Page 1 Page 2 34 vEsNLK 3 Résumé UNE CONTRIBUTION À L
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1. 234 VESNIK 3 revues des brigades pr sentent un mat riel excellent de sources historiques pour l laboration de l histoire de la lutte de lib ration populaire avec plusieurs aspects historique culturel militaire conomique ethnologique Dans quelques journaux il y a des cr ations artistiques car ces journaux taient en effet des agents culturels et publics On a constat que parmi 17 brigades de Mac doine toutes ont publi des journaux sauf la V me brigade mac donienne sur I activit de laquelle nous n ayons pas de ren seignements certains En outre des brigades les bataillons de la VIII me et XVII me brigade ont aussi publi des journaux Le premier journal de brigade a t con u par la revue Partizanski logorski vesnik et publi comme bulletin de la compagnie Dobri Daskalove le 12 septembre 1943 La derni re revue a paru apr s la guerre quand les unit s de brigade ont t r organis es en r giments 250 VESNIK 3 R sum COURTES DONNEES SUR LA LOCALITE DE NOS FORTERESSES L auteur pr sente encore six forteresses du Moyen Age situ es sur le territoire de la Republique Populaire de Serbie en les illustrant avec des esquisses des prises de vue ainsi que par des notes sur des donn es histori ques topographiques g ographiques et autres La Tour de Lazar Krouchevatz La forteresse de Krourhevatz avec l glise de Saint St phane nomm e Lazaritza ont2. 34 VESNIK 3 R sum UNE CONTRIBUTION A L TUDE DE L EMPLOI DES FONDS DE CABANES DANS LA PREHISTOIRE DE NOTRE REGION DANUBIENNE Au cours de l ann e 1955 des examens arch ologiques syst matiques ont commenc Stari Slankamen sur le Danube Cet examen a t con u sur une large base avec une s rie de campagnes planifi es Le travail de l ann e 1955 avait le caract re de fouilles syst matiques d essai d impor tance plus ou moins topographique qui s attachaient surtout fixer la stratigraphie des strates culturelles existantes En effet le point de fouille a Slankamen tait la recherche des lim ses romains mais imm diatement apr s l examen fait de ce terrain en 1954 il tait clair que dans cette r gion il s agit d une longue continuit de diff rentes cultures Les fouilles entre prises l ont prouv incontestablement car au cours de ces travaux on a constat que les strates culturelles vont de la fin du moyen ge la pr histoire Dans ce travail on a trait particuli rement le complexe des fonds de cabanes qui forme trois s ries d espaces circulaires irr guliers et divis s voir tableau 1 2 3 Le complexe de ces fonds de cabanes qui d apr s le mat riel trouv appartiennent la p riode de l ge de bronze commence une profondeur de 3 70 m puis plus loin la sonde n 2 repr sente une des d couvertes les plus interessantes au cours de cette campagne Dans les
3. existant sur la lame et la poign e en os blanc Les ornements sont compos s de petits cercles en fil tordu repr sentant 3 variantes tab II 1 a b c tab IV 1 a b c de plaquettes rombo des rang e sans aucune proportion tab II 2 a b tab IV 1 a b c 2 b 3 qui caract risaient la fabrication des orf vres albanais du XIX s et de rosettes de diff rentes formes tab V Tous ces d tails d ornementation appartiennent P art populaire et on les trouve sur le bois sur la pierre sur le textile aussi bien que sur le m tal Enfin on utilise comme ornement soit le corail soit les pierres rouges ou vertes lesquelles suivant la croyance existant chez les Turcs poss dent une force magique 216 VESNIK 3 R sum L ORGANISATION MILITAIRE DANS L INSURECTION D HERZEGOVINE 1875 Au cours du XIX si cle l Herz govine tait une des provinces les plus arri r es de l Empire Turc Les f odaux turcs y taient tout puissants et oppressaieni la Raia par diverses charges conomiques de sorte que sa po sition devint de plus en plus difficile surtout au XIX si cle 1 Hercegovai su kao i Crnogorci u juri u posle slabe vatrene pri preme uglavnom dejstvovali hladnim oru jem jataganom i no em a to je fizi ki zamaralo pa se moglo uspe no parirati uvo enjem sve ih snaga to su Turci i inili kao naprimer u bici na Krscu avgusta 1877 ili dve godine ranije kada su deblokirali Trebinj
4. t construites par le prince Lazar apr s l ann e 1370 La forteresse est mentionn e pour la premi re fois en 1384 L se trouvait la capitale du prince Lazar Il n en est conserv aujourd hui que des parties d une tour donjon avec des restes de remparts La Tour de Todor de Stalatch 4 Stalatch Une assez haute montagne domine le confluent de la Morava du Sud et de la Morava de l Ouest au sommet de laquelle a t construite une forteresse au Moyen Age Celle ci est mentionn e au temps du prince Lazar Seule est conserv e la tour princi pale qui se dresse sur le plus haut sommet de la montagne Autrefois la forte resse avait eu une enceinte flanqu e de tours dont les ruines les plus impor tantes se trouvent aujourd hui dans la partie nord Ostrovitza sur le Roudnik C est une forteresse situ e sur un des sommets de la montagne de Roudnik au nord ouest de la petite ville du m me nom Cette forteresse est mentionn e en 1323 1324 Quelques murailles du donjon VOJNA ARHITEKTURA U PRO LOSTI 251 sont conserv es celui ci etait construit sur le plus haut sommet de la mon tagne sur un sommet moins lev il y a aussi quelques murailles en ruines Bovan pr s d Alexinatz l entr e du d fil devant Sokobanja Cette forteresse mention e pour la premi re fois en 1395 est situ e sur une petite mentagne Aujourd hui elle est compl tement en ruines Koznik au nord ouest de Brous pr s
5. fait toute une s rie de conf rences qui se rapportaient au mat riel de diverses poques historiques De l arm e ro maine Armes d fensives dans le pass Armes du moyen gex Invasions militaires des Turcs en Europe au cours du XIV me et XV me si clex Ces conf rences ont t faites Ruma Vr ac Bela Crkva Zrenjanin Novi Sad Sombor Sabac et Kraljevo Au cours de cette ann e 682 nouvelles acquisitions ont t faites par le Mus e en outre de son travail permanent sur I tude et l organisation des collections de Mus e et le renouvellement des objets pr sent s au Mus e Le Mus e militaire a t visit en 1955 par un grand nombre d hommes d tat trangers et de d l gations parmi lesquels le premier ministre birma nien U Nu le roi et la reine de Gr ce l homme d tat fran ais Vincent Auriol et d autres encore Le Mus e militaire de l arm e populaire yougoslave joue un r le important dans la vie des mus es et aussi dans la vie culturelle de notre pays Cela nous est confirm par le grand nombre de visites 80 000 per sennes environ de notre pays et des pays trangers au cours de l ann e 1955
6. fin du moyen ge la pr histoire A cette occasion on a pris des prises de vues techniques de la forteresse m me de Slankamen Une quipe de notre Mus e a fait un examen sur le terrain des fortifications de terre battue du moyen ge sur le territoire de la Slavo nie de l ouest en se pr parant pour des recherches syst matiques sur le terrain indiqu Au cours de cette ann e le Mus e militaire de l arm e populaire you goslave a publi Je second num ro de sen bulletin annuel r gulier Vesnik Il comprend des travaux concernant l arm e populaire de lib ration l arch ologie classique et m di vale la p riode turque le soul vement d Herc go vine de 1875 1876 les ateliers de fabrication d armes sur le territore de notre pays ect E Le Mus e militaire de l arm e populaire yougoslave a organis au cours de cette ann e 4 expositions dans le pays et a envoy son collaborateur et une partie principale du mat riel pour une exposition repr sentative de photographies de l Arm e populaire yougoslave qui a t faite aux Indes en Birmanie Ethiopie et Egypte Dans le pays les expositions suivantes ont eu l eu D veloppement de l arme feux Arme exotique Arme froide Ateliers partisans de fabrication des armes Toutes ces expositions ont attir un grand nombre de visiteurs aussi bien Belgrade qu Osiek Tuzla Ljubljana Split Zagreb et Pan evo Les membres du Mus e ont
7. insurg s leur a de fut envoy e Grahovo d o elle fut distribu e directement aux unit s des insurg s Pour soigner les bless s plusieurs h pitaux ont t install s Herzegnovi Grahovo Nik i ka Zapa avnik et Cetinje car les unit s des insurg s ne disposaient pas d organes sanitaires sp ciaux CASOPISI BRIGADA NOV MAKEDONIJE 233 R sum REVUES DES BRIGADES DE L ARM E DE LIB RATION POPULAIRE DE MAC DOINE Les unit s de l arm e de lib ration populaire du d tachement I arm e ont publi leurs journaux Les brigades comme unit s tactiques l mentaires ont imprim des revues qui paraissaient d apr s les possibi lit s techniques et mat rielles de chaque unit Les brigades de l Arm e de l hb ration populaire de Mac doine de 1943 la lib ration ont publi en outre de leur importante activit publicitaire des revues de brigades dont certaines ont t conserv es jusqu pr sent 47 dans la biblioth que cen trale de P Arm e populaire yougoslave 56 au Mus e militaire 38 l Institut militaire d histoire 116 dans la section historique de Union des communis tes de Mac doine Les journaux taient imprim s avec les moyens techniques disponibles et le plus souvent avec un tirage de 100 num ros Ils traitent le d veloppement des unit s les questions militaires et politiques les pro bl mes culturels et les probl mes de guerre g n raux et sp cifiques Les
8. moyen servant p ronner ou punir des chevaux l peron est la partie la plus ancienne de l quipement de cavalier car il tait employ d j l poque des Romains c est dire au 1er mill naire avant notre re Ayant apparu de bonne heure son d veloppement tait long et tr s vari Durant des si cles l peron acqu rait des formes qui correspondaient le mieux aux besoins de la cavalerie et de son quipement selle trier ainsi qu au degr d armement et de la technique de traitement du mat riel que diff rents peuples employaient pour sa construction Parall lement aux changements de la forme au cours des si cles l pe ron cette plus ancienne partie de l quipement du cavalier subissait aussi des changements Depuis que la cavalerie a cess d tre le facteur d cisif sur le champ de bataille c dant sa place l infanterie l peron acquiert de plus en plus un r le plut t ducateur c est dire il n est utilis que dans le cas o l action des mollets du cavalier n est pas suffisante C est caract ristique surtout pour le XIX et le XX si cle Dans le d veloppement de l peron en g n ral les perons gard s au Mus e militaire de Belgrade ont une place d termin e En les comparant du point de vue de leurs traits typiques on voit nettement leur grande richesse de formes qui d apres la litt rature les rattache l poque allant du XIX au XX si cle en Europe C es
9. plus fortes et d j compl tes furent des d tachements odijelie d une source tr s diff rente comptant de 500 1 500 insurg s la t te des quelles se trouvaient des voivodes ou des capitaines Les d tachements plus importants iont t subdivis s en de plus petits command s par des capitaines Les d tachements moindres ont t subdivis s en compagnies la t te desquelles se trouvaient des officiers chefs de centaines de soldats stotinasi les compagnies elles m mes furent subdivis es en nombre n cessaire de dizaines avec des chefs de dizaines comme dirigeants Par suite de cette situation conomique arri r e de 1 topo graphique du terrain des voies de communications tr s faibles et de la gu rilla les insurg s n ont dispos que de l infanterie Il y a eu des tentatives pour se procurer l tranger des batteries de canons et de faire faire des torpilles fus es en vue de la destruction des objectifs tures fortifi s Cepen dant ces tentatives n ont pas abouti aux r sultats cherch s Et par cons quent les insurg s furent oblig s de recourir l emploi de la dynamite A l aide d un capitaine fran ais d missionnaire Auguste Barbieu on a r ussi instruire un groupe de Herz goviniens au maniement de cette sorte d explosif Le ravi taillement des insurg s en armes en vivres et en quipement tait fait g n ralement par l interm diaire de comit s charg s de secourir les
10. v utes en forme de coupole de ces fonds de cabanes de la strate inf r eure culturelle p n trent les fonds de cabanes de la strate sup rieure Elles ont t avec du mat riel de la T ne d termin es dans le bas complexe des fonds de cabanes en partie enterr es et c est pourquoi elles sont abi m es dans une grande mesure Cette strate de la T ne qui s tend jusqu a la profondeur de 3 73 m dans sia strate inf rieure est fortement m lang e avec le mat riel de la p riode de Hal tat L abondance du mat riel trouv UPOTREBA ZEMUNICA U PRAISTORIJI NASEG PODUNAVLJA 35 d abord de la c ramique des os d animaux et des ar tes de poisson des foyers et la d couverte de bancs demi circulaires avec du mat riel dans ces fonds de cabanes permet de les traiter plus en d tail D apr s ceci le mat riel trouv provient probablement des agglom rations souterraines continu es qui apparaissent de la p riode de l ge de bronze la p riode de la T ne voir tableaux 4 15 En relation avec ces d couvertes dans la conclusion de son travail l auteur a pris surtout en consid ration quelques opinions dans la litt ra ture sur le mode d emploi des fonds de cabanes l poque pr historique Il souligne l importance conomique et sociale de ce moment au point de vue de l emploi des fonds de cabanes et il critique surtout l opinion de M GaraSanin qui affirme que quand les agglom rations devie
11. d Alexandrovatz La forteresse date d une poque inconnue Un assez grand nombre de murailles et de tours sont conserv es D une forme irr guli re elle comprend trois tours dominantes de grandes dimensions situ es les deux premi res la partie sup rieure et la troisi me a la partie inf rieure de la forteresse Ces tours sont r unies par des murs et de plus petites tours dont quelques unes sont en ruines partiel lement tandis que d autres le sont compl tement Sokograd Sokolac pr s de Sokobanja C est une fortification du Moyen Age construite sur des fondements antiques Situ e sur un rocher un des d tours de la petite rivi re Moravitza elle est mentionn e en 1413 l poque de l occupation turque Trois parties de la muraille en sont assez bien conserv es de m me il y a des ruines des quatre tours ainsi que de la tour la plus haute la tour de d fense La forteresse elle m me est tr s tendue et de grandes proportions Elle est en bon tat Sono GAAD 254 VESNIK 3 R sum L ACTIVIT DU MUS E MILITAIRE DE L ARM E POPULAIRT YOUGOSLAVE EN 1955 En 1955 le travail au Mus e militaire a t organis dans plusieurs sens Le personnel du Mus e a fait des recherches dans le mat riel d archive sur la p riode du soul vement d Herc govine 1875 1878 dans les archives de Beograd de Cavtat d Herceg Novi et Cetinje Des renseignements sur les ateliers d armes sont rec
12. e i porazili ustanike V Danilo Tunguz Perovi Boj na Kn cu 1877 godine Zapisi knj VI god IV 1930 str 236 moj napis Vesnik vojnog muzeja JNA II str 152 153 VOJNA ORGANIZACIJA U HERCEGOVACKOM USTANKU 1875 217 La situation conomique tr s arri r e nourrie et soutenue par le s v re f odalisme ture tait la cause qu en Herz govine s tait conserv e une orga nisation de tribu r g n r e par la conqu te turque et son ocupation pendant plusieurs si cles de la part des Turcs ottomans Cette situation sociale et conomique arri r e et l isolement des tribus ont n ccessairement d fini la physionomie de l organisation militaire des insur g s herz goviniens lui impliquant une marque de tribu de territoire Au commencement m me du soul vement les insurg s se r unissaient en petites compagnies comptant de 20 30 hommes Ces compagnies ressemblant d apr s le nombre de combattants et leurs moyens d action des compagnies de ha douks taient une forme n cessaire de l organisation primitive des forces insurg es cause de leur faiblesse num rique des tendances particularistes des chefs de tribus et de fraternit s ainsi que par la n cessit de prendre possession d un grand nombre de positions dans diverses contr es d Hercego vine en vue de pouvoir faire la guerilla contre l ennemi Mais l tat de cette compl te d sorganisation militaire ne dura pas longtemps Aussit t apr s
13. ec un relief concentrique r pr sentant la lutte des guerriers puis les armoiries autrichiennes o l on sent encore l esprit classique et harmonieux de la Renaissance on aper oit des diff rences Dans les feuilles agit es et fl chies des ornements et dans les courbes l gantes des dauphins du canon de Vara din on sent d j les agitations et les motions du baroque qui ne tardera pas influencer le ma tre Hilger lui m me PRILOG DATOVANJA JATAGANA PREMA MESTU IZRADE 187 R sum CONTRIBUTION LA D TERMINATION DES ENDROITS DE FABRICATION DES YATAGANS Dans le domaine de la fabrication des armes sur notre territoire oui se trouvait sous la domination turque la d termination des endroits de fabrication des yatagans repr sente une question jusqu pr sent non r solue Le commencement de la fabrication de ces armes orientales au centre ainsi qu au sud de notre pays se rapporte la p riode de l arriv e des Turcs Cette p riode de fabrication est comprise entre le XVI et le XIX s Les fondateurs de ce m tier furent les artisans qui appartenaient au groupe militaire de jani saires et ani cause d insuff santes ressources personnelles s initiaient l conomie urbaine C est par eux que plus tard nos artisans apprirent cette esp ce de m tier Les centres de la fabrication des yatagans taient notamment Fo a Sarajevo Herceg Novi Kotor Risan U ice Prizren Travnik Skoplje Cependant no
14. irection d Adrinople et de Constan tinople En m me temps la flotte alli e devait partir de l le de Rhodes et se diriger vers le Bosphore Vladislav devait avec les troupes polonaises couper la p ninsule balkanique du Nord jusqu au Sud et joindre le reste des troupes alli es en Thrace Dans un m moire sp cial et personnel qu il avait pr sent apr s son retour de Rhodes au roi Vladislav F lix a trac les diff rentes routes qui menaient depuis Bouda par Beograd et Sabac jusqu la Thrace L ami personnel de F lix l historien et le diplomate viennois Jean Cuspinian dita ce m moire imprim Vienne en 1522 sous le titre Felicis Petancii cancellairii Segniae De Itinaribus in Turciam libellus F lix tait d j mort cette poque Depuis lors cet crit eut plusieurs ditions et fut traduit trois fois Tout en offrant au roi un m moire sur les routes par lesquelles il fallait attaquer les Turcs F lix avait pr sent aussi une description de l empire turc du point de vue militaire administratif financer et judiciaire ain i qu une description sur la mani re turque de faire la guerre Le texte de cet autre m moire nous est conserv en trois versions La premi re est repr sent e par un rotulus illumin qui se trouve aujourd hui dans la biblioth que nationale magyare hongroise Budapest cod lat 378 La deuxi me essentiellement la m me ne diff rant de la premi re que dans les d tails e
15. les premiers combats des insurg s avec les Turcs le Mont n gro envoya Peko Pavlovitch avec plusieurs centaines de soldats mont n grins en Herz govine avec la mission de pr parer le terrain en vue de diriger le soul vement de la part du Mont n gro Avec ses forces Peko a travers presque toute l Herz govine et durant des luttes ininterrompues contre les Turcs ainsi que par son infatigable travail politique il a r ussi accomplir sa mission d une fagon tout a fait satisfaisante quant aux int r ts du Mont n gro Il influence les chefs herz goviniens surtout ceux qui ont v cu longtemps au Mont n gro comme des haidouks et uscoques pour qu ils organisent leurs unit s d apr s le syst me de dizaines et qu ils nomment leurs chefs des capitaines chefs d une centaine stotinaSe et d une dizaine de se are de soldats Dans le domaine de cette organisation le travail fut aid et acc l r par l arriv e du vo vode Petar Voukotitch juste avant la session de la r union secr te des Lov en le 8 20 ao t 1875 Grahovo o il fut nomm chef secret des forces insurg es ce travail fut aussi favoris par le passage en Herz govine d un nombre consid rable de soldats chefs de dizaine sous officiers et officiers Les sources historiques bien que tr s peu nombreu ses am nent la conclusion que d j en octobre 1875 les unit s des insurg s ont eu une organisation militaire durable Les unit s les
16. mm e Paulusthore L archiduc Charles manquant alors de bons experts en fit venir un appar tenant au prince lecteur Auguste de Saxe pour une p riode de dix ans dans la personne de Merten Hilger Celui ci n en 1528 Feiberg arrive Graz en 1577 et s installe dans la fonderie de Paulusthore Pendant dix ann es il a fondu principalement pour la fronti re croate slavone une grande quantit de canons et de fusils En 1588 il retourne en Saxe et meurt Dresde en 1601 De toutes les oeuvres fondues par Merten Hilger il n est conserv jusqu aujourd hui que deux canons l un fondu en 1579 Graz et trouv dans notre forteresse Livno a t transport en 1896 Kriegsmuseum Vienne l autre fondu en 1586 aussi Graz donn en cadeau par les tats de Styrie la forteresse de Vara din se trouve maintenant dans le mus e de cette ville Ce dernier porte la signature de son maitre l inscription des tats de Styrie avec l ann e 1586 et les armoiries de Styrie La figure d un l zard fa onn en relief lui donnait le nom selon les moeurs du temps Ses anses en forme de dauphin appliqu es au milieu de la longueur du canon et au bout de sa partie sup rieure et les ornements v g taux stylis s et concentriques repr sentent la d coration artistique de cet objet En le comparant avec son fr re plus g le canon de Livno nomm le merlex et d cor avec des figures de Fortune et Victoire et av
17. nnent plus durables les fonds de cabanes sont rapidement remplac s par des maisons construites en forme de carr Cependant ces fouilles Stari Slankamen ont montr que se prolonge ici une culture continu e qui va de la fin du Moyen ge l poque pr historique c est pourquoi il n y a aucun doute sur la dur e de temps pendant laquelle taient habit es ces localit s Et justement dans cet endroit apparait une strate des fonds de cabanes d termin s avec du mat riel de la T ne de Halstat et de l ge de bronze L opinion de M GaraSanin serait donc g n ralis e On peut aussi constater la m me chose pour l affirmation de Gara anin que ces habitations taient toujours habi t es pr s des grandes rivi res ou de quelque autre endroit convenable La situation du Stari Slankamen est bien telle qu elle est indiqu e par Gara anin mais le syst me g installation est ici diff rent de ses conculusions C est le r sultat des fouilles actuelles l endroit indiqu De m me on ne pourrait pas adopter non plus l opinion orale du professeur E Swoboda de Graz qui dit qu il s agit ici de fosses ordinaires avec des d bris pour la bonne raison que le professeur ne connait pas du tout le mat riel de ces fonds de cabanes TIPOLOSKI RAZVOJ MAMUZE OD XIV xX VEKA 79 R sum DEVELOPPEMENT TYPOLOGIQUE DES EPERONS DU XIVeme AU XXeme SIECLE AVEC UN APER U SUR LA COLLECTION D EPERONS DU MUSEE MILITAIRE Comme
18. ortant Les besoins mili taires avaient aussi une grande influence sur I usage prolong de ces forti fications Le caract re sp cifique de ces fortifications de terre battue dont la forme et la construction taient identiques celles des autres pays slaves et qui apr s le XIII me si cle taient tr s rarement en usage repr sente une certaine contribution l tude de ce genre de localit s Dans la litt ra ture arch ologique slave on peut comprendre sous le nom de gradi te une fortification de terre construite au commencement du moyen ge Hensel consid re que les derni res fortifications datent de la seconde moiti du moyen ge Il pense qu apr s cette p riode les fortifications de terre battue c daient leur place aux villes aux ch teaux et autres fortifications sans exclure toute possibilit de leur r apparition plus tard Kowalenko est du m me avis et D Szabo consid re qu en Croatie les fortifications de terre battue et celles de bois ont disparu quelque temps apr s l envahissement des Tartares c est dire au cours de la seconde moiti du XIII me si cle mais cette opinion n est pas acceptable Le mode de construction la forme et les difices de nos fortifications du moyen ge sont semblables aux fortifications d crites d apr s les t moins oculaires Ibrahim Ibn Jakub et les autres cependant la d couverte de mat riels dans les strates sup rieures montre que ces fortifica
19. saient la lame et la poign e qui tait en os ou en comme les makasje qui incrustaient la lame avec du fil en argent ou en or les artisans qui fabriquaient des manches en bois et les orf vres qui faisaient des armatures en m tal orn es des poign es en argent et des parures pour les manches Les yatagans taient fabriqu s avec des outils tr s primitifs Mais n amoins avec ces ornements magnifiques sur les armatures en m tal et avec ces incrustations de la lame ces yatagans repr sentaient de v ritables pro duits artistiques Pour cette raison ainsi qu cause de la bonne qualit de leurs lames et de leurs tranchants bien affil s ils taient tr s recherch s et utilis s en Turquie d Europe et d Asie et surtout en Egypte Le prix pour un yatagan variait entre 1 et 2 lires turques or une lire valait 124 piastera c est a dire 25 francs selon le change valable au milieu du XIX s A Prizren dans la p riode qui se place entre 1840 et 1870 environ on a fabriqu des yatagans dont la description vient d tre donn e dans cet article Leurs caract ristiques sont m mes ornements qui apparaissent sur la partie en m tal qui lie la lame la poign e nomm e parazvana et sur hachrma partie en m tal qui lie les deux parties de la poign e puis m me technique d incrustation avec la lame l g rement affl e finalement composition d ornements similaires celle de l inscription en langue turque
20. st la version de la biblioth que nationale de Vienne cod 3522 La troisi me est repr sent e par l dition de Vienne de 1530 sous le titre de Tyrannis ritus ac astus militaris Turcorum tyranni procur e par Oinoprepius Martinus La troisi me 142 VESNIK 3 R sum QUELQUES DONN ES SUR LES FORTIFICATIONS DE TERRE BATTUE DE LA CROATIE OCCIDENTALE DU NORD On a pr t tr s peu d attention aux recherches arch ologiques faites dans les fortifications de terre battue Gradi te de la Croate du Nord Les r sultats provenant de recherches superficielles et peu syst matiques ont montr toute l importance d une tude d taill e de ces localit s C est pourquoi en automne 1953 le Mus e militaire a envoy son quipe sur le terrain Au cours de 20 jours de travail sur le territoire de la Croatie du Nord on a visit film et tudi 30 fortifications de terre battue Leur emploi sur ce territoire date encore de r poque pr historique et se prolonge continuellement jusqu la fin du moyen ge et pour quelques unes jusqu au XVIIe si cle Dans ce travail l auteur a surtout insist sur quelques questions qui concernent le si long emploi de quelques unes de ces fortifications de terre battue En examinant la cr ation de ces fortifications la fin du moyen ge en outre des conditions historiques les conditions conomiques et la confi guration du terrain ont jou aussi un r le tr s imp
21. t pour cette raison que la majeure partie de cette collection date de cette poque De cette fa on les perons du Mus e militaire de Belgrade ont t situ s dans le temps ce qui repr sente un l ment essentiel pour des tudes ult rieures 1 FELIKS PETANCIC O RATOVANJU S TURCIMA 1502 105 R sum LE RAGUSIEN FELIX PETANCIC PARLE DE LA GUERRE CONTRE LES TURCS EN 1502 Vladislav II roi tch que hongrois et croate avait envoy vers la fin de l ann e 1501 le Ragusien F lix Petantius Petan Venise et Rhodes A Venise F lix avait pour t che de lever la deuxi me tranche de l aide en or que la pape Alexandre VI destinait Vladislav pour qu il p t lever une arm e et se diriger avec ses alli s occidentaux vers Constantinople A Rhodes F lix devait rencontrer le grand ma tre des chevaliers de Saint Jean le car dinal Pierre d Aubisson le grand amiral de la flotte alli e et le g n ralissime de l arm e alli e Apr s s tre acquitt d une fa on tr s consciencieuse de deux t ches qui lui incombaient F lix rentra Bouda et remit personnellement Vladislav une lettre du cardinal Pierre d Aubisson dans laquelle taient trac es les lignes principales du plan de guerre des all s D apr s ce plan les troupes occidentales devaient d barquer dans les alentours de Durazzo et de Valona et marchant travers la p ninsule balkanique de l Ouest elles devaient pousser vers le Sud Est en d
22. tions taient en usage encore la fin du moyen ge Le mat riel expos dans le chapitre Examen des fortifications de terre battue comprend en g n ral les fortifications inconnues ou non tudi es jusque pr sent et les d couvertes en relation avec ces derni res Quelques unes de ces fortifications plus importantes sont connues d apr s les sources historiques tandis que la plupart repr sentent les fortifications de moindre importance qui ne sont pas indiqu es dans les manuscrits du moyen ge et dans les rapports militaires Les renseignements provenant de sources hi storiques d terminent jusqu un certain point l poque laquelle ces fortifications taient habit es tandis que la question essentielle de leur construction reste une question en suspens tant que des fouilles arch olo giques n ont pas t faites it A OSVRT NA NEKE RADOVE LJEVACA MARTINA HILGERA 147 R sum REFLEXIONS SUR QUELQUES OEUVRES DU FONDEUR MERTEN HILGER A cause des attaques incessantes turques ayant eu lieu principalement la fin du XVe et au cours du XVIe si cle les ch teaux forts de la fronti re croate slavone sur la ligne Osijek Vara din Ptuj etc ont t reconstruits et r arm s Le duch de Styrie a t charg des frais de l quipement dans son int r t particulier Dans la premi re moiti du XVIe si cle une fonderie a t tablie Graz pr s de la porte de la forteresse Schlossberg no
23. ueillis sur le territoire de M tohie et de Mac doine comme le mat riel se rapportant la lutte de lib ration populaire dans les r publiques de Bosnie Herc govine et Croatie Une quipe de la section de la lutte de lib ration populaire du Mus e a parcouru au mois d Avril le terrain de Sutjeska et de Zelengora du se sont d roul es les sanglantes lut ies de la cinqui me offensive ennemie contre nos forces de lib ration et cet occasion un mat riel tr s pr cieux en relation avec ces v nements a t DELATNOST VOJNOG MUZEJA JNA 255 recueilli Au moi de mai une quipe m xte compos e de repr sentants du secr tariat d tat pour la d fense nationale et de notre Mus e a parcouru le m me terrain en se d pla ant en 8 colonnes dans les m mes directions o se d pla aient les groupements principaux de l arm e populaire de lib ration de Yougoslavie dans la cinqui me offensive ennemie Sur le territoire de Srem les ateliers partisans o tait fabriqu le mat riel de guerre pour les forces partisanes taient aussi exemin s Apr s un examen du terrain fait en 1954 l quipe arch ologique de notre Mus e a entrepris au mois de sep tembre 1955 des fouilles l endroit Stari Slankamen On est parvenu ainsi des r sultats importants non seulement au point de vue de l examen du syst me des fortifications romaines sur le Danube mais aussi sur une culture continue qui va de la p riode la
24. us ne connaissons pas quelles formes de yatagans sor taient des ateliers de cette poque La difficult de la d termination des endro ts de fabrication des yatagans provient surtout du manque de preuves crites et de celles au on pourrait utiliser dans une tude comparative Comme la forme du jatagan ne changeait pas au cours des si cles celui du XII s avait la m me forme que celui du XIX s la d termination des ateliers peut tre faite seulement d apr s l crnementation des armatures en m tal en les comparant avec les m mes ornements qui se trouvent sur les yatagans dont les endroits de fabrication nous sont connus De cette mani re nous avons essay de d terminer les endroits de fabrication de 31 yatagans de la col lection du Mus e militaire en les comparant par analogie aux deux yatagans provenant de Prizren Au XIX s la ville de Prizren fut un centre important des m tiers et du commerce Le m tier des couteliers y fut consid r comme un des m tiers assez importants En outre des couteaux et des canifs les couteliers fabri quaient aussi des yatagans Il y avait peu pr s 50 boutiques qui se trouvaient sur les trois march s aux couteaux Les artisans n taient que des Musul 188 VESNIK 3 mans car le m tier des couteliers fut un privil ge reconnu seulement aux Turcs Durant le processus de la fabrication des yatagans quatre esp ces d artisans y participaient savoir les couteliers qui fai
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