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Le Chef Seattle a dit

1. e Secr taire m dicale Autre arnaque tr s pr sente dans les hebdos et mensuels f minins un emploi d avenir secr taire m dicale une profession demand e dans toutes les r gions du pays Si vous mordez l hame on un d marcheur vous rend visite dans les huit jours et vous promet monts et merveilles moyennant une petite signature au bas d un contrat de formation quarante mille francs payables en douze mensualit s L accord comme caution de votre compagnon ou de vos parents sera exig si vous tes la recherche d un emploi ou minimex e Suivant plusieurs t moignages de syndicalistes et un directeur de clinique cette formation payante mais insuffisante n aboutit aucun emploi Malgr les multiples mises en garde de Test Achats et de l mission TV Cartes sur table de telles arnaques ont de beaux jours devant elles pour le plus grand profit de leurs inventeurs La survie de ces arnaques est due notamment au silence honteux des victimes qui craignent d tre prises pour des na ves si elles avouaient avoir t roul es L urgence est d informer aupr s des syndicats des services sociaux ou publics d en parler autour de soi et surtout de se m fier des apparences trompeuses et des trop belles promesses d emploi ou de formation Adresses utiles e L mission TV Cartes sur table recueille des t moignages de victimes qui osent se montrer face la cam ra
2. d abord un tat des lieux et l exp rience des acteurs de terrain ensuite la discussion de pistes de r flexion pour am liorer le traitement du surendettement sur le terrain Quelques constats tat des lieux La R gion bruxelloise n chappe pas au ph nom ne mais elle n chappe pas non plus au d faut de statistiques absence de param tres publics insuffisance des outils existants absence de distinctions r gionales par ex au niveau de I N S sources habituellement inaccessibles comme celles de la B N B Concernant justement la centrale n gative de la Banque Nationale de Belgique un chiffre a pu tre port la connaissance du public au 31 12 98 cette base de donn es comptait 51 535 habitants de la r gion Bruxelles Capitale soit 14 des personnes enregistr es dans le fichier d faut de statistiques fiables le Centre Coop ratif s est efforc de d gager des tendances en recoupant les chiffres n anmoins disponibles nombre d avis de cession de r mun ration enqu te aupr s des services sociaux et des juges de Paix informations manant de certaines entreprises telle que Bruxelles Propret ou encore de diverses compagnies de distribution etc Ces grandes tendances sont les suivantes 1 A Bruxelles comme dans les autres r gions le cr dit prend une place majoritaire dans les dossiers de surendettement 2 Les d biteurs mal inform s n entament pas de proc dure pour obteni
3. allocataires sociaux et qui ieur rendent la vie encore plus difficile L atelier regarde les possibilit s d une individualisation totale ou partielle sans les frais de logement en double en cas de cohabitation des allocations Dans ce cadre l nous avons galement pu aborder la question de lallocation universelle et comparer les solutions qui en d coulent avec les bauches de solutions en cours d laboration dans l atelier D autres probl mes tels que les pi ges l emploi le co t des solutions propos es la probl matique des aides sociales et des aides d urgence doivent encore tre tudi s Prochaine r union lundi 24 janvier 17h30 la CNE 176 chauss e de Haecht 1030 Bruxelles Collectif Solidarit contre l Exclusion n 18 janvier f vrier 2000 Atelier 2 Droit d association et de d fense des minimex s L atelier s est r uni deux fois en d cembre 9 personnes Ce groupe est aid par V ronique Huygens comme secr taire et par Jean Peeters comme mod rateur Un tour de table permet de constater que tous nous vivons ou avons v cu des situations d exclusion sociale exclusion du travail et puis du ch mage Nous savons donc de quoi nous parlons nous sommes des experts on en a fait l exp rience La spirale de l exclusion se d clenche rapidement 1 Ce que nous vivons Dans cette situation c est la peur qui domine la pr carit l absence de projet
4. et qu il serait donc normal d annuler l acte le refus de transparence sans m me analyser le fond mais consid rant que les arguments que j ai d velopp s s ils s av raient fond s pourraient entra ner une annulation aux effet plus tendus il y a lieu de poursuivre l instruction c est dire tudier le fond Le tribunal civil a t saisi par cinq citoyens ils se plaignent d avoir t discrimin s par la faute de l Etat et demandent donc r paration Les juristes sont unanimes pour dire que l Etat se retrouve dans une situation tr s d licate car ces cinq citoyens ont t discrimin s au sens de la Constitution puisqu ils ont re u un bulletin qui leur tait illisible la carte magn tique alors d autres Belges ont eux re u un bulletin enti rement g rable et ma trisable sans l aide ni l intervention d un quelconque syst me occulte et g r par l Etat Nous ne refusons pas l informatique en g n ral mais pour des scrutins nous pensons e que le syst me actuel n offre pas les plus l mentaires garanties qu il faut veiller ce que l thique des scrutins soient respect e e qu onne peut laisser une lite ou des soci t s priv es prendre le contr le des scrutins me Qu aucun compromis n est tol rabie ce serait compromettre la d mocratie Nous sommes convaincus que le meilleur syst me est bien le traditionnel e le bulletin en papi
5. les a fait expulser du bureau du CPAS Qu importe jusqu pr sent l action continue en bravant les menaces des tracts ont t distribu s expliquant les droits etc 3 Projet Comment continuer et amplifier l information conscientisation Quelle est la philosophie qui sous tend le r glement d ordre int rieur des CPAS e y a plusieurs groupes de minimex s qui commencent se r unir et r fl chir pour agir comment les rencontrer Beaucoup de minimex s actuels sont d anciens ch meurs qui avaient du travail et pour le groupe Jean Peeters Renseignements V ronique Huygens 02 646 46 33 A Sd D A A Pr drag Grcic Renseignements V ronique Huygens 02 646 46 33 Ghislaine De Smet Renseignements V ronique Huygens 02 646 46 33 F LU 3 O qui ont cotis dans des syndicats Que pensent et que vivent les syndicats par rapport nous Nous nous sentons galement exclus par eux Prochaine r union avec d autres groupes ou d l gu s de groupes le mardi 18 janvier 14h 47 rue Malibran 1050 Bxl Il y aura peut tre des gens de syndicats Atelier 3 Politiques de mise au travail par les CPAS L atelier sur la mise au travail par les CPAS s est r uni deux reprises La premi re a donn lieu la d finition de la marche de travail trois s ances chacune portant sur un ou des dispositifs bien pr cis La secon
6. march de l emploi formel parce qu elles ne peuvent satisfaire ses exigences lev es 4 Un fonds pour des projets pilotes Pourtant de nombreuses possibilit s de cr ation d emploi restent n glig es 300 000 emplois dans le secteur des services en Belgique selon la Commission europ enne Une politique active de l emploi doit d terminer dans quels services on veut investir I est clair que d velopper des services de proximit demandera un effort financier mais celui ci sera compens par une plus value sociale D apr s l tude il est rare que les revenus du march repr sentent 30 du budget total 60 80 des moyens proviennent d un financement public structurel les 10 20 restants tant couverts par des contributions volontaires Le chiffre d affaires ne peut pas tre la source de financement la plus abondante du fait de l intensit en main d uvre des services et du co t relativement lev du travail Ceci d autant plus que les services de proximit ne cr ent une plus value sociale que s ils sont accessibles tout le monde ce qui suppose des prix adapt s Comme la part du financement public structurel est importante il faut que des instruments financiers sp cifiques pour les services de proximit soient d velopp s Outre le financement des salaires id alement des emplois dur e ind termin e il y a d autres co ts incontournables frais d tudes investissemen
7. ventif En raison de ces conditions de travail les travailleurs sociaux en CPAS se sentent coup s du reste du monde social Ils n ont que de brefs contacts avec les autres services sociaux priv s ou publics qui travaillent avec les m mes personnes et familles Il leur est continuellement demand de se former mais leur travail n est nullement all g pour l occasion Parfois ils ne disposent d aucune biblioth que hormis quelques ouvrages de r f rence ils n ont pas acc s des revues sp cialis es On ne leur offre pas plus la possibilit de faire appel des sp cialistes comme des psychologues ou des juristes Dans certains CPAS un local de r union est un luxe Les travailleurs sociaux ne se rassemblent qu autour de points critiques Le travail en quipe est faible Il ny a pas de r flexions collectives m thodologiques Cet isolement leur donne parfois le sentiment qu ils manquent de coh rence dans leurs pratiques l gard des usagers qui m riteraient un traitement uniforme dans un esprit d quit Lorsque les travailleurs sociaux prennent le temps de se former de lire de r fl chir avec des coll gues ils ont la sensation de le faire au d triment des usagers Vous comprenez leur sentiment de culpabilit Un malaise g n ral Cet ensemble de malaises provoque beaucoup de stress et de frustration qui la longue se traduisent par des cong s de maladie fr quents la plupart contr l
8. 18 janvier f vrier 2000 R sultat on est pass de 211 balayeurs au d but des ann es 80 moins de 90 actue ermernt Michel Van Roye estime qu ii faudrait 300 balayeurs Bruxelles les grandes villes sont un employeur potentiel important mais n en ont pas les moyens budg taires L argent public investi dans les allocations de ch mage et de minimex serait mieux utilis pour financer en partie des emplois corrects dur e ind termin e pas des petits boulots Ce groupe d chevins a interpell la Ministre Miet Smet puis Vanden Bossche Actuellement Charles Picqu Commissaire la Ville vient de les rencontrer Les chevins ont insist sur l importance d engager les personnes dur e ind termin e pour valoriser ces fonctions Le Commissaire Picqu vient de s engager d gager 60 millions par an pendant 3 ans pour l emploi dans la ville de Bruxelles Cet effort sera t il aussi r alis pour les autres villes Fin novembre les chevins ont rendez vous avec Voil ma contribution la cr ation d emplois durables O o a O o Cor E B AK EE RE mn BR la Ministre Onkelinx Comment p renniser ces emplois Id alement il faudrait pr voir cela dans la dotation des communes Affaire suivre Lahoucine Tazribine des Jeunes CSC sera notre invit au prochain atelier et d cortiquera pour nous le plan Rosetta le jeudi 20 janvier 18h la
9. CNE 176 Chauss e de Haecht 1030 Bruxelles Un emploi pour Rosetta une production de Lauretta Plusieurs aspects du projet pr sent par la Ministre Onkelinx incitent l optimisme Elle apporte en effet une r ponse une probl matique maintes fois soulign e savoir l enlisement des moins de 25 ans dans un ch mage de longue dur e Mais d autres points restent inqui tants I ny a notamment gu re d am lioration par rapport au stage des jeunes Le plan Lauretta risque de d cevoir Rosetta Des cadeaux des primes aux entreprises pour des jeunes en d prime Et si le plan Lauretta ressemblait plut t aux directives europ ennes ou la politique d emploi des jeunes en Grande Bretagne Atelier 5 Droits de base et droit de recours Cet atelier qui sera anim par Martine Hermand avocate est destin pointer avec des minimex e s de diff rents CPAS les diff rents aspects concernant la mani re dont les CPAS r pondent aux probl mes des personnes qui demandent leur aide Ce sera galement l occasion d examiner comment s exerce leur droit de recours en cas de conflit avec l administration L atelier vise tablir une s rie de propositions labor es par des minimex e s qui seront pr sent es au forum le 1 4 2000 Le premier atelier aura lieu le mardi 25 janvier 20h au 47 rue Malibran 1050 Bruxelles Bienvenue tous Collectif Solidarit contre l Exclusi
10. Comment nous soutenir abonnement 500 FB par an 300 FB sans emploi 1000 FB organisations membre effectif 1 200 FB par an 600 FB pour les sans emploi organisations membres 2 400 FB par an 1 200 FB pour les organisations de sans emploi ou les petites organisations num ro de compte 523 0800384 15 Collectif Solidarit contre l Exclusion n 18 janvier f vrier 2000 Erenn 39 NOTES OCTOBRE 1999 1999 Lundi 4 Mercredi 6 sant O Journal de Collette E E Je O Nous avons encore quelques petits Du lex ectalre probl mes techniques r gier au 30 novembre 1999 Un diamant superbe Quel dommage qu il ait ce d faut O O O O O 0 0 O0 O OO O0 O O O O O O 0O0O0OOOOO O0 O OCTCBRE 1999 Samedi 23 Lundi 25 O O O O et raciste sort gagnant des O o O O O OO O Ka De foranes une frohconhore LL Oui nos vaches ont de plus C est intol rable il ny a pas de enplus de taches noires parit linguistique 00000000 O O 0000000000 O NOVEMBRE 1999 NOVEMBRE 1999 Jeudi 28 Samedi 6 Mercredi 24 On eat auiv un accord sur O0 O O O Moi je suis solidaire des ro mE a gt C est probablement ce producteurs de cacao Je J A EPUS que Ne EXAUONS TOUS E vaurien de notre fils qui a mande CE de lue ceux qui ne travaillent pos notre f re u sa t l carte sociale centre est devenu tr s propre gere A PEER oOo O0 O0 O O O0 OO O O
11. La transparence et la d mocratie ne sont d cid ment pas les moteurs de l OMC Ne nous trompons pas de victoire Si la r union de Seattle a t un chec les n gociations elles n ont t que retard es Elles re d buteront le 10 janvier Gen ve Si nos ministres et autres repr sentants n ont pu se mettre d accord et ont tout simplement chou l OMC n en a pas encore t branl Elle fonctionne comme avant Nous ATTAC et plus de 1400 autres organisations dans le monde demandions un moratoire nous avons obtenu un retard Nous demandions un examen des cons quences du fonctionnement de l OMC depuis sa cr ation c est dire depuis 5 ans et nous ne l avons pas Nous demandions plus de transparence et de d mocratie dans le fonctionnement de cette institution internationale et nous n avons re u que les brouillards de gaz au poivre et autres lacrymog nes en change La pieuvre se r fugie donc dans son trou apr s avoir l ch son nuage d encre Il faut l y poursuivre et y braquer notre projecteur nous faut des r ponses nous faut des r ponses de la part de l OMC et des principaux tats membres Continuons ensemble La pieuvre est dans le trou et nous allons l y poursuivre Collectif Solidarit contre l Exclusion n 18 janvier f vrier 2000 Marches europ ennes Coordination europ enne Bruxelles 13 14 novembre 1999 Les Marches europ ennes sont connu
12. e le refus de tout dumping conomique et social Les Accords existants devraient par ailleurs OXFAM 39 rue du Conseil 1050 Bruxelles T l O2 501 67 00 Fax 02 511 89 19 Email oxfamsol oxfamsol be GRESEA 1 rue Royale 1000 Bruxelles T l 02 219 70 76 Fax 02 219 64 86 Email gresea village uunet be A lire d battre corriger des d s quilibres majeurs et faire transnationales et aux Etats en terme de reconna tre transfert de technologie pour assurer les droits des peuples aux savoirs et aux technologies n cessaires au d veloppement durable les r gles imp ratives pour contr ler les abus de position dominante surtout dans le domaine des sciences de la vie et de l information e la libert de circulation et d installation des personnes qui s est heurt e de nombreux obstacles tandis que s intensifiait la libre circulation des marchandises des services et des capitaux hors de tout contr le social et politique les obligations qui s imposent aux entreprises Brigitte Poulet La Fondation pour les G n rations futures Vous connaissez Identifier mettre en oeuvre des id es et des actions originales qui sont l chelle des d fis de demain tout en r pondant aux urgences d aujourd hui L tre humain acteur moteur et b n ficiaire d un projet respectueux de la nature visant au mieux tre du plus grand nombr
13. en fin de Publication les sigles et abr viations que nous trouvons chaque jour dans la presse La Conf rence des Nations unies sur le Commerce et le D veloppement CNUCED a dress dans son Rapport 1999 le bilan des accords de l OMC et constate que les pays en d veloppement qui ont le plus ouverts leurs r gimes commerciaux n ont pas b n fici de la lib ration des changes qui s est faite de mani re d s quilibr e Les facteurs qui expliquent ce bilan sont analys s et permettent de Comprendre pourquoi la lib ralisation acc l r e impos e sans r ciprocit aux pays en d veloppement par les accords de l OMC n a contribu ni la croissance ni la cr ation d emplois ni la r duction de la pauvret Constitu e de mani re autonome et en marge des Nations Unies l OMC est entr e en vigueur en tant que trait et structure permanente cumulant chose inhabituelle les trois fonctions l ex cutif le l gislatif et le judiciaire Collectif Solidarit contre l Exclusion n 18 janvier f vrier 2000 Son champ de comp tences est aussi tellement large qu on peut se demander ce qui reste comme possibilit pour les peuples d exercer leur droit mettre en oeuvre leur propre voie de d veloppement Ainsi dans le domaine agricole les r gles de l OMC ont conduit une concurrence in gale entre les produits toujours indirectement subsidi s du Nord et ceux qui ne peuvent pas l tre au Sud D
14. et p tries de mauvaise foi du vieux kroumir assen es comme des jugements sans nmibrA aunir uniu nan ah AVUI VUIA AU Li IAIL C C est moche hein comme histoire Vous vous demandez ce que vous pourriez faire pour modifier un tel sc nario C est pour a que Acteurs de l Ombre troupe de th tre action li geoise vous propose cette dessus Pour tout renseignement sur les spectacles propos s et sur les dates et lieux de repr sentations n h sitez pas contacter Ingrid Muller voir coordonn es ci histoire extraite de leur spectacle de th tre forum Menu Plaisir Vous pourrez monter sur sc ne et remettre la t te entre les deux oreilles de ce vieux d bris r ac O encore remplacer n importe quel personnage pour tenter de faire prendre cette situation une tournure plus heureuse C est vous qui d cidez C est a le th tre forum O voir prochainement ce spectacle Le lundi 14 f vrier 2000 14 h FGTB de Charleroi 36 38 Bd Devreux Rens et r serv Daniel Marata 071 31 62 22 Collectif Solidarit contre l Exclusion n 18 janvier f vrier 2000 Article 27 La culture n est pas un luxe Toute personne a le droit de prendre part librement la vie culturelle de la communaut de jouir des arts et des bienfaits qui en r sultent Extrait de l article 27 de la D claration Universelle des Droits de l Homme La culture est un lien social
15. et solidaire M fiance Deuxi mement il peut exister une certaine m fiance de la part du public souscrire un titre financier thique aupr s d une banque classique Celle ci reste une banque commerciale dont l objectif premier consiste en une rentabilit et un profit maximal et imm diat Que repr sente alors le faible volume de fonds thiques dans la totalit de leurs investissements S il n y a pas une d marche globale de la banque vers une soci t plus juste plus humaine et plus respectueuse de certains refuseront tout contrat thique avec elle l environnement pargnants Faible rentabilit Troisi mement une opinion circule ais ment sur les produits financiers caract re thique et solidaire lis procureraient un moindre rendement financier que les autres placements financiers Cette opinion para t non fond e Aucune tude n a encore d montr que le rendement des produits thiques tait inf rieur au rendement des autres produits dits classiques Au contraire l exp rience tenterait montrer que leur rendement est comparable A titre d exemple aux Etats Unis qui b n ficient d j de plusieurs ann es de recul en termes de fonds de placements thiques les fonds socialement responsables ont enregistr globalement les m mes performances que les fonds conventionnels existe m me un indice boursier social qui value les performances de plus de 400 entreprises
16. fondamental qui doit tre accessible tous Le nier c est parachever au bulldozer les foss s d exclusion d j existants L art tout comme l engagement social n est pas une chose innocente C est pourquoi il faut que les artistes et les travailleurs sociaux s unissent et mettent tout en oeuvre pour faciliter aux plus d munis l acc s la culture sous toutes ses formes Pour que les lieux de spectacle ne deviennent pas comme c est souvent le cas des boutiques de luxe r serv es aux seuls nantis Pour que la culture ne devienne pas comme la m decine ou la justice de classe Pour que les exclus reviennent parmi les autres En esp rant que bient t on puisse voir ou imaginer et cela sans la moindre d mangeaison d magogique bourgeois et 4 plus d munis assis c te c te dans des fauteuils de th tre de cin ma d op ra avec ensemble le m me plaisir ou la m me exigence artistique C est dans la foul e d un projet pilote initi en f vrier 1999 par le Th tre de Poche en collaboration avec Isabelle Paternotte qu est n e l asbl Article 27 Avec le soutien de la Cocof Article 27 a offert pendant quatre mois l acc s 160 manifesta tions culturelles pour le prix de 50 FB A ourd hui Article 27 a pass une convention avec 35 partenaires culturels th tres cin mas centres culturels th tre pour enfants salles de concert de musique classique et 7
17. investissement des fonds dans des projets d conomie sociale ou de lutte contre l exclusion Taux d int r t r duits e Pas de rendement financier Possibilit de compensation de l inflation HEFBOOM c v e Titres de HEFBOOM parts de coop rateurs R investissement dans l conomie sociale Maximum 2 de dividende Magasins du Monde OXFAM a s b l Compte RESPECT Plus titres obligataires e Pr financement des commandes pass es avec les fournisseurs du Sud Au choix de l pargnant r mun ration de l pargne 0 ou 4 d int r t Collectif Solidarit contre l Exclusion n 18 janvier f vrier 2000 U L 4 O O U YV lt U L Nabil Antoun membre de Pour EVA Pour une Ethique du Vote Automatis 1 Cfr article dans le num ro disponible sur notre site internet Scrutins automatis s insoutenables Car les scrutins doivent rester totalement contr lables et ma trisables par le profane ce n est en aucun cas une affair d experts et surtout pas l affaire des pouvoirs Depuis 1994 notre groupe a obtenu des r sultats et ne se contentera d aucun compromis Pour nous c est indispensable et fondamental au point que certains ont refus de voter automatiquement Et pour que ce refus soit efficace nous l avons expliqu nos assesseurs le jour des lections et fait acter dans le proc s verbal i R sultat e la d claration gouve
18. le 14 9 96 Nos objectifs L emploi a t jusqu ici le moyen qui permettait d avoir des revenus d cents pour vivre et s ins rer dans la soci t Or il est de plus en plus en danger Non seulement le nombre de personnes sans emploi augmente sans cesse mais les conditions de travail de ceux qui ont encore un emploi se d gradent Nous refusons d accepter cette situation comme une fatalit Nous avons conscience qu il est n cessaire d agir et de lutter contre une logique du yaka Nous pensons que les citoyens ont le droit et le devoir de s exprimer de r fl chir et de s organiser pour impulser un changement de soci t faut s unir et constituer un rapport de force capable de s opposer la logique du seul profit et du tout l conomique Que proposons nous concr tement Diff rents ateliers de r flexion sont organis s au sein du collectif Des forums ont eu lieu en 1996 1997 et 1998 o nous avons invit d autres organisations pour d velopper des revendications pr cises en mati re d emploi et d acc s des revenus d cents La plate forme qui est issue du troisi me forum a t rendue publique en septembre 1998 Actuellement nous pr parons un Forum consacr au probl me du travail social des CPAS Comment nous contacter Adresse 47 rue Malibran 1050 Bruxelles T l phone 02 646 46 33 Fax 02 646 46 33 e mail collectitemploi ping be site internet http www enter org solidarity
19. qu une partie de la population Dans les autres pays europ ens on l gif rera selon le m me crit re on visera la cat gorie qui co te le plus cher En Italie on s attaquera dans le d bat public et prendra contact avec les forces syndicales et sociales portugaises pour envisager un contre sommet Commission fonctionnement La coordination a mandat le secr tariat fran ais pour mettre en place un bureau de coordinaticn europ en du R seau des Marches europ ennes en l an 2000 Des demandes de subventions ont t faites tant l chelon national qu europ en pour prendre en charge la part des voyages et h bergement pour nos r unions pour les traductions etc aux pensions lev es en Allemagne on portera atteinte la couverture sociale Limpide logique et tellement simple Pour arriver cet objectif il faut une strat gie etelle existe D abord faire voter une s rie de recommandations au Parlement europ en Bien s r sans valeur contraignante mais qui cr ent un climat une jurisprudence de laquelle les lus ne sortiront pas lorsqu il faudra faire voter des mesures op rationnelles Petit petit certains en arrivent ne plus voir que des chiffres et des statistiques le spectacle de la rue devient lui tellement intenable Mais la lutte continue En mars au sommet social de l Union europ enne Lisbonne et chez vous partout o vous tes engag s et en r si
20. serait compromettre la d mocratie il s agit de notre pouvoir fondamental Nous vous proposons aujourd hui de participer la signature de la p tition contre le vote automatis et l envoi d une lettre au Pr sident de la Chambre des repr sentants Vous trouverez cette p tition la page 37 de ce num ro Faites des photo copies pour en avoir toujours au moins une vierge et n oubliez surtout pas de nous la renvoyer Vous trouverez aussi sur notre site http home freegates be poureva une lettre type que nous vous conseillons d crire et d envoyer au pr sident de la Chambre et aux autorit s Communales Nous avons constat qu elle a d j ses effets Les autorit s europ ennes ont transmis le probl me leur commission ad hoc C est de nouveau la technique d attirer l attention sur le probl rne pour que d autres ne tombent pas dans le pi ge de cette informatisation aveugle et irr fl chie mais aussi pour pr parer le terrain pour les futures plaintes car nous ne l cherons pas et si ce syst me est maintenu nous irons jusqu au niveau europ en de la justice pour faire plier l Etat belge et dans le droit europ en et international il y a les arguments pour r ussir Dans le droit Belge aussi d ailleurs mais il ne suffit pas de le constater il faut le faire respecter Nous reviendrons avec d autres actions avant les prochaines lections si n cessaire Pour a
21. sociales Envergure locale Quatri mement les initiatives alternatives au secteur financier traditionnel gardent une envergure locale ou r gionale Souvent c est un public d j sensibilis par ailleurs la probl matique de l conomie sociale qui investit son capital dans de telles initiatives Caract re exp rimental Cinqui mement l pargne thique et solidaire garde un caract re d exp rimentation et de manque de professionnalisme dans la mesure Collectif Solidarit contre l Exclusion n 18 janvier f vrier 2000 o elle est port e essentiellement par le secteur associatif Le d fi consiste changer cette image et prouver l efficacit et la rigueur de l thique financi re tant au niveau de son rendement que de son replacement Absence d un avantage fiscal Enfin l absence fr quente d incitants fiscaux n encourage pas le public placer son argent dans les produits thiques En effet encore peu de clients acceptent de c der une partie de leur revenu normalement attendu S il ny a pas un avantage fiscal additionnel ils n investiront pas aujourd hui dans des fonds de placements thiques Nous pouvons galement souligner que les pouvoirs publics restent quasi absents de cette probl matique Or ils ont certainement un r le non n gligeable jouer dans le d veloppement et l encouragement la mobilisation de l pargne thique et solidaire Celle ci doit reposer sur une b
22. terre et ne laisser qu un d sert Je suis un Sauvage et je ne comprends pas une autre fa on de vivre J ai vu des milliers de bisons qui pourrissaient dans la prairie laiss s l par l homme blanc qui les avait tu s d un train qui passait Je suis un sauvage et je ne comprends pas comment ce cheval de fer qui fume peut tre plus important que le bison que nous ne tuons que pour les besoins de notre vie Qu est ce que l homme sans les b tes Si toutes les Bulletin de liaison bimestriel du Collectif Solidarit contre l Exclusion Editeur responsable Serge Van Isra l 47 rue Malibran 1050 Bruxelles D pot l gal Bruxelles 2 1020 Bruxelles Belgique Belgi 1020 Bruxelles 2 Sommaire Comit de r daction CONS TECOR O Vta p4 7 Ateliers pr paratoires pour le forum CPAS 4 Les sans emploi en marche sisi E EN p8 11 ALE hop au boulot Ingrid Muller 8 Article 27 la culture n est pas un luxe Roland Mahauden 9 Cyber 53 service d colage au multim dia 9 Comit des citoyens sans emploi de Bruxelles 10 T molghages she N E A an ee p12 13 Malaises de travailleurs sociaux en CPAS 12 PENOS ML AE Re tn p 14 23 ATTAC Seattle Susan George Philippe Jalla Laurent J sover 14 Marches Europ ennes 17 Equipes Populaires La crise favorise les arnaques Jean Paul Lebas 19 Flora Services de proximit Marie Rose Clinet 20 R seau Solidarit Chine contre l oubli des ouvri r
23. 7 partenaires sociaux CPAS Missions locales Maisons d accueil Cyber 53 service d colage au multim dia CYBER 53 s attache initier un public large l utilisation d Internet L objectif est de permettre de mieux se positionner sur le march de l emploi L initiation est subdivis e en diff rents modules compl tement ind pendants les uns des autres e Module A Utilisation du courrier lectronique e Module B Recherche sur le Web Collectif Solidarit contre l Exclusion n 18 janvier f vrier 2000 e Module C Cr ation d une page Web conte nant un CV placer sur le Net envoyer par e mail Les cours se donnent tous les lundis et mercredis de 9h 12h30 2 x 3 heures Le prix est fix 1000 FB par module pour les demandeurs d emploi Roland Mahauden pr sident de l asbl Article 27 Renseignements Isabelle Paternotte Article 27 T l 02 646 30 28 Fax 02 647 28 22 e mail article27 hotmail com Responsable Assia Bel Rhali 47 rue Malibran 1050 Bruxelles T l 02 648 95 94 fax 02 648 98 17 e mail deeS3 cyber misc irisnet be 1 Renseignements Andr Sandra GSM 0486 30 00 73 ou Kim Le Quang t l 02 644 04 48 2 Renseignements Claire Andr 10 rue Jean Baudoux 1090 Bruxelles t l et fax 02 479 39 82 ou email andrecla linkline be Eric Matrige t l 02 216 59 73 3 Renseignements Cla
24. Le journal du Collectif Sotidanit coutre l Exclusian PF num ro 18 janvier f vrier 2000 1 1480 Emploi et revenas poar tous JAUNE il est temps de verser Edito Le Chef Seattle a dit En cette fin de mill naire face l OMC ne peut on pas actualiser les paroles du Chef Seattle L histoire nous fait un clin d il En 1855 il r pondait Cleveland le Clinton Moore de l poque qui pensait que tout s achetait et se vendait C est un texte classique mais sa criante actualit nous trouble en tant d ann es nous n avons donc pas avanc d un iota Comment peut on vendre ou acheter le ciel la chaleur de la terre Cela nous semble trange Si la fraicheur de lair et le murmure de l eau ne nous appartiennent pas comment peut on les vendre Pour mon peuple il n y a pas un coin de cette ierre qui ne soit sacr Une aiguille de pin qui scintille un rivage sablonneux une brume l g re tout est saint aux yeux et dans la m moire de ceux de mon peuple La s ve qui monte dans l arbre porte en elle la m moire des Peaux Rouges Les morts des Blancs oublient leur pays natal quand ils s en vont dans les toiles Nos morts n oublient jamais cette terre si belle puisque c est la m re du Peau Rouge Nous faisons partie de la terre et elle fait partie de nous Les fleurs qui sentent si bon sont nos s urs les cerfs les chevaux les grands aigles sont nos fr r
25. RTBF Charleroi Passage de la Bourse 6000 Charleroi Ligue des Familles service Enseignement Danielle Mouraux 127 rue du Tr ne 1050 Bruxelles T l 02 507 72 11 Test Achats pour les abonn s 13 rue de Hollande 1060 Bruxelles T l 02 542 32 11 Inspection conomique Minist re des Affaires conomiques un service public ouvert tous gratuitement charg de la protection des consommateurs avec des permanences journali res Bid Simon Bolivar 30 1000 Bruxelles T l 02 208 36 11 Collectif Solidarit contre l Exclusion n 18 janvier f vrier 2000 Jean Paul Lebas Equipes Populaires 29 Rue Saint Gilles 4000 Li ge T l 04 232 61 77 fax 04 232 61 60 FLORA R sum Marie Rose Clinet extrait de Coulisses n n 4 99 1 le compte rendu de ce forum est disponible notre secr tariat t l fax 02 646 46 33 Services de proximit comment financer cet outil de d veloppement social des quartiers VIBOSO organisait les 25 et 26 novembre 1999 un v nement europ en autour de l conomie de quartier en collaboration avec le Combined European Bureau for Social Development CEBSD et avec Flora De ces deux journ es et des publications les accompagnant nous avons choisi de retenir les contributions de Veerle Van Kets Hefboom EVA D s 1994 la Commission europ enne a soulign l importance des services de proximit pour l am lioration de la qu
26. SION BALANCE EUROPE Sicav de droit belge compos e d actions et obligations europ ennes e Respect des droits de l homme d veloppement soci tal et environnement 60 des droits d entr e r troc d s Alterfin Netwerk Vlaanderen et le R seau Financement Alternatif e Contr le Ethibel oui Label G n rale de Banque e INTERSELEX Equity Euro Job Sicav de droit belge 100 actions europ ennes e Crit res pr cis en mati re d environnement et de politique soci tale Pas de retour vers le secteur associatif Kredietbank e EQUISAFE ETHINVEST 1 Sicav de droit belge compos e d actions e Crit res pr cis en mati re cologique et sociale Pas de retour vers le secteur associatif e Contr le Ethibel oui Label Van Moer Santerre et Cie e ETHIFOND Sicav de droit belge actions obligations et placements cour t terme e Crit res pr cis en mati re cologique et sociale Crit res positifs e VMS effectue chaque ann e une contribution propre pour soutenir le secteur social et de l cologie e Contr le Ethibel oui Label Collectif Solidarit contre l Exclusion n 18 janvier f vrier 2000 enBelgique au 1 septembre 1999 Source R seau Financement Alternatif asbl 2 Produits d pargne C G E R Banque EPARGNE CIGALE compte d pargne classique avec bonus social e Crit res pr cis en mati re cologique et sociale Crit res d exclusion et crit res positifs R mun ration norma
27. ale du Collectif 24 janvier a de 20 22h 176 chs e de Haecht 1030 Bruxelles s 0000s rens 02 646 46 33 Atelier Collectif insertion et mise au travail par les CPAS les ALE 25 janvier 13h30 naain 47 rue Malibran 1050 Bruxelles ssssssssesnsarsaresesseee rens 02 646 46 33 Atelier Collectif Droits de base et droit de recours 25 janvier DONS ets 47 rue Malibran 1050 Bruxelles rens 02 646 46 33 Forum S curit Sociale Enjeux sociaux de l Union europ enne Minist re f d des Aff sociales 25 janvier o o 14h 17h INAMI 211 Av de Tervueren 1150 Bxi m tro Montgomery Rens Mme Van Wemmel T l 02 509 82 76 ATTAC Bruxelles La Sp culation l assaut du Tiers Monde 28 janvier AO Se Rue du Parc 89 St Gilles Lieu de parole et de solidarit film Alter Egaux en pr sence r alisatrice S Drijvers 1 f vrier saute 18h30 4 35 rue Van Elewijick 1050 Bruxelles 0000 sael rens 02 479 39 82 Comit de d fense des ch meurs 8 f vrier 18h30 sie 15 rue de Londres 1050 Bruxelles rens 02 216 59 73 et 02 479 39 82 Acteurs de l Ombre ALE hop au boulot Lundi 14 f vrier 14h FGTB Charleroi Bd Devreux 36 38 R serv Daniel Marata 071 31 62 22 Lieu de parole et de solidarit L Europe Syndicale avec C
28. alit de la vie et pour l emploi local Dans la foul e EVA Hefboom et VIBOSO ont lanc une tude europ enne sur le financement et la tarification sociale des services de proximit Trop souvent ceux ci sont r duits des petits boulots ou des t ches m nag res que l on peut confier des personnes peu scolaris es Une d finition unaniment admise n existe pas encore 1 Caract ristiques Les services de proximit sont d abord des services de qualit qui augmentent la vivabilit du quartier en am liorant l environnement physique ou la qualit de la vie de ses habitants lis travaillent pour et avec les habitants du quartier mais pas exclusivement Par leurs caract ristiques sp cifiques ils sont un bon outil pour le d veloppement social du quartier c est dire pour une lutte contre la pauvret combinant une approche des personnes qui vivent dans la pauvret et une approche du d veloppement du quartier stimulant les potentialit s conomiques et culturelles existantes La plus value sociale se r alise plusieurs niveaux savoir e le processus de travail d une importance cruciale vu l intensit en main d uvre du service et le r le du personnel dans la qualit du service e le produit un service individuel ou collectif o la relation de confiance entre l utilisateur et le prestataire du service est centrale le client pas seulement un consommateur mais aussi quelq
29. ans le domaine de la propri t intellectuelle FOMC exige la suppression des lois d mocratiquement institu es pour y substituer ses propres r gles Ces r gles contribuent l accroissement de la privatisation et de la concentration de la recherche et des co ts li s la diffusion des innovations La poursuite des n gociations pour lib raliser les services pourrait se traduire par une privatisation de services essentiels au d veloppement l ducation la sant la fourniture de biens essentiels comme l eau potable L Union europ enne et les USA voudraient encore faire passer 3 nouveaux Accords sur l investissement la concurrence et les march s publics Ces accords emp cheraient tout contr le national sur les conditions d acc s des investisseurs trangers Un moratoire sur toute nouvelle n gociation l OMC une valuation et une r vision de ses r gles et pratiques devrait permettre d affirmer les principes indispensables au d veloppement qui doivent fonder le droit international entre autres e la protection des pratiques agricoles vivri res et paysannes fondement de toute souverainet alimentaire des nations e le respect de la notion de service public dans les secteurs essentiels tels que l eau la sant l ducation les services de communication l nergie la culture e le respect syst matique du principe de pr caution en mati re de sant publique d alimentation et d environnement
30. ation continue se d grader Aujourd hui 1 4 milliard de personnes 140 x la population belge 5 x celle des USA n ont pas acc s l eau potable et elles devraient tre 4 milliards en 2025 soit la moiti de la population mondiale si rien n est fait jusqu pr sent Mais que faire Analysant une s rie d exemples dont ceux pr cit s Riccardo Petrella montre du doigt les Seigneurs de l eau ceux qui oublient qu il s agit d un bien commun et qui se approprient Il d nonce aussi l abandon du secteur par l tat 2 Le Manifeste de l eau pour un contrat mondial Riccardo P etrella ditions Labor Bruxelles U L 4 O Q G D U R lt 1998 EEN 33 mi au priv M me lorsqu il en reste propri taire mais qu il d l gue le savoir technique et scientifique aux entreprises priv es l Etat perd sa capacit de direction et de contr le de cette ressource Pour Riccardo Petrella il faut donc verrouiller l acc s l eau au capital priv et plaider pour l institution d un Parlement mondial de l Eau Il y travaille et un r seau europ en des parlementaires de l eau vient d tre cr e Celui ci s engagera essayer d introduire dans les lois nationales l id e que l eau de leur pays est un bien g r au service de l humanit et qu elle n appartient pas au pays en question Une question fondamentale reste pourtant en suspens B
31. aux populations de ces pays de manger ni m me de S abreuver La privatisation de l eau Qui dit mondialisation dit lib ralisation et privatisation En 1997 Manille les droits des services d eau ont t transf r s deux groupes priv s Ce fait est tr s significatif La privatisation apr s avoir touch ces 20 derni res ann es tous les secteurs publics comme les banques le gaz l lectricit les chemins de fer la poste les t l cCommunications les h pitaux touche pr sent le secteur de l eau Collectif Solidarit contre l Exclusion n 18 janvier f vrier 2000 B N FICES Et les cons quences sont d plorables 40 des manillais manquent d eau et plus de 50 de l eau se perdent causes de fuites D autre part il ny pas de syst me d assainissement et l eau accessible est largement pollu e Enfin la concurrence et la comp tition entre les grands groupes priv s qui se sont partag la ville d Est pour Bechtel et une firme anglaise en Ouest pour la Lyonnaise des eaux et Vivendi se fait au d triment de la population pauvre puisque le premier groupe propose l eau un prix inf rieur que le second alors qu il la distribue dans le quartier des affaires La situation est critique et depuis environ vingt ans des dizaines d organisations se sont mobilis es et les conf rences internationales se multiplient pour essayer de faire bouger les choses Malgr tour cela la situ
32. aux travaillant en CPAS Nous projetons aussi de rencontrer Pour tout renseignement ou pour participer l une ou l autre r union vous pouvez contacter notre permanente V ronique Huygens au bureau de 9h Atelier 1 Le minimex combien et pour qui Apr s trois r unions l atelier Minimex combien et pour qui a pass en revue les probl mes majeurs qu il compte dans l avenir approfondir et auxquels il souhaite apporter des propositions de solutions Le premier point l tude est ie montant cu minimex Celui ci nous para t beaucoup Top bas que pour permettre aux personnes d pendant du CPAS d avoir un niveau de vie d cent La proposition l tude actuellement dans l atelier est de fixer le montant du minimex au niveau du RGPA quotit insaisissable des r mun rations soit 32 200 FB mois D rt Le deuxi rne probl me abord est celui de linconditionnalit de l octroi du minimex et de lindividualisation des droits sociaux Le nombre de conditions respecter actuellement pour avoir droit au minimex nous para t beaucoup trop lev Elles sont souvent interpr t es de mani re diff rente d un CPAS l autre Nous pensons qu une simplification de ces conditions est n cessaire et nous tudions la faisabilit d une inconditionnalit plus ou moins grande de l octroi du minimex A c t de cela se pose galement le probl me des contr les cohabitation Auku sont soumis les
33. cales r gionales et f d rales En ce qui concerne le march l individu ou le m nage d veloppe une utilit sociale qu il apporte sur le march Il re oit en change des revenus avec lesquels il peut son tour acheter les produits et les services dont il a besoin La plupart des m nages donnent au march leur force de travail et re oivent pour cela un salaire D autres livrent des produits et des services en tant qu ind pendants Une caract ristique importante de l change via le march en tant que forme d int gration est l autonomie des acteurs Ils d finissent eux m mes ce qu ils apportent au march et la loi de l offre et de la demande est cens e indiquer s ils ont fait un bon ou un mauvais choix Du coup l acc s aux moyens de subsistance est relativement in gal Le syst me d int gration conomique dominant dans notre soci t est le march Et c est l que le b t blesse car de nombreuses Collectif Solidarit contre l Exclusion n 18 janvier f vrier 2000 Pour en savoir plus CEBSD amp VIBOSO L conomie de quartier a marche Buurteconomie werkt publications en fran ais et en n erlandais contenus diff rents en rapport avec l v nement europ en des 25 et 26 novembre 1999 Disponible chez VIBOSO G rard Hautekeur Rue du Progr s 323 1030 Bruxelles t l 02 201 05 65 fax 02 201 05 14 e mail viboso skynet be personnes ne peuvent plus participer au
34. ce financier administratif et ou informatique les travailleurs sociaux se sentent bloqu s et craignent d tre per us comme complices de pratiques qu ils critiquent sans r ussir les changer Coinc s entre leur d ontologie et leur hi rarchie ils sont g n s dans l application de l esprit ou m me de la lettre de la loi Au sein d un CPAS les travailleurs sociaux se retrouvent certains moments face l incompr hension de coll gues d autres services qui n ont aucune formation sociale impuissants tablir une communication rendue impossible par des pr jug s tenaces Leur travail n est ni valoris ni expliqu lis doivent d fendre seuls sans soutien hi rarchique les usagers face leurs coll gues Ah oui travailleur social ou sein d un CPAS Un travail la cha ne Autre difficult dans un travail qui se devrait avant tout social l obligation de travailler la cha ne Un manque croissant de personnel des demandes de plus en plus nombreuses et urgentes une mauvaise r partition des t ches entra nant une besogne administrative Collectif Solidarit contre l Exclusion n 18 janvier f vrier 2000 accablante d tournent les travailleurs sociaux de leur r elle mission Ils n arrivent pas couter authentiquement les usagers et donc se posent des question quant la Valeur de leur travail social Vu le manque de temps ils ne peuvent mettre en place aucun syst me pr
35. chever de vous convaincre Lors de scrutins simultan s un marquage lectronique est effectu sur les cartes magn tiques remises aux ressortissants europ ens non belges pour leur interdire l acc s aux scrutins nationaux De prime abord ceci para t insignifiant mais ce marquage permet d isoler les bulletins de cette cat gorie d lecteurs et permettrait de faire des analyses de leurs tendances lectorales Mais il y a plus grave puisque la liste lectorale permet d identifier les lecteurs rattach s chaque urne lectronique puisque la moyenne des lecteurs europ ens non belges est d environ 3 4 lecteurs par urne lectronique puisque leurs carte magn tique est retrouvable vous conviendrez que pour beaucoup d lecteurs de cette cat gorie le secret de leur vote n est plus garanti Pour EVA T l Fax 02 513 55 25 GSM 075 80 74 60 9 rue Rouppe B 1000 Bruxelles email poureva freegates be compte 523 0800736 76 Banque TRIODOS U L 4 U NO U D lt U Collectif Solidarit contre l Exclusion n 18 janvier f vrier 2000 L Eau patrimoine de l humanit B n dicte I n y a pas de vie sans eau Elle est un bien Paquay vital aussi vital que l air tous les tres vivants en ont besoin pour survivre Nous en avons besoin pour boire mais galement pour arroser nos champs Et ses applications S
36. de r union portait sur les PTP et les La prochaine r union est programm e le 25 janvier 13h30 47 rue Malibran 1050 Bruxelles et portera sur les ALE Toute personne qu il s agisse d un utilisateur ou d un praticien qui dispose d une connaissance de ces dispositifs est la bienvenue articles 60 Le but de chaque r union est de d gager quelques enjeux de ces dispositifs de mise au travail de relever leurs points positifs et n gatifs Atelier 4 Cr ation d emplois de proximit Les villes constituent un r servoir d emplois noire premi re r union nous avions invit Michel Van Roye chevin la ville de Bruxelles qui a t l initiateur de rencontres entre les chevins de la propret publique de 12 grandes villes Bxl Li ge Namur Charleroi Mons La Louvi re Anvers Gand Bruges Hasselt Louvain depuis 1997 Il y a un large consensus entre les chevins sur la n cessit d augmenter le nombre de travailleurs engag s dans les diff rentes communes car leur nombre est nettement inf rieur aux besoins Les propositions d velopp es dans le Plan Lombardo pour l emploi taient une des pistes tudi es Comment parvenir engager des ouvriers pour la ville dans un contexte d assainissement budg taire La ville de Bruxelles par exemple a d d sengager du personnel visant r duire le cadre 70 de ce qu il tait en 1972 Collectif Solidarit contre l Exclusion n
37. de simples gestes un remerciement un sourire sont autant de gratifications de la part des usagers Ce r le d interm diaire tenu par les travailleurs sociaux leur permet aussi d tre au premier rang face un usager qui merge gr ce au service apport Les visites domicile effectu es par les travailleurs sociaux leur permettent de rencontrer les richesses des personnes dans toutes leurs diff rences lls sont amen s c toyer diff rentes cultures une r flexion constante les veille au monde L nergie et la capacit de r action de certaines personnes en d tresse peuvent chaque jour tonner L se construit la force des travailleurs sociaux et leur espoir d un nouveau si cle o le monde social sera r ellement consid r o ce monde pourra r ellement exister et voluer Collectif Solidarit contre l Exclusion n 18 janvier f vrier 2000 SeabbubIous ae Susan George pr sidente de l Observatoire de la Mondialisation vice pr sidente d ATTAC attac attac org Philippe Jalla membre du Comit local Dr me Ard che Email attac26 07 attac org ATTAC Seattle Qu est ce qui m a le plus frapp e Seattle Vendredi et samedi la foule Bennaroya Hall salle lou e pour la circonstance par l International Forum on Globalisation pleine craquer avec 2500 personnes et du monde dehors applaudissant debout nos discours anti OMC et gonfl es bloc pour lutte
38. dre de nos anc tres Ainsi ils respecteront la terre Dites leur aussi que la terre est riche de la vie de nos proches Apprenez vos enfants ce que nous avons appris aux n tres que la terre est notre m re et que tout ce qui arrive la terre arrive aux enfants de la terre Si les hommes crachent sur la terre c est sur eux m mes qu ils crachent Ceci nous le savons la terre n appartient pas l homme c est l homme qui appartient la terre Le Chef Seattle ne serait pas surpris de voir ce qui se passe aujourd hui Apr s tant d ann es l homme blanc n a toujours rien appris Il continue saccager la terre et cette fin de mill naire nous le rappelle cruellement La crise de la dioxine la mar e noire les OGM Phill Angell directeur de communication de Monsanto dans un interview au New York Times Sunday Magazine le 25 octobre dernier d clarait Monsanto ne devrait pas avoir assurer la s curit de la nourriture biotechnologique Notre int r t est d en vendre le plus possible Dans ce journal l article sur l eau patrimoine de l humanit vient comme un cho aux paroles du Chef Seatile Nous continuerons d fendre d autres choix la vigueur du mouvement d opposition au Millennium Round Seattle la solidarit entre les citoyens du Nord et du Sud nous donne le punch n cessaire Le troisi me mill naire devra tre celui de la solidarit et de la sagesse C est ce que n
39. e l chelle de la plan te 1 1 Les textes entre guillemets sont tir s des brochures de FGF Voici les objectifs de FGF pour faire pi ce aux quatre d s quilibres majeurs qu elle identifie Nord Sud riches pauvres homme nature et g n rations actuelles futures Son mode d action faire merger soutenir et rendre visibles des exemples concrets innovants et alternatifs qui s inscrivent dans une optique de d veloppement soutenable C est ainsi que lors d un premier appel initiatives en 1998 130 projets lui ont t adress s Ce nombre t moigne de la vitalit et de la richesse d un mouvement de citoyens qui tentent de devenir acteurs d une soci t qui fonctionnerait autrement FGF veut encourager et faire sortir des coulisses ces acteurs ignor s du grand public faire converger ces initiatives Sept projets ont t proclam s laur ats Les autres projets ne sont pas abandonn s pour autant b n ficiant d un suivi au quotidien de mise en r seau des initiatives et d une invitation participer la Semaine des g n rations futures Un prix FGF pour th se relative au d veloppement soutenable a galement t lanc en 99 dont le laur at outre qu il aura re u une bourse verra sa th se dit e et diffus e Quatre s minaires d bats autour du concept temps et d veloppement soutenable ont eu lieu en juin 99 Et une Semaine des G n rations Futures a t or
40. e di ricevere subito l indennizzo La prego di gradire i miei migliori saluti signature Traduction Cher M Catelli J ai t inform e par R seau Solidarit de votre d cision d affecter les fonds destin s aux victimes de l incendie de Zhili d autres projets qui n ont aucun lien avec cet incendie Par ce courrier je demande que votre soci t e Suspende tous les projets vers lesquels le fonds pr vu a t d tourn et g le imm diatement toutes les d penses e Explique les circonstances qui motivent ce changement d affectation e Poursuive inlassablement ses efforts pour que les victimes soient effectivement indemnis es Les victimes de l incendie ne peuvent attendre Elles ont le droit de savoir ce qui va arriver et de recevoir leur indemnisation maintenant Je vous prie SI C EST LA PREMIERE FOIS que vous participez l une de nos actions veuillez transmettre vos noms et adresse E mail R seau Solidarit 11 Avenue des Allli s 6000 CHARLEROI pour recevoir davantage d information sur ce r seau et participer nos actions Collectif Solidarit contre l Exclusion n 18 janvier f vrier 2000 Jean Philippe Ducart v Fa X Q D lt U gt q Le surendettement Bruxelles tat des lieux et perspectives Le 22 octobre dernier le Centre Coop ratif de la Consommation abordait la question du surendettement Bruxelles en deux temps
41. e l environnement pr sents Seattle savaient fort bien qu ils ne pourraient pas justifier ce revirement aupr s de leurs opinions publiques Impressions d un citoyen dromois Seattle Que peut observer un citoyen fran ais ou lambda mandat par lui m me c est dire libre de penser d crire et de r ver Il y avait deux sommets comme Cannes le in et le off Les deux tant officiels je m excuse de ne pas trouver d autres termes On pourrait peut tre dire le business d un cot et les ONG de l autre Ce serait trop simple Il faut savoir qu aux Etats Unis le MEDEF ou la FNSEA au m me titre qu un syndicat de producteurs de ma s transg nique du groupe de CAIRNS sont des ONG Mais pourtant me direz vous ces derniers ne font ils pas du business et du lobbying Eh bien oui je crains que ce ne soit d ailleurs certaines de leurs activit s les plus notoires Tout ceci pour vous dire qu Seattle tout n tait pas tr s clair et ce aussi bien dans le in que dans le off D innombrables conf rences se sont tenues Seattle pour la majorit fort int ressantes N anmoins il ne faut pas s imaginer la contestation ou l opposition l OMC avec les m mes revendications qu ici Jal assist un meeting avec les copains de la Conf d ration Paysanne o on nous a demand d expliquer notre voisin quelle action nous avions d j r alis e dans notre vie p
42. econdaires sont diverses et nombreuses souvent insoup onn es de Monsieur et Madame Tout le monde L eau est donc un bien pr cieux pour l humanit un bien indispensable chacun d entre nous ce titre elle devrait tre accessible tous quitablement partag e conomis e et bien trait e elle devrait tre prot g e Pourtant cette ressource indispensable la vie est gaspill e pollu e et devient de plus en plus rare Dernier secteur public encore majoritairement d tenu et g r par l Etat le secteur de l Eau est aujourd hui convoit par les grands groupes priv s en t te desquels on trouve La Lyonnaise des Eaux et Vivendi Elle peut aussi tre un objet de discorde entre des r gions ou des tats lorsque des territoires aquif res leur sont communs et les int r ts de chacun trop diff rents C est le cas du Proche Orient avec par exemple la Turquie qui constitue des barrages et d vie les eaux de Euphrate pour emp cher les pays en aval d tre servis C est la r gion du globe o les conflits inter tatiques prenant l eau en otage sont les plus nombreux 1 Le Centre repr sente g n ralement ce que l on appelle aussi classiquement la Triade savoir USA EuropeJapon et la P riph rie tous ce qui se trouve en dehors de celle ci et qui en est exclu Cette conception peut galement s appliquer n importe quelle autre partie du monde ou groupe plus particulier les travailleurs et l
43. er offre la ma trise totale sans aide ou interm diaire de son choix e le d pouillement manuel nous rappelle que la d mocratie c est la participation de chacun Conscients que l on ne peut pas non plus s opposer aveuglement des transformations de la soci t nous pensons que si vraiment on ne pouvait faire autrement l automatisation du d pouillement uniquement est acceptable Cela a l avantage de laisser l lecteur la ma trise totale et sans interm diaire de son bulletin et cela permet toujours de faire partir de ces bulletins des v rifications et des coups Collectif Solidarit contre l Exclusion n 18 janvier vrier 2000 de sonde pour surveiller le d pouillement que les informaticiens auraient fait avec leur machines Mais nous pr f rons que le d pouillement reste un acte que nous devons faire pour conserver le sens de la citoyennet Nous avons r ussi convaincre l Etat Belge de tester le d pouillement lectronique des bulletins en papier deux partis d mocratiques ils ont inscrit l abandon du vote automatis dans leur charte le gouvernement Genevois de ne pas s engager dans cette voie Les enjeux financiers sont normes et de plus le risque d une prise de contr le du pouvoir par des groupes politques ou conomiques sera h las toujours d actualit Nous pensons que l on ne peut pas accepter de compromis dans ce domaine se
44. ercle vicieux plus on se f che moins on va me respecter et finalement je risque de me faire jecter par la police Li ge le CPAS a demand l assistance d une soci t de gardiennage pour tre pr sent dans les bureaux des CPAS La seule r ponse actuelle des Communes est donc d engager non pas une assistante sociale en plus pour faciliter le travail de tous mais c est le b ton et la matraque D autres ont men une action dans le temps en r digeant un petit livret photocopi avec le mode d emploi du CPAS les droits etc Aujourd hui gr ce un autre type d action ce livret a t imprim dans les deux langues en 20 000 exemplaires par le Minist re l int gration sociale Il est mis gratuitement la disposition de tous les CPAS et bureaux de police de Belgique pour tre donn aux personnes concern es Mais voil rare sont les CPAS qui le distribuent Par contre lorsqu une personne se pr sente avec ce Guide des SDF en mains les employ s sont plus calmes lls savent que le gars conna t ses droits D autres ont commenc informer les gens sur leurs droits l int rieur du bureau du CPAS d une commune expliquer raisonner pr ciser etc Apparemment cette action Va dans la bonne direction car des personnes reprennent confiance en elles et commencent revendiquer leurs droits Mais videmment cela ne pla t pas l administration qui a menac les fauteurs de trouble
45. es les cr tes rocailleuses l humidit des Prairies la chaleur du corps des poneys et l homme appartiennent la m me famille Ainsi quand le grand chef blanc de Washington me fait dire qu il veut acheter notre terre il nous demande beaucoup C est que les blancs appellent le progr s mon fils et il vaut mieux que tu thabitues ce que a pue ROUGE c est le dernier Les rivi res sont nos s urs elles tanchent notre soif ces rivi res portent nos cano s et nourrissent nos enfants Si nous vous vendons notre terre vous devez vous rappeler tout cela et apprendre vos enfants que les rivi res sont nos s urs et les v tres et que par cons quent vous devez les traiter avec le m me amour que celui donn vos fr res Nous savons bien que l homme blanc ne comprend pas notre fa on de voir Un coin de terre pour lui en vaut un autre puisqu il est un tranger qui arrive dans la nuit et tire de la terre ce dont il a besoin La terre n est pas sa s ur mais son ennemie apr s tout cela il s en va Il laisse la tombe de son p re derri re lui et cela lui est gal En n MIA rt j En quelque sorte il prive ses enfants de la terre et cela lui est gal La tombe de son p re et les droits de ses enfants sont oubli s Il traite sa m re la terre et son p re le ciel comme des choses qu on peut acheter piller et vendre comme des moutons ou des perles color es Son app tit va d vorer la
46. es br l es 22 Ares A C DORIP LSS RS nt CN p 24 36 Le surendettement Bruxelles tat des lieux et perspectives J P Ducart 24 Succ s relatif de l thique financi re Pascale Robert 26 Scrutins automatis s les limites de l insoutenable Nabil Antoun 30 L eau patrimoine de l humanit B n dicte Paquay 32 Quel commerce quel d veloppement 35 AOC ne RS ne Rens p 38 Votre avis nous int resse N h sitez pas nous faire part de vos remarques et suggestions transmettez nous vos t moignages ou vos articles Le comit de r daction se r unit le premier lundi de chaque mois de 20h15 22h15 Toute participation est bienvenue pour recevoir les invitations donner un coup de main participer au groupe d envoi t l phonez notre secr tariat 02 646 46 33 bient t Comit de r daction Illustrations Mise en page Groupe d envoi Nadine Dehaes Fran oise Deroo Ghislaine De Smet V ronique Huygens B n dicte Paquay Brigitte Poulet Eduard Verbeke Eduard Verbeke Jean Michel Melis Brigitte Poulet Collectif Solidarit contre l Exclusion n 18 janvier f vrier 2000 E di f 0 suite b tes avaient disparu l homme mourrait compl tement solitaire car ce qui arrive aux b tes bient t arrive l homme Toutes les choses sont reli es entre elles Vous devez apprendre vos enfants que la terre sous leurs pieds n est autre que la cen
47. es millions de comme on veut bien nous le dire Cette consommation entre Thanksgiving pour remercier les indiens d avoir accueilli les pionniers et No l n est que report e d une semaine Tout va bien Seattle town Cet exercice de d dramatisation des v nements se voudrait un contre point aux m dias tout au moins ceux que j ai pu voir l bas N anmoins il ne saurait enlever quoi que ce soit la victoire des anti OMC et l immense espoir qu il suscite d j dans le combat plan taire venir En ce sens Seattle a t un mouvement historique que le futur nous confirmera certainement lls se retirent Nous avons gagn Je ne serais pas si s r que a ale iya bloc anti OMC par les personnes qui se sont retrouv es dans la rue durant cette semaine du 27 au 3 d cembre Seattle Chicago Prague Oslo Londres Gen ve Bruxelles Collectif Solidarit contre Exclusion n 18 janvier f vrier 2000 ATTAC Laurent J sover r dacteur journal attac org ATTAC co 16 Montr al en France dans 75 villes etc Mais la victoire a t aussi remport e par celles et ceux qui absents de la rue au jour dit n en ont pas moins particip sous toutes les latitudes tout simplement en s informant en en parlant avec leurs voisins en interpellant leurs lus Apr s l AMI nous avons eu Lamy qui lui non plus na pas support la lumi re
48. es pour les grandes mobilisations qu elles ont organis es avec d autres r seaux l occasion notamment des sommets de l Union Europ enne qui traitent des questions de l emploi du ch mage de la pr carit et des exclusions Amsterdam Luxembourg Cardiff Vienne et Cologne Elles ont t aussi un lieu de r flexion et de d bats pour avancer dans l laboration des revendications par del les fronti res nationales Cette ann e il nous fallait faire le point de la situation en Europe des r sultats de nos initiatives mais aussi de nos capacit s poursuivre efficacement notre action Ces 13 et 14 novembre 1999 onze pays Allemagne Autriche Belgique Danemark France Grande Bretagne Gr ce Hollande Italie Luxembourg Su de et une scixantaine de participant e s se sont retrouv es la Coordination Trois commissions se sont tenues l une sur la question des minima sociaux et des droits l autre sur les initiatives et le Parlement des ch meurs La derni re plus restreinte aborda les probl mes de fonctionnement du r seau Commission Minima et droits sociaux La commission s est donn pour objectif de d finir une revendication commune europ enne d un seuil de minima sociaux en dessous duquel il n est pas acceptable de demander un citoyen ou un habitant de l Union europ enne de vivre d cemment Afin d avancer dans le d bat un document avait t r alis au pr a
49. es sans emploi en Europe par exemple Elle a donc l avantage par rapport la conception Nord Sud d offrir une vision beaucoup plus large des probl mes qui touche la soci t ou la politique en g n rale et est bien plus proche de la r alit La probl matique de l eau est tr s complexe parce qu elle fait intervenir des facteurs tr s divers mais aussi tr s imbriqu s les uns et les autres M me pris en vrac quelques faits et chiffres seront beaucoup plus parlants que de fastidieuses explications et d gageront les points essentiels de la question dont notamment une certaine vision de l eau qui peut tre diff rente selon que l on se situe au Centre ou la P riph rie la question de l tatisation o de la privatisation ainsi que celle de l organisation de l agriculture et des grande villes Il faut savoir par exemple e qu en 1998 au Pakistan de violentes meutes clataient Karachi parce que l eau n avait pas t distribu e pendant deux jours situation qui se r p te maintes fois tout au long de l ann e que sur la seule ann e 1997 IBM pompait 2 7 millions de m d eau dans les nappes tr s anciennes dans l Essonne en France pour la fabrication de ses puces lectroniques que dans l Ouest des USA le Colorado fait partie de ces rares fleuves du monde qui ne parviennent plus porter l eau jusqu la mer cause de pr l vements excessifs pour l industrie r gionale pr
50. et Le fonds d indemnisation s l ve trois cent millions de Lires environ 1 200 000 FF L argent a t affect d autres fins En l occurrence la cr ation de trois ateliers de production de proth ses de membres et la construction de trois coles Pour expliquer ce brusque changement d affectation Artsana Chicco pr tend qu il est impossible de retrouver action n 214 Chine contre l oubli des ouvri res br l es les victimes et d en constituer une liste compl te Pourtant il y a plusieurs mois la Hong Kong Toy Coalition a transmis Artsana Chicco une liste de plusieurs dizaines de victimes Un grand nombre d entre elles ont une adresse pr cise En effet dans leur grande majorit les victimes sont retourn es dans leurs villages natals En outre il existe en Chine un syst me de contr le tr s strict des d placements de personnes Pour la Hong Kong Toy Coalition il est donc tout fait possible de d dommager les victimes qu elle conna t directement et de rechercher les autres Pour les victimes la compensation financi re est cruciale Beaucoup d entre elles n ont aucune ressource et leur tat de sant n cessite des soins sp cialis s Elles ne re oivent pour cela aucune aide publique Pour les survivantes l indemnisation reste aussi le meilleur moyen de leur accorder la consid ration qu elles m ritent au del de leur souffrance physique En annon ant sa d cision d indemn
51. et de l absence de travail Est ce que la vie c est travailler Le 15 f vrier 2000 Corine Gobin enseignante et chercheuse l U L B viendra nous parler de son livre L Europe syndicale aux ditions Labor Wolu Services Un groupe d informations va bient t se constituer se r unira pour la premi re fois dans le courant du mois de f vrier Dans un premier temps nous travaillerons sur le sujet de la mondialisation de l O M C et du millennium round Des dossiers de presse ont t r alis s l occasion de sujets trait s en d cembre au lieu de parole ou au comit de d fense des ch meurs les visites domiciliaires et le millennium round d but Si vous d sirez nous rejoindre faites nous signe Groupe de parole GPPSE et bulletin de liaison l Ardoisi re Renseignements Guy Dumonceau 63 2 avenue Androm de 1200 Bruxelles T l 02 761 11 87 Collectif Solidarit contre l Exclusion n 18 janvier f vrier 2000 P tit Cin A partir de janvier en plus des s ances du Documentaire 20h30 l espace Delvaux Boitsfort le Ptit Cin proposera une s ance chaque mois au mus e du cin ma rue Baron Horta 9 1000 Bruxelles Une occasion de valoriser l norme fonds documentaire de la cin math que Renseignements Ptit Cin 02 503 11 94 ou ptitcine yahoo com Q amp U u a U N 0 o d 11 en marche T moignage de de
52. ette politique cynique est renforc e par les subventions aux emplois tr s bas salaires donn es aux entreprises dans le but de mettre au travail ceux que les sph res bien pensantes appellent es b n ficiaires des aides sociales Un cadre commun de revendication europ enne d un revenu individuel garanti a donc t discut et propos ce cadre commun s appuie sur la mesure utilis e par l Union europ enne le PIB par t te d habitant Un pourcentage du PIB serait d fini comme le seuil en dessous duquel il ne serait pas acceptable de descendre dans aucun pays pour fixer le niveau de ressources conforme la dignit humaine Commission initiatives Rappel des ch ances europ ennes e 1 semestre 2000 pr sidence portugaise et sommet social en mars e 2 me semestre 2000 pr sidence fran aise et CIG lieu non pr cis e 1 semestre 2001 pr sidence su doise Collectif Solidarit contre l Exclusion n 18 janvier f vrier 2000 1 La Conf rence intergouverne mentale est un processus constituant qui permet l Union europ enne de modifier ses textes fondamentaux 2 Extraits du rapport Marie Paule Connan Belgique a zeron 3 Extraits du rapport d Ingrid Schindler Allemagne 4 Rapport Michel Rousseau France V ronique Huygens Marches Europ ennes secr tariat belge J rg Schuppisser 103 rue Potag re 1210 Bruxel
53. f des dettes Quels moyens logistiques et techniques pour les m diateurs e Comment r soudre l isolement du juge des saisies confin dans le judiciaire alors qu il doit remplir ind niablement une mission Collectif Solidarit contre l Exclusion n 18 janvier f vrier 2000 sociale o comment int grer le social dans une sph re tr s trop judiciaire de r glement collectif Le m diateur social par d finition peut il tre d sign m diateur judiciaire dans cette proc dure de r glement collectif Comment pallier l absence de formation des acteurs sociaux ou l absence d accompagnement social des personnes surendett es dans certaines communes Des initiatives diverses pour r pondre ces inqui tudes et ces questions sont prises mais de mani re ponctuelle ou trop locale ou encore trop confidentielle C est pour cette raison que plusieurs m diateurs de dettes se sont mobilis s pour revendiquer en r gion bruxelloise e la cr ation d une structure commune de concertation et de coordination e a mise en place de formations et de supervisions e l accent mettre sur la pr vention e le n cessaire subventionnement des services de m diation A ce sujet on notera l initiative de rapprochement et de concertation sous forme d une ASBL entre le barreau et le milieu associatif avec pour pr occupation majeure le traitement du surendettement La personne surendett e b
54. faire la culpabilisation parfois m me des s parations difficiles Nous vivons surtout dans un tat de d pendance vis vis des CPAS qui nous le fait d ailleurs bien sentir Cela va jusqu la discrimination il y a les bons pauvres et les mauvais pauvres Et de toutes fa ons ce ne sont pas des citoyens part enti re ce sont des gens aider incapables de S en sortir seuls L arbitraire r gne bloquer un dossier revenir une autre fois distribution de tickets de la STIB de th tre ou bient t de cartes de t l phone mais selon quels crit res Bien souvent les personnes concern es ne connaissent pas suffisamment leurs droits ou n osent pas exiger qu on les respecte De plus la somme accord e dit bien ce qu elle dit minimum d existence minim ex Elle emp che simplement quelqu un de mourir elle lui permet de survivre mais pas de vivre une vie humaine d cente dans ce pays Par contre la somme insaisissable de 32000 Frs est reconnue comme tant la limite inf rieure en dessous de laquelle des cr anciers ne peuvent op rer de saisie sur les revenus sauf pour pension alimentaire 2 Certaines de nos r actions Ou bien on se tait et on r le int rieurement a ne change rien la situation on accumule des ranc urs ou de l agressivit Collectif Solidarit contre l Exclusion n 18 janvier f vrier 2000 Ou bien certains se f chent et cela devient un c
55. ganis e tout r cemment en novembre dans l intention de mettre en contact et de g n rer les changes entre les candidats aux diff rents appels et tout groupe ou personne sensible la d marche de FGF Pour plus de renseignements FGF 182 rue des Brasseurs 5000 Namur Tel 081 22 60 62 Fax 081 22 44 46 E Mail fgf ping be Collectif Solidarit contre l Exclusion n 18 janvier f vrier 2000 36 AGENDA Atelier Collectif Droit d association et de d fense collective des minimex s 18 janvier s MAME natale 47 rue Malibran 1050 Bruxelles seseeeseseessrerssees rens 02 646 46 33 Lieu de parole et de solidarit Bien manger pour pas cher 18 janvier e c 18h80 sis 35 rue Van Elewijck 1050 Bruxelles rens 02 479 39 82 Formation Culture et d veloppement conomique par Gabriel Maissin conomiste jeudis 13 1 27 1 3 2 et 17 2 de 9h15 16h30 Bruxelles esossrsessessresressrssrerrerenes rens 067 21 94 68 Analyse des rapports qu entretiennent les champs du culturel et de l conomique Atelier Collectif Cr ation d emplois de proximit le plan Rosetta 20 janvier Ole sn ne 176 Ch de Haecht 1030 Bruxelles rens 02 646 46 33 Atelier Collectif Minimex combien et pour qui 24 janvier nee less 176 Ch de Haecht 1030 Bruxelles sssoossecrsrrereren rens 02 646 46 33 Assembl e g n r
56. ien qu il d plore la main mise du priv sur le secteur de l eau et qu il souligne fortement que la formule du partenariat public priv s tablit g n ralement aux conditions et au profit du priv Riccardo Petrella reste favorable ce type de partenariat et des entreprises publiques de gestion de l eau capital public hauteur de 80 La question de l tatisation privatisation du r le de l tat et de la participation de toute la soci t civile via les ONG les syndicats les communaut s locales la gestion du bien commun reste un peu en plan Faut il vraiment continuer laisser le priv g rer une partie du bien commun Faut il continuer compter sur des institutions qui ont largement fait la preuve de leur incomp tence ou de leur manque de volont commencer par le FMI et la Banque Mondiale La tendance sceptique actuelle qui veut que l on pense qu il est illusoire de ne pas traiter avec les Seigneurs de l argent parce qu ils ont le pouvoir doit elle tre l gitim e parce qu elle est g n rale L eau est une question cruciale sa probl matique est cruelle La situation est ce point d sastreuse et son r glement vital pour l homme que l on ne peut pas attendre de vider le d bat Il faut travailler dans l urgence Pour cette raison il est justifi de suivre les propositions de Riccardo Petrella Mais que cela n emp che surtout pas de remettre le syst me profond me
57. int rieur Quelques vitrines bris es moins de dix au moins une de pill e une poubelle en feu que vous avez d tous voir et des gaz lacrymog nes qui sont tout de m me plus m chants que les n tres Pas mal de flics fa on Robocop cheval en v lo pied et des sir nes comme au cin ma Croyez moi il n en faut pas beauccup pour Pot de fer pot de terre Victoire il faut encore r p ter le mot puisqu il repr sente bien l tat des choses aujourd hui une semaine apr s l annonce de l chec de la r union minist rielle qui s est d roul e Seattle La victoire est d abord celle contre l opacit l loignement l impossibilit d agir pas encore celle que chaque citoyen est en droit d attendre contre la dictature La victoire a t remport e a terroriser une ville tr s bourgeoise et tr s riche L Am ricain est parano aque On m avait dit que le trente jour de la manif je ne pourrais en aucun cas arriver au centre ville avec mon v hicule tant en banlieue je d cidai tout de m me de partir avec celui ci avec deux heures d avance J ai mis vingt minutes pour parcourir ces vingt kilom tres d autoroute C est anecdotique mais r v lateur Le centre ville bloqu Que nenni Le bruit des h licos Si certains ont cru y voir Apocalypse Now ils auraient peut tre d oublier Wagner ou baisser le son de leur walkman Les commer ants de Seattle n ont pas perdu d
58. ire Andr t let fax 02 479 39 82 et email andrecla linkline be Les sans emploi en marche RE A Comit de citoyens sans emploi de Bruxelles Qui sommes nous Un groupe de citoyens principalement sans emploi qui avons d cid de nous mobiliser pour lutter contre la pr carisation li e au manque d emploi Nos valeurs de base sont le respect l entraide la non violence Nous sommes attach s notre ind pendance Nous nous organisons par nos propres moyens Nous avons ouvert un num ro de compte 000 0567969 34 Vous pouvez nous soutenir via ce num ro de compte Nous avons grand besoin de petits sous pour faire de grandes rivi res Quelles sont nos activit s Nos activit s se situent principalement Ixelles Mais nous collaborons aussi avec d autres groupes 1 Le Comit de d fense de minimex s Il est la fois un lieu convivial une permanence sociale et un syndicat de minimex s Tous les mercredis soirs 19h30 et les jeudis midi nous accueillons les minimex s et r pondons leurs questions Nous y assurons une permanence sociale sans m me nous pr senter aux lections communales Nous la continuerons apr s les lections Lieu de rendez vous chez Andr Sandra 31 rue E Cattoir 1050 Ixelles tout pr s du boulevard G n ral Jacques et de l avenue de la Couronne Notre comit de d fense fait circuler actuellement une lettre ouverte aux conseillers comm
59. iser les victimes de l incendie de Zhili Artsana Chicco a cherch se forger une bonne image aupr s du public En r alit la soci t se d sint resse compl tement du sort de ses anciennes ouvri res Six ans presque jour pour jour apr s le drame la Hong Kong Toy Coalition lance une grande campagne internationale laquelle nous nous sommes engag s participer Que faire crire M Catelli directeur de Artsana S p A Chicco affranchir 34 FB Collectif Solidarit contre l Exclusion n 18 janvier f vrier 2000 H papa tu vois ce quelle fait au lieu de dire Merci maman M Catelli Director Artsana S p A Chicco Via Saldarini Catelli n 1 22070 Grandate Como ITALIA fax 00 39 03 13 82 400 Egregio sig Catelli Sono stato a informato a da R seau Solidarit 10 quai Richemont 35000 RENNES della sua decisione di assegnare i fondi destinati alle viftime dell incendio di Zhili ad altri progetti che non hanno alcun legame con questo incendio Con questo messagio richiedo che il suo ente Sospenda tutti i progetti per i quali i fondi previsti sono statistornati e congeli immediatamente tuttele spese a questi dedicate e Chiarisca le circostanze che spiegano questo storno e Faccia proseguire ogni sforzo possibile affinch le vittime dell incendio siano effettivamente indennizzate Quest ultime non possono aftendere Hanno il diritto di sapere cosa succeder
60. itants Shanga avec 14 millions Jakarta Calcutta et Bombay avec 20 millions se nomment d j aujourd hui les grandes villes de la grande pauvret leur probl me majeur est la sant La qualit de l eau disponible est bien en de des normes Les probl mes li s l alimentation en eau et l assainissement de ces villes sont ggantesques Et le cercle est vicieux plus la Population augmente plus les besoins urbains augmentent moins il y a d investissements dans l agriculture et plus il y a de d penses pour des biens alimentaires produits finis import s bien s r Ainsi la pauvret galope et les difficult s pour assurer les investissements n cessaires aux services en eau dans l agriculture la sant l ducation augmentent Et la population rurale fuit la mis re des Campagnes en trouvant celle des villes La boucle est boucl e Pour seulement maintenir l tat actuel d plorable des services d alimentation en eau de ces m gapoles elles devraient investir d ici 2025 1 de leur PNB Pour l ensemble des pays dits en d veloppement l investissement total indispensable les 10 prochaines ann es esi de 600 milliards de dollars Les sources internationales Banque Mondiale Fonds mon taire international atteignent peine 60 milliards et sont assoriies de conditions les plans d ajustement structurels qui permettent la mondialisation de l conomie au profit des grandes multinationales mais pas
61. l vements excessifs galement des eaux fra ches des montagnes du Nevada pour alimenter les 560 000 piscines du coin e que l agriculture pr l ve elle seule 70 des ressources en eau douce et qu elle a une responsabilit importante dans la pollution des nappes phr atiques par les nitrates et les pesticides Parmi les grands pollueurs figurent aussi des secteurs industriels tels que lagro aiinentaire qui a besoin d eau pour le lavage et la cuisson des aliments et qui en plus pousse les agriculteurs produire de mani re intensive il nest pas inutile de rappeler ici que ces secteurs participent d j de la probl matique des OGM et que l agriculture intensive est responsable de la mis re de milliers de petits paysans l nergie la chimie et la m tallurgie qu entre 1950 et 1990 le nombre de villes de plus d un millions d habitants est pass de 78 290 et qu il devrait atteindre 550 en 2025 D autre part les villes de 10 millions d habitants seraient au nombre de 21 dont 17 seraient situ es dans le Tiers Monde Enfin 30 40 de la population des villes suivantes n a pas acc s l eau potable Buenos Aires Casablanca Delhi Hanol Jakarta Karachi Le Caire Manille Mexico City Rio de Janeiro Seoul Shanga Collectif Solidarit contre l Exclusion n 18 janvier f vrier 2000 L eau saine une denr e impayable Quelques unes de ces villes Mexico avec 15 millions d hab
62. lable par des militants partir des donn es europ ennes disponibles Les principes et les modalit s de mise en uvre de cette garantie de ressources sont tr s diff rents selon les pays le niveau de ressources l ge partir duquel il peut tre attribu la r f rence la situation familiale Les Etats et les r gions autonomes ont mis en place des prestations additionnelles avantages en nature ou services qui sont octroy s dans un contexte de contr le social qui implique en permanence la justification des besoins relatifs la sant au logement la formation au transport etc Les Etats o les minima sociaux sont les plus lev s font l objet de recommandations europ ennes qui demandent que des conomies soient faites En particulier la disponibilit l emploi doit tre prouv e Elle est test e par la politique d activation du ch mage qui oblige accepter tout travail et tout contrat individuel d int gration propos par les administrations de l emploi C est la pratique du workfare instaur e aux Etats Unis qui est introduite dans le mod le social europ en Comme les Etats ne peuvent plus jouer sur la monnaie ils portent la concurrence entre eux sur le co t du travail Les allocations trop g n reuses auraient engendr la paresse Et on ajoute le terme savant du pi ge de la pauvret Poverty trap Cela aussi vient des Etats Unis pour justifier le workfare C
63. le de l pargne e R trocession d un pourcentage du volume moyen pargn Netwerk Vlaanderen et au R seau Financement Alternatif Possibilit d abandonner ses int r ts une association d termin e e Contr le Ethibel oui HBK Banque d pargne Hefboom Compte d pargne compte d pargne e investissement dans divers secteurs en accord avec Hefboom et HBK R mun ration normal e de l pargne Commission de 1 vers e Hefboom Contr le Ethibel oui 3 Banque thique TRIODOS Banque e Produits financiers de base Banque alternative Comptes d pargne particuliers comptes vue et cr dits entreprises e Investissement dans des projets ou entreprises porteurs d une valeur ajout e pour l homme cologie culture d veloppement social e Cession possible des int r ts au profit d une association 4 Capital solidaire AUBE asbl ECUS BALADEURS asbl PIVOT asbl BOUEE asbl FOURMI SOLIDAIRE asbl Epargne de proximit mise en commun d pargne priv e e Soutien des projets sociaux ou alternatifs par des pr ts sans int r t ou avec un int r t minime e Pas de r mun ration de l pargne ALTERFIN s c r l e Actions ALTERFIN actions de capital e Cr dits directs ou garanties pour des cr dits aupr s des banques pour financer des investissements au Sud Dividende annuel rnaximum port 6 CREDAL s c r l finalit sociale e Titres de CREDAL parts de coop rateurs R
64. les T l 02 223 35 33 Fax 02 223 39 82 E mail marche euro ping be Sommet G teborg e 2 me semestre 2001 pr sidence belge e 10 et 11 d cembre journ e europ enne de lutte contre le ch mage et la pr carit outre des actions coups de poing des manifestations nationales sont pr vues pour le 11 dans plusieurs pays dont la Hollande la Finlande l Italie la France e Pr sidence portugaise de PUE premier semestre 2000 durant cette p riode une charte sociale devrait tre adopt e par les gouvernements de l UE Le r seau des Marches pr sentera sa propre plate forme partir de nos textes de r f rence pour peser Le 10 d cembre 99 Bruxelles Le 10 d cernbre dernier plusieurs associations ont r pondu l appel des Marches europ ennes La conf rence de presse du matin a t l occasion d attirer l attention de la soci t civile sur les nouvelles menaces qui p sent sur les citoyens ch meurs et pr caires Chez nous en Belgique c est au tour des femmes et des pensionn s g s de s inqui ter ils constituent ici un groupe important Derri re un tas de justifications conomiquement correctes on trouve toujours une r elle volont de ramener les d penses sociales de l Europe au plus petit commun d nominateur Diviser les citoyens en cat gories et sous cat gories de mani re pouvoir l gif rer chaque fois en d cr tant des mesures ne visant
65. mn trois mois de prison avec sursis et 20 000 FF d amende pour avoir emp ch des huissiers de saisir chez des gens qui n avaient quasiment plus rien e Le quatri me mardi du mois 14h30 rendez vous la Maison du V lo 15 rue de Londres Ixelles pas loin du bureau de pointage pour des re icontres convivialit Nous n aurons pas de th me pr cis aborder Autour d un morceau de g teau d un caf nous discuterons b tons rompus Toute question sur la l gislation du ch mage toute id e d action pourra y tre abord e 3 Le lieu de parole et de solidarit Nos bases de travail sont la convivialit la solidarit la libert de parole et d action Nous essayons de nous informer de nos droits et de l actualit Nous nous r unissons les premier et troisi me jeudi du mois 18h30 au MIR IRG 35 rue Van Elewijck 1050 Ixelles tout pr s de la place Flagey Notre programme pour janvier et f vrier est le suivant Le 18 janvier 2000 nous parlerons de la nourriture Comment se nourrir valablement Collectif Solidarit contre l Exclusion n 18 janvier f vrier 2000 quand on a peu de moyens Nous changerons des trucs et tuyaux sans oublier d en savoir plus sur les O G M Le 1 f vrier 2000 nous accueillerons la r alisatrice Sandrine Dryvers qui viendra nous pr senter son film Alter gaux Des ch meurs et des travailleurs se succ dent pour t moigner du travail
66. ns ne tourne pas autour du mauvais adage c est pas moi c est lui mais bien autour du principe d un r glement et d un effort collectifs CNAPD Les Midis de la Paix e Caucase entre grand jeu p trolier et vell it s ind pendantistes en janvier 2000 OTAN entre Nouveau Concept strat gique et largissement l Esten f vrier 2000 e La PESC quelle politique de s curit pour l Europe de demain en mars 2000 Renseignements T l 02 640 52 62 Fax 02 640 42 12 e mail cnapd dg skynet be Collectif Solidarit contre l Exclusion n 18 janvier f vrier 2000 1 Extrait du rapport de B Verhaegen m diatrice de dettes la Free Clinic pr occupations et propositions des services de m diation de dettes U L u a R N U D q U lt Pascale Robert R seau Financement Alternatif Source Extrait d un article de Anne H l ne Lulling intitul L thique financi re quelle avanc e paru dans la revue Reflets et perspectives de la vie conomique thique et Finance septembre 1999 1 Reprise d un article de Dirk Coeckelbergh Les produits sociaux bancaires dans Non marchand Management Droit et Finance co dit par Syneco et Mys amp Breesch 1996 Succ s relatif de l thique financi re Malgr la multiplicit grandissante des produits thiques leur succ s reste mitig en Belgique Une t
67. nt parfois se questionner sur la cause r elle de l octroi S agit ii d tudier Concr tement ia situation entra nant l urgence ou de calmer l agressivit des gens Les travailleurs sociaux prouvent l impression de servir de tampons entre les d cideurs politiques et administratifs voire la soci t d une part et les demandeurs d aide d autre part Ils sont tr s souvent contraints de sauver l image de marque du CPAS de pr server la face de l institution aux yeux du public alors qu ils ne r ussissent pas faire entendre le point de vue du public au CPAS institution qui refuse souvent de fl chir son formalisme Les travailleurs sociaux sont frein s par les traditions de l administration et les r sistances l innovation La r ponse des demandes de changement peut prendre plusieurs ann es Comme tous les agents du service public ils sont limit s dans leur droit de t moigner en raison de leur devoir de r serve Ils sont tenus au secret et ne peuvent ternir l image de l institution Parfois cette obligation lourde assumer de faire admettre au public les difficult s et les contraintes de l administration qu elles soient financi res ou autres alors qu ils jugent eux m mes la situation inacceptable les oblige se montrer intransigeants sans pouvoir apporter une explication valable la personne en d tresse Se demandant parfois s ils sont au service des usagers ou d un servi
68. nt en cause quand la r volution suivre MARCHE MONDIALE DES FEMMES 2000 8 mars Journ e internationale des femmes 14 octobre Marche belge et europ enne Bruxelles 17 octobre Marche mondiale New York coordination belge Sophie Pioro T l 02 229 38 21 Fax 02 229 38 20 Email cffb amazone be Collectif Solidarit contre l Exclusion n 18 janvier f vrier 2000 Quel commerce quel d veloppement Les enjeux d un nouveau round de n gociations commerciales nternationales la demande d Oxfam le Gresea Groupe de Recherche pour une Strat gie conomique alternative vient de r aliser une importante brochure propos de l OMC 40 pages Publi en septembre 99 avec le soutien du CNCD Centre National de Coop ration au D veloppement 39 p prix 100 FB L objectif de la brochure est double d une part Contribuer construire un bilan des Accords et des r gles de l OMC dans la perspective des Pays du Sud d autre part souligner les Opportunit s strat giques d obtenir lors de la Conf rence de Seattle une r forme des r gles de l OMC Au sommaire e L gitimit de l OMC historique et syst me de r glement des conflits e Seattle Sud quels enjeux pour le Sud e OMC et d veloppement durable OMC la fin des traitements sp ciaux pour le d veloppement Articulations avec FMI Banque Mondiale CNUCED e Un glossaire bien utile reprend
69. on n 18 janvier f vrier 2000 O Si Y o T Ingrid Muller 27 rue M an 4020 Li ge t l 04 344 58 88 U ta U L E O S Q x U N U N N U ALE hop au boulot Une sc ne issue du spectacle de th tre forum Menu Plaisir propos e par Acteurs de Ombre Annie n aime pas les sucettes Annie est ch meuse cohabitante ayant atteint la date de p remption de ses droits aux allocations de ch mage Afin d viter une exclusion elle se fait suer pour l ALE chez un officier en retraite dont le cynisme n a d gal que la lubricit Faire la boniche pour 150 balles de l heure chez un pervers p p re pour qui le petit personnel est taillable corv able et tripotable merci c est loin d tre Byzance D ailleurs ce n est pas Byzance que cela se passe mais quelque part au royaume de Belgique Madame Woyzceck quant elle n est plus ch meuse pour six mois Elle a eu l avantage de d crocher un v ritable emploi pr caire certes mais combien valorisant Son turf consiste enqu ter aupr s des utilisateurs de services ALE afin de mieux rencontrer leurs exigences Voil donc ce qui l am ne chez le Sieur de la Bassine Les questions que Madame Woyzceck est tenue de poser sont parfaitement odieuses Votre ch meur sent il mauvais Est il trop peu intelligent Annie doit assister impuissante aux r ponses sordides
70. onne information et sur des r seaux organis s qui s appuient sur une logique de promotion d investissements thiques et sociaux c t des banques des associations des entreprises l Etat doit participer ce mouvement qui par son impact induit permet de r duire la fracture sociale Perspectives pour l thique financi re L apparition de produits financiers caract re thique ou solidaire n est pas un mouvement r cent mais il conna t un d veloppement plus important depuis quelques ann es Les finalit s de l thique financi re peuvent se r sumer en deux points Collectif Solidarit contre l Exclusion n 18 janvier f vrier 2000 e D une part elle consiste g rer autrement ses rapports largent et maitriser les circuits de l argent e D autre part elle permet de financer des initiatives concr tes exclues des circuits traditionnels du syst me bancaire L pargnant thique recherche donc au del d une rentabilit financi re une plus value soci tale Cr er un r seau d acteurs L volution globale de la soci t vers une thique financi re doit se fonder sur un r seau de solidarit tous acteurs confondus Les initiatives alternatives de financement jouent un r le primordial pour promouvoir le d veloppement ou la consolidation de projets sociaux culturels ou environnementaux qui n ont pas acc s aux ressources financi res traditionnelles Toutefoi
71. orine Gobin 15 f vrier 18h30 sise 35 rue Van Elewiick 1050 Bruxelles rens 02 479 39 82 Comit de d fense des ch meurs 22 f vrier 0 0 14h30 ss 15 rue de Londres 1050 Bruxelles rens 02 216 59 73 et 02 479 39 82 ATTAC Bruxelles La taxe Tobin un pas dans le bon sens 25 f vrier n 0 AAO a E EA Rue du Parc 89 St Gilles Journ e internationale des femmes 8 MArs Lite Rens Sophie Pioro T l 02 229 38 21 Fax 02 229 38 20 E mail cffb amazone be 3 8 E a Collectif Solidarit contre l Exclusion n 18 janvier f vrier 2000 Le Pr sident de la Chambre des Repr sentants Palais de la Nation 1008 Bruxelles Monsieur En d mocratie le pouvoir doit se soumettre par moments au contr le du peuple et le premier de ces moments est le renouvellement des repr sentants Il en d coule que les seuls garants de scrutins d mocratiques sont les assesseurs et t moins issus du peuple que toute proc dure concernant les scrutins doit tre compr hensible et accessible tous que les scrutins ne peuvent en aucun cas devenir une affaire commerciale Ayant vu de pr s en quoi consiste le vote automatis un bulletin carte magn tique dont le contenu est illisible pour les lecteurs assesseurs t moins un d pouillement qui chappe totalement aux assesseurs et t moins puisqu il n y en a m me plu
72. our lutter contre la faim Rien de moins Formes diverses de contestation Cela vous illustre quel point la contestation peut rev tir aux Etats Unis des formes diverses les glises sont omnipr sentes par exemple ne faut pas se leurrer non plus lorsque les Steelworkers les syndicalistes de l acier sont dans la rue leurs revendications m me dans ce contexte particulier qu est la lutte contre l OMC ne sont que corporatistes ne Collectif Solidarit contre l Exclusion n 18 janvier f vrier 2000 visant qu maintenir leurs propres emplois co te que co te Ces syndicalistes l en tout cas pour l immense majorit d entre eux n ont aucune conscience des subtilit s ou des perversions des n gociations Quant au tiers monde ils s en foutent royalement Donc un type de contestation cl rical ou charitable et une autre forme corporatiste ou goiste Je serais curieux de conna tre leur poids exact N anmoins certains de ces groupes taient parmi les opposants l OMC alors qu ils auraient tout aussi bien pu faire du lobbying au sein du centre de conf rences Il me semble donc que tout n est pas aussi simple que ce qu ont bien voulu nous en dire les m dias Que s est il pass Seattle dans la rue Eh bien je vous le dis pas de quoi appeler au couvre feu si ce n est que cette mesure est obligatoire pour faire intervenir la protection f d rale leurs Gis de l
73. ous voulons pour nos enfants et pour notre terre Ghislaine De Smet 5 1 2000 partir d un texte transmis par Guy Ruiz Arles e mail Guy Ruiz lt ruizg club internet fr gt prochaine AG lundi 24 1 2000 de 20h 22h la CNE 176 Chauss e de Haecht 1030 Bruxelles m tro Botanique tram 90 et 94 apr s lui Bienvenue tous renseignements 02 646 46 33 LE _ _ _ Collectif Solidarit contre l Exclusion n 18 janvier f vrier 2000 Cette assembl e g n rale sera consacr e la pr paration de notre forum Le CPAS en questions Nous y ferons le point des diff rents ateliers voir pages suivantes ainsi que des rencontres avec des assistants sociaux et des conseillers CPAS Nous discuterons de la structure du forum ainsi que de l organisation d une table ronde 1 Chef Dawnish Nord ouest des Usa Seattle 1786 1866 qui a donn son nom la ville am ricaine Serge Van Isra l un U v E U Le Collectif pr pare le forum des conseillers CPAS avant le forum 12h30 et de 13h 16h30 Le Collectif organise un forum le samedi 1 avril 2000 Le CPAS en questions l IHECS rue de l Etuve 1000 Bruxelles pr s de la gare du midi Ce forum est pr par par 5 ateliers ainsi que par des rencontres avec des assistants soci
74. placement thiques Bacob Banque e STIMULUS Defensive Dynamic Sicav de droit belge compos e d actions d obligations et de placements court terme e Investissements qui respectent l homme et l environnement social Crit res d exclusion e R trocession int grale des droits d entr e au secteur de l conomie sociale via Cr dal Hefboom et Solidarit Mondiale Facult de c der le surplus de rendement _ Contr le Ethibel oui Bacob Banque e STIMULUS Ethipar Sicav de droit belge actions et obligations y compris d institutions supranationales e Crit res pr cis en mati re cologique et sociale Retour vers le secteur associatif Credal Hefboom et Solidarit Mondiale pr vu partir du 1 janvier 2000 e Contr le Ethibel oui Label Bacob Banque e STIMULUS Job quality Sicav de droit belge Actions d entreprises europ ennes de divers secteurs e Entreprises qui ont cr ou maintenu l emploi plus crit res de qualit du travail e Retour vers le secteur associatif Cr dal Hefboom et Solidarit Mondiale pr vu partir du 1 janvier 2000 e Contr le Ethibel oui BBL e BBL SOLIDARITY Euro Mixed 1 Sicav de droit belge compos e d actions et d obligations europ ennes e Pas de crit res thiques Versement des dividendes annuels et des commissions de gestion et de d p ts 0 3 en faveur de Child Focus Pas de droits d entr e ni de sortie C G E R Banque et H B K Banque d pargne e ALTER VI
75. r contre cette mondialisation Le dimanche l adh sion pleine et enti re du mouvement pacifiste am ricain qui arrive par sa propre analyse au combat contre l OMC lui qui avait toujours dans le pass fait cavalier seul Les jours suivants le nombre incroyable de jeunes dehors pr ts rester debout des heures durant soud s pour ne laisser passer aucun d l gu officiel L unit totale entre personnes d fendant des causes somme toute assez diff rentes environnement consommateurs syndicats etc La volont de rester absolument non violent lorsque s abattaient sur nous des gaz au poivre en fin de journ e mardi La r probation universelle contre les quelques casseurs anars tous en noir et tr s isol s Quelques t moins font tat de provocations polici res plus pr cises des incitations la violence par ceux l m mes qui ensuite faisaient arr ter les protestataires J ai eu presque l impression que les gens se sentaient de nouveau autoris s faire de la politique s attaquer aux puissances de l argent aux Transnationales qui m nent la mondialisation travers l OMC C tait le calme et la d termination mais aussi la f te Un moment rare dont je remercie le ciel de m avoir permis d en tre t moin et participante Les n gociateurs europ ens aimeraient sans doute mieux crever qu admettre l efficacit des protestations Seattle il n emp che Les ministres europ ens d
76. r des facilit s de paiement 3 Les cessions activ es et les saisies sur r mun ration sont en constante progression 4 D autres dettes sont en progression dettes de loyers arri r s de facture de gaz eau et lectricit factures d hospitalisation A c t de cela les raisons les plus g n ralement avanc es l origine du surendettement sont une mauvaise gestion du cr dit et des probl mes familiaux Les personnes les plus fragilis es et les plus d favoris es sont le plus souvent les victimes du ph nom ne habitant les communes traditionnellement consid r es comme les plus pauvres L endettement moyen s l verait entre 200 et 500 000 BEF Quelques constats les acteurs de terrain Divers acteurs de terrain m diateur de dettes juge des saisies responsable du personnel acteurs sociaux ont eu l occasion de faire partager leurs exp riences par rapport la probl matique avec chacun leur questionnement par rapport l encadrement pr ventif les mesures curatives et le r le des pouvoirs publics Il y eut certainement plus de questions que de r ponses mais elles eurent le m rite d tre pos es Comment aborder le probl me du surendettement des ind pendants Quel r le doivent jouer certaines administrations comme le fisc ou l ONEM e Comment assurer la neutralit du m diateur de dettes dans le cadre de la nouvelle proc dure de r glement collecti
77. rnementale promet une analyse e une proposition de loi pour abandonner le vote autornatis vient d tre d pos e Nous pensons en effet qu il n est pas suffisant de simplement exprimer son opinion Vous connaissez certainement la blague qui va ainsi La dictature c est Ta gueule la d mocratie c est Cause toujours Si cette blague a pu na tre c est que beaucoup n y croient plus et c est grave C est grave car nous n entreprenons plus nous baissons les bras et a arrange bien nos gouvernants C est grave car c est ainsi que les droits les plus l mentaires disparaissent un jour faute de les avoir utilis s Au sein de l association Pour EVA nous avons d cid de ne pas se plaindre sans agir de ne pas critiquer sans utiliser les rouages l gaux d un syst me que nous croyons dans une large mesure encore d mocratique C est cause de nos mailing r p t s nos repr sentants que les essais de lecture optique des bulletins papier se sont fait aux derni res lections et qu un coll ge d experts a t d sign pour surveiller les scrutins nous n approuvons pas cette formule C est aussi gr ce l utilisation des outils d mocratiques existants que nous marquons des points le Conseil d Etat vient de d clarer que le refus de transparence qui m avait t signifi n est pas sign par le bon fonctionnaire un directeur g n ral de l administration
78. ruxelloise est peut tre encore moins bien lotie que par exemple celle r sidant en r gion wallonne o un v ritable effort de structuration de coordination et de financement a t fourni ces derni res ann es lci Bruxelles tout ou presque reste faire Des questions des revendications la parole tait au politique Tous les m diateurs pr sents lors de nos r unions prouvent la m me n cessit de sortir de l isolement de leur consultation Is souhaitent des solutions plus structurelles et politiques la probl matique du surendettement et sont pr ts s investir dans la mesure o ils sont soutenus par leurs pouvoirs organisateurs et les autorit s r gionales Le message est clair Au del de l imbroglio institutionnel des comp tences communautaires bruxelloises bi ou mono communautaire le surendett bruxellois ne peut plus trop attendre le m diateur ne veut plus trop attendre des jours meilleurs ou la promesse de ceux ci Chaque niveau de comp tence politique y est alors all de son couplet sur la n cessit de d gager des moyens et de r pondre aux revendications du monde associatif et des acteurs de terrain Le d bat qui s en est suivi a t l occasion de rappeler aussi le r le de chacun ou plut t de tous commencer par celui du secteur bancaire dans l octroi du cr dit et la responsabilit qui en d coule La r flexion sur le surendettement et ses solutio
79. s un marquage des bulletins cartes magn tiques remis aux lecteurs europ ens non belges En tant que citoyen ne d sireux se de vivre en d mocratie et pensant qu il est intol rable et inadmissible que certaines cat gories d lecteurs puissent voir ainsi le secret de leur vote d voil que les scrutins soient une affaire commerciale confi e des soci t s priv es que la surveillance des scrutins devienne ainsi le privil ge d une lite Et pensant qu une d mocratie ne peut sous peine de perdre son me se soustraire la surveillance du peuple en particulier au moment crucial o il renouvelle ses lus Je vous demande d abroger la loi et tous les articles de loi qui permettent d utiliser le vote automatis Je vous demande aussi de ne jamais introduire dans l isoloir un quelconque interm diaire entre ma volont d lecteur et mon bulletin je dois rester enti rement ma tre de celui ci et cela sans aucune 6 A assistance Dans l espoir que vous agirez en cons quence et restituerez imm diatement aux assesseurs et t moins choisis au hasard parmi les citoyens le pouvoir qui leur incombe tre les garants d lections d mocratiques je vous prie d agr er Monsieur mes salutations distingu es Nom adresse et signature Copies La Pr sidente du Parlement Europ en 97 rue B liard 1047 Bruxelles Pour E V A 9 rue Rouppe 1000 Bruxelles fax 02 513 55 25 E
80. s des demandes de cong s de diff rentes sortes ou de mutation dans d autres services et d s lors par un taux de rotation des travailleurs sociaux pr judiciable aux usagers En effet les usagers ne peuvent que souffrir de cette tension constamment pr sente Ils ne peuvent que se sentir constamment bafou s dans leur humanit et frustr s eux aussi par le manque de prise en consid ration Malheureusement aucun rem de miracle n a encore t d couvert S il existait il serait depuis longtemps absorb car personne ne peut accepter un tel dysfonctionnement du syst me La hi rarchie elle m me est coinc e par des lois mal r fl chies Le montant du minimum de moyens d existence pose aussi certaines questions La hi rarchie est en effet situ e elle aussi entre deux p les avec d une part les exigences de la loi et de l autre les exigences des travailleurs sociaux confront s une d tresse grandissante au niveau social Ce sch ma du travail social au sein d un CPAS peut para tre paniquant Le but de cet article tait d expliquer le malaise des travailleurs sociaux qui vu la rencontre directe peut tre ressenti par les usagers Une note positive Des sentiments positifs sont par ailleurs prouv s qui poussent les travailleurs sociaux se battre pour sauvegarder l humanit dans un travail qui ne devrait pas seulement mais qui se doit de rester social De simpies paroles
81. s pour atteindre une certaine ampleur du mouvement financier thique et solidaire nous pensons qu il faut informer le secteur financier conventionnel et le responsabiliser cette probl matique I appara t comme un acteur privil gi pour permettre une croissance significative du march captif de l thique financi re en proposant des instruments financiers sp cifiques qui respectent ses valeurs Pour relever ce d fi le syst me financier doit d velopper des synergies avec le secteur associatif alternatif qui lui seul dispose d une r elle expertise en ce domaine et peut intervenir l o les banques ne sont pas adapt es par exemple l information ou la sensibilisation du public La conjonction motiv e de ces deux acteurs doit renforcer le mouvement qui s est engag A d battre I FES q 2p 1 Tableau complet 4 pages disponible sur demande notre secr tariat t l fax 02 646 46 33 2 Ethibel est un bureau d tudes et de conseil dans le domaine des investissements socio thiques Ethibel tablit un registre des entreprises ou institutions qui font preuve d une attitude socialement et cologiquement quitable Le label Ethibel est accord aux fonds de placement qui investissent uniquement dans ces entreprises U L TT U Q U D lt v q Tableau Aper u de quelques produits 1 financiers caract re thique ou solidaire 1 Fonds de
82. s strat gies pour obtenir leurs moyens de subsistance Ces strat gies s inscrivent dans les trois syst mes d int gration conomique que distinguent les scientifiques savoir le march la redistribution et la r ciprocit La r ciprocit fournit des moyens de subsistance par des changes mutuels Cela suppose donc un r seau social avec des relations r ciproques entre les membres Tout ce que quelqu un apporte dans le r seau sous forme de produits ou de services lui est rendu Collectif Solidarit contre l Exclusion n 18 janvier f vrier 2000 par d autres acteurs sous forme d autres produits et services et ou un autre moment La redistribution signifie que chacun contribue alimenter un pot commun qui est redistribu selon des r gles d finies Cela suppose une perception centrale et une organisation hi rarchis e Le syst me de s curit sociale d velopp apr s la deuxi me guerre mondiale constitue une redistribution par l Etat manifestement positive Malheureusement l acc s cette redistribution est en grande partie conditionn par la participation au march de l emploi Dans quelle mesure les quartiers pauvres b n ficient ils de la s curit sociale de l aide sociale du logement social des primes la r novation des mesures fiscales de l enseignement des infrastructures de sports et de loisirs de la s curit et des transports en commun fournis par les autorit s lo
83. stance Les victimes de l exclusion en ont assez et sont d cid es ne pas s exprimer en victimes mais en citoyennes Le droit la parole et la dignit ne sont pas marchandables Collectif Solidarit contre l Exclusion n 18 janvier f vrier 2000 La crise favorise les arnaques La f d ration des quipes Populaires de Li ge pr pare un Guide de l arnaque et rassemble des informations car elle a acquis une exp rience dans les arnaques l emploi et la formation Toute contribution est bienvenue e Partir Outre mer C est la suggestion formul e dans une petite publicit r p t e dans les journaux toutes bo tes et les hebdos TV Les demandeurs d emploi qui ont subi d innombrables refus finissent par y penser pourquoi ne pas chercher et surtout trouver du boulot l tranger au del des mers CENDOC est le nom de l association qui vous propose son aide moyennant un premier paiement de deux mille francs Vous serez abonn six mois durant au Courrier hebdomadaire de l outre mer Si vous trouvez un filon int ressant il faut de nouveau payer 5000 frs pour voir Ainsi vous avez affaire un v ritable bureau de placement des services de l ORBEM qui laissent faire puisque tout se passe en dehors du pays La ministre Miet Smet interrog e par le d put Ecolo Detienne avait r pondu qu elle se d sint ressait de l arnaque puisque l emploi est mati re r gionale
84. t au Premier Ministre 16 rue de la Loi 1000 Bruxelles Pr sident de la Commission Europ enne 200 rue de la Loi 1049 Bruxelles Coll ge des Echevins et Bourgmestre de ma commune Collectif Solidarit contre l Exclusion n 18 janvier f vrier 2000 Collectif Solidanit coutre l Exclusian Emploi et revenas poar taus Qui sommes nous Lecollectif est constitu aussi bien de personnes sans emploi que de travailleurs Le collectit est pluraliste ind pendant et ouvert tous ceux qui adh rent ses objectifs l exception des personnes qui pr conisent la violence ou le racisme l Appel du collectif est disponible sur demande Il veut exister en tant que mouvement en privil giant aussi le fonctionnement en r seau avec d autres mouvements Le Collectif a la particularit de r unir en son sein 3 types de participants tout d abord des individus mais galement diff rentes associations et des sections syndicales Nous pensons qu en travaillant entre partenaires d horizons diff rents nous pourrons lutter plus efficacement contre exclusion et les probl mes d emploi Gen se du projet L id e a germ au sein de l association Solidarit s en mouvement en juin 1995 Diff rentes r unions ont t organis es et ont mobilis diverses personnes autour d un projet d Etats g n raux de l emploi Petit petit l id e a m ri L appel du collectif et son nom ont t adopt s d finitivement
85. t circuit qui a provoqu le sinistre Malgr les promesses et les grandes d clarations publiques du directeur de la soci t italienne aucune indemnit n a encore t vers e aux victimes Les fonds pr vus ont t affect s sans explication d autres projets Six ans apr s ce cynisme doit enfin cesser D apr s de nombreux t moignages le feu aurait pu faire moins de victimes Mais les sorties de secours taient verrouill es les fen tres taient condamn es et de nombreuses marchandises g naient la circulation dans les couloirs et les escaliers Les conditions de travail dans l usine de Zhili sont aussi dures que dans l ensemble de l industrie du jouet en Chine Autant dire que la s curit des ouvri res n est pas la priorit A Hong Kong toute proche une grande collecte est organis e pour venir en aide aux personnes bless es Quatre ans plus tard en ao t 1997 la Hong Kong Toy Coalition organise une mission pour visiter certaines des femmes bless es dans l incendie et r dige un rapport accablant Suite une intense campagne men e depuis le mois de mai 1997 par une association italienne le Centro Nuovo Modello di Svilluppo le 28 octobre 1997 au cours d une grande r union publique M Catelli directeur de Artsana Chicco annonce que sa soci t va indemniser les victimes de l incendie et qu elle s engage adopter et respecter le code de conduite mis en place par les professionnels du jou
86. ts frais de formation etc Le d fi des services de proximit est d arriver articuler diff rents objectifs mais aussi diff rentes sources de financement Veerle Van Kets pr conise donc de cr er un fonds au sein duquel diff rents services de proximit pourraient tre reconnus comme projets pilotes 1 Sph res d int gration conomique de l conomiste et anthropologue Polanyi utilis e par le Pr Kesteloot et H Meert pour leur interpr tation socio conomique des strat gies de survie 2 tude europ enne de 5 ans sur les services de proximit r alis e par EVA Hefboom et VIBOSO IN Echos Adresse en Belgique Avenue des Alli s 11 6000 Charleroi T 071 30 12 48 site France www globenet org reseau solidarite 1 Ces conditions de travail sont d crites dans une brochure produite par R seau Solidarit en octobre 1999 Cette brochure est disponible R seau Solidarit 10 quai de Richemont 35 000 Rennes France 2 La Hong Kong Coalition for the Safe Production of Toys est un collectif d associations de toutes origines philosophiques et confessionnelles et de syndicats de Hong Kong RESEAU it Depuis 1988 Shenzhen lusine de Zhili produisait des jouets en peluche pour le compte de la soci t Artsana Chicco Le 19 novembre 1993 un incendie clate tuant 87 personnes et en blessant 46 C est un cour
87. u un qui contribue donner forme au service le quartier qui doit participer activement la d finition des besoins satisfaire et l valuation du service Une autre caract ristique des services de proximit est leur mode d organisation Le d fi consiste mettre en place au niveau local une structure de partenariat originale entre les diff rents fournisseurs de services priv s publics associatifs les utilisateurs et ce que Veerle Van Kets appelle l inforrmnel les solidarit s familiales et de voisinage 2 Des moyens de trois types Le financement des services de proximit doit mobiliser des moyens de trois types revenus du march revenus collectifs non li s au march subsides dons et les moyens non financiers nature travail b n vole Notre tat providence est confront au probl me de la dualisation croissante entre les socio conomiquement forts et les socio conomiquernent faibles Cette dualisation se marque aussi dans l espace Les riches et les pauvres habitent dans des lieux diff rents et les diff rences entre les quartiers riches et pauvres se marquent de plus en plus Vu la dimension territoriale de l exclusion et de la pauvret il est n cessaire de d velopper une politique territoriale Les services de proximit sont une des voies possibles 3 March redistribution r ciprocit Des m nages qui vivent en situation pr caire d ploient diverse
88. ude r alis e en 1996 a d montr que les produits financiers caract re thique et solidaire repr sentaient un montant bien inf rieur 1 de l ensemble des d p ts dans le secteur bancaire En nombre de clients les pargnants soucieux d thique sont largement moins de 1 de la client le bancaire Pourtant en Belgique le taux d pargne des m nages est lev pr s de 15 du revenu disponible Ne pourrait on pas imaginer qu une partie de cette pargne puisse tre mobilis e vers les outils financiers thiques Nous tentons ici d apporter quelques l ments de r ponse au ph nom ne marginal que repr sentent les instruments financiers caract re thique ou solidaire Information r duite Tout d abord il y a certainement un manque d information du public sur l existence de ces produits Les banques qui ont pourtant d velopp des produits dits thiques en font une publicit parfois tr s limit e elles n ont pas l habitude de faire la promotion de produits dont la rentabilit ne se base pas sur le rendement sp culatif mais bien sur l activit r elle de l entreprise Le secteur de l conomie sociale qui b n ficie d un retour financier des produits solidaires est lui m connu du grand public Des actions d information et de sensibilisation devraient donc davantage tre d velopp es tant par les banques que par les associations qui promeuvent une vision de l argent responsable
89. unaux et du C P A S d Ixelles disponible sur demande voir coordonn es ci contre En effet le 8 novembre dernier le budget du CPAS a t approuv par le conseil communal Dans la note de politique g n rale notre comit rel ve les points suivants L insertion socio professionnelle et la lutte contre l exclusion par un renforcement de notre politique en mati re de mise l emploi par le biais de l article 60 et depuis 1998 par le recours l article 61 Nous craignons une politique sociale active o le pauvre n aurait plus droit aucune allocation sociale s il ne travaille pas et ceci sous un contrat tr s pr caire n est ce pas l orientation de la politique europ enne De plus le budget nous semble beaucoup trop bas par rapport aux besoins de la population et nous demandons une augmentation pour qu elle puisse b n ficier de plus d aide sociale 2 Le Comit de d fense des ch meurs Il se r unit deux fois par mois e Le deuxi me mardi du mois 18h30 il s agit d une soir e conviviale d bat autour d un th me Le 8 f vrier 2000 la Maison du V lo 15 rue de Londres Ixelles pas loin du bureau de pointage nous accueillerons nos amis fran ais de St Omer Jean Marie Honorez et ses compagnons lls ont fond le Mouvement europ en des ch meurs Nous serons heureux d en savoir plus sur ce mouvement Nous projetons d y adh rer Jean Marie a t r cemment conda
90. ux travailleurs sociaux en CPAS Les intertitres sont de la r daction moignages T Malaises de travailleurs sociaux en CPAS Entre le marteau et enclume Les travailleurs sociaux au sein d un Centre Public d Aide Sociale sont situ s entre deux p les d un c t la loi et la hi rarchie de l autre les personnes dans le besoin L id al serait d quilibrer la balance chose qui est loin d tre simple D o des impressions p nibles ressenties des degr s divers par les travailleurs sociaux Tr s souvent les travailleurs sociaux sont sollicit s par des personnes qui se d clarent dans le besoin et qui leur demandent d agir dans l urgence Cette aide urgente est pr vue par la loi et au cas par cas sera accord e ou refus e Le travailleur social doit tenir le r le d interm diaire entre la personne demandeuse et ce que la loi lui impose Ce r le ingrat est difficile tenir D autant plus lorsqu un dysfonctionnement du CPAS se traduisant par exemple par une lenteur ou une erreur administrative grippe les rouages L aide urgente reste exceptionnelle toute proposition d aide devant tre accord e par un Conseil Il arrive d ailleurs que les travailleurs sociaux se sentent brim s par leur hi rarchie dans leur libert de pr senter des propositions d aide au Conseil car certaines pratiques de filtrage ont lieu Si toutefois cette aide urgente est d livr e les travailleurs sociaux peuve

Le Chef Seattle a dit

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