la revue de presse intégrale
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1. tudiants doivent ils devenir les cobayes de leurs camarades pour progresser en m decine Bien que les r gles d apprentissage ne soient pas pr tes d tre chang es cette pol mique relance le d bat Charlotte Cannone Merci de ne pas diffuser ce PDF Reproduction r alis e avec l autorisation du CFC2. uvre est d embl e obsol te quoique lourdement factur Et cette d ficience technique combin e des d lais d exp dition des chantillons et de restitution des r sultats particuli rement longs p nalise finalement la prise en charge des patientes En Europe o lon est tr s conscient que savoir faire et donn es de la recherche sont phagocyt s par Utah des protestations s l vent on retiendra l engagement du Pr Dominique Stoppa Lyonnet et de l Institut Curie de l Institut Gustave Roussy du Pr Jean Fran ois Matt i et du Dr Wolfgang Wodarg allemand d put europ en En 2005 les fonctionnaires de OEB invalident le brevet de Myriad Genetics mais le r tablissent en 2008 apr s que les revendications aient t revues la baisse Apr s qu un certain nombre d associations de patients et de m decins am ricains se sont leur tour saisi du probl me c est finalement la Cour supr me am ricaine qui en juin 2013 privera Myriad de ses pr tentions VB REFERENCES 1 Miller Wall C Baines C et al Twenty five year follow up for breast cancer incidence and mortality of the Canadian National Breast Screening Study randomised screening trial BMJ 2014 348 g9366 2 Biller Andorno N J ni P Abolishing mammography screening programs A view from the Swiss medical board N Engl J Med 2014 370 1965 196 Abstract 3 Elmore JG Kramer BS Breast cancer screening toward informed decisions JAMA 2014 311 129
3. Le sur diagnostic qui concerne 20 30 des femmes pr sentant un r sultat anormal s ajoute au bilan n gatif de la mammographie En outre ces femmes sont fr quemment op r es et re oivent une chimio ou une radioth rapie ou une combinaison de tous ces traitements m me lorsqu il ny a que peu d impact sur le pronostic Les gens s imaginent souvent que le d pistage peut leur sauver la vie mais les donn es d tudes contredisent cette assertion Une tude men e Harvard publi e derni rement dans Health Affairs d montre que le co t de ces faux positifs et du sur diagnostic est de l ordre de 4 milliards de par an 5 Ce co t s ajoute un celui de la mammographie annuelle qui approche les 10 milliards de Il est temps de repenser le d pistage du cancer du sein Le d pistage de masse mis en uvre jusqu pr sent sous entend que nous sommes incapables d appr cier le risque d une personne donn e Au lieu d utiliser une approche fine bas e sur l histoire familiale et la g n tique nous avons proc d a minima en traitant toutes les femmes de la m me fa on R sultat nous nous reposons sur un test qui manque notoirement de fiabilit mais qui en une cinquantaine d ann es est devenu un incontournable des pratiques m dicales am ricaines Compte tenu des dizaines de millions de femmes bas risque qui subissent un d pistage inutile chaque ann e un taux lev de faux positifs est in vitable quel q
4. clairement pas de la m me mani re la validation de la mammographie tous les deux ans La diff rence principale tient toutefois ce que le Dr Rodrigues d fend la mammographie de routine contre la seule palpation quand Eric Topol souhaite lui voir c der le pas un d pistage plus cibl sur des crit res g n tiques Il est int ressant d appr cier les nuances L opinion qui suit a t publi e le 6 mai 2015 par Medscape International et sign e par Eric J Topol MD Traduction Vincent Bargoin La mammographie recette perdante La communaut m dicale s enorgueillit de justifier ses d cisions importantes par des preuves Mais lorsque ces preuves sont contraires une pratique ancr e la situation se complique Tel est le cas des recommandations sur la mammographie Toutes les donn es disponibles aujourd hui convergent vers un risque des mammographies de routine significativement sup rieur leur b n fice S il s agissait d un m dicament en aucun cas la FDA ne l approuverait L an dernier le Swiss Medical Board Association ind pendante qui analyse et value les processus diagnostiques et les interventions th rapeutiques du point de vue de la m decine de l conomie de l thique et du droit NDLR apr s avoir examin toutes les donn es a recommand d abolir la mammographie 2 De son c t la Preventive Services Task Force am ricaine USPSTF a derni rement actualis ses recommandati
5. naviguer en voilier travers le monde va lui donner acc s au graal les patients II m a fait rencontrer des cas cliniques tr s particuliers comme des l sions c r brales qui provoquaient des acalculies perte de l intuition du nombre coups d exp rimentations et d imagerie ils vont alors d crypter peu peu les circuits c r braux impliqu s dans le calcul Puis pour ce boulimique de lecture qui dit d vorer fout ce qui lui tombe sous la main Nabokov Borges Perec Proust mais aussi de la BD et la science fiction le passage des nombres aux mots va de soi r v le alors les bases c r brales de la lecture et enfin de l criture et se lance lui m me dans la r daction de livres succ s Dans les ann es 2000 Lionel Naccache autre neurologue de la Piti Salp tri re monte bord Ensemble ils r alisent les premi res images c r brales de l invisible le traitement subliminal des chiffres et des mots Une r volution qui ouvre les portes de la conscience Son but ultime d couvrir le code neuronal D couvreur cr atif ces adjectifs qu on lui attribue souvent lui conviennent Pionnier sans doute j ai souvent eu la chance de pouvoir ouvrir de nouvelles voies Car tout est possible avec l imagerie c r brale Il la compare un t lescope que l on peut pointer n importe o dans le ciel Au risque il l admet de se disperser ll a tr s bien r ussi mais il ne faut pas qu il s
6. 8 1299 Abstract 4 Elmore JG Longton GM Carney PA et al Diagnostic concordance among pathologists interpreting breast biopsy specimens JAMA 2015 313 1122 1132 Abstract 5 Ong MS Mandi KD National expenditure for false positive mammograms and breast cancer overdiagnoses estimated at 4 billion a year Health Aff Millwood 2015 34 576 583 Abstract 6 King MC Levy Lahad E Lahad A Population based screening for BRCA1 and BRCA2 2014 Lasker Award JAMA 2014 312 1091 1092 Abstract Merci de ne pas diffuser ce PDF Reproduction r alis e avec l autorisation du CFC LeQuotidienduM decin fr 22 mai 2015 Ma trise des doses de rayonnements ionisants peut mieux faire selon l ASN Les rayonnements ionisants utilis s dans l imagerie m dicale sont la deuxi me source d exposition de la population fran aise apr s les rayonnements naturels et leur progression est incessante avec les progr s en scanographie ou dans de nombreuses sp cialit s interventionnelles L Agence de s ret nucl aire ASN estime que l application des principes d optimisation diffuser la dose de rayonnement la plus basse et de justification les avantages sanitaires sociaux conomiques ou scientifiques doivent tre vidents qui doit pr sider chaque examen reste insuffisante Elle r affirme la n cessit de faire de la ma trise de ces expositions m dicales une n cessit dans son dernier bilan 85 des mesures recommand es so
7. Inserm NDLR et d autre part de la cr ation d une start up Color Genomics Pour 249 Color Genomics propose le s quen age partir d un chantillon de salive des g nes BRCA et de 17 autres g nes impliqu s dans un haut risque de cancer familial Pour le prix d une ann e de mammographies aux Etats Unis nous pourrions tester g n tiquement plus de 56 millions de femmes La chute des co ts du s quen age et une approche tendue au g nome entier au lieu d une vingtaine de g nes sont pour demain Lorsqu elle a annonc son choix d une mastectomie bilat rale en 2013 Angelina Jolie a crit dans une tribune publi e par le New York Time Mais aujourd hui il est possible de rechercher travers un test sanguin une forte susceptibilit au cancer du sein et au cancer de l ovaire et de prendre des mesures en cons quence La vie se pr sente avec ses preuves Celles qui ne devraient pas nous effrayer sont celles auxquelles on peut se pr parer et que l on peut contr ler Deux ans plus tard l effet Angelina Jolie sur la prise de conscience dans la population et l invalidation par la Cour Supr me Am ricaine en 2013 du monopole de Myriad Genetics sur les tests de BRCA ont ouvert la possibilit Merci de ne pas diffuser ce PDF Reproduction r alis e avec l autorisation du CFC d une nouvelle approche Elle ne doit pas nous faire peur Un pr l vement sanguin n est m me plus n cessaire Nous dev
8. Medscape fr 20 mai 2015 Eric Topol Il est temps d en finir avec la mammographie de routine Retour sur un sujet pol mique le d pistage du cancer du sein En mars dernier le Dr Manuel Rodrigues institut Curie Paris soulignait dans le blog qu il tient sur Medscape France que le d pistage tel qu organis en France bas sur une mammographie tous les deux ans entre 50 et 74 ans permet de r duire la mortalit sp cifiquement li e au cancer du sein de 15 30 selon les tudes soit 150 300 d c s vit s pour 100 000 femmes r alisant le d pistage Le motif de cette intervention tait la publication d une m diocre tude dans le British Medical Journal qui partir de donn es remontant aux ann es 80 concluait l absence de b n fice de la mammographie par rapport la simple palpation 1 Face quoi le Dr Rodrigues d fendait le d pistage comme une avanc e majeure Revenir en arri re serait un norme chec Pr Eric Topol A quelques semaines d intervalle autre son de cloche dans Medscape International o le r dacteur en chef Pr Eric Topol Scripps University La Jolla Etats Unis personnalit m dicale influente aux Etats Unis signe un ditorial tr s remont contre la mammographie de routine En fait les deux discours ne sont pas si oppos s qu ils le paraissent Ainsi de part et d autre on situe la tranche d ge pertinente entre 50 74 ans m me si l on n appr cie
9. cture Son bureau est nich derri re l trange sinuso de d acier une onde c r brale figur e de Neurospin le centre de recherche de pointe du CEA situ Saclay Essonne C est ici dans un modeste bureau o un triptyque de Marilyn accroch au mur toise des quations trac es sur un tableau blanc que ce chercheur hors pair pourrait bien d couvrir un jour les secrets de la conscience Stanislas Dehaene a toujours aim les chiffres Brillant l ve en math matiques il quitte son Nord natal 17 ans peine pour int grer l cole normale sup rieure ENS de Paris D s la premi re semaine j ai compris que je voulais r soudre des probl mes exp rimentaux et tudier le cerveau Je r vais de cr er une intelligence artificielle explique t il Son p re chercheur reconnu pour ses travaux sur l alcoolisme f tal f ru d exp rience scientifique n y est probablement pas tranger l ENS le jeune homme se rapproche donc de Jacques Mehler pionnier des sciences cognitives qui entretient alors un vif d bat avec Jean Pierre Changeux l un des neurobiologistes les plus r put s au monde professeur au Coll ge de France Pour r soudre notre diff rend qui portait sur l apport de la neuroscience la psycho linguistique nous avons d cid de travailler ensemble et de prendre pour cela un tudiant en commun se souvient Jean Pierre Changeux C est ainsi qu un matin l tudiant Dehaene est convoqu par l
10. e base nouvelle de n gociation mettant au centre des discussions les am liorations des conditions de travail et de l organisation du travail d s mardi s agit d un premier rendez vous pour discuter m thode explique l AFP l institution qui ne confirme ni n infirme la tenue d une r union jeudi Les organisations restent tr s m fiantes Dans sa communication jeudi Martin Hirsch ne fait plus r f rence 20 millions d conomies Est ce un signe Un oubli On ose esp rer que c est le premier signe qu il entend les revendications des Merci de ne pas diffuser ce PDF Reproduction r alis e avec l autorisation du CFC salari s pointe M Youinou SUD Nous irons tous mardi cette r union on verra bien ce que nous dira notre directeur g n ral mais pour l instant nous avons une direction qui avance cach e qui est dans la tartufferie estime Didier Choplet CFDT Le d l gu demande M Hirsch de ne pas pousser la bonne volont des agents qui font du travail en plus des 35 heures II voque la question des d bordements d horaires ni pay s ni r cup r s Quand l institution recense selon lui l quivalent de 450 emplois de travail b n vole il estime qu il faut tripler ce nombre Pour Rose May Rousseau CGT les intentions affich es par M Hirsch ne sont que de la mayonnaise un peu de je t embrouillle dans une assiette de propositions visant faire des conomies substan
11. e l a n se soit sp cialis dans les mod les math matiques du cerveau et de l apprentissage l enchante On ne parle pas que cerveau la maison je vous assure ajoute t il en riant On a du mal le croire Elena Sender Merci de ne pas diffuser ce PDF Reproduction r alis e avec l autorisation du CFC LeParisien fr 26 mai 2015 H pital sous tension Hirsch tente de rouvrir le dialogue Le directeur de l AP HP Martin Hirsch le 12 janvier 2015 Paris AFP Kenzo Tribouillard Face la col re d clench e par son projet de r organisation du temps de travail le directeur g n ral de l Assistance publique H pitaux de Paris va tenter de renouer le dialogue mardi avec les syndicats qui tr s sceptiques pr voient d j de nouvelles mobilisations Gonfl e bloc par le succ s d une gr ve jeudi dernier suivie par 50 des agents selon les syndicats 34 selon la direction l intersyndicale CGT SUD FO CFDT CFE CGC CFTC Unsa affirme que la col re gagne Pour entretenir le rapport de forces elle a arr t un calendrier de nouvelles actions jusqu la mi juin commencer par une nouvelle manifestation parisienne jeudi jour initialement fix pour le d but de la n gociation Mais il y a de fortes chances pour que les salari s se mobilisent d s mardi dans grand nombre d tablissements couverts par les pr avis de gr ve illimit s d pos s par la plupart des syndicats affirme Olivier You
12. e laisse s duire par sa r ussite taquine son mentor Jean Pierre Changeux Comme le disait Francis Ponge le plus difficile pour le po te est de suivre son go t Son go t pour l heure c est l tude du sommeil et des liens entre langage et conscience II s est produit quelque chose dans le cerveau humain au cours de son volution qui lui a donn acc s un niveau plus profond de repr sentation du monde des autres et de soi m me Cela l a fait acc der la conscience avance Stanislas Dehaene Un code neuronal nouveau serait ainsi apparu brutalement Jai encore vingt ans devant moi pour le d couvrir ajoute t il Stanislas Dehaene Le Code de la conscience FA L jacob D o viennent nos perceptions nos sentiments nos illusions nos r ves O s arr te le traitement m canique de l information et o commence la prise de conscience L esprit humain est il suffisamment ing nieux pour comprendre sa propre existence Autant de questions explor es par Stanislas Dehaene dans son livre Le Code de la conscience publi aux ditions Odile Jacob Un coup d il sa montre Le chercheur rev t manteau et feutre noirs Il a le pas rapide et lagenda serr Dans le hall il montre avec fiert l emplacement du d partement d di la recherche sur le cerveau du b b royaume de la p diatre Guislaine Dehaene son pouse Et la m re de ses trois fils deux polytechniciens et un ing nieur Qu
13. e ma tre Stanislas a retenu mon attention parce qu il avait une formation math matique et une grande vivacit d esprit note t il Affaire conclue Entre mod les th oriques et psychologie exp rimentale L tudiant tr s intimid mais aux anges va d sormais naviguer entre la psychologie exp rimentale enseign e par Mehler et les mod les th oriques en neurobiologie de Changeux Il profite de cette confrontation pour se forger ses propres convictions J tais persuad que leurs conceptions volueraient radicalement le jour o l on pourrait observer les fonctions cognitives dans le cerveau L histoire va lui donner raison En 1988 le psychologue am ricain Michael Posner d montre que l on peut visualiser des r seaux de reconnaissance des mots en utilisantle PET scan tomographie par mission de positon un examen d imagerie m dicale Un breakthrough une perc e extraordinaire D s lors la v ritable pop e scientifique de Stanislas Dehaene commence Merci de ne pas diffuser ce PDF Reproduction r alis e avec l autorisation du CFC L explorateur a besoin de compagnons d aventure Stanislas Dehaene va ainsi au fil des ann es s entourer de collaborateurs fid les Vingt cinq ans apr s ce sont quasiment toujours les m mes Quand les chercheurs sont bons on les garde Il embarque avec lui Laurent Cohen neurologue l h pital de la Piti Salp tri re Paris L ami avec qui j ai appris
14. eur classe Selon CNN qui a rapport l information la plainte viserait l Universit et trois de ses professeurs qui n ont pas tenus s exprimer sur la question Selon l Universit subir elles m mes ces chographies serait b n fique pour leur apprentissage Encore selon elle les tudiantes qui re oivent ce genre d apprentissage sont toujours volontaires Oui mais voil selon les deux tudiantes cette fois ci l Universit les aurait menac es d tre frein es dans leurs tudes ou d tre inscrites sur liste noire aupr s de leur futurs employeurs si elles n acceptaient pas de se pr ter l examen Servir de cobaye un traumatisme Ce qui choque le plus ce sont les conditions dans lesquelles les jeunes filles ont subi ces exercices Les deux tudiantes ont d traverser la salle en pr sence de leurs coll gues et professeurs couvertes uniquement d une serviette Elles ajoutent le sentiment de g ne profonde face aux r flexions et commentaires des professeurs ainsi que les attouchements r alis s pour faciliter le passage de la sonde Selon l avocat des tudiantes les premier et quatri me amendements de la Constitution ont t viol s les plaignantes auraient subi des dommages psychologiques importants Suite la plainte l Universit assure mettre tout uvre pour qu l avenir les examens de ce type soient r serv s au volontariat uniquement et supervis avec plus de pr cautions Les
15. inou Sud Sant TT jours de cong s exceptionnels octroy s pour la f te des m res ou l anciennet les syndicats redoutent que la remise plat envisag e par exemple via une r duction des plages horaires journali res n entra ne la suppression de jours de repos et l accroissement de la charge de travail Actuellement plus de 60 des agents travaillent 7h36 par jour 38 heures semaine ou 7h50 39h10 avec un nombre de RTT allant de 18 20 jours par an auxquels s ajoutent des journ es propres l AP HP Mais en raison du manque de personnel les journ es non prises s accumulent sur les comptes pargne temps Un stock valu 74 7 millions d euros fin 2014 selon la direction Une r organisation du temps de travail des quelque 75 000 personnels hors m decins des 38 tablissements de l AP HP permettrait d conomiser 20 millions d euros et de pr server plus de 4 000 postes en 4 ans de m me source Les m decins qui disposent d un statut particulier ne sont pas concern s L tat des lieux de la direction a t rejet par les syndicats Cependant la plupart sont favorables une r organisation du travail car les personnels sont de l avis de tous reint s Les RTT c est pour souffler proclamaient jeudi les milliers d agents dans la rue 5 000 selon la police 8 000 selon les syndicats Mayonnaise de Hirsch Pour tenter d teindre les inqui tudes Martin Hirsch a propos aux organisations syndicales un
16. nt engag es En janvier 2015 le programme d imagerie m dicale lanc en 2010 est engag environ 85 L ASN salue la mobilisation des pouvoirs publics et des soci t s savantes qui a permis d laborer ou d actualiser des guides de bonne pratique de d finir des doses d alerte pour le suivi des patients pour les actes les plus irradiants ou encore d mettre des recommandations pour le suivi apr s un acte interventionnel radioguid L Agence reconna t aussi des progr s en termes de formation Celle des radiophysiciens a t renforc e et des enseignements sur la radioprotection des patients sont apparus dans les formations universitaires des m decins en particulier des sp cialistes tandis que la formation continue obligatoire depuis 2004 est en cours de refonte vers une extension l ensemble des professionnels de sant L ASN sugg re d aller plus loin dans le d veloppement de la formation des m decins demandeurs d actes d imagerie m dicale pour une meilleure justification et dans l valuation des pratiques professionnelles Des quipements trop peu r nov s En revanche ASN d nonce la persistance des insuffisances en mati re de ressources humaines en imagerie m dicale Si les physiciens m dicaux sont deux fois plus nombreux aujourd hui qu en 2006 leur pr sence lors des proc dures interventionnelles et en scanographie reste limit e La manipulation des g n rateurs de rayonnements X dans les bloc
17. ons sur la population cible du d pistage et la fr quence de celui ci Aucun argument n a t retenu en faveur d un d pistage de routine chez les femmes de moins de 50 ans ou de plus de 74 ans S agissant des femmes de 50 74 ans la recommandation est d une mammographie tous les deux ans Comme aucune grande tude n a jamais t men e sur la mammographie tous les deux ans on peut s interroger sur cette p riodicit Ce qui est disponible en revanche ce sont les nombreuses donn es sur le d pistage annuel et elles ne sont pas en faveur de cette pratique Merci de ne pas diffuser ce PDF Reproduction r alis e avec l autorisation du CFC Une valuation syst matique bas e sur tous les r sultats obtenus entre 1960 et 2014 montre que pour 10 000 femmes d une cinquantaine d ann es suivies durant une d cennie seulement cinq d c s par cancer du sein seront vit s par la mammographie de routine 3 En revanche un r sultat faux positif sera obtenu chez plus de 6100 femmes conduisant des examens suppl mentaires en imagerie et des biopsies inutiles Ce taux d passant 60 montre que le d pistage est remarquablement inefficace sans m me parler du co t motionnel de ces faux positifs Qu en est il des biopsies Une tude r cente met en avant une autre impr cision l interpr tation des biopsies quand il n y a d agr ment entre trois pathologistes sur la pr sence d un cancer que dans 75 des cas 4
18. rions saisir l opportunit l approfondir et exploiter les progr s en g nomique pour d velopper un d pistage intelligent bas sur des preuves et plus attractif sur le plan conomique Le brevetage de BRCA privatisation du bien public mode d emploi A la fin des ann es 1990 la soci t am ricaine Myriad Genetics d pose aux Etats Unis et en Europe plusieurs demandes de brevets concernant les g nes BRCA1 et BRCA2 On note que la premi re demande est d pos e quelques jours avant la publication du Consortium international dont faisait partie un chercheur de Myriad Genetics et linsu des autres chercheurs qui pour leur part ne songeaient pas tirer profit de r sultats obtenus sur fonds publics En 2001 l Office Europ en des Brevets OEB accorde pourtant un droit exclusif Myriad La soci t exige que tous les pr l vements r alis s dans le monde lui soient adress s pour analyse dans son usine tests de Salt Lake City Moralement le comportement de Myriad est ind fendable aux Etats Unis ses liens avec la NIH feront pourtant passer la pilule Par ailleurs le fait qu une entreprise d ob dience mormone mette la main sur des chantillons g n tiques issus des quatre coins de la plan te interpelle peut tre certains esprits la passion pour la g n alogie est respectable le fait qu elle se pr tende un droit de regard universel l est moins Enfin et surtout le proc d de s quen age mis en
19. s op ratoires est trop souvent faite par du personnel non habilit L ASN demande un encadrement r glementaire des conditions d intervention des infirmiers dans les blocs Enfin le domaine des quipements et de la s curit des installations est tr s clairement la tra ne avec un parc d IRM trop peu d ploy L agence demande leur modernisation dans le sillage de la directive Euratom 2013 du 5 d cembre 2013 qui fixe de nouvelles normes de base comme l obligation d avoir un dispositif d indication de la dose sur les appareils en cours de transposition Elle pr cise galement que des travaux seront conduits en 2015 2016 pour accompagner les agences r gionales de sant dans la d finition des besoins de leur territoire en termes d quipements et dit attendre beaucoup du 3e plan cancer Coline Garr Merci de ne pas diffuser ce PDF Reproduction r alis e avec l autorisation du CFC SciencesetAvenir fr 24 mai 2015 PORTRAIT Stanislas Dehaene le d chiffreur de cerveau Ce sp cialiste des sciences cognitives utilise les progr s de l imagerie m dicale pour affiner la connaissance des fonctions c r brales Stanislas Dehaene a toujours aim les chiffres OBALTEL SIPA Des petites lunettes et un enchev trement de chiffres sous une t te chauve Voici comment les dessinateurs aiment repr senter Stanislas Dehaene tout juste 50 ans pionnier de la recherche sur les bases c r brales du calcul et de la le
20. tielles sur le dos des personnels Martin Hirsch a ma confiance pour poursuivre les discussions avec les organisations syndicales a d clar vendredi la ministre de la Sant Marisol Touraine en regrett ant que certains aient voulu pr senter le d bat comme un d bat sur les 35 heures alors que le gouvernement est fermement attach cette dur e l gale du travail Merci de ne pas diffuser ce PDF Reproduction r alis e avec l autorisation du CFC Allo m decins fr 22 mai 2015 Cobayes en fac de m decine deux tudiantes portent plainte Faut il que les tudiants en m decine servent de cobayes leurs camarades C est la question que tout le monde m dical se pose apr s la plainte d pos e par deux tudiantes am ricaines Les deux jeunes filles auraient t contraintes de subir une chographie endovaginale peine v tues d une serviette devant une partie de leurs coll gues et professeurs En m decine pour apprendre il faut pratiquer Il est clair que lorsque l on tudie la m decine il faut pratiquer pour apprendre Dans les facult s de m decine am ricaines les tudiants doivent effectuer leurs premiers diagnostics en s entra nant sur leurs propres coll gues Ce fait n avait jamais interpell personne jusqu ce que deux tudiantes du Valencia College d Orlando en Floride tats Unis portent plainte apr s avoir t forc e de subir une chographie endovaginale devant une partie de l
21. ue soit examen Et ceci concerne aussi bien des images haute r solution comme l IRM que la mammographie digitalis e ou l chographie Nous avons les moyens de mieux faire L apport de l histoire familiale et de la g nomique Des preuves tr s fortes montrent que l histoire familiale est un aspect critique de l valuation du risque Et au del m me de cette histoire familiale nous avons la possibilit de s quencer des g nes connus pour pouvoir porter des mutations haut risque Le Dr Mary Claire King qui a d couvert le g ne BRCAT la localisation de BRCA1 sur le chromosome 17 a t propos e par Mary Claire King au Breast Linkage Consortium en 1990 et valid par le Pr Gilbert Lenoir en 1991 NDLR a d fendu l id e d un d pistage des mutations haut risque de cancer du sein et de l ovaire chez toutes les femmes g es de 30 ans et plus 6 Elle a raison Et jusqu un certain point pourquoi ne pas ajouter les hommes qui peuvent sans le savoir transmettre des mutations importantes leur fille Nous n avions pas les moyens de mettre en uvre cette recommandations jusqu ces derni re semaines et l annonce d une part d une collaboration dite BRCA Share entre les deux plus importants laboratoires d analyse Laboratory Corporation of America et Quest Diagnostics cette collaboration est en fait franco am ricaine puisqu elle vise notamment mieux exploiter la banque de donn es g n tiques de l
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