des principaux mots cl s identifi s 13 3 4 Recherche des coupures de presse 14 3 4 1 Mode op ratoire n 1 Via les moteurs de recherche publics 14 3 4 1 1 Probl mes rencontr s nn nenen 15 3 4 2 Mode op ratoire n 2 Via les maisons de presse 15 3 4 2 1 Probl mes rencontr s nseesseesenrtenreeesteeentttnnttnstesttntttrnnnnstnentennrn nnmnnn 16 3 4 3 Mode op ratoire n 3 Via les bases de donn es priv es 16 3 4 3 1 Probl mes rencontr s 16 3 5 Critiques relatives la recherche et l analyse 17 3 5 1 Aspects qualitatifs 17 3 5 1

Veille et prospective du comportement des payeurs de

Contents

Download Pdf Manuals

Related Search

Related Contents