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1. Gar ons Filles en fractions d cart type Lecture chelle combin e 460 495 0 32 Retrouver de l information 460 496 0 29 Interpr ter 468 499 0 29 R fl chir 444 490 0 38 Textes continus 452 494 0 38 Textes non continus 475 498 0 21 Math matiques 495 490 0 05 Sciences 465 472 0 06 L une des raisons pour lesquelles on observe d importants carts de performances en fonction du sexe tient en partie certaines modalit s de l valuation PISA la diff rence d valuations internationales ant rieures ou des valuations externes men es en Communaut fran aise de Belgique o les carts entre gar ons et filles sont pr sents mais relativement faibles Lafontaine 1997 Lafontaine et Schillings 1999 pour une synth se voir Lafontaine et Blondin 2003 PISA comporte en lecture une proportion lev e de questions r ponse ouverte construite 45 Or il existe une interaction entre les modalit s de r ponse et le sexe les gar ons obtiennent en moyenne de meilleurs scores que les filles pour les questions choix multiple L inverse est vrai pour les questions r ponse ouverte Ce type de question suppose en effet un engagement dans la lecture et une laboration parfois 31 En 1991 lors de l enqu te IEA Reading Literacy Lafontaine 1996 la diff rence entre gar ons et filles en 2 ann e secondaire n tait pas statistiquement significative mais la majorit des question
2. chantillonnage Les carts qui ne se sont pas r v l s statistiquement significatifs sont consid rer avec prudence Chapitre Les acquis des l ves de 15 ans Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge 13 14 2003 Le score moyen en Communaut fran aise de Belgique sur l chelle combin e en lecture se situe un peu en dessous 0 2 cart type de la moyenne des pays de lOcd mais il faut le souligner il ne diff re pas significativement sur le plan statistique de cette moyenne ni du score de celui d un large groupe de pays comprenant les Etats Unis le Danemark la Suisse l Espagne la R publique tch que l Italie l Allemagne la Hongrie la Pologne la Gr ce le Liechtenstein le Portugal et la Russie En revanche les r sultats des trois autres pays ou communaut s francophones France Suisse romande et Qu bec sont significativement sup rieurs ceux de la Communaut fran aise de Belgique Les performances de la Communaut flamande sup rieures de plus de 0 5 cart type celles de la Communaut fran aise sont d un tr s bon niveau sur le plan international puisque la Flandre figure la 3 place du classement derri re la Finlande et le Canada Les r sultats de la Communaut germanophone sup rieurs de pr s d un tiers d cart type ceux de la Communaut fran aise sont proches de la moyenne internationale 24 Le Qu bec obtient des scores
3. ducation de la m re l ves immigr s l ves vivant dans des familles monoparentales encourent donc un risque plus lev de figurer parmi les l ves les plus faibles en lecture Une des faiblesses caract ristiques de notre syst me serait son impuissance effacer les difficult s auxquelles doivent faire face les l ves vuln rables ou en d autres termes compenser les in galit s sociales de d part Dit sch matiquement les l ves issus de milieux familiaux o le soutien par rapport l cole peut s organiser compte tenu des ressources de ce milieu conomiques ducatives linguistiques s en sortent assez bien dans notre syst me En revanche ceux plus vuln rables ne disposant pas de ces ressources dans leur entourage familial semblent en subir plus que dans d autres syst mes ducatifs les cons quences n gatives Chapitre II Diff rences de performances en fonction des caract ristiques des l ves et de leur environnement familial CHAPITRE III Eclairage sur les contextes bA Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge 13 14 2003 Pratiques et attitudes dans le domaine de la lecture Introduction Nous aborderons dans cette section un autre aspect moins connu de l enqu te PISA en pr sentant un ensemble de r sultats relatifs aux attitudes et habitudes des adolescents de 15 ans dans le domaine de la lecture Le lien entre ces attitude
4. l tablissement ob it des contraintes formalis es de domicile notamment mais l tablissement assume jusqu au bout la responsabilit de scolariser les l ves qui lui ont t confi s Tableau 3 12 Importance des facteurs suivants pour d terminer la fili re d tudes que suivent les l ves de quinze ans Sans Important Tr s Omissions importance important a Le choix de l l ve CFR 0 8 38 9 59 6 0 7 CFL 2 3 56 9 40 8 b Les r sultats CFR 1 4 55 4 42 3 0 9 scolaires ant rieurs CFL 1 3 52 1 46 7 L de l l ve c Une preuve CFR 56 1 27 8 3 7 12 4 daptitugs ou CFL 11 2 34 8 54 0 d orientation d Les CFR 2 0 74 3 22 1 1 6 recommandations CFL 10 6 81 0 84 n des enseignants e La demande des CFR 2 2 73 9 21 7 2 2 parents ou du CFL 11 0 83 2 3 2 26 tuteur Chapitre III clairage sur les contextes Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge 13 14 2003 A l int rieur de l tablissement dans le m me esprit en Communaut fran aise les r sultats ant rieurs de l l ve influencent fortement le choix de la fili re d tudes Certes c t de ce crit re il est aussi tenu compte du choix de l l ve des recommandations des enseignants et des souhaits des parents mais on peut penser que dans pas mal de cas il y a convergence entre ces choix et recommandations et les r sultats scolaires de l l ve Ressources mat riell
5. Norv ge Hongrie Su de Italie Espagne S y r E r R e Cor e E Autriche E i E E C E C C C C C C C Suisse Nouvelle Z lande France Canada Irlande Australie Islande R publique tch que Etats Unis Royaume Uni Danemark Ad quation du mat riel de test aux diff rents contextes nationaux PISA conforme en cela aux valuations comparatives de la lecture qui lont pr c d Lafontaine 2001 n a pas effectu une tude du curriculum de l enseignement de la lecture dans les diff rents pays participants qui aurait permis de d terminer quels y sont les objectifs ou les comp tences atteindre les types ou genres de textes g n ralement tudi s ou encore les modalit s valuation les plus r pandues Tout au long du processus de choix du mat riel et de construction des items les pays via leur NPM et les comit s nationaux ont cependant t plusieurs reprises consult s sur l ad quation du contenu des preuves aux r alit s des pays A cette occasion les NPM devaient indiquer pour chaque texte et pour chacun des items propos s Introduction Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge 13 14 2003 le degr d exposition l cole le degr d exposition en dehors de l cole une estimation de la difficult les probl mes culturels ventuels les autres probl mes possibles les pr
6. exerce un l ger effet positif significatif Par ailleurs les l ves affirmant avoir de bonnes relations avec leurs enseignants les enseignants se pr occupent de leur bien tre sont leur coute cherchent rencontrer leurs besoins individuels les traitent de fa on juste ont des performances l g rement inf rieures aux autres L non plus il ne faudrait surtout pas en conclure que la qualit des relations entre enseignants et l ves nuit la performance L inverse est sans doute davantage vrai ce sont les l ves plus faibles ou plus vuln rables qui b n ficient de davantage d gards de la part de leurs enseignants Les autres facteurs climat de discipline temps pass aux devoirs domicile perception par les l ves d incitations travailler davantage et bien d autres variables non reprises dans l analyse finale vu leur absence d effet d montr lors des tapes pr liminaires sont sans impact r el sur les performances en lecture une fois les autres param tres tenus sous contr le CHAPITRE V Ecole fr quent e et ou caract ristiques individuelles qu est ce qui compte le plus Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge 13 14 2003 Conclusion Au terme de cette analyse dont l objectif tait d estimer le plus correctement possible l influence propre respective de diff rentes caract ristiques des individus et des tablissements sur les
7. leur domicile seulement 26 d clarent en utiliser avec la m me fr quence l cole A titre de comparaison seuls les l ves tch ques irlandais russes suisses allemands et br siliens sont proportionnellement moins nombreux affirmer la m me chose Dans des pays tels que la Hongrie le Danemark le Royaume Uni l Australie la Finlande la Su de le Canada et le Liechtenstein la proportion d l ves proclamant utiliser plus d une fois par semaine un ordinateur d passe 35 et m me 50 pour les trois premi res nations Ce sont principalement les filles les l ves issus de familles monoparentales ou mixtes et les l ves allochtones qui utilisent peu les ordinateurs Les gar ons quant eux se situent dans la moyenne internationale de l Ocd Chapitre III clairage sur les contextes Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge 13 14 2003 Tableau 3 8 Indice d utilisation des ordinateurs en fonction du sexe du niveau d tude de la forme d enseignement de la langue parl e la maison du lieu de naissance et de la structure familiale pour les l ves flamands et francophones Communaut fran aise Communaut flamande M Er t p n m Ert p n Sexe Filles 0 24 0 04 0 000 975 0 20 0 02 0 000 1610 Gar ons 0 01 0 04 0 728 975 0 06 0 02 0 023 1800 Niveau d tudes 1 secondaire 0 84 0 06 0 000 2 154 0 64 0 018 3
8. 09 550 44 1 r ussite des l ves Une majorit de chefs d tablissement semblent s accorder pour consid rer que le moral des enseignants est plut t bon que les enseignants prennent leur travail c ur sont fiers de leur implantation et attachent beaucoup d importance la r ussite des l ves Si ces chiffres sont plut t favorables on constatera qu ils le sont davantage en Flandre en particulier pour le moral des enseignants et l attention accord e la r ussite des l ves Chapitre III clairage sur les contextes Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge 13 14 2003 Obstacles l apprentissage D ordre mat riel Tableau 3 16 Facteurs d ordre mat riel g nant l apprentissage des l ves de quinze ans 3 ag 2 55 8 a c 2 K D g 5 2 B re a l tat m diocre des locaux CFR 47 2 31 3 20 6 1 0 CFL 69 7 21 6 7 8 0 9 b des installations m diocres de CFR 61 2 27 0 11 0 3 0 8 chauffage de conditionnement d air d clairage CFL 81 3 15 3 3 5 T T c le manque de locaux destin s CFR 52 4 16 9 23 2 6 7 0 8 enseignement Ex les classes CFL 60 1 33 3 6 5 d le manque de mat riel CFR 457 30 2 19 4 32 15 p dagogique Ex manuels scolaires CFL 83 2 14 7 1 4 0 7 e le manque d ordinateurs CFR 41 3 26 6 24 1 6 1 18 disponibles des fins p dagogiques CFL 54 6 36 8 7 9 0 7 f
9. Allemagne et le Luxembourg un des syst mes ducatifs o les taux de redoublement sont particuli rement lev s 43 des l ves sont en retard d un an ou plus L incidence des disparit s entre les l ves l heure et en retard est amplifi e chez nous par la proportion importante d l ves concern s Nationalit En moyenne dans les pays de l Ocd un l ve n dans un pays tranger et dont les parents sont galement n s l tranger aura 21 8 points de moins qu un autre l ve ayant par ailleurs des caract ristiques semblables L origine nationale de l l ve est tr s diff renciatrice dans la plupart des pays interrog s Les Communaut s belges font ici figure d exception l instar des pays d Europe m ridionale Italie Espagne Gr ce Portugal et de l Est Pologne Hongrie R publique tch que de l Islande et de l Irlande Rappelons toutefois qu il s agit ici d un facteur pris isol ment sans tenir compte par exemple des effets cumul s de l origine nationale et socio conomique CHAPITRE V Ecole fr quent e et ou caract ristiques individuelles qu est ce qui compte le plus Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge 13 14 2003 Sexe Comme nous l avons vu et comme d autres tudes l ont largement montr les performances des filles surpassent celles des gar ons en lecture PISA confirme cette tendance
10. Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge 13 14 2003 ANNEXE 5 Comparaison entre les preuves de math matiques PISA 2000 et TIMSS dans quelle mesure les contenus des preuves TIMSS et PISA 2000 sont ils comparables Dans le cadre de la campagne TIMSS et de la campagne PIS A 2000 deux preuves de math matiques ont t labor es la premi re comprenant 158 items et la seconde 32 dans la campagne PISA 2000 les math matiques constituaient un domaine mineur ce qui explique la raison pour laquelle seuls 32 items ont t envisag s Dans quelle mesure ces valuations sont elles comparables Abordons cette probl matique sous l angle du contenu des preuves Ce dernier peut tre analys sous diff rents aspects les processus mentaux valu s les domaines de la discipline envisag s ainsi que les modalit s de questionnement 1 Les processus mentaux valu s La r solution de probl mes est au c ur de l valuation PISA les questions visent valuer la culture math matique en anglais mathematical literacy des jeunes de 15 ans Celle ci peut se d finir comme l aptitude d un individu identifier et comprendre les divers r les jou s par les math matiques dans le monde porter des jugements fond s leur propos et s engager dans des activit s math matiques en fonction des exigences de sa vie pr sente et future en tant que citoyen constructif i
11. Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge 13 14 2003 Influence du milieu socio conomique individuel L effet net du milieu socio conomique individuel des l ves lorsque le niveau socio conomique moyen de l cole et les autres facteurs individuels sont quivalents est quant lui de 8 1 points en moyenne dans les pays de l Ocd et de 8 7 points en Communaut fran aise soit une valeur moyenne On voit quel point en Communaut fran aise l effet du milieu d origine de l l ve joue peu comparativement l effet de l homog n isation sociale des publics d l ves dans les tablissements qui est lui massif En termes plus concrets cela signifie qu une fois qu un l ve s est inscrit dans un tablissement le fait que cet l ve individuellement soit d origine sociale plus ou moins favoris e n aura qu une influence relativement limit e En revanche un l ve dont le p re est boucher ou avocat aura des chances consid rablement plus lev es d tre performant en lecture s il est entour dans son tablissement d l ves dont les parents ont en moyenne un statut social lev Ce constat il faut bien le pr ciser repose sur des donn es corr lationnelles et ne permet pas de conclure que le fait de fr quenter un tablissement au recrutement social plus favoris soit l origine de meilleures performances L analyse permet seulement
12. abord mettre en relation avec les caract ristiques structurelles de notre syst me ducatif Ce syst me dans lequel les plus faibles sont progressivement mais s rement mis l cart par le redoublement par l orientation vers des fili res de rel gation par l inscription dans des coles moins exigeantes ou des classes moins fortes fonctionne de fa on telle que les plus faibles d crochent dans des proportions que l on n observe quasi nulle part ailleurs Le reflet que renvoie PISA la Communaut fran aise de Belgique doit notre sens la conduire s interroger en priorit sur les m canismes structurels qui produisent de tels effets Ne pas s interroger parall lement sur des facteurs plus sp cifiques d ordre didactique et notamment sur la mani re dont s organise l apprentissage de la lecture en Communaut fran aise ou sur la fa on dont peuvent se construire les comp tences en lecture serait cependant une erreur Car singuli rement si les carts entre les l ves bons lecteurs et les faibles lecteurs sont si grands c est peut tre aussi parce que l absence ou la raret de dispositifs d apprentissage de d marches de lecture efficaces l cole font en sorte que l cole ne joue pas son r le galisateur ou compensatoire en la mati re Certains enfants soutenus par leur milieu familial acquerront ces d marches d autres ne b
13. indice d utilisation des ressources des tablissements par les l ves donne lieu une augmentation moyenne de 18 points du score des l ves sur l chelle combin e de compr hension de l crit Ocd 2001 Au niveau national la part de variance expliqu e par les facteurs li s aux technologies de l information ne repr sente que 2 4 pour la lecture 3 7 pour les math matiques et 2 5 pour les sciences ces pourcentages repr sentant des estimations maximales dans la mesure o aucune autre variable n a t prise en compte dans l analyse Par exemple si l on tenait compte du milieu socio conomique des l ves la part de variation expliqu e par les facteurs li s aux technologies de l information devrait diminuer dans la mesure o ces derniers sont influenc s par le milieu socio conomique Des performances en contexte Les performances aux diff rentes preuves d valuation PISA l ont t dans un contexte ducatif dont il importe de tenir compte pour relativiser les r sultats et tenter de les comprendre Parmi les l ments de contexte il faut compter avec l histoire le fonctionnement et les structures des diff rents syst mes ducatifs aspects sur lesquels l enqu te PISA ne fournit pas ou peu d clairage et pour lesquels il faudra donc se tourner vers d autres sources afin de trouver l information utile ce propos En revanche il est d autres aspects de contexte pour le
14. l ves et de leur environnement familial Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge 13 14 2003 simpliste la proportion relativement lev e de jeunes issus de l immigration et la faiblesse des performances moyennes en Communaut fran aise de Belgique ne r siste gu re l analyse Les scores des l ves n s hors de Belgique quant eux sont assur ment un motif de pr occupation majeur Mais quelle est la situation dans des syst mes ducatifs qui comportent un groupe important d l ves issus de l immigration d origine assez semblable au n tre Des diff rences importantes entre les groupes sont observ es dans les cinq pays repris dans la figure 2 2 quel que soit le domaine les diff rences ne sont pas plus importantes en lecture que dans les deux domaines scientifiques au contraire c est m me en sciences que les diff rences sont les plus importantes Si l on examine l ampleur de la diff rence de performances par exemple pour la lecture entre les l ves natifs et ceux n s en Belgique de parents n s l tranger c est en Communaut fran aise de Belgique que les diff rences sont les plus importantes 89 points alors que la moyenne pour les cinq pays repris ici est de 66 points En revanche en ce qui concerne l cart entre les natifs et les l ves n s T tranger l cart est un peu plus faible 85 points que dans la moyenne des 5 pays concer
15. la Belgique comme entit nationale et non aux Communaut s l erreur d chantillonnage est relativement importante Ceci explique que les r sultats de la Communaut fran aise ne se distinguent pas significativement de ceux d un large groupe de pays Note technique des carts statistiquement significatifs PISA ne porte pas sur l ensemble des jeunes de 15 ans la population des pays participants mais sur des chantillons repr sentatifs de cette population Ainsi les r sultats d un pays sont estim s sur la base de ceux obtenus par les l ves de l chantillon de ce pays Dans toute situation de ce type il faut imp rativement tenir compte de ce que l on appelle une erreur d chantillonnage qui d pend notamment de la taille de l chantillon plus l chantillon est grand en taille moins l erreur de mesure est importante cet effet c t des scores moyens estim s pour chacun des pays on dispose d un intervalle de confiance dans lequel se situe la valeur r elle du score celle que l on obtiendrait si l on testait tous les l ves En examinant si les carts entre les pays sont statistiquement significatifs dans les r sultats on tient compte des erreurs d chantillonnage Un cart entre deux pays est consid r comme statistiquement significatif s il a t prouv par une m thode statistique que cet cart a moins de 5 de chances d tre d au hasard compte tenu des erreurs d
16. 13 14 2003 Lien entre l engagement et les performances en lecture d une part les caract ristiques des l ves d autre part Sans surprise le degr d engagement dans la lecture est assez troitement corr l 0 33 avec les performances observ es en lecture les l ves les plus engag s obtenant en g n ral de meilleures performances Il est assez faiblement li avec les caract ristiques sociales de la famille profession des parents 0 13 niveau d ducation de la m re 0 15 et du p re 0 12 Il l est davantage avec les indicateurs d ordre culturel Le degr d investissement dans la lecture est nettement plus massif chez les l ves dont la biblioth que familiale est davantage fournie corr lation de 0 37 chez ceux qui s investissent dans des activit s culturelles visite de mus es d expositions spectacles de th tre 0 32 ainsi que chez les jeunes qui discutent avec leurs parents de sujets caract re culturel 0 31 Ce n est donc pas le fait d tre issu d un milieu social privil gi en tant que tel mais bien le fait que des pratiques familiales encouragent la lecture et d autres activit s culturelles qui fait la diff rence Le degr d engagement des filles en Communaut fran aise de Belgique comme dans la toute grande majorit des pays est nettement meilleur 0 10 que celui des gar ons 0 40 A de tr s rares exceptions pr s la Cor e les pays sont donc confront s u
17. 2 secondaire 0 02 0 20 0 907 97 0 24 0 22 0 269 48 3 secondaire 0 00 0 07 0 947 609 0 02 0 05 0 635 667 4 secondaire 0 18 0 03 0 000 1217 0 13 0 02 0 000 2635 5 secondaire 0 27 0 12 0 029 27 0 56 0 13 0 000 32 6 secondaire 0 88 0 00 0 000 1 j 0 Forme d enseignement 1 degr commun 0 14 0 24 0 553 57 0 14 0 22 0 531 35 1 B 2 P ens 0 11 0 43 0 803 30 0 36 0 24 0 145 63 sp cial CEFA 0 82 0 40 0 046 6 0 a au ds 0 11 0 03 0 000 1574 0 12 0 02 0 000 2761 a I a 0 15 0 11 0 183 227 0 07 0 07 0 274 525 Loue ala Langue du test 0 15 0 03 0 000 1714 0 13 0 02 0 000 2199 maison Autre langue 0 42 0 12 0 001 11 0 22 0 15 0 163 62 nationale Autres langues 0 37 0 22 0 092 83 0 42 0 13 0 001 98 Lieu de naissance E autochtones 0 15 0 04 0 000 1570 0 12 0 02 0 000 3181 E 1 g n ration 0 29 0 08 0 001 214 0 20 0 09 0 026 121 E allochtones 0 23 0 11 0 035 158 0 10 0 13 0 431 105 Structure familiale Monoparentale 0 22 0 07 0 003 285 0 20 0 04 0 000 340 Nucl aire 0 07 0 04 0 079 1411 0 11 0 02 0 000 2804 Mixte 0 27 0 08 0 002 201 0 18 0 06 0 003 219 Autre 0 13 0 23 0 580 51 0 10 0 17 0 574 43 Indice d int r t pour l informatique Si la confiance des l ves dans leurs capacit s en informatique est une caract ristique nationale leu
18. Cette valeur est inf rieure la moyenne internationale qui est de 42 et l g rement inf rieure la Chapitre III clairage sur les contextes Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge 13 14 2003 valeur enregistr e en Flandre 29 Seuls les enseignants de Gr ce et de Russie ont suivi moins de formations continu es l heure o l on voque r guli rement les difficult s de recrutement de personnel enseignant les r ponses la question suivante ne laissent pas de surprendre Une majorit de chefs d tablissement d clarent en effet que l apprentissage des l ves de 15 ans n est pas ou tr s peu g n par un manque de personnel enseignant qualifi Seul le manque de personnel auxiliaire qualifi pour aider les enseignants semble constituer un s rieux probl me pour 20 des directeurs ou un probl me assez mineur pour 30 des directeurs Tableau 3 15 Avis des directeurs propos du personnel enseignant D 3 S g FP S 58 8 8 8 D T8 5 8 58 2 E T f Q o a Le moral est tr s bon CFR 26 9 594 8 8 4 9 dans cette implantation CFL 42 75 2 20 7 i b Les enseignants CFR 57 76 0 16 2 2 1 prennent leur travail tr s c ur CFL 07 79 6 18 8 0 9 c Les enseignants sont CFR 112 62 7 24 2 1 9 fiers de cette implantation CFL 57 752 18 1 1 0 d Les enseignants CFR 0 8 8 0 61 6 29 0 0 6 attachent beaucoup d importance la CFL
19. Communication ppn culturelle 2 9 1 97 2 15 3 87 1 21 0 1 1 3 5 2 1 3 1 1 2 0 56 Les l ments significatifs sont marqu s d un ast risque CHAPITRE V cole fr quent e et ou caract ristiques individuelles qu est ce qui compte le plus Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge 13 14 2003 Recrutement socio conomique des coles Dans certains syst mes ducatifs les coles op rent une s lection sociale de fait c est dire qu elles accueillent des l ves de familles proches sur le plan socio conomique PISA a permis de calculer pour chaque cole un niveau socio conomique moyen en agr geant les valeurs individuelles du statut socio conomique des parents Les analyses de r gression permettent de mesurer la diff rence des scores en litt ratie entre l ves qui ont les m mes caract ristiques individuelles m me sexe m me ann e d tudes m me fili re m me engagement envers la lecture mais qui fr quentent des coles dont le recrutement social moyen est plus ou moins favoris En moyenne la diff rence est consid rable 39 8 points s parent les deux groupes d l ves soit plus d un demi niveau de comp tence Sur le plan international ce facteur est le plus d terminant pour expliquer les diff rences de performances entre l ves Il est cependant loin d avoir le m me impact dans tous les pays Ainsi les pays du Nord de l Europe
20. D et Vanhulle S 2003 Lire ou ne pas lire tat de la question Les cahiers du C L P C F 4 Burton R et Flammang C 1999 Am lioration de l enseignement des sciences au premier degr de l enseignement secondaire Universit de Li ge Service de p dagogie exp rimentale Rapport de recherche in dit Bussi re P Cartwright F Crocker R Ma X Oderdirk J Zhang Y 2001 A la hauteur la performance des jeunes du Canada en lecture en math matiques et en sciences Ottawa Ministre de l Industrie Campbell J R Voelkl K E amp Donahue P L 1997 NAEP 1996 trends in academic progress NCES Publication n 97 985 Washington D C U S Department of Education Crahay M 2000 L cole peut elle tre juste et efficace Bruxelles De Boeck Universit De Meyer I De Vos H et Vandepoele L 2002 Worldwide learning at age 15 First results from PISA 2000 Gent Ministry of the Flemish Community Education Department Belgium Ganzeboom H B G De Graaf P et Treiman D J 1992 A standard international socio economic index Social Science Research 21 1 1 56 Giasson J 1990 La compr hension en lecture Qu bec Ga tan Morin Guthrie J amp Wigfield A 2000 Engagement and motivation in reading In M L Kamil P B Mosenthal P D Pearson amp R Barr Eds Handbook of Reading Research vol III LEA 403 425 R F RENCES BIBLIOGRAPHIQUES Cahiers du S
21. INSTITUT D ENSEIGNEMENT TECHNIQUE DON BOSCO VERVIERS INSTITUT D ENSEIGNEMENT TECHNIQUE MARIUS RENARD BRUXELLES INSTITUT D ENSEIGNEMENT TECHNIQUE SAINTE MARIE FONTAINE L EVEQUE INSTITUT DES ARTS ET METIERS VIRTON INSTITUT DES DAMES DE MARIE VERGOTE BRUXELLES INSTITUT DES FR RES MARISTES SECTION SECONDAIRE MOUSCRON INSTITUT DES TECHNIQUES ET DES COMMERCES AGRO ALIMENTAIRES SUARLEE INSTITUT DES URSULINES BRUXELLES INSTITUT DU SACRE COEUR DURBUY INSTITUT DU SACRE COEUR PROFONDEVILLE ANNEXES Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge 13 14 2003 INSTITUT EMILE GRYSON BRUXELLES INSTITUT ILON SAINT JACQUES NAMUR INSTITUT LIBRE D ENSEIGNEMENT TECHNIQUE MARIE THERESE LIEGE INSTITUT MARIE IMMACULEE MONTJOIE BRUXELLES INSTITUT MARIS STELLA BRUXELLES INSTITUT NOTRE DAME GEDINNE INSTITUT NOTRE DAME THUIN INSTITUT NOTRE DAME CHIMAY INSTITUT NOTRE DAME SECTION TECHNIQUE NAMUR INSTITUT NOTRE DAME DE LOURDES BRUXELLES INSTITUT NOTRE DAME DE LOVERVAL LOVERVAL INSTITUT PROVINCIAL D ENSEIGNEMENT SECONDAIRE PARAMEDICAL MONTIGNIES SUR SAMBRE INSTITUT SACRE COEUR ET SAINT JOSEPH VISE INSTITUT SAINT BONIFACE PARNASSE BRUXELLES INSTITUT SAINTE ANNE GOSSELIES INSTITUT SAINTE MARIE LA LOUVIERE INSTITUT SAINT FERDINAND JEMAPPES INSTITUT SAINT FRANC
22. Universit de Li ge 13 14 2003 Figure 3 4 Engagement envers la lecture et milieu socio conomique dans les pays de l Ocd Performance moyenne des Performance moyenne des tudiants qui sont les moin tudiants qui sont les plus engag s engag s J 4911 583 Statut professionnel des parents lev Statut professionnel des parents bas E I l l l 463 548 Statut professionnel ps des parents moyen i l l 423 540 Es l MOYENNE OCD 400 450 500 550 600 Au niveau international la figure 3 4 ci dessus montre certes que le lien entre performances en litt ratie et environnement socio conomique reste important mais il appara t aussi que le niveau d engagement peut modifier la donne En effet les l ves provenant des milieux socio conomiques les moins favoris s qui montrent un haut degr d engagement en lecture r ussissent significativement mieux le test que les tudiants moins engag s provenant de milieux sociaux plus favoris s De m me ils obtiennent de meilleurs r sultats en litt ratie que les l ves issus des milieux socio conomiques interm diaires et leurs performances sont comparables celles des l ves dont l environnement socio conomique est le plus favorable mais qui se montrent mod r ment engag s envers la lecture Il reste bien s r trouver les moyens de favoriser l engagement des l ves envers la lecture en gardant l esprit
23. de Li ge 13 14 2003 Code 02 L M N Code 03 0 P Mentionne seulement que la fi vre doit avoir une autre cause correcte ou incorrecte Les tremblements de terre n entra nent pas d manations toxiques lls sont provoqu s par la formation de plis dans l corce terrestre dont des plaques s entrechoquent Parce que ces choses n ont rien voir l une avec l autre et c est simplement de la superstition Un tremblement de terre n a aucun effet sur la grossesse La raison c est que les docteurs n taient pas assez sp cialis s Les r ponses qui sont des combinaisons des cat gories 01 et O2 Il est peu vraisemblable que la fi vre puerp rale soit caus e par des tremblements de terre puisque de nombreuses femmes meurent apr s un accouchement sans probl mes La science nous a enseign qu il s agit d une pid mie invisible qui tue les m res La mort a t provoqu e par des bact ries et les tremblements de terre n ont aucun effet sur elles Code 04 Autres r ponses incorrectes Q R S Code 99 Je pense qu il devait s agir d un tremblement de terre colossal avec de grosses secousses En 1843 les d c s ont diminu dans la salle 1 et pas autant dans la salle 2 Parce qu il n y a pas eu de tremblement de terre pr s des salles et elles l ont attrap e malgr tout Note l hypoth se qu il n y a pas eu de tremblements de terre cette poque est incorrecte Omission ANNEXE
24. des l ves lorsque le march scolaire propose divers curriculums les l ves issus de milieux sociaux modestes tendent tre dirig s ou choisissent eux m mes des programmes d enseignement moins exigeants Chapitre IV Disparit s entre tablissements Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge 13 14 2003 Variation des performances des l ves entre et au sein des tablissements sur Tableau 4 1 PISA 2000 Source cri de compr hension de l in e l chelle comb sinsjoe s p Jed sanbijdxs uonenueA ep sed sa suep ssA9 9 sep soueuopod ej sp suusAouwu uoneneA ej ap a6ejus2sinod us sewuidxse uoreleA 9P2041 FIE Z O LZ 00 L or ez YSL ve 8t LZS 9 L6 aIssna4 6 er 5 z EL S p A 3 z i 5 ulsjsus uy9e17 TLE 7 s Sv L art vv 6r S E VSE sell 21u07927 Ler LZ L Z 00 S Z L 6L 6l g 9 L 2t 8 G L 08 11S914 96 a a p 8 s g se 96 oct 9 8 VSE ESLL siun s3 8 3 YZ 9 An 00 L 8 0 94 v8 9 6 c8 YTZ 6 804 un ewneAoy vev lt L 6c 00 LZZ 6 Etz or LL z e9 z8r AAA essins L 6 L e 69 9z Lz 6 9 8 S 6 9 St 0 E8 6 8 9 L6 p ng ZOZ L E 60L 00 T9 VE L6 vS 6 09 G S LZA eubedsz 89 R s 3 9t 8 ezZ 9v 9 OL v9 S E L ror Ie6nyiodq g 9 VL 6 SS 0 0 es VL LAA VL 9 68 0 29 20L eubolog 60r LOL gzs g e g o L 8 6r 18 ZE coL 9z g SLL eBeaon z at O LE 8 vl 0 0 6ct O L CHA 6 0r Z 6 OL VOZ L acL 2PUEI
25. gal 35 millions de zeds alors que le budget total est gal 605 millions de zeds L inflation durant la p riode couverte par ces deux budgets atteint 10 a Vous tes invit s r aliser un discours une soci t pacifiste Vous devez expliquer que le budget allou la d fense a diminu durant cette p riode Expliquez comment vous vous y prendrez b Vous tes invit s r aliser un discours dans une acad mie militaire Vous devez expliquer que le budget a augment durant cette p riode Expliquez comment vous vous y prendrez La moiti des questions envisag es dans l preuve concerne les comp tences de classe 2 Les deux autres quarts se r partissent quitablement entre les comp tences de classe 1 et les comp tences de classe 3 Les preuves TIMSS quant elles portent sur un ensemble de savoirs et de savoir faire math matiques relatifs des enseignements figurant en grande partie dans les programmes scolaires des 41 pays participants 66 Bien que l intention ait t de trouver un d nominateur commun tous les pays certains savoirs retenus dans l preuve n taient pas abord s dans tous les programmes d enseignement Cependant ces questions ne concernent qu une partie r duite des savoirs et savoir faire valu s dans l preuve C est le cas notamment de la probabilit envisag e dans 15 des questions qui n tait pas envisag e en Communaut fran aise ce niveau d enseigneme
26. gal RR Nombre total de gar ons redoublants Nb total de gar ons Nombre total de filles redoublantes Nb total de filles 20 50 o 0 4 15 50 z 0 3 ASS Le risque de redoubler pour un gar on est 1 33 fois plus lev que pour une fille En revanche pour tous les facteurs qui touchent de pr s ou de loin l origine sociale des l ves la Communaut fran aise de Belgique appara t comme moins quitable que les autres pays de l Ocd le risque en Communaut fran aise de Belgique est en effet la valeur maximale observ e De fa on r currente l Allemagne la Suisse et le Luxembourg obtiennent aussi des valeurs lev es de risque Comme l indique le rapport Ocd 2001 la diff renciation institutionnelle pratiqu e dans les syst mes ducatifs qui est souvent aggrav e par le milieu social de la population des tablissements et par les pratiques auto s lectives des parents et ou des l ves peut avoir un impact majeur sur la r ussite individuelle des l ves p 70 Chapitre II Diff rences de performances en fonction des caract ristiques des l ves et de leur environnement familial Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge 13 14 2003 Les cat gories d l ves vuln rables ou risques compte tenu de leurs caract ristiques socio d mographiques ou d environnement familial statut socio professionnel des parents niveau d
27. ils sont aussi et peut tre surtout l occasion de s interroger sur le fonctionnement du 60 Voir le site http www ministre enfance be 6l D bat du 24 avril 2002 sur la base d un rapport du Chef de Groupe du Parti Socialiste Christian Dupont 62 Un travail de synth se consacr aux pratiques et aux attitudes dans le domaine de la lecture a t confi au Service de P dagogie exp rimentale par le Service de la Lecture publique du Minist re de la Communaut fran aise Baye Lafontaine Vanhulle 2003 CONCLUSIONS G N RALES Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge 13 14 2003 syst me ducatif en Communaut fran aise qui semble l origine des disparit s consid rables d acquis entre l ves et entre tablissements Sur ce plan les avanc es tangibles sont moins nettes et il ne faut pas s en tonner outre mesure Si les conf rences d bats autour de PISA et des questions d efficacit et d quit ont t tr s nombreuses ce qui est en soi un point positif on n a pas encore l heure o nous crivons ces pages d pass le stade du d bat pour s orienter vers des suggestions d actions et de r formes Quand on sait qu on aborde ici des questions aussi fondamentales que la gestion de l h t rog n it des l ves dans l cole et entre coles des choix de structure comme le tronc commun jusqu 16 ans ou encore la place du redoublement
28. mentaire dans des textes vari s d gager le sens d une partie du texte et le relier des connaissances famili res et quotidiennes Niveau 3 de 481 552 points Les l ves de ce niveau sont capables d effectuer des t ches de lecture de complexit mod r e telles que rep rer plusieurs l ments d information tablir des liens entre diff rentes parties du texte et les relier des connaissances famili res et quotidiennes Niveau 4 de 553 626 points Les l ves de ce niveau sont capables de r ussir des t ches de lecture complexes comme retrouver des informations enchev tr es interpr ter le sens partir de nuances de la langue et valuer de mani re critique un texte Niveau 5 plus de 626 points Les l ves sont capables d accomplir des t ches de lecture labor es telles que g rer de l information difficile retrouver dans des textes non familiers faire preuve d une compr hension fine et d duire quelle information du texte est pertinente par rapport la t che tre capable d valuer de mani re critique et d laborer des hypoth ses faire appel des connaissances sp cifiques et d velopper des concepts contraires aux attentes 23 Cette description des niveaux est extraite de la brochure Enqu te PISA 2000 Comp tences des l ves romands de 9 ann e premiers r sultats dit e par l Institut de recherche et de documentation p dagogique Chapitre Les acquis des l ves de
29. n ficiant pas d un tel soutien n auront pas cette chance De longue date le constat a t pos Lafontaine 1996 et PISA n apportera pas d l ment v ritablement neuf sur ce point La plupart des classes de la Communaut fran aise de Belgique restent enferm es dans une impasse p dagogique parce que l on a tendance consid rer que l apprentissage de la lecture concerne surtout les deux premi res ann es du primaire Sacr 1992 L impasse est la m me en Allemagne dont les r sultats dans PISA sont trangement analogues aux n tres Ce dont nos jeunes l ves p tissent c est d un manque d activit s qui permettraient d une part de consolider leurs acquis de base en am liorant par exemple leur vitesse de lecture d autre part de leur apprendre approfondir leur compr hension interpr ter textes et documents r fl chir sur les crits et y r agir 58 J Baumert gestionnaire de PISA pour l Allemagne note dans une interview du 7 d cembre 2002 au S ddeutsche Zeitung Une fois que les enfants ont appris lire ce capital est consid r comme acquis une fois pour toutes Dans le syst me ducatif allemand les seules autres exigences portent sur l enseignement de la grammaire ou l analyse de textes On estime qu au del de 11 ans la lecture doit tre ma tris e Or pour un grand nombre d l ves ce n est pas le cas Il est donc n cessaire d apporter un soutien plus impo
30. on con oit ais ment que les orientations en la mati re ne puissent se d finir dans la pr cipitation On touche en effet avec ces questions la culture dont est p trie l cole en Communaut fran aise voire des choix de soci t et la recherche d un consensus fondateur pour une cole moins in galitaire promet d tre longue PISA 2003 viendra sans doute point nomm pour rappeler l urgence du d bat sur ces questions 63 La gestionnaire de PISA pour la Communaut fran aise Dominique Lafontaine et ses coll gues ont r pondu entre janvier 2002 et avril 2003 une cinquantaine de sollicitations de conf rences ou d interviews diff rentes sur PISA 64 La r solution relative aux priorit s du Parlement de la Communaut fran aise dans le cadre du suivi du d bat consacr la ma trise de la langue en Communaut fran aise esquisse des pistes et en particulier sugg re de confier dans les meilleurs d lais une quipe universitaire une tude pour d passer la question de l homog n it et de l h t rog n it CONCLUSIONS G N RALES R F RENCES BIBLIOGRAPHIQUES Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge 13 14 2003 Adams R amp Wu M Eds 2002 PISA 2000 Technical Report Paris Ocd Baesch V 2002 Lectures obligatoires en premi re secondaire Programmes officiels et pratiques enseignantes Caract res 7 17 29 Baye A Lafontaine
31. ss qez sep 3e s3419 2 5 je sBuuonnjysusenb e3sAs senbiyde16096 ss1aj9 s p enbiwouoss s p anbiuouo9ss g eA E sina 9e s p 1ed 0190S 991 01905S 891pUI 1ed S pugsAs sonbj ydes8o96 Senbiiaxe PERA 4ed sonbridxe enen Senbidxo k t ons Disparit s entre tablissements Chapitre IV Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge 13 14 2003 L examen des effets li s aux facteurs g ographiques syst miques et institutionnels montre que la Communaut fran aise se distingue au niveau international En effet dans notre Communaut la composante li e aux facteurs g ographiques syst miques et institutionnels repr sente 65 de la variation moyenne de la performance des l ves dans les pays de l Ocd Deux autres entit s pr sentent un profil similaire la Communaut flamande avec un taux de 76 5 et l Allemagne avec un taux de 65 2 Cette constatation confirme bien la situation pr dite apr s l examen des facteurs qui ont t pris en compte pour expliquer les variations de performance des l ves en Belgique et en Allemagne les diff rences de performances observ es entre les l ves peuvent tre imput es en grande partie au syst me de promotion redoublement en vigueur dans ces pays l existence de programmes diff rents selon les fili res suivies et la d centralisation des instances en charge de l organisation de l enseignement Peut on tablir un lien ent
32. 106 Le contexte socio conomique 4 sessssusuuss 106 Le contexte socioculturel 107 Le SEXE ss tumeserusssiadaautaauriaucisriemans assis 108 Int r t et attitudes envers la lecture 109 Engagement dans la lecture 110 Lien entre l engagement et les performances en lecture d une part les caract ristiques des l ves d autre part 112 Un engagement lev dans la lecture peut il r duire les in galit s li es l origine sociale Susan rmetiseseramitmnsentenencg een eges rs 113 Conclusions EE 00 Mere titere cmceseneee ii noie ieienos 118 Table des mati res Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge 13 14 2003 Technologies de l information et performances des l ves en lecture 120 INTOAUCHON sis scene scmmepaasascumennenmentonsiis 120 Indice de confiance en soi et de capacit per ue en informatique 121 Indice d utilisation des ordinateurs 123 Indice d int r t pour l informatique 124 Impact du milieu familial sur les attitudes des l ves envers les technologies de l information 127 Impact des attitudes des l ves envers les technologies de l information sur leurs performances en lecture en sciences et en m
33. 15 ans Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge 13 14 2003 Les t ches les plus simples dans PISA demandent autre chose aux l ves que de lire couramment des mots La litt ratie telle que d finie dans PISA met l accent sur la lecture comme outil pour apprendre et se d velopper sur le plan personnel et ne se pr occupe pas de la ma trise des savoirs techniques les plus l mentaires Aucune t che ne porte sur la capacit de lire et de reconna tre des mots ou des phrases isol s M me les t ches les plus simples du niveau 1 cherchent valuer si les l ves sont capables de retrouver de l information de construire le sens ou de r fl chir sur le texte Dans ce cas les textes sont courts simples familiers et les processus cognitifs mettre en uvre peu exigeants mais il s agit toujours bien de compr hension Les l ves class s en dessous du niveau 1 ne se sont pas montr s capables de r ussir au moins 50 des t ches de lecture les plus simples Ceci ne signifie pas qu ils n ont aucune comp tence en lecture et encore moins qu ils sont analphab tes On peut cependant craindre que leurs comp tences en lecture se r v lent trop peu d velopp es pour leur permettre d acqu rir des connaissances par la lecture de documents ou textes crits Leur niveau est sans doute trop faible pour leur permettre de tirer v ritablement profit d activit s d enseignement et de formation
34. Allemagne Communaut fran aise Communaut flamande Pologne Su de Gr ce R publique tch que Italie Islande Norv ge Communaut germanophone Nouvelle Z lande Finlande Br sil Lettonie Liechtenstein Russie Lecture 60 40 20 0 4 Math matiques 20 40 60 40 20 0 20 40 14 E 27 20 11 24 E 258 N o 25 E 5 26 RE 7 26 0 os 27 E 5 2o Le filles O7 29 ussissent E 2 TS E 30 11 308 8 308 Eu i 22 7 22 E 0 12 5 E 5 35 D4 Les gar ons 35 O5 r ussissent SEE gs EU 7 37 O7 EU m 2 8 Os 4o 5E E i e 10 pi 3I 11 17 5 N 7 EE O6 EL RE 21 Le taux de r ponses est trop bas pour permettre la comparaison NOTES Les diff rences statistiquement significatives sont en lign ou en noir Quand les gar ons r ussissent mieux la diff rence est de signe positif et est repr sent e droite de l axe central en noir ou en blanc en cas de sup riorit des filles la diff rence est de signe n gatif et est repr sent e gauche de l axe central en gris Les pays de l Ocd sont pr sent s par ordre croissant de l ampleur de la diff rence entre les filles et les gar ons sur l chelle de lecture ANNEXES Sciences 6 m 2 m D4 7 5A sA 7 m 21 2 3i 13 ol 7 9 7H E H12 Emi 6 A lo 23 E6 UE
35. Jobeu un 1ns e8Jse1 eAIeS e suep no WHIJA E INS SPANO XN A YI Sep esEq el g jueAno s inb s jnj s nbj nb se pueld u jo u b 7 nby u b nu p p HLI Y 18ANO JUIUWOJ sal es2A suuy SJUeWa fs saanee p dnonesq led sAna1id p juewa gt unp asnf yes awu Unp sAnoid ej yuaw jessazpu sed js8 u 22 sjey anba anod ajn ualq jueanos 152 12e U02 18 un p aanaid ej auoddy 8fqo un auuosied aun no syefqo xnep anus seuuosied xn p u jpejuo gt un p s an id s p 4 AN01 ap Jejue 1NOd fonbinog sanbrous6 s s jeue s p aies qaueanos snjd u snid ap ejaijod ej 21oUe sauleye saine p no sjon ap saijinelu ap s jj nx s SUOISS216e p se2 s sue aan id ap jueWi2j9 Un zu W MN S 221 U02U21 J10Ae sieuuef au yp nb ej ouoidde uaiq e p dsns a anb eines uo nb ypupb ye w wu ej p yes JS xno xn n y xne auuosiod e ap l 32 ues uos 22e16 ano1 P dsns np nbn uzb mu p p ue e JoedWO gt 2uop uoa su pn up6 s 7 enbnaus6 yu p p ue p eos un u q JUop Is NY NPIAIPUI nbey gt anod anbiun xne wnf sieiA s p uond 2x e Nay aww J auapessod sauuosied xn p nb apueup ap n d seu e j s jyu IsuIe juos inb sajad ap aiquiou a NA Suea sapied s p 24p10 euuosied un p nby u b u p p SUR ej u s d soueb s p jqw su 7 s m d p Sell 8p
36. L P 2 S2A LJ ans s anoa XneAau2 s nbj nb s 7 y ebp ap syo6 wu s61op ep s 2e4 Xnenaup snss P sjy s jqeuew s jq ssod SaDIPLS2 sno A 1 zuo Sinejenbus sa Swn Np XN S IN 20104 D 2P 2410 D40QD UN SuDp 2402501914 HANOJA 3 U2UUUO SIEN 2 19A ej sed yp au nb smueauon uos sbnf 3 J j0d e7 eou2no siewel ssuy2oidde siewel ana SIeWeI 110AP aU YP BWP e 21JeUUu02 sed au wye NO lU p dsns 2 slew SILUWOD 93 e 21J1N20 UN J jod ej ap sonbynusl2s soue s97 ANNEXES Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge 13 14 2003 Place des questions sur les sous chelles de lecture Retrouver de l information lokd Interpr ter interpr l information refed R fl chir sur l information R f rez vous l article pr sent la page ci contre pour r pondre aux questions suivantes Question 1 Pour expliquer la structure de l ADN l auteur parle d un collier de perles Comment ces colliers de perles varient ils d un individu un autre Ils varient en longueur L ordre des perles est diff rent Le nombre de colliers est diff rent La couleur des perles est diff rente O0 Owx gt Score 1 Retrouver de l information 515 B L ordre des perles est diff rent Question 2 quoi sert l encadr dont le titre est Comment trouver cette carte d identit g n tique
37. Sans doute une partie de cette situation singuli re tient elle aux diff rents pays dont sont originaires les parents les flux migratoires d un pays n tant pas exactement ceux de l autre Afin d examiner plus avant si cet cart massif entre l ves natifs et l ves d origine trang re ne tient pas d abord au parcours scolaire qu accomplissent les uns et les autres ou leur origine sociale modeste une analyse de r gression a t entreprise Cette analyse dont les r sultats figurent au tableau 5 1 cf chapitre V p 182 indique les carts moyens des scores d l ves pour chaque facteur envisag tous les autres param tres tant neutralis s Autrement dit il indique les Chapitre II Diff rences de performances en fonction des caract ristiques des l ves et de leur environnement familial Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge 13 14 2003 diff rences de performances moyennes d l ves comparables sur tous les plans sauf sur le facteur consid r Ainsi en Communaut fran aise l cart de performance moyen entre un l ve natif et un l ve tranger fr quentant le m me tablissement ayant le m me retard scolaire tant du m me niveau socio conomique est de 1 2 points sur l chelle combin e en lecture Les r sultats obtenus sont clairs en Communaut fran aise de Belgique en l absence des effets conjugu s des caract ristique
38. avec leurs professeurs et plus de 80 estiment tre trait s correctement par ceux ci Chapitre III clairage sur les contextes Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge 13 14 2003 Nombre d l ves par classe Tableau 3 27 Nombre moyen d l ves et mode par classe Nombre Mode moyen a Fran ais CFR 195 20 CFL 17 9 20 Ocd 245 27 b Math matiques CFR 19 2 20 CFL 17 1 20 Ocd 23 7 25 c Sciences biologie CFR 18 0 20 chimie physique veil scientifique CFL 16 6 20 Ocd 22 9 23 Comme le montre le tableau pr c dent le nombre d l ves par classe est inf rieur 20 en moyenne pour les cours de langue maternelle 19 5 de math matiques 19 et de sciences 18 Les chiffres sont certes l g rement plus favorables en Flandre mais la Belgique figure parmi les six pays Finlande Islande Su de Liechtenstein et Suisse o le nombre moyen d l ves par classe est inf rieur 20 Seul le Liechtenstein a des valeurs nettement inf rieures celles de la Belgique autour de 15 l ves Tant le nombre moyen que le mode sont plus lev s en moyenne dans les pays de l Ocd Le niveau de performances des jeunes en Communaut fran aise ne peut donc tre consid r comme la cons quence d une taille de classes trop lev e car la situation de la Communaut fran aise appara t l vidence comme comparativement parmi les plus favorables qui s
39. bonnes performances en lecture que son homologue d origine belge Ce constat a quelque chose de partiellement rassurant si on compare la situation de la Communaut fran aise celle de l Allemagne coefficient de 23 5 de la France coefficient de 15 7 ou du Luxembourg coefficient de 21 5 par exemple o les diff rences vraies dues l origine ethnique sont sensiblement plus marqu es Kirsch ef al 2003 N oublions cependant pas dans cette analyse que la Communaut fran aise se caract rise par des disparit s en fonction de l origine sociale particuli rement marqu es nous allons y venir et qu en vertu de leur origine souvent modeste les jeunes issus de l immigration subissent de plein fouet les effets de ces m canismes de discrimination objectifs m me s ils ne sont pas intentionnels Chapitre II Diff rences de performances en fonction des caract ristiques des l ves et de leur environnement familial Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge 13 14 2003 Diff rences de performances selon la langue parl e habituellement par l l ve la maison Le tableau 2 5 pr sente les scores des l ves dans les 3 domaines selon qu ils parlent ou non habituellement le fran ais ou une des deux autres langues nationales ou parlent une langue trang re la maison Tableau 2 5 Performances des l ves sur l chelle combin e de compr hen
40. compr hension de l crit 44 Les diff rents niveaux de litt ratie dans PISA 44 Pourcentages d l ves se situant chacun des niveaux de l chelle de performances 4 44444444ssiisssissuuuuuus 47 Performances moyennes des pays 51 Dispersion des r sultats 55 Profils de performances en math matiques 56 Comment les math matiques sont valu es dans PISA 56 Performances moyennes des pays en math matiques 58 Dispersion des r sultats 60 Profils de performances en sciences 62 Comment les sciences sont valu es dans PISA 62 Performances moyennes des pays 63 Dispersion des r sultats 66 Table des mati res Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge 13 14 2003 CHAPITRE II DIFF RENCES DE PERFORMANCES EN FONCTION DES CARACT RISTIQUES DES L VES ET DE LEUR ENVIRONNEMENT FAMILIAL sssssss 69 Introduction 444 70 Diff rences de performances entre les gar ons et les filles 71 Diff rences de performances en fonction de l
41. contre Japon Cor e Belgique Communaut flamande Nouvelle Z lande r alisent des performances Finlande qui surpassent de mani re Australie statistiquement significative Canada celles des l ves test s en Suisse Communaut fran aise de Royaume Uni Belgique Belgique Communaut germanophone France Autriche Danemark Islande Liechtenstein Su de Les l ves des pays ci contre Irlande r alisent des performances Moyenne des pays Ocd qui ne se distinguent pas de Norv ge mani re statistiquement R publique Tch que significative de celles des Etats Unis l ves test s en Communaut Belgique Communaut fran aise fran aise de Belgique Allemagne Hongrie Russie Espagne Pologne Les performances des l ves a des pays ci contre sont Portugal statistiquement inf rieures in celles des l ves interrog s Liemba en Communaut fran aise de Mexique g Belgique ea Br sil Pays non membres de l Ocd Chapitre Les acquis des l ves de 15 ans Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge 13 14 2003 Le score obtenu en Communaut fran aise de Belgique se situe tr s l g rement en dessous de la moyenne Ocd 0 9 cart type Les performances ne sont pas significativement diff rentes sur le plan statistique de la moyenne ni de celles du Danemark de l Islande de la Su de de l Irlande de la Norv ge de la R publique tch que des Etats Unis de l A
42. d tablir que les deux ph nom nes vont de pair mais il ne faut pas n gliger la possibilit que d autres facteurs interviennent notamment les strat gies d orientation et de placement en fonction des aptitudes de l l ve Dans notre syst me de march scolaire pour un l ve brillant l issue du primaire les parents auront tendance choisir un tablissement d enseignement g n ral uniquement qui sera de fait fr quent par des l ves en moyenne plus favoris s socialement Pour un enfant moyen ou faible issu de la m me famille d autres choix pourront tre pos s au d part ou apr s un chec ou des difficult s poursuivre dans un tablissement litiste Le m canisme qui lie les aptitudes des l ves le choix d tablissement et sa composition sociale sont d une grande complexit et il faut se garder de toute conclusion h tive Il serait en l occurrence passablement hasardeux de traduire ces corr lations observ es au niveau du syst me en arguments pour des choix individuels d cole du type mieux vaut quoi qu il arrive inscrire mon enfant dans une cole litiste 7 CHAPITRE V Ecole fr quent e et ou caract ristiques individuelles qu est ce qui compte le plus Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge 13 14 2003 Outre l origine sociale des l ves quatre variables sont statistiquement particuli rement d terminantes tous pays confondus pour e
43. d int grer diff rentes informations dans le but de r soudre les probl mes pr sum s non routiniers pour des jeunes de 15 ans L exemple pr sent ci dessous illustre la particularit des questions visant valuer ce type de comp tences Un montant de 1000 zeds est d pos sur un compte d pargne la banque Deux options sont propos es soit un rendement un taux de 4 soit une prime imm diate de 10 zeds et un rendement un taux de 3 Quelle est la meilleure option apr s un an Et apr s deux ans Cet exemple permet galement de clarifier la distinction entre les comp tences de classe 1 et celles de classe 2 En effet la r solution de ce probl me implique plus que l application d une proc dure de routine le raisonnement laborer ici comprend plusieurs tapes et la mise en uvre combin e de plusieurs proc dures E Comp tences de classe 3 Ces situations font appel la pens e critique l analyse et la r flexion Il s agit non seulement de r soudre des probl mes mais aussi de les poser et de communiquer leur propos Voici un exemple d preuve relevant de cette classe de comp tences ANNEXES Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge 13 14 2003 Dans un pays le budget national consacr la d fense est gal 30 millions de zeds Le budget total pour cette ann e est de 500 millions de zeds L ann e suivante le budget allou la d fense est
44. d une salle l autre Cr dit partiel Code 11 Fait r f rence au fait que les tremblements de terre ne se produisent pas souvent E C est improbable que ce soit d aux tremblements de terre parce que les tremblements de terre ne se produisent pas tout le temps Code 12 Fait r f rence au fait que les tremblements de terre auraient aussi une influence sur les personnes l ext rieur des salles d accouchement F S il y avait un tremblement de terre les femmes l ext rieur de l h pital auraient galement contract la fi vre puerp rale G Si un tremblement de terre en tait la cause le monde entier attraperait la fi vre puerp rale chaque fois qu il y a un tremblement de terre pas seulement les deux salles Code 13 Fait r f rence l id e que quand il se produit un tremblement de terre les hommes ne contractent pas la fi vre puerp rale H Quand un homme se trouvait dans l h pital et qu il se produisait un tremblement de terre il n attrapait pas la fi vre puerp rale donc le tremblement de terre ne peut en tre la cause l Parce que les filles l attrapent et pas les hommes Pas de cr dit Code 01 Mentionne seulement que les tremblements de terre ne peuvent tre la cause de la fi vre J Un tremblement de terre ne peut pas influencer une personne ou la rendre malade K Une petite secousse ne peut pas tre si dangereuse ANNEXES Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit
45. de commande des documents dit s par le SPE Service de P dagogie exp rimentale Publications du SPE Universit de Li ge au Sart Tilman B t B 32 B 4000 Li ge T l 00 32 0 4 366 2075 Fax 00 32 0 4 3662855 e mail pedaexpe ulg ac be L Madame L Mademoiselle L Monsieur NOM asian nee LA Pr r nom Less ne ae sen ea Re Ne Adresse unes memes EEE E ORE sde DE REDEE ne does ANR RE E RT Fax rase mail pegeit er R flexions et perspectives 2000 1 Robert E Slavin R ussite pour tous Une restructuration de l enseignement fondamental 2 50 Eur 2000 9 Annick Lempereur Marc Demeuse et Marie H l ne Straeten Evaluer les comp tences De quoi s agit il 5 00 Eur 2001 15 Christiane Blondin L apprentissage des langues modernes dans l enseignement fondamental 6 70 Eur zZ otes techniques 2000 2 Marc Demeuse Les chelles de mesure Thurstone Likert Guttman et le mod le de Rasch 5 00 Eur 1 2001 12 Nathalie Famer e et Bernadette Giot Eds Les chiffres de l enseignement sp cial un dossier pour mieux comprendre la situation en Communaut fran aise de Belgique 11 60 Eur tudes et recherches 2000 3 Christiane Blondin et Patricia Schillings L ducation la citoyennet en Communaut fran aise de Belgique Les occasions d apprentissage au del du curriculum formel 2 50 Eur 2001 11 Christiane Blondin et Marie H l ne Straeten Allemand anglais ou n erlanda
46. de plus grandes chances de se d velopper sur le plan personnel et social que celui pour qui l crit reste chose trange et rebutante 45 La valeur de cet indice a t standardis e en sorte que la moyenne pour les pays de l Ocd soit gale 0 et l cart type 1 Les pays dont la valeur de l indice est n gative ont un degr d engagement inf rieur la moyenne ceux dont la valeur de l indice est positive ont un degr d engagement sup rieur la moyenne Chapitre III clairage sur les contextes Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge 13 14 2003 Figure 3 3 Degr d engagement l gard de la lecture dans une s lection de pays Finlande Islande Japon Portugal Canada Moyenne Ocd France Com fran aise Alemagne o T T T Com flamande 0 4 0 3 0 2 0 1 0 0 1 0 2 03 04 05 Avec une valeur de l indice de 0 25 la Communaut fran aise de Belgique fait partie des pays o le degr d engagement des jeunes de 15 ans appara t le plus timide Les valeurs sont galement basses en Allemagne 0 26 en Communaut flamande 0 30 en France 0 18 en Irlande 0 20 au Luxembourg 0 19 et en Espagne 0 23 Les valeurs de l indice d engagement sont positives et lev es dans tous les pays scandinaves en Cor e et au Japon Chapitre III clairage sur les contextes Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge
47. des coles et tr s inf rieure la situation en Flandre On se souviendra que les coles en Flandre sont mieux quip es en mat riel informatique L utilisation de l internet est peu courante mais la situation en Belgique n est pas diff rente de ce que l on observe ailleurs Enfin l utilisation de laboratoires en sciences est assez confidentielle dans les deux Communaut s de m me que dans la moyenne des pays de l Ocd d ailleurs Un groupe de pays se distingue cependant par son utilisation tr s r guli re des laboratoires pour les apprentissages scientifiques Il s agit d une part de pays de langue anglaise bien connus pour leur approche exp rimentale dans l enseignement des sciences le Royaume Uni l Irlande l Australie et la Nouvelle Z lande d autre part de certains des pays nordiques le Danemark la Norv ge et la Su de Tous ces pays sauf le Danemark ont des r sultats en sciences sup rieurs la moyenne et les r sultats des quatre premiers pays cit s figurent aux premi res places du classement Chapitre III clairage sur les contextes CHAPITRE IV Disparit s entre tablissements Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge 13 14 2003 Introduction Dans les chapitres pr c dents nous nous sommes pench s sur l efficacit et l quit du syst me ducatif de la Communaut fran aise de Belgique comparativement aux autres pays de l Ocd e
48. des gar ons parmi les lecteurs les plus faibles Si l on compare cette r partition celle de la moyenne des pays de l Ocd on constate que le probl me le plus marquant en Communaut fran aise de Belgique est celui de la proportion lev e de gar ons aux comp tences faibles en lecture Toutes proportions gard es l cart gar ons et filles parmi les lecteurs les plus comp tents a tendance tre plus faible que dans la moyenne des pays de l Ocd alors que l cart parmi les lecteurs faibles est quant lui plus lev que la moyenne Chapitre II Diff rences de performances en fonction des caract ristiques des l ves et de leur environnement familial Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge 13 14 2003 Figure 2 1 Pourcentages d l ves chacun des niveaux de l chelle de comp tences en Communaut fran aise de Belgique en fonction du sexe 8 8 f Niveau 5 RE rm DEN a i Nea eu Niveau 1 En dessous du niveau E Moyenne OCD E Moyenne OCD O Com fran aise de Belgique O Com fran aise de Belgique En math matiques l cart est de 5 points en faveur des gar ons En sciences il est de 7 points en faveur des filles Ces deux diff rences ne sont pas significatives sur le plan statistique Les diff rences entre gar ons et filles en 2 ann e secondaire taient galement n gligeables dans l enqu te TIMSS men
49. du compte si diff rent du donneur d ordre Je souhaite tre inform e des prochaines publications du Service de P dagogie exp rimentale Notre site http www ulg ac be pedaexpe structure Publications html Revue membre de l Association des Revues Scientifiques et Culturelles A R S C a s b l http www arsc be Les articles des Cahiers sont index s par INIST CNRS http articlesciences inist fr
50. du sexe et de la motivation dans les r sultats obtenus L homog n it sociale au sein des coles se refl te t elle dans les scores obtenus par les l ves Peut on finalement estimer la part respective des variables qui influencent les r sultats des l ves Afin de d m ler l enchev trement des variables jouant un r le sur les performances en litt ratie un mod le statistique complexe la r alit l est encore plus a t appliqu aux donn es de l tude PISA Dans cette analyse de r gression multi niveaux sont introduites simultan ment plusieurs variables de contexte relevant de l individu ou de l cole ce qui permet d observer la part relative de chacune d entre elles en neutralisant l effet des autres Pour le dire autrement ce mod le permet de pr dire les performances de deux l ves qui seraient en tout point comparables par exemple deux filles dont les parents ont le m me niveau socio conomique et fr quentant la m me ann e scolaire mais qui diff rent pour une caract ristique identifi e par exemple l une est d origine immigr e l autre pas Les mod les de r gression plusieurs niveaux permettent donc de r pondre des questions telles que Pour deux filles fr quentant la m me cole la m me ann e et de milieu socio conomique quivalent quelle peut tre l influence du fait d tre immigr e sur les r sultats en litt ratie 7 CHAPITRE V Ecole f
51. e en 1995 Ocd 1996 p 321 Diff rences de performances en fonction de l ann e d tudes fr quent e Les r sultats des quelque 55 d l ves l heure en 4 sont relativement bons voire bons du moins en lecture et en math matiques En revanche les scores des l ves en retard scolaire d une ann e ou plus sont faibles voire tr s faibles Comme le montre le tableau 2 2 les l ves de 15 ans l heure avec un score moyen de 532 se situent au m me niveau que le score moyen de la Communaut flamande l oppos les l ves en retard d un an avec un score moyen de 416 se situent en dessous du score du Mexique Chapitre IlI Diff rences de performances en fonction des caract ristiques des l ves et de leur environnement familial Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge 13 14 2003 Tableau 2 2 Performances des l ves sur l chelle combin e de compr hension de l crit et sur les chelles de culture math matique et scientifique en fonction de l ann e d tude Ann es d tude Lecture Math matiques Sciences 2 343 354 318 3 416 437 408 4 532 545 526 5 589 32 La pr sence massive d l ves en retard constitue n en point douter un facteur de poids qui tire vers le bas la moyenne de la Communaut fran aise de Belgique L importance du d ficit entre les l ves l heure et les l ves
52. en retard est consid rable il tourne autour de 120 points soit plus d un cart type Pour la lecture l cart quivaut pr s de deux niveaux sur l chelle de comp tences Alors que le score moyen en lecture des l ves l heure se situe au milieu du niveau 3 celui des l ves en retard d un an se situe dans le bas du niveau 2 et celui des l ves en retard de deux ans dans le bas du niveau 1 Si les l ves l heure sont en moyenne capables d accomplir des t ches de lecture relativement complexes les l ves retard s d un an ne peuvent en g n ral se d brouiller que dans des t ches simples Diff rences de performances en fonction de la forme d enseignement Les donn es contenues dans le tableau suivant confondent en partie forme d enseignement fr quent e et retard scolaire un l ve qui fr quente le 1 degr commun ou la 2 P a en effet n cessairement plus d une ann e de retard Des analyses plus fines devraient tre envisag es pour distinguer l effet du redoublement de celui de la forme d enseignement mais les effectifs d l ves dans certaines cellules de l chantillon 2 P par exemple sont trop faibles pour y parvenir On s en tiendra donc une comparaison assez sommaire entre les r sultats obtenus dans les diff rentes sections au 1 degr d une part les diff rentes formes au 2 degr d autre part 32 Si aucun score ne figure sur le tableau pour les
53. entraves les plus graves la qualit des apprentissages Une majorit se plaignent du manque de soutien des parents lors du travail la maison des l ves ce qui ne laisse pas d tonner un tel soutien est il ce point n cessaire Les devoirs ne devraient ils pas pouvoir tre accomplis de mani re autonome par l l ve Pas mal de directeurs pinglent galement comme un obstacle P apprentissage le fait que les l ves proviennent de milieux d favoris s Sont aussi souvent mentionn s l absent isme des l ves les cours bross s et des comportements perturbateurs en classe ainsi que le manque de respect de certains l ves envers les enseignants Du c t p dagogique les chefs d tablissement d plorent surtout le fait que les enseignants ne rencontrent pas les besoins individuels des l ves et la r sistance des enseignants au changement Les changements fr quents dans l quipe ducative et l absent isme des enseignants constituent aussi un probl me per u comme un peu ou tr s grave dans pr s d un tiers des tablissements Si l on compare les chiffres observ s en Communaut fran aise avec la moyenne des autres pays force est de constater que globalement les directeurs de la Communaut fran aise consid rent plus souvent que la moyenne de leurs coll gues flamands que des facteurs d ordre humain entravent l apprentissage Pour certains aspects il n existe que peu de diff re
54. et pourrait aussi entraver leur acc s l emploi ou leur insertion sociale Pourcentages d l ves se situant chacun des niveaux de l chelle de performances Dans le tableau suivant ne sont reprises que les donn es relatives aux pays le mieux Finlande et le moins bien class s Mexique aux trois Communaut s belges et la moyenne Ocd Chapitre Les acquis des l ves de 15 ans Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge 13 14 2003 Tableau 1 1 Pourcentages d l ves chaque niveau de comp tence sur l chelle combin e de compr hension de l crit Niveaux de performances Pays d En Niveau Niveau Niveau Niveau Niveau essous x 1 2 3 4 5 du niveau 1 Finlande 1 7 52 143 287 316 18 5 An 41 76 143 273 311 15 6 Belgique Com O Lo O Lo Lo 0 germanophone 4 5 9 9 194 339 245 77 Moyenne des pays Ocd Belgique Com 123 159 200 240 204 75 fran aise Mexique 161 281 303 188 60 09 Chapitre Les acquis des l ves de 15 ans Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge 13 14 2003 Figure 1 1 Pourcentages d l ves de 15 ans aux niveaux 1 et inf rieur 1 et au niveau 5 sur l chelle de lecture par pays Belgique Com frangaise 1 Belgique Com germanophone 1 Danemark BratsUnis 15 France a e Ta
55. et de la diversit des pratiques de lectures particuli rement lorsqu il s agit de textes longs comme les livres de fiction ou non Si l on reprend les profils dans l ordre de pr sentation adopt ci avant on observe donc de l un l autre une augmentation des scores moyens en litt ratie Les diff rences entre groupes extr mes profils 1 et 4 sont tr s importantes puisque quasi trois quarts d cart type 71 points les s parent Chapitre III clairage sur les contextes Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge 13 14 2003 Figure 3 1 Profils de lecture et performances en litt ratie Moyenne internationale Profil 4 es Profil 3 Profil 2 Com flamande Profil 1 Profil 4 Profil 3 pes Profil 2 E Profil 1 France Profil 4 Profil 3 e Profil 2 ESS Profil 1 Ocd Profil 4 FRA pe Profil 2 Profil 1 Com fran aise 450 460 470 480 490 500 510 520 530 540 550 560 570 580 590 Performances en litt ratie La longueur des barrettes renvoie au pourcentage d l ves dans le profil La Communaut fran aise pr sente quelques sp cificit s par rapport ce sch ma g n ral D une part l cart maximal des performances moyennes entre deux groupes est de 54 points plus d un demi cart type il est donc moins important que pour la moyenne des pays D autre part l augmentation graduelle des comp ten
56. i prospective des enjeux sociaux ne vous laisseront pas indiff rent Pour enrichir ce travail nous vous invitons rejoindre le dia logue en constante volution que La Revue nouvelle tisse depuis plus de cin quante ans avec ses lecteurs On pinglera parmi les dossiers Lib rer la libert d enseignement octobre 1998 R formes de l enseignement effets secondaires mai 2001 Enseignement sup rieur la fili re europ enne septembre 2002 Et parmi les articles P nurie et malaise enseignant d cembre 2002 Formations initiales des enseignants septembre 2002 De l usage d mocratique des enqu tes O C D E et Enseignement fondamental peti te enfance grands d fis janvier 2002 La Revue nouvelle bd G n ral Jacques 126 1050 Bruxelles t l amp fax 32 0 2 640 31 07 joelle kwaschin euronet be Je d sire en savoir plus sur La Revue nouvelle et recevoir un exemplaire gratuit Je m abonne La Revue nouvelle pour un an et verse la somme de 60 EUR sur le compte 310 0827939 33 Je m abonne La Revue nouvelle par domiciliation bancaire T SGUSSISN E Lena nee Garenne autorise La Revue nouvelle encaisser le prix de l abonnement mensuel 5 20 EUR mois jusqu r vocation expresse parl d bit d MORCOMPI rare re p a near EE ouvert aupr s de ssl e E E OEA EEEE EREE EES Signature Pendant 1 an ensuite le pr l vement sera de 6 45 EUR Bon
57. inscrivent dans des cadres plus complexes et originaux non familiers que ceux de la classe 2 Ces comp tences renvoient non seulement la math matisation de probl mes plus complexes mais galement l laboration de mod les de solution in dits Les items utilis s pour mesurer les comp tences de classe 3 des l ves doivent en principe faire ressortir les capacit s des l ves analyser interpr ter m rir et pr senter des g n ralisations des arguments et des preuves math matiques Les l ves doivent par ailleurs tre en mesure de poser les probl mes et pas seulement de les r soudre Ocd 1999 La culture scientifique dans PISA PISA value la culture scientifique c est dire la capacit de pouvoir utiliser des connaissances scientifiques d identifier les questions et de tirer des conclusions fond es sur des faits en vue de comprendre le monde naturel et de prendre des d cisions son propos ainsi que de comprendre les changements qui y sont apport s par l activit humaine La d finition de la culture scientifique adopt e par PISA se fonde sur trois composantes cl s o Premi rement les concepts scientifiques qui sont n cessaires pour comprendre certains ph nom nes du monde naturel et les changements que l activit humaine y apporte Dans PISA les concepts mis en uvre sont ceux familiers qui se rapportent la physique la chimie aux sciences biologiques la Terre e
58. int rieur de chaque syst me ducatif Chapitre IV Disparit s entre tablissements Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge 13 14 2003 Une premi re analyse en composante principale montre qu ind pendamment de la nature des sources responsables des variations observ es au niveau de la performance des l ves seules deux caract ristiques interviennent principalement lorsqu il s agit de regrouper les pays selon leur profil de variation o Le premier facteur fortement satur par les variables relatives aux variances entre tablissements oppose les pays pour lesquels la variance entre tablissements est tr s lev e ceux o la variance entre tablissements est tr s faible la nature des facteurs qui sont l origine de ces disparit s ayant peu d importance oO Le second facteur fortement satur par la variance totale observ e de la performance des l ves oppose les pays pour lesquels la variance totale observ e est tr s faible ceux o la variance totale est tr s lev e Figure 4 5 Groupement des pays en fonction de leur r partition de la variance Comunaut fran aise Nouvelle Z Pologne publique aeque Autrich O a N O Facteur 2 i Russit 1 0 0 0 10 Facteur 1 Chapitre IV Disparit s entre tablissements Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge 13 14 2003 Selon les deux d
59. internationales 657 627 et 572 respectivement celles des percentiles 25 383 10 299 et 5 283 accusent un cart tr s important par rapport aux valeurs moyennes 431 368 et 332 Les valeurs des percentiles 5 et 10 sont m me les plus basses de l ensemble des pays de l Ocd et sont plus basses que celles de pays dont la moyenne g n rale est plus faible Chapitre Les acquis des l ves de 15 ans Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge 13 14 2003 On retrouve en sciences mais d une fa on plus accus e encore le ph nom ne observ en lecture et dans une moindre mesure en math matiques Les 25 d l ves les meilleurs font quasiment jeu gal avec la moyenne de l Ocd tandis que les 25 les plus faibles sont compl tement d croch s dans des proportions qui ne s observent nulle part ailleurs Le fait qu une m me tendance de fond s observe dans les trois domaines tend orienter une partie importante de l explication vers la structure du syst me ducatif redoublement fili res disparit s entre coles qui l vidence n uvre pas en faveur d une r duction de l h t rog n it des performances N anmoins le fait que cette tendance g n rale prenne des accents plus ou moins prononc s selon les domaines la situation tant plus critique pour les sciences et la lecture et moins critique pour les math matiques indique que des caract rist
60. investi et une perception positive de soi comme lecteur qui maintienne la possibilit de s investir dans la lecture de textes diversifi s et de b n ficier ainsi d occasions d enrichir son r pertoire de strat gies de lecture Diversifier ses lectures est certes important comme l est ou le sera l acc s des lectures plus exigeantes voire proprement litt raires mais ceci peut venir dans un second temps Comme l ont illustr les pages qui pr c dent un engagement positif l gard de la lecture repr sente un v ritable atout pour le devenir des jeunes lecteurs Comme la belote il n est pas impossible de gagner la partie sans atout et en poss der ne garantit pas le succ s tout coup Mais avoir des atouts dans son jeu augmente i statistiquement les chances de gagner Ceci a bien t montr propos de Chapitre III clairage sur les contextes Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge 13 14 2003 l origine sociale Un engagement lev l gard de la lecture constitue un atout capital pour les jeunes d origine sociale modeste qui leur permet de surpasser des jeunes mieux dot s en capital social M me s il n en va pas ou pas encore de m me aujourd hui en Communaut fran aise rien ne permet d affirmer qu il est impossible d y parvenir condition toutefois que l cole joue son r le compensatoire ou galisateur en la m
61. jugement pour identifier une fa on pertinente de r soudre un probl me et utiliser des processus cognitifs de haut niveau comme g n raliser argumenter et communiquer des r sultats oO Autour de 570 points sur l chelle les l ves sont en g n ral capables d interpr ter de mettre en relation d int grer diff rentes repr sentations d un probl me ou diff rents l ments d information ou encore d utiliser ou de manipuler un mod le donn en recourant l alg bre ou d autres syst mes de repr sentation symbolique ce niveau les l ves mettent en uvre des strat gies ou des mod les connus ils s lectionnent ou appliquent des connaissances math matiques pour r soudre un probl me comportant un nombre limit d tapes Chapitre Les acquis des l ves de 15 ans Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge 13 14 2003 o En bas de l chelle autour de 380 points les l ves sont capables de r ussir des t ches ne comportant qu une seule op ration par exemple en reproduisant des donn es ou processus math matiques de base ou en appliquant des algorithmes de calcul l mentaires Il s agit ce niveau de reconna tre des informations famili res et d appliquer des proc dures de routine Performances moyennes des pays en math matiques Tableau 1 4 chelle de performances en math matiques Performances moyennes des pays Les l ves des pays ci
62. l heure atteignent un niveau de litt ratie qui leur permet de se d brouiller dans des t ches mod r ment complexes Il n en va pas de m me pour les l ves en retard d un an et a fortiori pour les l ves en retard de deux ans ou plus Parmi les l ves en retard d un an on ne compte pas moins de 47 d l ves qui ne d passent pas le niveau 1 pr s de la moiti ne r ussissent donc que des t ches de lecture l mentaires Il en va de m me pour les l ves en retard de deux ans dont une large majorit plus de 80 ne d passe pas le niveau 1 Parmi les l ves en retard scolaire tr s rares sont ceux capables de se d brouiller dans des t ches de lecture pr sentant une certaine complexit Chapitre II Diff rences de performances en fonction des caract ristiques des l ves et de leur environnement familial Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge 13 14 2003 Forme d enseignement Tableau 2 8 R partition des l ves sur les 6 niveaux de l chelle de lecture en fonction de la forme d enseignement 2 degr Niveau das 2 P CEFA g n ralet pr ae ha echnique lt 1 35 68 2 35 1 39 28 8 35 2 21 4 20 21 3 5 30 8 4 29 2 5 10 0 Les r sultats en fonction de la forme d enseignement fr quent e vont dans le m me sens que ceux concernant l ann e d tudes Ils mettent en vidence quel point la p
63. les comparaisons d une chelle et d une tude l autre 9 En anglais Item Response Theory IRT Introduction Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge 13 14 2003 Les Mod les de R ponse l Item L id e fondamentale sur laquelle reposent ces mod les est que la probabilit qu un l ve fournisse une r ponse correcte un item donn est fonction de son aptitude par rapport au domaine consid r Ainsi plus la comp tence d un l ve est lev e plus il a de chances de r pondre correctement l item en question L avantage principal de ces mod les est qu ils permettent notamment d estimer les aptitudes des individus ind pendamment de l chantillon d items utilis Ainsi il est possible d une part d liminer les risques de surestimer ou de sous estimer les comp tences des l ves et d autre part de comparer les performances d l ves diff rents n ayant pas pass les m mes tests lls permettent en outre de hi rarchiser les items sur une chelle du plus simple au plus difficile et d exprimer sur la m me chelle le niveau de comp tence des l ves Pour les mod les cr dit partiel on envisage les probabilit s associ es chaque modalit de r ponse L analyse fournit deux types d indice l indice de difficult des items et l indice de comp tence des l ves ces indices tant localis s sur la m me chelle Sur les chelles la moyenne
64. m me pays peut tre bonne m me si ceux ci s cartent des standards d finis il suffit pour cela d tre coh rents dans l erreur C est pourquoi de tels contr les crois s sont n cessaires Visites de site Peu avant la p riode d finie pour le test PISA les centres nationaux et le gestionnaire responsable font l objet d une visite fouill e par un membre du consortium Celui ci envisage au cours d un entretien enregistr avec le NPM et son quipe tous les aspects strat giques de l tude afin de v rifier qu aucun d rapage n est intervenu Toutes les proc dures sont syst matiquement pass es en revue Introduction Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge 13 14 2003 L quivalence linguistique et culturelle Origine du mat riel de test Comme d autres tudes ant rieures PISA a fait appel aux pays participants pour qu ils fournissent du mat riel d valuation textes documents items qu ils estiment adapt pour un public d l ves de 15 ans Un mat riel nombreux et diversifi a ainsi t recueilli aupr s de 18 pays mais malgr cela les textes d origine anglo saxonne restent dominants dans l ensemble En lecture 15 unit s sur les 37 que comporte l tude proviennent d un pays de langue anglaise 4 unit s d un pays de langue fran aise et 8 unit s de pays divers Finlande 3 unit s Danemark 1 unit Su de 1 unit Suis
65. mat riel crit diversifi et particuli rement par les livres profil 4 ont acc s un grand nombre de livres chez eux ainsi qu des uvres litt raires C est pour les tudiants du profil 4 que la valeur de l indice d acc s l crit est la plus lev e 0 36 Pour les tudiants qui ont des pratiques de lecture diversifi es mais qui sont plus enclins lire des bandes dessin es des journaux ou des magazines que des livres profil 3 la valeur de l indice est en moyenne positive 0 11 Inversement les tudiants qui lisent moins fr quemment et qui s int ressent essentiellement aux magazines profil 1 ou aux magazines et aux journaux profil 2 ont moins acc s l crit chez eux que leurs pairs Pour ces deux groupes la valeur de l indice est n gative 0 30 pour le profil 1 et 0 13 pour le profil 2 La Communaut fran aise fait partie des pays o la diff rence entre les groupes les plus oppos s est plus t nue que la moyenne Ce qui est plus frappant en Communaut fran aise c est que les diff rences ne se marquent pas tant entre les quatre profils de lecteurs d finis qu entre deux grands groupes d l ves les l ves aux lectures diversifi es et fr quentes profils 3 et 4 proviennent en moyenne de milieux socioculturellement plus favoris s les l ves ayant acc s moins de livres domicile ont plus tendance faire partie des profils 1 et 2 o on trouve les lecteurs
66. math matiques et les sciences en 5 c est tout simplement parce que les rares l ves avanc s inclus dans l chantillon PISA ont par le fait du hasard re u un des carnets qui ne comportait que des unit s de lecture Chapitre II Diff rences de performances en fonction des caract ristiques des l ves et de leur environnement familial Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge 13 14 2003 Tableau 2 3 Performances des l ves sur l chelle combin e de compr hension de l crit et sur les chelles de culture math matique et scientifique en fonction de la forme d enseignement Forme d enseignement Lecture Math matiques Sciences 1 degr commun 363 371 329 1 B ou 2 P 305 2 degr g n ral ou technique 520 535 512 2 degr professionnel 372 398 365 Au 1 degr les r sultats des l ves de 1 B ou 2 P sont sensiblement inf rieurs ceux des l ves du 1 degr commun Le score moyen des l ves de 1 B 2 P est en dessous du niveau 1 sur l chelle de comp tences En Communaut flamande le score de cette cat gorie d l ves est galement peu lev 339 au 1 degr commun il est de 395 Alors que les r sultats moyens en Communaut flamande sont bien meilleurs que les n tres on constate que pour les groupes d l ves accusant un retard de plus d un an l cart se creuse aussi de fa on spectaculaire Le probl me est
67. math matiques familiers l ex cution de proc dures routini res l application d algorithmes simples la mise en uvre de savoir faire techniques le maniement d nonc s utilisant des expressions symboliques et des formules standard et l ex cution des calculs Ocd 1999 Dans la classe 2 figurent les comp tences auxquelles les l ves font appel lorsqu ils planifient le processus de r solution de probl mes en tablissant des liens entre diff rents domaines math matiques ou entre diff rents concepts majeurs Cette classe englobe galement les capacit s des l ves combiner et int grer des l ments d information dans le but d aborder et de r soudre des probl mes standards Elle renvoie aux comp tences qui permettent aux l ves de choisir et d laborer des strat gies de s lectionner des outils math matiques d appliquer de multiples m thodes ou de franchir de multiples tapes au cours du processus de math matisation La capacit des l ves r fl chir des solutions juger de la validit de leurs travaux et interpr ter leurs r sultats rel ve galement de cette classe de comp tences Ocd 1999 Introduction Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge 13 14 2003 Dans la troisi me classe figurent les comp tences auxquelles les l ves font appel pour planifier des strat gies de solution et les mettre en uvre dans des probl mes qui s
68. par les l ves de 15 ans le tableau 1 5 montre sans quivoque que la Communaut fran aise de Belgique de m me que la Communaut flamande d ailleurs figure parmi les pays o ce nombre est le plus bas Le fait de suivre un nombre de p riodes hebdomadaires de sciences moins lev que dans la moyenne des pays de l Ocd pendant plusieurs ann es cons cutives constitue assur ment un facteur d favorable pour les acquis en sciences Chapitre Les acquis des l ves de 15 ans Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge 13 14 2003 Dispersion des r sultats Les l ves les plus faibles en sciences sont totalement d croch s Figure 1 3 carts entre la valeur moyenne des percentiles en sciences dans les pays de l Ocd et en Communaut fran aise de Belgique Sciences percentiles 80 60 40 20 0 20 40 60 80 L indice de dispersion en Communaut fran aise de Belgique est le plus lev et de loin parmi l ensemble des pays test s 122 points Comme pour la lecture et les math matiques on observe que les 25 d l ves les plus forts en sciences sont un peu moins forts que la moyenne Mais ce qui fait vraiment la diff rence c est la tr s grande faiblesse de nos 25 d l ves les plus faibles Alors que les valeurs des percentiles 95 652 90 620 et 75 560 en Communaut fran aise de Belgique sont peine inf rieures aux valeurs moyennes
69. performances en lecture des conclusions peu nombreuses mais int ressantes en termes de politique ducative se d gagent Certes l influence de l ann e d tudes est d terminante mais il n tait pas besoin d une analyse sophistiqu e pour le montrer et enfoncer cette porte ouverte Plus s rieusement l analyse entreprise sur les donn es PISA confirme le r le pr pond rant de ce que l on appelle dans la litt rature les effets de pairs Il est maintenant bien tabli que l influence du milieu social d origine joue bien moins au niveau individuel qu au niveau collectif lorsque comme en Communaut fran aise des m canismes divers libert totale du choix de l tablissement existence d tablissements plus orient s vers l enseignement de transition ou l enseignement de qualification aboutissent cliver et homog n iser la composition sociale du public des tablissements Plusieurs syst mes ducatifs pr sentant d ailleurs des caract ristiques structurelles proches redoublement fili res fonctionnent de la m me mani re que la Communaut fran aise C est notamment le cas de la Communaut flamande de l Allemagne du Luxembourg de la Pologne de la Hongrie et en g n ral de tous les pays o la variance entre coles est lev e Mais il ne s agit pas d une fatalit puisqu l inverse dans les pays nordiques comme la Finlande l Islande ou la Norv ge l infl
70. pourtant de nature assez diff rente les l ves de 1 et 2 ann es secondaires s taient alors class s dans la moyenne en math matiques et tr s en dessous de la moyenne en sciences Ocd 1996 Monseur et Demeuse 1998 L enqu te PISA la diff rence des enqu tes ant rieures n est pas une enqu te classique de rendement scolaire et son but n est pas d valuer l efficacit de l enseignement secondaire Son objectif est d valuer le bagage d acquis des l ves de 15 ans l ves d un ge donn et non d un niveau d tudes donn comme dans les autres valuations au moment o ils s appr tent quitter la scolarit obligatoire dans la majorit des pays membres de l Ocd tant donn cette perspective et une d finition de la population d l ves assez peu habituelle PISA met particuli rement en vidence les disparit s d acquis entre l ves et le caract re in quitable de notre syst me ducatif Ces disparit s d acquis n taient pas mises en lumi re de fa on aussi vidente lorsque l on valuait les l ves d une m me ann e d tudes ou de deux ann es d tudes cons cutives car elles sont en partie li es au retard scolaire accumul par une proportion importante d l ves en Communaut fran aise 57 Ce double constat nous conduit la conclusion que les difficult s de lecture constat es vers 14 15 ans ne tiennent gu re la mani re dont s organise en
71. qu est ce qui compte le plus Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge 13 14 2003 r el effet Ce r sultat peut para tre d cevant premi re vue mais dans sa s cheresse il est n anmoins porteur d informations Certaines des variables dont l impact est ici mesur par l analyse de r gression pourraient premi re vue si l on s tait content d une simple mise en relation terme terme avec les performances en lecture donner l impression d exercer un effet positif ou n gatif tr s significatif C est notamment le cas de l origine immigr e ou non de l l ve et de ses parents qui apparemment joue un r le tr s n gatif mais dont l analyse de r gression qui a pour finalit de d busquer ces impressions superficielles montre qu elle n exerce finalement en propre une fois l origine sociale et d autres caract ristiques tenues sous contr le qu une influence non significative Bien des variables scolaires dont on pourrait penser qu elles vont s rement influencer les performances des l ves comme une discipline plus grande des attentes ou des exigences plus lev es envers les l ves le volume de devoirs domicile ou encore la taille des classes sont sans r el impact parce vraisemblablement leurs effets sont potentiellement confondus avec ceux d autres variables par exemple plus de devoirs plus de discipline et plus d exigences dans l
72. que plus l engagement est important moins il y a de jeu pour un facteur sur lequel les acteurs culturels et ducatifs n ont pas de prise l origine sociale des l ves Chapitre III clairage sur les contextes Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge 13 14 2003 En Communaut fran aise avec un score moyen de 456 les l ves les plus engag s provenant des milieux socio conomiques les moins ais s ne d passent pas significativement les performances des l ves les moins engag s des milieux socio conomiques interm diaires seuls le Luxembourg et la Communaut fran aise sont dans ce cas et encore moins ceux des l ves issus des milieux les plus favoris s tout comme en France au Royaume Uni en Gr ce et en Pologne Comme l illustre le graphique suivant chez nous le degr d engagement joue surtout sur les performances en litt ratie des l ves des milieux les plus favoris s Figure 3 5 Engagement envers la lecture et milieu socio conomique en Communaut fran aise Source PISA 2000 Performance moyenne des Performance moyenne des tudiants qui sont les moins tudiants qui sont les plus engag s engag s 477 589 Statut professionnel des parents lev 452 542 Statut professionnel des parents moyen nn Statut professionnel 97 456 MOYENNE OCD 400 450 500 550 600 Chapitre III clairage sur les contextes Cahiers du Service
73. recueillies existe t il suffisamment d enseignants qualifi s dans les disciplines concern es par PISA quelles sont les possibilit s de formation continu e Climat de l cole Le climat qui r gne au sein de l tablissement peut aussi affecter d une fa on non n gligeable les acquis des l ves A cet gard des informations ont t recueillies concernant m le degr de pression mis sur les tudiants attentes et attitudes des professeurs en mati re de r ussite rythme de travail encouragements des professeurs la discipline au sein de l tablissement et des classes les relations l ves professeurs les tudiants se sentent ils soutenus dans leurs efforts les professeurs sont ils respect s par les l ves m l investissement des professeurs dans leur m tier ceux ci sont ils dynamiques fiers d appartenir leur tablissement Introduction Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge 13 14 2003 Caract ristiques de l cole Dans une enqu te comparative comme PISA un l ment crucial car il diff re fortement selon les syst mes ducatifs est constitu par l organisation de l cole et les parcours de formation offerts par le syst me et les tablissements Des informations sont recueillies propos des fili res formes ou programmes d tudes suivis par les l ves de 15 ans des sources de financement des tablissements de la tail
74. s N ysUOI s w w xn seueb ep sqwou puei un p w0 JSe Nav 1 lonb 93u99 NAY N03 8s janba suep nesou un Je ddoj au un p ssod nbeyo sio Sesnelquou Sel ep ssoi mb edoosojoiu un 288 JIOA ej jueWuenes Jned uo nb vsed en Issne Jp UO ed yu wjuyu JS29 el sanjao Sejdninu ep sodwo s uena 43 enbeu s jnjj ep Spier s p SeuIUIOS SNON anne e euuosied aun p siew Bues np no 2ewo sa ap s je2 wwo al0j np s Jj gt layo so15 p s jj gt Wwwo XneAaup s p upe e 2p Sap82 Np a pu un p sd102 np sanja Sa s 4N0 suep aww zu aw pex s 21pP10 33 S2P4d Uelq e1pio UN suep saa jue uos s zu a y p Sinejno gt enb ap juos sapied ep s 2 ds s eue6 un sioz nbey z w1oy s2210102 sajiod Sp saij sinalsnid ap s ups s p snoaz zu s d y s j d ap sagBuei xn p ap PWO ppesi0 121102 UN R jqwu ss 1 NAY 189 lIBe s lonb aq Nav 24N01 uo sdio a1jou 8p sa n 22 S P aunpeup ap nefou a suep y u7 pedns np Hues np safnfo gt s nbj nb je xnaaay gt 522 ep aupei ej e jU8Anou s Inb sanf a gt s nbj nb zu uiwex sj 2BeiAno e zu y w s sajsi eDods s q enbiun s npiaipu anbeu7 DWI ej 4 uo2u 1 u q e J nb an d ej zeine uo suais s USIQ Juos a y s anb yuow p yeanod uo IS P dsns np XNd e AuewuoBUe AS zu jqwu ss 1 S 4J XNOI JUOS JUNIJA
75. s devraient influencer par leur nature principalement la composante inter tablissements de la variation de la performance des l ves Par ailleurs dans la mesure o en Communaut fran aise de Belgique l ensemble des facteurs nonc s l exception de la diff renciation des zones rurales et urbaines caract rise les structures de notre syst me ducatif on peut s attendre ce qu ils interviennent de mani re importante dans l explication des variations observ es dans notre Communaut Dans le tableau 4 1 la variance expliqu e par chacun de ces facteurs est dissoci e selon qu elle concerne la variation entre tablissements ou la variation au sein des tablissements Elle est exprim e en pourcentage de la variation moyenne de la performance des l ves dans les pays de l Ocd Chapitre IV Disparit s entre tablissements Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge 13 14 2003 L examen des facteurs li s au statut socio conomique des l ves et des tablissements permet de scinder les pays en trois cat gories distinctes o Les pays pour lesquels le statut socio conomique qu il soit li aux l ves ou aux tablissements intervient principalement dans l explication de la variation au sein des tablissements Il s agit des pays scandinaves Finlande Su de Norv ge oO Les pays pour lesquels le statut socio conomique qu il soit li aux l ves ou aux tablisse
76. sciences Un peu plus de 30 y consacre moins d une heure et de 33 40 selon les domaines y consacrent de une trois heures Les valeurs sont proches en Flandre Chapitre III clairage sur les contextes Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge 13 14 2003 Utilisation des ressources dans l cole Tableau 3 31 R ponses la question Dans votre cole quelle fr quence utilisez vous Jamais Plu Plu Quel Environ ou P sieurs sieurs Omis ques fois une fois y k presque fois par fois par sions f A paran par mois 5 jamais mois semaine a labiblioth que de CFR 608 18 9 64 40 20 7 9 l cole CFL 756 16 8 2 8 1 8 0 6 2 5 b desordinateurs GFR 370 17 3 9 4 133 147 8 2 CFL 18 5 10 6 5 2 39 2 24 2 23 c descalculatices GFR 16 3 6 6 9 5 207 385 8 4 CFL 84 3 0 38 164 66 2 22 d Internet CFR 47 1 14 8 9 0 11 4 9 2 8 4 CFL 57 2 18 1 8 0 9 6 48 2 2 e lelaboratoirede GFR 419 13 1 8 6 118 139 10 7 sciences biologie physique chimie GFL 44 1 18 5 75 148 120 24 veil scientifique Les biblioth ques scolaires en Belgique au nord comme au sud du pays sont peu utilis es moins que dans la moyenne des pays de l Ocd en moyenne on ne les utilise jamais dans 39 des coles L utilisation de l ordinateur est un peu plus r pandue mais elle est inf rieure la moyenne Ocd aussi on ne les utilise jamais dans 25
77. scores moyens observ s dans les diff rents pays les scores moyens obtenus par diff rentes cat gories d l ves en Communaut fran aise de Belgique Cette figure illustre d une fa on exemplaire quel point les carts qui s parent les cat gories d l ves en Communaut fran aise de Belgique sont plus importants que les carts entre pays Lorsqu un certain discours m diatique braque le projecteur sur le palmar s des pays on voit qu il laisse dans l ombre un aspect sans doute plus essentiel de la r alit du syst me ducatif en Communaut fran aise de Belgique l ampleur des disparit s des acquis entre les l ves 36 Les scores moyens pour certaines cat gories d l ves doivent tre pris avec prudence Vu le faible effectif de certains groupes en particulier les l ves en retard de plus d un an les l ves de 2e P ou de 1re B l erreur de mesure est dans ce cas importante Chapitre II Diff rences de performances en fonction des caract ristiques des l ves et de leur environnement familial Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge 13 14 2003 Figure 2 4 Synoptique des performances en lecture en fonction des caract ristiques des l ves et de leur environnement familial Pays de l Ocd oye Finlande A Canada 534 Belgique Communaut flamande 532 Nouvelle Z lande 529 ETS Australie 528 Irlande 527 Cor e 525 T Royaume Un
78. se situent tous pour cet aspect en dessous de la moyenne internationale et par exemple en Finlande seulement 11 1 points s pareront en moyenne deux l ves comparables qui vont dans des coles de niveau socio conomique diff rent Apr s la Pologne la Communaut fran aise est le syst me ducatif o le recrutement social des tablissements le clivage entre coles sanctuaires coles relativement h t rog nes socialement et coles ghettos a l impact le plus marqu Chez nous 65 5 points soit pr s d un niveau de comp tence s pareront des l ves comparables mais fr quentant pour les uns une cole qui recrute plut t les l ves d un milieu socio conomique ais et pour les autres une cole qui accueille plut t les l ves d un milieu social moins favoris L influence marqu e du recrutement social des tablissements est galement une caract ristique des syst mes ducatifs flamand allemand et hongrois Ceci ne veut pas dire que les autres syst mes ducatifs sont n cessairement plus galitaires au sens o le milieu socio conomique des l ves n y jouerait pas mais cela signifie que les coles agissent chez nous comme des catalyseurs de diff renciation sociale qui exacerbent par le biais des regroupements d l ves les effets des in galit s sociales de d part CHAPITRE V Ecole fr quent e et ou caract ristiques individuelles qu est ce qui compte le plus
79. sont aussi tr s contrast es opposant les pays o une politique de tri et de d lestage est au principe de la gestion Chapitre III clairage sur les contextes Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge 13 14 2003 des flux d l ves et les pays o les transferts organis s d l ves sont quasi inexistants Parmi les syst mes o la probabilit de transf rer ailleurs un l ve dont les performances scolaires sont insuffisantes on trouve aux c t s de la Belgique les syst mes europ ens fili res diff renci es Luxembourg Pays Bas Allemagne Autriche Suisse Liechtenstein des pays de l Europe de l Est comme la Tch quie la Pologne la Hongrie ou encore la Gr ce la France et le Japon Parmi les pays o le transfert d l ves est quasi inexistant on retrouve tous les pays nordiques quelques pays du sud de l Europe Espagne Portugal et un ensemble de pays anglo saxons Royaume Uni Irlande Nouvelle Z lande Australie Canada Etats Unis Au travers de ces deux questions on voit s opposer deux philosophies de la gestion des parcours scolaires un p le on trouve des syst mes o le choix de l tablissement est libre pour l l ve et ses parents mais o cette libert va de pair avec la libert r ciproque de l tablissement de se d barrasser des l ves dont il ne souhaite pas assumer la charge A l autre extr mit du p le l acc s
80. tats Unis En Suisse les syst mes ducatifs varient selon les cantons et les communaut s linguistiques Chapitre IV Disparit s entre tablissements Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge 13 14 2003 oO Les zones rurales et urbaines Dans certains pays l enseignement peut diff rer dans les zones rurales et urbaines o Le statut public ou priv des coles Dans de nombreux pays coexistent des r seaux d enseignement public et priv Les coles priv es ont g n ralement des politiques de recrutement s lectives et exigent une participation des parents au financement des tudes excluant ainsi les l ves issus de milieux socio conomiques d favoris s oO La diversit des programmes Dans certains pays les coles proposent dans des proportions variables des fili res d enseignement diff rentes El Le niveau d ducation Dans quelques pays les l ves de 15 ans n ont pas tous atteint le m me niveau d tudes dans la mesure o celui ci d pend soit de la date de naissance des individus ou des pratiques de promotion pratiqu es Cela signifie que la variation de la performance des l ves peut tre attribu e en partie au niveau d tudes atteint o Statut socio conomique Le statut socio conomique des tablissements varie souvent bien que l ampleur de ces variations diff re d un pays l autre Avant toute analyse notons que les facteurs qui viennent d tre nonc
81. un peu sup rieurs la moyenne du Canada Chapitre Les acquis des l ves de 15 ans Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge 13 14 2003 Tableau 1 2 chelle combin e de lecture performances moyennes des pays Les l ves des pays ci contre r alisent des performances qui surpassent de mani re statistiquement significative celles des l ves test s en Communaut fran aise de Belgique Finlande Canada Belgique Communaut flamande Nouvelle Z lande Australie Irlande Cor e Royaume Uni Japon Su de Belgique Communaut germanophone Autriche Islande Norv ge France Les l ves des pays ci contre r alisent des performances qui ne se distinguent pas de mani re statistiquement significative de celles des l ves test s en Communaut fran aise de Belgique Etats Unis Moyenne des pays Ocd Danemark Suisse Espagne R publique tch que Italie Allemagne Liechtenstein Hongrie Pologne Belgique Communaut fran aise Gr ce Portugal Russie Lettonie Les performances des l ves des pays ci contre sont statistiquement inf rieures celes des l ves test s en Communaut fran aise de Belgique Luxembourg Mexique Br sil Apr s avoir examin les r sultats sur l chelle combin e de lecture qui regroupe toutes les questions de l valuation penchons nous sur les r sultats observ s par type de d march
82. unit th matique celle ci prend son sens en fonction des situations qu elle permet de traiter Il est en effet rare que des probl mes de vie r elle se pr sentent sous des formes telles que la r f rence un seul domaine math matique suffise pour les r soudre Deux concepts majeurs sont concern s dans les preuves de 2000 variation et croissance et espace et formes Les domaines de savoir abord s dans les preuves ne constituent qu une partie tr s r duite des comp tences ma triser au terme du premier degr de l enseignement secondaire A nouveau au niveau des contenus valu s peu de questions peuvent tre mises en relation entre les deux preuves O La g om trie appara t dans les deux tudes Cependant le concept majeur Espace et formes n envisage pas la g om trie descriptive largement d velopp e dans les preuves TIMSS O De m me on trouve dans les deux tudes des questions portant sur les fonctions Dans TIMSS il s agit principalement de fonctions pouvant tre mod lis es l aide d quations alg briques alors que le concept majeur Variation et croissance aborde ce contenu de fa on tr s large en s int ressant l tude des variations dont certaines seulement peuvent tre mod lis es par des fonctions math matiques ANNEXES Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge 13 14 2003 3 Les modalit s de question
83. 0 676 interpr tation L Lecture chelle R fl chir sur le contenu 521 4 4 103 324 379 465 593 639 666 du texte Ecnellgde culture 543 46 98 356 408 487 612 658 684 math matique chelle de culture scientifique 519 42 95 352 392 457 588 634 659 ANNEXES Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge 13 14 2003 Tableau 3 Performances des l ves de 15 ans en Communaut germanophone de Belgique Moyenne Le Centiles 5 10 25 75 90 95 M Ert Ec t Score Score Score Score Score Score chelle combin e de 507 68 9 90 332 375 457 583 622 651 compr hension de l crit Lecture chelle Retrouver de 503 4 1 100 306 359 448 584 636 670 l information Lecture chelle Rd 508 3 8 91 339 373 457 588 625 648 interpr tation Lecture chelle R fl chir sur le OntAU di 506 4 3 100 325 357 438 590 639 669 texte chelle de culture math matique 518 4 9 89 377 410 468 573 616 644 chelle de culture scientifique 505 52 91 333 368 442 568 627 655 ANNEXES Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge 13 14 2003 ANNEXE 4 Diff rences de performances en lecture en math matiques et en sciences selon le sexe Source PISA 2000 Cor e Mexique Espagne Portugal Danemark Autriche Royaume Uni Luxembourg Etats Unis Irlande France Pays Bas Japon Suisse Hongrie Canada Australie
84. 11 9 points s parent en moyenne des l ves qui ne diff rent que par leur sexe L tude PISA a t con ue pour permettre de nuancer l analyse le test a t structur de mani re diff rencier trois grandes comp tences en lecture retrouver une information dans un texte interpr ter un texte et r fl chir sur la forme ou le contenu d un texte et deux types de textes les textes continus et les textes non continus Les analyses de r gression montrent que les diff rences de performances en fonction du sexe n ont pas la m me ampleur suivant le type de texte ou la comp tence valu e En moyenne tous pays confondus les filles ont des r sultats bien meilleurs que les gar ons lorsqu il s agit de r fl chir sur un texte 23 9 points ou un tiers de niveau de comp tence et lorsqu elles travaillent sur un texte continu 18 6 points En Communaut fran aise 6 3 points s parent les gar ons et les filles le sexe des l ves affecte moins leurs performances que dans la plupart des autres pays de l Ocd C est aussi le cas en Communaut flamande et en Allemagne alors que dans les pays d Europe du Nord l exception du Danemark entre un quart et un tiers de niveau de comp tence s parent les gar ons des filles Engagement envers la lecture caract ristiques gales un l ve qui se montre plus engag vis vis de la lecture aura en moyenne un score de 18 5 points sup rieur celui d un autre l
85. 13 14 2003 Du c t des tablissements Crit res d admission et de s lection dans les tablissements Tableau 3 10 Facteurs dont il est tenu compte pour admettre un l ve dans l implantation concern e Jamais Parfois Toujours Omissions a Domicile dans une entit CFR 90 0 5 0 33 1 7 g ographique d termin e CFL 89 4 5 0 4 0 Fe b Dossier des r sultats CR 40 2 37 19 5 3 3 scolaires de l l ve y compris d ventuelles preuves d aptitude ou CFL 24 7 45 9 28 5 0 9 d orientation c Recommandation de l cole CR 49 8 47 2 E 3 dont provient l l ve CFL 40 6 51 9 6 5 oa d Adh sion des parents la CFR 33 8 17 1 45 7 3 4 philosophie i p dagogique ou religieuse cf 47 1 27 7 23 6 1 6 de l tablissement e L l ve doit suivre ou est CFR 16 7 43 6 35 7 4 int ress par un 5 programme scolaire CL 357 49 7 8 4 6 2 sp cifique i f Priorit accord e aux CFR 64 4 21 2 114 3 membres de la famille d l ves fr quentant ou ayant fr quent CFL 84 0 11 2 2 5 2 3 l tablissement Les particularit s du mode d admission dans les tablissements en Communaut fran aise de m me qu en Communaut flamande d ailleurs apparaissent bien au travers de cette question Tr s peu de contraintes li es au domicile de l l ve sont en jeu en revanche on voit que d autres crit res sans doute peu formalis s moins pr visibles donc pour les familles
86. 14 6 1 8 h Le professeur continue CFR 9 5 31 8 27 7 26 8 4 3 expliquer jusqu ce que i les l ves aient compris FL 6 1 31 9 32 0 284 1 7 i Le professeur fait un CFR 8 7 31 4 28 5 26 9 4 5 maximum pour aider les l ves CFL 8 7 36 4 31 0 21 9 2 1 j Le professeur aide les CFR 9 5 32 9 29 1 23 1 55 l ves dans leur apprentissage CFL 29 1 43 6 17 6 7 6 2 2 k Le professeur v rifie les CFR 8 9 312 27 0 273 5 6 devoirs des l ves i CFL 7 6 24 9 32 2 32 8 2 4 Chapitre III clairage sur les contextes Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge 13 14 2003 I Les l ves ne peuvent CFR 406 34 9 9 3 54 98 pas bien travailler j CFL 25 9 57 8 9 4 4 2 2 7 m Les l ves n coutent pas CFR 11 7 57 5 15 9 9 2 57 ce que dit le professeur CFL 16 1 60 3 14 6 7 0 2 0 MES l ves Ne GFR 145 46 0 21 0 128 58 commencent travailler que bien apr s le d but CFL 18 8 52 3 18 2 9 0 17 des cours o Les l ves ont beaucoup CR 12 7 46 4 22 7 13 5 47 tudier i i CFL 9 7 46 1 26 8 15 6 1 9 p I y a du bruit et de cfr 92 455 20 4 201 48 l agitation CFL 17 9 48 1 19 4 12 8 1 8 q Au d but du cours plus CFR 12 2 33 6 19 5 30 2 46 de cinq minutes sont perdues ne rien faire CFL 11 7 35 2 22 6 28 9 16 Cette longue question 17 items relative au cours de langue maternelle recouvre p
87. 4 22 et un bon quart d entre eux dans les groupes 2 27 et 3 28 La Communaut fran aise se d marque de ce mod le g n ral sur plusieurs aspects Chapitre III clairage sur les contextes Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge 13 14 2003 Tableau 3 4 Proportion d l ves dans les quatre profils Source PISA 2000 Profil 1 Profil 2 Profil 3 Profil 4 Petits lecteurs Lecteurs Grands Grands mod r s lecteurs lecteurs textes courts textes longs l ves l ves l ves l ves dans ce dans ce dans ce dans ce groupe 42 groupe groupe groupe SE k SE SE 4 SE Com fran aise 42 5 1 15 2 0 8 30 3 1 11 9 0 7 Com flamande 31 6 0 8 23 0 8 32 8 0 9 12 6 0 6 France 32 6 0 9 19 2 O7 31 3 0 9 16 8 0 7 Finlande 6 9 0 5 14 2 0 6 66 6 0 9 12 3 0 5 Cor e 18 8 0 6 14 6 0 6 53 1 1 1 13 6 0 7 Moyenne Ocd 22 4 0 2 27 1 0 1 28 3 0 2 22 2 0 2 La diff rence la plus marquante est sans doute la proportion d tudiants appartenant au groupe de lecteurs les moins assidus surtout int ress s par les magazines Sur l ensemble des pays c est en Communaut fran aise que le profil 1 est le plus repr sent 42 5 des jeunes francophones en font partie Notons que dans des pays d Europe du Nord comme la Finlande l Islande la Norv ge ou la Su de le profil 1 est particuli rement sous repr sent au profit d un plus grand nombre d tudiants d
88. 65 3 secondaire 0 16 0 04 0 000 742 0 07 0 05 0 124 818 4 secondaire 0 14 0 03 0 000 1438 0 18 0 02 0 000 2885 5 secondaire 0 36 0 17 0 037 30 0 08 0 11 0 509 32 6 secondaire 1 03 0 00 i 1 7 A 0 rome gnement 1 degr commun 0 06 0 14 0 675 77 0 05 0 16 0 757 48 18 2 Pens 0 12 0 18 0 482 36 0 02 0 08 0 818 69 sp cial CEFA 043 0 46 0 352 6 0 2 degr transition 0 18 0 03 0 000 1841 0 17 0 02 0 000 3018 2 degr qualification 0 04 0 07 0 538 307 0 11 0 04 0 015 662 Langue parl e angue f Langue du test 0 14 0 03 0 000 2045 0 17 0 02 0 000 2432 Autre langue 0 15 0 26 0 569 15 042 0 10 0 000 74 nationale Autres langues 0 22 0 10 0 041 108 0 27 0 12 0 023 134 Lieu de ES E autochtones 0 16 0 03 0 000 1863 0 16 0 02 0 000 3529 E 1 g n ration 0 19 0 06 0 002 277 0 17 0 07 0017 168 E allochtones 0 00 0 08 0 956 191 0 30 0 11 0 007 128 Structure Fu Monoparentale 0 07 0 05 0 212 352 0 06 0 06 0 309 405 Nucl aire 0 18 0 03 0 000 1676 0 16 0 02 0 000 3104 Mixte 0 06 0 06 0 320 250 0 09 0 05 0 096 269 Autre 0 00 0 14 0 986 59 0 26 0 14 0065 48 tant donn l ampleur des erreurs de mesure li es l estimation des indices moyens des l ves fr quentant un premier degr commun une premi re B une deuxi me ann e professionnelle l enseignement sp cial ou un CEF
89. 8 Lieu de naissance E autochtones 0 04 0 03 0 156 1563 0 03 0 02 0 165 338 E 1 g n ration 0 04 0 06 0 497 216 0 04 0 09 0 698 124 E allochtones 0 09 0 08 0 279 159 0 18 0 10 0 083 106 rire Monoparentale 0 09 0 08 0 254 285 0 01 0 05 0 843 344 Nucl aire 0 06 002 0 011 1410 002 002 0398 9 Mixte 0 05 0 07 0 473 200 0 04 0 07 0 563 218 Autre 0 08 0 13 0 558 50 0 11 0 13 0 424 44 Chapitre III clairage sur les contextes Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge 13 14 2003 Impact du milieu familial sur les attitudes des l ves envers les technologies de l information Le facteur qui a le plus d impact sur les attitudes des l ves envers les technologies de l information est sans conteste le facteur li la richesse familiale il d termine respectivement 10 de la variation observ e de l indice de confiance en soi et de capacit s per ues en informatique 3 7 de la fr quence d utilisation des ordinateurs et 3 3 de la variation observ e de l indice d int r t pour l informatique Ainsi plus la richesse familiale est lev e plus les attitudes des l ves envers l informatique sont positives En dehors de ce facteur les autres caract ristiques du milieu familial interviennent relativement peu dans l explication des diff rences observ es au niveau des indices relatifs aux technologies de l information Notons cepe
90. 91 R F RENCES BIBLIOGRAPHIQUES ss eesssseesssuu 199 ANNEXES see 002 eue deaese saone sdiaccondeeecd terne denesce 205 Table des mati res Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge 13 14 2003 Table des mati res Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge 13 14 2003 Nous tenons remercier ici toutes les personnes institutions ou organismes qui de pr s ou de loin ont soutenu ou particip la mise en uvre de PISA 2000 et contribu la r ussite de cette campagne d valuation Nous pensons ici en particulier aux l ves de 15 ans qui ont pass les preuves PISA aux tablissements qui nous ont accueillis leur direction et aux coordinateurs scolaires aux administrateurs de tests aux correcteurs et aux encodeurs aux membres des comit s disciplinaires et du comit d accompagnement aux Inspecteurs charg s du contr le de la qualit aux F d rations de pouvoirs organisateurs Mmes Martine Herphelin et Fanny Constant l Administration g n rale de l Enseignement et de la Recherche scientifique Monsieur Dominique Barth lemy et la Direction des Relations internationales du Secr tariat g n ral Monsieur Henry Inberg Secr taire g n ral Monsieur Pierre Hazette Ministre de l Enseignement secondaire et de l Enseignement sp cial et au Ministre Pr sident Herv Hasquin qui ont active
91. 9Z AON YES L o GE 00 g 9c Vo LSZ 0 TS YLE 6 cr 61 enbixen 8 0 00 T8 L 9c 8 LLL 6t vE Z804 Binoquexn7 LE To ran 60L Zo A zo og O E L 6t LZS 99109 v Sv z 5 6 er S 9E 61 uoder 0 g o LOE 00 9 1C S o g EzZ S0 ve tev 6 0S L 06 ney 84L 9 5 LL 00 Z6 LS VOL LG g G Z6 L ZE vve epueli 9 4 0 s EZ 0 0 6 0 o s EL o s gr 0 98 0 Z 6 L6 epuels Z 9 L o L 8S 00 Se To v6r 0 8 8 te rA 7A 056 euBuoH vos vo L O 00 EEE VL Sz VL L 6 cg 8 s Z LOL 99919 8 69 e 6 99 0 0 z sS9 ez S S ez L LL z 0S 8 1 ET EEL eubewuel y S a ig a eue EZL z o t LE 9v S gs 92 L or z 98 epuejui4 9 84 5 7 L 8 J LL 0 8 ToL 658 96L 9g eoL yew ueq YES 8 89r GD Stt 8 vve 8 4 88 S 6 LS 0 00 enbeuysz enbiqndox 92L VS v8 00 LE VS 8 os 9t L 08 LL T96 epeueg A x a i A F A epueuue 9 vs 6L v8 0 0 9 94 6l 8 LZ 6L get 5 z L 66 eyneunwwos P i l esiesuei z 9G ve L 08 00 0S9 ge L 02 g e 6S4 gel eneunwwos 009 go 9 19 00 09 0 9 cr vo voL LSY 9 89 Z E6 y nuyny 8 84 02 oS tOo 8 4 69 As 9 8 906 6 0c LLL ensny 5e e 5 es e 5 eg 2 5 es e eg e eg El S 3 Sa g ES E ES g F Sas ggs ES 235 g5 8 5 8s gs 323 fag a Sosa g E 3g 3 23 8 233 a 338 288 z Szo 2 8 25 2 8 25 2 8 25 2 f 23 2 z 2 Es rs 5 L Za E 2 3 a L Bo 7 L Ba T w 5 o RE F aa s wsssiqer s p 35 233 eAe19 sep enbiwouoss 5 Has SsAelS sep lssuuonnsuy senbiu syu w
92. A la seule information fiable que l on peut tirer de la distinction r alis e en fonction des formes d enseignement fr quent es par les l ves de 15 ans est que les l ves du 2 degr de l enseignement de transition sont relativement plus confiants en leurs Chapitre III clairage sur les contextes Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge 13 14 2003 capacit s que les l ves du 2 degr de qualification Ce ph nom ne semble moins marqu dans la partie n erlandophone du pays En Flandre les carts entre les l ves fr quentant ces deux types d enseignement sont moins prononc s Quelle que soit la Communaut il ne semble pas de prime abord que les l ves dont la langue maternelle correspondait la langue du test se diff rencient des autres quant leurs capacit s per ues en informatique Par contre les enfants issus de familles nucl aires affichent une confiance en leurs aptitudes plus prononc e que les enfants issus de familles monoparentales ou qui vivent dans un cadre familial plus atypique Indice d utilisation des ordinateurs Sur le plan international la Belgique se caract rise par un indice de fr quence d utilisation des moyens informatiques nettement inf rieur la moyenne des pays de l Ocd aucune diff rence significative n existant entre les Communaut s fran aise et flamande Ainsi si 59 des l ves belges de 15 ans utilisent un ordinateur
93. A nsi pour pr s d un tiers des gar ons en Communaut fran aise la lecture est une perte de temps Plus de la moiti ne lisent que sous la contrainte je ne lis que si jy suis oblig ou pour des motifs utilitaires je ne lis que pour trouver les informations dont j ai besoin En revanche pour quatre filles sur dix environ la lecture reste un de leurs loisirs de pr dilection qui fait l objet d changes sociaux avec les autres La moiti des filles se d clarent contentes de recevoir un livre en cadeau et plus de la moiti 57 aiment fr quenter biblioth ques et librairies contre 40 des gar ons Engagement dans la lecture Les r sultats aux diff rentes questions relatives aux pratiques et attitudes dans le domaine de la lecture ont t synth tis s dans un indice g n ral d engagement dans la lecture Les lecteurs les plus engag s d apr s cet indice lisent fr quemment pour leur plaisir lisent un ventail diversifi d crits et se distinguent par des attitudes favorables envers la lecture A c t des performances en lecture ce degr d engagement repr sente une composante essentielle de la litt ratie qui augure du d veloppement des comp tences en lecture au del du cadre scolaire Un jeune qui s est engag dans un rapport de familiarit avec l crit tel qu il voit dans ce m dium un moyen puissant voire agr able d enrichir ses connaissances a assur ment
94. Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge 13 14 2003 INTRODUCTION LE PROGRAMME INTERNATIONAL POUR LE SUIVI DES ACQUIS DES L VES DE LIOCDE 32 ain ds inerte 9 Vue d ensemble ssssssccdorssmeronriaueenesmssuneenmemusminrossans 10 Pr sentation du dispositif g n ral d enqu te 11 Population concern e et chantillon 11 Pourcentages d l ves issus de l immigration 13 Langue parl e la maison sis sccersssuremveumenmtomm emetneimencense 13 Contenu et m thodes de l valuation PISA 14 L objet des mesures dans PISA 17 La compr hension de l crit dans PISA 17 La culture math matique dans PISA 19 La culture scientifique dans PISA 24 Questionnaires de contexte 444444 sus 26 Validit de l tude sisi sisscsccscenne deu ue emieune ere raie wa radiri 30 Les contr les de qualit 31 L quivalence linguistique et culturelle 34 Publications disponibles sisi aise csmsmmmesessanaeucuasutsemeess 41 CHAPITRE I LES ACQUIS DES L VES DE 15 ANS s u 43 INTOAUEUON ciccgsirsireianrssieroioinen nn R T E 44 Profils de performance des l ves en
95. Communaut fran aise Chapitre III clairage sur les contextes Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge 13 14 2003 Une liste de 12 activit s a t propos e aux l ves afin d estimer le temps qu ils consacrent diff rentes activit s Les activit s auxquelles les jeunes consacrent le plus de temps sont la t l vision la discussion ou les sorties entre amis le travail scolaire et couter de la musique Environ 20 des jeunes exerceraient un travail r mun r et 15 environ suivraient des cours particuliers Une proportion non n gligeable de jeunes consacrent aussi pas mal de temps aux jeux vid os surtout les gar ons au sport et aux activit s m nag res Trente six pour cent des jeunes ne consacrent pas de temps en semaine la lecture pour le plaisir Tableau 3 21 Nombre de sorties au cours de l ann e coul e Jamais 1ou2 3 ou 4 Plus Omis ou fois fois de 4 sions presque par par fois jamais an an par an a aller au cin ma CFR 6 8 17 3 18 6 54 2 3 1 CFL 7 3 16 5 24 7 50 3 1 1 b visiter un mus e ou CFR 53 2 31 0 TA 3 8 4 3 une galerie d art CFL 54 2 32 6 74 4 0 1 8 c assister un concert CFR 60 9 26 7 4 4 3 5 4 5 autre que musique CFL 63 2 26 2 4 7 3 5 25 classique d assister un op ra CFR 86 0 6 8 1 2 1 3 4 7 un ballet ou un concert de musique CFL 83 8 11 0 17 1 1 2 5 classique e assister une pi ce CFR 51 0 32 2 8 5 3 8 4 5
96. Communaut fran aise de Belgique l apprentissage initial de la lecture puisque le niveau des jeunes l ves 9 10 ans est lui beaucoup plus satisfaisant comparativement au niveau atteint dans d autres pays CONCLUSIONS G N RALES Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge 13 14 2003 Ces consid rations ne sont pas destin es minimiser les probl mes de disparit s et d in galit s mis en vidence par PISA mais les relativiser et leur donner une plus juste port e Les conclusions des valuations portant sur les acquis des l ves doivent tre jug es en regard de leurs objectifs et des questions auxquelles elles tentent d apporter une r ponse Si la question que l on se pose est o en sont les acquis de nos l ves tel palier de la scolarit par exemple l issue du 1 degr il est plus opportun de se r f rer aux enqu tes de l IEA et aux valuations externes interr seaux Par rapport cette question PISA en incluant dans sa population des l ves de 15 ans in galement avanc s dans leur parcours scolaire joue les miroirs grossissants des disparit s d acquis Si la question que l on se pose davantage tourn e vers l avenir des l ves est o en sont nos l ves de 15 ans les constats pos s par PISA sont alors les plus pertinents On voit ainsi qu des interrogations diff rentes r pondent des modalit s d enqu te diff rente
97. En effet jusqu l introduction des Socles de comp tences en 2000 et des nouveaux programmes en 2001 si le souci de d velopper chez les l ves des comp tences li es la d marche scientifique et au transfert des savoirs transparaissait quelque peu dans les instructions officielles il ne faisait gu re partie du curriculum r ellement implant dans les classes L enseignement des sciences se limitait d s lors le plus souvent une simple transmission de savoirs o dans le meilleur des cas l exp rimentation servait uniquement concr tiser l apport de l enseignant sans tre r ellement int gr e au processus d apprentissage Burton et Flammang 1999 Par ailleurs il faut souligner que les mesures prises suite TIMSS pour tenter de rehausser le niveau de nos l ves en sciences sont trop r centes pour avoir pu produire leurs effets L instauration d une heure suppl mentaire au 1 degr de l enseignement secondaire notamment n est entr e en application que depuis la rentr e scolaire 2001 De m me les changements de curriculum intervenus peu avant 2000 instauration de socles de comp tences et red finition des programmes ax s sur l acquisition des comp tences par l exp rimentation et le souci de rendre les savoirs et savoir faire transf rables ne peuvent avoir eu d incidence sur les r sultats En ce qui concerne le nombre de p riodes hebdomadaires de sciences suivies habituellement
98. Il sert expliquer Ce qu est l ADN Ce qu est un code barres Comment on analyse des cellules pour trouver la structure de l ADN Comment on peut prouver qu un crime a t commis Joo Score 1 Interpr ter l information 51 C Comment on analyse des cellules pour trouver la structure de l ADN ANNEXES Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge 13 14 2003 Place des questions sur les sous chelles de lecture Le OoOo O 1 0 D Tm E Interpr ter l information R fl chir sur l information Question 3 La derni re phrase de l introduction fin du premier encadr gris est Mais comment le prouver D apr s l article comment les enqu teurs essaient ils de trouver une r ponse cette question En interrogeant des t moins En faisant des analyses g n tiques En interrogeant fond le suspect En tudiant de nouveau tous les r sultats de l enqu te OU OZ Score 1 Interpr ter l information 402 B En faisant des analyses g n tiques ANNEXES Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge 13 14 2003 MATH MATIQUES VOITURE DE COURSE Ce graphique pr sente les variations de vitesse d une voiture de course sur un circuit plat de 3 km au cours du deuxi me tour Ce graphique pr sente les variations de vitesse d une voiture de course sur un circuit plat de 3 km au cours du deuxi me tour Vitesse d une voiture de course s
99. Je ne lis pas pour mon plaisir Moins d une demi heure 25 5 27 31 2 23 8 30 9 27 5 29 7 29 1 par jour Entre une demi heure et 18 3 18 16 2 25 5 22 2 28 6 25 7 26 3 une heure par jour Une deux heures par 7 7 8 8 8 1 10 8 11 1 10 6 12 9 18 2 jour Plus de deux heures par 1 6 4 6 3 9 3 8 4 2 3 4 5 5 4 1 jour Comme dans la plupart des autres pays de l Ocd peu de jeunes de 15 ans se r v lent tre de fervents lecteurs Un peu moins de 15 des jeunes francophones de Belgique d clarent lire plus d une heure par jour tout comme dans la moyenne des pays de l Ocd Ce qui est plus frappant chez nous c est le pourcentage de jeunes d clarant ne jamais lire pour le plaisir On remarque de telles caract ristiques dans d autres pays par ailleurs proches du n tre sur certains aspects du syst me ducatif comme l Allemagne ou la Communaut flamande 39 Les r sultats qui suivent sont tous fond s sur les d clarations des l ves non sur des constats objectifs Ils sont donc prendre avec prudence Les r ponses des l ves peuvent en effet avoir t influenc es par la d sirabilit sociale tendance fournir des r ponses conformes aux normes et attentes sociales Chapitre III clairage sur les contextes Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge 13 14 2003 Dans le domaine des pratiques de lecture et des attitudes d importantes diff rences sont g n raleme
100. L 24 1 22 0 12 5 20 8 18 5 2 2 c coutent ils de la CFR 71 1 9 4 3 9 5 0 5 4 5 2 musique classique avec vous CFL 83 0 6 9 2 0 3 1 2 5 2 5 d discutent ils de vos CFR 3 8 11 5 161 265 372 49 r sultats scolaires avec vous CFL 3 1 11 2 14 0 28 6 40 1 2 2 e prennent ils le souper avec vous autour d une CFR 3 6 2 0 1 7 4 9 83 5 4 4 table discutent ils de CFL 19 KI 0 6 5 3 89 1 2 0 vos r sultats scolaires avec vous f consacrent ils du temps CFR 5 9 6 1 7 6 195 56 4 4 4 parler avec vous CFL 6 9 TA 8 2 24 8 50 5 25 Si l on en croit les adolescents de 15 ans les bases de l change et de la communication sont bien tablies dans la plupart des familles Dans 83 des familles le repas du soir est pris en famille autour d une table et une majorit de parents consacrent r guli rement du temps parler avec leurs enfants Le sujet le plus investi est celui des r sultats scolaires qui revient sur la table au moins plusieurs fois par mois dans pr s de 63 des familles On parle assez souvent de livres de films ou d missions t l vis es dans un peu moins de la moiti des familles Les discussions r guli res sur l actualit sociale ou politique sont moins courantes dans 29 des familles plusieurs fois par mois ou davantage Chapitre III clairage sur les contextes Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge 13 14 2003 Cours de rattrapage Tableau 3 23 Cours sp ciaux s
101. L FERNAND BLUM BRUXELLES ATHENEE MAIMONIDE ENSEIGNEMENT MOYEN BRUXELLES ATHENEE ROYAL CHINY IZEL ATHENEE ROYAL ARDENNE HAUTES FAGNES MALMEDY ATHENEE ROYAL AYWAILLE AYWAILLE ATHENEE ROYAL BAUDOUIN I ER FOSSES LA VILLE ATHENEE ROYAL DE BOUILLON PALISEUL PALISEUL ATHENEE ROYAL DE BRAINE LE COMTE BRAINE LE COMTE ATHENEE ROYAL DE BRUXELLES II BRUXELLES ATHENEE ROYAL DE MARCHIENNE AU PONT MARCHIENNE AU PONT ATHENEE ROYAL DE SAINT GEORGES SUR MEUSE SAINT GEORGES SUR MEUSE ATHENEE ROYAL FRAGNEE LIEGE ATHENEE ROYAL GEMBLOUX GEMBLOUX ATHENEE ROYAL HANNUT HANNUT ATHENEE ROYAL MARCEL TRICOT BRUXELLES ATHENEE ROYAL PRINCE BAUDOUIN MARCHIN ATHENEE ROYAL ROBERT CAMPIN TOURNAI ATHENEE ROYAL VAUBAN CHARLEROI CENTRE COMMUNAL D ENSEIGNEMENT TECHNIQUE PIERRE PAULUS BRUXELLES CENTRE COMMUNAL D ENSEIGNEMENT TECHNIQUE PIERRE PAULUS BRUXELLES CENTRE D ENSEIGNEMENT SECONDAIRE LEON MIGNON LIEGE CENTRE PROVINCIAL D ENSEIGNEMENT PRIMAIRE SECONDAIRE JODOIGNE CENTRE SCOLAIRE MA CAMPAGNE BRUXELLES CENTRE SCOLAIRE DU SACRE COEUR DE LINDTHOUT BRUXELLES CENTRE SCOLAIRE NOTRE DAME DE LA SAGESSE BRUXELLES CENTRE SCOLAIRE SAINTE VERONIQUE MARIE JOSE LIEGE CENTRE SCOLAIRE SAINT FRANCOIS XAVIER VERVIERS CENTRE SCOLAIRE SAINT LOUIS LIEGE COLLEGE CARDINAL MERCIER 2E ET 3E DEGRES BRAINE L ALLEUD ANNEXES Ca
102. La Belgique ayant particip cette facette de l tude nous examinerons dans les paragraphes qui suivent la position des l ves flamands et francophones par rapport aux technologies de l information en comparaison avec les autres pays participants et leur impact sur les performances des l ves Chapitre III clairage sur les contextes Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge 13 14 2003 Indice de confiance en soi et de capacit per ue en informatique Quelle que soit la Communaut consid r e l indice de confiance en soi et de capacit per ue en informatique des l ves belges est plus lev que la moyenne internationale de l Ocd fix e par convention 0 Si dans des pays tels que les tats Unis le Canada la Nouvelle Z lande ou encore l Australie les l ves de 15 ans sont plus confiants dans leurs capacit s en informatique la Belgique est le pays europ en o domine ce sentiment de ma trise des technologies de l information Dans notre pays il existe une diff rence nette entre les filles et les gar ons Ces derniers sont en effet beaucoup plus confiants dans leurs capacit s en informatique que les filles Ce constat ne se limite pas notre contexte communautaire ou national des diff rences semblables sont observ es dans la plupart des pays de l Ocd D une mani re g n rale en Communaut fran aise l indice de confiance en soi et de capacit p
103. OIS DE SALES ATH INSTITUT SAINT JEAN BERCHMANS LIEGE INSTITUT SAINT JOSEPH CHATELET INSTITUT SAINT JOSEPH WELKENRAEDT INSTITUT SAINT JOSEPH LA LOUVI RE INSTITUT SAINT JOSEPH VISE INSTITUT SAINT JOSEPH JAMBES INSTITUT SAINT LOUIS BRUXELLES INSTITUT SAINT MICHEL GENERAL ET TECHNIQUE VERVIERS INSTITUT SAINTS PIERRE ET PAUL FLORENNES INSTITUT TECHNIQUE PROVINCIAL COURT SAINT ETIENNE LYCEE COMMUNAL GUY CUDELL BRUXELLES LYCEE MARTIN V LOUVAIN LA NEUVE LYCEE MIXTE FRANCOIS DE SALES GILLY LYCEE PROVINCIAL D ENSEIGNEMENT TECHNIQUE DU HAINAUT SAINT GHISLAIN PETIT SEMINAIRE DE SAINT ROCH FERRIERES SEMINAIRE DE FLOREFFE FLOREFFE UNIVERSITE DU TRAVAIL CHARLEROI ANNEXES de Li ge 13 14 2003 Universi tale ie exp rimen Cahiers du Service de P dagog LECTURE ANNEXE 2 Exemples d items PISA ELUNOIA eJ INS SEANOI xn a y s p Inf29 je P dsns np NV 2P e1eq 2poo e Sioje e18dUI09 uo ejeloeds dwej un SNOS 8IqISIA ejeu2e uo enb sjinpoid s sno ans einblj Mb inao wwos ueq po p pos un s jqejqw s s pueq sep Juenqo uo s n y s nbj nb seidy 95 9 suep nb jUeinoo un s ssed ynsu yez UO JelNomed l b un ins goejd s sind esAjeue 1nod ejeloads uoneledeid eun sioje qns NAY W dsns np bues np sehnjeo sep 2818 soy w wu 8 yez S N29 S39 ep NAY 21nojue Inb 89 JNO Jn1ep IND JInpoid un suep ebuold se epeieblo ep
104. Ordinateurs connect s un r seau 45 66 14 72 local Enseignants dipl m s 226 834 76 16 universitaires Enseignants de sciences dipl m s 86 012 31 76 universitaires Ordinateurs accessibles aux 48 466 22 47 l ves 54 Le tableau ne reprend que les valeurs statistiquement significatives Chapitre IV Disparit s entre tablissements Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge 13 14 2003 Si l on examine les liens entres les caract ristiques des tablissements et les performances des l ves sur l chelle combin e de compr hension de l crit au sein de la Communaut fran aise plusieurs facteurs li s aux ressources des tablissements ont un impact statistiquement significatif Il s agit de la taille des tablissements la proportion d enseignants qui ont un dipl me universitaire et ou sp cialis s dans la mati re qu ils enseignent la proportion d ordinateurs destin s aux l ves Ainsi les l ves sont plus performants dans les tablissements plus grands comptant jusqu 1000 l ves Cependant notons que la taille des coles entretient un lien troit avec le milieu socio conomique des l ves qui fr quentent l tablissement De prime abord le pourcentage des ordinateurs mis disposition des l ves exerce une influence positive sur les performances des l ves en compr hension de l crit en Communaut fran aise Cependant au niveau intern
105. S Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge 13 14 2003 JOURNAL DE SEMMELWEIS TEXTE 2 Une partie des recherches men es dans cet h pital concernait la dissection Le corps d une personne d c d e tait ouvert dans le but de d couvrir la cause du d c s Semmelweis rapporte que les tudiants qui travaillaient dans la Premi re salle participaient g n ralement aux s ances de dissection des femmes qui taient mortes le jour pr c dent avant d aller examiner les femmes qui venaient juste d accoucher lls ne prenaient pas vraiment la peine de se laver apr s les dissections Certains taient m me fiers qu on puisse rep rer leur odeur qu ils avaient travaill la morgue car cela d montrait quel point ils taient z l s Un ami de Semmelweis mourut apr s s tre coup pendant une de ces s ances de dissection L autopsie de son corps r v la les m mes sympt mes que ceux des m res emport es par la fi vre puerp rale Cela donna Semmelweis une nouvelle id e Question 4 JOURNAL DE SEMMELWEIS La nouvelle id e de Semmelweis est en relation avec le pourcentage lev de femmes qui meurent dans les salles de maternit et avec le comportement des tudiants Quelle est cette id e A Si on exigeait que les tudiants se lavent apr s les s ances de dissection cela devrait provoquer un recul de la fi vre puerp rale B Les tudiants ne devraient pas participe
106. a diff rence de performances entre l ves issus de milieux sociaux contrast s Comme on peut le voir les diff rences de statut socio conomique vont clairement de pair avec des diff rences de performances en lecture Le score moyen Ocd en lecture des l ves du quart sup rieur est de 545 alors que le score du quart inf rieur est de 463 L cart moyen entre les deux groupes extr mes est ainsi de 82 points soit plus d un niveau sur l chelle de comp tences Pour prendre toute la mesure de cet cart il faut souligner que les l ves de la Communaut fran aise issus des milieux les plus privil gi s quart sup rieur de l index obtiennent en lecture un score 536 points qui est sup rieur au score moyen obtenu au Canada 534 pays occupant la 2 place du classement l oppos les l ves issus des milieux les moins favoris s quartile inf rieur obtiennent un score 412 points inf rieur celui obtenu au Mexique 422 points qui occupe la derni re place du classement parmi les pays de l Ocd L ampleur de l cart atteint des proportions semblables en math matiques 118 et en sciences il est encore plus accus 132 Le risque pour un l ve issu du quart des familles les plus d favoris es de figurer parmi les 25 d l ves les plus faibles est 2 9 fois plus lev en math matiques et 3 fois plus lev en sciences que pour un l ve issu du quart des familles les plus favoris es socia
107. afontaine 1996 Terwagne Vanhulle Lafontaine 2001 voir le num ro sp cial de la revue Caract res 2002 7 consacr la lecture chez les adolescents et les Pistes didactiques qui suivent chaque op ration d valuation externe CONCLUSIONS G N RALES Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge 13 14 2003 Une analyse statistique ne pourra le prouver mais aucune am lioration significative du niveau en lecture ne se dessinera tant que ne r ussissent pas s implanter v ritablement dans les classes des dispositifs qui soutiennent et motivent les l ves tous les l ves dans leur apprentissage de la lecture et singuli rement dans la lecture de livres entiers A la suite de PISA plusieurs initiatives ont vu le jour dont le but est de concourir l am lioration des comp tences en lecture des l ves ou de renforcer l acc s l crit et la motivation lire Venues d horizons divers ces initiatives d importance et d ampleur variables touchent des publics vari s qui vont de la petite enfance l enseignement sup rieur Nous ne pouvons videmment toutes les citer nous nous contenterons d voquer ici les projets les plus g n raux lanc s par les Ministres de la Communaut fran aise ayant des responsabilit s en mati re d ducation et concernant l ensemble des tablissements Du c t de l enseignement fondamental on citera les op rations coin le
108. agieuse qui tuait de nombreuses femmes apr s leur 15 accouchement Semmelweis a recueilli des donn es relatives au nombre de d c s dus la fi vre puerp rale dans la Premi re et la 10 Deuxi me salle de la maternit voir graphique 1841 1842 1843 1844 1845 1846 Ann e ANNEXES Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge 13 14 2003 oO Les m decins et parmi eux Semmelweis ne savaient pratiquement rien sur la cause de la fi vre puerp rale Voici un nouvel extrait du journal de Semmelweis o D cembre 1846 Pourquoi tant de femmes meurent elles de cette fi vre apr s un accouchement sans la moindre complication Depuis des si cles la science nous dit qu il s agit d une pid mie invisible qui d cime les m res Les causes pourraient tre une alt ration de l air quelque influence extraterrestre ou un mouvement de la Terre elle m me comme un tremblement de terre De nos jours peu de gens envisageraient encore une influence extraterrestre ou un tremblement de terre comme causes possibles d une fi vre pr sent nous savons qu elle est li e aux conditions d hygi ne Mais l poque o vivait Semmelweis de nombreuses personnes y croyaient y compris des savants Toutefois Semmelweis savait qu il tait peu probable que la fi vre puisse tre provoqu e par une influence extraterrestre ou un tremblement de terre Il a mis en avant les donn es qu il avait recue
109. ailler beaucoup 62 des jeunes Flamands disent que cela se passe la plupart des cours ou chaque cours En Communaut fran aise ils ne sont que 39 dans le cas Les r sultats relatifs l aide et au soutien apport s par le professeur de fran ais sont aussi partag s Une minorit toujours d environ 10 des l ves estiment tre peu soutenus par leurs enseignants Entre la moiti et 55 des jeunes d clarent quant eux b n ficier d un soutien important de leurs professeurs Les avis en Flandre semblent moins favorables sur cette question Ainsi la question le professeur aide les l ves dans leur apprentissage 52 des jeunes francophones disent que cela se passe ainsi la plupart des cours ou chaque cours en Flandre ils ne sont que 26 exprimer le m me avis En sch matisant quelque peu le tableau qui se d gage pour les deux Communaut s on pourrait dire qu en Communaut flamande l ambiance de travail calme concentration absence de perte de temps est a priori un peu plus favorable les professeurs expriment plus r guli rement des exigences lev es mais se montreraient moins soucieux des progr s individuels et apporteraient moins de soutien aux l ves dans leurs apprentissages En Communaut fran aise dans un climat de travail moins serein les professeurs poseraient des exigences moins lev es mais soutiendraient davantage les l ves dans leurs apprentissages Ch
110. aine et Vanhulle 2003 Rares sont les jeunes de 15 ans en particulier les gar ons tre des lecteurs assidus et leurs attitudes envers la lecture ne sont gu re favorables L engagement global des 15 ans dans la lecture est inf rieur ce qu il est dans la moyenne des pays de l Ocd Les analyses entreprises ici permettent heureusement de d passer un peu ce constat peu encourageant et de r fl chir des pistes d action Ainsi la pr sence de diff rents profils de lecture montre que les jeunes s investissent diff remment dans un ventail de lecture plus ou moins diversifi En Communaut fran aise les jeunes investis dans un ventail diversifi de lectures mais plut t amateurs de textes courts journaux magazines bandes dessin es et dans une moindre mesure livres ne sont pas des lecteurs moins efficaces que ceux orient s pr f rentiellement dans la lecture de livres Ce r sultat quelque peu surprenant et non conforme d ailleurs ce qui s observe dans la majorit des autres pays invite une forme d ouverture Pour d velopper la litt ratie des jeunes il convient sans doute dans un premier temps de s appuyer sur ce qui constitue le socle de leur identit de lecteur en construction et tre attentifs ne pas jeter le discr dit sur des lectures autres que le livre de fiction L important semble tre d asseoir d abord une motivation pour la lecture quel que soit le type d crits
111. aise de Belgique Com German Autriche Belgique Com German Belgique c France Norv ge g a Norv ge Espagne Moyenne des pays Ocd slande Danemark France Suisse Autriche Etats Unis Gr ce Islande Moyenne des pays Ocd Suisse Etats Unis R publique tch que R publique tch que Suisse Suisse talie P j Danemark Danemark Hongrie Seok akaa laid de Moyenne des pays Ocd Espagne Portugal performances qui ne se Liechtenstein Italie Allemagne i Di distinguent pas de mani re Italie Allemagne zh ologne ai statistiquement Espagne Liechtenstein Liechtenstein D Rd Allemagne Pologne Belgique Com fran aise significat d lles d g g gnificative de celles des R publi r i i Hess se h publique tch que Belgique Com fran aise Lettonie eleves testes en Hongrie Hongrie Russie Communaut fran aise de 4 z n r Belgique Belgique Com Fran aise Gr ce Mexique Pologne Portugal Luxembourg Portugal Russie Lettonie Lettonie Russie Gr ce Les performances des Luxembourg Luxembourg Br sil l ves des pays ci contre Mexique Mexique sont statistiquement Br sil Br sil inf rieures celles des l ves test s en Communaut fran aise de Belgique Comme on peut le voir les r sultats moyens sont moins bons pour la d marche R fl chir sur le texte Pour cette d marche les performances des l ves de la Communaut fran aise de Belgique sont de mani re significative en dessous de la moyenne Ocd alors que ce n est pas l
112. alu dans PISA r fl chir sur la forme et le contenu du texte peut tre rapproch de la comp tence en lecture r agir et distinguer le r el de l imaginaire ou du virtuel le vraisemblable de l invraisemblable ou le vrai du faux et en criture de la comp tence r agir des documents crits sonores visuels en exprimant une opinion personnelle et en la justifiant d une mani re coh rente Cet examen du contenu et du mat riel d valuation PISA la lumi re des Socles montre sans ambigu t que les deux sources concordent largement La formulation de certaines questions particuli res a certes pu surprendre certains de nos l ves mais on ne peut sur le papier d celer aucun domaine valu par PISA en lecture dont il ne serait fait aucune mention dans les Socles ou qui ne serait pas certifier 14 ans La culture math matique dans PISA L objectif de PISA est de mesurer la capacit des l ves analyser raisonner et communiquer des id es de fa on efficace en sachant poser formuler et r soudre des probl mes math matiques dans une diversit de contextes La culture math matique est d finie comme l aptitude d un individu identifier et comprendre les divers r les jou s par les math matiques porter des jugements fond s leur propos et s engager en fonction des exigences de sa vie pr sente et future de sa vie professionnelle de sa vie sociale avec son e
113. an ais Tr s peu s expriment dans une des deux autres langues nationales 0 7 ou dans une langue d un autre pays de l Union 2 9 Ceux qui s expriment dans une autre langue trang re turc arabe une langue africaine sont un peu plus nombreux 5 5 Activit s culturelles et de loisir Tableau 3 20 Temps consacr pendant la semaine d cole aux activit s suivantes Moins Entre1 Entre2 Entre5 Plus de ste d une et2 et5 et10 dix pe emps heure heures heures heures heures ons a suivre des cours particuliers pour l cole CFR 78 9 33 8 2 1 8 0 4 0 1 T3 b faire un travail pay pas CFR 68 5 4 0 7 8 6 1 33 1 7 8 5 chez vous c regarder la t l vision CFR 5 0 14 8 29 9 25 9 12 9 6 6 4 8 d jouer des jeux sur ordinateur CFR 34 1 22 8 20 2 10 9 3 6 2 7 5 7 drag avec des amis ou CR 8 9 13 0 23 2 28 4 12 8 8 7 5 0 f faire des t ches m nag res CFR 21 1 33 7 27 5 10 0 17 0 7 5 2 g faire du sport CFR 21 0 11 1 26 1 22 1 9 4 57 4 7 h lire pour le plaisir CFR 36 2 28 0 19 1 7 6 2 5 19 5 7 i travailler pour l cole CFR 6 5 17 0 32 0 23 3 12 4 3 6 5 3 j couter de la musique CFR 6 0 21 3 26 7 20 8 10 3 9 6 5 2 k faire des activit s artistiques th tre dessin CFR 63 9 8 6 9 7 71 2 5 13 6 9 ateliers cr atifs musique ou autres I participer un mouvement CR 711 3 8 5 4 9 8 25 13 6 1 de jeunesse Cette question est une option propre la
114. ance inter tablissements E Variance intra tablissement Chapitre IV Disparit s entre tablissements Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge 13 14 2003 En Communaut fran aise la proportion de variance entre coles est tr s lev e puisqu elle atteint le seuil de 56 2 En Flandre cette proportion est tout aussi lev e 54 6 Avec de telles valeurs la Belgique fait partie des syst mes ducatifs o la part de variance entre tablissements est la plus lev e La variance entre coles est galement lev e en Autriche 60 en Allemagne 59 8 ainsi qu en Hongrie 67 en Pologne 63 et en Tch quie 53 4 C est dans les pays nordiques qu elle est la plus faible entre 7 et 20 Concr tement tant donn que d une part les distributions des performances des l ves en Allemagne et en Communaut fran aise se distinguent par les variations les plus lev es au niveau international et d autre part que les pays pr sentent galement des parts de variance inter tablissements tr s importantes les disparit s de performances observ es entre les tablissements dans ces deux cas sont les plus lev es Ainsi si l on examine la r partition des performances moyennes des tablissements dans chaque pays c est en effet en Communaut fran aise que les carts entre les tablissements sont les plus lev s Dans la figure 4 3 titre d
115. ann e d tudes fr quent e 74 Diff rences de performances en fonction de la forme d enseignement 75 Diff rences de performances selon le lieu de naissance de l l ve et deses parentis airinn ne seremesunmuaeuesommaeatrertiaegenoccute 77 Diff rences de performances selon la langue parl e habituellement par l l ve la maison 81 Diff rences de performances selon l indice de statut socioprofessionnel DES parenii sus emsssersumumscsecdues ENERE 82 EU te D et acana E VETETT 86 Profil des l ves en grande difficult de lecture 88 Langue parl e habituellement la maison 88 Ann e d tles sers sscsenecmemshadanemmmenentronnembnne ets 89 Forme d enseignement 4 4444444sssussuuus 90 Des signes d in galit inqui tants 90 CHAPITRE III CLAIRAGE SUR LES CONTEXTES s ssessssss 95 Pratiques et attitudes dans le domaine de la lecture 96 MHOUUCUON Reese se sn duananaaa ne ETE EEEL 96 Temps consacr la lecture 4 assassins rtenrernioncre 98 Diversit d s lectures ss insseuereniesereriditerrasaand aus 100 Profis de CC tre 8 sus summbideccenvenuemmemseuiseseuenense 101 Profils de lecture et performances en litt ratie 104 Profils de lectures et profils d l ves
116. ans le profil 3 qui s int ressent donc aux textes courts mais dont les choix sont plus diversifi s et les lectures plus fr quentes Parmi les pays ayant comme nous une grande concentration d tudiants dans le premier groupe on trouve l Espagne le Mexique le Luxembourg la France et la Communaut flamande Ces deux derni res partagent avec la Communaut fran aise le fait 42 Erreur standard Chapitre III clairage sur les contextes Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge 13 14 2003 d avoir aussi tr s peu d tudiants environ 12 dans le profil 4 savoir les l ves qui ont des lectures diversifi es et amateurs de textes longs livres Ceci ne signifie pas que nos l ves sont particuli rement peu int ress s par une vari t de lectures 30 d entre eux font partie du profil 3 et sont donc amateurs d crits divers mais relativement courts comme les bandes dessin es ou encore les journaux et les magazines En revanche la diff rence de la Communaut fran aise dans des pays traditionnellement gros consommateurs de bandes dessin es Japon Cor e ou de journaux Finlande Danemark Norv ge le profil 3 accueille entre la moiti et les trois quarts des tudiants du pays Profils de lecture et performances en litt ratie La tendance g n rale dans les pays de l Ocd est l augmentation graduelle des performances en fonction de l intensit
117. apitre III clairage sur les contextes Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge 13 14 2003 Tableau 3 26 R ponses la question Dans quelle mesure tes vous d accord ou non avec les affirmations suivantes propos des professeurs de votre cole Pas du Tout tout Pas D i Omis g S accord fait f d acco d accord d sions rd accord a Les l ves CFR 83 232 538 99 48 s entendent bien avec la plupart CFL 76 33 2 53 3 47 12 des professeurs b La plupart des CFR 64 259 53 0 9 7 50 professeurs s int ressent au bien tre de CFL 5 4 26 3 62 1 4 8 1 4 leurs l ves c La plupart de CFR 74 23 9 51 8 113 56 mes professeurs sont r ellement l coute de ce CFL 5 2 25 0 60 8 7 7 1 3 que j ai dire d Si jai besoin CFR 54 159 578 147 61 d aide suppl mentaire mes professeurs CFL 34 18 3 66 7 10 3 1 4 me l apporteront e La plupart de CFR 3 6 10 4 58 1 22 5 54 mes professeurs me traitent CFL 3 7 16 8 67 6 104 15 correctement Le tableau peut tre compl t par celui de la question qui porte sur les relations entre les enseignants et les l ves pour l ensemble des professeurs cette fois L impression g n rale qui se d gage de cette question est largement positive Une majorit confortable d l ves estiment pouvoir trouver aupr s de leurs professeurs coute ou aide suppl mentaire Pr s de 64 des l ves affirment bien s entendre
118. ara tre 2001 13 Marc Demeuse Anne Matoul et R gine Denooz traduction et adaptation Gerry J Reezigt diteur scientifique Un mod le pour l am lioration des pratiques ducatives conduisant une plus grande efficacit des tablissements scolaires dition revue et augment e 7 50 Eur Notes de cours et exercices 2002 3 Christiane Strauven Marc Demeuse La mise au point d un curriculum d enseignement ou de formation D marche g n rale et op rations 5 00 Eur Les Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale 1 2 2000 Lecture Epuis 3 4 2000 Math matiques 15 00 Eur 5 6 2001 Pilotage des syst mes ducatifs Hommage G de Landsheere 15 00 Eur 7 8 2001 Comparaisons internationales et indicateurs en mati re d enseignement 15 00 Eur 9 10 2002 Sciences 15 00 Eur 11 12 2002 Ecrire M moires de fin d tudes m moires professionnels 15 00 Eur 13 14 2003 Programme international de l Ocd pour le suivi des acquis des l ves de 15 ans A para tre C Abonnement 9 12 2002 25 00 Eur Abonnement 13 16 2003 25 00 Eur Prix valables au 30 juin 2003 jusqu puisement des stocks Je verse la somme sur le compte Dexia n 091 0015718 33 du Patrimoine de l Universit de Li ge place du XX Ao t 7 4000 Li ge en mentionnant P PSEFSPEO1 01 Service de P dagogie exp rimentale SPE Veuillez noter le nom du titulaire
119. ath matiques 128 Des performances en contexte 129 Validit des donnees 25 5 0 aus s ATAVAA RDNA RANNA EE 130 D cot des tablissements seroren r iin tin e N Onu PE ERATIS ETA 131 Crit res d admission et de s lection dans les tablissements 131 Ressources mat rielles scscccrccceorcemseesesecsenstenseennu cn 134 Ressources humaines 411 135 Obstacles l apprentissage 137 Du c t des l ves 4 4 4ssssssssssuuuruununs 141 Statut socio professionnel niveau d ducation des parents et ressources dans lafamille sicriririimiaiaiiririririni nyanane nre Wr Err R 141 Culture d origine esse eee pepe EE EE EAA 143 Activit s culturelles et de loisir 143 Communication dans la famille 145 Cours de rattrapage 146 Ambiance de travail et relations enseignants l ves 147 Nombre d l ves par classe 151 Assiduit et motivation scolaire 152 Travail a dOMICIl seiri taisia rumeurs anses sa 154 Utilisation des ressources dans l cole 155 CHAPITRE IV DISPARIT S ENTRE TABLISSEMENTS 157 INTOAUCUON 4 528 ses oran nettes iss
120. ati re Ceci passe bien entendu par la mise en place de dispositifs de d veloppement de la litt ratie qui visent sans jamais les dissocier le d veloppement de strat gies de compr hension efficaces et le renforcement de la motivation pour la lecture que quasi tous les enfants affichent en d but de scolarit primaire McKenna et al 1995 et qui se perd parfois faute d tre cultiv e ou au fil d exp riences scolaires n gatives 47 La m me d monstration peut tre faite pour le sexe Les diff rences de performances en lecture entre filles et gar ons dans PISA sont assez importantes 0 35 cart type Mais ces diff rences tiennent principalement leur diff rence respective d engagement Ainsi sur le plan international degr d engagement gal les diff rences gar ons filles s estompent sensiblement au point de plus repr senter qu un tiers de l cart absolu 0 12 cart type Kirsch et al 2003 48 Les cercles de lecture Terwagne Vanhulle Lafontaine 2001 comptent bien entendu au nombre de ces dispositifs de m me que pas mal d autres dont la revue Caract res s est fait largement l cho Chapitre III clairage sur les contextes Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge 13 14 2003 Technologies de l information et performances des l ves en lecture Introduction PISA proposait un questionnaire optionnel pour appr hender les attitudes des l ves vis vis des t
121. ational apr s prise en consid ration d autres variables telle la fr quence d utilisation de ces ordinateurs par les l ves on ne peut plus gu re affirmer que cette variable permette d augmenter de mani re significative la performance des l ves La performance des l ves est sup rieure dans les tablissements qui comptent une plus grande proportion d enseignants titulaires d un dipl me universitaire et ou principalement sp cialis s en sciences En Belgique la valeur moyenne de l indice li la formation des enseignants est de 3 1 sur 10 ce qui indique qu un tiers seulement des enseignants sont titulaires d un dipl me universitaire assorti d une sp cialisation dans la mati re enseign e alors qu en moyenne dans l ensemble des pays de l Ocd ils sont environ deux tiers poss der une telle formation Par ailleurs c est en Allemagne en Belgique et au Luxembourg que la corr lation entre la proportion d enseignants titulaires d un dipl me universitaire et le statut socio conomique moyen des tablissements est la plus troite indiquant que dans ces pays les enseignants sp cialis s tendent tre engag s par des tablissements dont le milieu socio conomique est privil gi Ocd 2001 Chapitre IV Disparit s entre tablissements Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge 13 14 2003 Remarquons par ailleurs que le ratio l ves professe
122. ats relativement basse D autres pays qui obtiennent une moyenne en lecture proche de la Communaut fran aise de Belgique ont cependant des proportions d l ves aux comp tences tr s faibles inf rieures 20 Comme le montre la figure 1 1 les syst mes ducatifs qui pr sentent un profil de r partition entre les niveaux de comp tences proche de celui de la Communaut fran aise de Belgique sont l Allemagne et la Suisse avec une proportion d l ves de niveaux 4 et 5 un peu inf rieure 30 et des proportions d l ves tr s faibles importantes sup rieures 20 Ces pays partagent avec la Communaut fran aise de Belgique certaines caract ristiques de structure importantes les taux de redoublement y sont lev s l orientation vers des fili res hi rarchis es y est pr coce et les performances d un tablissement l autre sont tr s in gales ceci est vrai pour la Communaut fran aise de Belgique et l Allemagne moins pour la Suisse Chapitre Les acquis des l ves de 15 ans Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge 13 14 2003 Performances moyennes des pays Ce qui frappe en Communaut fran aise de Belgique c est davantage que la moyenne l ampleur de la dispersion des r sultats Comme en Communaut fran aise de Belgique l chantillon d coles n est pas tr s important en nombre l obligation de tester 150 coles s appliquant
123. bureau endroit calme pour tudier dictionnaires et manuels scolaires En revanche l acc s certaines ressources plus pointues ou sp cialis es est plus in galement r parti En 2000 par exemple 37 des familles disposaient d une connexion l internet contre 46 en Flandre 56 de logiciels ducatifs 45 d ouvrages de litt rature classique 38 de recueils de po sie et 38 d uvres d art Tableau 3 19 Nombre de livres la maison CFR CFL Aucun 3 10 3 2 De 1 10 livres 10 5 13 6 De 11 50 livres 18 8 24 1 De 51 100 livres 17 8 20 7 De 101 250 livres 17 4 16 5 De 251 500 livres 13 2 12 1 Plus de 500 livres 11 1 7 9 Omission 8 2 1 9 Total 100 100 Les donn es relatives la biblioth que familiale sont plut t inqui tantes dans pr s d un tiers des familles le nombre de livres serait inf rieur 50 Dans un autre tiers la biblioth que compterait un nombre moyen de livres entre 51 et 250 Dans un quart des familles seulement celle ci serait bien fournie plus de 250 livres Chapitre III clairage sur les contextes Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge 13 14 2003 Culture d origine Nonante et un pour cent des l ves sont n s en Belgique Un peu plus d un quart des l ves ont un parent d origine trang re A la maison la toute grande majorit des l ves s expriment habituellement en fr
124. ce de statut socio conomique est l g rement sup rieure pour les lecteurs qui lisent plus intensivement une plus grande vari t de textes profil 4 et volue graduellement du profil 1 valeur de l indice 46 au profil 4 valeur de l indice 51 6 En Communaut fran aise la distinction la plus nette s op re entre les lecteurs du profil 3 valeur de l indice CF 53 4 et les trois autres CF 49 4 pour les profils 1 et 4 48 2 pour le profil 2 Ainsi chez nous les l ves qui lisent r guli rement des bandes dessin es des journaux et des magazines sont issus de familles en moyenne l g rement plus favoris es que les l ves des autres groupes 43 Cet indice est cr partir de la r ponse de l l ve une question ouverte lui demandant de nommer et de d crire les professions de ses deux parents Pour ces analyses c est la profession la plus lev e dans la classification utilis e qui a t retenue Chapitre III clairage sur les contextes Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge 13 14 2003 Le contexte socioculturel L environnement socioculturel est ici capt par le biais d un indice d acc s l crit Cet indice regroupe les variables portant sur le nombre de livres ainsi que la pr sence d uvres po tiques ou de litt rature classique la maison En moyenne dans les pays de l Ocd les tudiants qui se montrent int ress s par un
125. ce processus on distingue deux sph res partir desquelles s laborent les solutions des probl mes la sph re du monde r el gauche dans la figure 1 et la sph re du monde des math matiques droite dans la figure 1 Le processus d bute par un probl me relevant de la r alit Il s agit ensuite d organiser le probl me en fonction de concepts math matiques et d effacer progressivement la r alit au travers de diverses m thodes hypoth ses g n ralisation formalisation pour aboutir sa traduction sous forme math matique C est galement durant cette premi re tape que l l ve se forge une repr sentation du probl me La deuxi me tape consiste r soudre le probl me pour trouver une solution math matique qui sera traduite et appliqu e la situation r elle Le processus de math matisation s apparente donc un processus de r solution de probl mes Introduction Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge 13 14 2003 Figure 1 Processus de math matisation Math matisation verticale p Math matisation horizontale Le processus de math matisation se joue ainsi en deux phases diff rentes la math matisation horizontale processus qui traduit le monde r el en monde math matique la math matisation verticale processus de traitement du probl me au sein des math matiques l aide d outils math matiques en vue de r soudre le p
126. ces en litt ratie en fonction des profils de lecteurs prend plut t chez nous la forme d un clivage entre d un c t les profils 1 et 2 et de l autre les profils 3 et 4 Pour le dire un peu caricaturalement tout se passe comme si chez nous plus qu ailleurs peu importait le type de lectures pourvu qu on lise cet gard le grand nombre de petits lecteurs profil 1 associ la faiblesse des performances en lecture au sein de ce groupe est particuli rement pr occupant comme nous l avons indiqu plus haut aucun pays ne compte une telle proportion de petits lecteurs Chapitre III clairage sur les contextes Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge 13 14 2003 Profils de lectures et profils d l ves Apr s avoir examin la r partition et les performances des l ves selon leur profil voyons dans quelle mesure ces profils de lecteurs sont li s certaines caract risti ques d l ves L environnement socio conomique socioculturel et le sexe seront successivement abord s Le contexte socio conomique Dans PISA un indice de statut socio conomique a t cr sur la base des professions des parents d l ves L indice peut prendre une valeur de 0 90 plus il est lev plus la profession est prestigieuse en termes de niveau d ducation requis pour l exercer et de revenus En moyenne dans les pays de l Ocd la valeur de l indi
127. ct ries deviennent r sistantes aux antibiotiques Pas de cr dit Code 0 Autres r ponses Code 9 Omission ANNEXES Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge 13 14 2003 ANNEXE 3 Performances dans les trois Communaut s de Belgique Tableau 1 Performances des l ves de 15 ans en Communaut fran aise de Belgique Moyenne Tar Centiles ype 5 10 25 75 90 95 M Er Ect Score Score Score Score Score Score Echelle combinge de se 476 72 m 283 321 395 561 614 642 compr hension de l crit Lecture chelle Retrouver de 476 7 9 124 260 305 388 572 630 660 l information Lecture chelle D velopper une 482 5 8 107 300 337 403 563 617 646 interpr tation Lecture chelle R fl chir sur le 466 9 1 120 247 302 386 556 610 640 contenu du texte Echelle de culture 491 72 109 301 340 415 572 626 653 math matique chelle de culture 467 8 7 122 253 299 383 560 620 652 scientifique Tableau 2 Performances des l ves de 15 ans en Communaut flamande de Belgique cart Moyenne Type Centiles 5 10 25 75 90 95 M Er t Ec t Score Score Score Score Score Score chelle combin e de compr hension 532 4 3 96 348 396 476 601 644 668 de l crit Lecture chelle Retrouver de 545 4 7 107 340 397 483 621 671 698 l information Lecture chelle D velopper une 536 4 3 97 356 400 476 606 65
128. cture et ouvrir mon quotidien 0 ainsi qu un projet de recherche visant dresser un tat des lieux et renforcer les partenariats entre les biblioth ques publiques et les coles primaires Du c t de l enseignement secondaire il faut mentionner l op ration de vive voix des b n voles form s cet effet vont lire en classe de brefs ouvrages voix haute aux adolescents Enfin la Ministre de l Enseignement sup rieur a confi au Service de p dagogie exp rimentale un vaste programme de collaboration avec les professeurs de fran ais des Hautes coles R gendat et Normale primaire de tous les r seaux centr sur la didactique de la lecture Nous ne voudrions pas conclure ce rapide panorama sans voquer le d bat au Parlement de la Communaut fran aise sur la ma trise de la langue pr vu bien avant la sortie des r sultats de PISA mais auquel ces derniers ont donn un relief particulier et les nombreux chos qv a suscit s PISA dans le monde de la culture en particulier dans le secteur de la lecture publique ce programme contribuant nourrir le d bat sur les synergies souhaitables entre le monde de l cole et de la culture Les initiatives dans le domaine de la lecture ont t nombreuses et on ne peut que s en r jouir Toutefois comme on l a signal maintes reprises dans ce rapport si les r sultats de PISA sont une invitation se pencher sur la p dagogie de la lecture
129. cture en math matiques et en sciences Pour les trois disciplines les analyses comparent dans la mesure du possible les r sultats des Communaut s fran aise flamande et germanophone avec ceux des autres pays participants oO Pour le domaine majeur de l valuation la lecture il tablit d abord la r partition des l ves sur les cinq niveaux de l chelle combin e de performances Les r sultats des l ves sur les diff rentes chelles moyennes et dispersion sont ensuite examin s o Pour les domaines mineurs de l valuation les math matiques et les sciences seuls sont envisag s les r sultats des l ves sur les chelles respectives Profils de performance des l ves en compr hension de l crit Les diff rents niveaux de litt ratie dans PISA La litt ratie est mesur e sur trois chelles L chelle Retrouver de l information renvoie la capacit des l ves localiser des informations dans un texte l chelle D velopper une interpr tation leur capacit d gager du sens et tablir des inf rences au d part de l crit et l chelle R fl chir sur le contenu du texte leur capacit mettre le texte en relation avec leurs connaissances leurs id es et leurs exp riences Les r sultats obtenus sur les trois chelles de compr hension de l crit sont synth tis s sur une chelle combin e de compr hension de l crit Chacune des chelles de compr hensio
130. dagogie exp rimentale Universit de Li ge 13 14 2003 Tableau 3 9 Indice d int r t pour l informatique en fonction du sexe du niveau d tudes de la forme d enseignement de la langue parl e la maison du lieu de naissance et de la structure familiale pour les l ves flamands et francophones Communaut fran aise Communaut flamande M Er T p n m Er t p n Sexe Filles 0 18 0 03 0 000 974 0 24 0 03 0000 60 Gar ons 0 22 003 0000 974 016 0 03 0 000 180 Niveau d tudes 1 secondaire 0 53 0 15 0 001 3 0 43 0 22 0 055 3 2 secondaire 0 12 0 20 0 539 98 0 14 0 09 0 114 51 3 secondaire 0 00 0 03 0 931 605 0 02 0 04 0 662 673 4 secondaire 0 05 0 02 0 024 1217 003 0 03 0 208 75 5 secondaire 0 05 0 17 0 783 27 0 37 0 20 0 073 32 6 secondaire 0 90 0 00 0 000 1 0 Forme er r d enseignement _17 degr commun 0 07 0 18 0 693 58 0 06 0 12 0 636 36 re e 1 B 2 P enS Oog 021 0 656 31 0 09 0 06 0 151 65 sp cial CEFA 0 59 0 20 0 005 5 0 2 degr g n ral 276 roue 0 07 0 02 0 003 1564 0 03 0 02 0241 2 degr professionnel 0 11 0 05 0 028 233 0 02 0 04 0 622 529 Langue parl e 220 AERA Langue du test 0 03 0 03 0 302 1711 0 02 0 03 0476 Autre langue nationale 0 21 0 15 0 158 11 0 02 0 11 0 873 62 Autres langues 0 14 0 10 0 176 81 0 01 0 14 0 933 9
131. de familles les moins favoris es 28 2 sur le plan socio j professionnel El ves lev s dans une 1 5 1 2 famille monoparentale l ves dont la m re a un dipl me du primaire ou du 2 2 1 7 secondaire inf rieur Il est int ressant de constater que les gar ons n encourent pas chez nous un risque plus lev de se retrouver parmi les plus faibles en lecture Et il n y a en effet aucune raison s rieuse de penser que notre syst me traiterait moins bien les gar ons que les filles Le risque ainsi encouru par les gar ons renvoie clairement d autres facteurs que les caract ristiques structurelles du syst me ducatif Chapitre II Diff rences de performances en fonction des caract ristiques des l ves et de leur environnement familial Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge 13 14 2003 Note technique concept de risque relatif Le risque relatif est une mesure de l association entre un ant c dent et un r sultat Le risque relatif est simplement le ratio de deux risques le risque d observer le r sultat quand l ant c dent est pr sent et le risque d observer le r sultat quand il n est pas pr sent Exemple calcul du risque relatif de redoubler pour les gar ons et les filles Distribution de 100 l ves selon le sexe et le redoublement donn es fictives A redoubl N a pas redoubl Total Gar ons 20 30 50 Filles 15 85 50 Total 85 65 100 Le risque relatif est
132. de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge 13 14 2003 Il n existe pas d explication simple au fait que l engagement envers la lecture compense dans certains syst mes ducatifs davantage que dans d autres les in galit s li es au milieu social des l ves Notons seulement que dans les 10 pays o comme chez nous un haut degr d engagement envers la lecture ne compense pas significativement les in galit s sociales entre les groupes les plus contrast s l indice d engagement moyen du pays est n gatif Vu sous langle social l engagement envers la lecture ne donnerait sa pleine mesure que partag dans un syst me ducatif par un nombre suffisant d l ves ce qui renvoie la place faite dans les curriculums nationaux aux activit s susceptibles d augmenter le degr d engagement des l ves l gard de la lecture Si ce m canisme de compensation joue peu en Communaut fran aise c est peut tre parce que la p dagogie de la lecture pratiqu e dans les classes contribue tr s peu d velopper et galiser le degr d engagement des l ves l gard de la lecture au del des incitations venant du milieu familial L enqu te PISA n a pas recueilli d informations propos des curriculums de lecture mais l examen d un autre document labor en 2001 dans le cadre de l enqu te PIRLS Progress in International Reading Literacy Study 2001 montre que l importance accord e
133. de la comp tence des l ves est par convention fix e 500 et l cart type 100 On dit que l chelle est standardis e Cette transformation permet une repr sentation des indices de comp tence par rapport la moyenne et facilite les comparaisons De m me il est possible de caract riser la difficult d un item par un indice d autant plus lev que la difficult pour y r pondre est grande Inversement des indices de difficult dont la valeur est relativement petite doivent tre associ s des items de faible difficult Introduction Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge 13 14 2003 L objet des mesures dans PISA La compr hension de l crit dans PISA 0 PISA value la compr hension de l crit c est dire la capacit de comprendre d utiliser et de r fl chir sur des textes crits pour pouvoir prendre une part active la vie en soci t Ocd 1999 L valuation est organis e en fonction de trois dimensions gO Tout d abord le type d crit ou de texte De nombreuses enqu tes sur les comp tences en lecture des l ves sont principalement fond es sur des textes en prose organis s en phrases et en paragraphes c est dire des textes continus PISA y ajoute des textes non continus qui pr sentent l information sous d autres formes des listes des formulaires des graphiques ou des sch mas Une autre distinction est tablie entre
134. de la subjectivit pour constituer des pistes s rieuses d explication des importantes diff rences de performances constat es entre les Communaut s fran aise et flamande Il n emp che qu elles constituent une forme d indication et de rappel des diff rences contextuelles ne pas n gliger lorsque l on effectue comme ici des valuations comparatives Chapitre III clairage sur les contextes Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge 13 14 2003 Tableau 3 17 Facteurs d ordre humain g nant l apprentissage des l ves de quinze ans a a 3 5 E FE a F 3 S w n jen 5 o 27 5 3 F fi a un niveau d attente trop bas CFR L i E S z des enseignants CFL 62 2 30 1 6 2 1 5 b l absent isme des l ves CFR 20 6 33 4 26 9 18 0 11 CFL 47 5 40 8 9 2 0 7 1 7 c des relations m diocres CFR 23 7 524 20 9 22 0 8 entre i l ves et enseignants CFL 53 2 40 6 5 1 11 d des changements fr quents CFR 30 6 36 9 26 5 6 0 L dans i l quipe ducative CFL 214 55 7 21 9 p 1 0 e un manque de soutien des CFR 14 152 50 4 33 0 3 parents lors du travail la 7 k HARONdeS ARE CFL 12 8 52 3 270 6 2 17 f les l ves qui perturbent les CFR 18 39 7 44 3 13 0 5 cours i i 8 i CFL 23 8 59 4 16 0 0 8 g des enseignants quine CFR 8 0 38 7 510 2 0 0 3 rencontrent pas les besoins individuels des l ves CFL 23 1 68 5 5 0 34 h
135. de th tre CFL 40 7 44 2 9 7 3 5 1 9 f assister un CFR 29 8 28 3 13 1 25 2 3 6 v nement sportif CFL 23 8 25 9 13 4 35 0 1 9 Parmi les activit s caract re culturel ou sportif c est tr s clairement le cin ma qui rencontre le plus de succ s Vient ensuite l assistance des v nements sportifs Plus de la moiti des l ves au cours de l ann e coul e n ont pas visit de mus e assist un concert autre que de musique classique ou une pi ce de th tre La toute grande majorit 86 n a pas assist un concert de musique classique Quand on sait que cette question recouvrait aussi bien les activit s personnelles que celles men es dans le cadre scolaire on ne peut qu tre frapp par le peu de contacts des jeunes avec le monde culturel Chapitre III clairage sur les contextes Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge 13 14 2003 Communication dans la famille Tableau 3 22 R ponses la question En g n ral quelle fr quence vos parents Jamais Quel A Plu Plu sieurs ou ques EE sieurs fois par Omis presque fois par une toiS fois par semaine sions par mois s jamais an mois a discutent ils de CFR 29 2 25 2 119 157 13 2 48 l actualit politique ou sociale avec vous CFL 44 7 25 6 9 8 11 6 5 7 2 5 b discutent ils de livres CFR 16 2 18 6 15 1 227 22 7 48 de films ou d missions t l vis es avec vous CF
136. des l ves de 15 ans sont d origine belge ils sont n s en Belgique et au moins un de leurs parents est n en Belgique 13 sont n s en Belgique mais leurs deux parents sont d origine non belge 5 sont n s l tranger En Communaut flamande le pourcentage d l ves d origine belge est plus important 88 La moyenne Ocd de natifs du pays est de 91 La Communaut fran aise compte donc un peu plus d l ves d origine trang re que la moyenne des pays de l Ocd Elle est avec l Australie le Canada la Nouvelle Z lande la Suisse l Allemagne le Luxembourg et les Etats Unis parmi les pays qui en comptent le plus Langue parl e la maison D apr s leurs indications 91 des l ves de 15 ans parlent habituellement le fran ais la maison 0 7 parlent le n erlandais ou l allemand 3 une autre langue de l Union europ enne et 5 5 une autre langue trang re hors Union europ enne Le pourcentage parlant la langue du test la maison ou une autre langue officielle du pays est l g rement inf rieur la moyenne Ocd 94 5 6 Ces informations sont prendre avec prudence car leur fiabilit est loin d tre assur e En outre plus de 8 des l ves n ont pas r pondu la question 7 La mani re dont les informations sur les programmes des tudes ont t recueillies dans PISA au travers du syst me de classification CITE ne permet pas de distinguer les l ves qui
137. des valeurs proches de la moyenne de l Ocd L impact du statut socio professionnel des parents sur les performances des l ves en lecture a t estim en divisant l ensemble des l ves en 4 groupes gaux en nombre quartiles ordonn s en fonction de la valeur de l indice socio professionnel Pour chacun de ces quartiles on examine ensuite le niveau de performances moyen en lecture L ampleur de l cart entre le 1 quartile l ves dont les parents ont le statut socio professionnel le plus bas et le 4 quartile l ves dont les parents ont le statut socio professionnel le plus haut donne une mesure de l iniquit ou du caract re discriminatoire des syst mes ducatifs en fonction de l origine socio conomique de l l ve L examen de ces r sultats n a de sens que dans un contexte international C est pourquoi nous reproduisons ci apr s la figure avec l ensemble des pays 34 titre indicatif les pays qui ont une valeur plus lev e de l indice que la moyenne sont l Australie le Canada l Islande la Nouvelle Z lande la Norv ge le Royaume Uni et les Etats Unis 35 Un rapport th matique approfondi sur le lien entre l origine sociale et les performances des l ves sera prochainement publi par l Ocd Chapitre II Diff rences de performances en fonction des caract ristiques des l ves et de leur environnement familial Cahiers du Service de P dagogie exp rimental
138. duction Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge 13 14 2003 Un v ritable centre de v rification de l quivalence des traductions a t institu pour PISA Celui ci s assure les services de traducteurs comp tents dans les diff rentes langues qui re oivent en outre une formation sp cifique pour l occasion Chaque pays doit se soumettre aux proc dures suivantes le mat riel de test doit tre traduit deux fois d une langue source vers la langue cible par deux traducteurs ind pendants Il est recommand aux pays d effectuer une traduction au d part de l anglais et l autre au d part du fran ais Si ce n est pas possible le pays peut faire traduire le test deux fois au d part de l anglais ou du fran ais Ces deux traductions ind pendantes sont ensuite compar es par un traducteur professionnel du centre de v rification qui les concilie en vue d arriver au meilleur r sultat en conformit avec un ensemble de r gles d finies dans un document de r f rence Un expert ressource peut tre consult en cas de difficult Chaque pays dispose d une marge de man uvre limit e et d finie dans le m me document pour r aliser les adaptations nationales qui s imposent par exemple formuler les prix dans la monnaie du pays ou adapter les noms ou pr noms de certains personnages Toutes ces adaptations souhait es par les pays doivent tre rigoureusement r pertori es et soum
139. e Universit de Li ge 13 14 2003 Figure 2 3 Diff rences de performances en lecture en fonction de l occupation des parents Diff rences de points Score moyen des l ves issus du quart de familles les plus favoris es Score moyen des l ves issus du quart de familles les moins favoris es Cor e Ms Islande m 5 E 53 Finlande Letonie z Canada 66 Br sil m 68 B Italie ss Espagne a sojqrez snyd sf sasuai qa Norv ge Pays Bas 7 B Su de 75 Russie o m Danemark L_ 7 Irlande TE Gr ce p Autriche lt France s Nouvelle Z lande 85 Liechtenstein Mexique 36 Australie 37 Pologne tats Unis B z Belgique Communaut flamande Portugal Hongrie M 97 T Royaume Uni m 37 m Tch quie 38 M Luxembourg Allemagne E T Suisse Belgique Communaut fran aise 222 14 I T5 sopue 8 snyd s f soouoror 350 400 450 500 550 600 Moyenne internationale Chapitre II Diff rences de performances en fonction des caract ristiques des l ves et de leur environnement familial Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge 13 14 2003 Dans la figure 2 3 plus la barre en gris est longue plus est importante l
140. e on demande aux l ves combien de temps par jour ils passent habituellement lire pour le plaisir Ceux ci doivent r pondre en choisissant une des cat gories parmi les cinq possibilit s propos es de Je ne lis pas pour le plaisir plus de deux heures par jour Diversit des lectures les l ves doivent indiquer quelle fr quence ils lisent chacun des types d crits parmi une liste comportant les journaux les magazines les livres de fiction les livres de documentation les bandes dessin es le courrier lectronique et les pages Web Int r t et attitudes envers la lecture une chelle comprenant neuf affirmations positives ou n gatives envers la lecture est soumise aux l ves Ceux ci doivent indiquer dans quelle mesure ils sont d accord avec chacune des propositions 38 Pour des informations sur les qualit s psychom triques de cette chelle voir Lafontaine 1999 Chapitre III clairage sur les contextes Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge 13 14 2003 Temps consacr la lectures Tableau 3 1 Temps consacr quotidiennement la lecture pour le plaisir Les r sultats sont exprim s en pourcentages S lection de pays Allemagne tats Unis Communaut fran aise Moyenne Ocd R publique tch que Finlande Communaut flamande France A p EN oo A So N w D w 2 a w oO N D N N N gt
141. e retrouver de l information interpr ter le texte r fl chir sur le texte 25 C est d lib r ment que nous ne reproduisons pas ici les scores standardis s des pays Le fait que ceux ci soient standardis s sur 500 tend donner l impression que les carts entre pays sont plus importants qu ils ne le sont en r alit Seuls finalement sont prendre en consid ration les carts significatifs sur le plan statistique c est pourquoi nous nous en tenons ici cette pr sentation Les donn es chiffr es compl tes figurent dans le rapport international Ocd 2001 Les scores des trois Communaut s de Belgique figurent en annexe Pays non membres de l Ocd Chapitre Les acquis des l ves de 15 ans Tableau 1 3 chelles de performances par type de d marche Performances moyennes des pays Retrouver de l information Interpr ter un texte R fl chir sur le texte Finlande Finlande Canada Belgique Com Flamande Belgique Com flamande Royaume Uni Australie Canada Irlande Nouvelle Z lande Australie Finlande Canada Irlande Japon Les l ves des pays ci Cor e Nouvelle Z lande Nouvelle Z lande contre r alisent des Japon Cor e Australie erformances ui Irlande Su de Cor e H assent de madar Royaume Uni Japon Belgique Com flamande demon Su de Islande Autriche significative celles des France Royaume Uni Su de l ves test s e Norv ge Belgique Com German Etats Unis Communaut franc
142. e Belgique Communaut germanophone France 3 8 3 Norv ge 2 8 3 Moyenne des pays Ocd Gil Etats Unis 3 3 5 Hongrie 6 6 8 Islande 2 5 2 Suisse 3 5 2 Espagne 3 4 3 Allemagne 4 3 4 Pologne 4 8 6 Les performances des jeunes des pays ci contre ne Danemark 2 6 2 diff rent pas significativement de celles des jeunes Italie n 4 2 3 interrog s en Communaut fran aise Liechtenstein 3 5 3 Belgique Communaut 2 8 2 fran aise Gr ce 4 1 4 Russie 6 6 7 Lettonie Portugal 4 7 3 Luxembourg 3 1 3 Les performances des jeunes des pays ci contre sont statistiquement inf rieures celles des jeunes Mexique 6 1 3 interrog s en Communaut fran aise Br sil 4 8 3 Dans l enqu te TIMSS de 1995 la Communaut fran aise de Belgique tait l un des syst mes ducatifs o le taux de recouvrement entre les questions du test et le curriculum tait le plus faible 39 des questions consid r es comme relevant de nos programmes contre 74 en moyenne Dans PISA aucune tude du Pays non membres de l Ocd Chapitre Les acquis des l ves de 15 ans Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge 13 14 2003 curriculum n a t effectu e mais on peut affirmer sans grand risque de se tromper que les questions d valuation ne correspondent que d assez loin aux caract ristiques de l enseignement scientifique tel qu il a t dispens avant la premi re valuation de PISA
143. e la moiti le Canada la Cor e le Japon l Islande la Finlande et la Su de se distingue par la plus grande galit relative des performances des l ves issus de groupes sociaux diff rents Seuls trois pays parmi ces douze pr sentent une in galit sup rieure la moyenne l Australie la Communaut flamande de Belgique et le Royaume Uni A l oppos parmi les pays dont la performance en lecture est inf rieure la moyenne cinq pays pr sentent une in galit sup rieure la moyenne l Allemagne le Luxembourg la Communaut fran aise de Belgique la Hongrie et la R publique tch que et quatre pays une in galit inf rieure la moyenne l Italie l Espagne la F d ration de Russie et le Mexique Efficacit et quit sans aller syst matiquement de pair sont souvent associ es 29 Les autres pays de ce groupe pr sente une in galit qui ne diff re pas significativement de la moyenne Chapitre II Diff rences de performances en fonction des caract ristiques des l ves et de leur environnement familial Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge 13 14 2003 Diff rences de performances entre les gar ons et les filles Dans chaque pays les filles obtiennent en moyenne des performances en lecture sup rieures celles des gar ons Les carts sont importants ils sont en moyenne de 32 points soit la moiti d un niveau sur l chelle de comp te
144. e 6 des 31 pays participants sont totalement ou partiellement pour le Canada de langue anglaise 18 Un compl ment d information est disponible ce sujet dans la controverse qui a oppos Romainville 2002 d une part et Lafontaine et Demeuse 2002 d autre part dans un num ro de la Revue nouvelle Introduction Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge 13 14 2003 Figure 3 R partition de la provenance linguistique du mat riel d valuation pour les trois domaines Lecture Math matiques Sciences Tch que 6h Cor en Th Allemand 63 Fran ais 14 Par ailleurs la critique culturelle qui voit dans la dominante anglo saxonne du mat riel d valuation une source de biais repose sur une p tition de principe qui n a pour elle que la force de l vidence les l ves confront s des textes non traduits ou proches de leur culture seraient cela va de soi avantag s On n a de cela il faut le souligner avec force aucune preuve scientifiquement tablie On pourrait tout aussi bien soutenir le raisonnement contraire le texte non traduit serait plus nuanc plus complexe plus subtil et la traduction en le trahissant contribuerait le simplifier le rendant plus accessible aux l ves qui travailleront au d part de textes traduits Les r sultats empiriques des analyses effectu es dans PISA font plut t pencher la balance en faveur de cette
145. e cas pour les deux autres d marches On peut cet gard affirmer sans grand risque de se tromper que les l ves en Pays non membres de l Ocd Chapitre Les acquis des l ves de 15 ans Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge 13 14 2003 Communaut fran aise de Belgique sont relativement peu familiers d une valuation crite portant sur un tel aspect et que c est surtout lors des deux derni res ann es de l enseignement secondaire g n ral que ce type de d marche est sollicit Pour les deux autres chelles Retrouver des informations et Interpr ter le texte le niveau de performances est sensiblement quivalent Il faut souligner qu il n existe pas dans l valuation PISA de hi rarchie de complexit entre ces trois d marches Le test a t con u en sorte que pour chacune d elles soient propos s des items plus difficiles et moins difficiles portant sur des documents de longueur et complexit in gales afin que l on puisse pr cis ment effectuer le type de diagnostic qui vient d tre pos Les preuves de compr hension de l crit rappelons le portaient en partie sur des textes continus textes de prose et des textes non continus textes comportant des repr sentations graphiques sch mas tableaux Les performances des l ves en Communaut fran aise sont comparativement meilleures pour les textes non continus score moyen 485 que po
146. e exp rimentale Universit de Li ge 13 14 2003 Ressources humaines Tableau 3 14 R ponse la question Parmi les enseignants temps plein et temps partiel de l implantation concern e combien Temps Temps plein partiel a y a t il d enseignants au TOTAL CFR 475 30 6 CFL 65 9 28 8 b ont un dipl me p dagogique CFR 144 13 universitaire CFL 2 1 1 1 c ont les titres requis donnant acc s la CFR 40 2 24 1 fonction d enseignant CFL 59 2 25 4 d sont des professeurs de fran ais CFR 8 4 3 7 CFL 9 1 4 6 e ont un dipl me universitaire pour CFR 26 1 7 l enseignement du fran ais CFL 3 7 2 0 f sont des professeurs de CFR 6 4 3 0 math matiques CFL 7 5 2 6 g ont un dipl me universitaire pour CFR 22 1 4 l enseignement des math matiques CFL 2 6 0 9 h sont des professeurs de sciences CFR 48 3 0 CFL 5 5 2 9 i ont un dipl me universitaire pour CFR 21 13 l enseignement des sciences CFL 2 3 TT On constatera la proportion relativement faible d enseignants en possession des titres requis pour enseigner ainsi que d enseignants en possession d un dipl me universitaire pour enseigner le fran ais les math matiques ou les sciences Les enseignants poss dant les titres requis sont plus nombreux en Flandre Environ un quart des enseignants 24 4 ont suivi au moins une journ e de formation continu e au cours des trois mois pr c dant l enqu te
147. e l gendes tableaux et graphiques A 14 ans cette comp tence est entretenir Pour ce qui est des d marches valu es dans PISA retrouver de l information interpr ter le texte et r fl chir au texte on trouve aussi dans les Socles de nombreuses comp tences qui quelques diff rences de formulation pr s La raison pour laquelle nous prenons comme r f rence les Socles pour le 1 degr de l enseignement secondaire et non les Comp tences terminales et savoirs requis est que les l ves de l chantillon se r partissent sur plusieurs ann es d tudes certains n ayant pas d pass le 1 degr En prenant comme r f rence les Socles on s assure donc que les comp tences valu es dans PISA s inscrivent bien dans le r f rentiel plus petit commun d nominateur pour l ensemble des l ves Introduction Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge 13 14 2003 correspondent ces grandes d marches Ainsi les comp tences g rer la compr hension du document en d gageant les informations explicites et en d couvrant les informations implicites ou v rifier des hypoth ses sont videmment mobilis es pour retrouver l information et interpr ter le texte La perception du sens global l identification de la th se et des arguments font galement partie des socles et des comp tences certifier ou entretenir 14 ans Enfin le troisi me type de d marche v
148. e la langue parl e la maison le tableau fait clairement appara tre l in gale r partition des l ves sur les six niveaux de l chelle de performances Alors que plus de trois quarts des l ves d clarant parler habituellement le fran ais la maison atteignent ou d passent le niveau 2 on voit que pr s de 60 des l ves d clarant parler habituellement une autre langue que le fran ais la maison ne r ussissent pas atteindre ce niveau 2 Les l ves qui vivent cette situation sont tr s peu nombreux atteindre un niveau lev de performances aucun au niveau 5 3 au niveau 4 Chapitre Il Diff rences de performances en fonction 88 des caract ristiques des l ves et de leur environnement familial Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge 13 14 2003 Ann e d tudes Tableau 2 7 R partition des l ves sur les 6 niveaux de l chelle de lecture en fonction de l ann e d tudes 4 ann e 3 ann e 1 ou 2 ann e Niveau secondaire secondaire secondaire lt 1 2 20 48 1 6 27 33 2 16 28 16 3 29 19 3 4 34 6 5 12 La majorit des l ves l heure 75 poss dent un niveau de litt ratie assez lev gal ou sup rieur au niveau 3 Une faible minorit se situe aux niveaux les plus bas de l chelle 1 et en dessous de 1 On peut dire que dans leur ensemble les l ves
149. e une majorit de pays o l enseignement pour les 15 ans est divis en plusieurs fili res l inverse dans les pays nordiques tronc commun et carte scolaire ce crit re ne joue aucun r le Tableau 3 11 Probabilit de transfert d un l ve de quinze ans dans une autre cole implantation pour les raisons suivantes C est peu C est C est tr s Omissions probable probable probable a Performances CFR 35 5 47 6 6 0 10 9 scolaires insuffisantes CFL 18 4 57 7 22 4 1 5 b Performances CFR 77 0 7 7 15 3 scolaires excellentes CFL 85 8 10 2 0 6 3 4 c Probl mes de CFR 23 5 52 5 16 1 7 9 comportement CFL 27 4 58 1 13 9 0 7 d L l ve requiert un CFR 31 3 24 8 28 9 15 0 enseignement sp cial CFL 39 1 46 4 10 4 4 1 e Requ te des parents CFR 15 4 56 0 18 4 10 2 ou du tuteur CFL 26 5 63 9 8 0 1 6 Les r sultats la question sur la gestion des flux d l ves entre tablissements confirment indirectement que la mobilit des l ves entre tablissements est importante en Communaut fran aise Ainsi un l ve qui obtient des performances scolaires insuffisantes a de fortes chances de se voir conseiller d aller voir ailleurs et cette probabilit est encore plus grande si son comportement est jug probl matique La Flandre suit apparemment la m me philosophie mais la politique de d lestage y para t encore plus drastique Sur le plan international les r ponses cette question
150. echnologies de l information et leur impact sur les performances en lecture en sciences et en math matiques De ce questionnaire trois indices ont t d gag s o Pindice de confiance en soi et de capacit utiliser les ordinateurs est d riv des r ponses des l ves aux questions suivantes Vous sentez vous l aise pour utiliser un ordinateur Vous sentez vous l aise pour r diger un travail sur ordinateur Seriez vous l aise pour passer un test par ordinateur et Par comparaison avec les autres jeunes de 15 ans comment jugeriez vous votre aptitude vous servir d un ordinateur l indice de fr quence d utilisation des ordinateurs est d riv des r ponses des l ves aux questions concernant la fr quence laquelle ils utilisent un ordinateur pour s aider apprendre dans le domaine scolaire ou pour faire de la programmation ainsi que la fr quence laquelle ils utilisent les traitements de texte les tableurs les logiciels graphiques de peinture ou de dessin et les logiciels ducatifs l indice d int r t pour l informatique est d riv des r actions des l ves aux propositions Travailler sur un ordinateur est tr s important pour moi Jouer ou travailler sur ordinateur est tr s agr able Je me sers de l ordinateur parce que cela m int resse beaucoup et Quand je travaille sur ordinateur je ne vois pas le temps passer
151. ectionn s en fonction de leur proximit ou de leur distance remarquable avec la Communaut fran aise sur les plans ducatif culturel ou g ographique Wr Ces seize variables ont t s lectionn es parmi les nombreuses variables des questionnaires El ve et Etablissement parce que leurs effets taient les plus importants et les plus significatifs Les autres variables non incluses dans le mod le n avaient pas d effets significatifs 7 CHAPITRE V Ecole fr quent e et ou caract ristiques individuelles qu est ce qui compte le plus Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge 13 14 2003 Les chiffres repris dans les cellules du tableau indiquent pour chacune des caract ristiques envisag es l cart moyen entre les scores d l ves comparables sur tous les plans sauf pour la caract ristique en question Cet cart exprim en nombre de points sur l chelle combin e de litt ratie est repris dans les colonnes Coef La colonne SE donne quant elle la marge d erreur associ e chaque coefficient de r gression Rappelons qu un niveau de comp tence sur l chelle combin e de compr hension de l crit correspond 73 points Les commentaires qui suivent concernent les r sultats particuli rement saillants Tableau 5 1 Facteurs li s aux performances en litt ratie 6 Analyse de r gression multi niveaux Moy
152. elles Introduction Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge 13 14 2003 ont la possibilit de le nourrir ou de le critiquer via les sessions d changes et de discussion r unissant plusieurs fois par an leurs repr sentants PISA il faut le pr ciser n est pas un programme d valuation labor en cercle ferm par quelques experts travaillant pour l Ocd mais bien le produit des interactions entre des experts venus de diff rents horizons linguistiques et culturels les repr sentants officiels des pays membres au Bureau des pays participants de l Ocd et les gestionnaires nationaux de PISA Pr sentation du dispositif g n ral d enqu te Population concern e et chantillon o 32 pays ont particip PISA en 2000 et 13 autres pays les ont rejoints en 2002 PISA oO Chaque pays a test un chantillon repr sentatif d l ves de 15 ans refl tant la diversit du paysage ducatif du pays Dans chaque pays un minimum de 150 coles devaient tre impliqu es Dans chaque cole 35 l ves participaient l valuation Les coles retenues l ont t de fa on al atoire parmi la liste officielle des coles A l int rieur des coles 35 l ves ont t d sign s au hasard sur la liste de tous les l ves de 15 ans fr quentant l tablissement Les m mes r gles de s lection ont t appliqu es dans l ensemble des pays et leur application a t cont
153. ement envers la lecture pouvait compenser les d savantages socio conomiques comme la faiblesse des revenus ou du niveau d ducation des parents Guthrie amp Wigfield 2000 Campbell Voelkl amp Donahue 1997 Ces r sultats observ s aux Etats Unis se retrouvent ils dans un contexte international comme celui de PISA Pour explorer cette question les tudiants de PISA ont t r partis en 9 groupes en fonction de deux crit res le statut socioprofessionnel de leurs parents et leur degr d engagement envers la lecture Pour ces deux crit res trois cat gories ont t cr es le niveau faible moyen et lev en distinguant pour chaque crit re les 25 d l ves les plus bas les 50 d l ves du milieu et les 25 d l ves l indice le plus haut comme l illustre le sch ma ci dessous Ce mod le permet de comparer pour chacune des 9 cat gories d l ves cr es la proportion d tudiants qui devraient th oriquement si les deux variables taient ind pendantes la composer en italique dans le tableau 3 6 ci dessous la proportion d tudiants qu on y trouve effectivement en Communaut fran aise en caract res standard Sans surprise les donn es indiquent que les tudiants cumulant un faible niveau socio conomique et un degr d engagement peu lev sont un peu plus nombreux qu attendu et qu inversement les tudiants issus des milieux socio conomiquement les plus
154. ence accumul e au cours des trente derni res ann es en mati re d valuation comparative d autre part parce que l Ocd est hant e par le souci de se pr munir contre toute critique de partialit du type de celles qu a encourues l tude IALS International Adult Literacy Study de la part de la France Pour PISA les pays participants sont vraiment sous haute surveillance L l vation du niveau de contr le est d ailleurs l un des l ments qui conduit une augmentation sensible des co ts nationaux d une telle enqu te comparativement des enqu tes ant rieures du m me type La question de la validit de la comparaison recouvre deux aspects principaux d une part quels sont les contr les mis en place pour s assurer que les l ves sont valu s dans des conditions comparables d autre part quelles garanties a t on que les preuves n avantagent pas certains pays ou certaines cat gories de pays par exemple les pays anglo saxons Les contr les de qualit Echantillon Chaque pays doit fournir les chiffres de population et les sources pr cises permettant de contr ler que tous les l ves de 15 ans concern s par l tude sont effectivement r pertori s L exclusion de certains l ves pour des motifs divers handicaps coles situ es dans des zones difficilement accessibles ne peut d passer certains seuils fix s 2 5 au niveau Ecole et 2 5 l int rieur des tablissem
155. enne Communaut Communaut P Variables Ocd fran aise flamande Allemagne sut Dis Coef Coef SE Coet sE Coef SE Coef SE Coef se Niveau socio conomique 39 8 65 54 3 77 62 47 3 41 63 7 2 7 111 25 52 8 4 3 moyen de l cole l l Ann e d tude 37 3 49 87 3 84 52 80 3 65 35 0 1 8 40 4 ji 4 2 37 6 2 9 roi moyen de 226 20 631 4 61 21 4412 77 44 81 3 1 17 51 5 4 7 61 6 1 Engagement individuel e de l l ve 18 5 18 81 1 68 17 01 1 4 17 9 1 6 30 5 1 3 16 8 2 7 Niveau i socio conomique 8 1 8 65 2 13 4 94 1 43 8 7 1 5 11 8 1 2 9 9 2 0 _ individuel de l l ve J i Sexe 11 9 6 25 3 86 4 05 2 86 4 3 2 3 26 0 2 2 10 7 3 2 t Livres la maison 5 5 65 1 35 2 11 0 67 3 9 1 1 4 1 0 9 9 3 1 2 Ressources ducatives 3 2 77 1 48 0 63 1 49 5 0 2 2 0 3 1 3 0 2 1 7 Sentiment r d appartenance l cole 1 2 58 1 49 1 65 1 09 05i 1 2 4 3 j 1 3 24 1 8 Sana de on a A 14 194 176 3 84 164 0 5 14 10 13 6 2 1 5 l cole 1 1 L 1 L Devoirs domicile 0 2 0 061 1 98 1 821 1 40 2 31 1 2 4 91 1 4 741 1 5 Relations avec les n 5 _ professeurs 1 0 63 i 1 46 5 00 L 1 23 L og i 1 2 57i 12 il 2 3 i 18 _Nationalit _ n 21 8 14 151 7 32 3 93110 11 23 51 6 3 61 81 10 3 6 41 8 1 Pression ducative 31 1 60 1 51 1 63 1 23 1 5 1 2 3 3 1 4 20 19
156. ensuite cod es et conduisent l laboration d un indice socio conomique de statut professionnel Ganzeboom 1992 qui va de O 90 Plus haute est la valeur de l indice plus lev est le statut socio professionnel des parents La valeur moyenne dans les pays de l Ocd est de 49 et l cart type est de 16 Le caract re sophistiqu de l indice ne doit toutefois pas masquer que les donn es sont fond es sur la mani re dont l l ve fournit les informations relatives la profession de ses parents avec les probl mes de fiabilit que cela peut poser Chapitre II Diff rences de performances en fonction des caract ristiques des l ves et de leur environnement familial Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge 13 14 2003 Parmi les valeurs les plus basses de l indice de 16 35 points on trouve des professions telles que petit cultivateur ouvrier m tallurgiste m canicien conducteur de taxi ou encore routier serveur Entre 35 et 50 points figurent des m tiers comme comptable commer ant patron d une petite entreprise ou infirmi re Entre 54 et 70 points le marketing l enseignement ing nieur civil ou expert comptable Enfin au haut de l indice entre 71 et 90 points se trouvent les professions les plus prestigieuses comme m decin professeur d universit ou avocat La valeur moyenne de l indice est de 50 en Communaut fran aise et de 48 en Flandre
157. ent est d riv des r ponses des chefs d tablissement des questions telles que Dans votre tablissement dans quelle mesure l apprentissage des l ves de 15 ans est il g n par le niveau trop bas des attentes des enseignants par des relations m diocres entre l ves et enseignants L chelle a t invers e en sorte que les valeurs peu lev es de cet indice d notent un pi tre climat de discipline Chapitre IV Disparit s entre tablissements Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge 13 14 2003 o L indice de perception des chefs d tablissement quant aux facteurs troublant le climat de l tablissement et imputables aux l ves provient des rapports des chefs d tablissements sur le fait que l apprentissage des l ves de 15 ans dans leur tablissement tait perturb par les facteurs suivants absent isme des l ves l ves qui perturbent le cours l ves qui s chent les cours L chelle a t invers e en sorte que les valeurs peu lev es de cet indice d notent un pi tre climat de discipline L indice du moral et de l engagement des enseignants selon le chef d tablissement est d riv de la mesure dans laquelle les chefs d tablissement taient d accord ou non avec les propositions suivantes Le moral est tr s bon dans cet tablissement Les enseignants prennent leur travail c ur L indice de p nur
158. ents s lectionn s et doit tre d ment justifi e au cas par cas Westat centre d expertise international pour l chantillonnage s assure que les pays tirent leur chantillon en respectant les r gles d finies dans le manuel d chantillonnage ce centre a d ailleurs tir l chantillon des pays qui en avaient fait la demande c est le cas de la Communaut fran aise de Belgique Pour 2003 cette proc dure devient obligatoire 13 Pour rappel la France apr s avoir particip aux diff rentes phases d laboration de IALS a mis en question plusieurs aspects m thodologiques de l tude et s en est retir e en sorte que les r sultats de la France ne figurent pas dans les rapports internationaux 4 Pour un aper u des pol miques que soul vent les tudes internationales dans les pays de culture francophone on consultera la controverse qui a oppos Romainville 2002 d une part et Lafontaine et Demeuse 2002 d autre part dans un num ro de la Revue nouvelle Introduction Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge 13 14 2003 Administration des preuves Comme dans toutes les tudes internationales des proc dures standard pour l administration des tests aux l ves sont d finies celles ci sont r unies dans un manuel les m mes consignes et explications doivent tre fournies aux tudiants ceux ci doivent passer les preuves dans les m mes limites de temps Pour ga
159. er ue en informatique augmente sensiblement en fonction du niveau d tudes atteint par les l ves de 15 ans Autrement dit les l ves qui accusent un retard scolaire important sont moins confiants en leurs capacit s que les l ves l heure ou en avance dans leur parcours scolaire Tel ne semble pas tre le cas en Flandre o la situation est moins nette notamment cause des faibles effectifs pr sents dans les niveaux d tudes excentr s Faut il y voir les effets n fastes du redoublement sur l estime en soi des l ves Si ce stade de l analyse un rapport direct de cause effet est difficile tablir le constat n en demeure pas moins tabli Chapitre III clairage sur les contextes Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge 13 14 2003 Tableau 3 7 Indice de confiance en soi et capacit utiliser les ordinateurs en fonction du sexe du niveau d tudes de la forme d enseignement de la langue parl e la maison du lieu de naissance et de la structure familiale pour les l ves flamands et francophones Communaut fran aise Communaut flamande M Er t p n m Er t p n Sexe Filles 0 07 0 03 0 016 1207 0 08 0 02 0 002 1846 Gar ons 0 37 0 03 0 000 1131 0 34 0 03 0 000 1984 Niveau d tudes 1 secondaire 0 46 0 28 0 105 4 0 82 0 18 0 000 3 2 secondaire 0 04 0 11 0 693 126 0 00 0 17 0 999
160. er sa propre r ponse Les questions ouvertes sont corrig es sur la base de grilles de correction crit ri es et standardis es Les correcteurs sont sp cifiquement entra n s pour cette t che La fid lit des corrections est contr l e sur le plan national par une proc dure de correction multiple des questions ouvertes 4 correcteurs Un contr le international de la fid lit des corrections est en outre effectu Le d tail des m thodes utilis es dans PISA peut tre consult dans le rapport technique Adams amp Wu 2002 Introduction Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge 13 14 2003 oO L ensemble des questions a t r parti en 9 formes de carnets diff rents Chaque carnet comporte un noyau commun d items au d part duquel l quivalence des carnets peut tre assur e par des proc dures statistiques o Les l ves compl tent un questionnaire de contexte d une dur e de 30 minutes Plus de 40 questions leur sont pos es propos de leur environnement familial de leurs loisirs de l tablissement qu ils fr quentent de leur implication dans la vie scolaire oD Les chefs d tablissement compl tent galement un questionnaire de contexte portant sur les caract ristiques et le fonctionnement de l tablissement dont ils ont la responsabilit oO Des contr les de qualit stricts sont effectu s toutes les tapes du processus traduction des tests chantill
161. ers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge 13 14 2003 Lors de l essai de terrain la mani re dont les items se comportent dans les diff rents pays et les diff rentes langues a fait l objet de toutes les attentions Le mod le d analyse IRT v rifie outre les contr les relatifs la qualit psychom trique habituels si aucun item ne se comporte d une fa on suspecte dans l un ou l autre pays Fonctionnement Diff rentiel des Items Si un item se r v lait dans un pays exceptionnellement bien r ussi ou l inverse comparativement d autres items de difficult quivalente ce pourrait tre pour des raisons de non quivalence dans la traduction du texte de l item ou du guide de correction de cet item Un rapport sp cifique intitul Dodgy items report Rapport sur les items suspects a t consacr ces questions tous les biais y ont t syst matiquement traqu s biais li s au sexe biais li s au milieu socio culturel des l ves biais li s au pays Tr s peu d items pr sentaient des probl mes d interaction avec le pays aucun en Communaut fran aise de Belgique Ce rapport a servi de base l laboration du test d finitif les items suspects de non quivalence d un pays l autre en ont t syst matiquement limin s Apr s la campagne de test d finitive une validation post hoc des items a t r alis e Dans cette perspective les items rete
162. ervice de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge 13 14 2003 Kirsch I de Jong J Lafontaine D McQueen J Mendelovits J et Monseur C 2003 La lecture moteur de changement Performances et engagement R sultats de PISA 2000 Paris Ocd Lafontaine D 1996 Performances en lecture et contexte ducatif Enqu te internationale men e aupr s d l ves de 9 et 14 ans Bruxelles De Boeck Lafontaine D 1997 Le niveau en lecture l entr e du secondaire en Communaut fran aise de Belgique des comp tences fragiles et si diverses Enjeux 41 42 129 161 Lafontaine D 1999 Un go t de lire bien mesur Mesure et valuation Vol 22 1 21 45 Lafontaine D 2001 Quoi de neuf en litt ratie Regard sur trente ans d valuation de la lecture Les Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale 7 8 711 95 Lafontaine D 2002 Au del des performances des jeunes de 15 ans un syst me ducatif se profile Premiers r sultats de PISA 2000 Le point sur la recherche en ducation 24 juin Lafontaine D 2002 Pourquoi la Finlande a t elle tant de bons lecteurs Echec l chec 156 3 Les Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale 9 10 227 230 Lafontaine D 2003 L engagement des jeunes de 15 ans l gard de la lecture un atout pour la litt ratie Caract res 10 29 40 Lafontaine D et Schillings P 1999 Mesurer les progr s accomplis gr ce a
163. es Tableau 3 13 Nombre d ordinateurs dans l implantation CFR CFL a pour l ensemble de l implantation 40 8 87 6 b disponibles pour les l ves de quinze ans 25 8 50 3 c disponibles uniquement pour les enseignants 4 1 5 1 d disponibles uniquement pour le personnel administratif 6 1 10 1 e connect s Internet au r seau Web mondial 19 3 33 3 f connect s un r seau local LAN INTRANET 11 8 32 0 On trouve en moyenne 41 ordinateurs par implantation dont 26 disponibles pour les l ves de 15 ans Sachant que le nombre moyen d l ves par implantation est de 632 cela fait un ratio d un ordinateur pour 25 l ves 19 ordinateurs par tablissement en moyenne sont connect s l internet En Flandre la richesse de l quipement informatique est plus grande peu pr s le double de ce qu elle est en Communaut fran aise pour une taille moyenne d tablissement peine sup rieure 700 l ves Sur le plan international le nombre d ordinateurs moyen par tablissement est de 83 mais le mode valeur la plus fr quente parmi les pays n est que de 30 le contraste est en fait marqu entre des pays tr s bien quip s Japon Cor e Etats Unis Royaume Uni France Canada Luxembourg Australie Nouvelle Z lande et un large ensemble de pays plut t faiblement quip s dont la Belgique fait partie Chapitre III clairage sur les contextes Cahiers du Service de P dagogi
164. es tablissements fr quent s par des l ves de milieu plus ais ou par moins d l ves en retard scolaire CHAPITRE V Ecole fr quent e et ou caract ristiques individuelles qu est ce qui compte le plus CONCLUSIONS G N RALES Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge 13 14 2003 Les constats pos s par l enqu te PISA ne sont h las pas nouveaux et n ont pas v ritablement surpris les observateurs attentifs du terrain ducatif en Communaut fran aise de Belgique En 1991 l enqu te IEA Reading Literacy Lafontaine 1996 avait d j tir la sonnette d alarme Le niveau de compr hension en lecture des l ves de 14 ans tait faible comparativement celui des autres pays occidentaux alors que le niveau des l ves de 9 ans tait quant lui plut t satisfaisant Entre 1994 et 2001 les valuations externes interr seaux dont les r sultats sont accessibles sur le site informatique de l Agers pour une synth se voir Lafontaine et Blondin 2003 ont r guli rement mis en vidence les difficult s en lecture rencontr es par certains groupes d l ves et la difficult plus g n rale celle l de nos l ves d passer une compr hension superficielle des textes et documents Lafontaine 1997 Lafontaine et Schillings 1999 En 1995 l enqu te TIMSS de l IEA a pos un diagnostic tr s proche de celui de PISA alors que les valuations taient
165. es Bruxelles Administration g n rale de l Enseignement et de la Recherche scientifique Direction de la Recherche en Education et du Pilotage interr seaux Commission commune de Pilotage de l Enseignement obligatoire Minist re de la Communaut fran aise 2000 Comp tences terminales et savoirs requis en fran ais Humanit s g n rales et technologiques Bruxelles Administration g n rale de l Enseignement et de la Recherche scientifique Direction de la Recherche en ducation et du Pilotage interr seaux Monseur C 1996 Troisi me tude internationale en math matiques et en sciences TIMSS Universit de Li ge Service de p dagogie exp rimentale document non publi Monseur C 1998 L enseignement des sciences en Communaut fran aise de Belgique est il dans le 36 dessous Universit de Li ge Service de p dagogie exp rimentale document non publi R F RENCES BIBLIOGRAPHIQUES Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge 13 14 2003 Monseur C et Demeuse M 2001 G rer l h t rog n it des l ves M thodes de regroupement dans l enseignement obligatoire Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale de l Universit de Li ge 7 8 25 52 Mullis LVS Martin M O Kennedy A M Flaherty C L 2002 Pirls 2001 Encyclopedia A Reference Guide to Reading Education in the Countries Participation in IEAS Progress in International Reading Lite
166. es acquis math matiques dans des contextes de vie r elle originaux comme par exemple la pollution la s curit routi re ou la croissance d mographique D un point de vue didactique c est toute la question de l aide la r solution de probl mes qui est ainsi pos e comment amener davantage d l ves tre plus performants en r solution de probl mes Par ailleurs il faut souligner quel point les r sultats des l ves aux questions de math matiques propos es dans PISA sont li s leurs comp tences de lecture Comme les l ves ont r pondu la fois des questions de lecture de math matiques ou de sciences il est en effet possible d valuer dans quelle mesure leurs r sultats dans les trois domaines sont li s La corr lation entre les scores de lecture et de math matiques est tr s lev e 0 86 beaucoup plus qu elle ne l est d habitude dans des valuations scolaires traditionnelles La valeur exceptionnellement lev e de cette corr lation attire l attention sur la nature bien particuli re de l valuation des math matiques men e dans PISA et sur la prudence avec laquelle il faut interpr ter les r sultats obtenus dans les deux domaines mineurs Dispersion des r sultats Au del de la moyenne il est important de regarder l cart type et les indices de dispersion que sont les percentiles afin d affiner le diagnostic Comme en lecture l cart type est important qu
167. es draps sont st rilis s ANNEXES Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge 13 14 2003 Pas de cr dit Code 01 Fait r f rence l action de tuer la maladie EE Parce que la temp rature tr s chaude de l eau tue toutes les maladies dans les draps FF La temp rature lev e tue la plupart des fi vres dans les draps ce qui r duit le risque de contamination Code 02 Autres r ponses incorrectes GG Pour que le froid ne les rende pas malades HH C est normal quand on lave quelque chose l eau emporte les microbes Code 99 Omission Question 6 JOURNAL DE SEMMELWEIS De nombreuses maladies peuvent tre soign es par les antibiotiques Toutefois l efficacit de certains antibiotiques contre la fi vre puerp rale a diminu ces derni res ann es Pour quelle raison Une fois produits les antibiotiques perdent progressivement leurs principes actifs Les bact ries deviennent r sistantes aux antibiotiques Ces antibiotiques ne sont utiles que contre la fi vre puerp rale et pas contre d autres maladies On a moins besoin de ces antibiotiques en raison des progr s consid rables de ces derni res ann es en mati re de sant publique CONSIGNES DE CORRECTION 6 OBJECTIF DE LA QUESTION Processus connaissance et compr hension Th me biodiversit Champ d application aspects scientifiques relatifs la vie et la sant Cr dit complet Code 1 B Les ba
168. es du secondaire Il s agit bien d valuer la culture le bagage math matique ou scientifique traduction de l anglais mathematical ou scientific literacy des l ves de 15 ans d une fa on relativement ind pendante des curricula Les l ves sont plac s dans des situations de r solution de probl mes au sens large du terme face auxquelles ils doivent mobiliser certaines comp tences ou connaissances math matiques ou scientifiques mais aussi leurs comp tences de compr hension l crit pour lire la mise en situation et les consignes les exemples d items fournis en annexe sont clairants sur ce plan Comment les math matiques sont valu es dans PISA Voici les crit res qui influencent la complexit des t ches oO Le nombre et la complexit des processus de traitement et des tapes sollicit s par les t ches les t ches peuvent aller de probl mes simples en une seule tape qui demandent aux l ves de rappeler ou de reproduire des donn es math matiques simples ou d effectuer des calculs simples des probl mes r soudre en plusieurs tapes faisant appel des comp tences math matiques avanc es des processus de prise de d cision ou des strat gies de r solution complexes Chapitre Les acquis des l ves de 15 ans Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge 13 14 2003 o L exigence de mettre en relation et d int
169. et 5 temps partiel Cinq pour cent seulement seraient demandeurs d emploi Aux questions portant sur le niveau d tudes des parents on remarquera le pourcentage relativement lev d omissions autour de 10 Environ 45 des parents auraient termin l enseignement secondaire sup rieur g n ral ou technique et parmi ceux ci 38 des m res et 42 des p res seraient dipl m s de l enseignement sup rieur Ces chiffres faut il le souligner sont prendre avec la plus grande prudence La proportion tr s sensiblement moindre de parents dipl m s du sup rieur en Flandre y incite particuli rement Tableau 3 18 Biens ou services disponibles au domicile des l ves CFR CFL a lave vaisselle 64 5 62 1 b chambre pour vous seul e 83 8 93 6 c logiciels ducatifs 56 4 76 1 d connexion Internet 36 7 45 8 e un ou plusieurs dictionnaire s 92 9 98 3 f endroit calme pour tudier 89 6 95 6 g bureau pour tudier 88 2 86 6 h manuels scolaires 83 1 93 0 i ouvrages de litt rature 45 4 28 5 classique Ex Moli re Victor Hugo j recueils de po sie 38 2 39 6 k uvres d art Ex tableaux 38 6 65 2 sculptures Chapitre III clairage sur les contextes Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge 13 14 2003 La majorit des familles disposent de biens d quipement comme le lave vaisselle et des ressources ducatives de base
170. ev es de cet indice d notent une pi tre qualit du mat riel p dagogique Chapitre IV Disparit s entre tablissements Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge 13 14 2003 En dehors de ces indices latents des donn es factuelles ont t recueillies aupr s des chefs d tablissements concernant la taille de l tablissement le pourcentage de filles inscrites dans l tablissement le nombre d heures d enseignement dispens es par an le nombre d ordinateurs par l ve l int rieur de l tablissement la proportion d ordinateurs destin s aux l ves la proportion d ordinateurs destin s aux enseignants la proportion d ordinateurs destin s l administration la proportion d ordinateurs connect s l internet la proportion d ordinateurs connect s un r seau local la proportion d l ves par enseignant la proportion d enseignants qui ont un dipl me universitaire la proportion d enseignants qui ont un dipl me certifi par une autorit comp tente la proportion d enseignants de fran ais de math matiques et de sciences qui ont un dipl me universitaire Tableau 4 3 Coefficients de r gression significatifs entre le score des l ves sur l chelle combin e de compr hension de l crit et les caract ristiques des tablissements en Communaut fran aise de Belgique Coefficient de Erreur standard r gression Taille de l implantation 0 078 0 03
171. exemple on a illustr sous forme graphique la dispersion des scores moyens des tablissements dans quatre syst mes ducatifs les Communaut s fran aise et flamande de Belgique la Finlande et l Espagne La barre horizontale en gras repr sente la moyenne du pays le rectangle gris repr sente l espace compris entre le 25 et le 75 percentiles tandis que les deux extr mit s de la ligne verticale constituent le score minimum et le score maximum observ s au niveau des tablissements 51 Pour PISA 2000 ce sont des implantations et non des tablissements qui ont t s lectionn s Par variance entre coles il faut donc entendre variance entre implantations 52 Il faut se garder de comparer la valeur de l indice d agr gation dans PISA celles obtenues lors d autres enqu tes car dans PISA les 35 l ves s lectionn s par tablissement viennent de diff rentes classes et ne sont donc pas group s dans une seule classe comme dans les tudes I E A ou les valuations externes Ce changement de modalit d chantillonnage doit avoir une influence sur la mani re dont la variance entre coles et entre l ves l int rieur des coles se distribue bien qu il soit difficile de d terminer si cette diff rence est de nature augmenter ou diminuer la variance entre coles des tendances jouant en sens contradictoires de surcroit les effets peuvent tre diff rents selon les pays Quel que soit le mode adopt on cons
172. favoris s sont un peu plus que pr vu avoir un haut niveau d engagement en gras dans le tableau 3 6 Toutefois et ce r sultat est encourageant le degr d engagement appara t comme relativement ind pendant du milieu socio conomique une proportion non n gligeable d l ves d origine sociale modeste ou moyenne se caract rise par un degr d engagement lev ou moyen Chapitre III clairage sur les contextes Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge 13 14 2003 Tableau 3 6 Engagement et niveau socio conomique Pourcentages attendus et observ s en Communaut fran aise I I I 625 6 25 479 12 66 7 53 S l Wl E E E E N E E EE E r E E a eee wW i l 1 S 125 25 1 125 S 11 77 25 07 1 13 18 5 T I l 3 Si dm Les 1 l 6 25 12 5 1 6 25 ol 816 12 25 1 4 29 2 I I Faible Moyen Elev Niveau socio conomique Examinons maintenant le lien entre l appartenance l une de ces neuf cat gories et le niveau de performances en lecture La question qui nous int resse particuli rement ici est de voir si les jeunes d origine sociale modeste mais fortement engag s dans la lecture sont ou non meilleurs lecteurs que leurs camarades plus favoris s socialement mais peu engag s l gard de la lecture Chapitre III clairage sur les contextes Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale
173. fr quentent l enseignement technique de ceux inscrits dans l enseignement g n ral Introduction Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge 13 14 2003 Contenu et m thodes de l valuation PISA8 o 8 Tous les l ves de tous les pays participants passent des preuves identiques qui ont t traduites dans les diff rentes langues au d part de deux versions source l une en anglais l autre en fran ais Les contr les portant sur la qualit et l quivalence des traductions ont t extr mement rigoureux et bien plus s v res qu ils ne l avaient t dans les tudes ant rieures Les proc dures de passation sont standardis es les consignes sont les m mes dans les diff rents pays et des contr les ind pendants du pays ont t effectu s afin de v rifier si les proc dures standard pr vues taient bien respect es Les preuves d valuation devaient partout tre administr es par des personnes ext rieures soit personnel ext rieur l tablissement soit le cas ch ant par une personne de l tablissement d ment form e pour cette t che mais qui ne pouvait tre le professeur d aucun des l ves valu s PISA 2000 est une valuation papier crayon d une dur e de 2 heures par l ve PISA 2000 comporte des questions choix multiple et une proportion importante de questions r ponse ouverte 45 en lecture o l l ve doit labor
174. gie exp rimentale Universit de Li ge 13 14 2003 Performances moyennes des pays Dans le domaine des sciences la Communaut fran aise de Belgique se situe sensiblement en dessous de la moyenne des pays de l Ocd 0 33 cart type Le score est significativement inf rieur la moyenne Ocd Il ne diff re toutefois pas significativement de celui enregistr aux Etats Unis en Hongrie en Islande en Suisse en Espagne en Allemagne en Pologne au Danemark en Italie au Liechtenstein en Gr ce en Russie au Portugal ou au Luxembourg Parmi les pays de l Union europ enne seuls la Gr ce 461 le Portugal 459 et le Luxembourg 443 obtiennent des performances inf rieures celles de la Communaut fran aise de Belgique Les performances de la Communaut flamande relativement moins bonnes dans ce domaine qu en lecture et en math matiques sont n anmoins sup rieures la moyenne et sup rieures de 0 4 cart type celles de la Communaut fran aise de Belgique Les performances en Communaut germanophone sont un peu sup rieures la moyenne internationale Comme pour les math matiques on observe une corr lation tr s lev e 0 87 entre les r sultats obtenus par les l ves en lecture et en sciences Face aux t ches qui leur sont soumises dans PISA concr tement seuls les l ves bons lecteurs sont en mesure d obtenir de bons scores aux questions de sciences Ces r sultats quelque peu alarmants
175. grer des l ments d information les t ches les plus simples exigent de l l ve qu il applique une repr sentation ou une technique un seul l ment d information Les t ches plus complexes supposent la mise en relation et l int gration de plusieurs l ments d information l utilisation de diff rentes repr sentations de connaissances ou d outils math matiques diff rents d une fa on s quentielle o L exigence de repr senter d interpr ter le mat riel et de r fl chir sur les situations et les m thodes Cela va de la simple mobilisation d une formule famili re la formulation la traduction ou la cr ation d un mod le appropri dans un contexte peu familier voire l utilisation du raisonnement de l argumentation et de la capacit g n raliser M me en l absence de niveaux formellement d finis il est possible de d crire le type de t ches que les l ves sont capables d accomplir diff rents points de l chelle o Dans le haut de l chelle vers 750 points les l ves sont capables de d velopper une approche active et cr ative des math matiques Ils peuvent interpr ter et formuler des probl mes en termes math matiques g rer de l information complexe et mettre en uvre diff rentes tapes de r solution de probl mes ce niveau les l ves peuvent identifier et appliquer les connaissances ad quates souvent dans un contexte peu familier utiliser leur
176. hiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge 13 14 2003 COLLEGE CATHOLIQUE DE GEMBLOUX 2E ET 3E DEGRES GEMBLOUX COLLEGE DON BOSCO BRUXELLES COLLEGE DU CHRIST ROI OTTIGNIES COLLEGE NOTRE DAME DE LA PAIX ERPENT COLLEGE NOTRE DAME DE LA TOMBE KAIN COLLEGE NOTRE DAME DES TROIS VALLEES SITE ALIX LE CLERC LA HULPE COLLEGE NOTRE DAME DU BONLIEU VIRTON COLLEGE SAINTE MARIE SAINT GHISLAIN COLLEGE SAINTE MARIE MOUSCRON COLLEGE SAINT FRANCOIS D ASSISE TUBIZE COLLEGE SAINT HUBERT BRUXELLES COLLEGE SAINT VINCENT SOIGNIES COLLEGE TECHNIQUE SAINT JEAN COURT SAINT ETIENNE COMMUNAUTE EDUCATIVE SAINT JEAN BAPTISTE TAMINES COMMUNAUTE SCOLAIRE SAINT BENOIT 2E ET 3E DEGRES HABAY LA NEUVE ECOLE D ARTS ET METIERS ERQUELINNES ECOLE POLYTECHNIQUE DE SERAING SERAING ECOLE PROFESSIONNELLE SECONDAIRE INFERIEURE SPECIALE MOMIGNIES ECOLE PROFESSIONNELLE CENTRE ASTY MOULIN SAINT SERVAIS ECOLE PROVINCIALE D ASPIRANTES EN NURSING ET PUERICULTURE LIEGE ECOLE SECONDAIRE D ENSEIGNEMENT SPECIAL LIBRE MANOIR D ANJOU BRUXELLES ETABLISSEMENT SAINT JOSEPH ENSEIGNEMENT SECONDAIRE SPECIAL GEER INSTITUT COMMUNAL D ENSEIGNEMENT TECHNIQUE MOUSCRON INSTITUT DE LA PROVIDENCE HERVE INSTITUT DE LA SAINTE FAMILLE D HELMET BRUXELLES INSTITUT DE L ENFANT JESUS LYCEE NIVELLES INSTITUT D ENSEIGNEMENT SECONDAIRE SAINT LUC LIEGE
177. i 523 Japon 522 Su de 516 Belgique Communaut germanophone 507 Autriche 507 Islande 507 Norv ge 505 France 505 tats Unis 504 Moyenne des pays Ocd 500 Danemark 497 Suisse 494 Espagne 493 R publique tch que 492 Italie 487 Allemagne 484 Liechtenstein 483 Hongrie 480 Pologne 479 Belgique Communaut fran aise 47 Gr ce 47 Portugal 47 Russie 442 Lettonie 458 Luxembourg 441 Mexique 422 Br sil 396 Pays non membres de l Ocd Chapitre Il Diff rences de performances en fonction des caract ristiques des l ves et de leur environnement familial Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge 13 14 2003 Profil des l ves en grande difficult de lecture Une autre fa on d aborder la question de l quit ducative est d examiner la mani re dont se r partissent certaines cat gories d l ves sur les six niveaux de l chelle de performances en lecture Cette analyse a t effectu e pour trois crit res essentiels la langue parl e habituellement la maison l ann e et la forme d enseignement fr quent es Langue parl e habituellement la maison Tableau 2 6 R partition des l ves sur les 6 niveaux de l chelle de lecture en fonction de la langue habituellement parl e la maison Niveau Fran ais Autre langue lt 1 10 26 1 13 33 2 19 20 3 25 18 4 25 3 5 8 En ce qui concern
178. ie d enseignants est d riv des r ponses des chefs d tablissement la question Dans votre tablissement l apprentissage des l ves de 15 ans est il g n par une p nurie ou une inad quation des enseignants en g n ral ou en fran ais math matiques ou sciences en particulier L chelle a t invers e en sorte que les valeurs peu lev es de cet indice d notent un probl me de p nurie d enseignants L indice de qualit des infrastructures mat rielles des tablissements est d riv des r ponses des chefs d tablissement la question Dans votre tablissement dans quelle mesure l apprentissage des l ves de 15 ans est il g n par l tat m diocre des locaux par des installations m diocres de chauffage de conditionnement d air clairage et par le manque de locaux destin s l enseignement L chelle a t invers e en sorte que les valeurs lev es de cet indice d notent une pi tre qualit des infrastructures mat rielles L indice de qualit du mat riel p dagogique des tablissements est d riv des r ponses des chefs d tablissement la question Dans votre tablissement dans quelle mesure l apprentissage des l ves de 15 ans est il g n par le manque d ordinateurs disponibles des fins didactiques par le manque de mat riel didactique disponible la biblioth que L chelle a t invers e en sorte que les valeurs l
179. illies voir graphique et s en est servi pour tenter de convaincre ses confr res ANNEXES Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge 13 14 2003 Question 2 JOURNAL DE SEMMELWEIS Mettez vous la place de Semmelweis En vous fondant sur les donn es recueillies par Semmelweis donnez une raison de penser que la fi vre puerp rale n est probablement pas provoqu e par des tremblements de terre CONSIGNES DE CORRECTION 2 OBJECTIF DE LA QUESTION Processus tirer des conclusions et les valuer Th me biologie humaine Champ d application aspects scientifiques relatifs la vie et la sant Cr dit complet Code 21 Fait r f rence la diff rence dans le nombre de d c s pour 100 accouchements relev s dans les deux salles A Du fait que la premi re salle a eu un taux lev de femmes mortes par comparaison avec les femmes de la seconde salle cela montre clairement que cela n a rien voir avec les tremblements de terre B Il ny a pas eu autant de personnes mortes dans la salle 2 donc un tremblement de terre n aurait pas pu se produire sans causer le m me nombre de d c s dans les deux salles C Comme la seconde salle n a pas un taux aussi lev cela avait peut tre quelque chose voir avec la salle 1 D Il est improbable que la fi vre puerp rale soit provoqu e par les tremblements de terre parce que le nombre de personnes qui meurent est tellement diff rent
180. imensions ainsi d finies on peut distinguer 6 groupes de pays figure 4 5 gO Un premier groupe constitu de l Allemagne et des Communaut s fran aise et flamande de Belgique rassemble les nations qui se caract risent par une variation de performance entre tablissements et une variance totale de performances tr s lev es Dans ce groupe la Flandre fait figure d exception en ce qui concerne le niveau moyen de lecture des l ves oO Un deuxi me groupe constitu de l Australie de la Nouvelle Z lande et du Royaume Uni r unit des pays qui se caract risent par une faible variation de performances entre tablissements mais une variance totale de performances relativement lev e o La Su de et la Norv ge constituent un groupe de pays dont les caract ristiques sont relativement semblables celles des pays du groupe pr c dent mais o les disparit s entre tablissements sont encore plus faibles o Un quatri me groupe comprenant l Islande l Irlande et le Canada se distingue par des disparit s entre tablissements et une variance totale de performances relativement faible oO La Cor e le Mexique le Br sil l Italie l Espagne et la Russie constituent un cinqui me groupe de pays o la variance entre tablissements se situe dans la moyenne internationale mais se particularise par une variance totale de performances tr s faible o Enfin l Autriche la Hongrie la Gr ce la Pologne la R publi
181. imiter le plus possible ce risque diff rentes proc dures ont galement t d finies o Les NPM National Project Manager et les responsables des corrections suivent une formation d une semaine pour l essai de terrain et pour l tude d finitive De longues s ances d entra nement sont ainsi pr vues pour essayer d harmoniser au maximum les proc dures de correction A leur retour les NPM forment de la m me fa on tous les correcteurs qui sont recrut s pour les besoins de l tude Introduction Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge 13 14 2003 oO Pour l essai de terrain comme pour l tude d finitive la moiti des carnets doivent tre corrig s quatre reprises par des correcteurs diff rents afin de contr ler la fid lit entre correcteurs A titre indicatif les analyses ont montr que le taux de concordance entre les correcteurs d passait 90 dans 24 pays sur 32 En Communaut fran aise le taux de concordance entre correcteurs tai de 92 2 Dans l ensemble on ne doit pas craindre de probl mes de subjectivit ou de laxisme excessif dans certains pays O Pour l tude d finitive des corrections crois es ont t pr vues entre pays Concr tement ceci signifie qu un certain nombre de carnets de la Communaut fran aise de Belgique ont t corrig s en dehors du pays sous la responsabilit du consortium Car la fid lit entre correcteurs d un
182. inc rit des r pondants les r ponses certaines questions peuvent tre affect es par la d sirabilit sociale ou le souci de se conformer aux attentes et aux normes suppos es de la soci t dans laquelle on vit Il faut galement prendre cela en compte lors de la lecture des r sultats L objet de cette section est essentiellement descriptif Il ne s agit pas ici de mettre en relation par des proc d s statistiques les l ments de contexte avec les performances mais plus simplement de d crire certaines caract ristiques du contexte dans lequel voluent les l ves de 15 ans en mettant l accent le cas ch ant sur ce qui distingue la Communaut fran aise d autres pays Nous ne pr senterons pas ici les r ponses toutes les questions qui ont t pos es dans les questionnaires dont l int r t descriptif n est pas toujours majeur pas plus que nous ne pr senterons les donn es quivalentes pour tous les pays participants Cet exercice serait fastidieux des dizaines de pages n y suffiraient pas et pas n cessairement informatif C est donc sur une s lection de variables celles qui apparaissaient les plus pertinentes que porte la pr sentation ci apr s Dans les tableaux ont t indiqu es les valeurs pour la Communaut fran aise CFR et la Communaut flamande CFL Chapitre III clairage sur les contextes Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge
183. iques savoirs et algorithmes formels enseign s au cours de math matiques que ce n tait le cas dans TIMSS En comparant les r sultats de TIMSS et de PISA on observe un bond en avant significatif des pays anglo saxons tels le Royaume Uni la Nouvelle Z lande le Canada l Australie qui ont une approche moins formelle des math matiques et un apprentissage plus pouss des d marches exp rimentales tous ces pays ont par ailleurs de bonnes performances en sciences et en lecture 26 TIMSS Third International Mathematic and Science Study Chapitre Les acquis des l ves de 15 ans Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge 13 14 2003 Ce recul relatif de nos performances entre les deux tudes ne signifie donc pas que le niveau de nos l ves ait baiss PISA et TIMSS valuent les math matiques d une fa on trop diff rente pour autoriser ce genre de conclusion La question se poser est de voir quel test de PISA ou de TIMSS correspond le mieux la vision de l enseignement des math matiques pr n e dans les r f rentiels de comp tences et de juger des r sultats la lumi re de la r ponse cette question S il est raisonnable de penser que la majorit de nos l ves de 15 ans ont b n fici de l apprentissage des contenus math matiques envisag s dans les preuves PISA cf Introduction les l ves risquent d tre plus d munis devant la n cessit de mobiliser c
184. iques propres l enseignement des disciplines sont galement prendre en consid ration Chapitre Les acquis des l ves de 15 ans CHAPITRE II Diff rences de performances en fonction des caract ristiques des l ves et de leur environnement familial sA Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge 13 14 2003 Introduction Au del des performances moyennes obtenues par les l ves qui constituent des indicateurs d efficacit du syst me ducatif il est important de prendre en consid ration les r sultats obtenus par certains groupes ou cat gories d l ves Ceci revient tenter d estimer l quit du syst me ducatif approche compl mentaire celle de l efficacit mais tout aussi essentielle On s accorde en effet pour reconna tre que l efficacit d un syst me ducatif si elle est souhaitable est d autant plus appr ciable si elle va de pair avec la garantie d une certaine quit entre l ves Un syst me sera per u comme plus quitable qu un autre si les carts entre groupes d l ves comportant certaines caract ristiques et en particulier celles li es leur origine sociale y sont moins accentu s que dans un autre Pour l ensemble des pays participant PISA on constate d ailleurs que l efficacit et l quit sont en partie li es ainsi parmi les pays dont la performance en lecture est sup rieure la moyenn
185. is Le choix d une langue moderne dans l enseignement fondamental 4 50 Eur 2002 1 Christiane Blondin et Marie H l ne Straeten Dans quelles conditions les langues modernes sont elles enseign es Enqu te aupr s des directeurs des coles primaires et d un chantillon de ma tres de langue en Communaut fran aise de Belgique 9 00 Eur Bo tes outils Marc Demeuse Viviane de Landsheere Isabelle Demonty et Amid Zaoui avec la collaboration de R ginald Burton Annick Lempereur et Marie H l ne Straeten Evaluer les comp tences de mes l ves en math matiques 8 ans et 12 ans CI 2000 5 Les comp tences transversales Math 00 11 50 Eur 2000 6 Les comp tences disciplinaires les nombres Math 01 01 10 00 Eur LI 2000 7 Les comp tences disciplinaires les solides et les figures Math 01 02 6 20 Eur 2000 8 Les comp tences disciplinaires les grandeurs Math 01 03 7 50 Eur C 2002 2 Viviane de Landsheere D bora Poncelet et Isabelle Sacr avec la collaboration d Annick Lempereur et Christophe Melon Gestion et enrichissement d une banque informatis e de questions susceptible de promouvoir une valuation crit ri e de comp tences dans l enseignement primaire 7 60 Eur Christiane Blondin Cath rine Mattar Eds S ouvrir aux langues et aux cultures gr ce l veil aux langues A para tre Documents Christiane Blondin Ed Premiers pas en immersion A p
186. ises au centre de v rification des traductions et au consortium international pour approbation Parall lement au centre de v rification un panel de r vision culturel r unissant diff rents experts arbitre enfin l ensemble des questions d quivalence Introduction Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge 13 14 2003 L tude du fonctionnement diff rentiel des items Pour s assurer qu un item ne favorise ou ne d favorise une certaine tranche de la population il faut v rifier qu il est exempt de tout biais Le probl me du biais dans le testing se pose chaque fois que le groupe qui l on applique un test pr sente un fond culturel diff rent de fa on marqu e du groupe pour lequel le test a t con u Les diff rences culturelles peuvent avoir des origines diverses ethniques linguistiques religieuses li es au sexe l environnement par exemple milieu rural milieu urbain En lecture on sait combien importe la correspondance entre l exp rience v cue de l l ve et le contenu d un texte Citons par exemple la diff rence de rendement dans des classes de m me niveau scolaire dans la compr hension de textes traitant respectivement des difficult s financi res du m tro de Chicago et de la culture du bl selon que les questions sont pos es en milieu rural ou en milieu urbain L quivalence peut tre d montr e en particulier par l absence de fonctionnement diff rentie
187. itaires de chaque pays et l ensemble des items _ 2 BRA 30 P a 8 S S Rangs calcul s partir de tous les items a 8 BA BN KOR 0 5 10 15 20 25 30 35 Rangs calcul s partir des items prioritaires des pays Equivalence des traductions Les l ves impliqu s dans une enqu te internationale classiquement passent une m me preuve traduite dans les diff rentes langues d enseignement des pays concern s au d part d une langue source l anglais M me si l origine les textes sont en espagnol en russe ou en fran ais ils doivent tous un moment tre traduits en anglais Dans PISA la proc dure est un peu diff rente L Ocd est en effet une organisation bilingue fran ais anglais et toutes ses publications officielles doivent tre fournies dans les deux langues Les textes soumis par les pays pour inclusion dans les preuves peuvent donc l tre en fran ais ou en anglais l ensemble du mat riel de test disponible pour les pays est ensuite fourni aux pays dans deux langues sources La comparabilit des deux versions sources fran aise et anglaise fait l objet de nombreux contr les traduction par deux traducteurs ind pendants conciliation des deux traductions par un expert v rification de l quivalence psycholinguistique des versions anglaise et fran aise par un expert fran ais relecture par un professionnel de tous les aspects formels Intro
188. ituation envisag e o S interroger propos des r sultats d une recherche laborer une synth se et construire de nouvelles connaissances o Rassembler et organiser des informations sous une forme qui favorise la compr hension et la communication R investir dans d autres situations les connaissances acquises Au niveau des contenus notons quelques divergences entre les concepts majeurs abord s dans l valuation PISA et nos socles de comp tences qui ne les envisagent pas directement Ces concepts sont la g n tique la climatologie et l astronomie la Terre et sa place dans l univers Questionnaires de contexte Les l ves et la direction des coles participant PISA doivent r pondre un questionnaire visant recueillir des informations sur les contextes dans lesquels se d roulent les apprentissages Le but est d interpr ter les performances des diff rents pays mais aussi l int rieur des pays des l ves et des tablissements la lumi re des informations recueillies au travers des questionnaires Celles ci permettent en effet de relativiser les r sultats cognitifs ou de les interpr ter d une mani re juste et r fl chie Introduction Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge 13 14 2003 Quels sont les diff rents aspects abord s par ces questionnaires Le milieu social On sait l influence que le milieu social d origine exerce sur l acquisi
189. l crit alors qu en Communaut flamande cette m me proportion ne d passe pas les 20 En Finlande la proportion d tablissements dont la performance moyenne est inf rieure ou gale au niveau 2 est quant elle quasiment inexistante La comparaison de la Communaut fran aise de Belgique avec la situation espagnole est particuli rement clairante L Espagne a sur l chelle combin e de compr hension de l crit un score l g rement sup rieur celui de la Communaut fran aise mais les diff rences entre tablissements y sont beaucoup moins marqu es entre autres parce qu il n existe pas en Espagne d tablissements diff renci s l enseignement tant le m me pour tous les l ves de 15 ans Cette situation se concr tise par un moindre nombre d tablissements tr s performants moins d coles dont le score moyen est au niveau 4 mais aussi l autre Chapitre IV Disparit s entre tablissements Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge 13 14 2003 extr mit par la quasi absence d tablissements dont le score moyen de performance se situe aux niveaux 1 ou 0 et par la raret des tablissements moins de 40 au niveau 2 La plus grande h t rog n it interne des tablissements se traduit ainsi par une moindre proportion d tablissements hors du commun exceptionnellement performants ou dramatiquement peu performants Sources de variation s
190. l absent isme des CFR 13 2 48 7 29 1 9 0 z enseignants i i CFL 29 1 56 8 13 3 0 8 i des l ves qui brossent les CFR 227 38 8 26 7 10 8 0 9 cours i CFL 50 5 38 5 8 0 17 13 j des l ves qui manquent de CFR 12 1 41 7 36 8 94 z respect envers les i i i enseignants CFL 42 6 46 6 8 0 1 0 1 8 k la r sistance du personnel CFR 10 5 25 8 52 0 10 1 17 au changement CFL 27 2 62 3 8 7 1 8 D untemps ts CFR 38 4 28 2 238 52 44 d enseignement trop r duit CFL 57 7 35 3 5 2 1 8 m la consommation d alcool ou CFR 38 9 44 8 10 8 4 0 1 5 de drogues ill gales i i i i CFL 61 4 36 3 0 6 1 7 n une s v rit excessive des CFR 37 1 512 10 4 13 S enseignants l gard des j i i l ves CFL 66 2 31 3 2 5 o des l ves qui intimident ou CFR 23 1 53 1 17 4 5 9 0 5 brutalisent d autres l ves CFL 20 5 73 1 4 5 0 9 1 0 p le fait que les l ves ne sont CFR 20 2 46 9 24 7 72 10 pas encourag s donner la j d 7 i pleine mesure de leurs CFL 38 9 49 7 11 4 A L capacit s i q le fait que les l ves CFR 10 8 33 8 385 167 03 proviennent de milieux familiaux d favoris s CFL 40 0 49 4 8 7 0 9 1 0 Erreur dans la formulation de la question R sultats non valides Chapitre III clairage sur les contextes Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge 13 14 2003 Ceci tant dit quels sont les facteurs d ordre humain qui aux yeux des directeurs constituent les
191. l engagement et la motivation au d veloppement du go t des l ves pour la lecture tout au long de l enseignement primaire varie consid rablement selon les contextes nationaux Ainsi alors que l engagement est au c ur des curriculums dans les pays nordiques Su de Norv ge Islande et dans les pays majoritairement anglo saxons Canada Royaume Uni Nouvelle Z lande cette dimension est moins pr gnante quand elle n est pas absente dans les programmes de la France de l Allemagne ou de la Communaut fran aise o l accent est surtout mis sur l apprentissage d une lecture fluide et d une compr hension correcte et o des objectifs comme la r ponse affective aux textes litt raires ou la r flexion critique sont largement absents alors qu ils se taillent la part du lion dans le premier ensemble de pays cit s 46 I s agit bien des programmes en vigueur la fin des ann es 90 ceux qui sont susceptibles d avoir influenc les performances des l ves en 2000 ou 2001 sans pr juger des volutions ult rieures Chapitre Ill clairage sur les contextes Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge 13 14 2003 Conclusions Les pratiques et attitudes des jeunes dans le domaine de la lecture telles que les a mises en vidence PISA confirment ce que d autres enqu tes avaient tabli ant rieurement Lafontaine et Schillings 2000 pour une synth se voir Baye Lafont
192. l ves et de leur environnement familial Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge 13 14 2003 parents exercent une profession prestigieuse quartile sup rieur de l indice La valeur moyenne d un tel risque dans les pays de l Ocd est de 2 En Communaut flamande il est de 2 4 et en France de 2 2 Les pays o ce risque est le plus lev apr s la Communaut fran aise sont la Suisse 2 7 l Allemagne 2 6 le Luxembourg 2 5 On connaissait par des tudes ant rieures relevant de la sociologie de l ducation le poids du d terminisme social PISA confirme une nouvelle fois le caract re pr gnant de cette influence mais l l ment neuf dans l analyse est que certains syst mes ducatifs parviennent contenir mieux que d autres l ampleur des disparit s li es au capital social Certains syst mes semblent ainsi parvenir compenser au moins en partie les in galit s de d part tandis que d autres semblent davantage impuissants dans ce domaine La Communaut fran aise de Belgique en d pit de mesures structurelles visant compenser les in galit s sociales discriminations positives fait h las partie des pays ou r gions o les syst mes ducatifs sont les moins galitaires Sur ce point le diagnostic est sans appel Vue synth tique Afin de donner un aper u synth tique de l analyse entreprise dans la figure suivante sont indiqu s en regard des
193. l des items L identification et la r duction du fonctionnement diff rentiel des items FDI est un des objectifs principaux prendre en compte pour la construction de tests dans une perspective comparative On est en pr sence d un FDI lorsque dans deux groupes d gale comp tence l item n est pas du m me niveau de difficult L tude du FDI s applique particuli rement dans le cadre de la recherche de l quit dans l valuation par les tests On souhaite que le test ne d favorise aucun groupe particulier ce qui serait le cas si certains items taient plus difficiles pour un groupe donn dont la comp tence est par ailleurs comparable Diff rentes m thodes ont t mises au point pour appr cier le FDI l approche partir des fr quences de r ussite la m thode de MANTEL HAENSSZEL mais les plus ad quates sont sans conteste celles d velopp es dans le cadre des mod les de la r ponse litem Selon ces mod les un item pr sente un FDI si et seulement si les courbes caract ristiques des items estim es partir d chantillons de sujets diff rents ne sont pas identiques Pour v rifier cette hypoth se deux approches sont possibles m Une premi re approche consiste comparer les estimations des param tres qui caract risent l item E Une seconde approche est de comparer les CCI en valuant laire comprise entre les deux courbes Dans PISA la premi re approche a t choisie Introduction Cahi
194. l of Educational Research PISA est le fruit d une coop ration entre l ensemble des pays participant au programme qui 2 La litt ratie englobe la fois des capacit s de lecture et d criture et se d finit plus g n ralement comme un rapport de familiarit avec l crit tel qu il permet l individu de d velopper ses connaissances par le canal de l crit Le concept de litt ratie recouvre des aspects cognitifs comp tences d marches habilet s strat gies et non cognitifs attitudes motivation int r t envers l crit Le cadre conceptuel pour l valuation de la litt ratie dans PISA est d crit dans la brochure Ocd 1999 3 Le r seau libre catholique subventionn est sur repr sent et le r seau de la Communaut fran aise sous repr sent pour deux raisons Au d part l chantillon n a pas t stratifi en vue d obtenir une proportionnalit par r seau Cependant il faut souligner que dans l chantillon d coles tir es au sort la r partition entre r seaux tait plus quilibr e 63 d coles libres catholiques 16 d coles officielles subventionn es et 21 d coles organis es par la Communaut fran aise Le d s quilibre tient au fait que les coles du r seau libre catholique ont accept plus volontiers de participer 87 d entre elles que les coles officielles subventionn es 79 d entre elles et surtout que les coles du r seau de la Communaut fran aise 68 d entre
195. la r ussite Il est mesur dans PISA au travers de questions portant sur la r gularit de la fr quentation scolaire le sentiment d appartenance la communaut ducative l investissement dans des activit s l cole en dehors des cours et les relations avec les enseignants Introduction Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge 13 14 2003 Les habitudes et les attitudes dans le domaine de la lecture Comme la lecture est la discipline majeure des informations ont t recueillies sur le degr d acc s des l ves l crit dans leur famille nombre de livres la maison et en dehors de la famille fr quentation de la biblioth que sur leurs habitudes de lecture quelle fr quence lisent ils et que lisent ils et sur leurs attitudes par rapport la lecture aiment ils lire et pourquoi Culture et langue d origine Des questions ont t pos es sur le pays d origine des parents et sur la les langue s parl e s la maison Ressources humaines et mat rielles Des questions ont t pos es sur les ressources mat rielles auxquelles les tudiants peuvent avoir acc s m la maison internet logiciels ducatifs pi ce tranquille o tudier manuels et calculatrices m l cole biblioth ques ordinateurs calculatrices et laboratoires de sciences Pour ce qui est des ressources humaines des informations relatives aux enseignants ont t
196. le des tablissements du temps d instruction du degr d autonomie dont disposent les tablissements et les enseignants Politique d valuation au sein de l cole Des informations sont collect es sur la fr quence et la nature des valuations le caract re plus ou moins s lectif de la politique des tablissements le niveau d exigence en mati re de r ussite en lecture math matiques et sciences Le tableau suivant extrait du cadre conceptuel pour l laboration des questionnaires de PISA donne un aper u des l ments de contexte couverts par l enqu te Les domaines abord s dans les questionnaires PISA sont en caract res gras Introduction Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge 13 14 2003 Tableau 2 Cadre de r f rence th orique pour les questionnaires de contexte Ant c dent Contexte Contenu Syst me 1 Caract ristiques 2 Dispositifs 3 Curriculum du pays institutionnels et vis objectifs politiques atteindre d ducation Ecole 4 Caract ristiques 5 Ressources et 6 Curriculum de l cole et de processus implant dans son scolaires les classes environnement Classe 7 Caract ristiques 8 Ressources et 9 Curriculum personnelles et processus dans implant dans professionnelles la classe les classes des enseignants El ve 10 Caract ristiques 11 Caract ristiques 12 Acquis des personnelles et scolaires des l ves sociales des l
197. le manque de mat riel CFR 39 3 27 4 25 6 70 07 p dagogique la biblioth que CFL 52 1 29 6 11 4 5 2 1 7 g le manque d quipements CFR 403 26 1 18 3 103 50 multim dia destin s enseignement CFL 41 9 39 6 15 3 3 2 h un quipement peu adapt dans CFR 36 4 25 5 21 5 9 3 73 es laboratoires de sciences CFL 68 8 23 4 4 3 1 7 1 8 i un quipement peu adapt dans CFR 39 4 24 5 14 7 43 171 es ateliers d arts plastiques CFL 49 5 8 8 5 5 3 2 33 0 j un quipement peu adapt dans CFR 40 8 17 3 16 3 3 1 22 5 es ateliers destin s la formation technique et professionnelle FL 2 ne Chapitre III clairage sur les contextes Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge 13 14 2003 Dans l ensemble les chefs d tablissement semblent consid rer les conditions mat rielles comme plut t satisfaisantes puisqu peine 5 des directeurs en moyenne pointent certains aspects mat riels comme constituant un obstacle majeur l apprentissage et 19 estiment certains manques un peu g nants la majorit tant d avis que ces manques ne sont que peu ou pas du tout g nants Les facteurs le plus souvent cit s comme probl matiques sont le manque de mat riel p dagogique la biblioth que l quipement peu adapt dans les labos de sciences le manque de locaux le manque d ordinateurs et d quipement multim dia Malgr le caract re globalement positif des avis ceux ci sont netteme
198. le que soit l cole fr quent e par T l ve Enfin en Communaut fran aise la taille des tablissements la proportion d enseignants qui ont un dipl me universitaire et ou sp cialis s dans la mati re qu ils enseignent la proportion d ordinateurs destin s aux l ves sont li s au niveau des performances des l ves et pourraient mod rer l impact du milieu socio conomique sur leur rendement Cependant gardons l esprit que dans notre Communaut tant donn les liens troits entre le milieu socio conomique des tablissements et certaines de ces caract ristiques il est parfois difficile de savoir si une partie de l avantage des l ves favoris s d un point de vue socio conomique provient du fait qu ils fr quentent les tablissements pr sentant davantage de caract ristiques associ es la r ussite ou si inversement les tablissements pr sentant ces caract ristiques r alisent de meilleures performances en partie parce que leurs effectifs sont plus favoris s Chapitre IV Disparit s entre tablissements CHAPITRE V Ecole fr quent e et ou caract ristiques individuelles qu est ce qui compte le plus sA Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge 13 14 2003 Quel est le v ritable impact des d terminants individuels comme le sexe ou le milieu socio conomique de l l ve sur les performances en litt ratie Peut on discerner la part
199. lecture usage priv Les documents officiels ou les annonces sont usage public Un mode d emploi ou un rapport peut tre assimil de la lecture des fins professionnelles Un manuel scolaire ou un tableau repr sente la lecture des fins scolaires Une raison importante pour tablir cette distinction est qu il se peut que certains groupes d l ves obtiennent de meilleurs r sultats en lecture dans certaines situations il est donc souhaitable d inclure un ventail diversifi de types de lecture dans les preuves d valuation Il ne fait gu re de doute que la mani re dont la lecture est valu e dans PISA est largement en conformit avec les Socles de comp tences et cela ne surprendra gu re dans la mesure o le cadre d valuation de PISA et les Socles s alimentent aux m mes mod les th oriques contemporains de la lecture En ce qui concerne le mat riel d valuation genres et types de textes les Socles pour les textes continus prose mentionnent sous la rubrique D gager l organisation d un texte tous les genres de textes illustr s dans PISA narratifs descriptifs explicatifs argumentatifs et dialogu s Les apprentissages relatifs aux textes non continus apparaissent sous la rubrique Percevoir les interactions entre les l ments verbaux et non verbaux D s 12 ans il est pr vu de certifier les acquis relatifs la lecture de croquis de sch mas d
200. lement Parmi les pays de l Ocd le risque moyen pour ces deux disciplines scientifiques est plus faible qu en lecture il est respectivement de 1 7 et 1 9 ce qui rend encore la performance discriminatoire de la Communaut fran aise de Belgique plus exceptionnelle L ampleur de l cart entre les l ves socialement les plus et les moins favoris s varie consid rablement selon les syst mes ducatifs Cet cart est faible dans des pays comme la Cor e 33 points la Finlande 52 points et l Islande 53 points Il est important plus de 100 points dans des pays comme l Allemagne 114 points la Suisse 115 points ou la Belgique 103 points En Belgique les diff rences nord sud sont nettes alors que l cart en Communaut flamande est de 94 points il atteint en Communaut fran aise la valeur record de 124 points De tous les syst mes ducatifs des pays participant PISA c est en Communaut fran aise de Belgique que incidence du statut socio professionnel des parents sur les performances en lecture des l ves se marque le plus Un l ve dont les parents exercent une profession peu lev e dans la hi rarchie des revenus court ainsi chez nous un risque plus important qu ailleurs de figurer parmi les 25 d l ves les plus faibles en lecture Ce risque est 2 8 fois plus lev par rapport un l ve dont les Chapitre II Diff rences de performances en fonction des caract ristiques des
201. les diff rents genres de prose comme les textes narratifs informatifs ou argumentatifs Ces distinctions partent du principe que les individus seront confront s des formes d crit diverses au cours de leur vie d adulte et qu il ne leur suffira pas d tre capables de lire un nombre restreint de types de textes tels qu on les rencontre habituellement l cole oO En second lieu le type de t che de lecture Cette classification correspond d une part aux diff rentes d marches n cessaires pour tre un lecteur efficace d autre part aux caract ristiques des questions pos es dans le test Les l ves ne sont pas test s sur les comp tences en lecture les plus rudimentaires car on peut supposer que la majorit des l ves de quinze ans les ont d j acquises Il leur est plut t demand de d montrer leur aptitude trouver une information comprendre globalement le texte l interpr ter et r fl chir sur son contenu et sur sa forme en relation avec leurs propres connaissances du monde et justifier leur point de vue 10 Des exemples d preuves d valuation figurent l annexe 2 ainsi que sur la page PISA du site de l Agers Introduction Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge 13 14 2003 o En troisi me lieu l usage pour lequel le texte a t con u son contexte ou sa situation Un roman une lettre personnelle ou une biographie sont des exemples de
202. les dans le profil 1 pour 40 de gar ons Seize pour cent des gar ons sont des lecteurs mod r s profil 2 pour 14 des filles Les rapports sont tr s proches de la moyenne internationale Int r t et attitudes envers la lecture Tableau 3 5 Pourcentage d l ves en accord ou en d saccord avec les affirmations suivantes propos de la lecture r sultats exprim s en pourcentages Filles Gar ons Pas du tout D accord Pas du tout D accord d accord ou outout daccord ou pas ou tout pas d accord fait d accord fait d accord d accord Je ne lis que si j y suis oblig e 65 35 49 51 lecture est un de mes loisirs 61 39 75 25 avoris J aime parler de livres avec 57 43 72 28 d autres personnes J ai du mal finir les livres 63 37 59 41 Je suis content e quand je re ois un livre en cadeau 50 50 64 36 Br la lecture est une perte 81 18 T na bio ohna une librairie ou E _ S ji Je ne lis que pour trouver les 59 ji j3 57 informations dont j ai besoin Je ne peux pas rester assis e tranquillement lire plus de 73 27 63 37 quelques minutes Chapitre III clairage sur les contextes Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge 13 14 2003 De l chelle d attitudes envers la lecture se d gagent des r sultats assez peu favorables la lecture en particulier chez les gar ons Cette tendance est assez g n rale dans les pays de l Ocd
203. les moins inform es peuvent venir entraver l exercice du libre choix de l tablissement Ainsi les r sultats scolaires ant rieurs la recommandation d un autre tablissement la priorit accord e aux membres de la famille d l ves fr quentant ou ayant fr quent l tablissement peuvent jouer un r le non n gligeable Sans surprise on constate que ces proc dures de s lection implicites qui sont davantage le fait du r seau subventionn libre catholique sont plus marqu es en Flandre o la proportion d l ves fr quentant ce r seau est plus lev e qu en Communaut fran aise Chapitre III clairage sur les contextes Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge 13 14 2003 La Belgique est avec la Pologne la Hongrie et le Mexique parmi les rares pays o le domicile de l l ve ne joue pas ou tr s peu dans son admission dans un tablissement On verra plus loin cf chapitre IV et ceci n est pas sans lien avec ce qui pr c de que la Hongrie et la Pologne sont aussi deux des pays o les diff rences de performances entre coles sont les plus marqu es Les autres pays o les r sultats scolaires jouent un r le important dans l admission d un l ve une majorit de directeurs disent que cela joue toujours sont la Tch quie le Luxembourg la Pologne l Autriche l Australie les Pays Bas le Mexique la Hongrie et le Japon On retrouve dans cet ensembl
204. llemagne de la Hongrie de 1l Espagne de la Pologne du Liechtenstein et de la Russie Comme en litt ratie les performances r alis es en Communaut fran aise de Belgique sont inf rieures d un demi cart type celles de la Communaut flamande Les r sultats obtenus dans PISA pour les math matiques rappellent largement ceux de TIMSS 5 1995 Les trois pays qui occupaient les trois premi res places dans TIMSS se retrouvent en m me position Le classement de la Communaut fran aise de Belgique est moins favorable dans PISA que dans TIMSS o les r sultats des l ves de 2 ann e secondaire taient sup rieurs d un dixi me d cart type la moyenne internationale Ceci peut s expliquer au moins de deux fa ons diff rentes Comme on l a d j pr cis plus haut les caract ristiques de la population cible PISA font qu une s rie d l ves tr s en retard sur le plan scolaire sont ici inclus dans l chantillon et ne l taient pas dans TIMSS L cart type en math matiques est galement important 107 et t moigne de cette r alit Par ailleurs la conception des math matiques dans PISA fait davantage appel des d marches cognitives complexes que l on appellerait volontiers transversales en Communaut fran aise de Belgique telles que le raisonnement l mission d hypoth ses l argumentation ou la communication des r sultats L valuation est moins proche des contenus sp cif
205. lusieurs aspects importants le climat de discipline dans la classe items a l m n p q le niveau d attentes et d exigences du professeur items b c d k o l aide et le soutien fournis par le professeur items e g h i j et le degr d ouverture l gard des l ves item f Quels r sultats se d gagent de l analyse En ce qui concerne la discipline et l ambiance de travail seule une minorit de cours de fran ais entre 10 et 15 se d roulent sans perturbation aux dires des l ves L ambiance appara t relativement perturb e au moins la plupart des cours dans un quart un tiers des cas Dans le reste des classes une bonne moiti des probl mes se posent parfois sans que cela soit syst matique La situation semble l g rement plus favorable en Flandre Chapitre III clairage sur les contextes Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge 13 14 2003 Pour ce qui est des attentes et des exigences du professeur de fran ais celles ci s expriment r guli rement la plupart des cours ou davantage dans 35 40 des classes Dans une minorit de cas d environ 10 les exigences des professeurs ne sont pas pos es jamais Dans une grosse moiti des cas les attentes et les exigences sont exprim es de fa on intermittente parfois Les exigences paraissent plus importantes en Flandre la question le professeur demande aux l ves de trav
206. me de promotion redoublement l existence de programmes diff rents selon les fili res suivies et la d centralisation des instances en charge de l organisation de l enseignement Dans quelle mesure les tablissements et leur politique d enseignement peuvent ils att nuer les diff rences observ es L identification des caract ristiques des tablissements susceptibles d am liorer la performance globale des l ves et d att nuer l impact du milieu socio conomique sur leur rendement passe par l analyse des renseignements fournis par les chefs des tablissements Ces renseignements sont les suivants o L indice d autonomie des tablissements est d riv du nombre de cat gories de responsabilit engager les enseignants cong dier les enseignants d terminer le salaire initial des enseignants tablir le budget des tablissements d terminer le contenu des cours choisir les manuels utiliser que les chefs d tablissements disent ne pas tre du ressort des tablissements L chelle a ensuite t invers e en sorte que les valeurs lev es d indice indiquent un degr important d autonomie O L indice d autonomie des enseignants est d riv du nombre de cat gories de responsabilit que les chefs d tablissement disent incomber principalement aux enseignants oO L indice des facteurs troublant le climat de tablissement et imputables aux enseignants selon le chef d tablissem
207. ment et il n y a pas dans ce groupe de non lecteur de journaux 40 Il s agit d une analyse en clusters 4 Les pourcentages repris dans l encart indiquent pour chaque type d crit la proportion de lectures r guli res Chapitre III clairage sur les contextes Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge 13 14 2003 Profil 3 Les grands lecteurs amateurs de textes courts Les tudiants du groupe 3 lisent fr quemment divers types de textes particuli rement la bande dessin e 90 en sont de gros consommateurs et on ne trouve pas dans ce groupe de non lecteurs de bandes dessin es ou les autres types de textes courts par opposition aux livres que seulement 31 pour les livres de fiction et 21 pour livres non fictionnels d entre eux lisent fr quemment ce qui est tout de m me bien plus que dans les deux groupes pr c dents Profil 4 Les grands lecteurs amateurs de textes longs Dans le quatri me groupe on retrouve les plus grands amateurs de livres tout particuli rement d uvres de fiction 72 mais aussi de livres non fictionnels 48 En fait la bande dessin e est le seul type d crit clairement moins investi seulement 5 6 puisque le go t pour les journaux 76 et les magazines 71 appara t relativement marqu En g n ral dans les pays de l Ocd on trouve en moyenne un cinqui me des l ves de 15 ans dans les groupes 1 22 et
208. ment soutenu l op ration La liste des implantations participantes figure l annexe 1 Remerciements INTRODUCTION Le Programme International pour le Suivi des Acquis des l ves de l Ocd sA Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge 13 14 2003 Vue d ensemble Le Programme International de l Ocd pour le Suivi des Acquis des l ves de 15 ans PISA 2000 a valu les l ves dans trois domaines la lecture criture litt ratie 2 la culture math matique et la culture scientifique en axant cette valuation sur leur capacit de r solution de probl mes dans des contextes proches de la vie quotidienne La Communaut fran aise de Belgique avec 31 pays a particip l valuation PISA Le test s est d roul dans les coles secondaires au printemps 2000 Nonante neuf coles de l enseignement ordinaire et trois coles de l enseignement sp cial ont t concern es par l enqu te 2 818 l ves ont t test s Dix sept coles de l chantillon appartiennent au r seau organis par la Communaut fran aise 15 rel vent du r seau officiel subventionn 1 du r seau libre non confessionnel et 69 du r seau libre catholique subventionn PISA est pilot par l Ocd Organisation de coop ration et de d veloppement conomiques et administr sur le plan technique par un consortium de centres de recherche dirig par ACER Australian Counci
209. ments intervient principalement dans l explication de la variation entre tablissements Il s agit de l Australie de l Autriche de la Belgique de la R publique tch que du Danemark de la France de l Allemagne de la Gr ce de la Hongrie de l Italie de la Cor e du Luxembourg du Mexique de la Pologne du Portugal de l Espagne de la Suisse du Royaume Uni des tats Unis du Br sil de la Lettonie du Liechtenstein et de la Russie oO Les pays pour lesquels le statut socio conomique des l ves intervient principalement au niveau de la composante intra tablissement de la variation totale observ e et pour lesquels le statut socio conomique des tablissements intervient principalement au niveau de la composante inter tablissements Il s agit du Canada de l Islande de l Irlande et de la Nouvelle Z lande Cette distinction sugg re que dans les syst mes ducatifs diff renci s le regroupement des l ves selon leur statut socio conomique dans certains tablissements est plus marqu que dans les syst mes ducatifs o le curriculum est identique quelle que soit l cole fr quent e par l l ve Ainsi en Autriche en Belgique en R publique tch que en Allemagne et aux Pays Bas par exemple la variation entre coles peut tre principalement associ e aux caract ristiques sociales et familiales des l ves Ceci peut tre vu comme une cons quence des proc dures de s lection ou d auto orientation
210. mpliqu et r fl chi 5 La culture math matique se distingue nettement des savoirs et savoir faire math matiques tels qu ils sont d finis dans les programmes traditionnels d enseignement pour r soudre les situations les l ves doivent exploiter les comp tences math matiques acquises tout au long de la 65 Ocd 2000 Mesurer les connaissances et les comp tences des l ves Lecture math matiques et science l valuation de PISA 2000 Enseignement et comp tences Ocd Paris p 54 ANNEXES Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge 13 14 2003 scolarit et m me de leur vie En vue de pr ciser les niveaux des comp tences en math matiques PISA organise les processus mentaux valuer en trois grandes classes de comp tences E Comp tences de classe 1 Il s agit des processus souvent valu s dans les tests standardis s et dans les enqu tes comparatives internationales Les questions portent principalement sur des connaissances factuelles des proc dures classiques et des algorithmes simples Voici un exemple d item n cessitant l application d un algorithme simple Un montant de 1000 zeds est d pos sur un compte d pargne la banque un taux d int r t de 4 Apr s un an combien y aura t il de zeds sur ce compte EI Comp tences de classe 2 Les situations pr sent es ici sont souvent contextualis es Elles demandent d tablir des liens et
211. n s 94 points Les tendances sont assez semblables pour les math matiques et les sciences Chapitre II Diff rences de performances en fonction des caract ristiques des l ves et de leur environnement familial Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge 13 14 2003 Figure 2 2 Diff rences de performances en fonction du pays d origine des l ves et de leurs parents en lecture en math matiques et en sciences Diff rences de performances entre les l ves natifs et les l ves n s dans Diff rences de performances entre les l ves natifs et les l ves n s le pays mais dont les parents sont n s l tranger l tranger Moyenne SR TRAYA a B B B SERE Es s B e ii _ l aw B ba se A ele l EE s Allemagne Lecture Oaths D5ciences La particularit de la Communaut fran aise de Belgique est qu il n y a pratiquement pas de diff rences de performances entre les l ves n s l tranger et ceux n s en Belgique mais dont les parents sont n s l tranger alors que cette diff rence est bien marqu e en Suisse en France au Luxembourg l Allemagne ayant un profil plus proche du n tre Tout se passe comme si la Communaut fran aise de Belgique peinait int grer ce groupe d l ves dont les parents se sont install s en Belgique il y a plus de 15 ans et parfois beaucoup plus
212. n de l crit compte cinq niveaux de connaissance et de comp tence 20 On trouvera plus d informations sur les r sultats de la Communaut flamande dans De Meyer De Vos et Vandepoele 2002 Chapitre Les acquis des l ves de 15 ans Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge 13 14 2003 Les r sultats de PISA ont t analys s en utilisant le mod le de la r ponse l item LR T Le principe de ces analyses est que sont exprim s sur une m me chelle le niveau de comp tence des sujets et le niveau de difficult des items L chelle standardis e a une moyenne de 500 et un cart type de 100 Un l ve d un niveau de comp tence donn 500 par exemple a une probabilit donn e d au moins 50 de r ussir les items dont le niveau de difficult est inf rieur 500 et une probabilit inf rieure 50 de r ussir les items dont le niveau de difficult est sup rieur 500 Les scores obtenus par les l ves ne correspondent donc pas des pourcentages de r ponse correcte mais ces probabilit s de r ussite fond es bien entendu sur les r ponses qu ils ont fournies Comme les comp tences des sujets et les difficult s des items sont exprim es sur une m me chelle il est possible de d couper l ensemble de l chelle en niveaux ou paliers de comp tences hi rarchis s et de dire ce que les l ves class s dans un niveau vu leurs performances sont ca
213. n mettant en vidence les relations entre les caract ristiques individuelles des l ves et leurs performances scolaires en compr hension de l crit en math matiques et en sciences Mais les performances ne sont pas exclusivement influenc es par les caract ristiques personnelles des l ves Elles subissent galement l impact de facteurs externes li s la structure de notre syst me ducatif et aux caract ristiques des tablissements scolaires dans lesquels se trouvent les l ves Dans ce chapitre nous commencerons par d terminer dans quelle mesure les performances des l ves sont influenc es par les tablissements qu ils fr quentent Afin de brosser un tableau aussi circonstanci que possible les analyses prendront en compte galement des facteurs socio conomiques g ographiques et institutionnels Ensuite il sera question d identifier les caract ristiques propres aux tablissements de la Communaut fran aise qui sont susceptibles d influencer le niveau de performance des l ves et qui contribuent une r partition plus uniforme de leurs r sultats dans un souci de justice scolaire Les analyses expos es dans ce chapitre se basent essentiellement sur la performance des l ves sur l chelle combin e de compr hension de l crit Chapitre IV Disparit s entre tablissements Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge 13 14 2003 Disparit s entre l ve
214. nces En Communaut fran aise de Belgique l cart en lecture est de 35 points en faveur des filles les filles obtiennent un score de 495 points qui atteint pratiquement la moyenne internationale tandis que les gar ons obtiennent un score de 460 points inf rieur de 0 4 cart type la moyenne internationale L ampleur de l cart entre gar ons et filles est proche de la moyenne internationale L cart est sensiblement plus faible pour les chelles Retrouver de l information 36 points d cart et Interpr ter le texte 31 points d cart et sensiblement plus important pour l chelle R fl chir sur le texte 46 points d cart Cette tendance n est pas propre notre pays elle se retrouve dans beaucoup d autres la diff rence moyenne dans les pays de l Ocd sur les trois chelles est respectivement de 24 29 et 45 points L cart est nettement moins accus pour les textes non continus documents alternant portions de textes et repr sentations graphiques ou sch matiques que pour les textes continus 30 Un niveau sur l chelle de performances est gal 72 points Chapitre II Diff rences de performances en fonction des caract ristiques des l ves et de leur environnement familial Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge 13 14 2003 Tableau 2 1 Diff rences entre gar ons et filles par domaine en Communaut fran aise Diff rence exprim e
215. nces Il en va notamment ainsi de l absent isme des l ves des cours bross s du temps d enseignement de la consommation d alcool ou de drogues de la s v rit excessive des enseignants des encouragements aux l ves pour donner la pleine mesure de leurs capacit s Les valeurs sont plus lev es pour les relations m diocres entre l ves et enseignants les changements fr quents dans l quipe ducative les l ves qui perturbent les cours les intimidations et autres brutalit s entre l ves la provenance des l ves de milieux d favoris s Enfin les valeurs sont particuli rement lev es pour le manque de soutien des parents lors du travail la maison des l ves les enseignants qui ne rencontrent pas les besoins individuels des l ves l absent isme des enseignants le manque de respect des l ves envers les enseignants et la r sistance du personnel au changement Chapitre III clairage sur les contextes Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge 13 14 2003 Du c t des l ves Statut socio professionnel niveau d ducation des parents et ressources dans la famille Trente sept pour cent des m res des jeunes de 15 ans travaillent temps plein et 19 temps partiel Neuf pour cent des m res sont demandeuses d emploi Les autres 29 sont femmes au foyer ou retrait es D apr s les indications des jeunes 73 des p res travaillent temps plein
216. ndant que le niveau socio conomique que l l ve esp re atteindre au terme de ses tudes intercepte environ 0 7 de la variation des trois indices et que le niveau socio conomique des parents ainsi que leur int r t au niveau culturel permet d expliquer un peu plus d 1 de la fr quence d utilisation des ordinateurs 49 L indice de richesse familiale est d riv des r ponses des l ves aux questions portant sur a la pr sence chez eux d un lave vaisselle d une chambre personnelle de logiciels ducatifs et d une connexion l internet et b du nombre de t l phones portables de t l visions d ordinateurs d automobiles et de salles de bain que compte leur logement Chapitre III clairage sur les contextes Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge 13 14 2003 Figure 3 6 Parts de variance expliqu es par les facteurs familiaux Confiance en soi et capacit s per ues en informatique ai ii ses orane M rapere pour fnac 0 0 2 0 4 0 6 0 8 0 10 0 12 0 E Richesse familiale E Niveau socio conomique esp r par l l ve Bint r t des parents au niveau social D Niveau socio conomique des parents Ressources ducatives la maison B Activit s culturelles classiques E Int r t des parents au niveau culturel Patrimoine culturel familial Ce sont donc les l ves issus de familles les plus ais es qui affichent les attitudes les
217. nde Irlande Italie Japon Cor e Luxembourg Mexique Novelle Z lande Norv ge Pologne Portugal Espagne Su de Suisse Royaume Uni Etats Unis Pays non OCDE Br sil Lettonie Liechtenstein Russie EE 0 20 40 60 80 100 120 140 Chapitre IV Disparit s entre tablissements Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge 13 14 2003 Disparit s entre tablissements dans le contexte international et national Dans la figure 4 2 la variation totale observ e des scores des l ves dans chaque pays a t scind e en deux composantes la premi re composante repr sente la part de variance expliqu e par les disparit s entre tablissements variance inter tablissements la seconde composante repr sente la part de variance au sein des tablissements variance intra tablissement Figure 4 2 Variation entre les tablissements et au sein des tablissements exprim e en pourcentage de la variation totale du pays Australie Autriche Comunaut fran aise Comunaut flamande Canada R publique tch que Danemark Filande France Allemagne Gr ce Hongrie Islande Irlande Italie Japon Cor e Luxembourg Mexique Novelle Z lande Norv ge Pologne Portugal Espagne Su de Suisse Royaume Uni Etats Unis Pays non OCDE Br sil Lettonie Liechtenstein Russie 0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100 E Vari
218. ne m me difficult et un m me d fi am liorer le degr de motivation et d investissement des gar ons dans la lecture L am lioration du niveau de litt ratie passe ainsi dans beaucoup de pays singuli rement par une attention accrue aux besoins et aux int r ts des gar ons pour un d bat sur la litt ratie des gar ons on consultera Young et Brozo 2001 Il est sans doute int ressant ce propos de travailler un enrichissement et une diversification de l image de la lecture trop souvent assimil e la lecture d ouvrages de fiction Du fait de cette image normative trop de jeunes gar ons ou adolescents sont amen s se consid rer comme des non lecteurs parce qu ils sont peu int ress s la lecture de romans alors qu ils lisent r guli rement des bandes dessin es ou des ouvrages et articles caract re informatif Plut t que de l ignorer ou le d consid rer c est sur ce socle qu il convient de s appuyer pour renforcer leur perception de soi comme lecteur perception dont on sait le r le capital qu elle joue pour la motivation et le d veloppement des comp tences en lecture Guthrie et Wiegfield 2000 Chapitre III clairage sur les contextes Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge 13 14 2003 Un engagement lev dans la lecture peut il r duire les in galit s li es l origine sociale Plusieurs recherches ont montr que l engag
219. nement Dans les deux preuves les questions se r partissent en trois cat gories les questions choix multiple les questions ouvertes r ponse courte o la r ponse fournir se limite souvent un nombre et les questions ouvertes r ponse construite o il s agit d argumenter un raisonnement d expliquer sa d marche ou de justifier une r ponse Le tableau suivant reprend la r partition des questions en fonction de ces trois modalit s de questionnement Epreuves TIMSS Epreuves PISA 2000 Questions choix 123 questions soit 10 questions soit 31 multiple 77 Questions ouvertes 33 questions soit 13 questions soit 40 r ponse courte 21 Questions ouvertes 2 questions soit 1 9 questions soit 28 r ponse construite La r partition des modalit s de questionnement est l vidence tr s diff rente entre les deux preuves 28 des questions pos es dans l tude PISA demandent l l ve de justifier sa r ponse de montrer sa d marche Face ce type de questionnement quasi inexistant dans les preuves TIMSS l l ve doit mobiliser des comp tences de production d crit pour construire sa r ponse et l argumenter En conclusion bien que les deux tudes portent sur les math matiques PISA et TIMSS valuent les acquis des l ves d une fa on tr s diff rente que l on axe la comparaison sur les processus mentaux les contenus ou les modali
220. nt ANNEXES Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge 13 14 2003 Le tableau suivant pr sente la r partition des questions selon les processus cognitifs valu s Processus cognitifs Nombre d items Connaissance d objets et de 32 20 propri t s math matiques Utilisation de proc dures de routine 70 44 ou plus complexes R solution de probl mes et 52 33 raisonnement Communication 4 3 La r solution de probl mes est galement envisag e dans ces preuves Cependant les questions portant sur cet aspect ne correspondent qu un tiers de l preuve Envisag es dans un contexte purement math matique les autres questions sont centr es sur la connaissance d objets et de propri t s math matiques ainsi que sur l application de proc dures et la communication R pondant des probl matiques diff rentes les processus mentaux valu s dans les deux preuves sont donc assez contrast s Des parall lismes se retrouvent deux niveaux O Entre les questions PISA 2000 relatives aux comp tences de classe 1 et les questions TIMSS relatives la connaissance et l utilisation de proc dures O Entre les questions PISA 2000 relatives aux comp tences de classe 2 et les questions TIMSS relatives la r solution de probl mes et aux raisonnements Cependant dans chaque cas ces quivalences ne concernent qu une part r duite des questions pr
221. nt au niveau individuel qu au niveau collectif car si la lumi re des r sultats de PISA les citoyens et les d cideurs doivent s interroger sur l efficacit du syst me ducatif tel qu il est structur les acteurs du terrain peuvent gr ce aux m mes r sultats interroger leurs pratiques quotidiennes et trouver les meilleures voies possibles pour favoriser l engagement de tous envers la lecture Autres variables familiales En dehors du milieu socio conomique profession des parents les autres variables familiales n ont qu une faible incidence sur les performances en lecture Seul le nombre de livres la maison exerce une influence significative mais limit e Les ressources ducatives et la communication culturelle en famille discussion sur des sujets politiques ou sociaux changes propos des films vus ou des livres lus n ont pas d influence propre une fois les autres param tres neutralis s Variables d environnement scolaire En dehors de la composition sociale du public des tablissements du degr moyen d engagement envers la lecture par tablissement et de l ann e d tudes trois facteurs dont on a soulign l importance les variables scolaires se caract risent par un tr s faible impact tant en Communaut fran aise que dans les autres pays Chez nous seul le fait de se sentir bien int gr l cole ne pas s ennuyer l cole y avoir des amis ne pas s y sentir seul
222. nt constat es entre les gar ons et les filles Le tableau suivant pr sente leurs r sultats de fa on s par e Tableau 3 2 Temps consacr quotidiennement la lecture pour le plaisir en Communaut fran aise par sexe Filles Gar ons Je ne lis pas pour mon plaisir 30 42 Moins d une demi heure par jour 23 24 Entre une demi heure et une 28 24 heure par jour Une deux heures par jour 14 7 Plus de deux heures par jour 5 3 Les diff rences sont clairement marqu es 30 seulement des filles d clarent ne pas lire du tout pour leur plaisir alors que les gar ons sont 42 A l oppos 19 des filles contre 10 des gar ons affirment lire plus d une heure par jour pour leur plaisir Chapitre III clairage sur les contextes Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge 13 14 2003 Diversit des lectures Tableau 3 3 Fr quence laquelle les l ves lisent les types d crits suivants Les r sultats sont exprim s en pourcentages Filles Gar ons Jamais ou Au moins Jamais ou Au moins presque une fois par presque une fois par jamais mois jamais mois Revues 19 81 27 73 Bandes dessin es 52 48 38 62 Livres de fiction 54 46 64 36 roman nouvelles r cits Livres de 62 38 60 40 documentation Courrier 68 32 49 51 lectronique ou pages Web Journaux 50 50 45 55 Le type d crit dans la lecture duquel les jeune
223. nt plus positifs en Communaut flamande o une proportion bien plus importante de directeurs jugent que l environnement mat riel ne souffre pas de manques de nature entraver l apprentissage des l ves D ordre humain Les m mes diff rences d appr ciation entre les deux Communaut s se retrouvent mais de fa on amplifi e si l on consid re les facteurs d ordre humain Dix pour cent des chefs d tablissement en Communaut fran aise estiment que certains l ments d ordre humain sont de nature entraver s rieusement les apprentissages ils ne sont que 0 7 en Flandre Dans la foul e l o 31 des directeurs affirment en Communaut fran aise que des probl mes humains peuvent un peu g ner l apprentissage on ne trouve que 9 des directeurs en Flandre poser le m me jugement Bien s r il ne s agit l que de perceptions et non d informations objectives sur les probl mes concern s L optimisme des chefs d tablissement est peut tre plus grand au nord du pays mais rien ne peut venir infirmer ou confirmer une telle hypoth se L ampleur des diff rences d appr ciation nous am nerait plut t consid rer que les publics d l ves leurs comportements leur environnement familial de m me que certaines caract ristiques de l enseignement se pr sentent sous un jour assez diff rent dans les deux Communaut s Ces jugements sont certes trop vagues et trop marqu s au sceau
224. ntourage et ses proches en tant que citoyen constructif impliqu et r fl chi Ocd 1999 Introduction Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge 13 14 2003 A l instar de la d finition de la compr hension de l crit celle de la culture math matique renvoie des applications plus globales des math matiques utiles dans la vie plut t que de se cantonner des op rations formelles La culture math matique d signe ici la capacit utiliser de mani re fonctionnelle les connaissances et comp tences math matiques et non la ma trise des math matiques telles qu elles sont envisag es dans les programmes d enseignement De prime abord il semblerait donc que la vision des math matiques qui transpara t dans les preuves PISA concorde relativement bien avec les prescriptions officielles de l enseignement de cette mati re en Communaut fran aise dans la mesure o les Socles de comp tences insistent galement sur les pr occupations suivantes OU mettre au point une formation math matique qui s labore au d part d objets de situations v cues et observ es dans le r el oO solliciter l imagination susciter la r flexion et d velopper l esprit critique o conduire l l ve comprendre et agir sur son environnement Le processus de math matisation L valuation des acquis des l ves en math matiques se fonde sur le processus de math matisation Selon
225. nus lors de l essai de terrain ont t soumis nouveau des analyses pour d tecter l apparition de FDI fortuits Les items suspects on t exclus pour l estimation finale de la comp tence des l ves dans les trois disciplines Publications disponibles PISA est un programme d une grande sophistication sur le plan technique et il est malais de rendre compte de fa on synth tique de toute sa richesse et de sa complexit m thodologiques Ceux qui souhaitent en savoir plus sur la mise en uvre et les caract ristiques de PISA se reporteront au rapport international complet ou au rapport technique Adams amp Wu 2002 accessibles sur le site http www pisa oecd org Le rapport international publi par l Ocd s intitule Premiers r sultats de PISA 2000 Ocd 2001 Le titre annonce implicitement que d autres documents suivront sur le site de l Ocd mentionn ci dessus se trouve le programme de publication des rapports th matiques approfondis envisag s pour 2002 et 2003 Le premier de ces rapports techniques consacr la lecture a t publi d but 2003 en anglais et en fran ais Kirsch de Jong Lafontaine Mc Queen Mendelovits Monseur 2003 Introduction CHAPITRE I Les acquis des l ves de 15 ans Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge 13 14 2003 Introduction Dans ce chapitre sont pr sent s les r sultats des l ves belges de 15 ans en le
226. obl mes de traduction la familiarit du sujet la familiarit du type de texte l int r t pour les 15 16 ans 0 DO DC D D D 0 D le degr de priorit que le pays donnait l item de 1 faible 4 tr s forte Les r sultats fournis dans le Rapport technique Adams amp Wu 2002 indiquent qu en moyenne les valeurs obtenues pour les diff rents crit res de la grille sont satisfaisantes des valeurs sup rieures 2 sur des chelles qui comptent 4 chelons Les valeurs les plus lev es sont observ es pour les math matiques qui rappelons le ne sont pas la discipline majeure Une autre analyse compl mentaire McGaw 2002 tablit que seules deux nations pour lesquelles l information tait disponible verraient leur classement modifi de mani re significative sur l chelle combin e de compr hension de l crit si on calculait les performances nationales moyennes au d part des seuls items jug s prioritaires pour chaque pays La Cor e qui occupe actuellement la 3 position se verrait rel gu e la 9 position et la Norv ge qui occupe actuellement la 13 place du classement passerait en 10 position Seule la Norv ge y gagnerait donc un peu Introduction Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge 13 14 2003 Figure 5 Modification des rangs dans le classement relatif l chelle combin e de compr hension de l crit pour les items prior
227. occasionnels ou mod r s lisant surtout des magazines et des journaux Ici encore l augmentation graduelle de la valeur de l indice entre les diff rents profils que l on note dans la plupart des pays s efface au profit d un saut plus important entre les deux premiers et les deux derniers groupes 44 La valeur moyenne de l indice a t fix e 0 La valeur maximale de l indice est 1 la valeur minimale est 1 Une valeur n gative de l indice indique que les tudiants d un groupe ont donn non pas des r ponses n gatives mais des r ponses en dessous de la moyenne Chapitre III clairage sur les contextes Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge 13 14 2003 Le sexe Les profils de lecture des filles et des gar ons sont assez contrast s et ce dans tous les pays Les distinctions se marquent surtout au niveau des lecteurs aux pratiques diversifi es Dans tous les pays les filles qui lisent souvent tendent tre plus int ress es par les textes longs et particuli rement les uvres de fiction profil 4 alors que les gar ons se tournent plus vers des formes plus courtes bandes dessin es journaux ou magazines Figure 3 2 Profils de lecteurs et performances en litt ratie en Communaut fran aise en fonction du sexe des l ves Source PISA 2000 Score en lecture 464 Profil 1 466 Lisent assez r guli rement 45 de filles des magazines 40 de gar
228. oient 50 Distinct de la moyenne arithm tique le mode est la valeur la plus fr quemment observ e Chapitre III clairage sur les contextes Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge 13 14 2003 Assiduit et motivation scolaire Tableau 3 28 R ponses la question Au cours des deux derni res semaines de cours compl tes combien de fois Jamais 1 ou 2 3 ou 4 5fois Omis fois fois ou plus sions a avez vous CFR 60 2 240 65 4 6 4 7 manqu l cole CFL 76 3 17 1 3 0 2 2 1 3 b avez vous CFR 82 5 8 8 48 2 2 4 7 bross des cours CFL 93 8 3 9 0 3 0 6 1 4 c tes vous CFR 597 256 57 4 6 4 6 arriv e en retard l cole CFL 74 2 18 2 3 2 2 9 1 5 La majorit des l ves de 15 ans vont l cole r guli rement ne brossent pas les cours et arrivent l heure mais les retards et les absences ne sont pas rares elles sont le fait de pr s de 40 des l ves les jeunes Flamands se r v lent beaucoup plus assidus Chapitre III clairage sur les contextes Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge 13 14 2003 Tableau 3 29 R ponses la question Mon cole est un endroit o Pas du Pas Tout Omis tout d accord D accord fait sions d accord d accord a Je me sens mal int gr ou hors du coup CFR 55 5 26 6 9 0 3 5 5 3 CFL 49 3 41 3 6 3 2 0 1 1 b Je me fais facilemen
229. oiqu un peu plus mod r 107 au lieu de 111 L examen des percentiles est riche en information On peut voir que pour les percentiles 95 90 et 75 i e les scores des 5 10 et 25 d l ves les meilleurs au test de math matiques les r sultats de la Communaut fran aise de Belgique sont 27 On trouve l annexe 5 une comparaison du cadre d valuation des math matiques dans TIMSS et dans PISA 28 On appelle centiles ou percentiles 5 10 25 75 90 95 les valeurs du score telles que 5 10 25 des observations leur sont inf rieures La valeur du percentile 10 par exemple repr sente la valeur du score en dessous duquel 10 des l ves se situent la valeur du percentile 90 repr sente le score au dessus duquel se situent les 10 d l ves les meilleurs Chapitre Les acquis des l ves de 15 ans Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge 13 14 2003 pratiquement conformes la moyenne internationale Cela signifie que les 25 des l ves les meilleurs en math matiques font jeu gal avec la moyenne des pays de l Ocd En revanche les valeurs des percentiles 25 10 et 5 1 e les scores des 25 10 et 5 d l ves les plus faibles sont sensiblement en dessous de la moyenne Ocd ce qui donne penser que la masse des l ves moyens et faibles a elle un niveau en math matiques moins lev que la moyenne de tous les pays Figure 1 2 carts entre la valeur mo
230. onclusion h tive Une analyse a t men e sur le plan international afin de d terminer le risque encouru par les l ves ne parlant pas la langue du test la maison de se retrouver parmi le groupe des 25 de plus faibles lecteurs dans leur propre pays Ce risque va de 1 6 3 pour l ensemble des pays de l Ocd le risque moyen est de 2 3 En Communaut fran aise de Belgique ce risque est de 3 cela signifie qu un l ve ne parlant pas habituellement le fran ais la maison encourt un risque trois fois plus lev qu un l ve parlant habituellement le fran ais la maison de se retrouver parmi les lecteurs les plus faibles C est en Communaut fran aise de Belgique que la valeur du risque est la plus lev e L Allemagne 2 9 le Luxembourg 2 8 et la Suisse 2 8 ont galement des valeurs lev es En Communaut flamande 2 5 et en France 2 3 les valeurs sont moins lev es Diff rences de performances selon l indice de statut socioprofessionnel des parents Le lien entre le milieu socio conomique des l ves et leurs performances dans diff rentes disciplines est bien connu Dans PISA des efforts particuliers ont t consentis pour recueillir des informations compl tes et internationalement valides propos de la profession qu exercent les parents des l ves Dans le questionnaire l l ve doit faire conna tre via une question ouverte la profession de ses parents Ces donn es sont
231. onnage administration et correction des tests o Les r sultats en lecture sont pr sent s sur des chelles de comp tences sur chaque chelle 5 niveaux de comp tences hi rarchis s ont t d finis A chaque niveau correspondent des t ches de lecture Gr ce ces chelles on peut pour chacun des niveaux appr hender le type de t ches que les l ves sont capables d accomplir avec une certaine r ussite voir p 46 o Pour la litt ratie quatre chelles diff rentes existent une chelle sp cifique chacune des trois d marches retrouver de l information interpr ter le texte r fl chir sur le texte et une chelle dite combin e regroupant les r sultats des trois chelles sp cifiques o Les chelles sont calibr es au d part d un Mod le de R ponse l Item MRI En l occurrence il s agit ici d un mod le de Rasch g n ralis pour des modalit s de r ponse cr dit partiel o Sur les chelles les r sultats sont exprim s en scores standardis s la moyenne est de 500 et l cart type de 100 Les r sultats au dessus de 500 sont sup rieurs la moyenne et les r sultats en dessous de 500 sont inf rieurs la moyenne Il n y a pas de maximum ni de minimum sur ces chelles les scores ne repr sentent ni des points ni des pourcentages de r ussite Le principe est d exprimer les scores en carts par rapport une moyenne fix e arbitrairement 500 afin de faciliter
232. ons Profil 2 Lisent r guli rement des magazines et des journaux 14 defilles 16 de gar ons 500 Moyenne OCD Profil 3 505 Lisent r guli rement des bandes dessin es des magazines des 26 defilles journaux et mod r ment des livres o fiction et non fiction 35 de gar ons Profil 4 519 L Lisent r guli rement des journaux 15 defilles des magazines et des livres pas de bandes dessin es 9 de gar ons Chapitre III clairage sur les contextes Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge 13 14 2003 La Communaut fran aise respecte ce canevas g n ral mais les profils sont comparativement moins d pendants du sexe des l ves 15 des filles sont des lectrices aux pratiques intensives et diversifi es attir es surtout par les livres profil 4 pour 9 des gar ons Dans l ensemble des pays participants les filles et les gar ons se r partissent de mani re moins tranch e dans les profils 1 et 2 en moyenne le profil 1 accueille 24 des filles et 21 des gar ons Les filles sont donc en moyenne l g rement plus nombreuses d clarer ne lire que des magazines Quant au profil dit mod r ment diversifi concernant les l ves qui d clarent surtout lire des journaux et des magazines il regroupe un peu plus les gar ons 30 en moyenne que les filles 25 en moyenne En Communaut fran aise on trouve 45 de fil
233. ortion de jeunes qui d clarent s ennuyer souvent est moindre chez les jeunes de milieu social d favoris 34 que chez ceux de milieu plus favoris 39 A l int rieur de la Communaut fran aise assez paradoxalement les l ves qui d clarent s ennuyer moins souvent ont de moins bonnes performances ceux qui d clarent s ennuyer sont meilleurs en moyenne Ce r sultat est surprenant mais on observe assez souvent ce genre de r sultats contre intuitif pour les questions d ordre affectif touchant les attitudes la motivation les l ves plus faibles plus vuln rables sur le plan scolaire ont tendance davantage que les autres vouloir montrer qu ils se conforment aux normes scolaires Travail domicile Tableau 3 30 Temps consacr par semaine travailler ou tudier pour les cours suivants week end inclus Pas de Moins Entre 1 3heures Omis temps d une et 3 Su pius sions du tout heure heures P a Fran ais CFR 11 2 35 7 39 6 7 5 6 0 CFL 10 4 47 2 35 4 4 7 2 0 b Math matiques CFR 9 3 30 2 40 4 14 0 6 2 CFL 8 2 28 6 42 0 18 6 2 6 c Sciences biologie CFR 14 3 31 9 33 7 9 0 11 2 chimie physique veil scientifique CFL 13 9 37 7 35 4 8 5 4 5 Une minorit d l ves environ 10 n investissent aucun temps dans l tude ou le travail domicile Une autre minorit y consacre beaucoup de temps plus de trois heures par semaine pour le fran ais les math matiques et les
234. pables d accomplir comme t ches de lecture Six niveaux de performance du plus complexe 5 au moins complexe en dessous de 1 ont t d termin s par les experts du groupe fonctionnel de lecture de PISA Chaque l ve qui a pass le test de PISA est assign un des six niveaux compte tenu de sa probabilit de r ussir les items relevant de ce niveau Et pour chaque pays il est possible de d terminer quels pourcentages d l ves sont class s chacun des niveaux 21 Cette probabilit peut tre ajust e dans le programme 22 Ce type d analyse est tr s complexe et il est difficile d en rendre compte d une fa on concr te La fa on dont il est pr sent ici est simplificatrice dessein pour tenter d en faire comprendre le m canisme de base On trouvera plus de d tails ce propos dans Ocd 2001 et dans Adams et Wu 2002 Chapitre Les acquis des l ves de 15 ans Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge 13 14 2003 Les diff rents niveaux de litt ratie dans PISA23 Niveau 1 de 335 407 points Les l ves sont capables de rep rer un l ment simple d identifier le th me principal d un texte ou de faire une connexion simple entre le texte et des connaissances de tous les jours Niveau 2 de 408 480 points Les l ves sont capables d effectuer des t ches de base en lecture telles que retrouver des informations lin aires faire des inf rences de niveau l
235. plus favorables envers l informatique et qui utilisent le plus les ordinateurs Impact des attitudes des l ves envers les technologies de l information sur leurs performances en lecture en sciences et en math matiques Pr c demment nous avons constat qu au niveau international les l ves de la Communaut fran aise utilisaient moins souvent les technologies de l information l cole comparativement aux jeunes des autres pays et qu au niveau communautaire il existe des diff rences d attitudes envers ces m mes technologies principalement en fonction du sexe et de la richesse familiale D s lors quelle part ces facteurs peuvent ils prendre dans l explication de la variation de performances sur les chelles internationales en lecture en sciences et en math matiques Chapitre III clairage sur les contextes Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge 13 14 2003 Au niveau international bien que les r sultats de PISA ne permettent pas d tablir en toute certitude de relation de cause effet et d isoler l impact de la fr quence d utilisation des ordinateurs la performance des l ves en compr hension de l crit est en moyenne sup rieure dans les pays ou les l ves utilisent plus souvent les ressources des tablissements biblioth que ordinateurs calculatrices laboratoires et internet La progression d une unit soit un cart type international de l
236. pose sur l existence conjointe d un certain nombre d tablissements l int rieur desquels la performance moyenne des l ves est excellente et d un certain nombre d tablissements l int rieur desquels la performance moyenne des l ves est plus faible tandis qu en Finlande le m me rendement national est obtenu partir d tablissements dont les performances moyennes sont plus homog nes Cette analyse confirme l existence d une s gr gation des tablissements en coles sanctuaires d une part et en coles ghettos d autre part sur l ensemble du territoire national Chapitre IV Disparit s entre tablissements Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge 13 14 2003 Figure 4 4 Pourcentage d tablissements dont le score moyen figure chacun des niveaux de performance de l chelle combin e de compr hension de l crit 100 90 4 80 70 4 60 50 4 40 30 4 20 4 10 4 0 CFr CFI Finlande Espagne B Niveau 0 B Niveau 1 E Niveau 2 D Niveau 3 D Niveau 4 D Niveau 5 La figure 4 4 montre que comparativement la Flandre il existe en Communaut fran aise un nombre plus important d tablissements pr sentant des scores moyens relativement bas Plus de 50 des tablissements en Communaut fran aise ont un score moyen inf rieur ou gal au niveau 2 sur l chelle combin e de compr hension de
237. que tch que et la Suisse se r unissent dans un groupe de pays qui pr sentent des disparit s de performances entre tablissements relativement lev es sans qu on puisse dire que la variation totale observ e au niveau de la performance des l ves est relativement faible ou lev e 53 L analyse n a pu tre effectu e que pour les pays pour lesquels aucune des donn es n est manquante Chapitre IV Disparit s entre tablissements Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge 13 14 2003 Tableau 4 2 Moyennes des groupes de pays sur l chelle combin e de compr hension de l crit Groupes Moyenne Ecart type 5 452 42 0 1 480 5 7 6 488 12 3 3 510 7 8 4 523 14 0 2 527 3 2 i Si l on tient compte pr sent des scores obtenus par ces pays sur l chelle combin e de compr hension de l crit il appara t qu l int rieur des groupes la Flandre et la Cor e font figure d exception par rapport aux autres pays qui leur sont associ s sur des crit res de dispersion des r sultats En effet la Communaut flamande obtient un score significativement sup rieur ceux de la Communaut fran aise et de l Allemagne De m me la Cor e se distingue du Mexique du Br sil de l Italie de l Espagne et de la Russie par son score tr s lev Or au del de ces exceptions les groupes 2 Australie Nouvelle Z lande et Royaume Uni 3 Su de et Norv ge e
238. r duire le risque de voir les patients contracter de la fi vre CONSIGNES DE CORRECTION 5 OBJECTIF DE LA QUESTION Processus connaissance et compr hension Th me biologie humaine Champ d application aspects scientifiques relatifs la vie et la sant Cr dit complet Code 11 Fait r f rence l action de tuer les bact ries Parce qu avec la chaleur beaucoup de bact ries vont mourir Les bact ries ne survivent pas une tr s haute temp rature haute temp rature les bact ries seront br l es Les bact ries seront cuites Note m me si br l es et cuites ne sont pas des termes scientifiquement exacts ces deux derni res r ponses peuvent tre consid r es comme globalement correctes Code 12 Fait r f rence l action de tuer des micro organismes des microbes ou des virus s lt c X Parce qu une temp rature tr s lev e tue les petits organismes qui provoquent les maladies Y C est trop chaud pour que les microbes survivent Code 13 Fait r f rence l action d enlever et non de tuer les bact ries Z Les bact ries auront disparu AA Le nombre de bact ries diminuera BB Le lavage haute temp rature emporte les bact ries Code 14 Fait r f rence l action d enlever et non de tuer des micro organismes des microbes ou des virus CC Parce que vous n aurez plus le microbe sur votre corps Code 15 Fait r f rence la st rilisation des draps DD L
239. r l e de fa on troite par un expert en chantillonnage oO Tous les l ves dans leur 15 ann e taient potentiellement concern s par l enqu te o qu ils en soient dans leur parcours scolaire Dans certains pays par exemple la Finlande le Royaume Uni l Australie la Pologne tous ou quasi tous les l ves de 15 ans fr quentent un m me niveau d tudes 4 L obligation de tester 150 coles s applique la Belgique comme pays 5 Plus pr cis ment ont t retenus les l ves n s en 1984 Comme le test a eu lieu de mars mai tous les l ves ont donc 15 ans accomplis et certains ont d j 16 ans Les l ves l heure qui n ont redoubl aucune ann e sont en 4 secondaire Introduction Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge 13 14 2003 P quivalent de notre 4 ann e d enseignement secondaire Dans d autres pays tels la Belgique la France l Allemagne le Luxembourg la Suisse les l ves de 15 ans se r partissent sur plusieurs niveaux d tudes en raison du redoublement Les parcours d apprentissage des l ves sont galement diff renci s chez nous fili res d enseignement ou options alors que dans d autres pays tous les l ves de 15 ans suivent un programme unique ou fort semblable Tableau 1 Pourcentages d l ves test s par ann e d tudes fr quent e et par Communaut Ann e d tudes Comm
240. r quent e et ou caract ristiques individuelles qu est ce qui compte le plus Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge 13 14 2003 Seize variables ont t int gr es dans le mod le o Des caract ristiques individuelles des l ves le sexe l engagement envers la lecture oO Des caract ristiques familiales le m tier des parents le nombre de livres la maison la communication culturelle avec les parents les ressources ducatives disponibles la maison le fait d tre issu ou non de l immigration oO Des variables li es l enseignement le temps consacr au travail scolaire domicile l incitation r ussir l cole l ann e d tudes oO Des variables li es la perception de l ambiance de l cole la discipline les relations avec les enseignants le fait de se sentir bien int gr dans l cole o Des caract ristiques de l cole le niveau socio conomique moyen des parents des l ves l engagement moyen des l ves envers la lecture Les quatre premiers sous ensembles de variables permetent d analyser 1 impact des variables individuelles diff rences entre les l ves d une m me cole le dernier ensemble permet d analyser les diff rences de r sultats li es au fait de fr quenter une cole plut t qu une autre Le tableau suivant pr sente les r sultats des analyses de r gression pour quelques pays s l
241. r sence d un l ve dans tel parcours scolaire est li e au niveau de ses comp tences dans le domaine de l crit Ainsi alors qu une majorit d l ves fr quentant le 2 degr g n ral ou technique se hissent au moins au niveau 3 bien rares sont les l ves fr quentant le 1 degr ou l enseignement professionnel d passer simplement le niveau 1 Des signes d in galit inqui tants Dans ce chapitre plusieurs reprises on a soulign l ampleur des disparit s en fonction de certaines caract ristiques des l ves en particulier les disparit s li es l origine sociale Le tableau suivant illustre de fa on synth tique le risque qu encourent certaines cat gories des l ves de 15 ans de se retrouver parmi les l ves en grande difficult face l crit Chapitre II Diff rences de performances en fonction des caract ristiques des l ves et de leur environnement familial Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge 13 14 2003 Tableau 2 9 Estimation du risque de se retrouver parmi le quart d l ves dont les performances en lecture sont les plus faibles en fonction des caract ristiques des l ves et de leur environnement familial Risque en Risque dans la Cat gories d l ves Communaut moyenne des pays fran aise Ocd Gar ons 1 6 157 l ves ne parlant pas habituellement le fran ais la 3 2 3 maison l ves issus des 25
242. r aux s ances de dissection parce qu ils risquent de s y couper C Les tudiants sentent mauvais parce qu ils ne se lavent pas apr s les s ances de dissection e D Les tudiants veulent montrer qu ils sont z l s ce qui les rend n gligents lorsqu ils examinent les patientes CONSIGNES DE CORRECTION 4 OBJECTIF DE LA QUESTION Processus identifier les questions auxquelles la recherche scientifique peut r pondre Th me biologie humaine Champ d application aspects scientifiques relatifs la vie et la sant Cr dit complet Code 1 A Si on exigeait que les tudiants se lavent apr s les s ances de dissection cela devrait provoquer un recul de la fi vre puerp rale Pas de cr dit Code 0 Autres r ponses Code 9 Omission ANNEXES Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge 13 14 2003 Question 5 JOURNAL DE SEMMELWEIS Les efforts d ploy s par Semmelweis pour r duire le nombre de d c s dus la fi vre puerp rale ont t couronn s de succ s Toutefois m me aujourd hui la fi vre puerp rale demeure une maladie extr mement difficile liminer Les fi vres difficiles gu rir restent un probl me dans les h pitaux De nombreuses mesures de routine sont prises pour ma triser ce probl me Une de ces mesures consiste laver les draps des lits des temp ratures tr s lev es Expliquez pourquoi le lavage des draps haute temp rature permet de
243. r int r t pour les technologies de l information ne diff re pas en moyenne des autres pays de l Ocd Dans les autres pays europ ens seuls les l ves allemands et plus encore les l ves luxembourgeois montrent plus d int r t pour l informatique que les l ves belges Notons qu au Grand Duch du Chapitre III clairage sur les contextes Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge 13 14 2003 Luxembourg un programme qui promeut l int gration et le d veloppement des technologies de l information dans l enseignement primaire et secondaire e Luxembourg a t mis en uvre en 1999 Quelle que soit la Communaut cet int r t est nettement plus affich par les gar ons que par les filles la diff rence tant tr s hautement significative Ce constat est peu tonnant si on consid re la situation des autres pays qui ont particip l tude En Communaut fran aise l instar de l indice de confiance en soi et de capacit s per ues en informatique l int r t pour cette discipline semble d cro tre en fonction du nombre d ann es de retard scolaire accus par les l ves Il appara t galement que les l ves qui fr quentent l enseignement de transition sont davantage attir s par l informatique que ceux qui fr quentent l enseignement de qualification Tel n est pas le cas en Flandre Chapitre III clairage sur les contextes Cahiers du Service de P
244. racy Study International Study Center Boston College Ocd 1996 Regards sur l ducation Les indicateurs de l Ocd Paris Ocd Ocd 1999 Mesurer les connaissances et les comp tences des l ves Un nouveau cadre d valuation PISA Paris Ocd Ocd 2001 Connaissances et comp tences des atouts pour la vie Premiers r sultats de PISA 2000 Enseignement et comp tences Paris Ocd Sacr A 1992 Comment les enseignants du primaire organisent ils le temps dont ils disposent Contenus et temps d enseignement Universit de Li ge Facult de Psychologie et des Sciences de l ducation M moire de licence non publi Romainville M 2002 Du bon usage de PISA La Revue Nouvelle 3 4 86 100 Terwagne S Widart N Lafontaine D 1996 Les chemins de la compr hension Vid o et brochure du film Service de p dagogie exp rimentale Terwagne S Vanhulle S Lafontaine A 2001 Les cercles de lecture Interagir pour d velopper ensemble des comp tences de lecteurs Bruxelles De Boeck Duculot Young P J amp Brozo W G 2001 Boys will be boys or will they Literacy and masculinities Reading Research Quarterly 36 3 316 325 R F RENCES BIBLIOGRAPHIQUES ANNEXES Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge 13 14 2003 ANNEXE 1 Liste des implantations participantes en 2000 NOM de l cole Localit ATHENEE COMMUNA
245. ralement pratiqu e dans une salle de classe ou dans les travaux de professionnels de la science Comme pour les math matiques la science se manifeste dans la vie des individus depuis la sph re priv e jusqu aux questions d int r t public et parfois pour des questions d ordre plan taire Les pr occupations g n rales de l valuation de la culture scientifique dans PISA sont galement pr sentes en amont du parcours scolaire des l ves de 15 ans dans les prescriptions officielles de la Communaut fran aise Ainsi les Socles de comp tences insistent sur le d veloppement de savoir faire articul s autour de savoirs de base et sur le r le particulier de l tude des sciences qui doit ouvrir les jeunes leur environnement naturel Introduction Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge 13 14 2003 Plus particuli rement les d marches scientifiques valu es dans PISA correspondent troitement aux comp tences que les instances officielles voudraient voir se d velopper chez nos l ves Citons titre d exemples o A partir d une situation nigmatique pr sent e par un texte court comportant des indices explicites et implicites une photo une diapositive une courte s quence vid o formuler par crit une question pertinente sur le plan scientifique en rapport avec le contexte oO Identifier des indices facteurs param tres susceptibles d influencer la s
246. rantir le respect des consignes trois proc dures de contr le sont mises en place oO les preuves doivent tre dans tous les cas administr es par du personnel ext rieur l tablissement d ment form pour cette t che oO ces personnes doivent r diger un rapport qui d taille le d roulement de la s ance et les ventuels probl mes rencontr s probl mes de discipline probl mes d cel s dans les carnets o des visites de contr le de la qualit du d roulement des s ances sont effectu es l improviste par des SQM School quality monitors Ces SQM propos s par les pays sont recrut s et form s pour cette t che par le consortium international Ils n ont pas de lien avec le centre national En Communaut fran aise de Belgique cette t che a t assum e par des inspecteurs de l enseignement secondaire Lors de l tude d finitive cinq inspecteurs ont observ ainsi une vingtaine de s ances sur les 100 et ont fait rapport directement au consortium sans en r f rer au centre national Il s agit donc d un v ritable contr le ind pendant Correction des preuves Les tests PISA comportent une proportion consid rable de questions ouvertes complexes dont la correction n cessite le recours des guides de correction standardis s En d pit de tous les efforts mis dans l laboration de tels guides le risque d une certaine subjectivit dans la correction subsiste toujours Pour l
247. rappellent ceux de l enqu te TIMSS en 1995 Monseur et Demeuse 1998 cette poque les l ves de 2 ann e secondaire avaient enregistr des performances tr s faibles comparativement aux autres pays c tait le r sultat le plus faible enregistr dans les pays de l Ocd inf rieures d environ un demi cart type la moyenne internationale En 2000 la faiblesse de nos l ves en sciences reste une r alit Les valuations de TIMSS et de PISA sont toutefois trop diff rentes dans leur contenu et leurs modalit s pour autoriser une comparaison brute des performances Un examen plus approfondi de la nature des comp tences valu es et des domaines scientifiques couverts sera n cessaire pour pouvoir tirer les enseignements utiles Chapitre Les acquis des l ves de 15 ans Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge 13 14 2003 Tableau 1 5 chelle de performances en sciences performances moyennes par pays et charge horaire hebdomadaire Nombre moyen Mode du nombre Pays d heures de d heures de sciences par sciences par semaine semaine Cor e 3 7 4 Japon 3 3 4 Royaume Uni 5 7 6 Canada 4 1 5 Nouvelle Z lande 46 Les performances des jeunes des pays ci contre Australie 4 3 4 surpassent significativement celles des jeunes Belgique A interrog s en Communaut fran aise Communaut 2 8 2 flamande Autriche 3 1 2 Irlande 3 6 4 Su de 3 2 3 R publique 5 0 6 tch qu
248. re l importance des disparit s entre coles et le rendement des syst mes ducatifs Nous avons vu que dans certains pays tels que la Belgique et l Allemagne la diversit des l ves est g r e en groupant ceux ci par niveaux de comp tence soit l int rieur d un m me tablissement dans lequel coexistent plusieurs fili res soit travers diff rents tablissements sp cialis s dans un type d enseignement L objectif d clar des syst mes ducatifs qui pratiquent ce type de s gr gation consiste tablir une ducation diff renci e pour r pondre aux besoins sp cifiques des l ves A l oppos d autres pays tels que les pays scandinaves ne proc dent aucune s lection et offrent aux l ves les m mes opportunit s d apprentissage quel que soit leur niveau de comp tence Dans d autres pays encore les deux approches coexistent Mais la mani re de g rer la diversit des l ves dans les diff rents syst mes ducatifs a t elle un impact sur leurs performances Afin d apporter quelques l ments de r ponse cette question les pays pour lesquels l information tait disponible ont t regroup s en fonction de l importance de la variation totale de la performance des l ves de l importance relative des variations entre tablissements et au sein des tablissements et de l ampleur des effets des facteurs socio conomiques g ographiques syst miques et institutionnels l
249. rique Saime E Corte E Paope Gr ns E Part nn _ Belgique Com frangaise Lamembourg s La figure qui pr c de fait clairement appara tre les particularit s de la Communaut fran aise Si l on consid re le niveau 5 o se retrouvent les l ves plus comp tents on constate que 8 des l ves atteignent chez nous ce niveau de comp tences alors qu ils sont 9 en moyenne dans les pays de l Ocd Nous avons donc autant ou pratiquement autant d l ves tr s comp tents que la moyenne des pays En revanche si l on se tourne vers les niveaux de comp tences les plus l mentaires niveaux 1 et en dessous de 1 on s aper oit que 28 des jeunes de la Communaut fran aise poss dent des comp tences en litt ratie rudimentaires alors que seuls 18 des jeunes en moyenne sont dans le cas Ce r sultat est alarmant la Communaut fran aise de Belgique fait ainsi partie avec le Mexique 16 et le Luxembourg 14 des rares pays o la proportion d l ves en dessous du niveau 1 d passe 10 des l ves Chapitre Les acquis des l ves de 15 ans Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge 13 14 2003 Le fait que pr s de 28 de nos l ves de 15 ans affichent un niveau de litt ratie tr s faible est un trait propre notre syst me ducatif Il ne s agit pas l de la simple traduction ou cons quence d une moyenne des r sult
250. rmances des l ves sur l chelle combin e de compr hension de l crit et sur les chelles de culture math matique et scientifique en fonction du lieu de naissance Pays d origine de l l ve Lecture Math Sciences et de ses parents matiques El ves natifs n s en Belgique et dont un des parents au moins est n en 495 a 499 Belgique l ves n s en Belgique mais dont les parents sont n s 406 414 398 l tranger El ves n s l tranger 414 410 397 Pour rappel 82 des l ves de 15 ans test s pour PISA sont natifs de Belgique 13 sont n s en Belgique mais leurs parents sont d origine non belge et 5 sont n s l tranger Dans les trois domaines on observe une diff rence importante de l ordre d un cart type entre les l ves natifs de Belgique et ceux n s hors de Belgique ou dont les parents sont n s l tranger Les diff rences entre les enfants eux m mes immigr s ou les enfants d immigr s sont n gligeables On insistera par ailleurs sur le fait que les scores des l ves natifs de Belgique pris isol ment sont certes meilleurs que ceux de l ensemble des l ves mais ne sont pas exceptionnellement meilleurs Le raisonnement qui consisterait lier de fa on 33 Dans cette classification les l ves fran ais sont consid r s comme n s l tranger Chapitre II Diff rences de performances en fonction des caract ristiques des
251. rmin e partir du graphique ANNEXES Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge 13 14 2003 CONSIGNES DE CORRECTION 3 Cr dit complet Code 1 B La vitesse de la voiture augmente Pas de cr dit Code 0 Autres r ponses Code 9 Omission Question 5 VOITURE DE COURSE Voici le trac de cinq circuits L L Oz Sur lequel de ces circuits la voiture roulait elle lors de l enregistrement du graphique de vitesse pr sent au d but de l exercice L Ligne de d part CONSIGNES DE CORRECTION 5 Cr dit complet Code 1 B Pas de cr dit Code 0 Autres r ponses Code 9 Omission ANNEXES Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge 13 14 2003 SCIENCES JOURNAL DE SEMMELWEIS TEXTE 1 oO Juillet 1846 La semaine prochaine je prendrai mon service en tant que Herr Doktor la Premi re Salle de la maternit de l H pital g n ral de Vienne J ai t effray quand j ai appris le pourcentage de patientes qui meurent dans cette clinique Pas moins de 36 m res sur 208 y sont mortes ce mois ci toutes de fi vre puerp rale Donner naissance un enfant est aussi dangereux qu une pneumonie de type 1 Ces lignes tir es du journal Nombre de d c s dus la fi vre pu rp rale pour 100 d Ignaz Semmelweis 1818 1865 accouchements illustrent les effets d vastateurs de Nombre de la fi vre puerp rale une maladie d c s cont
252. robl me R fl chir sur la solution trouv e au regard du probl me original est une tape essentielle dans le processus de math matisation qui bien souvent ne b n ficie pas de l attention n cessaire Ocd 1999 Le souci de baser l enseignement des math matiques sur le processus de r solution de probl mes se retrouve dans les Socles de comp tences En effet les prescriptions officielles dans ce domaine stipulent que c est bien par la r solution de probl me que l enfant d veloppe des aptitudes math matiques Dans cette perspective il doit tre amen Analyser et comprendre un message R soudre raisonner et argumenter Appliquer et g n raliser Structurer et synth tiser 0o00 Introduction Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge 13 14 2003 Contenus valu s Il est important pour l objectif que poursuit le programme PISA en mati re de culture math matique de proposer un choix de concepts majeurs qui puissent suffisamment r v ler dans leur diversit et leur profondeur l essence m me des math matiques tout en incluant ou refl tant de mani re acceptable les branches math matiques traditionnelles Les quatre concepts majeurs utilis s dans le programme PISA qui englobent les grands th mes math matiques tels qu ils figurent dans les structures classiques d enseignement satisfont ces crit res Il s agit des quantit s de l espace et des formes de
253. rtant au niveau de l cole primaire par exemple par le biais de lectures quotidiennes ou de cercles de lecture qui permettent le d veloppement individuel des comp tences des enfants CONCLUSIONS G N RALES Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge 13 14 2003 Le rapport r dig par l Inspection de fran ais suite l enqu te PISA insiste plusieurs reprises sur le probl me que pose la raret des activit s d apprentissage de la lecture dans les classes Un travail de fin d tudes r alis en 2001 Baesch 2002 montre comment au d but de l enseignement secondaire s organisent les activit s autour des lectures obligatoires La plupart des enseignants imposent de telles lectures en puisant dans le riche terreau que constitue la litt rature de jeunesse mais h las celles ci d bouchent rarement sur de v ritables activit s d apprentissage Habituellement la lecture oblig e se termine par un contr le individuel par quelques questions l enseignant v rifie que l l ve a bien accompli son devoir Rares sont les classes o la lecture d bouche sur une discussion en petits ou en grands groupes de ce livre que plusieurs l ves ont lu en leur permettant de confronter leurs points de vue de partager leurs motions de faire tat de leurs in compr hensions d approfondir leur interpr tation Pouvoir discuter en classe des livres que l on a lus cons
254. s taient des questions choix multiple Chapitre II Diff rences de performances en fonction des caract ristiques des l ves et de leur environnement familial Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge 13 14 2003 longue et complexe de la r ponse qui correspondent mieux aux attitudes la motivation et la culture identitaire des filles qu celles des gar ons Il est vraisemblable qu un certain nombre de gar ons par ailleurs lecteurs comp tents ne saisissent pas pleinement les exigences de ce type de questions et proposent des r ponses relativement laconiques l o des d veloppements sont implicitement attendus Sur ce plan il est clair que des facteurs autres que cognitifs motivation int r t concept de soi comme lecteur influencent les performances observ es Le fait que les filles de 15 ans lisent davantage d ouvrages de fiction que les gar ons voir plus loin leur assure par ailleurs une familiarit avec le genre narratif avantageuse pour les questions de r flexion critique portant sur ces textes Si l on examine enfin les proportions de gar ons et de filles se situant chacun des niveaux de comp tences de l chelle de lecture combin e on s aper oit que les diff rences de performances se marquent aux deux extr mit s du continuum on compte une proportion moindre de gar ons parmi les bons lecteurs niveaux 4 et 5 et une sur repr sentation
255. s dans le contexte international Avant d aborder les disparit s entre tablissements rappelons que dans notre Communaut les performances des l ves sur l chelle combin e en compr hension de l crit l instar des performances en math matiques et en sciences sont tr s h t rog nes comparativement aux autres pays de l Ocd La figure 4 1 montre clairement que les distributions des performances des l ves en Allemagne et en Communaut fran aise se distinguent par les variations de performances les plus lev es au niveau international alors qu en Communaut flamande la dispersion des scores se situe dans la moyenne L Autriche le Canada la Finlande la Hongrie l Islande l Irlande l Italie le Japon la Cor e le Mexique l Espagne la Su de le Br sil et la Russie pr sentent des variances totales relativement plus faibles que l Australie le Danemark la Gr ce le Luxembourg la Nouvelle Z lande la Norv ge la Pologne le Portugal la Suisse le Royaume Uni les Etats Unis ou la Lettonie Chapitre IV Disparit s entre tablissements Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge 13 14 2003 Figure 4 1 Variation totale des performances des l ves sur l chelle combin e en lecture Pays OCDE Australie Autriche Comunaut fran aise Comunaut flamande Canada R publique tch que Danemark Filande France Allemagne Gr ce Hongrie Isla
256. s et habitudes et diff rentes caract ristiques des l ves principalement leur sexe et leur milieu social d origine sera galement examin Le niveau de litt ratie des jeunes de 15 ans ne se jauge pas seulement leurs performances cognitives La notion de litt ratie s tend des aspects non cognitifs et notamment tout ce qui concerne le degr de familiarit et d engagement par rapport la chose crite Au del des performances il est int ressant de se pencher sur les pratiques et habitudes de lecture des jeunes que lisent ils avec quelle fr quence ou encore sur leurs attitudes ou leur motivation envers la lecture aiment ils lire quelles raisons les motivent lire Dans quelle mesure leurs performances en lecture s expliquent elles par leur degr d engagement l gard de la lecture Par ailleurs quels liens existent ils entre ces attitudes et habitudes et diff rentes caract ristiques des l ves notamment leur sexe et leur milieu social d origine Trois ensembles de questions ont t consacr s dans PISA mesurer le degr et le type d engagement des jeunes dans la lecture 37 On trouvera de plus longs d veloppements ce propos dans Baye Lafontaine Vanhulle 2003 ou dans Kirsch et al 2003 Chapitre III clairage sur les contextes Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge 13 14 2003 o Temps consacr la lectur
257. s et des conclusions en partie semblables en partie diff rentes Au del de ces mises en garde il est opportun de rappeler que pour se construire un portrait nuanc de la r alit du syst me ducatif il est pr f rable de regarder plusieurs clich s plut t que de s en tenir au plus r cent f t il plus m diatis et techniquement mieux r ussi Avant de terminer cet ouvrage nous voudrions revenir bri vement sur les comp tences en lecture domaine majeur d valuation de PISA La faiblesse moyenne des comp tences en lecture des l ves de 15 ans en Communaut fran aise de Belgique comme ce travail l a abondamment illustr tient d abord au fait que chez un nombre important d l ves les comp tences en lecture sont l mentaires voire tr s l mentaires leur niveau est vraisemblablement trop faible pour leur permettre de participer pleinement la soci t comme citoyens en sachant par exemple comprendre et utiliser des crits sociaux courants documents administratifs r glements formulaires ou y r fl chir de fa on critique lecture CONCLUSIONS G N RALES Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge 13 14 2003 de programmes lectoraux de tracts d articles d opinion Ces l ves sans surprise sont issus des couches sociales les moins favoris es et ont connu un parcours scolaire le plus souvent marqu par l chec Ces constats sont notre sens d
258. s individuelles des l ves autres que la nationalit et des tablissements qu ils fr quentent il n existe quasiment pas de diff rence de performances entre les l ves natifs et trangers contrairement ce qui se passe dans la plupart de pays de l Ocd Autrement dit si de prime abord il semblerait que les l ves trangers obtiennent de moins bons scores sur l chelle combin e en lecture un examen plus approfondi montre que les diff rences observ es doivent tre avant tout imput es au niveau socio conomique moyen des tablissements que fr quentent les l ves trangers au nombre d ann es de retard scolaire qu ils accusent et dans une moindre mesure des facteurs de motivation externe engagement moyen des l ves de l tablissement envers la lecture et interne engagement individuel envers la lecture ainsi qu leur niveau socio conomique propre Malgr des chiffres bruts inqui tants en apparence la Communaut fran aise se distingue positivement sur ce plan toutes autres choses tant gales par ailleurs le fait pour un l ve d tre d origine trang re ne constitue pas un facteur aggravant ou un handicap suppl mentaire Autrement dit origine sociale quivalente dans la m me ann e d tudes b n ficiant du m me niveau de ressources ducatives et culturelles la maison un jeune de 15 ans d origine immigr e n aura pas en Communaut fran aise de moins
259. s s investissent le plus massivement gar ons et filles confondus est le magazine Une majorit d l ves d clarent en lire tr s r guli rement La lecture des autres types d crit et en particulier des livres est moins fr quente L une des particularit s de la Communaut fran aise de Belgique est que les jeunes y lisent plus r guli rement qu ailleurs des bandes dessin es la renomm e de la bande dessin e belge y est certainement pour quelque chose et plus rarement les journaux En moyenne dans les pays de l Ocd 77 des l ves de 15 ans lisent r guli rement le journal en Communaut fran aise c est le cas d peine plus de la moiti d entre eux Des diff rences d int r t se manifestent par ailleurs entre les filles et les gar ons Les gar ons d clarent lire plus fr quemment des bandes dessin es et des documents sur support lectronique tandis que les filles s investissent davantage dans la lecture d ouvrages de fiction Chapitre III clairage sur les contextes Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge 13 14 2003 Profils de lecture Il est bien tabli que les l ves qui lisent plus fr quemment sont meilleurs lecteurs Mais toutes les lectures se valent elles Et quels profils de lecture peut on d gager Certains l ves concentrent ils leur int r t sur un ou deux types d crits D autres piochent ils et l dans la diversit de
260. s types de textes possibles Dans PISA les r ponses des l ves sur le temps investi dans la lecture d une diversit d crits ont t trait es de mani re d gager des profils de lecteurs Quatre groupes d l ves aux profils contrast s ressortent de l analyse Encart n Les quatre profils de lecteurs dans PISA Profil 1 Les petits lecteurs Les tudiants du premier groupe s investissent peu dans la lecture tant en termes de temps qu en termes de diversit Ils lisent surtout des magazines 38 certains mais peu nombreux s int ressent aux bandes dessin es ou aux uvres de fiction 12 Dans ce groupe on ne trouve quasi pas d amateurs de journaux 0 2 Ces informations conduisent faire l hypoth se de lecteurs aux go ts moins affirm s et dont les lectures sont plus probablement li es la recherche d informations consulter un programme de t l vision ou de cin ma qu un r el engagement dans la lecture pour le plaisir Profil 2 Les lecteurs mod r s Dans le deuxi me groupe les int r ts des tudiants se portent massivement sur les journaux et les magazines dans une configuration assez dichotomique o les autres types d crits sont particuli rement d sinvestis dans ce groupe les lecteurs fr quents de bandes dessin es ou de livres repr sentent moins de 4 Les journaux ont clairement la faveur de ce groupe de lecteurs 89 des l ves les lisent fr quem
261. s variations et des relations et enfin de l incertitude Cependant dans le premier cycle d valuation de l tude le temps limit laiss aux math matiques en tant que domaine secondaire a restreint l tendue aux variations et aux relations d une part et l espace et aux formes d autre part La comparaison des contenus valu s dans le programme PISA avec nos socles de comp tences montre clairement que la plupart des notions rencontr es dans les domaines valu s en 2000 doivent faire partie du bagage math matique de nos l ves de 15 ans Les classes de comp tences Pour la culture math matique le programme PISA envisage trois niveaux de comp tences Introduction Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge 13 14 2003 Figure 2 Classes de comp tences Trois dasses de comp tences Faible Math m atisation Math matisat ion math matisation standard complexe et originale Classe 1 Classe 2 Classe 3 e Reproduction e Mise en rdation e Math matisation e D finitiors e Int gration par e G n radlisation e Cakuls r soudre des e Comp hension probl mes en profondeur La classe 1 englobe les comp tences les plus commun ment utilis es dans les tests d valuation normalis s et les examens en classe Elle inclut les connaissances factuelles les repr sentations de probl mes courants l identification d quivalences la m morisation de propri t s et d objets
262. se 1 unit Espagne 1 unit Gr ce 1 unit auxquelles il faut ajouter 10 unit s reprises dans IALS 6 En math matiques 10 unit s proviennent d un pays germanique 4 unit s d un pays anglo saxon 1 unit a t fournie par la Su de et une autre par la R publique Tch que En sciences 7 unit s ont t propos es en anglais 2 en fran ais 2 en allemand 1 en norv gien 1 en su dois et 1 en cor en La dominante anglo saxonne est incontestable du moins pour la lecture et les sciences En math matiques la dominante est clairement allemande Pour notre part nous ne consid rons pas que les cons quences d un tel d s quilibre sont probl matiques pour l entreprise d s lors que les contr les en vue d viter les biais culturels et linguistiques sont effectu s avec un maximum de rigueur Fonctionnement Diff rentiel des Items ce qui est le cas dans PISA 15 Deux des textes propos s par la Communaut fran aise de Belgique ont t retenus dans PISA pour l valuation de la compr hension de l crit 16 Une partie des items de l tude IALS a en effet t reprise dans PISA afin de comparer les performances des l ves de 15 ans avec celles des adultes Parmi les unit s IALS certaines taient l origine en anglais et d autres dans d autres langues fran ais finnois allemand danois grec italien japonais cor en norv gien russe espagnol et su dois 17 On n oubliera cependant pas qu
263. seconde hypoth se Une analyse McGaw 2002 montre qu l exception de la Nouvelle Z lande tous les pays de langue anglaise seraient mieux class s sur l chelle combin e de compr hension de l crit si l on tablissait les performances nationales moyennes au d part des seuls items d origine non anglo saxonne Ainsi le Canada gagnerait une place dans le classement l Irlande et l Australie 2 places les Etats Unis et l Angleterre 4 places Inversement l Italie et l Espagne pays de langue romane gagneraient respectivement 2 et 3 places dans le classement international si l on tablissait leur score en fonction des seuls items d origine anglo saxonne La France faisant figure d exception dans ce sch ma progresserait quant elle d un seul rang dans le cas o on tiendrait compte des seuls items d origine non anglo saxonne 19 Etablir cette vidence au d part de comparaisons de pourcentages de r ussite quelques items ne constitue videmment pas nos yeux un r sultat scientifique digne de ce nom Introduction Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge 13 14 2003 Figure 4 Modification des rangs dans le classement relatif sur l chelle combin e de compr hension de l crit pour les items d origine anglaise et non angjlaise Performances plus lev es pour les items Performances plus lev es pour les items d origine non anglaise d origine anglaise
264. sentation de la question oO Dans le haut de l chelle standardis e moyenne 500 cart type 100 vers 690 points les l ves sont g n ralement capables de cr er ou d utiliser des mod les conceptuels pour faire des pr dictions ou fournir des explications pour analyser des recherches scientifiques afin d y saisir le sch ma exp rimental ou d identifier l hypoth se test e pour comparer des donn es en vue d valuer des points de vue diff rents sur un objet et enfin pour communiquer des arguments scientifiques et ou des descriptions avec d tail et pr cision oO Autour de 550 points les l ves sont en g n ral capables d utiliser des concepts scientifiques pour faire des pr dictions ou fournir des explications pour identifier des questions auxquelles on peut r pondre par une investigation scientifique et ou des l ments qu il faut inclure dans une investigation scientifique et de s lectionner parmi d autres des informations ou des modes de raisonnement pertinents pour tirer ou valuer des conclusions oO Dans le bas de l chelle autour de 400 points les l ves sont capables de faire appel des connaissances scientifiques factuelles simples par exemple des mots la terminologie des r gles simples et d utiliser ces connaissances scientifiques relativement communes pour tirer ou valuer des conclusions Chapitre Les acquis des l ves de 15 ans Cahiers du Service de P dago
265. sentes dans chacune des preuves Par ailleurs chaque s rie de questions pr sente dans les preuves PISA d bute par une amorce destin e contextualiser la situation r soudre La compr hension l crit est indispensable tant pour comprendre ce contexte que pour lire les consignes li es aux r ponses fournir M me lorsque les preuves TIMSS valuent des comp tences propres la r solution de probl mes la compr hension en lecture intervient dans une moindre mesure ANNEXES Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge 13 14 2003 2 Les domaines de la discipline abord s Les preuves TIMSS sont organis es en cinq grands domaines de contenus Cat gorie Nombre d items Pourcentages Nombres 52 33 G om trie 23 15 Alg bre fonctions 29 18 relations et quations Repr sentation 21 13 analyse de donn es probabilit s Mesure 21 13 Proportionnalit 12 8 Selon des repr sentants du corps inspectoral l preuve ainsi constitu e value bien la formation math matique d finie pour le premier degr de l enseignement secondaire en Communaut fran aise plus de 85 des questions auront fait l objet d un enseignement au terme de la deuxi me ann e du secondaire On ne retrouve pas ce d coupage par contenu dans l tude PISA Chaque probl me peut tre rattach un concept majeur que l on pourrait d finir comme une
266. sion de l crit et sur les chelles de culture math matique et scientifique en fonction de la langue parl e la maison Langue Pourcen habituellement tage Lecture Mathema Sciences 2 f LATE tiques parl e la maison d l ves Fran ais n erlandais ou 95 488 504 481 allemand Autres langues 5 394 409 352 L cart entre les deux groupes d l ves est important de l ordre d un cart type en lecture et math matiques et d 1 3 cart type en sciences Paradoxalement les carts ne sont pas plus importants dans le domaine de la lecture que dans les deux branches scientifiques au contraire Il est vrai que les items de math matiques et de sciences dans PISA font largement appel aux comp tences en lecture des l ves Chapitre II Diff rences de performances en fonction des caract ristiques des l ves et de leur environnement familial Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge 13 14 2003 dans la mesure o ils sont tous ins r s dans un contexte Par ailleurs des diff rences qui semblent de prime abord li es la langue parl e par l l ve pourraient davantage tenir au milieu socio conomique de l l ve son cadre de vie ou son parcours scolaire Il faut donc se garder d interpr ter ces r sultats comme le signe de difficult s dans la ma trise de la langue Des analyses plus approfondies s imposent et il faut en ce domaine se garder de toute c
267. squels l enqu te PISA apporte elle m me des l ments d information au travers de questions qui ont t pos es aux chefs d tablissements et aux l ves de 15 ans Chapitre III clairage sur les contextes Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge 13 14 2003 A participant l enqu te Contrairement d autres tudes ant rieures les enseignants dans PISA n ont pas t interrog s au motif principal que les l ves venant de plusieurs classes de trop nombreux enseignants auraient d tre consult s avec les difficult s d organisation que l on imagine Validit des donn es Les informations collect es via les questionnaires il faut y insister reposent sur les d clarations des chefs d tablissement et des l ves En dehors de quelques questions caract re factuel nombre d heures de cours ann es d tudes organis es dans l tablissement il s agit pour l essentiel davantage de perceptions d opinions ou de repr sentations que de donn es caract re objectif Il faut garder cela en m moire lorsqu on interpr te les r sultats De surcro t il faut tre attentif au fait qu certaines questions le nombre de non r ponses omissions est important et peut affecter la port e des chiffres Pour rappeler la prudence n cessaire le pourcentage d omissions est indiqu dans les tableaux Enfin quel que soit la bonne volont ou le souci de s
268. t l espace les l ves doivent les appliquer des probl mes scientifiques existant dans la r alit et non simplement les restituer Pour l essentiel le contenu du test est emprunt trois champs d application les questions scientifiques relatives la vie et la sant celles relatives la Terre et l environnement et celles relatives la technologie Introduction Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge 13 14 2003 oO En second lieu les d marches scientifiques L accent est mis sur la capacit recueillir des l ments de preuve les interpr ter et agir en fonction des conclusions tir es Cinq de ces d marches sont repr sent es dans PISA m reconna tre les questions auxquelles on peut r pondre par une investigation scientifique a identifier les l ments probants m tirer des conclusions m communiquer ces conclusions m faire preuve de sa compr hension des concepts scientifiques Aucun de ces processus except le dernier ne requiert un corpus pr tabli de connaissances scientifiques Cependant dans la mesure o aucune d marche scientifique ne peut tre vide de contenu les questions de PISA portant sur les sciences feront toutes appel la ma trise de notions scientifiques fondamentales oO En troisi me lieu les situations scientifiques tir es de la vie quotidienne plut t que de la science telle qu elle est g n
269. t s de questionnement Vouloir comparer les r sultats des deux tudes pour s int resser l volution du niveau des l ves en math matiques serait plus que hasardeux En revanche les deux preuves apportent des l ments compl mentaires propos de la comp tence math matique des jeunes de 14 15 ans sous l aspect culture math matique et r solution de probl mes pour PISA et sous un angle davantage li aux enseignements du premier degr de l enseignement secondaire pour TIMSS Dans cette perspective il peut tre int ressant de comparer la position de notre communaut avec celle des autres pays dans les deux preuves Cette analyse peut apporter des claircissements sur les faiblesses et les acquis relatifs de nos l ves plac s dans deux situations d valuation en math matiques ANNEXES La Revue nouvelle mensuel politique et culturel Ala existe depuis 1945 Elle entend nourrir les d bats au travers desquels se dessine l avenir de la d mo cratie Celle ci n est pas une id e elle ne se r su me pas plus ses institutions Elle vit d engage ments citoyens dans la construction d un monde NO NOUVE LLE habitable par tous La Revue nouvelle est un de ces lieux d engage ments Libre de toute attache institutionnelle et Mensuel sociopolitique et culturel anim d un esprit d mocratique sinc re sa vision Date Fond en 1945 1 3
270. t 4 Islande Irlande et Canada obtiennent des scores qui se situent au dessus de la moyenne des pays de l ocd Si l on ne tient pas compte de la Communaut flamande le premier groupe constitu de la Communaut fran aise de Belgique et de l Allemagne se situe en bas de classement Le groupe 5 Mexique Br sil Italie Espagne et Russie l exception de la Cor e rassemble des pays dont les scores sont en moyenne nettement inf rieurs la moyenne voire m me significativement inf rieurs Enfin le groupe 6 Autriche Hongrie Gr ce Pologne R publique tch que et Suisse est constitu de pays dont le score moyen est l g rement inf rieur la moyenne internationale Il semblerait donc qu l exception de la Communaut flamande les pays qui pr sentent de fortes disparit s entre tablissements obtiennent de moins bons scores que les autres l ampleur des disparit s entre l ves ayant moins d impact sur le rendement des syst mes ducatifs des pays Chapitre IV Disparit s entre tablissements Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge 13 14 2003 Le r le des tablissements dans l att nuation des diff rences de performances des l ves En Communaut fran aise il existe de nombreux facteurs l origine de la variation de performance entre tablissements mais qui chappent leur contr le des facteurs li s au statut socio conomique des l ves au syst
271. t des CFR 21 78 519 33 0 52 amis CFL 1 5 9 7 66 5 21 2 1 1 C Meme Sens ehozimal CFR 15 5 31 8 34 7 117 6 2 CFL 12 5 27 6 50 0 8 5 1 3 d Je me sens souvent mal aise je ne me sens pas CFR 40 9 36 3 12 8 4 1 5 8 ma place CFL 28 8 49 8 16 0 4 1 1 3 e les autres l ves ont l air de m appr cier CFR 3 4 7 3 66 0 17 41 6 2 CFL 1 2 72 78 0 11 3 2 2 DE me Sensiseul CFR 52 4 334 6 1 25 5 6 CFL 47 8 44 5 4 8 1 5 1 5 9 Jernalpas envie daller CFR 214 31 0 24 0 172 64 CFL 17 5 38 4 26 7 15 9 1 5 W Je menhuie souvent CFR 23 9 35 5 23 1 11 5 5 9 CFL 10 8 33 2 35 9 18 5 1 6 La grande majorit des l ves se sentent bien int gr s dans leur cole et leurs relations avec les autres sont en g n ral positives En revanche le nombre d l ves qui expriment envers l cole une forme de rejet je n ai pas envie d y aller ou d ennui je m ennuie souvent n est pas n gligeable C est le cas d un tiers 40 d entre eux Les chiffres relatifs l ennui soulignons le sont plus d favorables en Flandre Vu l importance de cette question quelques analyses compl mentaires ont t men es Il ressort de celles ci que les filles d clarent s ennuyer moins souvent que les gar ons l cole 30 de filles contre 40 de Chapitre III clairage sur les contextes Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge 13 14 2003 gar ons s ennuieraient l cole La prop
272. tatera que la Communaut fran aise fait partie des syst mes o la diff rence de performances selon l tablissement fr quent est la plus marqu e Chapitre IV Disparit s entre tablissements Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge 13 14 2003 Figure 4 3 R partition des scores moyens des tablissements par pays 800 600 Moyenne 400 300 CFr CFi FIN ESP Pays Comparativement la Finlande et l Espagne on voit qu en Belgique la dispersion des scores entre tablissements est nettement plus tendue Ainsi dans notre Communaut il existe des tablissements dont les scores moyens sur l chelle combin e de compr hension de l crit peuvent rivaliser avec ceux des meilleurs tablissements flamands espagnols ou finlandais mais il existe galement des tablissements dont les scores moyens sont tr s faibles L cart entre les tablissements les plus et les moins performants est environ une fois et demie plus lev qu en Flandre deux fois plus lev qu en Espagne et trois fois plus lev qu en Finlande La Communaut flamande et la Finlande qui obtiennent des r sultats proches au niveau international se diff rencient non pas par l efficacit de leur syst me ducatif mais bien sur le plan de l quit En effet si en moyenne les deux pays se caract risent par des rendements similaires la valeur lev e du rendement en Communaut flamande re
273. tion des comp tences Vu cette importance il a t d cid pour PISA de tenter de saisir d une fa on compl te et pr cise les caract ristiques de ce milieu Le concept de milieu social recouvre la fois le statut socio professionnel des parents et des notions plus larges touchant l environnement familial Les variables relatives l environnement familial sont la taille de la famille sa structure famille traditionnelle monoparentale ou recompos e et les styles de communication et d interaction dans la famille E Les variables relatives au statut socio professionnel englobent m l emploi occup par les parents la profession cit e par l l ve est cod e et convertie en un indice socio conomique international de statut professionnel le capital culturel celui ci est mesur par le degr de familiarit de l tudiant m avec la culture dominante litt rature classique po sie possession d uvres d art ou d instruments de musique et par le niveau d ducation des parents m le capital social ressources sociales dans la famille r le que les parents et les amis peuvent jouer dans le travail scolaire le bien tre conomique mesur au travers de la possession d une s rie de biens et d quipements ordinateur t l phones automobiles lave vaisselle L investissement des tudiants L investissement des tudiants par rapport l cole exerce un r le important dans
274. titue assur ment l un des moyens les plus efficaces pour motiver les l ves lire tout en leur donnant la possibilit d am liorer leurs comp tences Cette motivation comme le montre par ailleurs l enqu te PISA n est pas donn e elle doit se construire Plus de 40 des gar ons et 30 des filles de 15 ans ne lisent pas pour leur plaisir la moiti des gar ons se d clarent d accord avec l id e qu ils ne lisent que s ils y sont oblig s et 41 des gar ons 37 pour les filles avouent avoir du mal lire un livre en entier Le d fi relever est donc de taille mais il existe heureusement des dispositifs didactiques prouv s qui permettent de d velopper les comp tences des jeunes lecteurs tout en b tissant avec eux leur motivation lire Il n est jamais trop tard pour gagner la lecture des l ves qui suite un parcours d chec sont brouill s avec elle ou d autres qui faute d occasions de rencontres positives avec des livres ne se sont pas encore lanc s dans l aventure de la lecture Certains pays comme la Finlande ou le Canada l ont compris depuis longtemps Chez nous il est urgent que les enseignants et en particulier ceux qui sont amen s travailler avec des l ves en difficult de lecture puissent se former dans ce domaine afin que ce genre de pratiques l efficacit prouv e sorte enfin de sa confidentialit 59 Giasson 1990 Terwagne Widart L
275. toutefois moins grave l chelle du syst me ducatif en Communaut flamande vu le petit nombre d l ves concern s 2 7 contre plus de 9 chez nous Au 2 degr dans les trois domaines on observe un cart important de l ordre de 1 4 1 5 cart type entre les l ves des formes g n rale et technique d une part ceux de l enseignement professionnel d autre part Les carts entre les deux formes d enseignement sont de la m me ampleur de 1 3 1 4 cart type selon les domaines en Communaut flamande Toutefois les l ves du professionnel en Communaut flamande obtiennent des scores sup rieurs ceux de la Communaut fran aise environ 0 5 cart type dans les trois domaines 433 en lecture 442 en math matiques 425 en sciences Chapitre II Diff rences de performances en fonction des caract ristiques des l ves et de leur environnement familial Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge 13 14 2003 Diff rences de performances selon le lieu de naissance de l l ve et de ses parents On l a vu la Communaut fran aise de Belgique est avec la Suisse l Allemagne et le Luxembourg l un des pays de l Ocd o la proportion de jeunes immigr s ou n s en Belgique de parents eux m mes immigr s est la plus importante Mais dans quelle mesure le niveau de performances des l ves est il li au lieu d origine ou de naissance Tableau 2 4 Perfo
276. tre tablissements est loin d tre anodine Elle correspond bien entendu une approche ducative moins quitable puisque la fr quentation de tel ou tel tablissement est tr s clairement associ e des performances de valeur tr s in gale Mais et cet aspect est sans doute moins connu elle n est pas sans lien avec l efficacit du syst me PISA met en effet en vidence qu l exception de la Communaut flamande les pays qui pr sentent de fortes disparit s entre tablissements tels que la Communaut fran aise et l Allemagne obtiennent de moins bons scores que les autres Au niveau international une partie de la variation entre tablissements peut tre attribu e des facteurs g ographiques syst miques ou institutionnels ou encore la s lection des l ves en fonction de leurs aptitudes De plus les diff rences de performances des l ves sont souvent li es au statut socio conomique de ceux ci en particulier dans les pays qui proposent des programmes d enseignement diff renci s pour g rer la diversit des l ves Plus pr cis ment dans les syst mes Chapitre IV Disparit s entre tablissements Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge 13 14 2003 ducatifs diff renci s le regroupement des l ves selon leur statut socio conomique dans certains tablissements est plus marqu que dans les syst mes ducatifs o le curriculum est identique quel
277. u mod le de la r ponse l item l volution des comp tences en lecture 14 15 ans en Communaut fran aise de Belgique entre 1991 et 1998 In Scientia Paedagogica Experimentalis XXXVI 2 267 281 Lafontaine D et Schillings P 2000 La lecture un ouvrage f minin Enqu te sur les pratiques de lecture aupr s des jeunes de 14 15 ans en Communaut fran aise de Belgique Enjeux 47 78 161 176 R F RENCES BIBLIOGRAPHIQUES Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge 13 14 2003 Lafontaine D et Burton R 2002 Les acquis des jeunes de 15 ans en sciences des progr s restent faire Les Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale 9 10 73 101 Lafontaine D et Demeuse M 2002 Le bon critique la brute m diatique et les truands anglo saxons La Revue nouvelle 3 4 100 108 Lafontaine D et Blondin C 2003 De 1964 2001 Regard sur les r sultats des l ves en Communaut fran aise au travers des enqu tes internationales et des valuations externes Li ge Service de P dagogie exp rimentale de l Universit Mc Gaw B 2002 The Oecd skills agenda prospects and results Pr sentation au Symposium de Berlin 18 20 novembre McKenna M Kear D J Ellsworth R A 1995 Children s attitudes toward reading a national survey Reading Research Quarterly 30 4 934 956 Minist re de la Communaut fran aise 1999 Socles de comp tenc
278. u AAAA PATERET 158 Disparit s entre l ves dans le contexte international 159 Disparit s entre tablissements dans le contexte international et national 161 Compr hensionael cnt 5 424 c22 se seanabacoeaguameaeaemsacnes 165 Peut on tablir un lien entre l importance des disparit s entre coles et le rendement des syst mes ducatifs 169 Le r le des tablissements dans l att nuation des diff rences de performances des l ves 173 CONCIUSIQNS ss serre crosses oies RAPERE RALI TOETA 177 Table des mati res Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge 13 14 2003 CHAPITRE V COLE FR QUENT E ET OU CARACT RISTIQUES INDIVIDUELLES QU EST CE QUI COMPTE LE PLUS 179 Recrutement socio conomique des coles 183 Influence du milieu socio conomique individuel 184 Ann e d tudes sis sssssscausaursen dec ss can uma ane aies 185 Nationalit 4 i5t leirtalel sioux aurai sure rcrmtueucouueauucue 185 CS CR AA A 186 Engagement envers la lecture 186 Autres variables familiales 187 Variables d environnement scolaire 187 Conclusion scsisssssssssssemeccnmceercencence creme 188 CONCLUSIONS G N RALES e sese se s 1
279. uence du milieu social individuel bien que modeste se r v le plus importante que l influence de la composition sociale de P tablissement Une autre variable joue en Communaut fran aise un r le moteur l engagement dans la lecture tant au niveau individuel que collectif Toutes autres caract ristiques tant gales par ailleurs le fait d tre engag dans la lecture i e de lire fr quemment un ventail d crits diversifi et d avoir des attitudes favorables envers la lecture va de pair avec de meilleures performances en lecture L non plus l analyse vu sa nature corr lationnelle ne permet pas d tablir dans quelle mesure le fait de lire davantage est l origine de meilleures performances et dans quelle mesure le fait d tre meilleur lecteur conduit tre un lecteur plus motiv et plus assidu mais elle met plat le fait que les deux facettes performances et engagement se renforcent mutuellement et que ce m canisme d enrichissement r ciproque est puissant Par chance le degr d engagement envers la lecture est une variable sur laquelle il est possible d agir en d veloppant davantage des pratiques p dagogiques qui visent le d veloppement et le renforcement de la motivation pour la lecture Lafontaine 2003 A c t de cela la plupart des variables scolaires et individuelles se r v lent sans 7 CHAPITRE V 188 Ecole fr quent e et ou caract ristiques individuelles s
280. uivi des cours de fran ais 7 6 des l ves mais surtout dans d autres mati res 19 Chapitre III clairage sur les contextes Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge 13 14 2003 Ambiance de travail et relations enseignants l ves Tableau 3 25 R ponses la question quelle fr quence les situations suivantes se produisent elles durant vos cours de fran ais Jamais Parfois pa plupart chaque Omis es cours sions cours a Le professeur doit CFR 143 477 18 3 16 1 3 6 attendre un long moment i i avant que les eleves CL 90 55 0 21 2 137 1 1 se calment b Le professeur demande CFR 10 5 465 27 2 11 9 3 9 aux l ves de travailler beaucoup CFL 4 3 31 9 36 5 26 0 1 3 c Le professeur dit aux CFR 6 9 50 8 25 3 13 0 4 1 l ves qu ils pourraient mieux faire CFL 13 9 57 9 18 8 8 3 1 4 d Le professeur est GFR 10 4 50 0 22 1 137 39 m content lorsque les l ves rendent un travail CFL 79 34 4 27 6 28 8 14 mal fait e Le professeur s int resse CFR 10 8 325 28 0 24 1 46 aux progr s de chaque l ve CFL 22 7 40 7 20 5 13 6 2 5 f Le professeur donne aux CFR 102 30 1 26 7 28 5 46 l ves l occasion d exprimer leurs opinions CFL 7 7 338 30 1 268 17 g Le professeur aide les CFR 9 5 37 1 26 7 217 5 0 l ves dans leur travail CFL 13 2 45 2 25 2
281. uivis au cours des trois derni res ann es dans l cole pour am liorer leurs r sultats Non Oui P Oui Omis H gt r guli re z jamais parfois sions ment a Cours de renforcement cfFR 72 1 18 9 42 49 ou autres cours compl mentaires CFL 85 4 11 2 1 5 1 8 b Cours de rattrapage de cfFR 74 1 18 0 3 7 4 2 fran ais CFL 92 3 4 8 0 8 2 c Cours de rattrapage en CFR 52 8 35 9 7 1 4 2 d autres mati res i CFL 78 4 17 0 2 5 2 2 d Formation pour CFR 76 2 16 5 2 9 4 4 am liorer vos m thodes de travail CFL 85 8 10 5 2 0 1 8 Un peu moins de 20 des l ves de 15 ans ont suivi au cours des trois derni res ann es dans leur cole des cours pour am liorer leurs r sultats sous forme de renforcement de formation pour am liorer leurs m thodes de travail ou de rattrapage en fran ais Les rattrapages pour les autres mati res non pr cis es sont plus fr quents 36 des l ves en ont suivi Tableau 3 24 Cours sp ciaux suivis au cours des trois derni res ann es en dehors de l cole pour am liorer leurs r sultats Non Oui Oui Omis F r guli re jamais parfois sions ment a Cours de fran ais CFR 85 1 76 19 53 CFL 95 4 2 4 0 5 1 7 b Cours dans d autres CFR 70 6 19 0 54 5 0 mati res i CFL 84 7 11 5 2 1 1 7 c Cours particuliers CFR L L A E CFL 93 0 4 4 0 5 2 1 En dehors de l cole un certain nombre d l ves ont aussi s
282. unaut Communaut Communaut fran aise flamande germanophone 1 04 02 03 2 8 7 2 5 3 6 3 34 0 23 0 29 6 4 55 4 72 7 64 6 5 1 1 0 7 0 6 6 0 1 Ranma 0 3 1 0 1 3 En Communaut fran aise 55 des l ves sont en 4 et fr quentent donc l ann e d tudes que tous auraient d atteindre s ils n avaient pas connu de redoublement En Communaut germanophone et plus encore en Communaut flamande le nombre d l ves l heure est nettement plus important et le nombre d l ves ayant connu plusieurs redoublements quasi inexistant En Communaut fran aise plus de 9 des l ves accusent un retard sup rieur un an Dans environ la moiti des pays participant PISA se pratique la promotion automatique tous les l ves progressent avec leur groupe d ge sans jamais r p ter une ann e compl te Introduction Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge 13 14 2003 D apr s les informations fournies par les l ves eux m mes 71 d entre eux en Communaut fran aise fr quentent le 2 degr g n ral ou technique 14 sont dans le professionnel 4 5 des l ves sont dans le 1 degr commun et 2 en 1 B 2 P ou dans l enseignement sp cial Quelques l ves 0 3 viennent des CEFA Pourcentages d l ves issus de l immigration Dans l chantillon PISA de la Communaut fran aise 82
283. ur l chelle combin e de compr hension de l crit Dans de nombreux pays les performances des l ves varient donc consid rablement Les variations observ es peuvent tre attribu es aux caract ristiques des l ves et des tablissements aux ressources humaines et financi res affect es aux coles aux curriculums implant s aux proc dures de s lection des l ves ou encore la mani re dont l enseignement est organis et dispens Pour tenter d identifier les facteurs qui sont l origine de ces variations les pays ont fourni des indications sur la r partition g ographique des coles ainsi que sur les aspects syst miques ou institutionnels de leur syst me ducatif qui pourraient expliquer les diff rences de performances entre les tablissements M me si ces facteurs peuvent tre regroup s sous une m me d nomination leur cat gorisation en facteurs g ographiques syst miques ou institutionnels masque des r alit s diff rentes selon les pays Parmi les facteurs qui peuvent tre responsables de la variation de la performance des l ves au niveau international les analyses de variance ont pris en compte o Les entit s sub nationales Dans de nombreux pays des syst mes ducatifs diff rents sont organis s par des juridictions sub nationales tels que les Communaut s linguistiques en Belgique les provinces et les territoires au Canada les L nder en Allemagne ou les tats en Australie et aux
284. ur les textes continus score moyen 471 L une des explications possibles de cette diff rence tient peut tre au fait que l apprentissage du traitement de l information de documents comportant des repr sentations graphiques s effectue dans le cadre de diff rents cours et pas seulement au cours de fran ais Dispersion des r sultats Ce qui frappe en Communaut fran aise de Belgique et qui a d j t soulign en examinant les proportions d l ves par niveau c est davantage que la moyenne l ampleur de la dispersion des r sultats Avec un cart type de 111 la Communaut fran aise de Belgique est avec l Allemagne le syst me ducatif o l h t rog n it des performances est la plus accentu e Les caract ristiques de la population cible de PISA les l ves de 15 ans o qu ils soient dans leur scolarit sont de nature mettre particuli rement en vidence ces disparit s Dans d autres enqu tes qu elles soient internationales ou nationales le choix comme population d une ou deux ann es d tudes cons cutives a tendance cr mer le groupe d ge et laisser hors champ les l ves les plus faibles notamment tous ceux qui ont plus d une ann e de retard et qui repr sentent plus de 9 des l ves de 15 ans dans PISA L ampleur des disparit s y apparaissait donc moindre sans tre n gligeable Lafontaine et Blondin 2003 Sans grand risque d erreur on pe
285. ur un circuit de 3 km deuxi me tour 0 1 A v A 1 a A v A L A A A A La 0 0 2 0 4 0 6 0 8 1 0 1 2 1 41 51 6 1 8 2 0 2 2 24 2 6 2 8 3 0 Ligne de Distance sur le circuit km d part Note de traduction Le mot plat se r f re au niveau du sol c est dire que le circuit ne pr sente aucune mont e ni aucune descente ANNEXES Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge 13 14 2003 Question 1 VOITURE DE COURSE oO quelle distance approximative de la ligne de d part se situe le d but de la plus longue ligne droite du circuit 0 5 km 1 5 km 2 3 km 2 6 km CONSIGNES DE CORRECTION 1 Cr dit complet Code 1 B 1 5 km Pas de cr dit Code 0 Autres r ponses Code 9 Omission Question 2 VOITURE DE COURSE oO O a t on enregistr la vitesse la plus basse au cours du second tour la ligne de d part environ 0 8 km environ 1 3 km mi parcours du circuit 0 CONSIGNES DE CORRECTION 2 Cr dit complet Code 1 C environ 1 3 km Pas de cr dit Code 0 Autres r ponses Code 9 Omission Question 3 VOITURE DE COURSE oO Que pouvez vous dire de la vitesse de la voiture entre les bornes de 2 6 km et de 2 8 km A Lavitesse de la voiture est constante B La vitesse de la voiture augmente C La vitesse de la voiture diminue D La vitesse de la voiture ne peut tre d te
286. urs n influence pas de mani re significative les performances des l ves dans notre Communaut Ceci confirme les analyses r alis es au niveau international qui montrent que ce n est que lorsque le rapport l ves enseignants d passe la barre des 25 que la performance recule syst matiquement pour chaque l ve suppl mentaire par enseignant Or dans la majorit des tablissements de la Communaut fran aise ce rapport est inf rieur ou gal 25 Notons galement qu au niveau international le taux de participation des enseignants des programmes officiels destin s am liorer leurs comp tences didactiques ou leurs pratiques p dagogiques au cours des trois derniers mois n a pas d impact significatif sur la performance des l ves Il convient toutefois de reconna tre que le taux de participation des programmes de formation professionnelle pendant une p riode de trois mois est un indicateur moins instructif l gard de la formation continue des enseignants que ne l est le dipl me d enseignement universitaire qui constitue une pr paration efficace Ocd 2001 Conclusions En moyenne les diff rences de performances des l ves de 15 ans observ es entre les tablissements interviennent raison de 36 de la variation moyenne des pays de l Ocd Mais cette proportion va de 10 dans les pays nordiques plus de 50 dans des pays tels que la Belgique ou l Allemagne Cette disparit en
287. ut avancer que la disparit de performances constat e a partie li e avec la fa on dont notre syst me ducatif se structure qui a Chapitre Les acquis des l ves de 15 ans Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge 13 14 2003 pas mal de points communs avec le syst me allemand taux lev de redoublement fili res hi rarchis es importantes disparit s entre tablissements s gr gation de fait en fonction du milieu social et ethnique contribuent homog n iser les groupes d l ves Comme l a montr la litt rature pour une synth se voir Crahay 2000 la constitution de groupes d l ves plus forts et d autres plus faibles conduit accentuer le foss qui s pare les uns des autres Profils de performances en math matiques Les math matiques constituent un domaine mineur dans PISA Il a t valu d une fa on moins approfondie moins de temps et moins d items y ont t consacr s C est la raison pour laquelle on ne dispose pour ce domaine que d une seule chelle sur laquelle des niveaux ne sont pas formellement distingu s Le diagnostic que l on peut poser dans ce domaine au d part de PISA est donc moins riche et moins nuanc que pour la litt ratie Par ailleurs il faut souligner avec force le fait que PISA ne vise pas valuer les connaissances math matiques ou scientifiques telles qu elles s enseignent au cours des premi res ann
288. ve Ce constat vaut tant pour la Communaut fran aise que pour les autres pays en moyenne et il n est pas sans cons quences En effet comparativement la diff rence moyenne des performances entre l ves diversement impliqu s dans la lecture est deux fois sup rieure la diff rence entre l ves de statut socio conomique diff rent 8 7 points de diff rence en Communaut fran aise et trois fois sup rieur la diff rence observ e entre l ves de sexe diff rent 6 3 points de diff rence en Communaut fran aise Ceci a des implications majeures sans nier Tinfluence de facteurs comme le sexe ou le milieu socio conomique PISA permet de d gager un facteur qui est certes li la personnalit de l l ve et qui s est lentement construit au fil du temps et des exp riences du lecteur mais qui contrairement son sexe ou son milieu socio conomique offre des prises aux acteurs des milieux ducatifs et culturels D autant qu il existe un effet d entra nement ou effet de pairs 20 6 points s pareront deux l ves comparables suivant qu ils sont entour s dans leur cole d autres l ves plus engag s envers la lecture 7 CHAPITRE V Ecole fr quent e et ou caract ristiques individuelles qu est ce qui compte le plus Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge 13 14 2003 Il nous para t fondamental d insister sur l impact des facteurs motivationnels ta
289. ves curriculum l ves atteint Validit de l tude Cette probl matique est la cl de vo te de toute tude comparative Pour s engager dans une telle tude un pays a en effet besoin d un certain nombre de garanties lui assurant que les performances observ es ne sont pas dues des caract ristiques particuli res des instruments observ s la nature des chantillons test s ou encore des proc dures de recueil des donn es qui ne seraient pas identiques dans les diff rents pays pour ne prendre que quelques exemples Les grandes enqu tes internationales prennent donc une s rie de mesures d finissent des proc dures standard instaurent des m canismes de contr le de qualit destin s se pr munir contre les risques nonc s plus haut Il ne fait pas de doute que l tude PISA est de toutes les tudes comparatives jamais entreprises celle qui a pouss le plus 2 Pour plus de d tails sur cette question on pourra consulter l tude historique que Lafontaine 2001 a consacr e trente ans d valuations comparatives de la lecture Par ailleurs toute l information relative la qualit et la validit de PISA est disponible dans le rapport technique Adams amp Wu 2002 Introduction Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge 13 14 2003 loin les proc dures de standardisation et de contr le de qualit d une part parce qu elle b n ficie de l exp ri
290. xpliquer les diff rences de performances entre l ves d une m me cole Il s agit de l ann e d tudes du fait d tre immigr de l engagement envers la lecture et du sexe Ann e d tudes Dans les pays de l Ocd si l on consid re deux l ves d une m me cole et ayant les m mes caract ristiques mais fr quentant pour le premier une ann e d tudes donn e et pour l autre l ann e inf rieure ou sup rieure leur diff rence de score sur l chelle de litt ratie sera de 37 3 points soit un demi niveau de comp tence L ann e d tudes fr quent e cela ne surprendra personne est l un des crit res qui explique le mieux le niveau de performances atteint En Communaut fran aise la diff rence moyenne est largement sup rieure et atteint 49 9 points La France la Communaut flamande et la Suisse ont des moyennes relativement proches de la n tre Rappelons ici qu environ la moiti des pays participant l tude PISA pratiquent la promotion automatique Dans ces pays les cas d l ves ne fr quentant pas la m me ann e d tudes que les jeunes de leur ge sont tout fait marginaux Les carts m me lev s entre les l ves fr quentant des ann es d tudes diff rentes y sont donc relativiser en consid rant la tr s faible proportion d l ves concern s l inverse la Communaut fran aise pratique le redoublement large chelle et est avec la France l
291. yenne des percentiles en math matiques dans les pays de l Ocd et en Communaut fran aise de Belgique 5e 10e 25e Math matiques percentiles 75e 90e 95e 80 60 40 20 0 20 40 60 80 Ecarts A cet gard il faut rappeler que 37 des l ves en Communaut fran aise de Belgique ont redoubl une ann e et que 9 en ont redoubl au moins deux Le retard dans leur parcours scolaire d une proportion importante d l ves ne peut que se traduire par un niveau de comp tences et de connaissances moins lev particuli rement dans un domaine comme les math matiques Le contraire serait particuli rement tonnant Chapitre Les acquis des l ves de 15 ans Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge 13 14 2003 Profils de performances en sciences Comment les sciences sont valu es dans PISA Comme en math matiques on ne dispose pour les sciences que d une seule chelle sur laquelle des niveaux de comp tences ne sont pas formellement distingu s N anmoins les crit res qui influencent la complexit des t ches ou des items sur l chelle peuvent tre identifi s Parmi ces crit res on compte la complexit des concepts utilis s le nombre de donn es traiter le raisonnement mettre en uvre et le degr de pr cision requis dans la communication des r sultats Le niveau de difficult est en outre influenc par le contexte le format et la pr

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