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Être né quelque part - Fédération des maisons médicales
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1. tre n quelque part La sant de l enfant approche multidimensionnelle On aimerait bien voquer en douceur la sant des tout petits en pensant tous les possibles qui s ouvrent l aube d une vie naissante Mais en s approchant du berceau il faut bien se rendre l vidence d s leur arriv e dans le monde et parfois m me avant les b b s n ont pas tous les m mes chances de s panouir de grandir en bonne sant Le lecteur qui douterait de l importance des r alit s sociales sur la sant constatera travers ce dossier que le trajet d un enfant est marqu par son origine sociale d s sa conception L approche adopt e ici est celle de la promotion de la sant centr e sur ce qui se passe en amont de la maladie autrement dit sur les facteurs collectifs qui d terminent la sant Celle ci est d finie de mani re tr s large il s agit de sant physique mais aussi des conditions de vie qui jouent sur l quilibre affectif psychique social de l enfant et de sa famille Nous avons donc invit des regards issus de diff rents champs soins pr vention sant publique accompagnement psycho social accueil ducation am nagement urbain Sans oublier le champ du droit parce que la sant fait partie des droits humains et que la Convention internationale des droits de l enfant est une r f rence aussi importante en la mati re que la Charte d Ottawa Il sera donc ici tr s peu question des services de sant
2. B atrice Swennen docteur en m decine et chercheuse au au sein du centre de recherche Politiques et syst mes de sant sant internationale de l Ecole de sant publique de l universit libre de Bruxelles Propos recueillis par Gaelle Amerijckx sociologue de la sant universit libre de Bruxelles A partir de deux enqu tes sur la couverture vaccinale des enfants g s de 18 24 mois B atrice Swennen claire certains enjeux et d bats entourant la vaccination Le massage des b b s l h pital une bienfaisance m connue page 84 Anne Fromont infirmi re sp cialis e centre de recherche Politiques et Syst mes de sant Sant internationale POLISSI et Approches sociales de la sant CRISS France Kittel licenci e en sciences psychologiques docteur en sant publique centre de recherche en Approches sociales de la sant Perrine Humblet sociologue de la sant docteur en sant publique directrice du centre de recherche en Approches sociales de la sant cole de sant publique universit libre de Bruxelles Certaines pratiques permettent d att nuer les risques encourus par le nouveau n hospitalis elles restent pourtant marginales et les auteurs de cet article ont tent de comprendre pourquoi enqu te dans quatre unit s de soins intensifs n onatals Bruxelles Le soutien pr coce autour de la naissance n cessaire et lacunaire page 88 Perrine Humblet sociologue de la sant docteur en san
3. pas vraiment une sin cure page 97 Marie Masson licenci e en psychologie clinique formatrice Centre de formation permanente et de recherche dans les milieux d accueil du jeune enfant FRAJE Comment les tout petits sont ils accueillis l cole maternelle De mani re plut t morcel e selon trois chercheuses qui sont all es observer ce terrain particulier Une tape d licate qui m riterait plus d attention L accueil extra scolaire en F d ration Wallonie Bruxelles deux vitesses page 101 S verine Acerbis licenci e en sociologie directrice Bruxelles accueil et d veloppement pour la jeunesse et l enfance BADJE La demande d accueil extrascolaire pour les enfants de 2 5 6 ans a explos depuis quelques ann es le secteur est en p nurie et certaines familles n ont pas acc s aux initiatives mises en place S verine Acerbis explicite les raisons et les cons quences de cette privation Le plurilinguisme des l ves l preuve de l action page 104 Marie Odile Maire Sandoz charg e d tudes et de recherche au Centre Alain Savary Institut fran ais de l ducation Lyon Parler plusieurs langues c est rarement consid r comme un atout lorsque l enfant entre l cole L histoire de Mandy illustre merveille ce plaidoyer pour que l cole s ouvre la r alit croissante de la diversit linguistique et culturelle Jouons Bruxelles page 108 C cile Duvivier licenci e en communi
4. pauvret et l exclusion de ne pas oublier face aux discours et aux politiques qui tendent bl mer la victime les parents d ficients les allocataires sociaux irresponsables que les b b s pauvres sont les enfants de parents pauvres de travailleurs euses aux salaires bloqu s d graiss s de leur emploi puis d gress s de leur allocation de ch mage des isol e s emp ch e s de sortir la t te hors de l eau en essayant de diminuer certaines charges par la colocation qui les ferait chuter au statut de cohabitant avec r duction de revenus la cl des m res seules contraintes courir d un boulot sous pay une cr che o il n y a plus de place et tous ces assist s qu on ne cesse de fustiger en tranglant financi rement les institutions cens es leur venir en aide Les contributions de ce dossier apportent diff rents types d clairages et elles sont pr sent es en quatre chapitres e Quelques balises o l on situe le bien tre de l enfant dans une perspective large et multidimensionnelle en regard avec les donn es de sant publiques et la parole des familles du Quart Monde e L approche des familles premier entourage de l enfant des intervenants qui tentent de mani res diverses de soutenir les ressources des familles en situation de pr carit et de pauvret e Un aper u des structures entourant la petite enfance et de leurs lacunes c
5. quartier des Marolles page 67 Ren e Vanliefland assistante sociale maison m dicale Entraide des Marolles St phanie Gorce ducatrice sp cialis e et B n dicte Hanot licenci e en promotion sant maison m dicale des Marolles On joue dans les Marolles on se rencontre on tisse des liens Bref aper u d un projet o l on apprend que le jeu c est tr s s rieux La vie sans mode d emploi le programme YAPAKA page 71 Marianne Pr vost sociologue F d ration des maisons m dicales Comment tre une bonne m re un bon p re des parents normaux ou suffisamment bons Pas de recettes miracles les responsables du programme YAPAKA proposent seulement quelques balises fortes et des r flexions nuanc es La sant des futures m res des nouveau n s et des femmes enceintes approche et constats de PONE page 75 Genevi ve Bazier direction Etudes et Strat gies et Marie Christine Mauroy m decin responsable de la direction m dicale Office de la naissance et de l enfance Bon poste d observation en mati re de sant des femmes enceintes et des jeunes enfants PONE pr sente ici quelques constats dont il ressort que les in galit s sociales ont diverses facettes parfois m connues Sant conjugu e mars 2014 n 67 TRE N QUELQUE PART La sant de Penfant approche multidimensionnelle La vaccination de l individu la collectivit des enjeux en tension page 80 Interview de
6. cations sociales charg e de projet service D veloppement et Participation division Espaces Verts Bruxelles Environnement Des jeux pour toute une r gion des enfants plein la ville Ce r ve avance Bruxelles et C cile Duvivier d crit le processus mis en place par Bruxelles Environnement La rue aux enfants page 111 Jeroen Laven partenaire Bart Kesselaar directeur strat gies Stipo Pays Bas Traduction par Laurence Vermaut Adapter les quartiers aux enfants serait ce l avenir de la ville d une ville qui finalement serait plus gaie vivre pour tous Sans doute si l on en croit l histoire de ces deux quartiers hollandais qui en suivant des m thodes tr s diff rentes sont arriv s changer profond ment les espaces mais aussi les dynamiques locales et les liens entre les habitants Sant conjugu e mars 2014 n 67
7. e ait t ratifi e par la Belgique la Convention internationale des droits de l enfant n cessite toujours une veille attentive notamment en mati re de sant petit tour de quelques dysfonctionnements Prise de parole page 40 ATD Quart Monde Wallonie Bruxelles asbl Des militants d ATD Quart Monde s adressent au monde associatif aux citoyens aux professionnels Difficult s et ressources autour d une priorit centrale la famille l enfant Allaitement maternel page 48 Emmanuelle Robert chercheuse cole de sant publique de l universit libre de Bruxelles et Florence Noirhomme Renard m decin de sant publique d partement des Sciences de la sant publique universit de Li ge L allaitement maternel une pratique certes recommandable Mais in galement mise en uvre Une enqu te men e Bruxelles et en R gion wallonne en r v le toute la complexit et fait entrer en sc ne un acteur parfois oubli Soutenir les familles un r seau pour le bien tre de l enfant page 53 Christine Redant logop de coordinatrice du R seau coordination Enfance Quelques chos d un r seau innovant cr par des associations qui ont voulu d passer leurs sp cificit s respectives autour d une tranche d ge d un public d une probl matique pour mutualiser leurs comp tences et r pondre de mani re plus juste aux r alit s des familles Quand la famille ne prot ge plus assez page 56 Val rie P
8. e qui suscite l interpellation des pouvoirs publics __ Enfin pour terminer des pistes novatrices et participatives sur la mani re de d velopper la ville au b n fice de tous en partant d une attention l enfant Marianne Pr vost sociologue r dactrice Sant conjugu e mars 2014 n 67 TRE N QUELQUE PART La sant de Penfant approche multidimensionnelle ES La sant de l enfant de quoi parle t on page 27 Ga lle Amerijckx sociologue de la sant centre de recherche Approches sociales de la sant CRISS de l cole de sant publique de l universit libre de Bruxelles Quelques points de rep res pour ouvrir des perspectives multidimensionnelles sur les besoins les ressources et les aspirations des enfants Bruxelles terre de contrastes page 31 Myriam De Spiegelaere m decin professeur de sant publique l cole de sant publique de l universit libre de Bruxelles Propos recueillis par Marianne Pr vost de la F d ration des maisons m dicales Une ville riche de ses enfants mais o les in galit s sociales de sant sont flagrantes d s le plus jeune ge des constats qui engagent une action globale pour un mieux tre de tous les enfants Veiller aux droits de l enfant 100 fois sur le m tier page 37 Interview de Bernard De Vos d l gu g n ral des droits de l enfant Propos recueillis par Marinette Mormont journaliste l Agence Alter Bien qu ell
9. proprement dits En effet leur impact sur la sant globale est relativement limit puisqu ils ne peuvent que tr s peu intervenir sur les d terminants qui se situent en amont de la maladie Cela ne doit bien s r pas faire oublier que des services de sant de qualit accessibles tous sont indispensables La vigilance ce sujet est particuli rement n cessaire l heure o les syst mes de sant et de protection sociale sont menac s dans l ensemble des pays europ ens ce dont les femmes et les enfants sont d ailleurs les premi res victimes en Gr ce par exemple l acc s des soins de qualit pendant la grossesse et l accouchement a diminu suite aux mesures d aust rit tandis que l on observe d j une augmentation de la mortalit p rinatale et une r gression de la vaccination S il importe de lutter pour sauver les services de sant la n cessit d agir en amont de promouvoir la sant dans une perspective sociale et politique est de plus en plus reconnue au niveau international dans les milieux de sant publique Malheureusement cette vision reste peu d velopp e dans la plupart des politiques de sant et la faible reconnaissance jusqu ici apport e dans certains pays aux strat gies qui s y rattachent est aujourd hui menac e Il faut bien dire que derri re les in galit s de sant se cachent de plus en plus mal de puissants int r ts conomiques mondialis s Des chercheurs des ac
10. rovost psychologue sociale coordination des Organisations non gouvernementales pour les droits de l enfant CODE Il y a parfois contradiction entre le droit de vivre en famille et le droit d tre prot g la Coordination des organisations non gouvernementales pour les droits de l enfant CODE voque les arbitrages d licats qui doivent tre faits lorsqu un placement d enfant semble in vitable Sant conjugu e mars 2014 n 67 23 Cahier 24 Au c ur des familles page 60 Coralie Ladavid assistante sociale maison m dicale le Gu Construire une relation de confiance soutenir les ressources et les d sirs au milieu des temp tes de la vie Coralie Ladavid nous raconte sa pratique quotidienne en maison m dicale avec des personnes en grande difficult Ouvrir le champ des possibles la rencontre des familles pr caris es page 63 Interview de Fabienne Ponsard ducatrice et Oriane N ve psychomotricienne maison m dicale de Tilleur Propos recueillis par Olivier Duculot licenci en communication gestionnaire de projets la maison m dicale de Tilleur Comment soutenir des parents fragilis s qui ne savent pas trop comment bien accueillir leur b b La maison m dicale de Tilleur agit en lien avec d autres intervenants pour veiller au d veloppement des tout petits Pelure d oignon page 65 Christian Legr ve animateur intergroupe li geois des maisons m dicales La Toile de jeux dans le
11. t publique directrice du centre de recherche Approches sociales de la sant CRISS de l cole de sant publique de l universit libre de Bruxelles Proposer un soutien pr coce autour de la naissance c est une n cessit et elle n est plus remise en question Pourtant l offre de services reste trop limit e en F d ration Wallonie Bruxelles un bilan des pistes de r flexion et d action L enfant la cr che un accueil quitable page 92 Perrine Humblet sociologue de la sant docteur en sant publique directrice du centre de recherche Approches sociales de la sant CRISS de l cole de sant publique de l universit libre de Bruxelles Aujourd hui reconnu comme un bien public indispensable le secteur des cr ches est loin d tre optimal l auteur de cet article souligne la n cessit d une approche globale pour d velopper un accueil plus quitable La fr quentation d une halte accueil objectif mieux tre page 95 Genevi ve Culot assistante sociale pr sidente de la Coordination des haltes accueil de la Communaut fran aise CHACOF A partir d une recherche participative la Coordination des haltes accueil de la Communaut fran aise donne quelques brefs clairages sur la pauvret et sur les pratiques d velopp es au sein des haltes accueil pour y faire face Sant conjugu e mars 2014 n 67 25 Cahier 26 La journ e d un enfant en classe d accueil
12. teurs continuent analyser d montrer interpeller tout en d veloppant sur le terrain des projets locaux visant diminuer les in galit s de sant ou le plus souvent en att nuer les effets Ils sont face deux grands d fis le premier est de garder dynamisme et espoir dans un contexte de pr carisation Sant conjugu e mars 2014 n 67 TRE N QUELQUE PART La sant de Penfant approche multidimensionnelle 1 La qualit des services de sant entourant la naissance a t abord e sous langle du bien tre global dans d autres articles de Sant conjugu e notamment dans le n 57 de juillet 2011 Lieux d accueil de la petite enfance carrefours du lien social Quentin Verniers Pour une naissance visage humain en toute simplicit Caroline L vesque et dans le n 62 d octobre 2012 Entrer dans la danse Pour un autre accompagnement de la naissance Ga lle Chapoix 21 Cahier 2 Carte blanche d Ir ne Kaufer dans La Libre Belgique du 18 d cembre 2013 Viva For Life Bons sentiments et mauvaises politiques 22 croissante sur lequel ils ont peu de prise et qui frappe non seulement les publics avec lesquels ils travaillent mais aussi leurs propres institutions leur propre avenir Le deuxi me li au premier c est de d velopper c t de l aide et du soutien une lecture critique des m canismes des politiques qui engendrent la
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