Formation par la Recherche n°20, septembre 1987
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1. Nom Pr nom Soci t Fonction Adresse oo _ T l phone Je d sire recevoil Indiquez le nombre exemplaires de Formation par la Recherche exemplaires souhait s Formation par la Recherche Lettre trimestrielle de l Association Bernard Gregory 53 rue de Turbigo 75003 Paris T l 1 42 74 27 40 Directeur de la Publication Jos Ezratty R dacteur en chef Ren Lue B nichou Comit d Orientation Michel Delamarre CEPLA Christine Afriat Centre de Prospective et d Evaluation Alain Carette Bourse de l Emploi de Lille Jean Pierre Caron Elf Aquitaine Isabelle F lix Minist re de la Recherche et des nements Sup rieurs ie A niques Claude Wolff Bourse de l Emploi de Mulhouse Production Atelier Paul Bertrand 1 bis passage des Patriarches 75005 Paris T l 1 45 35 28 60 Siret 71201085900023 Toute reproduction d article ou d informations contenus dans ce journal est autoris e avec mention de leur origine2. Le forum national de sponsorisation de la recherche SPORE 87 se tiendra les 5 6 et 7 novembre prochains Toulon Des stands des conf rences et des tables ron des permettront aux industriels chercheurs et financiers d tablir un contact direct Une journ e sera consacr e la formation par la recherche et l emploi des jeunes chercheurs qui pourront cette occasion rencontrer des employeurs Le comit d organisation pr voit d inviter tous frais pay s 40 jeunes chercheurs Informations Minitel 36 15 code DUN mot cl SPORE 87 Henri Bartholin et Patrick Penel AS VAR 2000 Universit de Toulon 83130 La Garde T l 94 21 11 86 D p t l gal 3eme trimestre 1987 L Association Bernard Gregory a pour vocation d aider l insertion professionnelle des jeunes scientifiques de niveau doctoral S appuyant sur un r seau de 46 Bourses de l Emploi r gionales compos es de 350 ensei gnants et chercheurs elle diffuse r guli rement plus de 200 entreprises les profils de ses candidats Elle traite galement les demandes ponctuelles des entreprises en diffusant largement leurs offres d emploi dans les universit s coles et centres de formation par la recherche Si vous souhaitez recevoir r guli rement Formation par la Recherche 3 e 1 vous suffit de nous retourner le bulletin ci dessous l adresse suivante Association Bernard Gregory rue de Turbigo 75003 Paris
3. une autre Actuellement si les employeurs reconnaissent la grande qualit de nombreux g ologues uni versitaires leur pr f rence va tout de m me aux ing nieurs ENSG ou ENSMP A cette double formation de naturaliste et d ing nieur il convient d ajouter la connais sance approfondie d au moins une langue l anglais sinon deux lespagnol ainsi que des notions s rieuses d conomie et de gestion Comment faire voluer la situation Le souci premier de fournir des petits bou lots aux g ologues la recherche d un pre mier emploi trouve rapidement ses limites dans une conjoncture difficile qui risque de se prolonger plusieu n es encore N an moins une action peut tre engag e pour multiplier les contrats de courte dur e et sou tenir les g ologues agissant en free lance En second lieu il est possible de faire prendre conscience du grave danger que cons titue le d s quilibre de la pyramide des ges et donc d inciter les grandes entreprises entretenir un flux d embauches compatible videmment avec leur situation financi re Une sensibilisation des g ologues la bataille de comp titivit qui se d roule internationale ment doit les amener s aligner sur les condi tions du march et se doter des atouts n cessaires pour r ussir Il conviendrait s re ment de mettre en place une formation com pl mentaire des g ologues sortant d universi s pour s approche
4. favoriser les seules quipes performantes et polyvalen tes Il convient notamment de ne pas d dai gner comme par le pass les probl mes d conomie et de g opolitique mini re Quels d bouch s pour demain En ce qui concerne l avenir des mati res premi res extractibles et donc en partie des disciplines li es leur d couverte leur extrac tion et leur premi re transformation il faut bien distinguer les mati res nerg tiques des autres La tr ve p troli re sera de courte dur e Tout g oscientifique sens sait parfaitement que le p trole ique ne d passera pas le prochain si cle si nous continuons le dilapi der comme aujourd hui Il faudra donc se tourner vers d autres nergies le charbon certaines formes du nucl aire la g othermie les nergies nouvelles le d veloppement du gisement des conomies d nergie Les besoins nationaux mais surtout le terrible ard du Tiers Monde offriront bien des pos sibilit s aux jeunes g oscientifiques dans les dix ou quinze prochaines ann e Pour ce qui est des mati res premi res min rales la surcapacit actuelle risque de se prolonger encore quelques temps On s attend n anmoins une reprise vers 1995 2000 la recherche de gites haute teneur la r nova tion des m thodes de traitement et la multi plication de l utilisation des m taux demande ront des sp cialistes tr s qualifi s Par ailleurs les mati res premi
5. merciale avec le chercheur ayant d pos le brevet et un contrat technique avec le labora toire destin couvrir les d penses engag es pour aider au d veloppement du produit Ainsi le laboratoire d lectricit g n rale a pu conna tre une tr s forte expansion Les cher cheurs et les tudiants travaillent sur des qui pements modernes que sans cette d marche audacieuse mais payante le laboratoire n au rait jamais pu acqu rir L aventure industrielle plus grande chelle du laboratoire a r ellement commenc au d but des ann es 70 lorsque par hasard les chercheurs se sont frott s aux lectrets Ces corps ont la particularit de produire le champ lectrique comme l aimant cr e le champ magn tique Bien que connus depuis fort longtemps c tait la premi re fois que les lectrets se manifestaient dans l enceinte du laboratoire De recherches rigoureuses en consultations d articles et d experts les cher cheurs ont fini par ma triser les propri t s des lectrets et en ont tr s vite per u quelques applications judicieuses rendues possibles par l volution des techniques le microphone par exemple l poque nous tions n ophytes en recherche industrielle se rappelle Jacques Levwiner directeur du laboratoire Nous avons essay de convaincre un important industriel fran ais de l lectronique mais en vain Avons nous manqu de conviction Ce qui est s r c est que quel
6. ologie Une trentaine d experts taient nts et ont propos diff rentes actions visant am liorer la situation reconnaissance du titre de g ologue mise en place de forma tions compl mentaires Dans le dossier que nous publions ici Claude Guillemin inspecteur g n ral au Bureau de recherches g ologiques et mini res BRGM explique la crise mondiale des industries min rales et se livre au p rilleux exercice de pr vision de l emploi d ici l an 2000 Gaston Souliez ancien pr sident de l Union Fran aise des G ologues met l accent sur les am liorations apporter au syst me fran ais de formation des g ologues afin de mieux les pr parer l insertion profession nelle Enqu te Perspectives des g osciences L avenir des g osciences est enti rement obscurci par la crise de l industrie mini re mondiale qui se d veloppe depuis 1970 Le ralentissement de la croissance conomi que globale ne favorise gu re l augmentation de la consommation des mati res premi res min rales Dans les pays industrialis s les taux de croissance de cette consommation diminuent fortement depuis les ann es 70 quand ils ne deviennent pas franchement n gatifs comme pour P tain Les industries en 4 forte expansion lectronique automatique sont en effet peu consommatrices et les pro gr s accomplis dans les domaines des nou veaux mat riaux de la substitution et de la r
7. cientifiques peuvent apporter dans la pr ven tion des risques g ologiques et des catastro phes naturelles Claude Guillemin Inspecteur G n ral au Bureau de Recherches G ologiques et Mini res Formation par la recherche N 20 Septembre 87 ZA ES La France compte aujourd hui moins de 6000 g oscientifiques 1800 en recherche dite fondamentale et environ 4000 dans les applications Le tableau suivant tente de pr voir l volution de la demande dans les Enqu te D L emploi des g osciences secteur par secteur g oscientifiques en Pan 2000 Commentaires Recherche scientifique D j pl thorique dans de nombreux domaines Mati res premi res nerg tiques Recherche p troli re dont 700 g ophysiciens 1300 1500 La demande de sp cialistes pointus va reprendre avec laugmentation des prix et le recours forc avant 2050 aux p troles non conventionnels 50 entre 1995 et 2030 Charbon G othermie Une des chances du futur 60 80 vers 2010 Effectifs suffisants pour la g ologie En revanche les 5 ou 10 sp cialistes des sondages de la corrosion et de la r injection devraient tre rapidement multipli s par 2 ou 3 Economie de l nergie 50 ou 60 avant 2010 pour la France et le Tiers Monde Mati res premi res min rales On estime que 25 30 des effectifs sont en trop En revanc
8. cup ration ont acc le ph nom ne Quant aux pr visions des ann es 60 70 sur les con sommations futures des pays en voie de d ve loppement elles se sont r v l es totalement fausses r duisant n ant l espoir que ces pays pourraient soutenir le march L industrie mini re en crise Ainsi l industrie mini re souffre aujourd hui d une grave surcapacit de production La lenteur du retour des investissements miniers aggrave les erreurs de pr vision pass es Les surinvestissements des ann es 70 sont un h ritage pesant Surinvestissements de la part des grandes firmes mini res qui aveugl es par leur app tit de puissance n ont compris qu en 1979 que la crise tait structurelle et non conjoncturelle Surinvestissements encore de la part des PVD producteurs qui sans se soucier de la fiabilit des pr visions sur les march s des m taux ont initi ou sou tenu avec l appui sinon l action promotion nelle des firmes internationales des ban ques et des organismes de d veloppement du Tiers Monde des projets surdimensionn s ne tenant pas compte en g n ral de la nouvelle donne de l nergie ch re Fuite e t de la plupart des firmes et des PVD d s quilibre offre demande dumping baisse des cours constitution de surcapacit s et de stocks attei gnant des records historiques telles sont les cons quences de cette situation De plus la mondialisation des connaissances et des moye
9. d fauts d allumage ou les grosses fuites d huile les lastom res silicones offrent aux constructeurs une v ritable panoplie de solu i pannes Leurs propri t s chimiques elles r sistent tout ou presque thermi ques elles encaissent des chocs thermiques de 80 C plus de 250 C et leur long vit au moins 10000 heures quand l usage d une voiture ne d passe pas 2000 heures les pr pa rent acc l rer leur perc e dans l automobile Avec son Rhodorseal le groupe poss de un tr s bel atout dans les joints in situ dont le montage est enti rement robotis D pos s en quelques secondes ces joints en silicone vont remplacer de plus en plus le papier le li ge l amiante et le caoutchouc dans les moteurs Gr ce l agent d acc l ration que nous avons mis au point le Rhodorseal 5661 prend en cing minutes au lieu de cinq heures Nous avons ainsi le meilleur produit existant sur le march estime Jean Luc Loret respon sable du laboratoire d application Saint Fons Cette longueur d avance permet Rh ne Poulenc de faire d marrer la technique des joints en forme et celle des joints inject s la solution anti fuites d avenir pour tous les joints du bloc moteur Brigitte Gagnard Cet article est extrait du n 49 f vrier 1987 de la revue Pr sence de Rh ne Poulenc Formation par la recherche N 20 Septembre 87 Mode d emploi Les bourses de
10. de leurs cadres Ren Luc B nichou Exemple de carte lectronique contr l e par un microprocesseur et d velopp e au laboratoire Cette carte prend en compte et g re les informa tions issues de divers capteurs ventuellement tr s loign s des fins de contr le industriel Formation par la recherche N 20 Septembre 87 Nouvelles de l Association L activit de l Association Bernard Gregory au 2 trimestre 1987 Evolution des flux de candidats inscrits l Association Bernard Gregory S same as eos soran donete Sen Biologie Biochimie 187 26 40 15G 2 m Chimie um 21 ouw us Mat riaux w5 18 32 1866 9 M canique 34 8 4 305 38 Physique 80 2 19 HE 4 21 83 Maths informatique 18 4 2 o 20 Electronique 21 4 4 0 21 Sciences de la Terre g i 5 1 2 Total 594 103 127 499 50 Les 87 candidats recrut s se r partissent de la mani re suivante 49 en entreprise 16 en organismes publics de recherche 8 dans l enseignement sup rieur 6 dans l enseignement secondaire 8 dans divers secteurs associations adminis trations Le secteur industriel repr sente ainsi 56 des emplois trouv s 103 nouveaux candidats 103 nouveaux candidats de niveau doctoral se sont inscrits l Association Bernard Gre gory au cours du deuxi me trimestre 1987 127 candidats sortants
11. th se INRA En 1987 l Institut national de la recherche agronomique INRA a mis en place un nou veau syst me de bourses co financ es les bourses de th se INRA afin d accro tre sa capacit de formation par la recherche Le nombre d attach s scientifiques contrac tuels et d allocataires de recherche du minis t re accueillis l Institut plafonne alors que se font pressantes les demandes des jeunes venir pr parer leur th se au sein des laboratoi res de l INRA L Institut souhaite aussi de cette mani re d velopper davantage le partenariat Les indus tries agro alimentaires de par leur structure forment un secteur qui commence s ouvrir la recherche Les r gions et les professions manifestent leur int r t pour des sujets et des disciplines qui s inscrivent dans le champ d in tervention de l INRA Gr ce au co finance ment les bourses de th se permettront l Institut d accompagner ce mouvement de diversifier ses formes de collaboration et de prestations L INRA pourra ainsi r pondre aux nombreuses sollicitations de partenaires industriels d instances de d veloppement et d tablissements publics r gionaux soucieux de d velopper des th mes et de participer des formations Dans ce cas des conventions sont conclues entre l entreprise ou la r gion et PINRA fixant les droits et obligations de cha cun Ces nouvelles bourses s adressent un large public ing nieurs univ
12. FORMATION Lettre de l Association Bernard Gregory 53 rue de Turbigo 75003 Paris PAR LA RECHERCHE ISSN 0753 48 Sommaire Entreprises Rh ne Poulenc roule pour l an 2000 1 2 Mode d emploi Les bourses de th se INRA 3 Enqu te La crise de l emploi en g ologie 4 5 6 Du c t des laboratoires Recherche Industrie les chercheurs aussi prennent des risques 7 Les nouvelles de l Association 8 Sign Peugeot le prototype de la Proxima fait largement appel aux mat riaux composites Mais Rh ne Poulenc r alise d j un milliard de chiffre d affaires gr ce aux automobiles d aujourd hui clich Peugeot Entreprises Rh ne Poulenc roule pour l an 2000 Confront s aux limites techniques des mat riaux traditionnels et au casse t te du prix de revient les constructeurs automobiles attendent beaucoup de l lectronique et des mat riaux nouveaux Par son introduction r cente dans les c ramiques sa position de lea der mondial dans les mati res plastiques base de nylon le groupe Rh ne Poulenc est aujourd hui bien plac pour participer cette r volution des mat riaux Pour l instant la principale application des c ramiques dans l automobile reste le pot d chappement catalytique monolithe mais l ex plosion du march est attendue dans les pi ces m caniques Les constructeurs esp rent mettre profit la r sistance des c ramiques l usure pour r duire les fro
13. Parall lement 127 candidats n ont pas renouvel leur inscription 87 ont trouv un emploi 11 poursuivent une formation post doctorale souvent l tranger et 29 ne sont plus la recherche d emploi g n ralement pour des raisons personnelles ou familiales Le tableau ci dessus indique sp cialit par sp cialit l volution des flux de nouveaux candidats et de candidats sortants avec pour ces derniers la proportion de ceux recrut s en entreprises Nouvelles de l Association L Association pour la promotion indus trielle de la m tropole Nord APIM et la Chambre de commerce et d industrie d Ar menti res Lille organisent un concours d innovation biotechnologique Biochance Ce concours est ouvert toutes les per sonnes concern es par les biotechnologies m dicales param dicales et agro alimentaires Biochance offre aux chercheurs techniciens ing nieurs industriels et praticiens la possi t de faire aboutir au stade industriel un projet d innovation titre personnel ou non dont ils garderont la totale ma trise Les 10 projets retenus pourront se concr ti ser par des d p ts de brevets des postes de consultants scientifiques dans des PME ou encore des cr ations de PME avec le soutien des industriels du Nord Prendre contact avant le 31 octobre 1987 avec l APIM BIOCHANCE 37 rue Thiers 59800 Lille T l 20 57 03 79 Nouvelles de l Association SPORE 87
14. ersitaires phar maciens v t rinaires dipl m s d coles nor males sup rieures fran ais comme trangers La s lectivit et la qualit des th mes et des lats constitue un principe fondamental Il s agit en effet de d velopper des formations et des disciplines qui int ressent fortement le secteur agro alimentaire La proc dure d agr ment pr voit donc l aval des chefs de d parte ment du laboratoire d accueil du directeur de th se et le cas ch ant du partenaire avant qu une commission centrale pr sid e par le directeur g n ral adjoint scientifique de l INRA ne statue d finitivement Ces bourses enfin font l objet d un suivi rigoureux Les jeunes s lectionn s se doivent en effet de recevoir une v ritable formation par la recherche Qui peut postuler une bourse de th se INRA Les candidats fran ais ou trangers doivent tre g s de 27 ans au plus Cette limite d ge peut toutefois tre recul e d un temps gal celui pass effectivement dans le service natio nal actif au titre du service militaire du service de d fense de l aide technique de coop ra tion ou du service accompli en qualit d ob jecteur de conscience La limite d ge est aussi recul e d un temps gal la dur e l gale du cong de maternit Au moment de l attribution de la bourse le candidat doit tre titulaire d un dipl me d in g nieur d un dipl me d tudes appr
15. forme des DEA et du docto rat a t effectu e en tenant compte de la n cessit de limiter le nombre de g ologues Malheureusement cette r forme a t com pl tement d tourn e de son objectif En effet le choix des formations a t orient presque uniquement vers la fili re recherche et la g ologie appliqu e a t prati quement oubli e Il y a donc une distorsion entre le nombre de g ologues form s la recherche et les postes disponibles dans les universit s et au CNRS ainsi qu une inadap tation au march de l emploi ext rieur En second lieu plusieurs universit s priv es de DEA ou constatant des lacunes dans les for mations ont mis en place des cycles d ensei gnement parall les plus appliqu s sanction n s par un dipl me d universit Ainsi la for mation continue d tre largement inadapt e aux exigences du march de l emploi indus triel tandis que le nombre de g ologues for m s reste au moins au m me niveau A part quelques besoins en chercheurs tr s pointus les employeurs industriels deman dent des g ologues r pondant au double cri t re naturaliste et ing nieur Naturaliste car c est ce qui constitue l originalit et liden tit du g ologue ing nieur parce qu il doit s adapter de nombreuses situations et tre capable d voluer professionnellement vers d autres m tiers l int rieur de l entreprise ou de se d placer d une entreprise
16. he il faut former 20 30 gitologues de qualit d ici l an 2000 Cartographie th matique Pas de changements pr visibles Banques de donn es Documentation Peu de changements en nombre Eau L ampleur des probl mes nationaux et surtout trangers Afrique devrait amener un doublement du nombre d hydrog ologues d ici 2010 G nie civil D chets 50 d ici 2010 Catastrophes naturelles Triplement du nombre de sp cialistes d ici an 2000 P dologie En France la p dologie d pend de l agronomie Disciplines outils G ophysique hors p trole Croissance lente li e l hydrog ologie et au g nie civil G ochimie appliqu e Constance en personnel sinon en moyens Laboratoires d analyse La surcapacit actuelle conduit une constance jusqu en 2000 2010 sauf pour le p trole 50 T l d tection Constance pour les g osciences mais d veloppement li aux catastrophes l environnement et l agriculture Informatique NHOEHNT NNENI EEE NE NON Entre 100 et 200 vers 2010 Formation par la recherche N 20 Septembre 87 Enqu te Formation et devenir des g ologues En 1984 l Union Fran aise des G ologues publiait une enqu te selon laquelle le recrute ment des g ologues pour les dix ans venir allait tourner autour de 120 embauches par an En 1987 la situation est malheureu
17. ient de conventions CIFRE conventions industrielles de forma tion par la recherche L INRA accueille enfin des boursiers du minist re fran ais des affaires trang res ou provenant de divers pays en voie de d velop pement notamment Implantations des 22 centres de l INRA Formation par la recherche N 20 Septembre 87 Enqu te La crise de l emploi en g ologie La situation de l emploi des g ologues for m s par la recherche est tr s pr occupante de puis plusieurs ann es Entre 250 et 300 th ses de troisi me cycle sont d livr es en g ologie chaque ann e alors que le nombre de d bou ch s possibles en France atteint p niblement la cinquantaine Ces postes sont pourvoir essentiellement dans l enseignement sup rieur et la recherche publique Les entreprises confront es la crise mondiale des industries min rales acc l rent le d part la retraite des plus de 55 ans et n embauchent pratiquement plus de jeu nes Ainsi la majorit des g ologues form s par la recherche sont oblig s de chercher du tra vail dans d autres secteurs que la g ologie Ils souffrent alors de la concurrence d autres dipl m s mieux pr par s l exercice de cer tains m tiers en informatique par exemple Le Comit des Flux et D bouch s de l As sociation Bernard Gregory a con ni re r union le 16 juin 1987 I technique l tude de cette crise de l emploi en g
18. industrielle de micros lectrets d passait les cent millions de pi ces par an Tout chec tant source d enseignement profitable le laboratoire a adopt une autre d marche dans ses contacts avec les entrepni ses Les chercheurs ont alors commenc d poser des brevets sur leurs travaux Pendant deux ans le laboratoire s est appuy sur les comp tences de l ANVAR en la mati re puis il s est lanc son tour dans l aventure en d pit des risques On y croit ou pas estime Jacques Lewiner Si on y croit il n y a aucune raison de ne pas prendre le risque soi m me C est ce que les chercheurs ont fait titre indivi duel Bien entendu c est un investissement financier important il faut assurer les frais de d p t les extensions l tranger la d fense de son brevet contre certaines attaques Pendant plusieurs ann es nous avons t financi rement dans le rouge titre priv d autant que nous investissions toujours davantage Puis petit petit nous avons trouv des partenaires indus triels qui nous avons c d des licences d ex ploitation Ces licences ont conduit des pro duits rentables et progressivement tous les cher cheurs ont pu au moins r quilibrer leurs finan ces personnelles Le laboratoire et l cole ont largement b n fici de ce portefeuille de brevets 400 ce jour En effet chaque contrat de licence comporte deux aspects la transaction com
19. ion importante G n ralement le contrat long terme s ta blit en deux temps Les fian ailles durent entre six mois et un an le temps d effectuer une tude pr cise Ensuite si le laboratoire comme l entreprise sont satisfaits de cette premi re collaboration le contrat est renouve l et devient plus ambitieux Nous avons de la sorte un certain nombre de contrats renou vellement automatique depuis des ann es pour lesquels nous disposons de budgets quasiment ouverts explique Jacques Lewiner Le labora toire travaille de cette mani re avec plusieurs partenaires industriels grandes entreprises mais aussi et surtout PMT dans les domaines des t l communications des capteurs pour la radio protection des claviers capacitifs du contr le d acc s J ai la conviction que les laboratoires de recherche doivent faire un effort pour d velopper de telles relations d extr me confiance avec les petites et moyennes entreprises Au fond on assiste ce ph nom ne malheureux du vieillisse ment de PMI qui ont une bonne image de mar que mais qui progressivement perdent des mar ch s parce qu elles n ont plus de produit ad quat au prix optimum Si ces PMI travaillaient avec des laboratoires dans le cadre de contrats long terme j insiste sur ce point qui me para t essen tiel elles pourraient ainsi r g n rer leurs gam mes de produits leurs outils de production et les comp tences techniques
20. ncer dans un pro jet grande chelle D autant que pour l ins tant personne n a le plastique id al pour cette application reconna t Michel Azemar direc teur du d partement plastiques techniques de Rh ne Poulenc Pour cumuler tous les avanta ges de rigidit de stabilit dimensionnelle de tenue en temp rature aux bains de peinture de mise en uvre en cadence ultra rapide de prix il faut mettre au point des alliages C est dans cette perspective que Rh ne Poulenc et son confr re Atochem viennent de cr er en France un groupement d int r t scientifique avec les deux constructeurs nationaux Renault et Peugeot SA Le but de ce rappro 2 chement obtenir de ces derniers un cahier des charges pr cis permettant aux chimistes de se mettre au travail Les r ves d avenir n emp chent pas les bon nes affaires du pr sent Les plastiques du groupe les polyamides Technyl les polyes ters Techster et les polyimides Kinel et Keri mid sont introduits depuis longtemps dans les protections et l habillage ext rieur les peti tes pi ces techniques de l habitacle et m me dans la m canique Num ro un de la gamme le polyamide 6 6 a fait la preuve de sa fiabilit et de son bon rapport qualit prix Ainsi les grilles de calandre de la 205 et de la 309 sont 10 15 moins ch res en polya mide qu en m tal Et les enjoliveurs de roues o le polyamide est pr sent depuis pr s de cin
21. ns d information permet aux plus riches d exploiter pleinement l in gale r partition des ressources exploitation facilit e par leur ma trise des hautes technologies Les riches ses se concentrent de plus en plus dans quel ques grandes compagnies tandis que les marginaux sont limin s peu peu Cependant les mati res premi res min ra les demeurent indispensables l conomie mondiale Ceux qui pourvoieront demain le monde en minerais seront ceux qui auront le mieux compris la crise et sauront utiliser des rem des nergiques L innovation techni que bien entendu mais il faut aussi s attacher suivre et comprendre les volutions de la demande de la srat gie des firmes des soci t s d Etat et des Etats pirates Certains ont commenc s adapter faisant preuve de davantage de rigueur dans linves tissement le financement et la s lection des m taux s engageant plus en avant dans la modernisation et la r duction des co ts de production On assiste galement une r sion drastique des m thodes de prospection il faut d sormais chercher des gisements riches mais peu lourds en investissement On s achemine donc vers des m thodes de diagnose des fortes concentrations et vers des techniques d exploitation et de valorisation peu co teuses en nergie et en personnel par exemple la lixiviation Tout ceci doit conduire une recherche mini re plus intelligente et donc
22. ofondies DEA ou d un titre quivalent Le dossier de candidature Le dossier de candidature peut tre deman d une station de l INRA un chef de d partement ou aux services centraux de l Insti tut Il faut y joindre une fiche d tat civil et la photocopie des dipl mes ou l attestation de l tablissement d enseignement pour les tu des en cours Pour 1988 le do doit parvenir au chef du d partement d accueil avant le ler mai 1988 Les dossiers de candidature retenus par les chefs de d partement seront examin s par la n d attribution des bourses Cha que candidat sera personnellement avis de la suite qui aura t r serv e son dossier au plus tard le ler juillet 1988 Montant de la bourse Le montant mensuel brut des bourses de th se INRA s l ve en 1987 8500 francs Situation juridique du boursier Le boursier de th se est li l INRA par un contrat dur e d termin e de deux ans renouvelable pour une troisi me et le cas ch ant pour une quatri me ann e Les prolongations sont d cid es chaque ann e par le directeur g n ral adjoint scientifi que sur la base d un rapport de suivi des tra Vaux Renseignements INRA Service du Personnel 145 rue de l Universit 75341 Paris Cedex 07 1 42 75 90 00 L INRA en bref L Institut national de la recherche agrono mique est un tablissement public plac sous la tutelle des minist res de l agricul
23. q ans ne reviennent qu 25F pi ce Les silicones anti fuites L autre secteur d avenir des plastiques techni ques se trouve sous le capot Leur emploi dans les pi ces m caniques va doubler d ici 1995 pronostique Jacques Chaput respon sable du march automobile au d partement plastiques techniques Leur excellente r sis tance aux temp ratures lev es aux huiles aux acides de batteries et leurs propri t s m caniques ont permis Rh ne Poulenc d ap porter des solutions techniques innovatrices en m canique Pour viter que les pompes essence ne se d samorcent ph nom ne du vapor lock le fabricant Sofrabex a opt pour une pi ce en polyester plus isolante que Paluminium ou le Zamac Rh ne Poulenc travaille aussi depuis cinq ans avec plusieurs constructeurs europ ens pour d velopper l emploi des polyamides dans des pi ces du compartiment moteur et de la direction Les plastiques all gent les pi ces de 50 et sont moins chers mais s curit oblige il faudra au moins cinq ans de tests pour atteindre la production en s rie Quant aux polyimides Kinel qui r sistent au del de 200 C ils pourraient facilement remplacer le bronze dans les c nes de synchronisation des bo tes de vitesse Mais il ne suffit pas de faire plus lectroni que plus beau plus conomique pour garder son image de marque Encore faut il mettre sur le march des voitures fiables Contre les
24. ques ann es plus tard la production Apologie du contrat long terme Au fil des ans cette m thode de valorisa tion de la recherche s est affin e Au d but la d marche adopt e par les chercheurs consis tait d velopper eux m mes un prototype plus ou moins avanc qu ils prot geaient par un brevet puis qu ils essayaient de vendre droite gauche Si certaines op rations ont pu d boucher de la sorte le laboratoire s est tou tefois vite rendu compte que telle n est pas la m thode id alement efficace Souvent le pro totype que les chercheurs avaient minutieuse ment mis au point ne franchissait pas avec succ s un premier examen industriel Soit il ne r pondait pas une demande du march soit l entreprise n tait pas quip e pour le fabriquer en s rie soit encore son prix de revient posait clairement probl me Aussi le laboratoire d lectricit g n rale s est il attach conclure des contrats de recherche long terme avec ses partenaires industriels C est la formule que personnelle ment je trouve de loin la plus profitable pour tout le monde Le contrat long terme permet au chercheur d apprendre conna tre l entre prise ses march s ses gammes de produits sa technologie mais aussi sa culture et ses tradi tions partir de l on peut en toute connais sance de cause r fl chir des produits nouveaux qui vont lui permettre de r aliser une volution ou une mutat
25. r au mieux du profil sou hait par les entreprises Les enseignants doivent tre convaincus de la n cessit de modifier tr s sensiblement la formation qu ils dispensent en sachant que les d bouch s dans la recherche sont limit s et que la profession a besoin de g ologues naturalistes et ing nieurs ma trisant les lan gues trang res et ayant de solides connais sances en conomie et en gestion Il faut donc envisager une r duction sensible du nombre de g ologues form s pour la recherche et un d veloppement de g ologues de profil ing nieur Il est encore n cessaire d apporter un sou tien actif l action entreprise depuis plusieurs ann es par l Union fran aise des g ologues en vue de faire l galement reconna tre le titre de g ologue action qui entre maintenant dans sa phase parlementaire Enfin une action d in formation des pouvoirs publics et des utilisa teurs potentiels sur ce que peut apporter la g ologie sur son r le sp cifique dans le d ve loppement du pays serait de nature accro tre les besoins et donc ouvrir de nou veaux d bouch s Gaston Souliez Union Fran aise des G ologues Formation par la recherche N 20 Septiembre 57 Recherche Industrie Les chercheurs aussi prennent des risques Laboratoire d lectricit g n rale Au laboratoire d lectricit g n rale de V ESPCI les chercheurs d posent eux m mes le
26. res non m talliques comme le soufre les z olites ou les borates manquent toujours de g oscientifiques La plupart des autres domaines d applica tion environnement am nagement informa tique apparaissent d autant plus promet teurs d emploi qu ils se d veloppent rapide ment On peut citer deux grands domaines l hydrog ologie et la g ologie de l am nage ment de l utilisation rationnelle de l espace souterrain En hydrog ologie les derni res ann es ont vu s accumuler des donn es num riques essentielles et l on s est surtout beaucoup int ress aux ressources m con nues des r gions de socle importantes lors de s cher anormale en nos pays temp r s et essentielles dans des zones critiques comme les pays du Sahel C est pourquoi la demande en hydrog ologues praticiens est en constante augmentation L environmental geology connait aussi un rapide d veloppement Les projets d am na gement sont li s un substrat impos com plexe variable suivant les r gions et n cessi tant une approche pluridisciplinaire dont la g ologie est une donn e de base vidente A signaler aussi les nombreuses demandes d tudes du sous sol pour la r tention des d chets dont les nucl aires ne sont pas les plus dangereux et dont certainement les condi tions de r tention g ologique sont les mieux tudi es Enfin il faut souligner les services impor tants et parfois d terminants que les g os
27. sement bien en dessous puisqu une cinquantaine peine de g ologues trouvent un emploi cha que ann e Les principaux employeurs pour des rai sons conomiques prix du p trole ou finan ci res ont en effet mis en place des plans sociaux acc l rant le d part la retraite des plus de 55 ans sans pour autant embaucher de jeunes Ils ont galement proc d une reconversion des g ologues pour d autres sec teurs de l entreprise Ces d cisions ont consi d rablement d form la pyramide des ges des diff rentes entreprises d une fa on que l on peut consid rer comme intrins quement dangereuse On observe un premier vide au del de 55 ans qui signifie le d part d un certain savoir d une m moire et d une exp rience il y a aussi un second manque dans les moins de 30 ans ce qui freine le renouvellement de l esprit cr atif et entra ne une diminution du transfert de connaissance de la recherche la plus r cente vers la production Ce second vide ris que de marquer longtemps la pyramide des ges Face cette situation pr occupante pour les entreprises on doit bien videmment consta ter le d sarroi individuel de centaines de jeu nes g ologues r cemment form s et voquer les questions que les enseignants ne peuvent pas ne pas se poser Quelles sont les perspectives d embauche Aucun employeur n est en mesure d avan cer un plan pr cis d embauche pour les ann es qui
28. ttements augmen ter la fiabilit m canique et am liorer le con fort acoustique Ils comptent aussi tirer parti de leur r sistance la chaleur jusqu 1400 C pour faire progresser le rendement des moteurs Sans aller jusqu imaginer un moteur tout c ramique les motoristes esp rent n anmoins r cup rer jusqu un tiers des calories actuellement refroidies et perdues Tr s isolante la c ramique conserve une tem p rature plus lev e dans le moteur et les pi ces sont moins sensibles aux variations de temp rature ext rieure Renault teste d s pr sent les c ramiques sous forme de pi ces massives ou de rev te ments de protection en divers points chauds du moteur Au Japon et en Allemagne des voitures roulent di vec quelques pi ces c ramiques mont es en s rie L autre grande application des c ramiques concerne l lectronique Le march de l lec tronique automobile progresse en moyenne de 15 par an La concurrence s annonce vive sur le march des substrats pour capteurs mais les perspectives sont immenses Rh ne Poulenc s est d j introduit sur ce cr neau aux Etats Unis et au Japon avec la lutte anti pollu tion Pour fonctionner correctement le pot catalytique n cessite en effet un r glage tr s pr cis de la combustion des gaz Celui ci est assur par une sonde oxyg ne lectronique base d une c ramique la zircone stabilis e Fy
29. ttrium L apport de Rh ne Poulenc ne s arr te pas l Premier producteur mondial de terres rares le groupe fournit les Am ricains et les Japonais depuis une quinzaine d ann es en c rium et en yttrium les deux stabilisants des catalyseurs indispensables la destruction des gaz nocifs dans le pot d chappement Le mar ch continue de gagner du terrain dans le monde suite page 2 Formation par la recher N 20 Septembre 87 Le joint in situ en silicone la solution anti fuites pour les blocs moteurs clich Rh ne Poulenc Entreprises Rh ne Poulenc roule pour Pan 2000 suite de la page 1 Plastiques plus l gers et moins chers L autre enjeu capital est l volution des car rosseries Aussi rigides que la t le d acier de sept dixi mes de millim tre qui habille actuel lement la majorit des voitures les plastiques vieillissent mieux et absorbent les petits chocs avec plus de souplesse Seul probl me le prix au del de 300 v hicules par jour en moyenne la t le reste bien meilleur march Repousser les limites conomiques 2000 v hicules par jour n cessite de jouer plein l atout des plastiques sur la t le c est dire leur capacit mouler d un bloc des ensem bles rempla ant plusieurs pi ces Mais cela suppose une remise en question totale des investissements industriels et les construc teurs h sitent encore se la
30. ture et de la recherche Il emploie pr s de 8500 person nes dont 2800 chercheurs Ses recherches concernent la fili re agricole et alimentaire depuis la production jusqu aux produits trans form s L objectif de l Institut est d assurer la ma trise et la diffusion de l innovation techno logique aupr s des diff rents acteurs de cette fili re agriculteurs industriels consom mateurs Les recherches sont conduites au sein d unit s regroup es en 26 d partements de recherches correspondant des disciplines scientifiques ou des objectifs d termin s Les d partements se r partissent en 6 secteurs scientifiques milieu physique et agronomie productions v g tales productions animales industries agricoles et alimentaires sciences sociales d veloppement agricole L INRA accueille chaque ann e plus d une centaine de jeunes Fran ais en pr paration de th se et autant d trangers Diverses formules existent ce jour Les attach s scientifiques contractuels 30 40 par an sont recrut s par concours pour trois ans Ce premier contrat peut tre renou vel pour trois ans suppl mentaires sous r serve de l obtention de la th se Dans leur tr s grande majorit les attach s se pr sentent aux concours de recrutement d finitif l Insti tut Une soixantaine d allocataires de recherche du minist re pr parent leur doctorat dans les unit s de l Institut 30 th sards b n fic
31. urs brevets C est risqu mais l exp rience montre que c est payant la fois pour le cher cheur le laboratoire et l entreprise qui ach te ensuite la licence d exploitation Avec sa dizaine de chercheurs le labora toire d lectricit g n rale ne figure pas parmi les laboratoires les plus importants num ri quement parlant de l Ecole sup rieure de physique et de chimie industrielle de la ville de Paris ESPCT Pourtant cette petite dimension associ e une autonomie scienti fique jalousement pr serv e par ses directeurs successifs lui permettent d intervenir rapide ment dans un domaine nouveau et d y appor ter des contributions originales tant fonda mentales qu appliqu es En cela les cher cheurs restent fid les la vocation de l ESPCI o la recherche de base a toujours c toy le souci d apporter des solutions concr tes aux enjeux industriels Quand Paul Lan gevin met en vidence en 1915 le ph no m ne de la propagation des ondes ultra sono res la finalit industrielle de ces travaux scien tifiques est toute trouv e l arm e a besoin de toute urgence de d tecter les sous marins Et quand en 1932 Ren Lucas et Pierre Biquard d couvrent en m me temps que les Am ricains P Debye et F Sears la diffraction de la lumi re par les ultra sons ils font faire aussi un norme bond en avant la recherche fondamentale et appliqu e L aventure industrielle
32. viennent En dehors de quelques unit s au coup par coup les conditions d embauche sont en effet troitement li es la conjoncture conomi que mondiale dans laquelle il faut inclure la mont e en puissance d une g n ration de g ologues comp tents dans les pays en voie de d veloppement et dans les pays nouvelle ment industrialis s Ind pendamment de ce contexte qui affecte galement les g ologues des autres pays europ ens il convient de noter les handi caps suppl mentaires des g ologues fran ais Ceux ci s exportent mal d une part parce qu ils sont chers 3 fois le prix d un Anglais d autre part parce qu ils parlent peu ou mal les langues trang res Souvent aussi ils sont tr s trop sp cialis s De plus les Fran ais utilisent mal la g ologie et ne reconnaissent pas son utilit non reconnaissance du titre enseignement tr s limit dans le secondaire peu de g ologues dans les administrations 6 Quelles conditions pour une reprise de l embauche Dans le domaine p trolier une augmenta tion du co t du brut provoquerait un red marrage de l exploitation Une corr lation entre les prix du brut et la quantit import e par les Etats Unis tant tablie et cette der ni re tant en croissance un red marrage peut tre pr vu avec un d calage de trois ans Par ailleurs les gisements explorer tant affect s d un indice de complexit croissant on de
33. vrait normalement faire appel plus de sp cialistes des sciences de la terre En revanche dans le domaine des ressour ces min rales aucun l ment ne permet de d terminer sous quelle influence et dans quels d lais une augmentation de la consom mation et un rel vement des prix pourraient intervenir En ing nierie de l am nagement deux fac teurs conditionnent l emploi des g ologues Au plan national il manque encore une prise en consid ration des services sp cifiques que la g ologie peut rendre pour am liorer les conditions conomiques d implantation des grands quipements pr server et g rer les ressources naturelles se pr munir contre les risques naturels Au plan international il faudrait une am lioration de la comp titivit des g ologues fran ais en termes de co ts et de qualit technicit langues La formation des g ologues On constate aujourd hui un d calage impor tant entre le nombre de g ologues form s entre 200 et 300 par an et les embauches propos es quelques dizaines La situation de l emploi ne devant gu re s am liorer court terme ce sont donc plusieurs centaines de g ologues qui risquent de se retrouver ainsi cart s du march de l emploi dans leur sec teur La formation en g ologie est assur e essen tiellement par les universit s Trois coles for mation en g ologie de l ing nieur dispens e au sein de l ENSMP et de l IGAL En 1985 la r
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