FederCIES Paris-Ile de France
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1. entreprises de spectacles la prise en compte des cachets correspondant des spectacles occasionnels d ment d clar s au GUSO Guichet Unique Spectacle Occasionnel sont autant de points tudier avec soin mais qui peuvent aller dans le sens d une meilleure lisibilit et harmonisation du mode de d claration des activit s r mun r es entrant en compte pour l acc s au r gime Page 3 correspondance 11 rue des Olivettes 44 000 Nantes t l 02 40 48 08 85 e mail u fisc wanadoo fr union F d rale d Intervention des Structures Culturelles uant l harmonisation d un certain nombre de r gles avec celles du r gime g n ral Les intermittents du spectacle ne sont pas une sorte d exception qualitative plus ou moins cantonner mais bien un mode d emploi et de vie particulier en coh rence avec notre soci t Raison de plus pour que l annexe r gissant leurs activit s sp cifiques loin d tre une simple exception reste en coh rence avec les r gles d finissant le r gime g n ral des salari s En ce sens l harmonisation avec les r gles communes est souhaitable pour peu qu elle tienne compte de la sp cificit des intermittents du spectacle vivant Quant l accroissement du r le du guichet unique pour les spectacles occasionnels ou le d veloppement du ch que emploi service Tout ce qui peut am liorer l int gration des spectacles occasionnels au mode de gestion socialis de l emploi interm2. dr es par les logiques de march une progressivit de taux serait envisager par exemple selon le chiffre d affaires et les b n fices marchands obtenus pour les entreprises ce qui aboutirait de fait une taxation diff rentielle du secteur marchand du secteur public non marchand et du tiers secteur non lucratif Sym triquement d ailleurs du c t du r gime d allocation ch mage une d gressivit d allocation tenant compte de l ensemble des revenus devrait tre clairement tablie Enfin et au titre des politiques locales et nationales de d veloppement artistique sur l ensemble du territoire comme au titre de leurs responsabilit s de r gulation sociale globale les Collectivit s publiques et en particulier l Etat sont n cessairement appel es s investir davantage dans la r solution de ce probl me structurel de financement Page 5 correspondance 11 rue des Olivettes 44 000 Nantes t l 02 40 48 08 85 e mail u fisc wanadoo fr
3. ement d pendante des outils utilis s ce qui est d autant plus v rifiable dans les syst mes complexes comme ceux qui rel vent comme ici d une gestion socialis e Page 4 correspondance 11 rue des Olivettes 44 000 Nantes t l 02 40 48 08 85 e mail u fisc wanadoo fr union F d rale d Intervention des Structures Culturelles Quant au financement du r gime sp cifique d allocation ch mage des intermittents M me s il est largement utopique dans le contexte actuel le principe en coh rence avec l approche qu on vient de d velopper est celui de faire participer de fa on accrue les diff rents b n ficiaires internes et externes de l innovation et de la flexibilit de l emploi du spectacle son r gime collectif de s curisation sociale et professionnelle Parmi ces b n ficiaires on peut citer les entreprises et organisations du spectacle employant directement des intermittents les entreprises exploitant les productions et services d riv s du spectacle sans elles m mes engager des intermittents les spectateurs priv s finaux r alisant la valeur d usage de ces services et productions La solution qui semble terme la plus praticable est l extension et l application diff rentielle d une taxe parafiscale ou d un correctif multiplicateur l ensemble de ces b n ficiaires en fonction du b n fice qui est retir de l usage de l intermittence Pour contrer en particulier les d sastreuses in galit s engen
4. ent simultan ment une pluralit de modes d activit cr ation et diffusion de spectacles ou d v nements action culturelle et territoriale en relation directe avec des populations formation amateur et transmission et mise en d bat par l artistique de questions culturelles soci tales et politiques Constamment pr caires nos projets la revendication forte d ind pendance artistique s inscrivent dans une conomie oblig e de redistribution et de solidarit publique et interprofessionnelle A c t des aides publiques insuffisantes le r gime intermittent participe pour l instant principalement de cette solidarit nationale interprofessionnelle Notre but essentiellement artistique culturel et social se conjugue avec le refus d un d veloppement lucratif au profit de quelques uns seulement Certes notre d veloppement s op re dans un environnement global d innovation et de flexibilit exacerb es auquel tous nous participons Mais ce que nous rejetons c est l extension exponentielle et non r gul e des in galit s de ces march s contemporains de la notori t ou du vedettariat o partir de diff rences peu flagrantes de comp tence et de qualit un petit nombre cumule une part toujours plus grande des valeurs disponibles C est ainsi que nous nous revendiquons d un tiers secteur conomique du spectacle vivant ne pouvant tre r duit ni une simple dynamique d entreprises artistiques d initiative priv e relevan
5. im tre du r gime conduit n cessairement envisager un mode de financement largi de celui ci Quant la sinc rit des d clarations Pour le tiers secteur du spectacle vivant l int gration dans le calcul pour l ouverture des droits au r gime d activit s de type relations de service autres que de production diffusion de spectacles enseignement formation action culturelle dans la limite d 1 3 est une proposition minimale m me si elle est d j bienvenue au vu des conditions plus restrictives actuelles Encore faudrait il tenir compte du fait que 1 heure de pr sence active aupr s de populations amateurs scolaires exige un temps compl mentaire incontournable de pr paration n gociation suivi En tout tat de cause une meilleure prise en compte de la r alit des activit s et des r mun rations associ es faciliterait sans doute la lutte contre les effets pervers du r gime actuel la modulation de la dur e d indemnisation en fonction de la dur e d activit r mun r e pouvant tre un autre l ment de cette lutte Quant la r forme du r gime des cachets L uniformisation de la valeur des cachets 1 cachet 12 heures 1 5 jour de travail l assimilation de 1 heure de r p tition 1 12 de cachet celle de 1 heure d activit autre de type relation de service au contact avec des publics 1 6 de cachet le traitement diff renci des cachets obtenus aupr s de particuliers de ceux d livr s par les
6. ittent du spectacle vivant doit tre entrepris La poursuite de la mont e en puissance du GUSO et ou la mise en place d un ch que emploi service particulier sont deux modes explorer dans le sens d une meilleure efficacit Quant au renforcement des dispositifs de contr le interne Dans un syst me de gestion socialis e le recoupement des fichiers de cotisations et d allocataires est un l ment normal de suivi et d valuation Le transfert de la preuve des p riodes travaill es vers l employeur va dans le sens d une responsabilisation de ceux ci mais serait un principe nouveau ayant int r t suivre les volutions en cours du r gime g n ral de fa on ne pas g n rer de nouveaux carts sensibles avec la r gle commune Quant au d veloppement des contr les externes Comme pour les contr les internes un croisement des fichiers de l UNEDIC de la Caisse des cong s spectacles et du GRISS constituerait un l ment ordinaire de suivi et d valuation d un syst me de gestion socialis e Ou bien encore la cr ation d quipes sp cialis es au sein des services d concentr s du Minist re en charge du travail et dans les r gions o se concentre l essentiel de l activit artistique Par contre soumettre une p riode probatoire l attribution de la licence d entrepreneur de spectacles est plus contestable y compris au plan de l efficacit De m me pr ner l instauration d un dispositif de contr le renforc concerna
7. ividuels et sociaux qu il entra ne mais encore parce qu il d truit les conditions m mes d une v ritable d mocratie culturelle qui ne soit pas polaris e par la seule concurrence des talents tout au long d une chelle hi rarchis e o le succ s n est gu re qu un point de passage vite d truit par un autre Page 2 correspondance 11 rue des Olivettes 44 000 Nantes t l 02 40 48 08 85 e mail u fisc wanadoo fr union F d rale d Intervention des Structures Culturelles En fait le tiers secteur du spectacle vivant en contrepoint du secteur public de la culture lui m me litiste litaire et ferm exp rimente depuis particuli rement ces trente derni res ann es douloureusement et sa fa on le fait que notre soci t toute enti re n a pas encore trouv un nouveau compromis social permettant d articuler pour le plus grand nombre trois n cessit s de notre poque 1 La n cessit pour chacun de mieux participer aux dynamiques d innovation et de cr ativit 2 La n cessit compl mentaire absolue que chacun puisse disposer d une s curit individuelle et professionnelle minimale socialement garantie tout au long du parcours de vie 3 La n cessit que les richesses et les diverses valeurs ajout es produites par la soci t doivent imp rativement tre plus socialis es une r partition bien moins in galitaire de ces richesses entre tous tant un des l ments indispensables pour atteindre un no
8. nt la recherche d emploi par les intermittents du spectacle c est au minimum m conna tre le fonctionnement qualitatif r el de ces march s de l emploi toujours plus organis s sur des reconnaissances de qualification et de notori t au sein de r seaux relationnels et de proximit et non d une classique recherche d emploi Quant l incitation la cr ation d emplois permanents Si la transformation d emplois pr caires en emplois plus durables est favoriser quand c est possible l volution de notre soci t rend vain de croire que l intermittence est appel e se limiter ou se restreindre Si des formes comme le Contrat dur e ind termin e d intermittent CDII ou le Contrat dur e d termin e de longue dur e CDD LD sont mieux explorer et d velopper elles risquent d tre d cevantes par rapport la situation r elle du tiers secteur du spectacle vivant D autres l ments pourraient d ailleurs tre envisag s comme la possibilit pour un salari de se r f rer un contrat unifi employeurs partiels et multiples Quant l am lioration de la connaissance de l emploi et du fonctionnement des annexes du RAC R gime d allocation ch mage Tout ce qui va vers une meilleure connaissance de la situation globale et particuli re des intermittents et de leur dispositif sp cifique d allocation ch mage ne peut tre qu encourag Encore faut il tenir compte du fait que la r alit perceptible est larg
9. t pas la table des n gociations continue de d noncer le doublement des cotisations ASSEDIC d cid par le MEDFF qui p nalise les entreprises et diminue le pouvoir d achat des artistes et techniciens de mani re totalement discriminatoire Par cons quent l U FISC appelle participer toutes les actions et manifestations de d fense du r gime des intermittents Paris et en r gion qui vont tre initi es dans cette p riode cruciale de n gociations qui s ouvrent d but juin 2003 et appelle les partenaires sociaux et les pouvoirs publics prendre en compte ses analyses Page 1 correspondance 11 rue des Olivettes 44 000 Nantes t l 02 40 48 08 85 e mail u fisc wanadoo fr union F d rale d Intervention des Structures Culturelles Pour une prise en compte du Tiers secteur du spectacle vivant dans le devenir du r gime intermittent contribution de l U FISC aux partenaires sociaux et aux pouvoirs publics P U FISC Union F d rale d Intervention des Structures Culturelles rassemble la F d ration des Arts de la Rue le Syndicat des Nouvelles Formes et Arts du Cirque la F derCies f d ration des compagnies ind pendantes du spectacle vivant la F durok f d ration de lieux de musiques actuelles et amplifi es le R seau Chainon le CITI Centre International du Th tre Itin rant et Actes If Nous repr sentons plus de mille initiatives et projets artistiques du spectacle vivant qui combin
10. t avant tout d une conomie de march ni une gestion publique administr e Ce tiers secteur assume de fait et depuis bien longtemps d j une part essentielle de la vitalit et du d veloppement artistiques du spectacle vivant dans notre pays A c t d une participation l effort de d mocratisation de la culture qui reste l enjeu central des quipements artistiques relevant des Collectivit s publiques ce tiers secteur d veloppe fondamentalement une action irrempla able de d mocratie culturelle tant sa pr sence active et ramifi e dans les territoires et au contact des populations lui permet d inventer avec ceux ci une approche bien plus interactive de l art plus largement des pratiques artistiques o peuvent s impliquer un plus grand nombre Il y a donc une n cessit de concevoir ce tiers secteur comme un v ritable monde de l art o un p rim tre largi de comp tences doit pouvoir tre pr serv et revendiqu Cette r alit o la population n est pas consid r e comme un unique potentiel de consommateurs s oppose au mod le dominant de loterie des march s de la r putation des march s de type le gagnant ramasse tout qui entretient l illusion de mondes accessibles chacun alors qu il d bouche sur une structure in galitaire aussi bien sur les plans artistique social qu conomique Ce mod le capitalistique doit tre imp rativement combattu non seulement cause des drames et co ts ind
11. union F d rale d Intervention des Structures Culturelles Le 2 juin 2003 l U FISC Union F d rale d Intervention des Structures Culturelles rassemblant la F d ration des Arts de la Rue le Syndicat des Nouvelles Formes et Arts du Cirque la F derCies f d ration de compagnies ind pendantes du spectacle vivant la F durok f d ration de lieux de musiques actuelles et amplifi es le R seau Cha non le CITI Centre International du Th tre Itin rant Actes If Est repr sentatif de plus d un millier de structures de production de cr ation de diffusion et d action culturelle compagnies lieux collectifs et festivals dont l conomie repose essentiellement sur le dispositif de l intermittence Nous militons pour une prise en compte effective de nos activit s et pratiques artistiques et culturelles dans un espace conomique qui ne rel ve pas exclusivement du secteur marchand ni de l administration publique et que nous d finissons comme un tiers secteur C est le sens de notre contribution aux n gociations venir entre les partenaires sociaux intitul e jointe ce communiqu Pour une prise en compte du Tiers secteur du spectacle vivant dans le devenir du r gime intermittent Exprim concr tement par le boycott de la part augment e des cotisations ASSEDIC lanc e depuis plusieurs mois par un grand nombre de nos structures ou compagnies membres l U FISC bien que n tan
12. uveau compromis social global Le syst me d indemnisation ch mage des intermittents du spectacle peut illustrer parfaitement cette recherche d un nouvel quilibre social Mais condition qu il soit bonifi dans ce sens et non l inverse C est pourquoi partir des grandes orientations pr n es par le rapport Roigt Klein de novembre 2002 quant aux am nagements apporter au fonctionnement des annexes 8 et 10 du r gime d assurance ch mage et du rapport r cent de la Cour des Comptes nous proposons les l ments suivants Quant l acc s au r gime des intermittents du spectacle vivant L efficacit artistique et sociale du tiers secteur du spectacle vivant repose sur la mise en oeuvre coordonn e d une pluralit de relations de service Trop r duire le p rim tre des qualifications ainsi qu opposer artistes et techniciens serait n avoir qu une vision fausse de ce qu est aujourd hui l activit artistique li e au spectacle vivant Sym triquement ce p rim tre devrait se garder d int grer des prestations limit es des changes de biens ou services d j largement d termin s pr ts de mat riel gestion comptable traitements de donn es informatiques vente de produits d riv s Le caract re fortement artisanal du spectacle vivant plaide pour le maintien d une annexe du r gime des intermittents sp cifique ce secteur Quoi qu il en soit la conservation d une d finition non restrictive du p r
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