L`eau potable et le cancer : les recommandations de
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1. impose une limite stricte de 10mg I Certaines eaux min rales sont tr s charg es en min raux et sont impropres une consommation quotidienne particuli rement par des personnes ayant des troubles r naux ou sujettes la d shydratation Une eau min rale naturelle a une composition constante tandis que ce crit re n est pas obligatoire pour les eaux de sources En ce qui concerne les mati res plastiques des bouteilles d emballage LePET poly thyl ne t r phtalate est le mat riau utilis pour la fabrication des bouteilles d eau et galement de jus de fruits ou sodas Le PET peut tre rep r par le chiffre 1 dans un triangle dans le fond de la bouteille Le PET ne contient pas de bisph nol A un perturbateur endocrinien notable mais certains r sidus du plastique ayant une activit de perturbateur endocrinien peuvent tre lib r s lors du chauffage de certaines bouteilles exposition au soleil dans une voiture par exemple Le PET est recyclable mais malheureusement en France certaines villes ne recyclent pas plus de 2 des emballages des eaux en bouteilles B Certains PVCs polychlorure de vinyle un plastique dur tr s r sistant et le polycarbonate qui contiennent du bisph nol A ne sont pas utilis s dans les bouteilles d emballage d eau lls sont utilis s par contre dans les bonbonnes r utilisables PARME at France Nature Envrohrement 0nnement Agir pour l environnement l ACME et France Nature Environnem2. res de sa qualit et sinon de s quiper d un filtre de qualit ou de boire de l eau en bouteille Ce sont des solutions de court terme qui demandent tre appliqu es de fa on pr cise il faut respecter le mode d emploi pour les filtres et recycler les bouteilles Par ailleurs il est important que chacun agisse son niveau pour am liorer la qualit des eaux des rivi res et de nappes phr atiques de notre pays afin que l eau du robinet soit un jour de tr s bonne qualit de fa on constante et partout en France Pour en savoir plus Je vous invite regarder l mission C dans l air sur France 5 intitul e Boire de l eau du robinet tue diffus e jeudi 25 juin 2009 Le d bat anim par Yves Calvi a le m rite d largir cette question aux enjeux plus globaux 1 milliard d habitants n ont toujours pas acc s l eau potable 2 milliards ne disposent pas de Copyright CDURABLE info l essentiel du d veloppement durable Page 2 7 et le cancer les recommandations de consommation du WWF et du m decin David Servan Schreiber ri traitement des eaux Je vous conseille aussi la lecture du livre L eau source de menaces Voici ci dessous le r sum des connaissances actuelles r alis par le WWF et son Comit scientifique Impacts des eaux pollu es sur la sant relev s par le Il existe plusieurs contaminants possibles des eaux de boisson quelle que soit leur origine Les pesticides produits phytosanitaires sont
3. 100 fois moins ch re que l eau en bouteille soit de bonne qualit partout en France Vid os le sujet trait par TF1 et BFM TV Voici deux vid os capt es et publi es par le WWF dans son espace Dailymotion et You Tube Post scriptum Sites web consulter Minist re de la Sant Retrouvez sur ce site un dossier sur la qualit de l eau potable en France aspects sanitaires r glementaires Les Agences de l eau La qualit de l eau du robinet Comment pr server l eau et viter sa pollution L Organisation Mondiale de la Sant Un dossier sur l eau Gu rir fr Retrouvez un dossier sur le site du Dr David Servan Schreiber L eau potable et le cancer VV 1 Comit Scientifique Copyright CDURABLE info l essentiel du d veloppement durable Page 6 7 et le cancer les recommandations de consommation du WWF et du m decin David Servan Schreiber r b Pr David Servan Schreiber M decin Docteur en Neurosciences Cognitives Pr sident de GUERIR FR Auteur de GUERIR et de ANTICANCER a Bernard Cressens Directeur Scientifique du WWF France Pr Jean Claude Lefeuvre Professeur m rite au Mus um National d Histoire Naturelle et Ancien Pr sident de l Institut Fran ais de la Biodiversit Rapporteur sur l valuation de la qualit des eaux brutes fran aises destin es l alimentation en eau potable 1981 2000 et 2005 Pr Luc Montagnier M decin Chercheur Prix Nobel de M decine Pr Jean Marie
4. Pelt Agr g de Pharmacie Professeur de Biologie Pr sident de l Institut Europ en d Ecologie Membre du comit Pr Gilles Eric S ralini Pr sident du Conseil Scientifique du CRIIGEN Co Directeur du P le Risques MRSH Universit de Caen PAT de l agence de l Eau Rhin Meuse Jean Pierre Cravedi Docteur en Biologie Directeur de Recherche INRA au sein du laboratoire des x nobiotiques Expert l Agence urop enne de S curit Sanitaire des Aliments Benoit Roig Enseignant chercheur l cole des mines d Al s Coordinateur du projet europ en KNAPPE sur les produits pharmaceutiques Gauthier Chapelle Ing nieur Agronome Docteur en Biologie ancien Officier Scientifique de l International Polar Fondation p les eaux Knowledge and Assessment on Pharmaceutical Products in Environmental Waters Philippe Desbrosses Agriculteur Docteur en Sciences de l Environnement Expert consultant aupr s de l Union Europ enne Charg de Aission pour le Grenelle de l Environnement Pr Lucien Isra l Professeur m rite d Oncologie M dicale Membre de l Institut Pr Franco Berrino Directeur du D partement de M decine Pr ventive et Pr dictive de l Institut National du Cancer Milan Italie Dr Annie Sasco M decin Docteur en Epid miologie Directrice de l Equipe d Epid miologie pour la Pr vention du Cancer INSERM r Victor Segalen Bordeaux 2 Pr Devra Lee Davis Docteur en Epid miologie Directrice du D partement de Canc rologie Envir
5. la Sant Publique Une puration de qualit des eaux us es avant le traitement de l eau potable limite l apparition de ces sous produits car les THMs se forment uniquement lorsque le chlore est en contact avec les mati res organiques pr sentes dans l eau Cette puration est efficace dans la plupart des grandes villes en France mais pas toujours dans les plus petites communes et il est important de v rifier la pr sence de THMs dans l eau de boisson Le plomb est rarement pr sent l tat naturel il se trouve dans les canalisations anciennes en plomb La pr sence de plomb en exc s dans l eau potable est associ e un risque accru de mortalit de toutes causes de maladies cardiovasculaires et de troubles du d veloppement c r bral chez l enfant Certains d riv s du plomb sont class s comme carcinog nes possibles chez l homme av r s chez l animal par l OMS Les risques microbiologiques sont actuellement bien ma tris s avec l injection d un d sinfectant dans les r seaux de distribution d eau potable g n ralement le chlore et des contr les fr quents pour l eau du robinet et les eaux embouteill es Lorsque l eau potable ne respecte pas les normes bact riologiques rare en France le risque est infectieux gastroent rites par exemple Etat des eaux de boisson en France selon le WWF Eaux du robinet Les eaux du robinet font l objet de nombreux contr les 56 param tres microbiologiques et physico chimiq
6. articulier de m dicaments anticanc reux d antibiotiques d hormones f minisantes d antid presseurs anti pileptiques et analg siques Certaines de ces substances se retrouvent dans l eau potable car elles sont mal limin es par les unit s de traitement avant distribution de l eau de boisson dans le r seau publique Il n y a pas d tude ce jour associant sp cifiquement la pr sence de ces contaminants des maladies humaines Toutefois plusieurs de ces contaminants ont un effet biologique av r sur les poissons notamment au niveau hormonal f minisation principalement mais aussi des effets canc rig nes et d affaiblissement du syst me immunitaire Bien que la concentration dans l eau potable de chaque m dicament pris individuellement soit extr mement faible les m langes de substances multiples pourraient tre n fastes pour des personnes fragiles comme le foetus les enfants en bas ge mais aussi les personnes affect es de cancer Copyright CDURABLE info l essentiel du d veloppement durable Page 3 7 et le cancer les recommandations de consommation du WWF et du m decin David Servan Schreiber r Le chlore ne pr sente aucun risque sur le plan sanitaire mais ses d riv s dont notamment certains trihalom thanes THM peuvent constituer un risque sur la sant humaine en favorisant les cancers de la vessie et en engendrant des troubles au moment de la grossesse au del de 0 1 mg L seuil fix par le Code de
7. ature Environnement r agir aux pr conisations propos es par le panda Le d bat est lanc En r sum Le WWF invite prendre des pr cautions Le Comit scientifique lt a href nb1 class spip_note rel footnote title Comit Scientifique Pr David Servan Schreiber M decin Docteur en id nh1 gt 1 r uni par le WWF signe un texte aux conclusions simples tout comme on doit faire attention l eau qu on donne un nourrisson il faut faire attention l eau qu on donne une personne dont la sant est fragilis e par une maladie comme le cancer Le comit observe que la qualit de l eau en France varie selon les r gions et selon les p riodes de l ann e en raison de l activit agricole De fait des personnes fragilis es peuvent tre expos es sans le savoir des taux de nitrates et de pesticides sup rieurs aux normes De plus les normes de qualit n ont pas volu malgr les nouvelles connaissances sur des polluants effet hormonal certains pesticides certaines hormones le bisph nol A ou sur la pr sence de d riv s m dicamenteux lt span class spip document_3115 spip documents spip documents right style float right width 200px gt Face ces constats le Comit scientifique poursuit II convient donc de prendre des pr cautions Nous conseillons aux personnes malades du cancer ou qui sont pass es par la maladie de ne boire quotidiennement de l eau du robinet que si elles sont s
8. aupr s de sa mairie permet de conna tre exactement la composition de l eau distribu e ainsi que la fr quence des contr les effectu s en sachant qu une fr quence faible des contr les ou des contr les qui ne correspondent pas aux saisons d epandage risquent de ne pas permettre de d tecter localement des pisodes de non conformit alors que statistiquement on sait que ces pisodes existent Il faut aussi encourager les mairies obtenir des mesures des substances potentiellement nocives de plus en plus pr sentes dans l eau et qui ne font pas partie des contr les r glementaires et publier ces r sultats Copyright CDURABLE info l essentiel du d veloppement durable Page 4 7 et le cancer les recommandations de consommation du WWF et du m decin David Servan Schreiber r B Filtres eaux Les filtres eaux peuvent tre utiles pour enlever des odeurs ou des go ts d sagr ables de l eau potable Diff rents syst mes agissent sur diff rents contaminants possibles Il suffit de laisser l eau du robinet dans une carafe pendant une heure pour liminer le chlore et les d riv s chlor s THMs par vaporation Les carafes filtrantes et les filtres sur robinet gr ce au charbon actif en poudre liminent le chlore et d riv s chlor s et certains pesticides non solubles dans l eau comme le lindane et l atrazine ainsi que certains r sidus m dicamenteux Certaines carafes liminent en plus les nitrates si elles p
9. ent estiment dans un communiqu de presse commun mercredi 24 juin 2009 La campagne lanc e par le WWF et David Servan Schreiber insiste sur la Copyright CDURABLE info l essentiel du d veloppement durable Page 5 7 et le cancer les recommandations de consommation du WWF et du m decin David Servan Schreiber r pr sence de polluants comme les r sidus de pesticides et de nitrates dans les nappes phr atiques qui se retrouvent dans l eau du robinet et menacent la sant Or si ces polluants sont en effet relev s dans l eau du robinet il est noter que l eau de source en bouteille est le plus souvent pr lev e dans les m mes nappes phr atiques et peut elle aussi contenir un certain nombre de polluants Deux tudes scientifiques de mars 2006 2 et de novembre 2008 3 soul vent galement la question de la migration du plastique de la bouteille vers l eau de substances nocives comme l antimoine un m tal toxique retrouv des concentrations 95 165 fois plus lev es que dans l eau du robinet ou de perturbateurs endocriniens Par ailleurs la composition pr cise de l emballage alimentaire de l eau en bouteille n est pas connue du fait du secret industriel ni les consommateurs ni l Agence Fran aise de S curit Sanitaire des Aliments qui autorise pourtant la mise sur le march des produits n ont l information requise pour une consommation en toute transparence Il faut reconna tre que des progr s notables restent
10. et le cancer les recommandations de consommation du WWF et du m decin David Servan Schreiber r Extrait du CDURABLE info l essentiel du d veloppement durable http cdurable info Eau potable et Cancer les recommandations du WWF et David Servan Schreiber font debat 1818 html Boire de l eau du robinet tue s interroge C dans l air L eau potable et le cancer les recommandations de consommation du WWF et du rrouvr ntle L EAU POTABLE ET LE CANCER Finance Contribution Economique Eau Copyright CDURABLE info l essentiel du d veloppement durable Tous droits r serv s Copyright CDURABLE info l essentiel du d veloppement durable Page 1 7 et le cancer les recommandations de consommation du WWF et du m decin David Servan Schreiber r Le WWE en association avec le m decin David Servan Schreiber vient de lancer une campagne sur la nocivit de l eau du robinet avec la publication de recommandations de consommation Si l ONG admet que l eau du robinet est en g n ral de bonne qualit en France si l on prend comme crit res d valuation les normes r glementaires elle se demande si est suffisante pour les personnes malades du cancer ou qui sont pass es par la maladie Selon le WWE de nombreuses tudes tablissent des liens entre cancer et polluants de l eau Une campagne qui fait d j grand bruit ce qui am nent les associations Agir pour l environnement l ACME et France N
11. faire dans certaines localit s fran aises pour que l eau potable et pas seulement l eau du robinet soit d une qualit irr prochable Toutefois le probl me doit tre vu dans son ensemble l eau en bouteille loin d offrir une alternative acceptable l eau du robinet engendre 6 milliards de d chets de bouteilles plastiques dont la moiti par d faut de recyclage est br l e dans des incin rateurs qui rejettent des substances polluantes dans l atmosph re comme les dioxines Les citoyens ne doivent pas avoir choisir entre pollution de l eau et pollution de l air et des sols en croyant se pr server de toute pollution avec l eau en bouteille ils risquent d engendrer une pollution p renne li e aux d chets des bouteilles qui impactera galement leur sant affirme Clara Osadtchy coordinatrice des campagnes d Agir pour l environnement En mati re de polluant on ne trouve que ce que l on cherche Dans ce contexte il importe de ne pas sur marchandiser l eau en incitant consommer de l eau et des emballages et de se battre pour am liorer la qualit des eaux Si plus personne ne buvait l eau de distribution publique on pourrait craindre le pire pour la pr servation de la qualit de la ressource affirme Bruno Genty vice pr sident de France Nature Environnement Les associations invitent donc les citoyens solliciter massivement les pouvoirs publics locaux et nationaux pour que l eau du robinet publique et jusqu
12. onnementale Universit de Pittsburgh tats Unis Dr Thierry Dorval Oncologue M dical Institut Curie Paris Dr Jean Loup Mouysset Oncologue M dical Dipl m en Sciences de l Environnement et Sant DEA Polyclinique Parc Rambot Provencale Aix en Provence b Dr David Carpenter M decin Docteur en Epid miologie Directeur de l Institut pour la Sant et l Environnement Universit de New York Albany Etats Unis i Dr Philippe Presles M decin Dipl me Universitaire d Ethique de la Sant Directeur de l Institut Moncey de Pr vention Sant Auteur de PREVENIR b Dr Pierre Souvet Cardiologue Pr sident de l Association Sant Environnement France 2 Shotyk Krachler amp Chen Contamination of Canadian and European bottled waters with antimony from PET containers J environ Monit 2006 8 288 3 Wagner amp Oehlmann Endocrine disruptors in bottled mineral water total estrogenic burden and migration from plastic bottles Environ Sci Pollut Res 2008 publi en ligne mars 2009 Copyright CDURABLE info l essentiel du d veloppement durable Page 7 7
13. oss dent une r sine changeuse d ions Il faut par contre faire attention aux risques de relargage des contaminants contenus dans la cartouche au del de la date d expiration du filtre et donc respecter scrupuleusement les instructions d utilisation Quant aux filtres plus sophistiqu s avec un m canisme d osmose inverse qui s installent sous l vier ou sur le plan de travail ils filtrent 97 des nitrates 98 des pesticides 99 du plomb ainsi que certains la plupart des r sidus de m dicaments Ce sont les filtres les plus efficaces mais aussi les plus on reux B Eaux en bouteilles Les eaux min rales naturelles et les eaux de source ont une origine souterraine elles sont microbiologiquement saines et ne subissent pas de traitements Les contr les fr quents garantissent que les contaminants mesur s ne d passent pas les seuils tol r s pour les eaux potables tout au long de l ann e Pour les plus grandes marques les zones de captage sont prot g es par l agriculture biologique notamment Les eaux min rales b n ficient aussi de la filtration naturelle travers les couches g ologiques pendant plusieurs ann es avant l extraction pour la consommation humaine Les eaux min rales peuvent contenir des nitrates d origine naturelle dus la biologie des plantes et du sol mais au del de 20mg les nitrates seraient consid r s comme un indicateur de pollution De plus pour les eaux destin es aux b b s la r glementation leur
14. principalement utilis s dans le cadre de l agriculture mais aussi dans les usages domestiques ou pour l entretien des espaces verts Ce sont des insecticides raticides fongicides et herbicides d sherbants La norme est fix e 0 1 4g L microgramme par litre pour chaque type de pesticide et la totalit de ces produits ne doit pas d passer 0 5 4g L Des publications scientifiques r centes ont mis en vidence des liens entre une exposition professionnelle ou domestique aux pesticides et le d veloppement de certains cancers prostate chez l homme lymphomes non hodgkiniens et leuc mie chez l enfant De plus la combinaison de plusieurs pesticides dans l eau effet cocktail a des effets toxiques m me lorsque chaque compos est individuellement au seuil tol r par les autorit s Enfin plusieurs pesticides ont des actions hormonales d montr es changement de sexe des t tards ou f minisation des poissons dans les rivi res Comme ils ne sont pas tous limin s par les unit s de traitement de l eau des d passements sont constat s Il est possible que l eau contamin e agisse de fa on d l t re sur les personnes porteuses de cancers sensibles aux hormones sein ovaire ut rus prostate cerveau par exemple Les apports en pesticides li s l eau repr sentent 10 des apports totaux par ingestion selon l Organisation Mondiale de la Sant La consommation quotidienne d eau contamin e doit tre prise en consid ration po
15. ues sont surveill s r guli rement Toutefois plusieurs pesticides et les r sidus de m dicaments ne font pas l objet de contr les syst matiques Dans leur grande majorit les grandes villes de France Paris Lyon Lille Strasbourg Nantes etc distribuent de l eau conforme qui d passe rarement les seuils de nitrates et pesticides r glementaires dans certains cas de l eau non conforme est distribu e sans qu une restriction d usage soit consid r e n cessaire Toutefois il existe une variabilit importante dans la fr quence des contr les et dans la qualit des eaux selon les r gions la saison et la taille de la ville Par exemple on peut lire dans le rapport de la DGS 2008 qu une analyse de pesticides tous les 5 ans pour les plus petites UDI unit s de distribution est r alis e gt Le m me rapport mentionne galement que dans le d partement de l Eure et Loir 28 des stations de traitements distribuaient des eaux potables avec des teneurs en nitrates sup rieures au seuil r glementaire de 50 mg L en 2006 ce qui concernait 49 080 personnes De la m me fa on les d passements de la limite autoris e pour les pesticides dans l eau ont concern en 2007 1 398 unit s de distribution d eau Ainsi pour 5 1 millions de personnes soit 8 4 de la population fran aise l eau du robinet a t mesur e au moins une fois comme non conforme au cours de l ann e 2007 C est pourquoi seule une d marche
16. ur les personnes fragilis es et dont les conditions m dicales peuvent tre sensibles un effet de seuil Les nitrates sont des r sidus de la vie v g tale naturellement pr sents dans le sol lls sont surtout concentr s et en forte proportion dans les lisiers d jections animales et la plupart des engrais agricoles Lorsque ces derniers sont r pandus en exc s ils peuvent contaminer les eaux de surface par ruissellement et les eaux souterraines par infiltration La norme europ enne est fix e 50 mg L l OMS recommande 25 mg L pour pr venir certaines pathologies des jeunes enfants notamment de la m th moglobin mie M me si les r sultats ne sont pas toujours consistants d une tude l autre la pr sence de nitrates en exc s dans l eau potable a t associ e dans plusieurs tudes au d veloppement de certains cancers notamment la vessie mais aussi dans certaines populations aux cancers de la prostate et de l estomac Dans les tudes o il est d tect le risque associ n est pas n gligeable Il est de la m me magnitude que celui associ aux hormones substitutives de la m nopause en mati re de cancer du sein Les substances m dicamenteuses qui ne sont pas mesur es de mani re syst matique par les autorit s Plusieurs m dicaments sont aujourd hui retrouv s dans les eaux des rivi res et les nappes phr atiques car les stations d puration ne sont pas suffisamment quip es pour les liminer Il s agit en p
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