groupe de travail n°2
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1. l volution de l article 255 de la loi Grenelle II A Principaux constats et points d attention 10 L objectif principal du rapport d veloppement durable pr sent pr alablement au projet de budget dans les collectivit s territoriales et les tablissements publics de coop ration intercommunale fiscalit propre de plus de 50 000 habitants est d tre un support au d bat budg taire sur les politiques locales au regard du d veloppement durable Ce rapport r alis par plus de 400 administrations publiques locales constitue galement une opportunit de mobiliser les personnels des collectivit s et les citoyens de valoriser les actions men es par les collectivit s locales et contribuer leur attractivit Si les rapports font encore l objet de peu d changes avec les parties prenantes avant leur pr sentation ils sont souvent rendus accessibles aux citoyens La connaissance de l utilisation par les divers lecteurs des rapports d veloppement durable reste cependant am liorer Le contr le de l galit porte sur la pr sentation du rapport l assembl e d lib rante et non sur le contenu de celui ci C est l assembl e d lib rante qui peut v rifier son contenu Il n y a pas de v rification par un organisme tiers ind pendant comme cela est le cas pour les entreprises Enfin l tat n est pas de fait destinataire des rapports d veloppement durable et n a pas d obligation d valuation de ces derniers Par2. cet effet sur les bonnes pratiques qu il conviendrait de mettre en avant dans un but p dagogique et sur la mise disposition de guides p dagogiques vi Il a t recommand enfin qu en parall le des travaux et r flexions de fond susceptibles de d boucher sur des am nagements de la r glementation soient conduits Ces travaux et r flexions de fond pourraient porter notamment sur e une remise plat du m canisme global de d rogation pour les filiales pour que celui ci soit op rant et simple e une tude sur les enjeux de l largissement du dispositif d autres structures juridiques SAS SNC la poursuite des travaux sur la mat rialit 21 Annexe 2 Liste des auditions Or e Patrick JOLIVET Pr sentation de l tude sur le bilan de l application de l article 225 sur le reporting extra financier par l association Or e Groupe Alpha Natacha SEGUIN Pr sentation du bilan de l application de l article 225 sur le reporting extra financier par le Groupe alpha Ernst amp Young Eric DUVAUD Pr sentation des bonnes pratiques et nouveaux standards relatifs l article 225 du code de commerce par Ernst amp Young Fran ois R gis BENOIS Pr sentation de l tude sur le bilan de l application de l article 225 sur le eus Maryline DUTREUIL BOULIGNAC reporting extra financier par l AMF Pr sentation de l tude annuelle sur l information sociale et CFIE Martial COZET
3. de l chantillon et est souvent trait e sous l angle de la r duction des missions de GES Pour KPMG elle est abord e diff remment selon les secteurs d activit s Globalement trait e par les soci t s des secteurs industries et biens de consommation elle l est peu dans les secteurs finances et services o elle est g n ralement consid r e comme peu ou pas pertinente Les informations soci tales plus nouvelles sont trait es surtout de mani re qualitative sources Deloitte Or e Groupe Alpha Ernst amp Young Elles rel vent souvent d engagements g n raux non opposables lutte contre la corruption droits de l homme ou d initiatives ponctuelles ventuellement reli es au m c nat impact territorial conomique et social de l activit D autres informations sont trait es mais parfois de mani re relativement partielle sous traitance sant et s curit des consommateurs La question des relations avec les parties prenantes m rite d tre examin e avec attention 53 des entreprises ayant r pondu au questionnaire AFEP MEDEF ORSE ont indiqu qu elles ne les avaient pas impliqu es en amont du processus de reporting extra financier Elles sont 42 d clarer qu elles leur ont donn la parole dans les supports relatifs la communication extra financi re notamment dans les rapports d di s DD iv Informations non fournies et application du principe comply o
4. 116 et 225 engendre des difficult s dues e au changement de terminologie e l ajout et ou retrait de certaines th matiques r f rence aux uvres sociales question des restructurations e au passage d un principe d indicateurs un principe de champs th matiques quelques exceptions pr s Pour KPMG la majorit des entreprises de son chantillon 76 a fait le choix d appliquer la lettre le d cret d avril 2012 et donc de pr senter leurs r ponses aux th matiques sociales environnementales et soci tales dans l ordre fix par la r glementation 12 des groupes ont structur leur chapitre RSE selon les lignes directrices du Global Reporting Initiative GRI Ernst amp Young a fait la m me remarque concernant la structuration Certains observateurs notent que seule une minorit d entreprises pr sente une analyse des informations list es par le d cret au regard de leur activit de leurs enjeux et de leur strat gie S agissant des informations sociales elles sont g n ralement bien couvertes source Deloitte Selon le CFIE les th mes les mieux trait s sont l emploi l hygi ne la s curit la sant et la formation En revanche le CFIE consid re que des progr s sont souha tables en ce qui concernent notamment les restructurations et l organisation du temps de travail De m me en mati re de sant au travail la question du stress n est pas voqu e Concernant l item galit des chanc
5. AF2I FNIUDPS PAUDEVICLE SR8reIaIrs Pr sentation du point de vue des investisseurs institutionnels G n ral Minist re charg de l Economie et des Finances Charles SARRAZIN bureau Chef de Pr sentation sur les diff rences juridiques entre le r gime fran ais et le r gime pr vu par la directive sur le reporting extra financier Direction g n rale du Tr sor 23
6. contre il a une mission d accompagnement de cette obligation r glementaire Du fait de la jeunesse de cette obligation r glementaire seule des valuations partielles de sa mise en uvre existent Les premi res analyses r v lent d une part le manque de formalisation des liens entre politiques de d veloppement durable et budget et d autre part la difficult de l exercice d valuation lorsque les objectifs ne sont pas explicites Les r flexions engag es par certaines collectivit s conscientes du potentiel de ce rapport conduisent penser que ces rapports vont continuer s am liorer dans le sens du l gislateur outil de dialogue et de transversalit au service d un d veloppement durable des territoires Les rapports d veloppement durable locaux constituent une exception et une innovation en comparaison des pratiques des autres pays ce qui fait de la France une pionni re dans ce domaine La mise en uvre du dispositif a t accompagn e par les pouvoirs publics et les r seaux d acteurs par la co construction avec les collectivit s locales d outils globaux ou sp cifiques Cadre de r f rence des projets territoriaux de d veloppement durable et Agendas 21 locaux modification de l article L 110 du code de l environnement avec l introduction des cinq finalit s du d veloppement durable guide m thodologique pour la r alisation du rapport d veloppement durable r f rentiel d valuation des agendas 21 locaux La mob
7. document de r f rence et titre compl mentaire un rapport d di voire un site internet d di ou non outil qui permet de diffuser de l information relativement d taill e un large public On peut s interroger sur la conformit la loi telle qu elle est r dig e s il apparaissait que tout ou partie des informations qui doivent tre publi es dans le rapport de gestion ne figuraient que sur d autres supports En tout tat de cause il ressort des travaux du GT2 que les diff rents supports devraient tre bien coordonn s tout en conservant leurs sp cificit s dans leurs contenus et destinataires potentiels La mise en place syst matique et a fortiori obligatoire du reporting int gr m thodologie non encore stabilis e appara t ce jour pr matur e malgr les initiatives prises d ores et d j par certains groupes particuli rement avanc s dans leur politique RSE Les efforts pour mieux valoriser le reporting extra financier devraient tre poursuivis Cela suppose qu il soit partag et d battu notamment au niveau du conseil d administration ou de surveillance et de l assembl e g n rale des actionnaires et avec les parties prenantes internes et externes l entreprise notamment en am liorant l accessibilit des diff rents supports B Recommandations Les recommandations ci apr s visent rem dier de la meilleure fa on aux manques difficult s rencontr s dans les constats expos s pr c demmen
8. du d veloppement durable grille de durabilit D velopper le caract re strat gique des rapports d veloppement durable e Renforcer le lien entre le rapport d veloppement durable et les orientations budg taires Pour les collectivit s avec ou sans agenda 21 il s agit lors du vote du budget de pr senter comment les politiques publiques contribuent au d veloppement durable du territoire Les travaux men s avec les collectivit s territoriales indiquent que l un des objectifs pour les collectivit s est de rapprocher dans l analyse le projet territorial de d veloppement durable avec leur comptabilit analytique Rechercher une harmonisation des pratiques de transparence relatives au d veloppement durable entre les acteurs conomiques 13 e Est il opportun de g n raliser le rapport annuel d veloppement durable aux autres administrations publiques e Favoriser un rapprochement entre les rapports d veloppement durable des collectivit s locales et le reporting extra financier des entreprises notamment travers la co responsabilit territoriale 14 Annexe 1 Extrait du Rapport interm diaire du groupe de travail n 2 mars 2014 chapitre 4 relatif au Bilan de l application de l article 225 de la Loi Grenelle II 4 Principaux enseignements tir s des auditions r alis es Un compte rendu de chacune des auditions a t effectu Le pr sent chapitre s attache en faire la synth se A Constats
9. globaux De fa on g n rale les organismes auditionn s reconnaissent les efforts des entreprises pour s adapter ainsi que les progr s r alis s Ainsi le Centre Fran ais d Information sur les Entreprises CFIE a accord pour les 44 rapports tudi s en 2013 une note globale de transparence de 56 9 100 soit une augmentation de 8 7 par rapport 2012 m thodologie constante Deloitte souligne que le nouveau dispositif n a pas entrain de bouleversements majeurs mais qu il a confort les acteurs d j engag s et suscit la mobilisation des autres Les entreprises interrog es par l AFEP le MEDEF et l ORSE tirent elles aussi un bilan plut t positif de la mise en uvre des dispositions de l article 225 tout en soulignant les difficult s m thodologiques collecte des nouvelles cat gories d informations consolidation sur un p rim tre Groupe et organisationnelles d lais de publication rencontr es dans la mise en uvre Il nen reste pas moins que les entreprises doivent encore s approprier la liste des informations requises par le d cret Grenelle II afin de les traduire la lumi re de leurs propres enjeux Il est important qu elles communiquent sur les informations du d cret en insistant sur les plus significatives Selon le Groupe Alpha une meilleure conformit ne signifie pas toujours une meilleure qualit de l information B Constats d taill s Ces constats font appara tre les points posi
10. rogation la soci t m re doit faire appara tre outre les informations consolid es les informations d taill es pour chacune des filiales ou soci t s contr l es concern es leur niveau par les obligations de publication Dans la pratique le recours au dispositif de d rogation a t limit Ainsi selon l enqu te AFEP MEDEF ORSE 81 des entreprises r pondantes ont indiqu ne pas avoir utilis cette possibilit volont de conserver un rapport de la soci t m re concis volont de responsabiliser les filiales et soci t s contr l es sur les informations publi es 2 P rim tre juridique Un certain nombre d impr cisions voire d incoh rences ont t relev es dans les textes d application Deloitte KPMG source d ventuelles incompr hensions de la part des entreprises e calcul des seuils sur un p rim tre social peu coh rent avec l obligation de communiquer sur un p rim tre consolid e m canisme de d rogation pour les filiales inabouti par exemple les filiales cot es sont exclues du dispositif d rogatoire l exon ration li e EMAS est rarement applicable e exclusion de certaines structures juridiques comme les SAS 16 iii Contenu de l information publi e illustr e au travers de trois grandes cat gories d informations distingu es par l article 225 social environnement soci tal Il a t observ que comparer l application des articles
11. 5 de la loi Grenelle Il A l issue de ces six premiers mois de travail plusieurs pistes de r flexion ont t list es Apr s discussion par le groupe de travail certaines ont t traduites en recommandations A Principaux constats et points d attention tir s de l tat des lieux Les auditions r alis es ont permis de dresser un premier tat des lieux de l application par les entreprises de l article 225 Il a port pour l essentiel sur les soci t s cot es d j assujetties la loi NRE Le d tail des constats figure en annexe 1 i Un tat des lieux compl ter Il n existe plus depuis environ quatre ans de bilans statistiques tablis par les pouvoirs publics du respect de la loi par l ensemble des entreprises assujetties Pour disposer d une image plus compl te il pourrait tre galement utile de recueillir des informations sur un spectre plus large portant notamment sur les filiales assujetties ainsi que sur les soci t s non cot es assujetties Les pouvoirs publics pourraient proc der des clairages compl mentaires en vue notamment d alimenter le rapport qui doit tre fait au Parlement mais en veillant toutefois limiter autant que possible la charge administrative que pourraient avoir supporter les entreprises susceptibles d tre mises contribution Pour les soci t s cot es ils pourraient s appuyer sur les travaux de l Autorit des March s Financiers AMF Malgr tout ce pre
12. EX Libert galit Fraternit R PUBLIQUE FRAN AISE PREMIER MINISTRE w Commissariat g n ral PLATEFORME RSE a la strat gie Q et la prospective Michel Laviale 01 07 2014 Pierre Yves Chanu Etat des lieux et recommandations du groupe de travail n 2 Comment am liorer la transparence et la gouvernance des entreprises en mati re de d veloppement durable en r ponse aux attentes de la soci t et de la finance responsable tout en int grant les volutions normatives europ ennes et internationales Rappel de la feuille de route La feuille de route du GT comporte trois volets la transparence et notamment le bilan des articles des lois Grenelle Il relatifs au reporting extra financier articles 225 224 et 255 les leviers d action pour une meilleure prise en compte de la RSE dans la gouvernance des entreprises les leviers pour d velopper la finance responsable Organisation des travaux et premi res conclusions Le groupe de travail n 2 s est concentr pour l instant sur le reporting extra financier Le pr sent document r capitule les pistes de r flexion du groupe de travail sur cette th matique La liste des organismes auditionn s par le groupe de travail n 2 figure en annexe 2 Les comptes rendus des auditions sont disponibles sur le site http www strategie gouv fr blog la plateforme rse 1 Pistes de r flexion et recommandations relatives l volution de l article 22
13. TE environnementale dans les rapports annuels des entreprises par le Centre fran ais d information sur les entreprises Anne GARANS Directeur KPMG KPMG Philippe ARNAUD Responsable Pr sentation de l tude sur le bilan de l application de l article 225 sur le D partement changement climatique reporting extra financier par KPMG et D veloppement durable Deloitte Julien RIVALS Directeur des Pr sentation de l tude sur le bilan de l application de l article 225 sur le services durables reporting extra financier par Deloitte Conseil national des centres commerciaux M SILBERSTEIN Directeur DD Groupe unibail rodamco Pr sident de la Commission DD du CNCC D l gu g n ral du CNCC M Christophe GAROT Directeur Synergies et Expertise Pr sentation du guide Le r f rentiel environnemental amp soci tal du CNCC Conseil national des centres commerciaux AFEP MEDEF ORSE Mme Elisabeth GAMBERT M Michel LAVIALE M Fran ois FATOUX Pr sentation du rapport ORSE AFEP MEDEF sur les pratiques RSE des entreprises Gim lec Mme Catherine JAGU D l gu e affaires conomiques et d veloppement durable Pr sentation du Guide sectoriel de Reporting RSE du Gim lec fournisseurs de solutions lectriques et d automatismes F d ration de la Mme Emmanuelle PERES Pr sentation du guide Rendre compte des impacts conomiques et 22 Formation professio
14. de l obligation de publier des informations sociales et environnementales Inspection g n rale de l Environnement Conseil g n ral des mines Inspection g n rale des affaires sociales Ao t 2007 L article 224 rend obligatoire la transparence de la prise en compte des crit res environnementaux sociaux et de gouvernance ESG par les soci t s de gestion d actifs i Une disposition qui concerne un p rim tre d acteurs incomplet Cette obligation concerne toutes les soci t s de gestion SDG quel que soit les actifs dans lesquels elles investissent actions obligations capital investissement et ind pendamment du fait qu elles g rent des fonds ISR Investissement Socialement Responsable L article 224 ne concerne pas en revanche les investisseurs pour compte propre tels que les investisseurs institutionnels caisses de retraite fonds de pension compagnies d assurance fondations Cette distinction entre g rant pour compte de tiers et g rants pour compte propre est surprenante et n a pas t expliqu e par le l gislateur ii Une mise en uvre satisfaisante Le d cret d application donne une description d taill e des informations que doivent communiquer les soci t s de gestion Le d cret institue une distinction entre l int gration des crit res ESG et la gestion de fonds ISR Les SDG doivent indiquer les encours concern s dans les deux cas et pour les fonds ISR d crire les m thodes de s lec
15. des informations produites et des indicateurs s y rapportant Outre le caract re proprement fran ais de certaines informations demand es ce qui complique la t che des grands groupes fran ais implant s internationalement exemple r partition entre CDI et CDD certains items tr s pertinents pour les activit s industrielles apparaissent moins adapt s d autres activit s 20 C est pourquoi la quasi totalit des organismes auditionn s ont insist pour que ce travail d harmonisation se fasse sur une base sectorielle si possible internationale ce qui devrait impliquer l intervention des f d rations professionnelles iv L accent a t mis sur la n cessit de donner des explications circonstanci es en cas de recours au comply or explain L AMF sugg re d int grer dans le document de r f rence un tableau de synth se des informations non publi es avec les motifs de cette non publication v Pour certaines organisations auditionn es la priorit devrait tre que les entreprises et leurs parties prenantes disposent de temps pour mieux s approprier le dispositif d fini par l article 225 Une remise plat de la liste des informations m me si certaines th matiques et formulations ne sont pas toujours tr s explicites ni suffisamment compl tes ne leur appara t pas souhaitable dans l imm diat La priorit devrait tre mise plut t sur l accompagnement des entreprises en s appuyant
16. es int gration l emploi des seniors est peu d velopp Il en est de m me selon cet organisme de la question des populations d favoris es et des jeunes sans qualification Deloitte fait de son c t le m me constat relativement la th matique des restructurations En mati re de sant et de s curit ce cabinet note que si la fr quence des accidents du travail est souvent fournie 85 la gravit l est plus rarement 68 et les maladies professionnelles sont relativement peu abord es 45 Deloitte ainsi que le Groupe Alpha rel vent que la communication sur la promotion des principes fondamentaux de l OIT se limitent souvent un renvoi aux valeurs et engagements de l entreprise La plupart de ces observations sont corrobor es par KPMG Les informations environnementales sont plut t bien couvertes pour autant qu elles soient disponibles quantifiables et en lien avec l activit sources Deloitte KPMG Le reporting sur l nergie les rejets de GES les d chets et l eau sont les aspects les mieux trait s Les th matiques plus difficiles quantifier ont fait l objet d une communication plus limit e souvent centr e sur des initiatives individuelles biodiversit nuisances sonores L utilisation 17 des sols est aussi un domaine o des progr s sont possibles de m me que l adaptation au changement climatique D apr s Deloitte cette th matique appelle peu d indicateurs quantitatifs 4
17. es parties prenantes e Permettre une plus grande implication des lus et de la direction g n rale dans l laboration des rapports d veloppement durable L enjeu consistant cr er les conditions d un partage et d une r elle appropriation du rapport d veloppement durable par l ensemble des lus par exemple au moyen d changes r guliers ou de la mise en place d un comit mixte lus techniciens e Mobiliser l ensemble des services de la collectivit l laboration du rapport en favorisant une vision plus transversale du d veloppement durable Il s agit d am liorer la sensibilisation des services aux enjeux du d veloppement durable de d velopper des modes de travail collaboratifs et transversaux et de rechercher des rapprochements n cessaires avec le rapport d activit s e P renniser le suivi et l valuation des rapports annuels d veloppement durable notamment par la mise en place d une consultation r guli re des parties prenantes agents des collectivit s syndicats citoyens associations entreprises pour participer la co construction de rapports dans l objectif de diffusion de la culture d veloppement durable l ensemble de la soci t Mieux accompagner les collectivit s locales e D velopper et diffuser des outils d aide l analyse des enjeux et l expression d une strat gie de d veloppement durable cadres de r f rence r f rentiels grilles de lectures grilles d analyse de projets barom tre
18. ilisation de l ensemble des services de la collectivit autour du rapport d veloppement durable n cessite son pilotage un niveau strat gique Le rapport est aussi une opportunit de renforcer l animation et la gouvernance des collectivit s autour d un projet transversal 11 e La disparit des rapports aussi bien dans la forme que dans le fond traduit un niveau d interpr tation de la loi et d appropriation de l exercice tr s in gal allant de la simple conformit une contrainte l gale un v ritable outil d aide la d cision strat gique Cependant la souplesse offerte aux collectivit s dans la r daction du rapport a permis l closion de nombreuses m thodes d essais de structuration diff rente de calibrage divers Cette disparit est une richesse pour communiquer autrement sur le d veloppement durable e La diversit des outils de communication et de reporting dont disposent les collectivit s locales peut constituer un frein leur utilisation par les parties prenantes rapport d activit rapport d veloppement durable documents et rapports d orientation budg taire journaux institutionnels bilan annuel de l agenda 21 B Recommandations D velopper le caract re strat gique des rapports d veloppement durable e Renforcer le lien entre le rapport d veloppement durable et les orientations budg taires Pour les collectivit s avec ou sans agenda 21 il s agit lors du vote du budget de pr senter co
19. incitations pour les g rants mandats ou fonds ouverts poursuivre leurs efforts en mati re d expertise ESG et d int gration des enjeux financiers et extra financiers l implication des conseils d administration travers l largissement de la responsabilit fiduciaire Plusieurs conditions sont n cessaires pour des avanc es r elles et une utilit sociale du reporting ESG tendu aux d tenteurs d actifs un reporting avec des crit res ESG adapt s chaque classe d actif mais un nombre limit d indicateurs ou informations cl s sur chaque classe d actif afin que le reporting soit lisible permettre un degr de transparence avanc sur le contenu des mandats ou des fonds syst matiser la mesure de l empreinte carbone des portefeuilles d actifs rendre visible la part des investissements verts Energies renouvelables infrastructures transition nerg tique etc rendre compte de l expression du droit de vote notamment sur des th mes fort enjeux dividende r mun ration dirigeants f minisation assurer le suivi des engagements de place code de conduite initiatives communes comme celles des PRI ou ITIE EITI ou IIGCC etc rendre compte de l impact socio conomique des engagements des investissements par ex nombre d emplois cr s disposer d un regard externe certification des informations publi es Expression de parties prenantes faire Valider le reporting par les conseil
20. mi celles pr sent es 63 des soci t s qui ont eu recours un OTI ont retenu l un au moins de leurs commissaires aux comptes L opinion des OTI est majoritairement une assurance mod r e 83 des soci t s qui ont eu recours un OTI et la marge une assurance raisonnable Quelques soci t s ont choisi de faire v rifier certaines de leurs informations cl s un niveau d assurance raisonnable et les autres un niveau d assurance mod r e Quelques entreprises g n ralement parmi les plus matures ont anticip les obligations d coulant de l arr t en ayant recours une v rification portant sur l ensemble des 42 informations requises par les textes et se mat rialisant par une attestation de pr sence et un avis sur la sinc rit C Propositions Recommandations formul es par les organismes auditionn s Les diff rents organismes auditionn s ont assorti leurs constats d un certain nombre de recommandations visant optimiser la qualit du reporting extra financier d livr par les entreprises Ces recommandations figurent dans les CR de chaque audition Elles peuvent tre regroup es en six grands chapitres 19 i Le reporting extra financier ne doit pas se limiter un exercice de pure conformit Le lien entre les informations produites qualitatives et quantitatives et les enjeux devrait tre renforc en coh rence avec les attentes des parties prenantes qu il conviendrait de mieux int grer dans le
21. mier tat des lieux permet de tirer d ores et d j un certain nombre d enseignements Enseignement n 1 globalement il fait tat des efforts accomplis par les entreprises pour appliquer l article 225 et des progr s enregistr s par rapport la loi NRE Enseignement n 2 dans le m me temps il pointe des zones o des progr s sont possibles e Des th matiques pas toujours bien renseign es e Le principe du comply or explain pas toujours bien ma tris e Les informations produites notamment au plan quantitatif pas toujours homog nes d une entreprise l autre y compris au sein d un m me secteur d activit e Les textes r glementaires insuffisamment pr cis sur un certain nombre de points ii L association des parties prenantes pr ciser L tat des lieux ne permet pas non plus de se faire une id e pr cise sur la mani re dont les entreprises associent leurs parties prenantes et notamment les Institutions Repr sentatives du Personnel IRP leur processus de reporting extra financier Ce point m riterait d tre approfondi en mettant profit les travaux sur la gouvernance Une audition a t consacr e ce th me avec notamment la pr sentation des travaux de l Institut Fran ais des Administrateurs IFA Elle sera compl t e par d autres auditions pour disposer d un panorama plus complet du sujet iii Les finalit s du reporting clarifier L tat des lieux am ne a
22. mment les politiques publiques contribuent au d veloppement durable du territoire Les travaux men s avec les collectivit s territoriales indiquent que l un des objectifs pour les collectivit s est de rapprocher dans l analyse le projet territorial de d veloppement durable avec leur comptabilit analytique tudier l utilit d une meilleure coordination dans l laboration du rapport d veloppement durable et du rapport d activit e Etudier l utilit d un rapprochement entre l laboration du rapport d activit et de celle du rapport d veloppement durable et l utilit terme de l laboration d un rapport unique objectifs calendrier contenu Capitaliser l exp rience des collectivit s dans l laboration des rapports d veloppement durable e Am liorer et structurer le lien entre l exercice de transparence permis par les rapports des collectivit s territoriales et les politiques locales de d veloppement durable strat gie pratiques internes effets d entra nement sur les acteurs locaux volution de la situation des territoires modification des comportements Les rapports annuels d veloppement durable contiennent des l ments budg taires 12 d penses engag es essentiellement des r f rences au contexte territorial g n ral mais ne pr sentent pas le lien ou le poids budg taire consacr au d veloppement durable et a contrario le poids budg taire de ce qui n est pas ou peu durable Favoriser la consultation d
23. nnelle D l gu e g n rale soci taux des investissements en formation professionnelle de la FFP AFG M Philippe ZAOUATI Pr sentation du point de vue des investisseurs CGDD M St phane COQUELIN nt de l tude du CGDD sur le bilan de l application de l article Mme Typhaine de BORNE Senior Pr sentation du point de vue des entreprises sur l application des EIRIS a Research Analyst dispositions Grenelle II VIGEO Mme Emilie BERAL directrice de Pr sentation d une agence de notation sur la dynamique cr e par l article Recherche 225 sur le contenu du reporting extra financier des entreprises IFA M Daniel LEBEGUE 5 l PWC M Thierry RAES Pr sentation du rapport IFA sur la gouvernance des entreprises Catherine DECAUX Directrice g n rale du Comit 21 Comit 21 Elise ATTAL Charg e de mission Pr sentation du travail du Comit 21 sur le dialogue avec les parties dialogue parties prenantes Isabelle BOUDARD Charg e de mission RSE prenantes Direction g n rale du travail Annelore COURY Sous directrice Relations individuelles et collectives Pr sentation de la nouvelle base de donn es uniques pour les comit s d entreprises Michel DAVID Sous Directeur au service Observation et statistiques Pr sentation des travaux relatifs un traitement statistique des Copp ue re ere informations de reporting extra financi re produites par les entreprises connaissance
24. processus de reporting ainsi qu avec les impacts sur le milieu et pour l entreprise elle m me La partie consacr e aux risques ESG Environnement Social Gouvernance gagnerait tre toff e Il appara t aussi que la place donner aux objectifs et aux plans d actions devrait tre renforc e dans une perspective d am lioration continue ii Un autre point d attention largement partag porte sur la n cessit de progresser sur les th matiques encore insuffisamment renseign es C est vrai pour les informations soci tales qui notamment du fait de leur relative nouveaut n ont pas toujours t abord es avec le m me niveau de pr cision que d autres th matiques plus matures avec par exemple la sous traitance C est vrai pour certaines informations sociales avec les exemples des restructurations de la prise en compte des conventions fondamentales de l OIT de l organisation et le temps de travail et de la question du stress C est enfin vrai pour certaines informations environnementales avec titre d exemple les questions li es la biodiversit et au changement climatique L objectif n est pas de rechercher l exhaustivit tout prix mais plut t de se concentrer sur les informations les plus significatives et les plus pertinentes au plan strat gique et de bien les fiabiliser iii Le consensus s est fait galement sur le travail accomplir pour tendre vers une plus grande harmonisation
25. que cette notion n est pas toujours bien appr hend e et recouvre des r alit s parfois tr s diff rentes KPMG de son c t rel ve pour les entreprises de son chantillon 34 soci t s du CAC 40 que les volets social et environnemental sont les plus repr sent s avec une moyenne de 25 et 20 indicateurs chiffr s respectivement Le volet soci tal comprend en moyenne 4 indicateurs chiffr s seulement reflet d une communication s appuyant majoritairement sur des informations qualitatives Dans une m me entreprise les indicateurs produits sont le plus souvent relativement comparables dans le temps En revanche d une entreprise l autre les indicateurs demeurent encore h t rog nes sur un m me th me par exemple indicateurs d absent isme et d galit H F ce qui rend malais es les comparaisons Le d veloppement de r f rentiels sectoriels nationaux cf plus haut ou internationaux secteurs du ciment du p trole de la pharmacie devrait contribuer en d finissant des r gles de calcul communes r duire cette h t rog n it vi V rification des donn es En l absence de l arr t qui pr cise les travaux de v rification men s par un organisme tiers ind pendant OTI beaucoup d entreprises et notamment celles du CAC 40 y ont eu tout de m me recours sur un base volontaire D apr s l AMF dans 55 des cas tudi s le rapport de OTI ne couvre que certaines donn es jug es les plus pertinentes par
26. r explain Une majorit d entreprises y a eu recours 60 des entreprises interrog es par l AFEP le MEDEF et PORSE Mais sa mise en uvre a t diff remment appr ci e Sur la base de l chantillon retenu par Or e 20 premi res capitalisations du CAC 40 et 20 derni res capitalisations du SBF 120 ce sont les donn es soci tales qui ont donn lieu au pourcentage d omissions le plus lev 22 Il tait de 15 pour les donn es environnementales et de 8 pour les donn es sociales Toutes les soci t s ne donnent pas d explications sur l absence de certaines informations et parmi celles qui en donnent cette information est parfois tr s g n rale En revanche certaines soci t s ont consacr des d veloppements suppl mentaires plus particuli rement li s leur activit De plus en plus de soci t s fournissent une analyse prospective objectifs chiffr s ou non pistes d am liorations v Indicateurs quantitatifs extra financiers Selon l AMF toutes les soci t s composant son chantillon pr sentent d sormais de tels indicateurs 18 L enqu te AFEP MEDEF ORSE montre que les entreprises r pondantes 74 communiquent en moyenne 81 indicateurs extra financiers l externe Parmi ces indicateurs publi s 30 sont qualifi s d indicateurs de performance permettant de mesurer les r sultats des politiques et actions engag es Une analyse un peu plus fine des explications fournies dans le verbatim r v le
27. s d administration l occasion de la validation du rapport annuel e mettre en place un observatoire des rapports annuels des d tenteurs d actifs et de leur reporting ESG B Recommandations En synth se on peut consid rer que l application de l article 224 est satisfaisante fortement aid e par l existence du Code de Transparence AFG FIR En revanche l impact de cette disposition sur le d veloppement de l ISR et de l int gration des crit res ESG est limit e Les recommandations suivantes visent donc d velopper l ISR et l int gration des crit res ESG en faisant voluer l article 224 e D crire si et comment les g rants d actifs int grent les crit res extra financiers ESG dans leur politique d investissement e tendre le champ d application aux investisseurs institutionnels e Supprimer les diff rences d interpr tations li es la distinction ESG ISR op r es au sein de l article 224 e D finir et traiter les offres ISR via la cr ation du label ce qui permettrait de simplifier le 224 et de le concentrer sur la question de l int gration ESG e Int grer l article 224 les obligations de vote et d engagement des investisseurs vis vis des metteurs sous une forme comply or explain de fa on se rapprocher des dispositions du stewardship code anglais e Ajouter des pr cisions sur la signification de l int gration des crit res ESG 3 Pistes de r flexion et recommandations relatives
28. s de la plateforme RSE 2 Faciliter l appropriation des textes par les entreprises M me celles qui taient d j assujetties la loi NRE ont fait tat de difficult s de mise en uvre et ont souhait disposer de temps pour bien int grer les nouveaut s contenues dans l article 225 Ce qui est vrai pour ces entreprises l est encore plus pour les nouveaux entrants majoritairement de plus petite taille qui vont devoir faire leur apprentissage Ind pendamment du toilettage de l article 225 il est propos de mettre disposition des entreprises un dispositif d accompagnement destin rendre plus ais e l application des textes en e laborant un mode d emploi rappelant les objectifs recherch s apportant des explications pour faciliter l application des th matiques propos es et la mise en uvre de la v rification e mettant en place un programme d actions de communication et de sensibilisation aupr s l ensemble des parties prenantes e renvoyant aux f d rations professionnelles pas seulement fran aises le soin de travailler en lien avec les parties prenantes des r f rentiels sectoriels destin s faciliter l harmonisation des donn es qualitatives et quantitatives Ces r f rentiels devraient bien entendu tenir compte des initiatives internationales en la mati re 3 Etablir l initiative des pouvoirs publics un bilan de la mise en uvre de la loi par l ensemble des entreprises assujetties Ce
29. t Les principales recommandations envisag es sont les suivantes 1 Am nager les textes r glementaires pour les pr ciser voire les compl ter La transposition dans notre droit de la directive europ enne sur le reporting extra financier pourrait tre l occasion de proc der cet am nagement Dans un souci de continuit et pour pr server les premiers acquis de la mise en uvre de l article 225 par les entreprises il serait souhaitable d viter une remise en cause trop profonde de l existant et de ne pas alourdir un dispositif d j consistant La transposition devrait reposer sur les deux pr occupations suivantes e int grer les apports contenus dans la directive notamment la notion de diligence raisonnable ou due diligence tout en pr servant les principaux acquis de l article 225 par exemple le principe de la v rification par un organisme tiers ind pendant OTI e _ pr ciser clarifier les points consid r s comme critiques dans l tat des lieux afin de rem dier aux impr cisions et difficult s d application relev es Il s agit en particulier du p rim tre des entreprises concern es par le dispositif SAS de la distinction entre soci t s cot es non cot es du reporting par les filiales de l information sociale par exemple distinction CDI CDD int rim plans de restructuration de la consultation des parties prenantes Ces diff rents points feront l objet de travaux compl mentaire
30. t et reste un outil relativement complexe pour des investisseurs non avertis La cible de l article 224 n a donc pas r ellement t atteinte en termes d information Pour atteindre plus directement le grand public le type de communication doit sans doute s orienter vers des marqueurs plus simples notamment vers des labels A t il au moins permis une am lioration des pratiques des SDG La mise en place du Code de Transparence quelques ann es auparavant ou la cr ation de labels comme ceux du CIES ou de Novethic ont t certainement plus structurant pour les SDG iv Le point de vue du R seau des Administrateurs pour l Investissement Responsable RAIR Pour le R seau des Administrateurs pour l Investissement Responsable RAIR l extension du reporting ESG aux d tenteurs d actifs est une imp rieuse n cessit Cette extension constituera un levier pour d velopper l investissement responsable Elle conduira les d tenteurs d actifs e d finir une politique de placement responsable adapt e chaque classe d actif d finir une politique d engagement actionnarial et d exercice des droits de vote associ s la d tention d action informer mieux les b n ficiaires cotisants clients soci taires sur les strat gies de placement suivies Cette extension favorisera le suivi de mise en uvre et le d veloppement de d marches de progr s continu une coh rence accrue pour les signataires des PRI des
31. tifs au niveau de l application de l article 225 mais aussi les axes de progr s i Supports d information utilis s 15 Selon l Autorit des March s Financiers AMF toutes les soci t s de son chantillon 60 soci t s cot es dont pour moiti des grandes entreprises pr sentent des informations relatives la RSE dans leur document de r f rence et principalement dans le rapport de gestion Mais beaucoup utilisent en parall le d autres supports rapports site web dans lesquels elles dispensent des informations souvent plus d taill es ii P rim tre des informations publi es 1 P rim tre g ographique Les soci t s font un effort pour communiquer sur un p rim tre consolid ainsi que l article 225 le pr voit A noter n anmoins que ce p rim tre pr sente encore pour beaucoup d entre elles certaines exceptions ou particularit s le rendant encore h t rog ne pour certaines informations Ce sont notamment les soci t s pr sentant une structure clat e qui prouvent le plus de difficult s atteindre le 100 de taux de couverture La pr sentation des informations sous une forme consolid e n est pas suffisante si les filiales et soci t s contr l es sont concern es par une obligation de reporting leur propre niveau et souhaitent utiliser la d rogation pr vue par la loi leur permettant de ne pas publier les informations dans leur propre rapport de gestion En cas d application de la d
32. tion et de gestion utilis es Les 600 membres de l AFG Association Fran aise de Gestion repr sentent l essentiel du p rim tre concern L AFG a donc d s la publication de la Loi et du d cret mis disposition de ses membres toutes les informations n cessaires une bonne application de ces nouvelles dispositions e En particulier le Code de Transparence AFG FIR a t enti rement revu d but 2013 afin d int grer les exigences de l article 224 Ce Code Transparence existait pr alablement la Loi Grenelle Con u par l AFG et le FIR Forum pour l Investissement Responsable il regroupe un certain nombre de questions qui assurent une grande transparence pour les souscripteurs de fonds ISR L AFG exige de ses membres que tous les fonds ISR remplissent ce Code Cette bonne pratique a par ailleurs t reconnue par l AMF Le Code de Transparence a t adopt au niveau europ en par l EuroSIF mais ce jour seule l association professionnelle fran aise le rend obligatoire pour ses membres e En Juin 2013 soit un an environ apr s la date d application de l article 224 l AFG a effectu une analyse du remplissage des sites internet de ses membres L AFG a pu constater que la grande majorit des SDG respectait les exigences de transparence mais qu il existait une certaine h t rog n it dans la forme Une circulaire d crivant les bonnes pratiques a donc t diffus e par AFG Une nouvelle revue est pr vue po
33. tte recommandation reprend l obligation de l article 225 du Code de commerce le Gouvernement devant tous les trois ans partir du 1er janvier 2013 remettre un rapport au Parlement sur l application par les entreprises des dispositions de l article 225 et les actions qu il promeut en France en Europe et au niveau international pour encourager la responsabilit soci tale des entreprises Le pr c dent rapport avait t labor par trois inspections g n rales en ao t 2007 4 Rendre effectif le reporting extra financier des entreprises publiques et des tablissements publics Le premier sc nario consisterait rendre op rationnelles les obligations de reporting extra financier dict es par l article 226 de la loi Grenelle Il aux entreprises publiques et aux tablissements publics cet article pr voyant d tendre les obligations de l article 225 ces entit s Le second sc nario consisterait s inspirer de l article 225 pour proposer un dispositif particulier adapt la sp cificit des missions et la diversit des statuts juridiques des entreprises publiques et des tablissements publics 2 Pistes de r flexion et recommandations relatives l volution de l article 224 de la loi Grenelle Il A Principaux constats et points d attention IRAPPORT DE MISSION sur l application de l article 116 de la loi sur les nouvelles r gulations conomiques Mise en uvre par les entreprises fran aises cot es
34. ur la mi 2014 D autres analyses ont t effectu es pour v rifier l application de l article 224 notamment par le CGDD et par le centre de recherche Novethic Ces analyses constatent globalement une situation satisfaisante pour une premi re ann e d application Le taux de remplissage des sites internet et des codes de transparence est lev mais des diff rences d interpr tation et d affichage persistent notamment pour ce qui concerne la distinction entre int gration ESG et ISR Le CGDD insiste sur l int r t du Code de Transparence et appelle s appuyer sur ce document et en faire mention explicitement dans tous les documents juridiques des fonds Quelques recommandations techniques d am lioration ont t par ailleurs formul es par l AFG et le CGDD iii mais un impact faible Contrairement l article 225 il est difficile d identifier la cible de la transparence requise par l article 224 Les encours g r s par les SDG proviennent 70 environ d investisseurs institutionnels Ces derniers ne sont eux m mes pas concern s par l article 224 et ont les moyens d obtenir la transparence n cessaire leur d cision d investissement L article 224 s adressait donc principalement aux investisseurs particuliers c est dire aux pargnants Or la plupart des informations chiffr es pourcentage de fonds ISR ont peu d int r t pour ces pargnants De son c t le Code de Transparence existait pr alablemen
35. ussi s interroger sur les finalit s du reporting extra financier et ses destinataires Les auditions ont fait appara tre deux visions de ce reporting certains consid rent que le reporting extra financier est avant tout un instrument d information multi parties prenantes destin r pondre aux attentes de la soci t civile au sens large d autres consid rent que celui ci est aussi un outil de pilotage strat gique en mati re de RSE La plateforme ne s est pas prononc e ce stade sur la vision qu elle privil giait De fait ces deux visions du reporting ne s excluent pas n cessairement l une de l autre toute la question tant alors de trouver le bon quilibre Un certain consensus semble se faire pour reconna tre que si le reporting extra financier doit tre conforme aux textes il est important qu il traduise les enjeux et les risques opportunit s propres chaque entreprise et qu il s attache en rendre compte aussi fid lement que possible en utilisant bon escient le principe du comply or explain La recherche d un bon quilibre entre la demande de compl tude et le souci de se focaliser sur les informations les plus significatives peut conduire les entreprises moduler la structure de leur reporting en jouant sur plusieurs supports le rapport de gestion qui est soumis au Conseil d Administration ou de Surveillance au Comit d Entreprise puis l Assembl e g n rale des actionnaires le
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