Printemps 2010
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1. l origine du projet la loi Bataille de 1991 Premi re loi fixer les grandes orientations relatives aux tudes et recherches sur la gestion des d chets radioactifs de haute activit vie longue en France la loi Bataille missionne l Andra pour valuer la faisabilit du stockage des d chets dans des couches g ologiques profondes Pour mener bien ces recherches l Agence a notamment cr un Laboratoire souterrain en Meuse Haute Marne Depuis le d but des ann es 2000 les scientifiques y tudient une couche argileuse situ e environ 500 m tres de profondeur dont les caract ristiques permettent la r alisation d un stockage lire les cl s pour comprendre L tude d une couche g ologique favorable Les premiers programmes de recherche men s dans le Laboratoire souterrain visent conna tre les caract ristiques de cette roche et tudier son aptitude accueillir un stockage La loi de programme n 2006 739 du 28 juin 2006 relative la gestion durable des mati res et d chets radioactifs r git les activit s de l Andra 2006 la faisabilit du stockage est confirm e Dans un premier rapport remis au Gouvernement en 2005 lAndra montre que le stockage est r alisable qu il est possible de garantir sa s ret sur un million d ann es et propose de le construire et l exploiter Elle d finit autour du Laboratoire souterrain une zone de 250 km susceptible d accueillir le s2. 000000000000 000000e Le Journal de l Andra Agence nationale pour la gestion des d chets radioactifs dition Nationale Printemps 2010 INFOS NATIONALES amp INTERNATIONALES L Andra et les sites pollu s saini H ritages de notre histoire et plus particuli rement des ann es vingt lorsqu on utilisait sans crainte le radium il existe en France des sites pollu s Une des missions de l Andra consiste les assainir Certains de ces sites ont t abandonn s laiss s d faillants soit parce qu ils ne peuvent tre en friche tandis que d autres ont t transform s identifi s soit parce qu ils ont disparu en logements ou en quipements publics En L tat conseill par la Commission nationale des raison de leur pollution persistante et du danger aides dans le domaine radioactif CNAR accorde qu ils pourraient faire courir aux habitants ces alors tout ou partie des financements n cessaires sites doivent tre assainis Certains des la r alisation par l Andra des diff rentes responsables de ces pollutions sont dits op rations d assainissement Un r le d assistance utile aupr s des lus Dans mes fonctions je suis sortir de leur r le d expert pour se mettre notre confront une multitude de port e et nous expliquer de fa on accessible la probl matiques dont certaines nature des risques pos s par la pollution d une n cessitent le recours
3. 100 MiLuiONs QUE PEPENSE Dans ce num ro journal de ANDRA E TOUT SAVOIR SUR LA GESTION DES D CHETS RADIOACTIFS EM Printemps 2010 dition L V NEMENT Grand emprunt 100 millions d euros pr vus pour l Andra Traiter les d chets radioactifs pour en r duire le volume et la dangerosit ou am liorer le taux de recyclage des d chets m talliques dans la fili re nucl aire telles sont les propositions faites par l Andra l Etat afin d largir sa contribution au d veloppement de fili res d excellence et de technologies brevetables et exportables D commission pr sid e par MM Rocard et Jupp a propos qu une partie du grand emprunt soit consacr e au finan cement de deux projets propos s par l Andra et inscrits au Plan national de gestion des mati res et d chets radioactifs 2010 2012 ans son rapport remis au Pr sident de la R publique la e le recyclage dans le secteur nucl aire de certains m taux issus du d mant lement des installations nucl aires e am lioration du traitement et du conditionnement de certains d chets de moyenne activit Pour l Andra ces deux projets s inscrivent dans la d marche visant conomiser l espace de stockage des d chets radioactifs en France L Andra travaille actuellement avec le Gouvernement la formalisation d une convention Suite page 2 eee COLLABORATION L Andra invite les associations dans ses i
4. Andra nous propose une m thode de gestion des d chets nucl aires la plus s curis e possible puisque ceux ci existent d j et qu elle soit bien transparente sur les recherches actuelles en laboratoire et la suite qui y sera donn e lizabeth Jeanson maire de Baudign court 66 Que la pr sence de Andra apporte des clients et des sub ventions pour d velopper les sa commerces ainsi que des ss emplois durables et des familles qui viennent s installer R gine Junker commer ante Houdelaincourt station essence d p t de pain point Poste gaz 66 En tant qu entrepreneur en b timent les travaux autour de Bure doivent rester une M source d activit qui me permette de cr er de emploi local de pr parer la transmission de mon entreprise et qui vite de longs d placements mes salari s Andr Poirot chef d une entreprise de douze salari s en pl trerie peinture d coration et isolation cologique Houdelaincourt Le Journal de l Andra Agence nationale pour la gestion des d chets radioactifs dition Nationale Printemps 2010 10 DOSSIER Les d chets de haute activit HA et de moyenne activit vie longue MA VL IIS repr sentent moins de 4 des d chets radioactifs en volume soit 44 050 m mais concentrent plus de 99 de la radioactivit totale des d chets Ils sont principalement issus de l industrie lectronucl aire e Les d chets HA
5. Zira propos e par l Andra pour accueillir le centre de stockage r versible profond des d chets radioactifs de haute activit et de moyenne activit vie longue lire le dossier Du printemps l t 2010 des camions vibrateurs sillonneront un secteur de plus de 30 km pour dresser une image en trois dimensions du sous sol Comme avant d envisager n importe quelle construction il faut tudier le sol qui pourrait la recevoir pour y adapter les infrastructures explique Georges Vigneron chef du service Milieu g ologique de l Andra Sauf qu ici il ne s agit pas d tudier l implantation des b timents de surface du stockage mais celles des galeries creuser plus de 500 m de profondeur Une auscultation en profondeur Cette campagne de reconnaissance s tend sur toute la Zira et permettra de d tailler la g om trie de la couche argileuse de contr ler la constance de ses propri t s et de v rifier l absence de failles mineures poursuit Georges Vigneron Elle compl tera galement les connaissances sur les roches situ es au dessus et en dessous de la couche d argile Pour cela les g ologues ont besoin d une image du sous sol en trois dimensions Pour l obtenir ils utilisent le principe de cho voir figure ci contre une onde sismique envoy e dans le sol par un vibrateur rebondit sur les diff rentes couches de EN BREF E Journ e mondiale des zones humides l Andra se mo
6. ancienne d chetterie Ils nous ont donn des alentours Ie montage a e diverses informations pr cises sur les mesures nancier du dossier la r alisatic S travaux Juridiques techniques effectu es sur le terrain et leur signification sur lit Il est donc important les caract ristiques de l intervention mener et que je puisse m appuyer Sur la recherche de solutions appropri es pour sur des interlocuteurs rem dier la situation capables d expliquer J ai galement appr ci l aide qu ils m ont une situation d en apport e lors des r unions avec les riverains donner tous les tenants du site et la population et les aboutissants l est primordial de pouvoir aborder des sujets afin que les solutions complexes et souvent g n rateurs d inqui 2 gt plus ad apt S tudes en tant clair et p dagogique en faisant puissent tre mises appel la raison des interlocuteurs sans pour en uvre dans leS autant banaliser les risques ou attiser les meilleures conditions craintes C tait une coop ration simple et possibles Les sp cia efficace listes de l Andra ont su TE IUT Came er Mers Apr s l tude des propositions de l Andra la Commission nationale des aides dans le domaine radioactif CNAR a donn un avis positif pour le financement des travaux de d pollution d Orflam Plast une ancienne usine de fabrication de briquets situ e Pargny sur Saulx dans la Marne La subvention de 3
7. et d quipements destin s emp cher les pertes disparitions vols et d tournements des substances radioactives Les conducteurs sont aussi sp cifiquement form s ce transport Pourquoi ce stockage est il envisag en Meuse Haute Marne L Andra a tudi la g ologie de plusieurs d partements fran ais Gard Vienne et Meuse Haute Marne candidats l implantation d un labo ratoire souterrain d di aux recherches sur le stockage profond Les recherches entreprises de 1994 1997 ont confirm les propri t s remarquables des argiles de Meuse Haute Marne pour confiner la radioactivit pr sente dans les d chets le temps n cessaire sa d croissance Depuis cette ad quation du milieu g ologique a t confort e par les nombreuses tudes r alis es la fois en surface et dans le Laboratoire souterrain de l Andra MUUUUUE Sismographe On dit que l o le stockage est pr vu le nombre de s ismes d tect s est important Est ce vrai Seuls 6 10 s ismes naturels de tr s faible intensit sont observ s chaque ann e sur le site de Meuse Haute Marne Leurs sources sont lointaines 50 km du site dans les Vosges et situ es entre 10 et 30 km de profondeur Lorsque leurs ondes arrivent sur le site aucun mouvement n est ressenti par la population seuls les sismographes arrivent les d tecter En revanche on enregistre plus de 1 000 v nements
8. l Autorit de s ret nucl aire ASN deux rapports complets le rapport de s ret et le dossier couverture Apr s l expertise technique des dossiers par l Institut de radioprotection et de s ret nucl aire IRSN le Groupe permanent D chets GPD a rendu son avis La trentaine de sp cialistes du GPD s est r unie le 8 d cembre dernier pour valuer la s ret du Centre la surveillance de son environnement et le devenir de la couverture La pr sence de tritium dans la nappe a t longuement examin e Les experts voulaient en effet s assurer que ce tritium provient bien d un incident datant des ann es soixante dix r solu depuis et qu il ne constitue pas un indice d une d gradation plus r cente du confinement du stockage Rassur s sur ce point ils ont recom mand que l Andra transmette un bilan d tape d ici cinq ans sur les am nagements de la couverture et E i m LE gr F Eg r FL T CE soU 1 4 Visite des membres du Groupe permanent D chets au Centre de stockage de la Manche EXP RIMENTATION f l j 19 a E J f 4 TH u L r k B e Lin LEE P t _ ont demand que la d monstration de la p rennit de la couverture d finitive soit sans quivoque Les conclusions de ASN S appuyant sur l expertise de l IRSN et les recommandations du GPD l ASN a fait conna tre ses conclusions l Andra dans une le
9. Reims en d cembre 2010 Cette conf rence s inscrit dans le cadre du projet international coordonn par l Agence de l nergie nucl aire AEN sur le m me th me projet qui a d marr en 2008 et se terminera mi 2011 L entreposage est une solution temporaire qui consiste mettre les d chets en attente avant leur stockage Il est aujourd hui g r par les producteurs sur les sites de production des d chets L Andra d sormais en charge de ce volet de recherche tudie en lien avec eux l extension des installations existantes ou celles cr er Cette phase interm diaire reste n cessaire car les d chets HA doivent refroidir durant une soixantaine d ann es avant de pouvoir tre stock s Lors de leur production les colis de d chets radioactifs sont chauds 350 C en moyenne Pour tre stock s les tudes ont conduit lAndra fixer la temp rature maximale 100 C L entreposage permet aussi de regrouper les colis et d organiser des campagnes de stockage Le Journal de l Andra Agence nationale pour la gestion des d chets radioactifs dition Nationale Printemps 2010 Creusement des alv oles HA A projet exceptionnel machine exceptionnelle ai Creuser des alv oles de 70 cm de diam tre sur 40 m de long 500 m de profondeur un v ritable d fi technologique r alisable gr ce un prototype mis au point en partenariat avec un fabricant de microtunneliers Les alv
10. de ces d chets l Andra souhaite promouvoir des programmes de recherche et d veloppement pour leur traitement dans le but de faciliter le stockage des d chets avec un volume r duit et une s ret optimis e Un processus de mise en uvre sous contr le de l Etat Pour la mise en uvre de ces deux projets d investissement d avenir l Andra travaille actuellement la formalisation de conventions avec les ministres charg s de l nergie et de la Recherche et le Commissariat g n ral COLLABORATION recycl s au sein delafili re nucl aire l investissement afin de d finir les modalit s d attribution et de gestion des fonds L utilisation de ces fonds se fera sur plusieurs ann es Elle sera pilot e par le commissaire g n ral l investissement Ren Ricol charg de veiller sous l autorit du Premier ministre la coh rence de la politique d investissement de l tat Un comit de surveillance des investissements d avenir sera galement mis en place Il devra tablir un rapport annuel pr sentant l ex cution du programme d investissements et les r sultats de leur valuation Un document d information joint au projet de loi de finances permettra en outre d informer le Parlement sur l emploi de ces cr dits et les r sultats obtenus EN BREF M La Lituanie et la Belgique sollicitent l expertise de l Andra L Andra accompa gnera la Lituanie pendant trois ans dans l
11. indiquent dans un registre la date de l exp rimentation le type de radionucl ide et la quantit utilis e Et apr s chaque manipulation les d chets sont tiquet s et tri s pour rejoindre la soute d chets Les d chets vie tr s courte sont conserv s pendant deux ans environ jusqu ce qu il n y ait plus aucune trace de radioactivit Les d chets vie plus longue sont tri s selon les crit res techniques del Andra flacons scintillation solides incin rables solides non incin rables solutions agueuses solvants qui vient les r cup rer quand la soute est pleine une fois tous les deux ans environ Ho EMIR Institut de M decine Mol culaire de Rangueil Et rruwru La Er 4 EEr PEE Le service des personnes comp tentes en radioprotection del I2MR J C Thiers N Viguerie S Clamens et S Carpentier Inserm gye Les cl s pour comprendre La dur e de vie des radionucl ides les plus couramment utilis s dans la recherche le laps de temps au bout duquel la moiti de la quantit d un d sint gration Le niveau de radioactivit d un chantillon e A e e z z o e d un m me atome est donc divis par deux La p riode du gt Carbone 14 est de 5 730 ans Celle du Tritium est d environ La p riode d un radionucl ide aussi appel e demi vie c est m me radionucl ide aura naturellement disparu par e 12 ans Celles du Phosphore 32 et de l Io
12. leurs effets sur la roche La d gradation des colis les effets de la radioactivit et de la chaleur sur l acier les b tons et la roche sont quelques unes des nombreuses exp rimentations men es par l Andra Parall lement nous allons mener une campagne d investigations g ologiques sur la Zira que le Gouvernement vient de valider Elle doit d buter au printemps 2010 L objectif est de proposer au Gouvernement un site d implantation dont le choix sera discut lors du d bat public pr vu en 2013 Dans le m me esprit nous avons aussi besoin de situer les installations de surface pour travailler au plus t t la pr paration de la construction de l ensemble et pour engager avec les acteurs locaux des r flexions sur l am nagement du territoire routes et infrastructures de transport conclut Jean Paul Baillet Tribune Qu attendez vous de l Andra L Andra est l coute des attentes de la population Dans ce num ro quatre riverains du Centre de Meuse Haute Marne s expriment 66 Que l Andra dise ce qu elle fera et fasse ce qu elle dit en particulier sur lachat de terres agricoles et son attitude vis vis de l installation de jeunes agriculteurs il ne faut pas que l Agence acqui re des parcelles aujourd hui et qu elle les laisse inexploit es pendant des ann es avant la concr tisation de ses projets de stockage Nicolas Soyer futur agriculteur c r alier Bure 66 Que l
13. oles de stockage des d chets de haute activit sont plus grosses que les carottes d argile r alis es dans le cadre d exp rimentations scientifiques mais plus petites que les galeries exp rimentales r alis es par des machines classiques de creusement Cette taille atypique constitue une premi re sp cificit explique Olivier Gl net ing nieur charg du lancement du projet l Andra Les deux autres particularit s sont la technique de creusement secetle forage en cul de sac qui n cessite que la machine soit capable de revenir sur ses pas sans pouvoir faire demi tour Pour trouver un prestataire en mesure de concevoir une machine r pondant ces diff rents crit res l Andra a lanc un appel d offres il y a deux ans Celui ci a ALY EWULE Alv ole HA exp rimentale t remport par l entreprise CSM Bessac situ e Saint Jory en Haute Garonne Un processus d am lioration Nous avons opt pour un prestataire capable de concevoir la machine et de la fabriquer mais aussi de creuser ce type de galerie sur le site pr cise l ing nieur Un contrat sur le long terme donc pr voyant les essais de creusement qui permettront d am liorer la machine au fur et mesure La premi re phase exp rimentale de creusement r alis e en 2009 a d j permis de r aliser les premi res alv oles chemis es et de tester les performances du prototype La machine a ainsi t do
14. proviennent en majorit du recyclage des combustibles us s des centrales nucl aires Ils sont vitrifi s et coul s dans un conteneur en acier inoxydable e Les d chets MA VL proviennent des structures m talliques qui entourent le combustible ou des r sidus li s au fonctionnement des centrales et au retraitement des combustibles us s Ils sont conditionn s dans des colis m talliques ou en b ton Source Inventaire national des mati res et d chets radioactifs dition 2009 i Fragments m talliques MA VL r sultant du cisaillement de l enveloppe du combustible Deux axes de recherche compl mentaires La s paration transmutation d signe la transformation suite une r action nucl aire d un l ment en un autre l ment Cette voie est tudi e par le CEA photo ci contre pour transformer certains radionucl ides contenus dans les combustibles us s L objectif est d en r duire la dur e de vie ou de les rendre moins radioactifs Ce proc d sera envisageable dans des r acteurs neutrons rapides de quatri me g n ration mise en service une chelle industrielle pr vue lhorizon 2050 Mais il ne concernera pas les d chets d j produits et ne pourra tre appliqu qu une partie des l ments contenus dans les futurs d chets HA et MA VL Diff rents scenarios de transmutation sont en cours d valuation En compl ment du stockage r versible profond la loi du 28 juin
15. 2006 a missionn le CEA et l Andra pour mener des recherches sur la s paration transmutation des l ments radioactifs et sur l entreposage des d chets Vous avez dit r versibilit La loi du 28 juin 2006 exige que le stockage soit r versible pendant au moins cent ans Qu est ce que cela signifie concr tement R ponse de Jean Michel Hoorelbeke adjoint au directeur des projets de l Andra Nous avons travaill sur la notion de r versibilit pour d finir ce qu elle implique d un point de vue technique scientifique mais aussi soci tal La r versibilit du stockage correspond d abord la possibilit de r cup rer un colis qui a t stock pendant au moins cent ans Cependant le Stockage reste con u pour etre ferme a terme Cette notion de r versibilit se pose aussi en termes de flexibilit Cela consiste se donner la possibilit de maintenir les choix ouverts pendant cette p riode de 100 ans voire au del C est pourquoi il faudra vraisemblablement que la future loi sur la r versibilit pr voie les conditions du franchissement des principales tapes du stockage Cette gestion du processus par tapes permet de ne pas prendre aujourd hui de d cision d finitive qui impliquerait les generations futures et de leur laisser la possibilit de prendre par elles m mes ces d cisions Une conf rence internationale R versibilit et R cup rabilit auralieu
16. 5 M permettra de r habiliter les berges de tang de la Gr vi re et de confiner sur place les mat riaux issus de la d molition de lusine et les terres contamin es situ es au lieu dit de la Peupleraie En 2009 l Andra avait d j mis en s curit les berges de la Saulx rivi re qui alimentait le moulin de lusine photo ci contre L Agence avait galement eu recours H linuc un h licopt re quip d un d tecteur de radioactivit pour v rifier qu aucun autre endroit n tait pollu dans une zone de 60 km Le Journal de l Andra Agence nationale pour la gestion des d chets radioactifs di nale Printemps 2010 4 INFOS NATIONALES amp INTERNATIONALES SCIENCE Quand la recherche m dicale produit des d chets radioactifs Toulouse l Institut de m decine mol culaire de Rangueil I2MR Unit mixte Inserm universit Paul Sabatier regroupe pr s de 300 chercheurs ing nieurs techniciens et tudiants travaillant sur les maladies m taboliques et cardiovasculaires et les cancers digestifs 90 d entre eux d veloppent r guli rement ou temporairement des protocoles de recherche utilisant des mol cules radiomarqu es rois questions Simone Clamens coordina trice du service des personnes comp tentes en radioprotection de FT2MR Le Journal de l Andra Dans quel cadre utilisez vous des produits radioactifs Simone Clamens L utilisation de mol cules marqu es pa
17. a conception d un centre de stockage pour ses d chets de faible et moyenne activit L Agence apportera galement son expertise en mati re de sp cification des d chets et d valuation de s ret La direction g n rale de l environnement belge a aussi fait appel aux comp tences de Andra pour analyser et rendre un avis sur le dossier d valuation de l impact environnemental qui accompagne le plan d chets belge deux dossiers labor s par l Ondraf homologue belge de l Andra Les cl s pour comprendre 000000000000 00000600 000000000000 000000000000000000000000000 La composition du comit de surveillance Ce comit est plac sous la pr sidence conjointe des deux anciens Premiers ministres Alain Jupp et Michel Rocard Il comprendra deux d put s et deux s nateurs d sign s par le pr sident de leur assembl e respective et six personnalit s qualifi es d sign es par arr t du Premier ministre L Andra invite les associations de protection de l environnement dans ses instances Apr s la Commission nationale des aides dans le domaine radio actif CNAR le Comit de pilotage qui pr side l laboration de l inventaire national ouvre ses portes aux associations T MOIGNAGE 6 Je trouve responsable de participer aux instances de concertation CHRISTINE GILLOIRE le de France Environnement Les repr sentants de trois associations d
18. bilise Les Centres de stockage de l Aube ont accueilli le 2 f vrier dernier pr s de 70 personnes pour une conf rence intitul e Les zones humides du bassin de la Voire cette occasion St phane Bellenoue directeur du Centre permanent d initiatives pour l environnement du Pays de Soulaines CPIE a insist sur la grande biodiversit de ces habitats et sur l importance de les pr server afin d emp cher la disparition des nombreuses esp ces animales et v g tales qui y vivent roche puis revient vers la surface o elle est enregistr e par des capteurs appel s g ophones On en d duit notamment la profondeur et l paisseur des diff rentes roches Les premi res conclusions sont attendues en janvier 2011 Mais l analyse compl te de toutes les donn es acquises sur le terrain n cessitera plus d un an et demi de travail Ces informations viendront ensuite alimenter le dossier qui sera soumis au d bat public en 2013 l issue duquel une d cision sera prise quant la construction du centre conclut Georges Vigneron oxfordier calcaire i A Dogge carbonate Les ondes sismiques g n r es par le camion vibrateur traversent les diff rentes couches de roches et sont renvoy es comme un cho vers la surface o elles sont enregistr es par des g ophones L analyse de ces enregistrements donne une image du sous sol en volume E Surveillance de la radioactivit dans l e
19. de 125 sont e beaucoup plus courtes respectivement 15 jours et 60 jours Tout ce qui entre ou sort de la soute d chets est consign dans un registre et chaque f t est identifi avec un code barres qui stipule le type de radio nucl ide qu il contient et le niveau de radioactivit De cette mani re nous savons avec exactitude les quantit s de radioactivit d tenues dans l tablissement Outre sa mission d enseignement le Coll ge de France ac cueille des quipes de recherche pour des p riodes de quatre ans Actuellement quatre laboratoires de biologie y m nent des recherches en m decine exp rimentale en neuropharma cologie et en morphog n se Le Journal de l Andra Agence nationale pour la gestion des d chets radioactifs dition Nationale Printemps 2010 STOCKAGE HA MA VL MEUSE HAUTE MARNE EN DIRECT DES SITES 5 Auscultation en trois dimensions L Andra pr pare des investigations g ologiques d taill es sur la zone d environ 30 km qu elle a propos e au Gouvernement pour implanter les installations souterraines du stockage r versible des d chets fran ais les plus radioactifs Le sous sol d un secteur situ 3 km au nord du Laboratoire souterrain va tre auscult en trois dimensions 9 objectif de cette nouvelle campagne d investigations g ologiques est d auscul ter plus pr cis ment la zone d int r t pour la reconnaissance approfondie
20. e pro tection de l environnement France Nature Environnement le de France Environnement et Robin des Bois ont accept de rejoindre cette instance Ils ont assist leur premier comit le 17 f vrier dernier Membres part enti re ils peuvent ainsi participer activement aux d bats et prendre part aux d cisions Notre pays produit 80 de son lectricit partir du nucl aire mais adopter la position de l autruche et ignorer les probl mes serait irresponsable Les d chets nucl aires sont l il faut bien en faire quelque chose M me si je ne suis pas du tout favorable ce que notre pays d veloppe cette fili re il faut g rer l existant le moins mal possible Je trouve donc responsable de participer aux instances o je peux recueillir des informations fiables poser les probl mes conna tre le mieux possible tous les aspects li s la s curit aux d chets la gestion ou l approvisionnement changer avec les responsables et si possible maintenir tr s haut l exigence d une information sinc re voire transparente Le Grenelle a vacu la question du nucl aire C est hautement regrettable II me para t n cessaire de transmettre les informations sur le nucl aire un large public de mani re ce qu il puisse prendre conscience de la r alit tre pr sente dans ces instances me permet d y reporter les question nements et inqui tudes de la soci t civile
21. ectrice de la r daction Val rie Renauld R dactrice en chef Carole Sanz e R dactrice en chef adjointe dition de la Manche Marie Pierre Germain e R dactrice en chef adjointe dition de l Aube Sophie Dubois e R dacteur en chef adjoint dition Meuse Haute Marne Marc Antoine Martine Comit ditorial Guilain Beaupl Anne Brodu Julien Guilluy Guy Langlois Fabrice Leboine Ont particip la r daction pour l Andra Guilain Beaupl Catherine Cobat Sophie Dubois S bastien Farin Marie Pierre Germain lodie Langlois Marc Antoine Martin dith Millot Val rie Renauld Carole Sanz pour Rouge Vif Sandrine Canavaggio lodie Seghers Responsable iconographie Sophie Muzerelle Cr dits photos Andra D Delaporte P Demail P Maurein C Rousselin Fotolia com e Dessin Aster Cr ation r alisation Agence Rouge Vif www rougevif fr e Impression Point 44 Champieny sur Marne 94 Papier issu de for ts bien g r es ISSN 2106 8283 Tirage 3 000 ex e Q IMPRIM VERT
22. epts envisag s pour recouvrir les ouvrages de stockage des d chets de faible et moyenne activit dans Aube ompos e pour la couche sup rieure de sable d un mat riau drainant et de terre v g tale et d argile pour la couche inf rieure la Structure exp rimentale de couverture SEC a d abord t test e dans les conditions m t orologiques naturelles Plus de 200 capteurs et sondes ont ainsi permis de mesurer pendant une dizaine d ann es les teneurs en eau la pression les d bits Les r sultats ont montr la bonne r sistance et la parfaite compatibilit de la structure avec les objectifs de s ret du stockage De 2006 2008 elle a t soumise de fortes pluies incessantes Si la perm abilit de l argile a l g rement augment elle est rest e tout fait conforme au seuil d fini avec l Autorit de s ret nucl aire Apr s la pluie le beau temps Depuis quelques mois la SEC est recouverte d une serre Les conditions m t orologiques reproduites sont tout aussi invraisemblables que celles de la phase pr c dente trois ann es de s cheresse sans une goutte de pluie pendant tout lhiver et des temp ratures pouvant atteindre 50 C en t L Andra veut ainsi v rifier que l ass chement des mat riaux ne provoque pas l apparition de fissures dans l argile qui ne pourrait alors plus assurer tanch it du stockage Ouestions r ponses Quel est le r le de IRSN dans l
23. et de tester et d am liorer les m thodes et les concepts avant de les mettre en uvre dans le stockage Par exemple entre 2009 et 2072 nous testons dans le Laboratoire la r alisation d alv oles similaires celles qui pourraient accueillir les d chets de haute activit dans le futur stockage Mod le hydrog ologique des Centres de stockage de l Aube de la 2D la 3D Pour savoir comment circule l eau sous les ouvrages de stockage et comment volue son niveau l Andra dispose d une repr sentation la plus fid le possible qui fonctionne l aide d un programme de calculs la fin des ann es quatre vingts l Andra fait A r aliser son premier mod le hydrog ologique en deux dimensions couvre une superficie de 2 3 km d coup e en carr s de 25 m de c t Si l estimation des trajectoires et les vitesses d cou lement de l eau jusqu sa sortie en surface sont satisfaisantes ce mod le ne parvenait pas reproduire suffisamment fid lement des situations observ es sur la nappe phr atique comme par exemple les brusques mont es du niveau d eau apr s des pluies intenses en 2001 2002 explique Vincent Schneider ci contre gauche hydrog ologue aux Centres de stockage de l Aube Profitant des d veloppements modernes des outils de simulation et de leur capacit mod liser des coulements complexes l Andra a donc d cid d laborer un nouveau mod le hydrog ol
24. instruction de ce dossier Thierry Charles directeur de la s ret des usines des laboratoires des transports et des d chets IRSN Notre r le a consist r aliser l examen technique du dossier fourni par l Andra et tablir un rapport qui a t pr sent devant le Groupe permanent D chets GPD pour lui permettre de donner son avis PASN Afin de forger son opinion sur la s ret du Centre de stockage de la Manche CSM l IRSN a tudi principalement la capacit de confinement du stockage sa surveillance et sa couverture en s appuyant particuli rement sur l exp rience d exploitation acquise Cette expertise a conduit des changes techniques avec l Andra pour obtenir des pr cisions sur diff rents aspects et des visites sur place ont permis de mieux appr cier la r alit du terrain en particulier concernant l tat de la couverture La question du transfert dans les sols a t un sujet important de cette expertise Elle a t longuement d battue lors de la r union du GPD I convenait notamment d examiner les r sultats de la surveillance men e par l Andra et d en tirer des conclusions quant au confinement assur par le stockage Cet examen n a pas mis en vidence d indice d une volution anormale de la capacit de confinement du CSM L IRSN a toutefois recommand que l Andra maintienne l effort de surveillance actuellement d ploy en adaptant ce
25. le contexte du projet et nonce les crit res scientifiques et techniques prendre en compte pour le choix de cette zone Mai 2009 pr sentation de plusieurs sc narios d implantation Ils tiennent compte des premiers changes avec les diff rents protagonistes et servent de base la poursuite du dialogue De juin septembre 2009 l Andra l coute des acteurs locaux Tous s accordent sur la n cessit de privil gier les crit res li s la g ologie et la s ret du stockage Leurs principales attentes portent sur le d veloppement local Valorisation des infrastructures de transport existantes r partition quitable des retomb es conomiques et la protection du patrimoine culturel et de l environnement pr servation du cadre de vie des habitants et des sources d eau limitation des nuisances lors de la construction et de L Andra organise r guli rement des visites de l Espace technologique pour expliquer le projet au public affiner les connaissances scientifiques pr ciser les concepts et se mettre dans la position d un industriel pr t construire l installation explique Jean Paul Baillet directeur g n ral adjoint de l Andra et directeur du Centre de Meuse Haute Marne C est une position un peu particuli re puisque nous devons d un c t pr parer la demande d autorisation et de l autre faire comme si elle allait tre accept e pour tre pr ts le cas ch ant Le dossier
26. millions d ann es Le niveau de la couche argileuse du Callovo Oxfordien tudi e dans le Laboratoire souterrain et o pourraient tre stock s les d chets de haute activit HA et de moyenne activit vie longue MA VL se situe environ 500 m de profondeur La couche pr sente la particularit d tre stable depuis environ 140 millions d ann es et tr s homog ne Sa tr s faible perm abilit sa forte capacit de r tention des l ments chimiques sont autant de propri t s qui permettront de retarder et de limiter la migration des substances radioactives contenues dans les d chets le temps n cessaire leur d croissance radioactive Le Journal de l Andra Agence nationale pour la gestion des d chets radioactifs dition N ationale Printemps 2010 DOSSIER 9 Un long dialogue avec les acteurs locaux Pour d finir la zone d int r t pour la reconnaissance approfondie ZIRA l Andra a tenu prendre en compte les attentes des acteurs locaux Retour sur un an de dialogue avec les lus les membres du Comit local d information et de suivi Clis et les chambres consulaires De janvier avril 2009 le projet de stockage profond expliqu aux acteurs locaux Apr s avoir expos aux uns et aux autres la n cessit de d finir avant la fin de l ann e une zone susceptible d accueillir le stockage profond Andra organise plusieurs s ances d changes avec les acteurs locaux Elle y rappelle
27. ndant que les avis du Clis soient pris en compte au fur et mesure moyenne activit CSFMA 220 pour le Centre de stockage de la Manche et pr s d une centaine par trimestre pour le Centre de stockage de d chets de tr s faible activit CSTFA M Une retraite bien m rit e Apr s quinze ans de carri re l Andra Francis Chastagner directeur industriel est parti la retraite Arriv en avril 1994 l Agence il a largement contribu au d velop pement de l exemplarit industrielle de lAndra Nous le remercions pour ces quinze ann es et lui souhaitons une tr s belle retraite bord de son bateau Bon vent Et bienvenue Bruno Cahen qui lui succ de dans ses fonctions Le Journal de l Andra Agence nationale pour la gestion des d chets radioactifs dition Nationale Printemps 2010 EN DIRECT DES SITES S RET MANCHE P rennisation de la couverture le verdict Apr s un an d instruction et d expertise l Autorit de s ret nucl aire ASN a fait conna tre sa position sur les dispositions propos es par l Andra concernant la s ret du Centre de stockage de la Manche et la mise en place d une couverture plus p renne la suite du passage en phase de surveillance du Centre de stockage de la Manche un d cret publi en janvier 2003 exigeait qu une s rie d tudes soit effectu e dans un d lai de six ans maximum Fin 2008 l Andra a donc remis
28. nstances E DOSSIER a4 Stockage r versible profond le projet M se pr cise a p m z L Eu ee L nn y arois F 5 z zE res du Re FI Tr r Aarnes du 1 i i L 7 1m m Lj LI a ka t Auscultation en A 2 INFOS NATIONALES amp INTERNATIONALES 7 L V NEMENT Suite de la page 1 Recycler certains d chets m talliques de tr s faible activit Afin d conomiser la ressource rare qu est le stockage et de r duire les volumes de d chets stocker les producteurs et lAndra envisagent d utiliser certains mat riaux m talliques tr s faiblement radioactifs comme mati re premi re au sein de la fili re lectronucl aire Selon les pr visions de l Inventaire national environ 350 000 t de d chets m talliques de tr s faible activit TFA seraient livr es l Andra d ici 2030 L essentiel de ces d chets sont des aciers et dans une moindre mesure du plomb et du cuivre Les m taux pourraient servir la r alisation de colis destin s au stockage ou de pi ces diverses destin es la construction des ouvrages de stockage portes bouchons Trouver des solutions p rennes pour prendre en charge des d chets radioactifs chimiquement complexes Certains d chets radioactifs posent des difficult s de stockage ou de conditionnement en raison de leurs caract ristiques physiques ou chimiques liquides gaz mati res organiques etc En tant que futur stockeur
29. nstitut de radioprotection et de s ret nucl aire IRSN instruit la nouvelle demande de DAIE Au niveau local les pr fets de d partement sont galement charg s d une partie du dispositif d instruction en particulier de la consultation locale et de l enqu te publique Lors de cette enqu te la R gion les communes et les populations locales donneront leur avis sur le projet CROIS S Pourquoi l Andra souhaite poursuivre l exploitation de son Laboratoire souterrain apres 2011 Consolider les 6 connaissances sur l volution du stockage Patrick Landais directeur scientifique de l Andra Les processus qui se d roulent dans les milieux g olo giques sont g n ralement lents Ainsi plus on dispose de temps pour l observation et la mesure plus on accumule des donn es pour affiner les mod les qui permettent d extrapoler sur le tr s long terme Le Laboratoire est galement un site de test essentiel pour des dispositifs de haute technologie qui devront ensuite accompagner et guider le processus d exploitation r versible du stockage 6 Tester les concepts du futur stockage Thibaud Labalette directeur des projets de l Andra Le centre de stockage profond sera une infrastructure industrielle unique Nous devons mettre au point des outils de creusement sp cifiques les adapter aux r alit s du terrain et aux volutions technologiques Le Laboratoire souterrain perm
30. nts JdiA Les d chets radioactifs font ils l objet d un traitement sp cial S C Un local leur est affect Les d chets vie tr s courte Phosphore 32 lode 125 y sont stock s le temps de la d croissance de la radioactivit avant d tre vacu s comme d chets biologiques ou chimiques Les d chets dont la dur e de vie est plus longue Tritium Carbone 14 sont quant eux stock s dans des bidons fournis par l Andra Une fois par an nous demandons l enl vement par l Andra qui les achemine jusqu son centre de stockage En 2009 le co t de cette prestation s est lev 26 000 Un montant important pour le budget de fonctionnement de notre unit Pour arr ter totalement le rayonnement mis par le Phosphore 32 les utilisateurs travaillent derri re un cran en plexi de 1 cm d paisseur 6 6 Tout ce qui entre ou sort doit tre consign AGATHE MOREL ing nieur hygi ne et s curit au Coll ge de France assure la fonction de personne comp tente en radioprotection L autorisation de d tention et d utilisation de radio nucl ides nous est accord e par PASN pour cinq ans et pour une activit totale pour chaque radionucl ide C est pourquoi nous devons conna tre en permanence la quantit et la nature des produits radioactifs dont nous disposons Les sources sont stock es dans un laboratoire sp cifique Avant chaque manipulation les utilisateurs
31. nvironnement tout est sur Internet Vous souhaitez conna tre les r sultats des mesures de radioactivit autour des centres de stockage de l Andra mais aussi autour de toute installation nucl aire en France Deux sites Internet sont votre disposition le premier wWww andra fr vous permet de retrouver les bilans semestriels de chacun des sites de l Andra le second www mesure radioactivite fr est un site lanc par l Autorit de s ret nucl aire ASN et l Institut de radioprotection et de s ret nucl aire IRSN auquel l Andra contribue en envoyant environ 350 mesures par mois pour le Centre de stockage des d chets de faible et Le Gouvernement T PAIE L Autorit de s ret nucl aire ASN la Commission nationale d valuation CNE mais aussi les lus associations et acteurs socio conomiques r unis au sein du Comit local d information et de suivi Clis se sont exprim s L ASN a estim que la localisation propos e par lAndra pour la Zira est satisfaisante du point de vue de la s ret La CNE a galement donn un avis positif Le Clis a quant lui r pondu que ses membres taient partag s et qu il souhaitait plus de temps En mars dernier le ministre a signifi son accord l Andra pour que soient men es des investigations g ologiques sur une zone d environ 30 km situ e sur les cantons de Montiers sur Saulx et de Gondrecourt le Ch teau en dema
32. ogique D sormais en 3D et beaucoup plus pr cis le nouveau mod le repr sente simultan ment la g om trie compl te du centre de stockage en surface et en sous sol et la nappe phr atique L ancien mod le ne sera pas abandonn brutalement les deux coexisteront le temps que le nouveau soit parfaitement op rationnel et valid ajoute Sylvain Gigleux ci contre droite hydrog ologue en charge du mod le la direction scientifique de l Andra Le Journal de l Andra Agence nationale pour la gestion des d chets radioactifs dition Nationale Printemps 2010 G DOSSIER Fin 2009 l Andra a remis au Gouvernement un point d avancement scientifique et technique pr sentant les grandes options tudi es pour le centre de stockage profond qui pourrait accueillir l horizon 2025 les d chets de haute activit et de moyenne activit vie longue HA MA VL Apr s deux d cennies d tudes et de recherches le stockage r versible profond est la solution choisie par la France pour assurer la gestion long terme de ce type de d chets Retour sur le contexte et les enjeux de cet ambitieux projet en uvre une solution de gestion p renne pour confiner pendant plusieurs centaines de milliers d ann es la radioactivit contenue dans les d chets les plus radioactifs issus principalement de la production lectronucl aire fran aise Rien que a e d fi est de taille Il s agit en effet de mettre
33. par an principalement provoqu s par des tirs l explosif dans les exploitations de carri res de pierres sans aucune relation avec la sismicit naturelle Vous avez des questions Ecrivez nous Le Journal de l Andra y r pondra dans ses prochains num ros Le Journal de l Andra Agence nationale pour la gestion des d chets radioactifs Edition N tionale Printemps 2010 ABONNEMENT GRATUIT ET eJOUMal de ANDRA EE TOUT SAVOIR SUR LA GESTION DES D CHETS RADIOACTIFS EME Nom Adresse Code postal Ville Vous pouvez galement vous abonner par mail en envoyant vos coordonn es LE L Scr a F aa ro ee Dee AUNA X gt Bai T 5 e 2 alais ag x r i7 MEURTME ven HR EA E ESA ns nc Pas a F ea i Pour tre s r de ne rien manquer abonnez vous Si vous souhaitez recevoir r guli rement notre journal merci de retourner ce coupon d ment rempli Le Journal de l Andra 1 7 rue Jean Monnet 92298 Ch tenay Malabry cedex Pr nom journal andra andra fr en pr cisant la ou les dition s souhait e s Edition s souhait e s 1 Nationale L Aube d Manche LJ Meuse Haute Marne RSS UN ne TE a E 7 plan teterre Le Journal de l Andra 1 7 rue Jean Monnet 92298 Ch tenay Malabry cedex T l 01 46 11 83 18 journal andra andra fr Directrice de la publication Marie Claude Dupuis Dir
34. pos une demande de renouvellement du d cret d autorisation d installation et d exploitation DAIE en vue de poursuivre ses activit s de recherche Bure jusqu en 2030 EN DIRECT DES SITES 7 eo na L autorisation aujourd hui sollicit e vise pr parer la phase industrielle du projet de stockage r versible profond de d chets de haute activit et de moyenne activit vie longue Qu est ce qu un DAIE Document r glementaire d cret en Conseil d tat qui encadre les activit s du Laboratoire souterrain le premier DAIE accord l Andra en 1999 autorise l Agence r aliser des recherches afin de savoir si la couche g ologique tudi e dans le Laboratoire peut accueillir un stockage profond de d chets de haute activit et de moyenne activit vie longue La nouvelle demande vise ce que soient autoris es les tudes et les exp rimentations qui seront conduites au Laboratoire jusqu en 2030 L enqu te publique concerne galement les dossiers IOTA loi sur l eau et ICPE installation class e pour la protection de l environnement d pos s en m me temps que le DAIE TECHNO AUBE Quels sont les acteurs du processus Au niveau national c est le minist re en charge de l nergie et de la s ret nucl aire minist re de l cologie de l nergie du D veloppement durable et de la Mer qui en concertation avec l Autorit de s ret nucl aire ASN et l I
35. r un radio l ment du type Phosphore 32 PP lode 125 1 Tritium FH ou Carbone 14 4C permet de mesurer l activit biologique des cellules ou de suivre le m tabolisme de certaines mol cules comme le transport du glucose dans les cellules musculaires ou adipeuses par exemple Pour manipuler ces produits nous d posons une demande d autorisation de d tention et d utilisation aupr s de l Autorit de s ret nucl aire ASN Cette autorisation est n cessaire pour pouvoir commander aux fournisseurs les diff rentes sources radioactives dont nous avons besoin pour mener nos recherches JdiA L utilisation de ces produits n cessite t elle des pr cautions particuli res S C Oui elles font r f rence l application des principes de radioprotection et de bonnes pratiques de manipulation Huit de nos laboratoires sont d clar s pour ces activit s Le port de la blouse et de gants est obligatoire Pour arr ter le parcours des rayonnements nous travaillons derri re des crans de protection en plexiglas de 1 cm d paisseur pour le P ou des crans ou feuilles de plomb pour l 1 Des pr l vements sont T MOIGNAGE r alis s r guli rement sur les paillasses pipettes afin de v rifier l absence de contamination Chaque utilisateur suit une formation il est galement suivi m dicalement et porte un dosim tre individuel permettant d assurer la surveillance de son exposition aux rayonnements ionisa
36. remis fin 2009 d taille ainsi les grandes options de conception de s ret et de r versibilit du stockage Il r duit en outre la zone initiale de 250 km une zone d int r t pour la reconnaissance approfondie Zira de 30 km pour y tudier une implantation industrielle du stockage Cette proposition de zone restreinte r pond des crit res de s ret scientifiques et techniques tenant compte des attentes et des remarques exprim es par l exploitation du stockage Octobre 2009 remise de la proposition de l Andra au Gouvernement Celle ci est enrichie des contributions crites des acteurs locaux et inclut leurs souhaits tout en assurant la s ret du stockage les acteurs locaux lus Clis chambres consulaires L Andra a galement identifi des zones susceptibles d accueillir les installations de surface toujours en lien avec les attentes des acteurs locaux lire l encadr ci dessus Et maintenant L Andra va poursuivre ses essais technologiques et ses exp rimentations scientifiques pour finaliser la conception de la future installation des colis et des conteneurs de stockage ainsi que celle des machines qui vont les transporter et les installer dans les alv oles de stockage Outre les aspects purement technologiques m thode de creusement moyens de manutention des colis il s agit de comprendre comment les colis de d chets radioactifs voluent long terme et quels sont
37. t e d un dispositif qui permet d avoir un contr le de trajectoire en continu En profondeur pas question d avoir la moindre d rive par rapport la trajectoire th orique souligne Olivier Gl net Cette fonctionnalit particuli rement innovante fait actuellement l objet d un d p t de brevet Le chemisage consiste placer des tuyaux en acier de 2 cm d paisseur soud s les uns aux autres dans l alv ole pendant son creusement pour pr server son int grit et faciliter le placement des colis de d chets Questions r ponses DOSSIER 11 Stockage r versible profond mode d emploi Le stockage profond suscite de nombreuses interrogations Le Journal de l Andra y r pond N est ce pas dangereux de transporter des substances radioactives Ce transport s effectue par voie ferr e maritime ou terrestre en toute s curit depuis une quarantaine d ann es dans tous les pays dot s de centrales nucl aires La r glementation internationale impose pour ces mati res dangereuses des emballages de trans port adapt s leur dangerosit pour ma triser les risques d irradiation et de contamination Soumis l agr ment de l Autorit de s ret nucl aire ils satisfont des tests particuli rement s v res tels que leur r sistance un feu de 800 C pendant 30 minutes ou une chute de plusieurs m tres Les v hicules sont munis de syst mes de s curit
38. t effort aux volutions du comportement du stockage Quel regard portez vous sur l organisation de la s ret nucl aire en France Jean Paul Minon vice pr sident du Groupe permanent D chets et directeur g n ral de k l Ondraf La loi de 2006 a bien clarifi la s ret nucl aire en France et son fonctionnement En dotant l Autorit de s ret nucl aire d une grande autonomie administrative elle lui permet d agir en toute ind pendance Le fait que celle ci exerce d sormais ses responsabilit s en associant un coll ge d experts introduit en outre un fort pluralisme dans les discussions et permet un guilibrage des d cisions Le processus d instruction des dossiers en plusieurs tapes en passant par des examens contradictoires permet mon sens d aboutir une analyse du probl me la plus compl te possible Par ailleurs la mise disposition aupr s du public des avis rendus par l ASN directement depuis son site me semble tre un point tr s positif pour la construction de la confiance l gard des populations L Ondref est l homologue belge de l Andra Le Journal de l Andra Agence nationale pour la gestion des d chets radioactifs dition Nationale Printemps 2010 R GLEMENTATION MEUSE HAUTE MARNE Une nouvelle tape sous surveillance pour le Laboratoire souterrain Autoris e exploiter son Laboratoire jusqu au 31 d cembre 2011 Andra a d
39. tockage Entre 2005 et 2006 l Andra explique sa position l occasion d un d bat public organis dans plusieurs grandes villes de France et accueille experts et commissions pour auditer ses tudes l issue de ce d bat et de l valuation favorable du rapport de l Andra une nouvelle loi est vot e par le Parlement le 28 juin 2006 Elle demande la poursuite des recher ches sur trois axes le premier sur la s paration transmutation des radio l ments est confi au Commissariat l nergie atomique et aux nergies alternatives CEA les deux autres sur entreposage et le stockage profond sont men s par l Andra Cette loi ent rine en outre le choix du stockage r versible profond comme solution de r f rence pour la gestion long terme des d chets HA et MA VL en France Elle fixe un calendrier l Andra qui doit notamment pr parer la demande d autorisation de cr ation du centre de stockage DAC pour permettre son instruction en 2015 en vue de sa mise en exploitation en 2025 Avant le d p t du DAC un d bat public sera organis d s 2013 En 2016 une nouvelle loi viendra pr ciser les conditions de la r versibilit du stockage puis une enqu te publique portant sur le projet finalis aura lieu De la th orie la pratique Les recherches men es jusqu en 2005 portaient sur des th matiques scientifiques Il faut maintenant Les cl s pour comprendre Une roche g e de 160
40. ttre adress e le 15 f vrier 2010 Elle y donne un avis favorable l approche par tapes retenue par l Andra pour am liorer la p rennit de la couverture conforter les talus adoucir progressivement les pentes et parfaire l tanch it et demande que les solutions propos es par l Agence lui soient pr cis es dans un nouveau dossier remis au plus tard en 2015 II devra notamment e pr senter les dispositions pour assurer un drainage aussi durable que possible de la couverture en v rifiant que l vacuation des eaux de pluie en cas de pr cipitations exceptionnelles n entra nerait pas une rosion significative e justifier la stabilit m canique des talus de la couverture en cas de d gradation des dispositifs de drainage ou de s isme e d crire l volution sur le long terme du stockage en formulant des hypoth ses sur les diff rents tats possibles des terrains environnants D autres pr cisions ont t demand es sur le plan de surveillance du stockage et de son environnement Le GPD est sollicit par l ASN pour les dossiers repr sentant des enjeux importants Il est compos d experts nomm s pour leurs comp tences dans le domaine nucl aire Lalettre de position de l ASN est disponible sur son site Internet www asn fr AUBE Anticiper les effets du r chauffement climatique Depuis 1996 une structure exp rimentale tudie l impact des intemp ries sur un des conc
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