Le cas de la Provence
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1. N 5 N 7 deuxi me d ga gement manuel autour des plants 4 5 000 F ha N 10 N 12 d gagement en plein suivi d un broyage 8 10 000 F ha Pour suivre ce calendrier il faut pr voir pour chaque hectare plant une d pense de 17 000 23 000 F tal e sur une p riode de 10 12 ans En moyenne on peut dire que les entretiens repr sen tent un investissement quivalent une fois et demi deux fois le prix total de mise en place de boisement qui inclut les regarnis pr vus dans le prix de la plantation L ensemble des entretiens reste la charge du propri taire sans possibilit pour lui de se faire subventionner Or ces entretiens qui devraient repr senter _entre la moiti et les deux tiers du co t total de l op ration sont trop souvent oubli s car non subventionn s ce qui compromet le succ s de la planta tion On aboutit dans ce cas un v rita ble gaspillage Conversion en futaie sur souches Le mode de transformation le moins on reux est le vieillissement des taillis Le nettoyage des morts bois est souha i table mais non obligatoire sauf proximit des routes et des habitations donc jusqu la mise en r g n ration ce traitement ne co te rien de plus que ce que co terait un entretien normal de la for t pour la prot ger du feu Au moment de la r g n ration gr ce la r colte de petites grumes on peut esp rer une op ration qui2. IT ITI IV R server les r volutions les plus longues aux meilleures fer tilit s Parer les souches pour es sayer d obtenir des affranchis sements de brins l vation de la strate arbor e et limination progressive de la d ensemencement et coupes de mises en lumi re broussaille par le couvert Tableau III cement des travaux En effet les com munes et surtout les particuliers n tant pas en mesure de supporter le co t des travaux de conversion ou d introduc tion de r sineux il est n cessaire de pr voir un syst me d aides financi res long terme M me dans ce cas l int r t conomique d une plantation en plein reste tr s douteux Le co t de l op ra tion 9 500 13 000 F par hectare pour la plantation plus 17 000 23 000 F pour l entretien n est justifi que lors que les produits attendus de cette trans formation sont de premi re qualit L installation de bouquets de diss mination est beaucoup moins on reuse mais n est susceptible de fournir des grumes exploitables qu en deuxi me g n ration Dans ces conditions on peut recher cher avec int r t d autres voies d appro che du probl me par conservation du peuplement de ch nes pubescents et d veloppement d usages multiples tels que trufficulture am nagement sylvo pastoral et am nagement cyn g tique Mais d autres modalit s sont re chercher et utilise
3. il n est donc valable que pour cette r gion Il permet de pr voir la hauteur do minante atteinte par un taillis de ch nes pubescents l ge de r f rence de 30 ans Pour conna tre l volution de cette hauteur dans le temps on se repor tera aux courbes de croissance de la figure 2 141 DEBATS DEBATS DE LA SYLVICULTURE M DITERRAN ENNE CARACT RISTIQUES Tableau Il Liste 1 Plantes de bonne croissance Lierre grimpant Hedera Helix Aub pine monogyne Crataegus monog yna Cornouiller sanguin Cornus sanguinea Tro ne vulgaire Ligustrum vulgare Eglantier Rosa arvensis Paturin des bois Poa memoralis Violette Viola Sp Bruy re arborescente Erica arborea Cormier Sorbus domestica Astragale de Montpellier Astragalus monspeliensis Callune Calluna vulgaris Ch vrefeuille d trurie Lonicera etrusca Noisetier Corylus avellana Capillaire noire Asplenium adiantum nigrum Sen b tard Coronilla emerus Viorne Lantane Viburnum lantana Alisier blanc Sorbus aria La cl de d termination s utilise en parcourant la figure 3 de gauche droite et en examinant chaque ni veau la r ponse une question simple portant sur l observation d un ou plu sieurs facteurs cologiques facilement mesurables sur le terrain En fonction de la r ponse cette question on suit une des deux fl ches possibles En cas d h sitation entre 2 fl ches les parcou rir
4. aux terrains qui n cessitent le plus une intervention maintien des sols d fense contre les incendies reconstitution des peuplements puis s soit ceux qui sont les plus susceptibles de permettre l amortissement de l op ration cf lan nexe sur les aspects financiers de l am lioration des taillis for t m diterran enne t X n 1 juillet 1988 Terrain plat replat bas de versant croupe mi versant Au moins 4 plantes de bonne croissance liste 1 de bonne croissance Test botanique sup rieur Moins de 10 de cailloux en affleurement Moins de 4 plantes 3 10 30 de cailloux en affleurement Altitude inf rieure 400 m gt Au moins 2 plantes de Hauteur dominante 30 ans Cas g n ral Cas particulier Gr s siliceux Caic compact 10 5 Caic en pisquettes 13 Conglom rats 8 Conglom rats 10 5 6 5 9 m Ele EGI Test botanique inf rieur 3 onne croissance 6 9 m Altitude sup rieure 400 m Moins de 2 plantes de bonne croissance 5 5 7 5 m Calc compact Cale dolomitique 8 Test botanique 7 10 5 Gr s silcoux 10 5 sup rieur ou gal E Cake silex Cake r cifaux D pression restanques n E E A A oa 7 5 10 m Terrain plat gt renan pal g bas de versant d pression estanques Test botanique n gatif Terrain plat bas de versant Conclusion A partir des classes de croissance propos es et des possibilit s d
5. jusqu au bout et tablir une moyenne Signification des termes employ s Cailloux en affleurement cail loux de plus de 2 cm d tach s de la roche visibles la surface du sol Ca lloux dans le sol cailloux de plus de 2 cm pr sents dans les 20 pre miers centim tres du sol Profondeur moyenne des pro fondeurs d enfoncement d une tari re vis h lico dale 3 cm en plusieurs points du terrain 3 5 Plantes de bonne croissance plantes de la liste 1 voir tableau IT Test botanique compter le nombre d esp ces pr sentes sur la pla cette de chacune des deux listes suivan tes le test botanique est la diff rence 1 2 Conclusion Il semble que l usage simultan des courbes hauteur dominante ge d une part et de la segmentation d autre part 142 Liste 2 Plantes de mauvaise croissance Thym vulgaire Thymus vulgaris Aphyllante de Montpellier Aphyllantes monspeliensis Am lanchier Amelanchier ovalis Germandr e petit ch ne Teucrium chamaedrys Lavande vraie Lavandula vera S dum p tales droits Sedum annopetalum Brachypode de Ph nicie Brachypodium phoenico ides Sariette des montagnes Satureia montana Brachypode rameux Brachypodium ramosum Gen t d Espagne Genista hispanica F tuque ovine Festuca ovina Germandr e tomenteuse Teucrium polium Buis Buxus sempervirens Romarin officinal Rosmarinus officinalis Gen t scor
6. nieurs des travaux des Eaux et des For ts Enitef de troisi me ann e Duch 1983 Cet article pr sente une synth se de ce tra vail et de celui r alis par Louise Marie Joffre Joffre 1983 qui comporte une importante analyse de la bibliographie existante La premi re phase de l tude entre prise a permis de mettre en vidence l ventail des fertilit s existant sur la zone d tude et d analyser les relations reliant les fertilit s aux variables Ing nieur des travaux des eaux et des for ts Direction d partementale de l agriculture et de la for t place No l Blache 83071 Toulon ce dex 140 cologiques Dans une seconde phase des hypoth ses ont t formul es quant aux principales modalit s d am nage ment de ces taillis que l on peut actuel lement retenir Enfin une troisi me phase exp rimentale est envisag e pour tester certaines de ces hypoth ses En ce qui concerne les taillis le concept de fertilit est assez contestable En effet l apparence actuelle d un peu plement trait en taillis d pend la fois des caract ristiques cologiques de la station et des facteurs li s l histoire du peuplement les coupes agissent sans que l on sache le pr ciser sur la compo sition g n tique du peuplement et sur l tat physiologique de l ensouchement Dans la suite de l expos on parlera donc d indice et de classes de crois s
7. r g n ration n a pas lieu V z Conversion Maintien de l tat bois et re Conversion par claircies pro I II III Les modalit s de ces claircies en futaie nouvellement des enracine gressives sont tudier Pour l instant on sur souches ments par r g n ration natu La technique de r g n ration peut conseiller de ne pas utiliser relle au stade futaie est encore ind termin e cou d intensit s trop fortes afin de x Protection contre l incendie par pes blanc par t ches coupes ne pas risquer de fortes descen tes de cimes Enlever 10 20 maximum du facteur d espa cement chaque claircie large d utilisation qui permettra de lui trouver un avenir Y D 1 Saut du piquet on fend la souche en quatre et on l arrache la r g n ration se fait par drageons Plaisance Dictionnaire des for ts Cf For t m diterran enne t VI no 2 1984 p 168 169 T 2 Etant donn le large ventail de hauteur H existant pour un ge donn rapport de 1 4 selon l indice de croissance le raisonne ment sur le facteur d espacement S sera pr f r celui sur le nombre de tiges N rappelons que le facteur d espacement vaut S 10 000 0 931H x N 144 for t m diterran enne t X n 1 juillet 1988 LA SYLVICULTURE DES TAILLIS Annexe Aspects financiers de l am lioration des taillis Tous les prix cit s sont des prix
8. 0 m de long sur 15 de large comportent 36 plants planta tion 3 sur 3 ils sont dispos s sur un maillage carr de 100 m de c t ce qui donne en moyenne un bouquet l hec tare Bandes de diss mination On implante des bandes de 15 m de large comportant 4 raies de sous solage 3 m l une de l autre s par es par des interbandes de 60 m soit en moyenne un hectare plant pour 5 ha trait s La densit retenue est d environ de ch nes pubescents INSTALLATION MANUELLE Co t du bouquet install environ 2 Ouverture manuelle de la placette 0 0 Ouverture manuelle des potets pioch s Fourniture et installation des plants avec leur manchot ss pu hui Ru aaisa Quantit RAS lue 0 045 450 sait 36 360 720 sas 36 324 360 1 100 1 500 INSTALLATION M CANIS E Ouverture de 70 m de layon 3 m de large D capage puis sous solage DELL ire Quantit 42 63 135 270 Fourniture et installation des plants avec leur manchon Co t du bouquet install environ Ouverture des bandes m canis es suivie d un d ca page et d un sous solage Fourniture et installation des plants D capage puis sous solage Fourniture et installation des plants 1 100 plants ha 3 sur 3 sur la bande soit 33 x 4 132 plants pour 0 75 ha ou 176 plants ha trait Si la r gio
9. DEBATS CARACT RISTIQUES DE LA SYLVICULTURE MEDITERRANEENNE pour les taillis Quel avenir de ch nes pubescents dans la moitie sud de la France Le cas de la Provence Yvon DUCH Extrait de For ts de France n 280 jan f v 1985 reproduit avec l autorisation de l auteur et de l diteur L traitements en taillis simple de ch nes pubescents r volution assez br ve 20 30ans avaient autrefois pour finalit essentielle la production de bois de chauffage et de charbon de bois Aujourd hui cet objectif se justifie beaucoup moins puisque le taillis ne fournit plus une production bien adap t e aux demandes du march du moins dans l tat actuel des techniques de r colte et d utilisation Une remise en question des traite ments sylvicoles pass s est donc souhai table Malheureusement la formulation de propositions de remplacement se heurte un manque de connaissances th oriques notamment de ces peuple ments et un manque d exp rience pratique cause de l absence de r sul tats comparatifs concernant des traite ments sylvicoles diff rents Avec l aide financi re du Fonds eu rop en d orientation et de garantie agri cole Feoga le C magref a entrepris P tude des classes de croissance des peuplements de ch nes pubescents en Provence et de leurs facteurs explicatifs Cette tude a fait l objet d un m moire de l cole nationale des ing
10. ance plut t que d indice et de classes de fertilit La croissance du ch ne pubescent La premi re phase de ce travail a donc d but par un travail d inventaire et de mesure effectu sur 176 placettes r parties dans la r gion Provence Al pes C te d Azur Ces placettes ne for ment pas un chantillonnage syst mati que N anmoins on s est efforc de re pr senter les diff rents types de taillis existants dans la r gion la fois quant leur r partition g ographique et quant leurs caract ristiques cologi ques Pour chacune de ces placettes la hauteur dominante et l ge du taillis ont t relev s ainsi que les principaux fac teurs cologiques On a ensuite cherch caract riser par un indice appropri la croissance de chacune des formations tudi es Compte tenu de l tat actuel des peuplements et de l chantillonnage r alis l indice de croissance finale ment retenu est la hauteur dominante 30 ans not e H Le choix de ce para m tre s inspire de la loi de Eichhorn largie La loi de Eichhorn pose l hypo th se que la production d un peuple ment n est fonction que de sa hauteur dominante cette derni re tant ind pendante des traitements sylvicoles ayant affect ledit peuplement Cette hypoth se essentiellement valable pour les futaies r guli res peut s appliquer en premi re approximation aux taillis de ch nes pubescents Un
11. e finan cement on peut laborer une typologie sylvicole assez simple Cette typologie ne pourra tre compl te que lorsqu on aura r pondu plusieurs questions en core en suspens savoir quelle est la r ponse l claircie de ces taillis Profondeur 10 30 cm et cailloux dans le so inf rieur 60 5 8 m cailloux dans le sol gt 60 ou profondeur lt 10 cm et cailloux k dans le sol lt 60 Au moins 2 plantes de bonne croissance 5 7 m Replat croupe haut de versant mi versant Moins de 2 plantes de bonne croissance p 3 7 m Replat 5 7 Croupe Mi versant 3 Haut de versant 6 5 quelles sont les techniques de coupe les plus appropri es en cas de maintien de la gestion en taillis comment obtenir la r g n ration par semis naturels des futaies sur sou ches ou des taillis vieillis Des technologies d utilisation du bois de ch ne pubescent petites gru mes devront galement tre mises au point pour utiliser au mieux la qualit de ce bois et diminuer le co t de la gestion de la for t m diterran enne Enfin il faudra se pencher sur le probl me le plus crucial celui du finan 143 DEBATS DEBATS CARACT RISTIQUES Traitement Traitement classique en taillis Objectif Production de bois de feu Op rations r aliser Coupes rases tous les 30 40 ans DE LA SYLVICULTURE M DITERRAN ENNE Classes Remarques
12. e large gamme d ges ayant t prospect e 12 115 ans il est n ces saire pour calculer cet indice de connai tre la hauteur dominante l ge de r f rence de 30 ans donc de conna tre le trac des courbes hauteur ge Ces courbes ont t obtenues de deux ma ni res diff rentes d une part partir de l tude de 42 analyses de tiges d au tre part partir d une r gression sur le nuage des 176 points hauteur x ge de l chantillon Les courbes d finitive ment retenues ont t repr sent es figu res 1 et 2 L ensemble du faisceau de courbes a t r parti selon 4 classes de croissance La validit de ces courbes est optimale entre 5 et 50 ans En de la qualit de la coupe influe trop sur la vigueur des rejets pour que l on puisse proposer un mod le Au del de 50 ans il serait souhaitable de valider les cour bes propos es par des analyses de tiges suppl mentaires r alis es sur des peu plements g s Les courbes de croissance ainsi ta blies constituent un moyen utile de pr vision de l avenir des peuplements dans l hypoth se du maintien de la sylvicul ture actuelle Une tude compl men taire de quelques caract ristiques den drom triques simples volume surface terri re et accroissement moyen l hec tare a permis d tablir pour les taillis de ch nes pubescents l ge de r f rence de 30 ans la typologie donn e dans le tableau I
13. for t m diterran enne t X n 1 juillet 1988 LA SYLVICULTURE DES TAILLIS Figure 1 EVOLUTION DE LA HAUTEUR DOMINANTE DANS LE TEMPS Hauteur m 20 S Hy 13 Figure 2 7301105 60 70 80 Analyse des tiges Courbes de croissance et leur prolongement 90 100 CROISSANCE DU CHENE PUBESCENT EN PROVENCE Hauteur m 20 Pea r r 15 LT 13 gt 1 10 05 8 27 5 5 5 3 10 20 30 40 50 70 _ Pat Et Domaine de validit mam maximum des courbes 80 Typologie des taillis g s de 30 ans tableau I Hauteur domi Surface terri re a nante 30 ans 30 ans m m ha 26 32 20 26 14 20 8 14 for t m diterran enne t X n 1 juillet 1988 Volume 30 ans m ha 117 150 84 51 18 117 84 51 Age 90 Accroissement moyen 30 ans m ha an La croissance du ch ne pubescent en relation avec les facteurs du milieu Parall lement l tude dendrom trique de la croissance que nous venons d examiner le relev des principales variables cologiques a t effectu sur les 176 stations L emploi de diff rentes m thodes statistiques a permis de tester l influence de chacune de ces variables sur la croissance des taillis de ch nes pubescents puis d laborer une sorte de cl de d termination de l indice de croissance de ces formations Influence de
14. ge c dres ou sapins classes ter au moins 25 30 pieds Les S DES diterran ens en bouquets ou bandes seront le plus souvent en bandes de 4 5 lignes de possible dispos es perpendicu plantation lairement la direction du vent Production de grumes r sineu dominant ses en seconde g n ration et A r server aux secteurs corres volution long terme vers une pondant une bonne classe de futaie mixte moins sensible aux croissance pour le r sineux in incendies troduit Transforma Plantation en plein de r sineux I IV Vu le co t tr s lev ces op tion Principalement maintien des les mieux adapt s au milieu rations sont r server aux cas sols et reconstitution des peu Voir les tudes CEMAGREF les plus difficiles plements d truits par les incen et INRA sur l cologie des es T illis totalement puis s re ira dies sences de reboisement et leur constitution des peuplements g ventuellement un peu de pro consommation en eau N d grad s par un in duction de grumes r sineuses Fo Vieillissement Maintien de l tat bois en en Nettoyages p riodiques des I II Une tude conomique de ren visageant une r g n ration na morts bois pour diminuer le tabilit est indispensable avant turelle au stade taillis vieillis risque d incendie toute intervention de ce type 3 Production chasse ventuel II ou IV volution vers une lande bois e v lement p turage peu dense si la
15. hors taxes en francs 1982 Maintien de la gestion en taillis simple Contrairement la logique cologi que qui pousse abandonner le traite ment en taillis le point de vue financier incite le conserver en effet dans l immense majorit des cas il s agit du seul am nagement susceptible d appor ter un b n fice certain aussi minime soit il Aucune donn e chiffr e n existe ac tuellement en ce qui concerne les d pressages pr coces Ce traitement ne fournit aucun produit il se rapproche d un d broussaillage manuel 10 000 F ha mais n cessitant plus de technicit il risque de revenir un peu plus cher Introduction d autres essences Les prix des travaux sont videm ment fonction de la nature du terrain de son accessibilit de la surface trai t e mais aussi des conditions du mar ch Les fourchettes de prix que nous citons s entendent pour des terrains qui sont situ s dans des conditions moyen nes Le prix d un plant forestier varie de 2 3 F pi ce suivant l essence et le type de conteneur les c dres et les sapins m diterran ens en godet poly thyl ne valent 2 50 F pi ce La plantation sur terrain pr par revient 3 4 F Enfin il faut compter 3 50 F pour l achat et la pose de manchon protecteur Il faut donc pour chaque plant un total de 9 10 F pour l achat et la mise en place avec manchon protecteur Bouquets de diss mination Les bouquets de 3
16. ier national Montpellier 3 p non publi Duch Y 1983 Etablissement de classes de croissance des peuplements de ch nes pubescents en Provence Analyse de leurs facteurs explicatifs M moire 3 ann e Enitef Publication C ma gref 1983 106 p plus annexes Fernandez R 1978 Les peuplements de ch nes pubescents des hautes garri gues du Mont pellierais Etude den drom trique et cologique M moire 3 ann e Enitef 171 pages Houssard C 1979 tude de la structure de quelques taillis de ch nes pubes cents Quercus pubescens willd de la r gion des garrigues du Montpellie rais Th se de 3 cycle USTL Mont pellier 201 p Re Lt TO NT CAA CANTA Joffre L M 1983 Propositions pour une m thode d tude des peuplements de ch nes pubescents Publication C magref Aix en Provence Division PFCI 89 p dont 50 p d tude bi bliographique Marsteau C 1979 Structure dynamique et mise en valeur foresti re d une zone ch nes pubescents M moire Enitef 92 p Morandini R 1981 Sylviculture des for ts de ch nes m diterran ens num ro sp cial Sylviculture en fo r t feuillue Revue foresti re fran aise vol 33 p 138 145 Mounet J P 1978 Production de quel ques cosyst mes ch nes pubescents Evaluation de la biomasse des ch nes pubescents Th se sp cialit Mar seille III 151 p Triat Laval H 1979 Histoire de la for t proven ale de
17. it s d alimentation des tiges au cours des rotations successives Obtenir une meilleure productivit et surtout assurer la p rennit de ces peuplements signifient donc provoquer par un moyen appropri un rajeunisse ment des racines autrefois on utilisait des techniques telles le parage des souches ou le saut du piquet ou m me un renouvellement total par d ve loppement de semis R action aux claircies L tude de quelques pare feu arbor s montre que les claircies dans des taillis de ch nes pubescents doivent dans de nombreux cas tre faibles si l on veut viter de fortes descentes de cimes tout particuli rement pour les stations ven t es sur sols fissur s Ces observations assez ponctuelles ne permettent pas de pr ciser le seuil d claircie qui provo que ces dess chements seul un pro gramme d exp rimentation syst mati que pourrait le faire mais on peut penser que des variations de 10 20 du facteur d espacement chaque claircie sont raisonnables on r ser vera les plus fortes aux sols les mieux aliment s en eau et les moins expos s au vent Perspectives sylvicoles Comme cela a d j t indiqu les peuplements de ch nes pubescents ne font l objet actuellement que d une syl viculture extr mement simple Il s agit d une coupe tous les 30 ans environ destin e essentiellement la production de bois de chauffage En r alit ces tailli
18. libr e il se peut m me que le d veloppement futur de technologies d utilisation de ces petites grumes permette de tirer quelques b n fices Si la r g n ration par coupe blanc est possible cette op ration doit pouvoir tre quilibr e les bois r colt s couvrant le prix de la coupe Par contre la conversion par clair cies progressives surtout pratiqu e grande chelle risque d tre d ficitaire puisqu elle n cessite un inventaire des peuplements et un marquage des brins qui sont des op rations on reuses De plus il sera tr s difficile voire impossi ble de vendre ces bois diss min s sur la parcelle Ce traitement peut tre r alis moindre co t lorsque les coupes sont d livr es en affouage ou lorsque le propri taire r alise lui m me la coupe pour ses propres besoins en bois de chauffage 146 Bibliographie Alexandrian D 1979 Les reboise ments en ch nes m diterran ens Bulletin technique ONF nel10 p 17 30 Bosch G et M 1975 Contribution l tude des peuplements de Quercus pubescens dans les hautes garrigues du Mont pellierais Dipl me ing nieur des techniques agricoles 107 p Charles J P 1981 La ch naie pubes cente dans le massif de la Sainte Vic toire DEA universit d Aix Mar seille 29 p plus annexes CRPF L R 1976 Tarifs de cubage pour les taillis de ch nes pubescents d apr s les donn es de l H rault de l Inven taire forest
19. n est sensible aux d g ts de gibiers rongeurs il faudra pr voir 600 F en plus pour les manchons pro tecteurs Plantation en plein Deux densit s sont couramment re tenues 1 000 plants ha 4 sur 2 5 et 1 100 plants ha 3 sur 3 BANDES DE DISS MINATION Total l hectare environ PLANTATION EN PLEIN Total CAVITON n es 324 360 500 700 Total F ha Prix unitaire F ha Quantit 1 000 600 968 1 144 2 000 2 800 10 000 13 000 5 8 000 0 2 5 5 6 5 176 Prix unitaire Quantit Total F ha F ha l 4 000 6 000 1 000 5 500 6 500 1 100 6 500 7 150 9 500 12 500 10 000 13 000 L installation ventuelle de man chons protecteurs reviendra environ 3 500 F ha Financement entretiens Actuellement toutes ces plantations peuvent tre subventionn es 90 50 par le Feoga 40 par le FFN Toutefois la fin de la plantation ne signifie pas la fin des investissements puisqu il faudra encore pr voir au mi nimum un passage en regarnis et trois for t m diterran enne t X n 1 juillet 1988 145 DEBATS z DEBATS CARACT RISTIQUES DE LA SYLVICULTURE M DITERRAN ENNE entretiens Le calendrier de ces op ra tions s tablit comme suit Ann es N plantation N 1 regarnis de 10 20 des plants N 2 premier d gagement ma nuel autour des plants 4 5 000 F ha
20. pion Genista scorpius permette d aboutir un diagnostic fia ble Si par ces deux m thodes l on ob tient deux estimations discordantes cela est d des conditions particuli res non d tect es au moment de la pre mi re observation Par exemple un en souchement particuli rement mauvais ou encore la proximit d une source Il convient alors de mettre en vidence l origine de la perturbation afin de pou voir choisir l estimation correspondante la r alit Sylviculture des taillis de ch nes pubescents Arm s de cette m thode permettant d tablir un pronostic sur la croissance des taillis nous avons formul quelques hypoth ses de sylviculture en tenant compte des consid rations suivantes tat de l ensouchement Quelques observations faites sur des souches d terr es indiquent qu actuel lement il ne se produit probablement pas d affranchissement de rejets ni d mission de racines adventives nou velles Il se peut que les nouvelles modalit s de coupes introduites depuis une ou deux rotations remplacement de la ha che par la scie puis la tron onneuse soient responsables de cet tat de fait La coupe r alis e est trop haute et pas assez franche pour favoriser l appari tion des bourgeons proventifs qui sont les seuls permettre l affranchissement On peut donc penser que le maintien du traitement en taillis conduit une dimi nution des capac
21. puis 15 000 ans d apr s l analyse pollinique For t m diterran enne I 1 p 19 24 Valette J C 1981 Comportement hydri que du c dre des ch nes et des pins m diterran ens Documentation int 81 1 Inra Avignon 43 p Vuillemin J 1980 Etude exp rimentale de la r g n ration de deux ch nes m diterran ens Quercus pubescens et Quercus ilex Recherche d indica teurs du d veloppement des semis Ecophysiologie compar e des 2 esp ces Th se de 3 cycle universit de Marseille 126 p plus annexes Balivage du ch ne pubescent dans le Haut Var Photo F B for t m diterran enne t X n 1 juillet 1988
22. r On a pu observer dans des cas concrets comment le re nouveau d int r t port aux pratiques traditionnelles comme l affouage et en g n ral la pr servation du cadre de vie des r sidents ruraux ont permis de faire prendre en charge par les habitants d une commune l entretien d une partie de leur bois communal Tous ces exem ples peuvent para tre ponctuels Ils sont n anmoins des indications sur la ma ni re dont on peut chercher promou voir la for t m diterran enne de ces r gions basses non traditionnelle ment foresti res dans le syst me plus Um nd E D pressages ventuellement production de D pressage entre 5 et 10 ans I II Le d pressage se fera d autant pr coces petites grumes de ch nes laissant 3 S brins vigoureux plus t t que le taillis est dans par c p e une bonne classe de croissance y surtout pr paration la conver I II III Des essais sont actuellement en sion en futaie sur souches cours INRA pour d terminer n l intensit optimale de ces d N pressages S Enrichisse Production de grumes feuillus Plantation de feuillus pr cieux I partie A r server aux meilleures sta Y ment de qualit noyer fr nes rables sup de II tions fonds de vallons et an N des e Ensemencement des taillis par ue se pr f rences des ciennes restanques humides en feuillus des r sineux colonisateurs 872098 p ants toutes Les bouquets doivent compor fort ombra
23. s facteurs du milieu Ce sont certaines caract ristiques physiques du sol qui expliquent le mieux la croissance du ch ne pubes cent et en particulier les caract risti ques li es au volume de sol exploitable par les racines et sa capacit de r ten tion en eau divers pourcentages de cailloux profondeur texture Ces r sultats sont conformes aux hypoth ses qu on pourrait formuler a priori en effet les pr cipitations en r gime m di terran en tombent g n ralement en averses assez fortes et il y a un fort ruissellement qui limite l apport d eau en profondeur C est ce qui explique que l on rel ve les meilleures croissan ces sur les terrains qui retiennent le mieux cet apport d eau pendage in verse de la roche positions topographi ques peu drain es Les facteurs phy sico chimiques tel le pH influent peu ou pas Cl de d termination de la croissance Cette cl a t obtenue en appli quant la m thode de segmentation qui permet par une suite de partitions di chotomiques de scinder un ensemble de d part h t rog ne vis vis de plu sieurs variables ici des facteurs colo giques en un certain nombre de sous ensembles plus homog nes vis vis de ces m mes variables Les r sultats sont pr sent s figure 3 Mode d emploi de la cl de d termination Le sch ma pr sent figure 3 r sulte d une tude men e sur la r gion Pro vence Alpes C te d Azur
24. s sont plut t utilis s d autres fins promenades r colte de champignons et chasse Ils sont en fait surtout tr s utiles pour la protection des sols dans les terrains tr s m diocres o les qualit s de rusticit de l essence lui permettent de survivre La poursuite pure et simple de ces pratiques de coupe est probl ma tique puisqu au bout de quelques rota tions suppl mentaires les ensouche ments actuels risquent d tre puis s La diminution du nombre de souches jointe au manque d entretien conduisait alors un embroussaillement croissant donc des risques d incendies accrus La question se pose donc d s main tenant de d finir des orientations pour lavenir de ces taillis Nous avons tent d y r pondre tout au moins en partie en voquant les principales possibilit s que lon peut actuellement retenir ta bleau III for t m diterran enne t X n 1 juillet 1988 Figure 3 LA SYLVICULTURE DES TAILLIS Cl de d termination de la fertilit d une station pour le ch ne pubescent variables du milieu variables floristiques D pression restanques Profondeur sup rieure 30 cm Profondeur inf rieure 30 cm Dans ce tableau en face de chaque objectif figurent les classes de croissan ces concern es Celles ci ont t rete nues en fonction des crit res de finan cement qui conduisent r server les am nagements les plus co teux soit
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