Présentation d`une revue
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1. 7 2 Le but de PEE Obtenir un taux r siduel d h moglobine anormal inf rieur 30 ou 40 selon les indications et dans les programmes au long cours viter la surcharge martiale in luctable lors des transfusions r p t es 7 3 La technique Soustraction s lective de globules rouges avec restitution du plasma compens e par un apport de concentr s de globules rouges homologues ph notyp s et compatibilis s avec pour objectif la diminution du taux d h moglobine anormale en dessous de 30 40 tout en n augmentant pas ou peu lh matocrite du patient En g n ral soustraction d une masse rythrocytaire fonction du sexe poids taille et h matocrite du patient ce qui correspond environ 25 30 ml kg de globules rouges 8 Les complications des EE Elles sont peu fr quentes et d intensit faible ou mod r e soit li es la technique l utilisation du citrate ch lateur du calcium pour l anticoagulation pouvant induire une hypocalc mie passag re r solutive tr s rapidement soit par le ralentissement du d bit soit par l injection tr s lente d une ampoule de chlorure de calcium soit li es au pr l vement coagulation de la voie de pr l vement surtout fr quente chez le patient dr panocytaire CONCLUSION Les changes rythrocytaires th rapeutiques non d nu s de risque ne doivent tre effectu es que par des praticiens rompus la technique dans des indications recon2. Les Mes et pr sentations des JAMU des 3 amp j EA el as Symposium SFMTU du 2 Avril No pectivement accessibles sur le site d www jamu fr De et de la SFMTU www sfmtu fr a vous T Suivi ces journ es N Mai l et ou un lien permettant d y acc der n bi de difficult s envoyez un mail Simtu fr pour le symposium SFMTU Contact jamu fr pour les JAMU SOCIETE DE MEDECINE DU TRAVAIL ET D URGENCE La SFMTU est n e en 2011 de la volont de d velopper une coop ration entre m decine du travail et m decine d urgence afin d optimiser la prise en charge des urgences m dicales en milieu du travail Elle a pour objet statutaire le d veloppement national et international de la coop ration entre la m decine du travail et la m decine d urgence dans tous ses aspects Elle est ouverte aux professionnels de la sant au travail et de l urgence m decins de sant au travail et IDE ayant suivi pr alablement une formation l urgence DU Le premier symposium a r uni 60 m decins le 2 Avril 2014 Vous pouvez acc der en ligne aux abstracts et pr sentations de cette Journ e si vous y avez assist ou si vous tes adh rent jour de votre cotisation Rappel du mode d emploi de cet acc s Menu principal La SFMTU Adh rer Alertes Synth ses amp Bibliographie R unions amp formations Contacter la SFMTU Connexion Identifiant Mot de passe Se souvenir de moi
3. ll 48 8 j 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 Figure 3 Evolution de l ge des donneurs pr lev s b Etiologie de la mort enc phalique et ge moyen du donneur Acutellement la cause la plus fr quente de mort enc phalique sont les accidents vasculaires c r braux AVC pour la moiti des cas suivis des traumatismes 25 des cas et des anoxies c r brales 15 Le donneur type d aujourd hui n est plus un jeune de 30 ans victime d un accident de la voie publique mais une personne de 55 ans victime d un AVC accident vasculaire c r bral Figures 2 et 3 c Diagnostic de la mort enc phalique Quand une personne d c de et qu un pr l vement est envisag des examens attestant du caract re irr versible de la destruction de lenc phale sont r alis s selon le cadre r glementaire 4 Le constat de mort repose sur des crit res cliniques et paracli niques Les crit res cliniques sont l association d un coma profond ar actif irr versible avec perte de tous les r flexes du tronc c r bral et de la ven tilation spontan e en l absence de facteur confon dant tels que l hypothermie ou l intoxication m di camenteuse La confirmation paraclinique est tablie par 2 lec tro enc phalogrammes EEG 4 heures d inter valles montrant l absence d activit c r brale LA CHA NE DU DON LA GREFFE EN VUE D UN VENTUEL Les m
4. Hauts de Seine 27 JOURNEES D AIDE MEDICALE URGENTE EN MILIEU DU TRAVAIL LES INFIRMI RES ET INFIRMIERS DE SANT AU TRAVAIL FACE AUX URGENCES Renseignements amp inscriptions sur www jamu fr le point sur ACCIDENTS D LECTRI Dr Rozenn DULIEU Expert secourisme EDF DRH France Domaine Sant D l gation Pr vention Sant 1 D FINITION On d signe par lectrisation l ensemble des l sions provoqu es par le passage du courant lectrique dans le corps humain Le terme lectrocution est r serv une lectrisation mortelle soit imm diatement soit tr s pr cocement 2 PID MIOLOGIE Les normes pour les installations comme celles pour les mat riels ont grandement am lior la ma trise du risque lectrique dans la vie de tous les jours En France on estime une centaine par an le nom bre d accidents mortels d origine lectrique toutes origines confondues accidents du travail accidents domestiques appareils m nagers lectriques d fectueux surtout en ambiance humide cuisine salle de bain bricolage d installation lectrique enfants en bas ge en phase de d couverte accidents dus des conduites risque ascension de pyl nes marche sur le toit d un wagon proximit d une cat naire accidents de loisirs parapente p che cerf volant proximit de lignes haute tension foudroiement on compte en moyenne s
5. Une personne majeure vivante volontaire et en bonne sant peut donc donner un rein dans les conditions d finies par la loi Pour r pondre aux attentes des patients et de leurs familles et favoriser ce type de greffe la loi de bio thique du 7 juillet 2011 a largi le cercle des donneurs vivants d organes toute personne pouvant apporter la preuve d un lien affectif troit et stable depuis au moins deux ans avec le receveur JUSQU A QUEL AGE PEUT ON PRELEVER DES ORGANES O DES TISSUS Aujourd hui le pr l vement d organes est possible tout ge S il est vrai que le c ur les poumons le pancr as sont rarement pr lev s apr s 60 ans les reins le foie et les corn es peuvent l tre sur des personnes beaucoup plus g es jusqu plus de 90 ans CADRE JURIDIQUE Les lois de bio thique cr es en 1994 et r vis es en 2004 puis 2011 d finissent les principes fonda mentaux quant l utilisation des organes principe du consentement du donneur de la gratuit de l anonymat de l interdiction de publicit ainsi que de s curit sanitaire et de biovigilance Elles pr cisent galement les r gles relatives aux pr l vements d organes et les modalit s d organi sation administrative des activit s relatives au don d organes gt Focus sur le consentement pr sum En France la loi stipule que toute personne est consid r e comme consentant au don d l ments de son corps en vue de greff
6. d occlusion art riolaire aigue il implique un diagnostic pr coce et une prise en charge nergique incluant l change rythrocytaire et le traitement des facteurs contribuant l occlusion tels un tat f brile ou une hypoxie 6 L acc s palustre grave Dans les infections s v res par le Plasmodium falciparum parasit mie gt 10 il est possible de proposer une rythraph r se en plus du traitement m dicamenteux permettant ainsi une gu rison plus efficace et plus rapide En France l efficacit des traitements font que cette technique n est plus utilis e 7 La dr panocytose 7 1 La dr panocytose homozygote SS ou h t rozygote composite SC ou S b tatha lass mie C est une maladie g n tique de l h moglobine de transmission autosomique r cessive On estime entre 8000 et 10 000 le nombre de patients dr panocytaires en France Et chaque ann e naissent en France 350 400 enfants L rythraph r se permet en isovol mie le pr l vement s lectif des h maties un kit usage unique captif de la machine pour le pr l vement et la r injection du sang contact amp urgences atteints de la dr panocytose La maladie est responsable d une morbidit et mortalit importantes La transfusion sanguine en apportant des globules rouges d formables qui am liorent le flux sanguin est un des l ments majeurs du traitement non pas tant par l augmentation du taux d h moglobine qu
7. personne habilit e comp tente La mise hors tension de la partie d ouvrage ou d installation doit tre confirm e par le charg d exploitation La v rification d absence de tension doit tre effectu e syst matiquement 13 le point sur cas particulier v hicule venant en contact accidentel avec une ligne Si des occupants sont l int rieur de ce v hi cule ils doivent rester dans le v hicule tant que le service comp tent n a pas donn l as surance que la ligne est hors tension En effet il existe des r enclenchements automatiques qui remettent la ligne sous tension Le secouriste alerte une personne habilit e comp tente exploitant ou le 18 et ne doit pas s approcher de ce v hicule tant que le service comp tent n a pas donn l assurance que la ligne est hors tension Alerte au 15 pr cisant le type d accident lec trique l tat des fonctions vitales la description des l sions Porter secours D gagement de la victime D gager l accident c est dire le soustraire au contact de tout conducteur ou pi ce conductrice encore sous tension en utilisant les quipements appropri s Le d gagement doit tre assur par une per sonne connaissant l ouvrage ou l installation et form e l utilisation du mat riel de protection adapt NF C18 510 Chapitre 13 Quelle que soit la tension dans le cas o la mise hors tension n est pas r alis e le secour
8. rose les troubles de la coagulation ou les hyperlipid mies On se penche depuis quelques temps sur l hyperho mocyst in mie Il n y a pas de consensus concernant le traitement de cette pathologie anticoagulants dans certains cas tr s pr cis troubles de la crase sanguine manipuler avec pr caution car ils peuvent entrainer des h morragies s v res anti agr gants plaquettaires principalement pour prot ger l oeil adelphe et enfin l rythraph r se de dilution 5 1 Le but de l rythraph r se Une h modilution isovol mique peut tre propos e en milieu hospitalier si l OVCR est r cente moins d un mois et si la forme clinique est oed mateuse Le but tant d am liorer l h morh ologie en abaissant le taux d h matocrite 32 l apport d oxyg ne aux tissus atteint une valeur maximale lorsque l h matocrite se situe entre 30 et 32 23 30 53 5 2 La technique la soustraction est d pendante de l h matocrite du patient le but atteindre tant un h mato crite de 32 La compensation sera soit HEA soit association s rum physiologique et HEA Femme de 18 ans dr panocytaire homozygote SS image de globules rouges au microscope lectronique globules rouges normaux et globules rouges en forme de faucille falciformation gauche et au centre de l image Cr dit CDC Janice Haney Carr 20 L change rythrocytaire pourrait permettre la reperfusion du territoire
9. 983 ETAT DES LIEUX DE LA GREFFE EN FRANCE La transplantation d organes s est d velopp e et est devenue une th rapeutique efficace lors de d faillance terminale d un organe vitale ou une alternative des techniques palliatives comme la dialyse Tableau 1 Plus de 5000 transplantations d organes ont t r alis es en France en 2012 dont 3031 greffes r nales et 1158 greffes h patiques Figure 1 Malgr l augmentation de lactivit de pr l ve ments et de greffes en France il persiste une ina d quation entre besoin de greffons et greffons dis ponibles 63 patients en attente d une greffe car diaque sont d c d s sur liste en 2012 C est pour quoi le don d organes et la greffe s inscrivent comme une Priorit Nationale tel que le d finit la loi de bio thique vot e le 6 ao t 2004 et r vis e le 11 Juillet 2011 En France en 2012 175 04 patients ayant besoin de greffe 7 5023 ee d organes 1 5 11 EA 58 320 0 5 1158 6 5 DV 9 3031 1 9 DV 356 soit 11 7 79 5 3 7 30 Plus de 15 000 greffes de tissus dont plus de 4000 corn es Figure 1 Nombre de greffes d organes et de tissus en France en 2072 et volution par rapport 2011 Source ABM 2013 RTE Nue GI zy Cardiopathie BPCO 30 Tableau 1 Pronostic et indications des principales greffes d organe Source ABM 2011 contact amp urgences TISSUS NATIONALE ETAT DES LIEUX D
10. D 01 49 11 50 59 zoom sur DONS D ORGANES ET DE UNE PRIORIT France Bonnin et Virginie Gaudin IDE coordinatrices des pr l vements d organes et de tissus H pital Foch Anne Ga lle Si Larbi M decin r animateur et coordinateur des pr l vements d organes et de tissus H pital Foch La greffe d organes est une technique m dicale de plus en plus performante avec une survie des greffons qui ne cesse de s am liorer L activit de greffe augmente r guli rement et il y a toujours une p nurie de greffons malgr une hausse insuffisante des pr l vements En France c est l Agence de Biom decine ABM qui g re la liste nationale des malades en attente de greffe coordonne les pr l vements d organes ainsi que la r partition et l attribution des greffons dans le respect des crit res m dicaux et des principes de justice Historiquement le d veloppement de l activit de pr l vement et de greffe est en lien avec l volution de la d finition de la mort La notion de coma d pass a t d finie par P Mollaret et M Goulon en 1959 1 et la notion de mort c r brale a t introduite dans le droit fran ais avec la circulaire Jeanneney en 1978 2 Parall lement la r volution m dicale de la deuxi me partie du vingti me si cle s est accompagn e de l apparition des premiers respirateurs artificiels et de la d couverte du syst me HLA par Jean Dausset en 1958 et des immunosuppresseurs en 1
11. DU TRAVAIL LES MEDECINS DU TRAVAIL FACE AUX URGENCES Formation compl mentaire aux JAMU 2014 SESSION DE SIMULATION EN SANTE Prise en charge d une d tresse vitale ou potentielle en milieu du travail Vous tes m decin de sant au travail et avez assist aux JAMU 2014 L atelier PEC d une d tresse de 1h30 organis sous forme de simulation a d refuser beaucoup de m decins faute de place Une session de simulation en sant sur ce m me th me est propos e sur une journ e au choix les vendredi 10 octobre 17 octobre ou 7 novembre 2014 Vous avez la possibilit de suivre une de ces sessions en vous inscrivant sur le site www jamu fr rubrique Session de simulation Cette session a fait l objet d une demande de DPC dont l instruction est en cours de validation Le programme ci dessous r sume les objectifs et l ments d organisation PUBLIC M decins du travail OBJECTIFS DE LA Etre capable de reconnaitre une d tresse vitale et organiser la prise en charge SESSION Savoir passer un bilan exhaustif au SAMU C15 Savoir mettre en uvre les gestes d urgence adapt s la situation Savoir g rer l quipe de soins et de secours au cours de la prise en charge ORGANISATION DE Dur e d une session 7h LA FORMATION Nombres de stagiaires 8 par sous groupe 2 sous groupes par session Profils des formateurs y M decins du travail de SAMU m decine d urgence PH PU PH M decins contractuels y In
12. E L ACTIVIT DE PR L VEMENT D ORGANES ET DE TISSUS EN FRANCE LES DIFF RENTS PROFILS DE DONNEURS a Le donneur d c d en tat de mort enc phalique Aujourd hui en France l essentiel des donneurs sont des personnes d c d es l h pital en tat de mort enc phalique Ce type de d c s est rare il repr sente moins de 1 des morts survenant h pital b Le donneur d c d apr s arr t cardiaque En 2006 la France a lanc un programme de pr l vement sur donneur d c d apr s arr t cardiaque la suite de la publication de l arr t du 2 ao t 2005 autorisant le pr l vement d organes et de tissus sur une personne pr sentant un arr t cardiaque et respiratoire persistant Ce programme concerne les arr ts cardiaques de type et Il de la classifica tion de Maastricht c est dire apr s chec de la r animation cardio pulmonaire En 2012 85 personnes ont t greff es gr ce un donneur d c d apr s arr t cardiaque L Agence de Biom decine envisage d augmenter le recours cette source de greffons en largissant aux donneurs d c d s apr s arr t cardiaque contr l c est dire apr s arr t th rapeutique type Ill de la classification de Maastricht c Le donneur vivant Le don d organes de son vivant concerne essentiel lement le rein et dans une moindre mesure un lobe de foie Il est effectivement possible de vivre tout fait normalement avec un seul rein
13. T Connexion Si vous tes membre de la SFMTU vous pouvez acc der la zone r serv e aux membres du site Votre identifiant correspond l adresse email indiqu e lors de votre adh sion Pour obtenir votre mot de passe il vous suffit de cliquez sur le lien Mot de passe oubli Saisissez l adresse email indiqu e lors de votre adh sion Veuillez saisir l adresse e mail associ e votre compte d utilisateur Un code de v rification vous sera adress Lorsque vous le recevrez vous pourrez choisir un nouveau mot de passe Adresse e mail Envoyer Vous recevrez automatiquement un email vous permettant de choisir un mot de passe zoom sur UNE URGENCE M CONUE Jean Michel KORACH LES CHANGES RYTHROC Praticien Hospitalier Chef de Service R animation Polyvalente Centre hospitalier G n ral 51 rue du Commandant Derrien 51005 CHALONS EN CHAMPAGNE Cdx Fran oise DRISS Praticien Hospitalier Unit Th rapeutique Transfusionnelle Centre Hospitalier Universitaire Bic tre 78 rue du G n ral Leclerc 94275 LE KREMLIN BIC TRE Cdx L RYTHRAPH RE SE TH RAPEUTIQUE 1 Historique La saign e ou phl botomie est un terme ancien d signant un pr l vement sanguin pratiqu sur un malade afin d am liorer son tat Connue depuis l antiquit c est surtout du XVI au XVII si cle qu elle occupe une place pr pond rante parmi les pratiques th rapeutiques Connue depuis
14. anaenres 3 PR L VEMENT restent sans effel La victime pendant 5 minutes Si le c ur ne est transport e d urgence vers repart pas le d c s est constat ARRET i CARDIAQUE D lai 6 K Un dispositif est mis h en place pour pr server l tat des reins et du foie 5 _ l quipe m dicale Ya veille au maintien en tat Nc FE de fonctionnement des OU TRAUMA V pan 4 pass CRANIEN i D lai 20 H Un d urgence dans un service de reanimation hospitaljere Seuis organes potentiellement prelevables suite un arr t cardiaque Malgr mobilisation des quipes m dicales la personne decade d contact amp urgences trac plat ou par une imagerie c r brale art rio graphie ou angioscanner montrant un arr t de la circulation c r brale Le constat de d c s doit tre tabli par deux m decins th s s d Recherche d opposition Lorsque le d c s est constat et qu un pr l ve ment d organes est envisageable il faut rechercher absence d opposition du donneur au pr l vement par l interrogation du RNR ainsi qu aupr s des proches Selon les r gles de bonnes pratiques l entretien avec les proches pour la recherche d opposition doit se faire en deux temps tout d abord l annonce de la mort et ensuite dans un deuxi me temps l abord du don d organes et de tissus En labsence d opposition retrouv e le pr l ve ment est envisag Dan
15. ant aller jusqu plusieurs millions de volts SATION Certains animaux peuvent produire de l lectricit le gymnote dont les d charges jusqu 600 volts sont suffisantes pour paralyser les poissons dont il se nourrit L lectricit statique Elle fait largement partie de notre vie quotidienne Le d sagr ment qu elle produit n est pas dangereux en soi du fait des faibles nergies mises en jeu En revanche dans certaines conditions elle peut provoquer des accidents aux cons quences graves incendies explosions 2 La tension exprim e en volts Les volts br lent basse tension en dessous de 1000 volts haute tension au dessus de 1000 volts 3 La r sistance du corps humain exprim e en ohms Au niveau cutan une peau mouill e offre moins de r sistance qu une peau s che D autres r sistances V tements sol s ajoutent la r sistance du corps humain et l augmentent Dans l organisme les diff rents tissus n ont pas la m me r sistance par ordre d croissant os graisse tendons peau muscles sang nerf ce qui explique le trajet pr f rentiel du courant le long des axes vasculo nerveux 4 L intensit exprim e en amp res Les amp res tuent Responsable de la contraction musculaire et de la fibrillation ventriculaire cf tableau page suivante 5 Le temps de passage du courant Le temps de contact peut tre prolong par une r action d ag
16. courante temp r e 15 25 C pendant 5 minutes dans l attente d un avis m dical 2 Prise en charge par le m decin du travail infirmier du travail e Les l sions cardiovasculaires troubles du rythme de la conduction infarctus du myocarde justifient la pratique syst matique d un lectrocar diogramme apr s toute lectrisation m me minime coup de bourre e Tout lectris doit tre consid r comme un poly traumatis jusqu preuve du contraire ce qui implique la prudence lors de la mobilisation collier cervical contact amp urgences e Rep rer des signes de gravit ou d lectrisation s rieuse car le liquide amniotique dans lequel baigne ce Troubles de la conscience symptomatologie f tus est un tr s bon conducteur La femme cardio respiratoire br lures tendues suspicion enceinte doit tre prise en charge en milieu hospi de br lures lectriques profondes avec points talier d entr e et de sortie traumatisme Ces signes n cessitent un conditionnement de la victime dans l attente de l arriv e du SMUR pose d une voie veineuse s rum physiologique d fi brillateur port e ECG surveillance des constantes zones br l es prot g es par com presses st riles e Enfin veiller au respect des proc dures de d claration d accident du travail e Electrisation chez la femme enceinte Il y a un risque pour le f tus de mort intra ut rine
17. dD CONTACT amp URGENCES Journal de liaison et d information sur les urgences m dicales dans les entreprises et les collectivit s Zoom sur Dons d organes et de tissus Une priorit nationale Le point sur Accidents d lectrisation Zoom sur Les changes rythrocytaires Num ro 194 JANVIER F VRIER 2014 E m Ca 2 ai d Cr aN k b 7 P lt S UNIVERSIT DE T T F o F AE VERSAILLES on ST QUENTIN EN YVELINES Vous devez disposer d un Forfait mobile avec internet en illimit pour Nasher ce code Utilisez une application comme iMobileTags disponible gratuitement Bonjour tous Dans ce num ro de Contact amp Urgences notre coll gue le Dr Rozenn Dulieu m decin du k travail chez EDF nous propose de faire un point complet sur les accidents d lectrisation e En pr ambule un message fort la pr vention en mati re de risque lectrique qui touche de nom breux secteurs doit mobiliser chacun tant dans son activit professionnelle qu la maison Zoom sur e Et en conclusion un point sur la prise en charge recommand e en cas d lectrisation par les secou DONS D ORGANES ristes mais aussi plus sp cifiquement par linfirmier ET DE TISSUS et ou le m decin du travail galement dans ce num ro un zoom sur les dons Le point sur d organes et de tissus article r dig par l quipe de Coordination de pr l vement d o
18. de potentiel entre deux parties du corps Il convient donc de ne pas marcher grandes enjamb es mais de se d placer petits pas ou par bonds 5 EFFETS DU COURANT LECTRIQUE 1 Effets indirects Br lures thermiques Fort d gagement de chaleur d un flash ou d un arc lectrique temp rature d un arc lectrique voisine de 3 500 C Projections de mati res en fusion Bruit de la d flagration Risque d apparition ult rieure de cataracte intensit lumineuse du flash Traumatismes par chute Incendie 2 Effets directs La victime est parcourue par le courant lectrique Les effets neuromusculaires Les effets occasionn s d pendent notamment du trajet suivi par le courant de l intensit du courant du temps de passage du courant Les effets lectrothermiques br lures internes Ces br lures internes faites par le courant traver sant le corps humain sont des br lures graves Les points d entr e et de sortie doivent tre syst mati quement recherch s Intensit en mA Effets du courant alternatif O a Seuil de perception cutan e Secousse lectrique ch taigne coup de bourre T tanisation des muscles entra nant une incapacit l cher prise ou au contraire une projection de la victime en arri re T tanisation des muscles respiratoires si le courant passe par la cage thoracique La respiration reprend spontan ment sauf si l arr t r
19. e par la diminution du taux d h moglobine anormale S ou S C La transfusion simple ne trouvera sa place que lorsque le taux d h mo globine est bas inf rieur 7 g dl et l an mie mal tol r e dans tous les autres cas on pr f rera faire un change transfusionnel soit manuel soit de fa on plus efficace par rythraph r se L change transfusionnel ponctuel est indiqu en cas de crises vaso occlusives graves acci dent vasculaire c r bral syndrome thoracique aigu cholestase intra h patique aigue priapisme r sistant l Effortil surdit ou c cit brutale en pr paration un acte chirurgical un voyage de longue dur e ou un concours lors des grossesses L change transfusionnel au long cours est indiqu en cas de vasculopathie volutive grave d atteinte visc rale chronique ou en pr ventif chez l enfant dont le doppler transcranien est anormal Il vise r duire ou pr venir de nouvelles complications T 30 60 des GR falciformes sont pr lev s Le s parateur de cellules permet de soustraire de grands volumes d h maties 2 R injection du sang enrichit par des culots globulaires dont Hb AA 90 minutes 4 Rythme toutes les 4 6 semaines A Bancons A E Fagour L Placide G Loko E Calixte M L Jean Baptiste Service Pharmacie Centre de la Dr panocytose Adulte Service m decine polyvalente CH du Lamentin Martinique 21 zoom Sur
20. e si elle n a pas manifest d opposition de son vivant Elle pr voit la possibilit de s opposer par deux moyens l inscription au registre national des refus R N R et ou la communication de sa position ses proches 3 C est pourquoi quand une d marche de don est envisag e les quipes m dicales doivent rechercher une opposition du d funt de son vivant en consultant ses proches et en interrogeant le R N R gt Focus sur l attribution des organes Selon l arr t en vigueur les r gles de r partition et d attribution de ces greffons doivent respecter les principes d quit d thique m dicale et viser l am lioration de la qualit des soins La r partition tient compte des priorit s m dicales et des d placements g ographiques auxquels seront soumis les greffons Certains patients en liste d attente sont prioritaires les enfants les receveurs dont la vie est menac e tr s court terme les receveurs pour lesquels la probabilit d obtenir un greffon est tr s faible du fait de carac t ristiques morphologiques ou immunog n tiques particuli res zoom sur Figure P6 Evolution des causes de d c s des sujets en tat de mort enc phalique recens s 5 1 5 3 4 2 4 1 48 09 0 9 2004 2005 2006 e Vasculaire o Traumatisme 2007 mAnoxie 2008 aintoxication Figure 2 Evolution des causes de d c s des sujets en tat de mort enc phalique recenc s En l abse
21. espiratoire prolong a conduit un arr t cardiaque 40 pendant Fibrillation ventriculaire si le courant passe par le muscle cardiaque 5 secondes 50 pendant Fibrillation ventriculaire si le courant passe par le muscle cardiaque 1 seconde NB les disjoncteurs diff rentiels haute sensibilit sont r gl s 30mA 12 Les effets sont directement proportionnels la quantit d nergie mise en jeu donc de la tension du courant Q R I2 T U R I Q U I T Q d gagement de chaleur en joules intensit en amp res R somme des r sistances en ohms U tension en volts T temps de passage en secondes Ces br lures ne sont pas toujours videntes au pre mier abord car souvent profondes Elles touchent les organes internes vaisseaux muscles nerfs organes qui ont t br l s par le passage du courant Ce sont des br lures profondes le plus souvent indolores car les terminaisons sensitives sont d truites Les br lures musculaires peuvent obliger des gestes chirurgicaux syndrome des loges obligeant une apon vrotomie de d charge amputation Les l sions cardiovasculaires sont variables trou bles du rythme de la conduction infarctus du myo carde Les l sions r nales sont soit directes soit dues la rhabdomyolyse responsable d insuffisance r nale aigu DANGER DE MORT MIE RS JS JOIE CT Se OF BR TES CURE RE d aA A REF contact amp urgences Les l sions ne
22. eux Le volume sanguin extra corporel est faible de l ordre de 170 350 ml assurant une tr s bonne tol rance h modynamique La s paration plasmatique et la r injection des l ments figur s du sang se font en continu Le d bit sang peut tre tr s faible 15 ml mn avec l appareil Com Tec contact amp urgences Saign e Cr dit http www hemochromatose fr Le volume plasmatique s par par unit de temps est lev permettant des s ances beaucoup plus courtes que par la technique flux discontinu Les s parateurs actuellement utilis s sont totalement automatis s tant pour l extraction plasmatique que pour la substitution 3 Les indications 3 1 Les polyglobulies Elles sont soit secondaires soit primitives dans les 2 cas le traitement principal sera le traitement de l tiologie cependant afin de corriger rapidement les troubles li s lhyperviscosit engendr e par l augmentation de la masse rythrocytaire les saign es repr sentent le traitement d attaque Le but de l rythraph r se est de ramener en une seule fois l h matocrite du patient un taux normal 42 45 19 zoom sur 3 2 La technique Il s agit d une soustraction lective de 800 900 mi de globules rouges avec restitution automatique et simultan e du plasma et compens e par l association de s rum physiologique 300 400 mil et de 500 ml d hydroxy thylamidon HEA Voluven 4 L
23. firmi res infirmiers de SAMU SMUR IDE IADE EE des CESU Formateurs AFGSU LIEU DE LA SAMU des Hauts de Seine 92380 GARCHES FORMATION TARIF 290 TTC par personne session Renseignements amp inscriptions sur WWW jamu fr rubrique Session de simulation S CEAN E F g Nn l p D lat VOIItAaCt ences Accuell D M mento Pr sentation g n rale Historique JAMU Soumettre un article 4 PE Contact amp Urgences Dr G DOUGE En cas de probl me technique sur le site contacter webmaster contact samu92 fr Contact et Urgences est une revue d information et de formation l urgence m dicale en entreprise collectivit s et tablissements scolaires Pour vous abonner vous pouvez t l charger en ligne le bulletin d abonnement sur le site ci dessus
24. fugation flux discontinu peu utilis e en th rapeutique appareil MCS et la centrifugation flux continu repr sentant les deux tiers des s ances en Europe effectu es sur des appareils sp cifiques de s paration cellulaire et plasmatique dans les Etablissements de Transfusion appareils Spectra Optia Cobe Spectra Com Tec acquisition YTAIRES de ces machines d un co t lev ne pouvant se justifier que par la r alisation d un nombre important d changes annuels seulement 8 services de r animation et soins intensifs sur les 66 participants au Registre National des Echanges plasmatiques de la Soci t Fran aise d H maph r se sont quip s d une centrifugation continue et 2 d une centrifugation discontinue 1 La centrifugation flux discontinu Il s agit de la plus ancienne technique utilis e traitant le sang total de fa on s quentielle La premi re phase s pare les h maties du sang total puis lors de la deuxi me phase restitution de la couche leuco plaquettaire pour l EE Cette technique pr sente lavantage de ne n cessiter qu un acc s veineux les inconv nient d un volume extra corporel lev de l ordre de 400 800 mli parfois mal tol r au point de vue h modynamique peu adapt e au patients de r animation et de demander un temps de 20 sup rieur aux autres techniques 2 La centrifugation flux continu Cette technique n cessite deux acc s vein
25. h mochromatose g n tique C est une maladie autosomique r cessive responsable d une accumulation progressive de fer dans les diff rents tissus de l organisme notamment le foie le pancr as et le coeur Cette surcharge en fer est cons cutive une hyper absorption intestinale du fer alimentaire La d pl tion martiale par saign es it ratives jusqu puisement des r serves en fer repr sente le seul traitement Lorsque la surcharge est importante avec des ferritin mies sup rieures 2000ug ml les saign es de 400 mi de sang total sont prescrites toutes les semaines pendant parfois plus d un an ce qui est tr s contraignant pour le patient qui respecte de moins en moins les rendez vous 4 1 Le but de l rythraph r se C est l obtention de la normalisation des r serves en fer plus rapidement par une soustraction s lective de globules rouges plus importante permettant d espacer le rythme des Saign es par ailleurs la d pl tion massive des globules rouges stimule l rythropoiese et donc augmente la consommation en fer et diminue le risque d an mie 5 L occlusion de la veine centrale de la r tine OVCR Le r seau veineux r tinien fait partie d un circuit vasculaire clos et son obstruction va retentir aussit t sur l ensemble de la circulation r tinienne Toutes les pathologies vasculaires jouent un r le dans la survenue de l OVCR que ce soit l HTA le diab te l art rioscl
26. intervenir des m decins du service de r gulation et d appui de ABM g Le pr l vement Le pr l vement d organes est un acte chirurgical effectu au sein du bloc op ratoire Chaque organe sera pr lev par un chirurgien sp cialis et ensuite conditionn dans des glaci res et achemin rapide ment vers l h pital greffeur La coordination en fin de bloc veille au respect de la restauration t gumentaire Le d contact amp urgences CONCLUSION Les greffes d organe restent la seule th rapeu tique possible dans un certain nombre de maladies graves Le pr l vement d organes est la premi re tape indispensable de la cha ne du don la greffe Les donneurs potentiels sont rares et l activit de pr l vement prend place au moment de la fin de vie d un patient le plus souvent dans des circonstances brutales La prise en charge optimale de ces patients n cessite des qualit s aussi bien techniques qu humaines R F RENCES 1 P Mollaret et M Goulon Le coma d pass Revue neurologique 101 1959 p 3 15 2 Circulaire Jeanneney decret n 78 501 du 31 Mars 1978 pris pour l appli cation de la loi du 22 D cembre 1976 relative aux pr l vements d organes 3 Code de la Sant Publique Art R1232 4 3 Art R1232 6 et 7 4 Circulaire du 4 d cembre 1996 Article R 671 7 1 Organes un relais pour la vie LUNDI 30 ET MARDI 31 MARS 2015 LE BEFFROI MONTROUGE
27. iste doit en fonction de la tension rencontr e s isoler lui m me l aide du mat riel isolant sp cifique pour la valeur de la tension perche corps gants tapis tabouret etc 14 Mise en uvre des gestes de secours Les gestes secouristes sont effectu s en fonction du bilan et dans l attente du renfort m dical mise en PLS RCP d fibrillateur Quelques remarques e Le d fibrillateur cardiaque trouve toute sa place du fait du risque de fibrillation ventriculaire e Les br lures thermiques sont trait es par arrosage l eau courante temp r e 15 25 C pendant 5 minutes dans l attente d un avis m di cal Du fait des risques d hypothermie le temps de refroidissement est adapt en fonction de la surface br l e de la temp rature de l eau et des circonstances atmosph riques En l absence d eau on peut utiliser un gel d eau Il s agit d eau g lifi e sur un support non tiss mousse qui peut tre adapt la forme de la zone br l e Pour le visage il est possible de faire des trous dans le support au niveau des yeux et des voies respiratoires e Les br lures lectriques localis es aux points d entr e et de sortie sont en r gle peu ou pas dou loureuse Le refroidissement l eau est inutile sur ces br lures internes profondes Mais le point d entr e peut tre plus tendu et dans ce cas seule la zone visiblement br l e est refroi die l eau
28. l antiquit c est surtout du XVI au XVII si cle qu elle occupe une place pr pond rante parmi les pratiques th rapeutiques partir de la Renaissance elle conna t un regain de popularit jusqu devenir une v ritable panac e au XVII si cle Tr s critiqu e compter du XVIII si cle OO d A Qj i O fg Q 18 sa pratique tend dispara tre dans le sillage de la th orie humorale au d but du XIX except pour quelques traitements tel que celui de la goutte En France c est l ali niste Philippe Pinel qui supprima la pratique des saign es de l h pital de Bic tre et de l h pital de la Salp tri re A la fin des ann es 1960 l arriv e sur le march des premiers s parateurs de cellules offre la possi bilit de pr lever s lectivement du plasma ou un composant cellulaire globules rouges globules blancs ou plaquettes L rythraph r se a ainsi remplac dans certaines indications la saign e C est une technique d aph r se qui permet le pr l vement s lectif des h maties d un patient gr ce un s parateur de cellules 63 Le bilan biologique avant EE est le m me que pour les EP compl t par une recherche d agglutinine irr guli re RA et un dosage de l h moglobine S En post change il est n cessaire contr ler la NFS et le taux d HbS LA S PARATION RYTHROCYTAIRE Deux techniques sont actuellement couramment utilis es pour EP et EE la centri
29. nce de receveur prioritaire l attribution se fait par chelons g ographiques successifs local r gional national selon les r gles sp cifiques chaque organe On s efforce de r duire le temps entre le pr l vement et la greffe en diminuant au maximum la distance parcourir pour le greffon afin de pr server sa qualit et d optimiser les r ussites de la greffe LE PR L VEMENT CHEZ LE DONNEUR D C D EN TAT DE MORT ENC PHALIQUE Du pr l vement la greffe de nombreuses sp cialit s interviennent Depuis l identification de donneurs potentiels jusqu au pr l vement 45 1 424 425 l I 45 41 I 40 1 37 8 8 gt 2 D lt a a 23 ta do e C occ T2 in O D O On lt 39 47 2 I interviennent successivement l quipe de r anima tion la coordination hospitali re ainsi que les chirurgiens sp cialis s dans chaque organe a La mort enc phalique d finition C est la destruction totale et irr versible de l enc phale suite un arr t circulatoire c r bral qui peut r sulter soit d une augmentation de la pression intra cr nienne PIC qui va d passer la pression art rielle moyenne PAM et annuler ou n gativer la pression de perfusion c r brale PPC sachant que PPC PAM PIC soit d une interruption de la circulation c r brale par occlusion compression ou arr t circulatoire 51 9 I 52 9 53 6 51 6 j T 49 7 50
30. nues Seules les mises en applications des r gles de bonnes pratiques permettront de minimiser morbidit et mortalit d j sensiblement r duites au cours des 10 derni res ann es par l am lioration des s parateurs et des modes de substitution L rythraph r se th rapeutique est une bonne alternative la saign e ou la saign e transfusion 22 contact amp urgences BIBLIOGRAPHIE 1 Arrago JP Rain JD Dresch C Najean Y Polyglobulia vera Difficulties and complications of treatment by phlebotomy Presse med 1987 Feb 21 16 6 291 4 2 Chung HS Peck KR Kim DW Two case reports of successful therapeutic erythrocytapheresis as an adjunctive therapy in severe falciparum malaria Ther Apher Dial 2010 Apr 14 2 230 3 3 Danielson CF The role of red blood cell excahnge trans fusion in the treatment and prevention of complications of sickle cell disease Ther Apher 2002 6 1 24 31 4 Driss F Tertian G Becquemont L Haddad B Cynober T Raphael M Tchernia G Management of high risk pregnancy in sickle cell disease by a strategy of prophylactic red cell transfusion or automated red cell exchange Transfusion Clinique et Biologique 14 2007 386 392 5 Driss F Moh Klaren J M Pela A Tertian G Regular automated erythrapheresis in sickle cell disease Br J Haematology 2011 Apr 22 6 Glacet Bernard A Atassi M Fardeau C Romanet JP Tonini M Conrath J Hemodilution therapy using automated erythrocytaphere
31. rganes et de tissus de ACCIDENTS l H pital Foch 92 D LECTRISATION L id e forte malgr l augmentation des pr l vements il existe toujours une p nurie de greffons car l activit de greffe technique m dicale de plus en plus performante augmente r guli rement Zoom sur Pour am liorer encore l activit de pr l vement l quipe LES CHANGES de sant au travail doit prendre sa place dans la cha ne du ERYTHROCYTAIRES don la greffe en particulier en informant les salari s et en leur conseillant d exprimer leur souhait opposition non opposition quant un ventuel pr l vement Pour fini un zoom sur les changes rythrocytaires th rapeutiques une urgence m connue d voil e ici par le Dr Jean Michel Korach Bonne lecture Dr Armelle S verin CONTACT amp URGENCES Janvier F vrier 2014 n 194 Directeur de la publication Dr Michel BAER O CONTACT R dacteurs en chef Dr Armelle SEVERIN Dr S verine CAHUN GIRAUD _____ __ Conception Fr d ric LE JEUNE Photos Denis HENNECENT Comit de lecture Dr Thomas LOEB Dr Alexis D ESCATHA Patrick LAGRON Dr Marie Fran oise BOURILLON Dr Philippe HAVETTE Dr Pierre CONINX Dr Francois DOLVECXK Dr Mathias HUITOREL Dr N Sybille GODDET Dr Francois TEMPLIER Bimestriel 2700 exemplaires ISSN 02961350 CPPAP 0416G88581 5 euros le num ro Impression CIP IDJ 81bis avenue du Mar chal Foch 92210 SAINT CLOU
32. rippement au conducteur ou par une perte de connaissance imm diate avec non retrait du conducteur contact amp urgences 6 Le trajet Il est appr ci par les points d entr e et de sortie du courant 4 CONDITIONS DE SURVENUE D UN ACCIDENT ELECTRIQUE 1 Par contact avec une pi ce conductrice le contact est direct si on touche la pi ce nue sous tension fil d nud il est indirect si on touche quelque chose qui touche une pi ce nue sous tension appareil avec d faut d isolement secours une victime lectris e encore en contact 2 Par amor age Arc lectrique entre les deux conducteurs port s des potentiels diff rents par exemple par baisse de la distance de garde Amor age entre 2 lignes arc lectrique Risque d amor age entre une ligne et un appareil engin canne p che avec arc lectrique et lectrisation du sujet Information pour le grand public 11 le point sur 3 Lors d un court circuit Liaison accidentelle entre 2 pi ces conductrices de potentiel diff rent L effet de souffle et l effet thermique sont li s la puissance lectrique en jeu Court circuit avec flash et projection de particules en fusion 4 Cas particulier Ph nom ne de la tension de pas Ce ph nom ne est rencontr principalement lors de la chute terre d un c ble haute tension rest sous tension Cette circonstance peut induire une diff rence
33. s certaines situations en cas d obstacle m dico l gal le procureur peut s opposer au pr l vement d organes ou de tissus ou mettre des restrictions En cas de patient mineur ou incapable majeur le consentement au pr l vement sera recherch aupr s des parents ou du responsable l gal tres rapidement vers Les hopitaur ou auront beu les grettes Le moyen de transport i Le detunt n tait pas inscrit au registre national des refus la coordination hospitali re de prelevement s entretient avec les proches pour savoir s il la famille avait oa non refus le don de ses organes organes se d roule ae bloc operatoire Apres operation vE Le corps est habille et remis L9 Gr ce la grotte ce sont de nouvelles et durer pr s de 12 heures vies qui commencent Source ABM 2014 don d organes fr zoom sur Les ressortissants trangers peuvent tre donneurs a condition de respecter les lois du pays d origine e Recherche de contre indications m dicales Il existe plusieurs contre indications au don qui sont d ordre infectieux virologique neurologique potentiel contaminant ou tumoral f Evaluation des organes et r animation du don neur L quipe m dicale veille au maintien en tat de fonctionnement des organes La qualit des greffons est valu e et les receveurs ayant les caract ristiques les plus compatibles identifi s L articulation entre le pr l vement et la greffe fait
34. sis in central retinal vein occlusion results of a multicenter randomized controlled study Graefes Arch Clin Exp Ophthalmol 2010 Oct 17 7 Gorlin J Therapeutic plasma exchange and cytophere sis in Nathan amp Oski s Hematology of infancy and chil dhood 1998 O S Nathan DG Philadelphia W B Saunders 2 1827 1838 8 Hilliard LM and al Erythrapheresis limits iron accumula tion in chronically transfused sickle cell patients Am J Hematol 1998 59 28 35 9 Kaboth U Rumpf KW Liersch T Vehmeyer K Krieter D Kaboth W Advantages of isovolemic large volume erythro cytapheresis as a rapidly effective and long lasting treatment modality for red blood cell depletion in patients with polycytemia vera Ther Apher 1997 1 2 131 134 10 Kalff A Dowsing C Grigg A The impact of a regular erythrocytapheresis programme on acute and chronic complications of sickle cell disease in adults Br J Haematol 2010 Jun 149 5 768 74 11 Kellner H Zoller WG Repeated isovolemic large volumeerythrocytapheresis in the treatment of idiopathic hemochromatosis Z Gastroenterol 1992 30 11 779 783 12 Kim HC Dugan NP Silber JH Martin MB Schwartz E Obene Frempong Erythrocytapheresis therapy to reduce iron overload in chronically transfused patients with sixkle cell disease Blood 1994 83 4 1136 1142 JAMU JEUDI 3 AVRIL ET VENDREDI 4 AVRIL LE BEFFROI MONTROUGE Hauts de Seine 26 JOURNEES D AIDE MEDICALE URGENTE EN MILIEU
35. ur le territoire fran ais plusieurs dizaines de morts par an source INERIS 2011 Ann e AT avec arr t AT avec s quelles AT avec d c s 1975 2793 360 En France dans le cadre professionnel 0 11 des accidents du travail avec arr t sont des accidents lectriques Toutefois leur gravit est telle qu ils repr sentent 1 58 des accidents du travail mortels 10 Source CNAMTS La pr vention en mati re de risque lectrique qui touche de nombreux secteurs doit mobili ser chacun tant dans son activit profession nelle qu la maison 3 PHYSIOPATHOLOGIE Les l sions occasionn es d pendent de plusieurs param tres 1 Le type de courant L lectricit industrielle soit courant alternatif le plus utilis soit courant continu d livr par des accumu lateurs batteries par des redresseurs redresse le courant alternatif en courant continu et adapte ventuellement la tension par exemple redresseurs pour l alimentation des PC portables ou encore par les installa tions photovoltaiques Le courant alternatif expose la fibrillation ven triculaire pour des intensit s quatre fois plus faibles que le courant continu La premi re ex cution par chaise lec trique eut lieu en 1890 l lectricit naturelle Les accidents li s l lectricit natu relle sont observ s depuis l Antiquit la foudre en est la forme la plus connue la diff rence de potentiel pouv
36. urologiques sont tr s vari es parfois dues aussi la chute qui accompagne l lectrisation perte de conscience initiale d me c r bral para lysies Les l sions digestives sont potentiellement graves Toutes ces l sions peuvent laisser des s quelles plus ou moins invalidantes Ne pas m connai tre le syndrome post traumatique entravant la r insertion socio professionnelle des victimes 6 CONDUITE TENIR 1 Prise en charge par les secouristes Pr vention du sur accident et p rim tre de pro tection Le secouriste vite le sur accident en interdisant toutes les personnes non comp tentes d approcher la victime Il r alise un p rim tre de protection adapt la ten sion en particulier si des conducteurs sont tomb s terre tension lt 50 000 volts au moins 3 m tres tension gt 50 000 volts au moins 5 m tres En cas de doute ou de m connaissance de la ten sion la distance d au moins 5 m doit tre respect e Mise hors tension ou demande de la mise hors tension de l ouvrage ou de l installation en basse tension moins de 1000 volts La mise hors tension peut tre effectu e par la man uvre d un dispositif de coupure d ur gence la man uvre d un dispositif de com mande l loignement d un fil ou d un appareil d fectueux avec une perche isolante en haute tension plus de 1000 volts Le secouriste doit demander la mise hors ten sion par la
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