sychopharmacologie a ouvert à la psychia
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1. DRE Benjamin Wilson Alhadeff Rar Ogie exp rimentale que dans celui de la EU apeutique Nous nous proposons de con Da ab er cet article uniquement l examen des Lx se K ia base de la classification de Delay 3 SD 25 et la Psilocybine sont consid r s ime des psychodysleptiques c est dire des Eo ts pharmacologiques qui font subir une piation aux fonctions mentales Les pre p es questions qui se posent donc leur e Watt sont naturellement les suivantes De Le le nature est cette d viation des fonctions fs htales Est elle la m me pour le D lyside A Indocybine A la suite de quelles hypo iiis es peut on tre amen envisager l usage lt ces deux drogues en psychiatrie 4 hus r pondrons d abord ces premi res Mestions qui sont d un caract re th orique aD ur aborder ensuite celles plus pratiques AA yant trait au mode d emploi du D lyside et l Indocybine aux indications et contre in v ations ainsi qu certains probl mes parti i ers soulev s par ces deux nouvelles dro EOE s Pour terminer nous t cherons de donner br ve id e de l tendue et de l importance des r sultats d j acquis en clinique psychia dique la suite des nombreuses recherches te reprises depuis la d couverte encore tr s E ente du LSD 25 et de la Psilocybine Nous Sfrons galement quelques mots de nos propres Fa herches la Clinique psychiatrique de Bel Air re E2. server le D lyside et l Indocybine Principa lement aux n vroses n vroses de caract re n vroses obsessionnelles n vroses hyst riques n vroses d angoisse seulement dans les cas peu graves galement dans les cas d alcoo lisme chronique les cas r cidivants de per versions sexuelles les psychopathes asociaux et les d linquants juv niles Secondairement dans les border line cases les affections psychosomatiques et les enfants caract riels 2 Dans quel cadre faut il administrer ces psychodysleptiques De pr f rence dans un cadre hospitalier Le traitement de cas ambu latoires peut tre galement envisag mais dans le cadre d un h pital de jour ou de nuit Dans tous les cas il est indiqu qu une cham bre priv e soit r serv e au malade et il est recommand que le m decin ou une infirmi re lui tienne compagnie Il faut tenir compte qu une s ance avec le LSD dure en moyenne quatre heures et deux heures avec la Psilo cybine L action psychologique de la drogue ne se manifeste pas imm diatement et en g n ral apr s une p riode d une acm elle dimi nue aussi progressivement et le m decin peut choisir de s absenter au d but ou la fin de la s ance L ambiance de la chambre devrait tre si pos sible accueillante et les murs d cor s L infir mi re devrait tre instruite des effets de la drogue elle doit pouvoir couter et r confor ter le malade sans n cessairement
3. 16 17 18 19 20 en Alle magne principalement par Frederking Leuner amp Holfeld 21 22 en Argentine entre autres par J M David Fontana 23 24 au Canada principalement par Rejskind Baker 125 26 en France principalement par Delay et alt Stevenin amp Benoit Duch Lanter et alt 27 28 29 30 31 32 en Italie par Giberti amp Gregoretti 33 aux Pays Bas par Arendsen Hein 34 en Suisse entre autres par Alha deff Gnirss Heimann 35 36 37 Signalons que plusieurs autres recherches ont t faites dans les pays que nous venons de citer ainsi qu en Autriche Belgique Dane mark Espagne Isra l Tch coslovaquie Uru guay et Yougoslavie 38 39 40 41 42 43 44 45 Les principales de ces recherches sont rapport es dans la bibliographie C Diverses variantes de la psychoth rapie de groupe utilisant le Delyside ou l Indocybine comme adjuvants m thodes de Fontana amp Alvarez de Toledo de Rojo Sierra de Spen cer etc 46 47 48 i Quand et comment employer ces drogues Examinons maintenant les aspects les plus im portants du c t pratique de l emploi du D lyside et de l Indocybine en clinique psychia trique Ici galement diverses questions se posent et nous t cherons de donner cha cune d elles la r ponse qui nous para t avoir recueilli un certain accord aupr s des exp ri mentateurs dans ce domaine 1 A quelles cat gories de malades faut il r
4. de leur moi qui en r sulte est assez souvent b n fique 2 L administration des psychodysleptid pourrait servir provoquer artificieller chez les patients n vrotiques des tats Psy ques semblables ceux recherch s par le choth rapeute au cours d une analyse o naire a Tout d abord une r duction des d fenses du moi et de sa r sistance voquer Mini mat riel primitivement refoul AN b ensuite l obtention d une am lioration F a relations affectives existant entre le pa el et le psychoth rapeute x c enfin l intensification de l vocation amies sique celle ci se trouvant par ailleurs f i lit e au cours de la crise ji 4 3 Les malades sous l effet des ss chodi leptiques deviendraient re sociables sa milieu familial C est sur ces trois hypoth ses n cessairem t sch matis es que sont bas es les diverses rii thodes appliqu es jusqu ici dans l emploi ig D lyside et de l Indocybine en psychiatrie particuli rement en psychoth rapie fY groupes A M thodes de choc Elles consenti administrer aux malades une dose unique m g forte de la drogue choisie afin d obtenir sf r sultat favorable la suite d une seule unique s ance Ces m thodes ont t appliqu es principalement dans le traitement des alcooli CES oN Y w ques chroniques et des psychopathes sexuels r cidivants entre autres par Osmond Peck Ditman et alt B
5. prendre l initiative de lui donner des explications au sujet du processus trange qu il est en train de vivre ce r le particuli rement important in combant au m decin 3 Quelles sont les doses qui peuvent tre ad ministr es et suivant quel ordre de progres sion Pour le D lyside il faut commencer avec une dose de 25 gammas per os et progresser jusqu 100 200 gammas en augmentant la dose de 25 gammas d une s ance l autre Il est pr vu en g n ral une seule s ance par se maine mais le m decin peut revoir entre temps le malade sa guise Pour la Psilocybine on peut commencer avec 3 ou 6 mg en injection intramusculaire et progresser de la m me fa on jusqu 9 ou 15 mg Les doses de 100 gammas pour le LSD et de 9 mg pour la Psi locybine ne devraient tre d pass es que par les m decins qui sont d j familiaris s avec l emploi de l une ou l autre de ces drogues 4 Faut il pr parer les malades avant de leur administrer un psychodysleptique Et de quelle mani re ou dans quel sens Du point de vue pharmacodynamique pour que l effet du psychodysleptique puisse tre estim sa juste valeur il est recommand de suspendre chez le malade au moins vingt quatre heures avant le d but de la s ance tout traitement base de tranquiilisants ou de neuroleptiques ce traitement peut tre repris imm diatement apr s la s ance Du point de vue psychologi que il est indispensable d e
6. C L utilisation des m dicaments psychotropes en psychoth rapie Comm au 5e Congr s international de psychoth Vienne 21 28 ao t 1961 3i Duche D J Les effets de la Psilocybine dans un cas d hyst rie Sem H p Paris 1961 37 pp 3061 3062 32 Lanter R Weil J Roth M Note propos de l utilisation diagnostique et th rapeutique des drogues hallucinog nes mescaline LSD 25 Comm Ia s ance du 25 6 1962 de la Soc m d psychol Paris Annales m d psychol 2 juillet 1962 33 Giberti F Gregoretti L Considerazioni sulle possibili applicazioni farmacopsichiatriche della LSD 25 Accad Med 1955 LXX 11 pp 204 212 34 Arendsen Hein G W Treatment of the Neu rotic Patient resistant to the usual Techniques of Psychotherapy with special reference to LSD Topic Probl Psychother Vol 4 pp 50 57 Karger Basel New York 1963 35 Aldaheff B W Les effets psychotomim tiques du D lyside LSD 25 et de l Indocybine Psilocybine dans l exploration clinique de la personnalit Comm la 135 Ass soc suisse psychiat Lausanne 28 29 10 1961 Med amp Hyg 1962 548 pp 392 393 136 Gnirss F Untersuchungen mit Psilocybin cinem Phantastikum aus dem mexikanischen Rauschpiiz Psilocybe mexicana Schweiz Ges f Psychiat Ba sel 22 23 11 1956 Schweiz Arch Neurochir Psy chiat 1959 84 pp 346 348 37 Heimann H Zur Behandlung therapieresistent
7. all amp Armstrong Chwelos et alt van Rhijn 4 5 6 7 8 9 B Diverses variantes apport es la psycho th rapie individuelle bas e sur les principes de la psychanalyse classique de type freudien ou jungien ou bien encore des variantes des autres m thodes cathartiques de caract re essentiellement projectif On a ainsi forg de nouveaux termes la ysergo analyse l oniro analyse la symbolise etc Dans toutes les m thodes entrant dans cette deuxi me cat gorie il s agit en g n ral d analyser le malade alors qu il se trouve sous l effet de la drogue ou bien ult rieurement au cours des jours qui suivent cela tant rendu possible du fait que le malade peut garder un souvenir tr s vif de l exp rience v cue Dans certaines autres va riantes et principalement dans les m thodes projectives on demande au malade de dessi ner ou bien de jouer avec des mannequins grandeur nature pouvant lui rappeler ses pa rents ou d autres membres de son groupe fami lial ou social Dans ce dernier cas on s attend surtout de la part du malade ce qu il d charge sur ces mannequins d une fa on inof fensive toute l agressivit qui a pu tre refou l e dans le pass Ces m thodes ont t appliqu es aux Etats Unis principalement par Abramson Cohen Eisner Savage Hollister et ait 10 11 12 13 14 15 en Grande Bretagne principalement par Sandison Martin Cutner Ling amp Buck man Robinson
8. ap Proc Roy Soc Med 1960 53 pp 932 21 Frederking W Intoxicant drugs Mescaline and Lysergic Acid Diethylamide in Psychotherapy J Nerv Ment Dis 1955 121 pp 262 266 22 Leuner H Holfeld H Ergebnisse und Proble me der Psychotherapie mit Hilfe von LSD 25 und verwandten Substanzen Psychiat u Neurol Basel 1962 143 pp 379 391 23 David J M Acci n de la dietilamida del Acido Lisergico LSD en las neurosis obsesivas La Semana Medica 1960 717 N 36 pp 1373 1384 24 Fontana E El uso clinico de las drogas alucinogenas 21 Congr s argentin de psychiatrie Acta neuropsiquiat argent 1961 7 pp 94 98 25 Rejskind M D Communication Sandoz Phar maceuticals Dorval P Q Canada du 31 5 62 26 Baker E F W Communication Sandoz Phar maceuticals Dorval P Q Canada du 27 6 62 27 Delay J Pichot P Lemperiere T Quetin A M Effet th rapeutique de la psilocybine sur une n vrose compulsive Soc m d psychol Paris 13 7 1959 Presse m d 1959 67 p 2112 28 Delay J Pichot P Lemperiere T La Psilo cybine Ses implications th rapeutiques Sud m d chir 1961 97 pp 9217 8 9220 9222 9224 29 Stevenin L Benoit J C A propos de l utilisa tion des substances dysleptiques en psychoth rapie R sultats favorables de s ances r p t es Enc phale 1960 49 pp 428 434 30 Stevenin L Benoit J
9. ce et une toxicomanie peut elle se produire Cette question est com plexe et tout ce que l on peut dire ce sujet c est que dans les conditions actuelles de pres cription et d administration cela ne s est pour ainsi dire jamais v rifi R sultats d j acquis Nous aimerions pouvoir vous donner main tenant une id e de l tendue et de l importance des r sultats d j acquis en clinique psychia trique avec le LSD et la Psilocybine Il ne nous est pas encore possible de communiquer des chiffres pr cis concernant le nombre total de cas soumis jusqu ici ce genre de traite ment Mais d apr s les informations en notre possession nous pouvons toutefois avancer certains chiffres approximatifs plus de 8000 volontaires sains 47 et plus de 2000 mala des d apr s un relev tabli par nous des principales recherches ayant fait l objet d une publication dans une revue scientifique d Eu rope ou des deux Am riques Ceci pour l ten duc Quant l importance des r sultats il appara t que la majorit des exp rimentateurs est d accord pour reconna tre qu un pourcen tage tr s appr ciable d am liorations a t obtenu la suite de l application des diver ses m thodes mentionn es par nous surtout dans des cas chroniques r fractaires tout autre traitement et consid r s comme d ses p r s Tous ces chercheurs font ressortir ga lement que les risques que comporte la pres cription de ces deux
10. drogues sont vraiment minimes si toutes les r gles tablies pour leur emploi sont normalement respect es par le m decin et ses proches collaborateurs Nous m mes nous avons trait une quinzaine de cas principalement des n vroses la Cli nique psychiatrique de Bel Air et nous pou vons affirmer que dans l ensemble nous avons obtenu d appr ciables am liorations Nous nous r servons de publier l histoire de quelques cas int ressants dans le courant de cette ann e Mais pr cisons tout de suite que nous men tendons pas par l devoir attribuer aux dro gues psychodysleptiques une propri t th Bibliographie H Stoll W A Schweiz Arch f Neurol u Psy chiat 1947 60 1 2 Hofmann A Chemical Aspects of Psilocybin the psychotropic principle from the Mexican fungus psilocybe mexicana heim in Proceedings of the tst International Congress of Neuro Psychopharmacolo gy Rome September 1958 Ed by P B Bradly P Deniker C Radouco Thomas Elsevier Amster er London New York Princeton 1959 pp 446 3 Delay J Pichot et Lemperiere T La psilocybi ne La Presse m dicale 67 ann e N 47 pp 1731 1733 et N 49 pp 1811 1813 4 Osmond H A review of the clinical effects of psychotomimetic agents Am New York Acad Sc 66 pp 418 434 1957 S Peck T T Jr cit in The use of LSD in psy chotherapy Transactions of a conference on d lyser gic acid die
11. er Neurosen mit Modellpsychosen Psilocybin Schweiz Ges Psychiat 13 Versammlg 29 30 10 1960 Schweiz Arch Neurot 1962 89 pp 214 220 38 Barolin G S Erstes Europ isches Symposium f r Psychotherapie unter LSD 25 G ttingen Novem ber 1960 Wien med Wschr 1961 711 pp 466 468 39 Divry P Bobon J Collard J La lysergo analyse comme technique prop deutique en psy chiatrie Dans Neuro Psychopharmacology Proc Ist Int Cong Neuro Psychopharmacology Rome Sept 1958 op cit 40 Andersen H Kristensen K K Knudsen K P LSD behandling Psykoterapi ved hjaelp af Ly sergsyrc diaetyl amid Ugeskr Laeg 1961 723 pp 1449 1452 41 Rojo Sierra M Terapeutica liscrgica en ciertos sindromes obsesivos y neurosis sexuales Act luso esp neurol 1959 18 pp 108 113 42 Wijsenbeek H Landau R A review on the use of lysergic acid diethylamide LSD 25 in psychia A SCOE en h breu Harefuah 1960 58 pp 1 286 143 Roubicek J Experimentalni psychosy La psy chose exp rimentale Statni Zdravoinick Naklada testvi Praha 1961 44 Duarte A Bayley F Contribuci n a estudio del acido lisergico en clinica psiquiatrica Rev psi quiat Uruguay 1961 26 pp 19 22 25 28 31 34 37 40 43 45 45 Jovanovic D Kandic B Kronja T O nekim aspektima primene LSD 25 u nasoj klinickoj psihija trijskoj praksi Some aspects of ihe use of LSD 25 in ou
12. h Les FE E AT Anique universitaire de psychiatrie Bel Air Gen ve 620 VII 63 FSI 117 LSD 1107 Tir part du JSPh 101 245 1963 Aspects cliniques de l emploi B delyside et de l indocybine en psychiatrie directeur Professeur L de Ajuriaguerra Action neurov g tative Les effets pharmacodynamiques du LSD et de la Psilocybine s apparentent physiologique ment une action de type adr nergique que l on reconna t aux modifications neurov g ta tives observ es en g n ral d j aux doses de 25 100 gammas pour le LSD et de 6 9 mg pour la Psilocybine par exemple nau s es vertiges soif sensation de chaud ou de froid A ces doses qui sont les doses moyen nes employ es jusqu maintenant dans l exp rimentation courante les modifications neuro v g tatives observ es sous l effet du LSD sont comparativement plus intenses que celles dues l effet de la Psilocybine Action psychologique L action psychodysleptique proprement dite c est dire celle de nature psychologique est tr s variable Elle para t certainement plus impressionnante pour le LSD Mais m me si l on ne consid re que l une de ces deux dro gues la fois on observe de fortes variations d un individu un autre Ces variations doi vent tre mises en relation tout d abord avec la diversit de tol rance individuelle ensuite galement avec la structure de la personnalit et la sp c
13. ificit du trouble mental dont elle est affect e s il s agit de sujets malades Quoi qu il en soit et en d pit de ces variations indi viduelles il est certain que lon est en droit de retenir un facteur commun l action psy chologique de ces deux drogues psychodyslep tiques c est le processus d tranget c est dire le fait que le sujet au cours de l exp rience commence ressentir partir d un moment donn et pendant un certain laps de temps des sensations tranges qu il a de la peine assimiler quelque chose de d j v cu L effet de la drogue qui au d but de l exp rience ne se manifeste que par les modifica tions de caract re neurov g tatif prend par la suite un aspect tout fait diff rent dans la mesure o des sensations c nesth siques et proprioceptives dr les et des ph nom nes de caract re hallucinatoire sont prouv s tour tour par le patient Chez plusieurs sujets mais pas chez tous il peut s installer graduel lement un changement de leur quilibre int rieur et de leur contact avec le monde ext rieur Le patient ne s endort pour ainsi dire ja mais et pourtant jl vit comme dans un r ve il se sent autre et ce changement peut aller jusqu la d personnalisation Ajoutons gale ment cela le fait que l estimation du temps et de la dur e et celle de l espace et des pro portions qui d j l ordinaire sont tr s sub jectives peuvent
14. in 11 Cohen S The therapeutic potential of LSD 25 In A pharmacologic approach to the study of the mind Ed by R M Featherstone A Simon Tho mas Springfield 1959 pp 251 258 12 Cohen S Lysergic Acid Diethylamide Side effects and complications J Nerv Ment Dis 1960 130 1 pp 30 40 13 Eisner B G Observations on possible order within the unconscious In Neuro Psychopharmaco logy Proc 1st Int Cong Neuro Psychopharmacology Rome September 1958 op cit pp 438 441 14 Savage C The use and abuses of LSD in psy chotherapy In Third World Congress of Psychiatry Montreal Canada 4 10 6 1961 Part II p 466 15 Hollister L E Degan R O Schultz S D An experimental approach to facilitation of psycho therapy by psychotomimetic drugs J ment Sc 1962 108 pp 99 100 16 Sandison R A Hallucinogenic drugs Thera peutic applications Royal Medico Psychol Ass London 15 17 2 1961 Lancet 1961 1 pp 444 445 17 Martin A J LSD Lysergic Acid Diethylami de Treatment of chronic psychoneurotic patients under day hospital conditions The Intern J Soc Psychiat Vol HI 1957 N 3 i 18 Cutner M Analytic work with LSD 25 Psy chiat Quart 1959 33 pp 715 757 9 Ling T M Buckman J The use of Lysergic Acid in Individual Psychotherapy Proc Roy Soc Med 1960 53 pp 927 929 20 Robinson J T Discussion LSD and Psycho ar
15. r clinical psychiatric practice Vojnosanit Pregl 1960 17 pp 550 554 46 Fontana A E Alvarez de Toledo L G Psi coterapia de grupo y dietilamida del acido lisergico Nuevas aportacione Acta Neuro psiquiat Argent 1960 6 pp 68 71 47 Rajo Sierra M El LSD 25 y la psicoterapia en grupo Rev Psiquiat Psicol m d 1960 4 pp 419 422 148 Spencer A M Permissive Group Therapy with LSD 25 Communication personnelle
16. thylamid LSD 25 April 22 23 and 24 1959 Princeton N J Ed by H A Abramson en Macy Jr Foundation New York 1960 pp 6 Ditman K S Hayman M Wittlesey J R B Nature and frequency of claims following LSD J nerv ment Dis 134 pp 346 352 1962 7 Ball J R Armstrong J J The use of LSD 25 d lysergic acid diethylamide in the treatment of the sexual perversions Can psychiat Ass J 1961 6 pp 231 235 8 Chwelos N Blewett D B Smith C M Hof jer A Use of d lysergic acid diethylamide in the treatment of alcoholism Quart J Stud Alcohol 1959 20 pp 577 590 9 Van Rhijn C H Symbolysis psychotherapy by symbolic presentation In Fransaciions of a confe A i LSD 25 Princeton N J op cit pp 197 10 Abramson H A Psychoanalytic psychotherapy with LSD In Tranasactions of a conference on LSD 25 Princeton N J op cit pp 25 80 rapeutique sp cifique Il nous para t au con traire que seule l intervention ad quate du m decin aupr s du malade soumis l effet de la drogue psychodysleptique peut permet tre de tirer un profit th rapeutique maximum de l exp rience Pour conclure disons que nous sommes con vaincus que l exp rimentation des psychodys leptiques en psychiatrie nous ouvre un champ d action tr s vaste et nous esp rons que les efforts de centaines de chercheurs donneront leurs fruits dans un avenir pas trop lointa
17. tre troubl es encore plus le sujet perd souvent la notion du temps et prouve des illusions d optique tr s diverses pouvant s accompagner de visions color es prenant la forme d arabesques ou d images kal idoscopiques Sous l effet de doses impor tantes c est dire partir de 200 400 gammas pour le LSD et 12 15 mg pour la Psilocyhine un mat riel symbolique de caract re primitif est galement assez souvent d crit Il faut re tenir qu un aspect tr s important de l exp rience v cue par le sujet sous l effet de la drogue psychodysleptique consiste dans le fait qu il garde un souvenir pr cis de sa crise c est dire de cet tat d tranget dans lequel il a v cu pendant un laps de temps dont la dur e peut varier de quelques minutes quelques heures et qu il peut en d crire le d roulement et en voquer les d tails C est sur e fait primordial comme nous allons l exposer tout l heure qu est bas en psychia trie et particuli rement en psychoth rapie l emploi des drogues psychodysleptiques hallu cinog nes Emploi de ces drogues en psychiatrie Voici maintenant bri vement r sum es les principales hypoth ses avanc es pour justifier l adoption des psychodysleptiques en psychia trie 1 Les crises v cues par les malades sous l effet des psychodysleptiques pourraient d s terminer chez eux la recherche d un nomis quilibre psychique et le remaniement les structures
18. xpliquer au patient Faction g n rale des psychodysleptiques et en particulier celle de la drogue choisie Il faut essayer avant tout de le tranquilliser et d obte nir sa collaboration Un grand nombre de pr jug s d id es pr con ues ou m me d id es fausses existent au sujet des drogues hallu cinog nes il faut en tenir compte et s assurer dans quelle mesure le malade ou bien l infir mi re qui lui tiendra compagnie en sont bien d barrass s au moment de l exp rience 5 Quelles sont les contre indications l admi nistration du D lyside et de l Indocybine Principalement les cas de psychoses aigu s schizophr nies et fortes d pressions les pi leptiques les cas o il y a des risques de sui cide et dans tous les cas o le patient souffre de troubles coronariens 6 Comment peut on rem dier aux effets d sagr ables souvent m me p nibles du D ly side et de l Indocybine Les effets psycho dysleptiques qu ils soient de caract re neuro v g tatif ou hallucinatoire sont en g n ral assez bien support s par le malade Mais il peut arriver que le patient r clame avec insis tance un soulagement rapide et ne veuille pas attendre que l effet de la drogue se dissipe peu peu Dans ce cas il est recommand de faire au malade une injection de 25 50 mg de chlorpromazine ou 0 05 0 1 de ph nobarbi tal intramusculaire 7 Le D lyside et l Indocybine produisent ils un effet d accoutuman
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