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l`illetrisme - GENEPI Fresnes

1. des acteurs du r seau public d insertion des jeunes notamment un repr sentant de la direction d partementale de la PJJ et le cas ch ant les gestionnaires des groupements d tablissements priv s Article 11 Les moyens de fonctionnement de l unit p dagogique r gionale Dans chaque unit p dagogique r gionale en milieu p nitentiaire sont la charge du minist re de l Education Nationale les moyens n cessaires pour assurer les fonctions de direction p dagogique et administrative les emplois des personnels enseignants du premier degr instituteurs ou professeurs des coles sp cialis s affect s plein temps ou temps partiel les emplois des personnels du second degr ces derniers sont tenus d assurer au moins un demi service dans leur tablissement d origine un contingent d heures suppl mentaires effectives permettant la r mun ration d enseignants du premier et du second degr qui au del de leurs obligations de service acceptent d assurer ce type d enseignement pour les personnels exer ant temps plein ou mi temps l indemnit institu e par le d cret n 2000 876 du 6 septembre 2000 Dans chaque unit p dagogique r gionale sont la charge du minist re de la justice les moyens de fonctionnement de l unit p dagogique r gionale secr tariat temps complet ou mi temps selon la taille de l unit d placements des personnels de l Education nationale
2. Bien lire l cole Lire pour apprendre Lire pour cr er Textes et exercices d entra nement progressifs avec leurs corrig s Niveau 1 Ed Nathan Paris 142 p CICUREL Francine PEDOYA E 1982 D velopper l expression orale Reflet n 2 Ed Alliance fran aise Cr dif Hatier PARIS p p 32 39 CORNAIRE Claudette 1999 Le point sur la lecture Ed Cl international Col Didactique des langues trang res Paris 122 p COSNIER Jacques 1987 Ethologie du langage D crire la conversation Ed Presses Universitaires de LYON p p 291 315 CUQ Jean Pierre 2003 Dictionnaire de didactique du fran ais langue trang re et seconde Ed Asdifle et Cl International Paris 303 p FILPA EKVALL PROUILLAC 1992 Vocabulaire illustr 350 exercices niveau d butant Collection Exer ons nous Ed Hachette Paris 144 p HEBTING Claude 1993 Graphilettre Cycle 2 GS CP de 5 7 ans Les minuscules et les chiffres pour droitiers et gauchers Ed Magnard Paris 63 p GEFFROY Ren LO CASCIO Dominique RIVAS Martine 1991 La cl des champs 1 Ed Cl international Paris 191 p GREGOIRE Jacques PIERART Bernadette 1994 Evaluer les troubles de la lecture Les nouveaux mod les th oriques et leurs implications diagnostiques Ed de Boeck Universit Collection Question de personne Paris Bruxelles 272 p IGLESIS Thomas VERDIER Claire 2004 Trait d union 1 M thode de fran ais pour migrants Ed Cl Internat
3. En effet l ducation nationale ne peut imposer ses fonctionnaires ce type de postes Ce qui permet de penser que les enseignants qui interviennent en quartiers mineurs le font pour des motivations particuli res et ventuellement par vocation EXERCICES PRATIQUES Quelques exemples pratiques pour mettre en place son activit Commen ons la s ance Aujourd hui on va apprendre a Bon d but Si les personnes ne parlent pas du tout le fran ais utilisez les gestes le th tre mimez les choses et donnez vous en spectacle Activit s de compr hension et de production orales Il faut les amener couter et comprendre des messages brefs Apr s l lucidation indispensable de certains l ments les l ves peuvent tre sollicit s afin d couter des nonc s dits ou enregistr s et de d signer ou de choisir chaque fois l image ou la photo correspondante d couter et de suivre des instructions d couter et de mimer d couter et de transf rer des informations d couter et de classer regrouper d couter et de deviner d couter des nonc s brefs et de r pondre s ils sont vrais ou faux d couter et de cocher un tableau constitu d images de cocher une information sur une enqu te une interview une fiche d couter et de relier des l ments Dans ces activit s la r ponse non verbale d signer mimer dessiner cocher etc per
4. Le probl me auquel il faut faire face est la diversit des comp tences du public C est une situation laquelle il faut s adapter en adoptant une p dagogie propre chacun Il faut offrir les comp tences de base pour viter la marginalisation pour permettre de s exprimer et communiquer de fa on sereine ce qui permet d viter le vocabulaire mena ant l gard de l autre le repli Ce travail sert pr venir et r ins rer Aussi il ne faut pas se tromper sur les diff rentes cat gories de public vis es car elles n cessitent des approches diff rentes Il faut aller vers aider rassurer Ce n est pas chose ais e Il faut utiliser des supports s rieux car l adulte a appris voir si on se moque de lui ne pas lui faire croire qu il r ussit en baissant les exigences ou en vitant les difficult s C est la p dagogie pour adulte L Association Nationale de Lutte Contre l Illettrisme donne un cadre de r f rence pour tous les minist res Niveau seuil solidit didactique base solide indispensable Ce niveau concerne autant l illettrisme que l alphab tisation ou que le FLE Exemple en math matiques comprendre ce qu est un nombre invariant qui d crit une collection d objet En illettrisme un mot repr sente quelque chose le sens En temps espace quels que soient les mouvements il y aura toujours pour moi un devant derri re droite gauche Phrases simples trouver des informations d
5. ais Langue Seconde C est une langue qui a t acquise chronologiquement apr s la langue premi re C est la langue qui tout en n tant pas la langue maternelle n est pas totalement trang re pour des raisons statutaires ou sociales langue officielle de tout ou partie de la population langue de scolarisation C est le cas dans certains pays d Afrique des DOM TOM mais aussi de la Belgique du Canada la Suisse et du Maghreb Le niveau de l l ve est prendre en compte d s le d part car le lettr va apprendre plus vite par comparaison avec sa langue d origine ce qui implique des supports diff rent Le B A BA est qu il soit capable de se pr senter de pr senter une personne du groupe et d avoir conscience de l espace et du temps en fran ais ce qui lui permettra de travailler plus facilement la conjugaison par la suite Dans un apprentissage de langue on essaie de d velopper 4 comp tences La compr hension orale et l expression orale puis la compr hension orale et l expression crite Cela se fera dans un ordre pr cis On privil giera la compr hension avant l expression on ne peut r utiliser et s approprier que ce qu on a compris pr c demment On commencera par l oral pour ensuite aborder l crit Ce sont 2 registres bien distincts diff rences de constructions syntaxiques ne pas de vocabulaire L oral est plus important que l crit il est parfois difficile de revenir l oral une fois
6. en prison l illettr est venu apr s avoir t rep r donc sous pression Or cette personne peut avoir le souvenir de l chec scolaire et donc opposer une r sistance mentale Autant dire que si l chec ressurgit il y aura renonciation De plus le d tenu manque de temps ne vaudrait il pas mieux travailler Au regard de ces difficult s l atout du g n piste est qu il intervient en dehors des institutions 3 2 Le groupe Les groupes m me de trois personnes sont h t rog nes Discutez avec vos r f rents pour obtenir le bon nombre en fonction de leurs difficult s Au del de sept personnes a devient difficile Vous devez tablir des profils Ces adultes cachent souvent leur illettrisme car ils en ont honte Il faut les mettre en confiance L activit par le groupe permet une mulation par le verbe et une reconnaissance de l individu Dans la pratique donner un extrait lire et Exemple pour tablir les profils attendre des r actions est le B A BA trop scolaire Il faut partir de leurs Il faut partir des repr sentations initiales des l ves sur connaissances L accompagnement dans Yn document crit l apprentissage de la lecture et de l criture se fait selon les fonctions de l crire que r ussissent les adultes faire la liste des Ecoutez les r ponses Pratiquez une mulation de groupe courses crire pour soi crire pour les Si quelqu un dit qu il ne voit rien il faut
7. mique comp tente dans la fonction de responsable local de l enseignement apr s avis du responsable de l unit p dagogique r gionale et du chef d tablissement p nitentiaire et consultation des commissions administratives paritaires comp tentes Le responsable local labore avec son quipe le projet p dagogique local de l enseignement Il organise et anime le service de l enseignement au niveau de l tablissement p nitentiaire Le responsable local de l enseignement tient compte des orientations g n rales rappel es par le projet de l UPR des caract ristiques du site p nitentiaire du projet labor par le chef d tablissement ainsi que du projet d partemental du service p nitentiaire d insertion et de probation Il veille l articulation des activit s d enseignement avec les actions pilot es par les services p nitentiaires notamment sur les champs du travail de la formation professionnelle et de l action culturelle En tant que responsable du service il participe r guli rement au titre de l enseignement aux r unions des chefs de service et au dispositif d insertion commission locale de formation commissions pluridisciplinaires Une lettre d objectifs du responsable de l UPR au responsable local de l enseignement pr cise chaque ann e le contexte et l orientation des actions mener Les RLE sont r unis par le responsable de l unit p dagogique r gionale au moins une fois par trimestre Article 9 Serv
8. volution des conditions de la d tention En pratiquant d s la premi re semaine d incarc ration un positionnement p dagogique de tous les jeunes d tenus et un rep rage des illettr s En organisant les activit s p dagogiques en modules courts structur s par trimestre ou demi trimestre et en individualisant dans ce cadre les parcours de formation En choisissant des d marches et des supports p dagogiques motivants et efficients pour des jeunes en chec scolaire lourd En assurant aux jeunes engag s dans des tudes secondaires la continuit de leurs tudes et le passage des examens En communiquant aux d tenus et aux partenaires concern s une attestation de leurs parcours de formation L enseignement doit aussi contribuer une prise en charge globale assur e par l administration p nitentiaire h bergement rythmes de vie diversification des activit s les enseignants sont donc appel s participer une quipe d encadrement stable et coordonn e poursuivant des objectifs communs de r insertion 1 La place de l enseignement dans l organisation des quartiers mineurs g Le quartier mineurs est sous la responsabilit du chef d tablissement p nitentiaire qui d signe parmi les personnels p nitentiaires un responsable r gulateur de la vie quotidienne du quartier qui a un r le de r f rent l gard des jeunes et vis vis des membres de l quipe Il veille faciliter la transmission des inf
9. casse pas les c lp Bibliographie GILLARDIN Bernard 1996 Apprentissage de la lecture et de l criture pour les adultes en difficult Cahier du stagiaire Ed Retz Paris 159 p ETIENNE Sophie 2004 Trait d union 1 Ecrire Apprentissage de l criture pour adultes Ed Cl International Paris 93 p LECLERCQ V ronique DUFOUR Fanny 1997 Le diagnostic des comp tences l crit de publics adultes en situation d illettrisme diagnostic pragmatique et diagnostic scientifique Ed GPLI 220 p AKY Z Anne BAZELLE SHAHMAEI Bernadette BONENFANT Jo lle 2001 Exercices d oral en contexte Niveau d butant Ed Hachette Fran ais langue trang re Paris 126 p AUPELF UREF Agence francophone pour l enseignement sup rieur et la recherche 1999 Ici et ailleurs M thode de fran ais universel 4 me ann e Ed Hachette edicef 143 p BEACCO Jean Claude 2000 Les dimensions culturelles des enseignements de langue Ed Hachette Collection F r f rences Paris 192 p BESSE Henri 1991 Quelques pr cisions conceptuelles sur l enseignement apprentissage des langues Sociolinguistique et didactique du fran ais langue trang re Ed Sudla CNRS Rouen p p 205 219 BIER Bernard 2001 La scolarisation des l ves nouvellement arriv s en France Ed CNDP Ville Ecole Int gration Paris 189 p BRUN CLARET Danielle 1999 Lecture soutien Cp Ed Hachette ducation Paris 47 p CHEVALIER Brigitte 1987
10. cette image mentale car souvent les individus ont l impression d avoir lu et compris Il faut dans le cadre de la lecture de groupe confronter les compr hensions des l ves accepter et accueillir les id es diff rentes Aussi pour faire comprendre un mot il faut le mettre en situation Vous pouvez parler de la repr sentation de la famille qui est l a n Vous pouvez r cup rer des journaux des titres de transport un menu de restaurant une notice de montage pour faire prendre conscience la personne que tous ces supports papiers ne sont pas destin s la m me utilisation et qu il y a triage de l information ceci est possible m me si la personne ne sait pas lire Pour intervenir il faut se demander en permanence A quoi cela sert Une personne lettr e fait le tri de la fonction de l crit Avec la forme du texte on peut d j extirper 80 du sens en proc dant par hypoth se et d duction Lire et crire c est un abandon de l imm diat c est prendre de la hauteur s analyser se comprendre entrer dans le symbole Il faut aller au del de ce que la personne sait faire seule le but tant la progression L art du p dagogue est de donner une personne un petit peu plus que ce qu elle sait d j pour qu elle se l approprie Il faut donc appr hender les difficult s de la personne Utiliser les diff rents niveaux dans le groupe par exemple l un dicte un discours
11. coh rent l autre crit La verbalisation permet la prise de parole la prise de confiance Le texte peut avoir t labor par une personne d tenue La meilleure fa on d apprendre lire c est d crire Ne pas s parer lire et crire Exemple Lire d un c t de la feuille crire de l autre c t ce qui implique une m morisation LIRE c est prendre du SENS mais c est aussi s accaparer un CODE DE L ECRIT c est la combinaison entre apprentissage du sens et apprentissage du code La technicit de l criture rentre plus rapidement que la technicit de la lecture c est une question d appropriation de l crit De plus la lecture haute voix permet de s approprier une structure de langage Lire un texte complexe de qualit est int ressant car modifie l habitude d coute Il faut pour cela apprendre le fran ais fondamental les mots qui reviennent au quotidien en constituant son propre lexique et ce en personnalisant son travail dans un carnet pour permettre d apprendre crire les mots lus Personnaliser son travail c est pouvoir entre autre s auto valuer Cela necessite pour le d tenu d avoir son propre support p dagogique de suivi C est valoriser son travail et ses progr s Poss der Son propre carnet de vocabulaire induira un ph nom ne cumulatif valorisant et permettra de reconna tre les mots dans un texte Le probl me qui se pose dans le cadre de vos ateliers est le manque de temps
12. comprendre ce autres Cette dimension de m ta que veut dire cette personne car il peut s agir d un refus linguistique a une grande importance pour de voir les lettres Il ne faut rien apporter si la personne ne l dultes On r alise l ti l accepte pas Cela sert d indice pour comprendre dans SS d u ES Sall He 5e appren issage par quel processus sont les l ves A quoi cela va t il servir Qu est ce que vous voyez L illettr est quelqu un qui n a plus confiance en lui On lui apprend r investir une situation qu il a d sert e expr s car il y affrontait l chec Il faut donc lui permettre de faire des choses alors qu il ne s y attend pas 3 3 Les comp tences Les enjeux et les comp tences d velopper pour avoir une activit de lecteur sont l identification des sons et mots la combinatoire la s mantique le sens la m moire visuelle et auditive court et long terme Il est important de connaitre la valeur de la m moire du d tenu Comment l valuer D abord on part du postulat que la m moire s am liore si l on s en sert La m moire court terme permet de reconnaitre dans l imm diatet et la m moire long terme partir d un d lai d une heure La m moire court terme permet de se souvenir de la phrase pr c dente du mot pr c dent et permet de donner un sens une suite de mots Il faut travailler cette m moire Exercices pour la m moire cou
13. cri73 cddp73 ac grenoble fr CRI AUVERGNE 60 avenue Union Sovi tique 63000 CLERMONT FERRAND T l 04 73 90 48 16 Fax 04 73 90 48 17 cri auvergne wanadoo fr CRI PACA 3 cours Joseph Thierry 13001 MARSEILLE T l 04 91 08 49 89 Fax 04 91 08 78 36 ressources paca illettrisme org CRIA Espace R gional Emploi Formation 98 avenue de Bretagne 76100 ROUEN T l 02 32 18 49 30 madli grli rouent fr Fax 02 32 18 4931 CRIA 28 CRIA 36 58 rue du Ch teau d Eau 75 rue Ledru Rollin BP 31103 36000 CHATEAUROUX 28303 MAINVILLIERS Cedex T l 02 54240132 Fax 02 54 53 03 87 T l 0237 883999 Fax 02 37 30 02 58 cf36 assofac org Cria28 wanadoo fr CRIA 41 CRIA 74 MAISON DE L EMPLOI 18 rue Roland Dorgel s 100 rue Paul Verlaine 41000 BLOIS 74130 BONNEVILLE T l 02 54 43 40 84 cria41 wanadoo fr Fax 02 54 49 91 97 T l 04 509729 50 Fax 04 50 97 28 31 cria74 maison emploi com CRIL 54 CRIR CARIF LANGUEDOC 17 bis rue Laurent Bonnevay Le Mill naire 54100 NANCY 605 rue A Nobel T l 03 839701 34 Fax 03 83 98 22 45 34000 MONTPELLIER cril54 9business fr T l 04 67 73 0036 Fax 04 67 15 07 22 qualite carifir fr ECRIT 01 ESPACE FORMATEURS 10 all e de Challes 5 rue Sala 01000 BOURG EN BRESSE 69002 LYON T l 04 74233659 Fax 04 74 23 46 03 T l 0472770513 Fax 04 78 42 76 16 insertion espace formateurs org ESPACE R GIONAL DE RESS SUR L EMPLOI LA FORMATION ET LES M TIERS CARIF OREF
14. d fini ou des lettres avec un mod le cher ou ch re amiti s ou cordialement Pensez utiliser des mots qui peuvent tre crits en prison Activit s de production vers une expression plus personnelle Il s agit de lettres tr s br ves cartes postales cartes de voeux etc changer dans la classe ceci pr pare une ventuelle correspondance dans la langue concern e Il s agit pour les l ves de personnaliser des nonc s en introduisant l crit des changements paradigmatiques dans le cadre d un crit de communication ou de complexifier un nonc l crit gr ce des connecteurs simples toujours dans un but communicatif Les sp cificit s du milieu carc ral En prison il faut savoir dire tout ce qui concerne une vie dehors se laver se soigner faire ses courses demander travailler ou aller en biblioth que mais aussi correspondre avec des interlocuteurs institutionnel travailleurs sociaux avocat juge Il faut donc faire attention au registre du langage et donc sensibiliser l l ve ce sujet En effet on ne dit pas salut comment a va au juge La prison est un monde de l crit toute demande doit se faire l crit Faire attention car les personnes cod tenues bas niveau scolaire vont tre un vecteur d apprentissage il faut expliquer par exemple une autre mani re de dire certaines expressions du genre me
15. de mise en uvre les moyens mis disposition les r sultats obtenus et d examiner le projet p dagogique pr vu pour l ann e scolaire suivante Le bilan annuel de l unit p dagogique r gionale est communiqu aux diff rentes unit s locales d enseignement de la r gion p nitentiaire Parmi les moyens sp cifiques d finis par les conventions r gionales un enseignant peut tre affect au si ge de la DRSP aupr s du responsable de l UPR pour soutenir l animation p dagogique r gionale Cet enseignant exp riment est nomm sur proposition du recteur du si ge de l UPR avec l accord du directeur r gional des services p nitentiaires et apr s consultation du responsable de l UPR et des commissions administratives paritaires comp tentes Les conditions d exercice de cette fonction sont d finies dans le cadre des conventions r gionales Article 8 L unit locale et le responsable local de l enseignement Sur chaque site p nitentiaire l unit locale d enseignement int gre l ensemble des moyens mis sa disposition par l Education nationale emplois et heures d enseignement et par l administration p nitentiaire Bien que relevant pour sa gestion du rectorat ou de l inspection acad mique la dotation de l Education nationale en emplois et heures suppl mentaires est identifi e comme moyen mis disposition de l unit p dagogique r gionale L un des enseignants titulaires exer ant sur le site est nomm par l autorit acad
16. des messages plus complexes et retrouver la phrase minimale pour en comprendre les informations essentielles s appuyer sur le contexte mettre des hypoth ses anticiper d duire etc Ces capacit s sont r investies lors de l coute et facilitent la compr hension de l oral Les supports comme pour les exercices visant la compr hension orale il est pr f rable de partir de documents vrais articles publicit s extrait litt raire Activit s d expression crite Activit s crites de reproduction et de production l mentaires L enseignant fait recopier des mots des expressions des structures des textes de chansons et de comptines d j r p t s pour en garder une trace crite ou pour favoriser la m morisation Il peut aussi proposer quelques activit s simples et motivantes Il s agit par exemple pour les l ves de classer ces l ments de langue par cat gories ou par rubriques produire des mots fl ch s faire des mots crois s r soudre des devinettes remettre des lettres ou des mots ou des phrases dans l ordre en les recopiant recopier des nonc s en les associant des images compl ter un bref texte lacunaire en y ins rant des l ments mots ou groupes de mots ou en rempla ant des dessins par des mots r aliser une interview avec prise de notes r diger les r sultats d enqu tes de questionnaires ou de sondages d apr s un mod le
17. effectu s dans le cadre de l exercice en milieu p nitentiaire locaux mobilier quipements p dagogiques une indemnit repr sentative du logement quivalente celle vers e par la commune de r sidence administrative pour les instituteurs ou l indemnit diff rentielle pour les professeurs des coles le logement de fonction du responsable de l unit p dagogique r gionale et de ses adjoints ou d faut une indemnit forfaitaire Article 12 Le budget de l enseignement L enveloppe budg taire n cessaire au fonctionnement de l unit p dagogique r gionale budget de fonctionnement des unit s locales d enseignement et budget r gional pour projet particulier est arr t e chaque ann e par le directeur r gional de l administration p nitentiaire sur proposition du responsable de l unit p dagogique dans le cadre du budget de la direction r gionale des services p nitentiaires La direction de l administration p nitentiaire fixe chaque ann e par lettre d orientation une norme budg taire que les services d concentr s peuvent ajuster en fonction des besoins identifi s par les unit s locales et communiqu s au chef d tablissement p nitentiaire et au responsable d unit p dagogique r gionale Article 13 La formation des enseignants La sp cificit de la fonction des personnels enseignants de l unit p dagogique r gionale tant la formation de jeunes et d adultes incarc r s des actions de f
18. enseignement des diff rentes unit s locales d enseignement Il exerce cette mission en liaison avec les corps d inspection comp tents Le responsable de l unit p dagogique r gionale et les corps d inspection s informent r ciproquement sur la situation administrative et les activit s des enseignants dans leur champ respectif de comp tences Article 5 Les modalit s d inspection L inspection des enseignants du premier degr est assur e pour tous les tablissements p nitentiaires du d partement par un inspecteur charg de l adaptation et de l int gration scolaires AIS L inspection des enseignants du second degr est assur e par les corps d inspection comp tents selon les disciplines Outre l inspection p dagogique individuelle des personnels une valuation r guli re de la mise en uvre du projet p dagogique dans l tablissement associe l inspecteur charg de l AIS le responsable de l UPR le responsable local de l enseignement et l quipe p dagogique Sous la responsabilit des recteurs concern s le responsable de l unit p dagogique r gionale organise annuellement une r union des inspecteurs pour r fl chir aux conditions de mise en uvre des projets p dagogiques Article 6 Moyens compl mentaires de l unit p dagogique r gionale Le responsable de l unit p dagogique r gionale sollicite et facilite les interventions des services d information et d orientation Par ailleurs au del des actions as
19. g n piste Edition 2007_ page 27 Annexe 1 Statistiques d illettrisme en milieu p nitentiaire 2005 Rep rage en milieu p nitentiare 2005 7 68 Ill Grave IIl Av r Dfif Lect 47 30 P Lecteurs H Non francophones H Non Test 16 02 20 63 3 81 Guide Illettrisme FLE l usage du g n piste Edition 2007_ page 28 Annexe 2 Circulaire du 25 mai 1998 Extrait Circulaire no 98 106 du 25 mai 1998 Justice Enseignement scolaire Texte adress aux recteurs aux inspecteurs d acad mie directeurs des services d partementaux de l Education nationale aux directeurs r gionaux des services p nitentiaires et aux directeurs r gionaux de la protection judiciaire de la jeunesse Enseignement dans les tablissements p nitentiaires NOR SCOE9801038C La formation repr sente un enjeu primordial pour les jeunes d tenus c est pour eux une condition de leur r insertion sociale Plus que d autres encore les jeunes d tenus sont concern s par l objectif d acc s une qualification d fini pour l ensemble des jeunes par la loi du 10 juillet 1989 d orientation sur l ducation Les enqu tes men es par l administration p nitentiaire montrent que les trois quarts des mineurs et jeunes d tenus sont sans dipl me ni qualification professionnelle et que la moiti d entre eux se trouve en situation d illettrisme Sur le plan des apprentissages les tudes conduites par
20. gionale Nord couvre en fait le Nord le Pas de Calais la Picardie et la Haute Normandie Pour seconder ces proviseurs on trouve sur chaque site un Responsable Local de l Enseignement RLE qui coordonne l ensemble des moyens d enseignement disponibles et labore avec son quipe le projet ducatif En quartiers mineurs l enseignant doit tre avant tout professeur des coles et avoir le Certificat d Aptitude aux Actions P dagogiques Sp cialis es pour l Adaptation et l Int gration Scolaire CAAPSAIS option F Ce dipl me se passe maintenant apr s la titularisation et les cinq ann es d exp rience professionnelle ne sont plus requises pour acc der la formation Toutefois pour enseigner en prison une exp rience de quelques ann es est requise et des entretiens sont pass s par les postulants afin de d terminer s ils sont aptes s engager dans cette voie Le CAAPSAIS est un dipl me d enseignement sp cialis et l option F correspond aux enseignants sp cialis s charg s de l enseignement et de l aide p dagogique aupr s des adolescents ou des jeunes en difficult Ce dipl me est progressivement remplac par le CAPA SH ou certificat d aptitude professionnelle pour les aides sp cialis es les enseignements adapt s et la scolarisation des l ves en situation de handicap Ce dipl me ne pr pare pas vraiment enseigner en prison car il est commun d autres structures telles que les CLIS mais intervenir aupr s de publics en d
21. grave d acc s l crit B parviennent lire des mots isol s C lisent des phrases simples Illettrisme av r D prennent les informations utiles dans un document mais chouent en lecture de texte Difficult s de lecture E comprennent un texte narratif mais chouent en lecture de document F r ussissent au moins les deux derni res R ussite au bilan preuves A partir de cette grille l administration p nitentiaire peut alors calculer le pourcentage d illettr s R sultats pour les mineurs pour 475 jeunes test s soit 76 des jeunes entrants seuls 13 sont v ritablement en situation d illettrisme en 2003 ce qui est tout de m me un chiffre important surtout si l on consid re que 30 sont en situation de difficult de lecture familles D et E cf annexe 1 Rep rage en milieu p nitentiaire 2004 Au del de cette classification une autre liste est appliqu e afin de cat goriser selon sept niveaux de qualification toutes les personnes qui suivent un cursus scolaire N6 alphab tisation des personnes n ayant pas t scolaris es de mani re durable d un an au moins lutte contre l illettrisme fran ais langue trang re pour les bas niveaux dans la langue d origine NSbis remises niveau et pr paration du CFG vise un niveau Sbis pour des publics sans dipl me ni qualification issus des cursus courts ou d checs qui ne peuvent pr parer directem
22. le projet p dagogique et articule les activit s d enseignement avec celles des services socio ducatifs Pour la prise en charge des mineurs d tenus le responsable local d enseignement assure dans le cadre de l quipe pluridisciplinaire la liaison avec les ducateurs et les structures dont le jeune d pend et transmet aux instances comp tentes les informations utiles Il veille ce que la charge difficile de l enseignement aux mineurs ne repose sur un seul enseignant impliqu dans le quartier mais s appuie sur la diversit des moyens d enseignement disponibles sur le site intervention dans le quartier mineurs des divers enseignants en poste sur le site de vacataires et de b n voles participation de jeunes des groupes d adultes et inscription l enseignement distance Pour s assurer de la possibilit de rescolariser le jeune apr s sa sortie il travaille en liaison avec le centre d information et d orientation et lorsqu une inscription nouvelle est n cessaire l unit p dagogique r gionale prend l attache de l inspecteur d acad mie comp tent en mati re d affectation des l ves Il travaille en troite concertation avec le service ducatif aupr s du tribunal pour enfants SEAT celui ci indique pr alablement si le jeune fait l objet d une mesure ducative ainsi que les coordonn es de l tablissement ou du centre d action ducative qui l exerce Pour les jeunes qui ne font pas l objet d une m
23. les services de la protection judiciaire de la jeunesse sur ses publics d linquants mettent en vidence des dysfonctionnements cognitifs importants troubles du langage oral et crit difficult s symboliser et se d gager du contexte imm diat incapacit ou refus valuer des risques relier les actes avec leurs cons quences sociales ou p nales ou prendre en compte la dimension des r gles et des lois ces donn es psycho p dagogiques caract ristiques des publics d linquants il convient d ajouter les troubles s rieux du comportement et les difficult s d ordre psychologique et psychiatrique que pr sentent des jeunes incarc r s pour des d lits ou des crimes plus graves atteinte aux personnes infraction la l gislation sur les stup fiants Pour l ensemble de ces raisons l action p dagogique aupr s des mineurs et jeunes d tenus est un enjeu essentiel m me si les difficult s scolaires r centes de la plupart d entre eux engendrent souvent des r sistances voire une opposition l gard d une scolarisation classique Le temps d incarc ration des mineurs bien que sa dur e moyenne reste de quelques mois peut favoriser un changement d attitude l gard de la scolarit qui d abord v cue comme source d chec et d insatisfaction peut devenir un cadre de r f rence et de reconstruction L action p dagogique en milieu p nitentiaire doit donc s adapter la diversit des publics jeunes et l
24. voix et le d bit associer la gestuelle les images 3 pour aider les l ves percevoir les segments de la phrase marquer le rythme en frappant dans les mains en utilisant des claves 2 morceaux de bois servant de percussions ou en dirigeant du geste 4 travailler la prononciation en ralentissant le d bit en chuchotant en utilisant des enregistrements et des exercices phon tiques On peut demander aux l ves de fermer les yeux et de r p ter ensuite le mod le donn par l enseignant la vid o ou la cassette audio 5 distribuer le texte de la chanson du po me ou du dialogue transcrit sous une forme soign e et plaisante coller dans le cahier Les l ves peuvent aussi le recopier s il n est pas trop long Ces activit s de reproduction permettent de cr er une base d nonc s dans lesquels les l ves puisent ensuite pour mieux s exprimer personnellement Le soin tout particulier apport ce stade la justesse phonologique et syntaxique peut s articuler sur leur valuation ou leur auto valuation par les l ves Activit s de production orale Il s agit de mettre les l ves en situation de communication Pour cela on peut proposer de d crire ou commenter une photo une image une caricature de jouer une petite sc ne entrer dire bonjour se pr senter soi et les autres d voquer un souvenir cela n cessite l utilisation des temps du pass d arg
25. LT l jj genepi Groupement Etudiant National d Enseignement aux Personnes Incarc r es Illettrisme Fran ais Langue Etrang re Petit guide l usage du g n piste 2007 amp L enseignement en milieu p nitentiaire Approche de l illettrisme Le Fran ais Langue Etrang re Quelques outils SOMMAIRE T trod ctioi sss 2 E E P ET E E A E E ETE 4 AE E 4 1 Approche de LIE ttristne es RE MS Stades e Read 5 PERS savoirs de DAS SR Red 7 3 Techniques p dagogiques asile ie 9 3 1 Qu est ce qu apprendre na Don AN HAE A nr 9 DDC SOUDE SSL SR VERE SE Nec niet 9 3 3 Les COMP lENER SEEN Need mm nt ii 9 3 4 Amener l adulte apprendre ciccccccciicciiicciccciccicccciccccicceeecen 10 A Approche du FELE San ER Eae en nn 13 5 Les personnels et partenaires suss 12 e ST ne 15 Exercices PLral ques RS ne Nan Net 16 13315 0re724 216 39 000207 Nine 21 RESSOULCES nes Rss MM Re SA nn Notes 22 Quelques sites INTEL tss ini 7 Ie S NN nt 23 Annexe 1 Statistiques d illettrisme en milieu p nitentiaire 28 Annexe 2 Circulaire du 25 MARINS RS Nes 29 Annexe 3 Circulaire du 29 mars 2002 cccccccccccccccicicececcciciccceccceciccccececesesaas 33 Tout d abord tre convaincu que la lutte contre l illettrisme C est utile Les apprentissages qui seront effectu s en formation condition qu ils soient suffisamment importants permettront d am lio
26. NDP Col Ville Ecole Int gration les cahiers Paris 108 p TERS Fran ois MAYER Georges REICHENBACH Daniel 1995 L chelle Dubois Buyse d orthographe usuelle fran aise Ed Mdi 7 me dition Et bien s r la Malette LETTRIS disponible dans chaque groupe local du GENEPI Ressources Biblioth que municipale gratuite sp cialis e en Fran ais Langue Etrang re sur Paris Biblioth que Faidherbe 18 20 rue Faidherbe 74011 Paris M tro Faidherbe Chaligny Quelques sites internet R f rences internet Contenus http www anlci gouv fr index htm Agence Nationale de Lutte contre l Illettrisme http www bienlire education fr Pr vention de l illettrisme http Ips13 free fr puis Lettre son Exercices pratiques http www coeurs a lire org R seau illettrisme d espace b n volat Les Centres de Ressource Illettrisme ou CRI GIP ARIFOR CARIF CHAMPAGNE ARDENNE 79 avenue de Ste M nehould 51037 CHALONS en CHAMPAGNE Cedex T l 03 26 21 73 36 contact arifor fr Fax 03 26 21 73 37 ADLI CRI 49 10 rue Martin Luther King 49100 ANGERS T l 0241 790715 Fax 0241 790715 adli49 wanadoo fr ADPEP CRIA 18 166 rue du Briou AFFIC CRIA 37 3 place Raspail 18230 St DOULCHARD 37000 TOURS T l 02 48 27 5205 Fax 02 48 27 5201 T l 02 47 471287 Fax 02 47 47 12 87 adpep18 wanadoo fr CRI37 wanadoo fr ALCI 34 ALCI 77 Centre social CAF Paillade 18 r
27. Unicit B t A 10 rue Alfred Kastler 14052 CAEN Cedex 4 T l 02 31 95 52 00 contact errefom info Fax 02 31 95 54 30 GIP QUALIT DE LA FORMATION LRI 22 bis rue Ars ne Orillard BP 393 86010 POITIERS Cedex T l 05 49503290 Fax 05 49 88 73 27 bienvenue gip qualiteformation fr Les Centres de Ressource Illettrisme ou CRI GREF BRETAGNE CARIF OREF Technop le Atalante Champeaux 91 rue Saint Brieuc CS 64347 35043 RENNES Cedex T l 02 99 547905 Fax 02 99 54 00 00 gref gref bretagne com ICI ET LA ASSOCIATION R GIONALE POUR L INSERTION ECONOMIQUE SOCIALE Immeuble le Mazi re rue Ren Cassin 91000 EVRY T l 01 69 36 00 60 Fax 01 69 36 00 66 asso icietla wanadoo fr IRIS IS RE RELAIS ILLETTRISME 97 galerie de l Arlequin 38100 GRENOBLE T l 04 76 40 16 00 cri38 iris wanadoo fr Fax 04 76 40 16 00 PAPYRUS CENTRE DE RESSOURCES ET DE DOCUMENTATION P DAGOGIQUES 42 rue de B le 68100 MULHOUSE T l 03 89 56 24 77 papyruscpl aol com Fax 03 89 66 36 52 PRISME LIMOUSIN CARIF OREF 19 boulevard de la Corderie 87000 LIMOGES T l 05 55 100035 Fax 05 55 10 00 36 SCRIPT CAFOC 30 faubourg de Bourgogne 45000 ORLEANS T l 02 38 83 48 40 Fax 02 38 83 48 28 cafoc ac orleans tours fr URLIP 2 me tage 50 rue Riolan 80000 AMIENS Cedex T l 03 22 92 85 85 Fax 03 22 92 70 30 urlip ressources wanadoo fr ANNEXES Guide Illettrisme FLE l usage du
28. ans des documents la date le prix dans un menu des panneaux Ce niveau implique une certaine autonomie dans la vie quotidienne et concerne peu pr s 17 des illettr s Sortir de l chec Certificat de formation g n rale lire les textes les comprendre r pondre une question Probl mes math matiques utilisant les 4 op rations de base Cette cat gorie regroupe les non illettr s Remarque 1 3 des d tenus chouent aux tests de lecture 18 sont illettr s 14 prouvent des difficult s de lecture Rep res L illettr est une personne qui fut scolaris e en langue fran aise mais qui cependant ne ma trise pas et n utilise pas les savoirs acquis l cole Il lui reste des traces d apprentissage m me si elles sont n gatives Dans ces cas on ne part pas de z ro mais souvent une aversion envers les apprentissages pour les math matiques par exemple Il y a un sentiment de ne pas y arriver l o d autres r ussissent Il faut aussi distinguer si cette situation est g n ralis e ou porte sur un point pr cis Il se d veloppe alors un m canisme de d brouille Cependant l ilettrisme co te souvent cher car il induit une lourde d pendance L analphab te est une personne qui n a jamais t scolaris e pendant au minimum un an en continu Ils repr sentent 1 du milieu carc ral Les personnes illettr es et analphab tes ne savent pas se faire comprendre dans un discours ell
29. d j t scolaris dans sa langue maternelle Apprendre une langue trang re c est la comprendre l oral et l crit Comprendre n quivaut pas savoir faire une traduction mot mot mais acc der au sens global du message Il faut parler la langue pour se faire comprendre c est dire en ma triser la phon tique le lexique et la syntaxe Il faut aussi la lire donc faire du sens partir des crits de divers types Et donc savoir l crire Mais c est aussi connaitre la culture qui l accompagne et les codes sociaux L enseignement du FLE devra prendre en compte les l ves quel est leur niveau d alphab tisation ou de scolarit dans la langue d origine s ils ont t alphab tis s la langue d origine s crit elle avec notre alphabet ou avec un autre syst me En effet certains sons sont sp cifiques certaines langues le fran ais est une langue tr s articul e Il faut duquer l oreille et apprendre prononcer FLE Fran ais Langue Etrang re C est une langue qui par d finition n est pas une langue maternelle FLM Fran ais Langue Maternelle ou fran ais langue premi re C est la langue acquise en premier dans laquelle se sont faits les apprentissages premiers On consid re que le fran ais est la langue maternelle des Fran ais d une partie des Suisses et des Belges de la majorit des Qu b cois et de quelques Africains On peut avoir plusieurs langues maternelles FLS Fran
30. des parties Pour la garde des sceaux ministre de la justice et par d l gation Le directeur de l administration p nitentiaire Pour le ministre de l Education nationale et par d l gation Le directeur de l enseignement scolaire J fondation Q france telecom M Fa genepi Groupement Etudiant National d Enseignement aux Personnes Incarc r es 12 rue Charles Fourier 75 013 Paris Tel 01 45 88 37 00 genepi genepi fr WWwWw genepi fr
31. e Cet enseignement se caract rise par le fait qu il s exerce en milieu ferm pour des jeunes et des adultes qui sont en majorit peu qualifi s il doit s adresser en priorit aux plus d munis tout en r pondant l ensemble des demandes tous les niveaux de formation Cette unit p dagogique est coordonn e avec tous les partenaires institutionnels impliqu s dans la politique de r insertion formation continue des adultes travail d veloppement de la politique de la culture prise en charge sociale et ducative Les minist res de la justice et de l Education nationale exercent conjointement un r le d impulsion de suivi et de r gulation de l ensemble du dispositif Article premier Les unit s p dagogiques r gionales Une unit p dagogique de l Education nationale en milieu p nitentiaire est implant e dans chaque r gion p nitentiaire Elle r unit les diff rents niveaux d enseignement et rassemble les diverses ressources de formation initiale fournies par l Education nationale pour l enseignement aux personnes d tenues Pour son fonctionnement cette unit p dagogique est rattach e administrativement la direction r gionale des services p nitentiaires Article 2 Les dimensions de l enseignement en milieu p nitentiaire L unit p dagogique doit permettre que conform ment au code de proc dure p nale et la recommandation du Conseil de l Europe sur l ducation en prison tous les d tenus puissent avoi
32. e 2002 avenue de la Bolli re 45100 ORLEANS LA SOURCE T l 02 38 63 7722 Fax 02 38 63 66 33 cria 45S wanadoo fr CENTRE DE RESSOURCES D PARTEMENTAL ILLETTRISME 14 c chemin du Petit Poucet 88000 EPINAL T l 03 29 31 88 20 Fax 03 29 31 1941 crdi88 fms88 com CENTRE RESSOURCES ITALIQUES CIDF F de la Loire 5 rue des Mutil s du Travail 42000 SAINT ETIENNE T l 0477327485 Fax 04 77 37 46 94 cri italiques cif42 org CENTRE RESSOURCES ILLETTRISME MEUSE Apt 13 9 all e des Vosges 55000 BAR LE DUC T l 03 29 77 25 72 cri55 wanadoo fr CLAP SUD OUEST CRI AQUITAINE 176 rue Guillaume Leblanc 33000 BORDEAUX T l 05 57 01 5690 Fax 05 57 01 56 99 cri clap so org CRAI CENTRE R GIONAL D APPUI AUX ACTEURS DE L INSERTION 40 avenue No l Franchini BP 808 20192 AJACCIO Cedex 4 T l 04 95 10 6931 Fax 04 95 10 69 38 info crai corse org CRAPT CARRLI 4 rue de Sarrelouis 67000 STRASBOURG T l 03 88 23 8323 Fax 03 88 23 83 24 crapt carrli gip fcip alsace fr CRCI MOSELLE 20 rue de Stoxey 57070 METZ T l 03 87 3640 74 Fax 03 87 36 43 36 crci 57 a wanadoo fr CREFEI DR ME ARD CHE CENTRE RESSOURCES 26 amp 07 4 rue Yvonne Grouiller 26200 MONTELIMAR T l 04 75 46 0471 Fax 04 75 90 96 58 centre ressources 26 07 wanadoo fr Les Centres de Ressource Illettrisme ou CRI CRI 73 2 avenue Jean Jaur s 73026 CHAMBERY Cedex T l 0479 686510 Fax 04 79 96 13 58
33. e de l illettrisme et tablit en collaboration avec celui ci un projet de formation La personne peut donc choisir en grande partie si elle veut ou non aller l cole et ce qu elle veut tudier Un livret d attestation du parcours de formation est donc ouvert pour chaque personne par son r f rent scolaire Suite ce bilan il pourra int grer des groupes de formation qui tentent au possible de regrouper des personnes de niveaux scolaires proches Le mineur suivra en moyenne dix douze heures de cours par semaine ce qui semble bien peu comparativement aux emplois du temps que nous constatons dans le syst me ducatif ext rieur mais c est une dur e qui semble peu pr s respect e si l on s en tient aux chiffres de l ducation nationale et de l administration p nitentiaire Le rep rage de l illettrisme est l heure actuelle une grosse partie du travail de l enseignant Pour ce faire 1l fait passer un test qui permettra de classer la personne dans une cat gorie particuli re correspondant son niveau Idem p 73 In BO du Minist re de la justice n 86 3 Commission nationale de suivi de l enseignement en milieu p nitentiaire Bilan de l enseignement sur l ann e scolaire 2001 2002 et le deuxi me semestre 2002 p 42 R partition en 6 familles de lecteurs En degr s de difficult s A ne r ussissent aucune des preuves et semblent ne pas ma triser le seuil minimal Illettrisme
34. elative l enseignement en milieu p nitentiaire entre La garde des sceaux ministre de la justice repr sent e par le directeur de l administration p nitentiaire d une part Le ministre de l Education nationale repr sent par le directeur de l enseignement scolaire d autre part Expos des motifs L enseignement dispens dans les tablissements p nitentiaires correspond un droit pour les personnes priv es de libert La loi du 22 juin 1987 relative au service public p nitentiaire rappelle les deux missions qui lui incombent savoir assurer l ex cution des d cisions et sentences p nales et le maintien de la s curit publique d une part et favoriser la r insertion sociale des personnes qui lui sont confi es par l autorit judiciaire d autre part L article L 111 1 du code de l Education affirme que l ducation est la premi re priorit nationale et fixe les grandes orientations en particulier le droit pour chacun une ducation permettant le d veloppement de sa personnalit son insertion dans la vie sociale et professionnelle et l exercice de sa citoyennet Dans le souci de donner au public d tenu les meilleures chances de formation et de r insertion professionnelle la direction de l enseignement scolaire et la direction de l administration p nitentiaire cr ent dans chacune des neuf r gions p nitentiaires une unit p dagogique r gionale en vue de structurer l enseignement en milieu p nitentiair
35. ent des dipl mes de niveau 5 N51C 1 cycle de coll ge et pr paration au brevet vise un niveau 5 NS cursus pr parant les dipl mes du CAP ou du BEP vise un niveau 5 qui concerne des sans dipl mes ou CEP CFG issus des cursus CAP BEP brevet ou disposant d j d un de ces dipl mes N42C second cycle du secondaire N4 pr paration au bac et au DAEU acc s au niveau 4 Sup pr paration dipl mes bac 2 et au del Tout est donc classifi de mani re assurer au possible des groupes de niveau permettant une p dagogie diff renci e Dans le m me principe les jeunes de plus de seize ans peuvent suivre des cours avec des adultes afin d acc der une formation plus appropri e leur niveau De par la particularit des conditions d enseignement et de la diversit du public des enseignants sp cialis s sont form s et aid s par d autres partenaires ducatifs et associatifs Vous trouverez dans la Malette Lettris les l ments aptes vous aider dans cette valuation Idem p 14 2 Les savoirs de base Savoir s exprimer oralement le probl me de l expression orale est la difficult distinguer les mots dans une cha ne sonore cette impr cision est d ailleurs reproduite l crit C est l id e de la dyslexie difficult s depuis l enfance et confusion des sons En prison les personnes d tenues sont parfois difficiles comprendre car le lexique qu elle
36. es ne sont compr hensibles que par elles m mes et sont limit es communiquer avec des personnes qui les connaissent Il faut leur faire comprendre que tout le monde n a pas le m me point de vue les m mes connaissances L illettrisme et l analphab tisme pr sentent des situations semblables en terme de performances mais n cessitent des approches p dagogiques diff rentes Dans le cadre du FLE la personne ne ma trise pas la langue fran aise il faut op rer une distinction entre illettr s analphab tes et personnes ma trisant les savoirs de base dans leur langue 3 Techniques p dagogiques 3 1 Qu est ce qu apprendre C est s approprier une technique retenir une information et la r investir C est cumuler des connaissances C est aussi accepter et accueillir Or les personnes en situation d illettrisme sont dans la difficult d accepter une chose nouvelle qui repr sente une remise en cause un changement qui d truit l ancienne repr sentation Comment accepter de d truire ce que l on sait d j Ces personnes ont d velopp des strat gies de compensation Ils se repr sentent l apprentissage comme quelque chose qui fait mal Ce sont des strat gies de fuite et d vitement qui les enferment dans un comportement pr cis de refus d apprendre refus exprim par la violence le silence ou la pr sence irr guli re Il faut donc instaurer un compromis entre les l ves et vous les g n pistes De plus
37. esure ducative le SEAT est charg du suivi de la d tention Il confie aux services socio ducatifs p nitentiaires et aux services de la protection judiciaire de la jeunesse la charge des d marches aupr s des missions locales et PAIO ainsi que la charge des informations et des consultations n cessaires des familles dans le respect du droit commun Enfin il est souhaitable qu il participe r guli rement la commission de suivi des mineurs incarc r s organis e par la protection judiciaire de la jeunesse et l administration p nitentiaire 3 2 Modalit s de scolarisation Si une prise en charge p dagogique sp cifique est indispensable pour les d tenus mineurs elle n interdit pas leur participation des cours pour adultes en particulier lorsqu un jeune a un projet pr cis ou lorsque les effectifs sont trop faibles pour constituer un groupe d enseignement pour les seuls mineurs Les activit s d enseignement propos es dans le document d accueil prennent la forme d interventions hebdomadaires d finies courtes et fr quentes tal es sur un minimum de quatre jours Il convient d assurer la scolarisation des jeunes engag s dans des tudes et d avoir une politique incitative l gard de tous les jeunes d tenus m me au del de 16 ans pour qu ils pratiquent un ensemble d activit s hebdomadaires p dagogiques ducatives et sportives L obligation scolaire est ainsi mise en oeuvre de mani re adapt e elle prend so
38. gogiques r gionales mener une r flexion collective et des concertations r guli res en ce domaine M me dans le cas de d tentions courtes l enseignement propos en milieu p nitentiaire doit permettre au minimum de ne pas rompre un cycle de pr paration un examen et de le poursuivre Il revient au responsable local d enseignement inform d s l accueil de proc der aux inscriptions des candidats engag s dans un cursus dipl mant Les services acad miques veilleront faciliter leurs d marches Lorsque la certification ne peut tre atteinte pour diverses raisons d stabilisation temps d incarc ration un document r capitulatif des parcours de formation suivis doit tre labor afin d assurer une liaison avec l ext rieur Un livret type labor l chelon national par le minist re charg de l ducation nationale et le minist re de la justice joint la pr sente circulaire sera exp riment au premier semestre 1998 Le livret de formation sera attest par le responsable de l unit p dagogique r gionale Il permettra un suivi p dagogique mais ne saurait constituer un l ment de certification 3 L organisation des enseignements 3 1 R le du responsable de l enseignement Conform ment la circulaire ducation nationale justice d avril 1995 un responsable local d enseignement coordonne sur chaque site p nitentiaire l ensemble des moyens d enseignement disponibles labore avec son quipe
39. ices p nitentiaires et service d enseignement Les services p nitentiaires doivent prendre en compte les actions de formation assur es par l Education nationale afin de garantir leur coh rence et leur compl mentarit avec les autres activit s Ils favorisent les modes d organisation de la d tention permettant aux d tenus indigents de combiner enseignement et activit s r mun r es ou bien l acc s des allocations compensatrices Ils assurent galement le budget de fonctionnement de l enseignement le financement des actions d enseignement distance et les achats de mat riels p dagogiques sur le budget de l tablissement L organisation efficace des activit s d enseignement et leur articulation avec les autres secteurs d activit s pilot s par l administration p nitentiaire suppose que le bilan des activit s p dagogiques et le projet p dagogique de l ann e venir dans chaque tablissement soient connus et pr sent s r guli rement aux diff rents responsables des services p nitentiaires du site comme aux services d partementaux de l Education nationale Les rapports semestriels tablis par le responsable local de l enseignement sont communiqu s aux instances de l Education nationale inspecteur de l AIS et responsable de l UPR et aux services p nitentiaires chef d tablissement et service p nitentiaire d insertion et de probation Ils sont int gr s dans le bilan pr sent une fois par an dans le cadre d une commission c
40. ifficult s et voluant dans des structures particuli res Cet enseignant une fois nomm travaille temps plein au quartier mineurs et assure leur suivi scolaire durant leur incarc ration Les enseignants de coll ge ou lyc e vont quant eux intervenir en quartier majeurs et aucun dipl me sp cialis n est requis ils ne font que quelques heures de d charge en prison Certains mineurs peuvent alors b n ficier de leur enseignement en assistant des cours avec des majeurs cependant ces jeunes doivent avoir plus de seize ans car dans la mesure du possible le mineur ne doit avoir aucun contact avec un majeur incarc r Le responsable local d enseignement travaille en grande collaboration avec le service ducatif aupr s du tribunal SEAT qui est charg de suivre la d tention la protection judiciaire de la jeunesse qui aide le jeune construire son projet de sortie et des missions locales Un accord est galement pass avec le Centre national d enseignement distance CNED et Auxilia instance ducative qui s occupe des scolarit s distance des personnes incarc r es Une grande collaboration est galement mise en place avec des associations d enseignement ou culturelles visant aider les jeunes dans un processus de r insertion sociale N importe qui ne peut donc pas enseigner en prison et les contraintes sont multiples Cependant on ne devient pas enseignant en prison comme on le devient en maternelle ou en primaire
41. ional Paris 127 p Cahier d exercices avec corrig s de 94 p DEKEYSER Danielle MINOSA Marie Claude COISNE Muriel Apprendre lire et crire l ge adulte Guide m thodologique et pratique Ed Retz Collection PEMF LAURENT Jean Pierre 2005 Les grandes orientations de l Administration P nitentiaire Politiques de r insertion Enseignement Papiers de travail Communication du Stage National Formation d adaptation des enseignants en p nitentiaire Agen les 3 7 octobre LAVENNE Christian BERARD Evelyne 2001 Studio 60 Niveau 1 Ed Didier Paris 127 p MARTIN G rard Vincent 2005 Jeux de mots humour et communication exolingue Bulletin de l Association des Professeurs de fran ais de Galice N 2 Atelier des Actes des XIX mes journ es p dagogiques de la Facultade de Filoloxia Santiago de Compostela Ed Axac Espagne p p 79 91 Isbn 1699 0749 11 MERIEUX R BERGERON C 1999 Bravo 1 Ed Didier Paris Livre de l l ve 128 p Cahier d exercices 103 p Corrig s 23 p MEZIERES VAUCAMP VAUCAMP HERAUX 2003 A coup s r Cycle 2 Ed Istra Hachette livre MIQUEL Claire 2004 Communication progressive du fran ais avec 270 activit s Niveau d butant Ed Cl International Paris 128 p Le c d rom deux cd audio pour les le ons 1 40 RAFONI Jean Charles DERUGUINE 2003 Passerelles en 15 langues Evaluation lecture en langue d origine cycle II et II Ed Sceren C
42. marches peuvent se faire en collaboration avec les acteurs de la mission g n rale d insertion MGI de l Education nationale et les CIO sp cialis s aupr s des tribunaux Pour les autres il s agit de la reprise soit d une formation g n rale de base d une formation g n rale int gr e dans une formation professionnelle ou d une formation vis e dipl mante Article 3 Le directeur de l unit p dagogique r gionale L unit p dagogique r gionale en milieu p nitentiaire est plac e sous l autorit d un responsable choisi parmi les personnels de direction de l Education nationale ou parmi les personnels enseignants titulaires du dipl me de directeur d tablissement d ducation adapt e et sp cialis e La nomination du directeur de l unit p dagogique r gionale ou de ses adjoints ventuels rel ve des autorit s comp tentes du minist re charg de l Education nationale La m me autorit proc de l appel des candidatures au niveau national et une commission mixte examine les candidatures Le minist re de l Education nationale prononce la nomination apr s avoir pris connaissance des conclusions de la commission et apr s avoir recueilli l accord de la direction de l administration p nitentiaire Le directeur de l unit p dagogique est nomm aupr s du recteur du si ge de la direction r gionale des services p nitentiaires 1l conseille en tant que de besoin le recteur pour l enseignement en milieu p nitentiaire Ar
43. met chaque fois de tester et d valuer la compr hension des messages Les supports peuvent tre un enregistrement de la radio bulletin m t o informations chansons fran aises Il serait int ressant d utiliser des documents vrais si possible enregistr s soi m me un spot publicitaire Pour une comparaison de la cha ne orale et de l crit il peut tre int ressant d apporter ensuite une transcription de l extrait sonore V a P D terminez les niveaux P Utilisez la gestuelle v P Rendez le groupe actif D Soyez cr atifs bon support bons rapports P Permettre la lisibilit des progr s Activit s orales de r p tition et de reproduction Elles s op rent partir de chansons po sies utiliser des artistes connus textes simples vous trouverez les paroles sur paroles net Faites compl ter des rimes devinettes jeux de r p tition vire langues les chaussettes de l archiduchesse sont t elles s ches Les nonc s sont r p t s imit s dans leurs sonorit s leurs rythmes leurs sch mas intonatifs 1 pr senter la comptine le po me ou le dialogue soi m me plusieurs fois de suite en changeant ventuellement de r le avec autant d expression que possible 2 d composer la comptine le po me ou le dialogue en plusieurs parties faire r p ter en choeur avec toutes les variations possibles alterner les groupes varier le volume de la
44. n sens dans le cadre de la prise en charge globale assur e par l administration p nitentiaire et dans le souci de l adh sion du jeune un projet de formation 3 3 Suivi du dispositif d enseignement aux mineurs Les commissions de suivi r gionales plac es sous la pr sidence conjointe des recteurs et des directeurs des services p nitentiaires sont charg es du bilan des pratiques et des politiques p dagogiques conduites dans le cadre des unit s p dagogiques r gionales Il est souhaitable qu y soient associ s les magistrats charg s du suivi des mineurs Une synth se de la politique men e r gionalement en direction des mineurs sera adress e par les unit s p dagogiques r gionales en fin d ann e scolaire aux deux minist res concern s BO no 4 juin 1998 Annexe 3 Circulaire du 29 mars 2002 Minist re de l Education nationale Minist re de la justice Enseignement en milieu p nitentiaire CONVENTION DU 29 MARS 2002 Texte adress aux rectrices et recteurs d acad mie au directeur de l acad mie de Paris aux inspectrices et inspecteurs d acad mie directrices et directeurs des services d partementaux de l Education nationale aux directrices et directeurs r gionaux des services p nitentiaires aux responsables des unit s p dagogiques r gionales aux directrices et directeurs d tablissement p nitentiaire et aux directrices et directeurs des services p nitentiaires d insertion et de probation CONVENTION r
45. nt les plus de seize ans suivre une scolarit De plus elle consid re que le temps de la d tention doit tre utilis dans un but d acquisitions et de formation g n rale et professionnelle et de changement des repr sentations l gard de la formation de r veil de l envie d apprendre Elle a aussi pour but le rep rage de l illettrisme bien que celui ci soit plus courant chez les adultes Elle a galement pour objectif d assurer la continuit de la scolarit des jeunes engag s dans les tudes et remobiliser ceux qui taient en chec ou sortis du syst me ducatif de b tir un projet d insertion face la d scolarisation de donner des rep res de viser un objectif d acc s de tous les mineurs une qualification minimale de niveau V d fini par la loi du 10 juillet 1989 d orientation sur l ducation de r aliser des parcours d apprentissage et de les valider Ces objectifs d enseignement aux mineurs incarc r s ainsi que ces modalit s ont t d finis dans une circulaire Education Nationale Justice du 25 mai 1998 visant ainsi assurer une formation scolaire tous les mineurs de moins g s de moins seize ans ainsi que pour les jeunes majeurs et dans la circulaire d orientation sur l enseignement en milieu p nitentiaire du 29 mars 2002 Pour ce faire d s l arriv e d une personne en d tention l enseignant va sa rencontre et proc de un bilan scolaire un rep rag
46. omme aux familles des jeunes d tenus M me lorsqu ils ne restent que quelques semaines tous les jeunes doivent se voir offrir la possibilit d un bilan personnel Un rep rage syst matique de l illettrisme sera pratiqu par les enseignants l aide des tests et logiciels d velopp s dans le cadre de l observatoire interminist riel sur l illettrisme en prison Le positionnement p dagogique assur par les enseignants sera compl t par des actions de bilan avec l aide des diff rents partenaires susceptibles d apporter leur concours 2 2 Les m thodes p dagogiques Le choix des m thodes p dagogiques rel ve de la responsabilit des enseignants Il leur appartient de rechercher des activit s et des d marches p dagogiques adapt es et diversifi es qui prennent en compte les besoins sp cifiques de chaque jeune leur parcours ant rieur et la dur e pr visible de d tention Une attention toute particuli re devra tre apport e aux jeunes en plus grande difficult et notamment en situation d illettrisme Il convient de rechercher des outils efficients et motivants outils informatiques ou audiovisuels base de donn es p dagogiques accessible sur un support multim dia ludoth que biblioth que journal de d tenus Quelques outils p dagogiques exp riment s et valu s dans les quartiers mineurs sont list s dans une fiche jointe en annexe Les corps d inspection s attacheront avec les responsables des unit s p da
47. onsacr e l enseignement Article 10 La commission annuelle des unit s locales d enseignement Une commission de l enseignement se r unit annuellement l instigation et sous la co pr sidence du responsable d UPR et du chef du d partement insertion et probation sous la responsabilit des recteurs concern s et du directeur r gional des services p nitentiaires La commission examine les moyens mis en uvre par les deux administrations postes heures locaux budget organisation des activit s de l ann e scolaire des examens et dans le cadre des orientations fix es par les deux minist res recherche une compl mentarit des actions d enseignement et des autres activit s en d tention et une articulation des actions conduites au sein de l tablissement p nitentiaire et l ext rieur Selon les situations cette commission peut concerner un ou plusieurs tablissements mais dans tous les cas elle a vocation r unir au titre de l administration p nitentiaire les chefs d tablissement p nitentiaire du d partement et les directeurs de service p nitentiaire d insertion et de probation des sites concern s au titre de l Education Nationale les Responsables Locaux de l Enseignement l IA DSDEN ou son repr sentant l inspecteur charg de l adaptation et de l int gration scolaire l inspecteur de l orientation IEN IO avec le coordonnateur d partemental des actions de la mission g n rale d insertion
48. ormation initiale et continue leur sont propos es conjointement par la direction de l enseignement scolaire ainsi que par l administration p nitentiaire pour une adaptation ces postes de travail Article 14 Le suivi de l enseignement au niveau national Chaque ann e une r union de concertation est organis e l initiative de la direction de l enseignement scolaire et de la direction de l administration p nitentiaire pour valuer la mise en oeuvre de la pr sente convention partir d informations fournies aux deux administrations par les diff rents services Les autres directions concern es des minist res participent cette r union ainsi que des recteurs et des directeurs r gionaux des services p nitentiaires ou leurs repr sentants Un fonctionnaire d tach par le minist re de l Education Nationale aupr s de la direction de l administration p nitentiaire est charg au sein du bureau du travail de l emploi et de la formation d assurer l articulation entre les deux minist res qui par une lettre conjointe d finissent ses missions Article 15 La pr sente convention prend effet compter de la date de signature Elle se substitue la convention sign e le 19 avril 1995 entre le ministre d tat garde des sceaux ministre de la justice et le ministre de l Education nationale Elle est prorog e par tacite reconduction d ann e en ann e sauf d nonciation pr c d e d un pr avis de neuf mois par l une ou l autre
49. ormations et tablir la concertation entre tous les intervenants tout en pr servant le r le et la sp cificit de chacun dans son champ de comp tence La cr ation des secteurs d h bergement r serv s aux mineurs implique donc que chaque tablissement concern 1 Mette progressivement en place une quipe pluridisciplinaire constitu e de l ensemble des intervenants sans omettre les surveillants en poste fixe capables de prendre en compte tous les aspects de l incarc ration des mineurs 2 labore un projet sp cifique dans lequel s inscrivent le r f rent et l quipe pluridisciplinaire Ce projet de fonctionnement doit situer le r le et les champs de comp tences respectifs de tous les intervenants et comporter une d finition pr cise des r gles de vie et des activit s Au niveau local les services de l administration p nitentiaire et de la protection judiciaire de la jeunesse veillent associer les services de l ducation nationale aux commissions de suivi des mineurs organis es r guli rement conform ment aux principes formul s dans la circulaire AP PJJ du 4 f vrier 1994 2 Le projet d enseignement 2 1 D s la premi re semaine d incarc ration Un accueil et une information orale et crite indiquant les formations possibles les parcours et leurs modalit s seront assur s Un document pr sentant les activit s propos es doit pouvoir tre communiqu aux autres intervenants de l tablissement c
50. p dagogique car il est tr s court en prison Il faut donc tre efficace tr s vite Il est important de garder l esprit que ce temps sera insuffisant pour acqu rir une ma trise qui requiert au moins 600 heures Il faut donc utiliser des outils pour adultes agr ables et valorisants A vous de capter l attention Vos diff rents supports Vous pouvez partir de leur histoire pour qu ils se souviennent Vous pouvez utiliser des textes de la musique en sortant de ce qui est connu du changement le th tre BD cassettes audio Les supports photo les images peuvent aider la compr hension de mots Utilisez des mises en situation en gardant son objectif en t te Un mot d ordre soyez cr atifs P D finir les comp tences de bases et tenir compte des r alit s individuelles P Les rendre actifs les faire participer P Leur d montrer tr s vite qu ils sont capables d apprendre l effort et le risque en valent la peine D Faire attention la qualit du support P Permettre la lisibilit pour la personne auto valuation t moignage de sa propre volution gt Syst matiquement expliquer les mots difficiles P Mettre votre profit les d calages de niveaux D Fixer un objectif par s ance car chaque s ance est peut tre la derni re un sens un but une conclusion et un bilan 4 Approche du FLE Le FLE s adresse en g n ral un public alphab tis qui a
51. que l on a m moris une forme crite Il faut construire ses cours en fonction des besoins du public Ne suivez pas une m thode fixe Cela va leur rappeler l cole et ils ont pu en garder un mauvais souvenir Mais il faut tout de m me connaitre des m thodes pour savoir comment s labore une production d apprentissage voir ce que l on peut faire pour qu ils progressent Important ils ne suivront pas les ateliers s ils ont l impression que a ne leur apporte rien humainement rationnellement et au niveau de la langue Il faut donc leur faire prendre conscience rapidement qu ils voluent Il faut faire ressentir l efficacit des exercices aux d tenus Il est donc utile d utiliser un cahier d auto valuation et d adapter les exercices de grammaire en fonction du niveau d butant interm diaire avanc 5 Les personnels et partenaires On trouve plusieurs types d enseignants en prison En effet dans le quartier mineurs nous rencontrerons des professeurs des coles tandis que chez les majeurs se sont des enseignants de coll ge et lyc e qui viennent faire quelques heures de vacation en prison en plus des enseignants du premier degr L enseignement est coordonn par une Unit P dagogique R gionale UPR o l on trouve un proviseur pour tous ces enseignants Ce proviseur doit faire face une difficult g ographique car il suit plusieurs tablissements p nitentiaires A titre d exemple l Unit P dagogique R
52. r acc s une ducation de qualit quivalente celle dispens e dans le monde ext rieur particuli rement ceux qui n ont ni qualification ni dipl me et parmi eux en priorit les d tenus illettr s ou analphab tes Dans le contexte sp cifique de la d tention l enseignement s inscrit dans la mission essentielle du service public d ducation qui est d accueillir toutes les demandes de formation avec le m me souci d exigence et d ambition de d velopper tous les niveaux du parcours de formation une approche diff renci e du public en donnant plus ceux qui en ont le plus besoin de permettre aux personnes d acqu rir outre les savoirs fondamentaux les rep res et r f rences indispensables l exercice de la responsabilit et de la citoyennet de pr parer les dipl mes ou si besoin de rechercher les moyens de validation des acquis les plus pertinents pour chaque personne L enseignement en milieu p nitentiaire s inscrit dans une perspective d ducation permanente et de formation tout au long de la vie Pour les publics d tenus qui suivaient des tudes avant leur incarc ration l enseignement dispens dans les tablissements p nitentiaires assure la poursuite de leur formation initiale Pour les personnes les plus en rupture avec les cursus scolaires initiaux le dispositif d enseignement met en uvre des d marches de remobilisation et de parcours individualis s Pour les moins de 21 ans ces d
53. rer sensiblement le confort de vie de la personne au quotidien C est urgent Les r sultats ou les progr s obtenus dans les savoirs de base peuvent contribuer la r solution d autres aspects logement aides financi res emploi La r ciproque est bien s r vrai ainsi pour une personne en formation r soudre des probl matiques connexes qu elle rencontre lui permettra d tre plus disponible aux apprentissages La personne en souffre M me si elle ne l exprime pas la personne en situation d illettrisme ressent une blessure narcissique de ne pas savoir dans un pays o tout le monde sait lire crire c est ce qu elle croit Cet aspect est constamment v rifi l entr e en formation o un important travail est chaque fois n cessaire pour permettre aux personnes de penser qu elles sont capables d apprendre et pour restaurer une image positive d elles m mes C est possible C est possible tout ge quel que soit le niveau ou les capacit s cognitives C est l axiome de l ducation et de la formation tout au long de la vie Il s agit de bien cerner quels sont les objectifs et le rythme de formation afin de proposer un parcours adapt Cela marche La formation permet des progr s notables mais pas toujours visibles Il ne faut pas se fixer des objectifs trop ambitieux Tous les d tenus ne ressortiront pas en ma trisant parfaitement le fran ais crit ou oral Il ne faut donc pas
54. rganisation du temps Voir les v nements avant et apr s et les situer temporellement par des dates c est alors comprendre l utilisation des temps de la langue fran aise Les personnes d sordonn es dans le temps sont incapables de b tir des phrases correctes et de s exprimer l oral La repr sentation de l espace permet de savoir se repr senter un espace abstrait des trajets Ce d faut des savoirs de base produit de l chec aux apprentissage et a des cons quences sur la vie sociale Ce ph nom ne est accentu par demande de rapidit de lecture qui impose de fait de savoir s lectionner hi rarchiser de trouver rapidement les informations qui int ressent De plus l ordinateur se fait d sormais correcteur d orthographe Le probl me vient lors du recours aux lettres manuscrites notamment en mati re d emploi et dans le cas des d tenus pour toute demande adress e l administration Il faut savoir crire lisiblement et sans fautes Au del de ces comp tences de bases sortir de l illettrisme c est sortir de la d pendance par exemple de celle des autres dans la cellule La lutte contre l illettrisme est une priorit pour l administration p nitentiaire car l information passe par l crit Chaque personne ill ttr e a ses difficult s soit s orienter soit par rapport l orthographe Beaucoup tendent s adapter cette situation et d velopper des strat gies pour compenser ces difficult s
55. rt terme court terme chaque d but de s ance en Tout exercice qui focalise et canalise l attention expliquant toujours le but de Trouver des paires dans un jeu de carte l exercice Il faut adapter l exercice en DEA ESTOS des JOET an cuuiDe fonction de votre public car certains ne Des formes g om triques au tableau effac es savent pas crire au bout de quelques secondes redessiner De plus certains exercices peuvent avoir un double int r t m lant la pratique de l criture ce travail de la m moire et peut permettre des changes de point de vue dans le groupe 3 4 Amener l adulte apprendre Apprendre de mani re ludique c est quelque chose qui lui est tranger L adulte a appris contourner l crit car cela lui prend la t te au vrai sens du terme Lui faire voir qu il peut tirer la substance d un texte date lieu heure c est d j le sortir de la logique de l chec Remarque importante Ce n est pas parce qu on ne sait pas lire qu on ne peut pas couter lire un texte On peut faire du sens avec ce qu on enten d o l int r t de la lecture en groupe Vous pouvez poser des questions simples sur le texte Si il y a un probl me de compr hension il faut voir pourquoi et l expliquer manque de vocabulaire lexical combinaison de sons et du sens L individu ne se cr e pas forc ment une bonne image mentale de ce qui est entendu Il faut travailler
56. s utilisent est tr s restreint La personne d tenue a du mal s exprimer communiquer donc demander ce dont elle a besoin exprimer ce qu elle ressent La personne illettr e n arrive pas s exprimer vis vis de l autre et s exprime pour elle Lire et crire Acquisition du sens et du code L int r t est de r ussir travailler les deux simultan ment La lecture permet la langue crite en r ception l criture la langue crite en mission Savoir couter c est la langue en r ception Arr ter de s couter soi pour couter l autre et donc un autre point de vue Le d tenu est souvent ferm sur lui m me et oppose une rigidit mentale emp chant l apprentissage L intervenant doit ritualiser les moments de travail c est dire mettre en place des pratiques r p t es reconnaissables par les l ves lors de l accueil de la mise en place d un excercice accorder de l importance la consigne il faut prendre du temps Si ces l ves sont non lecteurs il faut privil gier la lecture d image Il faut par ailleurs donner une importance l coute l expression et l change Calculer base du raisonnement math matique Calculer permet de d terminer une somme payer de savoir tenir un budget personnel L chec en math matique provient souvent du fait que la personne ne sait pas lire les consignes d un excercice Le temps et l espace repr sentation du temps dans la dur e o
57. se sentir d courag les d tenus apprendront quoiqu il arrive quelque chose de notre atelier m me si les progr s ne sont pas imm diats ou que vous ne les remarquez pas L enseignement en milieu carc ral a ses sp cificit s Les personnes d tenues ne sont pas toujours disponibles parloirs rendez vous avec les avocats sont prioritaires Leur pr sence en activit s est donc parfois irr guli re En maison d arr t la p riode de d tention est tr s courte et les transferts et les lib rations nombreux la composition du groupe volue au cours de l ann e Il faut en cons quence constamment s adapter G n ralement les personnes incarc r es ne font pas les exercices d une semaine sur l autre La vie en cellule est peu propice un travail individuel Il ne faut cependant pas renoncer en donner il est important qu il reste une trace crite des ateliers Le manque de travail entre les cours ne doit cependant pas tre consid r comme un manque de volont d apprendre Suite de nombreux checs scolaires dans la plupart des cas les d tenus n ont pas confiance en eux Il faut constamment encourager et rassurer pour qu ils participent Ceci est encore plus vrai en atelier de groupes cause de la peur de l humiliation devant les autres d tenus 1 Approche de l illettrisme L Education Nationale pour les jeunes d tenus se doit de faire respecter l obligation scolaire pour les moins de seize ans et inciter forteme
58. sur es par l unit p dagogique r gionale avec les moyens mis disposition par l Education nationale le projet p dagogique s articule d une part avec les actions d enseignement et de formation distance notamment celles qui s inscrivent dans le cadre de conventions avec l administration p nitentiaire CNED Auxilia EAD AFPA d autre part avec des associations de b n voles prestataires d enseignement enfin avec les actions conduites par les organismes de formation continue des adultes En outre les unit s p dagogiques r gionales ont vocation initier et tre partie prenante de conventions entre la direction r gionale des services p nitentiaires et des tablissements publics d enseignement des universit s ou des organismes de formation pour enrichir les enseignements propos s et largir les modalit s de validation au del des examens classiques Article 7 Convention et commission de suivi r gionales Le recteur d acad mie du si ge de la direction r gionale en liaison avec les autres recteurs d acad mies concern s et le directeur r gional des services p nitentiaires compl tent la pr sente convention par une convention r gionale conjointe d finissant les moyens et les conditions de mise en uvre r gionale des orientations fix es par les deux minist res instaurent conjointement une commission de suivi charg e sur le rapport du responsable de l unit d appr cier les conditions
59. ticle 4 R le du responsable de l unit p dagogique r gionale Le directeur re oit ses missions conjointement pour l Education nationale du recteur de l acad mie si ge de la direction r gionale et pour l administration p nitentiaire du directeur r gional des services p nitentiaires Ces missions sont d termin es en fonction des orientations d finies conjointement par les deux minist res Aupr s du directeur r gional des services p nitentiaires et au sein du d partement insertion et probation le responsable de l unit p dagogique a pour mission d organiser l ensemble des activit s d enseignement en recherchant leur int gration dans la politique de r insertion de l administration p nitentiaire Il tablit et met en oeuvre le projet p dagogique de l unit r gionale Pour faciliter son int gration dans la logique r gionale et dans la politique de r insertion son si ge est la direction r gionale des services p nitentiaires Le responsable de l unit p dagogique participe l laboration et la validation du projet r gional d insertion et de formation dans le cadre du d partement insertion et probation sous la responsabilit du directeur r gional Sous la responsabilit des recteurs des acad mies concern es ou des inspecteurs d acad mie directeurs des services d partementaux de l Education nationale ITA DSDEN le responsable de l unit p dagogique organise coordonne et anime les activit s d
60. ue Saint Liesne 410 avenue de Barcelone 77000 MELUN 34080 MONTPELLIER T l 04 67 45 49 37 alci wanadoo fr T l 01 64520503 Fax 01 64520531 alci77 club internet fr ALTERCITE 14 rue du 4 septembre 11100 CARCASSONNE T l 0468 720229 Fax 04 68 47 60 35 altercite wanadoo fr BASE P DAGOGIQUE DE SOUTIEN Immeuble Buroplus rue de Sienne BP 9733 31673 LABEGE Cedex T l 05 62243298 Fax 05 62 24 01 66 contact bps asso fr C2R CARIF OREF BOURGOGNE Le Grama 15 place Grangier 21000 DIJON T l 03 80 541414 Fax 03 80 54 14 15 chbo c2r bourgogne org C2RP CARIF OREF NORD PAS DE CALAIS Immeuble Le vend me 50 rue Gustave Delory 59800 LILLE T l 03 20 90 73 00 mlpaio npdc c2rp fr Fax 03 20 90 73 20 Les Centres de Ressource Illettrisme ou CRI CAFOC DE NANTES 32 boulevard Vincent G che 44200 NANTES T l 02 40 35 94 10 Fax 02 40 35 94 11 CDDP CENTRE D PARTEMENTAL DE RESSOURCES P DAGOGIQUES 21 rue du Mar chal Lyautey 72016 LE MANS Cedex T l 02 41 814370 Fax 02 43 81 41 51 CDDP MAINE ET LOIRE 14 rue Anne Franck 49043 ANGERS Cedex 01 T l 02 41 669131 Fax 02 41 47 48 39 crillettrisme cddp49 ac nantes fr CDDP DE LA NI VRE 3 rue Lamartine 58000 NEVERS T l 03 86614590 Fax 03 86 61 94 14 cddp58 ac dijon fr CDDP DE LAVAL 22 rue du Docteur Corre BP 814 53000 LAVAL T l 02 43 68 08 83 Fax 02 43 68 14 20 CENTRE DE RESSOURCES CRIA 45 Centr
61. umenter d exprimer des go ts ou des opinions pour des l ves plus avanc s comment imaginiez vous la France Qu en pensez vous maintenant de faire un expos Il faut syst matiquement reprendre les erreurs mais il est plus positif d attendre la fin de l change Activit s de compr hension de l crit Les l ves sont amen s lire ce qu ils ont d j rencontr l oral Il s agit pour les l ves de lire un nonc et d signer ou choisir chaque fois l image ou la photo correspondante lire un nonc et lui associer une image lire et remettre dans l ordre les lettres d un mot ou les mots d une phrase ou bien les phrases d un dialogue lire et suivre des instructions recette ou mode d emploi par exemple lire et classer regrouper lire et deviner lire et cocher un tableau lire des nonc s brefs et r pondre s ils sont vrais ou faux lire et compl ter des bulles une l gende etc Il faut d abord lire soi m me le document car le fran ais est difficile beaucoup de lettres muettes ex les peut donner l ou laisse Les l ves sont ainsi convi s travailler sur le rapport entre les graph mes et les phon mes sp cifiques la langue reconna tre des mots isol s segmenter des nonc s qui avaient t introduits l oral reconna tre ventuellement des indices dans

l`illetrisme - GENEPI Fresnes

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