viGie-nature, des citoyens
Contents
1. VIGIE NATURE Des citoyens au c ur de la recherche sur la biodiversit CO O O eZ D O at SOMMAIRE P 4 P 6 p 6 p 8 p 10 P 12 VIGIE NATURE DES CITOYENS AU C UR DE LA RECHERCHE SUR LA BIODIVERSITE LES NOUVEAUX R SULTATS SCIENTIFIQUES Effet des pratiques de jardinage et de l urbanisation sur la biodiversit du jardin valuation du r seau Natura 2000 avec des donn es Vigie Nature Quand le v g tal s invite en ville NOUVEAU BIOLIT L OBSERVATOIRE DU LITTORAL REJOINT VIGIE NATURE p l4 p i6 p 18 p 20 P 22 VIGIENATURE LE R SEAU LES ACTEURS DE VIGIE NATURE PRENNENT LA PAROLE Barbara Mai observatrice du SPIPOLL J r my Salinier animateur de Sauvages de ma rue Les acteurs du STOC en Limousin entretiens crois s Vincent Devictor chercheur au CNRS CH TI VIGIE VIGIE NATURE DANS LE NORD PAS DE CALAIS P 24 LES OBSERVATOIRES VIGIE NATURE P 25 VISUELS P 26 PARTENAIRES n couverture Tarier des pr s F Jiguet MNHN Coquelicot N Maure raphique M Evanno MNHN RBracco MNHN Bourdon Catherine Ficaja MNHN AN l UN 4 i VIGIE NATURE DES CITOYENS AU C UR DE LA RECHERCHE SUR LA BIODIVERSITE n L UN R SEAU DE CITOYENS QUI FAIT AVANCER LA SCIENCE Le programme de sciences participatives Vigie Nature fond par le Mus um national d Histoire naturelle e2. la d marche dans le cadre du conseil scientifique Station biologique de Roscoff Universit de Brest CNRS CEVA IFREMER lan te p mer VE Mus um AS national UNIVERSIT DE d Histoire RENNES 1 naturelle Fondateur Partenaires scientifiques BioLit l observatoire du Littoral Plan te Mer LE R SEAU LES ACTEURS DE VIGIE NATURE PRENNENT LA PAROLE Observatrice SPIPOLL Syrphe ceintur photographi Melesse le et Vilaine Barbara Mai OBSERVATRICE DU SPIPOLL Barbara Mai est une observatrice du SPIPOLL une opipollienne depuis le d but de l aventure Elle r pond aux questions de Mathieu de Flores animateur du SPIPOLL l Opie 2 T Le Suivi Photographique des Insectes SPIP OLL POLLinisateurs est un observatoire inanetes Painaataurs Vigie Nature coordonn par le Mus um national d Histoire natu relle et l Office pour les insectes et leur environnement Opie Gr ce un protocole simple et attrayant reposant sur des photographies dinsectes en train de butiner le SPIPOLL est ouvert tous les curieux de nature DOSSIER DE PRESSE 2013 LE R SEAU 66 CE MONDE D UNE GRANDE RICHESSE QUI ME FAI SAIT PARFOIS PEUR AUPARAVANT M EST DEVENU FAMILIER 29 Mathieu de Flores Vous souvenez vous de vos d buts avec le SPIPOLL Barbara Mai mes d buts je connaissais quelques noms comme abeille et bourdon et je connaissais syrphe s
3. Formation BioLit Plan te Mer Ne IT NE BIOLIT L OBSERVATOIRE DU LITTORAL PROMENADES SCIENTIFIQUES REJOINT VIGIE NATURE SUR LE LITTORAL AVEC BIOLIT Dans le domaine de la biodiversit terrestre les sciences participatives ont d j fait la preuve de leur efficacit pour inventorier et suivre des es p ces grande chelle Peu de projets concernent n anmoins les milieux littoraux Face ce constat l association Plan te Mer s est rapproch e des scientifiques du Mus um national d Histoire natu relle et d autres partenaires pour cr er BioLit un ne programme national de science participative sur Se DS SR Sr la biodiversit littorale En Pa Jti En 2015 BioLit devient un observatoire Vigie Nature Laurent Debas Directeur G n ral de Plan te Mer r Pour le Mus um national d Histoire naturelle Eric Feunteun professeur au Mus um Directeur du Centre de Recherche et d Enseignement sur les Syst mes C tiers Station Marine de Dinard DOSSIER DE PRESSE 2013 BIOLIT REJOINT VIGIE NATURE Bio it Les observateurs du littoral POURQUOI UN OBSERVATOIRE PARTICIPATIF DU LITTORAL BioLit sest donn pour mission de mobiliser et faire participer le plus grand nombre l obser vation du littoral Petits et grands amoureux et usagers du littoral tous peuvent trouver dans BioLit un r le actif aider les scientifiques et les d cideurs r pondre des probl matiques com plexes
4. TENDANCES HESOEEESEEEEEE Pour les populations d oiseaux sp cialistes des milieux agricoles et forestiers abondance temps temps abondance Fig 3 Abondances et tendances des populations d oiseaux communs dans et hors des sites Natura 2000 Pellissier et al 2013 Plus de chauves souris 20 dans les sites Natura 2000 16 12 on TAN 8 NL Si sites choisis 4 al atoirement 0 Fig 4 Pourcentages de la population l int rieur du r seau Natura 2000 pour 6 esp ces de chauves souris communes Serotine com mune SC Noctule de Leisler NL Noctule commune NC Pipistrelle de Khul PK Pipistrelle de Nathusius PN et Pipistrelle commune PC Q LE R SEAU NATURA 2000 GALEMENT FAVORABLE AUX ESP CES COMMUNES Les r sultats pr sent s ici montrent donc que les esp ces communes b n ficient galement du r seau des sites Natura 2000 bien que celui ci soit d fini uniquement sur des enjeux de conservation li s aux esp ces rares et aux habitats fragiles Le r seau des sites Natura 2000 est encore tr s jeune il na t mis en oeuvre en France qu en 2005 Il sera int ressant de suivre les tendances des populations plus long terme En effet il n est pas rare d observer un d lai d au moins 10 ans entre la mise en place d une mesure de protection et ses elfets Male amp Bean 2005 Donald etal 2007 Vorisek et al 2008 En conclusion ces premi res tudes
5. lan de b n voles et une coordination intelligente qui donne du sens aux analyses scientifiques Combien d articles avez vous publi avec les donn es du STOC VD La publication est vraiment un travail d quipe C est dans mon cas toujours la mise en commun de comp tences de chercheurs diff rents l aide technique de certaines personnes qui nous ont permis de valoriser collectivement les donn es STOC Plus de trente publications aux quelles jai eu la chance de participer sont pa rues dans des revues internationales et reposent enti rement sur les donn es STOC Pourriez vous mener vos recherches sans les ob servateurs VD Les observateurs sont non seulement n ces saires la production des donn es STOC mais aussi au maintien de leur qualit et de leur p rennit On se rend compte avec le temps que la fid lit des observateurs au programme est cruciale pour avoir des donn es de suivi int res santes Et puis les observateurs font directement des remarques sur le protocole sugg rent des am liorations des analyses Les observateurs sont au centre et acteurs du projet beaucoup plus que des simples collecteurs Justement un mot dire aux observateurs VD Un grand merci pour leurs efforts Les ob servateurs sont syst matiquement remerci s sur les travaux scientifiques divulguant ainsi limpor tance de leur implication dans les travaux de recherche Certains r sultats des analyses des donn es
6. les ornithos y participer J ai com menc mon premier carr STOC il y a il ans et je prospecte toujours ce carr J en suis galement deux autres On devient STOC eur en se disant que l on conna t suffisamment les chants et les cris des oiseaux de sa r gion pour se lancer n autre facteur important pour moi a galement t une stabilit professionnelle et g ographique qui me permettait d envisager un suivi pluriannuel Pascal Boulesteix depuis quand tes vous coor dinateur local du STOC en Limousin Comment d cririez vous votre r le de coordinateur Pascal Boulesteix J ai succ d Jean Michel Bienvenu en 2005 Mon r le consiste motiver le r seau et susciter des vocations Par ailleurs c est moi qui collecte tous les fichiers de r sul tats remplis par les observateurs du STOC et les transmets au coordinateur national du Mus um Fr d ric Jiguet Cette t che est grandement facili t e par l application stricte des recommandations d informatisation des donn es contraintes accep t es facilement par les S poliens rompus aux enqu tes informatis es depuis 1984 66 DE MON POINT DE VUE LES OISEAUX COMMUNS RENSEIGNENT DE MANI RE ESSENTIELLE SUR LE RAPPORT DE L HOMME AVEC SON ENVIRON NEMENT 29 St phane Morelon observateur STOC Pascal Boulesteix peut on dire qu il existe un r seau une communaut STOC en Limousin PB C est s r quil y a un r seau ST
7. STOC sont aujourd hui utilis s officielle ment par le gouvernement et dans les politiques de veille sur la biodiversit Je pense que ce ne sont pas seulement des donn es qui sont r col t es gr ce eux mais bien plus c est l entretien d une science v ritablement citoyenne anim e par un projet commun de compr hension et de protection de la nature Retrouvez l interview compl te sur vigienature fr blog V Devictor Animation Vigie Nature au Marais du Haut Pont Douriez 62 ETremel CEN NPDC p Yh AA Y j Y T4 i PA CR FT 1 rx v rs ra E id 6 CR PS A m2 CH TI VIGITE VIGIE NATURE DANS LE NORD PAS DE CALAIS T A ET 7 4 on RS Lo Le a 6 6 EN Fr amp T a a gt NE EN TS w A LE amp de ur A d iie FE ESS FAS La A g 1 _ gt 3 a y P g var A Bi As S TP lt hi SAS OA 4 DOSSIER DE PRESSE 2013 CH TI VIGIE VIGIE NATURE DANS LE NORD PAS DE CALAIS BILAN D UN AN D ACTIONS DANS LE NORD PAS DE CALAIS Pour r pondre ses objectifs de suivi de la biodiversit dans toute la France Vigie Nature se doit de d velopper un fort maillage territorial En 2012 le Conservatoire d espaces naturels du Nord et du Pas de Calais est devenu le premier relais local recruter une animatrice d di e Claire Blet Charaudeau est responsable de l animation des obse
8. Se rendre mar e basse sur la plage ou les rochers Prendre une photo de la zone observer 2 T l charger la fiche d observation sur le site Internet Indiquer les algues et les mollusques que vous aurez observ s 3 Prendre une photo de chaque algue et mollusque sur le support o vous les observez sur une roche sur une algue etc Attention ce que le support soit aussi bien visible sur la photo Saisir toutes ses donn es sur biolitfr ou sur son smartphone gr ce l appli BioLit afin que les scientifiques puissent les analyser PARTICIPER SUR QUEL LITTORAL BioLit couvre tout le littoral fran ais Il est d ores et d j possible de saisir ses donn es sur le site web pour la fa ade Atlantique Manche Mer du Nord Pour la fa ade m diterran enne l interface de saisie sera disponible pour l t 2013 UN PROJET MULTI ACTEURS L association Plan te Mer coordonne l ensemble du programme et le d veloppe gr ce l impli cation de nombreux partenaires sur le littoral associations gestionnaires d espaces naturels collectivit s et l appui de la scoop DialTer pour d velopper le volet participatif du programme Eric Feunteun Professeur au Mus um national d Histoire naturelle et Directeur du Centre de Recherche sur les cosyst mes C tiers la sta tion Marine de Dinard Bretagne supervise le volet scientifique du projet avec l Universit de Rennes 1 D autres organismes sont associ s
9. appareils photos pour devenir des paparazzi des pollinisateurs MNHN OPIE MEDDE spipoil fr Sauvages de ma rue D couvrez les plantes sauvages qui poussent dans AT votre ville MNHN Tela Botanica sauvagesdemarue fr Suivi Temporel Libellules Apprenez reconna tre les papillons et escargots Suivi T mporel des Mopoloc res de France Observatoire de la biodiversit des jardins STE R F vos voisins les plus discrets MNHN No Conservation noeconservation org gt papillons des jardins noeconservation org gt op ration escargots Observatoire des bourdons Ils bourdonnent aussi dans votre jardin Pour retrouver l int gralit des observatoires Vigie Nature et tous les d tails des protocoles vigienature fr OBSERVATOIRES NATURALISTES Des observatoires pour les naturalistes avertis STOC Suivi temporel des oiseaux communs suivi des oiseaux nicheurs au printemps par l coute des chants et la capture MNHN vigienature fr gt Oiseaux gt STOC SHOC Suivi hivernal des oiseaux des champs Comptage des oiseaux en hiver dans les parcelles agricoles MNHN LPO Dr me vigienature fr gt Oiseaux gt SHOC Vigie Chiro Enregistrement des ultrasons mis par les chauves souris sur circuits routiers ou p destres MNHN vigienaturefr gt Chauves souris Vigie Flore Inventaire des plantes communes sur des mailles de 1 km MNHN Tela Botanica vigie flore fr STELI Su
10. points de vue sur ce programme Le Centre de Recherches par le Baguage des Populations d Oiseaux CRBPO du Mus um national d His toire naturelle coordonne le STOC depuis 1989 S adressant aux ornitholo gues avertis le STOC repose sur deux protocoles l un d coute des chants d oiseaux STOC EPS l autre de suivi par le baguage STOC Capture DOSSIER DE PRESSE 2013 LE R SEAU b est charg de mission en ornitho logie salari de la SEPOL I coordonne de nombreuses tudes dont un atlas des oiseaux du Limousin pa ra tre l automne 2013 bas sur des donn es STOC est informaticien et passionn dor nithologie B n vole de la SEPOL il est galement le coordinateur r gional du STOC pour le Limousin est enseignant en Sciences de la Vie et de la Terre et b n vole la SEPOL Ornithologue passionn il est observateur STOC depuis plus de Il ans Quel est l int r t pour une association locale comme la SEPOL de s appuyer sur un programme de sciences participatives national comme le STOC Anthony Virondeau En fait la notion de Sciences participatives telle quon la con oit actuellement commen ait tout juste merger lorsque la SEPOL s est investie dans le programme STOC Pour nous les avantages s investir dans un tel programme taient vidents dune part les donn es sont r colt es par les b n voles sur le terrain ce qui d multiplie l ampleur que pourrait avoir
11. sont encoura geantes pour l valuation du r seau Natura 2000 En effet le STOC et Vigie Chiro 2 programmes d tude d esp ces communes reposant sur la participation de volontaires naturalistes s av rent tre des outils efficaces pour valuer l int r t des sites naturels Natura 2000 en apportant des don n es large chelle et sur plusieurs ann es Les r sultats pour la partie oiseaux communs font l objet d une publication scientifique dans la revue Animal Conservation Pellissier V Touroult J Julliard R Siblet J P and Jiguet F 2018 Assessing the Natura 2000 network with a common breeding birds survey Animal Conservation zZ I Z gt c O Ka O O gt Z O 5 O E 0 e gt u O O O gt 5 O N Cymbalaire des murs DOSSIER DE PRESSE 2013 LES NOUVEAUX R SULTATS SCIENTIFIQUES 3 QUAND LE V G TAL S INVITE EN VILLE De nombreuses plantes sauvages poussent sur les trottoirs des uilles Ces urbaines ont r ussi traverser les nombreux filtres op r s par l Homme et par les contraintes li es au b ti il n est pas facile pour une graine de s implanter entre deux pav s ou pour une plante de grandir lombre d un immeuble Quels sont les facteurs qui jouent sur la distribution des esp ces v g tales en ville Les r sultats pr sent s ici sont le fruit de prospections men es par des observateurs volontaires du programme Sauvages de ma rue sur 138 tro
12. AUVAGES DE MA RUE Les obseruatoires Vigie Nature sorganisent autour d un partenariat original entre observateurs associations et scientifiques Dans le cas de Sauvages de ma rue c est l asso ciation Tela Botanica co fondatrice de lobserua toire qui est en charge de l animation du projet J r my Salinier animateur de Sauvages de ma rue au sein de l association Tela Botanica bas e Montpellier pr sente son action au sein de lobservatoire sauvages de ma rue Sauvages de ma rue est un observa toire Vigie Nature coordonn par le Mus um national d Histoire naturelle et le r seau de botanistes Tela Botani ca D di la flore sauvage des villes il sint resse l influence relative des diff rents facteurs qui agissent sur la distribution des v g taux en milieu urbanis 66 LORSQU ON A UNE PASSION POUR UNE SCIENCE ET QU ON SOUHAITE LA VOIR PARTAG E PAR LE PLUS GRAND NOMBRE C EST UNE CHANCE DE POUVOIR TRAVAILLER SUR UN PROGRAMME DE SCIENCES PARTICIPATIVES Pourriez vous vous pr senter et d crire en quelques mots quelle est votre mission dans l ani mation de Sauvages de ma rue J r my Salinier Je suis salari de l association internationale des botanistes francophones Tela Botanica et responsable de l animation de l obser vatoire Sauvages de ma rue dans toutes les villes de France Mon r le est principalement d tre un interm diaire entre l quipe de recherche et les partic
13. HN Mus um national d Histoire naturelle LPO Ligue pour la Protection des Oiseaux OPIE Office pour les insectes et leur enui MNHN Groupe Associatif Estuaire www observatoire des bourdons fr ronnement MEDDE Minist re de l cologie du D veloppement durable et de l nergie CEN NPDC Conservatoire d espaces naturels du nord et du Pas de Calais SFO Soci t Fran aise d Odonatoligie ALF Association des L pidopt ristes de France VISU ELS Ces visuels sont disponibles sur demande en haute d finition i Ta eh 2 BioLit l observatoire du littoral BioLit l observatoire du littoral BioLit l observatoire du littoral Moineau domestique Plan te Mer Plan te Mer Plan te Mer F Jiguet MNHN Tarier des pr s Machaon Vulcain Coquelicot F Jiguet MNHN Alvesgaspar B Fontaine MNHN N Maurel Cymbalaire Sauvages de ma rue Chauves souris Grands murins Sophie observatrice du SPIPOLL Observatrice Vigie Nature N Machon MNHN M Evanno Agence Sirius Photo R Nattier Timarcha PARTENAIRES LE MUS UM NATIONAL D HISTOIRE NATURELLE FONDATEUR DE VIGIE NATURE Mus um Mus um national d Histoire naturelle national d Histoire naturelle mnhn fr jardindesplantesnet PARTENAIRES CO FONDATEURS DES OBSERVATOIRES Plan te Mer Pier AD Fondateur de BioLit planetemer org E EAE NSECTES ET EUR ENVIF O NE ME ENT LPO Ligue pour la protection des Oiseau
14. OC en Limou sin Ce protocole simple peu chronophage est tr s adapt pour f d rer un groupe dobserva teurs Depuis 2002 59 personnes ont prospect au moins un des 101 carr s STOC EPS du Limousin 15 ornithos suivent sans discontinuit 19 carr s depuis 2002 Les donn es du STOC ont d ail leurs jou un r le pr pond rant dans le cadre du nouvel atlas des oiseaux du Limousin avec 50 personnes impliqu es de 2005 2010 Pour finir St phane Morelon en tant quobserva teur avez vous le sentiment de participer l am lioration des connaissances sur la biodiversit en Limousin mais aussi l chelle nationale SM C est exactement a et m me au del puisque les informations apport es par le STOC sont int gr es au niveau europ en dans le Pan European Common Bird Monitoring Scheme J appr cie galement que ce programme cible les oiseaux communs Ils sont souvent un peu n glig s par les ornithos quand de mon point de vue ils renseignent de mani re essentielle sur le rapport de l Homme avec son environnement Par exemple la tendance la baisse du Char donneret est relev e par le STOC dans notre r gion Sera t elle durable Que nous dit elle On est pleinement dans le r le de vigie Reste interpr ter ces r sultats envisager les causes de ces changements Je suis convaincu que nous ne sommes quau d but d une longue histoire que notre r le est de commencer
15. ans savoir ce que c tait Les insectes taient des bestioles de petite taille et totalement inconnues Mais a faisait des ann es que j prouvais le besoin d apprendre conna tre ce qui vivait dans mon environnement Une fois cet outil mis ma disposition jai t happ e par le monde des insectes MdF Pensez vous avoir progress BM Plus vite que je ne l avais imagin Je suis partie de rien et puis un jour jai remarqu une identification erron e sur l une de mes collections puis sur celles d autres Spipolliens j avais vraiment progress Cela ma appris aussi conna tre mon environnement dans le jardin dans un premier temps pour le prot ger et distinguer cie de servir concr tement la protection de la biodiversit au sein dune aventure collective Enfin les changes l entraide avec les experts et les autres Spipolliens sont tr s enrichissants MdF Continuerez vous participer BM Oui je suis partie sur du long terme Il y a tant d espaces explorer et de nouvelles esp ces rencontrer Et c est une tr s grande satisfaction de savoir que nos collectes ont permis de pr senter un article dans une revue scientifique Je suis consciente que pour valider une hypoth se scientifique il faut de multiples donn es alors je vais continuer en collecter encore et encore Ce monde dune grande richesse qui me faisait parfois peur auparavant mest devenu familier Se pencher au plus pr s d
16. antes sauvages en milieu forte ment urbanis sont souvent plus isol es les unes des autres et les pollinisateurs moins nombreux que dans des milieux plus loign s contrario lorsque l on s loigne des villes la densit de b ti diminue cela permet de vraies communaut s de plantes de s installer et aux pollinisateurs de prosp rer Les plantes se d veloppant en centre ville devraient donc tre plus souvent autogames c est dire capables de se f conder elles m mes C est effectivement ce qui a t observ les plantes au c ur des villes sont plus autogames que celles de la p riph rie et d pendent moins de la pollinisation par les insectes aussi appel e entomogamie fig 5 bas POUR CONCLURE Les tendances repr sent es dans les figures ci contre sont celles concernant l le de France On les retrouve galement pour Vannes une ville de plus petite envergure mais il faudrait encore multiplier les points dobservation dans de nom breuses autres villes pour les confirmer notam ment en centre ville En conclusion il semble que les communaut s de plantes des trottoirs soient davantage influenc es par les relations entre esp ces notamment les relations avec des pollinisateurs que par les fac teurs abiotiques tol rance la s cheresse la pollution ou l ombre Et ces r sultats pourraient sans doute tre g n ralis s avec l aide de nom breux participants Sauvages de ma rue
17. ciation ind pendante de protection du patrimoine naturel r gional qui g re actuellement 80 sites 1888 ha dont 17 R serves Naturelles R gionales et 1 R serve Naturelle Nationale Quatre grandes missions articulent les actions du CEN conna tre prot ger g rer et valoriser GR CE CES ACTIONS L EFFORT DE PARTICIPA TION DANS LA R GION EST AU BEAU FIXE Sur l ann e 2012 142 jardins du Nord pas de Calais ont particip l Observatoire des Papil lons des Jardins un observatoire Mus um No Conservation fig 6 Ce chiffre encourageant est en augmentation par rapport 2011 o l ani mation r alis e par le Conservatoire n tait pas encore mise en oeuvre Les habitants de la r gion se sont galement beaucoup investis dans l Observatoire des Oiseaux des Jardins un observatoire Mus um LPO Apr s le grand week end de comptage na tional du mois de janvier 2013 les d partements du Nord et du Pas de Calais se sont class s If et 3 en nombre total d oiseaux compt s PAPILLONS DES JARDINS NORD PASDE CALAIS 142 jardins participants 5 739 papillons compt s Fig 6 Statistiques de participation l Observatoire des Papillons des Jardins en 2012 dans le Nord Pas de Calais CH TI VIGIE LA LETTRE D INFORMATION La lettre d information Chti Vigie diffuse les actualit s locales des diff rents suivis Vigie Nature permettant aux participants de s impliquer plus facilement dans le
18. cilement les trottoirs ombre des b timents On s attendrait donc ce que les plantes qui poussent en centre ville soient plus tol rantes la s che resse lombre ou encore la concentration en nitrates que celles qui poussent en p riph rie Les r sultats obtenus nont pourtant pas montr de diff rences les communaut s de plantes du centre ville ne semblent pas mieux adapt es ces trois facteurs abiotiques fig 5 haut l autogamie autof condation les gam tes femelles sont f cond s par les gam tes m les provenant d un m me individu a allogamie f condation crois e entre deux individus distincts TOL RANCE FACTEURS ABIOTIQUES Er 0 5 0 15 20 2 FACTEURS BIOTIQUES B 0 5 10 15 20 25 gt ENTOMOGAMIE GRADIENT D URBANISATION DISTANCE AU CENTRE VILLE km Fig 5 haut Tol rance moyenne des esp ces de plantes recens es diff rents facteurs abiotiques s cheresse ombre pollution en nitrates selon un gradient d urbanisation en le de France Fig 5 bas D pendance des plantes aux insectes pour la pollini sation entomogamie selon un gradient d urbanisation en le de France EN VILLE ON N EST JAMAIS MIEUX SERVI QUE PAR SOI M ME DIXIT UNE PLANTE DES VILLES On n est jamais mieux servi que par soi m me C est peut tre vrai en centre ville mais cela l est moins lorsque lon sen loigne En effet les pl
19. constituer le corpus qui permet tra les interpr tations futures Un peu comme les naturalistes b n voles qui faisaient les premiers relev s de temp ratures de par le monde d s la fin du XIX si cle et qui ne pouvaient pas pr voir ce quen ferait le GIEC mais qui taient probablement convaincus de faire uvre utile Les oiseaux communs ont une histoire nous de contribuer l crire Retrouvez l interview compl te sur vigienature fr blog Groupe d experts intergouvernemental sur l volution du climat VINCENT DEVICTOR CHERCHEUR AU CNRS Vincent Devictor est chercheur au CNRS au sein de l Institut des Sciences de l volution bas l Universit Montpellier 2 Pour ses travaux il utilise des donn es du STOC Suivi Temporel des Oiseaux Communs et collabore r guli re ment avec Fr d ric Jiguet coordinateur national du programme au Mus um national d Histoire naturelle I r pond nos questions en v ritable ambassadeur STOC IN er p s DOSSIER DE PRESSE 2013 LE R SEAU Z I Z gt V D Li O en un un O Q a O 66 CE NE SONT PAS SEULEMENT DES DONN ES QUI SONT R COLT ES GR CE AUX OBSERVATEURS MAIS BIEN PLUS C EST L ENTRETIEN D UNE SCIENCE V RITABLEMENT CITOYENNE ANIM E PAR UN PROJET COMMUN DE COMPR HENSION ET DE PROTECTION DE LA NATURE 29 Quel int r t pour vos recherches de s appuyer sur un program
20. e des papillons et des bourdons fig 1 Ces effets sont moins importants en milieu rural probable ment car la proximit de milieux naturels alimente le jardin en nouveaux arrivants Un r sultat inattendu de ces travaux est l effet positif de l utilisation de fongicides et de bouillie bordelaise sur le nombre de papillons et de bourdons fig 1 Une hypoth se avanc e par les scientifiques pour expliquer ce r sultat repose sur l offre en nectar prot g es des attaques des champignons les plantes peuvent consacrer davantage de res sources la production de nectar et attirent donc plus d insectes floricoles En revanche l utilisation d engrais n a pas d effet sur ces insectes fig 1 ARTIFICIALISATION DU TERRITOIRE PRINCIPALE MENACE POUR LES PAPILLONS N anmoins tous ces effets positifs ou n gatifs p sent peu au regard de l artificialisation du pay sage qui reste le premier facteur expliquant la diversit des pollinisateurs dans les jardins un jardin en milieu artificialis sera toujours moins riche qu un jardin en milieu rural fig 2 bouillie bordelaise fongicide min ral base de sulfate de cuivre et de chaux utilis pour le traitement des plantes contre les attaques li es aux champignons ENGRAIS SANS TRAITEMENT Fig 1 Effets de diff rents produits phytosanitaires sur le nombre de papillons et de bourdons dans les jardins priv s 19 og URBANISAHON Fig 2 Di
21. e Royal Society PLoS ONE 8 th ses de doctorat soutenues Observatrice ce la biodiversit des jardins C Gaumont No Conservation Ag LES NOUVEAUX 1 EFFET DES PRATIQUES R SULTATS SCIENTIFIQUES DE JARDINAGE ET DE r L URBANISATION SUR LA L BIODIVERSIT DU JARDIN Une tude men e gr ce aux donn es r colt es par les participants aux observatoires Vigie Nature sur les papillons des jardins et les bourdons montre un effet contrast de l utilisation de produits phytosanitaires sur ces insectes floricoles OBSERVATOIRE L Observatoire de la Biodiversit des VBIODIVERSIT a REDS Jardins papillons et escargots est un observatoire co fond par le Mus um national d Histoire naturelle et No Conservation L Observatoire des Bourdons est un observatoire co fond par le Mus um national d Histoire naturelle et le Groupe Associatif Estuaire Beno t Fontaine ing nieur de recherche au Mus um national d Histoire naturelle Laboratoire de conservation des esp ces restauration et suivi des populations MNHN CNRS UPMC i DOSSIER DE PRESSE 2013 LES NOUVEAUX R SULTATS SCIENTIFIQUES i Sa Z gt C O LL faa Q O Z gt BOUILLIE BORDELAISE INSECTICIDES HERBICIDES UN COCKTAIL PHYTOSANITAIRE AUX EFFETS CONTRAST S L utilisation d insecticides et d herbicides dans les jardins priv s a un effet n gatif sur l abondanc
22. e d velopper des indicateurs sur l tat de la biodiversit en France dorienter les mesures de gestion vers des pratiques favorables la biodiversit Tout le monde peut participer Vigie Nature et chaque observateur compte Rendez vous dans les jardins en ville la campagne et m me au bord de la mer pour rejoindre le r seau des observateurs Vigie Nature REJOINDRE LE R SEAU sur le site Internet vigienature fr sur le blog vigienature fr blog sur Facebook tion des populations doiseaux communs sp cialistes Evolution des populations de chauves souris H t rog n it des cort ges d esp ces volu VIGIE NATURE EN QUELQUES CHIFFRES plus de 20 ans de donn es avec le premier observatoire fond en 1989 le Suivi Temporel des Oiseaux Communs plus de 10 000 observateurs plus de 1 400 000 papillons compt s par les observateurs de l Observatoire des Papillons des Jardins et du Suivi Temporel des Rhopaloc res de France plus de 6 500 jardins inscrits l Observatoire des Oiseaux des Jardins lanc en mars 2012 plus de 335 000 oiseaux compt s dans l Observatoire des Oiseaux des Jardins dont une participation record plus de 22 000 contri butions enregistr es en deux jours lors du week end de comptage national de janvier 2013 plus de 60 articles scientifiques publi s dans des revues internationales Nature Climate Change Biology Letters Conservation biology Proceedings of th
23. e la fleur per met aussi de bien mesurer l importance du travail de pollinisation accompli Le service rendu par ces insectes est titanesque 66 C EST UNE TR S GRANDE SATISFACTION DE SAVOIR QUE NOS COLLECTES ONT PERMIS DE PR SENTER UN ARTICLE DANS UNE REVUE SCIENTIFIQUE Les premiers r sultats du SPIPOLL ont t publi s l automne 2012 dans la revue scientifique internationale PLoS ONE Deguines N Julliard R de Flores M Fontaine C 2012 The Whereabouts of Flower Visitors Contrasting Land Use Preferences Revealed by a Country Wide Survey Based on Citizen Science PLOS ONE Voir le communiqu de presse publi loc casion mnhnifr gt presse gt communiqu s de presse gt 2012 gt sciences gt n 35 Septembre 2012 Biodiversit o sont les pollinisateurs Le programme de sciences participatives SPIPOLL apporte une premi re r ponse Voir galement l interview de Gilles Boeuf Pr sident du Mus um national d Histoire naturelle ce sujet vigienaturefr blog gt actualit s gt septembre 2012 gt Gilles Boeuf Pr sident du Mus um national d Histoire naturelle r pond nos questions sur la publication des premiers r sultats du SPIPOLL les nuisibles des pr cieux auxiliaires J appr 99 Retrouvez l interview des Spipolliens Barbara Mai et Jean Marie Frenoux pseudo janmar dans la revue Insectes n 167 dit e par l Opie Sauvages de ma rue M Evanno ANIMATEUR DE S
24. emporel des Rhopaloc res de France lepido france fr ms maine anana Sud R gion forinton senors Nord Pas de Calais SSSA LE PROGRAMME VIGIE NATURE EST SOUTENU PAR M C NE Pour y FONDATION D ENTREPRISE GDF 5N eZ n E n ne _ mt La fondation d entreprise GDF SUEZ t moigne de la volont du Groupe de donner chacun collaborateurs et partenaires l nergie pour agir face aux d fis sociaux soci taux et environnementaux de notre si cle Dans ce cadre l et plus sp cifiquement au niveau de son programme Climat et Biodiversit la fondation a souhait poursuivre son engagement aupr s du Mus um national d Histoire naturelle dans un partenariat pluriannuel autour du programme Vigie Nature Pouvoir sensibiliser et mobiliser tous les collaborateurs du Groupe ces enjeux li s la pr servation de la biodiversit et au changement climatique a notamment t une motivation suppl mentaire pour s engager sur ce programme avec le Mus um fondation gdfsuez com PARTENAIRES VIGIE NATURE FONDATION ER NiCOLAS de ati APIE HULSE NATURE D POUR LANACURE DECOUVERTES eGl HOMME Se ER UNION NATIONALE VIGIENATURE CONTACTS PRESSE Agence Relations Durables SAMMA Erak amn 00 a aa TI Sa DPr Nam Orce lanon durd bleni Corotne Dyc hus OCOT 70 cdychus relationsdurables fr Mus um national d Histoire naturelle Flore Goldhaber 0140 79 38 00 Estelle Merceron 01 40 79 54 40 p
25. ersit ordinaire est connue dans le fonctionnement des cosyst mes ce nest pas sur les esp ces communes que les initiatives de conservation sont prises Les sites du r seau des espaces naturels europ ens Natura 2000 sont d sign s en fonction de la raret des esp ces et ou la fragilit des habitats qu ils abritent Les esp ces communes permettent elle d valuer le r seau Natura 2000 Les scientifiques ont tent de r pondre cette question en analysant les donn es de deux observatoires Vigie Nature Le Suivi lemporel des Oiseaux Communs STOC et le suivi des populations de chauves souris communes Vigie Chiro vigienature fr gt Oiseaux gt STOC vigienature fr gt Chauves souris RESPONSABLES SCIENTIFIQUES Mus um national d Histoire naturelle Oiseaux Fr d ric Jiguet professeur Chauves souris Christian Kerbiriou ma tre de conf rences et Jean Fran ois Julien charg de recherche CNRS Vincent Pellissier post doc Laboratoire de conservation des esp ces restauration et suivi des populations MNEHN CNRS UPMC I DOSSIER DE PRESSE 2013 LES NOUVEAUX R SULTATS SCIENTIFIQUES Z I Z gt O J D ti u RO o NN O 5 p O O Le r seau Natura 2000 est un ensemble de sites naturels europ ens terrestres et marins identifi s pour la raret ou la fragilit des esp ces sauvages animales ou v g tales et de leurs habitats En France le r seau Nat
26. ipants au programme Je suis l coute des participants afin de d velopper des outils et des analyses adapt s leurs attentes Concr tement en quoi cela consiste JS Depuis l extension de Sauvages de ma rue toute la France en 2012 l animation de l observa toire est vraiment un travail plein temps J aide les participants qui auraient des difficult s d terminer les esp ces organiser leurs sorties utiliser les outils informatiques Il faut aussi re layer la communication aupr s des associations locales des mairies etc qui veulent s impliquer et organiser des sorties Sauvages 29 Comment en vient on tre animateur d un pro gramme de sciences participatives JS Lorsqu on a une passion pour une science dans mon cas la botanique et quon souhaite la voir partag e par le plus grand nombre cest une chance de pouvoir travailler sur un programme de sciences participatives grand public ayant une large cible D autant plus quand on sait l int r t scientifique que repr sentent les donn es Quels sont les retours des observateurs partici pant Sauvages de ma rue JS La plupart des observateurs rencontr s no tamment lors de sorties Sauvages de ma rue sont tr s satisfaits C est un programme auquel il est tr s facile pour chacun de participer nul besoin de mat riel sp cifique ni de connaissances avan c es tout est en ligne Et surtout c est un des ra
27. itions fix es par la strat gie nationale pour la biodiversit SNB EUROP EN Dans le cadre d un partenariat entre le Mus um et le r seau europ en Butterfly Conservation Europe les donn es issues de l Observatoire des Papillons des Jardins OPJ et du Suivi Temporel des Rhopaloc res de France STERF viennent alimenter un indicateur mis jour chaque ann e l European Butterfly Indicator for Grassland species Par ailleurs les donn es du Suivi Temporel des Oiseaux Communs STOC sont galement int gr es au Pan European Common Bird Monitoring Scheme l D placement des esp ces li au changement climatique volution de l implication des citoyens dans les sciences participatives li es la biodiversit ORIENTER LES PRATIQUES DE GESTION EN FAVEUR DE LA BIODIVERSIT Les protocoles Vigie Nature permettent galement d orienter les pratiques de gestion Un exemple r cent est celui d une tude command e par le Minist re en charge des Transports sur l effet des pratiques d entretien des bords de routes semis fauches tardives plusieurs fauches par an sur les insectes pollinisateurs SPIPOLL PROPAGE et Bourdons Les r sultats de cette tude para tront cet t LANCEMENT DE LA SAISON 2013 LA MOBILISATION CONTINUE Un grand merci tous les observateurs Vigie Nature cest gr ce leur participation et leur fid lit qu il est possible de faire avancer la science aux c t s des chercheurs d
28. ivi temporel des libellules Inventaire des libellules dans les zones humides MNHN CEN NPDC OPIE SFO vigienaturefr gt Insectes gt STELI STERF Suivi temporel des Rhopaloc res de France Identification et comptage des papillons de jour MNHN ALF vigienaturefr gt Insectes gt STERF OBSERVATOIRE PROFESSIONNEL Un observatoire pour les gestionnaires d espaces verts PROPAGE Un protocole de suivi des papillons d di PROPAGE Protocole Papillons Gestionnaires aux gestionnaires d espaces MNHN No Conservation propage mnhn fr LES OUTILS Tous les outils pour participer protocoles fiches d identification informations sur les esp ce etc sont accessibles librement sur les sites Internet des observaioires Les observateurs peuvent galement se procurer sils le sou haitent des guides de terrain Sauvages de ma rue Guide des plantes sauvages des uilles de France Co dition Le Passage Mus um national d Histoire naturelle 416 p 12 Une dition d di e la r gion parisienne est galement dispo nible 256 p 10 100 oiseaux des parcs et jardins Co dition Delachaux et Niestl Mus um national d Histoire naturelle LPO 195 p 1990 Ces ouvrages sont en vente en librairie et la boutique de la Grande Galerie de l volution du Mus um ainsi que sur Ibo boutique com pour 100 oiseaux des parcs et jardins Liste des abr viations MN
29. li es la biodiversit du littoral mais aus si am liorer les protocoles proposer de nouvelles th matiques et pleinement s impliquer dans la vie du programme PROFITEZ DE LA PLAGE MAR E BASSE POUR FAIRE DE LA SCIENCE La premi re th matique voir le jour porte sur l observation mar e basse des estrans rocheux immerg s mar e haute et de la faune et la flore qui leur sont associ es algues coquillages VOUS AVEZ DIT ALGUES En effet les algues forment de v ritables for ts lorsque la mer remonte et jouent ainsi un r le crucial en contribuant la biodiversit c ti re abritant une faune diversifi e que les plongeurs et p cheurs pied connaissent bien Malheureu sement cet habitat a tendance r gresser depuis une vingtaine d ann es certains endroits mais les causes n en ont pas t clairement identifi es est ce l artificialisation du littoral les introductions involontaires d esp ces potentiellement invasives et ou les pollutions accidentelles ou chroniques UN SITE WEB ET UNE APPLI MOBILE Toutes les actualit s de l observatoire les outils pour participer ainsi que de nombreuses infor mations sur la biodiversit du littoral sont acces sibles sur le site web du programme biolitfr Pour les possesseurs de smartphone une application gratuite BioLit est galement disponible MODE D EMPLOI UN PROTOCOLE SIMPLE ET LUDIQUE QUI PEUT TRE FAIT EN FAMILLE 1
30. me de sciences participatives tel que le STOC Vincent Devictor Les donn es STOC permettent de r pondre des questions cruciales qui oc cupent l cologie scientifique et les projets de conservation de la biodiversit Ces donn es re pr sentent un r ve pour le scientifique le suivi standardis de l abondance de plus de 200 es p ces sur plusieurs ann es dans diff rents habi tats Une vraie biblioth que vivante qui raconte comment les esp ces se distribuent dans l espace dans le temps dans quels habitats Le scientifique peut quasiment lire dans ces donn es la r ponse des probl mes quil se pose pour peu qu il prenne soin de les poser correctement La force de ces donn es r side paradoxalement dans leurs limites les donn es STOC ne permettent pas de tout faire de tout comprendre Mais ces limites commencent tre connues et reconnues Or une limite connue est tr s pr cieuse pour le scientifique c est un gain de temps et un gain de confiance D autres donn es qui ont fait l objet de moins d analyses sont pleines de faiblesses non encore identifi es Les donn es STOC ont un p rim tre de validit qui commence tre bien compris Enfin ces donn es ont une port e inter nationale Des protocoles identiques sont conduits dans diff rents pays du monde permettant de faire des comparaisons des regroupements Toutes ces caract ristiques n ont pas d quivalent en colo gie Et cela repose sur un
31. minution du nombre moyen de papillons observ s en fonction d un gradient d urbanisation LES JARDINS PRIV S TH TRES D UNE BIODIVERSIT RICHE ET COMPLEXE Cela tant ces r sultats montrent surtout la com plexit des interactions entre l Homme et la Na ture Nos actions peuvent avoir des r sultats inat tendus dans un sens ou dans l autre et l objectif des recherches men es partir des observatoires Vigie Nature est de mieux comprendre l impact de nos pratiques dans toute leur complexit Enfin ces r sultats ne doivent pas inciter les jar diniers mettre davantage de fongicides ou de bouillie bordelaise pour favoriser les papillons les effets sur d autres esp ces non cibl es par ces pesticides par exemple toute la micro faune du sol sont encore inconnus Le meilleur moyen pour attirer les papillons dans son jardin reste l am nagement de milieux favo rables dans son jardin comme par exemple une prairie fleurie Quelques pistes pour am nager un jardin favorable la biodiversit Le r seau des Jardins de No jardinsdenoe org Guide du jardin cologique natureparif Natureparii zi Natureparif 2012 41 p naturepariffr gt conna tre gt publications gt guides pratiques fiches techniques guides en collaboration guide du jardin cologique le guide complet 2 VALUATION DU R SEAU NATURA 2000 AVEC DES DONN ES VIGIE NATURE Si limportance de la biodiv
32. res programmes que peuvent faire les urbains sans jardin ni acc s facile aux campagnes Il est ga lement adapt tous les scolaires Tela Botanica a par ailleurs cr de nouveaux outils web dont les retours sont tr s positifs en particulier une interface de saisie simple d utilisation et la carte de tous les relev s Quelles sont les principales raisons pour les quelles on vous sollicite J r my Salinier La plupart des gens me contactent pour savoir si des structures orga nisent des sorties dans leur quartier si leur mairie est impliqu e etc On sent que les citoyens sont bien souvent dans l attente de l action politique Comment peut on vous contacter J r my Salinier C est tr s simple nh sitez pas m crire sauvages tela botanica org Je vous r pondrai sans faute Vous pouvez aussi me re trouver dans plusieurs animations de terrain par tout en France dont nous vous informons sur les r seaux sociaux du programme Sauvages de ma rue MNHN Huppe fasci e PBoulesteix SEPOL ENTRETIENS CROIS S Observatoire embl matique de Vigie Nature de puis 1989 le Suivi Temporel des Oiseaux Communs STOC d voile ici une partie des clefs de sa r ussite Parmi le r seau de b n voles r partis dans toute la France trois ornithologues du Limousin tous impliqu s dans la SEPOL Soci t pour l tude et la Protection des Oiseaux en Limousin ont accept de nous pr senter leurs
33. resse mnhn fr 9 7 rue Cuvier 5005 Paris mnhn fr VIGIENATURE FR vigienature fr blog f te Imprim sur papier issu de for ts g r es durablement Avril 2013
34. rvatoires Vigie Nature grand public dans la r gion Retour sur 1 an d actions Claire Blet Charaudeau Animatrice Vigie Nature Conservatoire d espaces naturels CEN du Nord et du Pas de Calais 152 bd de Paris 62190 Lillers T l 03 21 54 75 00 claire blet charaudeau espaces naturels fr a 9 Conservatoire d espaces naturels Nord Pas de Calais Depuis les d buts de Vigie Nature de nom breuses r gions collectivit s associations de pro tection du patrimoine naturel r gional mus ums se portent volontaires pour relayer et mettre en oeuvre localement des observatoires de la biodi versit aupr s de leurs publics voir l exemple du STOC en Limousin p 16 LE CONSERVATOIRE D ESPACES NATURELS DU NORD ET DU PAS DE CALAIS PREMIER RELAIS R GIONAL DU PROGRAMME VIGIE NATURE L originalit de cette animation locale est la pr sence d une animatrice temps plein proposant des actions de sensibilisation concr tes et de proximit animations de terrain conf rences stands Ainsi le Conservatoire accompagne et encourage les participants tout en les sensibili sant la protection de la biodiversit De plus le CEN travaille en partenariat avec plus d une trentaine d autres structures associations parcs naturels r gionaux communaut s de communes souhaitant galement simpliquer dans l anima tion d un r seau local dobservateurs VOUS AVEZ DIT CEN Le CEN Nord Pas de Calais est une asso
35. s diff rents programmes SUIVRE L ACTUALIT Rendez vous le 28 avril de 17h30 18h30 pour une conf rence Papillons des Jardins d couvrez comment accueillir reconna tre et recenser les papillons du jardin pendant la deuxi me f te des plantes de Merlimont de 10h 18h Lieu Parc de la Mairie Merlimont 62155 Entr e 2 pour toute la journ e Renseignements 03 2154 7500 Pour d couvrir les prochaines animations dans la r gion recevoir les actualit s locales Vigie Nature et s inscrire la lettre d information rendez vous sur le site du CEN cen npdc org grands rendezvous vigie nature html Marais de Roussent BGallet CEN NPDC LES OBSERVATOIRES VIGIE NATURE OBSERVATOIRES GRAND PUBLIC Des observatoires ouverts tous les curieux de nature Biol it Les observateurs du littoral 50000 Observations pour l For t SPIPOLL sauvages de ma rue OBSERVATOIRE VBIODIVERSIT E J A RD NS BioLit rejoint Vigie Nature en 2013 Observez la faune et la flore du littoral Plan te Mer MNHN Universit de Rennes 1 biolit fr Observatoire des Oiseaux des Jardins Observez les oiseaux tout pr s de chez vous MNHN LPO oiseauxdesjardins fr 50 000 observations pour la for t Partez sur les traces des petits habitants de nos for ts MNHN Natureparif No Conservation biodiversite foret fr SPIPOLL Suivi photographique des insectes pollinisateurs vos
36. t anim par des associations offre aux citoyensuneimmersion au c ur delarecherche sur la biodiversit En participant aux observatoires Vigie Nature chaque volontaire naturaliste d butant comme chevronn devient un acteur des travaux scientifiques en cours sur la biodiversit en France Gr ce aux observateurs Vigie Nature c est le socle commun des connaissances sur la biodiversit qui se construit pas pas Devenir un observateur Vigie Nature c est rejoindre un r seau de citoyens qui r alisent au quotidien une veille sur l tat de la biodiversit en France Travaux de recherche articles scientifiques indi cateurs Les contributions des participants sont nombreuses vigienature fr SUR LA BIODIVERSITE DOSSIER DE PRESSE 2013 VIGIE NATURE DES CITOYENS AU C UR DE LA RECHERCHE DU CITOYEN LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE Les donn es r colt es par les observateurs Vigie Nature ont permis la publication de plus de 60 articles scientifiques dans des revues internationales Nature Climate Change Biology Letters Conservation biology Proceedings of the Royal Society PLoS ONE Huit th ses utilisant des donn es Vigie Nature ont t soutenues au Mus um national d Histoire naturelle et d autres sont encore en Cours DU CITOYEN AUX INDICATEURS NATIONAL Les donn es Vigie Nature sont utilis es dans 5 indicateurs nationaux de l Observatoire national de la biodiversit ONB pour r pondre aux amb
37. ttoirs d le de France sauvages de ma rue Sauvages de ma rue est un observa toire Vigie Nature coordonn par le Mus um national d Histoire naturelle et le r seau de botanistes Tela Botanica D di la flore sauvage des villes il sint resse l influence relative des diff rents facteurs qui agissent sur la distribution des v g taux en milieu urbanis Nathalie Machon professeur au Mus um national d Histoire naturelle Laboratoire de conservation des esp ces restauration et suivi des populations MNEHN CNRS UPMC DU CENTRE VILLE VERS LA P RIPH RIE NIVEAUX D URBANISATION Certaines caract ristiques des plantes observ es sur les trottoirs recens s ont pu tre compar es en le de France le long d un gradient d urbani sation du centre de Paris tr s urbanis vers la p riph rie moins urbanis e Pour chaque esp ce recens e deux types de caract ristiques ont t compar es le long du gradient d urbanisation e celles li es des facteurs abiotiques tol rance la s cheresse l ombre ou la pol lution en nitrate e celles li es des facteurs biotiques r gime de reproduction autogame allogame ou mixte et mode de pollinisation li e ou non aux insectes S CHERESSE OMBRE POLLUTION EN NITRATES Les villes sont r put es tre plus s ches et plus pollu es que les milieux moins urbanis s Par ail leurs la lumi re en milieu tr s urbain atteint dif fi
38. un projet port uniquement par des salari s D autre part l application d un proto cole rigoureux permet une exploitation fiable des donn es r colt es sur le terrain et l obtention de r sultats comparables avec ceux d autres r gions voire l chelle nationale et europ enne Et enfin tudier l volution des oiseaux communs cadre parfaitement avec l objectif majeur de la SEPOL conna tre les oiseaux sauvages pour pouvoir les prot ger l Pourriez vous nous donner un exemple d un pro jet de la SEPOL utilisant les donn es STOC AV La SEPOL est le fer de lance dun projet d Observatoire r gional de la biodiversit finan c en partie par le Conseil R gional du Limousin Dans le cadre de sa mise en uvre pour l avi faune nous avons adopt le protocole STOC EPS mis en place par le Mus um Apr s plus de 10 ans de suivi des r sultats int ressants sont mis en vidence pour une cinquantaine d esp ces doiseaux communs Nous utilisons galement des donn es STOC pour la publication d un atlas r actualis des oiseaux du Limousin St phane Morelon comment avez vous d cou vert le STOC Depuis quand participez vous et comment devient on STOC eur St phane Morelon J ai d couvert les proto coles STOC en 2002 Le pr sident de la SEPOL de l poque Jean Michel Bienvenu familier des programmes de monitoring anglais a imm dia tement per u l int r t de ce programme et a forte ment incit
39. ura 2000 comprend 1758 sites MEDDE 2013 OISEAUX COMMUNS Sur les 100 esp ces d oiseaux communs suivies dans le cadre du STOC 54 sont plus abondantes dans des zones Natura 2000 6 sont moins abon dantes et 40 ne montrent pas d affinit particuli re Hg 3 Les communaut s d oiseaux dont l abondance est plus forte dans les sites Natura 2000 sont com pos es pour moiti desp ces sp cialistes des milieux agricoles et forestiers par ailleurs en forte r gression au niveau national Jiguet 2012 N anmoins aucune diff rence nest observ e entre l int rieur et l ext rieur des sites Natura 2000 pour l volution des tendances de ces popula tions fig 3 CHAUVES SOURIS COMMUNES Dans une hypoth se o les sites du r seau Natura 2000 auraient t d sign s al atoirement et non sur des enjeux de conservation la proportion estim e de chauves souris l int rieur du r seau serait de 12 56 fig 3 Or les abondances estim es de 5 des 6 esp ces de chauves souris les plus communes l int rieur du r seau Natura 2000 sont plus importantes que cette proportion On observe donc plus de chauves souris communes l int rieur des sites Natura 2000 d sign s sur des enjeux de conservation que ce que l on attendrait si les sites avaient t d sign s al atoirement fig 4 DANS HORS NATURA 2000 NATURA 2000 ABONDANCE De 100 esp ces d oiseaux communs 54 esp ces 6 esp ces
40. x Observatoire des oiseaux des jardins Ipo fr TU No Conservation Le Tela Botanica No Conservation Observatoire de la biodiversit des jardins papillons escargots 50 000 observations pour la for t Estuare LE GROUPE ASSOCIATIF noeconservation org sanss Natureparif naturepari TEE F Conservatoire 50 000 observations pour la for t 7 d espaces naturels Nord Pas de Calais natureparif fr Les associations co fondatrices remercient leurs partenaires financiers Agence des TX aires marines prot g es FONDATION L e SK briliant together Entasrnise M d oise le d partement Espace Naturel nan Mostem a mar SUuMPTAMM CE LE CONSEIL GENERAL Ne Suite pa met mt Opie Office pour les insectes et leur environnement SPIPOLL Suivi photographique des insectes pollinisateurs STELI Suivi temporel des libellules insectes org Tela Botanica Sauvages de ma rue Vigie Flore tela botanica org Groupe associatif estuaire Observatoire des bourdons estuaire net Conservatoire d espaces naturels du Nord et du Pas de Calais STELI Suivi temporel des libellules cen npdc org IFEA niele la R gion PRIS TL Provence Alpes C te d Azur PAYS DE LA LOIRE SFO Soci t Fran aise d Odonatologie STELI Suivi temporel des libellules libellules org PE 7 i ALF Association des L pidopt ristes de France STERF Suivi t
Download Pdf Manuals
Related Search