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Élaboration d`un test explorant les processus sous

1. DSM IV TR Manuel diagnostique et Statistique des troubles mentaux Paris Elsevier Masson SPIEGEL D 1985 A Story Grammar Approach to Reading and Writing Reading Today October December SPIRO R TAYLOR B 1987 On investigating Children s Transition from Narrative to Expository Discourse The Multidimensional Nature of Psychological Text Classification in TIERNEY R ANDRES P MITCHELL J eds Understanding Reader s Understanding Hillsdale New Jersey Lawrence Erlbaum 77 95 97 Bibliographie TRABASSO T VAN DEN BROEK P 1985 Causal thinking and the representation of narrative events Journal of memory and language 24 612 630 TURCOTTE C 1992 Un cadre th orique sur la lecture et un mod le du lecteur con us en vue de l valuation diagnostique du lecteur c g pien M moire de ma trise Universit de Sherbrooke VALIQUETTE J 1979 Les fonctions de la communication au coeur d une didactique renouvel e de la langue maternelle Qu bec Minist re de l Education collection Etudes et documents VAN DEN BROEK P YOUNG M TZENG Y LINDERHOLM T 1998 The landscape Model of reading Inferences and the online construction of a memory representation in GOLDMAN S R VAN OOSTENDORP H ds 1998 The construction of mental representation during reading Mahwah New Jersey Lawrence Erlbaum Associates VAN DEN BROEK P GUSTAFSON M 1999 Comprehension and memory for texts Three
2. Le mod le sur lequel s appuient les preuves que nous avons cr es est le suivant Figure 5 Il int gre les variables les processus et les habilet s tels qu ils 28 Contexte th orique buts et hypoth ses sont nomm s par GIASSON 2011 ainsi que les diff rents niveaux de traitement du langage crit Ce sch ma est centr sur le lecteur car c est la variable qui nous int resse ici cependant on peut voir qu elle est en lien avec les deux autres les fl ches double sens symbolisent l interaction entre ces trois variables De m me les structures cognitives et affectives sont intimement li es aux processus de lecture et peuvent influencer les performances du lecteur lors de cette activit Cette figure reste bien videmment une repr sentation imag e et ne peut illustrer fid lement ce qu il se passe en temps r el car tous ces facteurs sont imbriqu s lors de la lecture Ainsi les fl ches pleines qui repr sentent un lien fort et quasi syst matique entre les processus ne signifient pas que le lecteur doit passer par toutes ces tapes pour parvenir la compr hension du message C est pour cela que nous avons rajout des fl ches en pointill qui offrent la possibilit d un passage plus rapide des niveaux les plus bas vers le concept Quant aux processus m tacognitifs des fl ches arrivent des diff rents niveaux et repartent vers eux ce qui permet de relier ces processus tous les niveaux Ceci
3. Les t ches de d cision permettent d valuer les processus inf rentiels d cision lexicale il faut dire si la suite de lettres propos es correspond ou non un mot en g n ral en lien avec le texte pr c demment lu Le mot cible est propos au milieu des textes t che de d nomination le lecteur doit lire deux mots pr sent s un en rapport avec le texte l autre non On compare alors le temps de lecture On utilise des textes de quelques lignes le mot cible est propos entre chaque texte Cette m thode est utilis e par GERNSBACHER et al 1992 pour mettre en vidence la capacit du lecteur inf rer l tat motionnel des personnages du r cit t che de d cision s mantique le sujet doit dire si le mot pr sent est en lien ou non avec le texte On utilise au moins trois textes le mot cible est propos entre chaque texte t che de reconnaissance de mots le lecteur doit dire si le mot pr sent figurait ou non dans le texte lu La variable topographique du texte et le temps de r ponse ont t analys s finement gr ce aux exp riences de RAPP et TAYLOR 2004 Les t ches de jugement spatial mises au point en 1989 par MORROW et al le 33 Contexte th orique buts et hypoth ses lecteur m morise au pr alable un plan spatial sur papier qui sera le cadre de l histoire lue la lecture est interrompue par la pr sentation de deux mots d signant des l ments de l espace L
4. Nous tenons particuli rement remercier Nos ma tres de m moire Monsieur ANDR pour ses conseils de qualit tant th oriques qu exp rimentaux sa ma trise du sujet son imagination et surtout pour la patience et la dext rit dont il a fait preuve lors de la cr ation sous format Powerpoint du test Monsieur DEKEIRSCHIETER pour son aide et ses remarques pertinentes quant aux attentes d un m moire en orthophonie ainsi que ses paroles rassurantes Nos ma tres de stage et les orthophonistes volontaires pour donner leur avis sur le test Pour leur r ponse nos nombreuses questions leurs encouragements et l exp rience qu ils ont g n reusement souhait nous faire partager Pour leur disponibilit et l importance qu ils ont accord e notre travail Les patients et leur famille Pour l amabilit et la convivialit qu ils ont pu nous t moigner en nous accueillant chez eux ou en se pr tant volontiers l tude Nos amies anciennement dipl m es Pour leur connaissance du sujet fournissant le recul n cessaire prendre lors de certaines difficult s Nos familles et amis Pour leur soutien quotidien primordial R sum Les recherches en neuropsychologie ont mis en vidence que de nombreux processus sous jacents la compr hension crite de textes conditionnent l acc s au sens de la lecture GIASSON 2011 relate dans son mod le th orique l existence de cinq processus eux m me
5. R partition de l chantillon selon la classe et le sexe Total La compr hension de textes est vue en s ance pour chacun de ces patients Afin de respecter l anonymat de nos sujets nous avons chang leurs initiales et inscrit leur ge plut t que leur date de naissance Le tableau III dresse le profil de chacun d entre eux Il n est question uniquement de la prise en charge orthophonique 58 Sujets mat riel et m thode initiales Classe ge D but de prise en Motif de la prise en charge charge T C CM1 9 ans 11 mois 03 2009 Difficult s de raisonnement logico math matique Q G CM2 10 ans 3 mois 08 2012 Dyscalculie G M 6 me 11 ans 3 mois 03 2010 Difficult s d apprentissages scolaires orthographiques et compr hension crite O U 5 me 12 ans 2 mois 10 2012 Difficult s en compr hension crite et en orthographe B C 5 me 12 ans 10 mois 09 2012 Difficult s en compr hension crite T B 4 me 13 ans 4 mois 01 2010 Dyscalculie B G 4 me 13 ans 11 mois 03 2012 Dyscalculie LE 3 me 14 ans 3 mois 01 2011 Difficult s en compr hension crite Tableau Ill Pr sentation d taill e de l chantillon L annexe 3 pages A13 et A14 indique le r sultat que chacun a obtenu aux diff rents tests de la compr hension crite 3 5 Modalit de pr sentation du test Avant chaque premi re rencontre directement ou via l orthophoniste nous donnions l
6. Pratiques 48 71 77 LECOQ P CASALIS S LEUWERS C WATTEAU N 1996 Apprentissage de la lecture et compr hension d nonc s Villeneuve d Asq Presses universitaires du septentrion LENFANT M THIBAULT M P et HELLOIN M C 2009 Exalang 11 15 Batterie informatis e d examen du langage oral du langage crit et des comp tences transversales chez le coll gien Mont Saint Aignan Ortho Motus LOBROT M 1980 r dition 1988 D Or Lec Disposition Orthographe Lecture Issy les Moulineaux EAP MAEDER C 2010 La forme noire Isbergues Ortho Edition MARSHALL N 1984 Discourse analysis as a Guide for Informal Assessment of Comprehension in FLOOD J ed Promoting Reading Comprehension Newark Delaware International Reading Association 79 97 96 Bibliographie MC CLELLAND J L RUMELHART D E 1981 An Interactive Activation Model of Context Effects in Letter Perception Part 1 An Account of Basic Findings Psychological review n 5 vol 88 375 407 MC NAMARA D S KINTSCH E SONGER N B KINTSCH W 1996 Are good texts always better Interactions of text coherence background knowledge and levels of understanding in learning from text Cognition and Instruction 14 1 1 43 MEYER B 1985 Prose Analysis Purposes Procedures and Problems In BITTON B BLACK J eds Understanding Expository Text Hillsdale New Jersey Lawrence Erlbaum MORROW D M BOWER G GREENSPA
7. Type de tests tablir un test norm plut t que crit ri nous para t plus pertinent dans le cadre de cette d marche En effet nous cherchons valuer si l habilet test e est ma tris e comparer le score de l enfant celui moyen des enfants de sa classe 40 Sujets mat riel et m thode para t une solution adapt e Nous ne nous basons pas sur un crit re mais sur une norme Selon VAN GRUNDERBEECK 1994 afin de saisir au mieux les difficult s en lecture il faut associer un test formel une valuation informelle En combinant cotation quantitative pour certains items et analyse qualitative pour d autres c est ce que nous avons essay de r aliser terme ce test devra tre standardis et la passation individuelle 1 3 3 Type d valuation Les m thodes d valuation que nous avons choisi d utiliser dans ce test ont t s lectionn es en fonction de leur pertinence par rapport aux habilet s explor es ainsi qu leur facilit de cotation et d utilisation Nous avons pr f r galement alterner les techniques d valuation afin de ne pas lasser l enfant Nous proposons principalement des questions choix multiples r ponse unique ou multiple des questions ouvertes et semi ouvertes 1 4 Support linguistique 1 4 1 R daction des textes Pour r diger les textes du test nous nous sommes inspir es de quelques sites Internet et avons surtout fait appel notre imagination Nous avons
8. e crite mot phrase ou texte est comprise le lecteur est alors capable de s en cr er une image mentale qui lui est propre Chacun de par ses exp riences ant rieures et ses connaissances se construit des images personnelles La compr hension crite n est donc pas fig e mais elle d pend de celui qui traite l information Si la compr hension d un mot crit est directement en lien avec le stock lexical de l individu qui lit la compr hension de phrases et plus encore de textes met en jeu des processus cognitifs complexes li s les uns aux autres A partir du stade de la phrase il n y a pas que les mots employ s qui importent mais aussi leur place dans l nonc et leurs relations Ainsi une lecture pour laquelle la compr hension se fait mot mot ne peut tre efficiente car tous les l ments de la phrase sont connect s entre eux 8 Contexte th orique buts et hypoth ses Ensuite au niveau du texte ce sont les phrases qui sont alors en lien et il n est pas non plus pertinent ici de lire chaque phrase s par ment sous peine de ne pas saisir l ensemble du sens du texte La compr hension de textes est donc le stade le plus complexe car elle n cessite l interaction de nombreuses habilet s diff rents niveaux mots phrases texte entier 1 1 3 Le texte Comme nous venons de le voir le niveau d criture et donc de lecture le plus labor est bien celui du texte Il est compos de nombreux si
9. galement observ quelques textes propos s par les manuels scolaires de chaque classe afin d estimer leur difficult et d adapter les n tres ces exigences En tenant compte des indicateurs de complexit voqu s par GIASSON 1990 et de nos objectifs nous avons essay d tre attentives dans la mesure du possible au choix du vocabulaire au niveau de concr tude et d abstraction ala longueur des textes ala structure des phrases la coh rence et l unit du texte au niveau de difficult des transitions 41 Sujets mat riel et m thode au niveau inf rentiel aux centres d int r t de la tranche d ge s lectionn e aux diff rents niveaux scolaires la vis e du test mesurer une ou plusieurs habilet s d pendant du m me processus 1 4 2 R daction des items Nous avions pour but de r diger un test rapide corriger la cotation doit se faire en temps r el La correction devait tre au maximum objective afin qu un profil de l enfant puisse tre d gag l issue du test Les tests correction objective proposent deux types d valuation les items r ponses courtes et les items dont la r ponse unique ou multiple est l objet d un choix Selon BERNARD et LOUIS 2004 le QCM permet d analyser en profondeur les comp tences de l enfant dans la mesure o le nombre d items peut tre important La r ponse est rapide et l enfant n a pas formuler
10. il a pu nous arriver d tre d rang s par du bruit ou encore distraits par la pr sence d autres membres de la famille Par ailleurs certains orthophonistes ont t surpris du temps important de lecture n cessaire lors de la passation des textes pour certains enfants qui selon eux ont une lecture plus rapide en s ance 3 2 Le texte de pr sentation Nous avons pu remarquer lors des passations que m me si nous le lisions ce texte de d part tait trop long En effet les enfants ont globalement retenu qu un pirate avait cach ou cherchait un tr sor Les plus jeunes n ont pas compris l cart temporel entre l poque de La Buse et celle des malfaiteurs De plus le texte qui d file sur l cran va trop vite Ainsi nous tions oblig es d acc l rer le rythme de notre parole ce qui ne favorise pas la compr hension et nous ne pouvions y mettre les intonations voulues pour rendre le r cit plus vivant Ainsi dans le second diaporama une voix enregistr e lit le texte de d part que nous avons largement raccourci L enfant peut suivre la voix off en balayant du regard le texte d filant sur l cran L animation de d part d j pr sente vient ensuite illustrer celui ci et aide la compr hension de cette premi re pr sentation Tous d buteront ainsi l histoire dans les m mes conditions 79 Discussion 3 3 Les textes de d part 3 3 1 Les microprocessus Nous avons pu relever que les sujets comprena
11. la deuxi me concerne les informations locales du texte et incorpore ses d tails Enfin le troisi me niveau est d fini par les connaissances que le lecteur a sur le monde il se construit au fur et mesure des mises jour faites lors de la lecture il est appel mod le de situation Nous pr senterons l volution de ce premier mod le partir des recherches et courants th oriques qu il a insuffl s Seront expos s ainsi trois g n rations de chercheurs ayant tudi sur ce sujet puis le mod le plus actuel de GIASSON 2011 1 2 1 Trois g n rations de mod les et th ories sur la compr hension de textes VAN DEN BROECK et GUSTAFSON 1999 ont pu mettre en vidence suite une analyse synth tique des avanc es en mati re de compr hension de textes trois g n rations de th ories Si elles suivent une volution chronologique il n en est pas moins vident qu actuellement chacune d entre elles est n cessaire l approche du processus de compr hension de textes 1 2 1 1 Premi re g n ration La premi re g n ration est centr e sur le produit de la compr hension apr s traitement savoir qu est ce que le lecteur retient du texte quelle en est sa repr sentation mentale Elle cherche faire merger les l ments essentiels cette repr sentation et ceux qui peuvent l influencer Cette premi re approche distingue m moire du texte et m moire de la compr hension du texte Dans le premier domain
12. phrases CHAROLLES 1978 a mis quatre r gles de coh rence r p tition progression non contradiction et relation Ainsi un texte coh rent doit tout d abord contenir des r p titions qui ont pour but de lier les phrases entre elles en cr ant un lien Il peut par exemple s agir d un pronom d un d terminant d monstratif d un 9 Contexte th orique buts et hypoth ses synonyme La r gle de progression va plus loin dans la mesure o un texte doit constamment apporter de nouvelles informations et ne doit pas se contenter de reformuler ce qui a t dit Par ailleurs les nouvelles donn es ne doivent pas aller l encontre de ce qui a d j t dit c est la non contradiction Enfin d apr s la r gle de relation les phrases qui sont en lien doivent entretenir un rapport qui est admis plausible Il existe plusieurs types de classifications de textes Nous pouvons ici citer celle de MARSHALL 1984 dans le Tableau Fonctions Forme S quence temporelle Theme Agir sur les motions Texte narratif ex roman Texte po tique Agir sur le comportement Texte directif ex recette Texte incitatif ex tabagisme Agir sur les connaissances Texte informatif ex v nements historiques Texte informatif ex plan tes Tableau I Classification des textes MARSHALL 1984 adapt e par GIASSON 2011 page 21 Une autre classificatio
13. 0 4 1 4 0 4 1 4 1 4 1 4 2 4 3 4 R sum 1 12 3 12 2 12 5 12 4 12 7 12 6 12 6 12 Utilisation de la 2 2 2 2 1 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 structure de texte Processus d laboration Pr dictions 4 26 14 26 12 26 21 26 10 26 15 26 20 26 18 26 Imagerie mentale 11 17 11 17 14 17 14 17 11 17 13 17 12 17 15 17 R ponse affective 5 32 6 32 20 32 22 32 6 32 8 32 26 32 13 32 Raisonnement 2 24 7 24 9 24 14 24 9 24 12 24 14 24 20 24 Int gration du texte 10 21 8 21 14 21 16 21 16 21 18 21 15 21 17 21 aux connaissances Processus M tacognitifs 4 14 1 14 4 14 4 14 2 14 5 14 11 14 9 14 Tableau IV R sultats par sujet au test Les endroits o figurent un 0 dans le tableau signifient une absence de r ponse de l enfant ou alors que les r ponses qu il a donn es ne figurent pas dans les r ponses attendues 63 R sultats Plusieurs remarques permettront d clairer ces r sultats Globalement dans un premier temps Les sujets les plus jeunes ont en g n ral eu des r sultats moins bons dans toutes les habilet s de chaque processus que les plus g s de la tranche d ge retenue Le nombre d l ments rapport s dans l preuve de r sum des macroprocessus est globalement moins lev que lors des preuves des processus d int gration Il en est de m me si l on compare les r sultats obtenus aux preuves d id e principale les scores sont plus bas pour les textes d
14. attention le fait de savoir s lectionner les id es importantes de pouvoir respecter la trame du texte de formuler clairement ses id es 25 Contexte th orique buts et hypoth ses Utilisation de la structure de texte D apr s la classification de MARSHALL 1984 les textes narratifs suivent un encha nement temporel et ont pour but d agir sur les motions L architecture de ce type de textes est soumise des r gles qui ont t pr sent es par de nombreux auteurs il s agit de la grammaire de r cit Nous pouvons nommer SPIEGEL 1985 qui fait tat de six tapes commun ment rencontr es dans un texte narratif L exposition correspond la pr sentation de la situation au d but de l histoire L v nement d clencheur est l v nement qui va modifier la situation initiale Ce dernier va alors entra ner la complication savoir la r action du personnage son but et sa tentative d am lioration de la situation Vient ensuite la r solution Puis la fin de l histoire o une nouvelle situation stable nous est pr sent e Enfin on peut aussi lire une morale Le lecteur gr ce ses connaissances sur la grammaire de r cit peut mettre en place des sch mas de r cit qui l aideront mieux comprendre le texte Les textes informatifs La compr hension des textes informatifs est souvent plus difficile que celle des textes narratifs Plusieurs auteurs comme MUTH 1987 ARMBRUSTER et al 1987 SPIRO et
15. but tout au long du test Le th me permet donc de lier les textes entre eux de cr er une continuit Le th me des pirates est vaste et offre un vocabulaire riche Les sujets traiter sont divers et ainsi facilement adaptables la tranche d ge que nous avons retenue C est un th me qui a su traverser les d cennies et rester pour autant actuel en tant le sujet de nombreux films jeux et livres pour enfants comme pour adultes Ainsi le test porte le nom de Le tr sor de La Buse 43 Sujets mat riel et m thode Diapositive 2 de 356 12 2 Diapositive illustrant le d but du test avant la lecture du texte initial Avant que les preuves ne commencent l orthophoniste lit un court texte l enfant Il donne le d cor et lui pr cise quel sera son objectif un groupe de malfaiteurs veut mettre la main sur le tr sor de La Buse un c l bre pirate Pour les d masquer l enfant vole le smartphone de l un des truands et doit amasser des preuves qu il portera la police pour d noncer leur manigance machiav lique Diapositive 3 de 356 2 gt Diapositive de mise en sc ne du vol du Smartphone 44 Sujets mat riel et m thode Pour ce faire il navigue durant tout le test l int rieur du smartphone qu il a r ussi subtiliser Diapositive 280 de 356 Diapositive de l cran d accueil du Smartphone D s que l enfant a fini de r pondre aux questions d un processus textes de
16. d part ou d approfondissement le cas ch ant il gagne une preuve et ainsi de suite jusqu ce qu il ait pass les cinq processus 2 1 2 M thodes d valuation Dans le tableau qui suit Tableau ll les m thodes d valuation que nous utilisons dans le test sont pr sent es ainsi que les items pour lesquels elles sont employ es 45 Sujets mat riel et m thode M thodes d valuation Habilet s Description On Off line Trouver la d finition d un mot Reconnaissance de mots Distracteurs un paronyme un proche s mantiquement qui pourrait convenir dans On line le texte et un qui n a aucun rapport Choisir le meilleur d coupage d une phrase Distracteurs virgules positionn es des endroits illogiques dans le texte QE Lecture par groupe de mots 1 Choisir le connecteur qui convient pour compl ter la phrase Distracteurs connecteurs v hiculant une autre notion que celle attendue Connecteur 2 O Dire quel sens il donne la phrase On line Distracteurs s appuient sur des mots contenus dans le texte mais ne respectent pas l id e v hicul e par le connecteur Trouver a quoi font r f rence certains mots ne On line Distracteurs autres l ments du texte que le lecteur a pu lire avant ou invent s R f rent Remplir l espace vide au sein d une phrase avec l un des mots propos s QCM Inf rence Distracteurs mots qui pourraient ga
17. de phrases construites Choisis la ou les bonnes r ponses Diapositive 104 de 356 Diapositive illustrant une question Connecteur de la Note 1 Nous proposons galement des items r ponses courtes qui nous permettront de contrebalancer la part du hasard due au QCM et d analyser les r ponses 42 Sujets mat riel et m thode construites de l enfant N anmoins le respect de la syntaxe n est pas un crit re de bonne r ponse Nous avons aussi r dig des items de types QCM ou r ponses courtes dont l analyse de la r ponse ne peut tre compl te que si elle est agr ment e d une remarque qualitative et donc subjective 1 5 Support informatis En choisissant l ordinateur nous esp rons dynamiser le test en le rendant plus attrayant actuel et ludique Beaucoup d enfants utilisent l ordinateur que ce soit chez eux l cole ou encore en s ance d orthophonie Nous avons pu d ailleurs remarquer qu il constituait un support motivant lui seul Les animations mises en place sur le Powerpoint auront pour but de soulager le sujet dans les t ches demand es et d alterner les moments de lecture avec des moments actifs o l enfant s lectionne ses r ponses 2 Organisation du test 2 1 Cr ation du test 2 1 1 Th me Nous avons choisi un th me autour duquel s articulent tous les textes que contient le test Cela donne un certain dynamisme l preuve tant donn que l enfant poursuit un
18. et dynamique de l troite relation entretenue par les deux premi res approches de recherche 15 Contexte th orique buts et hypoth ses 1 2 1 4 L valuation dans les trois g n rations En ce qui concerne l valuation de la compr hension de textes chacune des g n rations propose une mani re diff rente de quantifier et qualifier celle ci La premi re approche propose une valuation apr s traitement telles que les t ches de rappel de r sum la seconde approche coincide avec une mesure en cours de traitement telles que les t ches de jugement spatial les t ches de d cision la v rification d inf rences Ces t ches seront d velopp es plus loin Aujourd hui combiner les mesures issues des deux types de t ches para t la m thode la plus appropri e une valuation compl te et pertinente de la compr hension de textes Une r flexion plus actuelle apporte de nouveaux l ments ceux donn s par ces d cennies de recherches Le mod le propos par GIASSON 2011 en est l illustration 1 2 2 Mod le th orique d apr s GIASSON 2011 Nous venons de le voir la compr hension en lecture ne suit plus un mod le compos d l ments s quentiels et hi rarchis s mais est le r sultat d interactions de processus agissant simultan ment La lecture est un tout unitaire o les habilet s n cessaires la compr hension s influencent mutuellement Aujourd hui on consid re que la compr he
19. hension crite et serait ainsi adapt a la pratique clinique en lib ral 5 R int gration du travail dans le champ de l orthophonie Le travail effectu dans le cadre de notre m moire se rapporte l valuation en orthophonie Il a consist cr er un outil portant sur les processus sous jacents la compr hension crite de textes en fonction de l approche int grative Un tel mat riel n existe pas en France ce jour L valuation de la compr hension est souvent oubli e au profit de celle sp cifique de la lecture Une prise en charge pour un trouble unique de la compr hension crite est peu propos e en premier lieu mais na t d un constat secondaire apr s l valuation de l enfant et plusieurs s ances de r ducation Le test que nous proposons permet de cibler pr cis ment des difficult s qui font de plus en plus leur apparition lors des s ances de r ducation notamment chez les pr adolescents dont la plupart n ont jamais consult en orthophonie auparavant De plus notre test cible volontairement une large tranche d ge Lorsque ce test aura t valid et l talonnage tabli nous pensons qu il sera utile pour l valuation d taill e des troubles de la compr hension et ainsi pour proposer une r ducation adapt e et pertinente En effet si des d ficits pr cis ont t identifi s lors du bilan la prise en charge pourra s orienter vers ceux ci en s appuyant sur les points forts observ s
20. l enfant parvient au stade orthographique d s lors que les mots sont reconnus d un simple coup d il et qu il ne passe plus par l tape de conversion grapho phon tique force de rencontrer plusieurs fois un m me mot l enfant s en cr e une repr sentation dans son lexique interne Ce mod le a cependant t critiqu Chaque stade n interviendrait pas successivement mais serait plut t en interaction avec les autres Par exemple SEYMOUR 1997 a mis l id e que les deux premiers stades taient imbriqu s et permettaient eux deux d acc der au stade orthographique Par ailleurs EUTSTACHE et al 2001 proposent un mod le dans lequel on retrouve deux voies de lecture Figure 1 L une rend compte de l acc s direct au sens d un mot lorsqu il est dans le lexique orthographique voie lexicale l autre utilis e pour lire un mot inconnu correspond au d chiffrage apr s segmentation et conversion grapho phon tique voie phonologique Mot crit Analyse visuelle K a N Segmentation m Lexique orthographique J FRE a Ress Syst me Conversion s mantique Graph Phon AS FE Lexique phonologiq e Synth se exIQUuEe p DIC L ese k ae F Buffer phonologique j en Prononciation Figure 1 Mod le de lecture deux voies EUSTACHE et al 2001 page 240 Contexte th orique buts et hypoth ses D un point de vue neuropsychologique le mod le con
21. la neuropsychologie S minaire Jean Louis SIGNORET Bruxelles De Boeck FAYOL M 1994 Le r cit et sa construction Paris Delachaux et Niestl FERRAND L 2001 Cognition et Lecture Bruxelles De Boeck Universit FRITH U 1985 Beneath the surface of developmental dyslexia in PATTERSON K MARSHALL J COLTHEART M eds Surface dyslexia neuropsychological and cognitive studies of phonological reading London Erlbaum 301 330 GERNSBACHER M A GOLDSMITH H H ROBERTSON R R W 1992 Do readers mentally represent character s emotional states Cognition and emotion 6 2 89 111 GIASSON J 1990 Un mod le de compr hension en lecture in La compr hension en lecture Boucherville Ga tan Morin GIASSON J 2011 La compr hension en lecture Bruxelles De Boeck GIROLAMI BOULINIER A 1984 Epreuve de lecture silencieuse Curieuse aventure Bond et Il Paris Masson GOUGH P B TUNMER W E 1986 Decoding reading and reading disability Remedial and Special Education 7 6 10 GUINGANT S MONTIGNY A 2006 Batterie Exalang 8 11 ans Le r cit oral et crit Construction d preuves de compr hension et de rappel M moire d orthophonie Universit de Lille II GRAESSER A C 1981 Prose comprehension beyong the word New York Spring Verlag GRAESSER A C CLARK L F 1985 Structures and procedures of implicite knowledge Norwood New Jersey Ablex 95 Bibliographie GYG
22. lors du bilan 89 Discussion Nous esp rons que ce mat riel sera utile aux patients et leur orthophoniste notamment dans les cas o seule la compr hension de textes fait d faut 90 Conclusion Conclusion L laboration de ce m moire est partie d un constat les orthophonistes manquent de tests pour valuer finement la compr hension crite de textes chez les enfants de fin de primaire et au coll ge Nous avons commenc cr er un mat riel qui permettrait de tester de fa on sp cifique chacun des processus sous jacents la compr hension de textes tels qu ils sont d crits par GIASSON 2011 Des items cibl s pour chacune des habilet s d crites ont t r dig s cet effet L laboration et les diff rentes passations nous ont permis d honorer nos objectifs En effet si le mat riel est adapt aux patients ayant des troubles de la compr hension il est aussi ais ment manipulable et la cotation peut se faire en temps r el Le format Powerpoint permet son utilisation par un plus grand nombre Ce test comporte de nombreux items et textes afin qu une s lection des plus pertinents puisse tre op r e Le temps de passation actuel est par cons quent trop long pour qu il puisse tre propos tel quel lors d un bilan L objectif d obtenir un temps de passation correct pourra tre atteint lorsque les r ductions seront op r es Dans le but de permettre la poursuite de cette tude nous avons con
23. lus en d but de texte ou se r f rer a ses connaissances sur le contexte Les diff rents types d inf rences permettent de maintenir cette coh rence Quatre facteurs mis en jeu lors de l activation des inf rences peuvent tre d tach s les contraintes donn es par le texte et les inf rences particuli res qu il n cessite la connaissance du contexte les ressources attentionnelles du lecteur les crit res de coh rence du lecteur 1 2 1 3 Troisi me g n ration Pour finir la troisi me g n ration propose une approche int grative Elle vise r unir les deux premi res g n rations afin de construire une th orie relatant du produit de la compr hension et des processus mis en uvre lors de celle ci 14 Contexte th orique buts et hypoth ses Cette derni re approche diff re de la pr c dente dans la mesure o il ne s agirait pas d un fonctionnement du tout ou rien o on constaterait la pr sence ou non d inf rences mais plut t d une variation des degr s d activation des l ments constitutifs de la repr sentation Les ressources attentionnelles ne sont donc pas limit es un nombre fixe d l ments ce qui engendrerait une perte des informations mais seraient le fruit d associations d activations fluctuantes Ainsi elle ajoute l id e de la deuxi me g n ration celle que la lecture est un changement continuel et dynamique des activations VAN DEN BROEK et al 1998 cit s
24. me que leur lecture soit coup e par diverses questions 83 Discussion Nous avions pens tort par exemple dans les microprocessus que le fait que l enfant soit amen lire plusieurs fois la m me phrase preuve de micros lection lecture par groupe de mots et texte en lui m me l aurait aid se souvenir des diff rentes tapes du texte Cet effet n a pu tre constat chez tous les enfants qui perdaient parfois le fil de l histoire Certaines habilet s pourraient alors tre isol es pour un traitement on line sans tre m lang es aux habilet s n cessitant un traitement off line Le test serait par cons quent encore plus long Il aurait galement pu tre propos aux sujets de lire le texte en entier avant d entamer les questions mais cela aurait fauss le traitement de certaines habilet s telles que l identification de mots ou encore les pr dictions Cependant une preuve nous a permis de mesurer cet effet le r sum Lors des deux premiers processus l enfant doit r sumer des textes faisant l objet d un traitement on line alors que dans les macroprocessus un r sum est demand apr s une simple lecture du texte M me si l effet de longueur n est pas n gliger nous avons pu constater qu aucun enfant n avait nettement mieux r ussi l preuve de r sum lors des macroprocessus Seule une analyse longitudinale de la passation des m mes textes avec et sans traitement on line permettrait alors de m
25. pens e Nous retiendrons une d finition qui nous int resse dans le cadre de notre sujet la lecture est l action de lire de d chiffrer visuellement des signes graphiques qui traduisent le langage oral Tr sor de la Langue Fran aise Informatis La lecture est donc une comp tence cognitive gr ce laquelle les sujets peuvent avoir acc s au contenu d l ments verbaux crits Elle peut se situer au niveau d une lettre d un mot d une phrase d un texte Elle comporte deux phases le d chiffrage ou l identification puis l acc s au sens Ce n est pas un savoir faire inn savoir lire requiert un apprentissage Nous pouvons ici citer les diff rents stades de la lecture selon FRITH 1985 Pour commencer un enfant associe une trace graphique le plus souvent un simple mot une signification Le lien entre la graphie et le sens est alors tr s fort L enfant ce stade logographique traite le mot comme une image la typographie la couleur la forme des lettres sont donc primordiales car l enfant se base sur ces l ments pour reconna tre le mot Puis il commence convertir les graph mes en phon mes Ceci est amorc en grande section de maternelle puis intensifi en CP Cours pr paratoire II s agit Contexte th orique buts et hypoth ses du stade alphab tique l enfant peut utiliser la voie d assemblage pour acc der au sens du mot en passant par la conversion graph me phon me Enfin
26. peuvent se retrouver dans les tests de la compr hension de textes que nous allons maintenant pr senter 2 3 Les tests d j existants dans le domaine de la compr hension de textes Le tableau regroupant les tests valuant la compr hension crite de textes Annexe 1 pages A3 et A4 r pertorie les diff rents tests francophones normalis s cet effet Elle concerne uniquement les tests destin s aux enfants et ou adolescents de cette classification les tests ne r pondant pas ces derniers crit res Certains tests conjuguent diff rentes m thodes d exploration des troubles de la compr hension et mettent en vidence quelques raisons pouvant expliquer des difficult s de compr hension comme des troubles de la m moire ou des difficult s de repr sentation mentale Cependant aucun n value de fa on exhaustive tous les processus sous jacents la compr hension en lecture tels que IRWIN 1986 et GIASSON 2011 les d finissent D autre part aucun des tests recens s ne propose une double valuation de la compr hension savoir on line et off line En effet l valuation ne se fait qu apr s la lecture du texte La forme noire MAEDER 2010 demeure le seul test francophone dont la vis e se rapproche le plus des preuves dont il est question dans ce m moire 35 Contexte th orique buts et hypoth ses Cependant les processus concern s sont diff rents de ceux pr sents dans le mod le propos par GIAS
27. rune al i ni e Off line et connaissances P q i On line Imagerie mentale A partir du texte r pondre la question La r ponse doit illustrer l image mentale que On line l enfant se cr e R ponse affective Inf rer sa propre r action motionnelle ou celle des personnages l encontre de Off line divers l ments du texte 47 Sujets mat riel et m thode M thodes d valuation Habilet s Description On Off line eis L enfant est arr t dans sa lecture et doit dire selon lui ce qu il pourrait se passer l Pr diction On line ensuite Montrer si l enfant peut saisir le sens du texte prendre du recul et mettre un Raisonnement jugement quant aux personnages ou aux actions Son avis peut galement lui tre Off line Questions demand T moigner de la capacit de l enfant se rendre compte de ses difficult s ou au f ae On line et Processus M tacognitifs contraire de son assurance i Off line La r ponse Je ne sais pas en est l illustration Eliminer les mots Lecture par groupe de mots Supprimer les mots inutiles la compr hension de la phrase pour ne garder qu une On line inutiles phrase minimale qui contient toujours le m me sens Relever les mots dans le gars Relever dans le d but du texte les trois mots qui seront importants selon lui dans la Pr diction On line texte suite du texte Mime Imagerie mentale Mimer la situa
28. signifie que la m tacompr hension peut intervenir n importe quel niveau et agir sur n importe quel niveau Par exemple si le lecteur ne saisit pas le sens d une phrase il peut rechercher le sens d un mot inconnu qui le g nerait dans sa construction du sens Il passerait donc du niveau s mantique au niveau lexical via ses processus m tacognitifs 29 Contexte th orique buts et hypoth ses CONTEXTE TEXTE LECTEUR _ ee LT Structures et Se Oe Processus Affectives Cognitives Reconnaissance des mots Lecture par groupe Microprocessus niveau lexical de mots he Micros lection y 4 Utilisation des connecteurs des r f rents eS ER ER Processus WS d int gration reg Processus niveau syntaxique ee a ea at he m tacognitifs A o inferences ate pe 3 Identification des id es u BE principales Macroprocessus 1 R sum de Utilisation de la structure n du texte g Te 4 g Q Pr dictions p gt 8 Imagerie mentale F OCS c R ponse affective d laboration O Lien avec les connaissances Raisonnement Figure 5 Mod le de la compr hension de textes Apr s avoir d taill les diff rentes th ories abordant la compr hension de textes la partie suivante sera consacr e son valuation 30 Contexte th orique buts et hypoth ses 2 L valuation de la compr hension de textes
29. silencieuse YLS de A a J Paris INETOP BAUMANN J STEVENSON J 1986 Identifying Types of Anaphoric Relationships in IRWIN J ed Understanding and Teaching Cohesion Comprehension Newark Delaware International Reading Association 9 21 BAUMANN J 1987 Direct instruction in literacy What Why How and When of Comprehension Instruction The Reading teacher n 7 vol 39 640 648 BEECH J R HARDING L 1994 Tests mode d emploi Guide de psychom trie Paris ECPA BELOT C TRICOT M 2001 Les tests en orthophonie Isbergues Ortho Edition BERNARD R LOUIS H 2004 L valuation des apprentissages en classe th orie et pratique Laval Beauchemin BLAIN R 1988 Guide d criture Montr al V zina Editeur BLANC N BROUILLET D 2005 Comprendre un texte L valuation des processus cognitifs Paris Editions In Press BOREL MAISONNY S 1967 Les tests de BOREL MAISONNY BM Issy les Moulineaux EAP BOUTARD C CLAIRE I GRETCHANOVSKY L 1997 r vision 2006 Le vol duPC Isbergues Ortho Edition BROWN A 1980 Metacognitive Development and Reading in SPIRO R BRUCE B BREWER W eds Theoretical Issues in Reading Comprehension Hillsdale New Jersey Lawrence Erlbaum BROWN A DAY J 1983 Macrorules for Summarizing Textes The Development of Expertise Journal of Verbal Learning and Verbal Behavior n 1 vol 22 1 14 CARBONNELL S ANS B 1996 Les
30. tait disponible ou encore au domicile de l enfant 3 6 Choix des tests Afin de garantir que les enfants choisis correspondent aux crit res d exclusion et d inclusion nous leur avons propos le test La forme noire Annexe 6 pages A19 et A20 MAEDER 2010 ou Le Vol du PC Annexe 7 pages A21 et A22 BOUTARD et al 2006 en fonction de leur ge en plus du bilan orthophonique d j r alis Pour les sujets valu s il y a moins de trois mois en compr hension crite de textes avec l un de ces deux tests nous leur avons directement propos notre mat riel apr s avoir lu avec attention leur compte rendu de bilan orthophonique Les r sultats ces tests nous ont permis d estimer le niveau global de l enfant en compr hension de textes et l inclure ou l exclure de notre population 3 7 Les questionnaires aux professionnels Nous avons eu l occasion de pr senter notre mat riel nos maitres de stage ou encore aux professionnels qui nous ont aimablement confi leurs patients Nos ma tres de m moire ont galement accept de nous donner leur avis en tant que professionnels sur le test Le questionnaire figurant en Annexe 8 pages A23 et A24 a pu tre pr sent a neuf orthophonistes Tous taient amen s donner leur avis sur L int r t du test dans l valuation et la prise en charge orthophonique Le th me l histoire Le mode de passation Leur ventuelle utilisation du test Les conseils et critiqu
31. 2 1 D finition et construction d un test 2 1 1 L valuation en orthophonie Le test repr sente avec l valuation clinique et l anamn se les diff rents l ments n cessaires la constitution d un bilan orthophonique la suite de celui ci l orthophoniste peut poser un diagnostic et ou faire un tat des lieux des aspects de la communication affect s Ainsi l valuation au sens large peut prendre la forme d une observation d un v nement par une personne qualifi e afin d en rep rer les caract ristiques essentielles de les analyser et de d cider des actions mener BEECH et HARDING 1994 page 1 Il est important de noter que seuls les tests talonn s permettent de poser un diagnostic et qu une rem diation de qualit ne peut faire suite qu une valuation rigoureuse et personnalis e DSM IV TR Selon BEECH et HARDING 1994 voici les diff rentes proc dures que doit suivre une valuation Choix du test Administration instructions recueil et enregistrement des r ponses du sujet Cotation Analyse des r sultats au test Interpr tation de ces r sultats Restitution la personne Prise de d cision 2 1 2 Cr ation d un test Selon BEECH et HARDING 1994 un instrument de mesures avant d tre utilisable sous sa forme d finitive doit passer un certain nombre d tapes incontournables La construction d un test est fastidieuse et doit respecter de nombreux c
32. 2 1 EMCHAINGCMENA ee cee cceccecceeceeececeecuesueeseecueesessussuesuusseesueenessussuesuessessueens 49 722 an K ICONES PrEUV S atk cians 51 2 2 1 5 Les crit res d arr t A 52 a TR a le ee ees 55 2 2 4 2 2 Lecture deS COnsSIgNeS s nnssnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnne 56 3 Pr sentation du materiel oiriin ey ad aa 56 3 1 But de la d marche ee 56 3 5 Modalit de pr sentation du IPS eset cists ate datnentadossasnisaninl snntaes saisine 59 3 6 Ch IX CS GS 60 2 MIO CR en Ce REET et tin is 70 2 1 1 1 Reconnaissance de mots 70 2 1 1 2 Lecture par groupes de MO uns ntheaniaiseientian tiis 70 213 PMN PEN 01 LL Moraea ita 70 21 2 ROMO Nr ditties M Ut anie 71 2 1 3 Pr ess s d laboration eee em eee 71 2 1 3 1 Imagerie mentale ee ee A 71 22 Parie heor du cn do uns 72 a tte dun can neateinunsraH 12 2 2 2 2 MCCIS ace cecccccceccuecuecseecueeuessussuesuesueesussuessusuesuesueesussessusuussuesuessessusssess 74 Introduction Introduction Introduction La compr hension de textes crits est une activit n cessaire dans la vie quotidienne La compr hension de l crit est importante dans la vie priv e et professionnelle l cole et dans le monde du travail et aussi pour la participation citoyenne et l apprentissage tout au long de la vie OCDE 2002 page 12 Les processus cognitifs qu elle me
33. AX P GARNHAM A OAKHILL J 2004 Understanding emotions in text Readers do not represent specific emotions Language and cognitive processes 19 5 613 638 HALLIDAY M A K 1973 Explorations in the Functions of language Londres Edward Arnold HALLIDAY M A K HASAN R 1976 Cohesion in English Londres Longman HARE V C RABINOWITZ M SCHIEBLE K 1989 The Effects of Main Idea Comprehension Reading Research Quaterly n 1 vol 24 72 89 HERMABESSIERE G SAX H 1972 Epreuves de lecture Jeannot et Georges Paris ECPA INIZAN A 2004 ANALEC Analyse du savoir lire de 8 ans l ge adulte Paris ECPA IRWIN J 1986 Teaching Reading Comprehension Processes Englewood New Jersey Prentice Hall JOHNSON D JOHNSON B 1986 Hightlighting Vocabulary in Inferential Comprehension Instruction Journal of Reading n 7 vol 29 622 626 JUST M A CARPENTER P A 1980 A theory of reading from eye fixations to comprehension Psychological review n 4 vol 87 329 354 KHOMSI A 1999 LMC R Lecture de Mots et Compr hension R vis e Paris ECPA KINTSCH W VAN DIJK T 1978 Toward a Model of Text Comprehension and Production Psychological Review n 5 vol 85 363 394 KINTSH W 1988 The role of knowledge in discourse comprehension A construction integration model Psychological Review n 2 vol 95 163 182 LAURENT J P 1985 L apprentissage de l acte de r sumer
34. LAIN 1988 il en existe quatorze types conjonction disjonction exclusion temps lieu cause comparaison contraste opposition concession cons quence but condition et mani re 23 Contexte th orique buts et hypoth ses Les inf rences Une inf rence est une r flexion que le lecteur a sur le texte ce qu il en d duit n est pas pr sent textuellement Ces pens es peuvent tre tir es soit du texte soit des connaissances du lecteur Dans ce second cas les inf rences peuvent tre diff rentes selon chaque lecteur on parle alors d inf rences pragmatiques Dans l autre cas il s agit d inf rences logiques car elles d coulent naturellement du texte et n admettent pas d interpr tation subjective Dans les cas suivants la premi re inf rence est logique et la seconde pragmatique Phrase crite Il est rentr mouill de sa promenade 1 Ila plu 2 Il va tomber malade JOHNSON et JOHNSON 1986 ont d gag dans une classification dix grands types d inf rences lieu agent temps action instrument cat gorie objet cause effet soit la cause est donn e et il faut deviner l effet soit c est l inverse probl me solution ici aussi l un est crit et l autre doit tre inf r et sentiment 1 2 2 2 3 Les macroprocessus Ces processus permettent la compr hension d un texte dans son int gralit On distingue quatre composants L id e principale Trouver l id e principale d un texte n est
35. N S 1989 Updating situation models during narrative comprehension Journal of Memory and Language 28 292 312 MUTH D 1987 Structure Strat gies for Comprehending Expository Text Reading Research and Instruction n 1 vol 27 66 72 PARIS S WASIK B VAN DER WESTHUIZEN G 1987 Metacognition A Review of Research on Meta cognition ans Reading Paper presented at the Annual Meeting of National Reading Conference Saint Petersbourg Floride PECH GEORGEL C GEORGE F 2006 BELO Batterie d valuation de lecture et d orthographe Marseille SOLAL RAPP D TAYLOR H 2004 Interactiv dimension in the construction of mental representations for text Journal of experimental psychology Learning Memory and cognition 30 5 988 1001 RICARD C 2007 Un test diagnostique qui value la comp tence en compr hension en lecture chez les l ves en ge de S inscrire au coll gial M moire pr sent pour la ma trise en ducation Universit de Montr al RENNES P CTF Test de compr hension de textes facile Paris ECPA SAVIGNY M BARBIER C BOUCHOUX B CAVAILLON M P COUPEY LE ROY R GIRARD J ROUSSEL G 1989 Bat elem D Issy les Moulineaux EAP SEYMOUR PH K 1997 Les fondations du d veloppement orthographique et morphographique in RIEBEN L FAYOL M PERFETTI C A Eds Des orthographes et leur acquisition Lausanne Delachaux et Niestl Soci t Am ricaine de Psychiatrie 2002
36. Nous avons pu remarquer face aux questions des enfants que le vocabulaire utilis n tait pas toujours adapt Cependant la m connaissance de certains mots emp che t elle l acc s au sens d un texte Dans la vie quotidienne nous sommes confront s cette occurrence pour autant le contexte nous aide saisir le sens g n ral du texte et m me parfois en d duire la signification d un mot Ainsi 82 Discussion conserver les mots difficiles permettrait une valuation cologique les retirer une valuation encore plus fine de la compr hension de textes en gommant toute autre difficult parasitaire D autre part nous n avons pu voir les enfants de fa on r guli re Notre emploi du temps et celui des enfants n taient pas toujours conciliables Il tait donc difficile pour eux de se souvenir d une s ance l autre de l histoire et des protagonistes Nous nous sommes ainsi rendu compte des biais de la cr ation d un test respectant une s quentialit pr cise En effet r pondre certaines questions inf rences pr dictions r ponse affective n cessitait de se souvenir minima des tapes pr c dentes Certaines r ponses sont donc erron es non pas parce que l habilet n tait pas ma tris e mais parce que les textes pr c dents avaient t oubli s Il conviendra alors de modifier les items en question Annexe 9 pages A25 et A26 si les textes entre chaque processus ne permettent pas des conditi
37. SON 2011 par cons quent les processus sous jacents valu s ne sont pas les m mes que ceux que nous d sirons explorer De plus bien qu il offre de multiples formes d valuation il ne permet pas une valuation on line de la compr hension Les diff rentes recherches th oriques qu a n cessit es la r daction de cette partie sur les mod les de r f rence ou les tests existant d j nous ont permis apr s une premi re r flexion d tablir des hypoth ses Gr ce ces hypoth ses nous avons pu fixer les objectifs de ce m moire 3 Hypoth ses et buts 3 1 Hypoth ses D apr s l tude comparative que nous avons men e entre les tests d j existants et les mod les th oriques propos s dans la litt rature il semblerait qu il n existe pas ce jour de tests explorant chacun des processus n cessaires la compr hension de textes Ces recherches t moignent de la n cessit de la cr ation d un tel test Voici les hypoth ses pouvant tre mises De nombreux processus cognitifs sous jacents l acte de lecture interviennent dans la compr hension de textes Apr s avoir d tect un d ficit dans cette preuve il para t pertinent de cibler quel s processus sous jacent s entraverai en t une bonne compr hension Ainsi il serait possible de cr er un test permettant d valuer de fa on sp cifique chacune de ces habilet s et de mettre en avant ou non un d ficit 3 2 Buts Les objec
38. TAYLOR 1987 se sont pench s sur la question et diff rentes raisons ces difficult s ont t trouv es syntaxe structure du texte De nombreuses classifications des textes informatifs existent Nous citerons ici celle de MEYER 1985 qui comprend les textes de description ceux d num ration de comparaison de cause effet et enfin de probl me solution ou de question r ponse 1 2 2 2 4 Les processus d laboration Ces processus permettent au lecteur de d passer le texte en se cr ant sa propre repr sentation lls induisent galement la cr ation de nouvelles connaissances Cette tape d pend de ce qu est le lecteur avant cette lecture des apprentissages qu il a pu faire des exp riences qu il a pu vivre Cinq habilet s pas 26 Contexte th orique buts et hypoth ses forc ment d sir es par l auteur mais g n r es par ses propos peuvent tre d gag es Les pr dictions Suite la lecture du d but d un texte le lecteur peut tenter de pr dire la suite Les pr dictions peuvent tre tir es du contenu et de la structure du texte Elles peuvent se faire sur des textes narratifs ou des textes informatifs Elles peuvent se fonder sur les connaissances ant rieures du sujet les structures de ce type de texte les indices provenant du texte le caract re des personnages L imagerie mentale Le lecteur se repr sente mentalement ce qu il est en train de lire Les images mentales ainsi cr e
39. TTE 1992 cit par RICARD 2007 page 17 La lecture est une activit cognitive et langagi re apprise accomplie sous le contr le d un individu qui poursuit un but propre elle est orient e vers la compr hension c est dire la construction du sens du texte par le lecteur et elle est effectu e avec une aisance et une motivation variables qui en affectent le r sultat C est cette construction du sens que nous d sirons valuer pas pas car il existe d j de nombreux tests valuant la compr hension mais peu se penchent sur les habilet s d ficitaires comme nous le verrons un peu plus loin 2 3 1 1 2 La compr hension Le terme de compr hension appliqu au domaine de la lecture fait r f rence au sens qu un sujet donne ce qu il lit Il s agit d une comp tence complexe qui fait intervenir de nombreuses capacit s analyse visuelle m moire s mantique De m me que la compr hension orale la compr hension crite fait appel la perception et au d codage de ce qui nous est destin puis nous rattachons ceci au contexte et nos connaissances pour en saisir le sens D apr s LECOCQ et al 1996 le langage oral et le langage crit sont fortement li s Ainsi la capacit comprendre un texte lu d pend en grande partie des comp tences que le sujet poss de sur sa langue vocabulaire syntaxe l inverse chez le lecteur expert la lecture vient enrichir le langage oral D s lors qu une donn
40. UNIVERSIT DE LORRAINE AVERTISSEMENT Ce document est le fruit d un long travail approuv par le jury de soutenance et mis disposition de l ensemble de la communaut universitaire largie ll est soumis la propri t intellectuelle de l auteur Ceci implique une obligation de citation et de r f rencement lors de l utilisation de ce document D autre part toute contrefa on plagiat reproduction illicite encourt une poursuite p nale Contact ddoc memoires contact univ lorraine fr LIENS Code de la Propri t Intellectuelle articles L 122 4 Code de la Propri t Intellectuelle articles L 335 2 L 335 10 http www cfcopies com V2 leg leg_droi php http www culture gouv fr culture infos pratiques droits protection htm ifd Universit Lille 2 wee Droit et Sant j Institut d Orthophonie Gabriel DECROIX FACULTE 3 DE MEDECINE Universit uso 2 a Henk MEMOIRE En vue de l obtention du Certificat de Capacit d Orthophonie pr sent par Lisa VERGNE Anne Laure VIRONNEAU soutenu publiquement en juin 2013 laboration d un test explorant les processus sous jacents la compr hension crite de textes chez les enfants scolaris s du CM1 la troisi me MEMOIRE dirig par J rome ANDR Orthophoniste l IRPA Ronchin et en lib ral Maubeuge Olivier DEKEIRSCHIETER Orthophoniste en lib ral Bailleul Lille 2013 Remerciements
41. Un r sum est une pr sentation abr g e orale ou crite qui rend compte de l essentiel Tr sor de la Langue Fran aise Informatis D apr s LAURENT 1985 le r sum d un texte doit r pondre diff rents crit res II doit redonner les informations capitales contenues dans le texte mais sans trop en comporter non plus pour rester concis Enfin la mani re de r sumer le vocabulaire et la syntaxe employ s doit s adapter a la aux personne s a qui le r sum est destin BROWN et DAY 1983 se sont appuy s sur le mod le de KINTSCH et VAN DIJK 1978 pour dresser les r gles du r sum Selon ces auteurs il faut tout d abord carter toute information secondaire ou redondante qui serait inutile au r sum et ne ferait que l allonger c est la r gle d limination Toujours dans un but de concision les listes d l ments ou d actions seront chang es contre un terme g n rique qui contiendra les diff rents composants de la liste de fa on implicite r gle de substitution Enfin un r sum doit contenir l id e principale du texte r gle de s lection L auteur du r sum peut alors soit prendre une phrase issue directement du texte soit l inventer c est la r gle d invention Il ne faudra donc pas conclure trop pr cipitamment qu un r sum maladroit est li une compr hension imparfaite car le r sum est une activit complexe qui met en jeu de nombreuses capacit s telles que la m moire l
42. a famille et au sujet une fiche d informations Annexe 4 pages A15 et A16 expliquant notre tude ainsi qu une feuille de consentement de participation a une tude clinique Annexe 5 pages A17 et A18 Selon les capacit s de l enfant entre trois et quatre s ances d environ trente minutes ont t n cessaires la passation de tous les textes de d part Par manque de temps et par souci de ne pas surcharger les enfants en travail hors des s ances d orthophonie et des temps scolaires nous n avons pas pu rencontrer les enfants plus de trois ou quatre fois Outre la s ance consacr e la passation du test de compr hension crite Le vol du PC BOUTARD et al 2006 ou La forme noire MAEDER 2010 voici un exemple de d coupage de trois s ances que nous avons eu l occasion de proposer Microprocessus Processus d laboration et Macroprocessus Processus d int gration et Processus m tacognitifs 59 Sujets mat riel et m thode D autres d coupages ont pu tre possibles L articulation de ce test permet de stopper et reprendre la passation apr s n importe quel texte Cependant nous sugg rons de s arr ter apr s le traitement d un processus entier L enfant obtient la preuve et le texte de transition couter dans la deuxi me version du diaporama pourra l aider se rem morer ce qu il a vu les fois pr c dentes Certaines passations se sont faites sur nos lieux de stage lorsqu une salle isol e
43. afe et les buffles Les connecteurs Ces mots ou groupes de mots servent lier deux propositions ou deux phrases entre elles Le lecteur qui ne les ma trise pas peut tre mis en chec face la compr hension d un texte Cependant en cas d incompr hension il ne faut pas conclure trop h tivement une non ma trise de ces connecteurs il faut chercher si le sens tait bien pr sent au pr alable Si ce n est pas le cas la difficult de compr hension ne d pend pas du moins pas enti rement des connecteurs mais aussi des processus nomm s pr c demment microprocessus r f rents Les connecteurs explicites c est dire ceux qui sont clairement exprim s dans une phrase sont plus facilement compris que les implicites qui sont seulement sous entendus Par exemple le connecteur donc est explicite dans la premi re phrase et implicite dans la seconde 1 Elle n a pas fait ses devoirs donc la ma tresse l a punie 2 Elle n a pas fait ses devoirs La ma tresse l a punie Ainsi si on veut faciliter la compr hension il est pr f rable de choisir un texte comportant des phrases un peu longues mais qui contiennent un connecteur pour lier les deux propositions pr sentes plut t que deux phrases courtes qui ne sont pas li es explicitement Enfin il ne faut pas oublier que les liens de cause effet ne sont que tardivement maitris s contrairement aux autres types de connecteurs D apr s IRWIN 1986 et B
44. affirmer ces propos un talonnage du test est n cessaire De plus nous souhaitions cr er des preuves visant chaque processus et chaque habilet de fa on sp cifique C est ce que nous avons r alis en laborant des textes ciblant pr cis ment un processus La cotation se fait donc s par ment pour chaque habilet bien que comme nous l avons dit toutes ces comp tences soient mises en jeu simultan ment lors de la lecture d un texte Ce travail nous a permis de prendre du recul sur les objectifs que nous nous tions fix s e R pondre a un manque de tests sp cifiques ciblant la compr hension de textes La cr ation de ce test se fait en r ponse un manque dans les mat riels d valuation de la compr hension de textes en orthophonie N anmoins le chemin parcourir avant son utilisation clinique reste important e Cr er un mat riel adaptable aux d ficits rencontr s mettant bien en vidence les sous processus atteints 68 Discussion Les patients ayant des difficult s de compr hension que nous avons s lectionn s pour les passations ont pu r aliser le test m me s il est vrai que certains ont eu plus ou moins de difficult s e laborer un test facilement utilisable aussi bien en termes de passation que de cotation Le test est ais ment manipulable notamment par les enfants eux m mes Les livrets labor s permettent une cotation rapide de chaque habilet en temps r el e Permettre l utili
45. arques pr cises nous ont ainsi permis d alimenter largement cette discussion L objectif de ces passations a donc t clairement atteint La partie suivante relate la r flexion qu ont suscit e ces derni res et des modifications que nous pourrions apporter en cons quence 3 Discussion des principaux r sultats et validation des hypoth ses Afin d introduire cette partie il convient de rappeler que les r sultats obtenus par les sujets au test n tant pas significatifs nous ne pouvons en faire la discussion En revanche ces quelques passations nous ont permis de nous rendre compte des limites et avantages de notre travail Nous avons donc essay de corriger dans la mesure du possible certaines de ces erreurs en joignant au premier diaporama un second sur lequel figurent les modifications apport es Ces deux versions sont disponibles sur le CD ROM joint au 78 Discussion m moire Les passations ont toutes t faites avec le premier diaporama Nous exposerons enfin l avis des professionnels quant ce travail 3 1 Critiques concernant les modalit s de passations Les conditions de passation n ont pas toujours t optimales Nous avons rencontr certains patients que nous ne connaissions pas leur domicile nous ne n gligeons pas le c t intrusif de cette d marche ainsi que la timidit qu ont pu nous montrer certains lors des premi res passations et notamment au moment des tests Chez les patients
46. ation de la r ponse et les mots employ s par l enfant elle doit tre pr sente pour compter le point La notation se fait en 1 0 sauf pour l id e principale d une phrase ou d un texte lorsqu il faut remettre les phrases dans l ordre pour l utilisation de la structure le mime pour l image mentale les r ponses affectives le raisonnement et les 55 Sujets mat riel et m thode processus m tacognitifs o elle se fait en 2 1 0 Dans le dernier cas le nombre maximal de points est atteint lorsque la r ponse est compl te et adapt e Un point est accord si l enfant en dit trop ou pas assez ou si c est peu en accord avec le texte Enfin aucun point n est donn en cas de r ponse incoh rente ou d absence de r ponse Certaines habilet s doivent faire l objet d une cotation quantitative et qualitative raisonnement pr diction r ponse affective ainsi que les chelles d auto valuation et les questions ouvertes des processus m tacognitifs Dans un m me texte on comptabilise le nombre de bonnes r ponses chaque habilet la fin des textes de d part on ajoute les r sultats obtenus une m me habilet pour avoir des scores globaux Ce sont ces scores qui permettront de d cider si un approfondissement est n cessaire ou non 2 2 4 2 2 Lecture des consignes Sur chaque diapositive question figure la consigne L orthophoniste la lit quand l ic ne ET est inscrite sur le livret Ceci permet de diminuer le
47. c poitiers fr Consult le 20 12 2012 Librairie en ligne http www librairie interactive com Consult le 20 12 2012 Minist re de l ducation nationale et minist re de l enseignement sup rieur et de la recherche 2008 Bulletin officiel hors s rie num ro 3 du 19 juin 2008 Cycle des approfondissements Progression pour le cours l mentaire deuxi me ann e et le cours moyen http www education gouv fr bo 2008 hs3 approndissements htm Consult le 16 01 2013 Echelle de classification des textes propos e par FOUNTAS et PINNEL http www fountasandpinnellleveledbooks com Consult le 17 01 2013 Pour le fonctionnement du Powerpoint http office microsoft com Consult le 03 03 2012 Sites internet consult s Pour des renseignements sur le th me des pirates http www pirates corsaires com levasseur la buse htm Consult le 29 12 2012 http www nausicaa fr pirates html Consult le 06 01 2013 Pour les photos utilis es pour l imagerie mentale http fr 123rf com Consult le 17 01 2013 Pour les smiley r ponses affectives http www clipart fr com abonnement thumbs smiley_8 jpg amp imgrefurl Consult le 14 01 201 Pour les images utilis es dans l int gration du texte aux connaissances http www citadines com Consult le 14 01 201 99 iste des annexes Liste des annexes 100 Liste des annexes Liste des annexes Annexe n 1 textes Ann
48. des r f rents et l laboration des inf rences 2 2 Difficult s rencontr es 2 2 1 Partie th orique Apr s avoir choisi d une part les processus de lecture selon GIASSON 2011 et d autre part le type d valuation selon l approche int grative nous avons construit un nouveau mod le Nous avons rencontr quelques difficult s pour laborer un mod le qui rendrait compte de toutes les habilet s et des liens qu elles entretiennent Sur le sch ma nous voulions faire appara tre toutes les variables et donn es cit es par GIASSON 2011 qui influen aient le lecteur et ses performances Enfin il aurait pu tre pertinent de mentionner sur ce m me mod le quand les habilet s taient test es durant ou apr s la lecture mais le sch ma tant d j assez fourni nous ne voulions pas tout m langer Celui ci doit tre relativis nous n exposons en aucun cas un mod le de r f rence mais avons seulement tent de combiner diff rentes approches afin d illustrer au mieux les r f rences sur lesquelles nous nous basions 2 2 2 Construction des preuves 2 2 2 1 Textes Nous n avons pas trouv de m thode de r daction des textes pour la tranche d ge que nous avions s lectionn e ou du moins qui soit faisable compte tenu du temps dont nous disposions et du nombre de textes que nous avons r dig s L utilisation de l chelle de PINELL et FUNDAS par exemple contenant de nombreux crit res paraissait impo
49. dyslexies centrales acquises revue critique Revue de Neuropsychologie n 2 vol 6 127 152 CHAROLLES M 1978 Introduction aux probl mes de la coh rence des textes Langue fran aise n 38 vol 38 7 41 CHESNEAU S ROY M C SKA B 2007 Evaluation de la compr hension de textes narratifs construits selon un mod le th orique Revue canadienne d orthophonie et d audiologie n 2 vol 31 83 93 CHEVRIE MULLER C SIMON A M FOURNIER S MAILLART C 1997 2 me dition informatis e 2010 L2MA Batterie de Langage Oral Langage Ecrit M moire Attention Paris ECPA 94 Bibliographie COIRIER P GOANAC H D PASSERAULT J M 1996 Psycholinguistique textuelle Paris Armand Colin Masson COLLETTA J M 2004 Le d veloppement de la parole chez l enfant g de 6 11 ans corps langage et cognition Bruxelles Mardaga COTE N A GOLDMAN SR SAUL E U 1998 Students making sense of informational text Relations between processing and representation Discourses processes 25 1 1 53 DEMERS G 2008 Comment am liorer la qualit des apprentissages par les textes en FAD Distances n 3 vol 10 34 35 DENHIERE G BAUDET S 1990 Le diagnostic du fonctionnement cognitif dans la compr hension de textes Glossa 20 10 17 ERICSSON K A SIMON H A 1994 Verbal reports as data Psychological Review n 3 vol 87 215 251 EUSTACHE F LECHEVALIER B VIADER F 2001 Les m thodes de
50. e tape qui sera poursuivie pour combler la lacune not e pr c demment et aller plus loin dans les tapes de la cr ation d un outil d valuation 69 Discussion 2 Critiques m thodologiques Cette deuxi me partie traite uniquement de l laboration du mat riel nous soulignerons les limites et avantages qu il comporte puis d crirons les difficult s que nous avons rencontr es Nous parlerons galement de l laboration du diaporama ainsi que du recueil de la population 2 1 Critique du test en fonction des items Nous discuterons ici de la pertinence du mode d valuation que nous avons choisi pour mesurer certaines habilet s Les questions soulev es seront expos es bri vement item par item 2 1 1 Microprocessus 2 1 1 1 Reconnaissance de mots Parmi les distracteurs que nous avons utilis s l un est phonologique la r ponse propos e est proche du mot cible au niveau des sons Cependant certaines r ponses sont le paronyme lui m me d autres sont la d finition de ce paronyme Tous les items ne sont pas de difficult quivalente par exemple l enfant doit trouver la d finition correspondant subtiliser ou ripoux mais aussi bottes et chapeau Certains items trop complexes ou trop faciles devront tre enlev s afin d homog n iser le test 2 1 1 2 Lecture par groupes de mots Si certaines virgules sont ind niables nous sommes conscientes que la place d autres peu
51. e on retrouve les l ments constituant le niveau de surface et la base du texte Le deuxi me domaine appel mod le de situation par KINTSCH 1988 cit par CHESNEAU et al 2007 se retrouve d s lors que le lecteur fait appel ses connaissances et exp riences personnelles et se d tache ainsi du texte La base du texte et le mod le de situation peuvent tre pr sents la m me chelle ou de fa on in gale ils d pendent du niveau de compr hension de la richesse lexicale du lecteur et de la m morisation du texte Observables quitablement ils participent une bonne restitution et une r tention plus long terme du texte 12 Contexte th orique buts et hypoth ses De plus la premi re g n ration met l accent sur l importance de la coh rence de la repr sentation Elle est la relation entre le mod le de situation et les l ments constitutifs du texte Une repr sentation mentale coh rente peut tre sch matis e comme un r seau de n uds interconnect s o les n uds sont les l ments du texte tats faits v nements et les connexions les relations s mantiques Diff rentes relations coexistent La plus importante est la relation causale elle d termine les liens de cause effet au sein du texte et peut se faire entre des l ments du d but et de la fin du texte Les relations causales sont nombreuses et aident la m morisation de la trame du r cit Elles sont les plus pr dictiv
52. e lecteur doit dire s ils se trouvent dans la m me pi ce ou non Les protocoles verbaux deux m thodes existent apres chaque phrase du texte le lecteur r pond une question sp cifique le plus souvent on retrouve pourquoi comment et ou que va t il se passer GRAESSER 1981 GRAESSER et CLARK 1985 penser voix haute le lecteur doit dire apr s chaque phrase ce qui lui vient l esprit Ceci met en vidence l importance de la m moire de travail ce qui est accessible a la conscience et verbalisable ERICSSON et SIMON 1994 2 2 2 Mesures apres traitement La t che de rappel le lecteur restitue tout ce dont il se souvient apr s la lecture La tache de r sum a partir d un texte de d part le lecteur doit en produire un nouveau dans lequel figurent les l ments pertinents La t che de reconnaissance de phrases elle permet de tester les trois niveaux de repr sentation surface base de texte et mod le de situation Cinq nonc s sont propos s pour chaque texte Ils sont plus ou moins loign s du texte Le lecteur doit dire parmi les cinq nonc s propos s lequel est pr sent dans le texte La t che de v rification d inf rences le lecteur doit dire si l nonc pr sent est vrai ou faux par rapport au texte qu il aura pr c demment lu Le temps et l exactitude de la r ponse sont pris en compte Les segments de texte qui feront l objet d un questionneme
53. e les valuations propos es sont pertinentes quant aux capacit s explor es Le fait qu un test unique regroupe l valuation de toutes les habilet s a galement t appr ci 85 Discussion Tous les orthophonistes pensent qu il pourrait plut t voire beaucoup aider au diagnostic mais le trouvent surtout pertinent quant au choix des axes du plan th rapeutique d finir Le fait que l enfant soit acteur de sa passation a t vivement appr ci par tous les orthophonistes interrog s Certains nous ont signal que c tait une qualit r ellement appr ciable du test Les images et les animations bien choisies rendent le test dynamique et interactif Trois orthophonistes n ont pas t l aise dans la manipulation du test Elles soulignent la difficult d utilisation pour les non initi s L une nous conseille alors d tre plus explicites au niveau du menu de s lection afin qu une prise en main rapide suffise comprendre ce qui est valu dans chaque processus Certains craignent qu il soit davantage destin aux gar ons qu aux filles La plupart des orthophonistes s accorde dire que certains textes et questions sont d licats pour les enfants les plus jeunes Certains orthophonistes nous ont galement signal la difficult de quelques questions celles l m mes seront reprises dans l Annexe 9 pages A25 et A26 Si tous trouvent l histoire et le th me adapt s la tranche d ge certains so
54. es des possibilit s de rappel de textes En effet l appartenance de l v nement la cha ne causale du r cit permet une meilleure m morisation de celui ci TRABASSO et VAN DEN BROEK 1985 cit s par VAN DEN BROEK et GUSTAFSON 1999 Les relations causales et r f rentielles donnent lieu des standards de coh rence universels ce type de relation peut tre r alis par tous les lecteurs elles sont logiques et admises socialement En revanche la nature des autres connexions est propre a chacun par exemple tous les lecteurs n auront pas la m me r action affective face un m me l ment du r cit L absence de coh rence entre la base du texte et le mod le de situation peut inciter le lecteur averti faire de nombreuses relations afin de comprendre le r cit Ainsi une investigation personnelle et volontaire d approfondissement de la lecture en cours permet une compr hension plus fine et une m morisation du texte plus longue dans le temps MC NAMARA et al 1996 cit s par BLANC et BROUILLET 2005 Une compr hension r ussie implique donc la construction d une repr sentation coh rente en m moire la suite de ces travaux une deuxi me approche a pu na tre 1 2 1 2 Deuxi me g n ration La seconde g n ration s int resse aux processus cognitifs intervenant lors de la compr hension et s interroge sur la nature des facteurs influen ant ceux ci au cours de la lecture du texte 13 Conte
55. es des parents ont galement t pour nous des l ments pertinents prendre en consid ration 60 Sujets mat riel et m thode Les r sultats obtenus la suite des diff rentes passations et du questionnaire seront rapport s dans les parties suivantes 61 R sultats R sultats R sultats Nous pr senterons dans cette partie les r sultats que chacun des huit sujets retenus a obtenus lors de la pr sentation de notre test tableau IV Y est indiqu leur classe et non leur ge En effet l acquisition des habilet s d pend davantage du niveau de scolarisation et des l ments vus en classe que de l ge r el de l enfant Voici ci dessous les r sultats de chacun au test T C Q G G M O U B C T B B G LE CM1 CM2 6 5 5 4 4 3 Microprocessus Identification 11 19 11 19 13 19 17 19 16 19 17 19 16 19 14 19 Lecture par groupe 7 20 12 20 7 120 12 20 14 20 17 20 15 20 17 20 de mot Micros lection 6 14 6 14 9 14 13 14 11 14 12 14 8 14 12 14 id e principale 1 4 1 4 0 4 3 4 2 4 2 4 3 4 3 4 R sum 3 20 1 20 0 20 9 20 3 20 8 20 5 20 0 20 Processus d int gration Connecteur 2 17 3 17 8 17 15 17 11 17 13 17 13 17 10 17 R f rents 2 21 2 21 15 21 19 21 15 21 15 21 17 21 19 21 Inf rences 9 20 8 20 13 20 15 20 11 20 14 20 13 20 12 20 Id e principale 3 8 0 8 2 8 8 8 7 8 5 8 4 8 7 8 R sum 5 15 2 15 4 15 9 15 9 15 11 15 11 15 10 15 Macroprocessus Id e principale
56. es macroprocessus Dans le m me sens tous les sujets ont su rappeler plus d l ments pour les r sum s demand s lors des processus d int gration que pour les microprocessus Pour les deux plus jeunes la consigne concernant les r f rents a bien t comprise mais ils n ont souvent pas t capables de rep rer le bon r f rent Tous les sujets ont au moins obtenu 11 17 l imagerie mentale ce qui constitue des scores lev s Les sujets qui ont eu un score bas en r ponses affectives ont perdu des points en ne choisissant qu un seul mot m me si c tait une des r ponses attendues Les preuves propos es pour les processus m tacognitifs ont t difficiles r aliser pour les plus jeunes Tous les sujets qui avaient obtenu de mauvais r sultats au r sum des tests talonn s ont galement prouv des difficult s effectuer ceux du test Il en est de m me pour les preuves d analyse des r f rents et de r ponses aux questions portant sur les inf rences Dans un second temps par patient I E a eu 0 20 au r sum des microprocessus parce qu il ne pouvait donner davantage d l ments que pour l id e principale B C a montr une certaine r serve pendant l preuve Les questions qui n cessitaient une r ponse d velopp e r sum ou un avis personnel pr dictions r ponses affectives et raisonnement ont alors t chut es 64 R sultats Si O U a g
57. es textes de longs passages phrases ou paragraphes sans pause manifest e graphiquement L aptitude grouper les mots selon le sens est importante dans la compr hension car elle soulage la m moire court terme Plut t que de retenir quelques mots isol s cette m moire peut donc enregistrer plusieurs groupes de mots afin de les transmettre ensuite la m moire long terme pour une compr hension plus globale du texte Ceci permet donc une meilleure r tention du texte lu ainsi que la compr hension d extraits plus longs La micros lection La troisi me et derni re habilet faisant partie des microprocessus concerne la phrase 21 Contexte th orique buts et hypoth ses Gr ce la micros lection le lecteur choisit l id e la plus importante de la phrase afin de ne garder qu elle seule en m moire Cette capacit est donc en lien avec les deux pr c dentes mais aussi avec les macroprocessus qui seront d crits ult rieurement En deux mots ces derniers permettent la compr hension du texte dans son int gralit Ainsi pour savoir quelle est l id e la plus importante d une phrase il faut savoir ce que raconte globalement le texte pour pouvoir la s lectionner en fonction de ce qui sera primordial pour la suite 1 2 2 2 2 Les processus d int gration Les processus d int gration servent faire des liens entre les propositions d une phrase et entre les diff rentes phrases Certains processus garantis
58. ettre en vidence ce biais Nous pensions all ger le test en lisant certains passages l enfant Nous avons remarqu que beaucoup d entre eux lisaient tout de m me la phrase qui tait crite et par cons quent r p ter syst matiquement la question n tait pas utile En effet le type de question restant le m me l enfant n avait rapidement plus besoin de lire la consigne Certains enfants avaient tendance vouloir lire vite par exemple pour aller directement l ic ne o il faut cliquer ou d autres accentuer leur attention avant une ic ne comme s il voulait anticiper la question en essayant de retenir le plus d informations possible D autres encore ne lisaient pas les consignes ou les titres notamment pour les mails et perdaient ainsi des informations capitales Nous craignions que le sujet retenu plaise davantage aux gar ons qu aux filles ce qui n a pas du tout t le cas pour les patients que nous avions s lectionn s Les filles de notre chantillon ont pris un r el plaisir participer l tude et ont aim le th me ainsi que l histoire Une fille a galement voulu savoir si elle pouvait retrouver 84 Discussion les informations contenues dans le diaporama sur Internet Une autre nous a conseill d y int grer le visage des personnages afin que l on puisse les rep rer de rendre davantage attractif les ic nes preuves en ajoutant un fond sonore leur pr sentation Il nous a galement t
59. eurs d autres types de textes ou d autres vis es Utilisation de la structure du 2 OU Remettre dans l ordre 4 ou 5 phrases afin d obtenir un court r cit coh rent 1 Off line QCM texte gt Lorsqu elles sont pr sent es avant le texte l enfant peut s appuyer sur les diff rents connecteurs et sa connaissance de la structure du texte pour choisir le bon enchainement 1 Choisir les moyens qui pourraient selon lui lui tre utiles pour mieux comprendre Toutes les r ponses sont possibles de mani re g n rale mais toutes ne le sont pas Processus m tacognitifs dans le contexte impos par le texte Off line 2 OU Choisir un degr de certitude de ses r ponses sur une chelle Les chelons sont toujours les m mes de pas du tout s r tr s s r Placer les virgules Lecture par groupe de mots Placer les virgules o cela semble n cessaire On line Micros lection Donner succinctement l id e principale de la phrase qui vient d tre lue On line R f rent Nommer les mots auxquels se rapportent des mots cibles les r f rents On line inf rrc R pondre aux questions dont les r ponses ne figurent pas explicitement dans le On line texte id e princibale Ne donner qu une ou deux phrases comme il est sp cifi dans la consigne afin que Off line P p la demande de r sum qui suit soit pertinente et ne soit pas une redite Questions R sum R sumer le texte Off line Int gration du texte aux _ R pondre
60. exe n 2 Annexe n 3 textes Annexe n 4 Annexe n 5 Annexe n 6 Annexe n 7 Annexe n 8 Annexe n 9 Les tests valuant la compr hension crite de Livret de l orthophoniste Microprocessus R sultats aux tests de la compr hension de Fiche d informations Consentement de participation Fiche test La forme noire Fiche test Le vol du PC Questionnaire destin aux orthophonistes Repositionnements par item 101
61. fique connaissances sur l utilisation d un r seau social n cessaires un dont la m thode d valuation s lectionn e tait hasardeuse et l interpr tation de la r ponse trop subjective apr s la lecture d un tr s court texte l enfant devait compl ter une phrase nous devions d duire si sa r ponse tait affective ou non Nous avons pu pr senter certains de nos textes des enfants de notre entourage ce qui nous a permis d ajuster le vocabulaire ou la formulation de phrases parfois trop complexes Nos ma tres de m moire ont su galement nous aiguiller dans cette r daction gr ce leur exp rience et en proposant le mat riel leurs patients Enfin la r daction des trente quatre textes et du questionnaire sur les processus m tacognitifs qui composent ce m moire nous a pris du temps aux d pens de la confection du diaporama et des passations ce qui est regrettable Peut tre aurions nous d nous contenter de ne r diger que les textes de d part et prendre ainsi le temps de pr senter chacun des processus un chantillon d enfants et d orthophonistes plus important 73 Discussion 2 2 2 2 Items Nous avons voulu varier les diff rents types de questions En effet le test est assez long donc il fallait ne pas lasser l enfant Cependant l preuve du QCM ou les questions r ponses orales se retrouvent souvent Pour le QCM la pr sentation de la question permet de faire une variante suppl men
62. generations of reading research in GOLDMAN S R GRAESSER A C VAN DEN BROEK P eds Narrative comprehension causality and coherence Mahwah New Jersey Erlbaum 15 34 VAN GRUNDERBEECK N 1994 Les difficult s en lecture diagnostic et pistes d intervention Qu bec Ga tan MORIN ZWAAN R A LANGSTON M C GRAESSER A C 1995 The construction of situation models in narrative comprehension an event indexing model Psychological Science 6 5 292 297 Sites internet voqu s dans le m moire Pour introduire le m moire KIRSCH l DE JONG J LAFONTAINE D MC QUEEN J MENDELOVITS J MONSEUR C 2002 La lecture moteur de changement Performances et engagement d un pays a l autre r sultats du cycle d enqu tes PISA 2000 OECD Paris http www oecd org edu preschoolandschool programmeforinternationalstudentasse ssmentpisa 33690971 pdf Consult le 04 11 2012 Pour les r f rences cit es dans la partie th orique du corps du m moire Les tr sors de la langue fran aise informatis http atilf atilf fr dendien scripts tlfiv4 showps exe p combi htm java no Consult le 15 11 2012 Le Centre National des ressources textuelles et lexicales http www cnrtl fr Consult le 13 01 2013 Les enseignants d Alkricht http www circ ien altkirch ac strasbourg fr Consult le 22 10 2012 98 Bibliographie Pour la r daction des textes Acad mie de Poitiers http ww2 a
63. gerie mentale nous la retrouvons sous forme de QCM dans les textes de d part et parfois sous forme de question ouverte ou mime dans les textes d approfondissement Apr s un chec aux habilet s des textes de d part il pourrait tre int ressant de voir si l habilet est en voie d acquisition auquel cas les items plus faciles devraient tre r ussis l inverse des plus complexes ou si elle est aussi chou e et qu elle n est donc pas ma tris e 2 2 3 Relatif isolement des habilet s Dans le livret de passation de La forme noire MAEDER 2010 il est stipul que tous les processus sous jacents la compr hension sont imbriqu s et par cons quent difficilement mesurables isol ment Nous tentons de mettre en vidence qu un individu peut avoir des difficult s dans une habilet mais pas dans une autre N anmoins face la r daction de nombreux items nous nous sommes heurt es cette difficult Par exemple Certaines inf rences peuvent tre r ussies en faisant appel aux connaissances d autres rel vent de l imagerie mentale Certaines pr dictions sont possibles gr ce une bonne connaissance de la structure du texte La m thode d valuation qui consiste remettre les phrases dans l ordre pouvait convenir selon nous valuer la connaissance de la structure du texte ainsi que le r sum 75 Discussion La compr hension au niveau d une phrase micros lection d pend de
64. gnes conventionnels lettres ponctuation qui ensemble forment des phrases Ces phrases qui entretiennent des liens de sens entre elles concourent un tout unitaire le texte D ailleurs l tymologie du mot texte texere en latin signifie tisser Les relations qui composent un texte sont donc des l ments importants de sa structure D apr s le Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales CNRTL un texte est une suite de signes linguistiques constituant un crit ou une uvre Selon HALLIDAY et HASAN 1976 cit s par COIRIER et al 1996 un texte ne peut se d finir comme un encha nement de phrases Ils abordent deux propri t s du r cit la coh sion et la coh rence La premi re repr sente les moyens grammaticaux anaphores connecteurs et lexicaux r p titions synonymes qui assurent la seconde D apr s COLLETTA 2004 la coh sion pr sente deux aspects L aspect d int gration d une part concerne la mise en relation des unit s linguistiques que comporte le texte gr ce aux anaphores par exemple D autre part l aspect de segmentation qui est donn par les connecteurs temporels ou logiques permet de scinder le discours pour mieux l int grer Enfin un texte est coh rent s il maintient un th me constant tout au long de son d roulement de plus les diff rentes propositions qui le constituent doivent tre li es de fa on logique La coh rence diff rencie donc un texte d une juxtaposition de
65. i de conserver dans notre population les patients pour lesquels une prise en charge concernant la compr hension crite tait propos e 17 Discussion sans pour autant que les r sultats qu ils aient obtenus aux tests de compr hension de tests talonn s soient pathologiques Nous avons fait passer ces tests onze enfants trois ont t exclus de l tude car leur temps de lecture tait pathologique Ainsi un temps de lecture trop long aurait pu affecter la r tention des informations et par cons quent la compr hension Ce param tre n est pas pris en compte dans notre test Nous avons gard cependant les enfants ayant une lecture lente pas au del de moins un cart type mais sans erreur et ceux pour lesquels les r sultats aux tests de la compr hension taient faibles mais non pathologiques Chacun d entre eux a obtenu un score inf rieur ou gal 1 5 carts types dans au moins deux des preuves propos es et aucun d entre eux au regard des bilans effectu s par les orthophonistes et nos observations lors des passations ne pr sente des troubles de d chiffrage Dans la mesure o nous ne cherchons pas tablir des r sultats ayant une quelconque valeur statistique mais seulement obtenir un regard critique sur le travail effectu les enfants que nous avons choisi de garder dans cette tude y trouvaient tout fait leur place L avis et les r ponses de chacun nous ont t infiniment pr cieux Leurs rem
66. ible Faible Moyenne Forte Tr s forte wo N Figure 9 Motivation a lire des textes selon diff rentes occurrences D apr s ces questionnaires nous avons pu noter que les plus jeunes taient ceux qui sur valuaient le plus leurs capacit s ils estiment avoir un bon niveau de lecture et de compr hension alors que les r sultats aux tests montrent le contraire De plus la motivation engendr e par le test ainsi que la compr hension des textes le composant ont t globalement et successivement valu es fortes ou bonnes 66 Discussion Discussion Au regard des r sultats obtenus et des observations cons cutives aux passations nous rappellerons dans un premier temps les hypoth ses et objectifs de d part Nous ferons ensuite la critique du travail effectu avant de situer celui ci dans le champ de l orthophonie 1 Principaux r sultats observ s en relation avec les buts et les hypoth ses Parmi les hypoth ses que nous avions mises nous pensions que des difficult s en compr hension crite de textes observ es chez un enfant m ritaient d tre approfondies afin de cibler ce qui tait en cause dans ce d ficit C est ce que nous avons fait avec ce test les r sultats obtenus aupr s des patients sugg rent que certaines habilet s peuvent tre acquises et d autres en cours d acquisition ou absentes les derni res pouvant tre l origine des difficult s de compr hension crite Afin d
67. ient mieux le second texte que le premier cela nous proposons deux raisons D une part dans le premier la distinction entre les deux personnages n est pas vidente puisque les messages ne sont pas sign s au contraire du second texte D autre part les textes v hiculant la m me id e nous supposons que la charge cognitive allou e au traitement des informations nouvelles est moins importante dans le second texte Une animation permet de suivre le fil de la conversation en faisant d filer les messages au fur et mesure de la lecture pour que l enfant ait conscience que l ensemble des messages forme un texte Enfin le fait de laisser la phrase sous la question de la micros lection peut certes aider l enfant se rem morer son sujet principal mais certains n ont fait que r p ter ce qui tait crit mot pour mot 3 3 2 Les processus d int gration Il conviendrait afin que les enfants comprennent ce qui leur est demand de poser une question ciblant le r f rent dont il est question En effet les plus jeunes n avaient pas saisi la consigne Les textes d approfondissement proposent cette chappatoire Pour les inf rences certains n osaient pas r pondre et demandaient si C est crit dans le texte Une solution peut tre envisag e pr venir l enfant au d but de la passation des processus d int gration que toutes les r ponses ne sont pas not es dans le texte 3 3 3 Les macroprocessus A ce stade
68. ir l avis et les critiques d un plus grand nombre d orthophonistes Revoir la r daction le vocabulaire la longueur de certains textes en cons quence valuer l efficacit des modes d valuation propos s en fonction de l habilet tester tablir la s lection des textes et items conserver en respectant un crit re de pertinence quant l habilet mesur e en d duire la r duction des livrets du temps de passation du diaporama Proposer une solution quant la correction des biais engendr s par l approche int grative lorsque cela est possible apr s en avoir conclu la r elle influence de l valuation on line sur l valuation off line En d duire l homog n it du test R diger les livrets de fa on plus ergonomique 88 Discussion D gager les qualit s psychom triques du test validit sensibilit sp cificit et fid lit tablir une standardisation du test en le pr sentant des enfants tout venant en r sulteraient un score moyen de r f rence ainsi qu un cart type par tranche d ge et par habilet auquel se fier pour la passation des textes d approfondissement mais aussi pour d finir le seuil de pathologie Permettre d tablir le profil compr hension crite de textes du patient R diger le manuel d utilisation A terme le test pourrait tre utilis en premi re intention pour un patient chez qui l on suspecte un trouble de la compr
69. la reconnaissance des mots de l identification des r f rents et de la compr hension des connecteurs La cr ation d images mentales peut favoriser la repr sentation globale d un texte et donc faciliter la restitution de l id e principale ou la formulation du r sum Nous avons essay de ne garder que les items permettant d isoler au maximum une habilet en proposant des distracteurs fins et pertinents Nous avons supprim les plus tendancieux 2 2 4 laboration de la structure du diaporama Si nous avons r dig la structure du diaporama nous ne l avons pas construit techniquement Dans un premier temps nous avons b ti l ossature du diaporama diapositive par diapositive ainsi que les liens qui permettent leur enchainement Nous avons eu quelques difficult s imaginer comment les diapositives pouvaient s encha ner entre elles surtout pour les textes d approfondissement En effet si l enfant doit lire un texte d approfondissement il n aura pas forc ment toutes les habilet s passer Il a donc fallu r fl chir tous les cas de figure possibles Par exemple si le raisonnement et la r ponse affective devaient faire l objet d un approfondissement nous devions tre en mesure de proposer l enfant de ne faire que les preuves concernant ces habilet s sans devoir faire les autres Nous n avons trouv d autre solution que de revenir au texte apr s la passation d une habilet qu elle soit on line ou off li
70. lement tre int gr s la phrase mais qui ne On line conviennent pas d apr s le sens que l on doit inf rer du texte Choisir parmi quatre images celle s qui correspond ent a ce qui est dit dans le On line et Imagerie mentale texte x ree f Off line Distracteurs images qui n illustrent pas le ou les mots en question 1 R pondre une question Pr diction 2 OU Finir une phrase On line Certaines r ponses sont moins logiques que d autres 1 Choisir le smiley qui repr sente le mieux le ressenti de la personne dont il est question dans le texte Les smileys propos s repr sentent quatre tats motionnels R ponse affective bien distincts car le but est d valuer si l enfant a saisi l motion oting 2 OU Choisir les mots qui d crivent selon lui au mieux les ressentis du personnage Rais nnement Choisir les phrases avec lesquelles l enfant est d accord Off line Distracteurs des phrases subjectives 46 Sujets mat riel et m thode M thodes d valuation Habilet s Description On Off line Choisir la les r ponse s qui concerne nt ce qui est dit dans le texte Int gration du texte aux Distracteurs plus ou moins flagrants Online et connaissances gt Les questions portent sur des notions qu un enfant de CE2 est cens avoir Off line acquises 1 Trouver de quel type de texte il s agit ou quel est son but Distract
71. lobalement de bons scores elle a fait des contresens importants sans s en rendre compte Ceci a galement pu tre observ lors de la passation du test La forme noire MAEDER 2010 De m me les r sultats obtenus aux processus m tacognitifs sont faibles Elle n a pas compris le texte dans lequel il est question de trouver une objet sp cial et n a su s lectionner ce qui pourrait l aider mieux comprendre un texte La cotation que nous avons choisie ne propose pas de point d gressif pour cette occurrence G M n a eu aucun point l preuve de r sum ni n a pu restituer l id e principale des textes des microprocessus Les id es pourtant vraies a parle de pirates et de tr sor qu il a pu restituer ne font en effet pas l objet d une cotation Les graphiques ci dessous Figures 7 9 r pertorient les r ponses des sujets aux questionnaires pr sent s en fin de test permettant d valuer les processus m tacognitifs Ils constituent une auto valuation des performances en lecture 4 5 4 3 5 3 2 5 2 1 5 1 0 5 0 E Niveau de lecture Tr s faible Faible Moyen Bon Tr s bon Figure 7 Niveau de lecture 65 R sultats 3 M En classe E la maison E Pendant le test 0 i Faible Bonne Ne sait pas Tr s faible Moyenne Tr s bonne N Figure 8 Compr hension de textes selon diff rentes occurrences 4 E En classe E la maison E Pendant le test 0 K Tr s fa
72. ls une solution A partir du CM1 le d codage est normalement automatis les enfants sont capables de lire seuls un texte nouveau d une dizaine de lignes et de s aider du contexte pour comprendre les mots inconnus Ils ont galement appris reformuler r sumer ou donner les l ments essentiels et r pondre des questions sur un texte litt raire ou documentaire Eduscol 2008 Enfin selon DENHIERE et BAUDET 1990 avant neuf ans les enfants ne peuvent faire un rappel de r cit complet Ces l ments sont autant de comp tences qui doivent tre acquises pour la passation de ce test La limite sup rieure est la classe de troisi me Pour les l ves plus g s nous jugeons que notre test n est plus adapt Le th me retenu pourrait ennuyer et infantiliser les plus grands 1 2 Le lecteur et les habilet s du lecteur Parmi les variables cit es par GIASSON 2011 que nous voquions en premi re partie de m moire nous avons choisi de n en traiter qu une seule le lecteur 39 Sujets mat riel et m thode Elle nous semble en effet la plus pertinente valuer et la plus int ressante observer finement Lors d un bilan l orthophoniste s int resse particuli rement aux points forts et aux difficult s du patient Il nous a donc paru important de cibler le test sur les processus de lecture que met en place le lecteur Tester chacune des habilet s que le lecteur doit mobiliser pour comprendre un texte
73. me 4 1 La compr hension en lecture tat des connaissances actuelles et nouvelle proposition de age LE LE Et LS A ie 5 TL LL LL S PTE D 5 1 1 1 La lecture ee RET 5 1 2 A Mod le th orique d apr s GIASSON 2011 16 1 2 2 1 L interaction lecteur texte contexte issues 16 T22 PE A 20 PO RE ER Cee er 17 ER D se cece Aa ae ase 17 Ds D NM Miao ie ct ln 18 1 2 2 2 5 Les processus aeons AEA RR ee ee eT 28 1 2 3 Le nouveau Modele nn ie 28 2 L valuation de la compr hension de textes 31 2 1 D finition et construction d un IeSt s docs oce cee peewee sade vecsccesevecedes 31 2 1 1 L valuation en orthophonie 31 2 le Creation TUN ET eignina aaa ita es 31 214 2 Greation des Iems scrret ai 32 2 1 2 2 La fid lit D EE 32 A RS A A LU ce et E Om ne ree Or 32 2 1 2 4 La standardisation sssusssnsssnessnnesssenssnnne 32 2 1 2 5 La r daction du Cts i andre unten bia 33 2 2 Na yare eee eke CES LUXE Se eee error ey Orono 33 2 2 1 Mesures en cours de ire TITS 9 E E ne eo Rr eR 33 3 1 HYPOTR SES eme 36 TAT nee 36 LATE d 39 1 2 Le lecteur et les habilet s du leCt Ur eue 39 SR ha i ek 43 2 1 2 Methodes d valuatiOM o cee cece cece ecceeceecceececeueceusueecueeneeseseuessesstesuesatesess 45 22 NOC MOUIE TING ING reece bets aad pa te a eee 49 2
74. ment r duit les tudes ult rieures permettront de conserver un nombre d items suffisant pour mesurer une habilet 2 2 D roulement 2 2 1 Encha nement 2 2 1 1 Le texte oral Avant de commencer la passation et de lancer le diaporama l orthophoniste lit le texte de pr sentation du test L enfant coute Pour s assurer de sa compr hension et amorcer le test dans de bonnes conditions l orthophoniste peut lui demander de r sumer le texte qu il vient de lire Si la r ponse de l enfant peut tre enregistr e elle ne fait pas l objet d une cotation L objectif est de s assurer que des capacit s minimales de compr hension orale de r cits sont pr sentes et que l enfant est pr t d buter le test 49 Sujets mat riel et m thode 2 2 1 2 Les textes de d part Ils sont incontournables L enfant doit lire et r pondre aux questions de chacun des textes de d part Menu g n ral Microprocessus Processus d int gration Macroprocessus Processus d laboration Processus m tacognitifs Diapositive 4 de 356 Diapositive du menu de s lection des processus 2 2 1 3 Les textes d approfondissement Les textes d approfondissement permettent de tester une ou plusieurs habilet s en profondeur Les textes d approfondissement seront propos s seulement si apr s passation des textes de d part le score telle habilet le justifie 50 Sujets mat riel et m thode S lection d pre
75. n des textes a t tablie par des enseignants du cycle 3 lls appartiennent la circonscription d Altkirch dans le Haut Rhin narratifs nouvelle conte r cit bande dessin e article de faits divers descriptifs texte qui d crit un paysage un portrait injonctifs r gle du jeu fiche technique recette pr dictifs horoscope sondage explicatifs texte documentaire argumentatifs lettre invitation affiche rh toriques po sie conversationnels dialogue On retrouve donc des points communs et des differences entre ces deux classifications 10 Contexte th orique buts et hypoth ses Celle des enseignants nous apporte un renseignement suppl mentaire elle met en vidence ce qui peut tre sp cifiquement travaill entre le CE2 Cours l mentaire deuxi me ann e et le CM2 Cours Moyen deuxi me ann e Nous citerons une derni re classification qui s appuie sur les fonctions de la communication telles qu exprim es par HALLIDAY 1973 et VALIQUETTE 1979 cit s par VAN GRUNDERBEECK 1994 On retrouve ici les textes caract re _incitatif mode d emploi recette r gle d un jeu affiche publicitaire invitation informatif article de journal de revue encyclop die ouvrage scientifique expressif journal intime lettre critique po tique conte r cit imaginaire roman bande dessin e po me chanson ludique cha
76. n the access to the way of reading GIASSON 2011 speaks of in his theoretical model of the existence of five processes which are fragmented into different skills necessary to access the meaning of written text It might be usefull to identify during a specific evaluation of those faulty in order to propose a targeted therapy Due to a lack of such material we have elaborated a test isolating each of these underlying processes in the comprehension of writing in children and teenagers enroled in the grades four to the third We have envisioned an evaluation using the incorporative approach the proposed exercises will take part during and after the reading test The test is articulated around the enigma that the child must resolve in reading written texts and answering different questions The data is digitalized and gives the occasion to the child to take part in his evaluation We presented this test to eight patients as well as nine speech therapists The goal is not to accumalate statistics but to get criticisms about this relevance Even if the test is still too long and has to be subjected to too many modifications the speech therapists are in accordance with its ultillity and appreciative with the attractive side of this digitalized and actual evaluation tool Keywords Neuropsychology Comprehension Reading Evaluation Child Table des mati res RU MU PE E 1 Contexte th orique buts et hypoth ses m
77. ne Des ic nes sp cifiques chaque habilet sont pr vues cet effet dans et apr s les textes L orthophoniste ou l enfant doit simplement cliquer sur celles correspondantes pr cis es dans le livret Nous n avions pas pens lors de la r daction des textes qu il aurait t plus facile de r diger un texte par habilet Nous pensions qu il serait plus confortable pour l enfant devant approfondir plusieurs habilet s d un m me processus de ne devoir lire qu un texte les regroupant Dans un second temps nous avons donc travaill en trio avec l un de nos ma tres de m moire Monsieur ANDR Nous avons pu lui communiquer comment nous voyions le diaporama dans son ensemble et l articulation des textes et 76 Discussion questions Il a pu enti rement mettre bout a bout textes questions et cadre de l histoire Tout n a pas t r alisable Cependant il est parvenu cr er des animations auxquelles nous n avions pas os penser et qui dynamisent ind niablement la passation la rendant attrayante et actuelle 2 2 5 Recueil de la population Le recueil de la population s est fait tardivement Nous avons d red finir rapidement nos crit res d exclusion et d inclusion trop pr cis Nous avons choisi de faire confiance aux orthophonistes Nous leur avons expos le profil de patients que nous cherchions et cout leurs propositions Beaucoup d enfants mauvais compreneurs et mauvais d codeurs ou avec des troubles a
78. ne de nos interrogations a t de savoir combien d items nous devions r diger exactement afin que le score de l enfant soit repr sentatif de ses comp tences et ce pour chaque habilet Nous en avons r dig un grand nombre afin que les moins pertinents soient limin s et qu il puisse en rester suffisamment pour obtenir un r sultat significatif 2 2 2 3 Niveau de difficult d gressif La situation de test est inverse celle de la r ducation Pr senter l enfant pour un type d activit donn sa forme la plus complexe avant de lui pr senter une forme plus simplifi e vite ainsi l effet d apprentissage BOREL MAISONNY 1967 La r alisation de cette occurrence n a pas t vidente pour chacune des habilet s 74 Discussion Pour certaines il nous a sembl pertinent de proposer une question ouverte en premier lieu puis un QCM ou un texte trous dans les textes d approfondissement En effet la r ponse para t plus facile dans le second cas puisqu elle n est pas formuler enti rement Pour d autres nous remarquons les limites du choix que nous avons fait En effet des textes de d part ceux d approfondissement l valuation de certaines habilet s ne change pas l identification de mots change mais le niveau de difficult est quivalent la micros lection la lecture par groupes de mots change mais pour des raisons intrins ques au texte l inverse de ce que nous voulions ima
79. nexionniste semble le plus actuel Dans le mod le connexionniste traitement parall le et distribu propos par Mc CLELLAND et RUMELHART 1981 Figure 2 il n est plus question d un mod le double voie ni d un acc s au lexique mental Ici chaque unit de traitement phonologique orthographique s mantique est activ e lors de la lecture d un mot Ces unit s s influencent entre elles et chaque pattern d activations est d pendant du mot Entr e niveau sup rieur a f Niveau Niveau VA lettre x Phon me _ S a ae a 7 Ay IE 7 ei it Niveau g A 4 N a gt 77 Niveau N a trait irar visuel acoustique ip FF wal Lo Entr e visuelle Entr e auditive CD Connexions inhibitrices Connexions excitatrices Figure 2 Mod le activation interactive McClelland amp Rumelhart 1981 Figure issue de Ferrand 2001 page 191 L acte de lire ne se r sume donc pas qu au d chiffrage L objectif final de la lecture est donc bien d acc der au sens de ce qui est crit Nous pouvons r sumer ceci avec l quation de GOUGH et TUNMER 1986 L Comp tence en lecture R Reconnaissance des mots isol s x C Compr hension orale s mantique et syntaxique C est cette notion l plus globale laquelle nous ferons r f rence lorsque nous noncerons le mot lecture dans la suite de notre travail Contexte th orique buts et hypoth ses Ainsi selon TURCO
80. nitives Plus l enfant aura exp riment et verbalis ses exp riences ant rieures plus il lui aura t enseign de concepts diff rents et plus il sera m me de comprendre un texte Deuxi mement les structures affectives sont celles qui font que le sujet est int ress ou non par le th me du texte Les go ts du sujet sa personnalit son attitude g n rale et sa position en temps que lecteur vont galement jouer un r le non n gligeable dans la compr hension La multiplication d inf rences personnelles lui permettra de saisir plus ais ment le sens du texte Avec l intention du lecteur fonctionnent simultan ment les processus mis en jeu lors de la compr hension Ces derniers se manifestent concr tement en terme d habilet s Cinq processus d crits plus bas peuvent tre distingu s les microprocessus les processus d int gration les macroprocessus les processus d laboration et les processus m tacognitifs Il n y a cependant pas que les variables internes qui influencent la lecture mais aussi deux autres variables externes que nous allons d velopper ci dessous 1 2 2 1 2 Le texte La repr sentation que le lecteur se fait du texte lu est influenc e par les propos les intentions de l auteur mais aussi par le type de texte lui m me son contenu et sa structure 17 Contexte th orique buts et hypoth ses Les indices textuels peuvent donc aider ou nuire la compr hension du lecteur Le co
81. nsion d un texte est d pendante de celui qui le lit Le lecteur va au del de ce qui a t crit par l auteur en ajoutant au texte ses r flexions personnelles La compr hension d pend donc du texte mais aussi de l intention de lecture et des connaissances du lecteur 1 2 2 1 L interaction lecteur texte contexte IRWIN 1986 montre qu il existe trois grandes variables intervenant dans l acte de lecture le lecteur le texte et le contexte Ces trois dimensions interagissent GIASSON 2011 reprend le mod le de cet auteur en y incorporant quelques l ments issus de ses recherches personnelles Figure 3 16 Contexte th orique buts et hypoth ses 1 2 2 1 1 Le lecteur Il est la variable la plus importante et la plus complexe Le lecteur n est pas passif durant la lecture et n est pas uniquement soumis au texte et au contexte II peut mettre en uvre des capacit s qui lui permettront de s approprier le texte en construisant une repr sentation personnelle de celui ci Afin de comprendre le texte le lecteur doit avoir un int r t pour celui ci mobiliser ses connaissances la structure et ses habilet s regroup es en processus pour parvenir cette fin Les structures du lecteur sont de deux sortes Premi rement les connaissances qu il a sur sa langue connaissances phonologiques s mantiques syntaxiques et pragmatiques et sur le monde de par ses propres exp riences et apprentissages forment les structures cog
82. nt d une s lection minime un ou deux l ments Pourtant indiquer le nombre de r ponses choisir fausserait la r ponse spontan e de l enfant Peut tre un ajout dans la consigne Lis bien tous les l ments plusieurs r ponses sont possibles permettrait d obtenir des r ponses plus exhaustives 3 3 4 3 Int gration du texte aux connaissances Les r ponses fournir sont de niveaux tr s diff rents exemple Est il possible d imprimer depuis un ordinateur Qu est ce que l objet dans un mail nous le justifions par la large tranche d ge que nous avons s lectionn e Si les passations ult rieures le confirment ces items devront faire l objet d une homog n isation Concernant ce processus la cotation donne le maximum de points aux enfants qui ont choisi toutes les bonnes r ponses m me s ils ont s lectionn des r ponses non attendues en plus Si nous avons choisi de mettre un score total pour obtenir terme le profil de l enfant et de ne pas mettre de points d gressifs lors de 81 Discussion mauvaises r ponses il est indispensable d apporter une remarque qualitative lorsque cette occurrence est rencontr e 3 3 5 Les processus m tacognitifs Enfin la plupart des enfants ont trouv ces deux derniers textes plus difficiles Certains n ont pas saisi que tout n tait pas crit dans le texte et que certaines questions taient pi ges et ont donc conclu tort qu ils n avaien
83. nt seront pr d finir en fonction des objectifs du test La t che de compl tion elle permet par exemple d examiner la sp cificit des inf rences motionnelles Le sujet compl te une phrase par un ou plusieurs mots Les travaux de GYGAX et al 2004 sont une r f rence dans ce domaine La t che de groupement de verbes a t actualis e gr ce aux travaux de ZWAAN et al 1995 le mod le d indexage d v nements permet d aborder l organisation des v nements au sein de la repr sentation labor e en m moire Une liste de verbes provenant du texte lu est pr sent e au lecteur Il doit les apparier deux deux en fonction de l histoire lue 34 Contexte th orique buts et hypoth ses Peuvent s ajouter la liste de BLANC et BROUILLET 2005 d autres types d preuves off line d j utilis es dans certains tests Le QCM Questions Choix Multiple le lecteur doit choisir la bonne r ponse parmi plusieurs RICARD 2007 Le Choix du titre et la recherche d informations sont des preuves propos es dans le Vol du PC de BOUTARD et al r vision 2006 La r ponse des questions ouvertes pr sente dans la BELO PECH GEORGEL et GEORGEL 2006 Les appariements phrases images preuve retrouv e dans la LMC R KHOMSI 1999 Le jugement d importance et la chronologie sur base d nonc s et d images sont rencontr s dans La forme noire de MAEDER 2010 Certaines de ces preuves
84. ntenu du texte savoir le th me le vocabulaire les concepts choisis et les connaissances de l auteur permet au lecteur de d finir quel est le type de texte Le lecteur conna t alors les intentions de l auteur qui peut chercher vouloir le persuader l informer le distraire le faire r fl chir L organisation des id es l int rieur du texte constitue galement un appui suppl mentaire qui permettra au lecteur de se cr er sa propre repr sentation du texte 1 2 2 1 3 Le contexte Le contexte est l tat dans lequel se trouve le lecteur au moment d aborder l activit selon GIASSON 2011 page 22 il comprend toutes les conditions dans lesquelles se trouve le lecteur avec ses structures cognitives et affectives et ses processus ou habilet s lorsqu il entre en contact avec un texte quel qu en soit le type Ainsi trois types de contextes peuvent tre distingu s Le premier et le plus complexe d pend du lecteur En effet l auteur appelle contexte psychologique l intention du lecteur ainsi que l int r t et la motivation qu il a pour cette activit Le deuxi me le contexte social n entre en jeu que lors de la lecture il regroupe l intervention d un tiers pouvant aider la compr hension du texte et le cadre de lecture devant une classe un parent Enfin le dernier est le contexte physique Il comprend les conditions mat rielles de l preuve comme le temps allou la lecture la quali
85. on 1 2 2 2 5 Les processus m tacognitifs Enfin la m tacognition est la r flexion qu un sujet porte sur ses propres m canismes de pens e Il peut porter un jugement sur sa mani re de r fl chir de traiter des informations Lorsque que la m tacognition s applique la lecture on parle alors de m tacompr hension Cette derni re fait r f rence la r flexion que le lecteur a sur sa lecture il peut ainsi saisir quand il ne comprend pas et trouver ce qu il doit faire dans ce cas l et concevoir ce qu il peut apprendre de nouveau lors d une lecture D apr s PARIS et al 1987 la m tacompr hension se divise en trois parties Ceux ci se sont bas s sur les connaissances des processus l uvre lors de la lecture Premi rement on trouve l valuation de ce que le lecteur sait de lui et de la t che effectuer Deuxi mement la planification des strat gies mettre en uvre intervient afin de rendre la lecture optimale Troisi mement la r gulation a pour but de contr ler en temps r el l efficacit de la lecture Un autre courant de recherche s est int ress l autogestion de la compr hension BROWN 1980 nous explique que pour pouvoir r soudre un probl me de compr hension le lecteur doit avoir conscience de ce qu il comprend ou non quels moments ce dont il a besoin pour mieux comprendre et enfin ce qu il peut faire pour rem dier au d ficit constat 1 2 3 Le nouveau mod le
86. ons de r ponse optimales Pour pallier ce d faut de petits textes ont t enregistr s et pourront tre cout s entre chaque processus de la m me mani re que le texte de pr sentation et en d but de s ance en fonction du processus o s est arr t e la pr c dente passation En outre notre premi re id e tait de ne pas m langer les questions mesurant les processus l uvre pendant la lecture et le produit de la compr hension dans un m me texte En effet nous voulions viter que les questions pos es en cours de lecture perturbent la compr hension g n rale du texte Cependant les textes de d part regroupant plusieurs habilet s cet entrecroisement a t in vitable De plus afin d avoir des r sum s suppl mentaires nous en avons rajout la fin des textes de d part des microprocessus et des processus d int gration Ainsi l valuation des capacit s r sumer un texte ne se base pas seulement sur deux textes ce qui n aurait pas permis de dire si l enfant maitrisait ou pas cette habilet ce titre nous sommes conscientes que la question r p titive du r sum peut tre incommodante et le temps de passation d autant plus long Les passations nous ont permis de prendre du recul sur ce point l Si l approche int grative para t la plus pertinente elle n est pas la plus ais e mettre en pratique En effet certains sujets ont t perturb s dans la r tention des informations par le fait m
87. ontemporain de compr hension en lecture de GIASSON 2011 Les diff rentes variables viennent d tre d crites de fa on succincte Penchons nous davantage sur le lecteur Ce dernier constitue la variable la plus riche et la plus pertinente explorer de par la multiplicit des habilet s qui la sous tendent 19 Contexte th orique buts et hypoth ses 1 2 2 2 Les habilet s du lecteur Les processus mis en place par le lecteur sont au nombre de cinq Chacun de ces processus est d clinable en habilet s conditionnant elles m mes le niveau de compr hension de textes par le lecteur Figure 4 Tout ce qui va suivre dans le 1 2 2 2 est issu de l ouvrage de GIASSON 2011 Processus Microprocessus Processus Macroprocessus Processus Processus d int gration d laboration m tacognitifs Reconnaissance Utilisation des Identification Pr dictions Identification des mots r f rents des id es Imagerie de la perte de Lecture par Utilisation des principales mentale compr hension groupes de mots connecteurs R sum R ponse R paration Micros lection Inf rences Utilisation de affective de la perte de fond es sur la structure Raisonnement compr les sch mas du texte Lien avec les hension connaissances Figure 4 Les processus de lecture et leurs composantes GIASSON 2011 page 16 1 2 2 2 1 Les microprocessus Sous cette appellation trois habilet s sont regroup es La reconnaissance des mots Cette
88. oposer un nouveau mod le Apr s avoir d velopp la notion de test en orthophonie et les diff rentes m thodes d valuation de compr hension de textes nous ach verons la partie th orique en mentionnant les tests d j existants dans ce domaine Notre partie m thodologique d crira le test que nous avons cr puis pr sentera la population laquelle nous l avons fait passer ainsi que les crit res d inclusion et d exclusion qui d limitent l utilisation du test dans notre tude Ensuite nous ferons une analyse qualitative des r sultats obtenus 2 Introduction Enfin la discussion reprendra les critiques que nous pourrons formuler d apr s les r sultats obtenus lors des passations ainsi que les avis des orthophonistes sur le test soulignant les limites et avantages du travail effectu Contexte th orique buts et hypoth ses Contexte th orique buts et hypoth ses 1 La compr hension en lecture tat des connaissances actuelles et nouvelle proposition de mod lisation 1 1 D finitions Avant tout il est n cessaire de faire un bref rappel sur quelques notions capitales qui seront utilis es dans notre travail Ainsi les paragraphes qui vont suivre ont pour but d claircir la signification que recouvrent certains termes tels que la lecture la compr hension et le texte 1 1 1 La lecture La lecture rev t de nombreuses significations c est le fait de lire un livre sur les l vres dans la
89. par VAN DEN BROEK et GUSTAFSON 1999 Diff rentes sources d activation permettent d expliquer ces fluctuations VAN DEN BROEK et GUSTAFSON 1999 cit s par BLANC et BROUILLET 2005 page 25 distinguent quatre sources d activation pouvant intervenir des contenus de la phrase en cours du traitement des contenus de la phrase pr c dente des inf rences charg es d assurer la coh rence de la repr sentation pisodique en cours de construction en m moire La construction d une repr sentation en m moire se fait de mani re progressive Une nouvelle lecture permet de faire des liens avec les l ments d j existants en m moire elle participe la construction de la m moire pisodique En effet le lecteur actualise sa repr sentation en m moire seulement lorsque les l ments d j m moris s sont activ s Ainsi la relation entre des l ments est ajout e ou modifi e si deux l ments sont activ s simultan ment La premi re occurrence d un l ment du texte ou d une inf rence apporte un grand changement de la repr sentation pisodique par rapport une occurrence suivante la compr hension de la phrase est en lien avec les phrases du texte pr c demment lues La troisi me g n ration montre travers l activation fluctuant en fonction des stades de lecture comment les repr sentations du texte et des inf rences se cr ent de mani re stable et compl te Elle donne ainsi une vision fluide
90. pas une t che ais e Cela s acquiert apr s plusieurs ann es de lecture et gr ce aux diff rents apprentissages scolaires Il existe deux types d id es importantes D une part on rencontre celle qui est textuellement importante c est l id e que l auteur a voulu mettre en avant D autre part une information contextuellement importante l est par rapport au lecteur elle est essentielle pour lui en particulier Si un lecteur d butant n a pas de difficult trouver cette derni re il n en est pas de m me pour l id e textuellement importante car cet exercice n cessite d avoir un regard objectif sur le texte et de ne pas se fier qu ce que l on ressent en le lisant 24 Contexte th orique buts et hypoth ses Par ailleurs il est important de ne pas confondre le sujet d un texte avec son id e principale Le premier peut tre exprim en un mot tandis que la seconde n cessite une ou plusieurs phrases elle est une id e part enti re De plus on peut distinguer deux types d id es principales l explicite elle est r sum e en une phrase du texte ou l implicite On peut aussi utiliser le terme d ambigu s il n y a pas vraiment d id e qui se d gage du texte D apr s HARE et al 1989 une id e principale serait plus facile discerner si elle se trouve au d but du texte si le texte est court et descriptif ou bien s il suit un d roulement temporel plut t que dans un texte de cause effet Le r sum
91. permettra de dresser un profil complet de la compr hension de celui ci Il est vrai cependant qu analyser toutes les variables d crites par GIASSON 2011 aurait permis une valuation exhaustive de la compr hension de textes N anmoins la variable texte n est pas test e sp cifiquement mais nous avons utilis plusieurs types de textes qui se diff rencient par leur nature et ou leur longueur afin qu un seul type de texte ne soit pas la cause d un chec au test 1 3 valuation 1 3 1 Approche int grative Compte tenu de l avanc e des recherches en neuropsychologie et des n cessit s du test nous avons choisi de nous appuyer sur l approche int grative qui offre une vision plus exhaustive des processus entrant en jeu dans la compr hension de textes lors de la lecture et du produit de celle ci Ainsi certaines habilet s ne sont test es que gr ce un seul type d valuation pendant ou apr s la lecture d autres combinent ces deux modes d valuation ces derni res sont ainsi test es en on line et en off line Pour certaines leur d finition m me exigeait un type d valuation donner l id e principale d un texte est le fruit de la compr hension alors qu analyser une pr diction se fait pendant la lecture Enfin il nous a paru int ressant d valuer la compr hension en cours d une part et ce que l enfant s est construit partir du texte d autre part pour tester par exemple les processus m tacognitifs 1 3 2
92. pour les textes de d part certains enfants nous ont signifi leur lassitude faire de nouveaux r sum s En revanche pour ceux qui n avaient pas compris la diff rence entre id e principale et r sum on note un effet d apprentissage les sujets s attendent l encha nement des deux questions et r servent les d tails pour le r sum Les deux preuves sont alors par cons quent mieux r ussies 80 Discussion Nous pouvons voir galement que m me si le texte n avait pas t compris et le r sum tait tr s succinct sept enfants sur huit ont su r pondre correctement aux deux questions portant sur la structure du texte Pour que l valuation de cette derni re soit plus pertinente il serait int ressant d ajouter d autres questions sur le m me mod le que ce que nous proposons pour les textes d approfondissement par exemple Les plus jeunes ont trouv les textes propos s trop longs 3 3 4 Les processus d laboration 3 3 4 1 Repr sentation mentale Pour certains items nous avons pu remarquer que les enfants avaient tendance ne s appuyer que sur le mot crit et non sur le sens que lui donne le texte Ainsi les items tels que vacarme ou crire ont donn lieu de multiples r ponses erron es 3 3 4 2 R ponse affective et raisonnement Nous avons pu remarquer que lorsque certains patients avaient plusieurs r ponses choisir ils ne lisaient parfois pas tout et se contentaie
93. premi re habilet fait r f rence la compr hension au niveau du mot Il faut d une part d coder le mot et d autre part acc der son sens 20 Contexte th orique buts et hypoth ses Si le mot n est pas connu l oral il ne peut l tre l crit donc la compr hension du mot ne peut pas tre directe Elle pourra se faire dans un second temps gr ce la suite du texte ou bien l aide d un m diateur ext rieur comme un dictionnaire par exemple Le d codage est essentiel en d but d apprentissage de la lecture mais devient accessoire chez le lecteur confirm qui n en a besoin que devant de rares mots inconnus comme des noms propres par exemple qui n appartiennent pas son lexique interne Enfin si l identification des mots n est pas automatique elle prend beaucoup de place en m moire de travail au d triment de la compr hension d o l importance d avoir un large stock lexical interne De cette habilet vont d couler d autres capacit s acc s au lexique compr hension de la phrase qui concourront la compr hension d un texte La lecture par groupes de mots Cette deuxi me habilet permet quant elle de regrouper des mots selon le sens de la phrase l crit des indicateurs comme la prosodie ou le d bit de l interlocuteur sont absents La ponctuation ou encore l agencement des phrases sur la feuille sont des aides mais elles ne sont pas suffisantes car il existe selon l
94. r ts agir Au ils doivent voile sortir les canons tenir le s organiser sur le pont se pr parer Y ed 3 Lors d une attaque si un pirate ne parvient pas revenir au bateau en m me temps que le reste de l quipage il devra tre laiss sur place et les autres devront repartir sans lui il en sera de m me pour le capitaine qui ne b n ficie dans ce cas pr cis d aucun privil ge Y 4 Un pirate qui refuse de se battre sera abandonn sur l le la plus proche avec un de poudre un bidon d eau des vivres pour deux jours et un couteau Y 5 Ceux qui ne respectent pas le code mourront Retour Diapositive 54 de 356 ed Diapositive d un texte d approfondissement des microprocessus avec des mots en gras et des ic nes 2 2 4 La technique 2 2 4 1 Manipulation de l ordinateur Pendant la lecture des textes l enfant est acteur et ma trise la vitesse de passation en cliquant lui m me sur les ic nes Le temps n est pas pris en compte Il suit les consignes not es sur le diaporama Les diapositives contenant les questions s afficheront alors La question trait e en cliquant sur une fl che ou sur la r ponse il revient la lecture du texte ou poursuit les questions En revanche pour ce qui est des textes de d part et du choix des textes faire passer en approfondissement l enfant n a rien faire Pour les premiers l enfant clique successivement sur les textes pr sent s pour les seconds c est l or
95. rade devinette r bus mots crois s La notion de texte fait donc r f rence des entit s bien diff rentes de par leur forme ou leur contenu De plus les textes peuvent tre de longueur tr s diff rente Un enfant durant sa scolarit est confront toutes ces situations de lecture Plus tard les comp tences acquises l cole mais aussi gr ce aux diff rentes situations de vie quotidienne lire un livre pour le plaisir lui seront n cessaires tout au long de sa vie Maintenant que ces bases ont t pos es nous allons nous int resser aux mod les th oriques d j existants en mati re de compr hension de textes 1 2 Mod les de la compr hension de textes Durant ces vingt derni res ann es de nombreux auteurs se sont pench s sur l tude de la compr hension de textes il en r sulte diverses pistes de r flexion et mod les th oriques Par exemple KINTSCH 1988 cit par CHESNEAU et al 2007 dans son mod le distingue trois niveaux de repr sentation dans le traitement de textes Le premier niveau concerne la structure de surface et concentre les informations sur les formes linguistiques du texte mots et syntaxe utilis s Le deuxi me niveau est la base du texte il regroupe la macrostructure et la microstructure Alors que la 11 Contexte th orique buts et hypoth ses premi re notion renvoie aux informations globales contenues dans le texte l ensemble des propositions
96. rit res afin que celui ci puisse tre administr Voici selon ces auteurs les tapes suivre 31 Contexte th orique buts et hypoth ses 2 1 2 1 Cr ation des items Dans un premier temps la r daction de chaque item doit se baser sur des donn es th oriques et doit aboutir la cr ation d un test homog ne o chaque item teste la m me variable Une premi re passation de la version initiale du test aupr s d un petit chantillon de la population permet d carter les items incoh rents de tester la simplicit et l accessibilit des consignes l adaptation des items l ge de la population cibl e Ainsi seuls les items pertinents seront conserv s 2 1 2 2 La fid lit Un test fid le est un test stable savoir que pour deux passations loign es dans le temps ou pour deux examinateurs diff rents les scores resteront sensiblement les m mes chez un m me individu 2 1 2 3 La validit Un test est valide lorsque des affirmations peuvent tre tablies partir des scores et que celles ci peuvent tre justifi es Elle est la qualit qu un instrument a lorsqu il mesure bien ce qu il est cens mesurer La fid lit et la validit sont les qualit s d un test et permettent d apporter un jugement quant la fiabilit de celui ci La fid lit est une des conditions la validit Ainsi un test fid le n est pas forc ment valide alors qu un test valide est absolument fid le ces q
97. rop aidant Ses mimiques faciales ses gestes et les variations prosodiques devront tre limit s afin d obtenir des r sultats repr sentatifs des capacit s de l enfant Si l enfant demande de l aide ou est en chec l orthophoniste pourra faire preuve d empathie il est inutile de pers v rer si l enfant ne parvient pas donner les bonnes r ponses ou comprendre ce qui lui est demand En dehors de l preuve de reconnaissance de mots si certains mots de vocabulaire ne sont pas connus et que l enfant s en plaint l orthophoniste pourra r pondre sa demande notamment lorsqu il s agit de la compr hension des questions Nous lui conseillons de ne pas trop f liciter ou encourager l enfant durant la passation Enfin l orthophoniste doit canaliser au mieux l attention de l enfant Lorsqu il doit lire les questions il ne peut les r p ter qu une seule fois et notera si l enfant le sollicite souvent 2 2 3 Le comportement de l enfant Il se laisse guider par l orthophoniste et suit la trame de l histoire travers le Powerpoint Il r pond aux questions selon la modalit demand e oralement ou en cliquant sur des mots en gras ou les ic nes r ponses 53 Sujets mat riel et m thode Consigne D s que tu lis un mot crit en ou que tu rencontres cette image clique dessus du code de piraterie 1 Un pirate ne doit en aucun cas d sob ir son 2 Tous les membres de l quipage doivent se tenir p
98. s apparaissant en haut des diapositives peuvent induire en erreur En effet ce que nous souhaitons valuer n est pas la repr sentation d un mot qui est test e dans les microprocessus mais bien l image de la situation dans son ensemble 2 1 4 Processus m tacognitifs Les deux premi res questions en d but des textes portant sur les titres n apportaient rien l analyse de ce processus elles sont donc d j supprim es dans le second diaporama et dans les livrets Dans les textes d approfondissement nous avons choisi d accorder des points au sujet s il tait capable de s auto valuer Il obtient donc deux points s il est capable de dire qu il sait et que son explication le prouve ou l inverse il dit ne pas savoir et lorsqu il essaie d expliquer on se rend compte qu il n a en effet pas compris l inverse un enfant qui donne une mauvaise r ponse et signale qu il est persuad de sa v racit n obtiendra aucun point Il pourrait tre int ressant d int grer une telle interpr tation d s les textes de d part 71 Discussion Ainsi si certains items nous ont amen es r fl chir quant leur pertinence d autres non mentionn s ici trouvent leur int r t dans cette tude Nous avons pu constater par exemple que les enfants en chec pour la t che de r sum lors des tests talonn s l taient galement pour le n tre De la m me fa on nous avons constat des difficult s similaires pour l explication
99. s d clinables en habilet s n cessaires pour acc der la signification d un texte Il pourrait tre utile de rep rer lors d une valuation sp cifique celle s qui est sont d faillante s afin de proposer une r ducation cibl e Face au manque d un tel mat riel nous avons labor un test isolant chacun des processus sous jacents la compr hension de textes chez les enfants et adolescents scolaris s du CM1 la troisi me Nous avons envisag une valuation utilisant l approche int grative les preuves propos es se font pendant et apr s la lecture Le test s articule autour d une nigme que l enfant doit r soudre en lisant les textes qui lui sont pr sent s et en r pondant aux diff rentes questions Le support est informatis et donne l occasion l enfant d tre acteur de sa passation Nous avons pu pr senter ce test huit patients ainsi qu neuf orthophonistes Le but n tait pas d talonner le test mais d obtenir des critiques quant sa pertinence Si le test est encore trop long et doit faire l objet de nombreuses modifications tous concluent son utilit et appr cient le c t motivant d un outil d valuation informatis et actuel Mots cl s Neuropsychologie Compr hension Lecture valuation Enfant Abstract Researches in neuropsychology have been brought to evidence that there are many underlying processes in the comprehension of writing that conditio
100. s de ce m moire ont t atteints Il est n anmoins vident que le travail restant effectuer pour que le test puisse tre choisi en premi re intention lors d un bilan est important 87 Discussion 4 Poursuites et ouverture Les difficult s rencontr es lors de la r daction et des passations nous ont amen es effectuer au fur et mesure certains repositionnements tant sur les livrets les textes les items que le diaporama Cependant avant que ce mat riel ne puisse tre propos en tant qu instrument d valuation il devra passer par de nombreuses tapes Dans un premier temps il s agirait de s lectionner les items et textes pertinents afin d obtenir un test homog ne L Annexe 9 pages A25 et A26 r pertorie les remarques que nous pouvons faire partir des passations effectu es Ne sont relat s ici que les items pour lesquels nous avons constat un certain consensus tant en termes de constance d erreurs que de r ussites Nous avons vit d y faire figurer des observations uniques qui rel veraient d une analyse individuelle En second lieu dans une vision optimiste et bien plus ambitieuse la poursuite du test afin qu il soit un jour utilis en clinique devrait respecter les tapes suivantes Faire davantage de passations pour confirmer nos r sultats chez les patients ayant des difficult s en compr hension de textes Attester de l efficacit des modifications apport es Recueill
101. s l aident maintenir le texte en m moire et produire des inf rences Les images mentales peuvent tre spontan es ou volontaires Lorsqu elles sont faites consciemment elles favorisent une meilleure compr hension L entrainement a la production d images mentales s av re alors tre un exercice pertinent Les r ponses affectives La lecture de textes peut engendrer des r actions motives Le lecteur peut tre touch par ce qu il lit ou encore s identifier aux personnages La pr sence de r ponses affectives permet un engagement dans le texte Cependant une r action motionnelle trop forte peut entacher une bonne compr hension si trop d importance est accord e un v nement mineur Le raisonnement Le raisonnement permet de se positionner par rapport au texte et d apporter un jugement critique GIASSON 2011 explore trois habilet s n cessaires cette r flexion distinguer les faits des opinions conna tre les sources de l information et tre sensible au parti pris d un auteur L int gration du texte aux connaissances Enfin l int gration de l information du texte aux connaissances d signe l habilet qui permet de faire des liens entre des connaissances ant rieures et le 27 Contexte th orique buts et hypoth ses texte Ces liens ne sont pas essentiels la compr hension la diff rence des liens faits gr ce aux autres processus microprocessus macroprocessus et processus d int grati
102. s pas l enfant mais plut t recherchons son regard critique sur le test observons la faisabilit de celui ci Les r sultats obtenus gr ce un plus grand nombre de passations pourraient permettre n anmoins de dresser des crit res d arr t afin de ne pas s obstiner pr senter un mat riel non adapt aux comp tences de l enfant Par exemple le test pourrait tre interrompu Si l enfant est incapable de r pondre aux questions si le co t cognitif de la r ponse est trop important lenteur trop importante recherche fastidieuse ou multiples tentatives de r ponses Ces crit res seront affin s lors d un travail ult rieur ce m moire Cependant un sujet qui ne parviendrait pas la fin du test m riterait d obtenir une ou plusieurs preuves ainsi que l pilogue Ainsi il serait r compens pour ses efforts et ne serait pas frustr de s arr ter au milieu de l intrigue 52 Sujets mat riel et m thode 2 2 2 Le r le de l orthophoniste L orthophoniste doit tre l coute de l enfant noter ses r ponses et faire un corpus de ses paroles si cela est possible Il pourra enregistrer la passation afin de compl ter la cotation dans un second temps et ne doit pas couper l enfant dans ses r ponses Il doit se positionner c t de l enfant durant le test de telle sorte qu il voie lui aussi l cran de l ordinateur mais l enfant ne doit pas voir ce qu il note Il veillera ne pas avoir un discours t
103. sation du support un large public La cr ation d un diaporama sous format Powerpoint le rend utilisable par quiconque dans la mesure o la visionneuse est int gr e au CD ROM e Faciliter la poursuite m thodologique de ce test qui a pour but final d tre normalis Nous avons construit le test de telle sorte ce que certains textes puissent tre supprim s sans que l histoire ne soit perturb e Les passations nous ont permis d tablir une liste des items ou textes qui ont pu poser probl me Il sera ainsi plus ais pour les tudes venir de reprendre point par point les preuves qui nous semblent moins pertinentes D autre part partir du travail que nous avons effectu nous rappelons les tapes qui restent n cessaires la cr ation du test Toutes les hypoth ses ont donc t valid es et les objectifs atteints Cependant le nombre de textes cr s ne permet pas pour le moment ce test d tre propos lors d un bilan tant donn sa dur e de passation Aujourd hui le test conserverait tout son int r t en tant utilis titre exp rimental lors d une tude de cas unique Il pourrait galement tre utilis dans le cadre d une exploration fine des processus sous jacents la compr hension crite de textes Nous gardons n anmoins en vue que les repositionnements n cessaires pourront terme lui permettre d tre choisi comme test de premi re intention Enfin ce travail a t une premi r
104. sent la coh sion il s agit des r f rents et des connecteurs qui sont des indices de relation d autres permettent de g rer l implicite en s appuyant sur le texte lui m me ou sur les connaissances du lecteur ce sont les inf rences Les r f rents Ils d signent les anaphores Il peut par exemple s agir d un pronom qui remplace un nom afin d viter les r p titions et de rendre le texte plus agr able lire Lorsque l on s int resse ces outils trois notions sont capitales afin de comprendre l anaphore qui a t faite D apr s BAUMANN et STEVENSON 1986 il faut d terminer quel s mot s a ont t remplac s et par quoi De plus il faut que le lecteur puisse faire le lien entre ces diff rents l ments D apr s BAUMANN 1987 les r f rents les plus faciles identifier seraient ceux qui sont adjacents au mot remplac et qui se trouvent apr s ce dernier De plus lorsqu un pronom est mis la place d un nom le lien serait plus ais que lorsqu il s agit d autres natures de mots Par exemple le r f rent de la phrase 1 est plus facilement identifiable que celui de la phrase 2 1 J appr cie mon voisin il m aide souvent jardiner il pronom mis pour mon voisin 22 Contexte th orique buts et hypoth ses 2 Les animaux du zoo ont t d plac s Le lion la girafe et les buffles ont d sormais un nouvel enclos animaux du zoo terme g n rique qui d signe le lion la gir
105. ssible Nous avons donc lu quelques textes qui pouvaient tre propos s l cole ou au coll ge explor attentivement les tests d j existants Ensuite nous avons essay d crire des textes dont le niveau ne serait pas trop lev pour un enfant de fin de primaire ni trop enfantin pour un adolescent 72 Discussion D autre part nous avons fait varier la longueur des textes Les plus longs font intervenir la m moire de travail Cette variation de support peut permettre d observer diff rentes r ponses pour une m me question pos e exemple r sum sur un texte long r sum sur un texte court Le th me des pirates nous a permis d utiliser bon nombre de sujets en mettant notre imagination rude preuve Nous avons int gr des histoires sur des enfants ou des adolescents afin que les sujets puissent s identifier aux personnages des textes Les textes devaient cibler un large public les sujets abord s devaient donc tre plus ou moins connus de tous Le but du travail tait de cr er des textes pas trop longs et avec un nombre d items suffisamment important La rentabilit de chaque texte a donc t l un de nos premiers crit res Nous avons donc d en enlever certains qui ciblaient trop peu d habilet s ou contenaient trop peu d items ou encore ajouter des habilet s d autres Trois textes ont ainsi t cart s untrop compliqu histoire dont la fin est incoh rente un trop sp ci
106. struit le test de telle sorte que certains textes puissent tre retir s sans cons quence sur l histoire r pertori d ores et d j les textes et items qui pourraient ventuellement tre supprim s list les diff rentes tapes accomplir pour la finalisation du test tant donn le temps de recherche th orique et de cr ation qui furent relativement longs nous n avons pu effectuer qu un nombre limit de passations centr es sur les textes de d part Le but tait alors de pr senter notre mat riel des enfants ayant des difficult s de compr hension crite afin d tablir une critique de notre mat riel Nous sommes conscientes que cette derni re tude n a pas de valeur statistique mais seulement qualitative Enfin nous savons que le travail restant faire est important et devra s taler sur plusieurs ann es mais nous esp rons vivement qu il sera poursuivi par d autres tudiants et ou professionnels qui seront port s par le projet tout autant que nous avons pu l tre En effet un tel test une fois talonn pourrait aider au rep rage de troubles sp cifiques et permettre d adapter au mieux les prises en charge 92 Bibliographie Bibliographie Bibliographie ARMBRUSTER B ANDERSON T OSTERTAG J 1987 Does Text Structure Summarization Instruction Facilitate Learning from Expository Text Reading Research Quarterly n 3 vol 12 331 347 AUBRET J BLANCHARD S 1991 Test de lecture
107. sugg r d inclure la voix des personnages dans le diaporama pour le rendre plus vivant et saisir l motion que pourraient v hiculer ceux ci 3 4 Livrets Les passations nous ont amen es apporter de nombreuses modifications de mise en page et de typographie notamment que nous n avons pas trouv es utiles de d tailler ici r duction de cases r ponses ajout ou retrait de lignes en pointill Nous pouvons galement faire d autres remarques D une part m me si les items se suivent il serait int ressant de noter sur le diaporama quel connecteur est cibl afin que l orthophoniste se rep re plus facilement sur le livret D autre part si l orthophoniste n a pas les textes en t te il doit s y r f rer pour coter les pr dictions En effet sur le livret figurent seulement les derniers mots lus par l enfant avant que la question ne lui soit pos e Il en est de m me pour les questions ouvertes concernant le raisonnement 3 5 L avis des professionnels et avis ext rieurs Neuf orthophonistes ont accept de r pondre au questionnaire en donnant leur avis sur le test entier voici ce que sugg rent les r sultats du questionnaire et les diverses remarques suppl mentaires Sept orthophonistes ont d couvert les processus sous jacents la compr hension tels que les aborde GIASSON 2011 gr ce au test M me si une normalisation du test permettra de le prouver l ensemble des professionnels s accorde pour dire qu
108. t du support le bruit environnant la luminosit de la pi ce Si le contexte influence la compr hension inversement l auteur les intervenants ou encore le lecteur peuvent agir sur le contexte afin de rendre le texte plus accessible ils peuvent y ajouter un r sum ou allonger le temps de lecture par exemple Le contexte et le lecteur entretiennent donc une relation double sens Enfin plus ces trois variables sont intriqu es meilleure sera la compr hension Une bonne compr hension favorise le maintien du texte en m moire Il est cependant possible que l une soit plus ou moins pr sente par rapport aux 18 Contexte th orique buts et hypoth ses autres et entrave ainsi une bonne compr hension C est le cas par exemple si le lecteur n est pas int ress par le texte bien que ses connaissances lui permettent d en saisir le sens et que le contexte dans lequel il se trouve soit favorable la lecture LECTEUR Structures TEXTE connaissances linguistiques et Type de texte sur le monde Intention de l auteur Processus mise en uvre Structure et contenu par le lecteur des habilet s du texte cognitives intervenant dans la compr hension de textes Psychologique intention de lecture int r ts Social interventions pairs enseignants Physique bruit temps disponible CONTEXTE Figure 3 Sch ma de synth se s inspirant du mod le c
109. t tre d battue nous m mes pendant la construction du test avons parfois h sit 2 1 1 3 Micros lection Il en est de m me dans l preuve ou il est demand de supprimer des mots plus ou moins de mots pourraient tre t s sans que la phrase ne perde pour autant son sens Certains choix peuvent donc tre critiquables 70 Discussion 2 1 2 Macroprocessus La t che de r sum que nous proposons est en r alit une t che de rappel En effet la technique du r sum ne s acquiert que tardivement BROWN et DAY 1983 cit s par GIASSON 2011 ont compar des l ves de CM2 cinqui me et premi re face aux diff rentes tapes n cessaires la construction d un r sum Seule la r gle d limination est correctement utilis e par tous la substitution et la s lection s am liorent et se travaillent au fil des ann es de scolarisation enfin ils consid rent que l invention n est encore que partiellement ma tris e au lyc e 2 1 3 Processus d laboration 2 1 3 1 Imagerie mentale Nous regrettons d avoir proposer des photos l enfant et de ne pouvoir recueillir la repr sentation mentale qu il s est lui m me construite C est n anmoins la solution la plus appropri e que nous ayons trouv e afin d une part de pouvoir entrevoir ce que s imagine l enfant il devrait choisir l image qui est la plus proche de ce quoi il pense et d autre part de limiter le temps de passation De plus les mot
110. t en jeu et le niveau attentionnel qu elle requiert rendent cette activit complexe Elle est exerc e et valu e d s l cole primaire mais elle est surtout renforc e par toutes les exp riences de lecture et les connaissances du lecteur Au del de la vie quotidienne et du domaine scolaire la compr hension de textes entre galement dans le champ de l orthophonie En effet elle appartient la large sph re de la communication et plus pr cis ment celle du langage crit Diff rentes pathologies peuvent causer un trouble de la compr hension crite dyslexie d ficience intellectuelle dysphasie mais il se peut galement qu elle soit isol e et n ait pas de cause primaire identifi e Il para t alors int ressant de chercher quels sont les processus de compr hension d ficitaires chez un enfant qui pr sente un trouble de la compr hension crite de textes afin d y rem dier C est pourquoi nous proposons dans ce m moire de cr er un test qui a pour vocation d analyser quels sont les processus cognitifs sous jacents la compr hension de textes crits qui peuvent faire d faut chez un enfant ou adolescent qui ne comprend pas ce qu il lit Nous commencerons tout d abord par d finir les termes importants que nous emploierons tout au long de ce m moire puis nous pr senterons les diff rentes approches qui existent dans la compr hension de textes Une r flexion l gard de ces derni res nous a amen es pr
111. t pas compris Nous avons constat de nombreuses confusions dans les r ponses o justement il n y avait pas de r ponse attendue les sujets nous ont parl des textes pr c dents de l histoire en g n ral ou encore inclus des personnages vus pr c demment Cette occurrence a t constat e davantage lors des r ponses la seconde photo certains enfants n ont pas saisi lors de la seconde photo qu il fallait faire abstraction de la premi re pour r pondre aux questions Un lien non voulu pouvait tre tabli entre le premier et le second texte Dans le second diaporama nous avons invers leur ordre d apparition afin que les sujets ne puissent r pondre aux questions de l un avec les l ments de l autre 3 3 6 Les remarques g n rales Cinq enfants n ont pas respect la consigne de l id e principale En r pondant avec plus de phrases que n cessaire ils n avaient plus rien ajouter pour le r sum Certains nous ont d ailleurs fait remarquer qu ils venaient de le faire Il conviendrait donc de modifier la consigne par exemple donne l id e principale du texte puis r sume le aiderait l enfant saisir que deux exercices distincts lui sont demand s Il est galement arriv que certains enfants entament un r sum de tout ce qui s tait pass au pr alable par exemple un enfant pensait qu il devait r sumer toutes les notes au fur et mesure un autre tout depuis la pr sentation du texte
112. taire choisir la ou les r ponses possibles imag es ou r dig es ou cliquer jusqu trouver le mot qui convient pour remplir un espace vide dans une phrase Certaines m thodes d crites par BLANC et BROUILLET 2005 auraient t int ressantes comme la chronom trie mentale ou le jugement spatial mais nous ne disposons pas du mat riel n cessaire leur r alisation Par ailleurs plusieurs questions n cessitant une r ponse orale ont t limin es car elles auraient pu tre trop difficiles pour un enfant de primaire exprimer une motion dire ce a quoi il pense apr s la lecture d une phrase Les processus d laboration nous ont particuli rement pos probl me en termes d valuation et de cotation Les habilet s telles que le raisonnement la r ponse affective et les pr dictions r f rent davantage une interpr tation qualitative des r sultats En effet plut t que de bonnes ou mauvaises r ponses il conviendrait de signifier si celles ci sont coh rentes ou non Nous avons pris le parti cependant de coter les r ponses afin que l tablissement d un profil de l enfant soit r alisable Les r ponses que nous proposons aident la cotation en temps r el mais ne sont pas stricto sensu des r ponses vraies mais plut t des r ponses attendues Nous avons conscience du c t r ducteur de cette d cision ainsi une interpr tation qualitative des r ponses doit s ajouter cette derni re Enfin u
113. temps de lecture de l enfant et celui ci peut suivre des yeux pendant que l orthophoniste lit ou revenir sur la consigne s il le d sire Une consigne n est pas not e sur les diapositives mais devra tre nonc e par l orthophoniste en d but de test Lis attentivement les textes suivants des questions te seront pos es 3 Pr sentation du mat riel 3 1 But de la d marche Compte tenu du temps imparti et des crit res r gissant la validation d un test notre d marche tait de v rifier si le test tait adapt la tranche d ge retenue et au trouble concern et de permettre un retour sur nos objectifs et hypoth ses construits 56 Sujets mat riel et m thode 3 2 M thodologie de recueil de la population De nombreuses d marches ont t n cessaires l obtention de l chantillon final Habitant deux villes diff rentes Toulouse et Bordeaux nous avons fait diverses demandes Certains enfants correspondants au profil cibl ont pu tre rep r s lors des stages Nous avons appel galement bon nombre d orthophonistes pr sents sur les Pages Jaunes de Bordeaux et de sa r gion et envoy une demande au syndicat des orthophonistes de Gironde afin qu il la publie sur son site et l envoie aux orthophonistes syndiqu s 3 3 Crit res d exclusion et d inclusion Dans la mesure o nous n tablissons pas un talonnage mais r alisons uniquement une premi re pr sentation de notre mat riel aux patien
114. thophoniste qui choisit selon les besoins constat s A la fin de chaque passation des textes de d part figure une ic ne suite Si aucun approfondissement n est n cessaire l orthophoniste clique sur le S majuscule de Suite pour obtenir la preuve et passe au processus suivant ou sur la fin du mot uite le cas ch ant 54 Sujets mat riel et m thode 4 lerapace piratmail com 0 5 a 5 a c 5 y W L 0 gt 4 professeur ledif yahoo fr passionlabuse gmail com 4 romainlataupe gmail com SUITE Diapositive illustrant le menu de s lection des textes de d part des processus d laboration et SUITE 2 2 4 2 Utilisation des livrets Figurent sur le CD ROM les cinq livrets de l orthophoniste chacun des livrets propose une cotation pour les textes de d part et d approfondissement Dans l annexe 2 pages A5 A12 un livret est mis en exemple le livret de l orthophoniste concernant les microprocessus 2 2 4 2 1 Cotation La cotation peut se faire en temps r el les r ponses correctes et attendues tant not es dans le livret L orthophoniste remplit seulement les cases consacr es cet effet Les r ponses not es en italiques pour la micros lection l id e principale le r sum les inf rences et l int gration du texte aux connaissances ne sont que des pistes On n attend pas la restitution exacte de l id e mais quelle que soit la formul
115. tifs visant r pondre cette probl matique seront alors de R pondre un manque de tests sp cifiques ciblant la compr hension de textes 36 Contexte th orique buts et hypoth ses Cr er un mat riel adaptable aux d ficits rencontr s mettant en vidence les sous processus atteints laborer un test facilement utilisable aussi bien en termes de passation que de cotation Permettre l utilisation du support un large public Faciliter la poursuite m thodologique de ce test qui a pour but final d tre normalis 37 Sujets mat riel et m thode Sujets mat riel et m thode Dans cette nouvelle partie nous justifierons dans un premier temps nos choix th oriques avant d expliquer en d tail le fonctionnement du test La derni re partie sera consacr e aux diff rentes personnes ayant manipul pass ou analys le test Nous exposerons ainsi la m thode de s lection de l chantillon test ainsi que la d marche de pr sentation du mat riel aux professionnels 1 G n ralit s et choix th oriques 1 1 Tranche d ge Le test s adresse aux enfants scolaris s du CM1 la troisi me Dans le programme de l ducation nationale il est stipul que les enfants la fin du CE2 sont en mesure de rep rer les l ments principaux d un texte en s appuyant sur la conjugaison la ponctuation ou encore le titre Ils sont capables de d finir o se situent leurs difficult s et de chercher seu
116. tion d crite dans le texte Off line Remplir un r sum o les espaces manquants correspondent aux diff rentes tapes Off line Compl ter un court texte R sum ou id es du r cit Tableau Il M thodes d valuation utilis es dans le test 48 Sujets mat riel et m thode 2 1 3 Progression Nous avons essay de cr er une certaine progression entre les textes de d part et ceux d approfondissement En effet si un enfant ne semble pas ma triser une habilet rep r e gr ce aux textes de d part il peut tre int ressant de lui proposer une autre mani re de l aborder plus facile Ainsi nous pourrions voir s il peut se servir de cette habilet en question mais seulement lorsque la t che est simplifi e ou s il en est incapable Par exemple pour le r sum on lui demande dans un premier temps de donner une r ponse orale relativement d velopp e en respectant la chronologie du r cit Dans un second temps il doit remplir un r sum trous 2 1 4 Nombre de textes et d items Actuellement le test est compos de trente quatre textes constituant le support de 331 items Comme le conseillent BEECH et HARDING 2004 nous avons cr deux fois plus de textes de d part que n cessaire et par cons quent deux fois plus d items Ainsi seuls les textes les plus pertinents et les plus adapt s a l ge et aux habilet s vis es seront conserv s Le nombre total d items sera aussi large
117. ts et aux orthophonistes nous n avons pas test les enfants pour chacun des crit res suivants Nous avons s lectionn les sujets partir des bilans effectu s par les orthophonistes des comp tences de ceux ci observ es en s ance de r ducation et de la connaissance de leurs patients Les crit res que nous leur avons ainsi pr sent s taient les suivants Crit res d exclusion D ficience intellectuelle ou sensorielle Scolarit atypique Classe pour L Inclusion Scolaire Unit Localis e pour l inclusion Scolaire Section d Enseignement G n ral et Professionnel Adapt Capacit s attentionnelles et ou mn siques pathologiques Crit res d inclusion B n ficiant d une prise en charge orthophonique Scolaris entre le CM1 et la 3 me D codage suffisamment automatis pour que des erreurs de d chiffrage n influencent pas les r sultats Difficult s en compr hension de textes Nous nous sommes assur es des troubles de la compr hension en faisant passer aux enfants des tests de la compr hension de textes La forme noire MAEDER 2010 et Le vol du PC BOUTARD et al 1997 r vision 2006 57 Sujets mat riel et m thode 3 4 Description de la population Huit enfants pr adolescents et adolescents ont accept de participer notre tude Le graphique ci dessous Figure 6 d crit la r partition de la population obtenue E gar on 4 E fille Bi total 0 CM1 CM2 6 5 4 3 Figure 6
118. ttentionnels nous ont t adress s mais ils ne pouvaient entrer dans notre tude Nous nous sommes fi es aux pr c dents bilans effectu s la connaissance que l orthophoniste a de son patient sur le plan th rapeutique et sur leur comportement en s ance Ainsi nous n avons pas test le langage oral l attention ou encore les voies de lecture Nous aurions aim le faire mais n en avons pas trouv le temps Cependant tous les patients ont pass un test de la compr hension crite d j talonn S il est vrai qu il aurait t plus pertinent de voir plus d enfants et avoir des crit res d inclusion et d exclusion plus pr cis nous avons pr f r prendre le temps d exposer enti rement les textes de d part aux sujets afin que ceux ci puissent mettre leurs remarques et que nous puissions tablir une critique construite de notre mat riel Nous avons vu les patients au moins trois fois pour leur pr senter seulement les textes de d part deux autres s ances auraient t n cessaires la passation de divers tests normalis s Nous ne voulions pas contraindre les sujets tre disponibles pour autant de rendez vous d une part parce que nous d sirions conserver chez les sujets l envie de participer l tude d autre part parce que le temps trop court dont nous disposions de notre fait et non du leur les aurait ventuellement oblig s modifier leur emploi du temps ce qui tait inenvisageable Nous avons chois
119. ualit s peuvent s ajouter la sensibilit et la sp cificit la premi re est la capacit du test d tecter la pathologie quand elle est pr sente la deuxi me au contraire identifier les sujets non malades 2 1 2 4 La standardisation La standardisation est l avant derni re tape Elle permet l tablissement d une norme de r f rence par rapport laquelle on pourra comparer le score obtenu par l enfant Elle donne lieu diff rents crit res quantitatifs d valuation l ge d veloppemental l cart type ou encore le rang percentile 32 Contexte th orique buts et hypoth ses 2 1 2 5 La r daction du manuel Enfin la r daction du manuel du test vient achever ce long travail Il doit comporter les r gles d utilisation ainsi que tous les travaux qui ont t men s afin d aboutir sa standardisation 2 2 M thodes d valuation Nous l avons voqu plus haut l valuation de la compr hension de textes a fait l objet de diverses recherches Ainsi BLANC et BROUILLET 2005 recensent diff rentes m thodes visant valuer la compr hension de textes Ils s appuient sur les tudes et exp riences qui ont pu tre men es cet effet Ils s parent les mesures pouvant tre effectu es pendant la lecture du texte valuation on line et apr s la lecture valuation off line 2 2 1 Mesures en cours de traitement Le temps de lecture est donn l aide d un chronom tre en secondes
120. ulignent que la trame du r cit peut tre difficile suivre pour les enfants ayant des troubles attentionnels ou encore pour les plus jeunes Une sc narisation autant pouss e peut embrouiller certains enfants Le th me largement rebattu de la piraterie est modernis gr ce l histoire de malfaiteurs et au support utilis smartphone Cependant l utilisation de ce dernier sera t elle toujours d actualit dans quelques ann es De mani re g n rale tous ont trouv le test attractif et actuel L outil informatique le rendant adapt aux jeunes Le support informatique a s duit tant les sujets que les orthophonistes Sept orthophonistes interrog s ont beaucoup aim le fait que l enfant soit acteur de sa passation et puisse tre semi autonome dans le d roulement du test Tous confirment qu ils seraient pr ts l utiliser une fois qu il sera talonn Certains nous ont dit attendre sa sortie avec impatience 86 Discussion Tous le trouvent long dans l tat actuel Certains mettent en vidence l ind pendance de chaque texte et la facilitation ainsi toute trouv e pour les ann es venir qui pourront supprimer certains textes sans que l histoire n en p tisse Une orthophoniste a soulev l intervention importante de la m moire de travail ainsi que le stress non n gligeable que le test entra ne Une orthophoniste a trouv les mails plus difficiles que les autres types de textes car ce qui ento
121. ure le mail destinataire heure et date rajoute des informations suppl mentaires retenir Il convient de relever que les r sultats du questionnaire auraient pu tre diff rents si nous avions laiss davantage de temps aux professionnels pour manipuler l outil et s ils avaient pu avoir l occasion d effectuer eux m mes des passations Si le diaporama a pu tre visionn et les livrets laiss s disposition le questionnaire ne concerne malheureusement pas l utilisation de ceux ci Enfin tous les orthophonistes ayant rempli le questionnaire n ont pas b n fici de la m me pr sentation certains ont assist aux passations tandis que d autres ont seulement eu le diaporama disposition en dehors de la pr sence des sujets Certaines remarques des parents nous ont galement permis d avoir de nouvelles r flexions Beaucoup ont insist sur le caract re attrayant de la version informatis e les animations et le visuel agr able Ils ont trouv l histoire adapt e a leur enfant que ce soit un gar on ou une fille et le choix des noms des personnages judicieux Une m re nous a pos de nombreuses questions sur le choix du th me tonn e que l intrigue porte sur une histoire vraie elle a alors affirm qu elle se renseignerait davantage sur le tr sor de La Buse Toutes les remarques recueillies tant celles des professionnelles que celles obtenues gr ce aux passations attestent une nouvelle fois que tous les objectif
122. uves Le tour du monde en bateau Barbe Noire Le naufrage Mutinerie Diapositive 159 de 356 Diapositive montrant l exemple d un menu de s lection des textes d approfondissement celui des processus d int gration Par exemple si l enfant obtient un score inf rieur ou gal X 19 concernant la reconnaissance de mots la fin des textes de d part microprocessus l exploration de cette habilet se poursuivra travers les textes d approfondissement qui l analysent Ces scores limites seront tablis apr s talonnage du mat riel Il en faudrait un pour chaque total texte s de d part d une habilet par ge Si l enfant obtient un score satisfaisant toutes les habilet s du processus test l orthophoniste passe au processus suivant L ordre de passation doit tre scrupuleusement respect 2 2 1 4 Les ic nes preuves la fin de chaque processus l approfondissement ayant eu lieu o non l enfant gagne une ic ne preuve Si l enfant passe tous les processus il en gagne cinq en tout Elles lui permettront de livrer le coupable la police 51 Sujets mat riel et m thode Preuve F LICITATIONS TES EFFORTS T ONT PERMIS D OBTENIR L IC NE PREUVE SMS Diapositive illustrant la preuve obtenue apr s la passation des microprocessus 2 2 1 5 Les crit res d arr t Nous ne nous sommes pas fix de crit re d arr t dans la mesure o nous n valuon
123. xte th orique buts et hypoth ses Elle na t d une r flexion en psychologie cognitive suite laquelle il a pu tre mis en vidence que les limites des ressources attentionnelles et de la m moire de travail entraveraient les processus cognitifs JUST et CARPENTER 1980 cit s par VAN DEN BROEK et GUSTAFSON 1999 Le lecteur doit alors s lectionner les l ments pertinents du texte et gr ce ses connaissances activer d autres l ments qui leur sont associ s Ces processus d activation sont dits on line parce qu ils sont r alis s lors de la lecture Le lecteur effectue ensuite des relations entre les l ments du texte Ces relations peuvent tre causales r f rentielles spatiales instrumentales et ou th matiques Cette g n ration introduit le concept d inf rences pour caract riser ces types de relations En d coulent alors de nouvelles investigations quant aux circonstances d occurrence de ces inf rences Celles ci seraient effectu es dans le but de maintenir la coh rence de la repr sentation Les standards de coh rence sont en lien troit avec la g n ration des inf rences qui constituent les d terminants majeurs des activations on line La compr hension d un texte n cessite l acc s la m moire pisodique COTE et al 1998 cit s par VAN DEN BROEK et GUSTAFSON 1999 Par exemple lors de l oubli d une inference causale le lecteur pour comprendre doit r activer les l ments

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