Commande publique et développement local
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1. videmment s appliquer que dans la mesure o la coop rative pr sente bien les capacit s techniques et financi res de r pondre au march Or l importance de celui ci peut le rendre hors de port e des petites entreprises C est pour r pondre cette difficult que l article 53 IV 2 a pr vu que lorsqu une partie des prestations d une op ration donn e peut tre ex cut e par ces petites entreprises un quart de celles ci devront faire l objet d un lot distinct sur lequel les entit s num r es l article 53 IV 2 pourront faire valoir un droit de pr f rence s il appara t bien s r comme expliqu plus haut que leur offre est quivalente celles des autres soumissionnaires Cette disposition l origine pr vue essentiellement pour favoriser l acc s des artisans la commande publique a t tendue aux SCOP dans le Code des March s Publics issu de la r forme de 2004 La collectivit publique pourra indiquer dans les documents de la consultation que le lot concern est soumis l article 53 IV 2 du Code Notion d quivalence d offres Si le Code des March s Publics ne d finit pas ce qu il faut entendre par quivalence d offres plusieurs autres textes sont venus apporter des pr cisions bienvenues Le d cret n2009 193 du 18 F vrier 2009 pris en application de la loi n2008 776 du 4 ao t 2008 de modernisation de l conomie pr cise en effet Des offres sont regard es comme quivalent2. cas lorsque la mise en concurrence s effectue sur la base de coefficients applicables des bordereaux de prix et o il est tout a fait envisageable que plusieurs entreprises proposent un coefficient identique e L quivalence d offres s appliquera la tr s grande majorit des consultations quand le choix de l offre conomiquement la plus avantageuse se fonde sur un ensemble de crit res pond r s conform ment au 4 alin a de l article 53 1 1 Rappelons que la r cente jurisprudence tend restreindre consid rablement la facult pour la personne publique d carter la pond ration en se limitant une hi rarchisation des offres Apr s notation des diff rents crit res pr alablement fix s et prise en compte de la pond ration retenue plusieurs offres peuvent obtenir une note finale identique l avantage au niveau du crit re prix de l une tant par exemple compens par une meilleure appr ciation de la valeur technique de l offre de l autre Entre ces offres ex aequo la personne publique doit donner la pr f rence au candidat b n ficiaire de l article 53 IV 1 Notons que la r f rence l article 53 IV 1 n a pas figurer dans l avis d appel public la concurrence ni dans le r glement de la consultation puisqu il s agit d une disposition g n rale d ordre public Le droit de pr f rence sur un quart des prestations l article 53 IV 2 Le droit de pr f rence ne peut bien
3. l objet d une mise en concurrence distincte il s agit de mettre galit les PME et les entreprises g n rales qui rien n interdit d ailleurs de r pondre pour la totalit des lots mais le Code pr cise express ment que le jugement des offres doit toujours tre effectu lot par lot L allotissement dont le Code lui m me souligne qu il a pour objectif premier de susciter une plus large concurrence permettra ainsi d obtenir globalement la solution conomiquement la plus avantageuse 2 Le droit de pr f rence L article 53 IV du Code des March s Publics pr voit un droit de pr f rence au profit des SCOP mais aussi des artisans et d autres b n ficiaires Ce droit s appliquera galit de prix lorsque celui ci est le seul crit re de choix ou quivalence d offre lorsque le jugement des offres s effectue partir de plusieurs crit res ce qui est le cas des march s de B timent ou de Travaux Publics pour lesquels le r glement de la consultation pr voit g n ralement un classement des soumissions partir du prix et de la valeur technique de l offre Il ne s agit donc pas pour le d cideur de retenir une offre sans pertinence conomique puisqu il est bien videmment garant d un bon usage des deniers publics mais simplement lorsque plusieurs offres sont galement valables de choisir celle pr sent e par un candidat vis par l article 53 IV du Code Le Code ne pr cise pas ce qu il fau
4. Note d information sur la Commande publique et le d veloppement local l allotissement et le droit de pr f rence Le r le essentiel des PME ind pendantes dans le maintien d un tissu conomique et social local dynamique n est plus d montrer Il a t soulign de nombreuses reprises par l ensemble des acteurs politiques et les lus locaux en sont les premiers t moins Dans les p riodes de crise comme celle que nous vivons actuellement les PME ind pendantes ont incontestablement assur une fonction d amortisseur social par l attention qu elles portent naturellement au maintien en activit de leur personnel et par l m me ont contribu la r sistance conomique des territoires Dans le secteur du B timent et des Travaux Publics en particulier marqu par une forte concentration puisque 3 acteurs dominants tendent exercer un oligopole de fait en couvrant l ensemble du territoire et des sp cialit s au travers de leurs agences et filiales les PME ind pendantes assurent en outre un minimum de concurrence sans laquelle les d cideurs publics comme priv s verraient le choix de leurs prestataires consid rablement r duit voire nul C est d j largement le cas pour les grands travaux d infrastructure o les majors se partagent dans les faits les march s avec les cons quences que l on peut imaginer au niveau financier Au niveau de la commande publique les diff rentes tudes effectu es mont
5. ces qui ce titre et dans la limite du quart du montant de ces prestations quivalence d offres seront attribu s de pr f rence tous les autres soumissionnaires aux artisans ou aux soci t s coop ratives d artisans ou aux soci t s coop ratives ouvri res de production ou des entreprises adapt es 3 Lorsque les march s portent en tout ou partie sur des travaux caract re artistique la pr f rence galit de prix ou quivalence d offres pr vue au 21 s exerce jusqu concurrence de la moiti du montant de ces travaux au profit des artisans d art ou des soci t s coop ratives d artistes Notice d information relative aux achats publics socio responsables Groupe d tude des march s de d veloppement durable GEM DD Juillet 2009 3 3 Acc s facilit des PME des entreprises de l conomie sociale et solidaire de l insertion par l conomie et du secteur adapt 3 3 1 D finition des structures pr cipit es La loi fran aise de modernisation de l conomie du 4 Ao t 2008 Parution au JO du 20 02 du d cret n 2009 193 du 18 f vrier 2009 relatif aux modalit s d application de l article 26 de la loi n2008 776 du 4 ao t 2008 de modernisation de l conomie pour la passation des march s permet d accorder un traitement pr f rentiel en cas d offres quivalentes aux PME innovantes ou de leur r server une partie des march s de recherche et d veloppement de hautes technolo
6. es au sens de ces dispositions 1 S il est proc d leur pond ration chiffr e lorsque l cart du nombre de points obtenus par rapport l offre la mieux class e n exc de pas 10 2 S il est proc d par hi rarchisation des crit res lorsque apr s l application du ou des pr c dents crit res l cart de prix entre les offres restantes n exc de pas 10 La Notice d Information relative aux achats socio responsables publi e par le GEM DD en juillet 2009 a pr cis que cette d finition de l quivalence d offre est utilisable dans le cadre de l article 53 IV du Code des March s Publics Article 53 IV du Code des March s Publics 1 Lors de la passation d un march un droit de pr f rence est attribu galit de prix ou quivalence d offres l offre pr sent e par une soci t coop rative ouvri re de production par un groupement de producteurs agricoles par un artisan une soci t coop rative d artisans ou par une soci t coop rative d artistes ou des entreprises adapt es 2 Lorsque les march s portent en tout ou partie sur des prestations susceptibles d tre ex cut es par des artisans ou des soci t s d artisans ou des soci t s coop ratives d artisans ou des soci t s coop ratives ouvri res de production ou des entreprises adapt es les pouvoirs adjudicateurs contractants doivent pr alablement la mise en concurrence d finir les travaux fournitures ou servi
7. gies ou d tudes technologiques d un montant inf rieur aux seuils de proc dures formalis es Cette loi donne une d finition de l quivalence des offres utilisable aussi dans le cadre de l article 53 4 du CMP Le prix ne peut tre le crit re d attribution exclusif ni m me principal Des offres sont regard es comme quivalentes au sens de ces dispositions 1 S il est proc d leur pond ration chiffr e lo rsque l cart du nombre de points obtenus par rapport l offre la mieux class e n exc de pas 10 2S il est proc d par hi rarchisation des crit res lorsque apr s application du ou des pr c dents crit res l cart de prix entre les offres restantes n exc de pas 10 L article 53 4 du CMP concernant les march s de travaux fournitures ou services permet d attribuer un march quivalence d offres aux artisans ou aux soci t s coop ratives d artisans ou aux soci t s coop ratives ouvri res de production ou des entreprises adapt es dans la limite du quart du montant de ces prestations de pr f rence tous les autres candidats Mais en pratique cette possibilit tait tr s peu utilis e Cette nouvelle d finition de l quivalence devrait permettre une utilisation plus r pandue
8. rent que la part des PME ind pendantes hors sous traitance reste bien inf rieure leur repr sentativit en termes de valeur ajout e comme d emploi Au sein des PME ind pendantes les Soci t s Coop ratives de Production SCOP par leurs caract ristiques juridiques pr sentent des atouts sp cifiques e Contr l es par leurs salari s associ s elles offrent la garantie que les d cisions seront prises l chelon local avec la conscience que le devenir de l entreprise est ins parable de celui de son environnement proche eLa r partition de leurs r sultats dont une partie g n ralement un tiers vient abonder des r serves impartageables constitue un gage de p rennit de l entreprise e Les SCOP ne peuvent ainsi tre ni vendues ni d localis es alors que par ailleurs le statut SCOP s av re tre un outil tr s efficace pour assurer la transmission par cession ses salari s d entreprises familiales en mal de repreneur Le d partement de l Ari ge en est un exemple vivant avec plusieurs op rations men es avec succ s ces derni res ann es Le Code des march s publics met la disposition des d cideurs plusieurs outils pour assurer un meilleur acc s la commande publique des PME ind pendantes et des SCOP en particulier 1 L allotissement L article 10 du Code des March s Publics en vigueur impose sauf exception d ment justifi e de d composer les op rations en lots s par s faisant
9. t entendre par quivalence d offres mais d autres textes sont venus donner aux pouvoirs adjudicateurs des l ments pr cieux d appr ciation C est notamment le cas d un Guide dit sous l gide du Minist re de l Economie et des Finances qui consid re qu un cart dans la notation des offres inf rieur 10 par rapport l offre la mieux class e peut tre retenu Les d cideurs publics lorsqu ils sont en position de pouvoir adjudicateur disposent donc avec l allotissement et le droit de pr f rence en faveur des SCOP d outils les autorisant en toute s curit juridique et dans le respect d un bon usage des deniers publics contribuer lorsque l occasion leur en est donn e la p rennit et au d veloppement d entreprises solidement enracin es dans le tissu local Droit de pr f rence mode d emploi L article 53 IV 1 du Code des March s Publics institue un droit de pr f rence au profit des SCOP avec deux modalit s d application Le droit de pr f rence g n ral article 53 IV 1 L article 53 IV 1 pr voit un droit de pr f rence g n ral au profit des SCOP galit de prix ou quivalence d offres lorsque au terme du jugement des soumissions deux ou plusieurs de celles ci ne peuvent tre d partag es e L galit de prix s appliquera quand conform ment au 3 alin a de l article 53 I 2 le prix est le seul crit re retenu par la personne publique Ce pourra notamment tre le
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