PS news11 FR - Université de Neuchâtel
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1. arbres de buissons et de pr s ils offrent aujourd hui une probl matique la jonction des milieux paysan forestier et touristique Colette Gremaud Service de presse et communication UniNE Formation au S n gal Le PRN Survie des plantes est l un des partenaires de MICROTROP un programme de formation qui se tiendra du 28 avril au 28 mai 2005 l Universit de Dakar S n gal sur les liens entre diversit microbienne et d r glements environnementaux Illustrant la volont du P le d encourager la mobilit des jeunes chercheurs deux tudi ants de l Ecole doctorale s y sont inscrits et b n ficient d une bourse pour suivre ce cours Pour les organisateurs les objectifs sont de former les jeunes scientifiques l tude des communaut s microbiennes des sols suivant une d marche cologique d initier les participants aux tech niques modernes d cologie mol culaire d am liorer les connais sances des jeunes chercheurs afin de leur permettre de mieux aborder les probl matiques environnementales actuelles comme la pollution et la gestion durable des sols Le but final est de cr er un r seau durable entre les chercheurs en cologie microbienne des pays du Nord et du Sud Les intervenants seront des enseignants et chercheurs des univer sit s et tablissements de recherche europ ens et africains parmi lesquels on d couvre Michel Aragno professeur de microbiologie l Universit de Neuch tel et gale2. t particulier peuvent ainsi tre fabriqu s moindre frais Le cours de Neuch tel est donn par six intervenants et se d roule en trois modules de deux jours chacun Le premier est consacr l aspect technique des puces imprim es et des puces Affymetrix ainsi que sur les exemples d utilisation dans le cadre de la recherche sur les plantes Les deux suivants pr sentent des m thodes statistiques d analyse des r sultats Danny and Andr Kessler MPI for Chemical Ecology Jena Partenaires Dr s 0 i ey i e seo PLANT SURVIVAL National Centre of Competence in Research Les insectes pr f rent le tabac sans nicotine Selon l Institut Max Planck IMP Jena Allemagne des chenilles se nourrissant de feuilles de tabac affichent une nette pr f rence pour des vari t s pr sentant une teneur quasi nulle en nicotine A instar de l interdisciplinarit qui pr vaut au sein du PRN Survie des plantes le Laboratoire d cologie mol culaire de l IMP qui est l ori gine de cette d couverte a fond ses recherches sur des approches m lant entomologie chimie et biologie mol culaire Les chenilles de sphinx du tabac qui se nourrissent de plantes haute teneur en nicotine grandissent moins vite Le tabac Nicotiana attenuata fait le bonheur du papillon de nuit Manduca sexta appel po tiquement sphinx du tabac Ses chenilles raffolent des feuilles de la solanac e Elles supportent c
3. cela s ajoute une pr sentation du best seller de Dan Brown Da Vinci Code vue par un math maticien sans oublier des visites de labora toires Ecole doctorale Puces ADN pour d tecter les g nes Nul n est sens ignorer la g nomique Telle pourrait tre la maxime l enseigne du cours qui se donne en janvier et f vrier 2005 Neuch tel sur l utilisation et le fonctionnement des puces ADN plus connues sous leur appellation anglaise de microarrays Outils incontournables de la g nomique moderne les puces ADN servent d terminer les g nes responsables d une caract ristique physique ou physiologique de n importe quels organismes bact ries levures champignons plantes ou animaux Rien qu en biologie v g tale elles pour raient r pondre aux questions suivantes Quels sont les g nes impliqu s dans la r sistance de la vigne aux pathog nes Quels sont ceux qui contribuent la matu ration des grappes Et ceux qui permettent des v g taux de se d fendre contre des chenilles herbivores Mais ceci n est que l infime pointe de l iceberg des possibilit s d investigation tant le domaine d applica tion est vaste les puces ADN sont utilis es partout y compris en m decine humaine Un exemple la caract risation g n tique des tumeurs qui am liore le diagnostic d un cancer du sein de mani re proposer un traitement mieux cibl deux m thodes Chaque g ne sur une
4. l oxalate est d ordre historique rappelle Eric Verrecchia Il existe une cat gorie de microorganismes connus pour se nourrir d oxalate et le transformer en carbonate Ce sont les bact ries oxalotrophes qui se trouvent dans le sol Et le premier avoir soulign leur r le fondamental dans le cycle du carbone n est autre qu un des actuels coll gues d Eric Verrecchia Michel Aragno Son article datant de 1980 et publi dans le Bulletin neuch telois des sciences naturelles est encore aujourd hui r guli rement cit dans les meilleures revues J A Possa FNS Br ves des labos D l gation vietnamienne Une d l gation du minist re vietnamien des sciences et de la tech nologie MOST a visit le si ge du PRN Survie des plantes le 7 octobre dernier l Universit de Neuch tel A travers cette visite men e sous la conduite d un repr sentant du Fonds national suisse la d l gation souhaitait s informer sur le fonctionnement des p les de recherche helv tiques son objectif tant de mettre sur pied des structures similaires au Vietnam Les membres du MCU Management and Coordination Unit du PRN ont accueilli le temps d un apr s midi Madame Nghiem Thi Minh Hoa du d partement planning et finance et Messieurs Nguyen Quan To Dinh Huyen Dang Duy Thinh Ces derniers sont respec tivement directeur de l office du personnel vice directeur du d partement des sciences naturelles et sociales et vice directeu
5. s en produit jusqu 10000 tonnes par an L oxalate de calcium appara t donc comme l une des tapes cl pour le stockage du carbone provenant du CO atmosph rique un gaz que les plantes utilisent pour la photosynth se Ce que l on peine comprendre c est par quel biais la majeure partie du carbone en fait le 95 contenue dans l oxalate quitte les organismes qui Pont con ue pour se retrouver dans le sol sous forme de carbonate et y rester parfois jusqu un million d ann es Les r centes exp riences d Eric Verrecchia et de son quipe en C te d ivoire et au Cameroun ont montr que le carbone stock dans le sol via la formation d oxalate dans les for ts tropicales quivaut la quantit de carbone contenu dans l ensemble du CO d gag par les volcans C est norme Or qui parle de CO voque aussit t les changements climatiques d o l importance des recherches sur l oxalate Rien d tonnant alors qu peine publi s ces r sultats ont valu leurs auteurs une avalanche de courrier en provenance de plusieurs universit s r put es d Am rique du Nord Leur int r t portait sur la v rification des conclusions de l article des chercheurs neuch telois leurs applications aux grands espaces semi arides de l Am rique du Nord et enfin aux processus qui transforment la mati re v g tale en cristaux L autre aspect qui vaut Neuch tel une position remarquable dans la recherche sur
6. savoir plus sur la conf rence internationale www unine ch nccr international Les gens r s es PLANT SURVIVAL National Centre of Competence in Research Le carbone la crois e des sciences Professeur de g ologie l Universit de Neuch tel Eric Verrecchia est l un des initiateurs d une nouvelle fili re d tudes en biog osciences unique en Europe D s avril il entamera une collaboration active avec le PRN Survie des plantes et sera la t te d un des neuf groupes th matiques de la seconde phase Portrait d un g ologue dont les travaux touchent au cycle du carbone On imagine volontiers la g ologie ax e sur le monde min ral Une science froide par excellence creusant la roche brisant des cail loux ou scrutant des cristaux au microscope Mais c est oublier que la g ologie englobe l tude des sols o fourmille la vie Entre le min ral et le vivant les changes vont bon train dans ce qui peut tre compar une mince pelure l chelle du globe puisqu elle mesure peine une trentaine de m tres de pro fondeur C est ce milieu la g olo gie de surface qu Eric Verrecchia explore depuis une vingtaine d an n es et qu il continue aujourd hui d tudier dans son laboratoire de g odynamique de la biosph re Cette appellation d finit des ph nom nes situ s au carrefour de la g ologie de la microbiologie et de la p dologie science des sols Avec
7. PS News No 11 Hiver 2004 2005 Bulletin du P le de recherche national PRN Survie des plantes en milieux naturels et agricoles Editorial Un tremplin pour jeunes scientifiques Un passage au PRN Survie des plantes repr sente pour un jeune chercheur une opportunit unique d largir son r seau de comp tences et d tablir des liens avec d autres scientifiques Et ce d autant plus facilement que sa structure a pour vocation de sti muler le dialogue entre les disciplines et les dif f rents instituts Ces ingr dients sont essentiels si l on d sire poursuivre une carri re acad mique Les forces vives de la recherche sont traditionnelle ment incarn es par les post doctorants Il s agit de jeunes scien ifiques venant d achever leur th se ou quittant une premi re posi tion de ce type Dans le cadre du PRN comme dans d autres insti tuts acad miques suisses le contrat dure g n ralement quatre ans d lai qui se traduit pour l int ress par une v ritable course contre la montre Il doit le plus souvent se familiariser avec le sujet de recherche que propose le responsable du laboratoire en g n ral un professeur et passer rapidement la phase d ex cution Il a aussi pour mission d encadrer des tudiants en donnant des cours ou en organisant des s ances de travaux pratiques Il peut tre amen co superviser des travaux de dipl me niveau Master ou Bachelor voire des th ses Cependant comme i
8. Panel Site Visit January 31 February 1 2005 Graduate School courses Un Microarrays Bioinformatics 3 modules Au tres v nem n ts Philippe Reymond University of Lausanne Switzerland Otto Hagenbuchle University of Lausanne Switzerland La Quinzaine de la Science Philip Zimmermann ETHZ Switzerland Jean Pierre Renou INRA Evry France Facult des Sciences de Neuch tel Darlene Goldstein EPFL Switzerland du 7 au 18 mars 2005 Mauro Delorenzi SIB ISREC Switzerland S rie de conf rences pour le grand public January 14 20 21 27 28 February 4 2005 Uni Mail et bord du lac Integrated Management of Pests and Diseases Journ es portes ouvertes M mes lieux 11 mars au soir et 12 mars 2005 Pierre Joseph Charmillot Agroscope RAC Changins Switzerland The Use of Insecticides and Pheromones in IPM of Insects Renseignements www unine ch sciences Yigal Elad The Volcani Center Israel integrated Management of Diseases in Greenhouses Padruot M Fried Agroscope FAL Reckenholz Switzerland Nouveaux communiqu s de presse Principles of Integrated Pest Management IPM and Integrated Production IP Petites gu pes et feuilles mortes pour prot ger les marronniers Fran ois Laurens INRA Angers France 16 11 2004 Resistant Plants in IPM of Apple Diseases EEY Pourquoi les plantes s orientent elles vers la lumi re Joop C van Lenteren University of Wageningen The Netherlands 26 10 2004 integrated Management of Inse
9. a nour riture Anurag Agrawal teste plusieurs hypoth ses comme la capacit de certains insectes s questrer les toxines v g tales Il tudie aussi le patrimoine g n tique qui att nue la toxicit de cer taines ascl piadac es et les rendent ainsi comestibles Repr sentant le troisi me volet majeur de la conf rence Karen Halliday charg e de cours l Universit d Edimbourg UK s est sp cialis e dans la capture de la lumi re par les plantes Ingr dient essentiel de la photosynth se la lumi re de par ses changements fr quents en nergie et intensit exige des plantes une facult d adaptation constante Des groupes de photor cepteurs se trouvant dans les feuilles et les tiges absorbent les ondes lumineuses lls donnent au v g tal des informations sur la dur e du jour la pr sence de plantes dans le voisinage et l ombre qui en r sulte Observ s chez Arabidopsis thaliana ces signaux guident la croissance et le d veloppe ment de la plante de mani re maximiser ses chances de survie Les recherches de Karen Halliday consis tent identifier des g nes individuels et d finir leur fonction dans le r seau de signaux induits par la lumi re Etant donn que ces tudes englobent des ph nom nes ayant une influ ence sur la forme de la plante sa p riode de floraison et sa richesse en graines elles pr sentent des applications videntes pour l horti culture et l agriculture Pour en
10. abilitation Dans la tradi tion germanique en Allemagne et en Suisse al manique il s agit d une th se que soutient un chercheur avanc devant un jury L Habilitation est un pr requis obligatoire si l on souhaite briguer un poste de professeur dans les r gions ger manophones On peut citer bien s r d autres motivations que juste la carri re scientifique Laurent Barnavon faisait par tie de l quipe de Jean Marc Neuhaus Universit de Neuch tel Deux ans apr s son entr e en fonction il choisissait de rentrer en France Un poste d ATER se lib rait Dijon l o vivaient sa compagne et son fils Le chercheur a profit de l occasion pour rejoindre sa famille Sa d cision illustre parfaitement la tendance qui vise concilier au mieux activit professionnelle et obligations familiales Igor Chlebny Charg de communication du PRN Survie des plantes Universit de Neuch tel Conf rence internationale du PRN Survie des plantes 31 mars 3 avril 2005 Leysin Dernier d lai d inscription 25 f vrier Renseignements www unine ch nccr international Sommaire Focus Rencontre au sommet 2 Les gens Eric Verrecchia 3 Br ves des labos 4 Ecole doctorale Puces ADN pour d tecter les g nes 6 Partenaires Les insectes pr f rent le tabac sans nicotine 7 Agenda 8 Focus Rencontre au sommet Sur les hauteurs des Alpes suisses Leysin se tiendra du 31 mars au 3 avril 2005
11. ce riz pour un int r t purement olfactif lui a fait perdre de pr cieuses qualit s de survie Mais les travaux de Robert Henry ne se limitent pas l tude du riz La vigne la canne sucre l orge le bl le sorgum ainsi que des eucalyptus font aussi partie de ses programmes de recherche Anurag Agrawal professeur assistant la Cornell University USA s int resse lui aux interactions entre animaux et plantes leur nature et leur volution au cours du temps Un de ses sujets de pr dilection porte sur l organisation des communaut s d insectes qui se nourrissent des ascl piadac es milkweeds en anglais Ces plantes sont consid r es comme des poisons elles contiennent de puissantes toxines qui s attaquent au coeur les card nolides et leur s ve caoutchouteuse est si gluante qu elle suffirait sceller la bouche de tout herbivore d s la premi re morse Ce qui n emp che pas les ascl piadac es d tre une source de nourriture privil gi e de bien des insectes Et ils n en perdent pas une miette Les pucerons boivent de la s ve enrichie des substances issues de la photosyn th se les chenilles et les col opt res m chent les feuilles qui sont aussi au menu des mouches Des punaises mangent les graines des charan ons creusent les tiges pour acc der la moelle et les larves de col opt res traversent les racines Par quelles strat gies ces organismes parviennent ils surmonter la toxicit de l
12. ct Pests in Glasshouse Crops J rg Romeis Agroscope FAL Reckenholz Switzerland Genetically Modified Plants as a New Tool for IPM Olivier Viret Agroscope RAC Changins Switzerland integrated Pest and Disease Management in Viticulture Pour en savoir plus www unine ch ncer puis cliquer sur Press gt Press releases PS News February 10 11 2005 Deontology and Ethics in Science March 18 2005 R dacteur responsable Igor Chlebny How to Make Scientific Presentations and Posters Interesting NCCR Plant Survival Communication Officer Prof Jeremy N McNeil Department of Biology University of E mail igor chlebny unine ch Western Ontario Canada April 28 29 2005 T l 41327182507 Fax 4132 718 2501 ani L Universit de Neuch tel est l institution h te du PRN Survie des plantes Direction du PRN Survie des plantes Martine Rahier www unine ch nccr ZF Dis Aaderalen orahang n A F5 ad a einen des Doira mhea Aricassa CHAT LCR MATAAS Leo P les de recherche naiiorece FRN peri un insu ni d encourageceent de Fans mana iiw FONDS KATKA SEH Tha Hoteral Contest of Competes le Pedeassh ALR am a ete archiesteurenet ci tbe eiid Raloral deros lourciation Gaast Mme SO DOC POY WEAS
13. de 95 par rapport ce que fabrique l esp ce sauvage L approche cologique consiste v rifier l influence de la nicotine sur les organismes vivant au voisi nage de la plante R sultats Les plantes de tabac faible taux de nicotine ont t prises d assaut non seulement par les sphinx mais aussi par les chrysom les Diabrotica undecimpunctata Elles ont en outre perdu jusqu trois fois plus de feuilles que leurs cousines sauvages sous l attaque des chenilles herbivores Spodoptera exigua et des sauterelles Trimerotropis Partenaire de la premi re heure Tout comme le groupe de Martine Rahier directrice du PRN Survie des plantes et professeur d cologie l Universit de Neuch tel l quipe du laboratoire d cologie mol culaire de l Institut Max Planck s int resse aux relations entre plantes et insectes Tous deux s appuient sur des approches interdisci plinaires pour r aliser leurs exp riences Directeur du laboratoire allemand le professeur lan Thomas Baldwin figure d ailleurs parmi les membres de l Advisory Board du PRN Survie des plantes un panel d experts qui apporte p riodiquement ses con seils en mati re scientifique Mais les liens entre le PRN et l Institut Max Planck passent aussi par le transfert de chercheurs Vice directeur du PRN professeur de biologie v g tale l Universit de Berne Cris Kuhlemeier a choisi le laboratoire de lan Baldwin pour y passer un s jour sabbatique Matthia
14. ela gr ce leur r sistance la nicotine substance pourtant r put e hautement toxique pour les animaux et plus particuli rement pour les insectes En effet la nicotine perturbe la transmission des signaux nerveux entre les neurones ce qui peut entra ner la mort suivant les orga nismes qui en sont victimes Rien d tonnant d s lors ce qu elle soit devenue l un des premiers insecticides utilis s dans l agriculture Il n emp che que certains insectes comme le sphinx du tabac se sont adapt s pour tol rer l ingestion de nicotine jusqu des doses consid r es l tales pour d autres organismes Mais cette adaptation a un prix puisque les chenilles de sphinx se nourrissant de vari t s haute teneur en nicotine grandissent moins vite Aussi lorsqu on leur donne le choix les chenilles pr f rent nettement les plantes faible teneur en nicotine C est la premi re fois que cette d monstration a t conduite en milieu naturel Si le r sultat para t logique l exp rience elle a t moins vidente r aliser dans la mesure o elle demandait des connaissances tant en g n tique qu en chimie et en cologie Il a fallu d abord cr er une vari t de tabac dont le g ne responsable de la production de nico tine a t r duit au silence La chimie intervient pour la mesure de la teneur en nicotine dans la vari t g n tiquement modifi e la quantit de la substance toxique est r duite
15. erbivore modifie l ex revanche la technologie des microarrays pression des g nes d une plante que les puces imprim s par robotique peut tre install e Par rapport aux techniques habituelles ADN points lumineux permettent de visualiser d analyses des g nes les puces ADN per mettent une analyse globale de tout un g nome soit environ 40 000 g nes avec toute la richesse d information que cela sous entend pr cise Philippe Reymond ma tre d enseignement et de recherche l Universit de Lausanne qui sera l un des intervenants du cours propos par l Ecole doctorale du PRN Survie des plantes Cette technologie a t mise au point l Universit de Stanford en 1995 et le laboratoire o travaille Philippe Reymond fut le premier en Suisse s y int resser d s 1997 Comment a marche Les g nes ou parties de g nes sont soit imprim s l aide d un robot sur une lame de verre microgrilles ou microarrays soit synth tis s sur une surface de m me nature une technique d velopp e par la firme Affymetrix Le cours se focalise sur le fonctionnement de ces dans des unit s de recherche Reste que l investissement dans un robot et l acqui sition de know how peuvent tre un obstacle la mise en place d une telle infrastructure A long terme cependant ceci est nette ment plus conomique Des microarrays la demande contenant soit tout un g nome soit des groupes de g nes d int r
16. isparaissaient en l espace de deux ans soit le tiers de leur biodiversit v g tale Le broutage le pi tinement et le d p t d excr ments cr ent des micro habitats qui profitent des plantes tr s diverses pr cise le Ca Ce PLANT SURVIVAL National Centre of Competence in Research J D Gallandat UniNE biologiste Ainsi dans la petite d pression laiss e par un sabot de vache des plantes qualifi es de pionni res vont venir s installer Ces plantes ne supportent souvent pas tr s bien la concurrence des autres herbes et trouvent l un terrain id al pour se d velopper poursuit il L action du b tail dans les p turages n est pas totalement n gative pour la flore puisqu elle permet un grand nombre d esp ces v g tales de coexister Cette volution restant bien trop circonscrite pour tre observ e Florian Kohler a reproduit sur une plus grande chelle l effet du b tail l int rieur d une zone d tude prot g e par une cl ture Une tondeuse gazon s est substitu e aux dents des ruminants pour simuler le broutage Les bouses de vaches ont t remplac es par de l engrais Quant au pi tinement le biologiste y est all de sa personne en crasant sous sa semelle les innocents v g taux Les p turages bois s que les vaches contribuent ainsi enrichir en esp ces v g tales repr sentent le paysage typique de larc jurassien Constitu s d une mosa que d
17. l ne s agit pas d une place permanente d aucuns continuent chercher un emploi Pour les ressortissants fran ais un d bouch assez populaire est celui de ma tre de conf rence Il a l avantage d tre stable et d in clure la responsabilit d un groupe de recherche Cette option s est pr sent e Arnaud Ameline et J r me Moreau du laboratoire de Martine Rahier qui travaillent aujourd hui Amiens et Dijon apr s avoir pass un an au sein du PRN Un troisi me post doctorant du laboratoire d entomologie et d cologie animale de Neuch tel qui avait postul Lille avait pari lui sur une autre fonction propos e par les structures acad miques fran aises celle d ATER Attach Temporaire l Enseignement et la Recherche Limit deux ans ce poste a pour fonction de pallier au manque d enseignants Un an apr s son arriv e Laurent Amsellem a pu acc der une place de ma tre de conf rence qui venait de se cr er dans le laboratoire lillois Autre pays autres moeurs Venu Neuch tel avec une bourse alle mande exercer ses talents sous la direction de Ted Turlings Michael e saD PLANT SURVIVAL National Centre of Competence in Research Rost s est reparti dans son pays d origine l Universit de W rzburg Bien qu il n ait troqu son ancien job que contre un poste pour trois ans celui ci repr sente une tape importante puisqu il permet de pr parer une H
18. la complicit de Michel Aragno et Jean Michel Gobat professeurs neuch telois travaillant dans ces deux derni res disci plines il a mis sur pied une fili re universitaire les biog osciences BGS A ce jour il n existe que deux formations de ce type au Canada Le master neuch telois a d marr la rentr e 2004 et profite du regard compl mentaire que portent ses trois initiateurs sur l objet de leur investigation l piderme de la terre Mais qu est ce qui peut bien diff rencier les BGS des tudes post grades en environnement qui elles sont l gion l heure actuelle Les BGS se veulent concentr es sur l tude des processus chimiques physiques biologiques et ce plusieurs chelles aussi bien spatiales que temporelles r pond Eric Verrecchia L environnementaliste lui adopte davantage une d marche d ing nieur Il se fonde essentiellement sur le probl me rencontr l chelle humaine Sa d marche rel ve donc des sciences appliqu es Les BGS en sont la contrepartie c t sciences fonda mentales Plus concr tement sur le plan de la recherche scientifique ce sin gulier g ologue s est pench sur un probl me qui tracasse depuis longtemps mycologues et botanistes le myst re de l oxalate de cal cium Ce sel qui contient du carbone est stock sous forme de cristaux dans les cellules des plantes et des champignons A titre d exemple pour un seul type d cosyst me en C te d Ivoire il
19. ment atteinte aux fruits et n avoir recours des traitements que lorsque les sympt mes l y obligent Le cours se veut largement pluridisciplinaire comprenant des aspects scientifiques techniques et juridiques On y parlera des moyens de lutte via des insectes utiles ou des insecticides Il sera aussi question de r sistance induite des plantes aux maladies et de l usage de ph romones sexuelles pour emp cher des insectes ravageurs de se reproduire Des tudes de cas sur la vigne et des cultures sous serre seront voqu es de m me que le r le des plantes g n tiquement modifi es dans la PI Vaches salutaires Une vache broute pi tine et d pose des bouses et de l urine Rien de plus normal en somme mais diablement perturbant du point de vue des plantes Ces derni res ne s en sortent pourtant pas si mal Un biologiste de l Universit de Neuch tel vient de montrer que l action des vaches encourage au contraire les v g taux se diversifier Le projet financ par le Fonds national de la recherche scientifique et soutenu par le PRN Survie des plantes s est termin fin 2004 Le neuch telois Florian Kohler galement rattach l Institut f d ral de recherches sur la for t la neige et le paysage WSL a men son enqu te scientifique sur deux terrains situ s dans le Jura neuch telois et bernois Il s est aper u que sur des parcelles soustraites l action des ruminants environ 8 esp ces d
20. ment membre du PRN Survie des plantes Pour en savoir plus www ird sn microtrop Science ouverte La Facult des sciences de Neuch tel ouvre ses portes les 11 et 12 mars La premi re de ces journ es sera r serv e aux lyc ens du canton D s le cr puscule cependant c est au grand public que s adresseront les animations pr vues jusqu 22 h sur la colline du Mail et sur les rives du lac en ce qui concerne la physique et la microtechnique Pour celles et ceux qui n auraient pas l esprit noctambule ou qui souhaiteraient en apprendre davantage les festivit s se prolongeront le lendemain Des scientifiques du PRN Survie des plantes prennent une part active la mise en place de ces v nements et offriront des animations dans les domaines de la botanique de l cologie ou de la parasito logie Quant aux autres membres de l Alma Mater neuch teloise ils pr senteront des recherches en math matique physique micro technique chimie g ologie hydrog ologie et informatique Ces deux journ es s inscrivent dans le cadre de la quinzaine de la science une manifestation de vulgarisation scientifique ouverte tous qui se tiendra du 7 au 18 mars Au programme figurent notamment des conf rences sur des sujets passionnants et vari s Les tremblements de terre et les tsunamis sont ils pr visibles Comment fonctionne le moteur de recherche sur internet Google Quelle est la v ritable cause de l extinction des dinosaures A
21. puce occupe un espace microscopique de 20 100 microns ce qui permet de placer tout un g nome sur une surface de quelques centim tres carr s Le but de l op ration est de comparer l activit du g nome la transcription de deux chantillons biologiques On pourrait par exemple appliquer cette m thode l analyse g n tique de deux individus face un allerg ne auquel une premi re personne serait allergique et l autre pas Gr ce aux puces ADN qui donne lire le g nome sous la forme d un tableau de petits points lumineux il est possible de savoir combien de g nes et lesquels sont activ s ou d sactiv s chez chacun des individus test s La liste des applications et des organismes auxquels s adressent les puces ADN est infinie M thodes quivalentes Les microarrays et les puces Affymetrix peuvent tre utilis es pour analyser l ex pression g n tique dans n importe quel organisme En ce qui concerne Affymetrix la fabrication des puces n cessite de conna tre l ensemble du g nome de l esp ce consid r e ce qui n est pas forc ment n cessaire pour les microarrays N anmoins les deux m thodes sont quivalentes en terme de sensibilit d effi cacit et de r sultats produits La diff rence principale tient au fait que les puces Affymetrix sont commercialis es mais tr s ch res et ne peuvent tre pro duites que par un laboratoire sp cialis En L attaque par une chenille h
22. r de l Institut national de politique scientifique et des tudes strat giques Apr s avoir assist une pr sentation de la structure du P le par sa directrice Martine Rahier les d l gu s du MOST ont pu poser des questions relatives au transfert de savoirs et de technologies aux logiciels de gestion du PRN l organisation de l Ecole doctorale de m me que sur les m thodes de communication vers les m dias La discussion s est termin e par la visite du laboratoire de biochimie v g tale de l Universit Production int gr e mode d emploi Pr s de 80 de la viticulture et de l arboriculture suisses r pondent aujourd hui aux crit res de production int gr e PI Les raisins les poires ou les pommes que l on cueille dans notre pays sont en grande majorit issus de ce type de production Mais que signifie cette appellation et quelles sont ses implications pratiques Un cours de l Ecole doctorale se penchera sur le probl me les 10 et 11 f vrier Neuch tel Il s agit de crit res qui ne se limitent pas simplement la lutte par des moyens naturels contre les ravageurs et les maladies des plantes Qui veut pratiquer de la PI doit d abord choisir un terrain favorable s assurer que le climat convient aux vari t s de plantes s lectionn es et trouver sans cesse des compromis face aux agressions que subissent les plantes On peut par exemple tol rer certaines attaques si elles ne portent pas direc te
23. s Held l inverse a effectu sa th se sous la direction de lan Baldwin Il est aujourd hui post doctorant dans le laboratoire de Martine Rahier Cet automne il a publi un article consacr aux puces ADN voir p 6 et leur utilisation dans le domaine des interactions entre plantes et insectes herbivores Son travail peut s appliquer l tude des g nes qui contr lent la production de la nicotine dans le tabac lire ci dessus Il concerne aussi d autres g nes li s la r ponse chimique des plantes subissant les attaques des insectes C est le cas du g ne PI dont l expression pilote la synth se d inhibiteurs de prot inases Ces compos s produits par les v g taux rendent la digestion des tissus plus difficiles pour les insectes herbivores et constituent d s lors une m thode de d fense efficace pour les plantes Agenda Second Tri National Arabidopsis Meeting Special N CC R Event Joint workshop with the Troisi me Cycle romand en sciences biologiques Registration available in January 2005 NCCR Plant Survival International Conference August 24 27 2005 March 31 April 3 2005 in Leysin Switzerland Information and registration www unine ch nccr Arrival on March 31 2005 then click on Education gt Graduate School gt Courses Lectures April 1 2 2005 Facultative excursion on April 3 2005 NCCR events Last registration deadline February 25 2005 For more information www unine ch nccr international Review
24. une conf rence internationale du PRN Survie des plantes Cl turant la premi re phase du P le elle donnera la parole des scientifiques de renom dont les travaux concernent les relations entre les plantes et leur environ nement En provenance d Europe d Am rique ou d Oc anie des sp cialistes du monde entier vont honorer l invitation du PRN Survie des plantes Qu ils soient cologues physiologistes des plantes ou biologistes mol culaires ils ont en commun la passion de mieux comprendre les interactions entre les plantes et les l ments de leur voisinage Comment les v g taux parviennent ils survivre mal gr des conditions environnementales difficiles Comment luttent ils contre les ravageurs et les maladies Comment tirent ils au mieux profit de l nergie lumineuse Ce sont l quelques unes des questions que les conf renciers invit s voqueront Leysin La r sistance des facteurs environ nementaux extr mes est l un des domaines de recherche de Robert Henry professeur la Southern Cross University Australie Cet int r t l a amen tudier des vari t s cultiv es de riz parfum jas min et basmati dont les g nes ont subi une mutation par rapport des vari t s sauvages Or il appara t que ces g nes permettent la plante de mieux r sister la s cheresse et un exc s de sel dans le sol Il est ainsi surprenant de constater que d un point de vue historique la s lection de
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