Parte 2.
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1. ils ne manqu rent pas de r ver diables et fant mes sans se douter que leur stu pide superstition les rendait eux m mes aussi cruels que les plus mauvais g nies En effet le lendemain matin le bedeau en entrant dans l glise fut t moin d un spectacle affreux une femme morte en couche nageait dans son sang tenant un enfant mort serr entre ses bras Voici ce qui s tait pass La fille de M Hildebrand mari e au baron d Armfeld avait d sir faire ses couches la maison de campagne de son p re pr s de Bystadt mais elle y succomba puis e de fatigue avant que l accouchement f t termin Ce pendant la mort n tait qu apparente car l tat de cette infortun e n tait qu une syncope continue avec privation absolue du sentiment La croyant morte on l avait d pos e dans le caveau de famille pr s du ma tre autel Ma s pen dant la nuit avec le retour de la sensibilit et de la c n M DECINE ET PHYSIOLOGIE science taient aussi revenues les douleurs de la partu rition Elle accoucha dans le cercueil et la malheureuse m re n avait personne aupr s d elle pour la secourir Dans son d sespoir elle avait eu la force de repousser le couvercle de la bi re mais malgr ses cris elle resta ainsi que son enfant dans le plus cruel abandon Le be deau avait entendu ses plaintes mais comme nous l avons dit lui et les siens s taient enfuis pouvant s et la mal heureuse2. un f tus de quatre mois c est dire une fausse couche Nous n h sitons pas nous ranger l opinion de M De chambre en ce qui concerne l v nement qui a t rap port par les journaux et qui a circul dans la ville en y occasionnant une lugubre impression Il est certain d apr s des informations exactes que la jeune femme dont il a t question et qui demeurait au n 65 du faubourg du Temple succombant une fi vre typho de avait accouch pendant l agonie d un f tus de quatre mois Pendant l exposition du cadavre par suite des mou vements qui lui avaient t imprim s ou par l effet du transport du sang s est chapp du cercueil et a coul sur le sol C est l observation de cette circonstance qui a fait na tre parmi les voisins et de l dans tout le pu blic l id e erron e que cette femme aurait accouch apr s sa mort C est videmment au d gagement des gaz pu trides form s dans l abdomen qu tait d cet pan chement de sang les conclusi ns que le public mal ren seign a tir es de cette circonstance taient donc mal fond es b 2 En A wat ieyra srta RS hr e ep a Mimi le es r At a aia dai banm i ne a ANE M Aa Sd a N a ma NIGRI JGA Teom EELE G Li A ptet Faite dt ble LS adi hd ee ets LA me a 2 a a TS a ka aane Fi sera lt 370 M DECINE T PHYSIOLOGIE Mais si le fait de la rue du Temple informations prises
3. Find 4 pe LS CT RE PC an ee AMIS le a CR DR Dm md a means p de POSE TT P y jeer e A HR ET E i 378 M DECINE ET PHYSIOLOGIE MEDECINE ET PHYSIOLOGIE 379 rique soumis une bullition prolong e Il 5e forme encore l appareil urinaire Dans quelques cas seulement l ur e x F de l ur e lorsqwon fait passer de l oxamide travers un peut tre remplac e dans cette excr tion par des produits repr sentant une combustion moins avanc e Nous venons de dire que la chimie tait d j en posses sion de plusieurs moyens de pr parer artificiellement l ur e l aide de diverses substances organiques azot es L ur e est en effet la premi re substance de l conomie animale que l on ait r ussi fabriquer artificiellement dans les tube chauff au rouge L acide urique et la plupart des d riv s d cet acide donnent de Pur e sous l influence de divers agents d oxydation tels que l acide azotique le permanganate de potasse le bioxyde de plomb le bichro mate de potasse etc Enfin on a obtenu artificiellement de l ur e en d composant le fulminate de cuivre ammonia cal par l hydrog ne sulfur Ainsi dans un grand nombre de Cas ON ayait vu s produire artificiellement la substance dont nous parlons Ces diff rentes transformations donnaient lieu d esp rer que l albumine pourrait tre amen e subir la m me mo dification chimique A M B cha
4. et que l exp rience clinique permettra de prononcer parmi nous sur l efficacit de ce mode d emploi de nos ressources min rales Sur l accouchement posthume Explication de ce fait par l tat de mort apparente Exemples d accouchement pendant la mort apparente Fait rapport par Val re Maxime La baronne d Armfeld Cas observ par Rigaudeaux La maison mortuaire de W rtzbourg Les journaux ont racont au mois de f vrier 1856 le fait relatif une jeune femme du faubourg du Temple morte des suites d une fi vre typho de et qui aurait ac M DECINE ET PHYSIOLOGIE 369 couch dans son cercueil A cette occasion la Gazette heb domadaire de m decine et de chirurgie a pos la question suivante Est il possible qu une morte accouche vingt vingt quatre ou trente heures apr s le d c s Le savant r dacteur de la Gazette hebdom daire M le docteur Dechambre n accepte l action expulsive de la ma trice que pendant une demi heure tout au plus apr s la mort Apr s vingt ou trente heures les derni res lueurs de la vie organique tant compl tement teintes l accou chement ne saurait s expliquer selon lui que par une pression exerc e sur l ut rus par des gaz putrides d ve lopp s dans l abdomen C est de cette mani re que M De chambre expliq e le fait de la rue du Temple qui ne se rapportait pas d ailleurs un v ritable accouchement mais la simple expulsion d
5. personne qui allait tre inhum e Il fut donc sursis len terrement Toutefois dans l apr s midi du m me jour des signes putrides s tant r v l s qui annon aient la mort d une mani re positive on fit l autopsie du corps D apr s l inspection cadav rique la mort ne pouvait remonter selon le docteur Meyer cinquante neuf heures elle paraissait au contraire avoir eu Heu bien plus tard Pendant son accouchement ou plut t son avortement la maison mortuaire de W rtzbourg cette femme n tait donc pas morte elle se trouvait seulement dans un tat de syncope o de mort apparente Les membranes se rom M DECINE ET PHYSIOLOGIE 375 tabli en effet que dans cet tat extraordinaire qui c n stitue la mort apparente la vie est refoul e dans les or gaws les plus profonds L individu ne sent plus et n aper oit plus les objets qui l entourent il ne r agit plus sur les impressions ext rieures et ne se meut plus volon tairement mais les actes de la vie organique certaines fonctions et les contractions musculaires peuvent persis ter et c est m me l un des caract res de la mort apparente si l on s en rapporte aux auteurs qui ont crit sur cet im portant sujet Production artificielle de Pur e confirmation des vues physiologiques de la chimie moderne fntroduite dans l tude des actes qui s op r nt chez les animaux et les plantes la chimie a clair des p
6. Che nr En D ST LT A Era mc Le ri e A 368 M DECINE ET PHYSIOLOGIE un bain froid de gaz acide carbonique j en prouvai effet le plus agr able En janvier 1830 je retournai l azufral du Quindiu pouren faire une tude toute sp ciale au point de vue g ologique Apr s une heureuse tentative qui n anmoins exigea huit jours de p nibles efforts jeus le bonheur d atteindre les neiges ternelles du pic de Tolina et de constater que le volcan qu elles recouvrent est encore en pleine activit Pr s du volcan j ai observ une production tr s abondante de sou fre que les azufreros se sont empress s d exploiter circon stance heureuse en ce qu elle a mis les ouvriers labri des inconv nients graves qui paraissent les assaillir lorsqu ils travaillent dans une atmosph re de gaz acide carbonique En effet les azufreros du Quindiu m ont assur qu ils finissent pour la plupart par prouver un affaiblisgement des organes de la vue qui chez quelques uns va jusqu la c cit J ai en effet rencontr plusieurs aveugles parmi les anciens mineurs de l azufral de Quindiu Les faits constat s par M Boussingau lt pendant ce petit pisode de son voyage confirment les r sultats annonc s par M le docteur Herpin d apr s les m decins de l Allemagne Il est probable qu avant peu nos tablis sements thermaux essayeront de mettre en pratique le nouvel agent th rapeutique en usage chez nos voisins
7. RS Tez ne 2 as e n re nr 4 LE i pro AN be Eos ce ts je Net ren n i hr in A Atco Ent ess db jun pao m minai z s T7 d EP gor 7 G i j ES AT EL RS a h S TEn STS sar S qa mT L ena a R EEE Re eaea a a aeaa oae n ee re ER ET PT Ge SE z SZ F EEATT INR STE P 5 gt 2 7 T ag E i LASER PTT EE ESAN shiber j s r 0 hp ce Er RE LS dE J Pag irum a a Tr aM fe ml pile pann ye en an per e menn rer 4 i Le b EI A 11 x 4 HN UR eaS 2 4 Sg pui 3 TH 213 Nat fi E A i Se CE g AW y Hp 4 5 mE n S A i 1 4 pi k Ca Sep ho dt 2 Er D 16 aS OR 2x 2 20 e ser z DET x l pn wahaya pi LIPAR PURE sir I g mt ES gt LE r 74 TIA wz ga e 2 te RS ER EEA TEE D DU sn le CE NS Eon s Eos Pub alpes yh ar gt pont que t dot em mt nee A ete dde me MRC IEE TL PPS TN het ee AT FENETRE TA CNT P SENS SPRL ei NEA EU Mn SR ER NE dur Don Dan gd Mn re ai De Lie 577 PT ER QE TE VOUS Vi RS r n RD a e de 4 2 re er lp s eee PT dame on Tel o ei ns es ne i
8. a mort r elle Il est videmment im possible qu la matricepuisse se contracter apr s la mort r elle mais cet organe comme plusieurs autres organes de la vie int rieure peut parfaitement exercer des mouve des animaux par l oxyg ne atmosph rique inspir On sait nen point douter que l conomie n est qu un vaste foyer d oxydation Tout ce qui s introduit dans nos organes doit subir l action de l oxyg ne qui circule con tinuell intimi i ement dans l intimit de nos appareils organiques PIN Do on OS TER DE oh el CAL ET ALT EE nn LT A a MU PARLE EANGI Th PERA dec TAA RT DEP pA ee ET Cart ere ch 21 MST ef RTL E pps A p 7 po hot n s P wA s n Sey FERRER SEE e EEST EE ments contractiles pendant la mort apparente Il st bien aussi tout ce qui s chappe tout ce qui est rejet d l co Les cie A de Vas apiri mep ay y Seet ferae aa D De PR mt e a a a zs 376 M DECINE ET PHYSIOLOGIE t M DECINE ET PHYSIOLOGIE 377 nomie h est il autre chose que les r sidus ou les produits de la combustion qui s op re dans l intimit de nos tissus L acide carbonique qui se d gage du corps des animaux pendant l expiration pulmonaire est le produit principal et d finitif de l incessante combustion qui s accomplit dans l conomie vivante L ur e mati re solide qui dissoute dans l eau constitue avec quelques sels min raux l l ment essenti
9. d autres compos s M Williamson conduit par des consid rations th oriques a converti l oxamide en ur e au moyen du bioxyde de mercure M Liebig a obtenu de l ur e et de l acide oxalique avec l acide oxalu En m me temps que M B champ faisait l observation int ressante que nous venons de rapporter un a tre exp rimentateur de Strasbourg M le docteur Picard par venait 4 tablir rigoureusement cet autre fait Bien impor tant que l ur e est limin e du sang par les reins et non s cr t e par cet organe En pr cipitant Pur e par le nitrate de mercure on parvient s parer du sang les plus l g res traces d ur e En employant ce moyen d ana lyse M Picard a pu comparer sous le rapport de leur teneur en ur e le sang art riel et le sang veineux Le sang de l art re r nale d un chien lui a donn 0 0365 pour 100 d ur e lorsque la veine r nale n en fournissait que 0 0186 pour 100 c est dire moiti moins 11 a vu aussi que chez l homme le sangart riel qui passe en vingt quatre heures dans les reins abandonnait environ 98 grammes d ur e et que la quantit dur e contenue dans les urines des sujets Soumis l exp rience variait de 27 98 grammes donc la quantit d ur e perdue pendant le trajet travers aTi PEP Lee ist si Pii y AETR rA dr pal iao iind tt qe ou A _ a aA PEL rer rurea Danm x 7 Oi 2 EL Nn ETAT ea SE
10. e de m decine a rapport en 1855 un autre exemple d accouchement pendant la mort appa rente De Le 1 avril 1854 quatre heures de l apr s midi on d posa dans la maison mortuaire de W rtzhourg l cada vre d une femme g e de quarante cinq ans Cette femme enceinte depuis le mois de novembre 1853 avait d j per u le mouvement du fetus Elle avait succomb dans un acc s de suffocation le 31 mars 1854 quatre heures du matin la suite d une maladie inflammatoire de la poitrine Le d c s avait t l galement constat Depuis la mort jusqu au moment de sa translation la maison mortuaire le corps tait rest dans une chambre chauff e couvert d un drap de lit Le 2 avril au matin quelques heures avant l inhumation accoucher une femme aux environs de Douai Il ne peut s y rendre qu huit heures et demie On lui apprend son arriv e que l accouch e est morte depuis deux heures La veille vers les quatre heures cette femme avait commenc sentir les douleurs de l enfantement Pendant la nuit la violence des douleurs lui avait caus des faiblesses et des convulsions et six heures du matin un tat spasmodi que des plus violents avait an anti ce qui restait de forces cette malheureuse On avait cherch dans le voisinage un chirurgien pour pratiquer l op ration c sarienne mais n en ayant pas trouv On avait d renoncer ce moyen Quand Rigaudeaux se pr senta
11. el d Purine est un autre r sultat de cette oxydation op r e dans nos organes Ces deux produits ont donc la m me d stination finale seulement l un l acide carbonique se d gage par les poumons l autre l ur e s chappe a dehors par la voie de la s cr tion urinaire i Cette explication de l origine et de la destination phy siologique de l ur e n avait pu tre consid r e jusqu ces derniers temps que comme une vue th orique Elle s appuyait sur des consid rations bien suffisantes sans doute pour se faire accepter mais elle n avait pas en core recu de d monstration exp rimentale directe Gette confirmation vient d tre tr s heureusement mise au jour par un chimiste de l cole de Strasbourg par M B champ professeur l cole de pharmacie d cette ville M B champ vient en effet de prouver que lur e d rive de substances albumino des et que l albumine peut tre directement transform e en ure au moyen de la combustion lente produite par le permanganate de potasse Pour d terminer la formation de l ur e avec les ma ti res albumino des sous l influence d un corps oxydant M B champ dissout 10 grammes d albumine s che dans trente fois son poids d eau et il y ajoute peu peu 75 grammes de permanganate de potasse On chauffe la temp rature de 40 degr s et de temps en temps on sature la liqueur par l acide sulfurique tendu mais en la maintenant constamm
12. ent un peu alcaline On filtre ensuite et l on sature exactement le liquide par l acide sulfurique tendu On vapore la dissolution au bain marie on y ajoute ensuite de l alcool concentr La dissolution alcoolique est son tour vapor e en con sistance de miel et reprise chaud par l alcool absolu Ce dernier liquide vapor laisse un r sidu qui renferme de l ur e En effet ce r sidu trait chaud par la po tasse caustique d gag de l ammoniaque il produit un d gagement d azote et d acide carbonique sous l influence du nitrate de protoxyde de mercure enfin l acide azo tique ajout donne naissance des cristaux d azotate dur e signe certain de la pr sence de cette mati re M B champ a d ailleurs retir l ur e de ce dernier pr duit ce qui ne laisse aucun doute sur s formation dans la r action que nous venons de faire conna tre Nous ajouterons que M B champ a obtenu avec la fibrine du sang et avec le gluten les m mes r sultats qu avec lal bumine il a pu transformer ces deux produits en ur e L exp rience avait d j appris aux chimistes que l ur e peut prendre naissance par la d composition de diff rentes substances mais personne n avait encore tabli que albu mine peut par une oxydation directe se transformer en ur L est la v ritable importance de la d couverte de M B champ Elle d montre que les substances albumi noides peuvent directe
13. la femme tait d j ense velie Il demanda pourtant la voir Rigaudeaux lui t te le pouls au bras au dessous des clavicules il palpe le c ur sans sentir de battements Il pr sente un miroir la bouche la glace n est pas t rnie Un heureux pressentiment lengage pousser l examen plus loin La poche des eaux n tait pas perc e il la d chire et sent la t te de l enfant dans une bonne position Il reconna t que l enfant ne donne pas signe de vie n anmoins il termine l accou chement Rigaudeaux confie le nouveau n des femmes qui PS Es A D PL ces ESA RS TEE Le DE Ar Ce a LL 2 UE LU en A SE AN Pr re mt Ce gt eT a 7 i Ee 10 E SA AZSR piid A aay ET p r LA h Le ME CROP R EE ED PSS Pt de COL A ie ELA INSEE EU MO ES PEL ED AE RSR A h qe HA GE im a RC gt PRIT RAT AL meae er CET NA A mans en a TRES tee et A nd s ESS PE PRET PRET EE PEL ee gets ge bis un md 0e ae ans cut s a rene met me dem M DECINE ET PHYSIOLOGIF les deux fossoyeurs au moment d accomplir leur fun bre office regard rent le cadavre et quel fut leur tonnement lorsqu ils virent sur la planche inf rieure du cercueil cou ch pr s du cadavre un f tus du sexe f minin dont les bras taient tendus et qui tenait encore la m re par le cordon Le docteur Meyer fut alors appel il ne put constater aucun signe de d composition putride dans le corps de la
14. lus vives lumi res le m canisme de leurs fonctions La n i B F ti ne s d pirent sans doute pendant les d rniers acc s de suffocation L enfant n avait pas respir mais d apr s sa position il avait d ex cuter quelques mouvements trition et les s cr tions principales ont t comprises et expliqu es depuis que les chimistes en ont fait l objet de leurs observations et de leurs recherches De toutes les fonctions de l conomie animale la respiration est sans aucun doute celle qui a re u de la chimie lex plication la plus satisfaisante la fois dans son prin cipe g n ral et dans ses d tails On sit aujourd hui gr ce aux travaux de Lavoisier poursuivis et compl t s par Ceux de MM Dumas et Liebig que larespiration n est qu une lente etincessante combustion des l ments du corps rer QUES Cu 25 sis WPRO Dans les trois faits que nous venons de rapporter il est tabli d une mani re incontestable que c est pendant F tat de mort apparente que la parturition s est op r e On peut donc en g n ralisant ces observations mettre harz diment cette assertion que toutes les femmes qui sont devenues m res apr s leur d c s n ont accouch que pen COTON TEA ES x ane Lo en p Pags Jus PT EE DA UT MO UE PEER ES DE a an TEE CAC A De FE DAT APN ET a 0 4 dant un tat de mort apparente et qu elles ont pass en suite de celle ci l
15. m re n ayait trouv que dans la mort le terme de ses souffrances Le fait suivant a t observ par Rigaudeaux c l bre m decin accoucheur du dernier si cle Vers cinq heures du matin Rigaudeaux est appel pour M DECINE ET PHYSIOLOGIE 373 sempressent de le r chauffer et de le frotter avec du vin chaud Apr s trois heures de soins assidus sans r sultats on allait l abandonner lorsque l une des personnes pr sentes s crie qu elle a vu l enfant ouvrir la bouche On redouble d efforts et peu de temps apr s l enfant jette des cris aussi forts que s il f t n heureusement Encourag par un r sultat si heureux Rigaudeaux veut de nouveau visiter la m re que l on avait ensevelie On te une seconde fois l appareil fun bre il la croit morte comme auparavant il est surpris n anmoins qu apr s sept heures de mort les membres conservent encore leur souplesse Rigaudeaux repart pour Douai mais en recom mandant de ne proc der l inhumation que lorsque les membres de la morte auraient acquis une rigidit bien pro nonc e Il prescrit aussi de lui frapper de temps en temps le creux des mains de lui frotter le nez les yeux le visage avec du vinaigre et de la tenir dans son lit Deux heures de soins ressuscit rent cette femme si bien que le 10 ao t 1748 la m re et l enfant taient tous deux en vie Toute fois la m re resta paralytique sourde et presque muette La Gazette hebdomadair
16. ment se changer en ur e Cette transformation qui s op re si ais ment dans nos verres r actifs au moyen d un corps oxydant peut videmment s ex cuter aussi dans l conomie vivante au moyen de l oxyg ne atmosph rique Ainsi la th orie g n rale des chimistes sur le ph nom ne de la respiration est pleine ment confirm e L ur e est donc comme l acide carboni que un produit d oxydation form dans le sang par l action lente et continue de l oxyg ne atmosph rique seulement tandis que ce dernier produit l tat de gaz se d gage hors d l conomie par les poumons Pur e s en chappe l tat de substance dissoute par les reins et nd e a a si D z 2 D s gt ve LT pude LT UNE TER CATH es eq TEA A AS AIT SEL De LU as ont NO Tee CEE ee Te FINS TE CO AT Y CT 3 Pop d re T w y gt j pa M bi 2 f r a 7 4 H L A nu i f y r s b G b A i y L E 7 t l 2 V Me Ars P H y 10 w M K LA en y gp g Al F R E j LE lt o 4 O 2 i F 4 ERE A AA i i A 4 G SON amp AE t i gt F k i 14 Q 11 m RE H 5 17 NE 2 AS j E SUNE E li E 4 o INES 4 Kr i ig i i yi 12 Spirer pegad au en wii AFi t AN A OATES lt PA APE TRE YETEN EA Pepe pp epey Aiai 24 de qe gt SC REANO nm de et D S LS 3 r aN
17. mp revient le m rite d a voir r alis cette r action qui confirme si bien les vues th oriques de la chimie moderne laboratoires Le chimiste V hler est l auteur de cette belle observation qui remonte l ann e 1828 M V hler a d couvert que le cyanate d ammoniaque se transforme en ur e quand on expose ce sel l action du calorique Le cyanate d ammoniaque et l ur e ont tous deux la m me composition chimique par la seule action de la chaleur on provoque entre les l ments du cyanate d ammoniaque une rupture d quilibre mol culaire qui fait passer ce compos l tat dur e La pr paration de l ur e au moyen du cyanate d ammoniaque est un proc d auquel on fr quemment recours dans les laboratoires pour ob tenir ee produit On obtient encore facilement l ur e en abandonnant elle m me une solution du gaz cyanog ne dans l eau La liqueur s alt re bient t elle se trouble et on trouve de l ur e parmi les divers produits auxquels cette d compo sition a donn naissance L ur thane se transforme la temp rature de 180 degr s en ur e par l action d un exc s d ammoniaque Si on met l acide chloroxycarbo nique en contact avec l ammoniaque on obtient un m lange de diverses substances parmi lesquelles existe l ur e On a constat galement que la cr atine et l acide urique se transforment tr s facilement en dehors de l organisme en ur e et en
18. s est r duit x des proportions fort simples il n en est pas moins certain par diverses observations irr cusables con sign s dans les recueils scientifiques que des faits de ce genre ont t observ s et que des femmes r put es en tat de mort compl te ont a couch dans leur cercueil Com ment donner une explication d un r sultat si extraordinaire L tat de mort apparente dans lequel la m re tait plon g e peut seul expliquer selon nous cette tonnante par turition Dans son curieux ouvrage sur la Mort apparente et Les enterrements pr cipit s publi en 1851 M le doc t ur Maximilien Kaufmann rapport quelques xemples qui prouvent que la mort apparent a dur quelquefois une semaine Rien n est plus facile d s lors que d expliquer an accouchem nt apr s la mort de la m re c est dire l accouchement d une femme n tat de mort apparente M Kaufmann soutient m me que les femmes enceintes surtout lorsqu elles ont un temp rament nerveux sont plus facilement expos es ce genre de catalepsie l thargique L ouvrage de M Kaufmann renferme les d tails de quelques cas de parturition op r e pendant l tat de mort apparente L auteur cite d abord un curieux passage de Val re Maxime L historien latin apr s avoir racont l histoire d une dame romaine enceinte qui devint m re pendant ses fun railles s crie Ainsi une m re accou cha apr s sa mort et un enfant f
19. ut port aw tombeau avant sa naissance i Voici deux cas fort remarquables d accouchement pen dant la mort apparent que nous trouvoris dans l int res sant ouvrage de M Kaufmann M Hildebrand tait un des plus riches habitants de la Su de il poss dait dans ce pays les forges de Bystadt 1 De la mort apparente et des enterrements pr cipit s par le doc teur Maximilien Kaufmann vol in 18 M DECINE ET PHYSIOLOGIE 371 Dans le voisinage de sa demeure e trouvait l glise avec habitation du bedeau En rentrant un soir chez lui ce dernier entendit sortir de l glise des g missements et des lamentations qui sem blaient venir de dessous terre Rendu peureux d s sa jeunesse par les pr jug s de son ducation e bedeau ne put r fl chir avec calme sur l origine naturelle de ces sons Perdant la t te il courut commuaiquer cette nouvelle aux habitants de son logis Ces derniers un peu plus coura geux que lui os rent d un pas prudent s avancer vers le lieu d o partaient les cris et ils purent entendre ces mots prof r s d une voix faible Dieu Piti piti Prenant cette voix pour celle d un me errante qui ve nait se rappeler au souvenir des vivants ils se sauv rent toutes jambes pour ne p s tre t moins de la sc ne effrayante qu ils redoutarent Hs rentr rent chez eux cou verts de sueur se h t rent de se mettre au lit et de se blottir sous leurs couvertures o
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