Parte 1.
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1. et suiv R J 2 SDSS AA s Li Te ae rt US DE Tem AU de UT Ie SE Enr Si ais te ei pp hr dr hi Ts CRE T ot Mig er term E E 1 pa Di mL Arret A AAE A 16 PRATIQUE DES ANCIENS CHIRURGIENS ur AtrAn angga n Un r tr ci restait en traitement durant des mois entiers SOUVE ers et souvent m me nous l avons vu jusqu la fin e sa vie En oulre il Sh Il ne se servait presque j is lui eE presque jamais lui m me d tr l mime d un instrument et il devait constamment recouri d in a 3 Ial ps chirurgien dont les visites devenaient de plus en plus fr quentes par la suite des ann es mesure que le LA ze 4 i 3 lissus pathologiques s induraient davantage Cette manie re Le CE LOL Le d agir de la part du chirurgien comme de la part o g 1e de la part du ma ade d nolaient certainement l id e bien arr t e d it of Eu se t e d viter tout prix une op ration sanglante aussi spa qu g ante aussi sauf de tr s S exceplions la bougie devenait ordinairement Insuf UR TROTOMIE DE SYME 217 naient intol rabl s parfois on lui pratiquait la section p rin ale L op ration une fois d cid e on pla ait le malade dans la position de la taille on incisait l ur tre sur un cath ter au devant du r tr cissement et l on es sayait sans y r ussir toujours de diss quer un nouveau canal travers le trajet r tr ci2. ces saire plus tard et s pargner lui et son client des p rip ties plus inqui tantes Quant aux malades qui de meuraient au loin et qui au bout de un ou deux mois quit aient Paris enchant s du degr d am lioration auquel ils taient arriv s et de la facilit avec laquelle celle ci s tait effectu e une norme d sillusion leur tait r serv e et ne tardait pas se produire N anmoins celte mani re d agir de Civiale porte avec elle son enseignement et ne doit pas tre perdue de vue de facon qu l occasion on songe son indication possible dans certains cas excep tionnels de plus en plus rares aujourd hui il est vrai Parmi les partisans de l ur trotomie interne en France Reybard est le premier qui ait r ellement compris la n cessit d une section compl te du r tr cissement et qui ait t assez hardi pour crire et agir sous cette inspiration A io ch RE e LOF E da7 e a OO M r P gt PE Sn Si NE qo mps e eE ne Le Es jar ed A Pret aM s a y d CR SA d D Po mom A RE CUP PR nl A pne n AA ne n Ee 2 r o RE Dans les derni r s ann es de sa vie Civiale en plu sieurs circonstances ne me cacha pas ses pr f rences pour ce quil appelait lui m me une Scarification l g re destin e faciliter la dilatation Quand celle ci progressait trop lentement abandonnant provisoi
3. nombreuses Ra qu on en a propos es due m thode diff rant peu de celle de Reybard a t adopt e par le D Otis de New York qui regarde comme absolument indispensable de pratiquer ne du calibre ur tral un point de vue plut t chirurgical physiologique les dimensions quil attribue co ca ibre Sont infiuiment sup rieures celles qu on indi g n ralement fs pre sale lt q re 3 poque de Reybard des 1 Voy Trait pratique des maladies des voies urinaires de sir H Thomps tion f hompson traduction fran aise page 57 2 Vov E fic fr ni no r Y F Otis Stricture of the male urethra 2e dition New York s JARo ap UC Le 1880 et F Guv Fr OU et F Guyon Le ons s sur les maladi yon Le ons cliniques sur les maladies des voies urinaires J B Bailli re 1881 page 67 A Lit Ba lli re 1881 page 679 2 dition 1885 6e 223 D FAUTS DK CES OP RATIONS chirurgiens s laient d j aventur s supposer des pro portions exag r es ce qu ils appelaient vraiment tort le calibre de l ur tre je vous citerai notamment Boyer et Mayor de Lausanne dont l histoire a enregistr les tentatives malheureuses A propos du traitement chirurgical des r tr cisse ments on peut admettre que l ur lre est un canal tr s dilatable et capable de supporter le passage d instruments tr s volumineux quand il est n cessaire mais 1l faut se souvenir aussi que ce co
4. Brodie l Re en sont la meilleure ratia as l 1e premier r agit contre Cette Pratique dont il finit par d montrer les s rie 44 en exposant les accidents qu il avait vus se re a ux dangers produire 1 E Home Srrnrrnt de ome Surgical Observations vol IN chap 10 2 La caut risatic eat non ne peut attaquer on le comprend les obstacl end les obstacles J l L D X L z v K L j ec DILATATION 215 Comme instruments destin s la dilatation des r tr cissements au commencement du si cle actuel on se ser vait surtout de bougies de cire et de bougies emplastiques celles ci furent remplac es par les bougies puis peu peu rs soit cylindriques soit coniques m talliques ou dilatateu En m me temps en Angleterre on employait aussi les son des d argent ainsi qu les bougies el les sondes en gomme lastique anglaise lorsque la stricture permettait le pas sage des instruments Mais ceux ci n taient pas alors aussi finement et aussi d licatement fabriqu s qu aujour d hui aussi lorsqu aucun d eux ne parvenait franchir ment on introduisait dans le canal une bougie ate d argent ou de potasse caus le r tr cisse de cire arm e de nitr tique et on l appuyait contre l obstacle cette op ration devait d ordinaire tre r p t e plusieurs fois Si l on compare notre pratique actuelle celle de nos p res el de nos grands p res on est tonn vraiment
5. E Esp mprudents c est videmment parce que toute esp ce d ur aies PRE i 2 l id ur trotomie interne tait l objet d une crainte aussi d raisonnable qu univ t era Ra qu univ rselle il vi PRET Il va sans dire qu on ne ces cas une gu rison durable est impossible il a d ail leurs pratiqu cette op ration deux trois cents fois Pendant ce temps les chirurgiens fran ais taient il z md Dm re k eme ape aai Su n redoufait pas moins l incision externe ou p rin ale Quoi qi X en soit ces vains efforts pour arriver Hadi i a no pee se prolongeaient ainsi durant ye e K 4es ann es et il est vraiment curieux Ar ea dant quelle longue p riode de ahea ps malade regardaient comme coco es a traitement de s acharner cette t che in cut a e e ingrate consistant introduire une boucie l gt gt bougie jusqu ir iraa s O l AU Doint r lr del l point r lr ci et non au faut le reconnaitre plus avanc s que nous aussi bien en EE nee EE EE a 2 AR AUS AT 2 i ET f E om ts ir NEE Ron ces Do th orie qu en pratique en ce qui concerne les r tr cisse ments de Pur tre Ils vitaient soigneusement en prim il cipe de se servir d instruments rigides qu ils consid tm 1 Il faudrait ici tablir une distinction entre les r tr cissements d origine blennorragique et ceux d origine traumatique Les premiers ne avec un peu d
6. Le professeur Syme d Edimbourg a rendu un signal service la chirurgie de cette poque en d clarant que l expression r tr cis sement infranchissable constituait une v ritable contra diction Il est une r gle g n rale a t il dil ou peu pr s que le v ritable chirurgien ne sera presque jamais forc d enfreindre si l urine trouve une issue il arrivera pres fisante adonat ante la seule ressource tait l emploi du nitrate d arse et de la potasse caustique R que toujours t t ou tard avec du soin et de la pers v rance insinuer un instrument fin quelconque et p q O Z P O d ndes De ou n fi ance A ae nu ji ENER A hg JAI mal es a O S f 74 re _ ee nt rm mt rl hu LE nr DS 3 l incision du p rin e sans conducteur Aussi son premier soin en pr sence d un r tr cissement difficile tait il d introduire dans la vessie un mince cath ter cannel en m tal n 1 ou 2 n 7 et 8 de la fili re fran aise el d in ciser sur lui le r tr cissement par le p rin e Il ajoutait que si l on ne divise pas largement les tissus morbides dans rit i 1 A Ti al 1143 A NL y i R ra 7 JA 1 Sai 4 41 fl La SU ji d La Ut NE Ds Hi A dr eo gt EATR RA INTER Re om mn Re es nn e RNT Le N 7 Je Pimper Eee 7 VE an ee 7 r y p ot tains et si i L
7. Py gt mr TES a f A di h 12 TAILLE HYPOGASTRIQUE PS e De tous les faits que je vous ai expos s et d apr s les enseignements fournis par ma pratique de ces trois der Nieres ann es je crois pouvoir conclure que la taille hypo gastrique est bien rarement n cessaire pour des penes pesant moins de 2 onces 60 grammes bien que nos con fr res fran ais aient plusieurs fois extrait par celte op HE ration des calculs relativement aussi petits J ai une en ti re confiance dans la puissance du broiement et je ilatati RE krane RE Se ie A EN jorit des cas les calculs sont usticiables de la lithotritie d ur trotomie interne Les ur trotomistes fran ais Scarifications in i 3 ternes de Civiale Proc d s de Reybard d Otis de New York Pra tique de l auteur pour le traitement chirurgical des r tr cissements de lu r tre Dilatation son insuffisance ses contre indications Indications de l ur trotomie interne Diagnostic des r tr cissements de l ur tre Priacipes qui doivent guider le chirurgien dans la pratique de l incision intra ur trale Choix du proc d et de l instrument Ur trotome de sir Henry Thompson son mode d emploi R sultats de l ur trotomie interne avec moins de danger pour la vie du malade que dans Per toute autre interventi Irurgie i Ds ntervention chirurgicale quelle qu elle soit o l emploi du bistouri
8. Se ET As x x entim tres 1 2 et lautre 5 centim tres La th se de M Desnos ren Pre nd nr NE Se ru es ferme 14 exemples semblables as xemples semblables D ailleurs tr s souvent le professeur ai ur Ar FT ETS Gu FC ENS 1 b k A on essaie le broiement avec un puissant lithotriteur fen tr n 3 et e marteau avi nioa Aa 5 Etre n 5 et iarteau avant d en arriver la cystotomie sus pubienne I suffit TS TERRE ur LE RME moma a 1 We J f OPL 4 FA a Eu aa le lire les observations de taille hypogastrique publi es en France depui rois ans pour S ER i a y en q J IS s ans pour se convaincre que RS S plupar Le ANEETA y as S lithotritie tent e d abord dans la A 3 DC p PA Js C f cependant une tr s grande habitude de cette op ration R J LECON X les deux d fauts les plus communs et les plus s rieux qui ont caract ris durant cette p riode de temps et m me auparavant le traitement chirurgical des r tr cissements ur traux de toute nature ce sont d une part l abus des gi s i 3 x s 6 me t mgh S 7 CAUT RISATIONS DES R TR CISSEMENTS agents m caniques dont le maniement tait d ordinair ee douloureux pour le malade et d autr ei l emploi des substances escharotiques Boit Ph poii otre de la r alit du premier d faut Je me es de vous rappeler le M moire fameux crit fe er la dilat
9. a page 483 R J ts I Voy le Rapport d Alphonse Robert Bulletin de l Acad mie de m decine t XVH p 1124 ESEE E E ES s 2 n 0 o 2 en 5 me F oaa a er 4 2 pi i 222 R TROT 222 UR TROTOMIES DE REYBARD ET D OTIS un ur trotome puissant muni d une forte lame et il sec lionnait largement sans h siter la portion r tr cie tout enti re d terminant parfois une incision de 5 6 es m tres et plus de longueur et de 12 15 millim tres et plus de profondeur Le principe tait certainement excellent mais mon avis l instrument tait dangereux parce qe man uvre tait purement m canique et ne ponai tre modifi e au gr de l op rateur Avec lui il tait im possible de proportionner l incision l tendue et l troi tesse du r tr cissement or selon moi le chirurgien doit toujours rechercher dans un ur trotome cette condition essentielle De plus l appareil de Reybard semble avoir produit parfois des accidents d sastreux on l a accus d avoir d termin des h morragies extr mement abon dantes et des abc s cons cutifs et les morts qui s ensui ia contribu rent on le comprend le discr diter Aussi se fit il une r action tr s vive contre l usace grandes incisions ainsi s explique ES a cueillit l apparition de l ur trotome de Maisonneuve i strument s r d un emploi facile mais moins ue le pr c dent ainsi que les
10. ans notre pays et les instruments de Stafford n y furent jamais adopt s sans doute parce qu avec eux il tait trop facile en toutes circonstances une main in suffisamment exerc e de d terminer une blessure grave de l ur tre Mais revenons aux chirurgiens fran ais qui cette poque faisaient l ur trotomie interne c est dire Amus sat 1824 beroy d Etiolles 1825 Tanchou 1835 Ri cord 1838 Mercier 1843 et Civiale 1849 Il n est pas difficile de d montrer quel tait le d faut capital de leurs proc d s Comme des soldats marchant l avant garde d une arm e ces op rateurs n avan aient qu avec les plus extr mes pr cautions dans la voie des incisions internes Gr ce la rivalit qui existait entre eux ils s occupaient sans cesse de modifter et de perfectionner leurs instru ments Mais ce que ces chirurgiens tenaient viter Et i E r ei enr vee ARCS mi es Berliet 2 rs EEE ii ix K PR TES le 1 es TX Ds De dote ie ME Ai nS m a es eu ne ve de mt dm eu a SE a n T s Besana E enii a a mr 6 am T ee ssa Re SAT Tr ee s _ FI a z 4 re S A A ent aa e de l i i i ALT 9 4 siS 14 i t f A Ie Joe 14 Ki gi B yf v Ce 1 At eaea L ANPE SRE EURE 29 PRATIQUE DE CIVIALE par dessus tout c taient les d sastre
11. ation par un homme dont le iod a illustre je veux dire sir Everard Honi i e de a toujours methode te chir rerer A l appui de sa Ce Chrurgien rapporte plusieur ji SIeUrTS Cas qu il re ass Ed Jroc d sulva SO ETE 1 ant ses propres expressions or l un d eux avai mand huit ans et un autre PEAR sarde m garde comme hautement honorables pour le w A x Smi la m thode de Hunter parmi les nombreuse vations qu il rapporte sur ce sujet i en es a SENA QE quo sur un seul malade il ne pratiqua pas S D 1 258 applications de caustiques dans un esp Rae ans pendant les deux premi res ann es l r p t e 23 18 aus iques il ace de quinze l op rati 3 foi Fee l Op ration fut vu gt tois Il est inutile d ajouter que l exemple de DE as Home exer a une influence consid ses con ains emporains et ses successeurs et que les applica ions causti sii A ere re sous une forme ou sous une autre cons itu rent la m thode RARES e de choix pour 3 7 u rue 3 5 grand nombre de gt 3 AUSSIS EN 2 terre et l trano re D t l tranger 1 Chirnidues mlte que ger les agents q nitrate d argent ou potasse caustique combi n s avec les instruments ie rable sur furent tr s long Nnt tr s longtemps en vy 160 rraoac Ad FO JS en vooue Les OUVI ages d Arnott de Ducam d A ogue lely de B Phillips et d aut e r a 2 EL d autres encore preuve Sir B
12. du temps et de la patience qui leur taient n cessaires eux el leurs malades pour la gu rison d un r tr cissement c est l un premier inconv nient Mais l objection capitale cessivement aisse et r tractile qui succ de cette m thode c est que la cicatrice p ait bient t perdre tout ce qu r l action chimique d un l caut risation f on avait gagn En 1867 MM Mallez et Tripier avaient esp r utilise courant lectrique pour caut riser les r tr cissements de l ur tre ils pr tendaient qu la chute de l eschare d termin e par des caustiques al calins succ dait une cicatrice molle et extensible c est ce qu ils appe laient la galvanocaustique chimique Mais l exp rience est venue prouver D ailleurs autrefois Whately ne s tait 1l pas et Leroy d Etiolles de caustique de Vienne Et tr cissement cicatriciel in qu il n en tait pas ainsi servi de potasse caustique souvent ils n avaient abouti qu ajouter un r dur un r tr cissement d origine inflammatoire En somme dans l u r tre les caustiques alcalins produisent des cicatrices r tractiles comme kystes lr cissements de l sophage th se ails Reverdin sur la peau ouverture d abc s ou de par le caustique de Vienne et comme dans l sophage Follin R Voy d ailleurs pour plus amples d t d agr gation 1853 th se de doctorat Paris 1871 pages 66 tude sur l ur trotomie interne
13. est n cessaire No 7 moe e 4 Cn A NS Ars 2 5 F ANOT Dans la semaine qui suivit la pr c dente lecon un homme aoe IA e c RENE ARRETE LR Ce Her ro EU s g de 36 ans trait auparavant par le Dr William Roberts de Man AA MAT EN iall Le MR R aap a SE eme do rA hier die SEE agi anie ae chester gt avait trouv 2 rer 4 Ee ai Re are amn graue A uri gt Sep cn g CS PRE N Le se pr senta moi avec des sympt mes tr s nets de calcul v si Ca 2 A a affo a EL 5 s SR DAE al Je constatai en effet une pierre tr s volumineuse et je me d cidai 7 J ANJ a essaver la taille hvpogastriaue p PR ayer la taille hypogastrique qui fut pratiqu e le 2 juillet 1884 pr s r l HS CRE essieurs 7 avo distendu la vessie et le rectum je trouvai le globe v sical d pas sant notablement le bord sup rieur de la symphyse pubienne et Parti bes Je me propose de consacrer aujourd hui celte der ni re lecon l tude des diverses questions importantes concernant le traitement chirurgical des r tr cissements de l ur tre et sp cialement l ur trotomie interne Dans cette partie de la chirurgie des voies urinaires comme dans celles que nous avons pass es en revue jus qu pr sent les progr s ont t consid rables durant ces aussi actuel alc Z Frs 1 vai la vessie sans h morragie pour ainsi di y la vessie
14. habilet cl suyon Quant aux E op TER y en ee PME a 2 PP pr s SGUN Enfin lors sont pour ainsi dire jamais infranchissables rs ue le r 1 2 5 4 7 z A tre D 7 r A r n x q tr cissem ent tait d clar absolu surtout beaucoup de patience d apr s le professeur F seconds ils sont parfois r ellement infranchissables et n cessitent alors ment infranchiss issable si les s F4 SO ae sou ances du patient deve Pur trotomie externe sans conducteur R J Wte SE bis AE nae n vw gt A s lt gt nai PC 7 mn SL ie x ema ae gt o r ALL E rt 3 i PL i gi lt D 218 UR TROTOMISTES FRANCAIS raient comme susceptibles de provoquer des complications douloureuses sinon dangereuses de l affection existant d j Quant leurs sondes et leurs bougies elles taient de formes vari es mais toujours fabriqu es avec des sub stances souples et flexibles elles taient en outre plus fines et gradu es suivant une chelle dont les num ros avaient entre eux beaucoup moins d car que les n tres Ces chirurgiens force de patience et de douceur par venaient insinuer d licatement leurs instruments tra vers le point r tr ci et t chaient ainsi d viter les fausses routes que produisaient souvent alors nos sondes d ar gent quand on ne les maniait pas avec la plus grande prudence Et ils taien
15. nduit est d licat et sensible el que jamais on ne l a distendu au del de certaines limites sans exposer le malade des dangers parfois tr s graves En vous parlant de la lithotritie dans mes pr c dentes le ons je vous ai montr combien l ur tre est extensible lorsqu on le dilate progressivement et avec prudence Si je reviens en ce moment sur cette question ce n est pas pour m oc cuper de diff rences dans des d tails de pratique C est seulement pour insister sur cetle opinion aujourd hui g n ralement accept e que si l on a recours l op ration pour traiter des r tr cissements tous les obstacles doi vent tre largement incis s sous peine de n obtenir que des r sultats passagers ou m me des checs Je faisais allusion tout l heure aux anciennes id es du professeur Syme relativement l largissement du canal r tr ci qu une op ration par la voie p rin ale tait seule capable suivant lui d assurer d une mani re d fini live Un certain nombre d entre vous se souviennent sans doute de l opposition formidable que cette th orie ren contra en Angleterre et des discussions extr mement vives qu elle souleva parmi nous A la distance qui nous s pare de son closion la m thode de Syme nous laisse aujour d hui facilement appr cier son d faut capital Ce chirur gien reconnaissait que j avais raison d insister sur la n
16. on du livre d Otis Stricture of the male urethra New York 1880 Enfin rappelons que m me la lili re fran aise dite de Charri re semble dans certains cas pr senter a ee entre ses a puisqu on recourt souvent aux bougies eS de b niqu qui outre leur structure m tallique offrent cet av tage d tre gradu es non plus par 1 3 mais D nan m tre R J Fe dr on PREMIERS ESSAIS D UR TROTOMIE INTERNE 49 tr cissements confirm s et existant depuis de lougues ann es Aussi eurent ils recours de bonne heure l ur trotomie interne et imagin rent ils pour cette op ration d ing nieux instruments dont on se servait en France longtemps avant que l usage en f t adopt chez nous Il est vrai qu la fin du si cle dernier 1795 Physick de Philadelphie employait cet gard une sorte de perfo rateur pointe de lancette et que sir Charles Bell en 1807 avait exp riment cette op ration dont le D Mac Ghie de Dumfries proposa une modification en 1825 De plus en 1827 M Stafford appliqua le premier en Angleterre un proc d presque acceptable d ur trotomie interne et dans l s ann es suivantes il perfectionna sa m thode et ses ins truments tel point que ces derniers servirent de mod les pour plusieurs autres ur troltomes que l on fabriqua par la suite surtout Paris avec quelques l g res modifications Quoi qu il en soit la pratique de l ur trotomie ne se r pandit pas d
17. rement la bougie il pratiquait avec son ur trotome une petite in cision qui donnait issue une ou deux gouttes de sane La bougie passait alors tr s facilement et cette peiie Op ration tait souvent r p t e plusieurs fois dans le cours d un m me traitement Fr ASE mu ni ne SR gt mM ata D s pe lt nes Son livre vous le savez obtint en 1852 le prix d Argen teuil d cern par l Acad mie de m decine de Paris ve eane pe a Paar tee A ser LES du ELA N ru Rejetant totalement la caut risation il regardait la dilata tion comme insuffisante g n ralement et pr f rait dans la plupart des cas l ur trotomie interne Avant de pratiquer er RD ami Tacen RTE ee Aps m mi E Tene n Foi z cette derni re il commen ait par dilater consid rable ment le canal l aide d un volumineux instrument fian qu de deux tiges lat rales qui s cartant l une de l autre au moyen d un crou largissaieut le passage autant que possible Puis dans l ur tre ainsi tendu il introduisait _ n EE r e manere he EE EL nsc LA on Vars en ae PS To PEAR O saiem y no ee aJn trouvera la Serie des instruments de Civial dans le Trail PF LEO des voies wWrinaires de sir Henry Thompson traduction fran ne A An ER NETE j f 6 5 aise par Edouard Martin J B Bailli re 1881 l
18. s op ratoires car en raison de la surveillance active qu ils xeronient a siamment l un sur l autre ils n auraient pas manqu de publier les r sultats malheureux et de porter ainsi iteinte l habilet de leur auteur Le d faut de leur pratique na sistait dans l habitude de ne sectionner qu incompl te ment les tissus morbides constituant le r tr cissement el d employer des ur trotomes avec lesquels il tait n sible d obtenir une incision nette Les chifurgiens re craignaient en incisant trop profond ment de blesseriles organes p ri ur traux et de d terminer des h morragies abondantes et dangereuses du tissu reclile ainsi c d autres accidents aussi se servaient ils de lames Te sivement petites se contentant m me souvent d ex cuter un certain nombre de l g res scarifications de la mu queuse ur trale au niveau du r tr cissement au lieu d as surer un r sultat durable leur op ration par une division compl te des l ments r tr cis L am lioration ainsi pro duite n tait que passag re et la stricture ne tardait pas repara lre PRATIQUE DE CIVIALE 291 Sur les malades habitant Paris ou les environs C est dire port e de leur chirurgien on pouvait certaine ment obtenir de tr s bons effets m me avec ces pr cau tions et ces m nagements trop excessifs Dans les cas graves notamment Civiale d sirait ainsi viter une op ra tion plus importante qui serait peut tre devenue n
19. sans h morragie pour ainsi dire et sans avoir besoin de ler taiccen 3 T ox air P 7 B a aucun vaisseau Je pus extraire facilement un calcul ovale pesant o oT 4 IOR pp n rm 6 S nyc ti 5 1 ai j a e 0 grammes et form d cystine c tait d ailleurs un type parfait de ce genre de concr tio rt cu gtle s r tion L op r gu rit lentement mais compl tement et il ment PE OTE xa 2 repariit dans QE pays vers le 15 d ao t la plaie tant parfaitement ferm e Le drainage s effectua facilement par nne sonde d aeuie es l ur tre et un gros drain dans la plaie lun et l autre furent ie A lt i le 6 jour Sir Henry Thompson Te MERE PS RE T rhin pee TE AAN R LAN A SEO aiae EALER 2 Ta banc gt mer ET der hs p 4 y g ma e rey Ds o LE mn p i EA T R 22 ya TE Te vpn a Ra a G lt Li 21 3 psu gt R Jamin De l application de la lithotritie aux calculs volumineu p Ces LE y Wre 7i pe a a pa DZ paaa a te Bt soixante ou soixante dix derni res ann es lement sommes nous plus aptes appr cier imparti ment certaines m thodes que ceux qui les ont vues na tre Vous ne tarderez pas d ailleurs reconnaitre quels sont 2 rieg i Fed qurltrimdges lt on di AR AUS T dei 4 re gt Q A CE 10 PNS 1Q nw eux calculs taient tr s durs oxalates et urates et mesuraient lun SE sie f x 4 Ce tronc IS nf AUS
20. t arriv s cette conclusion que la dilatation simple efficace contre les strictures de date r cente est inutile et ne peut procurer tout au plus qu une am lioration temporaire et transitoire dans les cas de r 1 Il est certain que la graduation des bougies francaises est infini ment pr f rable celle des bougies anglaises Pour cell s ci tout est arbitraire et varie suivant chaque fabricant Cependant on AR g n ralement la fili re de Weiss dont le no 0 correspond notre no 3 Je n 1 notre no 7 et enfin le n 18 notre n 30 On voit qu entre chaque num ro il existe un cart consid rable tandis qu en France la progres sion est moins brusque et plus r gulf re ce qui diminue les hances d ir ritation D ailleurs notre fili re de Charri re est bas e sur le millim tre depuis le n 4 qui a14 millim tre de circonf rence et par cons quent 113 de millim tre de diam tre chaque chiffre nouveau indique imm diate ment les dimensions exactes de la bougie c est ainsi qu une bougie no 21 par exemple a 21 millim tres de circonf rence et 7 millimetres de diam tre Du reste sir Henry Thompson avait d j signal ces avan tages de notre graduation la page 35 de son Trait pratique des maladies des voies urinaires 2 dition francaise 1881 J B Bailli re En Ans rique on tend actuellement adopter notrefili re ainsi qu ilest facil de S en convaincre en lisant la derni re diti
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