Dossier de l`exposition
Contents
1. Suyvivre Ed infinie Sauter de corps en corps inscrire sa personnalit dans les bases de don n es faire passer un chameau travers le chas d une aiguille Les chr tiens envisageaient l apr s les transhumanistes envisagent le pr sent Pour cela il faut vaincre l ordre naturel S manciper r ussir son vasion Changer les r gles du jeu en refusant de se con tenter de ce qui est donn L homme peut s am liorer gr ce aux machines aux nan otechnologies l ing nierie g n tique Devenir un tre num rique le num rique offre un syst me d organisation du r el alternatif celui d fini par la nature ou par un dieu surplombant l homme est toujours d pendant du Verbe un nouveau verbe qu il ne comprend pas mieux en d finitive que celui du divin les algo rithmes d j le d passent de toutes parts totalement autonomes L homme recr e les conditions d un nouvel incon scient fondateur dans un si cle il pren dra la machine pour sa g nitrice et n aura plus les moyens de s en manciper En cherchant chapper sa prison de chair l homme veut aussi laisser derri re lui toutes les contraintes qui ont minimis ses ambitions vitales par ailleurs Toutes celles qui sont reli es aux conditions de sa vie en communaut s il peut abandonner la mort l homme peut galement aban donner la mis re et la contin shumanistes sera celui d un den retrouv pourquoi pas une2. La photographie de presse La photographie histoire et ses l gendes Paris techniques art presse Edilig 1986 Paris Larousse DL 2008 la Glaci re r sidences recherches lab ditions expositions LAVOIE Vincent Journ e d tude Photojournalisme revoir Photojournalisme et art les canons de l image contemporain Les derniers de presse Paris Hazan tableaux Paris Ed des 2010 Archives contemporaines 2008 gt gt gt GIERA 47586 LA lt 730470 Survivre la mort du 19 au 30 ao t 2013 Ouverture le 30 et 3 ao t 2013 Pour sa deuxieme r sidence le collectif a invit l artiste Selma Lepart et le philosophe Michael Verger Laurent explorer les zones d ombres de la Glaci re en proposant une ouverture sur les m canismes de survie L v nement tait accueilli pendant dix jours par la galerie AL MA de Montpellier qui a mis disposition un espace de travail et d exposition Le travail des r sidents intitul Survivre la mort a explor les aspirations l immortalit soulev es par les progres technologiques les plus r cents exprim es notamment par le courant transhumaniste et a offert ainsi une r ponse indirecte la fin des temps qui avait fait la mati re du premier opus de la Glaciere Cette collaboration a donne corps la deuxieme publication du journal de la Glaci re un entretien entre le collectif et ses invit s et une ouverture au publi
3. ger ce d filement de Unes en diapo rama s apparente r aliser un collage de m moire En photographiant ces Unes et en les donnant voir de la mani re la plus simple possible j opere un changement dans leur statut donc un changement dans leur sens Je prends ainsi part cette actua lit et propose une exp rience qui modifie notre acuit L actualit fabrique en partie la m moire ll n y a pas de m moire sans image et pas d image sans m moire L image estl affaire sujet question de la m moire Otholith group Le journal est un t moin du temps et je constate que chaque jour les hommes marquent l actualit de leurs actes repro duisant de mani re contemporaine le geste archaique de l homme pr historique qui Mode d emploi i The Longest day 200 Photographie du project room de Dunja Herzog Incrustation num rique des oeuvres suivantes Sans Titre 2009 or rouge eau parquet Memento Mori 2009 photographie encadr e 21 JUIN 2009 SOIR E DU SOLSTICE D T Notre projet tait de sortir l exposition de son espace institutionnel et mus al Pour cela nous avons propos un dispo sitif de vid o projection sur le sol pr s de l entr e du CRAC d Altkirch Nous avons projet sur un tapis de craie l image a rienne d une des salles de l exposition en cours au CRAC Time Warp au sein de laquelle nous avons incrust certaines de nos uvres Une mani re m t
4. Cette exp rience sensible de l installation in situ donne acc s diff rents stades de l image QC qu une enveloppe Ruine croquis Chlo Guillemet Chronique nf du latin chronicus relatif la chronologie r Recueil de faits histori ques r dig s suivant l ordre chronolo gique 2 Ensemble des rumeurs et des bruits qui circulent 3 Article sp cialis qui rapporte les informations les plus r centes sur un sujet particulier 4 Qui volue qui persiste qui dure photographie du lieu d exposition Le temps d une soir e la lumi re cr e de l espace dans un temps limit d exposition z ro point z ro double page blanche projection sur magn sie 21 D CEMBRE 2012 DESTRUCTION Destruction du jour le plus long Finalit de la pi ce et de la cr ation artistique qui sur un principe d apparition physique dans fonctionne sur deux temps la pr diction et letemps l exposition Dans ces deux moments d ex positions l espace est mis en avant L image Th e Lo nge st d ay 2 est puis e dans le temps et disparait pour 2010 Installation vid o in situ Galerie Plug In B le Suisse 27 NOVEMBRE 2010 SOUS LA NEIGE The Longest day 2 a t sp cialement repens pour l exposition la galerie Plug in de B le Cette nouvelle version de l installation n a pu chapper aux conditions m t oro logiques eta t pr sent e sur un tapis de neige L image et l apparition changen
5. noosph re la fusion sous forme d une conscience globale d individualit s int gralement num ris es Bien s r il n y aura pas de place pour toutle monde dans le nouvel den L extension absolue du temps ne peut tre comprise que dans un espace restreint au maximum L vasion ne s envisage que sous une lumi re lunaire dans un com partiment secret en une lutte sans cesse recommenc e pour arr ter le chronom tre lors d une nuit infinie Filtres barri res sas protections bains st riles discipline stricte et certains tests psychologiques men s r guli rement pour viter des cri ses de foi en interne Manipuler la chance Un ordinateur et par extension un programme un robot etc doit suivre des instructions pour fonctionner ce qui le rend int gralement pr dictible Il est possible d imiter une conduite al atoire chez un ordinateur mais on utilise la plu part du temps une liste de variables finie Ainsi tout se passe comme si l ordinateur ne lan ait pas les d s mais consultait une table de r sultats de lancers al atoires d termin s l avance on peut compli quer la proc dure choisie pour crypter ext rieurement le comportement de la machine Il est cependant possible au prix d un travail de recherche important de parvenir d terminer la liste gence par les moyens E de variables apparemment de sa transforma SO ze al atoires utilis es tion le futur Ds parun ordin
6. pond la pr diction du journal mode d emploi r alise en 2012 pendant la r sidence chronique de l archive des mondes Audrey Martin et Muriel Joya proposent des productions in dites qui ont constamment volu es pendant une ann e Cette deuxi me partie du projet aborde la disparition et l apparition la destruction et la reconstruction des images par l accumulation des strates du temps ou par la manipulation visuelle Le statut d entre deux des ceuvres et de leur repr sentation rythme cette exposition les pi ces ainsi se r pondent Ce qui aurait pu avoir lieu le 21 d cembre 2012 est rest en suspend nous devons alors r activer notre imagination et en finir avec cette id e de fin du monde compl tement erron e Les montres s arr tent nous assistons alors dans cette exposition un archivage du temps et une prediction sans cesse repouss e GI RZE VA se 4 5118 2 24710 Ruine M2K2 2012 Audrey Martin sculpture ballon de 155 cm de diam tre gonfle l h lium recouvert de 1400 feuilles d or blanc puis d gonfl Ruine M2K2 est pr sent e la mani re d une archive ll ne reste qu une enveloppe vid e de son air Sa forme r v le une possible chute l image des ballons m t o lanc s 30 000 metres au del des nuages pour ensuite retomber d gonfl s sur terre Certaines sondes sont r cup r es par des chasseurs de sonde qui les traquent gr ce aux fr quences particuli res qu e
7. a politique S G j E timul des cd a des tran Es E M er sur la voie E jet Publique Eloz poe o teur selon les quels celui ci est confront Les gens pratiquant les jeux vid o pour tablir des records de score ou de vitesse assis t s par ordinateur connaissent bien ce ph nom ne ils d terminent l enchaine ment d inputs manipulation de boutons n cessaires pour obtenir les effets qu ils d sirent l int rieur des jeux c est ce qu ils appellent manipuler la chance En l occurrence ils s imposent eux m mes une t che digne d un ordinateur la consultation m thodique de toutes les possibilit s appartenant un ensem ble fini mais de taille consid rable ils d cryptent le langage du robot l o le robot est habituellement utilis pour d crypter le langage humain Ils inversent la nature des rapports habituels et cr ent un nouvel axe de communication avec les programmes informatiques un renverse ment qui repr sente un piratage de l ordre m canico biologique l bauche d une possibilit autre w ec Medio de fonte leporum surgit amari aliquid quod in ipsis floribus angat Lucr ce L a a m ovt Lr C est donc sous la forme du serviteur que Dieu apparaitra gt V Kierkegaard v e B E M He cann i E d a s o Opus magnum Zo w mod le 4 7 Y Q s Des vacuoles des mitochondries du re Po s pla
8. ans un espace de diffusion de l information C Re VA lt 4 5118 730470 Chroniques de l archive des mondes Ao t 2012 Peut on se repr senter la fin du monde et peut on se repr senter sa propre fin Fin de son temps ou fin du monde collectif En se basant sur un syst me chronologique ce projet se d veloppe en deux phases d abord la pr diction d un v nement et le r cit du temps d attente puis l exposition finale qui donne voir les projets artistiques resultant de l annonce faite en premier lieu Deux moments compl mentaires qui dialoguent dans le temps et qui sans cesse se r f rent l un l autre Cette r sidence se termine sur un premier projet le journal mode d emploi consid r comme ligne directrice de l exposition venir Cet objet archive annonce et propose les projets artistiques qui seront pr sent s Une fa on de d velopper l exposition dans deux espaces differents celui de la feuille de papier pour le journal et par la suite celui de l espace architectural 2012 chroniques d une fin du monde Cette installation diaporama en cours de r alisation pr sentera une s rie de vues issues de plusieurs quotidiens francais Chaque image reprend la Une de diff rents journaux parus durant l ann e 2012 J entreprends d observer et de donner voir le monde pendant un an Le premier geste mon protocole est un archivage de la presse quotidienne Le deuxi me celui d agr
9. aphorique plus d un titre d appara tre apparaitre l image en m me temps que la nuit vient Rt MEMBRE 22 a VIN 2 10C photo Vincent Lhermet N E W S photo Muriel Joya marquait de l empreinte de sa main les grottes L actualit est ph m re en l ar chivant je souligne son ambigu t tempo relle l information du jour appartient d j au pass lorsqu on la d couvre De m me ce projet est en perp tuelle volution mou vant comme le d roulement des faits trait s dans les journaux Ces faits ont un d but etune fin mais pas l actualit elle d roule son fil infini et tel un trou noir cherche tout capter La Une s dimente toutes les strates contenues l int rieur d un m me journal Le rassemblement de toutes ces Unes cumule diff rentes strates de temps Au f r et mesure du processus je commence voir 2012 apparaitre en pers pective C est aussi une mani re de rendre p renne ce qui jusque l nous glissait entre les doigts sans aucune persistance r ti nienne une somme d informations dans un temps donn m ne dans e air dontle c souffle 2 amp ulia eter sur la voie pu pas Pi blique TLoz auquasap V lt B Ruine M2K2 2012 sculpture ballon de 155 cm de diam tre gonfl l h lium recouvert de 1400 feuilles d or blanc puis d gonfl sonde m t o poids PROCESSUS M2K2 Dans sa premi re version la pi ce M2K2 est prisonni re de son espa
10. bru tale devient sculpture t moin m QUE RESTE T IL DE CETTE PIECE PH MERE DANS L ESPACE D EXPOSITION Ruine M2K2 est pr sent e la mani re d une archive objet Sans cran ni mi oc image elle manifeste sa AEG pr sence Il ne reste uo vid e de son NS E o 35 47 0 l exposi i S M tion et appa Se s TOME OM on p Bs g est apparue au ra tre aussi sur la A Do d but de la soir e sc ne artistique nes jeuinof Que faut il faire en attendant la fin du monde Saint Paul En faisant face de nombreuses contraintes dans ce lieu d exposition Muriel Joya et Audrey Martin ont su tirer de leur collabo ration un projet projection qui interroge l image et sa pr sentation dans un espace d exposition L image est apparue au sol l ext rieur du CRAC Alsace en plong e compl te et projet e sur un carr de magn sie pil e et frott e la main Ce principe de mise en abyme du geste artistique d tourn parla projection donne tout son sens l ins tallation travers un syst me d apparitions cumul es Le titre de la pi ce fait r f rence au solstice d t jour le plus long de l ann e mais aussi au film sur le d barquement datant de 1962 The Longest day Cette pi ce existe aussi dans un esprit guerrier par l in crustation du geste artistique dans un lieu d exposition puis est devenue de plus en plus visible au fur et mesure que la nuit tombait
11. c lors du dernier jour de la r sidence Les barbel s d Eden L homme ne veut plus accorder aucune place sa plus sombre angoisse nier ou oublier sciemment sa mort sont des stra t gies qu il a lev es au rang d universel qu il applique l esp ce enti re voire la vie elle m me L homme coup du temps m ne une exis tence d amn sique Chaque jour il doit reconstituer les limites de son environ nement faiblement conscient seulement des choses qui l entourent il perd le fil de ses incuries et n a pas penser sa propre finitude Aux Cassandre qui lui annoncent de sombres lendemains l homme r pond par une angoisse diffuse de l incr dulit ou des d monstrations d assurance sans limite Il faut dire que les choses ont chang les machines ont pris le relais L homme est connect toute une s rie d appareils qui l informent sur lui m me lui donnent son pouls ses ondes c r brales la composi tion de son sang Sur son lit d h pital il est rassur par les normes banques de donn es qui pallient ses d ficiences de m moire il commence croire s rieuse ment qu il pourra tre maintenu en vie ternellement Il a m me d autres ambi tions d sormais 3v avut zu13 Le corps est faible pourquoi ne pas envisager de s en d barrasser Imiter les machines remplacer les pi ces us es une une terme cr er l obsolescence pro gramm e humaine rentabiliser la survie
12. ce d exposition Cette reconstitution d un ballon sonde recouvert de feuilles d or a t gonfl e l h lium et lest e d un poids de 2 kg qui vient la maintenir au sol Cette pi ce pr cieuse in situ trouve son sens dans sa destruction partielle Son image presque irr elle prot g e et sublim e par la vitrine n est plus lib r e vers l ext rieur Sa forme r v le une possible chute l image des ballons m t o lanc s 30 ooo m tres au del des nuages pour ensuite retomber d gonfl s sur terre Certaines sondes sont r cup r es par des chasseurs de sonde qui les traquent gr ce aux fr quences particuli res qu elles mettent Ce passe temps innocent prend des dimensions politiques dans certains pays La paranoia des r gimes cadre cette action de peur que les chasseurs d couvrent et d codent des conversations secr tes L or pourtant fragilis par la surface en relief adh re la pi ce d gonfl e et des sine un paysage Porteur de lumi re l or sculpte la forme transform e Cette peau est maintenant irr versible La carcasse Pr s de 15 des Terriens pensent faire de leur vivant l exp rience de la fin du monde et ils sont pr s de 10 penser conform ment la proph tie maya qu elle pourrait se produire en d cembre Sondage international r alis par Reuters Ipsos dor e chou e au sol dans un nouvel espace d exposition de mani re plus
13. e lls sont pli s et empil s de mani re faire dispara tre leur contenu visuel dans cette colonne sans fin Cette fragmentation propose un archivage quotidien du temps la Glaci re r sidences recherches lab ditions expositions GI RZE 4 730470 4 5118 Mode d emploi 2012 La Glaciere Journal premiere dition Ce journal t cr lors de la premiere r sidence de la Glaciere en 2012 Sommi res dans l atelier d Audrey Martin Tel un mode d emploi cette expo dition annonce l exposition les montres s arr tent Cet archivage du futur est pr sent dans l exposition comme une piece part enti re sous la forme d une pile de journaux mise disposition des visiteurs la Glaci re r sidences recherches lab ditions expositions AER JS lt 4 5118 2 24710 ce ER s amp 4 5118 7230449 La Glaci re r sidences recherches lab ditions expositions laglaciere contact gmail com 06 17 51 08 69 www laglaciere org
14. est maintenant compl te et finie Ce dernier moment est un Chaos l envers une ruine lumineuse l s agit ici d affiner l uvre vers un point ultime o l image n est plus n cessaire Ci Re VA lt 4 5118 la Glaci re r sidences recherches lab ditions expositions 7 N E W S 2013 Muriel Joya installation photographie noir et blanc caisson lumineux piste sonore en boucle dimensions 30 x 42 cm L installation sonore et visuelle N E W S donne entendre les unes relatives une ann e civile de plusieurs quotidiens francais Les informations sont list es et les images qui pourraient leur tre associ es sont absentes La photographie de la boussole mont e sur un caisson lumineux cr e un point de croisement de toutes ces informations unifiant l espace et le temps Le dispositif nous propose un objet ambigue la frontiere de la photographie et de la vid o La boussole est statique car nous sommes en face d une image fixe mais elle cherche encore le Nord ce qui nous laisse imaginer un possible mouvement de son aiguille la Glaci re r sidences recherches lab ditions expositions C R g e 730470 4 5 188 S dimentation 2013 Muriel Joya photographie couleur tirage baryte caisse am ricaine dimensions 115 x 75 cm L image de s dimentation pr sente les unes de plusieurs journaux francais parus durant toute l ann e 2012 sous la forme d une carotte s dimentair
15. herches d velopp es pendant la r sidence mais aussi une partie de 0 24 m de la Glaciere Les r sidences permettent aussi de realiser des entretiens qui sont chacun leur maniere une pi ce d archive La Glaci re apporte durant ces changes un autre clairage aux probl matiques posees par les artistes Chaque projet est d taill en explorant de nombreuses pistes et questionnements Les ouvertures ainsi faites gardent l intrigue de la cr ation artistique intacte et proposent de nouvelles facons de l apprehender Enfin et pour inscrire chaque projet dans la dur e nous procedons un archivage complet sur internet La Glaci re tire son nom du lieu o elle a vu le jour l ancienne glaciere de Sommieres construite entre la fin du XIIIe et le d but XIVe siecle qui reconverti successivement en h tel puis en logement abrite aujourd hui l atelier d Audrey Martin Ce lieu a accueilli pendant 4 jours la premiere r sidence et nous a permis de deffinir nos principes de fonctionnement Elle est le point de depart de notre projet le premier rep re place dans l espace et le temps Ci Re VAL 4 5118 730470 L quipe L o Bioret Ne en 1986 Vit et travaille Nantes Apr s un parcours universitaire en histoire de l art L o Bioret s est sp cialis en art contemporain en integrant le master professionnel m tiers et arts de l exposition de l universit de Rennes 2 Des structures comme l instit
16. lle actuellement en collaboration avec de jeunes commissaires d exposition et participe de nombreuses residences Muriel Joya N e en 1983 Vit et travaille Lyon Artiste plasticienne dipl m e de l cole sup rieure des arts d coratifs de Strasbourg Elle a eu l occasion d exposer et de travailler de nombreuses fois dans l Est de la France ainsi qu en Espagne ou encore en Suisse Son travail de recherches photographiques a t presente en 2011 lors d une exposition personnelle En attendant Saint Louis Ses series Memento Mori de la sainte rivi re au lieu dit et sa pratique vid o The Longest day 16h30 Helsinski abordent des questions d espaces et de processus de realisation Les notions temporelles de la disparition et de la repr sentation de l image sont fondamentales dans son travail R cemment fondatrice et membre active de Slash Atelier Muriel Joya proposent avec Julia Riffiod des interventions artistiques et de la mediation aupres de tous les publics Thomas Rochon Ne en 1984 Vit et travaille Lyon Il est dipl m de l cole sup rieure des arts decoratifs de Strasbourg ou il a suivi un cursus en communication graphique ll a travaille pendant trois ans de 2008 2011 au sein du studio RunDesign etabli Barcelone Depuis 2011 il s est install Lyon comme graphiste ind pendant Son travail s impr gne d un processus de pens e qui met en avant les recherches et l volution des id es d
17. lles mettent Ce passe temps innocent prend des dimensions politiques dans certains pays La paranoia des r gimes cadre cette action de peur que les chasseurs d couvrent et d codent des conversations secr tes Porteur de lumiere l or sculpte la forme transform e Cette peau est maintenant irr versible Les feuilles d or pourtant fragilis es par la surface en relief adh re toujours la pi ce d gonfl e dessinant un nouveau paysage C R 4 L3 4 5118 la Glaci re r sidences recherches lab ditions expositions 732470 Global Damages 1 2013 Audrey Martin s rie de cartes postales 10 5 x 14 8 cm impression num rique sur papier Trucard 300 g premi re dition Cette s rie de cartes postales num rot es retranscrit des simulations de catastrophes naturelles li es l impact d une m t orite avec la Terre Chaque personne peut modifier ses donn es scientifiques poids masse vitesse pour faconner sa propre fin du monde sur le site www purdue edu impactearth Gr ce au site cr par des scientifiques l homme peut mettre au point et assister sa catastrophe en rentrant toutes les donn es scientifiques de la m teorite ll est l instigateur de sa propre fin et peut la maitriser devant son ordinateur Ce geste presque ironique nous donne un pouvoir virtuel inconditionnel nous pouvons pr sent commander l univers la maniere de Dieu La destruction de la terre devient un jeu u
18. n acte banal Chacun peut choisir et d cider de sa fin du monde Derri re cette d monstration simulation les scientifiques nous propose des r sultats concrets comme si ce genre de catastrophe rentrait dans l ordre naturel des choses CER 4 amp s 4 5118 la Glaci re r sidences recherches lab ditions expositions Bero z ro point z ro 2013 Audrey Martin et Muriel Joya installation 45 x 53 cm projection d une image blanche sur 30 blocs de magnesie Troisieme version et destruction de la piece the longest day L image est puis e et dispara t pour laisser la place un cran lumineux La mati re lumiere remet en question le statut de l image et installe the longest day dans une temporalit hors norme Se d gage de cette version z ro point z ro un certain h roisme apr s s tre battue m taphoriquement pour exister deux reprises elle assume sa disparition Cette ceuvre est le point central de l exposition Les autres travaux sont mis en orbite et circulent autour d elle comme si l image absente avait explos e pour cr er d autres mondes artistiques en orbite autour de l espace de lumiere blanche Cette piece centrale construit l exposition la maniere du ph nomene du Big Bang d ou toute mati re aurait t form e Pour sa derni re pr sentation et pour la premiere fois le projet est projete en interieur travers cette remise z ro the Longest day
19. sma des microtubules nibeitunctsfh da ES Des bouts d os ou de cartilage une mati re Les deux Si es Sg E i colonne vert brale milieux auparavant unes jeuinof E exclusifs l un de l autre LRO Gus onec m canique et vivant h ritent dans uns immense uentis cette indiff renciation de leurs qualit s v 4 Les dessins crayonn s de Selma Lepart r ciproques le vivant se fait proc dural fl voquent des organismes vivants des embo table en r seau extensible modu 3 processus biologiques soumis de forts lable testable le m canique appara t grossissements sujets tudes ou fragile grouillant respirant plastique interrogations m taphysiques Au sommet de la pyramide du m canique 2 ses manifestations les plus pointues danzar es mod les qui ont G ag les algorithmes boursiers fonctionnent duire ces images sont des m canismes entre eux selon un cosyst me propre qui b 5 des rouages et acc l rateur de particu voquent une jungle animali re tous se LU CERN SU guettent les plus forts d vorent les plus 8 La confusion entre le m canique et le faibles vivant arrive son comble Les vues de t z d tail les seules encore accessibles dans Dans l intervalle les p c ne 5 renal tout comme notre regard sur elles elles ee SENSE sont devenues indiscernables et dans 5 B H permanence entretiennent le doute le VO A u biologique a perdu de sa sp cificit a
20. t alors de statut en s ins rant dans l environnement la mani re d une r sistance par la lumi re Les al as climatiques proposent une nou velle pi ce dans la continuit logique de la premi re L image propos e reprend le principe d incrustation d uvres dans une laisser la place un cran lumineux La mati re lumi re remet en question le statut de l image et installe The longest day dans une temporalit propre l uvre On d gage dans cette version z ro point z ro un certain h roisme de la pi ce toujours dans cet esprit guerrier elle disparait Cette ceuvre annonc e puis pr sent e est le point central de l exposition Les autres tra vaux sont mis en orbite et circulent autour d elle Comme si l image connue inscrite dans la chronologie de The Longest day avait explos e pour cr er d autres mondes artisti ques en orbite autour de l espace de lumi re blanche Cette pi ce centrale construit l ex position la mani re du ph nom ne m m m Bibliographie SMITHSON Robert The Monuments of Passaic Artforum d c 1967 trad en francais par Claude GiNTZ CHERAUX Cl ment ARDENNE Paul Diplopie l image photogra DURAND R gis phique l re des m dias Images mondes de l u globalis s essai sur le 11 nement au documentaire septembre 2001 Le point Blou DL 2007 du jour Cherbourg 2009 LAMBERT Fr d ric Gervais Thierry Mythographies MOREL Ga lle
21. ussi sommes devenus banals comme des Dann r dames Conception grille pains Les certitudes d hier ont vol que nous pouvons nous en faire en clat celles d aujourd hui sont peine 1 Tout comme le cerveau humain n est esquiss es seul un crayon pr cis peut qu un mod le parmi d autres de super algorithme le biologique n est qu un permettre d en dessiner les contours dans le d tail Bibliographie Pierre TEILHARD DE Alan TURING CHARDIN Mechanical Intelligence La place de l homme Elsevier science dans la nature technology d du Seuil Paris 1956 United States 1992 la Glaci re r sidences recherches LUCR CE De la nature De natura rerum Garnier Flammarion Paris 1964 Vid os Philip K Dick Philippe BOREL Les andro des r vent ils Un monde sans humains de moutons lectriques France 2012 52 min Blade Runner Champ Libre Paris 1976 lab ditions expositions Olivier JuLiEN Stanley KUBRIK Nanotechnologies 2001 Space Odyssey la r volution invisible Royaume Uni France 2011 50 min tats Unis 1968 139 min GIERA 4 Yap 4 5118 oV exposition les montres s arretent Les montres s arr tent un projet d exposition de la Glaciere pr sent chez illusion amp macadam dans le cadre de la r sidence d Audrey Martin sur une invitation du Living Room et soutenu par la Panac e Cette exposition post fin du monde r
22. ut d art contemporain de Villeurbanne ou le frac Languedoc Roussillon lui ont apporte une solide exp rience professionnelle afin de poursuivre en tant que commissaire d exposition et monteur d exposition Au sein de l association la Ziggurat entre 2010 et 2012 il a eu l occasion de d velopper diff rents projets en lien avec la jeune sc ne artistique photographique En collaboration depuis plusieurs ann es avec l artiste Audrey Martin ils ont mis en place plusieurs projets d expositions l s agit aujourd hui pour lui de continuer soutenir et diffuser le travail de jeunes artistes travers de nouveaux projets ambitieux la Glaci re r sidences recherches lab ditions expositions Audrey Martin N e en 1983 Vit et travaille Sommieres Artiste plasticienne dipl m e de l cole sup rieure des arts d coratifs de Strasbourg Son travail aborde l id e de construction et de d construction jusqu puisement des images et des objets Un geste une action viennent marquer la piece produite pour mieux l interroger Aujourd hui en constante recherche de projets actifs elle a eu l occasion d exposer au frac Languedoc Roussillon et la galerie Plug in de B le en 2010 En 2012 elle expose deux fois la maison des arts de Malakoff dans le cadre de l exposition time capsule et usages et convivialit Elle participe egalement jeune cr ation au Centquatre et integre la galerie Leonardo Agosti Sete Elle travai
23. www laglaciere org la Glaci re r sidences recherches lab ditions expositions Pr sentation En 2012 au terme d une premi re collaboration un groupe de travail compose d un commissaire d exposition de deux artistes plasticiennes et d un graphiste s est mis en place Nous proposons une reflexion autour de la cr ation contemporaine de sa restitution et de son archivage Celle ci prend la forme d un laboratoire d id es qui fait la part belle la discussion au debat et a la production th orique et plastique Ce laboratoire s organise autour de plusieurs el ments Une r sidence un lieu des liens Tout d abord il s agit de proposer une residence d artistes critiques et commissaires d expositions Cette r sidence est itin rante Elle va la rencontre de ses r sidents et s installe provisoirement dans un lieu mis disposition pour l occasion atelier d artiste galerie Ce lieu sera pendant la dur e de notre rencontre celui de la mise en commun n cessaire toute creation collective et tout change ll peut tre tour tour espace de discussion d entretiens de production et d exposition Chaque r sidence se termine par une exposition ou une ouverture Rassembler organiser t moigner Ensuite vient le moment de la restitution et de la diffusion du travail men Celui ci est d abord organis et imprime sous la forme d un journal Ce journal est non seulement un t moignage des rec
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