I/71 - DTRF
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1. l volution jurispruden tielle traduisant l volution d une soci t Nous devons nous tenir inform de cette volution dont il nest pas s r quelle aille dans un sens favorable du moins pour les services d exploitation Nous devons aussi intervenir aupr s des agents judiciaires du Tr sor pour leur demander de faire appel dans des jugements anormalement en notre d faveur m me si les sommes en jeu sont d risoi res On se reportera en particulier au guide p dagogi que Verglas Mode d Emploi pour une judicieuse exploitation des panneaux A4 Verglas Sans pour autant paralyser toute initiative nous devons int grer cette contrainte juridique dans nos r flexions d organisation clart des objectifs rigueur des ex cutions capacit d explication et d information capacit de rendre compte sont pour nous des atouts tr s importants T P 1073 10 d cembre 1954 ARR T TYPE deneigement Art 1 Sur les sections de routes en cours de d neigement les v hicules doivent toujours laisser libre passage au mat riel de d neigement Il leur est interdit de d passer un appareil chasse neige en cours de travail sans avoir obtenu du chef de chantier l autorisation de le faire Art 2 Dans les sections de routes en cours de d neigement le chantier de d neigement pourra indiff remment occuper la droite la gauche ou le centre de la route dans le sens de son d placement m me dans2. mage sp cialit du dommage Pour les d g ts pouvant survenir lors d op ration de service hivernal en traverse il convient de rappeler au responsable du service en l occurrence la commune au terme des articles L 131 2 et L 131 3 du Code des Communes son devoir de prendre en charge les d g ts occasionnels survenus la suite des op rations hivernales 3 4 Responsabilit p nale des agents En r gle g n rale la responsabilit civile des agents de l Etat ne peut tre mise en cause dans l exercice de leurs fonctions la responsabilit de l Etat se substitue la leur Par contre la responsabilit p nale d un agent peut tre mise en cause Celui ci risque des poursuites et le cas ch ant l inculpation pour infraction certaines dispositions du code p nal en particulier les articles 319 et 320 dans l ventualit de dom mages corporels graves cons cutifs l impr voyance l imprudence la n gligence ou le non respect des r glements Un agent dans cette situation est tenu de se pr senter personnellement devant le juge qui appr ciera les conditions de responsabilit L agent condamn payer une amende devra l acquitter de ses propres deniers 4 DIVERS ASPECTS LIES AU CODE DE LA ROUTE 4 1 Limitation du temps de circulation et chrono tachygraphe Le r glement CEE n 3820 85 du 20 d cembre 1985 d cret n 86 1130 du 17 octobre 1986 le rendant applicable stipule explicite
3. R publique peuvent accorder des d rogations certains v hicules de plus de 3 5 tonnes en particulier ceux assurant la viabilit hivernale Les caract ristiques techniques dimension et poids des clous d passement du pneumatique nom bre et disposition des clous d crites dans l article 4 ne sont pas imposables nos engins d intervention 5 LE CAS DES TRAVERSES D AGGLOMERA TION 5 1 Jurisprudence en mati re de plaques de glace Le Conseil d Etat a pr cis diverses reprises que le propri taire de la voie auquel incombe l entretien est la collectivit responsable l int rieur des agglo m rations cf 2 3 ci dessus Cette collectivit dispose d un recours contre le propri taire de l ouvrage dont le fonctionnement d fectueux a entra n l apparition de la plaque de glace ou contre le maire qui a commis une faute lourde dans l exercice de ses pouvoirs de police Elle a d abord int r t l appeler en garantie dans l action engag e par la victime Le d faut de signalisation provisoire est consid r par le Conseil d Etat comme une faute lourde dans l exercice des pouvoirs de police du maire En outre la commune peut tre d clar e directe ment responsable en cas de plaque de glace due l obstruction d un caniveau par des feuilles mortes 5 2 Responsabilit du traitement hivernal des chauss es Sur le plan juridique la jurisprudence n a pas eu notre connaissance statuer
4. rations de sablage sont autoris s circuler dans l axe de la chauss e Dans ce cas la vitesse de d placement de tels mat riels est limit e 20 km h Art 2 Dans les sections de routes en cours de sablage il est interdit aux v hicules de d passer ou de croiser un appareil ou v hicule de sablage sans y avoir obtenu au pr alable l autorisation de le faire par un signe du chef de chantier ou du conducteur du camion sableur Art 3 Dans les m mes sections la vitesse de tout v hicule devra tre r duite km h lors du croisement ou du d passement d un camion sableur en op ration Art 4 Les v hicules ou mat riels effectuant des travaux de sablage devront comporter outre les dispositifs d clai rage et de signalisation r glementaires les dispositifs de signalisation suivants de jour des fanions rouges l avant et l arri re l extr mit de la largeur hors tout des engins de nuit des feux clignotants mettant une lumi re orange vers l avant rouge vers l arri re et plac s aux limites extr mes du gabarit de v hicules de mani re tre enti rement visibles pour les usagers en toutes circonstances un panneau appos l avant et un panneau appos l arri re desdits v hicules et portant l inscription DANGER SABLAGE trac e en gros caract res noirs sur fond blanc 6 REMARQUES FINALES L impr cision des textes l gislatifs en la mati re soumet le service hivernal
5. toutefois que les deux parties aient eu le temps de s apercevoir Non respect d arr t s pr fectoraux sur les quipements sp ciaux obligatoires Stationnement irr gulier Ev nements n tant pas consid r s par le juge comme des situations de force majeure propres a exon rer l Administration de toute responsa bilit V hicule enfoui sous la neige dans une r gion montagneuse D rapage d un chasse neige Dans l attente d une possible instauration par le Code de la Route d une priorit de passage en faveur des engins de d neigement il con vient de continuer faire prendre des Arr t s pr fectoraux d partementaux et communaux r glementant la circulation au droit des inter ventions de salage o de d neigement cf circulaire TP 1078 du 10 d cembre 1954 pour l Arr t type d neigement et circulaire TP 370 du 29 juillet 1958 pour l Arr t type sablage ou salage Ces arr t s seront port s la connaissance du public en m me temps que les niveaux de service par exemple Mesures destin es limiter les cons quences juridiques des accidents Dans le cas d un accident la responsabilit de l Administration ou de ses agents est pres que toujours recherch e H est donc indispensable sans attendre une lettre de r clamation et encore moins une requ te contentieuse que les constatations n cessaires soient faites le plus rapidement et le plus compl te ment poss
6. 30 57076 METZ CEDEX Tel 16 87 20 46 34 partie de cette rapidit est le risque d erreur et la non exhaustivit Ce document ne peut engager la responsa SET R A 46 Avenue Aristide Briand 92223 BAGNEUX France bilit ni de son auteur ni de l administra T l 1 42 31 31 31 T lex 260763 SETRA BAGNX e tion Renseignements techniques D GELIN S E T R A C S T R T l 1 42 31 31 30 Les soci t s cit es le cas ch ant dans Bureau de vente T l 1 42 31 31 55 1 42 31 31 53 R f rence du document E 9103 a cette s rie le sont titre dexemple S ie oi Un d application jug n cessaire la bonne Classification th matique au catalogue des publications du SETRA B99 compr hension du texte et sa mise en pratique Ce document a t dit par le SETRA il ne pourra tre utilis ou reproduit m me partiellement sans son autorisation 6
7. NOTE D INFORMATION Circulation S curit Equipement Exploitation 89 LES PROBLEMES JURIDIQUES LIES AU SERVICE HIVERNAL Auteur CETE de l Est Editeur Sma Janvier 1991 Apr s avoir rappel le cadre r glementaire existant cette note d veloppe les risques de litiges tenant la notion de d faut d entretien normal suivant les v nements atmosph riques et l importance de la route Elle rappelle ensuite les divers risques et moyens de s en pr munir cons cutifs l intervention hivernale Le probl me particulier des traverses d agglom ration est analys la fin 1 LE CADRE REGLEMENTAIRE EXISTANT La Directive sur l organisation et l ex cution du Service Hivernal du 4 septembre 1978 fixe les niveaux de service des diff rents types de voies du r seau routier e Les routes les plus importantes re oivent un niveau S1 savoir un Service continu et prioritaire visant maintenir les conditions de circulation normales ou r tablir des conditions de circulation acceptables dans les meilleurs d lais Ces d lais sont de 1 h830entraitement du verglas entre l alerte et la fin du traitement de 4h pour la mise au noir apr s la fin de la chute de neige les d lais de rotation de raclage s che lonnant entre 1 h 30 et 2 h 30 selon les conditions d enneigement Ce niveau de service constitue un objectif attein dre et en aucun cas une garantie de r sultats puisque d
8. ation 3 1 2 Attitude g n rale du Juge Le juge est s v re pour l Administration dans ce domaine La responsabilit de celle ci est retenue dans 80 des affaires Seule la faute de la partie adverse permet parfois d att nuer sa responsabilit Le juge accepte cependant de prendre en compte les arr t s pr fectoraux accordant un droit d empi tement et de priorit en faveur des engins affect s au service hivernal 3 1 3 El ments retenus par le juge pour fonder la responsabilit de l Administration Non respect des arr t s pr fectoraux exemple signalisation d ficiente Non respect de l article R 148 du Code de la Route champ de visibilit du conducteur insuffisant et absence d un convoyeur pouvant le guider Absence de pr cautions suffisantes pour la recherche d un v hicule enfoui et signal de fa on approximative par son propri taire 3 1 4 10 3 1 6 Absence de mesures de prudence s impo sant par la seule configuration dangereuse des lieux El ments retenus par le juge l encontre de la partie adverse Non respect de l article R 11 1 du Code de la Route le conducteur doit rester ma tre de sa vitesse et l adapter en fonction de l tat de la chauss e notamment lorsque celle ci ne lui appara t pas enti rement d gag e ou risque d tre glissante Non respect des arr t s pr fectoraux ac cordant un droit de priorit aux engins de d neigement la condition
9. e du point de vue de l usager mais tient compte des moyens d action du service qui a la charge de la preuve des mesures prises pour rem dier au danger ainsi que de l origine et de l tendue du ph nom ne 2 1 Le verglas g n ralis atmosph rique Traditionnellement la jurisprudence estime que le verglas est un risque ordinaire de la circulation contre lequel les usagers de la voie publique doivent se pr munir en prenant toutes les pr cautions utiles et dont ils sont tenus de supporter les cons quences M me l absence de salage de sablage ou de signali sation ne peut engager la responsabilit de l Adminis tration Sa responsabilit est galement cart e si la route est rest e verglac e malgr le salage ou glissante en raison de l humidit due ce salage Toutefois sur autoroutes l absence de signalisation compte tenu des moyens et du faible nombre d ac c s sera appr ci e plus s v rement existence d lai de mise en place comme un d faut d entretien normal 2 2 Le verglas localis de nature atmosph rique Souvent le verglas se produit des endroits parti culi rement humides ou mal expos s Ces plaques sont tr s dangereuses pour les usagers ne connais sant pas la route alors que le service conna t ces points d exp rience Dans ce cas la jurisprudence consid re qu il y a d faut d entretien susceptible d engager la responsa bilit publique d s lors qu il n est pas d
10. es circonstances exceptionnelles peu vent ralentir voire bloquer toute intervention La circulation des poids lourds principalement des semi remorques en est une d monstration tous les hivers e Pour le niveau S2 l objectif est de r tablir pour une heure pr d finie de la matin e des conditions de circulation acceptables les d lais d intervention tant les m mes que ceux du S1 Le niveau S3 ne donne ni d lai ni p riode d inter vention On y traite avec les moyens du S1 et du S2 une fois ceux ci lib r s Cette Directive applicable au r seau routier natio nal peut bien entendu tre tendue au r seau d par temental apr s concertation avec le d partement Ce cadre est bien s r adaptable et il appartient chaque ma tre d uvre de n gocier dans l labora tion du Plan d intervention de Viabilit Hivernale PIV H une d finition des niveaux de service compatible avec les r alit s g oclimatiques locales et les moyens du service Une large diffusion de ces niveaux de service et du r seau sur lequel ils sont appliqu s para t n ces saire 2 LA NOTION DE DEFAUT D ENTRETIEN NORMAL Le d faut d entretien normal correspond une situation anormalement dangereuse li e l tat de la chauss e et de ses abords Il s appr cie par le bon sens et la r p tition des accidents qu il cause mais aussi au regard de la jurisprudence et de la r glemen tation en vigueur Le Tribunal se plac
11. ible que les tourn es de surveillance soient port es sur un registre ad hoc feuillets num rot s et paraph s de Saisir au plus t t la cellule contentieux de la DDE que les preuves propres d gager la responsabilit de l Administration soient recher ch es tr s rapidement t moignages crits constat d huissier fait la demande de l Admi nistration dossier photographique etc de demander tre entendu par la gendar merie si un constat a t fait ce qui suppose un contact suivi entre les brigades et les conduc teurs On vitera les d positions isol es les conducteurs consulteront au pr alable le subdi visionnaire en cas de requ te contentieuse de saisir au plus vite la cellule contentieux de la DR ou de la DAG de s opposer l agent judiciaire du Tr sor qui pourrait pour des questions financi res tre tent de ne pas faire appel dans des jugements trop d favorables au service 3 2 D placement des vehicules des usagers Il arrive que les b n ficiaires des actions de d pla cement de leur v hicule demandent une indemnisa tion des dommages qui ont pu tre caus s cette occasion Laffaire est complexe juridiction comp tente type de responsabilit et on se reportera utilement aux notes de la D A G AG AJ2 VEH du 10 06 1982 et de la DR REG1 n 753 du 9 07 1982 pour l clairer Pour simplifier on peut retenir Si des personnes sont en da
12. les cas o le chantier ne peut tre localis par les panneaux pr vus cet effet Art 3 Dans les m mes sections la vitesse dun v hicule ne devra pas d passer km h dans les parties de route o la visibilit est bonne et km h dans les parties o la visibilit est d fectueuse En outre les limites de vitesse fix es par l arr t minist riel du 23 septembre 1954 pour les v hicules automobiles dont le poids total en charge remorques comprises est sup rieur 10 tonnes sont respectivement r duites Dans les parties de routes o la visibilit est bonne Dans les parties de toutes o la visibilit est d fec tueuse BIBLIOGRAPHIE Responsabilit de l Administration et des agents de l Administration l occasion de l ex cution des travaux publics routiers CIFP Clermont Ferrand f vrier 1978 Dossier de documentation sur le contentieux des dommages de travaux publics CGPC 1983 Fichier support des r flexions sur le Service Hivernal GAN 1984 Rapport de l inspection g n rale pour le Service Hivernal CGPC 1985 Le contentieux relatif l ex cution du Service Hivernal CGPC 1987 Verglas Mode d Emploi guide p dagogique SETRA 1989 Cette note a t r dig e par AVERTISSEMENT Cette s rie de documents est destin e J J ROUSSEL CETE de l Est Division Terrassements Chauss es fournir une information rapide La contre t boulevard de la Solidarit BP 52
13. ment sa non appli cation aux v hicules affect s aux services de voirie 4 2 Limitation de vitesse Un v hicule d intervention n est soumis aucune limitation particuli re de vitesse L article 1 de l arr t type joint la circulaire n 57 du 29 juillet 1958 circulaire interminist rielle Minist re de l int rieur Minist re des Travaux Publics des Transports et du Tourisme pr conise de limiter la vitesse d un v hicule d pandage 20 km h s il emprunte l axe de la chauss e Cette mesure ne touche pas les routes chauss es s par es 4 3 Gabarit et poids des engins La circulaire interminist rielle Int rieur Travaux Publics Transports et Tourisme n 134 du 10 d cem bre 1954 relative la circulation du mat riel de d neigement pr cise sans ambigu t que les mat riels de d neigement ne sont soumis aucune obligation de largeur Par contre aucune d rogation ne permet de d pas ser le PTA C annonc dans la fiche technique du constructeur Ce point est tr s important car il s av re qu en pratique un camion quip d une lame et d une saleuse charg e plein est tr s souvent en sur charge et qu en cas d accident la responsabilit personnelle des agents de conduite pourrait tre engag e 4 4 Pneus crampons L arr t du 18 juillet 1985 relatif aux dispositifs antid rapants quipant les pneumatiques J O du 4 septembre 1985 stipule que les Commissaires de la
14. montr que le traitement a t effectu ou que le risque de verglas a t signal Chaque fois que cela est n cessaire il est conseill d implanter le panneau A4 avec le pannonceau M9 verglas fr quent Au contraire la responsabilit de l Administration n est pas engag e si elle peut prouver le caract re exceptionnel de la formation de verglas venue d eau apr s pluies inhabituelles par exemple 2 3 Les plaques de glace Le terme plaque de glace est utilis pour traduire que le ph nom ne n est pas naturel mais que l arriv e de l eau sur la chauss e est imputable l homme et g n ralement au mauvais fonctionnement d un ou vrage obstruction d un caniveau fuite d une borne fontaine ou d une canalisation eau r pandue Dans ce cas la responsabilit de l Administration est engag e sauf s il y a eu traitement ou apposition d une signalisation sp cifique AK14 M9 plaque de glace L Administration peut se retourner contre un tiers responsable mairie particulier entrepreneur soit par un appel en garantie devant le tribunal administra tif si le tiers responsable est justiciable de ce tribunal personne publique entrepreneur personne priv e li e l Administration par un contrat de droit public soit par une action r cursoire s par e si le tiers responsable est une personne priv e non li e l Administration par un contrat de droit public intent e devant les tribuna
15. nger une intervention imm diate est indispensable Si le v hicule est abandonn en application de l article L 25 1 du Code de la Route seuls les fonctionnaires de police en tenue etles militaires de la gendarmerie sont habilit s sur prescription de l officier de police judiciaire territorialement comp tent ouvrir o faire ouvrir d placer ou faire d placer ce v hicule oi le gardien du v hicule est pr sent et qu il demande tre d pann aucune mesure signa ture dune d charge par exemple n a de valeur pour nous soustraire de notre responsabilit en cas de dommage Ceci doit nous inciter la plus grande prudence dans le coup de main qu on apporte aux usagers de la route d autant plus que nos mat riels ne sont pas adapt s cette fonction de remorquage 3 3 D g ts aux tiers lors des operations Les tiers sont consid r s comme non usagers riverains en g n ral Les d g ts peuvent survenir la suite de salages plantation ou de d neigement bourrelet de neige salissure de fa ade d gradation de cl tures La responsabilit de l Administration est engag e si le dommage rev t un caract re anormal et sp cial savoir que le dommage subi exc de la marge d inconv nients inh rents l existence et au fonctionnement du service public que les usagers doivent normale ment supporter anormalit du dommage que seuls quelques citoyens p tissent de ce dom
16. sur cette question Sur le plan l gislatif le code des Communes en son article L 131 2 indique que la police municipale englobe tout ce qui int resse la commodit de pas sage dans les rues places et voies publiques ce qui comprend le nettoiement le d neigement semble bien faire partie du nettoiement Dans la pratique r sultant de situations anciennes souvent optimis es eu gard aux moyens disponibles et aux circuits de traitement tous les cas de figure se rencontrent DDE traitant toutes les voies de la commune les RN et les CD uniquement les RN aucune voie intervention titre gracieux le plus souvent en r ciprocit quelquefois payante suivant une convention dans quelques rares cas Cornpte tenu du flou juridique et l gislatif existant il est Important de p renniser les situations existantes travers une g n ralisation des conventions pass es entre nos services et les municipalit s Cette solution outre le fait qu elle fixe les relations actuelles clarifie les rapports financiers entre les partenaires et le partage de leurs responsabilit s par exemple d gagement des caniveaux trottoirs et acc s des bouches incendie la charge des communes recours des riverains en cas de d g ts cf 3 3 ci dessus aupr s de la commune 29 juillet 1953 ARR T TYPE salage sablage Art 1 Dans les sections de route en cours de sablage les mat riels ou v hicules effectuant des op
17. ux judiciaires par l Agent judiciaire du tr sor 2 4 La neige La jurisprudence en la mati re est tr s rare tradui sant le fait que le ph nom ne tr s visible et le plus souvent g n ralis incite naturellement les usagers la prudence Les accidents peu nombreux sont souvent des sorties de route dont les limites ne sont plus visibles Ce fait ne peut tre consid r comme un d faut d entretien normal de l ouvrage public susceptible d engager la responsabilit de l Administration En outre les juges se montrent s v res l gard des usagers qui n ont pas adapt leur vitesse en fonction de l existence d un obstacle naturel parfaite ment visible exemple de la neige transform e en boue glissante par un salage 3 RISQUES CONSECUTIFS A L INTERVENTION HIVERNALE 3 1 Accidents impliquant des engins du service 3 1 1 Conduite d engins priv s par le personnel de l Administration et inversement La responsabilit de l Administration peut tre engag e en cas d accidents caus s soit par un v hicule administratif conduit par le personnel d une entreprise soit par un v hicule apparte nant une entreprise et conduit par un agent public soit m me par un v hicule priv conduit par un agent priv L appartenance du v hicule et le statut du conducteur importent peu La conduite d un v hicule des fins de service public introduit la notion d agent public et engage la responsabi lit de l Administr
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