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2. les sons multiphoniques au basson

1. OEE Fr Dr o PP en Er e aO 5 x x e a 38 z B o o g A 2 De e 6 e 2 u ES o o be o be 2 o o z 2 e e _ o AS S AS F gt AA Wr a EST de LS Io b T fn 2 Re AE re ma S a Fe te 5 p m po Illustration 5 Edison DENISOW F nf Et den 1983 tude IV premi re mesure La notation propos e par Edison DENISOW doit tre lue comme si les deux port es taient deux lectures possibles d une m me id e Sur la port e du haut nous avons une variante de la pr c dente notation incluant les symboles de losanges A cela on ajoute la t te de note ronde qui symbolise l mergence de certaines hauteurs partir du son multiphonique Ce pourrait tre aussi une indication de positionnement par rapport au spectre multiphonique Au centre de la figure nous trouvons les doigt s correspondant une indication de position de l vres sur l anche ainsi que de pression sur l anche ronds ou de pression d air carr s Sur la port e du bas est transcrit le r sultat sonore sous forme de hauteurs relatives l impression acoustique qui r sulterait d une bonne ex cution des sons multiphoniques tels qu indiqu s par les doigt s plus hauts Cette double notation a l avantage de proposer plusieurs points de vue voquant chacun la bonne technique d ex cution et un r sultat sonore critiquable selon certaines volont s du compositeur L un des inconv nients est qu
2. R troaction Gestion du temps continue D tection R action Traitements i F4 informatique Spatialisation Spatialisation Spatialisation Illustration 22 Sch ma de la structure de la pi ce ECO 1 Amplification Eco 1 s articule d une bipolarit entre l informatique et le bassoniste Une boucle de r troaction s effectue en trois temps Dans un premier temps l instrumentiste envoie des donn es sonores l ordinateur Dans un second temps ce dernier traite les informations et selon le temps de la pi ce g re les l ments sonores de la diffusion qui sera amplifi e Dans un dernier temps l amplification revient l instrumentiste qui doit s adapter ce qu il entend Parmi les l ments sonores de la diffusion sont inclus la spatialisation les traitements du son du basson son amplification si les traitements sont d sactiv s ainsi que le d clenchement de fichiers sons courts ou longs qui constituent la bande sonore de la pi ce 50 En th orie rien n chappe l instrumentiste En th orie seulement car l informatique par des syst mes de seuil et selon des conditions moins favorables peut tr s bien ne pas r agir comme esp r Si tout tait contr lable il n y aurait pas par ailleurs d interaction entre l informatique et l instrumentiste 3 3 Notation informatique Nous venons d aborder tr s rapidement la question de l interaction dans cette musique
3. son sugg r son virtuel provenant de la r sonance du basson Illustration 16 Exemple de notation chez Alexandre OUZOUNOPFF page 52 Nous noterons la mise en correspondance du code de lecture de la forme graphique des notes avec l tude perceptive des sons multiphoniques Pour Alexandre OUZOUNOFF en effet l tude semble avant tout perceptive Il ne fait jamais mention d analyse acoustique ou d utilisation de l informatique pour aider l tude La notation est par cons quent plus tourn e vers la pr cision de la production de son et de la perception vue du c t de l instrumentiste Cette m thode pour basson a des avantages du point de vue de l interpr te et du compositeur il s agit de se placer du c t de la notation classique et de mettre en correspondance la perception du son avec sa notation rendant ais ment lisibles et relativement reproductibles les sons multiphoniques Par contre cette m thode a quelques limites visibles les nuances voqu es quoique d limit es sont floues Pour illustration on ne sait pas s il s agit d une intensit mesurable physiquement ou s il s agit d une correspondance entre les nuances et la pression d air mettre pour 14 OUZOUNOFF 1986 page 31 24 produire le son multiphonique Le probl me qui se pose est un probl me de pr cision chaque musicien a sa propre perception des nuances ce qui sans supprimer la valeur de la recherche c
4. les mettre en valeur les sons multiphoniques peuvent tre filtr s de la m me mani re pression de l anche pression d air sans en perdre leur identit Substituer le mot multiphonique multiples ne r soudrait pas non plus le probl me pr c demment cit Ainsi plusieurs mani res de d finir les sons multiphoniques existent mais pas sans produire quelques contradictions Nous venons de voir que les sons multiphoniques ne peuvent pas tre d finis en fonction de leur tymologie Il n est donc pas possible d essayer de d finir les sons multiphoniques par l tymologie sur le plan acoustique d autant plus que tout son m me naturel est une composante de plusieurs sons existants Il est par cons quent assez difficile de consid rer un son naturel comme multiphonique Nous devons alors consid rer l usage du mot multiphonique tel qu il appara t 5 L mission multiphonique n a jamais t exploit e en tant que telle dans la musique occidentale tradition crite exception faite de cette m thode de fl te de BAYR ca 1825 cit e par R MEYLAN CASTELLENGO 1982 page 2 6 RIEDELBAUCH 1988 Heinz RIEDELBAUCH y cite une publication de Witold SZALONEK intitul e On the Unexploited Tonal Characteristics of Woodwind Instruments et qui date de 1960 KIENTZY 1982 8 i e Hormis les sons de synth se comme les sons sinuso daux C est la base de la th orie d coulant vers l analyse par la
5. est moins important que l cart entre les fr quences harmoniques dont la 39 fondamentale est haute Cette proximit de fr quences fondamentales et de fr quences harmoniques peut tr s bien entra ner une perturbation des r sultats de l algorithme qui extraie la hauteur du signal initial Nous ne manquerons pas d estimer galement que des limites hors de celles de la FFT peuvent exister avant ou apr s la d composition du signal analyser En particulier nous pourrions une fois de plus le filtrage naturel des microphones mais aussi juste en amont de la FFT les approximations des signaux continus par la conversion du signal analogique continu en en signal num rique discret Concernant plus particuli rement les limites provenant de l acquisition des signaux il est utile sans tre indispensable dans notre cas de souligner que l chantillonnage quoique n cessaire est un facteur d approximations D une part par le th or me de NYQUIST SHANNON les fr quences pr sentes dans un signal discontinu ici constitu d chantillons r guli rement r partis sur l axe temporel et affect s individuellement d une coordonn e d amplitude ne pourront exc der la moiti de la fr quence d chantillonnage du son analogique initial Dans certains cas des fr quences sup rieures cette limite peuvent tre ramen es en fr quences inf rieures Toute fr quence sup rieure au seuil de NYQUIST est supprim e D autre part du f
6. l un des aspects que nous avons finalement peu tudi concerne la partie bruit e de chaque son Cette partie bruit e que l on appelle aussi bruitosit consiste extraire la part de bruits de chaque son dont il est cependant difficile de donner une d finition claire Nous entendrons ici par bruit tout signal complexe dont le spectre est dense et qui ne peut tre d fini qu en faisant appel aux outils statistiques Cette mesure du bruit qui comme tout autre mesure doit tre compl mentaire une autre car un syst me de mesure unique est fragile et soumis tout le poids du principe d ind termination des mesures physiques peut tre utile la suite d autres recherches sur les sons multiphoniques 36 HANNA 2003 page 30 47 3 ILLUSTRATION MUSICALE DE LA DETECTION DE SONS MULTIPHONIQUES AU BASSON Precedemment nous avons pu aborder une partie de l acoustique des sons multiphoniques Nous avons pu galement corr ler cette premi re tude avec une analyse possible des sons multiphoniques qu tait la FFT L aspect de la notation de la premi re partie ajout l analyse nous conduisent assez naturellement vers une application musicale de ces recherches La partie qui va suivre souhaite aborder ces questions musicales au travers d un travail personnel qui vise cr er une pi ce pour basson et lectronique en temps r el 3 1 R flexion autour de la pi ce et po tique Vouloir entra ner un contr
7. ou Quand il s agira de permettre le d clenchement sans d clenchement informatique direct partir d un flux audio nous utiliserons l objet dont la valeur en entr e droite sera 1 ou 0 Avec une valeur 1 l objet laisse entrer le flux audio avec une valeur 0 l objet ferme sa sortie de sorte que tout flux audio ne puisse pas sortir de l objet Quand il s agira de permettre le d clenchement partir d un flux de donn es nous utiliserons l objet spigot qui fonctionne comme le pr c dent objet d crit Enfin les valeurs 1 et 0 sont d finies en fonction du temps c est dire qu elle sont d clench es elles m mes par un encadrement de valeurs pendant une dur e d limit e d un compteur appel counter qui est talonn en fonction de la dur e totale de la pi ce L utilisation de tels objets est indispensable pour ouvrir et fermer les d tections afin d viter toute correspondance involontaire en particulier pour les d tections d attaque par l objet bonk 38 L quivalent de cet objet sur MAX MSP est l objet gate 52 inlet u unpack c k Arr pack iunpack Unpack unpack inlet list append outlet Illustration 24 Sous patch tempsreel La comparaison de la hauteur et des fr quences apr s une FFT a t r gl e de mani re obtenir deux listes en entr e du patch Nous avons ordonn cette liste en imposant un premier l ment qui est la
8. 3 CR Ne ET st ee 4 1 LES SONS MULTIPHONIQUES AU BASSON D FINITION ET NOFAIHORIS 2 ae 1 N CR OS RS ft 7 11iSDefimtion PRE E N A 90 7 a Vocabulaire ergan loique AAppe le 0 COR OR nn ane 2 b Histoire dela notation Se ee ei 8 c G n ralit s autour des sons multiphoniques 8 d Multiphonique homog ne h t rog ne al atoire 9 e Son mulfiphonique stable instable 22 2 een 10 fY AUTEMESIMCTION 2 28 0807 OR COS NN S 10 g Multiphonique sons multiples d finition du son 10 T 2ANBtatiONS Fe ARR LR OR OL 11 dDNotations danses UVTES EL RER EEE e aa 1 0 12 b Notations dans des m thodes et trait s 15 c Difficult s induites par les normes de la notation occidentale sur la notation des song MUA NON GUES Arr A AE PRES aiaa 26 2 LES SONS MULTIPHONIQUES AU BASSON CARACT RISTIQUES PHYSIQUES ET ANALYSE PARINFORMATIQUE 6 42 a 28 gt 1 Cara teristiquesiphystquea e Mn M Bit N 28 a Exemple de sonagramme et analyses de r sultats 30 b Production instrumentale de sons multiphoniques 31 2 2 DEE ON NOTEN EN Re Ma AT es LRO TR de 31 LL Drise ide Sonia IE 73 Re RER 32 WAnalysespecwale DAME F T n er aa BEE E 4 0 39 c Analyse de sons multiphoniques enregistr s et exploitation des r sultats 42 d La reconn
9. 60 Annexe 2 1 Enregistrements de sons multiphoniques sur CD Annexe 2 2 Tableau repr sentant les l ments de chaque piste du CD Annexe 3 Partition de Eco 1 61
10. Le sonagramme de l illustration 19 qui fait partie d une des exp riences faites propos du positionnement du microphone nous permet de conclure sur au minimum trois points Le premier est que hormis de rares exceptions chaque multiphonique homog ne r agit de mani re quasi identique l analyse informatique sur l essentiel des zones de captation Le deuxi me est que les sons capt s le long de l axe 2 ont des fr quences globalement plus lev es que sur le deux zones de l axe 1 Le dernier est que la zone o sont statistiquement pr sents le plus de fr quences basses correspond une petite zone proche de la quille sur l axe 1 Le r sultat d analyse au sonagramme pour certains des sons multiphoniques test s relativise cependant les conclusions port es plus haut Cela n entra ne pas en revanche une red finition des conclusions que nous nous proposons d noncer Si l on souhaite traiter un son il faut d j une prise de son qui att nue naturellement certaines bandes de fr quences afin de favoriser la performance de la d tection Pour des questions de rapidit d analyse informatique il est pr f rable de rep rer des fr quences relativement lev es En revanche il est n cessaire d obtenir un spectre sonore des plus larges possibles avec le minimum de filtrage naturel si l on souhaite retransmettre le son du basson par une amplification ou fin de traitement de sons enregistr s car ce qui importe alors est
11. PENAZZI notamment la position de l embouchure Bien que l tude faite par Alexandre OUZOUNOFEF soit destin e au basson du syst me fran ais nous pouvons tout de m me constater que certains l ments des tables de sons multiphoniques correspondent aussi bien certains crit res qu a pu adopter Sergio PENAZZI en 1971 et en 1982 En revanche les termes employ s pour classer les sons multiphoniques par Alexandre OUZOUNOFF diff rent de Sergio PENAZZI Harmoniques stables appogiatur s et avec roulement forment la classification d Alexandre OUZOUNOFF Illustration 14 Code de lecture des tables de Sons multiphoniques page 30 Il s agit d un trait construit pour tre une r f rence pour les bassonistes jouant du syst me fran ais La diff rence essentielle entre les deux syst mes de basson tient au r sultat des sons multiphoniques dont la distribution des harmoniques et inharmoniques ne sera pas la m me de toute vidence 25 son touff et lointain son suggere i son virtuel provenant de la r sona Illustration 15 Code de TENE de la forme graphique des notes page 37 Faute de pouvoir noter les nuances de chaque son entendu Alexandre OUZOUNOFF d veloppe une codification interessante des intensit s des notes selon la forme de la note graphique son tr s pr sent et dont la couleur est voisine du timbre normal son un peu moins pr sent son touff et lointain
12. aura le devoir de s adapter la r action informatique qui d coule de ces v nements Il s agit l d un exemple de musique vis e interactive contr l e entre l instrumentiste et la machine la machine ayant elle aussi sa propre partition sous forme d un patch La po tique qui pourrait soutenir une telle pi ce peut tre tr s vaste Nous prendrons l initiative de proposer une pi ce dont la r flexion porte sur la r utilisation des mat riaux l analyse de ceux ci comme le recyclage des d chets commence par leur tri Il ne s agit pas d tre rigoureusement ancr dans cette perspective Cependant cette r flexion peut para tre comme un fil conducteur C est par ailleurs ce que sugg re le titre d Eco 1 volontairement tronqu pouvant voquer la fois l conomie ou l cologie ou la volont de r p ter certains mat riaux musicaux en cho en espagnol notamment cho s crit eco Le concept d automatisme des actions informatiques inspir par la multiplication de la reconnaissance vocale dans les produits technologiques nous a amen penser des syst mes de contr le similaires appliqu s dans le domaine musical Notons que les contr les ext rieurs de la machine seront r duits donc au minimum les sons en entr e de la machine constitueront l essentiel du contr le de la machine 37 Figurant en Annexe 3 49 3 2 Sch ma formel Instrumentiste Captation Sonore Analyse SIR
13. contr le sont n cessaires pour qu en bout de cha ne les r sultats d analyse les approximations soient consid r es comme n gligeables ou 21 La position des l vres pour l ex cution de sons naturels est diff rente selon les hauteurs jou es cela r sulte en des variations conscientes ou imperceptibles de la position par l instrumentiste 30 plut t int gr es comme un l ment de l analyse Nous avons pu parler en amont du contr le de la notation du contr le de l ex cution de sons multiphoniques au niveau acoustique Nous allons aborder pr sent le contr le du mat riel n cessaire l obtention de donn es num riques ainsi que de leur articulation autour des dimensions acoustiques et physiques a La prise de son La prise de son est une phase aussi importante que celle de produire un son multiphonique correcte Il est vident que l on cherchera dans un premier temps une fid lit maximale de la captation pour une analyse la plus rigoureuse possible Dans un deuxi me temps il faut envisager le fait que les conditions d exp rience en studios seront impossible reproduire dans des conditions de concert la pr sence de bruits non souhaites les conditions acoustiques le besoin d efficacit des conditions de concert font que le choix de microphones sera pr pond rant comme nous allons le d terminer Habituellement un microphone dit de contact vise capter les r sonances provenant de l int rieur de l
14. ex cution des fichiers sons Dans la version suivante nous avons imprim les r sultats puis entr ceux ci dans des listes Ces listes sont sauvegard s avec le patch ce qui nous fait conomiser du temps l ouverture du patch et l ex cution du patch 34 Nous d finissons la brillance comme la quantit de fr quences hautes dans le spectre entier d un son 35 Dont la th se est en r f rence HANNA 2003 page 156 pour la densit spectrale 45 Autre d tection envisageable comparer directement les formes d onde L avantage que l on pourrait tirer de cette forme d analyse est l conomie d un niveau d abstraction En effet alors que l analyse FFT n cessite un calcul partir de la forme d onde travailler directement sur la forme d onde permet ventuellement de produire moins de latence L id e est la suivante on stocke une forme d onde correspondant un multiphonique dans un tableau et l on soustrait les valeurs du tableau aux valeurs donn es en temps r el Dans le cas id al s il y a une correspondance exacte entre les valeurs du tableau et le son analys en temps r el la soustraction des deux r sulte en une valeur nulle sur un temps donn Or plusieurs difficult s peuvent se pr senter La premi re difficult r side dans le fait qu en acoustique l tat id al n existe pas La captation des microphones et l approximation naturelle des microphones de l instrument et de l instrumentiste rendent ce pro
15. hauteur suivi des cinq fr quences de l analyse 39 Presentee en Illustration 21 53 N Isite ioiai outlet Illustration 25 Sous patch median Afin d viter d obtenir des donn es de fr quences ou hauteurs trop dissemblables il a t d cid de cr er un patch destin extraire une valeur m diane en comparaison avec six autres L objet est utilisable en temps r el sans aucune difficult Enfin sans trop d tailler le fonctionnement du programme informatique de la pi ce il a t d cid d utiliser l objet fiddle avec un r glage constant et unique nous avons pris 1 hauteur 5 fr quences sur une analyse par r currence de 1024 chantillons dont l algorithme de fiddle cherchera 20 pics 54 CONCLUSIONS Nous avons pu assez largement aborder la question de la notation musicale des sons multiphoniques Nous avions pu reconna tre qu il n existait pas de notation id ale pour repr senter ce qui dans la notation traditionnelle est difficilement exprimable le timbre Ce constat notre sens ne doit cependant pas tre un frein l utilisation des sons dot s de timbres particuliers mais plut t sachant cette limite de la notation consid rer d autres crit res comme l coute d enregistrements sonores ou alors comme l oralit de la transmission de l enseignement instrumental des sons aux timbres non communs Nous avons pu trouver une mani re sans tre des plus l gantes peut tre
16. la fid lit de restitution sonore et non la clart du sonagramme Par cons quent pour une amplification du son du basson un seul microphone si aucun moyen de captation suppl mentaire n est possible plac au niveau de la quille peut suffire Ainsi si l on a ces deux objectifs atteindre simultan ment le choix id al est celui d utiliser deux microphones s par s Le premier utilis pour la d tection du son multiphonique pourrait se trouver soit pr s de la sortie du bonnet soit pr s de l extr mit basse de la culasse et le second situ une distance raisonnablement proche en direction de la petite branche du basson l emplacement exact peut tre variable selon sa pr f rence esth tique 36 b Analyse spectrale par FFT Afin de comprendre certains tenants de la FFT il est n cessaire de pouvoir tudier la th orie qui la soutient Dans cette section nous n allons videmment pas tout d tailler ni math matiquement ni physiquement mais nous allons plut t exposer l essentiel retenir afin d tablir quelques limites dont nous serons conscients par la suite Une analyse par la Transform e Rapide de Fourier est plus compr hensible si l on parvient comprendre son but Ce dernier est li la th orie de la transform e de Fourier ainsi d crite La transform e de Fourier doit son nom au math maticien fran ais J B Fourier 1768 1830 Elle d finit une s rie d op rations math matiques qui perm
17. le du son par ses propres caract ristiques provoque une situation pour laquelle le compositeur s il n est pas capable de r gler tr s pr cis ment ce qu il veut entendre et la mani re de r gler les instruments d analyse de ce qu il y aura entendre risque de perdre le contr le de son uvre Face cela tout peut tourner autour deux d marches extr mes incluant la multitude de d marches interm diaires L une des d marches est celle de s assurer de conditions id ales d ex cution Cela implique que toute la composition de l uvre interpr ter ait t con ue pour une acoustique donn e pour un instrumentiste particuli rement dou avec un instrument unique un public particuli rement attentif et silencieux des influences ext rieures n gligeables et un mat riel informatique ultra performant Dans l immense majorit des cas une pi ce vise tre interpr t e hors du milieu qui avait servi sa cr ation L autre extr me d marche vise concevoir le contr le du son comme un l ment distinct de l interpr tation instrumentale ou alors comme une base de l improvisation ce qui ne n cessite plus vraiment de partition instrumentale ni de rigueur des conditions d ex cution 48 Parmi les id es interm diaires figure celle de concevoir l instrumentiste comme contr lant le son gr ce au son lui m me L instrumentiste poss de une partition qui r gle la s rie d v nements mais ce m me instrumentiste
18. mixte Le sujet est plut t complexe Nous ne pr tendons pas tre tr s exp riment dans ce domaine mais tenterons de d passer le stade de l vocation de cette pens e La meilleure mani re de d passer l vocation reste tablir une programmation informatique qui laisse assez de marges pour qu une approximation n cessaire l interpr tation soit possible mais qui soit suffisamment d taill e et r gl e pour que cette interaction soit contr lable comme nous tendons le proposer En particulier nous avions d velopp une mani re de comparer des sons capt s avec des donn es sonores d j enregistr es A ce niveau le probl me ne se situe plus dans la d tection et ses probl mes de seuil mais dans la gestion du temps dans le programme informatique Nous avons trouv un moyen plut t simple de g rer les d tections Nous nous proposons en cons quence de montrer quelques patchs de pr caution vis vis du traitement des donn es d analyse suivi d un bref commentaire 51 D clenchement d une impulsion A toutes les 1909 ms metro 20097 AT De gauche droite 1 1 300 premi re valeur ne pas _ dre derni re valeur objets de sortie du comparateur connecter counter Compteur I a ae EN Ne 4 SL S AE vd hu Due er 2 S I sel l sel 12 sel 14 sel 17 l l i na ve Ne 1 8 ER 1 8 ee at adc H A I spigot Illustration 23 Mod le de patch utilisant spigot
19. ou leur entretien sur un temps donn raisonnable donnent un r sultat moins pr visible ou du moins am nent quelques difficult s pour l instrumentiste contr ler la production sonore et la mettre en ad quation avec le r sultat sonore esp r f Autre restriction Le domaine de l lectroacoustique porte une acception particuli re la multiphonie Il s agit de qualifier l espace sonore et non pas le son en lui m me La multiphonie au sens lectroacoustique est alors une diffusion sur plusieurs hauts parleurs dans la perspective de donner une spatialit au son Nous n inclurons pas ce sens notre d finition La technique de la diphonie qui est un cas tr s particulier des sons multiphoniques fait appel deux sources de productions simultan es et s parables du son alors que le sens que nous prendrons des sons multiphoniques fait appel qu une unique source initiale de production sonore g Multiphonique sons multiples d finition du son Nous pourrons galement parler de sons multiples plus g n ralement d s que l on parlera de son sonorit multiples incluant les sons multiphoniques mais aussi les sons harmoniques et diphoniques 11 1 2 Notations Le but d une notation est d tre au minimum un aide m moire l ex cution musicale qui en d coule Si la notation est suffisamment fournie en d tails symboliques elle devient non seulement un aide m moire mais aussi un guide d interpr ta
20. ph nom ne des battements ou celui des roulements mais surtout l estimation de sa pr sence peut tre variable selon deux crit res le premier est la fr quence des battements au del d un certain seuil cette fr quence de battements devient fr quence de hauteurs perceptibles le deuxi me est la perception cognitive des battements qui rend plus difficile l estimation d une pr sence ou non de battements D s lors que l on souhaitera mettre sous partition la notion de multiphonique il y aura aussi nous l avons d j abord des caract ristiques du son multiphonique qui ne seront pas not es Cela est aussi le fait que la notation occidentale privil gie les hauteurs par rapport aux fr quences les attaques conscientes de sons par rapport au rythmes internes de certains d entre eux ph nom nes de battements roulements etc Tout ceci fait que la fa on de noter les sons multiphoniques r v le la priorit que l on prend dans l ex cution instrumentale de ces sons particuliers 17 PENAZZI 1982 page 7 It is also important to observe that chords can comprise sounds of different kinds apparent fondamentals artificial harmonics differential tones etc 18 Ce sont les variabilit s perceptives individuelles la zone sensible de l oreille et la zone d coute des fondamentaux musicaux CASTELLENGO 1982 page 10 19 Ce point est important pour les sons multiphoniques leur effet d pend du contexte l
21. sons multiphoniques au basson peut permettre un contr le d une pi ce mixte gr ce la captation et l analyse du son Ce pr sent m moire fixera des r sultats de recherches de deux types La premi re est une recherche bibliographique analytique et comparative sur les sources obtenues La deuxi me constitue une recherche exp rimentale de sons multiphoniques en tant que ph nom nes acoustiques et de la mani re d inclure nos r sultats dans nos strat gies de d tection par l informatique Nous articulerons ces r sultats en abordant tout d abord quelques d finitions indispensables puis la notation des sons multiphoniques au basson ensuite en non ant les principes acoustiques qui nous int ressent ainsi que leur application possible dans la perspective d laborer des mod les de d tection de sons multiphoniques Enfin nous verrons un exemple d articulation du contr le sonore dans une pi ce mixte de notre production 4 i e Les deux syst mes coexistent La diff rence entre les deux est amoindrie dans la production des sons multiphoniques dans le sens o malgr quelques diff rences de doigt s et de morphologie de l instrument le m canisme de production de ces Sons multiphoniques est strictement identique Le basson allemand syst me Heckel tant le plus r pandu nous prendrons prioritairement des exemples issus du r pertoire du basson allemand Pour plus d informations sur ce sujet lire le livre en r f rence
22. technologie informatique a fait un bond incroyable depuis 1986 date des derni res recherches abord es par ce m moire En plus du bond technologique l informatique et le mat riel d enregistrement d amplification et de traitement deviennent financi rement de plus en plus accessibles ce qui ouvre assez naturellement la voie sur une red finition de certains sujets qui ont besoin de la technologie pour tre abord s Les sons multiphoniques semblent tre un terrain favorable pour tre nouveau appropri s aux vues des avanc es technologiques des vingt derni res ann es Comme un certain nombre de th matiques existantes les sons multiphoniques ont encore semble t il un potentiel d volution au sein de la musique contemporaine et notamment au sein de la musique mixte Concernant le basson la complexit de son fonctionnement acoustique ainsi que le manque de diversit des approches des compositeurs ainsi que d autres raisons plus ou moins complexes ont retard l utilisation du basson dans la musique contemporaine et encore plus au sein de la musique mixte Sans aucune pr tention ce m moire a pu laguer certains a priori et abord certains points qu il conviendrait de d velopper ult rieurement et ainsi compl ter la connaissance de l instrument la notation et les m thodes de contr le sonore Nous esp rons n anmoins que ce travail entam pour ce m moire pourra servir d inspiration d autres recherches 56
23. transform e de Fourier N 9 L emploi du mot multiphonique pour les instruments vent du moins est envisag comme ceci un son multiphonique est un son complexe constitu d une sensation auditive caract ris e par l impression d entendre plusieurs sons ou sensations de hauteurs simultan ment alors que l instrument sur lequel sont produits les sons multiphoniques est un instrument monophonique dont l usage musical habituel est de ne produire qu un son ou qu une sensation de hauteur la fois Une autre fa on analogue d aborder une d finition des sons multiphoniques est de les consid rer comme tant une perception auditive de hauteurs de notes simultan es alors que physiquement ces hauteurs per ues sont les r sultantes d une h sitation de l air entre plusieurs longueurs de colonne d air de l interaction de ces longueurs d onde entre elles et d une amplification du ph nom ne de r sonance du son d Multiphonique homog ne h t rog ne al atoire Une fois que la d finition semble fix e nous pouvons alors tenter de classer diff rentes cat gories de sons multiphoniques par l interm diaire de d finitions secondaires Nous appellerons multiphonique homog ne tout son multiphonique dont la production sonore ne provoque pas de battement ou roulement de fr quences au niveau perceptif ou au niveau de l analyse spectrale Nous appellerons multiphonique h t rog ne tout son multiphonique dont la prod
24. ANNEXES Annexe 1 1 Ouvrages cit s ou consult s AUDIN Gilbert et DECREUX Jean Jacques 10 ans avec le basson ditions IPMC Paris France 1994 BARKATI Karim Entre temps et temps diff r Pratiques techniques et enjeux de l informatique dans la musique contemporaine th se Universit de Paris VIII France 2009 CASTELLENGO Mich le sons multiphoniques aux instruments vent Rapport IRCAM 34 82 France 1982 FLETCHER Neville H et ROSSING Thomas D The physics of musical instruments Second Edition Edition Springer USA 1987 HANNA Pierre Mod lisation statistique de sons bruit s tude de la densit spectrale analyse transformation musicale et synth se th se Universit de Bordeaux I France 2003 JEHAN Tristan Event Synchronous Music Analysis Synthesis article publi lors de la 7 Conf rence sur les Effets Audio Num riques DAFx Naples Italie 2004 JOPPIG Gunther Hautbois et basson Edition Payot Suisse 1990 KIENTZY Daniel Saxologie du potentiel acoustico expressif des 7 saxophones th se Universit de Paris VIII France 1990 KIENTZY Daniel Les sons multiples aux saxophones Nouvelles Techniques Instrumentales Salabert Enseignement Paris 1982 LECOMTE Michel Transformation de Fourier cours et exercices Ecoles des Mines de DOUAI Juillet 2001 Documentation en ligne http fcd ema fr fourier pdf 57 OUZOUNOFF Alexandre Actuellement le basson trait pratique
25. JOPPIG 1990 1 LES SONS MULTIPHONIQUES AU BASSON D FINITION ET NOTATIONS 1 1 D finition a Vocabulaire organologique rappel Bonnet Grande branche Petite branche Quille Culasse Illustration 1 Termes usuels d signant les parties isolables du basson b Histoire de la notation Les sons multiphoniques sont un ph nom ne connu et attest depuis le XVII si cle Aucune notation n a r ellement t envisag e avant le XX si cle En revanche le manque de notation n a sans doute pas emp ch la transmission orale de certaines techniques de production de sons multiphoniques Le premier initiateur d une notation de sons multiphoniques est selon Heinz RIEDELBAUCH Witold SZALONEK en 1960 Cette date co ncide peu pr s avec les premi res recherches entre Bruno BARTOLOZZI et Sergio PENAZZI concernant les sons multiphoniques du basson c G n ralit s autour des sons multiphoniques Il serait trop hasardeux de limiter l adjectif multiphoniques en se fondant uniquement sur son tymologie En effet parler de son multiphonique comme un ensemble de plusieurs sons devrait alors inclure sans distinction les sons harmoniques les sons diphoniques ce qui pourrait constituer quelques interactions notre sens inutiles notamment vis vis de l usage que l on fait du multiphonique En revanche produire des sons harmoniques revient filtrer des l ments du spectre sonore de mani re
26. Leipzig 1986 Page 4 Illustration 4 Zeitgen ssische Musik f r Fagott solo herausgegeben von Dieter H hnchen VEB Deutscher Verlag f r Musik Leipzig 1986 Page 66 Illustration 5 Zeitgen ssische Musik f r Fagott solo herausgegeben von Dieter H hnchen VEB Deutscher Verlag f r Musik Leipzig 1986 Page 14 Illustration 6 PENAZZI Sergio et BARTOLOZZI Bruno Metodo per fagotto Edition Suvini Zerboni Milan 1971 Page 66 Illustration 7 PENAZZI Sergio et BARTOLOZZI Bruno Metodo per fagotto Edition Suvini Zerboni Milan 1971 Page 73 Illustration 8 PENAZZI Sergio et BARTOLOZZI Bruno Metodo per fagotto Edition Suvini Zerboni Milan 1971 Page 75 Illustration 9 PENAZZI Sergio et BARTOLOZZI Bruno Metodo per fagotto Edition Suvini Zerboni Milan 1971 Page 76 Illustration 10 PENAZZI Sergio et BARTOLOZZI Bruno Metodo per fagotto Edition Suvini Zerboni Milan 1971 Page 76 Illustration 11 PENAZZI Sergio et BARTOLOZZI Bruno Metodo per fagotto Edition Suvini Zerboni Milan 1971 Page 76 59 Illustration 12 PENAZZI Sergio Il fagotto altre techniche nuove fonti di espressione musicale Edition Ricordi Italie 1982 Page 116 Illustration 13 PENAZZI Sergio Il fagotto altre techniche nuove fonti di espressione musicale Edition Ricordi Italie 1982 Page 130 Illustration 14 OUZOUNOFF Alexandre Actuellement le basson trait pratique des nouvelles techniques au basson l us
27. UNIVERSIT PARIS 8 VINCENNES ST DENIS UFR ARTS PHILOSOPHIE ESTH TIQUE D partement de Musique UTILISATION DE SONS MULTIPHONIQUES DU BASSON ALLEMAND COMME OUTIL DE CONTR LE POUR DES OEUVRES DE MUSIQUE MIXTE William GOUTFREIND M moire de Master 1 sous la direction de Mme Anne SEDES gt Ann e universitaire 2008 2009 Je tiens exprimer mes remerciements aupr s de Jean Chantal HOEBEKE pour sa collaboration active trouver des sources concernant la notation pour basson Beno t COURRIBET pour son aide indispensable lors de l exp rience qui concernait le positionnement des microphones Julien BREVAL pour son aide lors des tests de diff rents types de microphones sur le basson et sur la m thode d enregistrement Julien VINCENOT pour l apport de ses lumi res sur PWGL J r my LABELLE et Thomas VITTEK pour leur soutien moral Fr d ric MAINTENANT pour nos passionnantes discussions philosophiques et philologiques L ensemble de mes professeurs pour la confrontation des id es les connaissances que j ai pu acqu rir gr ce eux et pour la correction de certains d fauts L ensemble de ma famille pour leur regard ext rieur sur mon travail et leur pragmatisme et pour n oublier personne je remercie ceux sans qui ce m moire n aurait t possible Les plus belles decouvertes cesseraient de me plaire si je devais les garder pour moi SENEQUE Table des mati res INTIRODUGTION Se 0 Ze
28. ace puisque l on peut choisir non pas d avoir un son l audition correcte mais plut t un son sur lequel on peut faire op rer une FFT des d tections de seuil d amplitude ou d attaque etc L analyse ainsi faite a besoin d une qualit sonore mais pas du niveau de l amplification de concert ce qui signifie que le microphone poss de alors deux fonctions l une de capteur l autre de filtre les deux devenant aussi importants l un que l autre En combinant trois microphones cardio des entre eux il est possible de recr er une captation omnidirectionnelle et de choisir en installation double MS le qualit sonore voulue C est au travers de cette m thode que nous avons pu enregistrer les sons multiphoniques En utilisant des microphones de type cardio de hyper cardio de ou super cardio de nous sommes capables de voir au sonagramme et d entendre que les fr quences enregistr es varient beaucoup en fonction de la position du microphone par rapport l instrument 22 L enregistrement CD figure en Annexe 33 Le positionnement de microphone Distance Environ 1 m CELEECELECPPECECEPEENT ETS Illustration 19 Sch ma du positionnement g ographique des microphones Zone A Zone B Zone C en nn En Illustration 20 Sonagramme de son multiphonique sur une captation mobile 34 35 Il est ais de se rendre compte que le positionnement du microphone sera diff rent selon l objectif de la prise de son
29. age aussi un plus grand confort de lecture en dessinant la structure morphologique des cles et trous du basson afin d y noter les doigtes Notons au passage que deux disques audios sont inclus dans la publication Les tremoli de sons multiphoniques sans tre une nouveaute dans les d couvertes de PENAZZI figurent comme des techniques dont il pr cise beaucoup la notation en particulier en differenciant les traits de tr amp moli selon que les sons multiphoniques concern s soient homog nes h t rog nes ou al atoires 21 Esempio 80 Example 80 Accordi disomogenei smorzati con le labbra e con i Heterogeneous chords damped with the lips and with denti the teeth Il procedimento esecutivo indicato nell esempio 79 The technical procedure 15 illustrated in example 79 LUN 45 Illustration 12 Accords h t rog nes amortis avec les l vres et avec les dents sic Plus originales quelques notations apparaissent dans ce deuxi me ouvrage L illustration 12 vise montrer qu il est possible de traiter les sons multiphoniques les parcourir la vitesse souhait e comme au niveau des changements de hauteur de filtres que l instrumentiste peut contr ler ici avec ses l vres et ses dents Sur ce m me principe ont t d velopp es des notations aussi diverses qu int ressantes En fin d ouvrage PENAZZI condense les notations d velopp es dans son ouvrage ce qui produit l illustration suivan
30. age des interpr tes et des compositeurs Editions Salabert Paris 1986 Page 30 Illustration 15 OUZOUNOFF Alexandre Actuellement le basson trait pratique des nouvelles techniques au basson l usage des interpr tes et des compositeurs Editions Salabert Paris 1986 Page 31 Illustration 16 OUZOUNOFF Alexandre Actuellement le basson trait pratique des nouvelles techniques au basson l usage des interpr tes et des compositeurs Editions Salabert Paris 1986 Page 52 Illustration 17 Sonagramme obtenu l aide du plugin Spectro Schwa du logiciel REAPER Illustration 18 Sonagramme obtenu l aide du plugin Spectro Schwa du logiciel REAPER Illustration 19 Photo extraite du site http pagesperso orange fr orchestre chartres de bretagne bassons htm et retravaillee par nos soins Illustration 20 Sonagramme obtenu l aide du plugin Spectro Schwa du logiciel REAPER L gende associ e cr e par nos soins Illustration 21 Copie d cran d un patch comment construit sur le logiciel Pure Data version Windows Vista Illustration 22 Sch ma cr par nos soins Illustration 23 Copie d cran d un patch comment construit sur le logiciel Pure Data version Windows Vista Illustration 24 Copie d cran d un patch comment construit sur le logiciel Pure Data version Windows Vista Illustration 25 Copie d cran d un patch comment construit sur le logiciel Pure Data version Windows Vista
31. aissance par conditions multiples sur bandes de fr quences issue E EE a A E cn E eut o o a a 44 e Alittefommgs Cejd tection E o o E E E seh 48 3 ILLUSTRATION MUSICALE DE LA D TECTION DE SONS MULTIPHONIOUESAURESSON ORAM EN 51 3 1 R flexion autour de la pi ce et po tiques 51 32 SCH THAMOTITIE ARR ns LR OU 0 RER 53 8 3 Notation Her mAqUe Fe ui NL CO RS 55 CONCLUSION STE FIIR un EEE et a e 59 ANNEXE SEn Sa ee A Re Ne eS 61 Annexe 1 1 Ouvrages cit s ou consult s Annexe 1 2 R f rence des illustrations Annexe 2 1 Enregistrements de sons multiphoniques sur CD Annexe 2 2 Tableau repr sentant les l ments de chaque piste du CD Annexe 3 Partition de Eco 1 INTRODUCTION Dans l histoire de la musique le basson parent du hautbois dans la famille des instruments vent anche double a connu plusieurs grandes p riodes o il fut un instrument int gr au r pertoire comme le piano l est pour l poque romantique comme l orgue l est pour l poque baroque et classique Sans tre assimil une poque en particulier le basson a travers la tradition musicale occidentale discr tement Pourtant deux poques ont t particuli rement propices l criture pour basson La premi re grande p riode tait l poque baroque poque durant laquelle ont fleuri les bandes de hautbois apparues sous Louis XIV en orchestre de chambre Traversant l poque romantique le ba
32. ait de la discontinuit par la conversion analogique num rique du signal les points se situant entre deux chantillons sont effac s ce qui a pour cons quence d approximer le signal initial par cette conversion c Analyse de sons multiphoniques enregistr s et exploitation des r sultats A partir de l objet fiddle de Pure Data nous avons tent s d analyser des sons multiphoniques enregistr s au pr alable De multiples pr cautions au niveau de l enregistrement ont t prises ainsi qu au niveau du patch d analyse sous Pure Data Malgr ces pr cautions des difficult s sont apparues 26 Il s agit du cr nelage appel aussi repli de spectre ou en langue anglaise Aliasing 27i e Il s agit d un programme orient objet qui a pour vocation de permettre de concevoir des pi ces de musique mixte en temps r el ou diff r 28 Enregistrements qui figurent en annexe sur un CD Les r sultats figurent aussi en annexe 40 La premi re est la pr sence de donn es parasitaires qui correspondent aux attaques de sons multiphoniques et qui d forment les moyennes de fr quences ainsi qu au niveau de la fin de chaque son traduit par la chute soudaine de fr quences Ces d formations ont pu tre att nu es en prenant une valeur sur sept mises correspondant la valeur m diane d une liste qui s actualise en temps r el La seconde difficult r side dans le fait que parfois l objet fiddle ne parvient ca
33. ase de chaque d composition de la fonction f t sont les seuls outils auxquels le musicien s int resse Une limite de la FFT est dans le fait que l algorithme de la FFT a besoin de sectionner le signal analyser sous forme de fen tres d un nombre d chantillons donn s 25 Conditions d taill es dans LECOMTE 2001 38 D une part la fonction initiale le signal analyser devra tre r guli re sur l ensemble de la fen tre d chantillons si tel n est pas le cas la d composition sera fauss e car le r sultat comprendra une somme de sinuso des dont l existence sur le temps de la fen tre d chantillons pourra tre plus courte que la dur e de la fen tre elle m me D autre part les sinuso des qui seront le r sultat de la FFT du signal initial seront limit es celles dont deux p riodes au minimum apparaissent l int rieur de la fen tre d chantillons En pratique d autres limites apparaissent Premi rement il n est pas non plus possible d valuer la fr quence si l on n a pas la p riode donc si la fen tre d analyse poss de un nombre d chantillons inf rieur ceux n cessaires pour reproduire 2T 2 p riodes par la fonction de fen amp trage alors la p riode T ne sera pas visible par la FFT Li cela on ne peut pas agrandir ind finiment la fen tre d chantillonnage pour une raison d conomie de stockage de donn e et de temps de calcul Deuxi mement il faut d finir le nombre de rangs n
34. c d d analyse inutilisable en l tat En effet des bruits parasites peuvent appara tre entre deux enregistrements l instrumentiste par des variations corporelles imperceptibles inconsciemment change sa production sonore L instrument lui m me varie selon des conditions de temp rature de pression et d humidit La deuxi me difficult est dans l analyse de r sultats qui ne donnent pas notre r sultat nul id al L id e selon laquelle un r sultat different de z ro un instant t serait analys comme une non correspondance avec la forme d onde stock e serait absurde Il se peut que la mise en correspondance entre ces deux formes d onde ne soit pas possible cause d un d phasage entre les deux Une troisi me difficult r soudre est li e aux amplitudes mesur es Selon l intensit de la production sonore et la distance de captation des micros il peut y avoir des variations qui de toute fa on ne rendent pas possible un r sultat autour de Z ro Notre hypoth se est que cette m thode d analyse est pourtant potentiellement fiable Il faut simplement d finir les conditions pour lesquelles elle est applicable mais aussi savoir bien analyser les r sultats 46 Un r sultat convenable serait celui ci Si la soustraction des deux formes d onde produit une fonction constante ou dont l cart type entre deux ou plusieurs valeurs tend vers 0 alors on peut parler de similarit entre ces deux formes d onde Enfin
35. des fonctions p riodiques et leur valeur num rique sur les entiers naturels que l on restreint en entiers naturels strictement positifs Le temps de calcul est plus grand si l on d finit un grand nombre de rang vis vis d un plus petit nombre de rangs Enfin il faut rappeler que le principe d une FFT est de d composer un signal complexe en somme se signaux sinuso daux Deux principes qui sont la p riodicit et la continuit des signaux sinuso daux pendant le temps de la fen tre d chantillons font que les constituants du signal complexe qui n ont pas vocation tre p riodiques comme des bruits ou dont la p riodicit n est pas continue sur le temps de la fen tre d chantillons perturberont les r sultats d analyse par la FFT Malgr ces limites la d composition de la s rie fr quentielle que nous pourrons aussi appeler d composition de spectre sonore aura l avantage non n gligeable de mettre en avant certaines propri t s harmoniques des sons multiphoniques La FFT nous sera utile pour cette utilisation D un c t plus pratique les exp riences effectu es sur le basson nous montrent qu un son naturel en dessous du la grave au basson nous donne un r sultat de hauteur ne correspondant pas n cessairement la note jou e Notre hypoth se est que la fr quence fondamentale est noy e autour d autres fr quences harmoniques proches car l cart entre les fr quences harmoniques dont la fondamentale est basse
36. des nouvelles techniques au basson l usage des interpr tes et des compositeurs Editions Salabert Paris 1986 PENAZZI Sergio et BARTOLOZZI Bruno Metodo per fagotto Edition Suvini Zerboni Milan 1971 PENAZZI Sergio Il fagotto altre techniche nuove fonti di espressione musicale Edition Ricordi Italie 1982 PUCKETTE Miller The Theory and Technique of Electronic Music CRCA 2006 Version PDF en ligne http crca ucsd edu msp techniques latest book pdf PUCKETTE Miller Documentation en ligne http crca ucsd edu msp Pd documentation READ Gardner Compendium of Modern Instrumental Techniques Greenwood Press Westport Connecticut London 1993 RIEDELBAUCH Heinz Systematik moderner Fagott und Bassontechnik Edition Moeck Allemagne 1988 ROSS Leslie Documentation en ligne http www leslieross net multiphonics html Zeitgen ssische Musik f r Fagott solo herausgegeben von Dieter H HNCHEN VEB Deutscher Verlag f r Musik Leipzig 1986 58 Annexe 1 2 R f rence des illustrations Illustration 1 Photo extraite du site http pagesperso orange fr orchestre chartres de bretagne bassons htm et retravaill e par nos soins Illustration 2 Zeitgen ssische Musik f r Fagott solo herausgegeben von Dieter H hnchen VEB Deutscher Verlag f r Musik Leipzig 1986 Page 60 Illustration 3 Zeitgen ssische Musik f r Fagott solo herausgegeben von Dieter H hnchen VEB Deutscher Verlag f r Musik
37. e la qualit de l anche double de l instrument de l espace acoustique o l instrumentiste se trouve 15 Nous prenons paradoxe comme tant le mot qualifiant une proposition mettant en relation deux id es qui sont logiquement contraires ou deux id es qui se situent une chelle ou un plan diff rent Ici il ne s agit pas des paradoxes musicaux au sens que prend Jean Claude RISSET 16 La pression d air mettre se trouve sur une chelle allant de 1 5 kPa 1 8kPa FLETCHER 1987 page 494 25 moins la notation sera fournie en terme de d tails symboliques plus difficile sera une ex cution conforme la pens e du compositeur Nous devons cependant faire exception d une notation qui pour le compositeur n est pas importante ou n cessaire pour comprendre l uvre Il est important de se positionner par rapport l utilit de la partition dans un tel cas enjeux musicaux et positions esth tiques Ainsi les diff rences de notations des sons multiphoniques prouvent simplement qu il n y a pas qu une fa on de les crire et que la fa on dont on choisit de les crire d terminera quels aspects des sons multiphoniques le musicien devra les interpr ter Quel est donc l enjeu de la notation des sons multiphoniques Est ce un simple crit re de lecture Ou cela traduit il une option du compositeur pouvant r v ler un enjeu esth tique Simplement nous nous sommes efforc s de garder l esprit la recherche de n
38. e cela oblige l instrumentiste lire un nombre relativement important d informations simultan ment tout en contr lant le r sultat sonore dans l hypoth se o il s agit d une lecture vue de la pi ce L autre inconv nient est que l on n a semble t il pas la r partition des nuances de chaque hauteur distinguer ce qui pourrait rendre difficile le jugement sonore 15 Par la suite nous n avons pas trouv de typologie dans les oeuvres trop diff rentes de celles d j expos es En particulier dans la Sequenza XII de Luciano BERIO qui date de 1997 les sons multiphoniques sont not s d une fa on tr s similaire celle d Arne MELLN S une notice est simplement ajout e s par ment afin de sugg rer le doigt souhait Dans ce m me cas de la Sequenza XII un enregistrement a t produit du vivant du compositeur et avec son accord Nous pourrions donc nous interroger sur le statut de l enregistrement en particulier s il constitue ou non un support aussi utile que la notation en elle m me b Notations dans des m thodes et trait s Avant tout pour r gler partiellement la question de l ex cutabilit de sa methode Sergio PENAZZI expose dans un premier ouvrage qui date de 1971 un ensemble de doigt s pour des sons naturels sur l ensemble de la tessiture du basson au quart de ton puis un certains nombre de doigt s pour ex cuter des sons multiphoniques En introduction son expos il indique to
39. e prendre les donn es stock es et de les int grer manuellement dans des listes le rappel d une liste par rapport une liste pr c d e d analyses en temps diff r n cessite moins de calculs du processeur et a l avantage de fixer des analyses sans avoir les refaire e Autre formes de d tection A partir d une analyse FFT rien ne s oppose ce que nous envisagions des combinaisons sur la base de cette analyse Par exemple une tude de la brillance du son multiphonique ferait certainement sens tout comme l tude de la densit spectrale de chaque son multiphonique Pour cette derni re Pierre HANNA propose une mesure de la densit spectrale en adaptant les fluctuations d intensit s des changements de mesure du nombre de pics minima et maxima par chantillons Comme pour n importe quelle analyse sonore l tude de la densit spectrale peut nous tre utile 32 nous avons propos une repr sentation susceptible d incarner une posture non dichotomique axe latentiel Il s agit d un axe tendu entre le temps r el et le temps diff r consid r s comme deux p les id aux c est dire sch matiquement entre une latence nulle et une latence infinie BARKATI 2009 page 239 33 Dans une version pr c dente nous avions choisi de provoquer une analyse des fichiers sons correspondant aux sons multiphoniques puis de stocker l analyse et de la rappeler Ainsi la premi re tape dure le temps d
40. e sujet amoindrit la pertinence du param tre dans les tables de sons multiphoniques c Difficult s induites par les normes de la notation occidentale sur la notation des sons multiphoniques videmment formaliser les sons multiphoniques est une r duction par la graphie de la notation des sons multiphoniques Il faut rappeler que l espace de composition qu est la partition permet traditionnellement d crire des hauteurs de notes selon une acception ant rieure aux recherches acoustiques du XX si cle L id e est qu il faut alors crire sur un espace symbolique des notes qui s attachent l espace acoustique Il y a donc des choix effectuer Ce choix s exprime par la multiplicit des typologies de notation des sons multiphoniques Pour tre conscient des choix effectuer il faut tre conscient de plusieurs paradoxes musicaux crire des fr quences converties sous forme de notes hauteurs crire des rythmes qui apparaissent alors qu il ne s agit pas de r missions de sons mais de battements entre certaines fr quences crire des nuances que l on devra choisir entre leur acception acoustique volume sonore leur acception physique pression d air suffisante mettre et leur acception musicale intentionnalit expressive savoir que plus la notation sera fournie en terme de d tails symboliques moins le r sultat sonore sera productible ou reproductible influences de l instrumentiste d
41. es sons qui pr c dent ou qui suivent CASTELLENGO 1982 page 10 28 a Exemple de sonagramme et analyses de r sultats homog ne Le sonagramme nous permet d avoir une vue graphique d un son et ventuellement de pouvoir extraire des donn es num riques provenant de l analyse FFT du son analys Plus que d extraire des fr quences le sonagramme montre la pr sence de roulements ou de battements D autre part le sonagramme permet d analyser la r partition des fr quences selon le son mais aussi selon la source de captation mais aussi en fonction du type de capteur microphone Pour d finir la pr sence d un son multiphonique h t rog ne il ne suffit pas de d montrer la pr sence de battements il faut surtout en d finir la fr quence Nous avons dit pr c demment que le son multiphonique tait une alternance plus ou moins rapide de fr quences fondamentales et de leurs multiples Les battements audibles gr ce au ph nom ne d attaque des sons sont les signes de ces alternances Pour qu un son multiphonique soit consid r comme homog ne il faut alors que les attaques soient moins perceptibles et ou que les battements soient suffisamment rapides pour tre per ues comme fr quences c est dire que leurs fr quences d passent le seuil des 20Hz correspondant aux premi res fr quences audibles 20 D finitions de battements et roulements CASTELLENGO 1982 page 7 29 b Production instrumentale de so
42. es valeurs absolues Bin meet en deux valeurs maximale puis minimale gt amp amp amp amp amp amp Op rateur bool en visant war circonscrir les bandes de fr quences f t amp amp Comparateur de valeurs amp amp outlet outlet outlet Comparaison de la hauteur ae Comparaison absolue des valeurs 1 r sultat positif r sultats positifs 1 Toutes les fr quences et hauteurs correspondent r sultat n gatif nm is Au moins une fr quenceou hauteur ne correspond pas Illustration 21 Sous patch comparateur 44 La comparaison de plusieurs donn es avec un signal en temps r el est impossible en simultan Pour qu une comparaison soit possible il faut comparer les donn es les unes apr s les autres Ceci pose videmment le probl me de la gestion d un temps r el Plus on aura de donn es de r f rence stock es sous forme de liste plus la latence entre le flux en temps r el et les d tections pourra s av rer grande jusqu au moment o la latence red finira le temps r el Cette gestion de la latence est importante car c est sur cet axe que peut se s parer le temps r el du temps diff r Nous pourrions videmment d cider de monter les comparaisons en d rivation mais cela pose alors le probl me de la puissance de calcul qui sous la masse des donn es peut mettre en p ril le reste d une programmation en temps r el Une solution qui a t trouv e est celle d
43. et d associer une onde un signal une s rie de sinuso des de fr quences d amplitude et de phases d termin es Elle permet donc de passer de la repr sentation temporelle amplitude en fonction du temps la repr sentation spectrale amplitude en fonction de la fr quence Il faut bien diff rencier s rie de Fourier de Transform e de Fourier de Transform e de Fourier Discrete et de Transform e de Fourier Rapide La s rie de Fourier vise la d composition d un signal p riodique en signaux sinuso daux sans consid ration du temps et la Transform e de Fourier vise la d composition d un signal non p riodique continu en signaux sinuso daux consid rant le temps Pour les deux autres transform es le temps est une donn e int gr e dans le calcul Pour la Transform e de Fourier Discrete il est question d avoir un signal analyser qui soit d j chantillonn donc num rique et enfin la Transform e de Fourier Rapide est un algorithme de calcul pour acc l rer celui de la Transform e de Fourier Discr te Dans les faits il existe plusieurs m thodes pour d cliner la Transform e de Fourier Rapide La Transform e de Fourier Rapide est la seule emprise de la th orie de Fourier pour le musicien car l un de ses buts est de s adapter une analyse en temps r el l autre est de s adapter un signal discret donc chantillonn apr s conversion de donn es analogiques en donn es num riques La s rie d op ratio
44. ibilit s malgr les indications laisse une marge relativement ouverte l ex cutant 13 4 Ihe RL n RE Ep er E T Er 5 re ti Illustration 4 Friedrich SCHENKER Solo I 1982 mesure 23 et debut de la mesure 24 Chez Friedrich SCHENKER la notation est relativement pr cise concernant sa dur e Le son multiphonique repr sent mesure 24 est constitu d une note carr e d une losange creux au milieu de la queue ainsi que des trois traits de tr molo Sans notice explicative suppl mentaire pour produire ce multiphonique nous aurions cependant quelques doutes En effet aucune indication n est faite sur le doigt effectuer ou simplement sur la signification de la hauteur sol b mol repr sent e on pourrait croire indiff remment qu il pourrait s agir d une indication du doigt effectuer et ou qu il s agirait d une hauteur fondamentale de multiphonique reproduire en exp rimentant son instrument pour trouver le doigt le plus appropri Un autre doute peut appara tre concernant le tr molo not en haut de la note Il pourrait s agir d attaques rapides de la langue comme usuellement ou alors d une r f rence un son multiphonique h t rog ne en raison des battements ou roulements qui le constituent et qui pourraient ressembler l audition un tr molo 14 Tranquillo I piak fi fe Z N Pal PALM L on p gt x z
45. instrument Pour les instruments qui poss dent des caisses de r sonances il n y a aucun probl me particulier faire une prise de son en y appliquant un microphone de contact En revanche pour des instruments qui ne poss dent pas de caisse de r sonance a priori le microphone de contact est alors plus difficile placer et l on est alors contraint de d finir pourquoi on souhaite l utiliser Le basson constitu de vernis sur plusieurs millim tres d paisseur et d une paisseur d rable constitutive du basson allemand att nue les fr quences perceptibles par le microphone de contact Les couches de m tal qui constituent les liaisons entre les parties du basson n offrent pas non plus de r sonances suffisantes des sons produits Pour cause ces liaisons sont constitu es d une couche de m tal suivie d une couche de plastique de liege En revanche des signaux apparaissent tr s nets lors d enregistrements ce sont les bruits de cl s et de souffle Sil Illustration 18 Sonagramme de sons naturels et multiphoniques par un microphone de contact Dans cette illustration les bruits de cl s apparaissent nettement sous forme de pics d intensit s qui se traduisent sur le sonagramme par une verticalit rapide et courte de fr quences Ces pics sont ici aussi constitu s d un d une accumulation de fr quences basses au dessous de 100 Hertz Utiliser un microphone omnidirectionnel est un moyen tr s efficace d obtenir une pr
46. ise de son la plus r aliste possible Ce type de microphone donne la possibilit de capter des sons sur 360 degr s De ce fait il ne filtre pas sp cialement une zone g ographique il offre une bonne restitution d ensemble mais il peut capter aussi bien des sons de l instrument comme des sons provenant de l arri re du microphone ce qui peut accentuer des effets de r verb ration ou de capter de la m me fa on des sons parasites aux intentions de la captation bruits de pas ventilations grincements de chaise etc Pour utiliser de la meilleure fa on un microphone omnidirectionnel il est alors id al de se trouver en studio Le microphone cardio de super cardio de ou hyper cardio de lui capte les sons sur une zone principale situ e en avant de la capsule pour le super cardio de il s agit de l avant et de l arri re du microphone Utiliser ce type de microphone revient 32 cibler les sons que l on souhaite enregistrer Les sons capt s par ce type de microphone pourront et ce sera le cas pour le basson ne refl ter qu une partie incompl te du son directement per u l audition de l instrument Sans que cela soit v ritablement la solution pour une amplification de concert il reste un moyen de s assurer de ne pas capter des sons ext rieurs la source sonore vers lequel il est dirig D autre part par ce filtre de zone g ographique le microphone cardio de peut tre un outil d analyse informatique effic
47. it nombre de sons multiphoniques ont une grande ressemblance entre la 41 notation initiale et la notation finale Malgr les approximations d j cit es il est peu vraisemblable que ces ressemblances soient l effet d une somme d erreurs d approximation L h t rog n it d un son multiphonique est clairement visible l analyse des valeurs maximales et minimales Nous prendrons le soin de ne pas analyser ni les attaques ni les d croissances de la fin d mission du son et nous pouvons calculer l cart type des moyennes de chaque hauteur et fr quence et ainsi en affirmant que plus l cart type est grand plus le son multiphonique se rapproche de la cat gorie des sons multiphoniques homog nes L analyse des sons multiphoniques prend peu de ressources du processeur d un ordinateur de configuration moyenne Notre m thode d analyse est donc adaptable en temps r el d La reconnaissance par conditions multiples sur bandes de fr quences issue d une FFT Utilisant le logiciel Pure Data l analyse spectrale des sons multiphoniques parmi les plus videntes est celle utilisant l objet fiddle qui reproduit une analyse FFT en temps r el et permet quelques r glages de mani re adapter plus ou moins nos contraintes aux possibilit s effectives de l objet Les r glages de cet objet sont multiples Ceux qui nous int ressent d assez pr s sont les conditions d amplitude minimale et maximale du son le nombre de partiel
48. lculer la hauteur du son Cette difficult peut tre ventuellement vacu e en utilisant l objet sigmund pour le calcul unique des hauteurs La troisi me difficult est celle de la m connaissance des m thodes de recherche et du mat riel pr cis qui avait conduit PENAZZI noter les accords de sons multiphoniques En particulier aucune information n est disponible pour conna tre avec quel type de fonction de fen trage l analyse FFT de PENAZZI avait pu tre possible Et enfin une derni re difficult r side dans l exploitation des r sultats Prenant en consid ration le nombre d tapes entre la notation initiale support l enregistrement et la notation correspondant aux r sultats apr s analyse on y inclue l tape de l chantillonnage et de la conversion fr quence hauteur ainsi que l arrondi pour tre au 1 8 de ton pr s nous pouvons tablir quelques conclusions Il en r sulte donc que Peu de sons multiphoniques enregistr s ont des r sultats sous forme de notation finale proche de la notation initiale La grande majorit des sons multiphoniques enregistr s montrent l analyse la pr sence de partiels La perception des sons multiphoniques par l instrumentiste est diff rente de celle de l coutant apr s lecture des enregistrements en particulier des battements qui n taient pas per us pendant la phase d enregistrement sont audibles sur plusieurs des enregistrements Un pet
49. les dans des pi ces mixtes Cette cat gorie de son qui appara t parfois avant gardiste parfois assimil e dans la production contemporaine poss de cette profondeur au sens qu entendait Giacinto SCELSI qu il convient de d velopper si l on veut mettre en avant une coute fond e sur le timbre En ce sens les sons multiphoniques ont toute leur place dans une esth tique contemporaine Mettre en 3 De toutes les nouvelles techniques applicables aux instruments vent aucune ne figure plus avant gardiste dans les partitions que les Sons multiphoniques READ 1993 page 158 c est nous qui traduisons 6 avant cette place des sons multiphoniques dans la musique contemporaine leurs techniques de production ainsi que leur utilisation possible fait partie de notre pr occupation tout au long de ce travail La technique des sons multiphoniques appara t sur de nombreux instruments instruments corde instruments vents de la famille des cuivres instruments vent de la famille des bois etc Cependant dans le cadre de notre recherche nous tudierons l utilisation des sons multiphoniques exclusivement par les instruments vent de la famille des bois et en particulier au cas du basson syst me allemand frangais Nous avons comme objectif de mettre en valeur certains points relatifs aux sons multiphoniques et leur notation graphique et de voir comment le ph nom ne physique induit par la production de
50. multiphoniques est la constitution de plusieurs fr quences fondamentales altern es qui s accompagnent de leurs fr quences harmoniques respectives Le son multiphonique poss de deux caract ristiques alors particuli rement notables confondues entre elles les fr quences altern es produisent une autre fr quence r sultante voire plusieurs autres Le frottement provoqu par l attaque de chaque fr quence fondamentale et de ses multiples produit la constitution de partiels qui ne sont pas n cessairement sous forme de multiples de fr quences par rapport une quelconque fondamentale Le rapport entre les fr quences altern es d finit la pr sence ou non de 27 fondamentales virtuelles des harmoniques artificielles ou des hauteurs diff rentielles Cela pose par cons quent le probl me de la perception auditive par rapport aux analyses fr quentielles par le sonagramme notamment Ainsi les analyses aid es par l informatique nous seront d un grand recours dans la majorit des cas mais nous n oublierons pas d estimer l audition certains sons reconstitu s et qui ne seront pas pr sents dans les analyses fr quentielles In vitablement plusieurs probl mes sont sous jacents l estimation des sons multiphoniques Ce sont des sons qui peuvent avoir une structure complexe dont l oreille n extraira qu une partie de ce qui y est audible et sera irr m diablement conduite sous des relations de proximite En outre le
51. ns math matiques qui correspond la transform e de Fourier peut tre d clin e sous plusieurs formes math matiques L une des formes math matiques est la suivante 23 FFT Fast Fourier Transform ou en fran ais Transform e de Fourier Rapide 24 HANNA 2003 page 11 67 00 f t a 2 a cosnwt b sinnwt z O f t est la fonction qui correspond au signal initial que l on souhaite analyser Cette fonction doit ob ir certaines conditions pour tre op rable ao le premier terme constant an cos not basin not une fonction p riodique n le rang des fonctions p riodiques et la vitesse angulaire obtenue par une fonction de fen trage fonction qui sert galiser les signaux en terme d amplitude de signal Nous aborderons un peu plus loin les g n ralit s concernant cette fonction La fonction f t est impaire si a est nul pour tout n appartenant aux entiers naturels et elle est paire si b est nul pour tout n Pour des questions de commodit cette fonction f t est principalement tudi e pour la condition o elle est paire Par cette formule g n rale on peut d duire l amplitude A de chaque fonction p riodique de la d composition de rang n de f t A a b On peut galement d duire la fr quence inverse de la p riode T Freg 1 T nw 2n Si an n est pas nul on peut enfin d duire la phase Q amp b tan b a Le calcul de l amplitude de la fr quence et de la ph
52. ns multiphonigues Nous avons pu d gager cinq techniques instrumentales pour produire des sons multiphoniques La premi re technique consiste trouver un doigt sp cifique qui permette cette h sitation de l air entre plusieurs sorties de la colonne d air Avec un souffle suffisant et pas trop forc un multiphonique appara t avec plus ou moins de facilit La deuxi me technique vise prendre une position des l vres sur l anche double diff rente de la position usuelle Ainsi cela change le rapport entre la longueur de r sonance de l anche double et la longueur de la colonne d air Le rapport devenant plus complexe le son induit suit la m me logique La troisi me technique pour produire un multiphonique est d adopter un r gime de pression d air inf rieure la normale de sorte que l air n ai pas la vitesse suffisante pour tre dirig en ligne droite et ainsi favorise les sorties d air les plus proches La quatri me technique imagin e est de produire des tremoli les plus rapides possibles de sons naturels ou Sons multiphoniques Par ce proc d le ph nom ne acoustique des Sons multiphoniques est pour ainsi dire mul physiquement par le jeu instrumental Bien s r il est possible de combiner ces diff rentes techniques entre elles ce qui constitue l ultime mani re 2 2 D tection Informatique Vouloir d tecter un son par l informatique demande beaucoup de dimensions de contr le Ces dimensions de
53. otations des sons multiphoniques La conclusion qui nous permet de raccrocher cette question ouverte de la notation est quelle notation devrait on employer En d autres termes qu est ce qui nous int resse lorsque l on veut composer puis entendre les sons multiphoniques not s Et enfin jusqu o devons nous ou pouvons nous aller en terme de pr cision dans notre notation 26 2 LES SONS MULTIPHONIQUES AU BASSON CARACT RISTIQUES PHYSIQUES ET ANALYSE PAR INFORMATIQUE Nous avons trait pr c demment la question de la notation des sons multiphoniques Au fur et mesure de l analyse nous avons pu sonder quelques variables qui influencent la production de tels sons avec toute la probl matique de l criture de ces sons sur un espace symbolique et son interpr tation en lecture Implicitement nous avons aussi entam une d marche qui consiste dire que le son multiphonique est not selon sa sonorit ce qui nous oblige aborder quelques questions d ordre physiques et analytiques Ce sont ces questions que nous nous proposerons de traiter dans la partie qui suit 2 1 Caract ristiques physiques Un son dit naturel est compos d une fr quence principale appel e fr quence fondamentale dot e g n ralement de la plus forte amplitude ainsi que de multiples de cette m me fr quence Ces multiples de la fr quence fondamentale sont alors appel s fr quences harmoniques L une des caract ristiques des sons
54. ou roulements et la nuance appliqu e et s il y a une correspondance entre fr quence des battements ou roulements et nuance appliqu e la nuance la plus basse peut entra ner la fr quence la plus basse ou alors la logique inverse qui consiste noncer que la nuance la plus basse peut entra ner la fr quence la plus haute Cette logique peut ainsi tre diff rente d un son multiphonique l autre mais peut aussi tre changeante au sein d un m me son multiphonique en fonction notamment d un seuil de nuance sur lequel la logique peut s inverser 18 Trills between chords e4 Illustration 8 Trilles entre accords sic A partir des notations il est alors possible d mettre plusieurs combinaisons de notations L illustration ci dessus est un exemple du fait que comme n importe quel son naturel le son multiphonique peut tre utilis comme note de trille m me si l on consid re alors le son multiphonique comme un accord Certains sons multiphoniques sont dot s d une fr quence grave commune c est le cas du deuxi me et troisi me exemple dans l illustration 8 ce qui permet de donner l impression de p dales d une fr quence grave invariante Trills between two chords combined with the performance of other sounds foreign to the chords O 5 206P ecc rs ns mn ml pee gt gt VW regie Rte LE Fe Fa Ver en ef Illustration 9 Trilles entre deux accords combin s l ex cution de plusieu
55. pr sentent encore ce jour l un des points dont la repr sentation graphique la notation pose l un des probl mes les plus vidents Du fait de l impr visibilit des r sultats sonores bien que chaque son multiphonique dit al atoire ait sa propre structure PENAZZI utilise une notation qui ne fait appel ni aux hauteurs ni aux rythmes perceptibles Cette notation fait appel la seule certitude qui pour lui peut tre voqu e le doigt instrumental Sur une nouvelle publication de Sergio PENAZZI augment e d une dizaine d ann e de recherches en collaboration avec le Centro di Sonologia Computazionale de l Universit de Padoue de nombreuses pr cisions ont t ajout es dans la notation des sons multiphoniques notamment 13 PENAZZI 1982 20 la notation des hauteurs syst matis e de la pr cision du huiti me de ton avec la possibilit d inclure dans cette m me notation des hauteurs correspondant des fr quences fondamentales virtuelles ou diff rentielles fr quences tellement basses qu elles ne peuvent pas tre produites naturellement par l instrument car en dehors de la tessiture la plus grave du basson une plus grande s lection de passages entre sons multiphoniques par modification de la position des l vres sur l alternance de sons multiphoniques stables instables la possibilit d encha ner des notes simples des sons multiphoniques etc Pour cette nouvelle publication PENAZZI envis
56. rs sons trangers aux accords sic Dans un cas plus complexe quelques fr quences peuvent ressortir avec la rapidit d autres doigt s sous forme d acciacatura le tout combin un trille de sons multiphoniques La notation employ e alors par PENAZZI peut fait appel ces trois techniques plut t traditionnelles Le trille peut tre sous forme d un changement de doigt mais aussi peut tre un trille en changeant la pression d air mise 19 Glissando between two chords V su 4 idem idem A a m o 1 1284 111294 111284 z CHE ss E 18 18 b Illustration 10 Glissando entre deux accords sic Une derniere variable pouvant modifier un son multiphonique est la position des l vres sur l anche double En combinant cette variable avec la pression d air il est possible pour PENAZZI de suggerer une notation de glissandi de sons multiphoniques Il faut noter que le glissando de son multiphonique sera variable selon l instrumentiste mais contr lable selon les deux variables en haut de la port e D autre part il a t constat que le glissando acc l re une fois que les l vres atteignent l extr mit sup rieure de l anche double ce qui explique la morphologie de la queue de note correspondant au glissando de chaque exemple de l illustration 10 Aleatory fingerings e4 F i ge 1 4 s 3 o 5 17 17 17 Illustration 11 Doigtes al atoires sic Les sons multiphoniques al atoires
57. s analyser la fen tre d chantillonnage du son et la mesure en continu ou en prise instantan e Dans ses publications PENAZZI n expose pas la fonction fen trage utilis e comme support la FFT Nous avons choisi de garder la fonction de fen trage par d faut sur fiddle 29 Estimation rapide valable pour l ann e 2009 La technologie informatique avan ant assez vite on ne peut pas affirmer que l analyse cit e fonctionne avec une latence faible sur tout ordinateur du march 30 La liste des fonctions de fiddle est disponible dans l aide de l objet m me sous Pure Data 42 Avec fiddle il est possible de r cup rer des fr quences issues d une analyse FFT et les stocker puis de d finir des bandes de fr quences plus ou moins larges suivant la pr cision demand e et de comparer ces bandes de fr quences avec des analyses en temps r el Nous avons cr le patch suivant avec le logiciel Pure Data x 31 C est un programme informatique mont partir de fonctions pr programm es sous forme d objets et que l on peut relier ensemble sous quelques contraintes 43 Marge d Elargissement 1 hauteur 1 hauteur des valeurs absolues en ou 5 fr quences comparer 5 fr quences de r f rence Par rapport la fr quence inlet inlet inlet Liste de valeurs en temps r el ou diff r Be unpack ff fff ff Ir valeurs absolues issues d une liste unpack FF Ef En Elargissement d
58. s comprising sounds of different timbre ne e e e4 11204 a 1084 A 3 90 32 7 50 o o Ss o e amp e a e e e e e 47 18 1 Illustration 6 Accords comprenant des sons de diff rents timbres sic Pour les sons multiphoniques homog nes il s agit de convertir des fr quences en hauteurs et de d cider de les fixer sur la partition si la fr quence analys e poss de une amplitude sup rieure 30 DB mesur s Comme m thode pour produire le son multiphonique PENAZZI ajoute le doigt instrumental ainsi que si n cessaire des indications de pression des l vres sur l anche ou des indications de pression d air Pour les sons multiphoniques h t rog nes il est ajout une note carr e pleine qui indique ainsi la hauteur sur laquelle ont lieu des battements 12 Exemple de notation de sons multiphoniques h t rog nes en Illustration 6 17 Accordi smorzati Smorzato chords O 1920 2313 e 24 213 d af 558 5 5 F L illustration ci dessus montre que les sons multiphoniques peuvent tre caract ris s par un rythme impos par la fr quence des battements ou roulements de ceux ci Il est possible de contr ler la fr quence des battements ou roulements en modifiant les nuances plus pr cis ment la pression des l vres et la pression d air appliqu es sur les sons multiphoniques h t rog nes Il n y a pas cependant de correspondance univoque entre la fr quence des battements
59. sson a connu le r pertoire orchestral et plusieurs soli d orchestre lui sont consacr s Le r pertoire propre du basson s toffe nouveau l poque moderne En dehors de ces deux p riodes c est un instrument sans tre d laiss du r pertoire des pratiques collectives qui souffre d un manque relatif de r pertoire propre un peu comme son homologue le hautbois quoique ce dernier semble plus pr serv L poque contemporaine semble t il fait partie de cette p riode o le basson n est pas a priori mis en avant Il existe bien quelques pi ces plus ou moins c l bres int gr es au r pertoire comme la Sequenza XII de Luciano BERIO Hopi de Philippe HERSANT Jeu des cinq l ments II de Ti t T N TH T ou In Freundschaft de Karlheinz STOCKHAUSEN Il est vident que les uvres pr c demment cit es ne constituent pas l essentiel du r pertoire contemporain du basson mais d un autre c t les uvres pour basson du r pertoire contemporain sont loin d tre toutes visibles et connues par les bassonistes amateurs ou professionnels Les raisons qui expliqueraient ce manque de communication du r pertoire contemporain pour basson explications qui pourraient faire l objet d une analyse d taill e tant sur le plan sociologique que musical et commercial ne font pas l objet de cette tude 1 Notamment pour quelques uns des plus vidents dans Peer Gynt Edvard GRIEG le po me symphonique Hungaria de Franz LISZT le qua
60. st assez impr cise Pour la m me raison que nous voquerons galement plus loin nous serions en peine de savoir s il s agit d une notation correspondant l audition du multiphonique ou s il s agit d une notation mn motechnique qui agirait non pas sur la fa on de faire sonner le multiphonique mais sur le doigt sur lequel le multiphonique peut tre produit Tr mfp m yo Illustration 3 Wjatscheslaw Petrowitsch ARTJOMOW Recitation V 1977 mesure 9 La caract ristique nouvelle de cette notation par rapport la premi re et qui est pr sente plusieurs reprises dans Recitation V est la pr sence d une symbolisation du son multiphonique au travers de losanges dont l un sur la t te de la note et l autre superpos la queue Rajoutons cette notation la pr sence du doigt sugg r pour produire la sonorit demand e La hauteur de note d finie comme un la b mol n est qu un aide m moire par rapport au doigt du son multiphonique elle sert retrouver facilement le doigt partir d une similitude avec un doigt usuel pratiqu pour cette hauteur Enfin nous pouvons constater la pr sence de nuances destin es varier la combinaison de partiels entendus Cette notation a l avantage d tre pratique pour l instrumentiste et relativement facile comprendre mais pr sente n anmoins l inconv nient de manquer encore de pr cision sur ce que l instrumentiste doit faire entendre l ventail de poss
61. te DITEGGIATURE ALEATORIE PARTICOLARMENTE RICCHE DI POSSIBILITA SONORE Esempio 91 Con lo spostamento delle labbra dalla parte superiore alla parte inferiore dell ancia nonch stringendo o allargando molto oppure usando i denti si ottengono armonici supe riori e inferiori accordi omogenei o disomogenei ALEATORY FINGERINGS AFFORDING NUMEROUS SOUND POSSIBILITIES Example 91 By moving the lips from the upper to the lower part of the reed and from the very wide to the very tight position or by squeezing the reed between the teeth high or low harmonics may be obtained as well as homogeneous or he terogeneous chords t Illustration 13 Doigt s al atoires particuli rement riches en possibilit s sonores sic 22 Cette illustration d montre que l on peut noter de fa on relativement pr cise des sons multiphoniques sans avoir recours la notation de hauteurs pr cises La position verticale du symbole relatif la position des l vres sur l anche double d finit la hauteur relative du son multiphonique en position initiale La notation en dessous de la port e d finit le comportement du son multiphonique selon des crit res cit s par PENAZZI dans des exemples ant rieurs et les fl ches verticales d finissent le mouvement de l vres apr s la position initiale Le trait d Alexandre OUZOUNOFF int gre lui aussi divers aspects des sons multiphoniques que l on avait pu d j constater chez Sergio
62. tions possibles Si la notation poss de une densit de d tails symboliques tr s importante elle restreint le champ d interpr tations possibles mettre un jugement entre les trois mani res sus cit es pour aborder la notation revient mettre un jugement esth tique donc partial Nous avons pu trouver diff rentes occurrences d criture de sons multiphoniques sur des partitions A partir de ces notations nous en avons extrait certaines r v latrices d une typologie d criture de son multiphonique sp cifique Bien que nous soyons contraints de les aborder une une il ne faudra pas voir dans notre classement une volont d mettre une quelconque pr f rence stylistique ou esth tique qui favoriserait une typologie au d triment d une autre a Notations dans des uvres senza tempo TE PS ET 5 o 2 I 2 i Be EME ae gt ee ne r Y Tl Illustration 2 Arne MELLN S Solilogiuim IV 1976 debut de la section D La notation des sons multiphoniques chez Arne MELLN S pr sente un probl me int ressant Les sons multiphoniques techniquement peuvent demander un temps d adaptation n cessaire leur production Il s agit videmment d un compromis mettre entre la gestion des v nements de la pi ce et le temps de production et d entretien du son Dans cette notation le temps est temporairement oubli laiss libre l instrumentiste 12 L harmonie sugg r e par cette m me notation e
63. toutefois utile pour s lectionner plusieurs types de notation dans une m me composition Une partie essentielle concernant l acoustique du basson et plus particuli rement des sons multiphoniques a t trait e Sans tre exhaustive il a t d montr que de l acoustique de chaque son multiphonique d pendait sa notation ainsi que sa classification Dans l tat actuel des recherches dans ce domaine une syst matisation de l usage des sons multiphoniques ind pendamment de ses interpr tes s av re impossible En revanche cette impossibilit peut ne pas s av rer d finitive Tout au long de notre travail la question de la d tection s est pos e Pour nous l id e tait d analyser d extraire des donn es sonores puis de d finir leur appartenance Il y a bien deux solutions possibles mais dans les deux cas il faut construire des mod les Le premier mod le est le mod le th orique qui vise dans notre cas d finir ce que l on consid re comme sons multiphoniques et ce que l on consid re comme n tant pas un son multiphonique d apr s des d finitions acoustiques 55 Le second mod le vise d finir au moyen d exemples en r f rence ce que l on consid re comme sons multiphoniques puis de les comparer avec d autres sons dans un temps court La troisi me partie abord e visait cette direction sans pour autant clore cette probl matique Enfin il serait bon de repenser le th me des sons multiphoniques La
64. tri me mouvement de la 4 me symphonie de Johannes BRAHMS Chez Hector BERLIOZ le basson est largement utilis quoique tr s d cri par le compositeur m me dans son trait d orchestration De m me l utilisation du basson est constante chez Jean SIBELIUS dans sa p riode romantique comme de fa on post rieure Plus r guli rement les soli de basson au sein de l orchestre sont mis en doublure du hautbois ou de la fl te 2 Exemples Sonatine d Alexandre TANSMAN L ensemble des po mes symphoniques d Arthur HONEGGER L Histoire du Soldat et le Sacre du Printemps Igor STRAVINSKY Deuxi me mouvement du concerto pour orchestre Bela BARTOK Ce qui nous int resse d aussi pr s sinon plus encore est le constat selon lequel les uvres contemporaines compos es pour basson et lectronique nous sont encore plus rares sinon difficilement disponibles D une part la diffusion de pi ces mixtes n cessite du mat riel de plus en plus technologique alors que au d but de la mixit musicale dans les ann es 1950 il s agissait d instruments acoustiques et de bandes enregistr es retransmises par le moyen d haut parleurs les bandes enregistr es ont fait de plus en plus place aux syst mes informatiques et l interactivit avec toutes les contraintes logicielles qui y sont li es D autre part ces m mes interfaces logicielles sont le plus souvent limit es au syst me d exploitation informatique sur lequel repose le mat riel informatiq
65. uction sonore provoque des battements ou roulements de frequences au niveau perceptif ou au niveau de l analyse spectrale Nous appellerons multiphonique aleatoire tout son multiphonique dont la production sonore ne permet pas de d finir des constantes perceptibles a l audition dans le temps de production du son multiphonique 9 By homogenuous chords we mean groups of sounds which do not generate perceptible beats Il fagotto altre techniche PENAZZI 1982 page 67 c est nous qui traduisons Il s agit videmment de battements au sens acoustique du terme 10 Heterogeneous chords are characterized by strongly audible beats PENAZZI 1982 page 67 c est nous qui traduisons 10 e Son multiphonique stable instable Pour l instrumentiste les sons multiphoniques peuvent tre class s suivant la difficult d ex cution instrumentale ou autrement dit sur la facult de contr ler l mission et l entretien du son Ainsi nous pouvons affecter deux types de sons multiphoniques plus ou moins ind pendamment du classement pr c demment tabli D une part les sons multiphoniques sont dits stables si leur mission et leur entretien sur un temps donn raisonnable donnent un r sultat pr visible pour l instrumentiste tant sur le plan de leur production que de leur r sultat sonore D autre part les sons multiphoniques sont dits instables si contrairement aux sons multiphoniques stables leur mission et
66. ue posant le probl me de portabilit des programmes informatiques L ensemble de ces facteurs limitants participe la raret de diffusion des uvres de musique mixte en temps r el et ou en temps diff r Pour r soudre partiellement ce probl me l intervention directe du compositeur lors des concerts est souvent requise ou plus rarement de sp cialistes en informatique musicale Enfin les uvres mixtes sont plus rarement pr sentes au sein des m diath ques et plus g n ralement moins visibles et accessibles au musicien qu il soit professionnel ou non Dans la perspective de mieux comprendre les instruments et leurs limites un certain nombre d tudes acoustiques ont t men es tudes dont le basson a b n fici plusieurs reprises permettent de mieux comprendre son fonctionnement et ses capacit s Quelques centres de recherches et nous aurons l occasion d y revenir ont contribu rendre explicite le basson au sein de la communaut musicale et scientifique Nous en aborderons deux en particulier le centre de Sonologie de l Universit de Padoue avec les recherches effectu es par Sergio PENAZZI au cours des ann es 1970 et l IRCAM avec les recherches effectu es par Mich le CASTELLENGO au d but des ann es 1980 Les sons multiphoniques ont des propri t s aussi int ressantes que multiples ou complexes Nous verrons dans le pr sent m moire quel point ces propri t s peuvent servir de contr
67. utes les variables individuelles que l instrumentiste doit tre capable d talonner correctement de mani re obtenir les m mes r sultats sonores que ceux sugg r s par les doigt s et modes de productions expos s tout au long de la m thode Sergio PENAZZI propose aussi un exercice pour s assurer que les conditions d obtention des sons multiphoniques expos s par la m thode sont id ales Il s agit bien d un mode d emploi avec d une part les doigt s expliqu s et d autre part des exercices d application Sergio PENAZZI y envisage le son de mani re principalement harmonique et rythmique ce que sugg re aussi l emploi du mot chord pour parler de son multiphonique Dans la majorit des cas une port e est dessin e avec des hauteurs approxim es au quart de ton et au dessus de la port e est indiqu le doigt correspondant et ventuellement des indications concernant l embouchure position des l vres pression des l vres sur l anche double utilisation ou non d une pression des dents et ou des indications de la pression d air produire pour que le son multiphonique sorte avec les caract ristiques d crites 11 Sequenzas Luciano BERIO Interpr tes de l Ensemble Intercontemporain Editeur Polygram Hambourg Deutsche Grammophon 1998 16 Selon la qualification du son multiphonique homog ne h t rog ne smorzato avec trille glissando al atoire PENAZZI propose des adaptations de notation Chord

2. les sons multiphoniques au basson

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