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L`actualité des services aux entreprises N°23

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1. Global Employment Trends 2012 Preventing a Dee per Jobs Crisis ILO 2012 121 p Rapport annuel sur les tendances mondiales de l emploi fournissant NUM RO 23 OCTOBRE 2012 INFORMATIONS UTILES Un produit d information du Gret financ par l AFD et la Fondation de France 81 Pour en savoir plus les estimations r gionales et mondiales les plus r centes de l emploi et du ch mage de l emploi par secteur de l emploi vuln rable de la productivit du travail et de la pauvret au travail http www ilo org global publications books global employment trends WCMS_171571 lang fr index htm R sum ex cutif en fran ais http www ilo org global publications books global employment trends WCMS_171742 lang fr index htm Guide pour la formulation des politiques nationales de l emploi OIT 2012 198 p Ce guide offre des conseils pratiques pour d velopper des politiques nationales de l emploi adapt es aux contextes locaux http www ilo org emppolicy pubs WCMS 188049 lang fr index htm Improving Access to Jobs and Earnings Opportuni ties The Role of Activation and Graduation Policies in Developing Countries Banque mondiale 2012 128 p Rapport analysant l efficacit des politiques de protection sociale et d emploi favoriser l acc s l emploi et d finissant un cadre conceptuel simple pour l valuation et la conception de telles politiques http siteresources worldbank org
2. Branding Agricultural Com modlities the Development Case for adding value through Branding http pubs iied org G03368 html c agric food ILO Value Chain Development Briefing Paper gt Bulletin du BIT sur le d veloppement de fili res gt voir le bulletin n 1 sur le lien entre le d velop pement conomique local et le renforcement de fili res www ilo org empent areas value chain development vcd WCMS_182600 lang en index htm gt voir le bulletin n 2 sur le r le des coop ratives et des OP dans le renforcement de fili res www ilo org empent areas value chain development vcd WCMS 182602 lang en index htm gt voir le bulletin n 3 sur l am lioration des condi tions de travail au travers du renforcement de fili res www ilo org empent areas value chain development vcd WCMS 182758 lang en index htm Knowledge Brief gt Lettre d information du r seau LEDNA Local Economic Development Network of Africa gt voir le num ro 2 octobre 2011 sur l importance du secteur informel pour le d veloppement co nomique local en Afrique http ledna org sites default files the importance of_the _informal_ economy for local economic development_in_africa pdf NUM RO 23 OCTOBRE 2012 INFORMATIONS UTILES Un produit d information du Gret financ par l AFD et la Fondation de France 86 Pour en savoir plus gt voir le num ro 3 f vrier 2012 sur le potentiel de l ap
3. Le programme cible prioritairement les populations les plus vuln rables savoir les femmes les femmes chef de famille les jeunes les personnes sans domi ciles les personnes atteintes du VIH et les anciens soldats L une de ses originalit s a consist d finir trois groupes cibles de PME celles dites de sub sistance poss dant moins de 25 USD de capital ou d pargne celles mergentes avec 25 250 USD de capital et celles en d veloppement d tenant 250 2 500 USD de capital ou d pargne Le projet de promotion de l entreprenariat rural phase II au S n gal Promer Il D une dur e de sept ans 2006 2013 le Promer II au S n gal cherche promouvoir les emplois et accro tre les revenus des groupes les plus vuln rables par l am lioration de la productivit des en treprises rurales non agricoles Il vise prioritairement la diversification durable des activit s rurales dans une d marche explicitement orient e genre Ses objectifs sont la consolidation de MPER rentables afin d accro tre l offre d emploi leur professionna lisation dans les zones cibles et l am lioration du cadre politique institutionnel et juridique des MPE en milieu rural Le programme est structur autour de cinq composantes l acc s des services non financiers d appui au d veloppement des MPE rurales Les appuis apport s par des prestataires de services locaux prennent la forme 1 de programm
4. 220 producteurs cultivant plus de 300 hectares de myrtille g n rant ainsi plus de 400 em plois Le chiffre d affaires de la fili re myrtille s l verait plus de 5 millions d USD La Fundaci n Jalisco a ga lement attir des distributeurs majeurs dans la r gion Les produits s exportent aujourd hui aux tats Unis et en Grande Bretagne Le budget annuel de la structure s l ve 400 000 USD autofinanc aujourd hui hauteur de 45 essentiel lement au travers de la facturation d honoraires et des revenus de ses capitaux propres e Le d veloppement de nouveaux incubateurs Les incubateurs les plus avanc s sont capables d appuyer l mergence de nouveaux incubateurs l chelle nationale et internationale La Fundaci n Chile a ainsi incub d autres incubateurs au Mexique Fundaci n de Jalisco et Fundaci n Sonora et au P rou Fundaci n Per De m me ABI ICRISAT a permis l incubation de dix autres incubateurs en Inde La r plicabilit et l extension l chelle nationale ou internationale sont g n ralement facilit s par un cadre politique favorable l mergence d incubateurs agroalimen taires NUM RO 23 OCTOBRE 2012 OUTILS D ACTION Un produit d information du Gret financ par l AFD et la Fondation de France L incubateur d entreprises agro alimentaires ABI ICRISAT en Inde Fond en 2002 Hyderabad et initialement dot de 500 000 USD par le gouvernement indien ABI ICRISAT se conce
5. OCTOBRE 2012 23 z NUMERO Avec le soutien sammy TE M P hers lecteurs nous sommes heureux de vous adresser ce 23 num ro de l Actualit des services aux entreprises Celui ci s inscrit dans une actualit particuli rement marqu e par la question de l emploi aussi bien dans les pays du Nord que du Sud Les chiffres sont loquents plusieurs centaines de millions de personnes sont aujourd hui exclues du march de l emploi au niveau mondial Les projections sur l volution du march du travail mettent en vidence qu il faudra cr er 3 3 milliards d emplois formels ou informels l horizon 2050 pour permettre l ensemble des actifs d tre inclus dans l conomie En Afrique subsaharienne 330 mil lions de jeunes arriveront sur le march du travail dans les quinze prochaines ann es Ces chiffres t moignent de l urgence qu il y a pla cer l emploi au c ur des pr occupations politiques et de s interroger sur les mod les conomiques qui permettront de dynamiser l conomie tout en pr servant et cr ant de l emploi Dans son article Relever le d fi de l emploi l agriculture au centre Bruno Losch souligne notamment l importance d tablir des priorit s d action dont l objectif est de toucher le plus grand nombre Or dans les pays en d veloppement la majorit de l emploi est pourvue par l agriculture familiale dans le secteur agricole la quasi totalit des agricul
6. TUDES DE CAS Un produit d information du Gret financ par l AFD et la Fondation de France Reconnaissance des acquis de l exp rience l exemple de l Ile Maurice Exemple d une grille d valuation pour trois th mes dans le domaine de la restauration et du service de bar SAVOIRS CAPACIT S CONNAISSANCES TRE CAPABLE DE TH MES CONTENU i CAPACIT S Les formules Caract ristiques des diff rentes Diff rencier les formules de res de la restauration tauration au niveau de la client le la localisation les horaires les lo caux le mat riel les produits la distribution les prix pratiqu s Mettre en vidence les aspects de confort permettant de cr er une atmosph re lumi re d cor so norisation etc i formules de restauration com merciale traditionnelle et nova trice et sociale type de produits prix et distribution Diff rencier les formules de res tauration au niveau de la client le la localisation les horaires les lo l caux le mat riel les produits la distribution les prix pratiqu s Citer et d finir les diff rents postes en restauration sommel lerie et bar en fonction de la structure de l tablissement pro poser un type de brigade en qua lit et en nombre lire un organi gramme D finir et interpr ter une d fini tion de poste Citer les principales charges sala riales et patronales conna tre les bases de r mun ration du per
7. en Tanzanie au Ghana et au Kenya Elle a enfin t identifi e pour faire partie de l quipe travaillant l laboration de lignes directrices pour la RAE dans les pays de la Communaut de d veloppement de l Afrique australe SADC 55 FONPONON FRANCE AGENCE FRAN AISE ES DEVELOPPEMENT NUM RO 23 OCTOBRE 2012 Un produit d information du Gret financ par l AFD et la Fondation de France Enseignements tir s de quatre projets en Afrique subsaharienne Promoting Rural Enterprise Growth and Development Lessons from Four Projects in Sub Saharan Africa IFAD 2011 42 p http www ifad org pub pa field 2 pdf i l approche en termes de services d appui aux entreprises a pris de l ampleur ces der ni res ann es il est important de parta ger les enseignements pour favoriser leur changement d chelle Trop de rapports portent en effet sur la mise en uvre des programmes et leurs contraintes et assez peu sur les enseignements g n raux qui ont pu en tre tir s L atelier de capitalisation organis par le Fida Accra en mai 2011 avait pour ambition de tirer les enseignements de quatre projets mis en uvre au Ghana Madagascar au Rwanda et au S n gal dans le domaine de l appui la petite entreprise en milieu rural pr sent s ici Le projet d appui aux entreprises rurales phase II REP II au Ghana D marr en 2003 et s achevant en 2012 le projet d appui aux entreprises rurales
8. sonnel de restaurant Organisation de l entreprise au niveau du personnel les liaisons hi rarchiques et les liaisons fonc tionnelles les besoins en per sonnel L organisation du travail tude des postes de travail les fonctions La l gislation du travail laborer des fiches de pr vision de mat riel en fonction du ser vice effectuer des r servations Interpr ter un plan de r serva tions r aliser les carcasses en fonction de l tat des r servations Dresser des tables de banquet des buffets de toutes formes Organisation dans le temps et dans l espace 31 snse setenssseseseitresmssc cscbesse s ss s tessss tsesecoressosccetersadssessscesssdlees sc ssseses 32 TUDES DE CAS Reconnaissance des acquis de l exp rience l exemple de l Ile Maurice DEUX PROJETS PILOTES PR ALABLES La MQA a conduit deux projets pilotes pr alable ment au lancement officiel du dispositif un premier dans le secteur du tourisme et de l h tellerie et un second dans le domaine de la construction Premier projet pilote dans le secteur du tourisme et de l h tellerie Ce secteur a t choisi pour son haut degr d exi gence dans la qualit des prestations qu il d livre et la forte demande auquel il fait face En ciblant ce secteur pour sa phase pilote la MQA avait pour ob jectif de fournir cette industrie une main d uvre qualifi e et fiable Pour l identification des candidats
9. t d livr es plus de 1 000 entrepreneurs potentiels la suite desquelles 85 ont d marr une activit entra nant la cr ation de 5 400 nouveaux emplois L installation ou la r installation d entrepreneurs a t facilit e par l obtention de cr dits Par ailleurs les destructions occasionn es par le tremblement de terre ont g n r de nombreuses opportunit s pour les entreprises notamment dans les domaines de la construction de la production et vente de mat riaux de construction le transport et la restauration Enfin le gouvernement a accompagn les entrepreneurs dans leurs d marches en cr ant un service d urgence d di l emploi ayant pour mandat de conseiller les personnes d sireuses de changer de secteur ou de se lancer dans la cr ation d une activit NUM RO 23 OCTOBRE 2012 OUTILS D ACTION Un produit d information du Gret financ par l AFD et la Fondation de France Les formations Germe SIYB de l OIT pour le renforcement des micro et petites entreprises dans les pays en d veloppement 78 Le cas du Zimbabwe ou l offre de formations Germe par l cole polytechnique d Harare Au Zimbabwe o le taux de ch mage officiel est le plus lev au monde atteignant 90 de la po pulation active l cole polytechnique d Harare s est interrog e sur les moyens de maximiser les chances d insertion professionnelle de ses l ves L cole s est ainsi rapproch e de la Royal Business Consult Tr
10. tablissement de formation Faible int r t pour l entreprenariat Existence de business angels NUM RO 23 OCTOBRE 2012 Un produit d information du Gret financ par l AFD et la Fondation de France Pays dans lesquels il peut s appliquer PFR Sp cifications adaptations Restreindre des produits et services innovants pouvant tre comp titifs l international R compenser les meilleures entreprises pouvant servir d exemples d autres Cibler les innovations ventuellement combiner avec des concours d innovation Cibler l mergence le d veloppement et l exp rimentation d id es novatrices Inclure des modules de gestion de l innovation et ciblant l internationalisation Utile dans le cadre d initiatives plus larges visant accro tre les activit s de commerciali sation des tablissements de formation Lier des instruments de financement pour la cr ation d entreprises V rifier que la capacit d investissement du business angel est suffisante pour financer les jeunes entreprises dans des domaines techniques ventuellement impliquer des business angels internationaux ce EEE faeson AGENCE FRAN AISE S D VELOPPEMENT NUM RO 23 OCTOBRE 2012 Un produit d information du Gret financ par l AFD et la Fondation de France Les formations Germe SIYB de l OIT pour le renforcement des micro et petites entreprises dans les pays en d veloppement Les micro et petites entr
11. une ONG au service des tr s petits entrepreneurs malgaches Ces deux activit s quilibrent les ressources finan ci res du Cite et permettent d assurer le maintien de la mission sociale du Cite sur l ensemble des an tennes la prestation de services aux TPE Elles permettent galement aux collaborateurs du Cite de renforcer leurs comp tences et ainsi d en richir et diversifier les prestations et services qu ils d livrent aux TPE Les tudes permettent ainsi de d velopper l expertise d accompagnement du per sonnel du Cite sur certaines fili res Les informations collect es dans le cadre des tudes ou des projets viennent quant elles alimenter les m diath ques ou le service question r ponse La conduite de pro jets permet enfin de tester et piloter de nouveaux types d appuis aux artisans de capitaliser sur ces NUM RO 23 OCTOBRE 2012 TUDES DE CAS Un produit d information du Gret financ par l AFD et la Fondation de France exp riences et de concevoir une offre formalis e comme l appui conseil aux petits entrepreneurs ou l appui la structuration de groupements Aujourd hui la contribution des adh sions et de la vente de services aux TPE et de la vente d expertise ne s l ve encore qu 36 des ressources totales du Cite mais est en hausse r guli re L objectif du Cite est d amener ce pourcentage plus de 50 afin de r duire la contribution des projets son budget La qu te de cet quilib
12. 3 Programme de renforcement des capacit s ayant pour ob jectif d encourager la cr ation de structures durables d appui aux entrepreneurs pour les aider lancer de petites et moyennes entreprises novatrices et comp titives au plan international entreprises des initiatives entrepreneuriales au sein d tablissements de formation ou encore des r seaux d appuis aux entreprises Les jeunes entreprises innovantes n cessitant des investissements substantiels dans leur phase de d marrage ces programmes de formation doivent aller de pair avec l acc s des sources de finance ment suffisantes Si les march s financiers ne per mettent pas de r pondre ce type de besoins des programmes de subvention notamment pour le d veloppement de nouveaux produits ou de cr dit pour des investissements plus classiques doivent tre mis en place Enfin r compenser les entreprises ayant d velopp des produits innovants aura pour effet d encourager d autres entrepreneurs s ouvrir l innovation Strat gies pour la promotion de jeunes entreprises dans les pays revenu interm diaire Dans les PRI la promotion des jeunes entreprises peut tre con ue en lien avec une politique d in novation visant moderniser les capacit s techno logiques des entreprises Une telle politique peut recouvrir les axes suivants la mise en place d infrastructures telles que des incubateurs en lien avec des initiatives favori sa
13. Le cas de la Chine ou l utilisation par un tat des formations Germe comme un instrument de formation de masse Le cas de la Chine est particulier Depuis 2004 pr s de 4 2 millions d entrepreneurs ont b n fici de formations Germe ce qui repr sente 90 des b n ficiaires Germe au niveau mondial Lorsque les formations ont d but en Chine elles ont imm diatement retenu l attention de plusieurs minist res qui ont vu en elles un excellent outil de formation dans un contexte de transition vers une conomie de march plus ouverte sur le monde ext rieur Ces formations ont galement t utilis es dans des contextes post catastrophes naturelles Lorsqu en 2008 un tremblement de terre fit 70 000 victimes et 400 000 bless s Sichuan le minist re charg des Ressources humaines et de la S curit sociale MOHRSS labora avec l aide de l OIT et de la DFID un programme de renforcement des capacit s des entrepreneurs de la r gion afin qu ils puissent rapi dement red marrer leur activit Pour r pondre cette demande les formations Germe ont t adapt es un contexte d urgence Emergency SIYB et int gr es un paquet de for mations techniques en gestion et d acc s au cr dit En l espace d un an 1 400 entrepreneurs ont b n fici des formations Germe urgence dont 48 de femmes Parmi eux 1 200 ont red marr leur activit cr ant ainsi plus de 8 700 emplois Des formations ont aussi
14. n ration de revenu Groupes cibl s Jeunes entreprises faible technologie en zones loign es et secteurs d favoris s de la soci t Orientation R pondre aux probl matiques sociales sociale aux groupes d favoris s focus sur l auto emploi et la g n ration de revenu Orientation R pondre aux enjeux sociaux soci t et environnementaux de la soci t travers l entreprenariat Entreprises alternatives qui peuvent aider changer la soci t Entreprises innovantes avec un impact socio environnemental positif Culture Encourager et am liorer l esprit d entreprise d entreprise comme catalyseur de la croissance conomique et du d veloppement Mod le pour la communaut d affaires locale Jeunesse lite locale et montante d entrepreneurs Stimuler la croissance et le d veloppement d un secteur travers les technologies innovantes Innovation sectorielle D veloppement sectoriel ou r gional par la diffusion d innovations Universit et autres jeunes pousses orient es technologie Commerciale Offrir un ensemble de services commerciaux un groupe cibl d entreprises Accro tre la dynamique de l conomie locale Entreprises innovantes de haute technologie retour rapide dans les conomies mergentes ou avanc es NUM RO 23 OCTOBRE 2012 TUDES DE CAS Un produit d information du Gret financ par l AFD et la Fondation de France 50 Le ons tir
15. operateurs Economiques locaux Le Cite dispose des formations en commercialisation et mar m me d une banque de programmes d mis keting sions en malgache accessible par Internet a n e haino etuneinitiation la bureautique et l Internet pu 2 i autres prestations d information le Cite dispose galement d un centre d appel t l phonique Tel ko et d un service personnalis d acc s l information informations techniques cono miques juridiques liste de contacts liste de do cuments orientation mise en relation etc Services d accompagnement Le Cite accompagne galement les artisans dans leur activit professionnelle notamment au travers d un accompagnement post formation i d un appui conseil personnalis portant sur Services de formation l analyse des besoins NON CE En des recommandations Le Cite a par ailleurs d et la d finition d tapes Environ 1 400 velopp des services de Plus de 4 100 de progression et un artisans ont formation professionnelle accompagnement dans 5 6 i ee entrepreneurs den t appuy s continue et volutive adap Php le temps d l ont b n fici ans ieurs t s aux besoins des petits e def un diagnostic appro activit s op rateurs conomiques e formations fondi de la structure d j e commer notamment techniques Re ie des formations profes en 2011 de l laboration d un sionnelles techniques bilan de l
16. phase II REP II au Ghana vise la r duction de la pauvret et l am lio ration des conditions de vie en milieu rural par la promotion de l emploi Il couvre 53 districts apr s avoir fourni une assistance plus limit e 13 districts au cours d une premi re phase Port initialement par le minist re de l Environ nement des Sciences et Technologies le projet a ensuite t suivi par le minist re du Commerce et de l Industrie ghan en L unit de coordination et de suivi valuation du projet a pilot la mise en uvre et fourni de l assistance technique travers le NUM RO 23 OCTOBRE 2012 TUDES DE CAS Un produit d information du Gret financ par l AFD et la Fondation de France Promouvoir le d veloppement et la croissance des entreprises en milieu rural Enseignements tir s de quatre projets en Afrique subsaharienne 36 Comit national charg des Petites industries Na tional Board for Small Scale Industries NBSSN d une part et le Service r gional de technologie indus trielle appropri e Gratis Ghana Regional Appropriate Technology Industrial Service d autre part Les axes principaux du projet comprennent le d veloppement de services d appui aux en treprises la promotion technologique et l appui l ap prentissage le d veloppement de services financiers ruraux et l appui aux organisations professionnelles de micro et petites entreprises rurales MPER Ces diff rentes compo
17. quelles sont les tapes de la RAE quels en sont les crit res d ligibilit les proc dures et le co t Ainsi renseign le candidat peut d poser sa candidature aupr s de la MQA Un processus de RAE en trois tapes D p t d une candidature la MQA TAPE 1 La MQA examine la candidature La MQA attribue au candidat un TAPE 2 Le candidat est valu sur la base pas les comp tences TAPE 3 4 4 de la qualification pr identifi e Le candidat ma trise les comp tences gt Reconnaissance partielle unit s ou compl te dipl me Progression de l apprentissage tout au long de la vie Dossier complet recevable accompagnateur qui le guidera dans gt la constitution de son dossier Dossier complet recevable Dossier incomplet irrecevable Dossier incomplet irrecevable Le candidat ne ma trise v Le candidat est inform 30 Reconnaissance des acquis de l exp rience l exemple de l Ile Maurice La phase de pr paration Les candidatures sont analys es par la MQA Les can didats qui r pondent aux crit res seront recontact s en vue d entamer un processus de RAE Ils seront ap puy s dans cette d marche par un accompagnateur L accompagnateur est form pour guider le candidat dans l identification et la d finition des principales comp tences qu il pourra faire reconna tre et au dipl me auquel il peut pr tendre Il doit plus sp
18. trisant les techniques et les programmes sont agr s par l OIT Les ma tres formateurs Germe Parmi ceux ci seront ensuite identifi s des ma tres formateurs qui seront directement form s puis agr s par l OIT pour devenir des formateurs de formateurs Cette approche permet l OIT d avoir une approche durable et de p renniser le syst me Elle offre des avantages similaires ceux d un syst me de fran chise notamment une p n tration rapide du mar ch et la mise en place d un r seau mondial de sp cialistes comp tents et exp riment s qui soient m me de former de nouveaux formateurs NUM RO 23 OCTOBRE 2012 OUTILS D ACTION Un produit d information du Gret financ par l AFD et la Fondation de France Les formations Germe SIYB de l OIT pour le renforcement des micro et petites entreprises dans les pays en d veloppement 73 Ce mod le pr sente galement des risques notam ment la perte relative de contr le sur la qualit des services et la d pendance aux comp tences et res sources des formateurs Dans ce sch ma le r le de l OIT consiste essentielle ment en la diffusion des meilleures pratiques dans son r seau de formateurs ainsi qu en l identifica tion le d veloppement la certification la mise jour et le suivi des ma tres formateurs en tablissant des crit res de performance en r alisant des va luations ponctuelles et en fournissant des conseils techniques aux organisati
19. une technologie d extraction d thanol du sorgho d veloppement d un solide r seau de prestataires sucrier les scientifiques d ICRISAT qui avaient d ve lopp la technologie correspondante et ABI ICRISAT qui avait facilit l obtention de licences l laboration du business plan l obtention de cr dit et la promo tion de l entreprise Cet appui n a toutefois pas tenu compte des contraintes externes inh rentes la financement pr ts cr dits de fournisseurs fili re dans laquelle l entreprise voluait Le d velop pement rapide de l entreprise s est bient t heurt un environnement politique d favorable au d veloppement des biocarburants et au manque de fournisseurs de mati res premi res engendrant des march s identification routes canaux de distri difficult s financi res importantes pour l entreprise bution Ces services peuvent tre cat goris s de la mani re suivante intrants semences engrais quipement de transformation conditionnement examens de laboratoire analyse nutritionnelle tude sur la dur e de conservation conformit certifications normes La vertu de l exemple RECOMMANDATIONS CONCLUSIVES L impact d un incubateur va au del du renforcement de l entreprise incub e par l exemple qu il suscite l incubateur g n re un effet d entra nement pour Sur la base de cette tude infoDev a lanc un pro tout le secteur En montrant que des fe
20. BiD Network BusinessLing gov uk Endeavor Founder Institute Mobile Monday MYCA4 Parque Tec SoftStart BTI The hub Amsterdam Villgro West Midlands Collaborative Commerce Marketplace et Y Combinator Environnement d intervention L tude distingue quatre types d environnement dans lesquels les IVE d livrent leurs services aux jeunes entreprises 1 Type enclav zone d centr e rurale en d ve loppement r gion mal desservie MISSIONS ET ENVIRONNEMENTS 2 Type basique pays en d veloppement disposant DES IVE d une ouverture mais pas d un agenda op ra tionnel pour le d veloppement du secteur priv 3 Type mergent contexte de march mergent croissance rapide avec des pressions pour r former et am liorer les politiques et les institu tions du secteur priv Missions et cibles Les missions des IVE observ s couvrent un champ assez vaste d enjeux social soci tal culture d entre a eo 4 Type avanc pays d velopp proche d un niveau 49 prise innovation sectorielle ou encore commercial Le tableau 1 voir ci dessous r sume les missions cibles et impacts souhait s en fonction des orien tations choisies par ces IVE propice au d veloppement du secteur priv Les IVE tudi s s inscrivent en g n ral dans plus d un de ces environnements TABLEAU 1 Missions cibles et impacts des IVE selon l orientation choisie Objectif de l IVE Impact attendu Emploi g
21. Faute de connexion avec leur march et d une taille suffisante pour acc der des march s plus impor tants et plus rentables faute aussi d une culture de d veloppement commercial un grand nombre de MPER persiste dans une situation de subsistance Leurs capacit s d adaptation aux volutions du march de saisir les opportunit s et d avoir une strat gie marketing proactive doivent tre renfor c es Pour cela une gamme d outils de formation a t d velopp e portant sur le d veloppement de produits la tarification la publicit ou encore l emballage Par ailleurs des services d information commerciale ont t exp riment s travers la mise en place de bases de donn es interactives sur les fournisseurs les prix la concurrence L organisation de foires commerciales locales s est r v l e particuli rement efficace Elles permettent en effet d am liorer la visibilit des MPE de mul tiplier les changes entre les entreprises et entre les entreprises et leurs clients La participation fi nanci re des exposants garantit la p rennit de telles foires et permet d appuyer la cr ation d une ligne budg taire d di e aupr s des autorit s pour le financement de ces foires de mani re r guli re D autres outils d velopp s dans le cadre du projet Prosperer Madagascar ont t probants comme la mise en place d infrastructures sp cifiques telles que des boutiques des halls d exposition de produits ou enco
22. Favoriser le d veloppement des fili res agricoles et agro industrielles en Afrique http www proparco fr Accueil_PROPARCO Publications Proparco secteur prive et developpement Les derniers numeros de la revue secteur prive et developpement Issue 13 development initiatives for sub saharan agriculture food production industries gt voir l dition n 14 de mai 2012 sur le th me Exploitation valorisation et pr servation de la for t quel quilibre http www proparco fr Accueil PROPARCO Publications Proparco secteur prive et developpement Les derniers numeros de la revue secteur prive et developpement lssue 14 Utilising developing preserving forests finding the balance Smart Lessons gt Note de la SFI et de la Banque mondiale visant partager des le ons d exp rience entre les professionnels du d veloppement dans les domaines de l investissement et des services conseils Le dernier num ro porte sur le th me Empowering Women Entrepreneurs through Legal Reform and Business Associations https openknowledge worldbank org handle 10986 10433 Unido Policy Brief Lettre de nouvelles de l Onudi Voir le num ro 1 de novembre 2011 sur le th me Africa s future potential for economic develop ment et le num ro 2 de mai 2012 sur le th me Climbing the Stairways of Development Structural Change as the Driver of Economic Growth http www unido
23. RAE d autres secteurs n cessitera de d velopper des qualifications dans des m tiers qui n en dispo sent pas encore notamment la coiffure l agriculture la s curit et l esth tique Maurice la formation et la d livrance des dipl mes sont sous la responsabi lit du Mauritius Institution of Training and Develop ment Institut mauricien de formation et d veloppe ment MITD qui remplace depuis 2009 le Conseil de formation industrielle et professionnelle Industrial Vocational Training Board IVTB Ces dipl mes sont con us par la MQA avec l appui des Industrial and Training Advisory Committees ITACSs SUCC S ET CONTRAINTES DANS LA MISE EN PLACE DU DISPOSITIF Plusieurs contraintes ont du tre surmont es pour mettre en place le dispositif Parmi celles ci se compte le manque de compr hension et de sensi bilisation ce qu est la RAE La MQA a organis en ce sens plusieurs campagnes de sensibilisation et ateliers afin d informer le grand public de la RAE et de ses avantages Elle s est galement appuy e sur l Espace des m tiers EDM pour faire conna tre le dispositif une plateforme o interagissent les de mandeurs d emploi et les employeurs La mise en place de la RAE s est galement heurt e la difficult d identifier des accompagnateurs et des valuateurs La MQA en partenariat avec l Acad mie de la R u nion poursuivent ainsi leurs efforts pour identifier recruter et former des personnes susce
24. Recrutement en ligne valuation en ligne des comp tences et des capacit s Formation et information Visite des clients sur le site de l incu bateur et dans les bureaux satellite Apprentissage distance Site Web et m dias sociaux Accompagnateurs Boosters de r seaux Programme de bourse Recrutement en ligne de volontaires Fournisseurs de capitaux d amor age Boosters de r seaux organisateurs de concours de plan d affaires Rapprochement de contacts en ligne Communaut s virtuelles en parall le d v nements r guliers Acc s aux financements S lection en ligne de plan d affaires Journ es de d monstration et session de pr sentation pitching Appel au public Boosters de r seaux organisateurs de concours de plan d affaires Fournisseurs de capitaux d amor age ce EEE ia T AGENCE FRAN AISE D VELOPPEMENT NUM RO 23 OCTOBRE 2012 Un produit d information du Gret financ par l AFD et la Fondation de France Le ons d exp rience de dix incubateurs de PME du secteur agroalimentaire en Afrique Asie et Am rique latine Selon la Banque mondiale le potentiel de l agriculture en mati re de r duction de la pauvret serait quatre fois plus important que celui de tout autre secteur Les approches pour dynamiser le secteur agricole sont multiples l appui au regroupement d agriculteurs en organisations de producteurs l investissement dans de grandes entreprises
25. SOCIALPROTECTION Resources SP Discussion pape rs 430578 1331508552354 1204 pdf Meilleures comp tences meilleurs emplois meilleures vies une approche strat gique des politiques sur les comp tences OCDE 2012 114 p L OCDE a labor une strat gie globale sur les comp tences qui aide les pays laborer des poli tiques capables de transformer de meilleures com p tences en de meilleurs emplois en croissance conomique et en inclusion sociale http skills oecd org documents Skills_strategy_ final_PDF pdf More and Better Jobs in South Asia Banque mondiale 2012 356 p Rapport traitant de la question de la cr ation d emplois de qualit en Asie du Sud dans un contexte o jusqu 1 2 million de jeunes se por teront chaque mois sur le march de l emploi dans le courant des prochaines d cennies http elibrary worldbank org content book 9780821389126 Perspectives conomiques en Afrique 2012 Promouvoir l emploi des jeunes OCDE 2012 316 p Les Perspectives conomiques en Afrique propo sent tous les ans un bilan complet de l conomie du continent africain Cette onzi me dition met l accent sur la promotion de l emploi des jeunes http www oecd ilibrary org fr development perspectives economiques en afrique 2012_aeo 2012 fr Union for the Mediterranean Regional Employability Review the Challenge of Youth Employment in the Mediterranean European Training Foundatio
26. TPE Afin de poursuivre la dynamisation de l activit des antennes un dispositif d valuation de la performance des antennes a t r cemment mis en place Ce dispositif value les r sultats at teints par antenne par rapport aux objectifs fix s par semestre en termes quantitatifs nombre de prestations d appui conseil r alis par exemple financiers recettes par type d offre et qualitatifs qualit de l accueil r activit etc Le r seau de proximit du Cite j Antsiranana Toamasina DT B d Antenne d Antsirabe Cite CITE 26 Le Cite une ONG au service des tr s petits entrepreneurs malgaches En retour une part trop faible de subventions projets affaiblirait le dispositif de prestation aux TPE et la mission sociale du Cite qui ne peut se refinancer seul partir du seul chiffre d affaires qu il g n re FACTEURS CL S DE SUCC S ET CONTRAINTES Le Cite a d velopp une strat gie d appuis op ra tionnels accessibles et d centralis s qui le posi tionne comme un acteur essentiel des politiques de d veloppement conomique malgaches Son r seau d antennes est un facteur cl de cette strat gie et lui permet d apporter aux acteurs une capacit d intervention rapide op rationnelle et fiable en r gion Cet atout lui permet de se positionner sur des march s financ s par d importants bailleurs tels que le Fida avec le programme Prosperer la FAO avec les CSA et l Union
27. acc s au financement L institution n gocie galement au profit d entreprises chiliennes des technologies disponibles au niveau international et re lie les entreprises et les agriculteurs aux programmes gouvernementaux existants L institution a ainsi appuy la cr ation de plus 85 entreprises et g n r 1 3 million d USD de b n fices sociaux pour le Chili 1976 2005 Elle a contribu la dynamisation de plus de 15 fili res dans les domaines entre autres des fruits et l gumes de l aquaculture du vin de la foresterie et par la suite de la biotechnologie de l informatique et des technologies environnementales Les frais d exploitation de la structure s l vent 40 mil lions USD par an l institution s autofinan ant aujourd hui hauteur de 85 BONNES PRATIQUES ET LE ONS D EXP RIENCES Sur la base de ces dix exp riences le rapport conclut que le succ s d un incubateur mesur par sa capa cit favoriser l mergence de MPE agroalimentaires un co t raisonnable d pend de cinq facteurs La gestion du risque L une des caract ristiques de l incubation de MPE du secteur agroalimentaire touche aux risques inh rents au secteur Y voluer implique non seulement de s exposer des risques li s la concurrence la technologie et la consommation mais galement des risques de nature biologique maladies et parasites et climatique En cons quence moins d entrepreneurs sont pr ts se la
28. ann es de leur activit ont t d di es la mise en place de p pini res de semences ou de jeunes plants de haute qualit au d veloppement d outils marketing et de commercialisation et l or ganisation des producteurs de la fili re La seconde tape a consist identifier des MPE motiv es et capables de r pondre aux crit res de s lection Les deux incubateurs ont peu peu affin un mod le de franchise viable et efficace qu ils peuvent d sormais r pliquer dans d autres fili res haut potentiel Timbali Technology Incubator en Afrique du Sud Fond en 2003 avec une dotation initiale de 3 millions d USD du d partement d tat sud africain d di au commerce et l industrie et de l Agence sud africaine de d veloppement le Timbali Technology Incubator ap puie l mergence de MPE dynamiques travers l offre de services d expertises et de formations techniques et le d veloppement de r seaux et de march s La structure a tout particuli rement appuy la fili re de fleurs coup es au travers de la cr ation de sa propre marque Amablom Pour le d veloppement de cette fili re l incubateur a cibl des femmes pauvres au ch mage ou sous employ es afin qu elles deviennent des franchi s es ind pendantes leur permettant ainsi de r aliser un chiffre d affaires de plus de 30 000 USD an e Le renforcement d un secteur dans son ensemble Les incubateurs capables de dynamiser un secteur dans son
29. avenir se situe aussi dans son int gration sous r gionale en tant que prestataire op rateur ou partenaire Le positionnement reste encore d finir Enfin le renforcement de l usage des TIC et notam ment de la t l phonie mobile dans la diffusion d in formation est une tape incontournable du d ve loppement de son offre de services L utilisation de dispositifs mobiles permet en effet d atteindre une client le de TPE loign e de tout service de proxi mit des antennes ou de compl ter et renforcer des prestations d j op r es en pr sentiel par les quipes Elle permet aussi de r pondre des besoins plus large chelle gr ce des capacit s d automa tisation de la communication tout en offrant des solutions possibles de financement des prestations via la mise en place de num ros sp cifiques et des accords avec les op rateurs de t l phonie 27 FONPONON FRANCE AGENCE FRAN AISE ES DEVELOPPEMENT NUM RO 23 OCTOBRE 2012 Un produit d information du Gret financ par l AFD et la Fondation de France l exemple de l Ile Maurice Recognition and Validation of Prior Learning The Example of Mauritius Adea 2012 77 p http www adeanet org triennale Triennalestudies subtheme2 2 1 06 ALLGOO en pdf ans ce document produit pour la Triennale de l Adea de f vrier 2012 les auteurs pr sentent l exp rience mauricienne dans la mise en uvre de la reconnaissance des acquis de l e
30. bient t trouv dans l incapacit d honorer ses versements aux entreprises membres Ironie du sort ce sont aujourd hui les EFC qui appor tent une assistance l organisation par engagement moral ou politique L incoh rence de la vision est troitement li e la faiblesse de la gouvernance d entreprise La stra t gie et le suivi de sa mise en uvre ont t g r s par une succession de responsables trop fr quem ment remplac s Les bailleurs n ont pas men suf fisamment d actions de renforcement de capacit de la structure en gestion d entreprise Les leaders communautaires ne voyaient pas la n cessit de recruter un directeur exp riment bien r mun r et le professionnalisme limit des administrateurs a g n r une confusion des r les avec la direction de Forescom Cette situation a ainsi provoqu une dilu tion des responsabilit s vis vis des performances financi res de l organisation L IMPACT DES POLITIQUES PUBLIQUES ET DES INTERVENTIONS DE BAILLEURS DE FONDS SUR LA VISION DES EFC L une des diff rences fondamentales entre ces deux exemples tient la qualit de l influence externe sur le d veloppement de la vision d entreprise Influence de la politique de passation de march du gouvernement de l tat d Oaxaca La politique de l tat d Oaxaca en mati re d acqui sition de meubles certifi s pour les institutions pu bliques a eu une influence importante sur l activit de production d
31. ca ract re limit des ressources publiques disponibles situation que la crise conomique mondiale n a fait qu aggraver il sera donc primordial pour les pays de la zone de rechercher des solutions alternatives pour le financement de l enseignement sup rieur Plusieurs pays de la r gion MENA et particuli re Enseignement sup rieur au Moyen Orient eten Afrique ment les pays ara bes m diterra n en S sont confron du Nord atteindre la viabilit financi re tout en visant l excellence Agence fran aise de d veloppement t s une accumulation de probl mes majeurs Banque mondiale Centre de Marseille pour l int gration Outre le fait que le taux de ch mage des jeunes y en M diterran e 2011 113 p est beaucoup plus lev que dans n importe quelle http web worldbank org WBSITE EXTERNAL autre r gion du monde 21 au Moyen Orient et ACCUEILEXTN PAYSEXTN MENAINFRENCHEXT O contentMDK 23028576 pagePK 146736 piPK 226340 theSitePK 488784 00 html NUM RO 23 OCTOBRE 2012 Un produit d information du Gret financ par l AFD et la Fondation de France ID ES CONCEPTS ET POLITIQUES Enseignement sup rieur dans la r gion MENA atteindre la viabilit financi re tout en visant l excellence 25 en Afrique du Nord contre 13 dans les pays de l OCDE et de l UE et 8 6 en Asie de l Est ce taux est constitu d un nombre disproportionn de jeunes femmes et de nouveaux dipl m s Les jeunes qui arrivent
32. compte 13 5 millions d utilisateurs kenyan soit 70 de la population et a facilit l mergence de start ups et de services d incubations au Kenya http fletcher tufts edu CEME News more sullivanfeature Pourquoi d finir une norme pour la mesure des r sul tats D veloppements et projets du Comit des dona teurs pour le d veloppement de l entreprise Comit des donateurs pour le d veloppement de l entreprise 2011 64 p Document pr sentant la norme du DCED pour la mesure des r sultats de programmes de d veloppement du secteur priv ainsi que les tapes de son application Rapport disponible en fran ais http www enterprise development org page measuring and reporting results Supporting Capacity Development for Sustainable Economic Growth in Africa GIZ Neda 2012 60 p Sur la base de dix exp riences dans les secteurs de la formation professionnelle de l appui au sec teur priv et de la r duction de la pauvret le rap port offre un aper u de la fa on dont la GIZ travaille au renforcement des capacit s en Afrique et des r sultats obtenus http www2 gtz de wbf library detail asp number 10111 The Private Sector and Poverty Reduction IEG World Bank IFC MIGA 2012 33 p Le rapport analyse l im pact de quatre programmes de d veloppement du secteur priv de la SFI sur la r duction de la pauvret http ieg worldbankgroup org content dam ieg IFC IEG Poverty Case Stu
33. d une conomie http www adb org documents handbooks measuring informal sector default asp Making the Informal Economy visible Guidelines for Municipalities in Respect of Adopting a more Deve lopmental Approach towards the Informal Economy South African Local Government Association Salga NUM RO 23 OCTOBRE 2012 INFORMATIONS UTILES Un produit d information du Gret financ par l AFD et la Fondation de France 82 Pour en savoir plus 2012 77 p L association Salga a labor des lignes directrices l usage des municipalit s sud africaines afin de les encourager cr er un environnement favorable l conomie informelle en la consid rant comme un l ment important des strat gies du gouvernement pour lutter contre le ch mage cr er des moyens de subsistance et r duire la vul n rabilit http led co za sites led co za files cabinet orgname raw document 2012 municipal_informal economy guidelines final june2012 v2 O pdf Radio Programmes for Small Businesses Using Media for Local Economic Development in Ghana GIZ 2012 40 p Le rapport pr sente une initiative de la GIZ et du minist re ghan en du Commerce et de l Industrie dans la mise en place de zones indus trielles l usage de micro et petites entreprises et montre comment ils se sont appuy s sur les radios locales pour sensibiliser les entreprises et favoriser le dialogue public priv http www2 qtz de wbf library
34. des activit s entreprendre et la forme que doit prendre une relation de march De fait certains mettent en avant que dans un fonction nement normal les regroupements d entreprises ne g n rent aucun pouvoir qui n existe d j nine formulent d objectifs qui ne proviennent directe ment des objectifs d j d finis et clairement pour suivis par les entreprises au niveau individuel Cela conditionne l implication et l appropriation de la structure fa ti re par les entreprises membres et l endossement des r sultats qu elle atteint cet gard la diff rence entre les deux cas tudi s est frappante Icofosa a re u une assistance signifi cative de la part de plusieurs organisations mais sa politique et sa vision n en ont pas t alt r es L ac tivit de commerce de meubles de d tail d coulait de la strat gie concr te de chacune des entreprises foresti res membres Dans le cas de Forescom l assistance externe a orient la politique d investissement du b n ficiaire En intervenant dans la formulation de la strat gie d entreprise qui devrait tre autonome les bailleurs tendent instaurer ce qui leur semble appropri plut t que ce qui mane de la demande de march Or la perception que peuvent avoir un producteur ou un bailleur de l utilit d un bien n est pas n ces sairement partag e par le client Les acheteurs n ont par exemple pas les m mes attentes en mati re de certification que les aut
35. en un accompagnement personnalis de l activit de l entreprise travers l identification des points de blocage des obstacles la recherche collaborative de solutions l mission de recommandations et de conseils et le suivi de leur application peut tre factur entre 5 000 et 10 000 Ariary 1 80 3 65 Le co t d acc s une forma tion est variable une formation en art culinaire p tisserie de trois jours co te 3 000 Ariary 1 une formation en vannerie de 5 jours co te 7 000 Ariary 2 56 et une formation en maroquinerie de 5 jours co te 10 000 Ariary 3 65 Cyber de l antenne d Antsiranana Cite NUM RO 23 OCTOBRE 2012 Un produit d information du Gret financ par l AFD et la Fondation de France Afin d assurer cette offre de services au niveau de chacune de ses antennes et supporter la partie du co t des services non couverte par le paiement des TPE le Cite se positionne galement en prestataire d expertise et en op rateur de projets de d velop pement La vente d expertise est focalis e sur les m tiers et th matiques du Cite tude fili res enqu tes formation conception et mise en place de centres de documentation num risation ing nierie de for mation valuation de projets etc La conduite de projets de d veloppement s effectue en lien avec les services d j d ploy s au sein des antennes et en co h rence avec l implantation g ographique du Cite 25 Le Cite
36. entreprise passe de 32 72 L introduction d un suivi post formation permettant de s assurer que les concepts sont bien appliqu s en entreprise am liore galement l efficacit de la formation Environ un tiers des b n ficiaires non encore en acti vit au moment de la formation cr ent leur entreprise Dans ces nouvelles entreprises en moyenne trois em plois sont cr s en incluant celui de l entrepreneur L impact sur l emploi dans les entreprises existantes est en revanche plus limit environ 40 d entre elles de form s B n ficiaires form s avant 2003 Nombre de femmes form es Nombre Impact total estim 18 600 10 000 13 500 32 100 4 142 000 1945 700 0 4 142 000 20 100 8 300 52 000 72 100 9 400 4 400 18 500 27 900 3 900 1 400 0 3 900 198 000 125 400 14 000 212 000 36 100 7 000 3 700 39 800 4428100 2102200 101 600 4 529 800 ont recrut une personne suppl mentaire apr s la formation pour l impact global des formations Germe sur l emploi voir le tableau 2 page suivante Il ressort par ailleurs que les formations Germe am liorent la dur e de vie de l entreprise Deux tudes ont t conduites sur une longue p riode afin d avoir le recul n cessaire pour valuer cet as pect L une des tudes conduite de 1998 2003 en Zambie au Zimbabwe et en Ouganda a montr que trois quarts des entrepreneurs form s taient encore en activit trois ou quatre ans apr s la cr ation de l
37. et rendre les proc dures plus rapides et moins co teuses pour les entreprises notamment laloisurles soci t s Companies Act la loi sur les syst mes de paiement Payment Systems Act lataxesurles services g n raux General Services Tax la loi sur la faillite Bankruptcy Law un amendement la loi sur la cr ation d entre prise General Law Business start up et la loi sur l enregistrement des soci t s Regis tration of Business Law En 2009 le SLBF est une structure autonome pilo t e par un Conseil dans lequel sont repr sent s des acteurs des secteurs formel et informel Le Conseil est co pr sid par le responsable de la Chambre de Commerce et le ministre du Commerce et de l Indus trie Le SLBF repr sente aujourd hui les int r ts de nombreux groupes parmi lesquels la Fullah Progressive Union la Chambre de Commerce chinoise l Associa tion des commer ants indiens ainsi que le minist re des Terres le minist re des Finances et la SLIEPA PROMOUVOIR L INVESTISSEMENT DANS L AGRICULTURE ET LE TOURISME Les investissements directs trangers ont nette ment baiss pendant la guerre civile ne d passant pas 3 millions d euros par an contre une moyenne de 10 millions d euros les ann es pr c dentes Le programme RABI a soutenu les efforts du gouver nement pour promouvoir le potentiel de la Sierra Leone en appuyant la cr ation en 2007 de l Agence sierra l onaise pour la promo
38. europ enne et PlaNet Finance avec le programme Madacraft Le d ploiement de partenariats locaux avecles auto rit s et les chambres de commerce locales lui permet aussi de travailler en compl mentarit et non en substitution des institutions publiques d appui aux entreprises Le Cite veille n anmoins conserver son autonomie et sa neutralit politique lui permettant ainsi de se positionner en facilitateur et en anima teur aupr s de toutes les parties prenantes L un des d fis auquel est confront le Cite tient n an moins sa capacit de maintenir une offre compl te de services au niveau de l ensemble de ses antennes Ses partenaires actuels ou potentiels ne sont en ef fet pas tous enclins travailler dans l ensemble des r gions d implantation du Cite ou appuyer le d veloppement de la gamme compl te des services propos s par les antennes Ces contraintes s ajou tent celles d j cit es plus haut qui consistent quilibrer les offres de services moindre co t aux TPE face aux ventes d expertise qui financent le fonctionnement de l entreprise sociale Pour ne pas s carter de sa vocation premi re le Cite mise sur une quipe non seulement professionnelle mais surtout engag e et consciente des enjeux de sa r ussite dans le d veloppement conomique et social du pays Il recherche galement l adaptation constante de son offre aux besoins des petits entre preneurs notamment gr ce aux apprenti
39. l animation de plateformes de concertation entre les artisans et les pouvoirs publics l animation de r seaux par la mise en relation d acteurs la veille et la production de synth ses r seau Eau Ran Eau www cite mg raneau fili re miel fili re soie FINANCEMENT DES SERVICES DU CITE Les prestations de services du Cite sont commer cialis es sous la forme d adh sion et de vente la carte l adh sion co te entre 2 000 et 10 000 Ariary l ann e soit 0 73 3 65 suivant la taille de l entre prise et permet l adh rent d acc der librement NUM RO 23 OCTOBRE 2012 TUDES DE CAS Un produit d information du Gret financ par l AFD et la Fondation de France T moignage de Razanadrasoa dit Soussou Ambatolampy Encore en poste au tribunal Ambatolampy mais sou ha tant pr parer son d part en retraite Soussou a initi plusieurs activit s g n ratrices de revenus En 2008 elle assiste une session d information et de sensibilisation effectu e par l un des animateurs de l an tenne du Cite d Ambatolampy Elle d cide d adh rer l antenne Elle suit d abord une formation en informa tique puis une formation en apiculture en 2009 L activit l int resse vue l utilisation multiple qu elle peut faire du miel Elle d marre son activit l issue de la formation en installant cinq ruches dans son jardin La documentation et l appui conseil d livr s par l antenne lui permettent de compl t
40. la MQA s est ap puy e sur l Association des H teliers et Restaurateurs AHRIM l Association des producteurs de sucre de Maurice Mauritius Sugar Producers Association et le Centre virtuel des technologies innovantes pour l apprentissage Virtual Centre for Innovative Learning Technologies VCILT Trente candidats volontaires ont ainsi t invit s d couvrir le dispositif et les tapes menant la RAE Les accompagnateurs ont t choisis parmi plusieurs sp cialistes des m tiers repr sent s parmi lesquels les directeurs de la Beachcomber Training Academy du Blue Lagoon Hotel ou encore le directeur des tudes de la Hotel and Tourism Academy Ltd etc Ils ont accompagn les candidats pendant plus de dix NUM RO 23 OCTOBRE 2012 Un produit d information du Gret financ par l AFD et la Fondation de France heures dans l identification de leurs comp tences et la constitution de leur dossier Parmi les 30 volon taires initiaux 25 enverront leur dossier de preuves 10 mobilis s par l AHRIM 9 par l Association des pro ducteurs de sucre et 6 par le VCILT pour une recon naissance de leurs comp tences dans des domaines aussi vari s que le m nage la production alimentaire la p tisserie ou encore la restauration et le service de bar et l accueil Suite cette premi re phase de premiers ajustements ont t apport s au dispositif de RAE avant de passer l tape de l valuation Second projet pi
41. larges non seulement pour la parfumerie mais galement pour l aromath rapie Le fils de M Ede envisage galement de d velopper de nouveaux services dans les domaines de l cotourisme et de l ducation au tourisme Alors que ces principaux clients sont aujourd hui l industrie du parfum l h tellerie et l industrie du tourisme spa aromath rapie et services d cotourisme l industrie cosm tique et l in dustrie pharmaceutique pourraient galement devenir rapidement de nouveaux clients potentiels en raison des propri t s th rapeutiques du v tiver La famille Ede travaille actuellement la certification biologique de sa production et s est engag e dans un programme z ro d chet afin que ses m thodes de production soient res pectueuses de l environnement le d veloppement d un processus de s lection pour les entreprises incuber la d finition des processus m tiers de base et des outils Parmi ces outils on compte notamment l laboration d un tableau de bord pour le suivi de l activit conomique et de l volution des entreprises incub es le d veloppement d un r seau de prestataires de services fournisseurs d intrants banques et IMF etc permettant d offrir un ensemble de services complet aux entreprises incub es NUM RO 23 OCTOBRE 2012 OUTILS D ACTION Un produit d information du Gret financ par l AFD et la Fondation de France Le ons d exp rience de dix incubateurs de PME
42. les investissements priv s dans les entreprises Conseil juridique et en gestion d entreprise Infrastructures l ments de contexte et conditions n cessaires Gestion efficace non corrompue du programme d aide gestionnaires de programme qualifi s Insuffisance de banques priv es efficaces administration efficace non corrompue Existence de banques priv es efficaces Absence de fonds de capital risque premier appel public l pargne IPOs Initial Public Offerings Existence de banques priv es efficaces de fonds de capital risque et de fonds de garantie Syst me d imposition efficace Notions de base en management ma tris es par les entrepreneurs existence de structures de conseil priv es volont d apprendre March de l immobilier commercial inexistant ou inefficace Le tableau ci dessous offre un r capitulatif des outils d appuis l entreprise mentionn s et des conditions conomiques politiques sociales et adaptations n cessaires pour leur application dans les pays en d veloppement Pays dans lesquels il peut s appliquer PRI Sp cifications adaptations Restreindre des secteurs ou domaines techniques sp cifiques concevoir en lien avec d autres outils de promotion de l innovation Cibler les entreprises ayant des id es innovantes Cibler les entreprises ayant des id es innovantes Restreindre des secteurs et domaines techniques pr sentant des avan
43. les synth ses et les actualit s pertinentes La revue r pond une attente maintes fois exprim e savoir faciliter l acc s d un public francophone aux crits et analyses manant d autres coop rations La r alisation de ce num ro a mobilis Christine Uhder coordination et r daction et Sandra Barlet appui ditorial du p le Microfinance et Petite entreprise du Gret et Alicia Tsitsikalis Karin Barlet Marie Chris tine Lebret et Haingonirina Randrianarivony r dac tion La PAO et le d veloppement Web sont assur s respectivement par H l ne Gay et St phanie Baroux Les pr c dentes parutions sont consultables et t l chargeables sur le site internet du Gret ou celui du minist re fran ais des Affaires trang res NUM RO 23 OCTOBRE 2012 Un produit d information du Gret financ par l AFD et la Fondation de France Les articles sont class s par type selon les cat gories suivantes Id es concepts et politiques Des analyses portant sur l volution des d marches d appui les axes d intervention des bailleurs et les probl matiques du moment tudes de cas Description et analyse de d marches et de pro grammes nouveaux diff rents ou originaux mis en uvre dans une large vari t de contextes Outils d action Description de guides pratiques d taillant la m tho dologie relative une d marche d appui ou une phase de la vie d un programme Informations
44. milliard de dollars ont fait le choix de cr er une soci t de gestion priv e et de la d tenir 100 condition d tre investi avec prudence un fonds de dotation pr sente l avantage d tre une source in puisable de revenus sans qu il soit n cessaire de proc der de nouveaux investissements Un pays qui dispose de plus de r serves qu il ne lui en faut pour stabiliser sa monnaie et financer ses retraites peut envisager d affecter une partie de ses fonds souverains des fonds de dotation universitaires d di s au financement partiel d un certain nombre d tablissements d enseignement sup rieurs d ment d sign s Ces fonds resteront la propri t de l tat sous la tutelle de minist res cl s et de banques centrales L assurance d une source de revenu l abri des arbitrages budg taires an nuels pourrait contribuer am liorer la gestion et la planification des universit s et les inciter aussi chercher des sources de financement autres que d origine publique L OFFRE PRIV E PEUT JOUER UN R LE DANS L AM LIORATION DE LA VIABILIT FINANCI RE L ACC S ET LA QUALIT DE L ENSEIGNEMENT SUP RIEUR Les tablissements priv s forment environ 20 25 des tudiants de la r gion MENA alors que cette proportion d passe 50 en Am rique latine ou en Asie de l Est Il existe donc un assez fort potentiel de d veloppement de l enseignement priv pour autant qu il y ait une volont politique De no
45. org index php id 1001931
46. p Ce rap port regroupe des essais de membres du Conseil du Forum conomique mondial sur le Moyen Orient visant apporter des r ponses au ch mage des jeunes dans le monde arabe http www weforum org reports addressing 100 million youth challenge African Youth Report 2011 Addressing the Youth Education and Employment Nexus in the New Global Economy Uneca 2011 100p Rapport analysant le lien entre formation et emploi des jeunes en Afrique et pr sentant des bonnes pratiques prendre en compte dans un contexte d int gration r gionale et de mondialisation http www uncsd2012 org index php page view amp type 400 amp nr 356 amp menu 45 Benchmarks for Youth Employment Report Youth Employment Network 2011 84 p Le R seau Youth Employment Network effectue une analyse compa rative des politiques mises en uvre dans les pays en d veloppement pour r pondre la question de l emploi des jeunes http www ilo org public english employment yen whatwedo projects benchmark htm Comment lutter contre le ch mage des jeunes au Maghreb Banque africaine de d veloppement 2011 36 p Rapport identifiant les causes principales l ampleur du ch mage des jeunes au Maghreb et proposant une valuation critique des interventions mises en uvre ainsi que de possibles approches pour y rem dier http www afdb org fr news and events article tackling youth unemployment in the maghreb 8592
47. que dans les pays de l OCDE D VELOPPER UNE STRAT GIE DE FINANCEMENT COH RENTE AVEC LES PRIORIT S DU PAYS Les projections des taux de scolarisation jusqu en 2030 montrent que la r gion MENA affichera un taux de scolarisation moyen de 40 dans le su p rieur Ceci l obligera consacrer 3 3 de son PIB aux d penses d ducation tant donn que le budget de l enseignement sup rieur en pourcen tage du PIB est d j lev 1 7 il est vident que seuls les pays riches en p trole ou en gaz naturel pourront augmenter leurs ressources publiques ce rythme La plupart des pays de la r gion MENA ont donc une marge de man uvre budg taire limit e et d impor tants d fis relever notamment quatre niveaux l expansion la qualit la pertinence et l quit de l offre de formation Pour r pondre ces objectifs il leur faudra trouver des ressources financi res sup pl mentaires et utiliser de mani re plus efficiente les ressources actuellement disponibles court terme une hausse des imp ts para t diffici lement envisageable D autres approches devront donc tre privil gi es comme les m canismes de partage des co ts l encouragement de l offre pri v e d enseignement sup rieur et la g n ration de nouvelles recettes Suivant la priorit relative qui sera accord e aux ob jectifs d acc s de qualit de pertinence et d quit les approches de financement diff reront voir le tab
48. sur le march du travail sont plus dipl m s que jamais mais incapables de tirer parti du temps et de l argent qu ils ont investis dans leur ducation Les principaux obstacles l emploi des jeunes tiennent un ensemble de facteurs Des jeunes peu pr par s aux attentes du march de l emploi Les enqu tes men es aupr s d entreprises de la r gion t moignent de l inad quation des com p tences des jeunes par rapport aux attentes du march Les employeurs se plaignent d un manque d exp rience et de comp tences techniques mais aussi d un d ficit de comp tences faisant appel l intelligence motionnelle comme les traits de personnalit le savoir vivre les comp tences inter personnelles et les qualit s d expression Les fili res des sciences humaines et sociales continuent par ailleurs attirer une crasante majorit de jeunes Si ces profils r pondent la demande en d crois sance du secteur public ils ne sont en revanche pas adapt s aux exigences du secteur priv La rigidit de la r glementation du travail peut constituer un frein l embauche La r glementation du travail dans les pays de la zone est stricte et complexe Les co ts de licenciement y sont particuli rement lev s Une analyse compara tive sur la base de l indicateur du co t du licencie ment montre que le licenciement y est deux fois plus cher que dans les pays de l OCDE atteignant 50 3 se maines de salaire contre
49. t que de poursuivre des approches novatrices elles tendent imiter les produits et services existants L un des obstacles majeurs au d veloppement des entreprises dans les pays en d veloppement tient galement au manque d infrastructures tech niques tels que le transport la t l communication et l lectricit Dans ce contexte la promotion de l entreprenariat passe premi rement par la simplification de l envi ronnement des affaires Ceci constitue une mesure efficace engendrant rarement des co ts suppl mentaires et permettant au contraire de faire des NUM RO 23 OCTOBRE 2012 OUTILS D ACTION Un produit d information du Gret financ par l AFD et la Fondation de France Outils d appui aux jeunes entreprises dans les pays de l OCDE et 67 leur application dans les pays en d veloppement conomies aussi bien pour l administration que pour les entreprises La promotion des entreprises passera galement par la mise niveau des entreprises existantes notamment en levant leur niveau d innovation Ici l innovation s entend moins comme l utilisation ou le d veloppement de hautes technologies que comme l am lioration des caract ristiques et de la qualit des produits et services existants et la recherche de solutions des besoins de march non encore pourvus La combinaison d instruments privil gier pour la promotion des entreprises d pend fortement du contexte conomique local Le rapport distin
50. tat initial a t davantage fragilis par la succes sion de diff rents bailleurs et agences financi res en appui Forescom qui ont eu tendance modifier les objectifs et le personnel plut t que de penser au renforcement de la structure long terme NUM RO 23 OCTOBRE 2012 TUDES DE CAS Un produit d information du Gret financ par l AFD et la Fondation de France Les risques de l intervention ext rieure dans la formulation 45 d une strat gie d entreprise Toutefois Forescom a en partie r pondu aux at tentes des entreprises et des bailleurs en assurant la continuit des services de conseil et de certification tout en faisant baisser leur prix et en am liorant la qualit des produits Les progr s dans le domaine de la commercialisation du bois ont en revanche t d cevants les efforts de marketing ont t tr s limit s et la capacit de l organisation gagner des march s diff re finalement peu de celle des EFC elles m mes Par manque de clarification des r les respectifs de Forescom et des EFC membres les r gles de collabo ration et engagements mutuels ont rapidement t mis mal et un certain nombre d EFC se sont mises vendre directement leurs acheteurs existants plut t qu Forescom L organisation n a pas fait l effort strat gique de de mander aux entreprises membres de fournir des in formations sur leur niveau d activit comme l tat des stocks de fa on pouvoir g re
51. tiser par l attribution de r compenses aux meilleures start ups Dans ce cas il est important que les entreprises s lectionn es puissent r elle ment servir de mod le d autres en n tant ni trop sp cialis es ni trop complexes Ce type d appui peut galement passer par l organi sation de concours pour s lectionner le ou les projets d entreprise les plus prometteurs Pour que ce type NUM RO 23 OCTOBRE 2012 OUTILS D ACTION Un produit d information du Gret financ par l AFD et la Fondation de France Outils d appui aux jeunes entreprises dans les pays de l OCDE et 66 leur application dans les pays en d veloppement d outil soit efficace une part quitable des projets soumis doit pouvoir effectivement b n ficier d une r compense Il est galement utile de garder une cer taine souplesse dans le nombre de projets r compen s s afin de pouvoir le revoir la hausse ou la baisse en fonction de la qualit des projets soumis Dans les deux cas le prix peut prendre la forme d un appui p cuniaire ou non appui personnalis forma tion acc s facilit des r seaux d entreprises etc Formation La cr ation d entreprise peut tre favoris e par l organisation de formations l entreprenariat la cr ation de chaires universitaires d di es l entre prenariat ou encore la mise en place d incubateurs et de projets d entreprises virtuels au sein d tablis sements de formation e Format
52. utiles Publications r centes nouveaux documents en ligne actualit des sites et des revues p riodiques pour en savoir plus sur les th mes d velopp s et l actualit du secteur s inscrire et r agir Une seule adresse pour vous inscrire et nous faire part de vos commentaires envoyez un message revue sae gret org FONDATION FRANCE AGENCE FRAN AISE ES DEVELOPPEMENT NUM RO 23 OCTOBRE 2012 Un produit d information du Gret financ par l AFD et la Fondation de France atteindre la viabilit financi re tout en visant l excellence es syst mes d enseignement sup rieur sont confront s trois d fis majeurs doter les jeunes des comp tences attendues par le march du travail am liorer l acc s des ser vices de qualit et rechercher de nouvelles sources de financement pour faire face une demande sans cesse croissante de formation Bien que ces d fis se posent dans la plupart des pays du monde ils rev tent une acuit particuli re au Moyen Orient et en Afrique du Nord o la population tudiante a forte ment augment en huit ans sous l action conjugu e de la croissance de la population de jeunes et de l am lioration du taux de scolarisation moyen pass de 20 30 entre 2000 et 2008 Ces objectifs d expansion de qualit et de perti nence des formations dispens es dans l enseigne ment sup rieur ne pourront tre atteints sans un accroissement du financement Compte tenu du
53. v lera que le dispositif est adapt au contexte mauricien 29 TUDES DE CAS Reconnaissance des acquis de l exp rience l exemple de l Ile Maurice pass s Pour l employeur la RAE peut tre galement une source de motivation pour ses employ s et per mettre ainsi de r duire le turn over du personnel La cr ation pr alable du Cadre national des qualifi cations CQN a grandement facilit la mise en place du dispositif de RAE II constitue en effet le cadre g n ral d finissant toutes les qualifications reconnues au niveau national et la charge de travail le niveau la qualit les r sultats d apprentissage et les profils qui y sont associ s La RAE et le CQN fonctionnent donc en synergie le dispositif de RAE faisant direc tement r f rence aux qualifications pr cis es dans le CON La RAE se focalise en effet sur le r sultat de l apprentissage se traduisant par des comp tences et des connaissances et non sur la fa on ou le lieu o ses comp tences ont t acquises NUM RO 23 OCTOBRE 2012 Un produit d information du Gret financ par l AFD et la Fondation de France LE PROCESSUS DE RECONNAISSANCE DES ACQUIS DE L EXP RIENCE La RAE suit trois tapes la pr s lection l accompa gnement ou pr paration et l valuation La phase de pr s lection La phase de pr s lection a pour objectif de fournir au candidat toutes les informations dont il a besoin comment d poser une candidature
54. 26 6 dans les pays de l OCDE et 27 8 dans les pays d Europe et d Asie centrale Une productivit insuffisante qui limite la demande de personnel hautement qualifi La plupart des pays de la r gion MENA ont besoin d am liorer leur productivit Ils doivent pour cela renforcer leur capacit technologique consentir des efforts dans les domaines de la recherche et du d veloppement et instaurer un climat des affaires qui soit favorable l investissement priv notam ment l investissement direct tranger fort contenu technologique Dans le domaine de l enseignement sup rieur l am lioration de la productivit passera par le renforcement des partenariats entre l ensei gnement sup rieur et les entreprises du secteur priv l accroissement du financement public priv de la recherche etla conception de m canismes comme des incubateurs de technologie promouvant la re cherche au sein des tablissements d enseigne ment sup rieur AJUSTER L OFFRE DE FORMATION AUX BESOINS DE L CONOMIE Il est essentiel que les tablissements d enseigne ment sup rieur pr parent les tudiants r pondre aux objectifs de croissance du secteur priv et les dotent des comp tences requises pour accompa gner le d veloppement des services et de l industrie manufacturi re Cela passera par la r duction de l offre pl thorique de fili res en sciences humaines et sociales qui n of frent que peu de d bouch
55. 7 est disponible http www iiz dvv de index php article id 1249 amp clang 2 Enterprise Development and Microfinance Revue trimestrielle publi e par l organisation Practical Action sur le d veloppement de l entreprise et de la microfinance gt volume 23 n 1 mars 2012 voir notamment l ar ticle consacr une analyse critique de l approche actuelle du d veloppement des fili res et de sa capacit r duire la pauvret en milieu rural NUM RO 23 OCTOBRE 2012 INFORMATIONS UTILES Un produit d information du Gret financ par l AFD et la Fondation de France http www ingentaconnect com content itpub ed 2012 00000023 00000001 jsessionid 6rpko5md5p pg2 alexandra gt volume 23 n 2 juin 2012 voir l article consacr au processus de formulation d une vision d en treprise se basant sur l exemple des entreprises foresti res communautaires au Mexique et au Guatemala Whose vision counts The formulation of vision in community forest enterprises http www ingentaconnect com content itpub edm 2012 00000023 00000002 jsessionid 0o1rwlp Zoprlb alice gt volume 23 n 3 septembre 2012 http www ingentaconnect com content itpub edm 2012 00000023 00000003 IIED Briefing Notes de l IIED portant sur des su jets d actualit en mati re d environnement et de d veloppement La note de mai 2012 porte sur la cr ation de valeur ajout e par le marketing pour des produits agricoles
56. ABLEAU 2 Typologie des IVE Crit re IVE accompagnateur IVE booster de r seaux IVE fournisseur Orientations du service Service de d veloppement Acc s aux r seaux Acc s au financement de l entreprise formation d affaires d entreprise mentorat Groupe cibl Groupe haut potentiel Groupe haut potentiel Groupe haut potentiel niveau d ducation TIC ou entreprise sociale R sultats 10 20 entreprises par an 100 300 entreprises par 15 30 entreprises r seau concours par saison D livrance du service Fournisseur Facilitateur Facilitateur Financement Donateur Gouvernement Fondations Publicit Publicit Universit ONG Mod le type de revenu Parrainage projets addi Parrainage Droit d entr e tionnels de consultance frais d adh sion participation 52 Le ons tir es de services virtuels d incubation d entreprises les IVE boosters de r seaux ont besoin de facilita teurs qualifi s pour animer les r seaux et mobi liser et mod rer les contributions des membres les IVE fournisseurs de capitaux d amor age ont besoin de comp tences pour s lectionner des entrepreneurs haut potentiel pour construire la r putation et la marque de l IVE et pour mo biliser l lite des entrepreneurs et investisseurs Le tableau 2 voir plus haut pr sente ces mod les d IVE selon diff rents crit res qualifiant leur environ nement leur organisation et leurs r sultats LES OUTILS VIRTUELS D INCUBA
57. S IVE Co ts et revenus Les IVE financi rement durables sont ceux qui dis posent d un mod le de revenu combinant des paie ments en provenance des membres et des entre prise en incubation et un flux de revenu non li au processus d incubation par exemple la location de leurs espaces pour des v nements ou la fourniture des clients non r sidents n est pas n cessairement une forme d incubation plus abordable touchant un plus grand nombre un moindre co t Les frais de personnel sont le principal poste de d pense Pour les incubateurs dont la client le est rurale les frais de d placement viennent la seconde place Il n existe pas de mod le de revenus bas uni quement sur la fourniture de services virtuels Les sources de revenus des IVE incluent les frais d adh sion et droits d entr e ainsi que les revenus d activi t s commerciales parall les Comp tences cl s Les trois types d IVE identifi s n cessitent des com p tences cl s diff rentes du fait de la vari t des modalit s d administration des services de services de consultance les IVE accompagnateurs n cessitent des com p tences de formation et de mentorat de d fi nition et de gestion du processus d incubation de lev e de fonds et de gestion des donateurs Le co t du service par entreprise incub e varie selon la nature des services du contexte conomique et du groupe cibl Fournir des services d incubation T
58. TION D ENTREPRISES Les services des IVE peuvent tre d livr s selon six modalit s sur site travers un site Web par une communication individuelle bas e sur les technolo gies de l information et de la communication TIC au sein de communaut s virtuelles et via le public en ligne Les services sur site pour des clients non r sidents Les services sur site consistent en l organisation de formations de pr sentations et d v nements auxquels sont invit es les entreprises en incubation dans un lieu physique D livrer des services des clients non r sidents per met d tendre la couverture g ographique d un in cubateur d accro tre son rapport co t efficacit si les infrastructures et ou les dispositifs sont d j en place de confronter l entrepreneur non r sident d autres environnements d affaires et de lui per mettre des changes avec d autres entrepreneurs aux exp riences et origines diff rentes Quelles le ons tirer des services sur site aux clients non r sidents Siun incubateur travaille avec des entreprises dans une r gion loign e ou enclav e il a besoin d un partenaire local pour mobiliser les connais sances et les r seaux locaux et dynamiser la r pu tation des entreprises dans cette zone sp cifique NUM RO 23 OCTOBRE 2012 TUDES DE CAS Un produit d information du Gret financ par l AFD et la Fondation de France Dans une phase de d marrage les entrepre
59. actions et par la formation des intervenants aux probl matiques de genre selon la m thodologie GALS Gender Action Learning System c2 IFAD N K Acquah Ainsi 50 des interventions de Promer II visent les femmes 30 les jeunes Madagascar ce sont 60 des interventions qui visent les femmes Le PPPMERII au Rwanda s assure que 50 de femmes soient dans des postes responsabilit dans les associations et qu au moins 30 des services d appui visent les femmes Au Ghana 62 des b n ficiaires du projet sont des femmes et sur les 22 000 nouvelles entre prises cr es 14 000 sont dirig es par des femmes CONCLUSION Si les projets ont rencontr des diff rences notables de contextes de contraintes et d opportunit s plu sieurs enseignements peuvent ainsi tre tir s sur la pertinence des approches mises en uvre Les interventions doivent tre ancr es localement aupr s d institutions publiques De m me s appuyer sur des structures locales pour des services aux NUM RO 23 OCTOBRE 2012 TUDES DE CAS Un produit d information du Gret financ par l AFD et la Fondation de France Promouvoir le d veloppement et la croissance des entreprises en milieu rural Enseignements tir s de quatre projets en Afrique subsaharienne entreprises permet de renforcer les capacit s locales pui aux entreprises que celles ci surtout en milieu Une approche bottom up bas e sur la demande et rural pourront se d velopp
60. activit et son en 2011 artisanat agriculture analyse la mise en place agroalimentaire petits m tiers divers cuir tra de plans d action et un vail des m taux ma onnerie etc accompagnement concert pour la r alisation desformations en gestion simplifi e de l exploi un appui la commercialisation via la recherche tation des TPE artisans de d bouch s un appui la mise en place de T moignage de Nama leveur de poulets de chair B tainomby Nama a 55 ans Il est mari p re de six enfants Il vit en Betai nomb y pr s de Toamasina Apr s avoir travaill comme ouvrier ses connaissances en agriculture et levage avicole Il suit r gu li rement l mission p riodique du Cite sur la radio nationale 22 r ceptionniste et cultivateur il se retrouve au ch mage en 2000 Il apprend la radio que l antenne du Cite de Toamasina offre une formation d levage de poulets de chair Il y participe et commence dans la foul e son levage avec 110 t tes de poulets de chair Il n enregistre que trois d c s et met en vente son cheptel au bout de 33 jours Depuis il adh re au Cite et fr quente r guli rement l antenne de Toamasina pour consulter la documentation et mettre jour levage de poulets de chair de Nama Tiana Razafindrakoto malgache Nama estime que les services du Cite lui ont permis d entreprendre cette nou velle activit d am liorer ses connaissances et la pro
61. agroalimentaires ou encore le d veloppement de fili res Le rapport Growing Food Products and Businesses Applying Business Incubation to Agribusiness SMEs se penche sur la valeur ajout e que peuvent apporter des incubateurs dans l mergence de petites entreprises haut potentiel dans le secteur agroalimentaire Ces incubateurs facilitent l innovation et offrent aux micro et petites entreprises incub es des services sur mesure Dix approches en Asie en Afrique et en Am rique Latine ont t compar es afin d en tirer des le ons d exp riences e rapport Growing Food Products and Bu sinesses Applying Business Incubation to Agribusiness SMEs d fend l id e que le d veloppement d incubateurs dans le secteur agroalimentaire pourrait tre une approche efficace pour la modernisation de l agriculture dans les pays en d veloppement Une telle approche pourrait tre compl mentaire celles d velopp es au cours des trois derni res d cennies se concentrant sur le re groupement d agriculteurs en OP la promotion de l investissement dans les grandes entreprises agro alimentaires et le renforcement de fili res L incu bateur vise en effet l mergence de micro et petites entreprises MPE capables d ajouter de la valeur la production agricole renfor ant ainsi le lien entre les producteurs et les consommateurs Le d veloppement d entreprises agroalimentaires durables et comp titives est li deux gr
62. anc par l AFD et la Fondation de France Outils d appui aux jeunes entreprises dans les pays de l OCDE et 64 leur application dans les pays en d veloppement tr e sont faibles tels que la restauration et les services les entreprises cr es par n cessit lorsqu une personne n a pas t en mesure de trouver un em ploi r mun r Ces entreprises sont g n ralement cr es dans les secteurs n cessitant peu de com p tences et o les barri res l entr e sont faibles Les deux premiers types d entreprises sont ceux qui croissent le plus rapidement et qui recrutent le plus Ces entreprises constituant la minorit globalement 0 9 des petites entreprises cr es chaque ann e dans les pays d velopp s pour les premi res et 12 pour les deuxi mes leur contribution g n rale l emploi reste n anmoins limit e Toutefois leur effet d entra nement tant potentiellement plus impor tant sur la croissance ce rapport se concentre sur les instruments ciblant plus sp cifiquement ce type d entreprises STRAT GIES ET OUTILS DE PROMOTION DES JEUNES ENTREPRISES DANS LES PAYS D VELOPP S La plupart des politiques de promotion des jeunes entreprises mises en place dans les pays de l OCDE combinent divers types d instruments qui peuvent tre class s dans les cat gories suivantes Appui financier direct ou indirect e Les aides et subventions Un appui financier direct non remboursable aide subven
63. andes transformations dans les pays en d veloppement la transformation de l agriculture de subsistance en une agriculture commerciale et la transformation d une conomie bas e sur l agriculture en une co nomie bas e sur les services et l industrie Au cours de ces transformations la part de l agriculture dans le PIB baisse et celle de l agro industrie et des entre prises agroalimentaires augmente Les exp riences asiatiques africaines et latino am ricaines analys es dans le cadre de ce rapport t moignent de l efficacit des incubateurs en ma ti re de modernisation du secteur agroalimentaire Ces innovations couvrent un large spectre allant de l utilisation du sorgho sucrier pour la production de biocarburants par l incubateur ABI ICRISAT en Inde la production de b uf conditionn par la Fundaci n Chile ou encore l introduction de nouvelles tech gt Acc der au document original Growing Food Products and Businesses Applying Business Incubation to Agribusiness SMEs Infodev Banque mondiale SFI 2012 108 p www infodev org en Article 800 html niques de distillation pour la production d huiles essentielles par l incubateur indon sien IAA IPB 5 Le ons d exp rience de dix incubateurs de PME du secteur agroalimentaire en Afrique Asie et Am rique latine Incubator for Agribusiness and Agroindustry Bogor Agriculture University En se basant sur l exp rience de dix incubateurs du s
64. ans la r gion MENA atteindre la viabilit financi re tout en visant l excellence implications budg taires et faciliter la mise en place de nouveaux mix d allocations D autres points cl s consid rer lors de la pr paration d une telle r forme sont pr sent s dans le tableau 2 voir ci dessous NUM RO 23 OCTOBRE 2012 Un produit d information du Gret financ par l AFD et la Fondation de France une baisse de la qualit de l ducation sur le long terme cons quence de la diminution de la d pense publique par tudiant et d un manque d effort pour trouver des fonds priv s Le partage des co ts par l introduction de frais de scolarit IDENTIFIER DE NOUVELLES SOURCES DE FINANCEMENT L augmentation des frais de scolarit constitue a priori la solution de partage des co ts la plus simple Cette option se heurte n anmoins plusieurs contraintes Si les mesures consistant augmenter les frais de scolarit instaurer des m canismes de pr t attirer des fonds priv s ou favoriser le d veloppement du secteur priv peuvent sembler a priori peu at trayantes ce sont des options de politique publique qui devront n anmoins tre examin es de pr s y compris dans les pays ayant une longue tradition d enseignement sup rieur financ par l tat La gratuit de l enseignement sup rieur peut en effet entra ner un appauvrissement des universit s et ladifficult de demander aux tudiants ou leur
65. arbitraire de la loi n gociations des exon rations et discr tion excessive accord e aux autorit s fiscales une mauvaise compr hension de son utilit par les contribuables et le manque d quipement de la NRA Une simplification de la fiscalit Le programme RABI est intervenu plusieurs ni veaux afin d am liorer le taux de recouvrement des imp ts de r duire la corruption et de renforcer l at tractivit du pays pour les investisseurs Ses efforts se sont traduits par un appui la NRA pour finaliser et publier la loi de l imp t sur le revenu en mai 2009 Ce fut la premi re publication officielle de tous les r gle ments li s la fiscalit depuis 2000 un travail en collaboration avec la NRA pour r former le r gime fiscal des PME la proc dure de paiement des taxes a t simplifi e et la loi des finances Finance Act r duisant le co t de mise en conformit des entreprises a t promul gu e Un imp t synth tique la taxe sur les pro duits et les services Goods and Services Tax GST a galement t introduit en remplacement de sept autres taxes l introduction de logiciels ASYCUDA au D partement des Douanes et Accises permettant de rationaliser les proc dures d enregistrement la mise en place d un groupe de travail pilot par le Forum des affaires sierra l onais et incluant la Chambre de commerce l Association des petites entreprises Association of Small Busi
66. ateur devra lui m me poss der une connaissance approfondie et sans cesse renouvel e de chacun de ces march s Ceci n est possible que si les membres cl s de son personnel proviennent eux m mes de ces milieux ou y ont t r cemment impliqu s sur ce point les connaissances know who sont plus importantes que les comp tences know how Quatri me tape se sp cialiser L analyse des exp riences africaines asiatiques et latino am ricaines montre qu une fois ces premi res tapes franchies plusieurs approches peuvent tre adopt es pour favoriser l mergence de MPE agro alimentaires comp titives e L incubation d entreprises et la commercialisation de technologies Certains incubateurs se sp cialisent dans la commer cialisation de technologies et l incubation de MPE du secteur agroalimentaire sans cibler de fili re sp ci fique C est le cas notamment des incubateurs IAA IPB en Indon sie et de Vi osa au Br sil CENTEV UFV Ces deux incubateurs diffusent aupr s des PME des innovations utiles au milieu agroalimentaire quelle que soit leur fili re de sp cialisation La difficult de ce type d incubateurs tient au manque de connaissance approfondie des fili res de ses clients Pour ce type d incubateurs il est donc essentiel de tisser des relations troites avec des experts capables d offrir un conseil sp cialis selon la fili re concern e L incubateur d entreprises agroalimentaires et d agro in
67. atuitement et 443 d entre elles ont sollicit un nouveau microcr dit dont 159 ont t approuv s L exp rience p ruvienne montre l int r t d associer l octroi de microcr dits des formations en gestion Cette d marche a eu pour effet non seulement de renforcer les capacit s des entrepreneurs mais aussi celles de l IMF dans le suivi et l analyse de l activit de MPE Ceci a galement permis l IMF de fid liser ses clients et de renforcer leur interaction Le cas de l Ukraine ou l importance de la mise en r seau En Ukraine des formations Germe ont t organis es dans le cadre d un programme conjoint OIT Union europ enne dans le but de renforcer les capacit s de femmes entrepreneurs 272 femmes ont ainsi b n fici de formations organis es dans 12 villes du pays L un des effets importants de ces formations a t d offrir l opportunit aux participantes de se rencontrer et d changer sur leurs pratiques Suite aux sessions de formation certaines d entre elles ont d marr des groupes d changes r guliers dans quatre villes auxquels les formateurs Germe pou vaient tre invit s afin de fournir un appui conseil Face ce constat le Centre ayant organis les for mations Germe l Ukraine Ressource Centre GURT a cr un forum d change en ligne permettant aux participants de garder le contact entre eux et avec les formateurs Entre ao t et novembre 2010 le site a re u plus de 1 500 visites
68. ce SFI 2011 44p Pr sentation de sept mod les d entreprise permet tant d am liorer l acc s des plus pauvres aux biens et aux services ainsi que leurs moyens de subsistance tout en g n rant de solides rendements financiers http wwwl ifc org wps wcm connect corp ext content ifc external corporate site ifc news news inclusive business report sept 2011 Sustainable Economic Development Private Sec tor Development Thematic Strategy 2012 AusAid 2012 39p La nouvelle strat gie de la Coop ration australienne en mati re de d veloppement cono mique durable s int resse au secteur priv et aux conditions qui lui permettront de s panouir http www enterprise development org page psdstrategies AusAID Engaging in Productive Sector Development Comparisons between Mozambique and Ghana Danish Institute for International studies 2011 35 p Rapport pr sentant sur la base d une tude com parative entre le Ghana et le Mozambique quatre axes d intervention permettant l am lioration des performances du secteur productif http www diis dk sw112686 asp Money Real Quick The Story of M PESA N P Sullivan T K Omwansa et The Guardian 2012 124 p 3 83 L ouvrage retrace l exp rience de l entreprise kenyane Safaricom et de sa monnaie lectronique M Pesa qui permet aux clients d envoyer de l argent et d avoir re cours des services par voie lectronique En cinq ans M Pesa
69. cifiquement rappeler au candidat les diff rentes tapes du processus avant d arriver la certification l accompagner dans l identification et la d fi nition des comp tences qu il peut faire recon na tre notamment en lui pr sentant le Cadre national des qualifications les dipl mes qu il recouvre et leurs modules de formation une fois le niveau de qualification identifi l ac compagnateur explique au candidat le contenu etles comp tences ma triser pour pr tendre cette qualification Il l informe aussi des crit res sur lesquels il sera valu l accompagnateur appuiera ensuite le candidat dans la constitution d un dossier de preuves attestant sa ma trise des connaissances et savoir faire couverts par le dipl me Le candidat doit donc s interroger sur les l ments qui sont les mieux m me de prouver ses comp tences dans le domaine La preuve peut tre tablie par de nombreux moyens comme un chantillon de tra vaux un rapport d valuation des performances les r f rences ou lettres de recommandation d un employeur actuel ou pass des justificatifs de pr sence des ateliers ou s minaires en lien avec le domaine concern ou encore des vid os photo graphies ou tout autre support multim dia etc une fois les pi ces r unies par le candidat l ac compagnateur le conseille pour s lectionner les plus pertinentes et finaliser son dossier Ce processus est relativem
70. d assurance qualit et d autres m canismes r gulateurs afin d viter les exc s l information des parents et des tudiants pour les aider s lectionner des tablissements pri v s de qualit la mise en place d aides ou de pr ts aux tudiants afin d largir l acc s et de r duire l iniquit du syst me l instauration de proc dures d assurance qualit et de suivi 15 FONPONON FRANCE AGENCE FRAN AISE E DEVELOPPEMENT NUM RO 23 OCTOBRE 2012 Un produit d information du Gret financ par l AFD et la Fondation de France Favoriser le d veloppement du secteur priv dans un pays en reconstruction Rebuilding Business and Investment in Post conflict Sierra Leone Banque mondiale SFI 2011 42 p https www wbginvestmentclimate org advisory services cross cutting issues confilict affected countries rabi report cfm pr s onze ann es de guerre civile au cours desquelles plusieurs centaines de milliers de personnes ont t tu es ou d plac es l conomie sierra l onaise est d truite Plus de 70 des Sierra L onais soit 4 2 millions de personnes vivent avec moins de 1 25 USD parjouret les deux tiers des jeunes sont sans emplois ou sous employ s Face cette situation le gouvernement a sollicit en 2002 l appui de la Soci t financi re internationale SFI pour l aider reconstruire son conomie et poser les fondements qui favoriseront l mergence d un secteur
71. detail asp number 10605 The Demand for and Consequences of Formalization among Informal Firms in Sri Lanka Banque mondiale 2012 37 p Conclusions d une exp rience au Sri Lanka visant mesurer la demande des entreprises du secteur informel se formaliser et quelles en sont les cons quences sur les entreprises http econ worldbank org external default main pageP K 64165259 amp piPK 64165421 amp theSitePK 469372 amp men uPK 64216926 amp entityID 000158349 20120312094118 The Informal Sector in Francophone Africa Firm Size Productivity and Institutions Banque mondiale 2012 34 95 300 p Ce rapport tudie la taille la productivit et l organisation du secteur informel urbain dans trois grandes capitales de l Afrique de l Ouest Cotonou Dakar et Ouagadougou http publications worldbank org index php main page product info amp cPath 0 amp products id 24348 Environnement des affaires Assessment of the Environment for the Develop ment of Women s Entrepreneurship in Cameroon Mali Nigeria Rwanda and Senegal OIT 2011 207 p M thodologie de l OIT et de la BAD pour va luer l environnement des affaires et introduire des mesures qui soient propices au d veloppement de l entrepreneuriat f minin http www ilo org employment Whatwedo Publications employment reports WCMS_170545 lang en index htm Doing Business dans les tats membres de l Ohada 2012 Banque m
72. dies pdf Formation et entreprenariat A Critical Review of the Effects of Entrepreneurship Training in Developing Countries Practical Action Vol 22 n 4 2011 19 p 23 Article analysant NUM RO 23 OCTOBRE 2012 INFORMATIONS UTILES Un produit d information du Gret financ par l AFD et la Fondation de France 80 Pour en savoir plus l impact de la formation l entreprenariat sur la per formance entrepreneuriale aux travers de 30 valua tions de programmes http www ingentaconnect com content itpub edm 2011 00000022 00000004 art00007 Assuring Quality in Vocational Education and Trai ning The Role of Accrediting VET Providers Cedefop 2011 228 p tude examinant l impact de l accr ditation sur la qualit de l offre de prestataires de formation technique et professionnelle http www cedefop europa eu EN publications 19074 aspx Entrepreneurship a Winning Solution to Youth Exclusion Youth4change 2012 92 p gt Ce rapport s int resse l entreprenariat comme r ponse au pro bl me de l insertion de jeunes en situation d exclu sion et aux facteurs cl s pour la r ussite de projets d insertion http www youth4 c net rapport 2012 4020464 Entrepreneurship Policy Framework and Implemen tation Guidance Cnuced 2012 75 p Ce document vise apporter des recommandations aux d cideurs de pays en d veloppement et en transition dans la mise en place d initiatives
73. diff rentes tapes de d veloppement de l entre prise et dans les diff rents stades de renforcement de comp tences des entrepreneurs Cette offre se pr sente comme sur un continuum de prestations allant du simple renseignement l accompagne ment dans la mise en pratique Le Cite emploie environ 80 personnes dont 40 femmes sur 15 lieux de travail diff rents Son chiffre d affaires en 2011 s l ve 580 000 environ Le Centre d livre ses services au travers de deux p les le p le accompagnement des TPE constitu d une quipe de six personnes responsables des services d appuis aux TPE et aux artisans dans leur parcours de professionnalisation le p le information constitu d une quipe de 12 personnes assurant la mise en uvre d un syst me d information recueil et structuration d informations observatoire valorisation de l in formation pour d livrer des produits d informa tions adapt s aux cibles ouvrages missions de radio informations via la t l phonie mobile etc Ce p le g re aussi la m diath que du si ge qui dispose de 13 000 r f rences Il accueille plus de 23 500 visiteurs et effectue environ 18 000 pr ts l ann e 21 Le Cite une ONG au service des tr s petits entrepreneurs malgaches Le Cite dispose de 14 antennes compos es de 46 personnes Structures taille humaine facilement accessibles et reconnues localement elles consti tuent des centres de ressources de prox
74. du secteur 58 agroalimentaire en Afrique Asie et Am rique latine la d finition de l am nagement et des quipe ments n cessaires pour un accompagnement efficace des entreprises la s lection d un conseil d administration ind pendant comprenant des personnes exp rimen t es int gres et bien inform es sur le m tier Deuxi me tape prouver sa capacit accompagner une entreprise Une fois l incubateur en place la prochaine tape consistera d montrer sa capacit accompagner une entreprise La plupart des entreprises incub es n ayant pas ou peu d exp rience il s agira dans un premier temps d accompagner l entreprise d ve lopper son produit et tester sa commercialisation Troisi me tape ins rer l entreprise dans un cosyst me conomique La troisi me tape dans le niveau de maturit d un incubateur concerne sa capacit ins rer une en treprise dans un cosyst me conomique Siles besoins diff rent d une entreprise l autre il res sort toutefois que plus un r seau de partenaires com merciaux est solide plus l entreprise est comp titive L int gration d une entreprise dans un cosyst me conomique portera sur quatre types de march s les intrants agricoles les intrants non agricoles les prestataires de services et la client le Afin de fournir des conseils utiles aux entreprises et de favoriser le d veloppement de leur r seau l incu b
75. ductivit de sa ferme Les conditions de vie de sa famille se sont am lior es leur tat de sant et leur ali mentation sont meilleurs Il appr cie aussi l accueil convivial la capacit de r ponse de l quipe de l antenne et leur patience II aimerait maintenant que le Cite lui propose une formation d levage de canard p kin 23 Le Cite une ONG au service des tr s petits entrepreneurs malgaches centrales d achats la r alisation de supports de communication ou encore l appui la partici pation de foires salons l appui la structuration d entreprises artisa nales en groupements association coop ra tive GIE ou la redynamisation de groupements existants et l appui la cr ation d entreprise au travers de l accompagnement de porteurs de projets d s l identification d une activit g n ratrice de revenu l accompagnement la conduite d tudes pr alables la r alisation d un business plan l offre de conseils sur les d marches de financement et un renforcement de capacit s jusqu la phase test de fonctionnement de l en treprise Animation 6 plateformes de concertation entre artisans et pouvoirs publics sont anim es et facilit es actuellement par le Cite Enfin le Cite assure des activit s d animation qui se traduisent par l organisation de rencontres d artisans d ate liers th matiques de salons et d expositions et l organisation de rencontres m dias
76. dustrie de Bogor Fond en 1995 par l universit en agriculture de Bogor en Indon sie l incubateur IAA IPB a t initialement dot de 100 000 USD par le minist re des PME pour l incubation de 10 PME Les services qu offre l incubateur concernent l ac c s des locaux des laboratoires et des usines de trans formation un co t tr s modique l offre de consultations gratuites en mati re de d veloppement technologique de management ou d laboration d un plan marketing ou encore la facilitation de l acc s au cr dit Les entreprises cibl es sont des PME ayant un trois ans d existence L incubateur a facilit la cr ation de 77 entreprises et a contribu l laboration de programmes de formation l entreprenariat et d une politique en mati re d incu bation Le budget de fonctionnement annuel atteint 100 000 USD que la structure a r ussi autofinancer cinq ans apr s sa cr ation e La sp cialisation sur la dynamisation d une ou plusieurs fili res D autres incubateurs se sont sp cialis s dans le d veloppement d une ou plusieurs fili res C est le cas notamment de l incubateur sud africain Timbali qui s est focalis sur le d veloppement de la fili re de fleurs coup es ou encore de la Fundaci n Jalisco au Mexique sp cialis e dans la fili re de la myrtille 59 Le ons d exp rience de dix incubateurs de PME du secteur agroalimentaire en Afrique Asie et Am rique latine Les premi res
77. e Total Pourcentage Obtention d un dipl me 19 82 7 Reconnaissance partielle via l attribution d unit s par module ma tris 3 13 Pas de reconnaissance 0 Absents 1 4 3 Ces r sultats ont montr que les candidats issus de l Association des producteurs de sucre n ont pas pu faire reconna tre leurs comp tences dans le domaine de la production alimentaire Les candidats taient des professionnels ayant travaill pendant 20 ans en tant que producteurs de canne sucre La validation de leurs comp tences dans le secteur de la produc tion alimentaire qui diff re l g rement du m tier qu ils occupaient s est r v l e difficile voire impos sible Face ces constats la MQA a d cid que les can didats la RAE ne pourraient faire reconna tre leurs comp tences que dans leur domaine de sp cialit LANCEMENT DU DISPOSITIF AU NIVEAU NATIONAL Apr s avoir apport quelques ajustements suite cette phase pilote le dispositif de RAE a t officiel lement lanc en juin 2009 par le minist re de l du cation et des Ressources humaines dans les m tiers du tourisme de la construction de l imprimerie et de la plomberie Depuis la mise en place du dispositif 49 candidats ont re u une qualification partielle ou compl te reconnue au niveau national La mise en place de la RAE a t facilit e dans ces secteurs par la pr existence de fili res qualifiantes L largissement et la p rennisation du dispositif de
78. e certification et d accr ditation La collaboration entre les associations professionnelles locales et les autorit s publiques est essentielle pour cr er un tel environnement L implication des autorit s locales dans la coordina tion et la mise en uvre s est av r e cruciale dans la r ussite des projets Elle s est traduite par la four niture de bureaux le recrutement de personnel ou le paiement de contributions sp cifiques pour les activit s du projet Au Ghana certains districts ont m me poursuivi l ap pui graduel l apprentissage en octroyant des kits de d marrage sous forme d quipements ruches pour les apiculteurs tables pour les fabricants de savon etc Une directive du gouvernement a par ailleurs entra n la cr ation d un sous comit pour la coordination des activit s d appui aux PME avec pour bras ex cutif les Centres de conseil en cr ation et gestion d entreprises La probl matique du genre dans le d veloppement des entreprises La probl matique du genre dans ce type de pro gramme doit imp rativement tre abord e de ma ni re transversale et toucher toutes les composantes des programmes Les femmes sont en effet confron t es des contraintes plus fortes d acc s aux res sources et aux services d appui et sont faiblement impliqu es dans la construction des politiques Chacun des projets a ainsi int gr une dimension genre forte dans ses activit s par l laboration de plans d
79. e commerce du district d Hambanta ta HDCC et l ONG Sarvodaya Economic Enterprise Development Services SEEDS sp cialis e dans l ap pui l entreprise Un tiers d entre eux d marrent 500 000 nouvelles entreprises Environ trois emplois dont celui de l entrepreneur impact total sur l emploi 1 5 million de nouveaux emplois 40 des entreprises ont employ une personne suppl mentaire impact total sur l emploi 1 2 million de nouveaux emplois Pour d livrer ses services d information et de for mation aux entreprises la HDCC s est quip e d un minibus et a d marr un centre de services mobile circulant de village en village Les formations ont t d livr es en soir e dans les temples les coles ou en plein air Parmi les b n ficiaires des formations moins de 10 ont n anmoins souscrit d autres modules essentiellement en raison de la faiblesse de la strat gie marketing de la HDCC mais aussi du manque de motivation des formateurs et de vo lont des b n ficiaires payer pour la formation factur e 2 5 USD La HDCC n a recouvr que 10 de ses co ts L ONG SEEDS a quant elle r alis la promotion de ses services en s appuyant sur son r seau dans le cadre de s minaires d changes qu elle organise mensuellement au sein des communes Les services de formation ont t d livr s dans les temples et les salles municipales pendant les week ends et les vacances Trois quarts des ent
80. e de la marge de progression de l entrepre neur en mati re de gestion d entreprise Avoir une compr hension d ensemble de la fili re Il semblerait que les incubateurs se focalisant sur le renforcement d entreprises d une fili re sp cifique ont plus d impact que ceux se focalisant sur les MPE du secteur agroalimentaire sans distinction de fili re L approche par la fili re permet en effet d avoir une compr hension approfondie de l environnement production politique consommation intrants etc dans lequel volue la MPE En connaissant les attentes des consommateurs les incubateurs sont mieux m mes d accompagner les MPE agroalimen taires dans le d veloppement de produits adapt s NUM RO 23 OCTOBRE 2012 OUTILS D ACTION Un produit d information du Gret financ par l AFD et la Fondation de France Le ons d exp rience de dix incubateurs de PME du secteur agroalimentaire en Afrique Asie et Am rique latine L un des exemples illustrant le mieux l importance conformer pour toucher ce march et quels sont les de l approche par la fili re est celui des distilleries avantages comparatifs qu elle peut exploiter pour Rusni le premier client de l incubateur ABI ICRISAT les atteindre L incubateur devra donc d velopper La collaboration initiale tr s prometteuse associait un ensemble de services permettant de r pondre une entreprise dynamique d sireuse de d velopper aux besoins de la MPE soit en interne soit par le
81. e de r duire les co ts administratifs Les mesures d appui financier peuvent galement se traduire par la mise en place d un syst me de garantie afin d encourager l octroi de cr dit par des banques priv es Les garanties sont apport es par des fonds visant faciliter l acc s de PME innovantes au cr dit bancaire Le montant de la garantie peut aller de 50 000 500 000 euros Ces fonds sont g n ralement des structures priv es appuy es par l tat Les garanties peuvent tre galement directement fournies par le secteur public aux individus sans pas ser par des structures priv es e Le capital risque Les fonds de capital risque apportent du capital allant de 100 000 2 millions d euros ainsi que leurs r seaux et exp rience la cr ation et aux premi res phases de d veloppement d entreprises innovantes ou de technologies consid r es comme fort potentiel de d veloppement Ils prennent en contrepartie des parts dans l entre prise et peuvent influer sur ses orientations strat giques Ce type de capital est particuli rement impor tant pour les entreprises d veloppant de nouvelles technologies pour lesquelles la r action du march est incertaine Les fonds de capital risque sont publics ou priv s les fonds priv s se concentrant souvent sur les entreprises un stade de d veloppement avanc tandis que les fonds publics se concentrent davantage sur les entreprises un stade initial de d velo
82. ecteur agroalimentaire dans des pays d Afrique d Asie et d Am rique latine le rapport d taille les diff rentes tapes n cessaires la mise en place d incubateurs et les le ons d exp rience tir es de ces approches DES PARCOURS DE D VELOPPEMENT DIVERSIFI S L incubation dans le secteur agroalimentaire se d finit comme un processus favorisant l mergence et la croissance d entreprises agroalimentaires haut potentiel afin qu elles deviennent comp titives Le processus d incubation est hautement s lectif pro actif et holistique L incubateur offre un acc s facilit un ensemble de services parmi lesquels des installations et quipements des clients des fournisseurs et des technologies des services financiers du conseil et un r seau de profession nels Si les premi res tapes dans la mise en place d un incubateur sont les m mes les approches possibles pour le renforcement du secteur agro alimentaire peuvent tre tr s diff rentes d un in cubateur un autre Premi re tape mettre en place la structure commerciale de base La cr ation d un incubateur passe par plusieurs tapes chacune d entre elles n cessitant un travail approfondi la r alisation d une tude de faisabilit et d une analyse des risques inh rents au positionnement strat gique de l incubateur la sp cification d objectifs clairs pour la structure et des indicateurs de r sultats correspondants le recrut
83. eignement cours fonctionnement investissements et de la recherche fondamentale et appliqu e Si ces ressources sont g n ralement allou es aux tablissements publics un nombre croissant de pays le Liban et certains pays du Machrek permettent des prestataires priv s de solliciter ces financements Ces fonds peuvent tre g r s directement par l tat ou par des organismes charg s de les d caisser conform ment un mandat ou des objectifs pr cis de politique et de priorit Si la premi re option permet th oriquement de diminuer les co ts de transaction du fait de l absence d interm diaire la seconde permet d offrir un m canisme plus neutre de r partition des fonds entre les diff rents tablis sements e M canismes de financement de la demande Outre le financement de l offre la plupart des tats interviennent galement diff rents degr s dans le financement de la demande Le m canisme d al location peut tre con u pour verser l aide soit directement aux tudiants prospectifs ou leur famille afin de couvrir des co ts pr cis soit aux tablissements par l interm diaire des tudiants ou de leur famille Dans cette derni re configuration les tudiants ont un r le d interm diaire dont les choix d termineront le budget des tablissements ce m canisme encourageant la concurrence entre les tablissements Cinq types de m canismes d allocation ax s sur la demande sont r pert
84. elation de confiance entre IVE et entreprise incub e L installation de cette relation prend du temps et n cessite des rencontres en face face ou que l IVE dispose d une solide r pu tation Pour des changes ne n cessitant pas de divul guer trop d informations sensibles les TIC sont des moyens rapides et efficaces Une conversation vid o par Skype est un bon moyen de s assurer que l entrepreneur se rend totalement disponible pour la discussion Les outils de collaboration en ligne peuvent ap puyer et compl ter efficacement les discussions par Skype ou par t l phone L utilisation non syst matique d une vari t d outils TIC pour l appui distance r clame un investissement en temps et en argent pour l IVE Le recrutement en ligne Cette modalit consiste recruter non seulement des entreprises candidates l incubation mais aussi des mentors des investisseurs des stagiaires et les associer pour cr er de la valeur ajout e En s appuyant sur Internet les IVE peuvent at teindre et mobiliser entreprises volontaires et in vestisseurs int ress s s lectionner les candidats les plus appropri s et am liorer ainsi la qualit de leurs services Recruter des volontaires hautement qualifi s permet d conomiser des ressources sans compromettre la qualit Le recrutement en ligne peut aussi contribuer positivement la r putation de l incubateur Tous les IVE pratiquent le recrutement
85. ement d une quipe encadrante comp tente et motiv e avec au moins une personne poss dant de l exp rience dans la cr ation d une entreprise agroalimentaire larecherche de financements NUM RO 23 OCTOBRE 2012 OUTILS D ACTION Un produit d information du Gret financ par l AFD et la Fondation de France La production d huiles essentielles base de v tiver en Indon sie M Ede est un agriculteur aujourd hui la t te d une asso ciation regroupant 5 000 agriculteurs cultivant 1 700 ha de v tiver Avec son fils de 29 ans dipl m en gestion d entreprise il a mont une entreprise dont le chiffre d af faires atteint aujourd hui 550 000 USD par an Depuis leur d cision de rejoindre en 2009 l incubateur pour les entreprises agroalimentaires de l Universit agricole de Bogor IAA IPB la production annuelle d huile essentielle de v tiver est pass e de 2 000 kg 3 000 kg an Cette am lioration est notamment le r sultat d un acc s faci lit au cr dit des acheteurs potentiels et l utilisation d quipements perfectionn s en mati re de distillation Tous deux ont assist des formations facilit es par l in cubateur aussi bien en Indon sie qu l tranger M Ede et son fils pr voient d accro tre la production 5 000 kg an d ici 2014 Cet objectif sera atteint gr ce l expansion de la superficie cultiv e et l investissement dans de nouvelles distilleries Les opportunit s sont en effet tr s
86. ement en quipement dans ce type de programme renforcer la coordination entre les bailleurs de fonds la coordination entre les bailleurs de fonds est essentielle pour aider le gouvernement atteindre des r sultats optimaux et hi rarchi ser les priorit s NUM RO 23 OCTOBRE 2012 TUDES DE CAS Un produit d information du Gret financ par l AFD et la Fondation de France Le programme RABI en Sierra Leone Favoriser le d veloppement 19 du secteur priv dans un pays en reconstruction tre pr t ajuster son calendrier de mise en uvre en raison du manque de personnel et des v nements politiques susceptibles de perturber la planification du gouvernement le calendrier de mise en uvre doit rester souple d velopper de bonnes relations entre le gou vernement et les b n ficiaires favoriser la com munication entre les partenaires de mani re informelle ou par la mise en place de structures de dialogue public priv comme le SLBF permet de d tendre la relation entre les partenaires et d obtenir des r sultats plus rapides et durables d velopper une solide strat gie de communica tion obtenir le soutien un programme de r forme suppose un travail de lobbying intense et peut passer par la mobilisation d un leader d opi nion Une bonne strat gie de communication doit faire partie int grante de tout programme de r forme de mani re ce que le grand public puisse s approprier les voluti
87. en ligne mais les organisateurs de concours de plan d affaires et les fournisseurs de capital d amor age sont les types d IVE qui consacrent le plus de ressources au recru tement d entreprises et ces outils Quelles le ons tirer des outils de recrutement en ligne Les outils de recrutement en ligne sont adapt s pour le recrutement de mentors et de candidats l incubation Pour le recrutement d investis seurs d autres outils doivent tre utilis s 54 Le ons tir es de services virtuels d incubation d entreprises L incubateur doit concevoir une strat gie de recrutement bien pens e pour s assurer de can didatures de haute qualit L incubateur doit construire sa notori t et des partenariats avec des r seaux et des organisa tions en relation avec le public cibl mentors investisseurs etc Les m dias sociaux doivent tre utilis s comme moyens additionnels et non comme moyens uniques pour diffuser des annonces sur les cam pagnes de recrutement L incubateur a besoin de v rifier la qualit des candidatures ce qui peut tre consommateur de temps Dans la phase finale de recrutement des rencontres en face face sont indispensables Les communaut s virtuelles Il s agit de plateformes en ligne et de communaut s lectroniques au sein desquelles les entrepreneurs se rencontrent changent de l information et des connaissances et engagent des collaborations Une communaut act
88. ensemble doivent pouvoir d velopper plusieurs comp tences parmi lesquelles la capacit d identifier les avantages comparatifs de secteurs ou de fili res sp cifiques d en discerner les forces et les faiblesses afin de pouvoir agir directement sur les goulots d tranglement de proposer et de diffuser des technologies adapt es et d estimer les rende ments potentiels pour les investisseurs souhaitant s impliquer dans ces fili res Plus sp cifiquement les capacit s n cessaires pour intervenir l chelle d un secteur concernent i le transfert de technologies appropri es au del des fronti res ii la formation et la mobilisation d orga nisations fa ti res repr sentant le secteur dans le NUM RO 23 OCTOBRE 2012 OUTILS D ACTION Un produit d information du Gret financ par l AFD et la Fondation de France domaine des politiques publiques iii la facilitation de changements structurels au sein du secteur gr ce des fusions et des acquisitions iv la mobilisation de capitaux priv s v la r alisation d op rations facilitant la consolidation des secteurs cibles hori zontalement et verticalement vi la communica tion au plus haut niveau de l tat de propositions argument es et justifi es empiriquement pour le renforcement de la comp titivit du secteur et enfin vii l tablissement de liens solides avec un r seau de prestataires de services logistiques de fabricants de biens d quipement d investisseur
89. ent long les accompagna teurs passent au minimum dix heures avec un candi dat pour le guider dans chacune des tapes pr alables l valuation Cette phase de pr paration est cruciale dans le processus RAE Elle suppose que l accompa gnateur soit non seulement un excellent communi quant mais aussi capable de faire r fl chir le candidat NUM RO 23 OCTOBRE 2012 TUDES DE CAS Un produit d information du Gret financ par l AFD et la Fondation de France sur son exp rience afin d identifier les connaissances et les comp tences qu il pourra faire reconna tre La phase d valuation Une fois le dossier constitu il est transmis la MQA puis valu Tous les candidats qui auront apport une preuve suffisante de leur ma trise des savoir faire seront re us pour une valuation Celle ci consiste comparer les comp tences du candidat avec les standards pr cis s dans le CNQ Elle peut se d rouler l oral l crit ou au travers d un exercice pratique Seuls les tablissements reconnus peuvent conduire cette valuation ce jour ils sont au nombre de trois l Institut mauricien de formation et de d ve loppement Mauritius Institute of Training and Deve lopment MITD le Mauritius Examinations Syndicate MES et l Institut de sant de Maurice Mauritius Institute of Health MIH la fin du processus les candidats peuvent recevoir une reconnaissance partielle attestant la ma trise d un ou plus
90. eprises cr ent la majorit des emplois dans les pays en d veloppement Le soutien ces entreprises a par cons quent t l une des priorit s de nombreux tats au cours des derni res d cennies L OIT a accompagn ces efforts en aidant les acteurs publics et priv s fournir des services d appui adapt s aux micro et petites entreprises notamment en laborant un certain nombre d outils visant renforcer leurs capacit s afin de maximiser leur impact sur la r duction de la pauvret et la cr ation d emploi Ces outils regroup s sous l appellation Germe G rez mieux votre entreprise ont t d velopp s d s les ann es 1980 l intention d entrepreneurs potentiels ou en activit afin de les accompagner dans leur projet d entreprise Cette tude conduite en 2011 vise non seulement valuer le nombre de personnes ayant b n fici de ces formations mais tire aussi des le ons d exp rience suite leur mise en uvre dans plusieurs pays gt Acc der au document original Start and Improve Your Business Global Tracer Study 2011 OIT 2012 65 p www ilo org empent areas start and improve your business WCMS 178124 lang en index htm HISTORIQUE DES FORMATIONS GERME DE L OIT Les formations Germe sont n es d un programme de formation en gestion appel S occuper de votre entreprise Look after your Firm d velopp dans les ann es 1970 par la F d ration su do
91. er et cr er ainsi des em les besoins des entreprises s av re efficace mais doit plois et de meilleures conditions de vie tre combin e des d marches cibl es d appui aux plus vuln rables Les services non financiers et financiers doivent tre d finis et fournis en rapport avec les besoins et les profils des entrepreneurs avec une approche gra REP Il au Ghana http www fidafrique net duelle selon la phase de maturit de l entreprise rubrique106 html Les inStItUtIONS publiques comme les banques enfin Prosperer Madagascar http www fidafrique doivent tre appuy es pour encourager la cr ation net rubrique989 html d un environnement favorable aux MPER pour fa ciliter leur reconnaissance leur acc s au cr dit et PPPMERII au Rwanda http www ifad org operations projects regions pf rwanda pppmer encourager la croissance commerciale p2_organisation htm Ce n est qu en abordant ces diff rentes dimensions Promer Il au S n gal http www fidafrique net de front en instituant un meilleur dialogue public rubrique645 html priv et en promouvant des politiques locales d ap 43 FONDATION FRANCE AGENCE FRAN AISE EDEVELOPPEMENT NUM RO 23 OCTOBRE 2012 Un produit d information du Gret financ par l AFD et la Fondation de France dans la formulation d une strat gie d entreprise Hiroyuki Tanaka Whose vision counts The Formulation of Vision in Community Forest Ent
92. er les l ments de base re us la formation Avecles revenus issus de la vente du miel elle acquiert des quipements de cuisine Depuis elle a galement suivi une formation en p tisserie Elle se documente r guli rement en empruntant des livres ou en achetant des manuels Ce sont n anmoins les formations et l appui conseil qui selon elle r pondent au mieux ses besoins Elle consid re que gr ce aux services du Cite elle a pu d marrer une activit apicole qui lui g n re durablement des revenus Soussou et ses 5 ruches Tiana Razafindrakoto la m diath que de l antenne de consulter sur place la litt rature et d emprunter de la documentation Cette adh sion lui permet aussi d tre renseign et orient par l quipe des antennes et d tre alert sur toutes les animations formations et v nements mis en uvre par l antenne Les autres appuis et services sont factur s Des fiches ou manuels techniques en malgache sur certains 24 Le Cite une ONG au service des tr s petits entrepreneurs malgaches sujets sp cifiques sont en vente 1 000 Ariary pour une fiche 0 36 et 5 000 Ariary pour un manuel 1 80 Si une personne souhaite une recherche d information plus sp cifique liste de contacts de partenaires etc un service de veille est sa dispo sition et la prestation lui sera factur e 5 000 Ariary par heure de recherche 1 80 Une prestation d ap pui conseil qui consiste
93. erprises Enterprise Development amp Microfinance vol 23 n 2 juin 2012 http www ingentaconnect com content itpub edm 2012 00000023 00000002 art00003 Les entreprises foresti res communautaires EFC jouent un r le important non seulement dans la pr servation des for ts mais aussi dans le d velop pement conomique local et en particulier dans la subsistance des populations d pendantes de cette ressource Parmi les tudes d impact analysant les effets des programmes d appui aux fili res fores ti res ou autres peu se sont pench es sur l influence qu exercent les interventions externes sur la vision et la culture des entreprises communautaires L auteur de l tude s est int ress e aux entreprises fo resti res communautaires de deux r gions Oaxaca au Mexique et Peten au Guatemala Elle s est particu li rement attach e comprendre les circonstances et les effets de la mise en place d une organisation fa ti re destin e renforcer leur comp titivit sur le march Une organisation fa ti re est d crite pour les besoins de l tude comme une entreprise direc tement ou indirectement contr l e par un groupe d EFC dans le but de promouvoir leur activit Le Mexique et le Guatemala ont t volontairement choisis parce qu ils sont les plus avanc s en termes de d veloppement des entreprises foresti res com munautaires Au Mexique Icofosa est une organisa tion fa ti re cr e en 2006 pa
94. es Germe des groupes sp cifiques Au Niger le centre de formation professionnel Nigetech a approch le bureau r gional de l OIT pour l int gration des formations Germe son pro gramme Une valuation conduite en 2003 avait en effet r v l que bien que la formation technique soit de bon niveau les l ves rencontraient des dif ficult s dans l exercice de leur m tier Elle concluait la n cessit de compl ter l offre de formation tech nique par des modules en gestion d entreprise La collaboration avec l OIT s est ainsi traduite par la mise en place par Nigetech d une unit de forma tion Germe et la formation de 16 formateurs de Nigetech mais aussi de structures externes Au S n gal la structure priv e H3M sp cialis e dans l offre de services aux entreprises a galement d velopp l offre de formation Germe essentiellement en raison de sa simplicit et de son approche mo dulaire Malgr le bon niveau de leurs formateurs Nigetech et H3M ont rencontr des difficult s attirer une client le de MPE ce qui les a pouss adapter leur offre afin de mieux r pondre la demande Le niveau de formation des micro et petits entre preneurs tant g n ralement faible au Niger l unit de formation Germe de Nigetech a ainsi labor le programme Germe Niveau 1 une version adapt e aux personnes faiblement alphab tis es incluant beaucoup d images et s appuyant sur une approche plus participat
95. es d alpha b tisation des entrepreneurs et porteurs d ini tiatives en particulier les femmes 2 de services de pr diagnostic et diagnostic comprenant une formation bas e sur des modules du programme TRIE et CREE du BIT 3 d une formation g n rale en gestion bas e sur le programme Germe du BIT et 4 d un suivi accompagnement des entreprises de mani re cr er renforcer la relation entre les prestataires de services non financiers d appui et les entrepreneurs porteurs d initiatives la promotion de services financiers de proximit adapt s aux MPER au travers d un appui aux IMF implant es dans la zone l appui l installation de caisses locales dans des zones non couvertes par une IMF et de forte demande endog ne et un appui l am lioration g n rale de l environ nement de la microfinance le renforcement des organisations profession nelles et de l environnement politique et l gislatif avec pour objectif de promouvoir une meilleure repr sentativit des MPER au sein des organisations professionnelles et des chambres consulaires gr ce l appui la cr ation de repr sentations locales le d veloppement de services d information avec pour objectif la mise en place d une plate forme d changes d informations entre les dif f rents acteurs intervenant dans le domaine de l entreprenariat rural en leur permettant de mieux conna tre leur environnement cono mique technologique juridique et ins
96. es de services virtuels d incubation d entreprises SERVICES ET TYPOLOGIE D IVE Les services Les IVE observ s d livrent un ventail de services relativement similaires leurs entreprises clientes incluant la s lection des entreprises laformation marketing gestion financi re d veloppement de produits gestion d entreprise et renforcement des comp tences entrepreneu riales La formation d livr e par les IVE n est pas limit e la formation formelle en pr sentiel Elle int gre aussi la formation par des activit s de r seautage entre pairs o les entrepreneurs se forment les uns les autres le mentorat ce soutien individuel peut tre fourni par les collaborateurs de l incubateur des consultants professionnels du d veloppement d entreprise des volontaires experts ou des en trepreneurs exp riment s le r seautage d affaire le r seautage dans les IVE permet souvent de faciliter les changes de connaissances et d id es r seau d apprentis sage par les pairs de forger des partenariats d affaires de mobiliser des ensembles plus im portants de prestataires et partenaires et d am liorer l acc s des entreprises en incubation des services des march s ou des financements l acc s aux financements ce service peut prendre diff rentes formes information sur les sources de financements sur les subventions disponibles etc organisation de rencontres entrepreneurs i
97. es indi vidus ils r unissent des entrepreneurs des investis seurs des volontaires des prestataires de services etc Ils facilitent les rencontres pour que chacun apporte une valeur ajout e aux activit s des autres plut t que de fournir eux m mes les services Ces incubateurs sont des facilitateurs L tude rel ve deux types de boosters de r seaux les organisateurs de concours de plan d affaires dont l activit principale est consacr e l organi sation de ces concours et au suivi post concours d une s lection de participants Endeavor et BiD Network les boosters de r seaux 2 0 qui s int ressent plus sp cifiquement la r union et la rencontre entre personnes et organisent des v nements r guliers cet effet le HUB et Mobile Monday e Les IVE fournisseurs de capitaux d amor age seed capital provider Ces IVE s int ressent principalement la fourni ture du capital de d part combin e un service de mentorat court ou long terme suivant l orien tation de leur mission commerciale ou sociale Ils combinent la recherche et ou l apport en capital NUM RO 23 OCTOBRE 2012 TUDES DE CAS Un produit d information du Gret financ par l AFD et la Fondation de France Le ons tir es de services virtuels d incubation d entreprises avec des services de mentorat de plus ou moins long terme Parquetec Villgro Y combinator et Founder Institute CO TS REVENUS ET COMP TENCES CL S DE
98. es trois EFC L Institut national d du cation publique IEEPO a soutenu cette industrie communautaire depuis le d but et sa politique s est align e sur le processus d apprentissage des trois entreprises Elle a encourag les am liorations en demandant chaque ann e des changements de de sign traduisant les pr f rences des utilisateurs finaux NUM RO 23 OCTOBRE 2012 TUDES DE CAS Un produit d information du Gret financ par l AFD et la Fondation de France Les risques de l intervention ext rieure dans la formulation 46 d une strat gie d entreprise L IEEPO qui a aussi pass un contrat avec une as sociation locale de charpentiers a une vision claire de son r le en tant que catalyseur des dynamiques communautaires Il assume cette responsabilit en s engageant sur le long terme mais dans le m me temps fait en sorte de stimuler la concurrence et d viter la d pendance Ainsi il a progressivement diminu le volume de ses commandes chaque an n e pour pousser les producteurs diversifier leurs march s C est cette politique qui a pouss les EFC cr er lcofosa pour lancer leur propre activit de distribution En d autres termes il a accompagn leur phase de maturation en offrant un d bouch solide le temps qu ils atteignent la rentabilit Influence de l intervention des bailleurs Certains analystes recommandent que les interven tions externes vitent d tre trop prescriptives quant la nature
99. esoins des MPE Les services doivent tre modul s en fonction des contraintes et besoins sp cifiques du public cibl Au Ghana une typologie d entreprises a t tablie et une gamme de services a t labor e en fonction de leur niveau de d veloppement Trois types d entreprises ont t identifi s les entreprises en phase de d marrage pour lesquelles les appuis suivants semblent les plus adapt s formation d alphab tisation calcul lecture etc strat gie d entreprise et entrepre nariat notions de gestion financi re et de ges tion d entreprise marketing et approche client les entreprises en phase de consolidation avec pour principaux appuis la planification des acti vit s la planification de la production la gestion financi re budg tisation gestion du fonds de roulement gestion de cr dit d cisions d inves tissement et le marketing tudes de march d veloppement de produits les entreprises en phase de croissance avec pour appuis la planification strat gique la production et la commercialisation en vue de l exportation le financement des investissements et la gestion de la production en fonction du mana gement financier interpr tation des tats financiers options d investis sement etc La gamme de services doit tre adapt e au stade de d veloppement de l entreprise et pr voir un accompagnement post formation Ces formations visent ne essentielle
100. et d institutions visant promouvoir l entreprenariat http unctad org en Pages DIAE Entrepreneurship UNCTAD Entrepreneurship Policy Framework aspx Enseignement sup rieur au Moyen Orient et en Afrique du Nord atteindre la viabilit financi re tout en visant l excellence Banque mondiale AFD 2011 113 p Le rapport analyse les mod les de finan cement de l enseignement sup rieur dans la r gion MENA et effectue des recommandations pour l lar gissement de l offre tout en en pr servant la qualit Consultez la pr sentation du rapport sur le site de la Banque mondiale http web worldbank org WBSITE EXTERNAL ACCUEILEXTN PAYSEXTN MENAINFRENCHEXT 0 content MDK 23028576 pagePK 146736 piPK 226340 theSitePK 488784 00 html ou acc dez directement au rapport complet http www cmimarseille org src SELM2 FinancingHigherEducationReport _FR pdf Start and Improve Your Business Global Tracer Study 2011 OIT 2012 65 p Analyse de l impact qualitatif et quantitatif du programme Germe du BIT depuis 2003 et recommandations pour l offre de services de formation en gestion pour les start ups et petites entreprises existantes http www ilo org empent areas start and improve your business WCMS 178124 lang en index htm Emploi des jeunes Addressing the 100 Million Youth Challenge Perspec tives on Youth Employment in the Arab World in 2012 Forum conomique mondial 2012 40
101. et services l accroissement de la productivit et des ventes et une meilleure prise en compte de la notion de co t de production Il est n anmoins difficile d avoir une appr ciation fiable des am liorations relevant directement de la formation dans la mesure o la plupart des tudes d impact men es sur la p riode ne permettent pas la comparaison avec les volu tions d un groupe de contr le 74 NUM RO 23 OCTOBRE 2012 OUTILS D ACTION Un produit d information du Gret financ par l AFD et la Fondation de France Les formations Germe SIYB de l OIT pour le renforcement des micro et petites entreprises dans les pays en d veloppement TABLEAU 1 Impact quantitatif des formations Germe par r gion jusqu en 2010 Nombre Nombre de Nombre de ma tres formateurs de femmes formateurs depuis 2003 formatrices Europe de l Est 13 490 270 et Asie centrale Chine Mongolie 86 11 520 4 490 Afrique de l Est et du Sud 46 170 50 Am rique latine 10 1030 410 Moyen Orient 2 100 40 Asie de l Est 1 senan 57 4 090 660 Afrique de l Ouest 23 140 70 TOTAL 237 17 540 6 990 Il ressort que les effets des formations Germe sont maximis s lorsque celles ci sont associ es d autres services d appui tels que le mentorat des forma tions techniques et l acc s au microcr dit Une va luation conduite en 2011 en Indon sie montre ainsi que lorsque les formations Germe sont associ es des formations techniques le taux de cr ation d
102. eur entreprise Des donn es similaires ont t re lev es au Sri Lanka entre 2001 et 2004 Ce taux de survie est relativement lev par rapport au taux moyen constat dans les pays en d veloppement avoisinant 40 au Kenya 20 en R publique do minicaine et 45 au Botswana 75 Les formations Germe SIYB de l OIT pour le renforcement des micro et petites entreprises dans les pays en d veloppement NUM RO 23 OCTOBRE 2012 OUTILS D ACTION Un produit d information du Gret financ par l AFD et la Fondation de France TABLEAU 2 Impact des formations Germe sur la cr ation d entreprise et l emploi TELE CETE T TE de la formation d une entreprise DEARA CEET TE Impact sur l emploi Pas encore en activit un tiers des form s leur entreprise repr sentant au total la cr ation de 500 000 MPE En activit Aucun deux tiers des form s Soit au total 4 5 millions de form s cr es LE ONS D EXP RIENCE DANS LA MISE EN UVRE DE LA FORMATION L tude pr sente enfin des exemples de pays met tant en uvre les formations Germe chacun d entre eux donnant un clairage particulier sur une fa on de travailler avec ces programmes Sept de ces exemples sont pr sent s ici Le cas du Sri Lanka exemples de strat gies de commercialisation de l offre de formation Germe Au Sri Lanka l OIT s est appuy e sur deux structures locales pour mettre en uvre les formations Germe la Chambre d
103. eurs pratiques Les incubateurs accompagnateurs peu vent se saisir des services et outils des incubateurs NUM RO 23 OCTOBRE 2012 Un produit d information du Gret financ par l AFD et la Fondation de France TUDES DE CAS 55 Le ons tir es de services virtuels d incubation d entreprises boosters de r seaux afin d am liorer la port e de leurs services et la g n ration de revenus Ils peuvent galement s inspirer de la d marche des incubateurs fournisseurs de capital d amor age pour am liorer leurs outils de s lection ou la construction de leur marque Les boosters de r seaux quant eux peuvent s inspirer de la d marche des fournisseurs de capital d amor age ou des IVE accompagnateurs pour accro tre l impact de leurs services Selon les services n cessit s par les groupes cibl s les incubateurs d entreprise peuvent d velopper des outils virtuels sp cifiques pour augmenter la port e la qualit ou le co t efficacit de leurs services voir le tableau 3 ci dessous TABLEAU 3 Outils virtuels pouvant tre utilis s pour am liorer les services des IVE Services Outils virtuels Types d incubateur Construction de la marque Site Web m dias sociaux Recrutement en ligne via des partenaires Communaut s virtuelles en parall le d v nements r guliers Boosters de r seaux Fournisseurs de capitaux d amor age mission commerciale S lection de clients et de membres
104. ez mieux votre entreprise La formation Germe s adresse aux chefs de micro et petites entreprises MPE employant au maximum dix personnes et ayant au moins six mois d exp rience en gestion d entreprise la fin de la formation ces entrepreneurs doivent tre m me de mieux commercialiser leurs pro duits mettre en place des m thodes standards d ap provisionnement mais aussi de gestion de stock de comptabilit de calcul de co ts de planification financi re et de marketing et des pratiques am lio r es pour accro tre leur productivit tant donn les besoins sp cifiques des entrepreneurs la formation est d livr e sur une base modulaire sur une dur e de 7 5 jours NUM RO 23 OCTOBRE 2012 OUTILS D ACTION Un produit d information du Gret financ par l AFD et la Fondation de France Les formations Germe SIYB de l OIT pour le renforcement des micro et petites entreprises dans les pays en d veloppement 72 DVE D veloppez votre entreprise Le programme de formation DVE s adresse aux en trepreneurs orient s vers la croissance de leur entre prise Les participants y sont accompagn s dans la r vision de leur strat gie d entreprise en affinant ses objectifs en valuant ses facteurs cl s de succ s et en analysant un ventail de strat gies de croissance et leurs implications sur les services marketing op rationnels et de gestion des ressources humaines de la structure Les adaptati
105. f gt bulletin n 4 sur les suites de la triennale de Oua gadougou http www adeanet org triennale docs bulletin 04bulletin 17 02 2012 _en pdf Bulletin du Comit des bailleurs de fonds pour le d veloppement des entreprises Lettre d actualit du comit et de ses membres Newsletters de f vrier mai juillet et septembre 2012 http www enterprise development org page dced newsletters Bulletin d information LEDNA Les bulletins heb domadaires d information de juin juillet ao t septembre du r seau Local Economic Development Network of Africa sont disponibles en ligne http ledna org fr ledna newsletter Country Notes Note de la Banque mondiale of frant un aper u de l environnement des affaires d un pays Country Note n 13 sur le th me Running a Business in Vietnam http www enterprisesurveys org Reports media BD27FB14B11E48DDA394FE4361CCAAC1 pdf Country Profiles gt Note de la Banque mondiale offrant un aper u de l environnement des affaires d un pays par rapport aux autres conomies de la r gion Le profil de la R publique Centrafricaine est disponible http www enterprisesurveys org media FPDKM EnterpriseSurveys Documents Profiles English Central african republic 2011 ducation des adultes et D veloppement Publi cation semestrielle du DVV sur les th mes et re cherches scientifiques sur l ducation des adultes L dition n 7
106. famille de supporter le co t d un service public auparavant gratuit la justification d une participation financi re l acc s l enseignement sup rieur n tant pas une garantie d un meilleur acc s l emploi le caract re limit d une offre de cr dit adapt e TABLEAU 2 Recommandations pour l introduction et la p rennisation d un syst me de financement fond sur les performances tape Recommandations Introduction d un syst me de financement fond sur les performances Gagner l adh sion des tablissements en apaisant les craintes concernant une ventuelle limitation du financement une r duction de l autonomie des tablissements et le manque de reconnaissance des diff rentes missions des tablissements amp Gagner le soutien des entreprises Communiquer avec les groupes soucieux de l quit et de la qualit de l ducation P rennisation d un syst me Ins rer la composante performance dans la formule de financement de financement fond de base sur les performances Conserver le soutien des acteurs de l enseignement sup rieur par des consultations approfondies et r guli res tant dans la phase de mise en place du syst me que par la suite Rechercher le soutien d autres acteurs par des actions continues d information Favoriser l volution efficace et continue du dispositif pour viter une accumulation des exigences de changement qui conduirait revendiquer l l
107. gue ici les instruments pouvant tre appliqu s dans les pays faible revenu PFR et revenu interm diaire PRI Strat gies pour la promotion de jeunes entreprises dans les pays faible revenu Dans les PFR les strat gies de promotion de l entre prise devraient se concentrer sur la mise niveau des entreprises existantes et l introduction d aspects innovants Les formations ciblant les entreprises pourront s ins pirer des programmes CEFE de la GIZ Germe du BIT et Empretec de la Cnuced mais devraient toutefois tre adapt es afin d tre centr es sur le d veloppe ment et l exp rimentation d id es innovantes Il est pr f rable que ces formations soient limit es aux entreprises les plus prometteuses Afin de les identifier ces programmes doivent agir en syner gie avec d autres initiatives d appui l entreprise telles que l organisation de concours de jeunes 1 CEFE Competency based Economies through the Forma tion of Enterprise m thode de formation con ue pour d velop per et renforcer les comp tences des entrepreneurs existants et potentiels afin de favoriser un climat propice au d veloppement de l initiative priv e 2 Germe G rez mieux votre entreprise programme de for mation en gestion bas sur la cr ation et une meilleure gestion des petites entreprises afin de favoriser l augmentation et l am lioration des emplois dans les conomies en d veloppement et en transition
108. ieurs modules d un dipl me par l enre gistrement d unit s unit standards ou une recon naissance compl te lorsque l ensemble des modules d un niveau sont ma tris s Le dipl me d livr ne dif f re pas de celui obtenu au terme d une formation suivie au sein du syst me d ducation national En cas de contestation le candidat a la possibilit de faire appel la MQA dans les quinze jours suivants la notification du r sultat Le choix des valuateurs est crucial pour la fiabilit du dispositif Seules devraient tre retenues les per sonnes ayant d montr leur capacit valuer les candidats pour leurs comp tences et leurs connais sances Ceci suppose qu elles aient elles m mes les connaissances les comp tences et l exp rience du m tier concern pour conduire l valuation Il est donc pr f rable que les valuateurs soient des profession nels issus du m tier qu ils valuent ayant une ma trise du langage professionnel et des techniques utilis es La constitution d un registre d valuateurs accr dit s permet de garantir la cr dibilit du syst me l unifor mit du degr d exigence dans la conduite de l va luation et le respect de principes essentiels tels que l quit la fiabilit et l impartialit II est par ailleurs recommand que soient distingu es les fonctions d valuateur et d accompagnateur afin de garantir l objectivit dans la phase d valuation NUM RO 23 OCTOBRE 2012
109. imination ou la transformation radicale du syst me Recommandations bas es sur l exp rience de huit tats am ricains 10 Enseignement sup rieur dans la r gion MENA atteindre la viabilit financi re tout en visant l excellence L introduction ou l augmentation de frais de sco larit doit donc tre associ e une am lioration qualitative de l ducation sans laquelle une telle r forme sera difficilement accept e Elle doit par ailleurs s accompagner d un d veloppement de l offre de financement Dans la r gion MENA celui ci se heurte trois obstacles un manque de maturit du march dans les pays o l enseignement priv demeure une ex ception Tunisie ou marginal gypte Maroc le march des pr ts tudiants est peu d velopp ce qui explique l insuffisante maturit de l offre financi re Dans la plupart des cas except pour certaines banques libanaises ou jordaniennes les produits de pr ts co ncident le plus souvent avec des produits de cr dit la consommation lafaible rentabilit suppos e des pr ts tudiants le faible volume des pr ts tudiants r duit leur rentabilit cela s ajoutent la nature du produit bancaire pr t tudiant dont la valeur unitaire est limit e et l arbitrage de la banque en faveur d investissements potentiellement plus rentables l aversion des banques au risque tudiant L octroi d un pr t reste aujourd hui presque exclusi veme
110. imit pro posant aux TPE et leurs groupements locaux l offre int gr e de services du Cite en mati re d informa tion et d accompagnement L OFFRE DE SERVICES DU CITE L offre de service con ue et d velopp e par le Cite est d ploy e travers son r seau de proximit d antennes Ces prestations non financi res tou chent plusieurs grands domaines l information la formation l accompagnement ou l appui conseil et l animation En moyenne le Cite d livre 120 000 prestations l ann e Services d information Gr ce sa base documentaire ses r seaux d in formation et les tudes r alis es par son quipe le Cite cherche mettre disposition des TPE des informations actualis es et adapt es leurs besoins notamment au travers de m diath ques chaque antenne dispose d un fonds documentaire de 400 2 000 ouvrages sp cialis s dans la litt rature technique et pra tique Une base documentaire de 28 000 r f rences ouvrages rapports et articles de revues est galement accessible par Internet Les rayons sont en libre acc s et des espaces de lecture de 10 15 places sont la disposition du public de services d orientation et de mise en relation ce service facilite la mise en relation des PME PMI avec diff rents partenaires et les accompagne dans leur d marche en leur apportant des conseils et une assistance personnalis e pour rechercher de l information selon leurs be
111. inancier ou d un chec Les normes fix es par les communaut s elles m mes ont plus de chances d am liorer la per formance de l entreprise que des normes impos es de l ext rieur le pire tant quand des autorit s ext rieures imposent des r gles sans avoir la capacit de contr le et de sanction correspondante LES EXEMPLES DE FORESCOM ET ICOFOSA D MONTRENT L IMPORTANCE DU POUVOIR D ACTION DES PRODUCTEURS La question fondamentale n est ainsi pas de savoir siles organisations fa ti res d entreprises foresti res communautaires peuvent ou non promouvoir le d veloppement des EFC L essentiel r side bien plus dans le moteur et le mode de cr ation de ces orga nisations ce sont la vision et le pouvoir d action des entreprises fondatrices qui comptent le plus NUM RO 23 OCTOBRE 2012 TUDES DE CAS Un produit d information du Gret financ par l AFD et la Fondation de France Les risques de l intervention ext rieure dans la formulation 47 d une strat gie d entreprise De fait dans un fonctionnement normal une or ganisation fa ti re ne peut g n rer aucun pouvoir ni aucune initiative qui ne d coule des aspirations v ritables de ses membres L exemple mexicain montre que l engagement de l Institut national d ducation publique en tant qu acheteur puis son d sengagement progressif ont renforc le pouvoir d action des producteurs d Icofosa l inverse le mode de cr ation de Forescom a fa
112. inanciers Plus de 30 000 ont re u une formation sur les activit s g n ratrices de revenu 45 000 autres ont t initi es aux activit s commer ciales et l entreprenariat et 128 institutions finan ci res participantes ont t associ es Le programme de soutien aux p les de micro entreprises rurales et aux conomies r gionales Prosperer Madagascar Le programme Prosperer Madagascar vise ac cro tre les revenus des populations pauvres en mi lieu rural en consolidant les MPER l chelle locale et r gionale Localis dans cinq des r gions les plus denses de Madagascar le programme se donne plus sp cifi quement pour objectifs de cr er et appuyer un r seau d organisations professionnelles qui r pondent aux besoins de d veloppement des entreprises rurales de contribuer l laboration d un cadre institu tionnel relatif l appui aux MPER d am liorer la comp titivit des MPER pour ren forcer les performances des clusters et fili res au sein de p les conomiques r gionaux de permettre aux entrepreneurs d acc der des services financiers et non financiers p rennes ainsi qu au march dans un environnement fa vorable de gestion de risques de cr er un environnement structurant favori sant la modernisation des fili res rurales D une dur e de sept ans avec un d marrage en 2008 Prosperer se concentre sur certaines fili res dont l impact environnemental p
113. ions l entreprenariat Pour s assurer qu elles b n ficient ceux qui en ont le plus besoin les formations l entreprenariat doi vent s articuler avec d autres activit s soutenant la cr ation et le d veloppement de l entreprise Elles peuvent galement tre d livr es par des structures en contact avec des entrepreneurs actuels ou poten tiels telles que les chambres de commerce ou les autorit s locales en charge de ces questions e Projets d entreprises virtuels dans les tablissements de formation Ce type d activit vise ouvrir les tudiants aux op portunit s et aux d fis de l entreprenariat Bien que virtuels ces projets doivent tre r alistes et retracer les diff rentes barri res et d fis auxquels doivent faire face les cr ateurs d entreprise En particulier l environnement de march doit tre correctement repr sent par exemple en incluant des clients r ticents aux produits d entreprises encore inconnues et en simulant les r actions des concurrents e Favoriser l mergence d entrepreneurs parmi les tudiants tant donn le caract re limit des ressources des tablissements de formation la d marche la plus efficace consiste favoriser le d veloppement de partenariats avec des banques sp cialis es dans le financement de start ups des incubateurs d en treprises des r seaux de business angels ou autres programmes d appui la cr ation d entreprise Les activit s ayant tra
114. ions profes sionnelles afin qu elles soient ind pendantes utiles leurs membres et aptes repr senter leurs int r ts dans le domaine public http www cipe org publications detail governance principles business associations and chambers commerce Appui au d veloppement de fili res et secteur agricole Perspectives du secteur priv pour renforcer les cha nes de valeur agroalimentaires en Afrique Partnership to Cut Hunger and Poverty in Africa 2012 70 p Cette tude investigue les contraintes frei nant le d veloppement des fili res du ma s du riz de l horticulture et du b tail dans quatre pays afri cains le Mali le Ghana le Kenya et l thiopie http www bdsknowledge org dyn bds docs detail2 828 6 Private Sector Perspectives for Strengthening Agri business Value Chains in Africa Case Studies from Ethiopia Ghana Kenya and Mali Partnership to cut hunger and poverty in Africa 2012 70 p gt S ap puyant sur l tude de quatrefili res agricoles ce rap port pr sente des recommandations en mati re de politiques publiques pour stimuler l investissement priv dans l agriculture http www partnership africa org private sector pers pectives strengthening agribusiness value chains africa NOUVEAU SUR LE WEB JANVIER SEPTEMBRE 2012 la rencontre des entrepreneurs sur InfoDev gt Page web avec un focus sur les entrepreneurs des march s mergents http
115. ise des Em ployeurs l usage des PME la suite d un projet de l Organisation internatio nale du travail OIT financ par la Coop ration su doise ce programme de formation a t adapt dans les ann es 1980 aux besoins des entrepreneurs des pays en d veloppement Le programme ainsi adapt fut appel Germe G rez mieux votre entreprise Improve your bu siness IYB II fut suivi au d but des ann es 1990 d un nouveau programme ciblantles cr ateurs d en treprises appel CREE Cr ez votre entreprise Start your Business SYB Vers la fin des ann es 1990 un troisi me outil fut labor le programme de for mation Trouvez votre id e d entreprise TRIE Generate your Business Idea GYB auquel s est ajout au d but des ann es 2000 l outil D ve loppez votre entreprise DVE Expand your Bu siness EYB L ensemble de ces outils l exception du pro gramme DVE ont t regroup s sous l appellation Germe chacun d entre eux constituant l une des composantes du programme visant r pondre aux besoins des entrepreneurs selon la maturit de leur projet d entreprise voir le graphique 1 page suivante NUM RO 23 OCTOBRE 2012 OUTILS D ACTION Un produit d information du Gret financ par l AFD et la Fondation de France Les formations Germe SIYB de l OIT pour le renforcement des micro et petites entreprises dans les pays en d veloppement GRAPHIQUE 1 Des produits de formatio
116. issuader l investissement Les efforts de r formes en mati re de politique fonci re n ayant pas pu aboutir la strat gie du pro gramme fut r orient e Une collaboration a ainsi t initi e avec le Conseil national du tourisme pour la r daction d un plan d action pour le d veloppement du secteur touristique aboutissement un finance ment de 1 5 millions d USD Un plan d action a ga lement t labor pour la cr ation d une Agence sierra l onaise de protection de l environnement Sierra Leone Environment Protection Agency Enfin des changes ont t amorc s avec l Union euro p enne et la Banque mondiale sur les questions de conservation li es au d veloppement long terme du tourisme en Sierra Leone Une structure reconnue mais dont le mod le de financement demeure fragile Deux ans apr s sa cr ation la SLIEPA jouit d une cr dibilit internationale et est consid r e comme un mod le par les investisseurs internationaux Le fonctionnement de l Agence d pend toutefois de financements ext rieurs le gouvernement n tant pas encore en mesure de prendre en charge la to talit de son budget Alors que le programme RABI touche sa fin la SLIEPA cherche lever des fonds aupr s des donateurs pour pouvoir poursuivre sa t che LE ONS TIR ES DE L EXP RIENCE Le programme RABI a permis de tirer des le ons qui pourront tre utiles pour d autres programmes de soutien dans des pays en situa
117. it l entreprenariat au sein des tablissements de formation modules d di s l en treprenariat projets d entreprise virtuels contact avec des r seaux et acteurs ext rieurs d appui la cr ation d entreprise etc doivent agir en synergie LA PROMOTION DE LA PETITE ENTREPRISE DANS LE CONTEXTE DES PAYS EN D VELOPPEMENT L utilisation de ces outils dans les pays en d velop pement suppose leur adaptation et une analyse des barri res et du contexte de l entreprenariat ayant notamment trait au r le et l efficacit des ins titutions l existence ou non d une s curit sociale et l efficience des march s financiers De mani re g n rale les entrepreneurs constituent une part plus importante de la population active dans les pays en d veloppement que dans les pays d velopp s Ils sont souvent auto employ s et g rent leur entreprise une petite chelle Ces entreprises sont confront es une concurrence intense une faible demande et des march s finan ciers peu d velopp s L environnement des affaires pour la cr ation d entreprise appr ci au travers du nombre de proc dures du temps du co t et du capital n cessaires pour cr er son entreprise y est g n ralement moins attractif que dans les pays d velopp s Ces entreprises sont souvent cr es par n cessit et ne sont pas n cessairement bas es sur un mo d le d affaire durable ou des capacit s entrepre neuriales av r es Plut
118. it na tre une entit sans vision claire et a affaibli l implication des EFC membres Il est d ailleurs int ressant de constater qu un certain nombre d entre elles se d veloppent progressive ment de leur c t Ainsi un acheteur international cl envoie des experts chaque ann e depuis environ huit ans pour aider les EFC r pondre aux crit res de qualit du march am ricain Il ressort enfin que toute intervention li e des d cisions d investissement ou des changements strat giques doit se fonder sur le pouvoir d action des producteurs et tre con ue de fa on nour rir et renforcer ce pouvoir Les incitations externes reposant sur des consid rations thiques ou de droits ne peuvent avoir qu un r le secondaire dans ce type d intervention Il est enfin tr s important dans le cadre d interventions ext rieures de passer d une approche centr e sur les producteurs une approche centr e sur leurs clients FONDATION FRANCE AGENCE FRAN AISE ES DEVELOPPEMENT NUM RO 23 OCTOBRE 2012 Un produit d information du Gret financ par l AFD et la Fondation de France Que recouvre le terme virtuel Dans cette tude l adjectif virtuel est utilis non pas comme synonyme d lectronique ou pour qualifier des activit s en ligne mais pour d crire les services qui ne sont pas dispens s au sein du b timent physique de l incubateur Un incubateur traditionnel offre ses services
119. ive H3M s est quant elle sp cialis e dans l adaptation continuelle des programmes de formation Germe afin d attirer le soutien de bailleurs de fonds ayant un int r t ce que leur groupe cible b n ficie d une formation en gestion d entreprise H3M a ainsi adap t les programmes aux besoins d entrepreneurs ru raux de jeunes ayant interrompu leur formation en informatique ou encore d entrepreneurs de pays en situation de post conflit NUM RO 23 OCTOBRE 2012 OUTILS D ACTION Un produit d information du Gret financ par l AFD et la Fondation de France Les formations Germe SIYB de l OIT pour le renforcement des micro et petites entreprises dans les pays en d veloppement 771 Le cas du P rou ou la mobilisation des formations Germe par une IMF Au P rou l tablissement financier Financiera Soluci n FinSol sp cialis dans la microfinance l usage des entrepreneurs a souhait donner des incitations ses meilleurs clients sous la forme de formations gratuites en gestion d entreprise FinSol s est ainsi rapproch de l organisation Copeme qui au P rou est agr par l OIT pour former des forma teurs Germe 80 agents de microcr dit de FinSol ont ainsi t form s aux outils Germe Entre 2001 et 2003 9 000 MPE clientes de l IMF ont t invit es manifester leur int r t pour ce type de formation parmi lesquelles 2 600 ont t rete nues Ces entreprises ont t form es au programme Germe gr
120. ive mobilise ses membres pour contribuer en fournissant des ressources informa tions contacts etc pr cieuses et utiles Cela peut am liorer la qualit des services offerts par l incuba teur r duire les co ts et m me g n rer des revenus les membres tant pr ts payer un droit d entr e pour participer la communaut Quelles le ons tirer des communaut s virtuelles Les m dias sociaux peuvent tre utilis s pour construire et maintenir la notori t dans une communaut hors ligne existante ou pour lar gir la diffusion d invitations d annonces et d ac tualit s La construction d une communaut en ligne active dans l change de connaissances est un enjeu difficile Les communaut s virtuelles r ussies sont celles combinant r seautage et sessions de forma tion en g n ral en dehors des heures de tra vail Les membres rejoignent ces r seaux pour apprendre trouver de l inspiration et construire leur propre r seau H berger une communaut demande du savoir faire des comp tences et des ressources et n est pas forc ment bon march NUM RO 23 OCTOBRE 2012 TUDES DE CAS Un produit d information du Gret financ par l AFD et la Fondation de France Les r seaux de financement fonctionnent mieux s ils int grent des investisseurs culturellement et g ographiquement proches des entreprises en demande L appel au public en ligne Une derni re famille d outils concerne ceux fai
121. l ceux ci conti nuent rencontrer de grandes difficult s dans la cr ation de leur entreprise l issue de leur forma tion L une des principales contraintes tient leur difficult investir dans leur propre activit faute de capital de d part Les projets ont r fl chi la possibilit de d livrer des kits de d marrage d acti vit s comprenant selon les pays des quipements ou du fonds de roulement pour acheter les mati res premi res Au Rwanda ces kits taient cofinanc s par le projet hauteur de 80 et de 20 par les assembl es de districts 70 de ceux qui ont re u ces kits ont cr leur entreprise Cette forme de don n est n anmoins pas viable moins d tre appro pri e par les autorit s locales dans leurs budgets Les projets du S n gal et de Madagascar ont plut t La mise disposition de kits de d marrage etun accompagnement graduel facilite la cr ation d activit s des jeunes suite leur formation IFAD S Beccio exp riment un quilibre entre le don et le pr t travers un fond renouvelable ou avec un partage du co t entre le projet et le b n ficiaire Outre le kit de d marrage ces jeunes entrepreneurs doivent tre renforc s dans leurs comp tences tech niques et manag riales et sensibilis s une culture de l pargne de provisions pour maintenance et de planification strat gique Encourager le d veloppement commercial
122. l about the ilo press and media centre videos video news releases WCMS_186384 lang en index htm Plateforme d information et d change de l APCMA gt Apr s avoir anim pendant plus de 10 ans le programme de conseil et de soutien aux artisans et micro entreprises Cosame l Assembl e perma nente des chambres de m tiers et de l artisanat s est dot e fin 2011 d une plateforme d information et d changes et d une lettre lectronique http Www co cma fr R seau de centres de ressources professionnelles RC CRP Pr sentation d un projet de cr ation d un r seau consulaire de centres de ressources profes sionnelles con u et mis en uvre par l APCMA avec l appui du CDE et de la CPCCAF visant faire mer ger une offre de services d appui adapt e aux MPE http www cpccaf org cooperation_ afrique francophone africain_ entreprendre _article php 1D 181 S minaire international du DCED sur les tendances et les r sultats en mati re de d veloppement du secteur priv gt Documents relatifs au s minaire http www enterprise development org page seminar Service de d veloppement des entreprises com ment am liorer les performances des micro et pe tites entreprises rurales Pr sentation de l ex p rience du Promer Projet de promotion de l entreprenariat rural au S n gal dans la mise en place d un r seau de prestataires de services visant am liorer les performances des micr
123. l in t rieur de ses murs et se sert de la concentration physique des entreprises en incubation comme g n rateur de r sultats Une incubation virtuelle n est pas li e un b ti ment physique ou d autres contraintes g ogra phiques les services sont rendus disponibles un groupe d utilisateurs dispers s Dans cette tude l incubateur virtuel d entreprises IVE est entendu comme un prestataire pratiquant son activit avec des services et des outils qui sont au moins jusqu un certain point ind pendants de la localisation du prestataire et ou du b n ficiaire des services Les services d livr s par des incubateurs virtuels ou traditionnels peuvent ou non tre bas s sur les technologies de l information et de la communication G n ralement les services sont mixtes une communaut en ligne qui se r unit r guli rement dans un espace physique ou un mentorat qui implique des relations lectroniques ou en face face Incubateurs observ s Douze incubateurs virtuels d entreprises travaillant Lessons on Virtual Business Incubation Services Infodev dans des contextes diff rents et selon des ap 2012 79 p proches vari es ont t retenus dans cette tude http www infodev org en Publication 1144 html NUM RO 23 OCTOBRE 2012 Un produit d information du Gret financ par l AFD et la Fondation de France TUDES DE CAS Le ons tir es de services virtuels d incubation d entreprises 3ie
124. leau 1 ci dessous MIEUX EMPLOYER LES RESSOURCES EXISTANTES Le passage d un syst me d allocation traditionnel o un budget sp cifique est allou un tablisse ment sans crit re de performance budget n goci ou ad hoc un syst me bas sur les r sultats peut accro tre l efficience du syst me d enseignement sup rieur On distingue g n ralement les m ca nismes ax s sur la demande de ceux ax s sur l offre TABLEAU 1 Contraintes budg taires besoins sectoriels et approches de financement Contraintes budg taires et besoins sectoriels Approches de financement Faible marge budg taire am lioration de l acc s Faible marge budg taire am lioration de la pertinence et de la qualit Marge budg taire moyenne lev e am lioration de la pertinence et de la qualit Recettes suppl mentaires partage des co ts Utiliser les ressources de mani re plus efficiente lier allocations des financements et performance Lier allocations des financements et performance pr parer l avenir renforcer les dotations en capital Cibler les subventions publiques et renforcer les aides aux tudiants ID ES CONCEPTS ET POLITIQUES Enseignement sup rieur dans la r gion MENA atteindre la viabilit financi re tout en visant l excellence e M canismes de financement de l offre Le financement de l offre concerne les tablisse ments eux m mes ces fonds permettant la prise en charge de l ens
125. lote dans le secteur du b timent Le secteur du b timent a t s lectionn en raison de la croissance qu il conna t depuis 2008 L industrie fait face un important manque de main d uvre qua lifi e et fait fr quemment appel la main d uvre trang re La MQA s est appuy e sur l Association des entrepreneurs du b timent Building and Civil Engineering Contractor s Association BACECA pour la mobilisation de candidats 23 seront accompagn s dans la constitution de leur dossier de preuves valuation et r sultats des projets pilotes Les dossiers des candidats des deux projets ont t d pos s au Mauritius Examinations Syndicate et au Industrial and Vocational Training Board pour valua tion Les r sultats suivants ont t obtenus R sultats des candidats issus de l industrie du tourisme Reconnaissance Candidats mobilis s Candidats mobilis s Candidats mobilis s Total par VCILT par l Association des par AHRIM producteurs de sucre Obtention d un dipl me 1 0 4 5 20 8 Reconnaissance partielle via 1 0 2 3 12 5 l attribution d unit s par module ma tris Pas de reconnaissance 9 0 13 54 2 Absents 0 1 2 3 12 5 33 Reconnaissance des acquis de l exp rience l exemple de l Ile Maurice NUM RO 23 OCTOBRE 2012 TUDES DE CAS Un produit d information du Gret financ par l AFD et la Fondation de France R sultats des candidats issus de l industrie du b timent Reconnaissanc
126. lying Business Incubation to Agribusiness SMESs InfoDev Banque mondiale SFI 108 p Rapport pr sentant l exp rience de 10 agro incubateurs au Br sil au Chili en Inde en Indon sie en Malaisie au Mexique au Mozambique en Afrique du Sud et en Ouganda http www infodev org en Article 800 html NUM RO 23 OCTOBRE 2012 INFORMATIONS UTILES Un produit d information du Gret financ par l AFD et la Fondation de France 83 Pour en savoir plus Lessons on Virtual Business Incubation Services Infodev 2012 79p Ce rapport pr sente le poten tiel de services d incubation virtuels pour l am lio ration de la rentabilit et de la port e de services d incubation d entreprises http www infodev org en Publication 1144 html R seaux d entreprises et organisations professionnelles Networks for Prosperity Achieving Development Goals through Knowledge Sharing Onudi 2011 176 p Rapport traitant de l importance des r seaux de connaissances et de partage d information aux niveaux inter organisationnel intra organisa tionnel et international pour la politique cono mique et le d veloppement du secteur priv http www unido org index php id 1001971 Governance Principles for Business Associations and Chambers of Commerce World Chambers Federation Center for International Private Enterprise 2011 28 p Ce rapport pr sente des principes de bonne gou vernance pour renforcer les organisat
127. mauricienne pour la mise en place du dispositif La mise en place du dispositif de RAE a suivi plusieurs tapes Afin de garantir sa pertinence et son positionne ment une analyse approfondie a t men e afin de mieux conna tre les dispositifs existants dans d autres pays D troites collaborations ont ainsi t d velopp es avec le Commonwealth of Learning COL l Institut de l Unesco pour l apprentissage tout au long de la vie UIL et l Aca d mie de la R union La collaboration avec le COL s est traduite par la signature d un protocole d entente visant favoriser l change d exp riences avec d autres pays du Commonwealth Un atelier r unissant les sp cialistes de plusieurs pays notamment l Afrique du Sud Singapour le Royaume Uni la Namibie et l Australie a galement t organis Le partenariat avec l UIL a quant lui facilit la mise en place de la politique de RAE et la formation du personnel de la MQA La MQA a galement t soutenue par l Ambassade de France dans la phase pilote du dispositif et dans sa prise de contact avec l Acad mie de la R union Celle ci a ac compagn la MQA dans la mise en place du dispositif la formation de personnel et facilit des visites d changes l Ile de la R union L Acad mie de la R union a ainsi appuy la MQA dans la conduite de deux projets pilotes form 113 facilitateurs et 107 valuateurs Elle conduira par la suite un audit du dispositif de RAE qui r
128. mboursement et l historique d en dettement des clients Madagascar et au S n gal galement des audits initiaux ont t men s par des structures locales de services ce qui a fortement contribu rassurer les banques le temps de ges tion du dossier diminuant Enfin il ressort que la structure organisationnelle des banques n est pas adapt e aux PME elles ne disposent pas d outils d analyse des risques ni d quipes sp cialis es pour ce type de client le Il existe peu de sp cialistes capables de r aliser des analyses de flux de tr sorerie des PME ou de d ve lopper des m thodes intensives de suivi des pr ts Au Ghana un appui aux banques a permis d opti miser leurs services internes et leurs proc dures d octroi de cr dit Diff rentes approches peuvent tre adopt es comme la cr ation d une quipe sp cialis e le renforcementinstitutionnel des banques et des interm diaires financiers ou encore le ren forcement de leurs capacit s de d veloppement et d innovation NUM RO 23 OCTOBRE 2012 TUDES DE CAS Un produit d information du Gret financ par l AFD et la Fondation de France Promouvoir le d veloppement et la croissance des entreprises en milieu rural Enseignements tir s de quatre projets en Afrique subsaharienne Mettre disposition de l quipement pour les jeunes souhaitant cr er leur entreprise Si l apprentissage permet de pr parer les jeunes leur futur environnement de travai
129. mbreux pays de la r gion MENA introduisent actuellement des r formes visant l expansion de l offre priv e L enseignement sup rieur priv peut contribuer des progr s syst miques en particulier concernant la viabilit financi re du syst me d enseigne ment sup rieur soit directement en g n rant des fonds dans des conomies confront es des contraintes budg taires soit indirectement en renfor ant la concurrence qui peut favoriser une plus grande efficience de l enseignement sup rieur l largissement de son acc s un plus grand nombre de places tant cr un niveau de d penses publiques gal et l am lioration de la pertinence et de la qua lit de formation notamment en raison du lien entre les tablissements priv s et le monde de l entreprise 12 Enseignement sup rieur dans la r gion MENA atteindre la viabilit financi re tout en visant l excellence Des l ments de r glementation et de supervision sont n anmoins indispensables pour garantir la qua lit de l offre publique et priv e notamment en ce qui concerne les modalit s de fonctionnement des tablissements d enseignement sup rieur enregis trement licences et agr ments et les processus de suivi d assurance qualit et de contr le Les proc dures d valuation doivent tre transpa rentes et quitables et les crit res d valuation af fin s en fonction du type d tablissement Un pro cessu
130. ment vi in situ ter certaines erreurs qui gr vent le d ve loppement des entreprises faible contr le financier incapacit faire une transition entrepreneuriale au bon moment insuffisance du capital croissance mal ma tris e incapacit d velopper une planifi cation strat gique y compris commerciale inca pacit acc der des appuis de diff rentes formes information technique etc NUM RO 23 OCTOBRE 2012 TUDES DE CAS Un produit d information du Gret financ par l AFD et la Fondation de France Promouvoir le d veloppement et la croissance des entreprises en milieu rural Enseignements tir s de quatre projets en Afrique subsaharienne 39 Pour qu elles soient adapt es aux besoins des MPE ces formations doivent tre particuli rement simples pratiques et ais ment transposables dans l endroit de production de l entreprise Elles doivent s accompagner d un suivi important en particulier pour les nouvelles entreprises et les plus vuln rables Il appara t galement crucial de proposer une large gamme de services de maintenir un bon rapport qualit prix pour ces services et d tre volutif en fonction des besoins du client et de ses capacit s de croissance Proposer des services financiers adapt s et efficaces Il est courant d analyser les freins l acc s aux pr ts de moyen long terme de l entreprise faibles capa cit s se projeter manque de garanties collat
131. ment des affaires et la fa on dont les outils d ap pui aux jeunes entreprises existants dans les pays de l OCDE peuvent tre appliqu s dans les pays en d veloppement Pour finir vous retrouverez les actualit s et infor mations utiles des bulletins parus de janvier sep tembre Nous esp rons que vous prendrez int r t ce nouveau num ro et vous en souhaitons bonne lecture bient t L quipe de la revue 5 Agriculture based countries selon une typologie propo s e en 2007 par la Banque mondiale dans son rapport World Development Report 2008 Agriculture for Development 27 34 35 42 43 47 48 55 Sommaire Id es concepts et politiques Enseignement sup rieur dans la r gion MENA atteindre la viabilit financi re tout en visant l excellence AFD Banque mondiale Centre de Marseille pour l int gration en M diterran e 2011 tudes de cas Le programme RABI en Sierra Leone Favoriser le d veloppement du secteur priv dans un pays en reconstruction Banque mondiale SFI 2011 Le Cite une ONG au service des tr s petits entrepreneurs malgaches Haingonirina Randrianarivoni Cite et Marie Christine Lebret Gret 2012 Reconnaissance des acquis de l exp rience L exemple de l Ile Maurice Adea 2012 Promouvoir le d veloppement et la croissance des entreprises en milieu rural Enseignements tir s de quatre projets en Afrique subsaharienne IFAD 2011 Le
132. mmes pauvres gramme pilote de formation destination des pouvaient devenir des fournisseurs franchis s pour quipes d incubateurs La demande pour ce type l industrie de la fleur coup e l incubateur Timbali a de formation est en effet relativement forte tant ainsi ouvert la voie pour le d veloppement d une donn qu aucun programme de formation n a pour fili re comp titive et durable De m me l exemple l instant t d velopp en s inspirant de l exp rience d entrepreneurs ayant d velopp une moyenne en d autres incubateurs de pays en d veloppement treprise florissante en biotechnologie avec l appui de nfoDev souligne galement l importance d initier des l incubateur br silien Centev UFV a inspir d autres programmes de d veloppement de r seaux d incu entrepreneurs se rapprocher de l incubateur bateurs qui soient articul s avec les initiatives exis tantes en mati re d organisation des producteurs d am lioration de l environnement des affaires et de d veloppement de fili re Pour ce faire une tude plus large incluant galement des exemples d checs La long vit d un incubateur d pend galement en mati re d incubation d entreprises serait utile de sa capacit s adapter un milieu sans cesse en volution La croissance et la r plicabilit du mod le sont un bon indicateur de l efficacit du business Un mod le de croissance flexible mod le de l incubateur Pour plus d information
133. n 2012 98 p Le rapport se concentre sur la question de l employabilit des jeunes et des femmes et pr sente des recommandations afin de r duire l inad quation entre les comp tences d velopp es dans le syst me de formation et les besoins du march de l emploi http www etf europa eu web nsf pages UfM regional employability review State of the Field in Youth Economic Opportunities a Guide for Programming Policymaking and Par tnership Building Making Cents international RTI in ternational 2012 252 p Recommandations issues de la Conf rence internationale sur les opportunit s conomiques des jeunes de 2011 dansles domaines des politiques publiques de l appui aux entreprises et aux jeunes marginalis s et des strat gies des bailleurs de fonds en mati re d emploi des jeunes http www youtheconomicopportunities org state of the field World Youth Report 2011 Youth Employment Youth Perspectives on the Pursuit of Decent Work in Changing Times UN 2012 174 p Ce rapport des Nations unies traite des perspectives d emploi des jeunes dans le monde http unworldyouthreport org Secteur informel A Handbook on Using the Mixed Survey for Measu ring Informal Employment and the Informal Sector Asian Development Bank 2011 194 p Pr sentation d une m thode fiable et peu co teuse permettant de mesurer l importance du secteur informel et de l emploi en secteur informel au sein
134. n contexte de mon dialisation exigeant l adaptation permanente de la main d uvre l tat mauricien a souhait instaurer une culture d apprentissage tout au long de la vie lifelong learning Une s rie de r formes de l ducation a ainsi t en treprise au cours des vingt derni res ann es en tra nant notamment la mise en place d un cadre national des qualifications CQN et d un syst me de reconnaissance des qualifications pour le secteur de l EFTP mis au point et pilot par l Autorit mau ricienne des qualifications Mauritius Qualifications Authority MQA NUM RO 23 OCTOBRE 2012 TUDES DE CAS Un produit d information du Gret financ par l AFD et la Fondation de France CR ATION D UN DISPOSITIF DE RECONNAISSANCE DES ACQUIS DE L EXP RIENCE Le syst me de reconnaissance des acquis de l ex p rience RAE a t con u puis mis en uvre par la MQA dont l une des fonctions principales est de reconna tre et valider par la certification les com p tences acquises en dehors des syst mes formels d ducation et de formation En rendant ainsi visibles les comp tences acquises dans diff rents environnements d apprentissage non formels ou informels la RAE permet aux personnes jusqu pr sent exclues ou marginalis es du syst me de for mation et du march du travail formels d voluer professionnellement et de continuer construire leur parcours professionnel sur les apprentissages Approche
135. n devront laborer des strat gies globales associant des m canismes intervenant sur l offre et sur la demande Le choix de ces m canismes sera fonction des priorit s des tats et devra tre adapt au contexte politique et culturel Certains outils de financement sont en effet mieux adapt s au d veloppement de l acc s l en seignement sup rieur bourses sur crit res sociaux et au m rite compensation des droits d inscription allocations familiales tandis que d autres en favori seront la qualit et la pertinence bourses au m rite allocation des financements en priorit certaines fili res d tudes contrats de performance fonds comp titifs etc Le passage d un syst me de financement tradition nel un syst me fond sur les performances peut se heurter une forte r sistance tant l int rieur du syst me d enseignement sup rieur qu l ext rieur La consultation la formation d un consensus et sur tout le partage transparent des informations sont des facteurs de succ s des plus importants dans la r forme du financement Avant de promulguer une nouvelle l gislation ou de modifier les processus une analyse approfondie et appropri e est n cessaire pour clairer les choix po litiques difficiles Des analyses co ts avantages te nant compte la fois des composantes quantitatives et qualitatives pourraient en particulier indiquer les ID ES CONCEPTS ET POLITIQUES Enseignement sup rieur d
136. n diff renci s selon la maturit du projet d entreprise 71 Croissance de l entreprise PR SENTATION DES FORMATIONS GERME TRIE Trouvez votre id e d entreprise Le programme TRIE r pond aux besoins de poten tiels entrepreneurs souhaitant d velopper une id e d entreprise r aliste La formation d une dur e de deux jours a pour objectif de permettre aux indivi dus de trouver des id es d entreprise en les aidant analyser leurs propres comp tences et connais sances et s lectionner les id es les plus r alistes CREE Cr ez votre entreprise La formation CREE cible les porteurs d une id e d entreprise concr te et r alisable et les accom pagne dans leur parcours de cr ation d entreprise La formation est con ue pour les aider laborer une strat gie marketing planifier les besoins en per sonnel estimer le co t des produits et services et d cider de la forme l gale de la future entreprise Les participants sont galement form s sur les licences Temps et autorisations dont ils auront besoin et faire la pr vision des finances qui leur seront n cessaires la fin des cinq jours de formation les participants ont r dig un plan d affaires qui leur servira de sch ma directeur dans le processus de cr ation de leur entreprise La formation est g n ralement suivie d une session de conseil de groupe dans les quatre semaines suivant la formation GERME G r
137. n espace d change entre les acteurs des secteurs public et priv Cr en 2007 en tant que structure op r e et financ e par la SFI le SLBF s est donn pour objec tif de d fendre les int r ts du secteur priv sur les questions touchant entre autres la modernisation de la fiscalit la r forme du secteur financier ou en core le droit foncier NUM RO 23 OCTOBRE 2012 Un produit d information du Gret financ par l AFD et la Fondation de France TUDES DE CAS Le programme RABI en Sierra Leone Favoriser le d veloppement 17 du secteur priv dans un pays en reconstruction En 2008 le SLBF a ainsi organis le premier forum du secteur priv auquel le cabinet du Pr sident a t convi Le Forum a t l occasion pour le SLBF de pr senter les principales conclusions et requ tes issues de ses groupes de travail Le Pr sident sierra l onais a assur son entier soutien cette dynamique d clarant Nous avons eu beaucoup de r unions et d ateliers mais peu d actions Le principal d fi pour nous est de traduire ce dialogue et la pr sentation de ces documents en actes Le Pr sident encou rage le SLBF communiquer au gouvernement ses pr occupations Si cela exige de nouvelles lois nous adopterons de nouvelles lois Le travail de plaidoyer du SLBF a port ses fruits se traduisant par l adoption de six nouvelles lois et amendements visant r duire les formalit s admi nistratives
138. ncer dans la trans formation agroalimentaire L une des comp tences cl s d un incubateur tiendra donc sa capacit r duire les risques inh rents la production et la distribution de produits agricoles Les incubateurs tudi s proposent diff rentes strat gies afin d aider leurs clients mitiger ces risques et am liorer leur potentiel de croissance notamment des strat gies bas es sur la technologie en pro posant des semences r sistantes la s cheresse d velopp es par ICRISAT et commercialis es par ABI ICRISAT ou aux parasites telles que le coton BT d velopp par ICRISAT des strat gies bas es sur le d veloppement de franchises afin de garantir des d bouch s et le prix ce qui est le cas du syst me d velopp par Timbali et la Fundaci n Jalisco desstrat gies bas es sur le r seau facilitant l ac c s au cr dit l obtention de licences et d autori sations Les risques auxquels sont expos es les MPE peu vent tre galement d ordre interne L analyse que m ne syst matiquement la Fundaci n Chile en cas d chec montre que l un des principaux risques tient la faible capacit de management de l entreprise incub e Les incubateurs devraient par cons quent d velopper des formes efficaces d alerte pour d tecter les difficult s li es la gestion d entreprise et d finir des processus d accompagnement Le pro cessus de s lection initial devrait galement tenir compt
139. nesses le minist re des Finances et la NRA NUM RO 23 OCTOBRE 2012 Un produit d information du Gret financ par l AFD et la Fondation de France TUDES DE CAS Le programme RABI en Sierra Leone Favoriser le d veloppement 16 du secteur priv dans un pays en reconstruction r H i 4 Le gouvernement a galement demand l quipe du programme RABI d valuer l impact des exon rations fiscales accord es dans le but d attirer les investisseurs L valuation a conclu que ces exo n rations accord es de mani re discr tionnaire co taient entre 20 et 30 des recettes fiscales annuelles de l tat soit 3 44 du PIB et ne faisaient l objet de quasiment aucun contr le parlementaire Sur la base des discussions men es avec le minis t re des Finances la NRA la Pr sidence la SLIEPA la Banque mondiale et le FMI ces exemptions dis cr tionnaires ont t supprim es et remplac es par des crit res clairs d exemption de taxes Toute exemption doit d sormais faire l objet d un accord parlementaire pr alable Une large campagne de communication aupr s des contribuables Le manque de compr hension et de sensibilisa tion des Sierra L onais l utilit des imp ts a t identifi comme l un des premiers facteurs limi tant le taux de recouvrement de l imp t Afin d y rem dier un vaste programme de sensibilisation a t mis en uvre Le programme a t con u en langue l
140. neurs ont un besoin important d interagir et d apprendre de leurs pairs ce sont des activit s que les IVE doivent faciliter Les d placements des entrepreneurs incub s peuvent tre co teux en temps et en argent l interaction avec des entrepreneurs sans va luer physiquement son environnement de travail peut tre moins efficace L apprentissage distance e learning et services d information en ligne Cette modalit de service consiste fournir en ligne de l information et du mat riel de formation Dans un service d apprentissage distance le conte nu est d livr par internet intranet ou extranet sur cassette audio ou vid o par t l vision satellite et par CD rom Il peut consister en de l autoformation ou de la formation accompagn e par un instructeur La d livrance de services d apprentissage distance et d information en ligne offre l opportunit aux en trepreneurs incub s d acc der aux informations leur propre rythme et quand et o ils le souhaitent De plus une fois le site Web en ligne l IVE peut g n rer des r sultats suppl mentaires sans co t additionnel Quelles le ons tirer des outils d apprentissage distance et d information en ligne Le potentiel de l apprentissage distance d pend des comp tences et de l acc s aux outils quipement informatique et bande passante de l entrepreneur apprenant ainsi que du sujet de formation et de son niveau de respon
141. nologies de l information industrie et m dias En 2009 la charge du salaire du directeur g n ral assu m e par le minist re fran ais des Affaires trang res de puis l ouverture du Cite en 1967 est reprise sur les fonds propres du Cite sous l autorit directe du pr sident du conseil d administration Cela inaugure la phase d auto nomie totale du Cite blic et connect s Internet par ADSL Vsat ou par cl Un animateur est pr sent pour des ap puis personnalis s et des formations aux TIC et l utilisation d Internet l information non documen taire les antennes disposent d espaces pour promouvoir et in former le public sur certains pro duits en exposant des chantillons mati res premi res emballages intrants outillages etc l dition et la vente de publications techniques en malgache 80 titres au catalogue Cite des missions radios locales et nationales chaque antenne a conclu une convention de partenariat avec des stations de radios locales Le Cite une ONG au service des tr s petits entrepreneurs malgaches NUM RO 23 TUDES DE CAS Un produit d information du Gret financ par l AFD et la Fondation de France OCTOBRE 2012 pour la r alisation et la diffusion d missions des formations en design cr ativit et inno radio en lien avec les activit s de l antenne vation respect de la qualit et des standards du Cite et les besoins d information des petits normes
142. nstitutions publiques et d ONG Elles ont ainsi b n fici d un soutien financier pour agrandir l un de leurs espaces d exposition et participer des salons d ameuble ment et d une assistance technique pour l am na gement int rieur Forescom une cr ation motiv e par la strat gie de retrait d un bailleur de fonds La gen se de Forescom diff re de celle d Icofosa L organisation a t cr e en tant que soci t s ur de l association de foresterie communautaire de Peten Acofop au Guatemala avec l appui financier cons quent d un bailleur de fonds Sa cr ation s ins crit dans le cadre de la strat gie de retrait du bailleur qui avait financ jusque l des services de conseil en exploitation foresti re fournis par des ONG locales Le bailleur qui pr voyait la mise en place rapide d une organisation fa ti re a conduit le processus et convaincu neuf leaders d entreprises foresti res communautaires d y participer Ces circonstances n ont pas favoris l appropriation de la structure par les EFC ni leur implication M me celles qui taient convaincues de la valeur de l initia tive taient h sitantes quant sa forme finale Leurs attentes vis vis d aspects tels que la n gociation collective des prix aupr s des acheteurs ou les ser vices de conseil en exploitation taient floues Par ailleurs le degr de maturit et l implantation g o graphique des neuf entreprises taient h t rog nes Cet
143. nt hauteur de 45 du PIB national L tat estimait la m me ann e que deux tiers des entreprises du pays n taient pas enregistr es Face ce constat une enqu te a t men e dans le but d identifier les principaux freins la formalisa tion Sur les 659 entreprises informelles enqu t es 87 6 mentionnaient le co t lev et le caract re contraignant de la proc dure d enregistrement comme principale cause leur informalit 79 2 mentionnaient le manque d information et 73 6 une imposition trop lev e Plus d un tiers 35 8 indiquaient ne pas conna tre la proc dure n ces saire pour l enregistrement d une activit et 27 2 d claraient avoir entam la proc dure sans pouvoir l achever en raison de d marches trop co teuses ou compliqu es ou de leur incapacit r unir les informations n cessaires 56 2 des personnes interrog es d claraient tre pr tes formaliser leur activit si plus d information tait disponible et 87 9 indiquaient qu une baisse des imp ts les encourageraient se formaliser Sur la base de ces r sultats plusieurs mesures ont t mises en place dans le but de rationnaliser la proc dure d enregistrement d une entreprise La mise en place d un guichet unique Pour simplifier les d marches il a t propos de cr er un guichet unique aupr s duquel l ensemble des d marches administratives relatives la cr ation d une entreprise pourraient tre effect
144. nt conditionn l apport d une garantie et la preuve de la possession d actifs De plus les autori t s mon taires n offrent que peu d incitations pour les banques contribuer au financement de l du cation Une possibilit serait d exon rer les banques qui pr tent aux tudiants de leurs obligations de r serve l gale hauteur de leur portefeuille de pr ts Cette mesure permettrait d abaisser le taux d int r t propos aux b n ficiaires Par ailleurs l all gement du taux d int r t des pr ts tudiants et la r duction des d fauts de rembourse ment par de meilleures pratiques de recouvrement et l apport d une garantie de l tat ou de cosigna taires solvables ou par un certain degr de notation du risque emprunteur permettrait aux agences de pr ts tudiants de r duire leurs risques et d aug menter leur offre Enfin les pr ts conditionn s par les revenus fu turs ou contingents sont th oriquement une bonne solution pour attirer des tudiants issus de milieux d favoris s Cependant la pertinence des pr ts contingents traditionnels n est pas vidente lorsqu une part importante de l conomie et des salaires est informelle et que l tat a des difficult s NUM RO 23 OCTOBRE 2012 ID ES CONCEPTS ET POLITIQUES Un produit d information du Gret financ par l AFD et la Fondation de France valuer le revenu de tous ses habitants Dans ce contexte des pr ts hybrides avec des obligati
145. nt l esprit d entreprise dans les universit s ou des concours d entreprises innovantes des programmes de financement ciblant les en treprises n es de la recherche universitaire lar compense d entreprises innovantes pouvant servir d exemples d autres entrepreneurs des programmes d investissement en capital risque et de d veloppement de r seaux de business angels une fois qu un groupe significatif d entreprises innovantes aura pu tre identifi R capitulatif des outils d appui l entreprise et crit res d application dans les pays en d veloppement La plupart des outils d appui aux jeunes entreprises utilis s dans les pays d velopp s peuvent tre uti lis s dans les pays en d veloppement sous r serve 68 NUM RO 23 OCTOBRE 2012 OUTILS D ACTION Un produit d information du Gret financ par l AFD et la Fondation de France Outils d appui aux jeunes entreprises dans les pays de l OCDE et leur application dans les pays en d veloppement que les conditions permettant l efficacit et la perti nence de cet outil soient r unies Les sp cifications et adaptations permettent de cibler l outil selon le type d entreprise et de lier ces outils aux initiatives politiques existantes Outil Aide la cr ation d entreprise subventions Pr ts d livr s par les banques publiques Pr ts d livr s indirectement par les banques priv es Investissement en capital risque Garanties pour
146. ntre sur l mergence de PME agroalimentaires com p titives par le d veloppement et la commercialisation de technologies adapt es au secteur l offre de services de consultance et la facilitation de l acc s des r seaux des laboratoires et des champs d exp rimentaux 40 000 agriculteurs ont t appuy s par la structure ABI ICRISAT a galement pris l initiative de d velopper un r seau d incubateurs indiens du secteur agroalimen taire NIABI Network of Indian Agribusiness Incubators La cr ation de dix nouveaux incubateurs rattach s des centres nationaux de recherche et des universit s en Inde a ainsi t accompagn e durant toute la phase de mise en place initiale Le budget de fonctionnement de la struc ture s l ve 223 000 USD e Le retrait progressif et le renforcement de collaborations au sein de la fili re Le positionnement de l incubateur doit voluer mesure que son environnement se renforce Ce re positionnement est n cessaire afin qu il demeure pionnier dans le domaine et maintienne son ob jectif de d monstration Ultimement l incubateur doit se retirer des diff rentes tapes du processus d incubation d une entreprise pour se concentrer sur le d veloppement de nouvelles visions pour le secteur et la mise en r seau d experts L exemple de la Fundaci n Chile illustre bien l volu tion progressive de son positionnement tape 1 Mise en place d une organisation facilitant l innova
147. nvestisseurs pitching sessions services financiers la construction de la marque c est aussi une activit cl des incubateurs la fois pour leur propre profit pour les entreprises en incubation mais aussi pour leurs sponsors et donateurs Les types d IVE identifi s Les IVE offrent tout ou partie de cet ventail de services mais les combinent diff remment et avec une intensit variable L observation de cette com binaison de services et de leur intensit respective permet aux auteurs de regrouper les douze IVE se lon trois types les IVE accompagnateurs hand holder les IVE boosters de r seaux network boosters lesIVE fournisseurs de capitaux d amor age seed capital provider e Les IVE accompagnateurs hand holder Les IVE accompagnateurs offrent un service d incuba tion majoritairement ax sur la formation et le mento rat et moins sur l acc s au financement et au d velop pement du r seau m me si ces services font partie de leur ventail de services Ils r pondent aux enjeux auxquels les entrepreneurs font face en d veloppant leurs capacit s entrepreneuriales Typiquement les IVE accompagnateurs sont des incubateurs tradition nels qui ont tendu leurs prestations aupr s de clients non r sidents 3ie ParqueTec et Softstart BTI e Les IVE boosters de r seaux network boosters Les IVE boosters de r seaux sont des incubateurs dont le principal objectif est de rassembler l
148. o et petites entreprises rurales http www fidafrique net article3139 html Strive Afghanistan Secure Futures ASF Note de pr sentation courte d un programme financ par l USAID ciblant des micro et petites entreprises du secteur informel et leurs apprentis afin d am liorer leurs opportunit s conomiques http microlinks kdid org library strive success story apprentices learn and earn afghanistan Triennale 2012 de l ADEA sur l ducation et la for mation en Afrique Les documents du s minaire sont en ligne http www adeanet org triennale index php categoryid 92 World Youth Report Site internet des Nations unies d di aux perspectives d emploi des jeunes dans le monde http unworldyouthreport org REVUES ET BULLETINS Bulletin de l Adea Bulletin d information de l Association pour le d veloppement de l ducation en Afrique Consultez les quatre premiers bulletins de f vrier 2012 gt bulletin n 1 sur l engagement de plusieurs diri geants africains en mati re d ducation http www adeanet org triennale docs bulletin bulletin 13 02 2012 web fr pdf gt bulletin n 2 sur les le ons du printemps arabe http www adeanet org triennale docs bulletin bulletin N2_ bilingue web pdf 85 Pour en savoir plus gt bulletin n 3 sur l anniversaire de l organisation FAWE http www adeanet org triennale docs bulletin bulletin 15 02 2012 frpd
149. o pr sentent des exemples de pro jets visant appuyer les petites entreprises en milieu rural Vous y trouverez notamment l exp rience de dix incubateurs en Asie Afrique et Am rique latine visant favoriser l mergence de micro et petites entreprises haut potentiel dans le secteur agroalimentaire ainsi qu un clairage sur des initiatives en mati re de ser vices virtuels d incubation d entreprise Ce num ro s int resse aussi la question de la for mation professionnelle et de la reconnaissance des acquis de l exp rience Ce th me est en effet d une importance croissante non seulement pour les tats et partenaires au d veloppement qui s interrogent sur les moyens de mieux pr parer les profession nels actuels et futurs aux besoins en qualification de l conomie mais aussi pour les professionnels en activit notamment ceux qui ont t form s en dehors des syst mes officiels de formation et qui s interrogent sur les moyens de faire voluer et re conna tre leurs comp tences L exp rience mauricienne dans la mise en uvre de la reconnaissance des acquis de l exp rience a fait l objet d une synth se ainsi que les formations Germe de l OIT tr s utilis es pour mieux pr parer les jeunes sou haitant cr er leur entreprise formations Cr e et Trie et les entrepreneurs en activit formation Germe Vous trouverez plus globalement dans ce num ro des articles portant sur l am lioration de l environ ne
150. ocale et diffus au travers de campagnes m dias grand public ou d missions radio Le site de la NRA a t r nov Des ateliers ont galement t organis s Freetown Kenema Bo et Makeni au cours desquels 990 personnes ont appris rem plir un avis d imposition Enfin une unit d di e la sensibilisation des contribuables a t mise en place au sein de la NRA Des progr s en mati re de fiscalit Les progr s accomplis par la Sierra Leone ne sont pas n gligeables Les efforts r alis s dans le cadre du programme ont notamment abouti une augmentation du nombre de personnes s acquittant de l imp t passant de 4650 en 2008 6 593 en 2010 une am lioration du taux de recouvrement des imp ts pass de 10 12 3 projections pour 2010 244000 USD d conomies r alis es par le secteur priv r sultant des r formes fiscales Le pays s est galement hiss au 143 rang de la classification de la Banque mondiale en mati re de qualit de l environnement des affaires classifica tion Doing Business en 2011 soit une am lioration de 20 places en l espace de six ans La Sierra Leone se compte enfin en 2009 parmi les cinq pays les plus s rs d Afrique en mati re de protection des inves tisseurs FAVORISER LA COMMUNICATION PAR LA MISE EN PLACE D UNE PLATEFORME D CHANGE PUBLIC PRIV Le programme RABI a soutenu la cr ation du Forum des affaires sierra l onais SLBF qui offre u
151. on r s d imp ts ces organismes sont habilit s accepter des dons et subventions en vue de les transmettre des organismes de bienfaisance agr s et sans but lucratif situ s dans d autres pays e Mettre en place un fonds de dotation universitaire Un fonds de dotation est un fonds d tenu ou contr l par un organisme d int r t g n ral comme un tablissement d enseignement sup rieur Une fois la donation r alis e les actifs investis continuent de g n rer des revenus au profit de la mission d int r t g n ral Le conseil d administration de l univer sit ou de la fondation affili e qui en b n ficie a la responsabilit d investir le capital et ou les int r ts selon la nature de la dotation avec prudence et de respecter toutes les restrictions pesant sur l utilisa tion des dons qui lui ont t attribu s Les administrateurs b n ficiaires des fonds de dota tion ont essentiellement trois attributions d finir la politique d allocation d actifs d finir un taux de d pense m me de pr server la valeur r elle du capital apr s inflation et d as surer un flux constant de revenu consommable et g rer les placements une responsabilit qui est souvent d l gu e des g rants de porte feuille professionnels Le conseil d administra tion peut s appuyer sur l expertise de conseillers en investissement Certaines universit s am ri caines dont le fonds dotation d passait 1
152. ondiale SFI 2012 118 p Rapport analysant les r glementations relatives dix tapes de la vie d une PME locale dans les tats membres de l Ohada Rapport en fran ais http francais doingbusiness org reports regional reports ohada Institutional Reforms Private Sector and Economic Growth in Africa UNU WIDER 2011 39 p gt tude analysant l impact d un changement de l environ nement des affaires sur la performance du secteur priv et le d veloppement conomique dans 52 pays d Afrique sur la p riode 2003 2008 http www wider unu edu publications working papers 2011 en GB wp2011 040 Mongolia The Enabling Environment for Sustai nable Enterprises and a Framework for SME Growth and Development OIT 2011 75 p Analyse de la performance de la Mongolie au regard de 17 axes favorisant le d veloppement des PME http www ilo org employment Whatwedo Publications employment reports WCMS_164526 lang fr index htm Rebuilding Business and Investment in Post conflict Sierra Leone Banque mondiale SFI 2011 42 p gt Pr sentation du programme Rabi Removing Administrative Barriers to Investment de la SFI visant aider la Sierra Leone poser les fondements d un secteur priv solide https www wbginvestmentclimate org advisory services cross cutting issues confilict affected countries rabi report cfm Incubateurs d entreprises Growing Food Products and Businesses App
153. ons de remboursement chelonn es et contingentes au revenu peuvent tre plus adapt s La diversification des co ts par la philanthropie et les fonds de dotation La philanthropie et les donations des fonds de dota tion sont d autres sources de financement qui gagne raient tre explor es Cette pratique existe surtout aux tats Unis et dans une moindre mesure en Europe du Nord Elle est encore inexploit e dans la r gion MENA D velopper la philanthropie implique de chercher des donations r guli res qui seront affect es au budget de fonctionnement d une universit solliciter de mani re moins fr quente mais plus cibl e des donateurs fortun s capables de financer des quipements ou d autres besoins sp cifiques de l universit et cr er ou renforcer un fonds de dotation uni versitaire qui sera investi de mani re g n rer un solide flux de revenu l institution Aux tats Unis les universit s pour lesquelles ce type de financement est tr s d velopp ont une politique d admission s lective des tudiants une longue tradition de respectabilit des quipes im portantes d di es l entretien des relations avec les anciens l ves des conseils d administration com pos s d anciens l ves et d hommes et femmes d af faires influents et un corps professoral prestigieux Le d veloppement d une culture philanthro pique co te cher et doit tre consid r comme un investi
154. ons linguistiques et th matiques des programmes Les programmes de formation Germe ont t tra duits dans 32 langues Ils ont en outre t adapt s pour r pondre aux besoins de secteurs sp cifiques tourisme b timent gestion des d chets p che fo resterie et agriculture mais aussi de groupes cibles particuliers prisonniers au Sri Lanka entrepreneurs de pays en situation de post conflit ou post catas trophe personnes s ropositives migrants handi cap s personnes faiblement alphab tis es etc FONCTIONNEMENT DU R SEAU L OIT ne met pas en uvre les programmes de for mation elle m me Elle s appuie sur des structures locales publiques ou priv s ayant vocation d livrer des services d appui aux entreprises qu elle forme cet effet La s lection et la formation de formateurs Germe Le d marrage des formations Germe dans un pays donn intervient apr s une tude de la demande pour ce type de services Si le besoin est confirm des facilitateurs Germe de l OIT identifient et s lection 1 Afrikaans Albanais Amharique Arabe Arm nien Az ri Anglo bahamien Indon sien Braille Cambodgien Chinois Croate Dari Anglais Fran ais G orgien Kiswahili Kirghiz Lao Mongol N palais Sotho du Nord et du Sud Portugais Russe Serbe Cingalais Espagnol Sri Lankais Tadjik etc nent des structures d appui aux entreprises capables de d livrer des services de formation de quali
155. ons partenaires locales ce jour le r seau Germe compte 237 ma tres for mateurs 2 500 organisations partenaires et plus de 17 000 formateurs Germe dont 65 de femmes r partis dans plus de 50 pays Parmi les 2 500 orga nisations partenaires 52 se comptent parmi le secteur public et les tablissements de formation 5 dans le secteur financier 33 parmi les ONG et 10 dans le secteur priv GRAPHIQUE 2 Mod le d implantation des formations Germe dans un pays La formation s effectue trois niveaux 1 Le facilitateur Germe forme des ma tres formateurs 2 Les ma tres formateurs forment des formateurs Germe parmi les structures d livrant des services d appui aux entreprises 3 Ces derniers d livrent les formations Germe aux entrepreneurs IMPACT DES FORMATIONS GERME De 2003 2010 plus de 4 5 millions de personnes parmi lesquels 40 de femmes ont b n fici de formations Germe dans plus de 100 pays pour le d tail par r gion voir le tableau 1 page suivante La formation CREE est de loin la plus utilis e 93 des b n ficiaires quoique davantage au profit d entrepreneurs en activit en moyenne deux tiers des b n ficiaires des formations CREE que Facilitateur Germe Strat gie de marque Micro et petites entreprises d entrepreneurs potentiels Ces formations se traduisent g n ralement par la diversification et l am lioration de la qualit des produits
156. ons r alis es tablir un syst me de suivi valuation d s le d marrage un syst me de suivi valuation est un outil essentiel pour aider le gouvernement d montrer l impact des r formes qu il a entreprises Un tel syst me doit tre con u d s le d marrage et tre pleinement int gr au programme Le manque de statistiques peut tre en partie pal li en collaborant avec d autres bailleurs pour recueillir et organiser l information par la r ali sation de diagnostics et d tudes conjointes encourager l mulation entre les pays les progr s r alis s dans un pays peuvent permettre d autres de constater que des r formes sont r alisables et ont un impact b n fique Encourager une mu lation entre pays faisant face des d fis similaires contribue stimuler le processus de r formes 20 PONPONON FRANCE AGENCE FRAN AISE DEVELOPPEMENT NUM RO 23 OCTOBRE 2012 Un produit d information du Gret financ par l AFD et la Fondation de France Une ONG au service des tr s petits entrepreneurs malgaches Haingonirina Randrianarivony Cite et Marie Christine Lebret Gret www cite mg e Cite a d velopp une approche qui r pond aux demandes de renforcement des tr s pe tits entrepreneurs TPE en leur offrant un ensemble int gr de services non financiers L offre est dite int gr e car les services propos s sont compl mentaires dans le temps dans l espace dans les
157. ori s les bons ou ch ques ducation en introduisant des ch ques ducation les tats instaurent une concurrence entre les tablissements les tu diants choisissant l tablissement et le cursus qu ils pr f rent les bourses vers es par l tat fond es sur des crit res transparents et quitables elles accrois 1 Note du traducteur le Machrek comprend les territoires des tats arabes n appartenant pas au Maghreb et selon les accep tions du terme appartenant ou non la p ninsule arabique NUM RO 23 OCTOBRE 2012 Un produit d information du Gret financ par l AFD et la Fondation de France sent la qualit et l quit des syst mes d ensei gnement sup rieur en encourageant des tu diants talentueux ou d favoris s voire les deux tudier les avantages fiscaux ils peuvent prendre la forme d un cr dit d imp t ou d un d bit paie ment d imp ts plus lev s pendant une dur e d termin e apr s l obtention du dipl me et d un travail Ce m canisme n est possible que dans les pays dot s d un syst me de recouvrement des imp ts efficient et fiable les pr ts aux tudiants ils permettent de lever les contraintes li es la faiblesse de capacit de financement des tudiants Ils sont encore peu r pandus dans la r gion les m canismes mixtes de pr t et de bourse Conception de la strat gie d allocation des ressources La plupart des pays de la r gio
158. orit s foresti res les bailleurs ou les ONG Par ailleurs certains font remarquer que beaucoup d interventions ext rieures reposent sur une ap proche par le groupe Il s agit d abord de cr er un groupe et de lui apporter un appui en renforcement de capacit s avant de s int resser au march Une tendance consiste aussi contourner les interm diaires souvent au motif qu ils exploitent les pro ducteurs et pr senter les coop ratives de produc teurs comme l interm diaire parfait Cependant la compr hension du r le d interm diaire est parfois insuffisante et les ressources requises pour pouvoir s en passer sous estim es Mieux vaut partir d une bonne connaissance des acteurs existants et de leurs r les travailler la fois avec les interm diaires et les producteurs pour r duire les inefficiences Autre enseignement les initiatives fortement ap puy es par les bailleurs ont tendance se soustraire aux r alit s d licates du monde de l entreprise Ainsi Forescom et les op rateurs d appui n ont pas fait suffisamment d efforts pour convaincre les entre prises membres de l importance strat gique de la r duction des co ts cause de leurs pr occupations contradictoires quant la cr ation d emplois et au bien tre des producteurs b n ficiaires La forte influence des bailleurs de fonds peut aussi nourrir une culture de d pendance et brouiller les responsabilit s vis vis d un d ficit f
159. ouer des ressources pour g rer le contenu en provenance des utilisateurs la pu blication d annonces et les r ponses aux de mandes d internautes La communication individuelle distance Les outils de communication individuelle consis tent en la messagerie lectronique les SMS les t l phones Skype MSN et les outils de collaboration en ligne Suivre et accompagner les entreprises en incubation en s appuyant sur ces outils permet d conomiser du temps et des frais de d placement Ce sont aussi des moyens rapides de communication qui peuvent tre essentiels dans certaines situations Les IVE communiquent avec leurs clients gr ce aux e mails aux SMS et au t l phone mobile Ils s ap puient aussi sur des outils de collaboration en ligne qui leur permettent de travailler plusieurs sur un calendrier ou un document partag Les outils de communication individuelle sont perti nents principalement pour les services de mentorat Quelles le ons tirer des outils de communication individuelle distance L utilisation des TIC dans la communication entre IVE et entreprise incub e d pend de la com plexit du sujet traiter Les sujets complexes n cessitent d tre trait s en face face NUM RO 23 OCTOBRE 2012 TUDES DE CAS Un produit d information du Gret financ par l AFD et la Fondation de France Le succ s d une communication via les TIC est aussi conditionn la construction d une r
160. ourrait tre sensible parmi lesquelles l apiculture la fili re huiles essen tielles la p che et la forge Le projet pour la promotion des micro et petites entreprises rurales phase Il au Rwanda PPPMER II Au Rwanda le projet PPPMER Il a pour ambition d am liorer les conditions de vie des populations rurales et en particulier les plus vuln rables et d accro tre la contribution du secteur secondaire l conomie rwandaise Il s agit d appuyer les petites et moyennes entreprises PME afin qu elles devien nent des sources d emplois et de revenus pour les populations rurales en particulier dans les r gions les plus denses o la pression fonci re est forte NUM RO 23 OCTOBRE 2012 TUDES DE CAS Un produit d information du Gret financ par l AFD et la Fondation de France Promouvoir le d veloppement et la croissance des entreprises en milieu rural Enseignements tir s de quatre projets en Afrique subsaharienne 7 Plus sp cifiquement le projet vise promouvoir le d veloppement de PME viables et leurs organisations professionnelles am liorer les performances et la productivit de ces PME travers des services non financiers promouvoir l utilisation de technologies appro pri es et le respect de normes acceptables pour accro tre leurs d bouch s renforcer l acc s des produits et des services financiers adapt s et am liorer le cadre juridique et institutionnel des PME
161. plus de vingt ans les trois entreprises exploitaient leurs propres fo r ts naturelles de pins 72 841 hectares et plus de mille emplois directs et indirects au total Apr s avoir commenc fabriquer et vendre des meubles s par ment elles ont d cid de lancer ensemble une activit de vente de d tail lorsque leur client principal l Institut national d ducation publique IEEPO a r duit ses commandes La m me ann e elles ouvraient leur premier magasin de meubles Oaxaca sans financement ext rieur Depuis le d but les trois entreprises fondatrices ont poursuivi au travers d Icofosa des objectifs clairs et partag s 1 faire leur apprentissage dans le domaine du commerce d ameublement de d tail et exp ri menter de nouveaux produits en tirant parti des appr ciations des clients 2 remporter de gros contrats gr ce leur capacit de production consolid e 3 d couvrir de nouveaux march s qui leur taient inaccessibles individuellement 4 faire conna tre leur initiative de d veloppement communautaire au public et attirer des appuis externes Les co ts de gestion des deux magasins ouverts sont partag s parts gales entre les trois EFC Celles ci ont un contr le total sur Icofosa et d ci dent des produits qu elles veulent proposer en ma gasin Chacune poursuit parall lement ses ventes d autres d taillants L effet vitrine d Icofosa leur a permis de gagner l appui de diff rentes i
162. ppement Le succ s de ce type d outils d pend de la qualit de ses gestionnaires qui doivent avoir une connaissance approfondie du march NUM RO 23 OCTOBRE 2012 OUTILS D ACTION Un produit d information du Gret financ par l AFD et la Fondation de France Outils d appui aux jeunes entreprises dans les pays de l OCDE et 65 leur application dans les pays en d veloppement e l incitation fiscale Certains tats ont galement mis en place des me sures d incitations fiscales qui peuvent cibler l en trepreneur r duction de l imp t sur le revenu ou r duction de ses cotisations la s curit sociale l entreprise exon ration fiscale temporaire ou taux r duits de TVA ou les investisseurs dans l entreprise exon ration d imp ts sur une partie des retours sur investissement d duction fiscale des pertes li es l investissement etc Le montant de ces incitations peut aller jusqu 100 000 euros Appui en conseil et en infrastructure e Appui conseil Il consiste en la fourniture gratuite ou un co t r duit de conseil juridique formes juridiques d en treprises contrats droit du travail ou en cr ation et management d entreprise enregistrement de l entreprise laboration d un business plan rensei gnements sur les aides existantes etc Ces appuis peuvent tre apport s de plusieurs mani res que ce soit via les services publics en ligne ou encore au travers de structures telles que les chamb
163. priv dynamique La SFI conjointement avec le Dfid Department for International Development ont con u le programme RABI en association troite avec le gouvernement les institutions locales et le secteur priv Le pro gramme s articule autour de quatre axes la r duction des obstacles la cr ation ou la formalisation d une entreprise en simplifiant les proc dures d enregistrement d une activit la r forme de la fiscalit et le renforcement des capacit s de l autorit fiscale nationale National Revenue Authority NRA l am lioration du dialogue entre l tat et le sec teur priv par la mise en place du Sierra Leone Business Forum SLBF Forum des affaires sierra l onais etla mise en place d une structure facilitant l in vestissement et la promotion de l agriculture et du tourisme la Sierra Leone Investment and Export Promotion Agency Agence sierra l onaise pour la promotion des investissements et des exportations SLIEPA NUM RO 23 OCTOBRE 2012 Un produit d information du Gret financ par l AFD et la Fondation de France TUDES DE CAS Le programme RABI en Sierra Leone Favoriser le d veloppement 14 du secteur priv dans un pays en reconstruction RATIONALISER LA PROC DURE D ENREGISTREMENT D UNE ENTREPRISE Le secteur priv sierra l onais se caract rise par la pr dominance des micro et petites entreprises op rant dans le secteur informel En 2004 celles ci contribuaie
164. proche par la fili re pour le d veloppement conomique local en Afrique http ledna org sites default files the potential of value chain approaches for local economic development in africa O pdf Lettre de l AFD La newsletter de septembre 2012 pr sente une vid o sur l ducation et la formation professionnelle en Afrique http www afd fr home presse afd temoignages portraits actuCtnld 85105 Lettre du Cosame Lettre de la coop ration interna tionale du r seau des chambres de m tiers et de l arti sanat de France La lettre n 3 de juillet est disponible http www cosame fr LinkClick aspx fileticket W31kUL gsqY4 3d amp tabid 76 MicroLINKS Connections Bulletin mensuel du Bureau de d veloppement des micro entreprises de l USAID Les bulletins n 91 99 sont disponibles http us1 campaign archive2 com home u 0d2c5e833 b82e880885e417288 amp id c250953c9e amp orig lang 1 Norrag News Bulletin bi annuel du r seau Norrag Network for Policy Research Review and Advice on Education and Training sur l ducation la formation professionnelle et l aide au d veloppement Voir le n 47 d avril 2012 sur le th me Value for Money in International Education A New World of Results Impacts and Outcomes http www norrag org issues latest Secteur Priv amp D veloppement Revue bimes trielle de Proparco gt voir l dition n 13 de f vrier 2012 sur le th me
165. ptibles d in t grer le dispositif D autres contraintes telles que le mode de finance ment de la RAE et l absence de certifications dans certains m tiers se posent galement NUM RO 23 OCTOBRE 2012 TUDES DE CAS Un produit d information du Gret financ par l AFD et la Fondation de France 34 Reconnaissance des acquis de l exp rience l exemple de l Ile Maurice En d pit de ces contraintes la d marche progres sive de la MQA dans la conception du dispositif a permis de d velopper un syst me adapt au contexte mauricien et dont la fiabilit est garantie par un registre d accompagnateurs et d valuateurs reconnus form s et accr dit s En mai 2011 ce sont ainsi une centaine de candidatures manant de diff rents secteurs qui ont t soumises la MQA la mi 2012 la RAE a t largie aux m tiers de 21 autres secteurs parmi lesquels l alphab tisation des adultes l agriculture la peinture par pulv risation la t lerie la m canique automobile et l lectricit etc Au cours des prochaines ann es la RAE devrait tre en place pour la quasi totalit des secteurs de l conomie L expertise de la MQA est d sormais reconnue sur la sc ne internatio nale La MQA a en effet t d sign e en 2008 par le Commonwealth of Learning comme chef de file pour la mise en place de la RAE dans les pays du Commonwealth Elle a ainsi organis plusieurs s minaires de sensibilisation en Namibie en Zambie
166. r les conditions S de ces instruments et d analyser leur pertinence dans lesquelles ils peuvent tre appliqu s et les conditions dans lesquelles ils peuvent tre dans les pays en d veloppement appliqu s dans les pays faible revenu PFR et revenu interm diaire PRI TYPOLOGIE D ENTREPRISES Le rapport distingue quatre types d entreprises les entreprises bas es sur les nouvelles tech nologies qui se caract risent g n ralement par une forte concentration d expertise et dont les produits ou services sont souvent issus de la re cherche universitaire ou en laboratoire les entreprises bas es sur des opportunit s de march g n ralement cr es par d anciens em ploy s ayant identifi un besoin auquel ils n ont pas pu r pondre dans le cadre de leur ancienne entreprise les entreprises imitant les produits et services existants elles sont motiv es par le d sir de la personne d tre son propre patron sont rare ment bas es sur de nouvelles technologies et ne r pondent pas n cessairement une op portunit de march Elles sont g n ralement cr es dans les secteurs o les barri res l en Start up Promotion Instruments in OECD Countries and their Application in Developing Countries GIZ 2012 54 p gt Acc der au document original http www2 gtz de wbf library detail asp number 10387 NUM RO 23 OCTOBRE 2012 OUTILS D ACTION Un produit d information du Gret fin
167. r les volumes un niveau consolid Cela tait pourtant essentiel pour tablir des accords avec de gros acheteurs par exemple Les d veloppeurs et le paradoxe d Abilene Plusieurs agences de coop ration ont fourni Forescom de l assistance et des incitations l investissement dans diff rents domaines fonds de semences d esp ces moins connues machines pour le travail du bois construction de s choirs bois etc Ces investissements relevaient souvent d une conception optimiste de leur utilit peu partag e par les EFC membres Les actions de d veloppement sont par nature souvent menac es par le paradoxe d Abilene selon lequel un groupe peut tre amen prendre consensuellement une d cision qui ne convient pas aux membres individuelle ment Les b n ficiaires peuvent en effet tre conduits au cours du processus de d cision participatif dire ce que les facilitateurs veulent entendre masquant leurs craintes et minimisant leurs doutes Certains des investissements de nature exp rimentale et risqu e ont ainsi t encou rag s par les agents de d veloppement comme s ils se trouvaient dans le cadre d un projet C est pourtant en tant qu entreprise priv e que Forescom en a par la suite essuy les cons quences Ces mauvaises bases de collaboration cumul es aux investissements hasardeux encourag s par les orga nisations d appui ont min la situation financi re de Forescom qui s est
168. r trois EFC dans le but de se lancer ensemble dans le commerce d ameu blement de d tail Au Guatemala l organisation Forescom a t fond e par neuf EFC pour fournir des services diversifi s ses membres L article aborde une question centrale qui a merg au cours de l tude Quel est le point de vue qui NUM RO 23 OCTOBRE 2012 TUDES DE CAS Un produit d information du Gret financ par l AFD et la Fondation de France Les risques de l intervention ext rieure dans la formulation 44 d une strat gie d entreprise compte lors de la formulation de la vision d une en treprise communautaire Il r pond notamment deux interrogations sp cifiques Comment les objectifs des EFC et le processus de cr ation de l organisation fa ti re influent ils sur la culture d entreprise et sur la relation entre l organisation et les EFC membres Quels effets les pratiques employ es par les au torit s publiques et les bailleurs de fonds ont elles eu sur les politiques et strat gies des en treprises foresti res communautaires tudi es LE PROCESSUS DE CR ATION DES ORGANISATIONS FA TI RES D EFC ET SON INFLUENCE SUR LA CULTURE D ENTREPRISE lcofosa une cr ation commune pouss e par des objectifs commerciaux Icofosa a t cr e par trois communaut s dont les entreprises foresti res partageaient des carac t ristiques tr s similaires en termes de maturit et d objectifs commerciaux Depuis
169. rales etc Il est moins fr quent d analyser les freins des banques commerciales elles m mes qui tiennent essentiellement au co t de gestion important des lignes de cr dit d di es aux MPE ou encore l ina d quation de leurs fonds pour octroyer des pr ts de plus long terme Souvent abond es par les bailleurs des fonds les lignes de financement d di es aux MPE ne sont pas attrayantes pour les banques tant donn le fort in vestissement n cessaire pour renforcer les capacit s des MPE avant qu un d veloppement significatif ne soit constat Ces lignes de cr dit sont ainsi souvent sous consomm es ou mal cibl es Les projets ont cherch d velopper des produits mieux adapt s au secteur tels la r trocession de pr ts au travers du Fonds de d veloppement des entreprises rurales de REP Il au Ghana le leasing des subventions de contrepartie matching grants et des fonds de garanties de cr dit Le projet PPPMERII au Rwanda a ainsi test des pr ts assortis de condi tions avantageuses concessionary loans pour les plus pauvres le risque est partag entre le projet et l emprunteur et les taux d int r ts sont n goci s avec les banques Cette d marche s est accompagn e de la promotion de comportements d pargne L inclusion d instru ments d pargne l octroi d un cr dit permet en ef fet de r duire les risques pour les entreprises comme pour les banques lls permettent le recouvrement plus ais d
170. ranger Le d fi majeur de ce type d instrument r side dans la s lection des entreprises afin de cibler celles dont les produits et services sont viables et prometteurs mais qui souffrent de r elles difficult s la commer cialisation Afin de limiter le nombre d entreprises analyser et s lectionner les appuis la commerciali sation sont souvent sp cialis s sur certains secteurs ou domaines techniques e R seaux de business angels Les business angels sont des entrepreneurs ou professionnels exp riment s d sireux d investir financi rement dans de jeunes entreprises qu ils accompagnent dans la phase de d marrage Leur organisation en r seau permet l entrepreneur d envoyer son plan d affaires au r seau qui identi fiera le business angel qui sera le mieux m me de l accompagner Pour qu un r seau soit efficace il est recommand qu il regroupe un grand nombre de business angels Ceci a pour effet d attirer un plus grand nombre d entrepreneurs et ainsi am liorer les opportuni t s d investissements pour les business angels Il est galement recommand que le r seau agisse en partenariat avec d autres initiatives d appui l en treprise tels que des programmes de formation ou de financement Promotion d exemples succ s Ce type d outil vise sensibiliser le public l entre prenariat et encourager la cr ation et le d velop pement d autres entreprises prometteuses Il peut se concr
171. re id al entre ventes de services et subventions de projets est essentielle Une part trop importante de subventions de projets lierait la structure du Cite un fonctionnement op rationnel de court terme li au rythme des projets sans possibilit de ma trise des co ts moyen terme Le r seau des antennes du Cite Le r seau des antennes constitue l originalit et l une des forces du Cite Le Centre g re un r seau de proximit de 14 antennes Les antennes renseignent orientent informent forment conseillent appuient et animent les op rateurs co nomiques qu ils soient producteurs agricoles artisans petites entrepreneurs jeunes en recherche d emploi professeurs ou consultants ou m me tudiants En 2007 un projet en partenariat avec le Gret est initi afin de redynamiser le r seau d antennes existant dont l activit d clinait depuis quelques ann es Le projet permet de d senclaverles antennes en am liorant la circulation de l information et les syst mes de communication de d velopper des partenariats locaux et d insuffler de nou velles activit s travers la conception de l offre de services int gr s d harmoniser les pratiques de renforcer les comp tences et les ressources humaines des antennes de cr er trois antennes suppl mentaires et de cr er un d partement au si ge p le Accompagne ment enti rement d di aux antennes et l offre de ser vices aux
172. re d un avocat dans le processus d enregistrement d une entreprise notamment pour la r daction de ses statuts l abrogation du renouvellement annuel obliga toire de la licence d exploitation la suppression du paiement anticip de l imp t pour les nouvelles entreprises la combinaison du permis de travail et du permis de s jour en un seul permis dont la dur e a t prolong e au del d un an Le programme a galement appuy l laboration de formulaires de d claration standardis s Le lancement d une campagne de communication grand public Une vaste campagne de communication a t men e afin d informer le grand public sur les r formes ap port es au processus d enregistrement Des slogans ont t diffus s la radio en krio et en anglais et des journalistes ont t convi s dans les b timents r no v s du centre d enregistrement des entreprises pour une conf rence de presse Des affiches ont galement NUM RO 23 OCTOBRE 2012 TUDES DE CAS Un produit d information du Gret financ par l AFD et la Fondation de France Le programme RABI en Sierra Leone Favoriser le d veloppement 15 du secteur priv dans un pays en reconstruction Govaart di Sarra Loona Aubrey Wade t appos es dans les lieux les plus fr quent s de Freetown avec des slogans annon ant L enregis trement d une entreprise est d sormais plus simple plus rapide et moins co teux De premier
173. re la production de brochures commerciales De mani re g n rale les projets ont cherch aider les MPE accro tre leurs d bouch s par le d velop pement de produits de qualit avec un emballage attrayant une r gularit de l approvisionnement une am lioration de leurs capacit s respecter les d lais de commande des prix et volumes adapt s et le respect de certaines normes de qualit NUM RO 23 OCTOBRE 2012 TUDES DE CAS Un produit d information du Gret financ par l AFD et la Fondation de France Promouvoir le d veloppement et la croissance des entreprises en milieu rural Enseignements tir s de quatre projets en Afrique subsaharienne 41 Appuyer la cr ation d un environnement des affaires propice au d veloppement des MPER Un environnement institutionnel r glementaire et politique favorable au d veloppement du secteur priv local est un l ment crucial non seulement l chelle locale mais aussi l chelle nationale Il comprend la formulation de politiques et la pro motion de structures adapt es mais aussi la dispo nibilit des agences gouvernementales d livrer efficacement des services au secteur priv Un cadre r glementaire favorable doit tre mis en place afin de faciliter la cr ation d entreprises la lev e de fonds d investissement ou encore afin d am liorer le syst me d information sur les march s et de mettre en place un syst me national de re connaissance d
174. reprises ayant re u des formations ont fait l objet d un suivi permettant non seulement aux entrepreneurs de mieux assimiler la NUM RO 23 OCTOBRE 2012 OUTILS D ACTION Un produit d information du Gret financ par l AFD et la Fondation de France Les formations Germe SIYB de l OIT pour le renforcement des micro et petites entreprises dans les pays en d veloppement 76 formation et ainsi d en constater les r sultats mais aussi SEEDS de faire la promotion d autres services Plus de 30 des entreprises ont souhait suivre d autres modules L ONG a par ailleurs recouvr la totalit de ses co ts de formation L ONG SEEDS a eu donc davantage de succ s dans sa d marche Il ressort de cet exemple que dans un pays o la culture d entreprise est peu d velopp e la promotion de services d entreprise en plein air est peu efficace Sans un travail pr alable permettant d tablir des liens de confiance avec la communaut les produits de formation Germe sont difficilement commercialisables Par ailleurs l organisation de for mations le week end plut t que le soir s est r v l e plus adapt e en raison d une plus grande disponi bilit des b n ficiaires Le travail de suivi a gale ment permis de maximiser l impact de la formation sur les entreprises g n rant ainsi une plus grande demande de formation et am liorant la propension des entrepreneurs payer pour la formation Le cas de la Mauritanie un partenariat d
175. res de commerce ou les autorit s locales e Infrastructures Les appuis en infrastructure incluent la mise dis position gratuite ou moindre co t d espaces ou de services g n ralement au travers d incubateurs ou de centres d affaires financ s par des fonds pu blics Certaines de ces structures se concentrent sur des secteurs consid r s comme porteurs comme les nanotechnologies les biotechnologies ou l en vironnement Il est pr f rable que les incubateurs appuient des entreprises des stades de d veloppement diff rents afin de permettre aux jeunes entreprises d ap prendre des plus exp riment es Les incubateurs de vront galement trouver un juste quilibre entre leur sp cialisation sur un secteur d une part favorisant la diffusion de connaissances entre les entreprises et la recherche d conomies d chelle d autre part en appuyant un nombre plus large d entreprises ce qui leur permet de r duire les co ts fixes support s par entreprise Ce choix d pendra en grande partie de la taille de la composition du secteur et du potentiel des jeunes entreprises dans la r gion e Appui la commercialisation L appui la commercialisation peut se concr tiser par l organisation de foires ou un appui financier pour participer des foires existantes au niveau na tional ou international I peut galement prendre la forme d un appui conseil personnalis par exemple en vue de p n trer un march t
176. rra Leone a t organis en 2009 Londres rassemblant 600 participants au nombre desquels se comptaient l ancien Premier ministre du Royaume Uni Tony Blair Georges Soros et le Prince Charles une campagne de sensibilisation a t organis e donnant lieu la diffusion de plus de 160 articles entre octobre 2009 et f vrier 2010 par un grand nombre de m dias internationaux notamment BBC World Business Report BBC World Service NUM RO 23 OCTOBRE 2012 Un produit d information du Gret financ par l AFD et la Fondation de France TUDES DE CAS Le programme RABI en Sierra Leone Favoriser le d veloppement 18 du secteur priv dans un pays en reconstruction The Economist le New York Times le Times de Londres CNN et Reuters Valoriser les potentialit s de la Sierra Leone dans le domaine du tourisme Le programme a galement d velopp une strat gie visant renforcer le secteur du tourisme Trois sites taient plus sp cifiquement cibl s les plages de la P ninsule occidentale l le de Bunce et les for ts tropicales humides de l le Tiwai et du Parc national Outamba Kilimi Avec le d but de la crise conomique en 2009 la conjoncture internationale n a toutefois pas permis la Sierra Leone de mobiliser les investissements n cessaires au d veloppement des infrastructures et des services dans ces r gions Le manque de clart en mati re de droit foncier a galement contribu d
177. s d atteindre les plus vuln rables en par ticulier les femmes et les jeunes Il convient donc de d velopper c t d une approche financ e par la demande des services subventionn s cibl s sur les plus pauvres Cela n cessite de fixer des cri t res transparents d obtention des subventions et de d finir des strat gies de retrait pour viter les dis torsions du march L quilibre fragile entre ces deux approches a fait la r ussite des programmes Promouvoir des services non financiers locaux de proximit Dans les quatre projets la d marche consistant choisir des op rateurs locaux de services ayant une forte proximit avec leurs clients s est av r e effi ciente Cela permet en effet de r duire la distance la fois mat rielle mais aussi symbolique entre les structures d appui et les clients m me langue compr hension des contraintes flexibilit etc Qu il s agisse d individus ou de structures ces op rateurs ont des profils tr s vari s Il serait int ressant de favoriser le fonctionnement en r seau de ce type de structures d appui ce qui aurait pour effet d accro tre leurs changes et de d velopper l innovation et leur comp titivit Il serait galement int ressant de promouvoir la certification des structures de services et le renfor cement de leurs capacit s en formation en va luation etc D velopper une gamme de services simple adapt e et r active aux b
178. s des agriculteurs des pr ts bonifi s via l agro industrie Les secteurs de la volaille de la noix de cajou de la banane ou encore des lentilles et du soja ont d j b n fici de son appui Environ 400 entreprises ont t appuy es chacune impactant le niveau d activit de 50 100 exploitations agricoles Le budget annuel de 7 8 millions d USD est financ 98 par des bailleurs de fonds 60 Le ons d exp rience de dix incubateurs de PME du secteur agroalimentaire en Afrique Asie et Am rique latine On peut galement citer l exemple de la Fundaci n Jalisco au Mexique L incubateur a mis au point une cha ne logistique reliant les MPE incub es des march s trangers leur permettant ainsi d avoir acc s des prix tr s r mun rateurs en contrepartie de l offre de produits de haute qualit et finement conditionn s La Fundaci n Jalisco de Innovaci n y Desarollo S inspirant du mod le de la Fundaci n Chile la Fundaci n Jalisco a t fond e en 2006 Guadalajara au Mexique par le gouvernement de l tat de Jalisco et des investis seurs priv s Elle est dot e d un capital de d marrage de 4 millions d USD L institution appuie le d veloppement de fili res enti res notamment de la myrtille du fromage et de l huile d olive Elle offre des services de formation et d assistance tech nique facilite l acc s au financement et l adoption de nouvelles technologies L institution a appuy
179. s priv s et de directeurs de cha nes de distribution la fois l export et sur le march local L incubateur Technoserve en Mozambique en est un exemple La structure a lanc un service de conseil visant faciliter l investissement direct tranger dans l agriculture et l agro industrie mozambicaine Il propose de clarifier la r glementation locale et de faciliter la mise en conformit des investissements trangers L incubateur accompagne galement les grands investisseurs dans la mise en conformit de leur projet avec la r glementation locale sur le plan foncier et de l utilisation de l eau pour l agriculture La structure s assure de la sorte que les r gles relatives la protection de l environnement le march du travail et la protection des communaut s rurales sont res pect es Il est ainsi en mesure de prot ger les int r ts des investisseurs tout en permettant de meilleures retomb es sociales de l investissement tranger L incubateur Technoserve Mozambique Fond en 1998 Maputo avec une dotation initiale de 500 000 USD de l USAID l incubateur se concentre sur le renforcement de la comp titivit de secteurs agro alimentaires particuliers sur lesquels il s engage pendant une p riode de trois six ans L incubateur propose du conseil en mati re de transformation de techniques de culture de conditionnement de logistique et de modes d interactions des agriculteurs Il facilite galement l acc
180. s aux jeunes en dehors de la fonction publique les incitent peu entre prendre et contribuent leur faire subir de longues p riodes de ch mage Les programmes de l enseignement sup rieur de vront tre remani s afin de fournir les comp tences cognitives comportementales sociales et tech niques n cessaires pour r pondre aux mutations rapides qu entra ne la mondialisation Les comp tences techniques rev tent une impor tance particuli re Elles permettent de constituer au niveau local une masse critique de main d uvre qualifi e capable d assimiler les nouvelles technolo gies L exp rience du Japon de la Cor e et de Ta wan sugg re que pour que l assimilation technologique soit possible un tiers au moins des dipl m s univer NUM RO 23 OCTOBRE 2012 Un produit d information du Gret financ par l AFD et la Fondation de France ID ES CONCEPTS ET POLITIQUES Enseignement sup rieur dans la r gion MENA atteindre la viabilit financi re tout en visant l excellence sitaires doit avoir re u une formation scientifique ou d ing nieur de deuxi me ou troisi me cycle Les pays de la r gion MENA sont encore loin d atteindre cet objectif seulement 8 des tudiants ayant suivi des tudes d ing nieur Enfin si des progr s ont t constat s en mati re d acc s l enseignement sup rieur ce dernier reste avec moins de 10 des jeunes de la zone MENA dipl m s du sup rieur moins d mocratis
181. s d assurance qualit complet devra contr ler non seulement la qualit de la prestation avant et apr s l agr ment de mani re r guli re mais aussi la performance financi re et op rationnelle des tablissements Si le contr le de la qualit de l offre de formation semble concerner plus directement les tablisse ments priv s au regard notamment des risques pour les consommateurs il s applique galement aux tablissements publics en vue notamment de garantir l utilisation la plus efficiente possible des ressources publiques Dans la r gion MENA les structures d assurance qua lit et de contr le de l enseignement sup rieur ont r NUM RO 23 OCTOBRE 2012 ID ES CONCEPTS ET POLITIQUES Un produit d information du Gret financ par l AFD et la Fondation de France cemment fait l objet de r formes importantes Actuel lement dix pays de la r gion ont des comit s ou des commissions d assurance qualit tandis que quatre autres taient en train de les parachever en 2010 Dans ce processus d ouverture du march de la for mation l offre priv l tat a un r le de premier plan jouer notamment au travers de l introduction de crit res et de proc dures clairs objectifs et rationalis s pour l tablissement et la r gulation de l enseignement sup rieur priv l autorisation d tablissements d enseignement sup rieur but lucratif tout en veillant mettre en place des m canismes
182. s et d outils pour la mise L offre d une gamme compl te en place d un incubateur consultez www idisc net Incubator toolkit de services Les vid os pr sentant les exp riences en Afrique en Asie et en Am rique latine peuvent tre Les besoins d une MPE changent rarement l entre araea baa prise doit conna tre qui sont ses clients et quelles www infodev org en Article 800 html sont leurs attentes les normes auxquelles elle doit se faeson AGENCE FRAN AISE D VELOPPEMENT NUM RO 23 OCTOBRE 2012 OUTILS D ACTION Un produit d information du Gret financ par l AFD et la Fondation de France Outils d appui aux jeunes entreprises dans les pays de l OCDE et leur application dans les pays en d veloppement epuis les travaux de Birch 1979 r v lant que la majorit des emplois Ce rapport a t r alis par la GIZ sont cr s par les petites et moyennes la demande du minist re allemand entreprises PME les d cideurs poli de la Coop ration conomique et tiques des pays de l OCDE ont accord beaucoup du D veloppement BMZ afin d offrir d attention leur promotion Un grand nombre x d instruments visant faciliter la cr ation et le d un aper u des outils d appuis aux jeunes veloppement d entreprises ont ainsi t labor s entreprises existants dans les pays ee K L objectif de cette tude est de fournir un aper u de l OCDE et d value
183. s r sultats concluants La rationalisation de la proc dure d enregistrement a eu plusieurs effets positifs parmi lesquels l augmentation du nombre d entreprises enre gistr es passant de 218 en 2002 861 en 2009 la r duction du temps n cessaire l enregistre ment la proc dure supposant initialement 8 tapes successives r alis es en 26 jours contre 6 tapes r alis es en 12 jours aujourd hui lar duction du co t de la proc dure passant de 1 500 USD soit 1 540 fois le revenu moyen par habitant 79 USD un enregistrement facilit pour les entreprises trang res et une am lioration des revenus collect s par l tat par un largissement de l assiette fiscale passant de 150 000 USD en 2007 250 000 USD en 2009 Ces am liorations font de la Sierra Leone le 1 pays d Afrique de l Ouest et le 61 pays au monde en termes de facilit et de rapidit pour l enregistre ment d une entreprise ce qui le positionne devant l Espagne l Afrique du Sud et les Bahamas R FORMER LA FISCALIT ET RENFORCER LES CAPACIT S DE L AUTORIT FISCALE NATIONALE Le taux de recouvrement des imp ts de la Sierra Leone se compte parmi les plus bas au monde atteignant 10 du PIB en 2008 un taux bien en de de la moyenne du continent situ e 22 Cette mauvaise performance s explique par la complexit du syst me fiscal dispositions fiscales vagues multiples instruments fiscaux application
184. s risques de l intervention ext rieure dans la formulation d une strat gie d entreprise Hiroyuki Tanaka Enterprise Development and Microfinance 2012 Le ons tir es de services virtuels d incubation d entreprises Infodev 2012 NUM RO 23 OCTOBRE 2012 Un produit d information du Gret financ par l AFD et la Fondation de France 6 56 62 63 69 70 78 79 86 Outils d action Le ons d exp rience de dix incubateurs de PME du secteur agroalimentaire en Afrique Asie et Am rique latine Infodev Banque mondiale SFI 2012 Outils d appui aux jeunes entreprises dans les pays de l OCDE et leur application dans les pays en d veloppement GIZ 2012 Les formations Germe SIYB de l OIT pour le renforcement des micro et petites entreprises dans les pays en d veloppement OIT 2012 Informations utiles Pour en savoir plus Mode d emploi Actualit des services aux entreprises J est un produit d information financ par la Coop ration fran aise MAE puis AFD et la Fondation de France et publi par le Gret destination des op rateurs praticiens et partenaires au d ve loppement Chaque mois deux synth ses de textes consacr s au d veloppement du secteur priv sont envoy es aux inscrits avec un bulletin mensuel de l actualit du secteur Celles ci sont r dig es en fran ais partir de documents le plus souvent publi s en anglais Deux num ros semestriels compilent
185. sabilisation et de motivation C est un service quine convient pas toutes les entreprises en incubation Certains sujets ne sont pas adapt s l apprentis sage distance ceux notamment r clamant une pratique physique une r p tition orale ou un accompagnement direct En g n ral l apprentis sage distance est plus adapt pour l acquisition de connaissances techniques ou d informations factuelles Si la formation est destin e changer les habi tudes de travail renforcer la motivation ou l es prit d entreprise de l apprenant les formations en pr sentiel sont plus efficaces 53 Le ons tir es de services virtuels d incubation d entreprises Le d veloppement de modules et de mat riels d apprentissage distance de qualit est co teux pour un incubateur Coop rer avec des portails e learning est recommand L information disponible sur un site Web n cessite une actualisation permanente les liens propos s doivent tre fonctionnels pour ne pas dissuader les visites des usagers les informa tions doivent pouvoir tre t l charg es afin d tre lues sur papier les informations doivent tre propos es d une mani re interactive et at tractive quizz raccourci de navigation vid os t moignages interviews etc Les m dias sociaux peuvent tre int gr s dans un site moindre co t et permettre de renforcer l identit de la marque de l IVE Celui ci devra n amoins all
186. sant appel au public en g n ral et non pas un groupe sp cifique investisseurs mentors etc Le pu blic peut tre sollicit comme financeur potentiel crowdfunding ou comme apporteur de solutions des probl mes pos s crowdsourcing Ces mo dalit s d intervention permettent aux incubateurs comme aux entreprises en incubation de mobiliser un nombre important d individus qui contribuent en apportant en ligne leurs connaissances ou leurs moyens financiers Quelles le ons tirer des outils d appels au public Construire une plateforme attractive pour le pu blic est complexe il est pr f rable de s associer des plateformes existantes La participation du public merge aujourd hui principalement dans les pays avanc s Ce public est peu en capacit de contribuer aux probl ma tiques locales des autres pays L appel au public peut tre efficace pour les in cubateurs et les entreprises en incubation qui ont une d finition claire de leurs probl mes tels qu un besoin d avis sur un nouveau produit ou la conception d un service Le financement participatif peut offrir un acc s des opportunit s de financement particuli rement lorsque les incubateurs peuvent se relier des plateformes de financement participatif existantes CONCLUSIONS Les incubateurs virtuels et traditionnels peuvent s inspirer des diff rents concepts de services et outils voqu s dans cette tude pour faire voluer l
187. sant entre les comp tences profession nelles de sa main d uvre et les besoins du march de l emploi et ainsi la n cessit de pr parer une main d uvre qualifi e et flexible afin de maintenir sa comp titivit sur la sc ne internationale Le syst me ducatif mauricien et le concept de l apprentissage tout au long de la vie Le syst me ducatif mauricien est inspir du mod le britannique Il suit une structure 6 5 2 c est dire six ans d enseignement primaire obligatoire d bouchant sur le Certificat d tudes primaires CPE cinq ans d enseignement secondaire obligatoire d bouchant sur le Cambridge School Certificate SC et deux ans suppl mentaires de cycle secondaire sup rieur se terminant par le Cambridge Higher School Certificate HSC La scolarit est gratuite et obligatoire jusqu 16 ans depuis janvier 2005 Si d importants efforts ont t consentis pour am liorer la qualit de la formation certaines faiblesses persistent les statistiques montrent d importants taux de d perdition entre le primaire et le coll ge 22 des jeunes en cole primaire n ont pas obtenu leur CPE en 2010 et entre le coll ge et le lyc e en 2009 seulement 54 des jeunes poursuivent leur scolarit au lyc e 18 abandonneront leurs tudes et 28 redoubleront Face la crise conomique marginalisant ceux dont les comp tences ne sont pas attest es par une re connaissance formelle et dans u
188. santes se sont appuy es sur des Centres de conseil en cr ation et gestion d entre prises et sur des P les technologiques ruraux cr s l chelle locale V ritables structures d appui non financier aux en treprises ces centres ont pour r le d organiser des s minaires d entreprises de les former tant des comp tences manag riales que techniques de promouvoir l alphab tisation et de fournir des ser vices d information payants Outre ces services ils appuient galement la structuration d associations professionnelles et la formulation de politiques travers un groupe de travail sur le d veloppement des micro entreprises l chelle nationale Afin d accompagner le d veloppement technolo gique 18 p les technologiques ruraux ont gale ment t mis en place dans 53 districts en plus de 3 mis en place dans la phase I Ces p les ont pour mandat d appuyer la formation des artisans de ren forcer le dispositif d apprentissage traditionnel de promouvoir la diffusion de nouvelles technologies et d appuyer la production et la maintenance des quipements La mise en place d une ligne de cr dit d di e aux MPE dans le cadre d un fonds g r par la banque du Ghana et l appui au suivi des perfor mances des institutions financi res de l ARB Apex Bank a permis de compl ter le dispositif En mars 2010 177 000 personnes ont b n fici de l action du REP Il et 19 000 autres ont eu acc s des services non f
189. soins cr ation d entreprise d ve loppement de leurs activit s etc unespace cyber avec accompagnement chaque antenne dispose de 3 6 postes ouverts au pu Les m diath ques des antennes et du si ge ont re u plus de 47 000 fr quentations en 2011 NUM RO 23 OCTOBRE 2012 TUDES DE CAS Un produit d information du Gret financ par l AFD et la Fondation de France Historique du Cite Fond en 1967 par la Coo v p ration fran aise le Cite tait l origine un centre de documentation et d in formation bas Antanana amey ir Ea rivo Il devient en 1996 une association de droit malgache et d veloppe peu peu son panel d activit s En parall le le Cite largit son im plantation g ographique et ouvre ses premi res antennes en 1998 Antsirabe De 1998 2011 le Cite ouvre 14 antennes gr ce des collaborations institutionnelles avec les communes urbaines les r gions ou les chambres de commerce et divers partenaires financiers Durant cette p riode il uvre pour son autonomisation institution nelle et financi re de la Coop ration fran aise En 2009 le Cite change ainsi de statut pour devenir une ONG malgache Il est d sormais g r par un conseil d ad ministration constitu de repr sentants de groupements professionnels et d organismes de formation appartenant aux secteurs d activit dans lesquels le Centre s est sp cia lis artisanat agriculture et agrolimentaire tech
190. ssages et NUM RO 23 OCTOBRE 2012 TUDES DE CAS Un produit d information du Gret financ par l AFD et la Fondation de France nouvelles connaissances acquises par les quipes au sein des missions d expertise ou des projets auxquels ils participent Cette capitalisation d ex p rience fait partie int grante de la strat gie du Cite et lui permet de transformer les savoirs individuels en savoir collectif ENJEUX POUR L AVENIR Les priorit s du Cite sont de parvenir atteindre et maintenir cet quilibre n cessaire entre projets expertise et prestations aupr s des TPE afin que soit assur e maintenue et enrichie durablement la mis sion sociale du Cite En parall le le Centre recherche une am lioration continue de la qualit de ses services L quipe estime que la durabilit du Cite et de son service d pendent autant du dispositif original et de ses avantages comparatifs offre int gr e et r seau de proximit que d une r elle reconnaissance de la qualit des services d livr s Dans les mois venir le Cite aura donc pour objectif d am liorer la qualit des services dans le but de g n rer des r sultats et un impact plus important pour l activit entrepre neuriale du client Le Cite souhaite aussi s ouvrir et mieux s int grer dans la sous r gion de l oc an Indien Aujourd hui principalement confront aux r alit s locales et restreintes aux fronti res malgaches le Cite estime qu une partie de son
191. ssement les renseignements sur les anciens tudiants et autres donateurs prospectifs doivent tre jour afin de pouvoir les contacter et valuer leur potentiel de don e Mettre en place un syst me fiscal avantageux Les avantages fiscaux accord s aux petits comme aux gros donateurs sont un moyen efficace de d velopper la philanthropie Accepter le bien fond et l utilit de ce manque gagner fiscal pour les tats est une n cessit Aux tats Unis les avantages les plus r pandus concernent la d ductibilit totale du NUM RO 23 OCTOBRE 2012 ID ES CONCEPTS ET POLITIQUES Un produit d information du Gret financ par l AFD et la Fondation de France 11 Enseignement sup rieur dans la r gion MENA atteindre la viabilit financi re tout en visant l excellence don la d ductibilit totale de la valeur de l actif du don et des plus values r alis es et la d ductibilit de la valeur du don assortie d une rente viag re sus ceptible d tre tendue au conjoint ou la famille Les diasporas de la r gion MENA pourraient consti tuer des soutiens potentiels Ceux ci ayant souvent suivi une partie de leur formation dans les pays d Europe ou d Am rique du Nord ils ne pourront concr tiser leur appui que lorsque la l gislation des pays d accueil concern s pr voira des avantages fis caux pour les dons transnationaux Ces dons pour raient tre vers s des associations de type Les Amis de Ex
192. t aux entrepreneurs Ces structures se comptent parmi desinstitutions de service public agences d ap pui la petite entreprise services de placement services sociaux f d rations d employeurs syn dicats d partements minist riels chambres de commerce etc des tablissements de formation tablisse ments de formation technique ou profession nelle centres de formation universit s etc des tablissements financiers banques insti tutions de microfinance IMF etc des ONG ou associations but non lucratif na tionales ou internationales le secteur priv bureaux de consultance asso ciations d entreprises consultants individuels Des individus sont choisis au sein de ces structures pour tre form s aux programmes de formation Germe La s lection est effectu e au regard de cri t res relatifs l exp rience dans les domaines de la formation en gestion d entreprise de l andragogjie mais aussi sur des crit res de qualit s personnelles telles que l empathie la cr ativit et l orientation sur la performance La formation porte premi rement sur les programmes TRIE et CREE pour une dur e de 6 8 jours suivie d une phase pratique Les forma teurs potentiels sont ensuite form s au programme Germe phase th orique et pratique la suite de quoi ils participent un s minaire de renforcement des capacit s Les formateurs ayant suivi le cycle complet de formation et ma
193. tages comparatifs impliquer des investisseurs internationaux Lier des programmes de formation sp cialis s dans le d veloppement et l exp rimentation d id es novatrices Lier des programmes techniques et universitaires utiliser les incubateurs pour faciliter la mise en r seau et le d veloppement d une masse critique d entreprises dans des secteurs sp cifiques 69 OUTILS D ACTION Outils d appui aux jeunes entreprises dans les pays de l OCDE et leur application dans les pays en d veloppement Outil Appui la commercialisation R compenses aux entreprises prometteuses Concours de cr ateurs d entreprise Formation d entrepreneurs Programmes de formation aux comp tences entrepreneuriales Projets d entreprise virtuels dans les tablissements de formation D veloppement de comp tences entrepreneuriales parmi les tudiants Campagnes de communication grand public R seau de business angels l ments de contexte et conditions n cessaires Existence d entreprises dont les produits peuvent tre commercialis s l tranger Faible int r t pour l entreprenariat Existence d un pool d entreprises Syst me de formation d velopp Formation secondaire et ou post secondaire incluant des formations sur les connaissances commercialisables Formation secondaire et ou post secondaire incluant des formations sur les connaissances commer cialisables capacit de l
194. tion 1976 1980 tape 2 D veloppement de fili res et investisse ments strat giques dans les entreprises pionni res 1980 1990 tape 3 R invention et adaptation continues 1990 2000 tape 4 Interventions strat giques dans la fili re et r invention continue 2000 2007 tape 5 Recherche de nouveaux cr neaux dans l cosyst me de l innovation et de l incubation 2008 2011 NUM RO 23 OCTOBRE 2012 OUTILS D ACTION Un produit d information du Gret financ par l AFD et la Fondation de France Le ons d exp rience de dix incubateurs de PME du secteur 61 agroalimentaire en Afrique Asie et Am rique latine La Fundaci n Chile Bas e Santiago de Chile et cr e en 1976 par le gou vernement chilien et IT amp T Corporation USA Fundaci n Chile est dot e d un capital de d marrage de 50 millions d USD L institution s est donn pour objectif d accro tre la comp titivit de fili res enti res en travaillant sur les goulots d tranglements et en investissant dans des en treprises pionni res Les clients de l institution sont aussi bien des entrepreneurs que des agriculteurs un stade pr coce de leur d veloppement ou souhaitant atteindre un niveau de croissance sup rieur Les services d ve lopp s par Fundaci n Chile concernent le transfert de technologie l appui l laboration de business plans et de strat gies de march l appui la conduite d tudes de march et l
195. tion peut tre apport l entreprise son stade d id e de cr ation ou de d marrage Le mon tant de ce type d aide varie g n ralement de 10 000 et 50 000 euros Afin d en b n ficier les entrepre neurs doivent soumettre leur id e d entreprise un comit d experts qui l valuera en fonction de sa viabilit Le d fi principal de ce type d appui est de cibler cor rectement les entreprises afin que seules les plus prometteuses puissent en b n ficier Afin de limiter les co ts administratifs de nombreux programmes se sp cialisent sur un secteur en particulier ou limi tent leur aide un petit nombre d entreprises e Les pr ts et syst mes de garantie Les mesures d appui financier peuvent galement prendre la forme de pr ts des conditions avanta geuses taux d int r t inf rieurs ceux du march d lais de remboursement plus longs ou exigeant moins de garanties Ils peuvent tre d livr s di rectement par des banques publiques ce qui vise essentiellement pallier au manque de financement priv pour les projets d entreprise plus risqu s Ces banques doivent veiller diversifier le portefeuille d activit s qu elles soutiennent afin de mitiger les risques en finan ant aussi bien des projets risqu s que des projets plus s curis s fort potentiel Cer tains pr ts sont galement d livr s indirectement aux jeunes entreprises via des structures priv es ce syst me pr sentant l avantag
196. tion de post confiit Le rapport retient notamment neuf grands principes prioriser les mesures permettant d obtenir des r sultats rapides il est important de prio riser les r formes tangibles produisant des r sul tats rapides et significatifs Celles ci permettent en effet de gagner le soutien n cessaire pour engager des r formes plus complexes Le pro gramme RABI s est ainsi concentr dans un pre mier temps sur la simplification des proc dures d enregistrement des entreprises entra nant une am lioration du positionnement de la Sierra Leone dans le classement Doing Business ce qui a permis de pr senter au gouvernement les r sultats concrets que peut atteindre ce type de programme tre pr sent dans le pays dans les pays en situa tion de post conflit les capacit s de l tat sont souvent r duites quelques individus trop peu nombreux et surcharg s Le placement d une quipe au sein du gouvernement permet d ac c l rer le processus de r forme d accro tre l ap propriation du processus et offre une possibilit beaucoup plus grande de r agir aux difficult s renforcer les capacit s du gouvernement la mise en place d un programme de r forme n cessite une bonne coordination entre plusieurs minist res Les capacit s d un gouvernement dans un pays en situation de post conflit tant g n ralement limit es il peut tre pertinent d inclure un volet de formation du personnel et de renforc
197. tion des investisse ments et des exportations Valoriser les potentialit s de la Sierra Leone dans le domaine de l agriculture L assistance technique du programme RABI a ap puy l Agence dans l laboration de sa strat gie le ciblage des secteurs promouvoir la mise en place d outils de communication et la tenue de registres retra ant les interactions avec les investisseurs Elle a galement aid la SLIEPA a laborer un guide d investissement dans les secteurs cl s de l agri culture savoir la canne sucre l huile de palme le b tail et les biocarburants Trois sites propices la plantation de canne sucre ont t identifi s et valoris s un montant allant de 100 200 millions d euros avec un impact potentiel de cr ation de 20 000 emplois Un site Internet a galement t mis en place pr sentant aux investisseurs les principales potentiali t s du pays et offrant des informations pratiques sur les incitations le syst me fiscal le droit foncier et les proc dures pour l enregistrement d une entreprise Gr ce l appui du programme SLIEPA a atteint de nombreux r sultats les potentialit s de la Sierra Leone en mati re d agriculture ont t pr sent es des investis seurs br siliens chinois indiens et kowe tiens gr ce l organisation de missions du Pr sident Ernest Bai Koroma l tranger un forum tr s m diatis pour le Commerce et l Investissement en Sie
198. titutionnel BONNES PRATIQUES ET ENSEIGNEMENTS TIR S DES PROJETS Les bonnes pratiques pr sent es ici sont class es par questionnement et pr sentent aussi bien les enseignements tir s de ces programmes que leurs conditions d application ainsi que les l ments contextuels qui ont permis leur succ s Bien cibler les b n ficiaires et am liorer l accessibilit des services rendus La d marche d identification et de ciblage appliqu e dans les quatre projets a repos sur une approche clairement orient e vers la demande et les m ca NUM RO 23 OCTOBRE 2012 TUDES DE CAS Un produit d information du Gret financ par l AFD et la Fondation de France Promouvoir le d veloppement et la croissance des entreprises en milieu rural Enseignements tir s de quatre projets en Afrique subsaharienne 38 nismes de march Elle consistait identifier les be soins des entreprises et adapter les services leurs besoins en demandant une contrepartie financi re Cette d marche s est r v l e particuli rement per tinente car elle favorise l appropriation des services par les b n ficiaires Ceux ci sont en effet pr ts payer m me avec de faibles moyens pour des services ayant un impact imm diat sur leur activit Combiner une d marche financ e par la demande et des produits subventionn s au profit des plus pauvres permet d avoir une approche quitable Cette approche ne permet toutefois pa
199. tures africaines rel vent de la cat gorie des exploitations agricoles familiales et par le secteur informel dans le secteur non agricole 70 90 de l emploi total non agricole 1 Chiffres pr sent s l occasion du colloque volution du mar ch international du travail impacts des exclusions paysannes organis le mardi 16 octobre Paris par l Agence fran aise de d veloppement le Conseil conomique social et environne mental le Cirad et le Gret avec le soutien de l Acad mie d Agri culture 2 Losch B 2012 Relever le d fi de l emploi l agriculture au centre Perspectives Strat gies de d veloppement n 19 octobre 2012 Cirad France 3 Losch in Beaujeu R Kolie M Sempere J F et Uhder C 2011 Transition d mographique et emploi en Afrique subsaha rienne Comment remettre l emploi au c ur des politiques de d veloppement AFD Minist re des Affaires trang res Paris 4 J tting J et De Laiglesia J R 2009 Is Informal Normal Towards More and Better Jobs in Developing Countries An OECD Development Centre Perspective OCDE Paris Photo de couverture Yves Le Bars Tanzanie NUM RO 23 OCTOBRE 2012 Un produit d information du Gret financ par l AFD et la Fondation de France Dans les pays bas s sur l agriculture la question de la dynamisation du secteur agricole et plus largement du monde rural est cruciale Plusieurs synth ses propo s es dans ce num r
200. u es Des repr sentants de la NRA et du Conseil municipal de Freetown Freetown City Council ont t r unis au sein d un centre d enregistrement des entreprises Business Registration Centre h berg l OARG Office of the Administrator amp Registrar General s Les locaux de l OARG furent r nov s et les donn es des entre prises ont fait l objet d une informatisation afin que les recherches soient plus rapides et fiables En 2011 4 000 dossiers avaient ainsi t informatis s La prochaine tape consiste ouvrir d autres gui chets l int rieur du pays l enregistrement d une entreprise ne pouvant actuellement se faire qu Freetown Le Fonds pour le climat d investissement en Afrique ICF pr voit ainsi de financer l ouverture de quatre nouveaux centres Bo Makeni Kenema et Port Loko La simplification et la r duction du co t des proc dures d enregistrement Plusieurs r formes ont galement t initi es en vue de rationaliser le processus d enregistrement des entreprises Les amendements apport s aux lois portant sur le d marrage d une activit et son enregistrement General Law Business Start up et Registration of Business Law ont t adopt s sur la base des recommandations du programme RABI parmi lesquelles la suppression de l obtention d une autorisation de change aupr s de la Banque centrale pour l en registrement de l entreprise l abrogation de la participation obligatoi
201. u cr dit et la consolidation d une source de fonds potentielle pour des investissements fu turs Si l pargne a t encourag e sur une base volontaire il serait innovant de penser de nou veaux produits d pargne qui viendraient compl ter la gamme d instruments financiers propos s aux PME incluant les assurances les cr dits les fonds d pargnes plus long terme pour l ducation des enfants etc Ces services financiers sont tous accompagn s de formations l ducation financi re afin de favori ser une meilleure compr hension des m canismes financiers conduisant de meilleures d cisions et une meilleure gestion des revenus familiaux Les modalit s de sensibilisation sont vari es Elles d pendent des groupes cibles des objectifs et des moyens allou s mais peuvent inclure une gamme largie de supports TV radio affiches th tre de rue pour toucher tout type de public Pour am liorer l acc s des PME au cr dit trois projets Ghana Rwanda et S n gal ont appuy les entre prises pr senter des dossiers de pr ts bancables Une gamme d outils a t d velopp e portant sur l laboration d un plan d affaires les enregistrements financiers la gestion du cr dit des outils d anticipa tion financi re etc Au Ghana les Centres de conseil aux entreprises ont t mobilis s pour conduire un pr audit financier et technique afin d valuer la qualit du dossier les capacit s de re
202. ust une entreprise agr e par l OIT pour former des formateurs Germe afin que ces pro grammes de formation soient d livr s aux l ves Depuis 2009 320 tudiants ont ainsi t form s sur les programmes TRIE et CREE afin qu ils puissent cr er leur entreprise une fois leur cursus achev L cole pr voit de les suivre et de leur offrir la pos sibilit de suivre par la suite le programme Germe L cole d Harare a galement d velopp un pro gramme visant identifier des besoins particuliers au sein de communes et d offrir leurs jeunes des programmes de formation technique et en gestion sur mesure afin qu ils puissent d velopper des ac tivit s g n ratrices de revenus dans ces domaines l issue de leur formation Au Zimbabwe les programmes de formation Germe ont permis aux jeunes de reprendre confiance en eux et d envisager l auto emploi et la cr ation d en treprise comme un v ritable choix de carri re INFORMATIONS UTILES FONDATION FRANCE GRET AGENCE FRAN AISE SDEVELOPPEMENT Professionnels du d veloppement solidaire NUM RO 23 OCTOBRE 2012 Un produit d information du Gret financ par l AFD et la Fondation de France Pour en savoir plus PUBLICATIONS R CENTES ET NOUVEAUX DOCUMENTS EN LIGNE PAR TH ME G n ral D veloppement du secteur priv et d veloppement conomique Accelerating Inclusive Business Opportunities Business Models that Make a Differen
203. ve ment leurs cultures et d acheter des intrants en gros NUM RO 23 OCTOBRE 2012 INFORMATIONS UTILES Un produit d information du Gret financ par l AFD et la Fondation de France 84 Pour en savoir plus Visitez leur site http mfarm co ke ou d couvrez une note d taillant leur profil https communities usaidalinet gov ictforag file 284 download 330 Note from the Horn of Africa Leveraging Mobile Technology to Link Somali Youth with Jobs Pr sentation d un partenariat entre l ONG am ricaine Education Development Center EDC et l entreprise de t l phonie mobile Souktel pour la mise en place d un service d information sur l emploi destination de jeunes Somaliens http microlinks kdid org learning marketplace notes note horn africa leveraging mobile technology link somali youth jobs Outil d analyse de l environnement des affaires Pr sentation synth tique de l outil d valuation Environnement propice aux entreprises durables du BIT visant analyser et fournir des recommanda tions pour l am lioration de l environnement des affaires http www ilo org empent Publications WCMS_175476 lang en index htm Passer aux m tiers verts au Sri Lanka vid o Des m tiers verts peuvent tre d velopp s sur la plu part des lieux de travail et b n ficier aux industries traditionnelles comme c est le cas pour le ramas sage d ordures au Sri Lanka http www ilo org globa
204. www infodev org en Topic 40 html Guide pratique pour l entrepreneur PME TPE en Afrique Portail de la Fondation ABEO rassem blant les informations internationales et nationales utiles aux op rateurs priv s investisseurs europ ens et africains particuli rement les tr s petites et les moyennes entreprises cherchant d velopper une activit conomique en Afrique http www quide entreprise orq Lancement de MLab en Asie de l Est Faisant suite ceux ouverts en Afrique de l Est du Sud et en Europe de l Est l incubateur MLab a ouvert une nouvelle antenne le 17 septembre en Asie de l Est proposant aux entreprises innovantes dans le secteur des TIC des services d encadrement technique et de men torat ainsi qu un acc s de l quipement et au fi nancement http www infodev org en Article 912 html Master Plan for Administrative Procedure Simplifica tion in Vietnam Article pr sentant un programme du Gouvernement vietnamien visant simplifier les proc dures administratives pour les micro et petites entreprises http www 1 ifc org wps wcm connect region ext _content regions east asia and the pacific news vietnam streamlines regulations and unlocks private sector opportunities M FARM Pr sentation de MFarm un syst me d in formation kenyan par t l phonie mobile et Internet permettant aux petits producteurs agricoles d tre inform s des prix de march de vendre collecti
205. xp rience Elle y est consid r e comme le pilier principal sous tendant le processus de ren forcement de ressources humaines comp titives et qualifi es capables de faire des choix clair s et de s adapter aux exigences d un march du travail en changement permanent Une conomique diversifi e La R publique de Maurice est un tat de l oc an Indien situ au large du continent africain D une superficie de 2 040 km elle est compos e de plu sieurs les Maurice est class e parmi les conomies les plus comp titives d Afrique atteignant le premier rang en mati re de climat d investissement 8 rang dans le monde en mati re de libert conomique et un PIB de plus de 9 7 milliards de dollars en 2010 Le taux d alphab tisation des adultes y atteint 88 6 Longtemps d pendante de la production de sucre l Ile Maurice a fait d importants efforts pour diversifier son conomie dont les trois piliers sont aujourd hui le secteur manufacturier textile v tements le tou risme et les services financiers En 2010 la part du secteur manufacturier y compris la zone franche d exportation repr sentait ainsi 19 4 du PIB contre 28 Reconnaissance des acquis de l exp rience l exemple de l Ile Maurice 8 7 pour le tourisme et 10 9 pour les services financiers Les TIC ont galement t identifi s comme un secteur de croissance pour l conomie N anmoins l Ile Maurice est confront e au d ca lage crois
206. ynamique avec la Conf d ration nationale du patronat En Mauritanie l OIT s est appuy e sur la Conf d ra tion nationale du Patronat pour introduire les for mations Germe Pour tendre rapidement l offre de formations la Conf d ration s est rapproch e de six autres structures nationales et internationales parmi lesquelles l Agence nationale de promotion de l emploi des jeunes World Vision et Caritas En trois ans les ma tres formateurs de la Conf d ration ont form 60 formateurs et 200 promoteurs Germe la fin des trois ans d appui technique et financier de l OIT la Conf d ration a cr une cellule de promo tion de l entreprise priv e CPEP en vue de maintenir le d veloppement de l offre de formations Germe Entre 2003 et 2011 quinze structures d appui l en treprise ont t form es aux programmes Germe et 2 000 entrepreneurs ont b n fici de formations L ex p rience mauritanienne a par ailleurs donn lieu la traduction des supports Germe en arabe La fermeture du bureau de l OIT Dakar qui interve nait en appui la Conf d ration a toutefois affaibli cette dynamique la CPEP n ayant pas re u toute l autorit pour agr er les formateurs Cet exemple souligne l importance pour l OIT d anticiper son retrait et de maintenir son r le de monitoring dans le d veloppement de l offre de formation Germe dans un pays Le cas du Niger et du S n gal exemples d adaptation des programm

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