EVALUATION SIMPLIFIÉE DES RISQUES : UNE APPROCHE QUI S
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1. la valorisation thermique des d chets au sein de ces unit s on peut dire que l incin ration ne se trouve pas gratifi e m me pour des d chets fort pouvoir calorifique D une mani re g n rale l incin ration ne doit constituer qu une solution extr me dans la mesure o d autres solutions de traitement moins destructrices restent envisageables r utilisation directe r cup ration et recyclage conversion biochimique ou encore r g n ration en centrale de traitement collectif l exemple de la r g n ration des huiles usag es Cette derni re acqui re une importance particuli re dans la diffusion de certains polluants En effet son r le de d pollueur devient tr s d licat dans la mesure o la valorisation des d chets est une solution qui s impose mais qu elle peut tre aussi un moyen de transfert de la pollution L industriel exporte ses d chets et la pollution avec Le diagramme fig 5 montre bien que la r g n ration des huiles usag es occupe une fonction clef dans ce transfert 194 Larhyss Journal n 03 Juin 2004 Evaluation simplifi e des risques une approche qui s applique au nord de Tunisie VI CONCLUSION L valuation Simplifi e des Risques est une m thode tr s int ressante qui tient compte d une multitude de param tres Son application l exemple de la lagune de Bizerte r v le certains aspects pratiques des usages environnementaux de la r gion Dans l ESR les milieu2. Larhyss Journal n 03 Juin 2004 187 FEYDA SRARFI NEJETTE SLIM SHIMI II 2 M thodologie A partir des l ments d information recueillis au cours de la visite pr liminaire et du diagnostic initial on proc de l ESR C est une m thode de scores elle s appuie sur le principe que l existence d un risque qui implique la pr sence simultan e d une source dangereuse D d un mode de transfert vers le milieu T et d une cible C Pour chaque type de facteur sont d finis des crit res et des param tres techniques permettant de les caract riser Les modalit s de notation sont fonctions des valeurs de ces derniers Les notes l mentaires attribu es sont ensuite combin es afin de fournir des notes de synth se et ce pour chaque voie d exposition identifi eau souterraine utilis e pour l eau potable eau de surface non utilis e pour l eau potable sol L ESR n est pas un diagnostic approfondi ni une tude d taill e des risques les solutions de d pollution ne peuvent pas tre d duites ce moment BRGM 2000 L valuation simplifi e des risques ESR comporte plusieurs outils m thodologiques fig 2 Source de pollution Visite pr liminaire oui Mise en ceuvre La s curit des personnes est elle mise en p ril _______ des mesures Y a t il un impact imm diat d urgence non E E E EA E AE E E AEEA Surveillance renforc e de la source
3. L exemple du bassin versant de Bizerte au Nord Est de la Tunisie pr sente quelques particularit s Dans cette tude on a essay de tirer profit des r sultats de l ESR qui est une m thode exhaustive tout en respectant les particularit s du milieu bizertain On a m me r v l le r le que peuvent jouer quelques industries pr sum es peu polluantes dans l expansion de la pollution Cette derni re change d application et change de forme aussi pour devenir quelques fois plus nuisible La valorisation devient quelquefois l origine de l amplification du risque MOTS CLEFS Evaluation risque pollution valorisation transfert Bizerte Larhyss Journal n 03 Juin 2004 FEYDA SRARFI NEJETTE SLIM SHIMI SUMMARY The method of simplified estimate risks ESR is a method which had finalized and developed from the results of an experience concrete applied to a very great number of sites and source of pollution It is the global and a synthesis approach that combines several parameters and several criteria of estimate an environment risk Without every case has their peculiarity The example of Bizerte in the Tunisia North Est presents some peculiarities In this study we tried to benefit from results of the ESR which is an exhaustive method while respecting the peculiarities of Bizerte environment This step revealed some aspects of the environmental practices of the region and revealed other criteria of estimate and of other way
4. DE LA LAGUNE DE BIZERTE UN EXEMPLE D APPLICATION La lagune de Bizerte est situ e l extr mit Nord de la Tunisie entre les parall les 37 8 N et 37 14 N et les longitudes 9 18 E et 9 56 E Soussi 1981 Elle couvre une superficie d environ 15ha communique avec la mer par un canal de 6 5 km de longueur fig 1 Toutes les nappes profondes de la r gion de Bizerte sont exploit es pour l alimentation des communaut s de plusieurs dizaines de milliers de personnes en eau potable Louati 2000 II 1 Cadre socio conomique Les environs de la lagune de Bizerte constituent un p le de d veloppement caract re national ANPE 1990 on y trouve Des activit s industrielles concentr es en cing zones fig 1 Des activit s portuaires deux ports de commerce Bizerte et Menzel Bourguiba Des activit s militaires Bizerte Menzel J mil et Menzel Bourguiba Des activit s agricoles d importantes surfaces agricoles sont utilis es pour les c r ales les cultures mara ch res et l arboriculture Des activit s de p che ces derni res ann es plusieurs zones d aquaculture ont t implant es sur les bordures nord est et ouest de la lagune a 4 Zarzouna KoT Mel J emil oa er L gende oued Melougubat Mar cages DA a P le industriel Point de rejet direct gt 4 Jo Fig 1 Le r seau hydrographique du bassin versant de la lagune de Bizerte
5. M trologie en chimie de l environnement TEC amp DOC Paris SOUSSI N 1981 M canisme de s dimentation et volution pal og ographique de la lagune de Bizerte Tunisie durant le Quaternaire r cent Th Doct Univ Paul Sabatier de Toulouse 229p TOSTMANN K H 1993 Les charges industrielles sur l environnement caus es par le traitement chimique des m taux en Tunisie Rapport ANPE 42p REMERCIEMENTS Au Monsieur Thery BLONDEL pour sa collaboration et ses pr cieux conseils 196 Larhyss Journal n 03 Juin 2004
6. d une d charge sauvage class e est assez explicite fig 3 L valuation simplifi e des risque est bas e essentiellement sur une valuation par milieu eau souterraine usage AEP alimentation en eau potable eau souterraine usage non AEP eau de surface usage AEP eau de surface a usage non AEP sol Pour la r gion de Bizerte la situation est la suivante tab 2 L activit m tallurgique sid rurgie traitement de surface pr sente un risque assez important pour le milieu eau de surface En effet c est une activit qui g n re des produits tr s toxiques et assez solubles Tostmann 1993 rejet s directement dans la lagune de Bizerte ou travers le r seau d Assainissement des eaux domestiques vers la lagune Les travaux maritimes est un domaine qui pr sente une double menace pour les eaux de surface premi rement par les quantit s importantes des hydrocarbures Larhyss Journal n 03 Juin 2004 191 FEYDA SRARFI NEJETTE SLIM SHIMI et des huiles d vers es mais surtout par le tributyl tain qui s est r v l e tre la substance la plus toxique synth tis e par l homme pour le milieu aquatique His 2000 Tableau 2 R partition des sites pollu s de Classe 1 par milieu Eau souterraine Eau de surface usage usage non AEP non AEP Sol D charge mixte 1 D charge sauvage mixte 1 Sid rurgie Sid rurgie Extraction mini re Recyclage des huiles D charge
7. sauvage mixte 1 usag es Traitement de surface 1 Raffinerie de p trole R paration navale Port de commerce 1 Traitement de surface 2 D charge sauvage mixte 2 Traitement des eaux Port de commerce 2 urbaines R cup ration des m taux Boulonnerie recyclables Teinturerie V UN TISSU ECONOMIQUE EN SYMBIOSE L implantation des activit s industrielles dans la r gion de Bizerte n est pas al atoire le contexte g ologique est attractif la r gion repr sente une r serve de substances utiles assez int ressante ce qui explique l implantation condens e des industries de c ramique des briqueteries et des cimenteries tout autour des r serves naturelles fig 4 Les industries m tallurgiques sont autant nombreuses d l implantation de la sid rurgie sur les bords sud de la lagune depuis le d but des ann es soixante Cette zone c ti re offre aussi la possibilit de se d barrasser des d chets directement dans le milieu naturel mer lagune V 1 Valorisation des d chets Une augmentation sensible des co ts d nergie et de mati re premi re a amen les industriels prendre conscience sainement de la n cessit d une gestion de leurs d chets et sous la pression d une l gislation de plus en plus contraignante et mettre en uvre des proc d s de pr vention de recyclage interne et de r cup ration que la comp tition conomique justifie Maes 1986
8. C est dans ce sens que les industriels bizertains commencent valoriser leurs d chets cas des principaux exemples fig 5 192 Larhyss Journal n 03 Juin 2004 Evaluation simplifi e des risques Contexte g ographique une approche qui s applique au nord de Tunisie R serves g ologiques Port de commerce Raffinerie Sid rurgie ne A 1 1 L A F i 1 1 I I 1 y Cimenterie Briqueterie C ramique Recyclage des huiles usag es Unit s m tallurgiques Travaux SS lectriques Fig 4 Diagramme de mutualisme direct entre les activit s industrielles dans la r gion de Bizerte Mati re premi re produit fini Station de lavage Filtres usag s Travaux lectriques Huile des transformateurs Mi x R g n ration des Huile des huiles usag es transformateurs NaS transformateurs Gazoil Fraction R sidu de opi cellulosique r g n ration EE m talliques Raffinerie Cimenterie Briqueterie Sid rurgie Carcasses des Fonderie D charge sauvage Fig 5 Diagramme de mutualisme direct entre les activit s industrielles dans la r gion de Bizerte d chet r sidu de fabrication Larhyss Journal n 03 Juin 2004 193 FEYDA SRARFI NEJETTE SLIM SHIMI La valorisation nerg tique est la plus pratiqu e dans la r gion de Bizerte c est la forme de
9. D chets industriels ou autres incertitude Objectifs recherche des cibles Construction du sch ma conceptuel Source transfert cible Environnement vuln rable Il Classe 1 2 3 Etude Simplifi e des Risques Diagnostic approfondi Objectif y a t il un impact pr visible de la source vers la cible Site banalisable de la source Le Surveillance a Fig 2 Approche de l Evaluation Simplifi e des Risques d apr s Darmendrail 1999 modifi e 188 Larhyss Journal n 03 Juin 2004 Evaluation simplifi e des risques une approche qui s applique au nord de Tunisie Ill CLASSIFICATION DES SITES PAR ACTIVITE La r gion de Bizerte regroupe plusieurs domaines d activit s urbain service agricole et industriel pour identifier les activit s les plus polluantes on a dress le tableau suivant partir des r sultats de PESR Tableau 1 Classification des activit s polluantes en Activit Classe 1 Classe 2 Classe 3 M tallurgie 18 20 81 80 Extraction mini re 100 Travaux maritimes 100 D charge mixte 100 Travaux lectriques 100 Briqueterie c ramique Cimenterie 57 14 42 86 Traitement des eaux urbaines 50 50 Textile 25 25 50 R cup ration des m taux recyclables 100 Industrie chimique 30 30 66 70 Les activit s les moins polluantes sont dans le domaine du
10. de Recherche G ologique et Mini re BRGM 2000 Gestion des sites potentiellement pollu s version2 Manuels techniques annexes DARMENDRAIL D 1999 a Etude des sols Evaluation Simplifi e des Risques Technique de l Ing nieur G7 pp G2590 1 G2590 6 DARMENDRAIL D 1999 b Diagnostic approfondi Evaluation Simplifi e des Risques Technique de l Ing nieur G7 pp G2591 1 G2591 6 HAMOUDA R 1996 Etude des hydrocarbures dans les s diments superficiels de la lagune de Ghar el Melh et de la lagune de Bizerte DEA Univ TunisIl 126p HERMINE J P 2001 Sites pollu s contamination des sols et des nappes phr atiques Technique de I Ing nieur G7 pp G2500 1 G2500 3 Larhyss Journal n 03 Juin 2004 195 FEYDA SRARFI NEJETTE SLIM SHIMI HIS E 2000 Impact de l ac tate de tributyl tain TBT sur les organismes animaux en zone littorale Actes du 2 Symposium International de l Eau pp 149 150 KALLEL M R 1989 Hydrologie du lac de Bizerte Monographie Minist re de l Agriculture 41p LOUATI 2000 Economie d Eau annuaire de l exploitation des nappes profondes Rapport Minist re de l Agriculture Tunisie M E D I E N 1998 Etude sur la gestion des d chets dangereux phase I Rapport ANPE Tunisie 89p annexes MAES M 1986 D chets industriels mode d emploi TEC amp DOC Paris MORLOT M 2001 Aspects analytiques du plomb dans l environnement Lavoisier Paris QUEVAUVILLIER P 2001
11. i Larhyss Journal ISSN 1112 3680 n 03 Juin 2004 pp 185 196 2004 Laboratoire de Recherche en Hydraulique Souterraine et de Surface EVALUATION SIMPLIFIEE DES RISQUES UNE APPROCHE QUI S APPLIQUE AU NORD DE TUNISIE RISQUES SIMPLIFIED ASSESSMENT AN APPROACH APPLIED AT THE NORTH OF TUNISIA FEYDA SRARFT NEJETTE SLIM SHIMI 1 Institut National de Recherche et d Analyses Physico chimique P le technologique 2020 Sidi Thabet Tunisie evdas yahoo fr fax 21671537688 2 Facult des Sciences de Tunis Campus universitaire el Manar 2092 Tunisie RESUME La m thode d valuation simplifi e des risques ESR est une approche globale et de synth se qui combine plusieurs param tres et crit res d valuation d un risque sur l environnement La difficult d identifier les sources et par cons quent d en valuer les impacts le caract re persistant des pollutions r sultant d une cin tique d volution tr s lente des m canismes de dispersion ou de d gradation sont l aspect le plus probl matique pour ce type de situation C est un diagnostic pr liminaire qui se heurte Au caract re quasi invisible des sources et de leurs effets Au co t des techniques de reconnaissance A l h t rog n it du milieu consid r L application de l ESR au Nord de la Tunisie a r v l certains aspects des pratiques environnementales de la r gion et a r v l d autres voies de transfert
12. recyclage la plus simple et la moins co teuse En plus le nombre lev des cimenteries et briqueteries inspire ce genre de pratique Toutefois la destruction thermique des d chets g n re des sous produits pouvant tre risque l incin ration n est plus consid r e comme le feu purificateur il y a aujourd hui certaines r ticences pour son utilisation V 2 Discussion des r sultats La symbiose du tissu conomique de la r gion de Bizerte concernait les mati res premicres et les produits finis fig 4 actuellement elle touche aussi les d chets Cet autre aspect du mutualisme donne un r le tr s singulier aux industries consid r es les moins polluantes telles que les briqueteries les cimenteries et l unit de r g n ration des huiles usag es fig 5 Le domaine des briqueteries et des cimenteries n est pas pr sum comme une activit a risque Pourtant une des cons quences indirectes de ce type d usage sont les anciennes carri res Abandonn es une fois que extraction des r serves g ologiques n est plus conomiquement rentable elles pr sentent l endroit typique d une d charge sauvage Sachant que la couche g ologique mise nu pr sente un risque accru d une pollution des aquif res particuli rement si les substances min rales utiles dans la r gion de Bizerte sont principalement des sables et des calcaires mat riaux encaissants des nappes souterraines En plus si on s int resse
13. s m taux lourds se trouvent transport s par l oued M razig qui alimente le bassin versant de la lagune fig 1 8 Les d charges sauvages sont des d potoirs dans un terrain vague pouvant contenir toute sorte de pollution urbaine industrielle boues de dragage des ports des d chets sp ciaux des h pitaux fig 3 190 Larhyss Journal n 03 Juin 2004 Evaluation simplifi e des risques une approche qui s applique au nord de Tunisie D chets Sol he g A Nappe phr atique Lagune de Bizerte L gende Usage pour alimentation en eaux potables Infiltration des eaux pollu es dars le sol Infiltration des eaux pollu es dans la nappe Ruissellement des lixiviats Alimentation de la lagune par les nappes c ti res Consommation des poissons par l tre humain Activit s r cr atives Incin ration des d chets par des chiffonniers Sanwa wn m Fig 3 Sch ma conceptuel de la d charge sauvage mixtel IV CLASSIFICATION DES SITES PAR MILIEU Sur la base des donn es du diagnostic initial est tablit un sch ma conceptuel Source gt Milieu gt Cible et des notes sont attribu es pour une trentaine de param tres solubilit des polluants perm abilit des sols distance la cible intensit de l impact d j constat La notation globale du risque et le classement du site en sont d duits et c est l int r t m me de l ESR L exemple
14. s of transfer The role was even revealed that could play some little polluting presumed industries in the expansion of the pollution This last one changes application and changes shape also to become more harmful several times Valuation becomes the origin of the development of the risk sometimes Key words Estimation risk pollution valuation transfer Bizerte I INTRODUCTION D apr s Hermine 2001 la contamination des sols et des nappes souterraines se distinguent par plusieurs facteurs aggravants qui sont principalement Un h ritage qui se transmet Un diagnostic difficile Un risque difficilement perceptible ou quantifiable Pour toutes ces raisons une m thodologie d valuation et d appr ciation du risque doit tre claire et applicable L approche fran aise Etude simplifi e des Risques s appuie sur le principe de la proportionnalit entre l action et le risque potentiel Cette approche a t inspir e des conditions r elles du terrain C est dans cet tat d esprit qu on a voulu appliquer cette approche dans Un contexte conomique diff rent de celui pour lequel elle a t mise au point Un contexte environnemental et naturel tr s distinct de celui de l Europe Un contexte social et une mentalit environnementale diff rents 186 Larhyss Journal n 03 Juin 2004 Evaluation simplifi e des risques une approche qui s applique au nord de Tunisie Il LE BASSIN VERSANT
15. textile et dans le domaine des briqueteries 1 Le textile comporte trois cat gories Abbes 1994 L ennoblissement utilisation des colorants et des pigments contenant des m taux lourds La fabrication des fibres synth tiques utilisation des polym res synth tiques Le tissage et la filature les d chets sont g n ralement des fibres des tissus et des graisses qui sont peu polluants 2 Les briqueteries et les cimenteries ont une charge polluante essentiellement atmosph rique Elles ont une influence faible sur les eaux souterraines les eaux de surface peuvent tre atteintes seulement par pr cipitation des particules min rales issues des chemin es Morlot 2001 Par contre la c ramique domaine utilisateur d oxydes m talliques constitue une source potentielle d l ments toxiques 3 Les travaux lectriques d signent la fabrication et la r paration des transformateurs lectriques Ces sites sont susceptibles de contenir des huiles usag es contenant du PCB surtout que la quantit la localisation et la destination de ces huiles restent inconnues MEDIEN 1998 Larhyss Journal n 03 Juin 2004 189 FEYDA SRARFI NEJETTE SLIM SHIMI 4 L industrie chimique regroupe plusieurs cat gories Les industries para pharmaceutiques et l industrie du chlore restent class es deuxi mes Elles sont de petites unit s avec une capacit de production faible industrie du caoutchouc les additifs qui peu
16. vent tre utilis s lors du proc d de fabrication repr sentent un ventuel risque Quevauviller 2001 mais avec une quantit faible Le raffinage du p trole la pollution provient essentiellement du stockage des boues r siduaires de nettoyage des cuves dans une excavation non tanche et le rejet des eaux de proc d de fabrication directement dans la mer Le recyclage des huiles usag es 5 La m tallurgie comporte des unit s de traitement de surface les fonderies et les travaux m tallurgiques Ces derniers sont les moins dangereux ceci est d essentiellement la quantit de polluants soudure d colletage ou la nature physique du polluant sable de fonderie Le traitement de surface est une op ration qui produit des eaux tr s toxiques et des boues compos es de pr cipit de m taux lourds et d autres l ments canc rig nes dont l tat d insolubilit est r versible Tostmann 1993 6 Les travaux maritimes d signent le dragage des ports et la r paration navale Ces pratiques sont l origine d une pollution essentiellement organique tels que les hydrocarbures les huiles Hamouda 1996 mais aussi les organo tains utilis s pour ses propri t s toxiques comme mati re active dans les peintures antisalissures des bateaux Alzieu 2000 7 L extraction mini re d signe un site abandonn d une ancienne mine de zinc et de strontium Les remblais et les d p ts de st riles contenant de
17. x naturels sont consid r s comme tant des param tres de transfert donnant ce dernier une importance capitale Des suites impr dictibles se multiplient pour l exemple de la lagune de Bizerte qui r v le qu une pratique de d pollution valorisation des d chets peut devenir dans certains cas une voie de transfert En effet la symbiose conomique attribue un r le tr s particulier aux industries consid r es les moins polluantes qui ne constituent pas une source mais plut t un v hicule de pollution Economie et environnement sont donc les facteurs nouveaux qui r gissent la conception du syst me de valorisation et ils doivent r gir aussi la conception de l valuation d taill e des risques qui se consid re sous deux aspects mon taire et environnemental Un site potentiellement pollu ne doit pas tre prospect ind pendamment de son entourage conomique mais plut t comme une entit faisant partie d un ensemble dynamique et novateur BIBLIOGRAPHIE ABBES R 1994 Industries tunisiennes de textile probl mes d environnement et solutions techniques propos es Rapport ANPE Tunisie 22p Agence Nationale de Protection de l Environnement A N P E 1990 Etude pr liminaire de l cologie du lac de Bizerte Rapport 100p ALZIEU C 2000 Impact des substances toxiques en zone littorale cas des organo tains et des s diments contamin s Actes du 2 Symposium International de l Eau pp 146 148 Bureau
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