les milieux herbaces - Gestion différenciée
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1. musqu e de millepertuis parlot ot d arhill e milleleuttle 14 Comment trouver des semences Les semences de l annexe Il peuvent tre achet es aupr s des organismes de l annexe Ill D autres semences d origine locale sont galement disponibles ces adresses On peut r colter des semences dans la nature de pr f rence proximit du site en cours d am nagement I faut cependant respecter certaines r gles choisir une station o l esp ce est abondante ne jamais r colter plus de 10 des semences d une esp ce pr sente dans une station Il faut laisser l esp ce l occasion de se reproduire ne jamais r colter de graines dans les r serves naturelles sans autorisation On peut r aliser des changes de semences entre amateurs Celles ci doivent avoir de pr f rence une provenance locale voir annexe III 2 journ e de rencontre et d changes en Gestion Diff renci e 16 Nov 2000 Lille 17 15 Comment trouver des plants et des bulbes Des plants indig nes sont disponibles aux adresses de l annexe III Il ne faut jamais r colter des plantes dans la nature sauf si on est certain que le site sera pro chainement d truit par exemple par un lotissement un zoning industriel ou une route gt 16 2 4 ENTRETIEN DU COUVERT 16 Quand et comment faucher la prairie a S il est possible d utiliser un tracteur muni d une faucheuse ou une motofaucheuse ou une d broussailleuse faucher la premi2. Le travail est r alis avec un tracteur Un labour profond 35 cm est r alis en novembre Au printemps le sol est retravaill par hersage pour bien affiner la structure du sol Ces deux op rations peuvent aussi tre r alis es en m me temps au printemps Le sol est ensuite tass avec un gros rouleau bien lourd Apr s cela le travail peut tre termin la main Un l ger coup de r teau va servir galiser le terrain et pr parer le lit de germination voir 10b D journ e de rencontre et d changes en Gestion Diff renci e 16 Nov 2000 Lille 15 b Si pour diverses raison il n y a pas moyen de travailler avec un tracteur Il reste alors la possibilit d utiliser un motoculteur ou de r aliser le travail la main Si un motoculteur muni d une fraise est disponible le fraisage sera r alis au d but du printemps Il sera suivi d un passage de rouleau puis d un coup de r teau Environ un mois plus tard une ventuelle deuxi me pulv risation de glyphosinate d truira les plantules qui viennent de germer Le semis peut tre r alis deux semaines plus tard Sans l aide d un motoculteur le travail peut tre r alis par b chage passage du croc puis du r teau suivis d un tassement au rouleau Un l ger coup de r teau pr parera ensuite le lit de germination 2 3 SEMIS ET REPIQUAGES 11 Semer ou repiquer Il est souvent int ressant de combiner ces deux techniques en semant un m lange de bas
3. IN Le sol est pauvre en marti ees organiques contient moins de 3 d humus 10 Lom le ancien champ oudtre bermo de rornblai b Le sol est riche en mati res organiques content plus de 3 d humun La terre souvent mi 3 une codeur hkomcbet Exemele ancien potager ancienne pare ancien verger terrain pr c demment bais 3 S agit il d un sol riche ou d un sol pauvre en phosphore P Pour de tavoit eut nccmand de tairo analyser Jo sol voir Aste des laboratoires l annexe M a Le sol ent auf samement paawa on P teneur inf rieure 5 m 100 g de sd b Le soi est trop riche en P teneur sup rieure 5 my 100 9 de sol 4 Comment appauvrir le soi en phosphore La teneur on P est comprise entre 5 et 7 mQ 100 g de si Une fos b praire teune instab e les coupes succ iives appaarinont b so pu que le pro 4b dun des coupes sera export Cependant pour acc l rer le processus on peut erwtiag r les m thodes plus radicales nurn ries au pont 4b b La toneur on P eu Sup rieure 7 mg 100 g de sol s puni EE sont errasageatles pour appauvrir le sot dicapage des 20 premers centim tres de sol apport d une couche paisie d au moins 20 cm de tome pauvre en surtace dikton de La terre existante por un apport de teme pouvre du sable cha Ahn par exemple qu et necupen e par kaiage dans le soi Comprar ermaron 100 kg de terre par m asbendonnes l id e de r aliser un pr leuri
4. convention Bords de routes Par le biais de la convention Bords de routes le Minist re de la R gion wallonne encourage les gestionnaires du r seau routier communal opter pour une gestion diff renci e des accotements foss s et talus Selon l importance que rev t la s curit routi re et le patrimoine naturel pr sent le fauchage est intensif ou tardif 2 journ e de rencontre et d changes en Gestion Diff renci e 16 Nov 2000 Lille 19 Sauf exception l accotement fait l objet de plusieurs fauchages annuels sur une largeur d une passe soit environ 1 20 m Le reste de l accotement le foss et le talus font g n ralement l objet d un fauchage annuel tardif Ce fauchage est r alis apr s le 1 ao t sur toute la largeur du bord de route Il est r alis id alement apr s le 1 septembre dans toutes le communes situ es au sud du sillon Sambre et Meuse et sur tous les talus pr sentant des floraisons estivales tardives Cependant l approche des carrefours et l int rieur des virages la priorit est donn e la s curit routi re et le fauchage est intensif sur toute la largeur du bord de route tandis que sur certains accotements le fauchage peut tre localement tardif en raison de la pr sence de plantes prot g es Dans les zones o 1l y a une prolif ration de plantes g nantes pour l agriculture notamment des chardons de grands rumex l ortie et la petite cigu le gestionnaire pourra
5. fines et qualifi es La gestion diff renci e peut donc permettre de faire travailler des gens consommation de main d uvre pour les fauches tardives sur des petites surfaces et n cessitant le maintien de certaines plantes pour la mont e en graine Les investissements mat riels faits en R gion Wallonne semblent lourds mais les communes poss daient d j certaines machines Il est vrai que d autres ont t ou seront achet es et que le co t est lev Malgr cette m canisation dans certains cas on doit intervenir manuellement l ou les machines ne passent pas l ou le travail de ces machines n est pas suffisamment doux ou pr cis c est la main de l homme qui prend le relais Dans ce cas la gestion diff renci e permet de cr er de l emploi qui plus est qualifi ou le devient par le biais de la formation continue 4 Quel est l impact cologique des prairies fleuries comportant des esp ces horticoles peu attractives pour les insectes par exemple Des tudes ont elles t men es Aucune tude n a t r alis e les scientifiques belges utilisent la banque de graines existantes La question reste donc en suspens elle m rite n anmoins que l on s y int resse la gestion diff renci e pouvant avoir recours des vari t s horticoles pour ce qui est du fleurissement Dans ce cas on s efforcera d utiliser les vari t s les plus int ressantes d un point de vue cologique plantes horticoles mellif r
6. journ e de rencontre et d changes en Gestion Diff renci e 16 Nov 2000 Lille 38 eI peut en tre tout autrement avec les plates formes de compostage de d chets verts qui en contribuant fortement la pr vention des d p ts sauvages la suppression du br lage et en offrant un service de qualit aux usagers disposent d une image positive aux yeux de ces derniers Il s agit de profiter pleinement de cet avantage en donnant l enqu te publique toute l ampleur qu elle m rite afin de susciter dans ce cas le soutien du public et de s appuyer sur son approbation de faire profiter les riverains d s ce stade de l information qui sera de toutes fa ons n cessaire ensuite au bon fonctionnement de la plates formes e La construction d une plate forme est soumise l obtention d un permis de construire et sa localisation doit tre compatible avec les documents et r gles d urbanisme en vigueur voir Code de l Urbanisme Les deux l gislations urbanisme et installations class es sont distincts et les proc dures ind pendantes N anmoins la demande de permis de construire doit tre accompagn e de la justification du d p t de la demande d autorisation Installation Class e et r ciproquement cette derni re doit tre compl t e dans les dix jours suivant son d p t du r c piss de la demande de permis de construire 2 journ e de rencontre et d changes en Gestion Diff renci e 16 Nov 2000 Li
7. la nature n a aucun droit 2 journ e de rencontre et d changes en Gestion Diff renci e 16 Nov 2000 Lille 27 Pour permettre aux g n rations futures de d couvrir ce qu est un papillon un bleu autrement que dans une bo te ou un herbier laissons la nature se d velopper le long de nos routes mais pas n importe quel prix videmment Dans les communes qui se sont engag es dans la voie du fauchage tardif les zones refuges pour la faune et la flore sauvage y sont judicieusement choisies afin de ne pas nuire la s curit des personnes et des biens L urgence des mesures prendre dans ces quatre domaines nous a conduit renoncer pratiquer le fauchage intensif g n ralis d pourvu par essence de toute pr occupation en ces mati res Si le fauchage tardif n est pas la panac e il contribue sans aucun doute am liorer la situation La Division de la Nature et des For ts du Minist re do la R gion wallonne 2 journ e de rencontre et d changes en Gestion Diff renci e 16 Nov 2000 Lille 28 Corven gt mapalavus ole fo conven Lun Pandi di wadis Jame journ e de rencontre et d changes en Gestion Diff renci e 16 Nov 2000 Lille 29 ume diw Lrme de Regon Lmte de Pronnce MAR Limite et nom de Chef beu d arrondissement wam Limite et nom de Commune Dre journ e de rencontre et d changes en Gestion Diff renci e 16 Nov 2000 Lille
8. le sujet ont labor la convention Bords de routes que la R gion wallonie propose aux communes La convention Bord de route Cette convention d finit deux types de gestion 1 une gestion intensive caract ris e par des fauchages r p t s tout au long de l ann e sans obligation quant aux dates de fauchage et un nombre de coupes r aliser 2 une gestion extensive caract ris e par un fauchage annuel tardif d butant obligatoirement apr s le 1 Ao t et toujours vers la m me date ann e apr s ann e le choix de la date d pend notamment du temps n cessaire pour r aliser le fauchage des bords de routes de l entr il y a donc lieu de tenir compte de l tendue du r seau routier La convention pr voit le recours une gestion intensive dans les agglom rations aux abords d habitations situ es en dehors des agglom rations dans les endroits dangereux tels que les virages les carrefours et autres sites que la commune consid re comme dangereux le long de toutes les voiries en bordure et de chaque c t de celles sur une largeur d un engin de coupe soit environ 1 20m Le fauchage tardif sera pratiqu partout ailleurs l o les contraintes de gestion li es la s curit des personnes et des biens disparaissent Apr s le ler ao t les communes pratiquent g n ralement un fauchage complet des bords de routes except sur certains sites o le fauchage se r alise apr s une p riode plus longue de
9. on s me une densit de 50 voire 100 kg ha afin de limiter leur d veloppement Sur un sol rod la densit de semis peut aller jusqu 150 kg ha Si on souhaite diversifier un couvert d j int ressant on peut transplanter des fleurs sauvages en pot Le repiquage se fait en arri re saison pratiquer un sur semis Cette op ration s effectue fin ao t d but septembre sur la v g tation en place on fauche le plus court possible on gratte sur certains endroits et on s me les esp ces de fleurs Cette technique est particuli rement int ressante sur des talus o un fraisage serait compliqu 4 Richesse du sol Les sols riches ne sont pas propices au d veloppement de la biodiversit C est pourquoi il est parfois n cessaire d appauvrir un sol avant de l ensemencer Il y a plusieurs moyens d appauvrir un sol soit on d cape sur 15 20 cm le phosphore est stock dans les 20 premiers centim tres soit on amende la terre avec du sable de rivi re 2 journ e de rencontre et d changes en Gestion Diff renci e 16 Nov 2000 Lille 5 5 Approvisionnement Pour tre durable un m lange doit tre bien dos sinon certaines plantes se d veloppent au d triment des autres ex l achill e millefeuille Or les m langes disponibles dans le commerce ne sont pas tr s bien dos s cause de l utilisation de m langeurs Les graines ne sont pas ventil es esp ce par esp ce
10. pratiquer un fauchage intensif ou du moins plus h tif de mani re emp cher leur floraison et respecter la l gislation concernant certains chardons Il est clair qu une majorit des plantes g nantes pour l agriculture poussent sur des sols riches et d nud s C est pourquoi la convention souligne l int r t de ne pas mettre le sol nu et fixe la hauteur de coupe 10 cm Le ramassage du produit de la fauche n est pas rendu obligatoire par la convention Bords de routes Seules quelques communes signataires de la convention ont d cid librement de recourir au ramassage des foins MOUSCRON et LA LOUVIERE Plusieurs op rations sont n cessaires pour l enl vement de l herbe coup e ce qui rend la technique co teuse En pratique il existe des faucheuses fl aux ou fl aux et couteaux munies d un syst me d aspiration des herbes coup es qui permettent de r aliser le fauchage et l vacuation de l herbe en une seule op ration Cette technique pr sente quelques inconv nients comme le prix lev de la machine et l aspiration des graines et des petits animaux principalement des insectes Un avantage de l vacuation des herbes coup es est l aspect propre des bords de routes plus aucun d chet ne couvre leur surface La pr sence de d tritus sur les bords de routes pose le probl me de la valorisation de la biomasse En ce qui concerne le fauchage tardif l exception de certains endroits forts fr quent s
11. rales ou particuli res relatives aux p rim tres de protection des sources puits captages ou prises d eau b une distance sup rieure 35 m avec les puits forages sources aqueducs a l air libre stockages d eau rivages ou berges des cours d eau c une distance sup rieure 200 m de tout immeuble habit des zones de loisirs et de tout tablissement recevant du public moins qu il ne s agisse d ateliers de compostage sp cialement am nag s et r guli rement autoris s d une distance sup rieure 5 m des voies de communication e l interdiction d tablissement dans une carri re ou toute autre excavation f apr s toute op ration de d chargement de nouvelles mati res un recouvrement dans la journ e ou au plus tard le lendemain par une couche de terre meuble ou par toute autre mati re inerte d au moins 10 cm d paisseur g un volume maximum par tas de 2 000 m3 et une hauteur maximale de 2 m h une dur e de stockage maximale 1 an Les prescriptions b e et f ne s appliquent pas aux d p ts de compost dont les caract ristiques sont conformes la norme en vigueur pour les amendements organiques NF U 44051 2 e journ e de rencontre et d changes en Gestion Diff renci e 16 Nov 2000 Lille 36 Les d p ts de plus de 50 m3 de mati res fermentescibles doivent faire l objet d une d claration pr alable en mairie notamment pour les entrprises d entretien d espaces verts Instal
12. rare que la puissance totale install e soit sup rieure ce chiffre D apr s certaines inspections des installations class es l activit serait cassable au titre de la rubrique n 322 les d chets verts tant consid r s comme autres r sidus urbains dont le traitement est assimil celui des ordures m nag res en d pit d un potentiel polluant bien inf rieur 322 Ordures m nag res et autres r sidus urbains stockage et traitement des O A Stations de transit l exclusion des d chetteries mentionn es la rubrique 268 A 1 bis C B Traitement _ 1 Broyage A in 2 D charge ou d posante A 1 3 Compostage A ES 4 Incin ration A 2 Ad me 28 11 95 Cette analyse qui entra ne le recours syst matique une proc dure d autorisation est tr s r pandue Il convient de remarquer que la nomenclature des installations class es ignore jusqu ce jour les amendements organiques Il faut consid rer qu ils sont en fait rattach s a la cat gorie engrais et supports de culture Remarques La proc dure d autorisation au titre des Installations Class es et tout particuli rement l Enqu te Publique peuvent appara tre aux ma tres d ouvrage comme une source d ennuis compte tenu de l opposition de plus en plus fr quente des habitants l gard des installations d limination des d chets 2
13. re fois vers le 15 juillet la deuxi me fois en octobre Il faut cependant noter qu une fauche entre le 15 et le 30 juin permet une seconde floraison en ao t en plein milieu des vacances b Seule une tondeuse est disponible CForaison d t de la b toine 17 Comment couper la prairie avec une tondeuse a La prairie devient trop haute en juinjuillet pour tre coup e avec la tondeuse Il vaudrait mieux se procurer une d broussailleuse A d faut l ann e suivante on coupera la premi re fois vers le 15 20 mai et la deuxi me fois en septembre octobre Ce r gime n est cependant pas id al et ne convient pas aux plantes bulbes Apr s quelques ann es la production deviendra sans doute plus faible et on pourra tondre sans trop de difficult s vers le 15 juillet La prairie reste suffisamment courte et peu dense pour tre tondue en juillet en relevant la tor deuse au maximum On peut appliquer le r gime de fauche standard premi re coupe vers le 15 juillet deuxi me coupe en octobre 2 journ e de rencontre et d changes en Gestion Diff renci e 16 Nov 2000 Lille 18 La campagne Fauche tardive Fran ois NAVEAU Luc BAILLY 1 Introduction Ces derni res ann es les modifications observ es au sein des modes d occupation et d exploitation du territoire par l homme ont eu comme cons quence l appauvrissement du patrimoine naturel A la suite de la destruction de nombreux milieux abritant une flore e
14. tels les parkings il appara t qu il n y a pas plus de d tritus dans les hautes herbes que dans les herbes basses Cependant les d tritus ont tendance rester plus longtemps sur place dans les hautes herbes car ils sont plus difficilement emport s par le vent Le fauchage tardif limite donc la progression des polluants d vers s sur la route et ses d pendances vers l environnement imm diat 2 journ e de rencontre et d changes en Gestion Diff renci e 16 Nov 2000 Lille 20 pr servation de notre patrimoine naturel en constituant des zones refuges et en participant au maillage cologique du territoire Il est par cons quent n cessaire de le g n raliser sur l ensemble du territoire en encourageant les communes renoncer la pratique du fauchage intensif g n ralis d pourvu par essence de toute pr occupation en mati re de conservation du patrimoine naturel vivant dans nos r gions Toutefois toute forme de gestion unique ne r pond pas n cessairement aux exigences cologiques de toutes les esp ces sauvages Un certain nombre d esp ces ont des exigences cologiques strictes C est pourquoi le fauchage tardif doit tre compl t localement par des formes de gestion qui r pondent mieux ces exigences Pour ce faire il est n cessaire de r aliser des inventaires botaniques et de dresser la liste des talus remarquables Aussi l analyse de la v g tation et de la fonge associ es aux voiries communales
15. un peu plus de 50 000 m3 ou 10 000 t de d chets bruts trait s annuellement Peu de plates formes d passent aujourd hui cette capacit La rubrique 2260 concerne des activit s de transformation de produits organiques et d finit le r gime adopter en fonction de la puissance des machines fixes utilis es Broyage concassage criblage d chiqgetage ensachage pulv risation trituration nettoyage tamisage blutage m lange pluchage ou d corticage de substances v g tales et de tous produits organiques naturels l exclusion des activit s vois es par les rubriques 2220 2221 2225 et 2226 mais y compris la fabrication d aliments pour le b tail La puissance install e de l ensemble des machines fixes concourant au fonctionnement de l installation tant 1 sup rieure 200 KW A 2 Sup rieure 40 Kw mais inf rieure ou gale 200 Kw D 2 journ e de rencontre et d changes en Gestion Diff renci e 16 Nov 2000 Lille 37 Note les rubriques 2220 et 2221 concernent la pr paration ou conservation de produits alimentaires la rubrique 2225 les sucreries raffineries de sucre malteries et la rubrique 2226 les amidonneries et f culeries Une puissance de 200 KW correspond environ 272cv Compte tenu de l ensemble des mat riels habituellement utilis s sur les plates formes de compostage broyeur chargeur retourner crible il n est pas
16. 30 D bat 1 Pr server les ressources naturels en R gion Nord Pas de Calais Intervention spontan e de Florent LAMIOT Charg de Mission Biodiversit Direction Environnement du Conseil R gional Nord Pas de Calais Mr Lamiot nous rappelle que la biodiversit dans la R gion Nord Pas de Calais est particuli rement mise mal en raison de la disparition d habitats et de liaisons naturels due principalement une urbanisation galopante imperm abilisation des surfaces destruction d habitats et morcellement des infrastructures naturelles et une agriculture encore trop intensive morcellement des infrastructures naturelles par les politiques de remembrements et pollutions chimiques Dans le Nord Pas de Calais les zones humides ne repr sentent plus que 0 8 du territoire 30 autrefois dans lesquels vivent 25 esp ces en voie de disparition Face cette rosion acc l r e de la biodiversit 1l faut agir de fa on r fl chie avec pour base trois sph res rappelant les trois sph res du d veloppement durable Restaurer Prot ger La fauche tardive telle qu elle est pratiqu e par le Minist re de la R gion Wallonne est une gestion restauratoire Elle a pour objectif de restaurer la banque de semences sauvages et donc la v g tation d origine En mati re de restauration on peut aussi sur les talus pr voir des creux et des bosses pour augmenter la quantit de milieux diff rents On cr e ainsi une mos
17. a que de milieux agenc s entre eux de fa on naturelle offrant de multiples biotopes la faune et la flore La biodiversit n en est donc que favoris e Une fois un milieu restaurer une gestion ad quate s impose Elle n cessite un mat riel adapt l apprentissage de nouvelles techniques et une m thodologie de gestion afin de concilier accueil du public et maintien de la biodiversit nouvellement retrouv e 2 journ e de rencontre et d changes en Gestion Diff renci e 16 Nov 2000 Lille 31 Il faudra enfin prot ger cette biodiversit comme elle peut l tre dans les Parcs Naturels R gionaux dans les Espaces Naturels Sensibles Un cadre l gislatif s impose donc Enfin la nature peut tre per ue comme un super organisme l image du corps humain compos d organes les diff rents milieux naturelles servant de zones refuges rendus fonctionnels par des liaisons art rielles et nerveuses les lin aires de haies les cours d eau La pr servation de la biodiversit ne passe pas uniquement pas la restauration la gestion et la mise en protection de milieux naturels urbains pour ce qui nous concerne constituant des zones refuges il est aussi indispensable de restaurer g rer et prot ger les liaisons entre zones refuges rendant les cosyst mes fonctionnels Il s agit de recr er un maillage vert r gional Trame Verte en mettant en place des corridors biologiques localement en intercommunalit Ces c
18. au pioli d un auve am nagement tavorable La rate une me une bonde bois e un bosquet de baisons indig nes ursa culture de plantes messe 2 journ e de rencontre et d changes en Gestion Diff renci e 16 Nov 2000 Lille 10 5 La v g tation comprend elle des esp ces banales ou int ressantes a La v g tation ne comprend que des gramin es et quelques autres esp ces banales 6 tr fle blanc renoncule rampante p querette ou surtout des esp ces nitrophiles comme l ortie P querette Grande ortie Rollie perennis Unica dioica Renoncule rampante Ranunculus repens Tr fle blane Trifolium repens zame journ e de rencontre et d changes en Gestion Diff renci e 16 Nov 2000 Lille 11 b La v g tation comprend des gramin es et au moins quelques esp ces int ressantes g comme la porcelle la grande marguerite la centaur e jac e l achill e millefeuille La grande marguenite une La centaun e jac e une L achill e millekeuille se multiplie ais esp ce facile multiplier esp ce floraison tardive ment par graines et s tend rapidement dans le couvert gr ce ses thigomes 6 La v g tation comprend elle des esp ces banales surtout des gramin es ou des esp ces nitrophiles et envahissantes a La v g tation comprend des esp ces nitrophiles comme l ortie ou des rumex ou des char gt 4b dons Il vaut mieux dans ce cas d truire la v g tation par un
19. c les produits qu il a g n r s Exporter appauvrir le sol d viter le mulching qui pourrait emp cher la germination des graines 9 Quelques exemples e Louvain la Neuve prairie fleurie de l universit compos e de porcelles et de marguerites L hiver la prairie reste verte et se couvre de blanc au printemps gr ce aux marguerites La parcelle est travers e de sentiers sinueux mat rialis s par un simple passage de tondeuse e Li ge tr s bel effet visuel pour ce talus autoroutier couvert de bleuets coquelicots et nielles en m lange Le couvert existant a pr alablement t trait au glyphosate e 1995 fut l ann e europ enne de conservation de la nature Depuis un programme est men pour d velopper la biodiversit chez les particuliers qui souhaitent laisser s exprimer des prairies dans leur jardin chez les industriels avec la cr ation de prairies fleuries mares haies champ tres vergers de vari t s anciennes dans les zones industrielles dans les vergers o les prairies fleuries sont particuli rement int ressantes puisque les fleurs favorisent la lutte biologique en attirant des insectes ex les syrphes pr dateurs du puceron sur les bords d autoroute et de voies ferr es Il est arriv par exemple que l Universit Catholique de Louvain ait connaissance de cahiers des charges aberrants o les m langes contenaient soit des esp ces qui germent tr s mal ici Symphitum aspe
20. d un couvert en place Une fois install es ces plantes produiront des semences qui pourront multiplier les individus Ce semis spontan r ussit souvent mieux que le semis artificiel On peut aussi implanter dans le couvert des greffons de prairie fleurie voir page 25 2 journ e de rencontre et d changes en Gestion Diff renci e 16 Nov 2000 Lille 16 12 Comment choisir les esp ces Choisir des semences ou des plants d origine locale sauf pour les esp ces de l annexe Il qui d faut d une origine locale peuvent avoir une origine trang re Choisir des semences ou des plants d esp ces adapt es au milieu voir annexe 13 Quand et comment semer ou repiquer Dans un couvert semer de pr f rence entre le 15 a ut et fin septembre En terre nue on peut aussi semer au mois d avril Semer la vol e de pr f rence les lignes sont visibles longtemps apr s le semis dans le cas de semis en ligne Ne pas recouvrir les graines de plus de quelques millim tres de terre Cela est obtenu lors qu on s me apr s un travail superficiel du sol au r teau et lorsqu on roule ensuite Le tasse ment est tr s important pour assurer une humidit suffisante aux graines Dans un couvert repiquer de pr f rence les plants en septembre octobre Planter les bulbes la m me poque En terre nue les plants peuvent aussi tre install s au d but du printemps gt 14 Belle r ussite d un semis de mauve
21. dentification de d pendances vertes remarquables dans des communes n ayant pas encore sign la convention Cette connaissance des lieux est de nature appuyer notre d marche aupr s de ces communes 2 journ e de rencontre et d changes en Gestion Diff renci e 16 Nov 2000 Lille 21 5 Annexes Note sur le d roulement de la campagne fauchage tardif des bords de routes et convention Bords de routes et cartes des communes wallonnes pratiquant le fauchage tardif 2 journ e de rencontre et d changes en Gestion Diff renci e 16 Nov 2000 Lille 22 Note sur le d roulement de la campagne de fauche tardif des bords de routes En 1994 le Comit organisateur de l Ann e Europ enne de la Conservation de la Nature 1995 pour la R gion wallonne a constitu un groupe de travail charg de mettre sur pied un programme de gestion des bords de routes qui tient compte de la s curit routi re de la maintenance des infrastructures routi res et de l int r t cologique de ces milieux Sur base de l exp rience acquise en la mati re par des gestionnaires de r seaux routiers belges et europ ens les membres de ce groupe de travail constitu de repr sentants de la Direction g n rale des Ressources naturelles et de l Environnement de la Direction g n rale de l Agriculture du minist re de la R gion wallonne ainsi que de diff rents tablissements de la Communaut fran aise ayant une sp cialit en rapport avec
22. des terres de labour est un sentiment partag par beaucoup Pourtant la connaissance des caract ristiques de la flore incrimin e et la comparaison entre les traitements auxquels sont soumis les bords de routes les terres agricoles permettent de lever beaucoup d inqui tudes quant l envahissement par certaines plantes Il est clair qu une majorit de ces plantes poussent sur d sols riches et d nud s C est pourquoi la convention souligne l int r t de ne pas mettre Ie sol nu L information des citoyens Pour informer les citoyens de la participation de leur commune la campagne de fauchage tardif des bords de routes de l int r t de celle ci la R gion wallonne met gratuitement la disposition des communes des brochures toutes bo tes distribu es uniquement lors de la premi re ann e de participation de la commune la campagne ainsi que des panneaux portant l inscription FAUCHAGE TARDIF ZONE REFUGE En plus des brochures et des panneaux l administration se charge chaque ann e de la r daction d un article destin rappeler dans les bulletins communaux l int r t de la campagne de fauchage tardif des bords de routes Des conf rences sur la gestion cologique des bords de routes sont possibles si la commune en exprime le souhait Une exposition itin rante sur le fauchage tardif est galement mise la disposition des communes qui participent la compagne Tous ces services sont gratuits et l admi
23. e et en le compl tant par des repiquages de bulbes ou de plantes en pots Le repiquage prend du temps et est videmment beaucoup plus cher que le semis mais il est int ressant pour les esp ces qui germent et s implantent diffici lement ou lentement voir annexe Il faut compter 3 5 plants par esp ce et par are est judicieux de les planter c te c te pour cr er de petits groupes pour chaque esp ce Les bulbes doivent tre plant s en masse pour produire un effet visuel int ressant Pr voir par exemple 50 bulbes de jonquille ou 10 bulbes de colchique pour 1 ou 2 ares De grands peuplements de jonquilles ca ent des sc nes spectaculaires Qu printemps Le colchique HMeunit en ao t apr s a premi re coupe a En sol pr par concr tement lorsque le sol est bien finement pr par on repique les 12 plantes on donne un dernier coup de r teau on s me et on roule Dans un couvert existant on peut semer certaines esp ces dans un couvert M me si elles ne 12 germent pas imm diatement certaines esp ces sont capables de supporter la concurrence des plantes en place et de s implanter progressivement dans le couvert Il faut cependant semer beaucoup de graines car peu d entre elles arriveront produire des plantes bien d velopp es Si le gazon est dense ancienne pelouse les chances de r ussite sont particuli rement faibles La plantation de plantes en pots ou de bulbes convient mieux dans le cas
24. en R gion wallonne est r alis e dans un certain nombre d tats d esprits compl mentaires Le premier objectif est de contribuer directement la sauvegarde de taxons rares ou en voie de rar faction pr sents sur les d pendances vertes des voiries g r es par les communes ayant sign la convention Bords de routes Pour rappel la pr occupation de d part a t d arr ter une gestion intensive alt rant syst matiquement la biodiversit Si l int r t du fauchage tardif a pu tre globalement oppos aux coupes pr coces et r p t es l objectif atteindre est une gestion diff renci e cologiquement raisonn e Le fauchage tardif permet de r v ler les potentialit s locales dans toutes leurs diversit s toutefois certains habitats et ou v g tations n cessitant une gestion particuli re diff rente d un fauchage apr s le 1 ao t doivent tre identifi s afin de permettre d adapter localement le plan de fauchage Cette d marche implique la r alisation de relev s de v g tation permettant de caract riser la sp cificit de la phytoc nose tape pr alable la d finition de modalit s locales de gestion visant prot ger certains taxons et ou bioc noses remarquables Cette approche permet parfois aux communes d tre respectueuses de la l gislation sur la protection des esp ces v g tales obligation l gale difficile appliquer en l absence d interlocuteur comp tent Le second objectif est l i
25. es Se pose aussi la question de l origine des plantes dites sauvages Si le nom latin indique qu il s agit la vari t recherch e il n indique pas pour autant son origine Prenons l exemple du coquelicot Papaver rhoeas que les p pini ristes proposent dans des m langes champ tres pr s fleuris associ d autres plantes messicoles telles la nielle des bl s Agrostemma githago et le bleuet Centaurea cyanus D apr s le nom latin il s agit bien de l esp ce recherch e N anmoins dans la majorit des cas elle est produite de fa on intensive 2 journ e de rencontre et d changes en Gestion Diff renci e 16 Nov 2000 Lille 33 dans des pays comme l Australie Finalement le coquelicot propos n a plus rien voir avec l cotype local il peut m me parfois y avoir risque de pollution g n tique source aussi de perte de biodiversit Les travaux men s par UCL vont dans le sens de la production d cotypes locaux et de l application de nouveaux modes de gestion permettant terme de restaurer la v g tation locale sans semis de fa on spontan e 5 Le devenir des d chets verts a A Sailly sur la Lys Sailly sur la Lys poss de une unit de compostage en plus de la collecte s lective la commune a mis en place la collecte des d chets verts une fois par semaine La plate forme de compostage est en enrob afin d viter toute infiltration d l ments nutritifs da
26. ges en Gestion Diff renci e 16 Nov 2000 Lille 8 4 ha de fleurs sauvages 18 esp ces sont d j en culture Le co t des semences de fleurs sauvages peut para tre lev et est tr s variable d une esp ce l autre Cela r sulte de l importante main d uvre que n cessite ce type de cultures Des syst mes adapt s la r colte des semences ont t mis au point Par exemple pour les graines de porcelle dont le fragile parachute s alourdit de ros e mais s envole aussi tr s vite quand il est sec il ne faut pas rater le bon moment pour passer l aspirateur 12 Annexes Annexes tir es du guide technique Talus et Pr s fleuris mode d emploi Un guide pour l am nagement cologique des espaces verts 2 journ e de rencontre et d changes en Gestion Diff renci e 16 Nov 2000 Lille 9 2 COMMENT S Y PRENDRE I uf semphoment de suara bb pronocole smplit pr sent crdessous et de cho r pour cheque question entre deux posab t s Ii faut ermune suvre ies G chers et se diriger au num ro in qud Le chapite 3 per met d appolkondr chaque suot 2 1 CHOIX ET PREPARATION DU SITE 1 Quelles sont les conditions de d part Le sol est mu eme de mmbiw ancien champ cuitre ancien potager b Le sol est couvert d une v g tation herbacie 2 S agit 8 d un sol riche o pauvre en humus Pour le savoir est toccmmand de faire anatyser de sol voir hste des booskares laneo
27. iversifier les espaces verts Les causes d homog n isation des paysages naturels de disparition des milieux et d esp ces animales et v g tales se trouvent dans l augmentation des milieux artificialis s que sont e les surfaces d agriculture intensive relev es des derni res franges de v g tation sauvage subsistant entre les parcelles souvent le long des cl tures e les lotissements e les zones industrielles e l urbanisation en g n ral et les infrastructures autorouti res Devant cette expansion les milieux naturels et plus particuli rement les milieux ouverts r gressent fortement pelouses naturelles prairies friches Face ce ph nom ne le fauchage tardif et la protection des milieux constituent des moyens de pr servation de la flore spontan e et permettent parfois le retour d esp ces rares sur des espaces non rentabilis s C est le cas le long des routes o dans le cadre d une convention entre le Minist re de la R gion wallonne et des communes volontaristes les accotements ne sont plus trait s de mani re intensive les herbicides sont galement interdit sur le domaine public mais font l objet d une politique de fauchage tardif voir l intervention de Mr Naveau 2 Les diff rentes techniques Il y a plusieurs mani res de favoriser le retour des esp ces sauvages dans les milieux pauvres en biodiversit La d marche la plus simple consiste espacer les intervention
28. lateau recycleur Les d chets ainsi r cup r s sont valoris s ou donn s au centre questre de la ville qui l utilise comme foin quand il est de bonne qualit comme liti re le cas contraire d La plate forme de compostage r glementation documents transmis par Mr Viail Charg de Mission D chets Direction de l Environnement Conseil R gional Nord Pas de Calais 2 journ e de rencontre et d changes en Gestion Diff renci e 16 Nov 2000 Lille 35 LA PLATEFORME DE COMPOSTAGE DE DECHETS VERT UNE INSTALLATION CLASSEE POUR LA PROTECTION DE L ENVIRONNEMENT Sous r serve d une r glementation locale particuli re une installation de compostage de d chets verts est r gie par le R glement Sanitaire D partemental R S D article 15B concernant les d p ts de mati res fermentescibles destin es la fertilisation des sols et par la Loi du 19 juillet 1976 relative aux Installations Class es rubriques 217 2260 et 322 R glement Sanitaire D partemental Le R glement Sanitaire D partemental type circulaire du 9 ao t 1978 institue un certain nombre de prescriptions destin es pr venir les nuisances et pollutions des eaux que des d p ts de mati res fermentescibles sont susceptibles d engendrer Les d p ts de plus de 5 m3 de mati res fermentescibles l exclusion des d p ts d ordures m nag res brutes qui rel vent des installations class es doivent respecter a les prescriptions g n
29. lations class es Il n existe pas encore ce jour de rubrique sp cifique au compostage des d chets organiques dans la nomenclature des installations class es Une refonte actuellement en cours de cette nomenclature est en cours Elle devrait permettre la cr ation d une telle rubrique En attendant les inspecteurs des installations class es doivent choisir entre plusieurs rubriques existantes celle qui leur para t la mieux adapt e Parfois plusieurs sont retenues la fois Certaines de ces rubriques ont d j fait l objet d une modification avec le d cret du 29 12 93 J O du 31 12 93 C est la cas des anciennes rubriques 89 et 182 qui sont devenues respectivement les rubriques 2260 et 2170 La rubrique 2170 est relative la production d engrais et supports de culture Elle pr voit soit la proc dure de d claration soit celle d autorisation en fonction des quantit s produites quotidiennement 2170 ex 182 Engrais et supports de culture fabrication des partir de mati res organiques l exclusion des champignonni res 1 Lorsque la capacit de production est sup rieure ou gale 10 tonnes jour A 3 2 Losque la capacit de production est sup rieure ou gale 1 tonne jour et D inf rieur 10 tonnes jour Compte tenu des rendements de production habituellement observ s il semble que le seuil de production de 10 tonnes jour corresponde
30. lle 39
31. mais toutes m lang es sans grande pr cision D autre part les m langes du commerce comprennent une grande part de semences de plantes horticoles ou exotiques et une proportion non n gligeable d annuelles qui auront vite fait de dispara tre du m lange Il est donc important de bien se renseigner sur l origine des semences 6 Quand semer Certaines graines ont besoin d tre vernalis es c est dire subir les effets du gel pour germer C est le cas du coquelicot par exemple Ce type de plante doit tre sem entre fin ao t d but septembre qui est galement la p riode de semis recommand e pour les prairies compos es de vivaces Un semis plus tardif exposerait les jeunes plantules aux premi res gel es Le d but du printemps est galement une p riode propice aux semis en particulier s il existe des possibilit s d arrosage Attention toutefois les probl mes d adventices peuvent se poser de mani re plus aigu Les adventices annuelles ne sont pas craindre elles seront vite touff es dans le m lange ce qui n est pas le cas des rumex par exemple Les prairies fleuries Il semble que le dosage id al soit 30 de plantes fleurs et 70 de gramin es Ce sont les graines de fleurs qui co tent le plus cher et n cessitent le plus de suivi Les dates de semis sont les m mes que pr c demment Toutefois dans le cas d un semis de printemps il y a souvent peu de fleurs la premi re ann e car le c
32. n e de rencontre et d changes en Gestion Diff renci e 16 Nov 2000 Lille 14 8 Les esp ces int ressantes sont elles suffisamment abondantes Les gramin es dominantes sont la f tuque rouge l agrostide commun le p turin des pr s et la houlque laineuse Des dicotyl es existent aussi comme par exemple la porcelle la grande marguerite la cen taur e jac e l achill e millefeuille a La proportion de dicotyl es semble trop faible I n y a pas assez de fleurs en juin ou la 11 diversit des esp ces n est pas satisfaisante Il faut au moins 25 30 esp ces de dicoty l es pour obtenir un bon r sultat b La prairie fleurie correspond votre attente y a beaucoup de fleurs appartenant un gt 15 grand nombre d esp ces 2 2 PREPARATION DU SOL 9 Comment travailler le sol apr s son appauvrissement a Le sol initial a t d cap Une couche de 20 cm environ a t enlev e La terre peut gt 10 maintenant tre travaill e b De la terre pauvre a t ajout e en surface ou m lang e au sol existant Un passage de gt 11 croc et de r teau suffit pour pr parer le lit de germination 10 Comment pr parer le sol S il faut d truire la v g tation en place la meilleure solution consiste pulv riser du glyphosate en autom ne Le travail du sol est ensuite effectu selon une des modalit s suivantes a La parcelle est grande et vous pouvez faire appel un agriculteur 11
33. n de fauchage Nous constatons qu en menant des zones en fauchage tardif les communes gagnent du temps et arrivent faucher plus t t et plus r guli rement les zones risques Ainsi la v g tation n atteint jamais une hauteur critique ni dans les agglom rations ni dans les endroits dangereux ce qui satisfait les citoyens des communes signataires de la convention bords de routes d autant qu en dehors des agglom rations ils peuvent se r jouir d un environnement plus fleuri qui contribue la qualit des paysages Sur le plan paysager la rupture n cessaire entre les zones urbanis es et les zones non b ties est accentu e et les limites des villages mieux d finies Notons que les bords de routes constituent le premier paysage per u par les automobilistes et le premier plan de toutes les perspectives que peuvent d couvrir les usagers de la route Les interactions avec l agriculture et la hauteur de coupe 2 journ e de rencontre et d changes en Gestion Diff renci e 16 Nov 2000 Lille 24 Dans les zones o il y a une prolif ration de plantes g nantes pour l agriculture notamment des chardons l oseille l ortie et la petite cigu le gestionnaire pourra pratiquer un fauchage intensif ou du moins plus h tif de mani re emp cher leur floraison et respecter la l gislation concernant certains chardons La crainte de voir prolif rer sur les bords de routes des plantes sauvages caract ristiques
34. nistration est ouverte toutes les suggestions et souhaits manant des communes Conclusion La convention permet aux gestionnaires des voiries communales de recourir tout endroit aux mesures ponctuelles les mieux adapt es la situation rencontr e Ils pourront toujours choisir entre une gestion intensive ou extensive l une et l autre accompagn e ou nom d un ramassage du produit de la fauche Le plan de fauchage demand est un outil de travail indispensable pour atteindre les objectifs recherch s par la convention 2 journ e de rencontre et d changes en Gestion Diff renci e 16 Nov 2000 Lille 25 L op ration Fauchage tardif des bords de routes en Wallonic Lorsque le regard se d tache quelque peu du bitume de la route il se porte chaque ann e davantage vers la nature pr sente sur ses abords imm diats Aujourd hui dans plus de 100 communes les bords de routes ont chang Bien qu ils font partie int grante du r seau routier avec toutes les cons quences in luctables la fonction d habitat pour de nombreuses esp ces v g tales animales et fongiques y est pr sent reconnue Cette reconnaissance s exprime par l abandon obligatoire de l usage d herbicides exception faite pour les espaces pav s ou recouverts de gravier les espaces situ s moins d un m tre d une voie de chemin de fer et ou des all es du cimeti re et le recours volontaire au fauchage tardif un fauchage annuel ap
35. ns le sol source de pollution l eutrophisation et un bassin r cup re les jus Les d chets gazon branches sont accumul s sous forme d andains retourn s tous les 15 jours Apr s 6 mois le compost m r est cribl Alors que la production de compost tait estim e par l ADEME 192 Tonnes pour 4000 Habitants c est 800 tonnes qui sont produits chaque ann e Aspect financier Gr ce l unit de compostage la commune produit elle m me son engrais et r alise de substantielles conomies annuelles D bouch s du compost Le compost non utilis par le service Espaces Verts et redistribu aux agriculteurs locaux et aux habitants Le compost produit permet aussi d obtenir sur les terrains de foot une pelouse de bonne qualit Pissenlits et tr fles ont disparus l herbe reste grasse b Pour la Communaut Urbaine de Dunkerque CUD La CUD poss de une unit de compostage mais incite en diffusant l information et par des rencontres avec les jardiniers de France et aide les particuliers se doter d un silo composteur Le d chets le moins cher est en effet celui qui n a pas tre transport La CUD souhaite d sormais cr er un centre de valorisation des d chets verts collectifs op rationnel dans 2 ans Elle pr voie de r cup rer 5 000 T an c Grande Synthe 2 e journ e de rencontre et d changes en Gestion Diff renci e 16 Nov 2000 Lille 34 les tondeuses sont toutes quip es d un p
36. orridors biologiques ont diff rentes fonctions fonction de relais couloir refuge lieu de s jour noyau de dispersion Quelques adresses pour ceux qui veulent aller plus loin sur le d veloppement de la biodiversit le Conservatoire Botanique de Bailleul Centre R gional de Phytosociologie Hameau de l Haendries 59 270 Bailleul T l 03 28 49 00 83 le conservatoire des sites Naturels du Nord et du Pas de Calais Rue St Pierre 59 118 Wambrechies T l 03 28 04 53 45 2 La gestion des bords de route en fauche tardive a t elle t valu e conomiquement Peu de donn es conomiques existent la diminution des co ts n a pas t chiffr e mais elle semble vidente puisqu il y a moins de passages effectuer Ce co t variera surtout en fonction de la fr quence des tontes de la bande de s curit et de sa largeur 2 journ e de rencontre et d changes en Gestion Diff renci e 16 Nov 2000 Lille 32 Une tude chiffr e sur la gestion des bords de route existe au Conservatoire des Sites Naturels du Nord et du Pas de Calais 3 Gestion diff renci e et cr ation d emploi Le mat riel utilis en espaces verts n est pas tr s adapt au d veloppement durable girobroyage par exemple La m canisation d un grand nombre d interventions en espaces verts ne permet pas aujourd hui de g rer de facon optimale les espaces pr sentant un potentiel cologique et n cessitant des interventions plus
37. ouvert v g tal se met en place il faut attendre la deuxi me ann e pour que la floraison soit totale 7 Le fauchage Les prairies compos es uniquement d annuelles doivent tre fauch es une fois par an apr s la mont e en graines Le foin doit tre laiss sur place afin que les graines tombent au sol Il est export quelques jours apr s la fauche et le sol est travaill tr s superficiellement 2 journ e de rencontre et d changes en Gestion Diff renci e 16 Nov 2000 Lille 6 La dur e de vie de ces m langes compos s d annuelles est de maximum 3 ans Le terrain doit ensuite tre retravaill et r ensemenc l aide du m lange de base Lors du fauchage il convient de laisser des zones refuges pour la faune lorsque cela est possible Pour les prairies fleuries on pratique 2 fauches par an avec exportation un t tage en d but d t la fauche est pratiqu e 10 cm du sol vers le 1 juillet pour permettre de pr server les oiseaux nichant au sol Certaines plantes vivaces printani res refleuriront ensuite comme les marguerites et les compagnons blancs Les plantes floraison estivale seront moins hautes et fleuriront sans aucun probl me une fauche plus courte 5 cm l automne fin septembre avec exportation 8 L exportation des produits de fauche L exportation des produits de fauche permet d viter le feed back c est dire l enrichissement du sol ave
38. quasiment impossible radiquer 11 R pondre la demande Dans le cadre d un programme de r colte et de multiplication de plantes la Direction de la Conservation de la Nature du Minist re de la R gion wallonne a aid financi rement le Laboratoire d Ecologie des Prairies de l Universit Catholique de Louvain pour la multiplication d cotypes locaux Aujourd hui environ 50 esp ces prairiales sont mises en culture et font l objet d un suivi scientifique Pour chaque type de sol Ardennes acides plaine limoneuse trois origines diff rentes ont t r colt es pour la m me esp ce Les plantes concern es par ce programme ne sont pas des esp ces rares ou prot g es mais des esp ces ubiquistes qu on ne rencontre pourtant plus assez Ce sont des cotypes pr server On v rifie les crit res de dormance la n cessit ou pas de proc der des traitements pour favoriser la germination Les plantes sont cultiv es sur un tapis plastique faisant chec aux adventices raison de 100 m2 par origine Le but est d aboutir une culture de r f rence un contr le des semences Ces cultures sont ensuite multipli es soit par des agriculteurs pour les esp ces simples cultiver soit par des horticulteurs pour les esp ces d licates cultiver ou r colter On sait par exemple que la germination et la fructification de la knautie posent probl me 2 journ e de rencontre et d chan
39. quelques ann es Ce type de gestion donne lieu des friches g r es qui offrent un abri pour les animaux passant l hiver sur les bords de routes et une qui tude propice la reproduction de nombreuses esp ces animales Aussi les communes ont la possibilit de soumettre certains bords de routes des rythmes de fauchage souvent accompagn d un entretien des ligneux de plusieurs ann es 2 ou 3 ans voire davantage dans certains cas Le ramassage du produit de la fauche n est pas rendu obligatoire par la convention Bords de routes Seules quelques communes signataires de la convention ont d cid librement de recourir au ramassage des foins 2 journ e de rencontre et d changes en Gestion Diff renci e 16 Nov 2000 Lille 23 La convention fixe la hauteur de coupe 10 cm et pr cise qu en Aucun cas le sol ne pourra tre mis nu Toutefois un fauchage correct pratiqu sur les bords de routes peut mettre le sol nu localement Ces d nudations tr s locales bien que favorables au d veloppement de la flore caract ristique des terres de culture doivent tre consid r es comme des l ments de diversification biologique appr ciables Les dimensions g n ralement r duites des zones mises nu limitent le risque d une prolif ration grande chelle sur les bords de routes Il est important de signaler que certaines machines ne permettent pas d atteindre la hauteur de coupe fix e par la conven
40. r s le ler ao t Sur les quelque 20 000 ha de bords de routes en Wallonie le fauchage tardif progresse dans sa mise en uvre Evoquer le fauchage tardif c est aussi faire appara tre la n cessit de fauchages intensifs en certains endroits D s lors l amorce d un programme de gestion des bords de routes devient indubitable Le Minist re de la R gion wallonne Direction g n rale des Ressources Naturelles et de l Environnement promoteur de l op ration de fauchage tardif des bords de routes pour l ensemble du r seau routier communal s est engag soutenir toutes les communes qui souhaitent participer cette op ration La mobilisation de la R gion vallonne et des communes rend le fauchage tardif des bords de routes plus efficace encore dans au moins quatre domaines 1 La conservation de la nature sa raison d tre Les bords de routes fauch s tardivement viennent en aide une majorit d esp s sauvages de nos r gions en mettant leur disposition un habitat tendu et vari en raison de multiples facteurs cologiques le climat r gional et le microclimat la nature du sol son r gime hydrique et sa fertilit le relief et l orientation des pentes par rapport l ensoleillement la nature de la parcelle contigu au bord de route etc qui se succ dent parfois sur des distances tr s courtes ce qui ne manque pas de renforcer l int r t suscit pour Ies bords de routes Ils compl tent fort bien le r seau de
41. r serves naturelles de jardins naturels de pr s de fauche de mares de haies etc dont certains l ments sont encore trop souvent menac s 2 La lutte int gr e en terre de culture La v g tation des bords de routes va attir de toute vidence une s rie d animaux parmi lesquels beaucoup sont capable de r guler l un ou l autre stade de leur d veloppement les 2 journ e de rencontre et d changes en Gestion Diff renci e 16 Nov 2000 Lille 26 populations qui ravagent nos cultures certains moments Ces esp ces sont d finies comme des auxiliaires Pour renforcer la lune biologique maillon de la lutte int gr e profitable la rentabilit des exploitations agricoles il y a lieu d encourager les auxiliaires Des floraisons continues et abondantes leurs seront n cessaires mais ces sources de nourriture pour les stades de d veloppement qui en d pendent devront aussi se trouver proximit des zones infect es D s lors on per oit tr s bien l int r t du fauchage tardif des bords de routes en milieu agricole Celui ci peut tre compl t par la mise en place de fiches g r es o Ies intervalles entre fauchages sont plus longs voire de quelques ann es de mani re fournir durant l hiver un abri pour Ies populations qui ne migrent pas Ces deux mesures permettant aux auxiliaires d intervenir plus efficacement par leur nombre plus important et plus rapidement par leur pr sence to
42. rum dont le prix atteint 30 000 FB kg soit qui n auraient pas r sist la concurrence bleuets 2 journ e de rencontre et d changes en Gestion Diff renci e 16 Nov 2000 Lille 7 coquelicots un m lange base de marguerite centaur e mauve musqu e et achill e millefeuille paraissait mieux indiqu Il est fondamental de choisir correctement le m lange de graines en fonction des moyens dont on dispose pour la gestion de la parcelle ainsi que pour le type de substrat ex talus en pente substrat caillouteux Ainsi pour un talus en pente la densit de semis sera plus lev e gt 100kg ha la composition de fleurs dans le m lange sera limit e quelques esp ces qui peuvent se maintenir dans une telle densit 10 Les belles trang res On constate un manque de contr le des graines quant l origine des graines de fleurs sauvages L origine des plantes est g n ralement inconnue et souvent lointaine Chez un m me fournisseur on aura une ann e du vrai bleuet et l ann e suivante du double bleu Des mauves sylvestres 50 cm de haut se verront remplac es par des mauves de Mauritanie 2 m de haut La linaire vulgaire est fr quemment remplac e par la linaire marocaine L int r t cologique entomologique est alors faible Se pose aussi parfois le probl me des pestes v g tales comme le s ne on sud africain ou la renou e du Japon qui sont extr mement difficiles g rer et
43. s de fauche et laisser s installer les esp ces de fa on naturelle Cela permet de mettre jour le potentiel floristique du terrain qui d pend essentiellement du sol en place banque de semences et de l environnement imm diat pluie de semences d o des r sultats souvent al atoires 2 journ e de rencontre et d changes en Gestion Diff renci e 16 Nov 2000 Lille 4 Une autre m thode consiste semer un m lange de graines adapt comprenant un certain pourcentage de dicotyl es Il faut tout d abord proc der des analyses de sol si le sol n est pas tr s riche on peut semer directement 3 Comment semer Pr parer le sol Semer la vol e ne pas enfouir les semences un roulage suffit Une graine d origan par exemple qui mesure moins de 1 mm perd toute chance de germination lorsqu elle se retrouve 5 mm sous terre Densit des semis Quand le terrain montre un certain potentiel par exemple s il est entour de prairies diversifi es on peut semer une densit de 20 30 kg ha en comparaison pour une pelouse on peut monter jusqu 250 kg ha C est peu car on s appuie sur la banque de semences du sol L int r t de ce type de gestion est qu au del des semis certaines esp ces r apparaissent spontan ment Ex Rochefort r apparition de centaur e scabieuse S 1l y a un risque que les adventices chardons orties renoncules rampantes prennent le dessus
44. t une faune caract ristiques landes pr s de fauche zones humides etc une part importante des esp ces ont vu leurs populations menac es d extinction Par ailleurs il est d montr que les efforts importants consentis en faveur des r serves naturelles ne suffisent pas endiguer l rosion du patrimoine naturel D s lors des mesures doivent tre prises afin de d velopper les potentialit s d accueil de la vie sauvage sur l ensemble du territoire Depuis de nombreuses ann es plusieurs scientifiques ont mis en vidence l int r t cologique des bords de routes ce qui a amen la Division de la Nature et des For ts du Minist re de la R gion Wallonne proposer aux communes une convention relative l entretien des accotements foss s et talus du r seau routier communal Cette convention appel e convention Bords de routes vise tablir un juste quilibre entre les aspects de s curit routi re et les aspects cologiques que ces milieux peuvent pr senter tout en tenant compte des interactions possibles avec l agriculture La R gion wallonne poss de un r seau routier tendu auquel est associ environ 20 000 ha de d pendances vertes ou bords de routes Cette surface est environ 4 fois sup rieure celle des r serves naturelles domaniales La campagne de fauchage tardif des bords de routes concerne actuellement 124 commune dont les communes de COMINES WARNETON et de MOUSCRON voir carte 2 La
45. territoires etd veloppement durable ESPACE MISSION GESTION DIFFERENCIEE II journ e de rencontre et d change sur la Gestion Diff renci e en R gion Nord Pas de Calais Lille Le 16 novembre 2000 Compte Rendu Avec le concours financier du Conseil R gional Nord Pas de Calais le FEDER et la DIREN Sommaire Les milieux herbac es V g talisation des talus et bords de routes par Pascal Colomb La campagne Fauche Tardive par Fran ois Naveau et Luc Bailly D bat La Gestion Diff renci e et les traitements phytosanitaires La r glementation de la fili re produits phytosanitaires par Florence Desmaretz Exemples de lutte raisonn e et int gr e en espaces verts par Sophie Bardoux Utilisation des d sherbants en espaces verts quelles adaptations en fonction des diff rents types de zones par Sylvie S n chal D bat Les aspects juridiques de la Gestion Diff renci e Les outils juridiques disponibles par Dimitrios Koleskas Page 3 Page 4 Page 19 Page 31 Page 39 Page 40 Page 45 Page 52 Page 59 Page 60 Page 61 La prise en compte des corridors biologiques dans la planification strat gique L exemple du sch ma directeur de la R gion Flandres Dunkerque 2 journ e de rencontre et d changes en Gestion Diff renci e 16 Nov 2000 Lille Page 63 Bord de route Mouscron photo Fran ois NAVEAU Les milieux herbac s Quelle classe d entretien appliquer q
46. tion Dans ce cas une hauteur de coupe permettant d viter une mise nu du sol syst matique et sur de grandes surfaces est un minimum Les raisons d une hauteur de coupe suffisante sont la fois techniques une hauteur de coupe insuffisante augmente les risques d rosion provoque une usure plus rapide du mat riel et augmente la masse de d bris v g taux recouvrant le sol apr s le fauchage au risque d touffer les plantes situ es en dessous cologiques destruction d un grand nombre de plantes et d animaux modification des conditions de vie la surface du sol et dans ses couches sup rieures Le plan de fauchage En fonction des situations rencontr es les gestionnaires communaux auront recours l une ou l autre d entre elles Dans un plan de fauchage ils indiqueront les zones qu ils souhaitent conserver en gestion intensive et celles qu ils r serveront la gestion extensive Le plan de fauchage mentionnera galement le nombre de panneaux Fauchage tardif Zone refuge et les endroits propices leur installation pour une bonne information de la population Uniquement pour le fauchage tardif le chemin suivi par l op rateur devra tre immuable de mani re que chaque site soumis a la gestion extensive soit toujours fauch la m me poque Cette mesure est destin e assurer la stabilit des communaut s v g tales et animales pr sentes Une aide est propos e par la R gion pour la r alisation du pia
47. traitement avec un herbicide total glyphosate qui se d grade rapidement et ne pose donc pas de probl me de pollu tion et revenir au point 4b La v g tation comprend surtout des gramin es 7 Certaines gramin es constituent une bonne base pour un pr fleuri c est le cas de la f tuque rouge de l agrostide commun et du p turin des pr s Il est donc int ressant de les conserver D autres gramin es sont trop agressives pour permettre le d veloppement de plantes fleurs C est le cas du ray grass et du dactyle vaut mieux les d truire En cas de doute on peut faire une analyse de sol voir liste des laboratoires l annexe IIl Dactyle agglom r Dactylis glomerata Ray grass anglais Lolium perenne D tail d une feuille 2 journ e de rencontre et d changes en Gestion Diff renci e 16 Nov 2000 Lille 12 7 Quelle est la richesse en phosphore P du sol et quelles sont les gramin es dominantes a Si le gazon est domin par la f tuque rouge l agrostide commun et le p turin des pr s gt 11 la teneur en P du sol est souvent inf rieure 5 mg 100 g On peut garder le couvert et pratiquer des sursemis et des repiquages b Si le gazon est domin par le ray grass et le dactyle la teneur en P du sol peut tre sup i 4 rieure 5 mg 100 g Il vaut mieux d truire le couvert D journ e de rencontre et d changes en Gestion Diff renci e 16 Nov 2000 Lille 13 2 jour
48. uelle fr quence d intervention quelles p riodes avec quel outillage intervenir faut il faire des semis Les exp riences men es par le Minist re de la R gion Wallonne et par le laboratoire d cologie des prairies de l Universit Catholique de Louvain nous clairent sur la gestion des milieux herbac s conform ment aux principes de la gestion diff renci e des espaces verts Intervenants Pascal COLOMB responsable de projets l Universit Catholique de Louvain Fran ois NAVEAU charg de mission Minist re de la R gion Wallonne Luc BAILLY Phytosociologue 2 journ e de rencontre et d changes en Gestion Diff renci e 16 Nov 2000 Lille 3 V g talisation des talus et bords de routes Pascal Colomb Pascal COLOMB travaille la r habilitation de la nature dans les espaces verts urbains collabore au programme Semaine de l arbre initi par le Minist re de la R gion wallonne Direction des Espaces verts et au Fonds Gaz Naturel g r par la Fondation Roi baudouin Parmi ses missions l aide au montage de projets associatifs ou de villes l accompagnement technique comment planter une haie comment semer Il est galement responsable au sein du laboratoire d cologie des prairies UCL de la mise en place et du d veloppement d un projet de multiplication de plantes sauvages d origine locale et contr l e en partenariat avec des p pini ristes et des agriculteurs locaux 1 Pourquoi d
49. ut au long de l ann e contre les populations de ravageurs 3 Le paysage Depuis son lancement il est acquis que le fauchage tardif contribue rendre nos bords de routes plus fleuris Si les bienfaits de l op ration sont parfois occult s par des pr jug s qui s estompent avec le temps il n en demeure pas moins que la v g tation sauvage qui s y d veloppe dont les caract ristiques sont sensiblement diff rentes de celles des terres agricoles est au premier plan de tout paysage De la sorte le fauchage tardif contribue l embellissement et la mise an valeur des potentiels naturels d une r gion o les villages et hameaux se dessinant au travers de la v g tation sous toutes ses formes 4 La sensibilisation la nature Si nous l avions oubli l op ration de fauchage tardif des bords de routes est l pour nous rappeler que la nature n est pas uniquement cloisonn dans certains sites privil gi s tels que les r serves naturelles mais qu elle est pr sente pour combien de temps encore autour de nous Il n y a pas de milieux plus proches et plus accessibles que les bords de nos routes Il suffit de faire quelques pas pour y d couvrir le vol des insectes de fleurs en fleurs alors qu c t du bord de routes tout est parfois fait pour qu ils n y soient pas Les espaces o la nature est rejet e au nom de la rentabilit conomique ou au nom de la propret repr sentent des surfaces normes Trop souvent
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