regards croisés
Contents
1. NOTER Agent de d veloppement local R f rentiel des m tiers des parcs naturels r gionaux F d ration des PNR de France 2013 234 pages Ces fiches d crivent les relations hi rarchiques et fonctionnelles possibles www parcs naturels regionaux fr upload doc_telechargement Referentiel 20metiers 202013 pdf REGARDS CROIS S 3 Profession agent de d veloppement REGARDS CROIS S 3 Profession agent de d veloppement Merci toutes les personnes qui ont contribu ce num ro de Regards crois s agents de d veloppement chercheurs et experts Cette publication est le fruit de l activit et de la r flexion de l quipe professionnalisation des agents de la Plate Forme r gionale d veloppement rural Isabelle Bizouard Aur lie Braillon Anne Carton directrice Genevi ve Ganivet et Adeline Parenty Directeur de la publication Jean Louis Cung Responsable de la r daction Anne Carton Conception et coordination ditoriale interviews synth se et r daction Gilles Peissel Conception et r alisation graphique St phane Pascalis Transcription des interviews Christine Gentil Correction Fabienne Vaslet Impression Impressions modernes La Plate Forme r gionale d veloppement rural Rh ne Alpes Avenue de la Clairette 26150 Die T l 04 75 22 14 89 www caprural org D p t l gal juin 2013 ISSN 2261 0030 Le projet Ing Terr a t r alis de 2008 20112. d un raisonnement ax sur les m tiers de nouvelles pr occupations en termes de fonctions exerc es ou d objectifs poursuivis etc Des lus qui ne s identifient pas leur r le d employeur Si la gestion des ressources humaines est l un des principaux enjeux strat giques des structures de d veloppement pour ces prochaines ann es elle est encore loin d tre une pr occupation des employeurs surtout des lus pour qui cette responsabilit est minor e par rapport la multiplicit des missions prendre en charge Cette fonction suppose gale ment des qualit s de management pour lesquelles les lus ne sont peut tre pas pr par s Globalement l lu ne s identifie pas comme l em ployeur des agents de d veloppement Est ce parce que m me s il en est le pr sident il se consid re comme faisant partie d un groupe par exemple un conseil communautaire est ce parce qu il a ten dance assimiler l agent de d veloppement une proc dure est ce parce que sa fonction lective est instable et par nature dur e limit e Rares sont ceux qui se disent employeurs au sens de gestion naires d une entreprise Par ailleurs un lu peut avoir du mal g rer des questions complexes telles que les partena riats multiples dans lesquels les agents sont mobilis s distinguer les professionnels du d veloppement du personnel administratif ne pas donner la priorit la gestion administrative et
3. 90 pages Retours d exp riences et conseils aux collectivit s territoriales Les mutualisations peuvent ME 44 4 WE HE E TE gf E E E EE 7 E E EO kek f E m E KEE Oo MER EEF servir un projet de territoire et des objectifs manag riaux plus larges que les simples conomies d chelle wuw inet cnfpt fr documents 102010 071010183829EtudeMutualisa tions pdf Construire des outils RH sp cifiques Sept fiches outils de l Union nationale interf d rale des uvres et organismes priv s non lucratifs sanitaires et sociaux Uniopss 2010 Ces fiches n ont pas vocation d finir un mod le unique mais signaler des points de tension et des bonnes pratiques fiche de fonction fiche de poste document unique de d l gation recrutement et int gration entretien annuel entretien profession nel formation pratique in situ cides chorumfr cides f_actus a_1654d7a212601799 Construire des outils RH specifiques l Uniopss publie des propositions html tre manager Les cahiers du d veloppeur cono mique n 15 Association Rh ne Alpes des professionnels du d veloppement conomique local Aradel septembre 2011 85 pages 15 euros En vingt deux chapitres de Arriver dans une quipe Quitter l quipe en passant par Mettre l quipe et l organisation en ad quation avec le projet ce guide m thodologique apporte conseils et t moignages pour endosser le costume de manager
4. Profession agent de d veloppement e d veloppement REGARDS CROIS S 3 Profession agen QUATRE VOIX Postes en coulisse Parler de son emploi d accord mais de son employeur Pas facile pour nos quatre agents de d veloppement comme pour tout salari de s exprimer sur ce versant peu connu de leur activit professionnelle Pourtant cet aspect m rite d tre abord de front comment leur poste est il d fini et g r leur travail organis les d cisions prises etc Ils t moignent ainsi d une r alit o malgr la diversit des situations l employeur est de plus en plus confront son r le d employeur CHARG E DE MISSION CDRA AGRI CULTURE ET D VELOPPEMENT RURAL Valdac Valence Dr me Ard che Centre Ma lys Chomel 32 ans Ing nieur des techniques agricoles Parcours Jai un BTS Agronomie et syst mes de cultures qui m a permis d int grer ensuite PENITA de Clermont Ferrand aujourd hui V tagro Sup au sein de laquelle j ai choisi l option am nagement et d veloppement rural de fa on ouvrir le plus largement possible le panel de mes comp tences Apr s un an et demi de recherche j ai int gr en 2007 le syndicat mixte de la vall e de l Eyrieux de l Ouv ze et du plateau de Vernoux Smeov qui est la structure porteuse du CDRA Valdac par le biais d une candidature sponta n e C est mon premier employeur QUIPE ET HI RARCHIE Je travaille au sein d une quip
5. ces mutations La difficult est que un PNR n ayant quasiment pas de fonds propres toutes nos actions sont tributaires de nos financeurs Les finances des collectivit s tant ce qu elles sont nous devons faire comme tout le monde et d ann e en ann e r duire la voilure en termes de nombre d actions de co ts etc Nous sommes surtout pr occup s par cette volution et nous ne prenons pas le temps de r fl chir une ventuelle r organisa tion des postes au sein du parc Tout d pend de la taille de la structure qui l emploie Au cours de ma premi re exp rience profession nelle je travaillais norm ment avec le pr sident Je trouve que le bin me technicien lu est fon damental que tous deux ont besoin d avancer main dans la main Quand la structure est plus importante c est diff rent L id al est de laisser les techniciens r fl chir aux actions possibles de leur faire confiance puis de leur donner les validations politiques Les projets doivent tre construits ensemble et ensuite pr sent s par les lus comme c est le cas au parc Je pense que l chelon d partemental va dimi nuer progressivement jusqu dispara tre Pour avoir travaill diff rents niveaux de collectivit je vois davantage un pilotage au niveau r gional avec des relais de terrain au service des petites communaut s de communes qui n auront pas les moyens d assumer plusieurs postes d agent de d veloppement Ces
6. dans le cadre du programme de recherche PSDR 3 Pour et sur le d veloppement r gional En Rh ne Alpes ont contribu Claude Janin UMR PACTE TERRITOIRES Institut de g ographie alpine ric Grasset Laboratoire d tudes rurales EA 3728 universit de Lyon Dany Lapostolle Laboratoire d conomie et gestion UMR 5118 universit de Bourgogne lise Turquin UMR PACTE TERRITOIRES Institut de g ographie alpine Sylvie Duvillard UMR PACTE TERRITOIRES Institut de g ographie alpine Anne Carton Plate Forme r gionale d veloppement rural La conception et la r alisation de ce document sont financ es par la R gion Rh ne Alpes et le FEDER dans le cadre de la valorisation des travaux de recherche du PSDR 3 Fr 4 LL RG q Regards crois s est une publication destin e faire e E conna tre et valoriser le m tier d agent de d veloppement M E A N Ce projet a t initi et r alis par la Plate Forme r gionale pro p o 4 d veloppement rural Rh ne Alpes dans le cadre de sa mission de professionnalisation des agents d fi majeur re A 3 4 des politiques territoriales Il rejoint les analyses Cai d et mobilise les ressources issues du projet Ing Terr ss F mis en uvre dans le cadre du programme de recherche a lt y Pour et sur le d veloppement r gional PSDR 3 ot Le gt 1 B tie partir d interviews d agent cette publication i r g i T i
7. le champ de l conomie de proximit Ils ont ainsi rejoint une pr occupation de la R gion qui sur un terreau d j favorable l conomie sociale et soli daire en a fait un des axes d intervention de sa politique de d veloppement Un vide combler Il sera d ailleurs int ressant de voir comment les fonds europ ens pour la p riode 2014 2020 seront d clin s au niveau des r gions Leur programmation telle qu elle se profile actuellement met en effet l accent sur la n cessit de stimuler l initiative locale Ce qui pourrait redonner du c ur l ouvrage au monde associatif proche du terrain l coute des publics b n ficiant d un r seau de b n voles et apte r agir rapidement face aux enjeux de notre soci t L une des personnes interview es t moigne ce titre d une certaine s r nit dans un poste de ce type Les chercheurs du projet Ing Terr voir page 10 mettent m me l hypoth se que le regroupement d intercommunalit s et la cr ation de structures de taille importante pourraient tre l origine d un vide au niveau local que les associations pourraient com bler en renouant spontan ment avec une coute et une pr sence actives sur le terrain De nouveaux emplois attendent peut tre les agents qui souhaitent renouer avec cette dimension de leur m tier eux de se mettre en mode veille sur ces opportunit s et de montrer que leurs savoir faire d accoucheur d id es et de mis
8. parcs naturels r gionaux chambres d agriculture communaut s d agglom ration etc en emploient plus de dix Cette diss mination des emplois sur le territoire va probablement voluer sous l effet de la r forme terri toriale et de la recomposition des intercommunalit s La tendance au regroupement des agents semble in luctable entra nant avec elle la disparition du bin me agent lu qui a fait les beaux jours de la pro fession Les cons quences de cette volution sur la gestion des postes sont d ores et d j perceptibles comme le montrent nos interviews Dans les struc tures importantes les processus de circulation de l information de validation de prise de d cision etc doivent suivre un protocole pr cis pour franchir les niveaux hi rarchiques ou passer de la sph re tech nique la sph re politique Au quotidien l employeur prend alors les traits d un directeur de service qui s il n a pas une culture du d veloppement n incitera pas forc ment les agents faire du d veloppement et ne les reconna tra pas en tant que tels D autant plus que sp cialisation des m tiers aidant merge la figure du super technicien focalis sur son do maine d activit voire peut tre bient t intervenant la demande depuis une antenne locale et donc sans attache particuli re avec un territoire donn L employeur soluble dans les proc dures L employeur d agents de d veloppement est parfois plus
9. sp cialiste qui voit ses comp tences r tr cir lise Turquin On sent qu il y a aussi des avantages c est une nouvelle mani re d avancer de construire une d marche collective Cela pose cependant la question de l mergence de projets originaux d un c t il y a toujours une injonction la cr ativit de l autre un resserrement li aux proc dures et la sp cialisation des postes C J C est vident que la d marche est balis e mais ne l est elle pas trop Quelle est l admissibilit d une id e nouvelle qui peut para tre loufoque dans un pre mier temps mais qui produira peut tre quelque chose d innovant trois ans plus tard On change le proces sus de construction de projet L change d id es la coconstruction le r seau etc risquent de se faire un niveau lev loin des acteurs de terrain Agiter ou quiper C J La d marche de l un des agents est int ressante Il a quitt un CDI pour un CDD parce que sa priorit tait de travailler en Savoie Il a privil gi la qualit de vie et le cadre du travail la s curit de l emploi Cette pr carisation des postes est une volution de la soci t Le CDI n est plus l objectif des employeurs mais c est moins aussi celui des personnes notamment de certains jeunes qui pensent qu aujourd hui un CDI ne prot ge pas forc ment davantage qu un CDD Le poids des proc dures g n re aussi de plus en plus de CDD quand on a de
10. 2003 121 pages Qui est l employeur Cette question est v ritablement complexe dans le monde associatif o les montages juridiques et financiers peuvent tre complexes Il est en effet n cessaire de distinguer le lien juridique le lieu d exercice de l emploi le lien hi rarchique employeur salari www fonjep org detail Telechargement 5Couvrages 5Clivre_ fonjep pdf Le management le grand perdant in Conditions de travail valeurs perspectives 7 000 territoriaux r pondent Dossier en ligne de La Gazette des com munes mars 2012 L ensemble du dispositif manag rial mis en place dans les collectivit s est tr s mal not par les agents l Et les r ponses d coupent moins un clivage entre cat gories ainsi qu il aurait t attendu qu entre collectivit s plus celles ci tant importantes moins la qualit du management tant per ue www lagazettedescommunes com 103535 le management le grand perdant OUTILS Pr voir et accompagner l entr e en fonction d un agent de d veloppement Fiche Rep re pour agir n 10 Plate Forme r gionale d veloppement rural Rh ne Alpes d cembre 2012 3 pages www caprural org telechargements finish 35 reperes pour agir 403 prevoir et accompagner larrivee dun nouvel agent Mutualisations Quel r le et quelles transforma tions pour la fonction ressources humaines Institut national des tudes territoriales INET 2010
11. antennes locales pourraient tre organis es comme des groupements de com p tences avec des super techniciens conseillers qui interviendraient la demande sur des espaces beaucoup plus vastes avec la R gion en chef d orchestre C est peut tre de la science fiction l avenir nous le dira Interview r alis e le 8 mars 2018 Pascale Blanc Nous ne sommes pas dans la strat gie plut t dans l observation L association a fait tr s t t le choix d tre ancr e dans les territoires d asseoir des par tenariats suffisamment solides par exemple avec la chambre d agriculture pour montrer l importance de nos missions Par rapport ce qui s est pass dans d autres d partements o les associations travaillaient de mani re plus isol e nous n avons pas t fragilis s par la professionnalisation des actions de soutien aux agriculteurs en difficult au sein d autres organismes C est difficile de dire que l on est dans une situation id ale mais par rapport aux associations que je c toie qui sont proches g ographiquement ou qui appartiennent aux m mes r seaux j ai la chance d tre dans une association qui fonctionne tr s bien Nous avons un r seau de b n voles tr s impliqu s ce qui est une vraie plus value puisque cela ne co te rien aux agriculteurs qui s adressent nous Notre neutralit institutionnelle nous rend aussi plus libres Certaines organisations profession nel
12. d opportu nit s de rencontres etc C J Ces strat gies peuvent d boucher sur de nouveaux statuts pour les agents qui pourraient par exemple intervenir en tant que consultants On peut imaginer aussi le d veloppement des postures de pluriactivit avec des postes qui ne seraient pas occup s temps plein et des personnes partageant donc leur temps entre plusieurs activit s Par contre pour le milieu associatif la question sera celle des moyens finan ciers Aura t il la capacit de rester ind pendant T C est un retour une certaine forme de militan tisme voire de non professionnalisme qui peut tre vecteur de cr ativit Mais qui seront ces profession nels Parce que les tudiants d aujourd hui sont form s pour travailler dans les intercommunalit s pas dans ce type de structure Par ailleurs l mergence de cette marge de man uvre associative au niveau local est temp rer par le risque d instrumentalisation par les collectivit s Rural urbain m me emploi m me agent D L Ce qui ferait la diff rence entre le rural et l ur bain ce serait la connaissance des dispositifs des institutions des proc dures etc mais les comp tences de mise en relation entre les individus ne sont pas si diff rentes que cela G Logiquement quand on forme des tudiants on devrait tre capable de les former autant en ani mation urbaine que rurale J esp re que tous les coll gues ense
13. difficile identifier La notion m me d employeur peut se diluer dans la complexit des montages ins titutionnels sur lesquels reposent par exemple les contrats r gionaux Qui de la structure qui h berge l agent du territoire de projet lorsque les p rim tres ne concordent pas ou de la R gion qui impulse la proc dure et finance les postes a la responsabilit de la gestion des emplois quel niveau politique l agent doit il se r f rer Pour viter de g n rer un contexte d incertitude autour du positionnement de l agent avec une confusion des r les qui ne peut qu aboutir un manque d efficacit et de pertinence dans son action quotidienne cette relation employ employeur doit tre clairement formalis e Cela passe par un meilleur encadrement des salari s mais aussi par la cr ation d une fiche de poste qui pr cise outre ses missions quel s niveaulx l agent doit rendre des comptes avec qui il doit travailler et avec quels liens hi rarchiques le mode d valuation de son action etc Cette r flexion pr alable renvoie la n cessit pour l employeur d avoir un projet pour le territoire mais aussi pour la structure qui ne doit pas se contenter de recruter son personnel en fonction des proc dures auxquelles elle a acc s Difficile lorsque ces conditions ne sont pas r unies de faire en sorte que l agent de d veloppement puisse jouer son r le d animateur de terrain et d aide la d cision
14. local davantage g r par des associations La petite taille permet de faire de l innovation mais elle implique de s organiser en r seau L change doit se faire avec les diff rents acteurs du territoire et avec d autres agents de d veloppement afin de capitaliser de mutualiser et de produire de l intelligence collective D L L une des chances des agents de d veloppe ment est peut tre de revenir vers ces associations les b n voles la soci t locale etc et de sortir de la technicisation de leur m tier qui les emprisonne et les oblige penser dans des cadres cognitifs pr d finis encadr s par des proc dures Il y a une esp ce de lutte entre les anciens et les modernes et ce sont peut tre les anciens qui vont gagner Pour ceux qui veulent revenir aux bonnes vieilles m thodes c est dire le bricolage sans pr tention technicienne LE POINT DE VUE DE BENO T MEYRONIN Il y a aujourd hui un vrai d ficit dans les collectivit s sur les questions de management Les formations qui m nent aux postes d encadrement ne leur accordent pas une place tr s importante la comp tence mana g riale tant par ailleurs une comp tence part enti re Alors que dans la plupart des entreprises ce n est plus du tout un sujet qu on a fait du management un levier de performance dans l organisation et que on mise sur des managers dont le talent principal est d accompagner les mutations je ne suis pas s r qu
15. sur les questions de r glementation et les conflits d usage li s ces pratiques en laborant un plan de circula tion l chelle du massif Aujourd hui je travaille sur ANIMATRICE COORDINATRICE Solidarit Paysans Rh ne Pascale Blanc 45 ans DESS en sociologie appliqu e au d veloppement local Apr s ma formation universitaire j ai effectu plusieurs CDD dans des bureaux d tudes qui tra vaillaient dans le domaine socio conomique En 2000 j ai t embauch e par l Association d parte mentale pour le d veloppement de l emploi agricole et rural du Rh ne l ADDEAR pour animer une action d accompagnement des b n ficiaires du RSA agricole Jy suis rest e jusqu en 2008 date laquelle l ADDEAR a laiss cette action une autre association Aid Agri 69 qui a volu pour devenir Solidarit Paysans Rh ne L objectif est d aider tous les agriculteurs qui rencontrent des probl mes d ordre conomique tech nique social juridique relationnel etc Dans presque toutes les situations l agriculteur a des difficult s financi res et morales Nous faisons tr s souvent un travail de lien avec les travailleurs sociaux les comptables ou les acteurs du territoire Nous avons par exemple initi une action avec les bailleurs sociaux et l tat afin de trouver des solutions pour les agriculteurs qui risquent de se faire saisir leur logement La d marche se veut collective on ne fait jamais la pla
16. Difficile galement de lui assurer des conditions d emploi qui lui permettent de s panouir dans son m tier et de trouver du sens son action l opportunit des nouveaux enjeux Force est de constater que les mutations territoriales et les ch ances lectorales venir n incitent gu re les employeurs se poser ces questions de gestion des comp tences et des ressources humaines quelques mois de l application du nouveau sch ma intercommunal janvier 2014 beaucoup d agents en CDD ne savent d ailleurs pas si leur emploi sera main tenu la pr carisation des postes voir graphique laquelle ils ont fini par s habituer s ajoute l incertitude sur la future organisation des territoires et les com p tences que prendront les intercommunalit s Ce contexte ne doit cependant pas masquer les opportunit s qui devraient se pr senter en termes d emplois en lien par exemple avec la transition nerg tique ou les enjeux que repr sentent les rela tions villes campagnes et le d veloppement dans les zones p riurbaines Pour l instant cette derni re question semble d sert e par les agents de d veloppe ment rural Peut tre faudrait il parler de p rirural afin d veiller leur int r t pour le sujet Rien ne les emp che pourtant de se tourner vers ces enjeux Certains agents de d veloppement conomique se sont par exemple cr de nouvelles marges de man uvre en investissant de leur propre initiative
17. REGARDS CROIS S Profession agent de d veloppement x EMPLOIS FT 4 iid e o amp a d f 2 4 b 4 La 2 plate Forme D veloppement rural Rh ne Alpes DITO L employeur mode d emploi Ce troisi me num ro de Regards crois s investit un champ peu fr quent du d veloppement local les employeurs d agents de d veloppement et la ma ni re dont ils d finissent et g rent ces emplois En Rh ne Alpes pour l essentiel les 465 organismes employeurs recens s en 2012 par la Plate Forme r gionale d veloppement rural sont des collectivit s locales 49 On trouve ensuite des associations 26 des tablissements publics 20 et d autres structures 5 Si la plupart de ces organismes sont de petite taille 86 d entre eux emploient trois agents ou moins la part des structures impor tantes est amen e s accro tre dans les ann es venir sous l effet de la recomposition des intercom munalit s Depuis longtemps dans les petites structures c est le contact quasi quotidien entre l employeur et l agent qui fait office de management informel Il n en va pas de m me dans les tablissements plus impor tants o la gestion des postes et des projets doit reposer sur des protocoles qui assurent le lien entre les diff rents niveaux hi rarchiques techniques et politiques Comment dans ces nouvelles conditions de travail mar
18. ROIS S 3 Profession agent de d veloppement REGARDS CROIS S 3 Profession agent de d veloppement EXPERTS EN COIN L agent l heure locale Poids des proc dures volution des intercommunalit s sp cialisation des m tiers etc tout concourt loigner les agents de d veloppement de leur r le originel d agitateur de terrain moins que ces mutations ne lib rent de nouvelles initiatives locales qui leur tour pourraient faire na tre des opportunit s d emplois inattendues Avec Claude Janin ric Grasset Dany Lapostolle et lise Turquin chercheurs du programme Ing Terr sur l ing nierie territoriale PSDR 3 Dans les tuyaux d orgue Claude Janin L un des agents interview s d crit la verticalisation de la relation qu il a v cue avec les lus apr s avoir rejoint une intercommunalit de taille plus importante C est une illustration de l impact des r formes actuelles sur l emploi des agents avant il pou vait interpeller directement le pr sident maintenant il doit suivre une proc dure On passe du g n raliste au sp cialiste du collaborateur au charg de mission Dany Lapostolle Cela montre que la logique de projet bas e sur la transversalit volue vers le mod le bu reaucratique La mont e des comp tences au niveau intercommunal est en train de transformer l ing nierie territoriale en tuyaux d orgue l agent de d veloppe ment n est plus un ensemblier mais de plus en plus un
19. aux loisirs doux Comme j ai un peu la bougeotte j ai d j rompu trois CDI au bout de trois ans je suis pass l tage au des sus c est dire au Comit r gional du tourisme de Champagne Ardennes comme charg de mission v los routes et voies vertes Il s agissait d assu rer la coordination du sch ma r gional cyclable et de faire la promotion de la fili re v lo Le travail comportait beaucoup moins de terrain et consistait essentiellement rencontrer les principaux ma tres d ouvrage pour les inciter d velopper certains iti n raires Depuis deux ans et demi j ai un CDD de charg de mission sur le d veloppement des sports de nature et sur les engins motoris s au PNR du Massif des Bauges C tait un souhait familial de venir travailler en Savoie car c est un secteur que nous aimons beaucoup L quipe du parc est regroup e en quatre p les dont le p le patrimoine auquel je suis rattach car m me sij interviens de mani re transversale avec le p le ac cueil du public la protection du patrimoine naturel est une pr occupation tr s forte Je suis sous la respon sabilit d un chef de p le avec au dessus la direction C tait une cr ation de poste qui avait t tr s clai rement d finie Face aux nuisances g n r es par le d veloppement des sports motoris s quads 4X4 etc le parc a propos une action de m diation ses financeurs Il s agissait de travailler
20. ce de mais avec l agri culteur Lorsqu un agriculteur a t accompagn il devient parfois accompagnateur Nous sommes deux salari es et nous travaillons avec un r seau d une soixantaine de b n voles qui assurent l accompagnement des agriculteurs Le conseil d administration ne comprend que des personnes physiques presque toutes agriculteurs C est le bureau de huit personnes qui a la respon sabilit du suivi de nos postes Lors de la cr ation de Solidarit Paysans Rh ne tout a t remis plat et les missions qui incombent aux salari s de l association repr cis es l animation du r seau de b n voles les relations avec les parte KEA AED X 7 ut AES F Ex KEK Di td CHEF DE PROJET TOURISME ET PDIPR Communaut de communes du Pays du Gr sivaudan Alexandre Chalen on 38 ans DESS D veloppement et promotion des am nagements touristiques Mon premier travail a t agent de d veloppement aux grottes de la Balme dans l Is re J ai ensuite t charg de mission tourisme au syndicat mixte du Pays de Bi vres Valloire o je suis rest huit ans Depuis 2010 je suis chef de projet tourisme charg du PDIPR le plan d partemental d itin raires de promenades et de randonn es au sein de la communaut de communes du Gr sivaudan Ce poste s av re particuli rement int ressant puisqu il m offre l opportunit d intervenir sur un nouveau terrain caract ris par des enjeux tou
21. e on soit ce niveau de maturit dans le secteur public Depuis quelques ann es cependant des choses se mettent en place dans les grandes collectivit s o on voit merger des processus d animation de l enca drement qui vont sur le terrain du management mais je pense qu il y a encore du chemin faire Je ressens de la part des managers publics un vrai besoin de dia oguer avec des pairs au del de leur organisation et m me au del du secteur public Ils sont en qu te d outils m thodologiques qui ont fait leur preuve pour agir et structurer des plans d action en termes de marketing des services de qualit de services etc C est une question d actualit qui m rite d tre pos e car les logiques d efficience font que l on forme de plus en plus de gens la gestion de projet la conduite du changement au management agile etc en important du monde de l entreprise des outils qui dans le contexte public sont nouveaux et parfois utilis s maladroitement Le management public territorial trouve ses racines dans le registre du management d entreprise mais il poss de des sp cificit s dont il faut tenir compte Beno t Meyronin est enseignant chercheur Grenoble cole de Management X RP il y a des possibilit s de cr er de nouvelles solidarit s C est dans le monde associatif que l on trouve cette souplesse et cette libert Mais cela d pendra de strat gies individuelles de contextes locaux
22. e en r seau ont toujours leur raison d tre y compris et peut tre surtout dans les territoires mergents entre villes et campagnes Anne Carton et Isabelle Bizouard AER e EER E E yo k E RETOUR AUX SOURCES Emploi d signe au XVIe s l action le fait d user de quelque chose Il a donn lieu des locutions comme emploi du temps et mode d emploi partir du XVIIE s il exprime ce quoi s applique l activit r tribu e d une personne puis le genre de r le dont est charg un acteur XVIIIe s d o l expres sion avoir la t te de l emploi Au XXE s il rejoint le domaine conomique pour signifier les possibilit s de travail offertes la main d uvre Il s oppose alors ch mage Employeur d signe d abord celui qui emploie son argent quelque chose 1304 puis l utilisateur d une monnaie 1618 Cette acception a disparu pour laisser place la fin du XVIITE s celle d une personne qui a un o plusieurs salari s son service Mais de nos jours l employeur n est nullement tenu de revenir au latin implicare plier dans entortiller d o est issu employer pour organiser le travail de ses employ s D apr s le Dictionnaire historique de la langue fran aise sous la direction de Alain Rev Le Robert Part des CDI en dans les offres d emploi publi es sur www caprural org 50 40 30 20 10 2009 2010 2011 2012 REGARDS C
23. e qui est pass e de cinq personnes lorsque je suis arriv e douze aujourd hui Au del du p le administratif et des agents de d veloppement qui sont tous au m me niveau hi rarchique la directrice du Smeov g re les ressources humaines mais un poste est en cours de cr ation pour assurer la coordination g n rale du futur CDDRA J aurai donc bient t deux respon sables un au niveau structurel et un au niveau fonctionnel Cette situation provient notamment du fait que le contrat Valdac s tend sur un terri toire beaucoup plus vaste que le Smeov POSTE Ce poste a t cr pour r pondre la demande de la R gion de mettre en place un projet strat gique agricole et de d veloppement rural Psader qui est le volet agricole du CDRA J ai eu un premier CDD de six mois pour r aliser le diagnostic puis un deuxi me contrat de six mois pour pr parer le programme d action enfin un contrat de trois ans pour l animation du CDRA c est dire le suivi CHARG DE MISSION POUR LE D VE LOPPEMENT DES SPORTS DE NATURE Parc naturel r gional du Massif des Bauges Guillaume Richelot 37 ans DESS am nagement environnemental J ai commenc travailler en 2001 au Comit d partemental de randonn e p destre de C te d Or Jy suis rest deux ans en tant qu agent de d velop pement avant de rejoindre le Comit d partemental du tourisme de Haute Marne sur des missions li es la randonn e et
24. engagement de l tat la mutualisa tion de services et de comp tences est d autant plus souvent voqu e que les intercommunalit s ont une longue tradition en la mati re Dans certains cas des solutions compl mentaires ou alternatives sont ga lement rechercher vers un largissement de cette mutualisation l chelle du d partement ou en faisant appel de l ing nierie priv e Certains prestataires se positionnent ainsi depuis quelques ann es sur de nouveaux march s potentiels comme les services l enfance ou l accompagnement du d veloppement conomique Cette volution soul ve cependant la question du co t et surtout du risque d insuffisance en demande potentielle de certains territoires ruraux pour faire vivre cette expertise priv e Des agglom rations proposent aussi aux collecti vit s rurales proches de mettre disposition leurs services de voirie d assainissement ou d urbanisme Selon les domaines concern s et les formes mises en place ces initiatives peuvent tre pr judiciables l autonomie de d cision des collectivit s qui en b n ficient par une relative d pendance ing nieurale surtout si la collectivit porteuse de l ing nierie a des intentions ou des enjeux faire valoir sur le territoire o elle intervient en appui D apr s Claude Janin ric Grasset Dany Lapostolle lise Turquin L ing nierie signe d intelligence territoriale Economica Anthropos 2011 L
25. es ressources humaines un facteur cl de la performance des territoires Face des situations de plus en plus complexes dans le d veloppement territorial les savoirs et savoir REGARDS CROIS S 3 Profession agent de d veloppement REGARDS CROIS S 3 Profession agent de d veloppement REP RES D ING TERR ET AUTRES RESSOURCES faire mobiliser par les agents deviennent davan tage collectifs ce qui n cessite pour les employeurs une r flexion approfondie sur l organisation des ressources humaines D sormais la qualit de ces ressources humaines et de leur mode de gestion constitue un facteur cl de la performance des ter ritoires Au del des comp tences techniques et des qualit s individuelles des agents de d veloppement la capacit des syst mes d action locaux accro tre leurs comp tences collectives devient ainsi un crit re de performance territoriale Les structures de d veloppement doivent notamment engager une r flexion prospective sur les volutions des missions et des m tiers d finir de nouveaux profils faire merger de nouvelles comp tences d velopper des capacit s de r activit et d adapta tion etc Plusieurs volutions significatives peuvent d j tre observ es On est pass par exemple d une logique bas e sur les comp tences techniques une logique davantage fond e sur des comp tences transversales et relationnelles communication n go ciation animation etc
26. ez pr sents mais nous avons une autonomie compl te au niveau de l organisation du travail Toutes les deux semaines nous envoyons aux membres du bureau le pro gramme de notre activit avec les choses faire les d placements pr vus les rendez vous etc Lors de l assembl e g n rale nous faisons le bilan annuel et tra ons les orientations pour l ann e sui vante Il y a dans l association le d sir de ne pas marquer de hi rarchie entre salari s et b n voles avec un fonctionnement collaboratif o chacun peut donner son avis Nous pouvons donc apporter des compl ments d informations une vision particuli re etc Cela se passe tr s bien et la r partition des t ches est efficace Ce sont des choses que nous suivons car nous savons qu elles peuvent amener des changements par exemple en termes de soutien financier Le conseil g n ral du Rh ne est un partenaire impor tant et depuis deux ou trois ans les communaut s de communes sont galement des partenaires fi nanciers Mais pour l instant nous ne sommes pas touch s Il est vrai que nous intervenons aupr s d un public identifi comme tant en souffrance Les financeurs ont conscience que nous colmatons un peu les br ches que nous accompagnons les mutations que le secteur agricole subit en limitant les situations dramatiques PE 4 EER AY ME g w E a7 EEA EERI y m Eo EEY Alexandre Chalen on Les chefs de projets travaillent s
27. hose qui va se mettre en place POSTE D AGENT LA GESTION ID ALE Mon poste a t d fini parce qu il y avait une de mande de la R gion pour un volet agriculture et d veloppement local C est le poste qui a cr le be soin Mon travail aurait t plus vident s il avait t le fruit d une d cision politique d une r flexion sur un besoin identifi localement d autant que j tais d butante et que mon lu r f rent n avait jamais eu de responsabilit sur un territoire aussi vaste Du coup nous sommes mont s en comp tence ensemble Cela a t tr s enrichissant pour moi de t tonner pour trouver ma juste place POSTE D AGENT L AVENIR Toutes les intercommunalit s vont Ss largir en termes de p rim tre et de comp tences ce qui rend la mutualisation des moyens vraiment perti nente pour certaines th matiques Pour d autres il me semble qu il faut aussi conserver des l ments internes chaque communaut de communes Le m tier d agent de d veloppement est de nou veau pris dans une sph re qui bouge beaucoup et les employeurs ne sont pas forc ment comp tents pour organiser cette mati re grise le mieux pos sible Il est int ressant pour eux de disposer d une structure d appui aupr s de laquelle ils peuvent se tourner pour leur gestion des ressources humaines Interview r alis e le 11 mars 2013 Guillaume Richelot Pour l instant il n y a pas de strat gie particuli re face
28. ignants chercheurs en am nagement ont cette culture et cette pratique professionnelle Il faut d fendre cette id e de l change du dialogue etc Concernant le lien entre le rural et l urbain la ville de Grenoble a par exemple des formes d animation dans ses quartiers que certains territoires ruraux pour raient tr s bien reproduire et vice versa REGARDS CROIS S 3 Profession agent de d veloppement REGARDS CROIS S 3 Profession agent de d veloppement EXPERTS EN COIN L agent l heure locale C J Les freins pour qu un agent travaille la fois sur le rural et sur l urbain sont ancr s dans les men talit s depuis longtemps Ils sont renforc s par les proc dures qui sont distinctes L une des conditions pour faire sauter ces cloisonnements est de rentrer par les processus car il y a des modes de d veloppe ment comparables par exemple ceux de type district industriel T Il y a des cultures qui sont tr s diff rentes et les relations entre le rural et l urbain ne sont pas vi dentes m me si elles apparaissent essentielles et logiques Cette question n est peut tre pas pens e de mani re transversale mais en fonction des enjeux via un secteur d activit La transversalit qui a disparu sous l effet de la proc durisation ne r apparait elle pas par le biais de la sectorisation D L Paradoxalement ce serait le fait de se sp cialiser dans un secteur qui ferait le lien entre le ru
29. le milieu associatif et moins directement avec les collectivit s En mati re d am nagement et de d veloppement il peut y avoir des doublons avec des comp tences qui apparaissent dans les com munaut s de communes Certaines missions ne sont alors plus n cessairement port es par le parc M me si nous n avons pas de grosse agglom ration proximit comme c est le cas pour le Vercors avec Grenoble je ne vois pas cette volution comme un danger Au contraire cela peut simplifier certains projets en limitant le nombre d interlocuteurs et nous offrir la possibilit de nouveaux partenariats notamment financiers S il y a des collectivit s qui peuvent assumer la ma trise d ouvrage d actions par exemple le nettoyage des sites d escalade nous n en serons que plus heureux Ce qui m importe c est la p rennit de ces projets car aujourd hui il devient difficile d en lancer lorsqu ils g n rent des co ts de fonctionnement Pascale Blanc naires institutionnels le suivi des formations pour les b n voles la recherche de financements la par ticipation aux r seaux r gional et national etc Au fil des ann es les partenaires tant devenus plus nombreux certaines missions ont pris plus d impor tance Apr s avoir travaill temps partiel pendant plusieurs ann es je suis d sormais plein temps en CDI mais il n y a pas eu de modification des mis sions elles m mes Nos administrateurs sont ass
30. lein temps et un CDD mi temps La Plate Forme r gionale d ve loppement rural nous a aid s nous organiser alors que nous tions dans une p riode de red finition de nos missions avec une variable le financement qui pouvait modifier nos objectifs Nous sommes en effet une structure mouvante qui volue d ann e en ann e Nous avons donc r fl chi plusieurs sch mas pos sibles de d veloppement car si nous avions obtenu des financements plus importants nous aurions fina lement opt pour une autre organisation Cette r flexion nous a permis de repositionner chaque agent et de confirmer l embauche d une personne suppl mentaire Nous sommes partis des enjeux du projet de territoire et des besoins de la structure en termes de personnel de comp tence des agents de formation etc Aujourd hui chaque agent intervient dans le cadre de sa formation initiale mais certains ont pris en charge d autres volets par exemple la ges tion la communication ou la direction Ce travail a en effet abouti redonner du sens la fonction de direc tion en plus de ses missions th matiques un agent est responsable de la structure et assure la conti nuit de l orientation politique donn e par le bureau de l association et port e par le pr sident M me si cette organisation est hi rarchis e sur le plan fonc tionnel tous les agents sont chefs de projets dans leurs domaines respectifs Nous avons pris le temps pour faire en so
31. les sont quelquefois en lien avec les cr anciers des agriculteurs ce qui peut tre d licat lorsque ces derniers ont des arri r s de factures impay es Nous sommes un peu contre courant et effecti vement cela pose question Nous devons donc tre tr s vigilants l coute des incompr hensions qui peuvent se manifester et r p ter que nous ne rem pla ons pas les sp cialistes Nous sommes plut t dans une d marche globale avec le souci de travail ler avec des gens sp cialis s quand nous en avons besoin Interview r alis e le 19 mars 2013 HD f 7 E g WF E Alexandre Chalen on Concernant ma mission il y a des d bats au sein du conseil communautaire en particulier parce que lintercommunalit subventionne des projets de communes susceptibles terme de la quitter Plus globalement ces d bats portent sur le cadre national et la m thode conduisant ces mutations territoriales mais aussi sur les rapports entre intercommunalit s leurs influences leur orga nisation etc Mais tant que les p rim tres et les comp tences des futures intercommunalit s ne sont pas d finitivement act s il est difficile de se positionner Cela reviendrait ent riner certains d coupages alors que rien n est valid mon sens les techniciens ne peuvent pas avoir les m mes attentes concernant l organisation du travail et les relations avec les lus ou la direction dans toutes les structures L q
32. nt ressera tous les acteurs du d veloppement au del a 5 de la r gion Rh ne Alpes d o proviennent les contributions wW w qui lalimentent m ta est consacr l emploi et aux employeurs d agents de s d veloppement a v e w D s LC pr 4 es D Regards crois s pr voit quatre publications th matiques amp programm es en 2012 et 2013 Ce troisi me num ro e La PLAEE Forme D veloppement rural Rh ne Alpes
33. onibles l chelle intercommunale car le montage de certains dos siers est de plus en plus complexe REGARDS CROIS S 3 Profession agent de d veloppement REGARDS CROIS S 3 Profession agent de d veloppement QUATRE VOIX Postes en coulisse Ma lys Chomel STRAT GIE DE L EMPLOYEUR Comme la R gion ne s est pas positionn e sur la question des intercommunalit s qui seraient che val sur deux contrats ce qui va se pr senter sur notre territoire nous devons construire un nouveau contrat sans savoir quelle sera sa dur e effective Les lus pr voient donc de remettre le contrat plat d ici deux ans pour voir comment le p rim tre va voluer tout en gardant la possibilit de soute nir d autres projets qui iraient au del de ces deux ans Pour beaucoup de communaut s de com munes c est tr s d licat parce que leur forme va changer au 1 janvier 2014 et qu elles auront alors d autres lus qui auront peut tre d autres projets Contrairement au contrat pr c dent qui s est beau coup appuy sur les communes les lus ont souhait une plus forte implication des communaut s de communes dans la pr paration et l animation du CD DRA venir C est un vrai changement de m thode Dans le cas du Psader il y a donc eu une volution des instances de gouvernance qui va permettre de travailler ensemble sur les projets de chacun ainsi que sur le projet global de territoire C est quelque c
34. qu es par une proc durisation du SOMMAIRE P 01 DITO L employeur mode d emploi P 02 QUATRE VOIX Postes en coulisse E E EERE m tier conserver la sp cificit des postes d agent de d veloppement faite de contacts avec les acteurs de terrain et de brassage d id es Ces nouvelles formes d emploi ont elles une influence sur le m tier d agent et donc sur le d veloppement territorial N y a t il pas un risque de voir l cart se creuser entre ce que les agents attendent et ce que les employeurs pro posent Le panel des quatre agents interview s illustre bien la diversit des situations d emploi Il confirme aussi une pr occupation que nous partageons au sein de la Plate Forme l absence d une v ritable r flexion des employeurs sur l avenir des postes d agent dans la pr paration des futures intercommunalit s Par l m me c est la reconnaissance du m tier d agent qui est en jeu l heure o les mutations attendues dans les territoires conjugu es l mergence de nouvelles probl matiques relations villes campagnes transi tion nerg tique etc exigent au contraire une mobi lisation de tous les acteurs du d veloppement L quipe de la Plate Forme r gionale d veloppement rural Rh ne Alpes P 08 L CHO DE LA PLATE FORME Au tour de l employeur P 10 EXPERTS EN COIN L agent l heure locale P 13 REP RES D ING TERR ET AUTRES RESSOURCES REGARDS CROIS S 3
35. que de financiarisation du d veloppement local est d autant plus grand lorsque les intercommuna lit s par exemple ne sont pas dot es d ing nierie suffisante pour ma triser les exigences de leurs par tenaires financiers Quand cette ing nierie existe elle devient alors un outil de rationalisation et d optimisa tion de la d pense publique Mais surtout on assiste un d placement du pouvoir vers les partenaires financeurs pour qui les projets sont l occasion de d cliner localement leurs propres enjeux par la mise en place de cahiers des charges stricts de participa tion aux comit s de pilotage d interventionnisme dans la mobilisation d ing nierie par une ma trise d ouvrage directe de certains diagnostics voire parfois dans une participation aux comit s de recrutement des agents Cette forme de gouvernement distance r duit la zone d incertitude li e aux arrangements locaux dans la n gociation des programmes d action Par la dimi nution de l autonomie professionnelle des agents de d veloppement la r duction du nombre de postes notamment dans les associations la concentration KE EEA FE FR O E g w ER E AEF y Ex des moyens et la normalisation du d veloppement via les bonnes pratiques elle contribue aussi renforcer le climat de recentralisation de la gestion publique territoriale au d placement des emplois Parmiles solutions propos es aux collectivit s rurales pour pallier le d s
36. quotidienne au d triment de l animation anticiper sur les enjeux de ce m tier li s au processus de d veloppement territorial clarifier la relation singuli re et strat gique entre employeur et agent de d veloppement d finir et valuer le travail de l agent D apr s Enqu te sur les employeurs des agents de d veloppement local de la r gion Midi Pyr n es L Barthe Baldellon M C Cass H Cettolo F Dascon S Lagarde D Paillard universit de Toulouse Le Mirail Voir bibliographie Bibliographie tablie par Adeline Parenty MISE EN PERSPECTIVE Les nouvelles fronti res du travail subordonn Sous la direction de H Petit et N Th venot La D couverte 2006 256 pages 26 euros Dans les entreprises fran aises comme l internatio nal il para t de moins en moins justifi de ne prendre en compte que les signataires du contrat de travail dans l analyse de la relation d emploi http wwn cairn info les nouvelles frontieres du travail subordonne 9782707148018 htm L MENTS DE R FLEXION Enqu te sur les employeurs des agents de d veloppe ment local de la r gion Midi Pyr n es L Barthe Baldellon M C Cass H Cettolo F Dascon S Lagarde D Paillard universit de Toulouse Le Mirail 2004 116 pages www unadel asso fr plateforme_metiers download down EtudeX20 employeurs 20Labo 20Dyn 20rur pdf L emploi et la fonction employeur dans les associations Fonjep
37. ral et l ur bain en cr ant un office de tourisme intercommunal par exemple on relie les logiques urbaines et rurales L employeur id al D L L employeur id al serait celui qui permettrait quelqu un de se former en permanence J aime bien la notion de m tier flou car les contours ne sont jamais d finis une fois pour toutes La gestion id ale des em plois d agent de d veloppement serait de les laisser se mettre dans une logique de recherche action en posture d acteur chercheur Un bon employeur devrait avoir cette vision du m tier C J La bonne gestion des agents de d veloppement c est de mettre la priorit sur le d veloppement des agents de leur donner la capacit d voluer dans leurs comp tences et d en faire profiter la collectivit Claude Janin est professeur associ l Institut de g ographie alpine de Grenoble et expert consultant la chambre d agricul ture de l Is re ric Grasset est ma tre de conf rences en am nagement de l espace et urbanisme l universit Jean Moulin de Lyon Dany Laspostolle est ma tre de conf rences en am nagement de l espace et urbanisme l universit de Bourgogne lise Turquin est doctorante l Institut de g ographie alpine de Grenoble sur la question de l ing nierie territoriale et charg e de cours LE POINT DE VUE DE BERNARD MICHON L Espace Belledonne est une petite structure associa tive de quatre salari s dont trois CDI p
38. ristiques forts et disposant de moyens importants Mon poste est rattach la direction conomie et Emploi qui compte huit personnes un directeur une assistante et six chefs de projets Je d pends du directeur de service qui est lui m me soumis l autorit de la direction g n rale Actuellement la communaut de communes emploie un peu plus de trois cents salari s sur des champs de comp tences tr s vari s pour quarante sept communes La communaut de communes est n e en 2009 de la fusion de plusieurs regroupements intercom munaux Ces ensembles n taient pas concern s de mani re identique par la probl matique du tou risme Avec le changement d chelle et l int gration de stations et de p les touristiques le besoin de comp tences dans ce domaine s est fait sentir ce qui a conduit la cr ation d un poste d di Le profil d fini pour le recrutement et le contenu de la mission tait clair avec 75 du temps consacr au tourisme et le reste au PDIPR En r alit je passe plus de temps sur le PDIPR Je ne le regrette pas car c est extr mement int ressant et malgr ce d calage je dispose d une feuille de route pr cise REGARDS CROIS S 3 Profession agent de d veloppement NS a a T N REGARDS CROIS S 3 Profession agent de d veloppement QUATRE VOIX Postes en coulisse Ma lys Chomel des actions l accompagnement des porteurs de projet l instruction des dossier
39. rte que la structure soit la plus op rationnelle possible car si nous manquons de coh rence dans notre fonctionne ment c est notre projet de cr ation de parc naturel r gional qui peut tre mis en chec Bernard Michon maire de Revel est pr sident de l Espace Belledonne une association cr e en 1998 l initiative des lus locaux afin de promouvoir le d veloppement des com munes du massif de Belledonne cheval sur les d parte ments de l Is re et de la Savoie REP RES D ING TERR ET AUTRES RESSOURCES Employeurs et agents face de nouveaux enjeux Du d placement du pouvoir de d cision L entr e des r gions des d partements et de l Europe aux c t s de l tat dans le jeu des politiques contractuelles et des d marches de projet a plac les territoires en situation concurrentielle pour l acc s aux financements Ce mode de gouvernement per met de trier les initiatives locales qui doivent rentrer dans des crit res de gestion tr s stricts des fonds publics Les acteurs locaux sont ainsi soumis des techniques manag riales de reporting qui s tendent tous les niveaux de l action publique notamment pour rendre compte de l utilisation des fonds mis leur disposition L exigence des partenaires en mati re de suivi finan cier peut l extr me induire le risque que la mani re dont sont utilis s les fonds publics devienne priori taire par rapport la raison de leur mobilisation Ce ris
40. s etc Aujourd hui travaillant depuis plus de six ans au sein de la m me structure je passe de fait en CDI Au d part il n y avait pas de fiche de poste et je me suis bas e sur le cahier des charges de la R gion pour tablir le diagnostic Pour viter d tre trop longtemps dans le flou nous avons ensuite deman d un soutien au CRDR pour r diger cette fiche de poste Celle ci a volu apr s la candidature du ter ritoire un appel projets de la DRAAF Rh ne Alpes sur les relations villes campagnes J ai alors d gag deux jours de mon temps de travail pour animer ce deuxi me volet Aujourd hui je suis de nouveau plein temps sur l animation du Psader et la pr pa ration du prochain contrat ORGANISATION DU TRAVAIL Nous sommes en pleine p riode d intercontrats il faut red finir les enjeux et les axes de d velop pement du territoire et en m me temps d cliner ces orientations en programme d actions Il y a des allers retours avec les lus qui nous faisons remonter du terrain des besoins identifi s par nos partenaires en ce qui me concerne la chambre d agriculture le Centre r gional de la propri t fores ti re l Office national des for ts etc ou que nous avons pu appr hender lors du contrat pr c dent pour qu ils puissent ensuite prendre des d cisions sur les orientations Entre les besoins du territoire et les intentions des lus c est un peu de la couture dans les deux sens Il
41. s financements sur des dur es limit es les emplois qui vont avec sont dur e limit e D L Cette contrainte financi re se traduit aussi par une r duction des co ts de fonctionnement comme le pr cise l un des agents Or on ne peut pas faire de d veloppement local sans co ts de fonctionnement L agent de d veloppement est un agitateur de ter rain il se d place il fait bouger les gens il construit un syst me d action local Les p les d excellence rurale n avaient pas de financement d animation seuls les quipements taient financ s C est la tendance Mais est on toujours dans le d veloppement ou dans l am nagement C J Pour les intercommunalit s la tentation sera peut tre de dire que l on paye l quipement structu rant et puis c est tout Un vide occuper C J Face cette proc durisation et cette verti calisation du d veloppement local on peut imaginer un sc nario comparable ce qui s est pass dans le commerce o la concentration de l activit dans les grandes surfaces a cr un vide et a laiss la place l organisation des circuits courts On pourrait voir r merger des initiatives locales qui se structurent en associations d o viendraient la proximit avec le ter rain et les approches collaboratives ric Grasset C est un retour l histoire Les soci t s fonctionnent aussi de mani re cyclique On va peut tre revenir un d veloppement
42. s patrimoines notamment naturels comme les rapaces C est un travail de terrain qui demande norm ment de concertation avec les pratiquants qui nous demandons de se restreindre un peu en change de la promotion de leur activit par exemple en am nageant des sites de d collage de parapentes en ditant des cartes etc Une part importante de mon poste concerne aussi le transfert d exp rience vers d autres territoires Chaque ann e les charg s de mission proposent la direction du parc un certain nombre d actions qu ils jugent pertinentes par rapport aux objectifs de la charte par exemple en ce qui me concerne relancer l animation avec les parapentistes quiper un site d escalade etc Nous pr cisons aussi les financements que l on peut mobiliser pour proposer quelque chose d assez abouti Ensuite la direc tion n gocie avec le conseil r gional et les autres financeurs Certains dossiers sont alors refus s d autres sont accept s ou doivent tre reformul s Au d part un r le important est laiss aux charg s de mission C est une grosse p pini re qui phosphore un peu dans tous les sens Mais les arbitrages nous remettent dans la r alit de ce que nous pouvons faire Pour nous il s agit aussi d avoir un il sur l avenir et d orienter les postes de fa on les p renniser Ces r formes ont pour l instant peu d impact sur mon activit peut tre parce que je travaille sur tout avec
43. stait au d but des d marches de pays et des regroupements territoriaux semblent dispara tre Paradoxalement l agent de d veloppement doit conserver la capacit replacer son action dans une approche plus globale Cela peut sembler difficile mais c est ce qui permet trait de maintenir vivant ce type de poste l agent de d veloppement doit rester un acteur contribuant nourrir une vision pour le territoire Interview r alis e le 13 mars 2018 REGARDS CROIS S 3 Profession agent de d veloppement REGARDS CROIS S 3 Profession agent de d veloppement L CHO DE LA PLATE FORME Au tour de l employeur En favorisant les proc dures et les structures de grande taille les mutations actuelles entra nent des changements importants dans le positionnement et la gestion des postes d agent de d veloppement Afin d viter le risque d une distanciation croissante entre l action technique et la d cision politique voire d une dilution de la figure de l em ployeur la normalisation de la relation employ employeur appara t incontournable La r gion Rh ne Alpes se distingue par le nombre d agents de d veloppement en fonction Peu de r gions fran aises en comptent en effet autant 1 030 agents ont t recens s au 31 d cembre 2012 par la Plate Forme La majorit d entre eux travaillent dans des petites structures puisque sur les 465 employeurs identifi s 83 emploient trois agents ou moins et peine 2
44. uipe technique du syndicat mixte du Pays de Bi vres Valloire tait tr s restreinte et comportait peu de niveaux hi rar chiques Je pouvais faire le point avec la directrice au quotidien et joindre directement le pr sident si n cessaire Dans mon poste actuel cela n est pas possible Compte tenu de la taille de la structure et de l tendue de ses comp tences il faut suivre des proc dures avec des tapes pour faire remonter l information et attendre des r ponses Il faut ga lement trouver des solutions pour que les lus les techniciens et les partenaires puissent s exprimer et valider une orientation ou un projet C est donc long et parfois un peu frustrant ou d routant Il est tr s important que les proc dures qui ja lonnent la mission au quotidien soient clairement nonc es et ma tris es de fa on ne pas se perdre et savoir comment r agir Les proc dures sont aussi le signe que les missions des agents de d veloppement ont volu On peut y voir un frein la spontan it et la r activit mais cela permet d anticiper de rationaliser et de faire des choix plus strat giques plus lisibles Avec le changement d chelle et le renforcement du r le des intercommunalit s le niveau de sp cialisa tion des agents augmente Par certains aspects cela ressemble une entreprise avec des chefs de projets sur tel ou tel segment d activit Les postes d ani mateurs tr s g n ralistes comme il en exi
45. ur des th matiques pr cises conditionnant la r partition des t ches La communaut de communes d finit sa politique de d veloppement touristique et d am nagement du PDIPR travers une planification pluriannuelle des projets et des orientations d envergure et d un programme d actions annuel Elle met en place une politique de soutien technique et financier en faveur des projets touristiques Une part de ma mission consiste d tecter ces projets les accompagner et les pr senter aux lus ou aux partenaires insti tutionnels pour information et d cisions La cr ation de la communaut de communes du Pays du Gr sivaudan la prise de conscience de l enjeu touristique et la cr ation du poste que j occupe sont le fruit de la r forme des collectivi t s territoriales Les r flexions sur les p rim tres intercommunaux en Is re se traduisent par le fait que certaines communes parfois tr s touristiques pourraient quitter la communaut de communes du Pays du Gr sivaudan et rejoindre la communaut d agglom ration Grenoble Alpes M tropole ce qui aurait un impact direct sur mon travail Cela pourrait lib rer du temps pour d autres missions ou permettre de consacrer plus de moyens un nombre restreint de communes et d acteurs tou ristiques J ai le sentiment que pour les missions qui me concernent l accompagnement des petites communes va se renforcer Elles s appuient de plus en plus sur les comp tences disp
46. y a de fortes chances que les volets th matiques que chacun anime voluent et qu en fin d ann e un besoin de nouvelles comp tences apparaisse IMPACT DES R FORMES ET DES MUTATIONS TERRITORIALES Je ne ressens pas vraiment d impact direct au quoti dien C est vrai que les communaut s de communes sont souvent mont es en comp tences au cours du contrat notamment sur ma th matique mais je n ai pas encore eu y r fl chir Je sens cependant qu il est temps d articuler toutes ces comp tences Les lus souhaitaient d ailleurs le faire en r alisant une charte d animation qui aurait identifi les res sources humaines et les comp tences pr sentes sur le territoire Ce travail a t mis en suspens car le personnel de certaines intercommunalit s va en core voluer Celles qui vont se regrouper travaillent entre elles mais l quipe du CDRA n est pas consul t e Nous avons donc report cette d marche plus tard afin de rep rer les doublons de comp tences et voir comment le contrat peut venir en renfort de ce qui existe d j Guillaume Richelot l ensemble des sports de plein air car j ai rapidement pu d gager du temps par rapport ma mission d ori gine Des sch mas de coh rence avaient t tablis les ann es pr c dentes pour le vol libre l escalade etc et il ne fallait pas perdre cette dynamique Je suis donc charg de faire le lien entre le d veloppe ment de ces activit s et le respect de
Download Pdf Manuals
Related Search