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Sociétés d`économie mixte locales et Partenariats Public Privé

1. 240 Kroes H et Rosemann J 1994 Ibid p 167 241 Verhage R 2007 Pays Bas Un nouvel outil de politique fonci re Etudes fonci res juillet ao t p 23 242 CDC Partenariat Public Priv Les cahiers du renouvellement urbain 2002 p 25 69 divers programmes de logements et de bureaux La municipalit se charge pour l essentiel de la coordination d ensemble notamment avec la compagnie des chemins de fer poss dant une partie des terrains et l tat participant au financement du projet et l affectation de bureaux sur le site Elle garde ainsi un important pouvoir de contr le sur tout le d roulement du projet int grant celui ci dans le cadre d une planification qu elle ma trise Cette volont d un urbanisme ma tris a t confort e par les nouvelles lois de mai 2007 sur l exploitation du foncier qui tout en maintenant une division entre volet public et volet priv visent conserver le r le central des municipalit s dans l am nagement r le de chef d orchestre qu elles jouaient en ma trisant la politique fonci re La loi vise actionner le levier qui permet en annon ant l avance les participations requises de les r cup rer sur l augmentation de valeur du foncier brut destin tre urbanis Ainsi on tente de cr er pour les municipalit s la situation la plus proche possible de la politique active d acquisition fonci re mais sans la propri t interm diaire du foncier C est un programme
2. 43 Partenariat Public Priv PPP et contextes europ ens 45 Le PPP et les Contrats de Partenariat nouveaux s sames 48 PPP en am nagement SAT Se Tr ne Te Le a ce ee er te 59 En Allemagne Sn AS SR ORNE TS D Re tn AES 60 Aux Etats Unis d Am rique et en Grande Bretagne ss 62 Aux PAS baszni na RAR en nest Rene Se PA ne Rite ot N 68 HN ns nee tr Rd at nd 71 Au Danemark eere A O A A A A 71 Enltaligeten ES DAME SERRE NME etre et E A RR s 72 Cultures locales et niveau d implication des collectivit s locales 78 Les EPE en Europeenne ns et Se Re nt Le AE 86 Conclusions nn das ra a a anse lan le M atRaue den 89 BIDHOS TAPIS a T E EE 92 Avant propos Ce num ro des Cahiers ADES inaugure une nouvelle formule Il s agit en effet pour la premi re fois depuis la cr ation de ces papiers de recherche d un texte unique fort de son unit propre et d veloppant son propos sur une centaine de pages De plus ce num ro reprend sous une forme synth tique ramass e et abr g e le contenu d une th se de doctorat en am nagement de l espace et urbanisme soutenue par Jacques Da Rold en 2008 devant un jury de l Universit de Bordeaux 3 L ouvrage et son auteur offrent plus d une originalit qu il est bon ici de rappeler Jacques Da Rold n est pas en effet un docteur ordinaire Son
3. 75 Lacour C hors s rie du 23 octobre 2005 M tropolisation et m tropoles la boussole et le compas In Technicit s p 9 19 d velopper des strat gies plus ou moins unifi es en relation avec le march l tat les autres villes et niveaux de gouvernement L enjeu est ainsi tout autant social qu conomique la mondialisation et la d centralisation placent d sormais les villes au c ur de la comp tition conomique La mobilisation des groupes sociaux d institutions d acteurs priv s et publics de citoyens r pond la n cessit pour une ville d laborer des projets collectifs lui permettant de s adapter aux transformations conomiques et de s imposer face au march Les acteurs priv s banques entreprises prestataires de services urbains sont devenus depuis longtemps des acteurs incontournables des politiques urbaines locales Ils ont r guli rement collabor avec les pouvoirs publics sous des formes diverses dans le champ du d veloppement et de l am nagement urbain Le processus d int gration europ enne la mondialisation la mont e en puissance des villes et le d veloppement de la concurrence entre elles ont accru le r le jou par le secteur priv dans la gestion des affaires publiques Les partenariats public priv se sont multipli s rapidement dans les projets urbains dans la plupart des pays d Europe L enjeu actuel est de parvenir concilier la logique des lus et celle des chefs d entrepri
4. Biau V et Weil S 2006 Comprendre les pratiques europ ennes volution de la politique des PFI concernant les b timents publics en Grande Bretagne MICQP 148 p Bloch Laine F 1976 Profession fonctionnaire Le Seuil 254 p Booth P et Galey P 2007 Droit immobilier march foncier et urbanisme In Am nagement et urbanisme en France et en Grande Bretagne Etude comparative L Harmattan p 69 91 Booth P Nelson S et Paris D 2007 Acteurs et outils In Am nagement et urbanisme en France et en Grande Bretagne L Harmattan p 119 139 92 Boudet J 2006 Les limites de l approche juridique dans la d finition de la SEM In Regards crois s sur l conomie mixte L Harmattan p 81 94 Bougrain F Carassus J et Colombard M 2005 Partenariat Public Priv et b timent en Europe quels enseignements pour la France retours d exp riences du Royaume Uni d Italie du Danemark et de France Presses de l Ecole Nationale des Ponts et Chauss es 271 p Breuillard M et Fraser C 2007 Comparer et non pas juger In Am nagement et Urbanisme en France et en Grande Bretagne L Harmattan p 23 30 Breuillard M 2006 Le partenariat public priv au Royaume Uni une autre conception de l conomie mixte In Regards crois s sur l conomie mixte L Harmattan p 197 214 Burgel G 2006 La revanche des villes Hachette 233 p Caillosse J Le Gales P et Loncle Moriceau P 1997 Les SEML outils de quelle acti
5. Bordeaux confi e Bouygues et la Convention Publique d Am nagement pass e par la ville de Bordeaux avec In Cit pour la r habilitation du centre ville ainsi que les interventions de la SAEMCIB B gles de Domofrance et d Aquitanis pour les actions de Renouvellement Urbain voire en projet un Etablissement Public d Am nagement dans le cadre du programme Euratlantique Il appara t ainsi que la place des SEML n est pas pr pond rante dans la Communaut Urbaine ceci tant en grande partie d l importance de l implication de l OPAC Aquitanis et de la SA HLM Domofrance dans l am nagement urbain celui ci tant plac sous la ma trise effective non de la Communaut Urbaine mais des maires le positionnement des promoteurs priv s demeure dans l am nagement en dehors de l exception culturelle des Berges du Lac limit des op rations conduites sur des territoires relativement restreints les promoteurs sont par contre tr s impliqu s dans le secteur diffus lequel demeure actuellement pr pond rant dans la Communaut Urbaine l intervention de la CUB en r gie promue par les services s applique des op rations importantes telles qu Bruges ou Floirac In Cit en Centre Ville de Bordeaux Cette grande diversit d op rateurs am nageurs que je qualifie volontiers de balkanisation des acteurs intervenant au service de la Communaut Urbaine est le reflet de l absence de culture communautaire
6. Cette publication s appuie ainsi sur une approche de diff rents modes de gouvernance et d organisation de la ma trise publique li s des cultures et des histoires urbaines diversifi es par un regard crois sur trois agglom rations en l occurrence celles de Bordeaux Rennes et Montpellier l identification des incidences li es tant au contexte europ en actuel qu aux mutations de la ma trise d ouvrage publique face aux enjeux urbains et territoriaux sur les diff rentes formes de Partenariats entre action Publique et secteur Priv PPP en France et en Europe et se d compose en deux parties 1 les SEML reflet et r v lateur des cultures locales avec un regard crois sur les agglom rations de Bordeaux Rennes et Montpellier 2 le contexte europ en et les PPP avec des exemples op rationnels en France et en Europe 49 Directeur de la SAMOA SEM de l Ile de Nantes SPLA depuis 2009 pr sident du club ville am nagement 50 Traits Urbains Dossier M tier d veloppeur priv Traits urbains d avril 2008 p 16 51 Les Soci t s Publiques Locales d Am nagement SPLA SA 100 de capitaux publics se cr ent en conformit avec la loi Engagement National pour le Logement du 13 juillet 2006 Depuis la loi Boutin de mobilisation pour le logement du 25 mars 2009 les SPLA peuvent tre constitu es avec seulement deux Collectivit s Locales 52 Comparer n est pas juger formule attribu e
7. des SEML intervenant sur des communes p riph riques de la CUB avec ces communes comme actionnaire principal tel qu B gles M rignac Bruges Blanquefort Gradignan Talence Lormont Cette situation est significative tout la fois du maintien de comp tences communales dans les domaines de l urbanisme du logement et des services publics urbains preuve du non aboutissement des objectifs de clarification des comp tences souhait e par la loi Chev nement de 1999 m me dans les Communaut s Urbaines Pr cisons aussi que la Communaut Urbaine de Bordeaux n ayant pas la 23 comp tence dans les domaines des congr s et de la culture les SEM assurant la gestion de ces services sont de nature communale de l importance des pouvoirs communaux au sein de la Communaut Urbaine de Bordeaux et de l organisation de ceux ci avec leurs propres outils op rationnels tels les SEML celles ci servant l affirmation de ces pouvoirs communaux et ventuellement la r gulation des conflits au sein de l agglom ration et pour la SEM patrimoniale Route des lasers de la possibilit d impliquer part gale la R gion le Conseil G n ral et la Communaut Urbaine sur un projet de d veloppement conomique d bordant le territoire de l agglom ration bordelaise La formation et l volution de ces trois agglom rations s inscrivent dans des logiques spatiales et de pouvoirs fort diff rentes Ainsi dans un rapport de forc
8. p 101 273 Directrice de la SEMAPA en 2000 274 Cornil T 2000 Les relations entre la ma trise d ouvrage et la ma trise d uvre l op ration Paris Rive Gauche In Les d bats sur la vile tome 3 Confluences p 41 275 Jean Louis Muller d l gu g n ral aux grands projets de la Communaut Urbaine de Dunkerque 276 DIAGONAL Dunkerque le Grand Large s arrime au centre Diagonal n 176 2007 p 46 277 SODEBAT 93 SEM d quipement et d am nagement du territoire du d partement Seine Saint Denis 278 Allaman M 2007 Saint Ouen Docks en stock Une coop ration public priv innovante Diagonal n 174 p 25 81 dont l actionnaire principal est actuellement le groupe des Caisses d Epargne avait t un des premiers en France s engager dans cette d marche en cr ant Villes et Projets Son pr sident Jean Luc Poidevin ancien directeur g n ral de l EPA du Mantois Seine Aval EPAMSA concevait son r le d ensemblier urbain en compl mentarit avec les autres acteurs dans un contexte de complexification personne ne d tient la v rit il faut additionner les savoir faire pour ensemble mieux d finir le projet Nous intervenons presque toujours en association avec les SEM ou les tablissements publics c est le signal que nous ne souhaitons pas tre un acteur exclusif Cet usage de l association de Nexity avec une SEM est consid r par ce promoteur comme pertinent et strat gique Ain
9. Dans d autres cas les processus sont l initiative d acteurs priv s alli s aux pouvoirs locaux pour partager les b n fices d op rations urbaines Les personnes publiques contr lent alors le projet mais de mani re essentiellement externe En Italie et en Espagne Les pays de l Europe m diterran enne Italie et Espagne ont pour points communs un droit des sols favorable la garantie de la propri t fonci re et un attachement la propri t individuelle ce qui g n re une propri t fonci re et immobili re tr s morcel e Dans ces deux pays 70 80 des m nages sont propri taires 247 Arlund C 2007 Orestad moteur de la nouvelle r gion de l Oresund In Grands projets urbains en Europe Les cahiers de l IAURIF p 80 81 248 Ballenghien M 2001 Ibid p 29 12 un pouvoir des r gions tr s important dans le domaine de la planification urbaine et territoriale et en Espagne dans celui de la l gislation Dans ces contextes les acteurs priv s et les propri taires occupent une place essentielle dans les processus d am nagement En Italie la place des promoteurs est pr pond rante En Italie la profession d am nageur n est pas distingu e de celle de promoteur ou de d veloppeur Les constructeurs am nagent donc surtout pour eux m mes et ne proc dent pas syst matiquement la commercialisation de charges fonci res en direction d autres professionnels En revanche un grand nombre d
10. un besoin de logements sociaux Ainsi pour la premi re fois les d crets lois Poincar du 26 novembre et du 28 d cembre 1926 ont autoris l intervention conomique des communes dans des soci t s commerciales ayant notamment pour vocation la construction et la r habilitation de logements sociaux ou la gestion de services publics participations qui ne pouvaient exc der 40 du capital social de ces soci t s Deux secteurs ont t plus sp cialement concern s le logement et les services publics urbains principalement de transports et d nergie Il s agissait alors de faire face la d faillance des promoteurs et des concessionnaires priv s Cette situation n tait d ailleurs pas nouvelle elle persistait depuis le d but du si cle tel que l analyse Jean Paul Flamand dans son ouvrage de r f rence sur le logement du peuple l ennui tait que l initiative ne se portait pas au secours du logement social L pargne tant priv e que publique pr f re de loin s investir dans les emprunts d tat et les sp culations l tranger qui assurent une rente plus profitable et apparemment moins risqu e Ceci explique notamment dans les grandes villes l implication des municipalit s dans ce domaine du logement social C est ainsi que la RIVP R gie Immobili re de la Ville de Paris cr e en 1923 a t transform e en SEM en 1929 ce qui permit une coop ration plus troite par la participation de la ville au capital
11. Cette comparaison a permis de d celer des facteurs fondamentaux qu il convient de prendre en compte pour comprendre et ensuite ventuellement non pas juger mais tirer profit pour adapter les pratiques et usages pouvant 261 Masboungi A 2008 Dix le ons europ ennes sur le projet urbain In Les d bats sur la ville tome 7 Confluences p 143 262 La SEM Lyon Confluence a t transform e en SPLA le 31 janvier 2008 pour la SAMOA cette transformation eut lieu en 2009 263 Chemetoff A 2008 Il n y a pas de grands projets urbains In Les d bats sur la ville tome 7 Confluences p 102 264 Th ry L Directeur Gn ral de la SAMOA P sident du club Ville am nagement depuis 2007 265 Vatov M C 2008 dossier de M tier d veloppeur priv Traits Urbains n 22 p 16 77 sembler judicieux Adopter en copiant ce qui se fait ailleurs sans cette pr caution conduirait des d boires tant les diff rences culturelles sociales et soci tales institution nelles persistent m me au sein d une Europe qui n a jusqu pr sent assur son union que dans des trait s essentiellement conomiques Cultures locales et niveau d implication des collectivit s locales Le concept de Partenariat Public Priv lui m me pour la fabrication de la ville est avant tout un concept culturel avant d tre un mode juridique de contrats entre acteurs conomiques De l analyse des diff rents modes de fabrication de la ville dans
12. Fr bault J 2005 La Ma trise d Ouvrage Urbaine Le Moniteur 148 p Friedberg E 1988 L analyse sociologique des organisations GREP 125 p Friedberg E 1993 Le pouvoir et la r gle Le Seuil 405 p Garnier J P 1988 Le laboratoire montpelli rain entre teckn et polis In Montpellier Europole Reclus p 143 199 Godard F 1997 Le gouvernement des villes Descartes 285 p Goze M 2000 L mergence d une nouvelle organisation territoriale locale fran aise Territoires 2020 n 2 La Documentation Fran aise p 47 59 93 Goze M 2004 La gouvernance des agglom rations In Villes r gions et universit s MSHA d Aquitaine p 191 220 Guenoun M et Tiberghien B 2005 Quelle localisation pour les PPP In PPP et gouvernance future L Harmattan p 43 50 Guy C et Givord L 2004 Rennes le pari d une agglom ration multipolaire L Aube 219 p Halleux J M 2004 Le recyclage urbain en PPP le Gap Funding anglais et la revitalisation urbaine wallonne Bulletin de la Soci t G ographique p 53 64 Heinz W 1994 Partenariats Public Priv dans l am nagement urbain L Harmattan 295 p Hubrecht H G 1997 Droit public conomique Dalloz cours 366 p IAURIF Institut d Am nagement et d Urbanisme de la R gion Ile de France 2007 Grands projets urbains en Europe Paris Les Cahiers de l TAURIF 208 p Jouve B 2003 La Gouvernance urbaine en question Elsevier 124 p Kroes H et Ros
13. alors de constater la carence de l initiative priv e celle ci ne se d cr tant pas par texte de loi mais n cessitant un contexte conomique suffisamment stable ce qui n tait pas le cas des ann es 1930 Cette naissance de l conomie mixte dans l entre deux guerres concernait surtout les grandes villes dont Paris et Marseille on parlait alors de capitalisme social ou de socialisme municipal d nominations cristallisant tout la fois l ambivalence de ces soci t s et leur mission de service d int r t g n ral pr s des communes face la carence de l initiative priv e C est donc bien le contexte conomique et social et le volontarisme local qui pr valent au del des cadres juridiques d s l origine l mergence et au d veloppement de telles soci t s Entreprises Publiques Locales Il en sera de m me la fin de la Seconde Guerre mondiale les interventions des Collectivit s Locales se d veloppant sous la pression des n cessit s conomiques et d une crise du logement qui ne pouvait tre jugul e par la seule intervention de l tat qui devait se consacrer aux grands objectifs d am nagement du territoire et n avait pas les moyens de se substituer aux communes notamment dans la ma trise fonci re Les entreprises priv es pr f raient quand elles se tourner vers l industrie alors plus rentable Le droit de cr er des entreprises locales participation publique telles les SEML a alors t te
14. am nagement du territoire services publics et services au public 32 Du concours des maisons individuelles les chalandonettes de 1969 la r forme de l aide au logement de 1977 et aujourd hui la maison 1 la fausse bonne solution selon la fondation l abb Pierre 33 Le premier groupe d action municipale GAM est n Grenoble en d cembre 1964 sous l impulsion d Hubert Dubedout 34 Caillosse J Le Gales P et Loncle Moriceau P 1997 Les SEML outils de quelle action publique In Le gouvernement des villes p 33 35 Marchais A 1988 40 ans de Soci t s d conomie mixte en France Economica p 16 36 Santini A F d ration Nationale des SEM Vannes 23 juin 1980 12 europ enne en coop ration avec des acteurs non exclusivement publics Dans l tablissement de ces nouveaux rapports l tat Nation n est plus le seul cadre de r f rence possible Le partenariat public priv ainsi mis en uvre constitue l une des r ponses apport es la transformation de l action publique en p riode de ressources financi res rares et de probl mes d efficacit de l tat La fonction des SEML dans l action publique locale illustre bien les tensions entre les pratiques publiques la r alisation effective des programmes cette volont de r aliser est sans doute l une des caract ristiques de la culture SEML et les normes de l action Ainsi tel que le signalait Guy Durand d s 1994 en conclusion de sa th se
15. de natures diff rentes et les pratiques professionnelles les professions de l urbanisme et des acteurs de l am nagement et de l immobilier seront adapt s en cons quence La profession de d veloppeur est notamment caract ristique des pays ou des projets o l initiative est prise par le secteur priv tel qu en Grande Bretagne et en Italie l organisation des Collectivit s Locales Avec ses 37 000 communes la France demeure atypique dans le paysage institutionnel europ en concentrant en nombre la moiti des communes de toute l Europe Dans les autres pays les communes sont de tailles plus importantes correspondant sensiblement nos communaut s urbaines ou nos communaut s d agglom rations Cependant il convient galement de tenir compte du caract re f d ral de certains pays tels que l Allemagne ainsi que des pouvoirs des r gions en Espagne en Italie et en Grande Bretagne Le tableau sch matique ci apr s met en relief les principaux facteurs culturels sp cifiques diff rents pays d Europe Il n existe donc pas de mod le europ en de partenariat public priv et de pratiques d am nagement communes Tel que signal par Hichem Trache dans sa comparaison entre la France et la Grande Bretagne le Public Private Partnership n est pas l quivalent du Partenariat Public Priv fran ais malgr l usage de la traduction litt rale Dans ces deux pays on tend assimiler le partenariat public priv toute forme de coo
16. h t roclite de domaines et en particulier la gestion immobili re inspir e du facility management c est dire le fait de confier un sp cialiste l ensemble de la gestion d un immeuble En droit on rel ve une tentative de d finition du PPP dans le livre vert de la Commission Europ enne Bruxelles 30 avril 2004 Apr s avoir not que le PPP n est pas d fini au niveau communautaire la Commission pr cise que ce terme se r f re en g n ral des formes de coop ration entre les autorit s 162 Guenoun M et Tiberghien B 2005 Quelle localisation pour les PPP In PPP et gouvernance future L Harmattan p 45 163 Marty F 2006 Ibidem p 9 164 Breuillard M 2006 Le partenariat public priv au Royaume Uni une autre conception de l conomie mixte In Regards crois s sur l conomie mixte L Harmattan p 206 165 Richer L 2005 A la recherche de standards internationaux en mati re de PPP In PPP et gouvernance future L Harmattan p 62 166 Richer L 2005 Ibid p 68 49 publiques et le monde des entreprises qui visent assurer le financement la construction la r novation la gestion ou l entretien d une infrastructure ou la fourniture d un service 7 S il parait difficile d identifier clairement les caract ristiques des PPP au del m me du Partenariat Public Priv Institutionnel PPPI qui tel que le rappelle la f d ration des SEM constitue un mode de gestion part enti re
17. l rer la croissance conomique et am liorer l efficacit de l action publique tant dans les pays d velopp s que dans les pays en voie de d veloppement Dans un contexte de rar faction des ressources publiques d l accroissement important des d ficits et de la dette l valuation du bien fond de l action publique d pend de ses r sultats Les logiques d valuation publique et priv e se rapprochent ouvrant la voie la dynamique port e par les partenariats public priv Les nouveaux PPP ont connu une expansion consid rable dans les pays d velopp s comme dans les pays en d veloppement Ce succ s est d la fois la r duction des investissements publics cons cutive aux restrictions budg taires et une approche renouvel e de la gestion publique cherchant b n ficier des capacit s de financement et d innovation du secteur priv D apr s les statistiques de la Banque Mondiale 2500 projets d infrastructures en PPP ont t lanc s dans les pays en d veloppement entre 1990 et 2001 pour un montant de 750 milliards de dollars Dans les pays industrialis s le seul gouvernement du Royaume Uni a sign 665 contrats de PPP entre avril 1987 et avril 2005 Les perspectives de d veloppement des partenariats public priv au sein de l Union Europ enne se situent au niveau non seulement des tats mais aussi des collectivit s territoriales Il s agit d un renouveau g n ralis l chelle mondiale un
18. me sera quasiment abandonn en 1992 et remplac par des structures plus locales les URC Urban Regeneration Compagny Structures plus l g res et temporaires mais correspondant un mod le plus partenarial et local Les URC sont destin es la ma trise d ouvrage d l gu e et non la ma trise d ouvrage directe Et comme pour les UDC la pr sidence des URC est confi e une personnalit du secteur priv et l intention est clairement exprim e du gouvernement est que ces organismes puissent favoriser les affaires to be business friendly C tait galement l objectif de l implication financi re de l tat par l interm diaire de son agence English Parternship qui subventionnait des d veloppeurs promoteurs pour leur permettre d intervenir dans des secteurs en d clin Il s agissait d interventions exceptionnelles dans un pays o la politique d am nagement est essentiellement ax e sur le march Cette politique qualifi e de gap funding actuellement remise en cause par la Commission Europ enne x permettait de remettre dans le march des investissements qui ne seraient pas rentables sans cet apport de subventions permettant de franchir le gap c est dire d assurer le basculement de l investissement dans la rentabilit Ainsi Manchester pour la requalification des quartiers Est m lant habitat d grad et friches industrielles une URC a t mise en place sous l appellation de NEM New East Manchester lim
19. nomm actuellement NXP 83 projet urbain depuis la conception jusqu la mise en uvre Elle est positionn e en amont de l activit op rationnelle et constitue le cadre des interventions des diff rents acteurs du projet Les lois de 2005 sur les concessions d am nagement puis la loi Engagement National pour le Logement de 2006 ont certes acc l r le changement en supprimant la c sure entre am nageur priv et am nageur public et en permettant la cr ation de SPLA Mais ce changement tait en marche bien avant la promulgation des textes de loi dans le d placement des enjeux traditionnels de l am nagement avec tel que cela a t expos au d but de ce chapitre de nouveaux d fis urbains et un changement de nature des projets des projets de plus en plus vocation m tropolitaine de nouvelles chelles de territoires Le tout dans un contexte de crise financi re et conomique qui risque cependant d engendrer chez chacun des acteurs un recentrage sur son c ur de m tier Il convient galement en s appuyant notamment sur les exp riences retirer des crises de ces ann es 2008 2009 de tenir compte de la situation du projet dans le march hors march ou aux franges de celui ci avec dans les diff rents pays europ ens comme en France des dispositifs diff rents pour assurer un effet de levier sur le march Les exp riences europ ennes enrichissent ainsi le champ des modalit s d intervention mais doivent s
20. s Ils acqui rent de plus en plus de terrains non urbanis s qu ils viabilisent et lotissent eux m mes en tenant compte des r gles d urbanisme impos es par les plans d occupation des sols betemmingsplan Ensuite ils construisent sur les terrains lotis ou les revendent Ce processus a non seulement entra n une augmentation des prix du foncier et de la propri t immobili re mais aussi un d ficit dans les revenus des municipalit s Ce nouveau cadre comp titif a mis en vidence l importance du partenariat public priv lors de la mise en place de programmes de renouvellement urbain La notion de partenariat public priv dans le sens anglo saxon d association de groupes priv s au processus de planification et de d cision est ainsi devenue pr sente dans les modes d intervention aux Pays Bas De plus dans les ann es 1990 suite la r cession conomique afin de limiter la participation de l tat dans le domaine du logement la part du secteur priv fut stimul e et une politique de grands programmes les projets cl s fut engag e en faisant appel au partenariat public priv Ces projets concernent surtout des requalifications urbaines li s la restructuration de friches industrielles portuaires ou ferroviaires tel que le secteur du port de Rotterdam Kop van Zuid face au centre ville Les investisseurs priv s ont t associ s l laboration du projet des consortiums s tant constitu s pour la r alisation de
21. s dans tous les domaines de la vie locale En cela les SEML sont un reflet des volutions des politiques urbaines et territoriales de ces cinquante ann es Les remises en cause des ann es 1970 en sont le t moignage En r action l urbanisme des d cennies pass es les SEML tant bien souvent assimil es l re des grands ensembles et sous la pression lib rale d un secteur priv qui s est organis et trouve des relais pr s de ministres tels que Val ry Giscard d Estaing et Albain Chalandon puis plus tard Michel d Ornano les services de l tat veulent marginaliser le syst me de l conomie mixte auquel ils n ont jamais adh r D s le milieu des ann es 1960 la mise l cart des SEML dans la r alisation des Villes Nouvelles de la r gion parisienne rel ve autant de cultures professionnelles en rupture avec celles de la SCET et des SEML que de la volont de r affirmer le r le de l tat et de la planification r gionale symbolis e par la cr ation de la DATAR en 1963 Les SEML ont t ainsi tout la fois acteurs et t moins des jeux de pouvoir et de r gulation crois e entre l tat et les Collectivit s Locales selon les mod les d crits par Patrice Duran et Jean Claude Thoenig Le mod le de r gulation crois e met en pr sence deux cat gories d acteurs dont le poids le r le et les ressources sont asym triques les dirigeants des Collectivit s Locales et les repr sentants de l tat qui en t
22. trise publique de l am nagement s est d s les ann es 1950 appuy e sur le r seau des SEML avec la SEMAEB puis Territoires qui intervient l chelle de l agglom ration L implication de la collectivit dans son urbanisation a une incidence forte dans le positionnement des diff rents acteurs charg s de l am nagement et de la production de logements La SEML qui agit aux c t s de la collectivit pour ce passage l acte de la planification urbaine l am nagement poss de une v ritable l gitimit face aux diff rents promoteurs Elle joue en particulier un r le pr pond rant sur le march foncier et dans sa r gulation Dans son analyse des syst mes de r gulation des march s immobiliers Patrick Le Gales cite d ailleurs l exemple de Rennes La municipalit a une longue tradition d intervention et de planification urbaine peu favorable la sp culation immobili re Pendant les ann es de tr s forte croissance des ann es 1980 la municipalit a organis un cadre d action avec un r seau de promoteurs immobiliers cr ant de ce fait une v ritable communaut d action publique Fortement l gitimes les lus ont utilis toutes les ressources r glementaires ainsi que leur expertise pour maintenir une certaine coh sion sociale dans la ville viter la sp culation et l embourgeoisement du centre ville attirer de nouvelles populations C t public ils ont d velopp des observatoires des organism
23. urbain que ne le permet le travail de terrain au jour le jour Il souhaitait de la sorte parvenir une meilleure compr hension de ces incessantes remises en question dont furent toujours l objet depuis qu il les pratique et m me avant en fait depuis les ann es 1950 les SEML D sireux d inscrire sa r flexion dans un cadre qui soit ind pendant des mondes professionnels dans lesquels il avait jusqu alors volu le futur doctorant s est adress au Professeur Maurice Goze Directeur de l Institut d Am nagement de Tourisme et d Urbanisme de l Universit de Bordeaux 3 et membre d une UMR 5185 ADES qui allait 5 devenir son quipe universitaire d accueil Jacques Da Rold et Maurice Goze avaient fait connaissance lors du s jour de stagiaires de IATU la SEM Gironde D veloppement que dirigeait alors le premier ainsi qu l occasion de la pr paration d une table ronde pour le congr s des SEM organis Bordeaux en 2004 Les deux partenaires avaient tabli ensemble le double constat que d une part les SEML avaient t au cours des cinquante derni res ann es les t moins souvent d cri s voire contest s de l volution des politiques urbaines territoriales de notre pays et qu ce titre elles constituaient sans doute un bon r v lateur de ces politiques alors que d autre part elles avaient paradoxalement fait l objet de peu de recherches universitaires l exception de travaux
24. 20 ans avec une production de quartiers successifs aux ambiances et aux vocations diff rentes Avec le propri taire d une partie du foncier la SNCF le partenariat s engage au sein m me de la SEM dont la SNCF est actionnaire hauteur de 20 et pour les acquisitions qui se r alisent en fonction de l avancement de l op ration tel que l indiquait Th r se Cornil On ach te les terrains un prix qui est fonction du prix auquel on le vend c est justice puisque ce sont des biens de m me nature Donc il n y a pas de raison qu il y ait des distorsions entre les modes d valuation 7 la S3D et la Communaut Urbaine de Dunkerque pour le projet Grand Large en associant les promoteurs am nageurs en amont de la r alisation des projets tel que le d crit Jean Louis Muller Nous avons choisi d instaurer une m thode de partenariat fond e sur la transparence financi re et la co production D o un appel concurrence aupr s de trois groupes de promotion immobili re 76 la SODEBAT 93 avec Nexity pour la requalification des Docks de Saint Ouen la premi re partie du projet de ville se concr tisant sur des terrains appartenant Nexity terrains dont une partie sera affect e un futur parc urbain Afin d enrichir la r flexion la filiale villes et projets de Nexity r alise des tudes sur le commerce audonien et la pollution des Docks Hors norme le projet de reconqu te des Docks l est la fois par sa
25. 7 management et salari s 10 8 actionnariat flottant 43 7 Source site www nexity fr 280 Tran M 2007 Nexity Villes et Projets apprendre faire ensemble Traits urbains n 13 p 53 54 281 Maurer A 2006 Les SEM et le march de l am nagement tudes et perspectives apr s la r forme des concessions d am nagement Master 2 UT1 sciences sociales Toulouse p 49 282 AGDVM Agence de D veloppement du Val de Marne R g n ration conomique et Urbain en Europe S minaire du 15 avril 2005 p 8 283 Bertrand Parcollet a t galement responsable la SCET et en SEM 284 Vatov M C 2008 dossier de M tier d veloppeur priv Traits Urbains n 22 p 17 82 design Le partenariat avec le Port Autonome de Paris propri taire des lieux et gestionnaire du domaine fluvial s est effectu dans le cadre d un bail de 50 ans Pour la requalification de 130 000 m d entrep ts boulevard Mac Donald une SAS Soci t Anonyme Simplifi e la SAS Paris Nord Est a t cr e entre ICADE la CDC et la SEMAVIP SEM d am nagement de la Ville de Paris cette formule permet de garantir une coh rence dans la cr ation du nouveau quartier envisag et la requalification des entrep ts La Ville de Paris pr sente au sein de la SAS par le biais de sa SEM ma trise ainsi l ensemble du projet Dans l action conomique les SEML se sont galement impliqu es dans la mise en uvre de d marches innovantes pou
26. Agglom ration 109 Ferras R et Volle J P 2002 Ibid p 84 30 La technopole n est pas un projet part elle est partie int grante du projet urbain de Montpellier tel que le signale Jean Pierre Garnier Longtemps d laiss au nom d une conception triqu e de la modernit soumise aux imp ratifs exclusifs d efficacit et de rentabilit l urbanit retrouve droit de cit dans le mod le technopolitain que propose Montpellier La m moire et l histoire le ludique et le po tique la cr ation et l imagination le d sir et le plaisir occupent nouveau une place de choix dans cet espace o l on s efforce de ressusciter pour les conjuguer au pr sent le savoir faire de l art urbain et le savoir vivre de la convivialit citadine Cette imbrication dans l action du d veloppement conomique de l am nagement de l espace et de l action culturelle constitue une des caract ristiques de la culture montpelli raine que l on retrouve galement Rennes avec notamment la cr ation d s 1984 sous l gide de Michel Phlipponneau de la technopole Rennes Atalante dont les bases existaient bien avant sa cr ation Cette culture urbaine associant am nagement de l espace planification et d veloppement conomique historiquement pr sente dans les agglom rations de Rennes et de Montpellier tait absente dans la Communaut Urbaine de Bordeaux puisqu il fallut attendre 2004 pour que le d veloppement conomique sous l
27. Ibidem 1996 p 203 204 32 Bruges M rignac Pessac Gradignan Cenon Pour contourner la comp tence communautaire en mati re de ZAC la r alisation de ces lotissements s effectua en r gie directe ou fut confi e une SEML voire un promoteur priv L implication de la SBRU dans les scandales financiers d nonc s par la chambre r gionale des comptes en ces ann es 1990 compl tant les d boires de la SAUNAB Bordeaux Lac discr ditera pour de nombreuses ann es la formule de l conomie mixte Les SEML continuent de v hiculer cette image n gative li e tant aux scandales qu aux d boires de BGE Bordeaux Gestion Equipement de Bordeaux Technopolis des SEM de Talence ou de Villenave d Ornon BMA la Bastide Bordeaux la SAEMCIB B gles r novation urbaine Yves Farges Cette attitude de suspicion l gard de l conomie mixte li e aux d boires des SEML bonnes tout faire expliquent l engouement actuel dans l agglom ration bordelaise pour la recherche de nouvelles formules de Partenariat Public Priv et renforce la tendance la diversit des acteurs publics et priv s tant au service des communes que de la communaut urbaine Ainsi lorsqu la Ville sans projet selon l expression de Jean Marieu succ dera le tapis de bombes avec des projets de tous c t s un d ferlement d initiatives et qu un programme de ZAC sera engag programme ambitieux r pondant la n cessi
28. Le risque de concurrence sur le march des quipements publics est ainsi bien r el pour les SEML d autant que des mesures d assouplissement sont pr vues pour stimuler les contrats de partenariat Le champ des interventions en contrat de partenariat dans le domaine des quipements publics s av re ainsi extensible et se situera alors dans celui des interventions des SEML en ce qui concerne leurs interventions en ma trise d ouvrage d l gu e Les SEML peuvent demeurer pr sentes dans ce march avec trois niveaux d intervention sont possibles le conseil amont et l assistance au montage du projet pour valuer au sein d une quipe comportant des juristes et des financiers l opportunit du Contrat de Partenariat laborer le dossier de consultation et assister le ma tre d ouvrage dans la conduite du dialogue comp titif et la n gociation du contrat avec le groupement retenu Il s agit l d une mission classique d Assistance Ma trise d Ouvrage en qualit de constructeur au sein de l quipe de projet La SEML intervient alors en contrat de promotion immobili re pour la soci t de projet mandataire de l quipe Cette pratique classique des interventions de SEML en immobilier d entreprise est celle qui est g n ralement pratiqu e dans leurs participations des Contrats de Partenariat type BEA ou BEH pour la r alisation de gendarmeries ou d h pitaux au sein de la soci t de projet et en qualit de co
29. Montesquieu 53 Masboungi A et Roux J M 1995 Public Priv quel am nagement pour demain Villes et Territoires p 11 12 54 Breuillard M et Fraser C 2007 Comparer et non pas juger In Am nagement et Urbanisme en France et en Grande Bretagne L Harmattan p 23 15 Reflet et r v lateur des cultures locales M tropole gouvernance urbaine et gouvernement des villes Au travers d un regard crois sur les agglom rations de Bordeaux Rennes et Montpellier le r le et le positionnement des SEML sont diff rents en fonction des cultures et histoires locales selon les hommes qui font la Ville leurs r seaux leurs aspirations les modes de gouvernance selon les cultures locales culture de pouvoirs h rit e du syst me Chaban sur la Communaut Urbaine de Bordeaux culture de projet sur les agglom rations de Rennes et Montpellier depuis 1955 Rennes et 1977 Montpellier en fonction de l implication des collectivit s dans la ma trise fonci re et la planification urbaine en fonction des hommes lus techniciens gens des SEM et des g ographes universitaires qui les accompagn rent tels Michel Philipponeau Rennes ou Raymond Dugrand Montpellier dans le champ largi des acteurs de la Ville et dans le contexte de l mergence des pouvoirs m tropolitains au del de leur institutionnalisation Le champ des acteurs de la Ville et de l am nagement territorial s est largi surtout ces
30. Parfait F 1959 Conception organisation r alisation des grands ensembles d habitations Urbanisme n 65 p 18 39 29 Duran P et Thoenig J C 1996 L tat et la gestion publique territoriale Revue Fran aise de Sciences Politiques v 46 p 584 30 Lors des premi res discussions sur l am nagement touristique du littoral Languedoc Roussillon tel que rapport par Lyonnet A et Menard L A 1969 Recherche sur l administration de mission dans la vie locale PUF p 13 11 lesquelles elles b n fici rent du soutien des lus locaux dans leur revendication d mancipation par rapport au pouvoir d tat Des alliances contre nature se nouent alors entre les tenants d un lib ralisme r gul par les garants de l tat au minist re des Finances et certains syndicats tels la CGT ou FO qui trop souvent continuent de confondre service public et fonction publique m me au sein du Conseil Economique et Social D autre part on note un engagement accru des lus locaux dans la ma trise du d veloppement de leurs villes l urbanisme et le cadre de vie devenant des priorit s politiques locales et un d sengagement financier relatif de l tat qui s appui d avantage sur le secteur priv conduisent r examiner le r le de chacun au sein des SEML La tutelle de l tat l influence de la CDC et de ses filiales est critiqu e par les lus locaux engag s dans un mouvement d mancipation notamment par les nouveaux maires a
31. Rennes et Saint Jacques de la Lande de p dagogie pr s des autres acteurs et des acteurs nouveaux notamment dans le cadre de l agglom ration pr s des lus de communes p riph riques impliqu s maintenant dans cette d marche 130 Le Gales P 2003 Le retour des villes europ ennes Presses de Sciences Po p 311 313 131 La ZAC de la Courrouze fait partie des premiers co quartiers r f renc s en France source site www ecoquartiers developpement durable gouv fr Un des objectifs dans la d marche de d veloppement durable de la ZAC de la Courrouze est de limiter les co ts pour permettre une mixit sociale effective et cet effet la SEM Territoires recherche par n gociation avec les promoteurs tant sociaux que priv s les solutions optimales tant sur les am nagements que sur les b timents Dans la tradition rennaise l action de l am nageur ne se limite pas la mise disposition de terrains et celui ci s implique dans l ad quation des logements au projet politique d fini par la Collectivit 36 r habilitation Kennedy Rennes avec Territoires La particularit de la SEM Territoires par rapport aux pratiques bordelaises tient galement la mise en coh rence du territoire institutionnel avec le territoire d action au del m me des cadres juridiques de comp tences possibles Alors que BMA n ayant pas la l gitimit op rationnelle de SEM d Agglom ration est amen e d velo
32. SPLA EPA de la structure de SPLA avec SPLA avec SPLA r gie Office et SA HLM projet propri taires promoteurs HLM promoteurs priv s exemples compensation Bilbao Ria 2000 Porto Antica le gap funding anglais trangers en Espagne G nes Manchester Orestad Copenhague exemples fran ais Boulogne sur Dunkerque la plupart des interventions de SEM en terrains Renault Projets et stations interventions de centre ville et en Paris Rive Gauche touristiques SEM SPLA quartiers de grands Montpellier ensembles Rennes Nantes Lyon Office HLM sur la CUB Bordeaux situation au regard du march dans le march dans le march ou aux franges dans le march ou aux franges hors march ou aux franges du march 85 Les EPL en Europe d faut de l existence d une d finition juridique commune tous les pays quatre facteurs peuvent tre pris en compte pour d finir une Entreprise Publique Locale la forme soci taire de l entreprise une E P L est une entreprise cr e sous la forme d une soci t priv e l exercice d une mission d int r t g n ral le contr le r el d une ou de plusieurs collectivit s sur l activit de l entreprise Quelle que soit la part des collectivit s au capital de la soci t il convient que celles ci disposent d une capacit de contr le m me au travers d une minorit de blocage le champ local tant de l activit qu
33. Sur l op ration Cappont op ration de densification urbaine et de mise en continuit de diff rents quartiers avec cr ation d un campus universitaire et de programmes de logements commerces cin mas un important multiplexe le r gime de coop ration fut adopt pour les secteurs concernant l Universit la municipalit disposant d une part importante des terrains pour les autres secteurs o la municipalit ne disposait pas de terrains le r gime de compensation servit pour assurer les partenariats avec les promoteurs am nageurs regroup s au sein de la junta de compensacion la soci t EMU exer ant alors sa mission dans le cadre d une ma trise d ouvrage d l gu e pour le compte de la junta Barcelone les soci t s d am nagement cr es par la Ville pour les projets sp cifiques tels Forum Besos Infrastrucures del Llevant SA et pour le projet 22 22 Barcelona SA ont comme dans le cas de Lleida un capital enti rement municipal 22 Barcelone SA labore en collaboration avec des partenaires priv s ou publics les plans de transformation urbaine du quartier Poblenou Six secteurs 47 du territoire en transformation sont ainsi initi s par le public parc central gare intermodale campus audiovisuel pour agir comme levier aupr s du priv pour la transformation du quartier et le connecter aux quartiers alentours Pour les op rations que la mairie ne r alise pas directement une Association administ
34. ambitieux et la question est de savoir s il n est pas illusoire de penser qu une loi peut remplacer le r le actif que les municipalit s jouaient dans l am nagement pendant la p riode de la politique d acquisition fonci re La question de la ma trise fonci re par les municipalit s appara t ainsi clairement au c ur du d bat des politiques d am nagement aux Pays Bas D une politique fonci re sous l gide des municipalit s la d rive des ann es 1990 a conduit un urbanisme n goci selon des formes de partenariat public priv dans lesquelles la collectivit souhaite cependant conserver la ma trise C est le cas pour le projet d Ijburg un nouveau quartier d Amsterdam d expansion urbaine sur des les artificielles de la rivi re Ij Ces nouveaux quartiers s inscrivent dans la politique d urbanisation Vinex d finie en 1994 par le gouvernement central Ils devaient selon les prescriptions de l tat tre am nag s dans le cadre d un partenariat public priv avec la municipalit d Amsterdam Le secteur sera am nag dans le cadre d un partenariat entre la municipalit et des d veloppeurs priv s une nouveaut par rapport une longue tradition de production urbaine en r gie directe Les deux premi res les Haveneiland et Rieteilanden seront r alis es gr ce un partenariat public priv entre la municipalit dont la ma trise d ouvrage est d l gu e une r gie ad hoc le Projectbureau ljburg et six co
35. au niveau de l urbanisme op rationnel Celui ci tant conduit sous l gide de chaque maire m me dans le cadre des ZAC de comp tence communautaire Ainsi la SEM d am nagement BMA Bordeaux M tropole Am nagement ex SBRU dont la CUB est l actionnaire majoritaire ne peut dans les faits tre consid r e 124 Bordeaux M tropole Am nagement ex SBRU Soci t Bordelaise de R novation Urbaine 125 In Cit ex SBUC Soci t Bordelaise d Urbanisme et de Construction 34 comme SEM d agglom ration La CUB pourtant actionnaire principal de BMA avec 69 de son capital n intervient d ailleurs qu hauteur de l ordre de 27 dans son chiffre d affaires le principal client de BMA tant le Conseil R gional non actionnaire Il en est de m me d In Cit ex SBUC autre SEM ayant elle m me la Communaut Urbaine comme actionnaire principal mais qui intervient presque essentiellement Bordeaux dans le cadre de la r habilitation r novation du centre ville Cette multiplicit des acteurs de l am nagement observation valable galement pour le logement social sur le territoire de la CUB confirme la place pr dominante des pouvoirs locaux et l h ritage du d coupage spatial instaur par Jacques Chaban Delmas Cette situation fruit de l histoire contraste avec le positionnement des SEML des agglom rations de Montpellier et de Rennes Rennes la planification urbaine associ e la ma trise fonci re et la ma
36. cessaire primaut de la planification publique laquelle les initiatives priv es doivent dans une large mesure se pr ter voire se soumettre Les libert s et possibilit s d actions individuelles selon la conception n erlandaise ne sont justement garanties que dans la mesure o les institutions publiques de l tat aux municipalit s interviennent dans leur coordination et leur r gulation pour quilibrer les divers int r ts sinon parvenir un consensus Le fait que les Pays Bas soient un pays dens ment peupl joue galement un r le dans la compr hension et l acceptation de la n cessit d une action de l tat la fois ordonnatrice et r gulatrice de l am nagement territorial Le rapport la propri t fonci re est une incidence de ces diff rents facteurs tant culturels que physiques et g ographiques Les municipalit s peuvent ainsi exercer une action r elle sur le march foncier urbain tant sur la formation des prix que sur l utilisation des sols dans le tissu urbain La politique fonci re des municipalit s ne se borne pas des mesures de planification et de r glementation elle consiste aussi intervenir directement sur le march du logement en tant que propri taire et en tant qu exploitant La viabilisation des terrains est un des principaux modes d intervention En r gle g n rale le processus se d roule de la 238 SCET La force d un r seau 2006 p 71 239 Kroes H et Rosemann J 1994 Le
37. cimeti res sont assur s par une EPL dont le capital est d tenu 59 par la ville de Barcelone et 49 par le groupe INTUR 295 Tel qu Paris mais aussi Carhaix Tours Saintes B ziers Perpignan Grenoble La Tronche Brest et Villetaneuse Nancy pour la gestion d un service de cr matorium 87 publiques locales Enfin la Gr ce fait exception avec un nombre lev d entreprises publiques locales Ainsi dans les pays du Nord de l Europe d centralis s de longue date des entreprises publiques existent depuis la fin du XIX si cle En Allemagne sous l expression Gemishte wirtschaft conomie m lang e une loi du 6 juin 1895 autorise les communes participer au capital de certaines soci t s les Stadtwerke En Belgique les intercommunales voient le jour en 1897 En Finlande de telles entreprises sont cr es d s la fin du XIX si cle dans le domaine de l nergie et en Su de les premi res soci t s communales les kommunala bolag sont cr es dans les ann es 1870 Au sein des pays nouveaux entrants dans l Union Europ enne pays de l Europe de l Est o l chelon local a t r cemment r tabli en g n ral les entreprises publiques locales sont apparues en deux temps Tout d abord l tat a r alis un transfert de propri t de ses entreprises dont l activit s exer ait localement au profit des collectivit s locales Un statut de r gie ou d entreprise municipale de droit public souve
38. d ordre juridique C est dans ce contexte que Jacques Da Rold pr para puis soutint le 20 novembre 2008 sa th se Son originalit th matique toujours bien pr sente dans ce texte reposait sur une observation scientifique des SEML en tant qu acteurs op rationnels et que t moins de la mise en uvre des politiques territoriales urbaines au cours du dernier demi si cle Au del de la prise en compte du cadre juridique des SEML ce travail s attache donc essentiellement l analyse de leur l gitimit op rationnelle ce qu elles font plus qu ce qu elles sont ou plus exactement ce qu elles devraient tre aux yeux de la loi et des r glementations Leur l gitimit est donc consid r e ici travers le prisme des projets strat giques des lus locaux celui de leur volont politique de ma triser les dits projets celui de leur niveau d implication dans leur d roulement La th se de Jacques Da Rold peine r sum e dans ce num ro des Cahiers ADES d fend l id e toujours discutable et que l auteur discute d ailleurs lui m me dans les pages qui suivent que les SEML ont t et demeurent dans leur principe comme dans leurs pratiques de bons outils susceptibles d accompagner de mani re efficace le passage toujours annonc mais continuellement diff r du gouvernement des villes la gouvernance urbaine Par del les trois exemples fran ais qu il compare en donnant aux ho
39. dans les pays du Nord de l Union europ enne ainsi que dans les nouveaux tats membres de l Europe de l Est Il en est de m me pour les secteurs de l eau et sur le march du chauffage alors qu en 289 Elles ont t exclues de l analyse effectu e par DEXIA 290 Verdier A 2004 Les entreprises publiques locales dans les 25 pays de l Union europ enne DEXIA tableau de synth se 291 Source site www lesepl fr site ayant remplac celui de la f d ration des SEM www federationdessem org 292 Cf la SEMIPER en Dordogne 86 France au Royaume Uni et en Irlande les EPL sont peu pr sentes du fait de la concurrence des entreprises priv es ou des entreprises nationales environnement et traitement des d chets activit s traditionnelles d EPL dans la plupart des pays avec en France la concurrence des groupes priv s qui sont pr pond rants sur ce march de m me qu en Irlande o la gestion des d chets est assur e par des groupes priv s transports publics et gestion du stationnement avec comme en France une r partition entre EPL groupes priv s et r gies Les modes de transport pris en charge par les autorit s locales varient d un pays l autre Ainsi en Allemagne et en Su de il peut s agir aussi bien des transports urbains que des transports non urbains t l communications avec des interventions d EPL en Allemagne Autriche et Belgique en France t l distribution en Finlande Gr ce Lettonie Sl
40. de 7 communes Il s agit cependant d une tape dans une volution de la Ville de Montpellier qui se poursuit depuis 1977 avec le district puis l agglom ration dans le souci constant d associer d veloppement conomique am nagement de l espace et action culturelle trois axes qui assurent la coh rence des actions telle que la pr sente Christophe Castieau lors d un entretien avec Jean Paul Volle On n est qu au d but de quelque chose Cette politique d urbanisme bas e sur une ma trise du foncier permettant d accumuler des r serves facilite toute une s rie de grands travaux le Z nith le Corum la piscine olympique les stades de la Mosson et d Yves du Manoir le d veloppement des grands quartiers comme Odysseum et H pitaux Facult s Ces grands quipements sont des l ments de l armature Le projet urbain d velopp depuis 1977 est d une grande coh rence pour constituer un centre urbain vertus m tropolitaines Dans cette logique le tramway est un l ment essentiel de la coh rence du projet Au del des trac s de la ville ses trac s pousent une nouvelle r alit l agglom ration L agglo a montr des avanc es En termes de mobilit d quipements de meilleure prise en compte du territoire l Agglo a invent une fa on d tre au travers de ses SCOT PLH PLU L absence de certaines communes p nalise l espace g ographique lequel aurait eu plus de moyens plus d efficacit Il est peut tre le d f
41. de la r mun ration contrairement au contrat de partenariat fran ais dont la r mun ration est essentiellement d origine publique Certains font l objet du versement du prix par l administration publique France d autres font l objet du versement du prix en tout ou partie par les usagers Cette pratique extensive des contrats de partenariat vers le mod le de la concession se retrouve en Italie avec les contrats de promoteur cr s en 1994 Ils disposent d une structure tarifaire modulable associant paiement public et financement priv avec une initiative priv e susceptible d tre l origine du contrat Ces contrats sont g n ralement qualifi s de concession en Espagne et au Portugal avec la m thode du p age virtuel shadow tolls dans lequel le versement est assur par la puissance publique mais sur la base du trafic ou de l usage r el syst me d velopp dans le domaine des infrastructures autorouti res Ce mode de paiement peut d ailleurs compl ter un paiement per u sur les usagers p age r el et p age virtuel ce qui permet aux collectivit s publiques de moduler le rapport entre les recettes per ues sur l usager et celles per ues sur le contribuable L ventail des PPP mis en uvre dans les diff rents pays europ ens sur la base des PFI est ainsi plus vaste que celui offert par les Contrats de Partenariat fran ais Ainsi en Angleterre m me si le PFI avec des recettes provenant de la puissance publique
42. des Entreprises Publiques Locales EPL de mises en uvre de Partenariats Public Priv montrent qu existent partout ailleurs davantage de souplesse et de pragmatisme qu en France Cette souplesse et ce pragmatisme se retrouvent dans la plupart des pays europ ens dans la nature et les conditions d interventions des 16000 Entreprises Publiques Locales EPL europ ennes 286 Fr bault J dir 2005 La Ma trise d Ouvrage Urbaine Le Moniteur Ville am nagement p 16 287 Ousset B et Poidevin J L 2007 atelier anim par La coop ration public priv en am nagement Club ville am nagement 5e entretien de l am nagement de Marseille p 17 18 288 SCET Intersem Les dossiers du r seau Nouveaux enjeux urbains mai 2008 p 41 84 faible implication de la CL dans le cadre r glementaire des doc d urbanisme sans implication CL pas de vision ni de projet de la CL substitution du priv la CL la collectivit a le projet mais pas le foncier et ne souhaite pas r aliser elle m me mais n gocier la collectivit a le projet et le foncier mais ne souhaite pas r aliser elle m me vision priv priv public public programmation montage concep priv priv public et priv priv tion architecturale r alisation priv priv priv priv prise de risques priv priv priv priv partag avec CL types d acteurs lotisseurs promoteurs promoteurs promoteurs am
43. des conditions tr s favorables aux propri taires s applique rarement l urbanisation son usage tant limit aux quipements publics et infrastructures parfois aux zones industrielles la coop ration syst me dans lequel l initiative est publique mais o les propri taires priv s sont contraints de participer un am nagement d cid et organis par la municipalit Les propri taires qui ne souhaitent pas participer cette sorte d AFU forc e sont indemnis s confortablement ce qui explique la bonne acceptation de ce syst me permettant de d bloquer des situations fonci res difficiles la compensation forme particuli re de partenariat public priv o l initiative revient aux propri taires fonciers d s lors qu ils d tiennent plus de 50 de la superficie de la zone d velopper La majorit des propri taires peut alors contraindre une minorit r calcitrante au besoin par l expropriation en ayant obtenu la pr rogative de puissance publique Une association est cr e pour la r alisation de l am nagement la junta de compensacion sorte d AFU autoris e fran aise laquelle participe la commune m me non propri taire La commune au terme de l am nagement r cup rera 10 des terrains viabilis s C est aujourd hui en Espagne la formule la plus r pandue on estime qu entre 30 40 de l urbanisation se fait de cette fa on Concr tement d importants am nageurs constructeurs acqui rent les ter
44. des services publics locaux au m me titre que le partenariat public priv contractuel 168 des formes de contrats existent en France pour des associations du secteur public avec le secteur priv dans la logique de fourniture contre paiement d un prix les march s publics r gis tant par la loi sur la Ma trise d Ouvrage Publique loi MOP que par le Code des March s Publics dans la caract ristique de transferts de risques un op rateur priv dans l exploitation d un service public et parfois dans la construction avec les d l gations de service public DSP la concession la fran aise ainsi qu un d veloppement de pratiques permettant de compl ter les possibilit s d intervention telles que par le biais de la Vente en tat Futur d Ach vement VEFA et de Beaux Emphyt otiques Administratifs BEA ou pr vus dans des secteurs particuliers tels ceux du secteur hospitalier et des minist res de l Int rieur et de la D fense Ce mod le tait t 1l en crise comme le rapportait en 1999 l Institut de la Gestion D l gu e tout assurant la promotion du service public la fran aise et celle de la D l gation de Service Public Le mod le des concessions la fran aise est aujourd hui en crise La France est dot e d un droit public souvent consid r par les intervenants trangers comme archa que rigide et surtout peu transparent La l gislation instable des march s publics la question lancinante du c
45. dispositif d am nagement Que l on se rassure toutefois le parti d engagement aupr s des SEML qu il adopte ne se d marque jamais d un regard scientifique qui fait la part des choses p se le pour et le contre sans sombrer aucun moment dans une hagiographie si jamais l on est autoris employer ce terme pour les SEML consid r es d s lors comme des personnes des actants la mani re de Michel Lussault de ces organismes m lant secteurs public et priv Pour se r sumer il convient de pr ciser que deux circonstances expliquent dans le cas de notre auteur cette mutation de l acteur en chercheur La premi re tient un d sir de monter au cr neau devant la remise en cause r cente de la l gitimit des SEML alors m me que le champ des acteurs de la ville s largit du fait de l mergence de nouvelles formes de Partenariat Public Priv PPP et d Entreprises Publiques Locales sur fond de culture europ enne et de mondialisation La deuxi me raison sans doute plus importante encore que la premi re aux yeux de Jacques Da Rold tient son souci parvenu au bout de sa vie active de prendre le recul n cessaire pour r interpr ter voire d crypter le sens de ces ann es pass es dans l action d am nagement et dans la philosophie des Partenariats Public Priv Sa posture consiste aussi replacer ces ann es pass es dans une vision plus diachronique de l am nagement des territoires de l
46. du type des SEML fran aises En Allemagne Cologne la SARL MPK Media Park K ln fond e en 1988 pour restructurer et valoriser les terrains d une ancienne gare de marchandise en centre ville a un capital r parti entre la ville de Cologne le Land de Rh nanie Nord Westphalie pour 25 05 chacun un acteur priv professionnel du secteur des m dias galement 25 05 et les parts restantes un mandataire de gestion Les projets de restructuration et de r am nagement des zones portuaires centrales de la ville de Francfort Westhafen et Osthafen sont con us de fa on similaire La Ville de Francfort tout comme celle de Cologne s est donn e pour objectifs d une part s assurer qu elle puisse pr server son influence sur les modalit s et orientations de r utilisation de la soci t cr e pour ces projets et d tre associ e aux r sultats conomiques d autre part de pr server l efficience et la flexibilit du processus global Un autre exemple de PPP intercommunal et interurbain en Allemagne est fourni par l Agence Emsher Lippe soci t de d veloppement r gional fond e en mai 1990 avec un panel d actionnaires tr s large douze villes deux chambres consulaires la Westdeutsche Landesbank avec les sept caisses d pargne du Land trois organisations de m tiers et 18 entreprises Cette Agence a pour objectif l appui au d veloppement la mise en uvre op rationnelle tant assur e par des promoteurs priv s
47. e de la culture dans la fabrication de la ville ceux de l Ile de Nantes avec la SAMOA ou de Lyon avec la SPLA Lyon Confluence seraient la hauteur du pari gagn Bilbao Sur l Ile de Nantes le pari culturel r side tout autant dans la reconqu te des rives de la Loire par les habitants et le quartier lui m me que dans la cr ation d quipements et v nements rattach s l histoire du site comme la transformation d anciennes halles du chantier naval en lieu culturel et de promenade lieu de culture vivante et de m moire dans une d marche de projet se construisant au fil du temps Ainsi au lieu de d molir les usines ALSTOM a t on propos de les conserver pour en faire un lieu d expositions temporaires du Grand R pertoire de Fran ois Delarozi re et son quipe Cette ancienne usine peine ferm e devient un lieu d exposition o les gens se pressent Parall lement partir de cet h ritage d anciens b timents sont transform s en laboratoires de biotechnologies ou bien d anciennes halles le trois Nefs deviennent un grand espace couvert un lieu de promenade C est partir de l motion que nous avons ressentie lors de la premi re visite de ces ateliers partir du soin apport leur transformation leur fabrication qu on peut inventer sur le site des chantiers ce vaste espace public couvert cette rue qui maintenant partir de ce b timent devient une sorte de grand abri ouvert la vie prolongement
48. et Poidevin J L 2007 Ibid p 13 235 Le football moteur principal du projet tait per u comme appartenant l industrie du spectacle secteur o les entreprises sont de propri t et de gestion purement priv e Fraser C 2007 Le financement de l am nagement In Am nagement et urbanisme en France et en Grande Bretagne L Harmattan p 248 236 Fraser C 2007 Ibid p 248 237 Fraser C 2007 Ibid p 249 67 tablir la programmation d taill e lancer la consultation technique d analyse des offres arr ter les principes d am nagement du quartier d implantation Ce travail permettra de choisir le concessionnaire consortium Bouygues Dumez SGE Se pose alors le probl me de la structure qui assistera l tat dans le contr le de la construction puis de l exploitation du stade et qui m nera l op ration d am nagement du quartier Les deux aspects de la construction du stade et de la requalification du quartier sont donc la diff rence de l exemple anglais abord s ensemble dans un projet global Ajoutons que m me si Saint Denis comme Wembley la construction et l exploitation de l ouvrage lui m me font l objet d un partenariat public priv confi un consortium priv en France l tat conserve un droit de regard sur le suivi de l exploitation Pour ces raisons projet politique strat gique pour l tat souhait d en conserver la ma trise et intuitu personae entre les repr sentant
49. ext rieure au projet du Stade L enjeu public tel que nous le concevons en France est ainsi quasi nul Wembley a t construit par des australiens et occupe une place significative dans le portefeuille d investissements d une banque d tat allemande M me s il peut tre politiquement utile de pr ciser que le contribuable a particip pour moins de 20 au co t de sa construction il est galement vrai que l enjeu public dans le projet est nul puisqu il est la propri t d une entreprise priv e anonyme qui va s octroyer tous les b n fices C est une faible consolation de noter que le projet est actuellement en retard et en manque d argent et risque fort de ne pas tre inaugur temps La construction du Stade de France pr sente au contraire une histoire tr s diff rente fruit de cultures et de pratiques urbaines galement tr s diff rentes Paris avait besoin de remplacer le Parc des Princes vieillissant pour accueillir la coupe du Monde de 1998 et le projet fut suivi au niveau de l tat ce qui explique l implication de la Caisse des D p ts et Consignations CDC et de la SCET d s l abandon du site de Melun S nart et le choix de celui de Saint Denis L tat confie au groupe de la CDC le montage de l op ration devant aboutir au choix du concessionnaire La Caisse des D p ts cr e alors une mission Grand Stade dirig e par le directeur r gional de la SCET La mission en moins d un an va 234 Ousset B
50. il a exist des ann es 1950 la fin des ann es 1980 avec quelques soubresauts dans les ann es 1970 Ces fondements demeurent encore ceux d aujourd hui dans une continuit des municipalit s successives d Henri Fr ville de 1953 1977 de Edmond Herv depuis 1977 et aujourd hui de Daniel Delaveau Henri Fr ville tout comme Edmond Herv ont structur leurs actions autour de deux grands axes innovants et anticipateurs lorsqu ils furent initi s la planification urbaine pour contr ler l expansion et la modernisation des infrastructures hier sur Rennes et le district aujourd hui sur l agglom ration et au del dans tout le Pays de Rennes L Agence d Urbanisme l AUDIAR cr e en 1969 joue en ce domaine un r le pr pond rant de conseil et d observatoire le d veloppement conomique associ au d veloppement de l enseignement sup rieur pour faire de Rennes une m tropole intellectuelle et culturelle La plus grande partie des constructions s effectue ainsi sur des territoires ma tris s par la collectivit pratique qui se poursuivit dans le cadre de la r alisation de Zones d Am nagement Concert s Entre 1954 et 1982 pr s de 58 3 des logements construits sur Rennes rel vent de ces op rations planifi es qui comportent une part importante de logements sociaux Ce rapport d une ma trise publique essentiellement en ZAC de l ordre de 60 des secteurs livr s l urbanisation perdure l examen des indic
51. impulsion d Alain Rousset devienne une mission de la CUB part enti re au del de travaux de voiries et de la pose de tuyaux La rupture de 1995 avec l re Chaban eut pour catalyseur l accord politique sur le trac des lignes de tramway permettant de satisfaire tant les lus de gauche des communes p riph riques que ceux de la ville centre dans l esprit du troc communautaire avant l engagement des r flexions sur l urbanisation partir de l laboration du PLU au d but des ann es 2000 Auparavant comme le soulignaient Jean Dumas et Jean Paul Charri Le consensus politique se double d une faiblesse des politiques communautaires La plupart des lus communautaires en m me temps et avant tout des lus communaux v hiculent une conception municipaliste de la r partition des comp tences entre les chelons communal et intercommunal Le pouvoir de l agglom ration y est r siduel Incapable de d finir une politique g n rale d agglom ration elle se contente de r ponses ponctuelles aux demandes des communes et g re les domaines techniques assainissement eaux us es et pluviales ordures m nag res sans engager de politiques publiques ambitieuses L effet tramway au d but des ann es 2000 fut le levier qui engagea les lus de la CUB et des communes dans une d marche de planification urbaine sous l gide de l agence d urbanisme l A urba et de son directeur Francis Cuillier confort par les pr coni
52. juridico financier mais s accompagne d un changement profond des pratiques pour les clients publics adopter un nouvel tat d esprit o faire faire plut t que faire o imposer non des obligations de moyens mais des obligations de r sultat o acheter non un ouvrage mais un service pour les entreprises et industriels raisonner sur le long terme o consid rer la dur e de vie de l ouvrage et non sa seule p riode de r alisation o internaliser les arbitrages entre investissement et fonctionnement pour les acteurs financiers o consid rer la fonction d investisseur s engageant dans la dur e comme une fin en soi et non comme un moyen d acc s des contrats adjacents o appr cier le risque sa juste valeur Panorama des partenariats public priv 4 Risques de construction Risques Gara de performance 3 de construction ND et de demande Risques la charge et de performance 2 du secteur public s EAOn E EE SE NE RE Concession la fran aise March s publics Contrats de partenariats s R mun ration du partenaire R mun ration du partenaire par le secteur public par l usager Source DEXIA Source DEXIA In Baumstark Luc Partenariats Public Priv et actions locales juillet 2005 p 17 Le Partenariat public priv ne justifie ni les espoirs inconsid r s que certains ont pu placer en lui ni les opprobres dont d autres l ont couvert C est un outil particuli rement eff
53. l affinage urbain cher Raymond Dugrand Montpellier dans cette vision pouvant tre qualifi e d imp riale veut offrir ses habitants selon la formule m me de Raymond Dugrand reprise d Henri Lefebvre le droit la ville IZ ne saurait y avoir de projet urbain sans utopie dans la t te et dans les c urs Osons donc affirmer qu Montpellier notre r ve est celui du droit la ville Antigone Montpellier avec la SERM Cette dynamique qui fonde l volution de l agglom ration de Montpellier repose sur cette dimension au regard de l histoire ce continuum historique qui pour Georges Fr che qualifie l esprit d une ville La vraie grandeur d une ville d pend moins des dimensions de son territoire que de la puissance des id es qui s y d veloppent de l esprit qui y souffle Montpellier la ma trise de l urbanisme le d veloppement de l conomie la croissance d mographique s ancrent dans la sp cificit et la richesse d un patrimoine exceptionnel pour constituer de formidables atouts pour l avenir Notre objectif pour les dix ans venir est de constituer une communaut urbaine de cing cent mille habitants d cid e rayonner dans le monde entier en r servant ses habitants un cadre de vie authentique en pr servant une me de m tropole m diterran enne ouverte et chaleureuse Tout comme Rennes avec par le pass la SEMAEB et aujourd hui la SEM Territoires cette conceptio
54. l essentiel par les usagers Cette distinction met en vidence le besoin pour l tat et les Collectivit s de disposer de fonds en masquant l importance de la dette publique notamment au regard des crit res de Maastricht En transf rant ces dettes li es aux Contrats de Partenariat du poste investissement celui de l exploitation en qualifiant cette dette de long terme de loyer cela diminue artificiellement l endettement tant de l tat que des Collectivit s qui ont recours ces contrats Cet objectif qui co tera cher aux g n rations futures au nom d une optimisation des co ts sur une longue dur e justifie bien souvent le recours cette formule du contrat de partenariat L un des objectifs poursuivis par les r formes en mati re de PPP d coule de la contrainte budg taire il s agit d optimiser les co ts sur une longue dur e Cet objectif ne peut tre satisfait que moyennant la r union de deux leviers d action un talement des co ts budg taires dans le temps tant pour parer aux hypoth ses de pression fiscale trop brutale qu celle d un endettement excessif la d volution un unique op rateur des op rations de conception de construction et d exploitation maintenance tant pour r aliser des conomies d chelle que pour responsabiliser l op rateur dans les tapes de conception et de r alisation souvent 172 IGD Les partenariats public priv en France une solution au service de la qu
55. la ZAC de la Courrouze concerne deux communes Rennes et Saint Jacques de la Lande 142 Le caract re excentr est att nu par la desserte avec le tramway depuis 2008 143 Delfaud P Mutations territoriales et tourisme l exemple de l Aquitaine In Bulletin n 41 de juin 2006 du CPAU Aquitaine p 7 41 fonction avec une capacit d accueil de 12 000 spectateurs et une surface d exposition de 14000 m situ e sur les terrains du Parc des Expositions Cet quipement sera compl mentaire de ceux qui existent d j et permettra de proposer des possibilit s nouvelles pour des salons et congr s internationaux ainsi que l accueil de spectacles en tourn es internationales qui ne peuvent se d rouler au Z nith Il concernera aussi l organisation de manifestations sportives Cette nouvelle salle multi fonction sera financ e par la SEM Enjoy dans le cadre d un partenariat avec la R gion propri taire du Parc des Expositions depuis 2006 qui a confi la SEM par concession la construction de l ouvrage et son financement ainsi que sa gestion pour 25 ans la Communaut d Agglom ration et la Ville de Montpellier qui participent au co t des investissements li s aux configurations spectacles sports et congr s Dans ce montage partenarial avec l implication des SEML de l agglom ration bien diff rent de celui adopt par la Communaut Urbaine de Bordeaux pour la salle ARENA de Floirac les collectivit s locales con
56. la demande des habitants dont le quotidien est partag entre plusieurs territoires Tous ces territoires o l on vit en m me 88 Comit d Expansion du Grand Sud Ouest le CEBSO servira de base la Commission de D veloppement Economique R gional CODER institution qui fut rapidement int gr e dans le syst me Chaban Apr s sa cr ation le 11 juillet 1964 Jacques Chaban Delmas en est lu pr sident l unanimit Son surnom de duc d Aquitaine a d sormais un ancrage institutionnel In Benz A Frenzel A La Dynamique institutionnelle de la r gion urbaine de Bordeaux du syst me Chaban Alain Jupp In Villes et m tropoles les nouveaux territoires du politique Anthropos 1999 p 79 89 No l S 1974 R le d une SEM d quipement dans le d veloppement r gional la SEMAEB Th se Universit de Rennes p 31 32 Le 2 octobre 1957 l assembl e constitutive de la SEAEB se r unit Paris au si ge de la CDC sous la pr sidence de Mr Pl ven En attendant la nomination d un directeur le Conseil ratifie la nomination de Mr Martray secr taire g n ral du CELIB en tant que secr taire g n ral de la Soci t 25 temps ne peuvent tre pens s ind pendamment les uns des autres Edmond Herv un moment donn s est dit on y va il a pris son b ton de p lerin En juin 99 il n y avait rien en novembre 99 le Pays tait constitu Pour mener la r flexion les lus rennais s appuient sur
57. les Collectivit s Locales comme des entit s immatures 175 Baumstark L 2005 Groupe Racines Partenariats public priv et actions locales La Gazette des Communes et des D partements p 201 176 Bougrain F Carassus J et Colombard M 2005 Partenariat Public Priv et b timent en Europe quels enseignements pour la France retours d exp riences du Royaume Uni d Italie du Danemark et de France Presses de l Ecole Nationale des Ponts et Chauss es p 22 52 Pour trouver des exemples de tels contrats de partenariat et de missions d appui et d expertise il suffisait de se tourner vers nos voisins europ ens pour constater alors que la plupart des pays avaient adopt des formules de PPP avec selon la formule du cabinet Mazars reprise dans la lette des PPP 7 des degr s de maturit plus ou moins forts 178 groupe 1 maturit forte Italie Royaume Uni Irlande Danemark Pays Bas Belgique et Gr ce groupe 2 maturit moyenne Espagne Portugal Allemagne groupe 3 maturit faible autres dont la France Sont cit s parmi les exemples de r alisations d quipements publics en contrat de partenariat en Europe la Belgique pour les routes et la r novation urbaine les Pays Bas pour la sant les routes l ducation la Scandinavie pour les routes et l ducation l Allemagne pour les transports avec un projet de p age sur autoroute et la justice prisons tribunaux l Italie pour les
58. les pays europ ens abord s au cours de ce chapitre les principaux facteurs ayant une influence pr pond rante sur les pratiques urbaines rel vent plus des cultures ou des histoires locales que des lois et r glements Parmi ceux ci sont pr pond rants la relation la propri t fonci re Entre la pratique du doit d usage en vigueur en Grande Bretagne la tradition du sol consid r comme bien collectif sous ma trise municipale aux Pays Bas et celle du droit absolu en vigueur dans les pays m diterran ens dont la France les comportements face aux r glementations de l urbanisme et aux pratiques d am nagement tout comme les modes de partenariat public priv eux m mes sont n cessairement diff rents l implication des acteurs locaux dans l initiative des interventions d am nagement Entre la pratique anglo saxone o le secteur priv prend l initiative sauf dans les sites hors march et les pays o le processus est initi par la puissance publique tels qu aux Pays Bas ou en France existent de nombreuses variantes m me dans les pays cit s ci dessus de l urbanisme n goci En Espagne des solutions permettant m me d associer les propri taires fonciers les pratiques et cultures de planification urbaine Entre planification tr s labor e comme en France ou en Allemagne et grande libert dans la n gociation au niveau du projet tel qu en Grande Bretagne les rapports entre les acteurs publics et priv s seront
59. logement et des transports p 24 230 Booth P et Galey M 2007 Ibid p 79 231 L urbanisme n goci est cependant susceptible d tre appropri par les lus locaux sous r serve qu ils le ma trisent 232 Ousset B et Poidevin J L atelier anim par 2007 La coop ration public priv en am nagement Club ville am nagement Seme entretien de l am nagement de Marseille p 13 233 Booth P Nelson S 2007 Acteurs et outils In Am nagement et urbanisme en France et en Grande Bretagne L Harmattan p 135 66 financiers avec des risques de privatisation de la ville Mais trouve n anmoins dans cette fonction un gage de durabilit et d adaptation au march des r alisations Ce concept du d veloppeur n gociant avec la collectivit sur la base du projet de ce m me d veloppeur sans les contraintes de documents d urbanisme fixant les r gles d occupation des sols jusque dans les moindres d tails est sp cifique de la culture anglo saxonne et ne saurait tre transpos tel quel dans notre mode de penser l urbanisme en France Une telle diff rence d approche peut tre mise en exergue par la comparaison des modes d intervention des acteurs pour la construction du Stade de France Saint Denis pr s de Paris et du stade de Wembley Londres Ces deux stades embl matiques sont plus que de simples terrains de sport Ils font partie int grante d op rations de r g n ration urbaine des villes qui les accue
60. occupa le poste de maire de Bordeaux de 2004 2006 La CUB outrepasse son r le La Communaut est faite pour investir mais son budget est d vor 60 par le fonctionnement Et il n est plus tol rable qu elle s rige en monarque vis vis des maires Si je trouve normal que la communaut urbaine labore de grands documents d orientation sur les probl mes d urbanisme je d sapprouve qu elle pr tende r aliser le PLU et le plan d occupation des sols la place des maires In Martin H propos recueillis par Eddy Charpol Le Point du 28 septembre 2006 p 13 39 Cette diff rence d approche de l urbanisme op rationnel s est mat rialis e dans ce qui fut le projet des 3B La Ville de Bordeaux et la Communaut Urbaine ont multipli nombre de dessins de Ricardo Bofill Dominique Perrault puis ceux d un embryon de ZAC sur quelques hectares en passant par les croquis et plans directeurs de l A urba pour remodeler le paysage urbain dans le cadre de la requalification des friches portuaires et industrielles de Bacalan Bastide Belcier les 3 B avec l ambition de relier les deux rives et de r concilier les bordelais avec leur rivi re dont l acc s leur avait t confisqu par le Port Autonome Le projet des 3B est demeur slogan des campagnes lectorales successives Bordeaux en 1995 et 2001 us il ne sera pas repris en 2008 mais continue fournir des sujets de m moire aux tudiants de l Institu
61. rement aux comp tences du secteur priv lorsqu il s agit de produire un v nement destin mobiliser l attention de la communaut internationale Dans un premier temps ce sont les architectes qui seront consult s avec en mai 2000 l ouverture d un concours international d architecture et de programmation de destination d usage Dans un deuxi me temps ce sont les promoteurs priv s qui sont mis en concurrence avec la s lection du promoteur fran ais Altarea La m thode de financing project adopt e ici 249 Renard V et Vilmin T 2002 Ibid p 67 250 Renard V et Vilmin T 2002 Ibid p 76 251 Basile M 2007 Porto Antico G nes un projet en acc l ration In Grands projets urbains en Europe Les cahiers de l TAURIF p 86 73 permet de laisser libre cours la cr ativit de l investisseur tandis que le choix de la production architecturale et urbaine rel ve du ressort exclusif de la sph re publique Cette pratique de la Soci t d am nagement en Partenariat Public Priv Institutionnalis demeure cependant un cas isol en Italie la conduite des op rations tant plus g n ralement laiss e aux soins des d veloppeurs priv s en lien avec les propri taires fonciers tel qu Turin sur les terrains des anciennes usines Fiat et Michelin En Espagne la mise en uvre des plans d urbanisme labor s par les municipalit s peut s effectuer par quatre moyens l expropriation avec
62. sur la nature de la SEML trois pr cautions fondamentales doivent cependant tre respect es pour un bon usage de l conomie mixte locale la cr ation d une SEML ne peut pas seulement servir l go sme local sinon l miettement communal risque de correspondre un miettement comparable de l conomie mixte locale La SEML doit rester au service d un projet local de d veloppement et de r els partenaires publics et priv s la SEML ne peut tre la bonne tout faire dans l action des collectivit s locales la SEML est une entreprise publique la SEML doit rester en permanence sous le contr le de ses actionnaires majoritaires que sont les collectivit s locales pour viter qu elle ne cherche mener sa vie propre en s loignant de l int r t public la SEML est une Entreprise Publique Locale Ces trois aspects de base de la nature des SEML sont r guli rement rappel s notamment lorsque celles ci servent de cibles aux critiques des Chambres des Comptes ou de rapports tels celui du conseiller d tat Robert Bouchery en juillet 1992 Ils demeurent d actualit comme r v lateur des modes de gouvernance des collectivit s locales et de leurs relations avec diff rentes formes de partenariats publics et priv s Le positionnement des SEML dans leurs actes au del des r gles juridiques qui encadrent leurs interventions ou organisent leur champ concurrentiel illustre bien l volution des politiques urbaines et d am n
63. taille par les ambitions qui le portent et par les d fis qu il doit relever Il l est galement par son mode op ratoire qui en fait le laboratoire d une nouvelle forme de mixit celle d un partenariat entre am nageurs publics et priv s la SPLA Lyon Confluence d j cit e cet effet pour ses interventions Lyon et qui au del de ses propres interventions d am nagement assure la coh rence des op rations immobili res men es en partenariat avec des op rateurs priv s dont ICADE CDC par Voies Navigables de France tablissement gestionnaire du Port Rambaud sur le domaine public fluvial et en r gle g n rale sous des formes diverses par la plupart des SEM dans les agglom rations ces nouvelles formes de partenariat permettant de mieux appr hender le march Les SEM demeurent ainsi en capacit d organiser ces nouvelles pratiques de partenariat public priv tout en garantissant la ma trise du projet politique par la collectivit Les Collectivit s elles m mes se sont engag es dans de tels types de partenariat en direct avec des promoteurs ensembliers comme Dunkerque pour son Centre avec le groupe n erlandais Multi Corporation Bordeaux avec Bouygues aux Berges du Lac ou Gennevilliers pour son C ur de Seine ou Versailles sur le site de Versailles Chantiers avec Nexity Nexity 272 Fr bault J 2005 sous la direction de La Ma trise d Ouvrage Urbaine Le Moniteur Ville am nagement
64. taire d tat charg des Infrastructures et du Transport au minist re des Travaux Publics espagnol Cette op ration embl matique s inscrit dans le cadre de la requalification de friches li es au d mant lement de l industrie sid rurgique et du chantier naval sur les rives de la Ria du Nervi n la lib ration de 256 AGDVM Agence de D veloppement du Val de Marne R g n ration Economique et Urbain en Europe S minaire du 15 avril 2005 p 8 9 257 Pouvant correspondre nos d partements fran ais 75 celles ci permettant de nouveaux usages tertiaires commerciaux r sidentiels et culturels les quipements culturels dont le mus e Guggenheim servant de vecteur de communication pour une nouvelle image voire une nouvelle identit de la ville de Bilbao Le Guggenheim devient l ic ne de Bilbao face au monde Le Guggenheim qui ne repr sente qu un investissement urbain et conomique relatif face l investissement tr s important de l extension du Grand Port v ritable enjeu du d veloppement de Bilbao devient la pointe de lance la pointe de l iceberg des grandes op rations moins visibles entreprises par la ville pour faire conna tre Bilbao de par le monde entier et attirer ainsi les capitaux et investissements trangers Dans ce processus de requalification urbaine allant bien au del de l am nagement d un site la ma trise de la Ville au travers de sa soci t d am nagement tait une source de garantie qua
65. urbaine La r gularit des changes entre les acteurs locaux suppose non seulement des proc dures d changes mais le respect des normes 126 Pour la r alisation des lyc es en ma trise d ouvrage d l gu e 127 SEMAEB SEM pour l Am nagement et l Equipement de la Bretagne 128 Territoires ex SRR Soci t Rennaise de R novation 129 Le maire Henri Fr ville avait alors envisag un programme dense de logement de standing pour cadres pr s de la gare le Colombia projet qui fut au c ur de la bataille lectorale de 1977 et modifi suite la victoire de la liste d Edmond Herv 35 qui sont produites dans le temps par les acteurs locaux qui structurent les comportements dans la localit Ces normes cadrent les promoteurs ext rieurs Rennes ou d faut servent de point de d part pour une ren gociation 130 les Berges de la Vilaine Rennes avec Territoires Dans ce cadre d change entre acteurs locaux sous la ma trise de la collectivit locale les SEML dont la SEMAEB dans les ann es pass es et la SEM Territoires aujourd hui ont vocation tout la fois de garant des r gles et de la charte de bonne conduite de force de proposition et d innovation notamment dans la recherche de formes urbaines d optimisation des co ts des logements de technologies nouvelles applicables l habitat et actuellement dans les d marches d co quartier mises en oeuvre sur la ZAC de la Courrouze
66. villes apparaissent ainsi comme deux facettes compl mentaires et nullement oppos es correspondant notamment des p riodes diff rentes de la maturation de la ville avec des modalit s de mise en uvre diff rentes selon les cultures et histoires locales La situation de crise conomique et immobili re pourra conduire renforcer le r le du politique Les SEML sont ainsi doublement concern es en leur qualit d acteur de l am nagement et des services publics urbains et dans leur capacit organiser des Partenariats Public Priv qui demeurent sous la ma trise des lus locaux et permettent de renforcer le r le du politique Bordeaux Rennes et Montpellier AN Le regard crois sur le r le et le positionnement des SEML dans les agglom rations de Bordeaux Rennes et Montpellier s inscrit ainsi dans le contexte tout la fois 76 Le Gales P 1995 Du gouvernement des villes la gouvernance urbaine vers des villes acteurs en Europe Revue fran aise de Sciences Po 77 CNRS Gouvernance la gouvernance urbaine site www cnrs fr 1996 78 Burgel G 2006 La revanche des Villes Hachette p 46 20 des volutions institutionnelles issues de la d centralisation et des lois de 1999 et 2000 dont elles sont les t moins des mises en uvre diversifi es et des incoh rences des mutations des modes de gouvernance et de gouvernement des agglom rations impliquant de nouvelles formes de r gulation
67. 2 met en relation les diff rentes composantes de ses p les ludiques aquarium et culturels Mus e de la mer en redonnant ce site une vocation conomique en lien avec les universit s et le port avec sa gare maritime accueillant les paquebots de croisi res Le r am nagement du port a acc l r la mise en valeur du centre ancien et de son axe principal acc dant au port cet effet pour assurer une coh rence d ensemble et redynamiser l urbanisation qui s essoufflait apr s l exposition internationale la Ville a impuls en 1995 la cr ation d une soci t capital mixte public priv ville 51 chambre de commerce 39 port 10 Porto Antico Spa re oit treize hectares de domaine public en concession jusqu 2090 avec la mission de donner vie au front de mer La soci t devient galement gestionnaire des quipements pr sents sur le site le succ s des uns permet d impulser une dynamique dans les parties en difficult Les modalit s de partenariat public priv mis en uvre par Porto Antico Spa pour la r alisation de cette op ration sont consid r es au cas par cas avec pragmatisme Dans le secteur urbano portuaire de la Darsena le d veloppement du nouveau p le associant mus e et universit s rel ve enti rement de l initiative et de l investissement public Inversement la soci t en charge de la gestion du site et de la poursuite de la reconversion de l axe portuaire historique s en remet enti
68. 243 Verhage R 2007 Ibid p 25 244 Lupi T 2007 Ijburg les hauts et les bas d un nouveau quartier sub urbain d Amsterdam In Grands projets urbains en Europe Les cahiers de l IAURIF p 129 70 espaces publics ainsi que des quipements publics ont t repris en r gie par la municipalit D autres difficult s sont apparues notamment lors de l installation des premiers habitants Il est ainsi apparu que les consortiums taient r ticents et peu efficaces pour intervenir au del des missions classiques de promotion construction ce qui a amen la municipalit s impliquer directement dans la r alisation des quipements de ces nouveaux quartiers et dans leur animation sociale avec parfois des conflits avec les consortiums auxquels les terrains avaient t conc d s L absence de ma trise fonci re dans un pays o traditionnellement celle ci tait assur e par les municipalit s s av re un handicap qui a pu tre surmont par la mobilisation des habitants et gr ce l attrait de ces nouveaux quartiers r sidentiels attrait propice une n gociation avec les promoteurs souhaitant pr server la paix sociale pour maintenir leur niveau de commercialisation Ces diff rentes tapes du partenariat public priv montrent les limites de celui ci et la n cessit d un bon quilibre des r les entre les diff rents partenaires le public ne pouvant abandonner la ma trise du projet politique et le suivi de l voluti
69. 5 communes de l aire d activit la province de Li ge l Association Intercommunale d tude et d Exploitation d lectricit et de Gaz et l Association Li geoise du Gaz un partenariat public priv mixit possible dans la plupart des pays mais qui ne se traduit pas dans les faits les collectivit s demeurant le plus souvent l actionnaire ou les actionnaires unique s Un mouvement vers l ouverture du capital des entreprises priv es a cependant t engag pour permettre aux collectivit s locales de diminuer leurs engagements financiers et d augmenter leur potentiel d investissement ainsi que pour acqu rir des comp tences techniques aupr s de partenaires priv s et b n ficier de transferts de savoir faire C est principalement dans les secteurs techniques que les investisseurs priv s sont sollicit s par les collectivit s locales nergie en Su de en Belgique en Allemagne Le secteur priv transmet son savoir faire l entreprise mettant ses moyens techniques et m me son personnel sa disposition L ouverture un actionnariat priv permet aussi aux entreprises publiques locales d exercer de nouveaux m tiers sortant du champ traditionnel de comp tences des collectivit s locales et d offrir une meilleure qualit de service l usager Au sein des pays nouveaux entrants la recherche de partenariats priv s s inscrit tout particuli rement dans cette d marche d am lioration de la qualit des services et de rec
70. 80 la SEG a perdu sa position monopolistique de SEM produisant des zones vocation industrielle et commerciale La SBRU a obtenu quelques concessions de ce type mais elle n a pas t la seule car cette d cennie a t marqu e par l apparition de soci t s d conomie mixte communales Pour r pondre leur souci d ind pendance par rapport aux institutions communautaires et leur volont d engager des op rations d action fonci re vocation conomique sans recourir aux SEM existantes susceptibles de contraindre leurs choix plusieurs communes p riph riques ont cr des instruments techniques d am nagement De telles SEML furent ainsi cr es Saint M dard en Jalles Bruges B gles Pessac Villenave d Ornon Talence La formule du lotissement communal fut parfois utilis e 114 SEG Soci t d Equipement de la Gironde d nomm e actuellement Gironde D veloppement 115 Deuxi me rapport du pr fet Delaunay appel Rapport d impulsion conomique deuxi me session ordinaire du Conseil G n ral 1959 s ance du 15 janvier 1960 In Th se de Chantal Becot Les acteurs urbains et la politique publique d action fonci re la cr ation d espace conomique dans l agglom ration bordelaise Th se de doctorat Sciences politique Bordeaux 1996 p 201 116 Marieu J Bordeaux ou la ville sans projet In sa th se de doctorat chapitre 2 2 2 Le Lac une affaire class e tome 2 p 49 117 Becot Chantal
71. AEB manation du regroupement des lus locaux bretons sous l gide du CELIB cette origine explique la vocation r gionale de la SEMAEB alors qu la m me poque les SEML d am nagement avaient pour la plupart d entre elles une vocation d partementale ou communale Cette culture du consensus pour agir ensemble bien diff rente du consensus bordelais bas sur le maintien des rapports de force politiques se retrouve dans les d marches actuelles de construction du Pays de Rennes A la suite de la loi de 1995 LOADT dite loi Pasqua de nombreux territoires bretons font imm diatement acte de candidature pour obtenir un contrat de Pays la Bretagne tant la r gion o la notion de pays a merg Cependant le caract re urbain d un pays rennais entre en concurrence avec des pays plus ruraux tels celui de Broc liande qui sera soutenu par la DATAR Les lus de l agglom ration rennaise demeurent cependant persuad s de la n cessaire coh rence du bassin de vie comme chelle de r flexion et de travail Edmond Herv pour sa part tait persuad que pour la bonne coh rence de la politique il fallait voir au del de Rennes M tropole il tait convaincu de la n cessit de cr er un lieu de concertation et de r flexions qui pouse les contours du bassin de vie et du caract re anticipateur de la loi de 1999 quant aux lus de la couronne leur conviction tait la m me En cela les uns et les autres se font l cho de
72. Cahiers ADES SOCI T S D CONOMIE MIXTE LOCALES et PARTENARIATS PUBLIC PRIV France Europe DA ROLD Jacques 2010 UMR ADES AMENAGEMENT DEVELOPPEMENT ENVIRONNEMENT SANTE ET SOCIETES Publication ap riodique les Cahiers ADES rassemblent sur des th matiques illustrant les programmes du laboratoire ADES des travaux de doctorants et de chercheurs explorant des pistes de recherche nouvelles ou constituant une tape r dactionnelle menant des ouvrages plus achev s Les Cahiers ADES se veulent avant tout une publication relativement informelle ouvrant sur la discussion et la r flexion scientifiques Guy Di M o Directeur de la publication Guy Di M o Composition et mise en page Marie Bernadette Darignac Relecture Marie Jos Claverie Couverture Aim e Laffite Marie Louise Penin UMR ADES Maison des Suds 12 esplanade des Antilles 33607 PESSAC CEDEX www ades cnrs fr ISSN 1760 9739 mars 2010 SOMMAIRE ANA DEODOS SSSR mers nt E ee ce els 5 Di M o Introd cti n SR ten 7 Reflet et r v lateur des cultures locales 16 M tropole gouvernance urbaine et gouvernement des villes o onsonsseeseesesseseesseesese 16 Bordeaux Rennes et Montpellier 20 SEML et ma trise d ouvrage urbaine
73. Jean Louis Subileau V faut coordonner des partenaires forts avec des cultures professionnelles et des logiques d acteurs tr s diff rentes et les faire se rencontrer sur un projet coh rent Ainsi la SEM est un lieu de dialogue de discussion 267 Vatov M C 2008 dossier de M tier d veloppeur priv Traits Urbains n 22 p 16 268 Audoin J 2008 Traits Urbains n 25 p 25 269 Jean Louis Subileau fut galement directeur g n ral d Euralille il a quitt la direction de la SEM Val de Seine Am nagement suite aux changements intervenus l issue des lections municipales de Boulogne Billancourt en 2008 270 Sabbahi C 2005 Le secteur priv se lance dans l am nagement urbain Le Moniteur p 74 271 La SEM est le garant de la continuit tout en permettant des modifications de programme lorsque celui ci n est pas engag tel que c est le cas pour l am nagement de l Ile Seguin suite aux lections municipales de 2008 80 et de n gociation entre les lus le propri taire les d veloppeurs promoteurs les habitants o se construit au quotidien la r alit du projet Elle est l interlocuteur identifi des uns et des autres qui apporte son expertise technique et son savoir faire dans le management de projet la SEMAPA SEM d Am nagement de Paris pour le projet Paris Rive Gauche o les diff rentes chelles de temps ont particuli rement t prises en compte dans un projet qui durera de 15
74. L en France Le Partenariat Public Priv le PPP nouveau s same formule magique pour le d veloppement urbain Et pourtant comme le remarque Werner Heinz il n y a ni secret ni formule magique Les discussions allemandes sur le d veloppement urbain et la modernisation des villes se sont enrichies depuis la fin des ann es 80 d une nouvelle entr e th matique jusqu alors peu connue en R publique f d rale allemande mais devenue usuelle aujourd hui public private partnership fjentlich private Partner schaft partenariat public priv Ce th me est utilis comme une formule secr te par de nombreux praticiens locaux qui souhaitent mettre en uvre des projets complexes de d veloppement et de modernisation de l espace urbain Une analyse approfondie des pratiques li es ce terme g n rique fait cependant appara tre qu il n y a ni secret ni formule magique Le terme PPP Public Private Patnership couvre d ailleurs un spectre th matique tr s diversifi L intensit des coop rations public priv tant variable celle ci s tend des 205 CDC Elan 2020 Quatre priorit s au service du d veloppement durable du pays CDC d cembre 2007 206 CDC Elan 2020 Orientations strat giques CDC d cembre 2007 p 5 207 Heinz W 1994 Partenariats Public Priv dans l am nagement urbain L Harmattan p 9 59 changes permanents d informations jusqu aux contractualisation de projets communs avec deu
75. SARI G n rale des Eaux ou de Lyon Confluence op ration d envergure de requalification des quartiers de la presqu le au del de la gare Perrache avec la cr ation d une SEML ad hoc pour coordonner le projet La SERL SEM de la R gion Lyonnaise tant alors consid r e comme un op rateur potentiel sans r el appui des lus de la Communaut Urbaine et de la Ville et depuis les ann es 2000 et l lection de G rard Collomb avec des lus ayant combin une ma trise d ouvrage urbaine forte avec l usage de leurs SEML dans un mod le quilibr Le cas de Lyon illustre parfaitement le mod le quilibr du partage des r les entre la Communaut Urbaine et ses services qui assurent la ma trise d ouvrage politique et technique et les op rateurs l ensemble fonctionnant dans un syst me de va et vient permanent chaque niveau de comp tence et chaque tape du projet C est ainsi qu aux c t s de SEM projets telles celles de la Cit Mondiale ou de Lyon Confluence SEML transform e en SPLA en 2008 la SERL intervient sur les principales op rations de renouvellement urbain de l agglom ration dans la requalification de friches industrielles tels les terrains Berliet Saint Priest et dans l urbanisation de la premi re couronne Le mod le quilibr dans une posture favorable l conomie mixte est galement celui qui caract rise le positionnement des SEML de l agglom ration nantaise surtout depuis l
76. SEM est g n ralement consid r e comme bordelaise 43 clarifier l articulation des responsabilit s professionnelles et politiques des uns et des autres Ces diff rentes typologies d organisation de la ma trise d ouvrage urbaine en fonction des histoires et cultures locales et des hommes qui font la ville se retrouvent dans la quasi totalit des agglom rations et peuvent se d cliner avec des combinaisons de ces mod les sur l ensemble du territoire national Ces d clinaisons sont sur un m me territoire susceptibles de variations dans le temps Ce qui est strat gique en un temps donn peut en effet devenir banal quelque temps apr s lorsque le projet a t engag ou lorsque les priorit s et les urgences ont chang de domaine ou de territoire Ainsi la Ville de Lyon et sa Communaut Urbaine la COURLY ont t marqu es tour tour par des lus b tisseurs tel Louis Pradel s appuyant sur la SCET et la SEM de la R gion Lyonnaise SERL pour apr s l re des grands ensembles s engager dans les grands chantiers de la Part Dieu de Perrache et des requalifications urbaines sur les pentes de la Croix Rousse ou dans le Vieux Lyon par des lus lib raux tels Michel Noir et Raymond Barre comptant sur le march et les promoteurs priv s pour r guler la demande et engager de nouveaux projets Ce sera le cas de la Cit Mondiale projet qui sera repris par la SEML Cit Mondiale apr s d fection du groupe
77. actif notamment dans la cr ation de zones d entreprises espaces dans lesquels les entreprises qui choisissent de s y installer b n ficient d avantages fiscaux de facilit s r glementaires de services et d acc s des financements Mais les gouvernements des tats m me s ils financent ces actions se 215 Von Lojewski H 2007 Ibid p 53 216 Von Lojewski H 2007 Ibid p 59 62 pr occupent peu de planification strat gique et de mani re g n rale les gouvernements des tats se sont comport s en partenaires passifs qui ont laiss des organismes li s aux gouvernements locaux ou au secteur priv la t che de d finir des strat gies sp cifiques de d veloppement Les budgets ne sont pas orient s principalement vers les r gions qui en ont le plus besoin mais plut t distribu s aux entreprises ou organismes qui r pondent aux crit res d un programme particulier Le second mod le qualifi de Partenariat Public Priv est celui o les acteurs priv s ont l initiative fonction qualifi e de d veloppeur Dans ce cas des groupes sont cr s l initiative du secteur priv pour proposer aux autorit s municipales des plans pour la ville Ceux ci n ont aucun pouvoir ils tablissent des relations contractuelles avec les municipalit s recherchent les financements soutiennent directement des projets individuels et utilisent leur influence politique consid rable et de petits apports conomiques po
78. agement du territoire et des rapports de pouvoir entre les diff rents niveaux de collectivit s hier entre l tat les Communes et les D partements aujourd hui avec en plus les R gions les Intercommunalit s de projet et l Europe C est ainsi un bon r v lateur des espaces de libert dont disposent les Collectivit s Locales dans leurs modes d organisation sp cifiques fonction de leurs propres cultures tel que le mettra en relief le regard crois port sur les agglom rations de Bordeaux Rennes et Montpellier Cette volution du gouvernement des villes la gouvernance urbaine pour reprendre les propos de Patrick Le GALES se situe dans le contexte de mouvements de d centralisation recentralisation jeux d acteurs et de r gulations crois es entre l tat et les Collectivit s Locales sur fond de d veloppement des intercommunalit s Les lois Voynet et Chev nement de 1999 et la loi SRU en 2000 ont renforc le r le des collectivit s territoriales et favoris la cr ation des intercommunalit s communaut s de communes et communaut s d agglom ration De 273 EPCI fiscalit propre en 1992 on est pass 2573 en 2006 37 Caillosse J Le Gales P et Loncle Moriceau P 1997 Les SEML outils de quelle action publique In Le gouvernement des villes p 87 89 38 Durand G Recherche sur la nature de la soci t d conomie mixte locale Th se de doctorat de l Universit de Montpellier 1 septembre 1994 conclu
79. alit et de la performance IGD 2006 p 3 173 Charton X et Hinderer 2006 Les Contrats de Partenariat Public Priv en France et en Europe Les cahiers de MAZARS p 6 174 Ce qui a t confirm par une d cision d Eurostat le d ficit et la dette traitement des partenariats public priv du 11 f vrier 2004 permettant de faire sortir du bilan des administrations publiques les actifs li s aux PPP lorsque le partenaire priv supporte le risque de la construction ainsi qu au moins l un des deux risques celui de la disponibilit ou celui li la demande 51 porteuses de surco ts d exploitation lorsque ces diff rentes phases sont confi es des op rateurs distincts et non interd pendants Tous ces arguments convergents en faveur de ces contrats de troisi me type dits de Partenariat Public Priv ont ainsi conduit lever ce qui en France tait jusqu alors consid r comme l orthodoxie du minist re des Finances et de la Direction de la Concurrence et des Prix savoir la possibilit de paiement diff r Celle ci existait cependant dans les contrats de BEA pour la r alisation des gendarmeries et des h pitaux et avait t tol r e puis rejet e pour ce qui fut un temps les March s d Entreprise de Travaux Publics METP L exp rience METP a t rapidement interrompue suite une affaire de financement de partis politiques dans le cadre de la construction des lyc es franciliens et leur interdicti
80. ant que fonctionnaires oeuvrent dans les services ext rieurs des minist res D une part du c t de l tat sous les pressions conjugu es de la DATAR et des minist res de l Equipement et des Finances on voque le d veloppement excessif de la SCET et les dangers de l conomie mixte Le concept de Soci t d Economie Mixte a d ailleurs t contest pour des raisons souvent oppos es Certains y d c lent une dislocation des structures administratives et l affaiblissement de la puissance publique la SEML d membrement de l administration et chappant son contr le pour mener sa propre existence l inverse d autres s inqui tent de l installation de la puissance publique dans un domaine qu ils consid rent comme naturel pour les int r ts priv s C est la traditionnelle querelle au sujet des fronti res entre secteur priv et secteur public avec ses critiques crois es qui prend r guli rement les SEML pour cible surtout dans les p riodes pendant 25 Source chiffres cl s de la F d ration des SEM www fedsem fr chiffres_cles ph 26 Albain Chalandon fut ministre de l Equipement de 1968 1972 puis assuma des fonctions de ministre des finances et de PDG d Elf Aquitaine 27 Notamment en 1980 congr s d Avignon et rapport Gr goire pr s du ministre D ornano propositions du minist re des finances pour limiter les possibilit s d intervention des SEML 28 Sur la conception qu la SCET du grand ensemble
81. ape vers une privatisation compl te de certaines de ces soci t s Allemagne Autriche et surtout Italie Ces privatisations n ont cependant pas t conduites leur terme les collectivit s locales souhaitant en d finitive en conserver le contr le sans pour cela tre majoritaires 301 Conclusion Cette recherche sur le positionnement des SEML au regard des politiques urbaines et territoriales croisant une analyse des agglom rations de Bordeaux Rennes et Montpellier mais privil giant aussi une approche europ enne a permis de pr ciser la place sp cifique occup e par ces soci t s dans le champ des Partenariats Public Priv R gies tant par le droit des soci t s que par celui des collectivit s locales ces entreprises tirent leur essence aujourd hui comme hier de leur capacit assurer la mise en uvre des projets strat giques des collectivit s locales avec la r activit et l efficacit d une entreprise priv e et en cela elles sont des entreprises part enti re la ma trise des lus locaux qui dirigent ou contr lent leurs missions au service de l int r t g n ral et en cela elles sont des Entreprises Publiques Locales Associant des actionnaires publics et priv s elles s inscrivent de facto dans le champ des Partenariats Public Priv et en ce domaine leur capacit organiser ou s int grer dans des coop rations de partenariat public priv est tout aussi importante que le cara
82. ar des contrats public priv voire d l guent les travaux d am nagement aux investisseurs priv s qui agissent alors au nom de la Ville la d marche de projet pro active surtout sur des zones hors march o la collectivit est amen e intervenir en effectuant les am nagements pr alables et la requalification des espaces pour ouvrir ces zones aux investisseurs Ces investissements doivent alors tre compens s par la revente des terrains Du point de vue politique la question de la rentabilit est une condition pr alable importante 212 Renard V et Vilmin T 2002 Analyse comparative des structures d am nagement en Europe Logiville p 31 213 Von Lojewski H 2007 La strat gie d am nagement de Berlin planification et projets In Grands projets en Europe Les cahiers de l IAURIF p 54 214 Directeur du d partement de d veloppement urbain du S nat de Berlin 61 cette approche pour Berlin la vente des terrains publics doit permettre de r cup rer int gralement les investissements publics la d marche de projet mixte avec un quilibre entre l initiative du public et celle du priv et d pres n gociations entre les deux parties sur le contenu et l organisation de la zone concern e ainsi que sur la r partition des prises en compte des am nagements r aliser La d marche mixte avec la mise en place de partenariats public priv s avec des investisseurs d veloppeurs a t adopt e
83. artier du Lac avec son parc des expositions ses bureaux ses h tels et ses commerces et la r alisation d un secteur de logement les Aubiers tr s vite limit dans son importance Cette r partition des interventions des SEM entre la ville centre et les communes p riph riques perdurera m me avec la cr ation de la Communaut Urbaine la SEG demeurant le principal intervenant dans les communes p riph riques Tel que le remarque Chantal Becot il est int ressant de noter qu il existe une forme d accord tacite de r partition du territoire entre les SEM intercommunales La SEG partage en effet sa zone d intervention avec la SAUNAB et la SBRU chaque soci t d conomie mixte d envergure intercommunale a donc une client le de communes qui lui est propre dans la mesure o des relations privil gi es se tissent entre les acteurs selon leurs tendances politiques La majorit des op rations conc d es par la CUB une SEM a t attribu e la SEG Pessac Lamothe et Bersol M rignac Hippodrome pour la simple raison qu elle existait avant l organisme intercommunal et que son utilit et ses cons quences avaient d j t reconnues par les lus et les services communautaires Cependant depuis le d but des ann es 80 la CUB a galement t amen e travailler avec la SBRU Car en d finitive le choix de la SEM r sulte d une n gociation entre la CUB et les communes concern es Ainsi partir des ann es
84. ateurs de la construction des logements autoris s en 2007 puisqu il s tablit 61 sur la base de la 90 AUDIAR 2006 Analyse critique sur l laboration de la charte du Pays de Rennes p 9 91 AUDIAR 2006 Ibid p 10 92 La mutation du CODESPAR en conseil de d veloppement avait pu obscurcir le dispositif de concertation et se traduire par un manque de lisibilit pour beaucoup de partenaires Aussi l Assembl e g n rale du CODESPAR a adopt le 18 juin 2003 de nouveaux statuts clarifiant les questions institutionnelles CODESPAR et Conseil de d veloppement ne font plus qu un In Guy C et Givord L 2004 Rennes le pari d une agglom ration multipolaire L Aube p 195 93 Gaultier G et Sauvage A 2007 La communaut d agglom ration rennaise face aux d fis m tropolitains In Les agglom rations fran aises face aux d fis m tropolitains Economica p 145 94 Le Gales P 1993 Politique urbaine et d veloppement local une comparaison franco britannique L Harmattan p 210 95 En 2008 Edmond Herv ne s est pas repr sent et son dauphin Daniel Delaveau a t lu maire de Rennes et pr sident de l agglom ration 96 Guy C et Givord L 2004 Rennes le pari d une agglom ration multipolaire L Aube p 16 26 SHON et 59 en nombre de logements La culture rennaise s inscrit ainsi dans une dynamique spatiale ayant pour base le consensus par l action et la p dagogie qualit s de r f rence
85. autour d un projet politique clairement identifi par tous et le positionnement des SEML en qualit d acteur r f rent avec des nuances selon les projets et les collectivit s Dans le champ largi des acteurs la formule SEML ou SPLA est alors retenue en adaptant ses modalit s d action au projet et la volont des lus formule choisie en toutes connaissances Le temps des mod les est r volu les SEML ou SPLA s adaptent aux circonstances Ce regard crois sur les agglom rations de Bordeaux Rennes et Montpellier a par ailleurs mis en relief les incoh rences de notre syst me institutionnel avec notamment dans le domaine de l urbanisme op rationnel des comp tences crois es entre Communes et Communaut s d Agglom ration voire Communaut s Urbaines Il a mis galement en exergue la capacit d adaptabilit de ces entreprises locales dans un contexte institutionnel en mutation avec l mergence des Pays et des Agglom rations et demain les M tropoles en devenir La l gitimit des SEML d agglom ration et leur volution notamment sous forme de SPLA sont ainsi directement li es la l gitimit m me de ces agglom rations leur capacit porter des projets m tropolitains et la volont des lus de les ma triser sur la dur e Rien n est acquis et la situation volue sans cesse en fonction des projets strat giques des lus des territoires et des domaines d action prioritaires des relations personnelles ent
86. blicaine Auberon p 208 84 Chaban Delmas J avait pr alablement t lu d put de Bordeaux en 1946 85 Savary G 1995 Ibid p 205 86 Savary G 1995 Ibid p 201 87 Cuillier F Sud Ouest du 4 juillet 2006 p 2 8 Depuis que vous tes Bordeaux qu est ce qui vous a le plus frapp dans votre travail Le fait qu Bordeaux on a beaucoup de mal travailler en quipe La philosophie g n rale c est si moi je ne peux pas faire toi tu ne peux pas faire non plus En Lorraine ou dans le Nord o j ai longtemps travaill c tait beaucoup plus f d r plus collectif Du coup on perd du temps alors qu on pourrait avancer plus vite entretiens recueillis par Beno t Lasserre 24 Cette situation en d calage avec l esprit d une communaut de projet s appuyant sur le pouvoir et le projet de chaque maire est ainsi caract ristique d un continuum dans la pratique de la gouvernance communautaire de l agglom ration bordelaise avec un impact sur le r le des acteurs de l am nagement qu ils soient publics parapublics telles les SEML ou priv s La continuit dans les pratiques de gouvernance locale est galement observable dans les agglom rations de Rennes et Montpellier mais dans des registres diff rents D s la fin de la guerre l agglom ration rennaise se caract rise par une forte tradition d implication des lus dans la ma trise et l orientation du d veloppement Cette implication des lus dan
87. c priv malgr des cadres juridiques contraignants h ritage d une bureaucratie typiquement fran aise En Europe les soci t s impliquant les Collectivit s Locales sont g n ralement constitu es de fa ons plus pragmatiques et moins contraignantes qu en France C est ainsi que les conditions de composition du capital sont li es non des r gles draconiennes fix es par l tat comme en France mais bien plus la r alit du projet mettre en uvre allant de partenariats public public entre pouvoirs locaux et gouvernementaux 50 50 ou 55 45 tel qu Barcelone ou Copenhague des partenariats publics priv s trois partenaires comme G nes ou encore un partenariat public priv o le priv est majoritaire 60 40 comme Amsterdam pour le projet de Zuidas Donner la priorit au projet pour d finir le montage de la soci t d am nagement et l organisation des partenariats les mieux adapt s est une le on qui peut tre tir e de ces exp riences europ ennes Dans un contexte moins favorable que celui de la France des ann es 266 Trache H Green H Menez F 2007 Le Partenariat public priv dans le renouvellement urbain In Am nagement et urbanisme en France et en Grande Bretagne L Harmattan p 91 79 1955 ou 1982 qui facilita le d veloppement des soci t s d conomie mixte les soci t s d am nagement europ ennes tirent leur l gitimit non de textes l gislatifs mais de leur capacit d orga
88. cadre des associations les juntas auxquelles elles participent de droit Lleida en Catalogne une agence fonci re a t cr e en 1994 pour g rer les op rations d urbanisme dans lesquelles la ville est partie prenante Cette soci t la EMU 252 Rodrigues Malta R 2004 Villes portuaires au sud de l Europe In Renouvellements Urbains Les Annales de la recherche urbaine PUCA n 97 p 97 253 AFU Association Fonci re Urbaine 254 Renard V et Vilmin T 2002 Ibid p 87 255 Renard V et Vilmin T 2002 Ibid p 88 74 Empressa Municipal de Urbanzacion est une soci t de droit priv dont l actionnaire unique est la Ville La EMU est b n ficiaire des droits d expropriation dans le cadre des plans d urbanisme tablis pour le centre ville de Lleida Elle intervient aussi bien dans le cadre du syst me de coop ration que dans celui de la compensation Sur l op ration de Balafia dans le centre historique de Lleida o la Ville tait d j propri taire d une partie des terrains le r gime de la coop ration a t adopt les propri taires de la zone ayant apport leurs terrains la municipalit pour participer la r alisation de l op ration La r alisation des travaux les liens avec les promoteurs et le suivi de l op ration avec notamment une partie importante pr s de la moiti de logements sociaux la plupart en accession la propri t ont t assur s par la soci t EMU
89. ce apr s la r volution de 1789 Le syst me de droit romain de propri t tel qu appliqu en France se d finit comme un syst me allodial et collat ral et se caract rise par la d tention de droits absolus sur le sol Cette forme de propri t renvoie l id e de dominium c est dire de ma trise int grale de la chose dans sa mat rialit hors de toute obligation personnelle l gard d autrui Cependant ce droit absolu de propri t n impliquait pas pour autant la souverainet Exprim en termes juridiques tir s du droit romain le pouvoir de dominium tait donc concurrenc par l imperium le pouvoir de l tat de commander ses citoyens Si le dominium impliquait que l tat ne disposait pas sur le sol de droits ant rieurs celui de la propri t individuelle l imperium exigeait cependant le respect par les citoyens des restrictions que l tat pouvait imposer dans la mani re dont le sol tait utilis au nom du bien commun Cette diff rence fondamentale de conceptualisation de la propri t entre la France et la Grande Bretagne a des cons quences sur le droit des sols et un impact sur le r le et le positionnement des acteurs de l am nagement Les syst mes urbanistiques fran ais et britanniques plongeant leurs racines dans des histoires diff rentes en ce qui en constitue leur substrat savoir la propri t fonci re et le droit des sols sont ainsi profond ment diff rents 225 Pouvant tre assi
90. ct re institutionnel de celui ci Elles se situent ainsi tout autant dans le champ des Entreprises Publiques Locales europ ennes EPL que dans celui des PPP Partenariats Public Priv assurant le lien entre ces deux formes d implication des collectivit s locales qui ne s opposent pas mais se compl tent Acteur l gitime de l tat pour urbaniser la France et servir en cela de facilitateur pour la mise en uvre de sa politique d am nagement du territoire sous l gide de la Caisse des D p ts et Consignations CDC les SEML se sont progressivement trouv es impliqu es dans les jeux et enjeux de pouvoirs les r gulations crois es entre l tat et les collectivit s dans une fonction de m diateur local pratiquant la vertu du tapis vert Mais alors m me que leur l gitimit et celle du groupe de la CDC tait contest e par une bureaucratie des minist res 299 Verdier A 2004 Ibid p 121 300 Sous couvert d une holding qu elle contr le 99 301 Kuhlmann S 2007 L Allemagne In Les services publics en Europe Publisud p 15 302 Crozier M 1971 Le ph nom ne bureaucratique Le Seuil p 7 La bureaucratie au sens o le grand public l entend c est dire le climat de routine de rigidit de contrainte et d irresponsabilit qui caract rise les organisations dont on se plaint n est pas du tout la pr figuration de l avenir Elle constitue le legs paralysant d un pass o pr valait une conception t
91. ctant peut se voir confier tout ou partie de la conception des ouvrages La personne publique transf re son cocontractant les risques de construction et de disponibilit de l ouvrage ou du service ainsi que le risque de gestion Les recettes proviennent d un paiement public et ventuellement de recettes accessoires le risque de recettes est limit Cette d finition certes plus op rationnelle que le texte officiel de l ordonnance du 17 juin 2004 a l avantage d insister sur les caract ristiques de ce type de contrat contrat global int grant g n ralement conception construction et gestion exploitation financement par le co contactant dans le cadre d une soci t projet et tel que le pr cise l ordonnance paiement par la personne publique pendant toute la dur e du contrat donc possibilit de paiement diff r point de blocage culturel des artisans du Code des march s publics quasi absence de risque commercial celui ci tant support par l autorit publique l tat ou la collectivit territoriale ce qui permet de situer ce contrat entre march public et d l gation de service public Le contrat de Partenariat se distingue ainsi clairement d un march public qui r pond un besoin d externalisation enti rement financ par l tat ou la collectivit territoriale concern e Il se diff rencie galement de la d l gation de service public dans laquelle le paiement du service public est assur pour
92. ctu e par la MICQP Mission interminist rielle pour la qualit des constructions publiques sur les b timents publics en Grande Bretagne r alis s en PPP pr cisait que les tudes pr alables tr s pouss es permettaient un meilleur contr le des co ts en phase d ex cution de chantier mais que le co t et le temps de pr paration des offres li s ces tudes et la pr paration du contrat rendent ceux ci peu adapt s des petites op rations et que seules les plus grosses entreprises peuvent se permettre d y participer Du c t des entreprises la situation oligopolistique de celles qui se font un nom sur les march s PFI risque d aller de pair pour la collectivit publique avec une relative perte de ma trise des conditions de passation des march s tant sur le prix que sur les clauses elles m mes Depuis l origine les profits excessifs que r alisent les entreprises dans les contrats de PFI sont stigmatis s On voque des rendements de 13 15 ce qui remet en question l int r t de la collectivit publique pour ces partenariats Dans son souci de l analyse qualitative des b timents r alis s en PFI la MIPCQ constate que l objectif de qualit architecturale n appara t pas primordial et que figure en bonne place au rang des difficult s rencontr es par les diff rents acteurs des PFI la difficult de maintenir un objectif de qualit dans une proc dure complexe tr s fortement conduite par des rationa
93. culture et les congr s pour MGE en relation avec les lus et les services de leurs collectivit s locales Cette position caract rise galement la relation d IN CITE Bordeaux dans son intervention sur le centre ville Cette situation conforte le paradoxe bordelais d une SEM d agglom ration BMA en position de banalisation dans le champ des acteurs de la Ville alors que des SEM communales ou assimil es 1 assurent sur leur territoire un r le majeur Dans une culture de la planification et d implication forte de la collectivit en ma trise fonci re et urbanisme op rationnel comme Rennes et Montpellier les SEML accompagnent la dynamique port e par les lus locaux tant sur la ville centre que sur l agglom ration avec cependant des nuances de positionnement selon l organisation de la ma trise d ouvrage publique urbaine et de ses rapports avec ses SEML On peut avoir affaire un mod le int gr avec une forte imbrication entre services techniques et SEML dans les r les d observatoire de conseil et de mise en uvre le passage l acte tel qu Montpellier et dans son agglom ration Les SEML la SERM TAM et Enjoy participent chacune dans son domaine de comp tence la ma trise d ouvrage urbaine sous l gide des lus locaux fortement impliqu s dans le portage politique de leur projet un mod le quilibr avec l mergence tel que sur Rennes et son agglom ration d une fonction de ma trise d
94. d avec les architectes In fine pass l tape de r alisation plus personne ne se souvient des difficult s financi res Dans le syst me de pouvoir de la CUB c est sur le plan local au niveau des communes que des patrons de SEML tel Andr Lassansaa directeur de la SAEMCIB B gles ou Jean Paul Burl et Etienne Picon de M rignac Gestion Equipement exercent leurs parts 144 La r alisation est en cours l architecte a t retenu les travaux s engagent au troisi me trimestre 2008 pour un ach vement pr vu l t 2010 la SERM assure l assistance technique d Enjoy pour le suivi des travaux 145 La capacit du Z nith de Montpellier est trop r duite pour certaines tourn es internationales 146 Jean Fran ois Blache fut directeur de la SEMAEB ann es 1980 puis directeur de la SEM de construction du m tro V AL directeur de l Institut d Urbanisme de Rennes 147 Directeur de la SEM Territoires 148 Directeur g n ral de la SERM fut pr sident du Club Ville Am nagement de 2002 2007 Il est pr sent par la revue Urbanisme comme l am nageur r f rent Urbanisme n 354 de mai 2007 p 22 149 Directeur g n ral d Enjoy 150 Directeur g n ral de TAM 151 Subileau Jean Louis Urbanisme n 365 mars avril 2009 Le produit de l am nagement c est du dur qui s impose pour longtemps m me si la ville peut changer tre habit e et v cue autrement Si l am nageur ne pense pas son travail dans cet
95. de la p riode 1970 1990 la concession en SEM est pr pond rante avec pr s de 45 du total sur un chantillon pr s de 11 agglom rations tandis que les r gies directes et le secteur priv se situent un m me niveau de l ordre de 27 10 d entreprise devant r pondre l attente des Collectivit s en apportant les solutions les mieux adapt es un moment donn pour la mise en uvre de leurs projets Les SEML ne sont donc pas cet gard des entreprises comme les autres Sans l gitimit propre leur raison d tre r side bien d s l origine dans leur capacit d tre un levier pour l action des Collectivit s Locales conjugu e alors en 1955 avec la volont de l tat Ceci se retrouve dans les variations importantes que l on peut constater dans le nombre m me de SEML en activit Le mouvement des SEM conna t effectivement un essor partir de 1955 passant de 19 en 1950 196 en 1966 puis 566 et 607 en 1970 et 1980 S il s agissait alors du d collage le second souffle eut lieu partir de 1983 pour atteindre un maximum de 1529 SEM recens es en 1994 1199 1306 et 1130 respectivement en 1990 2000 et 2006 pour 1137 en septembre 2007 Cette volution n est pas contradictoire avec l esprit initial de ne pas p renniser des institutions d montrant tout la fois la capacit des SEML adapter leurs offres de services sans l institutionnaliser et surtout l implication croissante des collectivit
96. de la transformation des chantiers et son tour investi par les gens de la Machine qui fabriquent avec Fran ois Delarozi re l El phant qui d sormais s y prom ne A Lyon Confluence le Mus e des Confluences r alis sous l gide du Conseil G n ral du d partement du Rh ne joue ce r le d ic ne embl matique des nouveaux territoires en requalification et en qu te d identit au confluent du Rh ne et de la Sa ne espaces jusqu alors s par s de la ville proche par la barri re des voies ferr es et de la gare Perrache Dans ces deux cas la SAMOA et la SPLA Lyon Confluence ont organis les Partenariats Public Priv avec des promoteurs tels que Nexity Nantes ou Cardinal Nexity Icade Lyon avec comme le d fend Laurent Th ry une approche pragmatique fond e sur un projet urbain qui est un v ritable projet public politique porteur d une v ritable transformation urbaine Le projet de l Ile de Nantes est ainsi en permanence reli avec l ensemble des politiques port es par la ville de Nantes et l agglom ration M thodes et montages viennent ensuite et sont choisis en fonction de ces objectifs en disposant des outils de la loi mais s en s interdire de sortir du moule traditionnel Ainsi au del des organisations juridiques des syst mes institutionnels c est bien en abordant les diff rentes approches les d marches urbaines que des comparaisons entre les diff rents pays europ ens peuvent tre entreprises
97. de quelques ann es Les lus malgr leur attachement la SEMAEB qui avait dans les ann es 1980 particip la vitalit du projet urbain de Rennes consid raient en effet que celle ci leur co tait cher au regard de leur capacit de ma trise Ainsi ils ont progressivement renforc les capacit s d intervention de leur SEML et avec l implication de la communaut d agglom ration ont clairement affich 132 Tel que pour l tude d un village d entreprises Saint Andr de Cubjac en p riph rie de la CUB 37 leur volont de lui conf rer une vocation m tropolitaine correspondant leurs propres objectifs Montpellier la rupture de 1977 s est traduite par une vision coh rente et int gr e de la ma trise de l am nagement de l espace planification et foncier en lien direct avec le d veloppement conomique les transports publics et la culture Cette vision a donn naissance trois SEM de r f rence sur l agglom ration o la SERM Montpellier pour l am nagement et le d veloppement conomique o TAM pour les transports en commun O Enjoy p pour la gestion des quipements culturels et de congr s expositions 1et2 TAM 3et 4 SERM le Petit Bard et r seau chaleur 5 Enjoy le CORUM La politique de r serves fonci res engag e par la ville a permis la mise en uvre par la SERM d une politique municipale favorisant tout la fois des d marches d conomie d nergie pour les lo
98. demeure le sch ma classique des solutions de joint venture associant des partenaires priv s et publics dans une m me soci t de projet formule pouvant s apparenter celle d une soci t d conomie mixte ou du PPP Institutionnel dans un contexte plus pragmatique qu en France sont utilis es C est par exemple le cas de la Ligne Grande Vitesse reliant Londres Douvres Apr s les difficult s d un PPP sign en 1996 il est apparu fin 1997 que l op rateur priv avait mal valu tant les co ts et les d lais de r alisation que les recettes pr visionnelles d exploitation Il s en suivit des difficult s pour lever les fonds sur les march s financiers Plut t que d acc der aux demandes de la compagnie et de lui accorder une nouvelle subvention publique le gouvernement britannique a d cid de restructurer le projet en cr ant une soci t commune public priv Cette formule permet d apporter la garantie publique dans les appels aux march s des fonds pr tables de la soci t La soci t commune est r mun r e par les recettes per ues des usagers D autres montages existent pour r mun rer la soci t de projet titulaire du contrat Des revenus commerciaux compl mentaires peuvent provenir d autres utilisateurs que la collectivit publique Ainsi nos Contrats de Partenariat s inscrivent dans une logique europ enne voire mondiale Les premiers retours d exp rience peuvent tre rapport s des cas britanniqu
99. derni res ann es vers le secteur priv et les interventions en direct des services des collectivit s Les SEML et SPLA doivent se positionner dans le cadre de nouvelles formes de Partenariat Public Priv et d Entreprises Publiques Locales dans un contexte de plus en plus diversifi et concurrentiel Au del m me des l gislations et incertitudes li es la prise en compte du droit europ en notamment sur les Services d Int r t Economique G n raux l Europe v hicule un nouveau mode de relation entre les collectivit s et leurs partenaires davantage bas sur le contrat et des modalit s d am nagement de l espace urbain faisant appel tant au d veloppement des Partenariats Public Priv qu celui d Entreprises Publiques Locales sous des formes souples et adaptables aux enjeux des Collectivit s Locales Les attentes des Collectivit s pour r pondre aux besoins de leurs populations ont galement beaucoup volu ces derni res ann es conduisant de nouveaux modes de gouvernance et d organisation de la ma trise d ouvrage publique urbaine et territoriale Afin de marquer le changement et d acc l rer son entr e en vigueur la d centralisation de 1982 1983 s est op r e organisation territoriale constante mis part la cr ation des r gions Loin d ignorer la d su tude du morcellement communal doubl d une superposition s culaire de formules vari es de coop ration intercommunale extr mement enchev tr
100. e congr s du quartier du lac la question s est pos e de savoir s il n tait pas opportun de reconstruire ce dernier dans le centre l image de ce qui a t fait et r ussi dans des villes telles que Bilbao ou Saint S bastien Apr s de longs d bats et malgr la pression de la Chambre de Commerce et d Industrie de Bordeaux qui envisageait m me de traverser le fleuve en quittant la traditionnelle Place de la Bourse pour rejoindre le nouveau centre d affaires et de congr s qui aurait pu tre construit sur la rive droite les autorit s municipales ont finalement opt pour le statu quo la demande expresse du Groupe Accor gestionnaire des quipements h teliers du Casino et du Palais des Congr s du Lac Ce dernier a donc t reconstruit sur place dans son implantation ant rieure isol et excentr par rapport au c ur de la Ville Montpellier un projet de grande salle similaire celui qui est envisag sur l agglom ration de Bordeaux a t engag avec un mode op ratoire bien diff rent Pour faire face la n cessaire adaptation de ses quipements de congr s spectacles et expositions la Communaut d Agglom ration a d cid de l implantation d une nouvelle salle multi 140 CUIILIER Francis Francis Cuillier militant et passeur Traits Urbains n 9 d ao t 2006 propos recueillis par Jean Audoin p 52 141 Il n y a pas de ZAC intercommunale sur la CUB alors que sur l agglom ration de Rennes
101. e selon l exigence de l avenir L encre et le crayon le fixe et le flexible le dur et le mall able autant de figures qui traduisent les contrastes de 139 Cf s minaire Euratlantique des 25 et 26 septembre 2008 associant lus et soci t civile 40 l engagement et de la disponibilit de la libert L engagement d une telle d marche d am nagement de grands territoires sur la dur e et sur plusieurs communes avec un dessein politique se d clinant au fil des ans en r alisations maftris es sous l gide d une SEML ou d une SPLA n a pas t retenue Bordeaux car non conforme la culture urbaine locale Ces diff rences presque doctrinaires concernant le passage l acte se retrouvent dans l organisation de la ma trise d ouvrage publique ce qui renforce les diff rences de positionnement des SEML dans les trois agglom rations Les choix op r s par la Communaut Urbaine de Bordeaux et l Agglom ration de Montpellier pour la r alisation d une grande salle de spectacle sont significatifs de ces diff rences de conceptions Le choix de l implantation d une future grande salle de spectacle consid r e d int r t communautaire et dont la n cessit est reconnue par tous confirme le maintien des clivages traditionnels de la CUB entre la ville centre et sa p riph rie Il conduit en confier la r alisation et le financement un investisseur priv projet ARENA Floirac En l absence de projet politi
102. e am nag e peut tre lanc e avant que les n gociations ne soient engag es Ainsi dans cette forme de partenariat am nagement n goci la mise en comp tition des investisseurs les n gociations et l laboration du plan ainsi que les phases de concertation de la population importantes et essentielles dans l esprit su dois sont r alis es dans des d lais qui se chevauchent Cela permet de trouver des solutions r alistes et conomes en temps tout en permettant aux pouvoirs locaux communaux de ma triser ces projets et la population d tre consult e alliance de d mocratie locale et d efficacit de la coop ration avec le secteur priv Au Danemark Au Danemark cette culture scandinave de l am nagement n goci peut parfaitement s appuyer sur une formule d Entreprise Publique Locale pour permettre aux collectivit s 245 Lupi T 2007 Ibid p 132 246 Akerlund P O 1994 La coop ration public priv dans l am nagement urbain en Su de L Harmattan p 142 71 d assurer la ma trise de l am nagement C est le cas Copenhague du projet de l Orestad projet urbain con u conjointement par l tat danois et la ville comme un nouveau quartier o affaires sciences universit et logements composent le programme Le projet politique tant de la municipalit de Copenhague que de l tat Danois est d assurer la cohabitation de ces diff rentes activit s afin d en faire un quartier anim et d viter q
103. e contexte de l organisation institutionnelle des pouvoirs des r seaux d int r t et des rapports de force ainsi que le jeu d acteurs multiples C est cette articulation que se n gocient en prenant appui sur diff rents r seaux de d cision la construction l am nagement et la gestion du territoire Dans ce syst me territorial complexe les SEML sont tout la fois acteur t moin et reflet de ces dynamiques locales des n gociations et conflits qui s y d veloppent et agissent comme facteurs de changement L volution du positionnement et du r le des SEML dans le champ largi des acteurs de la ville et du d veloppement territorial est ainsi un bon indicateur des politiques publiques de leurs limites de leurs inadaptations et des incoh rences de nos institutions locales Au del des cultures et histoires locales les chevauchements de comp tences les doublonnages triplonnages entre collectivit s locales et nationales sont mis en relief dans l examen du fonctionnement et du paysage des SEML sur un m me territoire Les SEML refl tent ainsi particuli rement le non aboutissement du mouvement des intercommunalit s en France dans le contexte pourtant concurrentiel des m tropoles europ ennes La question se d cline galement de fa on fort diff rente en Europe selon les cultures et les histoires de chaque pays les pratiques de la planification les rapports la propri t 303 Dans l axe 1 du projet de recherche
104. e contexte europ en permettra d appr hender les formes de Partenariats Public Priv d velopp es dans diff rents pays ainsi que d en analyser les volutions et de les confronter au positionnement des SEML et des Entreprises Publiques Locales Il convient non de juger mais de comparer et cet effet de prendre en compte les cultures et histoires locales les pratiques et formations notamment dans le domaine de l urbanisme les usages au regard du droit de la propri t fonci re l organisation institutionnelle des collectivit s locales Autant d l ments qui composent notre mosa que europ enne Toute comparaison de la situation fran aise avec d autres pays doit tre entreprise avec pr caution Partout la g ographie urbaine et la structure des collectivit s locales retentissent sur l organisation et la r glementation de l urbanisme op rationnel Tous exemples trangers ne peuvent donc tre extraits de leur contexte et n pargnent pas une r flexion proprement fran aise M me si les syst mes urbanistiques des diff rents pays europ ens sont radicalement diff rents au sens tymologique du terme c est dire qu ils plongent leurs racines dans des histoires diff rentes et les ont d velopp es selon des chemins eux m mes diff rents comparer les droits les pratiques et les institutions devient un outil utile la compr hension et l am lioration du droit de la pratique et des institutions de chaque pays
105. e du contr le de la soci t excluant les entreprises sous contr le des tats telles les SEM nationales en France et bien s r les Etablissements Publics d Am nagement qui n ont pas de forme soci taire Ce champ local n exclut pas les possibilit s d interventions ext rieures de ces soci t s en lien avec leur domaine d activit et le contr le des lus de la soci t En ce qui concerne celles qui rel vent des chelons f d r s propres certains pays L nders allemands et autrichiens R gions et Communaut s belges elles pourraient juste titre tre consid r es comme locales Sur ces bases une tude men e par DEXIA identifiait en 2004 quinze mille Entreprises Publiques Locales en Europe dont 11 600 dans l Europe des 15 et 3 400 dans les 10 pays entrants en 20047 Le nombre estim actuellement dans l Europe des 27 est de 16 000 EPL Ce nombre est tr s variable d un pays un autre de 60 en Slov nie 2400 en Pologne Il est sup rieur ou proche de 1000 dans sept pays de l Union parmi lesquels la France c toie l Allemagne la Finlande la Gr ce l Italie la Pologne et la Su de Des EPL ont t identifi es dans chacun des pays de l Union Europ enne l exception de Chypre du Luxembourg et de Malte Du recensement effectu par DEXIA il ressort que les Entreprises Publiques Locales europ ennes exercent une trentaine de m tiers diff rents dans huit secteurs d activit principaux d veloppem
106. e la concurrence le droit de la consommation les r gulations sp cifiques certains secteurs nergie t l coms m dias ressources en eau ducation sant ainsi que pour les modalit s de contr le et de surveillance des collectivit s locales et des entreprises Ces facteurs p seront d un poids qui peut varier tr s fortement d une ville l autre d une r gion l autre d un lu l autre Ce sera donc la fois l arbitrage et la volont politique diff rents niveaux la puissance des concurrents priv s mais aussi la performance des SEM dans des march s plus concurrentiels qui expliqueront leurs parts de march s 158 F d ration des SEM Les SEM en 2015 document pr paratoire au congr s des SEM d octobre 2006 Paris Fedsem 2006 p 12 14 159 Godet M Professeur au CNAM 46 Cependant il est vraisemblable que leur nombre devrait progressivement diminuer voire dispara tre sur certains cr neaux d activit s m me si certaines SEM tireront leur pingle du jeu par leur dynamisme leurs innovations et un contexte local et ou des march s plus favorables Sc nario 3 Le renouveau des SEM un lib ralisme clair au niveau europ en un consensus europ en pour une place renouvel e pour les Entreprises Publiques Locales Dans un monde globalement lib ral dans une Europe renouant avec une croissance conomique plus soutenue et plus r guli re les valeurs soc
107. e lots b tir sont vendus des particuliers Dans les secteurs d urbanisation nouvelle 43 des permis de construire sont accord s des particuliers En Italie l am nagement public r alis par les Collectivit s Locales sauf pour les grands projets est souvent limit des zones d activit ou des op rations de logement social Cependant depuis juillet 2000 un texte l gislatif pr voit la possibilit de cr ation de Societa di trasformatzione urbana STU soci t s d conomie mixte form es pour mener bien le renouvellement urbain mesure sans impact significatif ce jour les STU sont vues par certains comme une tentative tatique de reprendre la main dans l am nagement urbain G nes pr sente une formule alternative tant au pouvoir des promoteurs priv s qu celui de l tat La Soci t d Am nagement et de gestion de Porto Antico de G nes avait t constitu e en 1995 par la Ville de G nes avec la Chambre de Commerce et d Industrie et le Port de G nes sur une base de soci t anonyme avec un conseil d administration restreint 5 membres pour en favoriser l efficacit Projet embl matique Porto Antico s appuyant sur la reconversion de la zone portuaire s inscrit dans une strat gie de reconversion conomique et urbaine de la Ville de G nes dans un site urbain tr s contraint par sa situation g ographique Le projet de Renzo Piano labor pour l exposition internationale de 199
108. e resituer dans le contexte culturel fran ais avec des approches sp cifiques sur le rapport au foncier la place et l ancrage local des am nageurs publics notamment des SEML et surtout le souhait quasi g n ralis des lus locaux de ma triser leurs projets strat giques partir de ces croisements entre pratiques et cultures diff rentes au niveau europ en une typologie des diff rentes formes de Partenariat Public Priv peut tre esquiss e en s appuyant sur les travaux du club ville am nagement et de la SCET R seau Intersem J en ai effectu une d composition selon les niveaux d implication de la collectivit locale Dans ce second cas de figure et dans ses diff rentes configurations la SEML ou la SPLA se situe aux c t s de la collectivit comme facilitateur pour organiser des partenariats public priv adapt s la situation et comme op rateur r f rent des lus locaux dans la ma trise du projet sur la dur e Elle peut ainsi intervenir comme prestataire de service et conseil aux montages op rationnels concessionnaire ma tre d ouvrage d l gu sous forme d une soci t ad hoc ceci dans le cadre des modes contractuels existants en fonction du projet politique des lus locaux C est en d finitive le projet qui l gitime l intervention et le mode d intervention et non l inverse Les exemples europ ens de pratiques de l am nagement de cr ation de soci t s d am nagement au sein du mouvement
109. emann J 1994 Le partenariat dans la planification n erlandaise In Partenariats Public Priv dans l am nagement urbain L Harmattan p 165 195 Landot E 2005 SEML pour qui sonne le glas La Lettre du Cadre Territorial p 49 51 Le Gales P 1995 Du gouvernement des villes la gouvernance urbaine Revue fran aise de Sciences Po Le Gales P 1993 Politique urbaine et d veloppement local une comparaison franco britannique L Harmattan 319 p Lignieres P 2005 Partenariats public priv Litec 440 p Lupi T 2007 Ijburg les hauts et les bas d un nouveau quartier sub urbain d Amsterdam In Grands projets urbains en Europe Les Cahiers de l IAURIF p 126 134 Marty F Trosa S et Voisin A 2006 Les partenariats public priv La D couverte 122 p Marieu J 1997 Bordeaux ou la ville sans projet Chronique d un territoire annonc Th se de doctorat d tat en G ographie am nagement Universit de Bordeaux 3 tome 1 249 p tome2 252 p Masboungi A 2008 Dix le ons europ ennes sur le projet urbain In Les d bats sur la ville tome 7 Confluences p 125 156 Negrier E 2005 Gouverner quelle m tropole In Technicit s hors s rie No l S 1974 R le d une SEM d quipement dans le d veloppement r gional la SEMAEB Th se Universit de Rennes 529 p Ousset B et Poidevin J L 2007 atelier anim par La coop ration public priv en am nagement Club ville am nageme
110. endus par une meilleure prise en compte du co t global r alisation et exploitation maintenance peuvent tre annihil s par le surco t des financements Surtout au travers des avenants qui risquent d intervenir lors de tels contrats de long terme ce que signale Fr d ric Marty dans l analyse des PFI britanniques La question des surco ts induits par les ren gociations contractuelles li es l volution des besoins de la personne publique est d autant plus importante que le partenariat est conclu dans un domaine pour lequel les besoins sociaux ou le cadre r glementaire sont appel s conna tre des volutions aussi significatives que difficiles anticiper La situation est particuli rement marqu e dans le domaine de la sant Cette remarque est reprise avec moins de nuance par Marc Laine partir d une tude de la f d ration canadienne des municipalit s publi e en ao t 2007 L tude r alis e par le professeur Pierre J Hamel analyse la construction d coles d h pitaux de routes de m tro ou de r seaux d aqueduc effectu e au Canada par l entremise des PPP Elle n y d c le aucune conomie bien au contraire Car lorsque l on tient compte des d passements de co ts des amendements aux contrats de long terme et des modifications des priorit s publiques plusieurs de ces projets ont finalement t plus dispendieux qu un projet quivalent directement financ par la collectivit publique L tude effe
111. enne 2002 2004 et les pr l vements obligatoires proches de 44 du PIB soit cing points de plus que la moyenne des autres pays de la zone Euro alors m me que le ch mage atteint un dixi me de la population active que pr s d un cinqui me des jeunes sortent du syst me ducatif sans dipl me ou sans formation L effort national en Recherche et D veloppement est insuffisant Il y a donc au minimum pr somption de gains possibles pour am liorer l efficacit de la d pense publique son niveau actuel une croissance insuffisante avec un poids fiscal r glementaire excessif pour ceux qui veulent entreprendre investir et embaucher dans un monde incertain et tr s 47 Les PPP partenariats public priv pourraient dans certaines conditions permettre d agir afin d am liorer l efficacit de l action publique et d acc l rer la croissance conomique Sur ces crit res de l efficacit de l action publique et de la croissance conomique l Institut de la Gestion D l gu e IGD pr sente les Partenariats Public Priv et plus sp cifiquement les Contrats de Partenariats issus de l ordonnance du 17 juin 2004 comme instruments de la r forme de l tat et leviers pour l investissement l activit et l emploi Le PPP et les Contrats de Partenariat nouveaux s sames Le Partenariat Public Priv est ainsi aujourd hui devenu le nouveau s same des collectivit s apte r soudre les difficult s rencontr es acc
112. ennes le programme de Daniel DELAVEAU abordait conjointement des comp tences de la Ville de Rennes et de la Communaut d Agglom ration Rennes M tropole L exemple nantais est galement significatif de l tat d esprit du maire Jean Marc Ayrault qui place sa ville et pr sente son programme municipal dans la dynamique d un projet politique au niveau de l agglom ration la Communaut Urbaine de Nantes et m me au del dans le cadre d une dimension m tropolitaine avec Saint Nazaire Dans la Communaut Urbaine de Bordeaux en revanche chaque camp avait son site internet et son programme mais ces programmes demeuraient confidentiels et les th mes abord s et d velopp s dans les programmes communaux sur lesquels reposaient les d bats lectoraux restaient pour l essentiel du niveau local sans r elle r f rence l identit communautaire 66 D l gu s d sign s par les conseils municipaux des communes 67 Goze M 2000 Id p 59 68 Cette observation est galement valable en milieu urbain et dans les intercommunalit s plus anciennes 69 Forray J B 4 f vrier 2008 La Gazette des communes d partements r gions p 10 11 70 Goze M 2004 La gouvernance des agglom rations In Villes r gions et universit s MSHA d Aquitaine p 200 71 Daniel Delaveau tait maire de Saint Jacques de la Lande commune riveraine de Rennes et vice pr sident de Rennes M tropole il a t lu maire de Rennes Edmond Her
113. ent conomique un des m tiers traditionnels des EPL exerc dans la quasi totalit des pays pour l accueil d entreprises zones d activit p pini res d entreprises l organisation de manifestations telles les foires exposition Italie Portugal Espagne la construction et la gestion d infrastructures de transports tels les a roports Italie Royaume Uni ou les ports Allemagne Finlande Italie France pour les ports de plaisance d veloppement touristique avec une grande vari t d activit s la construction et la gestion d quipements culturels touristiques et de loisirs l entretien et la promotion de sites touristiques ou de quartiers historiques stations de sport d hiver p les touristiques et de loisirs th tres palais des congr s en France Allemagne Belgique Espagne Portugal Su de Pologne d veloppement urbain et infrastructures publiques dans le cadre d am nagements urbains en Allemagne Espagne Gr ce Portugal et en France avec les SEM d am nagement Surtout dans le logement o dans les pays mergents de l Europe de l Est de nombreuses communes sont devenues propri taires et gestionnaires des logements qui appartenaient l tat sauf en Hongrie o la majorit du parc a t vendu des propri taires priv s r seaux de production et de distribution d nergie d eau et de chauffage le secteur de l nergie constituant un des principaux domaines d intervention des EPL surtout
114. er d une rupture intervenue en 1977 avec la politique d urbanisme de l ancien maire Fran ois Delmas Ce dernier laissait l urbanisation de la ville aux promoteurs et particuliers en tache d huile le long des axes de circulation du nord et de l ouest vers la garrigue et les C vennes Georges Fr che et Raymond Dugrand ce dernier g ographe et adjoint l urbanisme de 1977 2001 ont labor un projet qui afficha la volont de r fl chir et de d velopper la ville autrement dans une d marche de ce qui serait aujourd hui qualifi e de projet urbain Avec le g ographe Raymond Dugrand la qu te m ne vers la mer pour se raccrocher l histoire mais aussi pour rapprocher la ville de ses acc s autoroute et a roport Fran ois Delmas avait construit le Polygone aux limites de la place de la Com die enfermant la ville sur elle m me Georges Fr che r alise Antigone avec Ricardo Bofill dans la prolongation du centre commercial donnant Montpellier une vue sur la mer D s le d part la municipalit fait une critique radicale de la situation il faut que la ville arr te de se d velopper en tache d huile vers le nord ouest stopper les grands ensembles et les banlieues pavillonnaires Et c est la d finition d un projet de ville dont la coh rence appara t gr ce l urbanisme qui va permettre de mettre en place une nouvelle politique conomique sociale et culturelle Le plan d occupation des sols est modifi L urbani
115. ernance entre niveaux Cette diversification des situations est galement mise en exergue par Claude LACOUR qui faisant le point sur la nature r elle du processus de m tropolisation au regard du ph nom ne de croissance urbaine insiste sur l attention apporter la diversit des situations et au poids de l histoire de la g ographie des ancrages et des cultures locales sur les trajectoires m tropolitaines Ainsi les diff rentes cultures locales dans la pratique et l usage de l intercommunalit et des relations entre collectivit s territoriales auront une r percussion pr visible sur le positionnement et le r le des acteurs de la ville et particuli rement des SEML ce qui correspond l objet de cette recherche L agglom ration appara t ainsi comme un excellent lieu d observation des pratiques et usages des politiques de la ville et de l am nagement territorial Ma recherche se situe dans un mouvement de transformation du pouvoir local de mutations remettant en cause le mod le de la politique urbaine traditionnelle qui confiait aux seules autorit s politiques quelles soient nationales ou locales la gestion de la ville De nouveaux modes de r gulation sont apparus tout d abord sous la pression des citoyens usagers consommateurs qui ne se contentent plus de d l guer par leur bulletin de vote mais s invitent r guli rement dans le d bat sous des formes de collectifs d bordant parfois les cadres officialis
116. erses Ainsi la notion de droit des sols opposable aux tiers ch re notre droit fran ais partir de l application de documents d urbanisme POS puis PLU comme corollaire du droit absolu de propri t est absente du syst me britannique En Grande Bretagne les documents de planification indiquent des intentions et les droits des sols ne sont formalis s qu au moment o est accord e l autorisation d occuper le sol la planning permission Le droit anglais a mis en place un syst me d urbanisme qui est la fois discr tionnaire et proc dural o les plans n ont qu une dimension indicative Les contraintes pesant sur le d veloppement sont d finies au cas par cas au moment de l instruction de la demande de planning permission Ainsi lorsqu elle est accord e une planning permission peut tre assujettie conditions De plus l obligation de solliciter une planning permission est beaucoup plus tendue que le permis de construire puisqu elle couvre non seulement les op rations mat rielles de construction et d am nagement mais galement les modifications substantielles d usage La planning permission s apparente ainsi un contrat et sur chaque cas particulier s engage entre la Collectivit Locale et le demandeur une n gociation La Collectivit Locale se r serve une marge d interpr tation sans application de r gle pr tablie Place est ainsi laiss e des propositions priv es dont le s rieux et la durabilit sont
117. erves fonci res Cette d marche et notre politique de r partition des logements sur les ZAC sont de surcro t tr s bien comprises par les promoteurs constructeurs Tout comme Rennes cette conception de l urbanisme ma tris d passant les clivages entre planification et action op rationnelle pratique peu int gr e dans la culture bordelaise a positionn la SERM comme op rateur de r f rence de la Ville et de l agglom ration Ainsi pour l am nagement de l espace des deux agglom rations de Montpellier et de Rennes une pratique de la planification urbaine associ e une volont de ma trise du foncier et de l am nagement ont conduit une implication forte des SEML qui participent la r gulation du march sur lequel interviennent les promoteurs priv s et l organisation des coop rations avec ceux ci L organisation de la ma trise d ouvrage publique s av re cependant mieux int gr e par l agglom ration de Montpellier que par celle de Rennes notamment dans les domaines de la planification urbaine et de l animation conomique ce qui induit un r le diff rent des SEML Montpellier il n y a pas d agence d urbanisme et l association Montpellier LR Technopole qui avait t cr e en juillet 1985 l initiative du district et des Universit s r gionales a t dissoute fin 2001 Elle servit de cadre de pr figuration aux actions engag es au sein des services conomiques de l agglom ration qui en a co
118. es auxquels il fallait ajouter les probl mes du syst me fiscal local le l gislateur a pr f r la m thode incr mentale Avec l impact de la mondialisation et de la construction europ enne en partie traduit par la m tropolisation et des ph nom nes de d clin intra urbain ou en milieu rural l aggravation du d calage entre espace strat gique bassins de vie et d coupage territorial a suscit une prise de conscience progressive qui a d bouch sur les r formes relativement consensuelles de 1999 Le l gislateur a donc tent de faire merger d s le d but de la derni re d cennie des territoires l chelle des contextes spatiaux des probl mes contemporains cet effet l agglom ration territoire m tropolitain ou partie influente de celui ci m appara t comme un des espaces de recherche pertinents pour analyser le positionnement des diff rents acteurs des politiques urbaines et territoriales Comme le souligne Bernard Jouve la 55 Les R gions n ont exerc leur statut de Collectivit Territoriale part enti re qu en 1986 56 Goze M 2eme semestre 2000 L mergence d une nouvelle organisation territoriale locale fran aise Territoires 2020 n 2 La Documentation fran aise p 47 16 m tropole est le bon niveau de pouvoir et de d cision le niveau national ne pouvant plus r guler tous les processus d interaction conomiques et la globalisation renfor ant le pouvoir des m tropoles au d triment de
119. es ou nord am ricaines en regard des principaux atouts d finis par l IGD pour la promotion des contrats de partenariat contrat global performance adaptabilit transfert des risques partenariat En effet en France on manque encore de visibilit sur la question de savoir si sur une longue p riode on obtient une performance satisfaisante Un PPP ne revient pas syst matiquement plus cher Si le co t du financement priv est plus lev que le financement direct par dette de la personne publique les gains attendus en mati re de co ts et de d lais de r alisation d exploitation et de transfert de risques doivent compenser et m me au del ce surco t financier Sur ce registre du co t 1l convient donc de demeurer nuanc Les gains qui peuvent valablement tre obtenus lors de la r alisation de l ouvrage comme dans les interventions en 184 Marty F 2006 Les Partenariats public priv La D couverte fig 16 p 76 185 Marty F Ibid p 75 186 Un PPP ne revient pas syst matiquement plus cher formule au combien sibylline alors que toute la litt rature officielle tend d montrer que cela revient moins cher 187 La Gazette des Communes et des D partement du 22 janvier 2007 Dossier partenariat public priv les le ons des premiers contrats Entretien avec Fran ois Berg re secr taire g n ral de la MAPPP propos recueillis par Jacques Paquier p 25 54 conception r alisation et att
120. es personnes ressources du monde des SEML des acteurs des PPP et des Collectivit s Locales Albouy C 1991 Soci t s d conomie mixte locales Masson 111 p Akerlund P O Cars G Lanesj B et Westin P H 1994 La coop ration public priv dans l am nagement urbain en Su de In Partenariats Public Priv dans l am nagement urbain L Harmattan p 135 164 Arlund C 2007 Orestad moteur de la nouvelle r gion de l Oresund In Grands projets urbains en Europe Les cahiers de l TAURIF p 77 84 Basile M 2007 Porto Antico G nes un projet en acc l ration In Grands projets urbains en Europe Les cahiers de l IAURIF p 85 80 Baumstark L Huge C Marcadier C et Maubert C 2005 Partenariats Public Priv et actions locales Cahier d tach de la Gazette des Communes et des D partements B cot C 1996 Les acteurs urbains et la politique publique d action fonci re la cr ation d espace conomique dans l agglom ration bordelaise Th se de doctorat Sciences Politique de Bordeaux sous la direction de Jean Dumas 369 p Benz A et Frenzel A 1999 La Dynamique institutionnelle de la r gion urbaine de Bordeaux du syst me Chaban Alain Jupp In Villes et m tropoles les nouveaux territoires du politique Anthropos p 73 102 Berland Berthon A 2004 La d molition des ensembles de logements sociaux l urbanisme entre sc nes et coulisses Th se de doctorat Universit de Bordeaux 3 546 p
121. es semi publics agences d urbanisme soci t s d conomie mixte et des outils d expertise qui leur ont permis d orienter les politiques nationales leur profit renfor ant ainsi la capacit de n gociation avec les promoteurs priv s Ensuite ils ont troitement contr l toutes les op rations Depuis les ann es 1960 sauf bri vement pendant les ann es 1970 la municipalit a travaill avec un petit nombre de promoteurs immobiliers notamment les quatre principaux de Rennes et avec une trentaine de plus petits dont des coop ratives En sus de l application stricte des r gles les plus interventionnistes de l urbanisme lus et fonctionnaires locaux ont progressivement labor avec les promoteurs locaux un ensemble de r gles et de normes crites et non crites qui organisent le march rennais mode de consultation avec les habitants normes de construction environnement quilibre entre diff rents types de construction charte de bonne conduite Cet change prot ge les promoteurs locaux et les contraint la fois si l un d eux ne respecte pas les r gles du jeu il sera cart dans l avenir Ce syst me s est av r assez efficace lorsque la crise est arriv e au d but des ann es 1990 Rennes aucun promoteur ne fit faillite et les prix sont rest s relativement stables Cette r gulation locale de l immobilier requiert un r le actif du politique pour d fendre la mixit l gitimer une forme de production
122. es sols et de la propri t fonci re les concepts de planification urbaine Il y a en effet corr lation entre ces deux l ments Les diff rences que l on peut discerner en mati re d urbanisme dans les deux pays peuvent tre au moins en partie expliqu es au regard des diff rences affectant la mani re dont la propri t est juridiquement con ue et formalis e Ces diff rences ne sont pas simplement le fait de la machine juridique Elles reposent sur de profondes diff rences conceptuelles qui cr ent aujourd hui encore de r elles difficult s de compr hension mutuelle Ces diff rences ont un impact non seulement sur les proc dures d urbanisme mais galement sur le contenu de la planification Les objectifs de la planification de l usage des sols et le contenu des politiques publiques en mati re fonci re peuvent galement tre en partie attribu s aux diff rences de valeur et de concept informant les r gimes de propri t Le droit foncier britannique est encore sous l influence du syst me f odal et fond sur le principe de l octroi de la jouissance et de l occupation du sol en change d obligations de service Ceci explique la pratique des baux long terme d riv s du syst me des tenures baill es introduit la fin du Moyen ge Ce syst me bas plus sur l usage du sol que sur la propri t elle m me contraste avec les syst mes de propri t h rit s du droit romain qui fut remis en vigueur en Fran
123. es sp cifique l agglom ration bordelaise la Communaut Urbaine invite au compromis politique et tel que l exprime Gilles Savary Chaban naturellement en a jou de tout son poids et de tout son talent En politique avis il a install un syst me de troc communautaire par lequel sous couvert d un consensus de gestion il change des votes de gauche sur les dossiers bordelais contre des gratifications financi res et des votes de droite sur les dossiers des banlieues Ainsi pour pr server les int r ts vitaux de leurs populations et accessoirement se faire r lire les maires de banlieue ont d logiquement composer avec Chaban Ce syst me de gouvernance sur fond d all geances et de confortement des f odalit s locales tait d ailleurs ant rieur la cr ation de la Communaut Urbaine Il fut mis en place par Jacques Chaban Delmas d s sa prise de pouvoir la mairie de Bordeaux en 1947 Ainsi l agglom ration bordelaise s est fa onn e partir d une vision politique dont le dessein tait essentiellement le maintien du sfatu quo entre la ville centre et les communes de la p riph rie L urbanisme impuls sous l gide de Jacques Chaban Delmas ne fut ainsi pas aussi neutre et improvis que pourrait le laisser penser l accumulation d actions entreprises en apparence sans vision globale et coh rente Chaban en vidant sa ville des classes populaires confortait tout la fois son lectorat conservateur et vie
124. ewski H 2007 La strat gie d am nagement de Berlin planification et projets In Grands projets urbains en Europe Les Cahiers de l IAURIF p 47 59 95
125. formule de l conomie mixte n est cependant ni r cente ni sp cifiquement fran aise M me s il est de bon aloi d associer l origine de l conomie mixte l poque de COLBERT la formule de l conomie mixte est r ellement n e dans l Allemagne du 19 si cle sous l expression Gemishte wirtschaft conomie m lang e une loi allemande du 6 juin 1895 autorisant les communes participer au capital de certaines soci t s Ceci explique qu en France au niveau local l conomie mixte appara t d abord dans les territoires d Alsace Lorraine recouvr s en 1918 En France le dirigisme de l ancien r gime avait t violemment mis en cause par les physiocrates du 18 si cle partisans du laisser faire et de la libert du commerce et de l industrie La l gislation fran aise n admettra la SEML que tr s progressivement et en attendant la collaboration entre les collectivit s locales et les entreprises priv es s organise autour de la concession du service public Ainsi la loi du 16 octobre 1919 sur l utilisation de l nergie hydraulique pr voit que les d partements communes ou syndicats de communes et les tablissements publics qui voudront participer financi rement l tablissement d usines hydrauliques auront les m mes droits que l tat Le concept de l Economie Mixte telle que nous la connaissons actuellement n est effectivement apparue en France que pendant l entre deux guerres pour r pondre essentiellement
126. garantis par l importance des investissements sur le long terme Cette forme de partenariat o l initiative peut provenir tant du secteur public que du secteur priv rel ve de l urbanisme n goci concept correspondant assez peu actuellement la culture fran aise Ainsi l am nageur priv n est en rien fournisseur ou prestataire de la collectivit Ces diff rences fondamentales ont eu un impact sur le r le et le positionnement des acteurs de l am nagement le syst me des baux long terme encourageant l activit des constructeurs qui ainsi n avaient pas immobiliser les capitaux n cessaires aux acquisitions fonci res Cela permit la profession de promoteur constructeur d voluer vers celle de d veloppeur developer comme aux tats Unis d autant que le gouvernement central a activement encourag les promoteurs discuter avec les autorit s locales en charge de la planification en amont de l attribution des autorisations d urbanisme cela afin d assurer un processus plus rapide et g n rant moins d incertitudes Cette profession de d veloppeur bien connue galement aux tats Unis int gre les diff rentes tapes de la cha ne de production urbaine avec notamment des fonds d investissement priv s et des tablissements 229 Fr bault J et Pouyet B 2006 Renforcer la formation l urbanisme et l am nagement Rapport au minist re de l ducation et de la recherche et au minist re de l quipement du
127. gement et d Urbanisme de la R gion Ile de France Grands projets urbains en Europe mars 2007 p 109 46 ICADE ex SCIC Soci t Immobili re de la Caisse des D p ts 47 Avec Nexity Villes et Projets sous la pr sidence de J L Poidevin ancien directeur g n ral de l Etablissement Public du Mantois Seine Aval et ancien pr sident du club ville am nagement 48 Traits Urbains suppl ment au n 14 d avril 2007 Fabriquer la ville nouvelles attentes nouvelles cultures p 12 14 En rappelant la primaut du portage politique des projets Laurent Th ry d fend une approche pragmatique fond e sur un projet urbain qui est un projet public politique porteur d une v ritable transformation urbaine M thodes et montages viennent ensuite L Ile de Nantes Lyon Confluence Dunkerque Versailles Chantiers les Rives de Seine Boulogne Billancourt les Docks de Seine Paris Rive Gauche Tous ces projets et r alisations t moignent de la vitalit des exp rimentations en cours pour ces nouveaux modes d interventions des SEM et SPLA mais aussi d implication des promoteurs priv s et d exp rimentations de Partenariats Public Priv au regard des projets politiques des lus locaux Dans cette redistribution des cartes quel positionnement envisager pour les SEML Quelles nouvelles formes d Entreprises Publiques Locales telles les Soci t s Publiques Locales d Am nagement SPLA proposer Le regard port sur l
128. gements des actions en faveur des primo acc dants dans le cadre d une politique de logements prix ma tris s 133 SERM Soci t d Equipement de la R gion Montpelli raine 134 TAM Transports de l Agglom ration de Montpellier 135 Enjoy SEM de gestion du Corum du Z nith et du parc des expositions 38 Les promoteurs tant locaux que nationaux sont d s lors assur s de disposer du foncier n cessaire leurs r alisations immobili res dans le cadre de ZAC qui maintiennent l offre H l ne Mandroux maire de Montpellier rappelle que Pour les primo acc dants la SERM a pour mission de rendre possible sous conditions l acc s aux ZAC des prix plus faibles que ceux du march libre Si nous n avions pas cette politique de ZAC pr cise t elle je ne sais o nous en serions aujourd hui Dans un contexte de hausse des prix du foncier Montpellier s est dot e d une politique volontaire pour ma triser cette pression fonci re travers les diff rentes ZAC am nag es par la SERM C est cette volont qui fait que la Communaut d agglom ration aujourd hui acquiert des terrains cr e des r serves fonci res pour r aliser les futures cr ches haltes garderies gymnases coles Si l on n agissait pas ainsi il ne serait m me pas question de logement social encore moins de logements destin s aux primo acc dants Dans ce contexte le d partement mais aussi la r gion vont aussi constituer des r s
129. hamp d application de la loi Sapin ou des questions pointilleuses de nature proc durale concernant l octroi de d l gations de services publics les limitations pos es par le droit de la domanialit publique quant la possibilit d octroyer des garanties les risques fr quents de gestion de fait le cadre contraignant et incertain du contr le de l galit Sont autant de freins la r alisation de projets Les groupes fran ais b n ficiant d un savoir faire particulier et d une r putation internationale ont encore plus de facilit s mettre en uvre leurs projets l tranger qu en France En v rit le pr tendu mod le fran ais avait alors quitt peu peu le palmar s des meilleures pratiques internationales pour devenir un exemple de ce qu il ne faut pas faire Ces propos au del de leur caract re provocateur conduisent cependant deux remarques contrairement certaines id es re ues le droit fran ais et son flot de jurisprudences la r publique des juges est plus contraignant que le droit des autres pays et notamment le droit europ en m me en ce qui concerne les conditions de la concurrence les exp riences et usages des autres pays notamment europ ens permettent d augurer non des contraintes suppl mentaires mais une plus grande souplesse dans la mise en uvre de projets Il s av re que ce n est pas tant le droit public fran ais lui m me qui selon l expression de Paul Ligni res est a
130. herche d expertise pour la modernisation de la gestion des entreprises publiques 296 Verdier A 2004 Les entreprises publiques locales dans les 25 pays de l Union europ enne DEXIA p 109 110 297 Albouy C 1991 Soci t s d conomie mixte locales Masson p 7 298 Verdier A 2004 Ibid p 113 88 locales Ainsi en Pologne l Entreprise Publique Locale OZC SA a t cr e entre la commune d Ostrow Wielkopolski 50 9 du capital et Sydkraft AB filiale su doise du groupe allemand EON AG 48 6 du capital pour la production et la distribution de chauffage et d lectricit Estim 10 environ en 1999 la proportion des EPL ayant ouvert leur capital dans les pays de l Europe des 15 tait de 20 en 2003 ce qui montre tout la fois la part importante des entreprises 100 publiques et le mouvement vers une ouverture au secteur priv En Allemagne en quelques ann es 30 des EPL ont ouvert leur capital des actionnaires priv s m me si elles demeurent majoritairement propri t de la commune 45 propri t unique d une commune 16 en co gestion entre acteurs publics 39 en public priv avec une participation priv e majoritaire ou minoritaire L ouverture du capital des actionnaires priv s est en progression r guli re en Autriche en Gr ce au Portugal en Slov nie et en Su de Dans certains pays cette ouverture du capital avait d ailleurs t envisag e comme une t
131. i e dont le capital serait d tenu par des partenaires publics tels le P le Universitaire la CDC la R gion la CUB Le poste maintenance tant promu dans les Contrats de Partenariat serait assur dans le cadre de march s de r alisation maintenance PPP en am nagement Le domaine du logement et de la Ville est galement le champ de d veloppement de nouvelles formes de Partenariat Public Priv La banalisation des concessions d am nagement depuis la loi du 20 juillet 2005 est parfois pr sent e comme un renouveau du Partenariat Public Priv s ouvrant la concurrence Dans les faits cela n a eu jusqu pr sent que peu d impact sur la redistribution des parts de march respectives entre promoteurs priv s et acteurs publics ou para publics tels les SEML ou les Offices Publics de l Habitat ex OPAC et Offices d HLM L volution s est faite par contre au niveau des cultures tant pour les promoteurs priv s que pour les SEML culture d ensemblier urbain pour les promoteurs avec une vision au del du court terme telle qu ils la pratiquent dans leurs actions de promoteur culture du risque et de l analyse de celui ci pour les SEML L approche des cultures urbaines dans les autres pays notamment europ ens permet de poursuivre cet examen des Partenariats Public Priv dans le d veloppement urbain et ainsi d aborder leur impact sur les volutions susceptibles d affecter le r le et le positionnement des SEM
132. i des vingt ans venir Pour rendre coh rent un espace de vie encore plus vaste Le grand d fi est celui d un projet conomique de la reconnaissance nationale et internationale On deviendra grand quand on associera S te et Lunel Montpellier tant au centre d un espace m tropolitain qui irait de Lunel S te et qui construirait des modalit s de coop ration avec des structures communautaires de gestion de l re m tropolitaine agglos de N mes Je r fute l id e de super agglo ce n est pas 103 Chevalier D 12 juin 2008 Montpellier Agglom ration entre d veloppement m tropolitain et m tropole multipolaire Colloque P riph ries urbaines entre normes et innovations Maison des Suds Pessac 104 Loubi re A 2005 entretien avec Eric BERARD Urbanisme hors s rie n 26 p 12 105 Francis Idrac fut ensuite pr fet d Aquitaine en poste Bordeaux jusqu en 2009 29 l objectif Nous avons inventer des coop rations intelligentes trouver une formule de gestion pour l int r t du bien vivre ensemble Montpellier n a donc pas fini sa mutation et cette d marche a pour objectif essentiel de favoriser le d veloppement conomique de l agglom ration en optimisant les conditions d accueil des entreprises Montpellier tout comme Rennes n attend en effet rien de Paris pour son d veloppement conomique ayant t la belle oubli e de la DATAR laborant un sch ma r gional des m tropoles d quil
133. i incluront d sormais dans les cahiers des charges la prise en compte des aspects soci taux la p rennit de l implantation la prise en charge des segments peu rentables L Europe entre chance et incertitudes peut ainsi qualifier ce chapitre abordant les SEML dans le champ des Partenariats Public Priv et des Entreprises Publiques Locales Si l on se r f re aux d finitions couramment utilis es le terme de Partenariat Public Priv couvre des formes d association du secteur public et du secteur priv destin es mettre en uvre tout ou partie d un service public Ces relations s inscrivent g n ralement dans le cadre de contrats de long terme et se distinguent en cela tout autant des privatisations que du march d tudes ou de travaux pouvant tre assimil la sous traitance d une action ponctuelle du service public Les Partenariats Public Priv ont ainsi connu une expansion importante ces derni res ann es tant dans les pays d velopp s que dans les pays en voie de d veloppement La France semble re d couvrir le Partenariat Public Priv et lui assigne la mission de devenir l instrument de la r forme de la gestion publique et le levier pour l investissement Selon l Institut de la Gestion D l gu e IGD si la France a beaucoup d atouts elle souffre de deux maux aux cons quences multiples une action publique manquant d efficacit ce qui pose probl me lorsque la d pense publique repr sente 54 du PIB moy
134. iales et la volont pour le politique d encadrer voire de ma triser un certain nombre de march s formeront un des ciments importants de l identit europ enne Les Entreprises Publiques Locales verront leur statut europ en r nov et clarifi en m me temps que leurs r gles de gouvernance et de relations avec les autorit s locales Parall lement le mouvement de d centralisation fran ais se poursuivra accompagn d un effort de clarification des comp tences des collectivit s locales s appuyant notamment sur cette possibilit nouvelle d outils modernes et adapt s au contrat social local renouvel qui est propos aux collectivit s Les SEM fran aises dans la mouvance des Entreprises publiques Locales Europ ennes retrouveront une image d quilibre entre l efficacit de l entreprise et la l gitimit de certaines valeurs collectives Parce que le statut des EPL aura t clarifi pour une dur e suffisamment longue les investisseurs priv s pourront aussi reconsid rer leur position et renouveler leur place dans ce nouveau sch ma La progression des concurrents priv s sera globalement ralentie Leur pr sence stagnera sur les march s r gis par les seules r gles de la concurrence mais ils conna ftront des difficult s se positionner sur certains nouveaux march s leurs imp ratifs de rentabilit financi re sur le court terme allant l encontre des attentes des collectivit s locales Celles c
135. ibre Marseille Toulouse et Lyon se partageaient alors les marges languedociennes rhodaniennes et catalanes limitant d autant l influence r gionale de Montpellier Cette optimisation s appuie videmment comme Rennes sur le partenariat avec le monde de l universit tr s pr sent Montpellier et dans le projet urbain lui m me Lorsque l on voque Montpellier le concept de technopole c est ainsi au del des p les toute la cit et aujourd hui l agglom ration qui y participe Ayant l ambition de situer leur ville comme carrefour europ en au m me titre que Marseille Barcelone ou Milan les promoteurs de Montpellier LR Technopole vont faire en sorte que la dimension technologique des p les n efface pas mais prenne appui sur celle de la cit la polis l o se d veloppent culture et civilisation urbaine seules m me de favoriser les changes et les interactions entre industrie et recherche universitaire avec la SERM 1 CAP GAMMA 2 CAP OMEGA Montpellier 3 Village d entreprises de Coumensec 106 Volle J P article de Christophe Castieau suite entretien avec Journal la Marseillaise du 21 f vrier 2008 107 Volle J P 2005 Territoires de m tropolisation Urbanisme hors s rie Montpellier n 26 p 49 108 Montpellier LR Languedoc Roussillon Technopole ensuite d nomm e Montpellier M diterran e Technopole est maintenant pris en charge par le service conomique de l
136. icace vecteur d un renouveau de l action publique mais r serv aux projets qui le justifient vraiment et n cessitant que les dimensions de l int r t g n ral et de long terme priment sur les autres consid rations Le d veloppement des Contrats de Partenariat issus de l ordonnance de 2004 n est certes pas encore significatif alors qu en Angleterre 15 d quipements publics sont r alis s en 199 Vandevoorde P 2006 Le partage public priv dans le financement des infrastructures et quipements urbains Revue d Economie Financi re n 86 p 185 57 PFI Au 1 septembre 2009 31 contrats seulement taient concr tis s avec des Collectivit s Locales majoritairement pour la r fection de r seaux d clairage public e 18 en quipements urbains dont 16 d clairage public e Sen TIC e 3 en nergie et d chets e en b timent coll ge du Loiret e 4 en quipements sportifs et culturels dont le stade de Lille le mus e de la mer de Biarritz un th tre Perpignan Il ne s agit cependant l que des premiers engagements recens s par la MAPPP D autres projets sont galement en cours d tude tels que des coll ges dans l Yonne un centre de congr s Nancy l h tel du D partement de Mende un parc des expositions Chalon en Champagne les travaux du Tram Mulhouse des maisons de retraite Et la r gion Alsace envisage de recourir aux Contrats de Partenariat pour ses lyc es
137. ication Ces types de Partenariats Public Priv en Allemagne et sp cifiquement Berlin n en demeurent pas moins significatifs tout la fois du maintien de la ma trise par la collectivit sur la planification urbaine concept ancr historiquement dans la culture allemande de la difficult de d finir clairement ce que recouvre le vocable de Partenariat Public Priv diverses approches de partenariat pouvant tre mises en uvre par une m me collectivit L une des principales difficult s dans l analyse des PPP est en effet la d finition m me du PPP L initiateur du partenariat est lui m me susceptible de varier selon les pays et selon les contextes locaux Aux tats Unis d Am rique et en Grande Bretagne Aux tats Unis d Am rique dans un syst me f d ral qui a toujours laiss aux tats et gouvernements locaux de grandes marges de libert pour organiser leurs projets de d veloppement l initiative peut venir tout autant du secteur public que du secteur priv l initiative du secteur public avant 1974 les principales autorit s dans les actions de re d veloppement les agences de r novation urbaine des villes d pendaient davantage du gouvernement f d ral notamment par les fonds qu elles recevaient sans r el contr le des lus locaux Depuis suite au d sengagement financier de l tat f d ral les fonds doivent tre obtenus localement Les gouvernements des tats jouent alors un r le
138. ication tout aussi important que dans les autres pays europ ens Tout comme en France le d veloppement des Entreprises Publiques Locales est le reflet des dynamiques de d centralisation des tats vers les collectivit s locales plus ou moins anciennes et abouties selon les diff rents pays europ ens Dans les tats d centralis s depuis longtemps Allemagne Autriche Danemark Su de Finlande le recours ces entreprises est souvent ancien et important Dans la plupart des autres pays de l Union europ enne Espagne Estonie France Italie Lettonie Pologne R publique tch que Slovaquie l avan c e du processus de d centralisation avec le renforcement des comp tences des collectivit s locales cr e depuis quelques ann es un contexte favorable leur essor La r gionalisation l uvre ou en projet dans de nombreux pays de l Union Europ enne pourrait entra ner une augmentation du nombre des entreprises publiques locales dans les ann es venir Dans les pays o la d centralisation est moins avanc e les collectivit s locales ont un recours moindre aux entreprises publiques locales Portugal Irlande Royaume Uni Mais au Portugal la loi de d centralisation de 1999 pr voyant des transferts de comp tences aux collectivit s locales pourrait entra ner une augmentation du nombre des entreprises 293 Tel qu Rennes 294 Tel qu Barcelone o les services fun raires les services de cr mation et les
139. ille et notamment des SEML celles ci confortant des cultures locales dans la mise en uvre des projets de ces trois agglom rations Dans l agglom ration bordelaise les SEML ont particip la politique de d coupage spatial et politique entre la ville centre et les communes p riph riques m me avant la constitution de la Communaut Urbaine Elles ont ainsi confort le ph nom ne de dilation spatiale La SEM d partementale la SEG a t cr e en 1959 l initiative du Conseil G n ral et encourag e tant par le maire de Bordeaux que par le pr fet Delaunay soucieux de lancer l chelle d partementale une nouvelle dynamique conomique pour coordonner des tudes techniques d am nagement et de construction d une part et des moyens de financement des op rations d une certaine importance d autre part Elle tait charg e d am nager les zones industrielles sur les communes p riph riques Blanquefort Pessac M rignac Gradignan Cestas Can jan Lormont Et de r aliser les zones d habitat de grands ensembles du plateau des Hauts de Garonne sur les communes p riph riques de Lormont Cenon et Floirac avec l appui de Jacques Chaban Delmas qui par ses relations parisiennes en facilita la mise en uvre Les SEM bordelaises SBRU et SAUNAB sous ma trise du maire taient charg es de la r novation de ce qui sera le quartier des administrations de M riadeck dans le centre de Bordeaux et de l am nagement du qu
140. illent Dans le cas du stade de Wembley Londres le nouveau stade fait partie des quipements devant accueillir les Jeux olympiques de 2012 et Saint Denis il se situe dans un vaste processus de r novation des quartiers de la Plaine Saint Denis Dans les deux cas le projet a t confi un groupe Priv la soci t Wembley National Stadium Limited WNSLD pour le stade de Wembley le consortium Bouygues Dumez SGE pour le stade de France Les diff rences ne sont donc pas rechercher dans le montage juridique de ce qui dans les deux cas constitue un partenariat public priv mais dans l approche culturelle de ces deux projets Pour le stade de Wembley apr s la phase de n gociation l engagement de l op ration a t effectu sans l assurance des financements ce qui au regard des pratiques fran aises para trait incongru Le constructeur la soci t Multiplex une entreprise australienne a recherch des financements priv s en grande partie allemands sans garantie de participations ou d aides de l tat ou de la Ville de Londres et finalement le projet fut remodel de fond en comble gr ce une vari t d apports qui arriv rent juste temps pour rendre le projet apparemment viable Le sauveur du projet tait la West Deutsches Landesbank une banque allemande d tat En ce qui concerne le projet urbain les emplacements adjacents au stade sont en cours d am nagement par une entreprise totalement
141. illissant du centre ville et celui des lus de gauche de la couronne rose de l agglom ration Une r partition des territoires lectoraux fut ainsi la base du projet politique de l agglom ration bordelaise et de son urbanisation observer l volution des quilibres politiques girondins depuis les ann es 50 on y voit plus clair Chaban le donjon bordelais aux socialistes les p riph ries urbaines et rurales Nonobstant les conjonctures et les al as politiques le consensus c est avant tout la r duction des incertitudes lectorales Ce syst me de consensus sera conserv lors de la pr sidence de Michel Sainte Marie entre 1977 et 1983 puis repris par Alain Jupp en 1995 et perdurera sous les pr sidences socialistes d Alain Rousset en 2004 et de Vincent Feltesse en 2007 Il sera reconduit en 2008 dans sa forme avec une juste r partition des postes de vice pr sidence de la CUB et de pr sidence des organismes satellites de la CUB l Agence d Urbanisme et l Office d Habitat Social Aquitanis tant confi es la gauche et les deux SEM communautaires d am nagement BMA et In Cit la droite Ce qui ne facilite pas le travail en commun alors que l urbanisme devrait tre selon l expression de Francis Cuillier un m tier qui se joue collectif et demande du temps Bordeaux on a beaucoup de mal travailler en quipe 83 Savary G 1995 Chaban maire de Bordeaux anatomie d une f odalit r pu
142. implication dans la recherche intervient au terme d une longue carri re consacr e l am nagement des territoires particuli rement au sein des Soci t s d conomie Mixte Locales SEML Le lecteur fera imm diatement le lien entre le th me de sa recherche et les comp tences comme l exp rience professionnelles du chercheur Cependant ce qui caract rise plus encore Jacques Da Rold c est que cet ing nieur de formation ne s est jamais satisfait dans son m tier de ce qu il appelle la rationalit et la rigueur de sa culture technique initiale Interpell tr s t t par la complexit des sc nes urbaines sur lesquelles il voluait saisi par la diversit des acteurs et des points de vue sur l action qu il fut amen tr s t t rencontrer il d cida d largir son horizon en acqu rant une sp cialit d urbaniste Ainsi la dimension sciences sociales et humaines lui apparut pr cocement une n cessit absolue pour remplir dans de meilleures conditions ses fonctions de conseiller de concepteur technique et de gestionnaire en am nagement aupr s des collectivit s territoriales Il est par ailleurs incontestable que Jacques Da Rold a pris de mani re sans doute sup rieure la moyenne sa profession c ur Acteur des SEML sur les trois sites Montpellier Rennes et Bordeaux qui figurent au c ur de son tude doctorale comme de ce texte il se veut aussi un d fenseur de ce type de structure et de
143. ines SEM intervenant dans plusieurs de ces domaines d activit s aux contours perm ables depuis la diversification des comp tences des collectivit s locales l issue de la d centralisation et de l volution du contexte juridique des SEML depuis 1983 En France les SEM sont des Soci t s Anonymes SA qui associent dans leur capital des Collectivit s et des partenaires conomiques et financiers publics ou priv s Elles sont dites locales SEML lorsque les Collectivit s Locales sont pr pond rantes parmi les actionnaires publics par distinction avec les SEM d tat telles que l taient les SEM d autoroutes constitu es entre l tat et des actionnaires priv es et au capital desquelles les Collectivit s locales si elles sont pr sentes sont minoritaires Depuis 1983 les Collectivit s Locales doivent tre majoritaires au capital des SEM Locales en France obligation sp cifiquement fran aise l encadrement du capital des SA tant rarement fix par le l gislateur dans les autres pays d Europe Les SEML sont ainsi actuellement r gies tout la fois par la loi du 7 juillet 1983 modifi e et codifi e aux articles L 1521 1 et suivants du Code G n ral des Collectivit s Territoriales CGCT qui permet de les d finir comme des entreprises des Collectivit s Locales et par la loi du 24 juillet 1966 sur les soci t s commerciales modifi e et codifi e aux articles L 225 1 du Code de Commerce qui les soumet aux r gles du droi
144. instrument dans l air du temps se situant en alternative aux vagues de privatisations suscit es par les promoteurs du New Public Management des d cennies pr c dentes 4u XIX si cle la France avait invent le syst me dit de la d l gation de service public Cette d l gation revient aujourd hui en France sous l appellation PPP devenue une mode l chelle mondiale Apr s la vague de privatisation suscit e par les promoteurs du New public management la vague des PPP est un ph nom ne g n ral Par exemple au Royaume Uni 617 PPP Private Finance Initiative PFI concernent au premier chef les grands quipements publics 1000 PPP ont t sign s aux USA avec pour objet de r nover construire entretenir et ou g rer en commun un quipement ou une infrastructure publique destin e totalement ou partiellement rendre des services au public Mais quantit d autres pays sont concern s par cette mont e en puissance des PPP le Br sil l Espagne la Hongrie le Portugal le Maroc 160 Piron V et Saint Etienne C 2006 Les Partenariats public priv leviers pour l investissement l activit et l emploi IGD La Documentation Fran aise p 15 161 Marty F Trosa S et Voisin A 2006 Les partenariats public priv La D couverte p 4 48 Plus qu un sympt me du retrait de l tat les PPP semblent desserrer la contrainte budg taire des pouvoirs publics ouvrant aux op rateurs priv s des march s ju
145. istantes avec des offres de services du type des cr ches restaurants d entreprise Ces nouvelles formes de coop ration public priv qui se d veloppent sont ainsi bien plus que le produit de textes r glementaires ou de lois tout la fois le fruit d un change d exp riences et de pratiques entre les diff rents pays notamment l chelle europ enne changes d exp riences d passant le cadre de l urbanisme et se g n ralisant avec la pratique des jumelages entre villes de la participation qui va devenir croissante de groupes priv s trangers sur le territoire fran ais de la disponibilit de grandes quantit s de capitaux fonds de pension fonds d investissement immobiliers recherchant des placements s rs et durables des besoins des collectivit s d un partage de risques financiers notamment pour le portage d un foncier de plus en plus cher en une p riode de baisse des capacit s de financements publics en particulier de l tat d une meilleure connaissance et confiance r ciproque entre acteurs publics et acteurs priv s Notons que les changes entretenus en France au sein du Club Ville Am nagement y contribuent d une am lioration sensible surtout pour la plupart des grandes agglom rations de la qualit de la ma trise d ouvrage urbaine que Jean Fr bault d finit comme l ensemble des missions port es par la collectivit publique de pilotage strat gique et de management d un 285 D
146. istration des SEML exig e auparavant lorsque la part de capitaux publics tait sup rieure 50 est ainsi supprim e traduction concr te de cette volution L esprit m me de la d centralisation laissant aux collectivit s locales la ma trise de leur d veloppement semblait aller immanquablement dans le sens du d veloppement des SEM Cet engouement pratique tr s important faisait dire Andr Santini en 1989 La SEML n est plus un sujet de honte elle devient un objet de fiert Jacques Caillosse Patrick Le Gales et Patricia Loncle Moriceau compl tent cette perception de la transformation de l action publique dans les ann es 1980 Si les raisons du d veloppement consid rable des SEML depuis la loi de d centralisation sont multiples les probl mes ou tout au moins les questions soulev es par cette implantation croissante le sont aussi La forme particuli re de Partenariat Public Priv introduite par les SEM et notamment les SEML marque certes une certaine remise en cause de la fonction de l tat de son efficacit et de son r le central mais elle participe galement l mergence d une id ologie nouvelle en partie transf r e au niveau europ en qui tout la fois r habilite l entreprise et le monde des afjaires et conduit l exp rimentation de formes nouvelles d organisation dans lesquelles les autorit s locales d veloppent des strat gies l chelle 31 Conseil Economique et Social Rapport de 2006
147. ited avec comme actionnaires principaux le City Council English Partnerships agence gouvernementale et Nord West Development Agency l agence r gionale NEM associe ainsi pour la coordination des interventions les trois niveaux territoriaux du secteur public ainsi que des acteurs priv s mais dans la phase op rationnelle le foncier est acquis par les trois partenaires publics de NEM chacun en son nom propre les terrains sont c d s par tranches au d veloppeur retenu apr s des consultations organis es par NEM et choisis par ses trois partenaires publics Les terrains sont c d s par tranche au d veloppeur sous forme de droit au bail pour une dur e de 250 ans Le d veloppeur peut tre aussi bien am nageur que promoteur ou investisseur Le choix a t fait sur la base de la best value le projet qui satisfait au mieux les conditions du cahier des charges y compris les objectifs conomiques environnementaux et sociaux pour un prix en fait un loyer avantageux Une fois choisi le d veloppeur labore un plan encore plus d taill pour chaque phase et chaque partie de 222 2 221 Renard V Vilmin T 2002 Analyse comparative des structures d am nagement en Europe Logiville p 4 222 Le gouvernement conservateur met un terme la cr ation d UDC en 1992 cependant en 2003 le gouvernement travailliste a annonc la cr ation de 3 nouvelles UDC 223 Booth P 2007 Am nagement et urbanisme en France et en G
148. iv dans le d veloppement conomique aux tats Unis In Partenariats Public Priv dans l am nagement urbain L Harmattan p 46 218 Tel qu Pittsburgh avec la Pittsburgh s Allegenhy Conference 219 Fainstein N et S 1994 Ibid p 48 49 220 Breuillard M 2006 Le partenariat public priv au Royaume Uni une autre conception de l conomie mixte In Regards crois s sur l conomie mixte L Harmattan p 206 63 priv sont cr es en 1980 par le gouvernement central pour surveiller le d veloppement de certaines zones et quartiers en difficult pr d finis au sein des plus grandes agglom rations Il s agissait l origine de mobiliser les ressources du secteur public fournies par le gouvernement central pour susciter l investissement de ressources compl mentaires issues du secteur priv Elles sont intervenues sur des op rations embl matiques telles que la requalification des Docks de Londres ou le secteur central de Manchester Ces UDC s inscrivaient dans un contexte de d fiance vis vis des autorit s locales que le gouvernement conservateur estimait peu capables de mener bien la r g n ration urbaine Ainsi taient elles responsables uniquement devant le gouvernement central et chappaient elles en principe l emprise des collectivit s locales Elles taient mises en place pour une dur e d termin e le temps d un projet de renouvellement urbain sur un p rim tre bien d limit Ce syst
149. la confusion avec le Public Private Partnership anglo saxon constituent une v ritable volution comme le pr cise Bertrand Parcollet d Icade Nous vivons une r elle volution depuis quelques ann es Le mode de production de l am nagement tait assez simple l am nagement public le long terme la grande chelle les infrastructures lourdes l am nagement priv le risque de march et le financement de la construction Public et priv se succ daient Aujourd hui les collectivit s peuvent difficilement assumer en permanence le risque du long terme et veulent partager le co t du foncier D ou l mergence des acteurs priv s plus en amont On passe d un urbanisme tr s r glement quelque chose de plus contractuel Tout comme Nexity Bouygues Eiffage et les principaux majors de la promotion et du BTP le groupe CDC s est galement engag dans ces nouvelles formes de partenariat tant avec les am nageurs publics et les collectivit s locales qu avec les propri taires fonciers sous des formes adapt es aux diff rentes types de projet Dans le cas de Paris Rive Gauche l issue d une consultation lanc e par la Ville de Paris et la SEMAPA am nageur du site ICADE a t retenu pour la reconversion des docks magasins g n raux afin de cr er le Centre de valorisation de la cr ation d di la mode et au 279 Au 31 12 2007 le capital de Nexity se r partissait comme suit groupe Caisse d Epargne 39 8 CDC 5
150. le CODESPAR Comit de D veloppement Economique et Social du Pays de Rennes structure de concertation locale cr e en 1984 et r unissant aux c t s des lus les organisations patronales et syndicales Il se situe dans le prolongement du CESPAR Centre d Etudes Economiques et Sociales du Pays de Rennes cr en 1978 Le CODESPAR fut charg d assurer la pr figuration du conseil de d veloppement du Pays ce qui fut effectif le 18 juin 2003 Le Pays est galement l re de r f rence qui fut retenue pour l laboration du SCOT par l agence d urbanisme l AUDIAR 64 des 67 communes du Pays Le pays constitue l aire urbaine dynamique l horizon 2030 Singularit attach e une Bretagne qui s identifie d j au temps du CELIB par ses pays vieux fond de r f rence que la loi ATR de 1992 avait redynamis Dans ce contexte r gional favorable le Pays de Rennes qui se veut moins un pays guichet qu un pays projet est devenu le ma tre d uvre du SCOT C est cet tat d esprit qui associe r flexion et action consensus autour de projets partag s qui caract rise le mode de pouvoir en vigueur dans l agglom ration rennaise Selon la formule de Patrick Le Gal s ce m lange stable de d mocratie chr tienne progressiste d associations d organisation des acteurs locaux d innovation de la mairie de Rennes et d identit r gionale d acteurs et de projets de d veloppement constitue le c ur du mod le rennais tel qu
151. le obtient toutefois du Port et de la Soci t des chemins de fer la cession de certains terrains en contrepartie de la r alisation de nouvelles infrastructures L acquisition des terrains lib r s va lui permettre de mener une premi re op ration dans le secteur d Ametzola Pour Ria Bilbao 2000 cette op ration est celle des premi res recettes qui imm diatement vont tre r investies dans les op rations suivantes en particulier dans le secteur de Abanoibarra Par la suite l volution du march immobilier notamment l effet Guggenheim et les hausses du foncier surprenantes qu il a g n r puis l apport de financements institutionnels et de co financements europ ens pour certains grands travaux ont contribu asseoir sa cr dibilit et par un effet de levier ont d bloqu la frilosit initiale du secteur priv Soci t de partenariat entre acteurs publics Bilbao Ria 2000 a ainsi pu tout la fois cr er les coop rations n cessaires entre acteurs gouvernementaux et locaux avec un bon quilibre des pouvoirs ce qui dans le contexte basque et espagnol est remarquable mais le serait galement dans le contexte fran ais autour d un projet et d une volont partag s Tel que cela a t clairement identifi dans l analyse de la l gitimit des SEM le projet la volont politique l aussi demeurent les pr alables indispensables g n rer et organiser les partenariats public priv apr s avoir c
152. lection en 1989 de Jean Marc Ayrault la Ville de Nantes et la constitution de la Communaut Urbaine en 2001 avec tout comme la COURLY une cohabitation de SEML d di es ou SPLA telles la SAMOA pour l am nagement de l Ile de Nantes ou dans les domaines des services les SEML du Palais des Congr s du Ch teau de la duchesse Anne des Folles Journ es etc et de SEML ou SPLA g n ralistes telles que Nantes Am nagement intervenant notamment dans les quartiers de renouvellement urbain ou Nantes Gestion Equipement pour le stationnement et la gestion d quipements publics La SAMOA constitue cependant un cas particulier se rapprochant du mod le int gr Elle fut en effet cr e pour l am nagement de l Ile de Nantes apr s la d finition du projet et le 154 Fr bault J 2005 La Ma trise d Ouvrage Urbaine Le Moniteur Ville am nagement p 24 155 L organisation de la ma trise d ouvrage urbaine forte de la Courly a t engag e dans les ann es 1990 156 Hoang A 2005 Grand Lyon une tradition de ma trise d ouvrage urbaine structur e In La Maitrise d Ouvrage Urbaine Le Moniteur Ville am nagement p 111 157 Les SEML SAMOA et Nantes Am nagement ont t transform es en SPLA en 2009 44 choix de l quipe de ma trise d uvre Alexandre Chemetoff Jean Louis Berthomieu ces diff rentes tapes ayant t effectu es sous l gide d une mission des services de la Ville de Nantes et de la Commu
153. leur sein ou leur p riph rie des coop rations public priv dans les domaines du tourisme des services publics urbains du d veloppement conomique de l am nagement urbain Cette exp rience leur conf re une l gitimit pour s inscrire dans la grande famille des PPP au del des slogans officiels notamment ceux du minist re des finances qui voudraient pr senter le Contrat de Partenariat version fran aise du PFI anglo saxon comme un rem de miracle pour favoriser l investissement De Bordeaux Rennes et Montpellier selon les cultures locales au regard de la planification urbaine de la politique fonci re et du volontarisme op rationnel les SEML sont ainsi amen es se d velopper en fonction de leur logique propre d entreprise dans le champ banalis des acteurs du d veloppement local agglom ration bordelaise ou en produisant dans des mod les de relations quilibr es c t de la ma trise d ouvrage urbaine Rennes ou en son sein dans une relation int gr e Montpellier Les coop rations Public Priv se mettent alors en uvre de fa on fort diff rente selon les organisations de la ma trise d ouvrage urbaine les SEML contribuant g n ralement l organisation de ces coop rations Les SEML se situent de fait dans le champ de la territorialisation de l action publique aux interfaces entre politiques publiques et dynamiques locales lieux de n gociations et de conflits o se d veloppent dans l
154. leurs interactions avec les autres C est de cette marge de libert que disposa Fran ois Bloch Laine en engageant la v n rable Caisse des D p ts et Consignations princesse endormie dans l aventure du logement et de l am nagement Il n entendait d ailleurs pas faire des SEML de la SCET et de la SCIC des institutions p rennes mais bien des facilitateurs de l action locale et tel que le rappelait Pierre Pflimin le 1 juillet 1955 avec pour principe de ne d velopper son activit qu en fonction des besoins qui se manifesteront en donnant toujours ses interventions un caract re facultatif Cet aspect ce caract re facultatif m rite d tre rappel au regard des questionnements et querelles qui se sont d velopp es et redeviennent d actualit sur le monopole des SEML et leur positionnement dans le champ de la concurrence Les SEML n ont jamais b n fici de monopole tant par nature une cr ation volontaire sous l gide des lus locaux Elles ont de ce fait toujours t situ es dans un champ concurrentiel m me si celui ci n a t formellement r glement que depuis 1993 pour les services et depuis 2003 et 2005 pour l am nagement En effet au del de ces r glementations et avant m me la formalisation de celles ci les Collectivit s Locales ont toujours eu le choix entre plusieurs modes d intervention pour la mise en uvre de leurs politiques et diff rents acteurs publics parapublic
155. lisation d quipements hospitaliers ou de gendarmeries et l int gration de ceux ci dans le champ des Contrats de Partenariat L apprentissage de nouvelles pratiques peut en effet tre l apport essentiel de ces exp riences europ ennes issues du PFI pour tous les acteurs publics et priv s dont les SEML tel que le signalent Fr d ric Bougrain et Jean Carassus Si les contrats de partenariat parviennent repr senter 5 10 de l investissement public ils peuvent tre une occasion d apprendre de nouvelles pratiques Et comme le souligne Patrick Vandevoorde CDC ces potentialit s du Contrat de Partenariat ne se transformeront en r alit que si celui ci n est 195 Cf la d claration de Val ry P cresse justifiant l engagement des PPP CP pour la r novation des Universit s de Paris Le Moniteur de juin 2009 196 Baumstark L Hug C Marcadier C et Maubert C 2005 Partenariats Public Priv et actions locales avec la participation du commissariat g n ral au plan juillet 2005 Cahier d tach de la Gazette p 227 197 Evin C Rencontres internationales des PPP des 24 et 25 octobre 2007 site www lrippp com 198 Bougrain F Carassus J et Colombard M 2005 Partenariat Public Priv et b timent en Europe quels enseignements pour la France retours d exp riences du Royaume Uni d Italie du Danemark et de France Presses de l Ecole Nationale des Ponts et Chauss es p 221 56 pas v cu comme un seul montage
156. liser la ville et des rapports renouvel s avec les habitants Mais tel que le signale Bernard Jouve la m tropolisation relance le d bat institutionnel il n existe pas un mod le de m tropole mais une pluralit de situations instables entre tats collectivit s locales et groupes conomiques et sociaux Les enjeux m tropolitains sont qui veut et peut les prendre Ainsi depuis ces derni res ann es l volution du mouvement des intercommunalit s sous forme d EPCI fiscalit propre s est acc l r e passant de 232 en 1992 2 573 en 2006 et 2 583 en 2008 avec la r partition suivante de 1972 2006 1972 1992 2002 2006 districts 95 214 communaut s 9 9 14 14 urbaines SAN 9 8 6 communaut s 2 033 2 389 de communes communaut s 120 164 d agglom ration total 104 232 2 175 2 573 Le paysage institutionnel fran ais issu des lois de 1999 de la loi SRU de 2000 et de l acte II de la d centralisation de 2004 s est cependant mis en en place sur des bases 57 Jouve B 2003 La Gouvernance urbaine en question Elsevier p 18 58 Conseil Economique et Social rapport du 9 avril 2003 59 FNAU F d ration Nationale des Agences d Urbanisme 60 Rossinot A mars 2006 Revue Urbanisme hors s rie ditorial 61 Jouve B mars 2006 Urbanisme hors s rie p 41 62 EPCI Etablissement Public de Coop ration Intercommunale 63 Source Assembl e des C
157. lisme hostile toute r gulation des tats et des collectivit s locales donc peu propice au monde des SEML mais plus favorable de nouvelles formes de partenariat public priv plac es sous influence du secteur priv Trois images contrast es du futur des SEM et de leur environnement apparues comme repr sentatives du champ des possibles ont ainsi t sugg r es par la F d ration des SEM lors de la pr paration de son congr s de 2006 r flexions prospectives de Michel Godet partir de trois hypoth ses Sc nario 1 Le lib ralisme a impos ses r gles aux SEM Sous l influence d une pens e lib rale dominante au niveau de l Union europ enne les SEM seront devenues des entreprises comme les autres dans l esprit de tous y compris des lus Le statut capitaux mixtes des SEM deviendra ainsi de plus en plus anachronique car soit la soci t appartiendra totalement une ou des collectivit s mais alors pourquoi pas une r gie voire un tablissement public ou une entreprise publique locale type SPLA pr sent sur des secteurs consid r s comme strat giques par les collectivit s Soit elle ne lui appartiendra pas totalement mais alors quel sera pour un investisseur priv ou public l int r t d tre partiellement propri taire d une SEM Sur les march s concern s la comp tition augmentera rapidement avec de grands groupes priv s de services d chelle nationale ou internationale Contrai
158. lit s conomiques juridiques et gestionnaires Et ainsi en premier lieu il est apparu la MICPQ que c est incontestablement la prise en compte des contraintes et des co ts de l exploitation du b timent sur le long terme qui semble l atout le plus positif du PFI La prise en compte des contraintes et des co ts engendr s par l exploitation du b timent est ind niablement le premier aspect positif C est le contrat lui m me qui apporte la garantie du bon entretien et du bon fonctionnement du service les fonds ne peuvent tre utilis s autre chose La garantie d utilisation des fonds pour l exploitation et la maintenance la d marche de r flexion en co t global investissement et gestion sont en effet des pratiques positives qui 188 Marty F 2006 Ibid p 87 189 Hamel P J Professeur chercheur l Institut National de la Recherche Scientifique Montr al 190 Laine M 2007 Les partenariats public priv sont nuisibles et minent la d mocratie Le Monde diplomatique 191 Biau V et Weil S 2006 Comprendre les pratiques europ ennes volution de la politique des PFI concernant les b timents publics en Grande Bretagne MICQP Mission interminist rielle pour la qualit des constructions publiques Compl ment d enqu te 2006 192 Biau V et Weil S 2006 Ibid p 27 193 Biau V et Weil S 2006 Ibid p 34 194 Biau V et Weil S 2006 Ibid p 18 55 d ailleurs devraient tre adopt es e
159. llectivit s locales Il n y a cependant pas de standards internationaux en mati re de PPP ni de d finition commune m me entre les sp cialistes du FMI Fonds Mon taire International et de la Banque Mondiale Les sp cialistes de la Banque Mondiale ont plut t tendance consid rer que les contrats de PPP sont des variantes de la concession alors que les sp cialistes du FMI voient plut t dans la concession une forme de PPP Mais tout le monde semble d accord sur la notion de partage de risque L int r t du PPP est de partager les risques le succ s du PPP d pend de la pertinence du partage op r Ainsi les diff rentes formes de concession d velopp es notamment en France dans le cadre de D l gations de Service Public sont parties int grantes des concepts de Partenariat Public Priv de m me que des Partenariats Public Priv qualifi s en Europe d Institutionnels PPPI C est le cas en France des SEML qui demeurent dans le champ des PPP C est ce que rappelle le groupe Racines dans sa contribution aux travaux du Commissariat au Plan Les partenariats public priv comprennent au sens large une association d acteurs publics et priv s qui peut prendre la forme de structures ou d organismes cf les SEM nationales ou locales ou celle de contrats Le regain d int r t pour les partenariats est en partie li au programme d externalisation lanc par diff rents gouvernements et minist res dans un ensemble
160. ments de planification pr vus par le l gislateur plan directeur d urbanisme plans d am nagement locaux la Ville s est dot e d outils juridiques sp cifiques pour faciliter la r alisation de ses objectifs strat giques Les contrats public priv ont t introduits dans la l gislation de l urbanisme berlinois dans le sillage de la r unification afin de faire porter une partie du poids du d veloppement sur le secteur priv Selon la section 11 du Code f d ral de l urbanisme les municipalit s peuvent tablir des partenariats public priv pour la planification la r alisation de mesures relevant du secteur et la couverture des co ts induits d am nagements priv s Ces contrats ne doivent donc jamais servir de moyen de pression sur les investisseurs priv s mais viser plut t une distribution soigneusement quilibr e des co ts d am nagement Ils permettent aux municipalit s de lancer des projets en accord avec le secteur priv m me si elles ne disposent que de fonds publics limit s Diff rentes approches du plan et de sa mise en uvre au travers des interventions du secteur priv peuvent alors tre d clin es selon l implication de celui ci dans la mise au point du projet lui m me Hilmar Von Lojewski distingue trois d marches la d marche de projet r active lorsque l initiative est priv e et le projet ajust et n goci Dans ce cas les autorit s couvrent les frais de planification et de r alisation p
161. mil notre permis de construire mais sans transposition r elle le cadre des documents juridiques britanniques tant tr s diff rent de celui appliqu en France 226 Renard V et Vilmin T 2002 Ibid p 56 57 227 Booth P et Galey P 2007 Droit immobilier march foncier et urbanisme In Am nagement et urbanisme en France et en Grande Bretagne Etude comparative L Harmattan p 87 228 Booth P 2007 Ibid p 74 75 65 dans leur traduction juridique mais surtout dans leur approche culturelle voire dans la formation des professionnels eux m mes En ce qui concerne les professionnels des d bats r currents continuent de questionner la profession d urbaniste et ses modalit s de relation entre planification et am nagement op rationnel de part et d autre du Channel La distinction entre planification et am nagement demeure cependant pr sente en Grande Bretagne alors qu en France comme le rappelle Jean Fr bault on voit bien appara tre un continuum entre am nagement et urbanisme Si aux yeux de certains m langer urbanisme et am nagement peut cr er des confusions il y aurait encore plus de risque de les s parer L urbanisme et l am nagement des territoires doivent au regard du champ professionnel s appr cier dans leur compl mentarit voire dans une sorte de syncr tisme ne serait ce qu en raison de l importance que rev t aujourd hui pour les professionnels l obligation de travailler des chelles div
162. mmes d action aux lus la part qui leur est due pour expliquer au sein de structures juridiques semblables des strat gies et des r sultats r solument diff rents il prend aussi le parti de regarder de pr s ce qui se fait l tranger dans le m me domaine de l Allemagne aux tats Unis en passant par la Grande Bretagne les Pays Bas la Su de le Danemark l Italie et l Espagne J ajouterai pour clore cet avant propos que cette recherche ici restitu e s est inscrite dans l axe 1 du projet quadriennal 2007 2010 en fait amorc d s 2005 du laboratoire ADES UMR 5185 du CNRS et des Universit de Bordeaux 3 et 2 s int ressant aux formes et processus des territorialisations de l action publique Elle fait la preuve du r le primordial que jouent les tudes doctorales au sein des unit s de recherche y compris en SHS Ce dont je pr sume les lecteurs de ce num ro seront convaincus Guy Di M o Introduction Les aspects juridiques lois et r glements qui font partie int grante de l volution des Soci t s d Economie Mixte Locales SEML et des diff rents modes de Partenariat Public Priv ne peuvent tre occult s Ils accompagnent cette recherche mais n en constituent pas l essence qui tel que le rappelait Andr Santini en 1988 se situe dans la qualit des hommes et dans les op rations r alis es Les SEM ont largement contribu mais trop souvent dans l obscurit am nager et quipe
163. n France pour l ensemble des quipements publics quel que soit le mode de r alisation Cette d marche sans attendre les Contrats de Partenariat est d j engag e par de nombreuses Collectivit s Locales mais semble ignor e de l tat qui a laiss se d grader faute d entretien son parc immobilier tel celui des coll ges et des lyc es qui furent transf r s aux D partements et R gions ainsi que son domaine universitaire qui doit tre d sormais pris en charge par chaque Universit M me si les choses semblent quelque peu changer avec le nouveau Plan Campus Il s agit l d un apport de cette d marche de Partenariat Public Priv allant bien au del des possibilit s de recours aux financements priv s avec comme int r t second la possibilit de ne pas inscrire ceux ci au titre de la dette mais en contrepartie d ob rer le budget de fonctionnement des Collectivit s Locales Contrats de longue dur e les Contrats de Partenariat risquent d impacter le budget des collectivit s locales et de leurs groupements principalement dans des d penses de fonctionnement sur plusieurs ann es Ces d penses correspondent autant de ressources que les collectivit s ne pourront pas mettre disposition d autres projets de biens collectifs et limiter les capacit s d autofinancement L argument du financement appara t donc examiner avec vigilance tel que le rappelait Claude Evin pour le secteur hospitalier lors des rencont
164. n de l urbanisme ma tris d passant les clivages entre planification et action op rationnelle pratique peu int gr e dans la culture bordelaise a positionn la SERM comme op rateur de r f rence de la Ville et de l agglom ration Mais le passage des interventions de la ville centre aux communes p riph riques n cessita une p riode d apprentissage mutuel et l laboration du SCOT action laquelle la SERM participa en qualit de conseil La notion d apprentissage parait ici tout fait op ratoire pour exprimer 100 Ville de Montpellier Histoire s du projet urbain Site www montpellier fr 101 Dugrand R 2002 Montpellier M diterran e In Ferras R et Volle J P Economica p 194 102 Fr che G 2001 Montpellier m tropole du sud Fayard pr face 28 le processus d laboration et de mise en uvre des choix en mati re de politique urbaine d agglom ration La fabrication du Nous collectif passe par l laboration d une politique et d un langage communs qui traduisent un consentement un pouvoir collectif des finalit s accept es et une coh sion sociale d ensemble L identit collective est un discours que les groupes tiennent sur eux m mes et sur les autres pour donner un sens leur existence Elle correspond un double processus de cr ation de liens et de coh sion entre les membres d une population L identit repose aussi sur l alt rit Il n y a pas d identit sans un minimum d al
165. nageurs de la structure de promoteurs am nageurs am nageurs ensemblier projet particuliers d veloppeur ensemblier exemples nouveaux quar coop ration en Ijburg Amsterdam trangers tiers anglo saxons Espagne Berlin Berlin Posdamerplatz Italie Turin Alexanderplatz Fribourg Vauban exemples fran ais 87 des projet Arena de en PAE Bordeaux Berges du lotissements de Bordeaux Floirac en PUP Lac maisons cf loi 25 mars individuelles 2009 majorit de la Versailles promotion priv e Genevilliers situation au regard du march dans le march dans le march dans le march dans le march forte implication la collectivit a la vision et le projet la collectivit a le projet le foncier la collectivit a le projet la volont sur des sites aux franges du march ou hors de la CL mais partenariat et la volont de de la ma trise march volont de faire de r alisation avec conduire fonci re et de la venir des investis seurs propri taires l am nagement en conduite de sur projet port par la CL fonciers coop ration avec l am nagement priv s vision public public public public programmation montage public et public et priv public public conception propri taires architecturale priv s r alisation public public et priv public public prise de risques CL et propri taires CL CL CL types d acteurs CL SEM ou CL SEM EPA CL SEM EPA CL SEM
166. naut Urbaine Le choix de la formule SEML r sulte ainsi du pragmatisme pour assurer la mise en oeuvre op rationnelle sur la dur e la SEML tant dirig e par Laurent Th ry l ancien responsable de la mission Ile de Nantes Ce pragmatisme nantais permet ainsi de ma triser l am nagement sur la dur e m me avec une ma trise fonci re moindre qu Rennes et dans une coop ration public priv d coute r ciproque Le mod le int gr inclut d ailleurs dans l exemple de l Ile de Nantes l quipe de ma trise d uvre Chemetoff Berthomieu partageant avec la SAMOA les m mes locaux et les m mes ambitions sur toute la dur e du projet Ces typologies sont elles m mes susceptibles de variations dans le temps sur un m me territoire Ainsi Dunkerque la requalification des friches portuaires du site Grand Large s est effectu e en lien avec la SEML S3D alors que pour le Centre le choix des investisseurs promoteurs s est effectu sous l gide des services de la Communaut Urbaine et de l Agence d Urbanisme la cr ation d une structure d di e au projet type SPLA tant susceptible d intervenir en un second temps l exemple de l Ile de Nantes o la SEML fut cr e apr s le choix des urbanistes la priorit au projet sur la structure Ces compl ments de regards crois s sur d autres agglom rations mettent clairement en exergue la convergence entre une ma trise d ouvrage urbaine structur e et ma tris e par les lus locaux
167. ndu par une refonte du droit de l interventionnisme conomique local notamment le d cret n 55 579 du 20 mai 1955 Ce d cret tend aux d partements les comp tences accord es pr c demment aux communes notamment par les lois Poincar et largit les possibilit s d intervention de ces deux collectivit s aux soci t s cr es pour la mise au point de projets d quipement ou de gestion de services publics Une nouvelle re s engage pour les soci t s d conomie mixte cet acte de droit de 1955 pouvant tre consid r comme celui de leur d collage 1 et dans les faits l acte de naissance de l conomie mixte locale actuelle Le droit a ainsi accompagn une volution en marche sous l gide du ministre des finances Pierre Phlimin et du directeur g n ral de la Caisse des D p ts et Consignations CDC Fran ois Bloch Laine l un et l autre humanistes sociaux impr gn s tout la fois de la mission de l tat de la continuit de celle ci et du pragmatisme des hommes d action 14 Le conseil municipal de Paris accueillit favorablement les facilit s qu apportait la loi nouvelle En d cembre de 1928 devant l abstention persistante de l initiative priv e il arr ta sur la proposition du pr fet de la Seine les bases d un vaste programme de constructions r aliser par tapes En 1929 la RIVP fut charg e de diriger la construction d immeubles loyers moyens et de les g rer In 40 ans de Soci t s d con
168. nduira vraisemblablement comme dans les ann es 1990 un recentrage de chaque op rateur vers son c ur de m tier Les principaux groupes du BTP et de la promotion immobili re se sont dot s de structures sp cialis es dans ces interventions pr s des collectivit s locales avec des formules de partenariat public priv C est notamment le cas de Bouygues d Eiffage d ICADE groupe CDC et de Nexity Fabriquer la Ville constitue en effet de nouveaux d fis pour les am nageurs publics et priv s et tel que l analyse Olivier Th ry de la CDC les choses voluent rapidement avec la mise en concurrence des am nageurs la s paration utilisateurs investisseurs qui donne plus de pouvoirs ces derniers la cr ation de structures d am nagement chez presque tous les grands promoteurs l arriv e de d veloppeurs l anglo saxonne capables de porter un investissement pendant plusieurs ann es Bref la redistribution des cartes a commenc dans la cha ne de production de l am nagement l immobilier Chacun se positionne 42 Notamment en ce qui concerne les communaut s de communes d agglom ration et urbaines et en ce domaine le rapport Balladur n apporte pas d volution tangible 43 IGD Institut de la Gestion D l gu e 44 Piron V et Saint Etienne C 2006 Les Partenariats public priv leviers pour l investissement l activit et l emploi IGD La Documentation Fran aise p 15 45 TAURIF Institut d Am na
169. ne fonction cran vis vis du citoyen travers leur dimension technocratique et leur pilotage plus inter que supra communal ils permettent notamment de faire passer ce niveau des d cisions qui se heurteraient plus de r sistance l chelon communal et sont le lieu par excellence du compromis politique D s leur processus de cr ation ils sont tributaires de l histoire locale des jeux d alliances partisanes ou des relations interpersonnelles d lus et du poids des personnalit s Ces compromis s illustrent particuli rement dans la d finition de l int r t communautaire qui permet de moduler localement les transferts de comp tences selon une subsidiarit qui s loigne du principe classique d exclusivit et qui cherche autant pr server des degr s d autonomie communale qu transf rer des charges notamment de centralit sur le niveau communautaire La pr sente recherche abordant le positionnement des SEML comme reflet des cultures urbaines et territoriales mettra cependant en exergue que dans un cadre institutionnel unifi au niveau du territoire national certaines collectivit s mues par la volont de leurs lus au del des obligations l gales minimales ne se contentent pas de projets de compromis mais s engagent dans des projets d agglom ration avec des orientations strat giques sur le long terme Ainsi lors de la campagne des lections municipales de 2008 dans l agglom ration de R
170. niser les coop rations entre acteurs publics et priv s et de piloter des projets urbains sur la dur e quelques conditions pr alables pr s un projet politique clairement identifi une volont politique exprim e et port e par des lus locaux des relations personnelles de confiance r ciproque entre lus locaux et responsables de la soci t d am nagement Les Partenariats Public Priv observ s dans les pays o les lus locaux ma trisent leurs projets Allemagne Su de Pays Bas correspondent des formes existantes en France avec l implication de promoteurs ensembliers Cette pratique de promoteur ensemblier est notamment d velopp e en France en lien avec des SEML ou des SPLA telles que la SAMOA Nantes sur l Ile de Nantes avec Nexity pour le secteur du Tripode o tel que le souligne Laurent Th ry il est int ressant d avoir pour interlocuteur sur une op ration complexe un op rateur immobilier de grande taille interlocuteur unique qui d bat avec nous des diff rentes facettes du projet et sans lequel nous aurions eu plus de difficult s le faire aboutir Mais la collaboration avec le priv n est pas une alternative au projet politique Jean Luc Poidevin directeur g n ral de Nexity appr cie d ailleurs cette relation de confiance avec les lus et la SAMOA l laboration de ce programme a donn lieu de nombreuses r flexions et discussions entre l architecte Christian de Portzanpa
171. nnaire Le Seuil 1976 p 103 C est ainsi qu avant m me l application de lois ou de d crets ils se sont attach s mettre en place les instruments qui devaient permettre le changement n cessaire et ma tris par leurs soins savoir la Soci t Civile Immobili re de la CDC SCIC et la Soci t Centrale pour l Equipement du Territoire SCET l une et l autre filiales de la CDC cr es respectivement en 1954 et 1955 L approche des SEML comme celle de tout acteur de l action publique trouve bien ainsi pour partie essentielle sa pertinence dans la connaissance des hommes qui en ont assur et en assurent la l gitimit par l action L intuitu personae est une composante importante dans le monde de l conomie mixte comme dans celui des autres acteurs de la Ville Au sein de nos soci t s rationnelles et parfois d personnalis es les relations humaines demeurent ainsi pr sentes dans l action collective et tel que le signalent Michel Crozier et Erhard Friedberg contre les illusions scientistes et ou technocratiques il n y a pas de syst mes sociaux enti rement r gl s ou contr l s Les acteurs individuels ou collectifs qui les composent ne peuvent jamais tre r duits des fonctions abstraites et d sincarn es Ce sont des acteurs part enti re qui l int rieur des contraintes souvent tr s lourdes que leur impose le syst me disposent d une marge de libert qu ils utilisent de fa on strat gique dans
172. notamment des acteurs publics et para publics SEML Organismes et SA d HLM divers Partenariats Public Priv variables selon les sites La liste des SEML intervenant sur les territoires de ces trois agglom rations offre un premier aper u de la diversit de l conomie mixte Dans l agglom ration bordelaise 18 SEML sont pr sentes en 2008 d signation actionnaires majoritaire domaines d activit s territoires en gras autres publics en principaux d intervention italique principaux BMA ex SBRU CUB Bordeaux am nagement CUB Bordeaux m tropole Conseil G n ral quipements publics ensemble du am nagement M rignac Arcachon d partement IN CITE CUB logements Bordeaux ex SBUC Bordeaux r novation urbaine Lormont Cenon centre ville Ste Eulalie hors CUB Gironde Conseil G n ral am nagement ensemble du D veloppement CUB Conseil R gional quipements publics d partement ex SEG communes des Hauts de hors CUB Garonne SAEMCIB B gles logements B gles am nagement renouvellement urbain SEM BEGA B gles am nagement secteur B gles commercial des Rives d Arcin et port fluvial SEM CG R gion CUB sem patrimoniale p le Le Barp route des lasers Comt communes bassin de comp titivit Pessac Arcachon et Val de l Eyre route des lasers SEMIB Bruges Bruges logements Bruges St Laurent Bouliac Blan
173. ns nous a permis de d couvrir des montages qui fonctionnaient bien ailleurs Nous avons voulu importer ces solutions en France afin que nous lus locaux puissions b n ficier d une large panoplie de partenariats entre acteurs publics et priv s C est ainsi que sont n es les soci t s publiques d am nagement Et Mireille Flam compl tait ces propos en sa qualit de repr sentante fran aise du CEEPP Centre Europ en des Entreprises Participation Publique I nous reste beaucoup apprendre de nos amis europ ens et vice versa Avec nos confr res allemands su dois et italiens nous avons beaucoup fait pour que cette Europe des Entreprises Publiques Locales prenne corps Nous travaillons ce que les services publics locaux occupent une place centrale dans le mod le social et conomique europ en Cette volution est en cours avec le projet de loi sur la p rennisation des SPLA et la cr ation de Soci t s Publiques Locales SPL pour la gestion des services publics ce qui permettrait d offrir aux collectivit s une alternative cr dible entre la d l gation au secteur priv et la r gie Dans le domaine de l am nagement les changes d exp riences avec les autres pays europ ens conduisent une uniformisation des formes urbaines et des pratiques des Partenariats Public Priv Cela ne m ne pourtant nullement la g n ralisation du mod le anglo saxon du d veloppeur builder celui ci demeurant en France s
174. nserv le label Ce sont les SEML la SERM tout comme TAM et Enjoy dans leurs domaines de comp tences qui assurent les missions d op rateurs ainsi que le r le d observatoire et de conseil aupr s des services et des lus de la ville et de l agglom ration Ces diff rences quant aux conditions de mise en uvre et de ma trise du passage l acte op rationnel du dessein la r alisation entre d une part la culture bordelaise et d autre part les pratiques rennaises et montpelli raines se trouvent ainsi confort es par l organisation de la ma trise d ouvrage publique Ce fait renforce les diff rences de positionnement des SEML sur ces trois agglom rations Ainsi m me si actuellement se forgent sur le territoire de la Communaut Urbaine de Bordeaux des habitudes de r flexions partag es de construction d une politique coh rente dans le d veloppement conomique compl tant les pr misses d volutions engag es dans la planification urbaine l agglom ration bordelaise demeure en retrait dans le passage l op rationnel au regard des pratiques observ es Rennes ou Montpellier 136 Expolrineuf Indicateur Bertrand Interview d H l ne Mandroux maire de Montpellier article de Michel Tientouas du 2 novembre 2005 site www explorineuf com 137 Tant pour les quartiers nouveaux que le centre ville op ration Grand C ur 138 Avec cependant des r ticences telle que celle exprim e par Hugues Martin lorsqu il
175. nsortiums priv s de construction compos s de promoteurs immobiliers d entreprises du b timent et d agences immobili res constitu s en une soci t priv e L ile de Steigerei land en revanche qui faisait aussi partie de la premi re phase d Ijburg a t d coup e en flots qui seront am nag s par des promoteurs priv s propres en partenariat avec la municipalit Afin d assurer une plus grande qualit urbaine les consortiums ont t d sign s responsables de l ensemble du processus de construction et d am nagement b timents voirie quipements La municipalit a labor des cahiers des charges tr s stricts que les consortiums doivent respecter Les prescriptions fix es comme la mixit des types de logement sont fond es sur des choix politiques Les projets d am nagement d Tjburg ont connu des al as li s des opposions locales de type cologistes mais galement du fait de la mise en uvre du partenariat public priv lui m me D s la cr ation des six consortiums et le lancement officiel du montage public priv pour l am nagement d Haveneiland et de Reieteiland les premi res difficult s sont apparues Elles ont tout d abord port sur la r alisation des espaces publics notamment des r seaux techniques eau lectricit Les diff rentes parties au sein des consortiums priv s n ont pas r ussi s entendre Finalement la r alisation des infrastructures notamment la voirie et les
176. nstructeur dans l quipe Cette forme d intervention qui permet la Collectivit actionnaire de la SEML d tre pr sente et ainsi faciliter la transparence de la gestion de cette soci t n cessite que la SEML dispose de fonds propres suffisants Dans ces trois niveaux d implication de la SEML son apport l quipe du projet r side dans son ancrage local ce qui favorise notamment l intervention d architectes et d entreprises locales La Caisse des D p ts et Consignations elle m me s implique dans les contrats de partenariat notamment dans les domaines strat giques d finis dans son plan Elan 20207 pr sent le 13 d cembre 2007 Parmi ceux ci figurent les universit s et l conomie de la connaissance L am lioration de la qualit des infrastructures universitaires constitue une des conditions de la r ussite de la r forme des universit s La Caisse des D p ts se mobilise pour tre au rendez vous Elle mettra ses comp tences d ing nierie et de montage ainsi que 200 MAPPP tat des contrats de partenariat attribu s au ler septembre 2009 site www ppp bercy gouv fr 201 Site www ppp bercy gouv fr liste des projets publi s dans le BOAMP depuis 2004 202 Cf les interventions de la SEPA Soci t d Equipement des Pays de l Adour Orthez ou Lourdes avec Dexia Cr dit Local de France ou de la SODEMEL SEM du Maine et Loire Brissac Quinc Gennes Monteuil Bellay et Montreuil Juign 203 Cf l interve
177. nt 5 entretien de l am nagement de Marseille 24 p Piron V et Saint Etienne C 2006 Les Partenariats public priv leviers pour l investissement l activit et l emploi IGD La Documentation Fran aise 223 p Renard V et Vilmin T 2002 Analyse comparative des structures d am nagement en Europe Logiville 95 p Richer L 2005 A la recherche de standards internationaux en mati re de PPP In PPP et gouvernance future L Harmattan p 61 69 Salazar A M 2003 Bilbao et la reconqu te des friches portuaires In Les d bats sur la ville n 5 Confluences p 259 289 94 Savary G 1995 Chaban Maire de Bordeaux anatomie d une f odalit r publicaine Auberon 237 p Trache H 2007 avec Green H et Menez F Le Partenariat public priv dans le renouvellement urbain In Am nagement et urbanisme en France et en Grande Bretagne L Harmattan p 272 291 Vandevoorde P 2006 Le partage public priv dans le financement des infrastructures et quipements urbains Revue d Economie Financi re n 86 p 173 186 Vatov M C 2008 dossier de M tier d veloppeur priv Traits urbains p 14 25 Verdier A 2004 Les entreprises publiques locales dans les 25 pays de l Union Europ enne DEXIA 173 p Verhage R 2007 Pays Bas un nouvel outil de politique fonci re Etudes fonci res p 22 25 Volle J P 2005 Territoires de m tropolisation Urbanisme Montpellier hors s rie n 26 p 49 50 Von Loj
178. nt aux investissements r alis s par le secteur priv Bilbao la soci t Ria 2000 soci t de droit priv cr e l initiative du minist re des Travaux publics est ce titre exemplaire Sa fonction essentielle est celle de coordonner le processus de revitalisation l chelle de la m tropole de planifier et d am nager les terrains qui sont ensuite revendus Mais son r le est galement celui d assurer la m diation entre les nombreux acteurs politiques et administratifs impliqu s dans l entreprise et de parvenir ainsi d passer les ventuels blocages juridiques et techniques Il est clair que la coop ration qu institue Ria 2000 repose davantage sur des r gles du jeu commun ment labor es que sur de r elles obligations financi res et juridiques L efficacit de la formule d cisionnelle et op rationnelle est certaine si l on consid re l envergure des transformations op r es en moins d une dizaine d ann e La Soci t Bilbao Ria 2000 s av re ainsi une structure tout la fois innovante et efficace de partenariat public priv sous la ma trise conjointe des partenaires locaux et gouvernementaux Elle a servi d effet de levier pour attirer des investisseurs et cr dibiliser le march Depuis 1993 les retomb es de la politique conduite par Bilbao Ria 2000 ont t crescendo Disposant l origine de peu de ressources financi res elle a d faire face initialement la frilosit des investisseurs priv s El
179. nt transitoire a concomitamment t instaur Puis au milieu de la d cennie 1990 les entreprises municipales ont t en partie transform es en entreprises de forme soci taire de droit priv Les Entreprises Publiques Locales participent la dynamique de prise en charge par les Collectivit s Locales de nouvelles comp tences Elles assument celles ci dans un esprit entreprenarial au sein de soci t s maftris es par les lus locaux en alternative une privatisation de ces services Le mouvement des Entreprises Publiques Locales s inscrit selon les pays dans la culture et l histoire locale Ces cultures et histoires locales influent galement sur les formes de partenariats mis en uvre au sein de ces EPL La recherche de tels partenariats rev t deux formes un partenariat entre collectivit s ce qui est autoris dans la majorit des pays europ ens et m me obligatoire en Slov nie et en Belgique L le partenariat entre collecti vit s locales sous forme de soci t de droit priv est intrins que aux entreprises appel es intercommunales Cette forme se retrouve dans les SPLA fran aises issues de la loi ENL de 2006 Un exemple d EPL cr e par partenariat entre collectivit s est donn par l Association Li geoise d Electricit AEL pour la distribution d lectricit et la t l distribution Cette EPL a t cr e sous forme de soci t coop rative intercommunale dont le capital est partag entre les 5
180. ntion de la SEDD Soci t d Equipement du D partement du Doubs pour le centre de soins des Tillerons Besan on avec Dexia Cr dit Local de France 204 CDC Elan 2020 plan strat gique de la Caisse des D p ts pr sent le 13 d cembre 2007 site www caissedesdepots fr 58 ses capacit s d investissement et mobilisera ses filiales pour tre au service de ce grand enjeu national Dans ce domaine du patrimoine universitaire comme dans ses interventions en r novation urbaine et en am nagement les formules de partenariat public priv sont cit es dans le panel des possibilit s d intervention la Caisse des D p ts utilisera en acceptant des horizons de rentabilit de tr s long terme toute la palette d outils qui lui permet de proposer une offre sur mesure soci t s d conomie mixte d l gation de service public partenariats public priv Les Contrats de Partenariat s inscrivent ainsi pour la CDC comme un de ses outils possibles dans le cadre de sa mobilisation sur les urgences du pays Ils ne sont pas une fatalit car si la CDC est impliqu e dans les PPP des Universit s de Paris elle est galement en mesure de trouver d autres solutions innovantes Bordeaux la CDC labore avec l Universit un sch ma public public sans recours des financements priv s L ensemble du plan de r novation serait port par une soci t de r alisation immobili re sous forme de SAS Soci t Anonyme Simplif
181. ociales et territoriales Dans ces deux cas les Entreprises Publiques Locales peuvent constituer l alternative cr dible sous la ma trise des lus locaux Un cadre europ en des Partenariats Public Priv et des Entreprises Publiques Locales s esquisse ainsi progressivement Il se d clinera de fa on diff rente dans chaque Pays selon les cultures et histoires locales et surtout selon la volont des collectivit s locales de ma triser leur d veloppement en fonction de leurs capacit s financi res Le volontarisme des lus locaux est en effet essentiel tel que cela a pu tre d montr partir des exemples tant fran ais qu europ ens mais il se trouve limit notamment en France par les capacit s financi res des collectivit s locales Les r formes en cours des collectivit s territoriales selon qu elles favoriseront la d mocratie locale 1982 ou conduiront une recentralisation des pouvoirs auront une incidence sur le r le et le positionnement des SEML et EPL Celles ci demeureront ainsi dans les ann es venir tout comme elles le furent par le pass les t moins privil gi s et les reflets de ces politiques locales Bibliographie La bibliographie ici pr sent e n a aucune pr tention l exhaustivit eu gard aux titres innombrables de documents revues sites internet qui ont servi l laboration de cette recherche celle ci ayant t galement aliment e par de nombreuses rencontres plus de 100 avec d
182. omie mixte en France Economica 1988 p 30 31 15 Journal Officiel JO 21 mai 1955 p 5073 16 Titre d un chapitre de 40 ans de soci t s d conomie mixte en France Economica 1998 p 13 14 L apr s guerre le d collage Apr s la deuxi me guerre l heure tait aux grands objectifs d am nagement du territoire d urbanisme et d quipement urbain Les entreprises priv es pr f raient se tourner vers l industrie beaucoup plus rentable C est donc ce nouveau souci de l am nagement combin avec le relatif d sint r t du secteur priv pour prendre en charge des op rations aux al as financiers importants qui ont conduit l tat promouvoir de nouvelles structures plus l g res que l administration les SEM ceci concerne aussi bien l conomie mixte nationale que locale Aux SEM nationales revient l am nagement du territoire aux SEM locales revient l am nagement urbain Cette volution du r le des collectivit s locales dans le d veloppement du pays a rendu n cessaire une nouvelle r glementation L conomie mixte locale est marqu e de fa on d terminante par le d cret du 20 mai 1955 17 Les historiens ont mis en exergue le r le qu a jou Fran ois Bloch Laine dans la transformation de l administration des finances dans l apr s guerre dans son adaptation aux d fis conomiques et financiers pos s par la reconstruction et le r quipement du pays et dans sa conversion l conomie In Profession fonctio
183. ommunaut s de France ADCF site www adcf asso fr 64 tat de l intercommunalit en 2006 Assembl e Des Communaut s de France ADCF 65 SAN Syndicat d Agglom ration Nouvelle 17 pragmatiques m nageant les pouvoirs en place et notamment ceux des d partements et des communes 36 782 au 1 mars 2007 Certaines tapes telles que la clarification et la rationalisation des champs de comp tences entre collectivit s et l tat et une v ritable r gionalisation restent accomplir ainsi que l volution indispensable vers une d mocratie lective pour les communaut s d agglom ration urbaines et de communes Selon que l on retiendra un soutien communal ou de liste en circonscription d agglom ration ce mode d lection renverra l alternative bas e sur l interaction avec les communes ou la supra communalit Compte tenu du mode lectif actuel tel que signal dans un article de la Gazette des Communes et des D partements propos des derni res lections municipales de 2008 l intercommunalit reste cantonn e au second plan le th me de l intercommunalit est peu pr sent dans les discours en milieu rural et parmi les communaut s qui ont pris leur envol en 2001 Des maires s abritent derri re l intercommunalit pour ne pas assurer des projets impopulaires Ainsi selon Maurice Goze bien que rassemblant de plus en plus de Collectivit s Locales ces tablissements publics continuent jouer u
184. on d finitive par le Conseil d tat notamment du fait de r glements diff r s permis par ces contrats Cette r volution culturelle effectu e il tait alors possible de la justifier au nom de la redynamisation des services publics et de la n cessaire implication de la France dans ce qui pouvait alors tre consid r comme la culture europ enne bien que le PPP ne soit pas consid r comme une forme sp cifique de contrat par le droit europ en Le sch ma type d une relation en PPP Caisse _ desD p ts Public 3 Revenus Tiers annexes CP Paiement ventuels i ibili disponibilit Contrat de Pr t SOCIETE PROJET Contrat de Contrat de r alisation maintenance D tiennent exploitation en Commun Concepteur Investisseurs Op rateurs constructeur financiers Pacte d actionnaires Source CDC Le Partenariat Public Priv une nouvelle forme de l action publique 2005 p 8 L ordonnance de juin 2004 sur les Contrats de Partenariat allait alors concr tiser cette r volution et pour en assurer la promotion la Mission d Appui la r alisation des contrats de partenariat MAPP fut cr e en octobre 2004 La mise disposition m me non obligatoire d un organisme consid r comme expert dans le domaine des contrats de partenariat rel ve de la tentation r currente de recentralisation de la part du minist re des finances qui continue m me 25 ans apr s la d centralisation consid rer
185. on publique In Le gouvernement des villes Descartes p 23 96 Charri J P et Dumas J 1998 Le syst me conomique bordelais In Bordeaux M tropole r gionale Ville internationale La Documentation Fran aise p 143 168 Charton X et Hinderer 2006 Les Contrats de Partenariat Public Priv en France et en Europe Les cahiers de Mazars 37 p Comby J 2002 Maastricht contre les SEM Etudes fonci res p 1 Cornil T 2000 Les relations entre la ma trise d ouvrage et la ma trise d uvre l op ration Paris Rive Gauche In Les d bats sur la vile tome 3 Confluences p 20 41 Crozier M et Friedberg E 1977 L acteur et le syst me Le Seuil 500 p Dumas J 2000 Bordeaux ville paradoxale Temps et espaces dans la construction imaginaire d une m tropole Maison des Sciences de l Homme d Aquitaine MSHA 291 p Durand G 2002 Les soci t s d conomie mixte locales Berger Levrault 359 p Fainstein N et S 1994 Le partenariat public priv dans le d veloppement conomique aux Etats Unis In Partenariats Public Priv dans l am nagement urbain L Harmattan p 33 69 Ferras R et Volle J P 2002 Montpellier M diterran e Economica 212 p Flamand J P 1989 Loger le peuple La D couverte 369 p FNSEM 1988 40 ans de Soci t d conomie mixte en France Economica 317 p F d ration des SEM 2006 Les SEM en 2015 document pr paratoire au congr s des SEM d octobre 2006 Fedsem 16 p
186. on sociale provoqu e par ces am nagements En Su de En Su de le processus de planification urbaine n est pas un acte isol il s accompagne de sp cifications op rationnelles l objectif tant que le plan puisse tre mis en uvre assez rapidement en ayant pris en compte ses effets financiers Ceci conduit une interaction entre l laboration du plan et ses cons quences op rationnelles en menant de front la conception et la n gociation avec les futurs constructeurs La coop ration public priv dans l am nagement prend ainsi la forme d un am nagement n goci Les autorit s locales conservent cependant le pouvoir de la planification et de sa ma trise Les groupes priv s peuvent prendre l initiative de proposer un projet initiative pouvant tre retenue si elle pr sente un int r t pour la collectivit locale L initiative peut prendre des formes diverses comme par exemple le contact personnel avec des repr sentants politiques influents ou avec des urbanistes des services municipaux Une esquisse d id e sugg rant des b n fices mutuels peut tre pr sent e Cette proposition est prise en consid ration par les d cideurs municipaux Si l on juge que ce projet est de l int r t de la municipalit il sera un sujet de n gociation entre les acteurs publics et priv s S il y a possibilit que plus d un groupe priv soit int ress dans une m me zone une comp tition sur la mani re dont cette zone pourrait tr
187. onciers projets hors PPP avec levier de CL en levier des CL avec SA EPL SEM SPLA march ou la CL ou de l tat promoteurs avec en levier puis Offices HLM aux franges SA EPL ou en promoteurs EPA direct levier avec CL ou tat Des soci t s type Entreprise Publique Locale pouvant tre compar es des SEM ou des SPLA existent pratiquement dans tous les pays mais d une fa on moins g n ralis e qu en France En effet par rapport aux 281 SEM d am nagement intervenant sur l ensemble du territoire fran ais soit une moyenne de 3 SEM par d partement les autres pays europ ens ont relativement eu peu recours la formule de l Entreprise Publique Locale dans le domaine de l am nagement alors que les autres secteurs des services publics urbains ont largement fait appel cette formule Ces diff rences trouvent leur explication tout la fois dans les approches culturelles diff rentes de l am nagement dans la politique des villes et des tats et dans l essence m me des SEML en France qui selon Fran ois Bloch Lain devaient suppl er en 1955 aux rigidit s du syst me bureaucratique fran ais Les SEML et les soci t s de la CDC s apparentaient alors des administrations de mission au service d un projet national Les SEML ont poursuivi apr s la d centralisation cette fonction d administration de mission au service des lus locaux conjuguant partenariat public public et partenariat publi
188. ous contr le des collectivit s locales avec bien souvent des SEML ou des SPLA comme relais op rationnel sur la dur e Dans ces changes de pratiques au niveau europ en le mod le de la SEML est galement susceptible de d veloppement dans d autres pays europ ens d autant que les r gles de composition du capital de ces soci t s sont g n ralement moins contraignantes qu en France Par ailleurs en France des assouplissements pourraient permettre notamment dans les SEML de gestion et de service une plus grande implication de partenaires priv s Le creuset europ en pourra galement permettre de remettre en cause le paradigme fran ais de la propri t fonci re qui constitue l un des freins principaux l laboration de la ville durable et demeure vecteur de sp culation fonci re et de s gr gation sociale Il devrait galement autoriser une r flexion sur les services publics urbains qui ne soit pas r duite au d bat franco fran ais de la d fense du statut de la fonction publique mais s exprime essentiellement sur le r le de ceux ci en terme d am nagement du territoire et de solidarit s 304 Landot E 2005 SEML pour qui sonne le glas La Lettre du Cadre Territorial p 49 51 305 Comby J 2002 Maastricht contre les SEM Etudes fonci res p 1 306 F d ration des EPL communiqu de presse du 15 avril 2008 L Europe des EPL est en marche 307 Projet de loi adopt par le S nat le 4 juin 2000 91 s
189. ouvrage urbaine au sein de la des collectivit s Les SEML assurant alors sous l gide des services techniques locaux la mise en uvre du projet politique tout en tant associ es aux r flexions amont et participant la p dagogie du projet pr s des autres acteurs impliqu s dans sa r alisation Les SEML se situent alors cot de et aux c t s de la ma trise d ouvrage urbaine Tel que l analyse des SEML des agglom rations de Rennes et de Montpellier l a mis en exergue ces deux mod les n cessitent une relation de confiance entre les responsables des SEML et les lus locaux l intuitu personae indispensable pour assurer la mise en uvre de tout projet dans le respect r ciproque des r les de chacun ce que Jean Fr bault souligne particuli rement pour le mod le int gr Afin d viter la d rive technocratique ce syst me suppose en contrepartie que les arbitrages n cessaires tout au long des projets remontent au bon niveau dans une relation de forte confiance Cela implique de la part de l am nageur et pour toutes les SEML transparence et pr occupations thiques avec le souci de bien 152 L op ration de renouvellement urbain Yves Fargues Terres Neuves de la SAEMCIB fait partie des r f rences retenues par l ANRU Agence Nationale de R novation Urbaine et la CDC aux rendez vous de la r novation urbaine et du d veloppement durable du 8 juin 2009 153 M me si la CUB est majoritaire dans IN Cit cette
190. ovaquie et en Su de t l vision radio autres services la population o les EPL peuvent prendre en charge divers services souvent en concurrence avec des entreprises priv es pour des activit s fun raires cr ma toriums en Belgique pompes fun bres en Autriche Espagne France Italie Lituanie Slovaquie Slov nie des activit s bancaires Allemagne Belgique Su de m dico sociales avec des quipements m dicaux sociaux au Royaume Uni et en Irlande des pharmacies en Italie Lettonie et Lituanie des laboratoires et centres hospitaliers en Autriche Belgique Estonie Hongrie Lettonie Lituanie ou de l aide sociale en Estonie Gr ce et Lettonie Tous les domaines d intervention des Collectivit s Locales sont ainsi concern s par le mouvement des EPL avec une forte pr sence de celui ci dans les services notamment dans les domaines de l nergie de l eau de l environnement et des transports publics domaines qui en France ont t largement investis par le secteur priv ou demeurant pour l nergie sous le contr le d entreprises nationales Cependant les volutions r centes constat es en France par la cr ation de SEM pour la gestion de r seaux d eau ou d assainissement ou d interventions dans les domaines de l nergie olienne sont rapprocher de ces situations constat es au niveau europ en Dans le domaine du tourisme de la culture et des loisirs les SEM fran aises se situent un niveau d impl
191. p ration entre le public et le priv alors la notion de partenariat public priv v hicule l id e d une relation privil gi e s inscrivant dans un terme plus ou moins long C est pourquoi au Royaume Uni la forme partenariale consid r e comme la plus int gr e est la soci t d conomie mixte qu il reste d velopper l image des SEM fran aises et les contrats de longue dur e comme 78 les PFI En France le Partenariat Public Priv reste une notion encore floue entre privatisation d l gation de services publics et soci t s mixtes La fonction de d veloppeur elle m me rev t des caract ristiques diff rentes selon qu il n y a pas ou peu d implication de la collectivit locale comme en Grande Bretagne et Italie ou qu au contraire celle ci assure la ma trise de son projet comme cela se passe aux Pays Bas en Allemagne et correspond la culture locale fran aise Angleterre Nord Europe Italie Espagne France foncier droit d usage municipalisation 70 80 de droit absolu aux Pays Bas propri taires pour partie planification par l tat am nagement selon les r gions planification et application locale n goci droit des sols par urbanisme CL ma tris par CL projets dans priv avec promoteurs priv avec lotisseurs le march d veloppeurs investisseurs d veloppeurs promoteurs initiateurs de en partenariat avec ou avec les CL avec SEM ou projets CL propri taires PPP f
192. partenariat dans la planification n erlandaise In Partenariats Public Priv dans l am nagement urbain L Harmattan p 165 68 fa on suivante la municipalit tablit un plan d am nagement ach te le sol ou l exproprie cr e l infrastructure indispensable puis c de les parcelles des particuliers par vente pure et simple ou baux emphyt otiques l objectif majeur de la politique fonci re tant de maintenir le prix du sol un niveau acceptable pour le pays c est dire correspondant aux possibilit s de subventions existantes De ce fait et par l usage des baux emphyt otiques la part de la propri t fonci re ma tris e et d tenue sur le long terme par les municipalit s est sup rieure celle des autres villes d Europe La municipalit d Amsterdam se distingue d ailleurs cet gard par l activisme de sa politique fonci re Ce monopole municipal fut cependant remis en cause dans les ann es 1990 Deux rapports en 1989 et 1991 du minist re du logement et de la planification ont provoqu des changements importants dans ce processus de l am nagement urbain aux Pays Bas le premier rapport sur le logement social accorde une part plus grande aux m canismes du march le second appel le Vinex localise des secteurs susceptibles d tre urbanis s dans un avenir proche ceci dans des documents d urbanisme avec l quivalent de nos zones NA Le r sultat de cette volont de planification eut pour effet pe
193. pour les projets embl matiques de Potsdamer Platz et d Alexanderplatz L engagement des investisseurs priv s s est doubl d un engagement tout aussi fort de la collectivit notamment pour la n gociation des orientations urbanistiques L am nagement initial des deux zones a fait l objet de concours d urbanisme l initiative des pouvoirs publics pour la Potsdamer Platz et dans le cadre d un partenariat public priv pour l Alexanderplatz Pour l implantation d un centre commercial proche de l Alexanderplatz c est une approche plut t r active qui fut adopt e avec un sch ma d organisation propos par les investisseurs sch ma cependant adapt en fonction des attentes urbaines de la ville De m me le quartier Mediaspree sur les rives de la Spree est initi par des investisseurs priv s sur une th matique d activit s li es aux m dias Cet ventail de possibilit s et de formes diverses de partenariats public priv est accompagn par une volont publique forte qui se traduit par l laboration de plans guide et la n gociation des quilibres entre les exigences des promoteurs investisseurs et la qualit urbaine La Ville de Berlin se distingue par la multiplicit des approches urbanistiques par de nouveaux modes de n gociation dans la fabrication de la ville et par le recours aux partenariat public priv pour all ger la charge financi re publique dans les nombreux investissements rendus n cessaires par la r unif
194. pper son business hors du territoire de la CUB au risque d interventions contraires aux int r ts de celle ci les bretons ont adapt leurs outils op rationnels en fonction de l volution du paysage institutionnel avec bon sens et pragmatisme Par souci de clarification et compte tenu de l volution des comp tences de la R gion et de la r forme du syst me institutionnel local suite la loi Chev nement de 1999 la SEMAEB qui historiquement intervenait pour une part importante de son chiffre d affaires dans l agglom ration de Rennes a recentr ses activit s au service de la r gion pour la r alisation des lyc es et de la propre politique de d veloppement de celle ci et d autres collectivit s ne disposant pas d am nageur Les d partements sauf celui des C tes d Armor s taient dot s de SEM d partementales Ille et Vilaine la SADIV et Finist re la SAFI ou en ont cr e de nouvelles Morbihan EAD 56 La Communaut Urbaine de Brest s est dot e d une SEM d agglom ration BMA Brest M tropole Am nagement tandis qu Rennes la SEM Territoires du Pays de Rennes ex SRR est devenue la SEM d agglom ration Cette volution s est op r e dans la concertation entre lus locaux concern s par ces diff rentes SEML et les directeurs de ces soci t s comme il est d usage en Bretagne de s organiser pour un travail en commun constructif Rennes et dans l agglom ration rennaise cette volution datait d j
195. pr s les lections de 1971 et surtout de 1977 sous l influence des Groupes d Action Municipale GAM D outil de l tat cr es pour l urbanisation et la modernisation du pays les SEML deviennent ainsi progressivement acteurs de la politique des lus locaux passant sous le contr le de ceux ci tel que le signale Patrick LE GALES Les SEML ont t partie prenante du jeu complexe entre lus et pr fets dans les ann es 1970 Elles ont permis aux premiers d entreprendre des op rations d urbanisme et de d veloppement conomique non sans solliciter parfois la l galit Gr ce leur capacit d expertise et leurs ressources les SEML ont permis aux Collectivit s Locales de se passer des services ext rieurs de l tat Elles ont ainsi anticip les r formes de d centralisation les lus taient pr ts utiliser ces outils lorsqu ils ont acquis une nouvelle autonomie Les SEML ont ainsi tout la fois anticip la d centralisation et particip la mise en uvre de celle ci Le second souffle des SEML partir de 1983 est ainsi une cons quence directe de la d centralisation engag e en 1982 et de l engagement des SEML pr s des lus locaux avant m me la d centralisation La loi du 7 juillet 1983 modifie le statut des SEML et ent rine une volution majeure des rapports entre l tat et les Collectivit s Locales notamment pour les communes et les d partements La pr sence des pr fets aux Conseils d Admin
196. quadriennal du laboratoire ADES de Bordeaux p 24 90 fonci re droit d usage municipalisation ou droit absolu l organisation des acteurs locaux publics et priv s mais g n ralement partout ailleurs avec davantage de pragmatisme et de souplesse qu en notre pays cart sien De m me que le mod le fran ais peut se d cliner de fa on fort diff rente Bordeaux Rennes ou Montpellier il n existe pas tant dans les services publics urbains que dans les Partenariats Public Priv de mod le europ en L volution n o lib rale conduit partout en Europe des r gulations en faveur de la libre concurrence et l largissement de celle ci mais celle ci n est nullement d favorable aux SEML et Entreprises Publiques Locales La g n ralisation de celles ci d s 1993 pour les SEML de service a pu le d montrer L Europe ne sonne ainsi nullement le glas des SEML et Maastricht n est pas contre les SEML comme voudraient le faire croire les partisans du tout priv au nom du paradigme n o lib ral ou les promoteurs de la r gie publique et de la d fense des services publics L Europe compte d ailleurs pas moins de 16 000 Entreprises Publiques Locales L Europe est ainsi devenue un lieu d change du mouvement des Entreprises Publiques Locales et tel que l indiquait Jean Pierre Schosteck pr sident de la f d ration des SEML le 15 avril 2008 en rebaptisant celle ci F d ration des EPL Echanger avec nos homologues europ e
197. que communautaire dans les domaines de la culture des sports et des congr s trois usages possibles pour cette salle mais dans des domaines ne rel vent pas des comp tences de la CUB la formule du PPP fut pr sent e comme le nouveau s same Le d bat a port sur le financement et sur le montage juridique De fait le recours un PPP pour r aliser cette salle de spectacle permet la CUB de demeurer dans ses champs de comp tence en finan ant des travaux de voirie parkings et tuyaux d assainissement et en laissant le soin au partenaire priv de pr ciser le programme et le projet culturel de cet quipement Cette solution vite la CUB d avoir tendre ses champs de comp tences Le PPP devient ainsi le r v lateur du refus d implication de la CUB dans un projet politique culturel Cette implantation rive droite permettra cependant de r quilibrer et de recentrer les activit s culturelles et de rattraper en partie la d cision d implantation du palais des congr s Bordeaux Lac d cision prise au niveau communal et donc significative de la culture am nagiste locale Ce qui fait dire Pierre Delfaud Une opportunit a t offerte en plein centre ville face au centre historique de la cit par la reconqu te de la rive droite de la Garonne autrefois d volue des activit s industrialo portuaires qui avaient laiss place des friches industrielles Le moment tant parall lement venu de r nover l ancien centre d
198. quefort SEMI Blanquefort Blanquefort logements Blanquefort SEM Monts des Lormont logements Lormont Lauriers avec Domofrance am nagement renouvellement urbain SBEPEC Bordeaux CUB patrimoine du parc Bordeaux Conseil G n ral des expositions SEM Grands Bordeaux parkings Bordeaux Parkings MGE Pin Galant M rignac gestion salles de M rignac spectacles Le Ha llan CONgr s TGE Talence gestion d une salle de Talence spectacle M doquine SEML G2C2 Gradignan gestion d une salle de Talence spectacle th des 4 saisons SOCOGEST CUB Conseil G n ral gestion de l usine Cenon Lormont Cenon d incin ration de Cenon Lormont Floirac et du r seau chaleur Floirac Gaz de Bordeaux Bordeaux distribution publique CUB et p riph rie 33 communes de gaz avec Gaz de France 79 Source annuaire des SEM de la f d ration des SEM EPL 2007 21 SEM AGIR Pessac cuisine centrale et Pessac stade nautique GERTRUDE CUB syst mes de CUB Bordeaux r gulation du trafic France M rignac urbain et international Dans l agglom ration de Rennes 8 SEML sont pr sentes d signation Actionnaires majoritaire domaines d activit s territoires en gras autres publics en principaux d intervention italique principaux SEMAEB Rennes et R gion quipements publics ensemble de la r gion les 4 d partements lyc es dans des domaines non B
199. r dibilis le projet et obtenu la confiance des investisseurs Ces partenariats public priv demeurent ainsi sous la ma trise des lus locaux qui pilotent la Soci t Bilbao Ria 2000 258 Salazar A M 2003 Bilbao et la reconqu te des friches portuaires In Les d bats sur la ville n 5 Confluences p 265 259 Malta R R 2004 Une vitrine m tropolitaine sur les quais Villes portuaires du Sud de l Europe In Renouvellements Urbains Les Annales de la recherche urbaine n 97 PUCA p 95 96 260 Association Internationale Villes et Ports BILBAO une transformation radicale fiche projet du 16 f vrier 2005 pages consult es le 2 janvier 2007 http www aivp org projet863 html 76 Mais tel que le signale Ariella Masboungi nul n est proph te en son pays Il est trange que le mod le de Bilbao n ait t copi nulle part en Espagne Porto Antico Spa n a pas non plus fait cole en Italie alors que son inventivit en termes de ma trise d ouvrage reste incontest e dans une Italie qui peine trouver ses marques en la mati re Projet politique clairement identifi sous contr le des lus locaux organisation de partenariats public priv maf tris s tels sont les ingr dients de Bilbao Ria 2000 Ce sont les m mes que nous retrouvons dans des SEM ou des SPLA en France et s il fallait citer quelques exemples de requalifications de sites mener sur la dur e avec comme Bilbao une place privil gi
200. r notre territoire C est une formule d licate car elle repose sur la qualit des hommes qui l animent et la valeur des SEM r side moins dans leurs caract ristiques capital contrats que dans les op rations qu elles r alisent Claude DEVES d finit la Soci t d Economie Mixte SEM comme une soci t dans laquelle des capitaux priv s sont associ s des capitaux publics en vue de g rer une activit d int r t g n ral Charles ALBOUY pr cise alors que la soci t d conomie mixte est donc une institution de droit priv Soci t s anonymes les SEM disposent ainsi d une gestion et d une logique d entreprise avec la prise en compte de l int r t g n ral dans ses objectifs Pr sent e comme une troisi me voie entre la domination du march et celle de la planification le concept d conomie mixte voque une id e de mod ration et de synth se entre deux syst mes extr mes dont on ne prendrait que la meilleure part Ce concept remplace la confrontation par une logique de coop ration et de travail en commun o chacun le secteur public et la puissance publique apporte le meilleur de ses comp tences Par la magie du contrat de soci t l ancien adversaire devient un alli et un compagnon de combat La F d ration des SEMfrecense en septembre 2007 1117 SEM en activit Celles ci se r partissent en 281 SEM d am nagement 262 SEM immobili res et 574 SEM de services d composition indicative certa
201. r servir de levier et de facilitateur dans l engagement de partenariats avec le secteur priv par exemple en redonnant vie Mulhouse SERM 68 au patrimoine industriel de l ancien site de la fonderie qui accueille aujourd hui la facult des sciences conomiques sociales et juridiques en cr ant des filiales sp cifiques sous forme de SAS Soci t Anonyme Simplifi e en partenariats tant avec la CDC qu avec des groupes industriels tel que Monaco Marine pour valoriser le site des anciens chantiers navals de la Ciotat sous l gide de la SEMIDED SEM de la Ciotat et investir dans l dification d un l vateur bateaux capable de mettre sec des yachts de 80 m en d veloppant des partenariats avec les acteurs priv s de l immobilier d entreprise comme le r alise Normandie Am nagement sur l ancien site m tallurgique de la SMN Caen dans le cadre du campus Effiscience afin de favoriser l implantation de Philips Semiconductors en cr ant des SEM patrimoniales comme en Gironde pour la route des lasers avec la SEM Gironde D veloppement pour l assistance la r alisation des travaux ou en Is re pour le complexe Minatec avec la SEM Territoires 38 le CEA tant dans ces deux cas partenaire de la SEM patrimoniale en s impliquant dans des SEM patrimoniales comme dans le Tarn avec la SEM 81 ou en Charente Maritime avec la SEMDAS et en poursuivant les actions de requalification des zones d activit s ex
202. rains et ou passent des accords priv s pr alables avec des propri taires sur le site et une fois acquises les majorit s n cessaires peuvent alors constituer la junta la mise en concurrence de promoteurs sous l gide de la commune utilis e dans certaines r gions selon les lois r gionales formule utilis e dans la r gion de Valence depuis 1994 La commune n est pas propri taire et d l gue l am nagement voire les droits d expropriation l am nageur priv retenu Ce mode d urbanisation conna t un d veloppement rapide Dans la r gion de Valencia pionni re en la mati re les trois quarts des op rations nouvelles se font actuellement sous ce r gime et il en est de m me dans la r gion de Castille la Mancha Se d veloppe ainsi la profession d am nageurs qui ne sont pas propri taires des terrains mais agissent pour le compte des propri taires de la zone Il appara t ainsi qu en Espagne le rapport de l am nagement la propri t fonci re rev t des sp cificit s qui tiennent tout autant au morcellement de la propri t fonci re et immobili re qu aux pratiques li es l expropriation Celles ci favorisent le propri taire ce qui en facilite la mise en uvre lorsqu elle s av re n cessaire Les villes assurent le plus souvent la ma trise de ces am nagements et l organisation des partenariats avec les promoteurs et les propri taires de terrains directement par leurs services ou dans le
203. rande Bretagne L Harmattan p 134 224 Halleux J M Le recyclage urbain en partenariat public priv le gap funding anglais et la revitalisation urbaine wallonne Bulletin de la soci t g ographique de Li ge p 57 Le 22 d cembre 1999 la Commission europ enne interdit la poursuite du Partership Investement Programme PIP le fonds cr en 1995 afin d assurer les besoins financiers en gap funding La commission a interdit le PIP au motif qu il favorisait les soci t s britanniques au d triment de leurs concurrents europ ens 64 r 225 r l am nagement pour obtenir les planning consents Le droit au bail n est pas accord imm diatement au d veloppeur La r alisation de la premi re tranche est faite sur une licence bail provisoire en fait avant que ne soit accord le droit au bail d finitif Celui ci n est sign qu une fois les constructions r alis es et occup es conform ment au cahier des charges Cet exemple de Manchester tant dans la r novation du centre avec l UDC sous contr le de l tat que pour la requalification des quartiers Est avec l URC plus local permet d appr hender quelques sp cificit s du syst me britannique au del des comparaisons manich ennes des Partenariats Publics Priv s d velopp s de part et d autre du Channel Deux l ments fondamentaux concourent des cultures urbaines sp cifiques et ainsi des pratiques diff rentes des mod les fran ais le droit d
204. ransferts de comp tences sans cependant assurer le financement et la coh rence n cessaires pour un fonctionnement efficace et d mocratique des institutions locales Ceci a conduit une diminution des capacit s financi res des Collectivit s Locales et la recherche de nouveaux modes de financement type Partenariat Public Priv PPP promus par un tat qui transf re une partie de son endettement sur les Collectivit s Locales et pr sente avec l appui logistique de l IGD les PPP comme leviers pour l investissement l activit et l emploi z Le renouveau des PPP se situe dans un contexte europ en en partie domin par des mod les anglo saxons le mod le fran ais tant consid r par certains id ologues p tris de culture n o lib rale comme ringard A ce titre l examen de r alisations dans d autres pays d Europe permet d ouvrir le champ de la r flexion et de s engager dans une d marche prospective concernant la r alisation des projets quelles approches m thodes et outils Comment passe t on du plan la ville Comment les projets urbains sont ils mis en uvre Quelles sont les nouvelles approches et les nouveaux outils du public et du priv Le champ des acteurs s est largi Les promoteurs priv s les OPAC et SA d HLM les Etablissements Publics d Am nagement EPA sont maintenant en capacit de proposition pr s des collectivit s locales m me si la crise conomique des ann es 2009 2010 co
205. rative de coop ration l quivalent d une AFU fran aise est mise en place pour la r alisation des projets Barcelone laboratoire urbain par excellence utilise d ailleurs la formule de l Entreprise Publique Locale avec pragmatisme L ensemble de ses EPL sont r unies au sein d une holding et la participation de la collectivit est fonction du projet et du domaine d activit minoritaire dans l animation touristique et l h tellerie en privil giant des partenariats avec des professionnels de ces secteurs majoritaire dans les secteurs de l am nagement ou des pompes fun bres Ce pragmatisme bas sur l efficacit au service d un projet politique pourrait servir de r f rence au futur cadre europ en et fran ais des EPL et des SEML Bilbao au Pays Basque la soci t d am nagement Bilbao Ria 2000 SA se diff rencie par un partenariat part gale entre l tat et des tablissements li s l tat et des acteurs locaux puisque ses actionnaires sont pour les administrations centrales la Soci t nationale d am nagement et d quipement 25 l autorit portuaire de Bilbao 10 RENFE la soci t de chemin de fer espagnole 10 et la soci t de chemin de fer r gional 5 pour les administrations basques la ville de Bilbao 15 la ville de Barakaldo 5 le gouvernement basque 15 et la d putation de Biscaye 15 Son pr sident est le maire de Bilbao et son vice pr sident le secr
206. rc l am nageur et notre soci t cela aussi bien sur le plan technique que sur celui de l quilibre financier C est dans cet esprit de primaut du projet politique port par la collectivit que sont engag es les n gociations avec les promoteurs le plan guide labor par Alexandre Chemetoff fixant clairement le contexte dans lequel vient s int grer l intervention des promoteurs priv s en favorisant un dialogue sur les produits propos s par les promoteurs avant de s engager sur le choix de l architecte concepteur la SEM Val de Seine Am nagement Boulogne Billancourt o fut d velopp e la pratique des macro lots en cr ant un partenariat avec le propri taire initial la soci t Renault et des promoteurs Le groupement de promoteurs Nexity Hines Sorif et Capri lcade choisis apr s appel d offres ach tera les terrains progressivement lib r d ici 2008 apr s d pollution par leur ancien propri taire Ils verseront l am nageur la SEM une participation pour la r alisation des quipements L originalit du montage r side dans son chelle explique Jean Louis Subileau le directeur de la SEM Il vite la ville la plus grande part du portage financier C est une premi re pour un projet de 90 5000 m Pour un projet avec un dispositif contractuel aussi important la SEM joue un r le strat gique de pilotage et d ensemblier elle est le garant de la continuit et tel que pr cis par
207. rcha que mais surtout son cort ge de r glements codes circulaires d application concoct s dans les minist res et notamment celui des Finances L archa sme r side aussi dans la logique d un syst me bureaucratique soumis aux pressions des divers lobbies tant des majors du BTP que des petites entreprises ou des architectes de l IGD et de la f d ration des SEM EPL 167 Baumstark L 2005 Groupe Racines Partenariats public priv et actions locales La Gazette des Communes et des D partements p 200 168 Le partenariat public priv version SEM F d ration des SEM 2005 p 2 169 Besan on X 1999 Les probl mes actuels des concessions d infrastructure propositions de solutions IGD 170 Pougnaud P 1999 Service public la fran aise une exception en Europe IGD 171 Ligni res P 2005 Partenariats public priv Litec p 44 50 Ainsi plut t que d adapter les contrats existants et notamment ceux relevant du Code des March s Publics il est apparu souhaitable aux agents du minist re des finances et de l conomie eux m mes en charge du nouveau code des march s publics d inventer un nouveau type de contrat dit de Partenariat que l IGD d finit ainsi Contrat par lequel une personne morale de droit public confie un tiers une mission globale relative au financement la construction ou la transformation la maintenance l exploitation d un ouvrage d un quipement ou d un service Le co contra
208. rement aux SEM que leur histoire locale et la r glementation pr disposent difficilement la croissance externe aux fusions au d veloppement extra territorial ces groupes seront en fait capables de d ployer l chelle locale nationale et internationale des comp tences et des savoir faire sophistiqu s d velopp s sur diff rents march s Ils pourront ainsi mutualiser ais ment leurs exp riences en interne tout en respectant les particularismes nationaux ou r gionaux Ainsi de nombreuses SEM seront confront es des difficult s financi res importantes aboutissant diff rentes volutions reprise par la collectivit pour certains services cl s absorption par les groupes priv s pour les activit s les plus rentables Avec la cl la disparition du sens de l int r t g n ral et de l ancrage local Sc nario 2 Les SEM grignot es tensions entre lib ralisme et attentes sociales dans l inconfort et la diversit Dans un contexte conomique europ en morose la volont de prise en compte de l int r t collectif du long terme la notion de service public toujours d fendue par certains la pr servation de la paix sociale permettront de maintenir une dynamique La cons quence sera une volution incertaine impr cise de la production l gislative et r glementaire au sein des pays membres comme au niveau europ en notamment au gr des recours et contentieux Cela serait notamment vrai pour le droit d
209. res nationales des PPP des 24 et 25 octobre 2007 Si en tant que pr sident de la F d ration Hospitali re de France je ne suis pas hostile ces options nouvelles il convient n anmoins d envisager ces dossiers avec prudence La nouvelle organisation lib re des contraintes li es la construction mais impose aux d cideurs hospitaliers de renforcer leur vigilance et leurs ressources en terme de programmation en terme juridique et en terme conomique et financier 2 Ces nouveaux contrats ne peuvent ainsi tre consid r s comme le rem de miracle pour financer des projets Ils ne constituent pas une r volution dans les domaines des Partenariats Public Priv le risque commercial tant toujours assum par la Collectivit publique en France Les Contrats de Partenariat n en demeurent pas moins int ressants par la prise en compte du concept de co t global investissement exploitation gestion qui trouve toute sa raison d tre dans des d marches de d veloppement durable la souplesse apport e pour la d signation du titulaire du contrat avec la formule du dialogue comp titif qui s inscrit en rupture avec la pratique du moins disant quasiment impos e dans les march s publics par les services de la concurrence et des prix Cette souplesse sera utilis e pour les concessions d am nagement auxquelles les SEML participent la clarification des diff rents contrats de BEA BEH auxquels les SEML participent pour la r a
210. rest Quimper Lorient am nagement occup s par des SEM Dinard Saint Malo d partementales ou Saint Brieuc d agglo Territoires Rennes M tropole am nagement agglom ration de Rennes ex SRR Rennes quipements publics SEMBA Bruz Bruz am nagement ville de Bruz quipements publics SADIV Conseil G n ral am nagement d partement pour tudes Saint Malo immobilier d entreprise et quipements publics Vitr Ch teaubourg Redon quipements publics hors agglo de Rennes en am nagement CITEDIA Rennes gestion de parkings Rennes ex SAPAR camping patinoires salles de spectacle SEMTCAR Rennes M tropole construction du m tro agglo de Rennes Val Rennes Cit Rennes vid o communication agglo de Rennes M dia Rennes M tropole gestion de la t l vision locale TNB Th tre Rennes gestion du TNB Rennes National de Bretagne missions culturelles Dans l agglom ration de Montpellier 8 SEM sont galement pr sentes d signation actionnaires majoritaire domaines d activit s territoires en gras autres publics en principaux d intervention italique principaux SERM Montpellier am nagement agglo de Montpellier Agglo Montpellier quipements publics Conseil G n ral r novation et Palavas renouvellement urbain immobilier d entreprise r seau urbain de chaleur et de climatisation H rault Conseil G n ral am nagement d partemen
211. retenues entre lus locaux leurs services et les diff rents acteurs de la Ville dans un jeu de pouvoirs et de r gulations crois es galement en constantes volutions dans le contexte europ en Partenariat Public Priv PPP et contextes europ ens Le r le et le positionnement des SEML se r v lent donc tr s variables malgr des cadres juridiques identiques sur l ensemble du territoire fran ais d une agglom ration l autre Le mod le fran ais des Soci t s d Economie Mixte Locales parait ainsi tr s adaptable aux diff rentes pratiques des collectivit s territoriales Le mod le fran ais s il existe n est cependant plus le seul cadre de r f rence permettant d envisager l avenir Les principaux enjeux territoriaux et urbains venir sont en effet replacer dans le contexte d une mondialisation de l conomie marqu e par l ouverture des march s et l av nement d une conomie postindustrielle Ce contexte de la mondialisation conduit resituer cette recherche au del du cadre national et notamment l chelle europ enne 45 L Europe est en effet r guli rement pr sent e tout la fois comme le champ des nouvelles formes de penser l organisation de la ma trise d ouvrage publique avec de nouveaux horizons pour une meilleure efficacit de l action publique donc favorable au d veloppement des Entreprises Publiques Locales et parmi celles ci les SEML et comme le terreau d un lib ra
212. roite et born e des moyens de coop ration entre les hommes 89 qui n a jamais accept la remise en cause de son pouvoir tut laire les SEML devenaient le levier op rationnel des lus locaux champ d exp rimentation et d apprentissage de l urbanisme municipal moyen pour ces responsables d afficher leur pouvoir face aux administrations nationales ou locales d un tat demeur h g monique De leur fonction initiale de m diateur entre l tat la CDC et les Collectivit s Locales les SEML ainsi progressivement appropri es par les lus locaux ont alors rejoint les rangs des acteurs de la d centralisation ce qui favorisa une concordance id ologique et temporelle entre les r formes de celle ci en 1982 et celles de l conomie mixte en 1983 Avec les nouveaux pouvoirs des Collectivit s Locales les SEML ont pu diversifier leurs domaines d interventions et participer au changement silencieux des services publics urbains aux c t s des majors du BTP ainsi qu aux mutations du tissu conomique local Les SEML sont ainsi devenues depuis les ann es 1980 l outil de l interventionnisme conomique des lus avec une nouvelle approche du monde de l entreprise en d veloppant une gamme de services passant dans l action conomique de la logique d am nageur celle de l accueil d entreprises Cette pratique au quotidien du monde de l entreprise de ses logiques et contraintes a tout naturellement conduit les SEML organiser en
213. rvers de d r guler les pratiques ant rieures par l entr e en force des promoteurs et investisseurs priv s Les conditions du march combin es une plus grande proportion de logements de march en ont augment les revenus potentiels Cela n a pas chapp aux promoteurs qui ont commenc acheter du foncier et cr er des r serves fonci res strat giques Ce n est qu au moment o les municipalit s veulent acqu rir le foncier dans les secteurs Vinex qu elles ont d couvert que celui ci avait t du moins en partie achet par des op rateurs priv s qui souhaitaient eux m mes les am nager et les d velopper Le monopole des municipalit s sur le march foncier a t contest et puisque la politique fonci re n tait qu une pratique sans r glement ou loi l encadrant ou la prot geant les municipalit s n y pouvaient pas grand chose Ces changements sensibles depuis les ann es 1990 ne r sultent ainsi nullement de contraintes europ ennes pr texte souvent avanc en France pour justifier des volutions vers plus de lib ralisme mais de l usage de nouvelles r gles li es un d sengagement de l tat dans le logement et d une planification urbaine en rupture avec les pratiques ant rieures Ce qui permit l implication des promoteurs priv s dans l action fonci re Les investisseurs priv s ainsi que les promoteurs ne s attendent plus ce que les municipalit s mettent leur disposition des terrains urbanis
214. rvices publics Le PFI a ainsi permis aux administrations et aux minist res de passer du stade de propri taire et d op rateurs des quipements au stade d acheteurs de services aupr s du secteur priv Les entreprises priv es deviennent des fournisseurs long terme et non plus seulement des constructeurs d quipements ce qui permet de combiner la conception designing la construction building le financement financing et l exploitation operating dans le but de rendre les services requis par le secteur public 177 La lettre des PPP est publi e par le Dii Development institute international auquel participe la MAPP Mission d Appui aux PPP du Minist re des Finances 178 Charton X cabinet Mazars 2006 Contrats de partenariat et droit communautaire promouvoir les services d int r t g n ral La lettre des PPP n 1 p 5 179 Le Portugal utilise galement ces contrats pour ses infrastructures routi res et ferroviaires 180 De V ra F G 2006 L exp rience espagnole en mati re de PPP Colloque de l Institut des PPP de Montr al Barcelone 181 Source Minist re des Transports de l Equipement du Territoire et de la Mer Exemples de PPP en Europe site www europe international equipement gouv fr page consult e le 1 janvier 2007 182 Ligni res P 2005 Partenariat public priv Litec p 45 183 Ligni res P 2005 Ibid p 45 53 On d nombre cependant plusieurs formes de PFI suivant l origine
215. s tats nation m me si ceux ci conservent un r le majeur notamment en France dans le jeu de pouvoirs entre aires m tropolitaines Si la m tropolisation occupe une telle place dans nos soci t s modernes c est parce qu en premier lieu les m tropoles sont devenues les lieux centraux de production de richesses Tel que rapport par le Conseil Economique et Social du 9 avril 2003 la m tropolisation est in vitable elle est le r sultat de ph nom nes conomiques n s de la globalisation elle se manifeste par la concentration de richesses des activit s et des emplois mais aussi des exclusions elle est troitement li e au d veloppement des changes et des d placements elle est amplifi e par les strat gies de villes Ce constat est partag par Andr Rossinot pr sident de la FNAU rappelant lors des 26 Rencontres des agences d urbanisme en 2005 sur le th me m tropole en question m tropole en action que le 21 si cle sera celui des m tropoles Toute r flexion sur l avenir de l Europe urbaine doit int grer ce nouveau syst me de r f rence Les dynamiques m tropolitaines trouvent leurs sources dans les r volutions conomiques techniques et culturelles qui transforment la soci t europ enne depuis un demi si cle Etroitement li es l conomie de la connaissance et de l information elles conduisent l mergence de formes urbaines nouvelles des mani res diff rentes d uti
216. s de la CDC et de l tat une SEM nationale sera cr e la SANEM Grand Stade ensuite d nomm SANEM Stade de France pour veiller au respect du trait de concession am nager la ZAC du quartier du Stade aux abords de celui ci Cet exemple illustre ainsi avec un cas pouvant sembler identique de partenariat public priv pour la construction et la gestion d un quipement deux approches diff rentes tant dans le montage du dossier que dans son suivi et son volution comme projet d urbanisme avec des implications radicalement diff rentes tant de l tat que des Collectivit s Locales Ceci montre s il en tait n cessaire que le Partenariat Public Priv peut se d velopper sous des formes diff rentes selon les cultures locales tant dans le domaine de l urbanisme et de la pratique de l am nagement que dans celui des rapports entre partenaires publics et priv s au del de la forme contractuelle Aux Pays Bas Aux Pays Bas la collaboration des secteurs publics et priv s en mati re de planification et d am nagement du territoire repose sur une vielle tradition li e au combat permanent men contre la mer Cette forme de coop ration ne saurait toutefois tre assimil e la notion de partenariat dans la planification notamment tel qu on l entend dans le monde anglo saxon La tradition n erlandaise est en effet plus impr gn e du sentiment d une obligation sociale impliqu e par la propri t de la terre et d une n
217. s des syndicats ou des associations reconnues D autant que la fin de l tat providence se conjugue avec une implication de plus en plus grande du march dans les politiques locales pouss e du march qui conduit certains groupes sociaux s organiser afin de pr server la coh sion sociale menac e Cette complexit des soci t s s ajoutant aux probl mes de l incertitude qui caract rise l avenir conduit cette volution d crite par Patrick Le Gales comme celle de nouvelles formes d organisations locales du gouvernement des villes la gouvernance urbaine mergence de politiques publiques urbaines mais privatisation d une partie croissante des services urbains et fragmentation du gouvernement urbain le passage du gouvernement urbain va de pair avec une transformation de l action publique analys e comme une forme d action collective Le concept de gouvernance peut tre d fini sur le plan sociologique d une part en terme de capacit int grer donner formes aux int r ts locaux organisations et groupes sociaux et d autre part en terme de capacit les repr senter l ext rieur 73 La carte de la DATAR figurant p 94 In 40 ans d am nagement du territoire de C Lacour et A Delamarre met en relief l importance des zones non couvertes par des communaut s d agglom ration et communaut s de communes 74 N grier E hors s rie du 23 octobre 2005 Gouverner quelle m tropole In Technicit s p 39 40
218. s forc ment en permanence dans les services municipaux Elle peut intervenir dans le Bade Wurtemberg mais aussi dans le reste de l Allemagne Elle n est pas impos e aux communes du Land mais mise en concurrence avec d autres structures Ces autres structures sont surtout publiques telles les Sanerungstr ger cr es pour mettre en uvre la politique de Sanierung Elles incluent le Stadtbau soci t de construction et d am nagement de la ville mais aussi progressivement des soci t s priv es Ces exemples de Partenariat Public Priv voire de Partenariat Public Public dans le cas du quartier Vauban de Fribourg pouvant s apparenter des Entreprises Publiques Locales voire des SEML mettent en relief tout la fois la capacit d innovation de ces formes nouvelles de partenariats et la difficult d en pr ciser les contours Ce qui conduit parfois les opposer artificiellement aux formes classiques connues en France telle que celle de l conomie mixte Berlin diff rentes formes de Partenariat entre l intervention du secteur priv et le secteur public se retrouvent selon le niveau de march l implication financi re de la collectivit servant d effet de levier et permettant l intervention des investisseurs priv s Au pr alable un travail important de planification a t effectu par la ville pour lui permettre de ma triser son d veloppement surtout depuis la r unification des deux Allemagnes Au del des instru
219. s la prise en main du destin territorial sans attendre le recours l tat Providence et ses minist res parisiens mais en le suscitant parfois dans le conflit s inscrit dans la tradition bretonne La Bretagne s est tr s vite d s 1952 impliqu e dans le mouvement des comit s d expansion Fond par Joseph Martray et Ren Pleven sous la d nomination initiale de CLIB Comit de Liaison des Int r ts Bretons le CELIB d cide tr s rapidement de fonder ses actions sur des tudes solides de prospective et d am nagement r gional en s associant les services du g ographe Michel Phlipponneau Ceci met en exergue les rapports anciens pour un travail en commun du monde de l Universit et des lus locaux en Bretagne Ce mouvement du CELIB associant lus de toutes tendances politiques acteurs conomiques locaux et universitaires servira de r f rence pour la pratique de l am nagement en Bretagne et dans l agglom ration rennaise dans un mode assez loign du CEBSO cr Bordeaux proche des id es de la DATAR et courroie de transmission du maire de Bordeaux L identit r gionale pr vaut ainsi l origine la l gitimit de l conomie mixte en Bretagne dans l tat d esprit d un am nagement r gional ma tris par les lus locaux En 1957 est ainsi cr e l initiative du CELIB et en lien avec la CDC la SEABB Soci t d Etudes pour l Am nagement et l Equipement de la Bretagne qui deviendra en 1958 la SEM
220. s ou priv s pour les accompagner L intervention en r gie directe a d autre part toujours t une alternative toute forme de d l gation La F d ration Nationale des Promoteurs Constructeurs tout en d non ant le caract re h g monique des SEML reconna t d ailleurs que dans la p riode faste des ZAC des ann es 1980 la part des SEML ne repr sentait que 45 des dites zones Ce qui pour Fran ois Bloch Laine n avait d ailleurs pas vocation constituer des institutions p rennes se retrouve dans la particularit des SEML d velopper une logique 18 Crozier M Friedberg E 1977 L acteur et le syst me Le Seuil p 29 30 19 La CDC a t cr e en 1816 Fran ois Bloch Laine en fut le Directeur G n ral de 1952 1967 20 Expression de Fran ois Bloch Laine cf Margairaz M Deux septennats la t te de la CDC In Bloch Laine F fonctionnaire financier citoyen Minist re de l Economie et des Finances 2005 p 111 21 Lettre de Pierre Pflimin Fran ois Bloch Laine In La SCET la ville la vie SCET CDC 1996 p 12 22 Dont les services de l tat lui m me tels ceux de la DDE avec une tarification attractive 23 ZAC Zone d Am nagement Concert 24 F d ration Nationale des Promoteurs Constructeurs R ussir l am nagement urbain le partenariat avec le secteur priv de la promotion construction Le Moniteur 1991 p 62 Parmi les modes de cr ation de ZAC utilis s au cours
221. sation est bloqu e vers le nord ouverte vers le sud Le centre peut se d velopper C est Antigone premier nouveau quartier suivi de bien d autres Consuls de Mer Ritcher Jacques C ur Port Marianne 97 Source ville de Rennes indicateurs de la construction ZAC et diffus et Rennes Info Urbanisme les points de rep re en ZAC et dans les autres secteurs de PLU de janvier 2007 et d octobre 2007 98 Ville de Montpellier site www montpellier fr la description des ZAC figure sur le site de la SERM en lien direct avec celui de la ville 99 Antigone na t au seuil des ann es 1980 dans un rapport conflictuel entre la collectivit locale et l tat repr sent par l ancien maire de Montpellier alors secr taire d tat Totale modification du projet initial qui verdissait les 40 hectares du terrain militaire d nomination volontairement contraire Polygone anti Polygone volont d affirmer d s l lection de 1977 la place du pouvoir local face l tat dans les d cisions d urbanisme tous les ingr dients d un rapport de force entre deux niveaux de pouvoir sont l projet ambitieux et novateur qui situe bien les enjeux politiques sociaux et spatiaux Montpellier In Ferras R et Volle J P 2002 Montpellier M diterran e Economica p 160 161 27 Simultan ment la municipalit s occupe de l existant elle cr e dans les quartiers des espaces publics des maisons pour tous des jardins des places C est
222. sations de la loi SRU Les agglom rations de Rennes et de Montpellier n ont pas attendu des textes de lois venant de Paris pour int grer ces d marches La possibilit de transports en site propre figurait dans les r flexions de Raymond Dugrand d s les ann es 1980 et le district de Rennes s engagea dans la r alisation d un m tro VAL d s les ann es 1990 Ceci contraste avec la culture de pouvoirs et de d coupage spatial et politique entre ville centre et communes p riph riques qui perdure dans l agglom ration bordelaise politique li e en partie la position minoritaire de la ville centre et la dilation spatiale voqu e par Jean Dumas Ces histoires ces cultures diff rentes ont conduit des positionnements diversifi s des acteurs de 110 Garnier J P 1988 Le laboratoire montpelli rain entre teckn et polis In Montpellier Europole Reclus p 174 111 Ce qui vaudra No l Mam re de s insurger contre cette situation la CUB ne peut se contenter de g rer des tuyaux entretien avec No l Mam re maire de B gles Sud Ouest du 17 octobre 2000 112 Charri J P et Dumas Jean 1998 Le syst me conomique bordelais In Bordeaux M tropole r gionale Ville internationale La documentation Fran aise p 316 317 113 Dumas J 2000 Bordeaux ville paradoxale Temps et espaces dans la construction imaginaire d une m tropole Talence Maison des Sciences de l Homme d Aquitaine MSHA 31 la v
223. servent l enti re ma trise tant pour la R gion en sa qualit de conc dant que pour la Communaut d Agglom ration comme actionnaire principal de la SEM Enjoy qui en assure la pr sidence Ces illustrations de mises en uvre de projets dans ces trois agglom rations sont ainsi le reflet de l influence des histoires et cultures urbaines locales des modes de gouvernance et d organisation des ma trises d ouvrages publiques Cela s inscrit dans la trilogie qui d finissait la l gitimit des SEML le projet politique strat gique la volont politique d en assurer la ma trise _ l intuitu personae les relations personnelles les hommes qui font la Ville parmi lesquels des gens des SEML Rennes avec Jean Fran ois Blache et aujourd hui Jean Louis Amar et Montpellier avec Eric B rard Fran ois Barbance Marc Le Tourneur alors que ceux ci se situent dans l agglom ration bordelaise l Agence d Urbanisme l Office d ALM Aquitanis et Domofrance au GPV des Hauts de Garonne ou au sein de la promotion priv e Le directeur de BMA Pascal G rasimo est consid r comme bon gestionnaire mais nullement reconnu comme urbaniste Pourtant dans le domaine de l am nagement je suis persuad que l am nageur doit avoir une formation ou minima une sensibilit d urbaniste Je rejoins aussi les prises de position de Jean Louis Subileau II est pr f rable que l am nageur ait une discussion de fon
224. ses qui n ont ni les m mes int r ts ni les m mes horizons temporels ni les m mes m canismes d action et ce une poque marqu e par l incertitude et la raret des disponibilit s financi res La gouvernance sugg re en fait d imaginer de nouvelles formes de partenariat tant en mati re de montage financier et technique des projets que de conduite des op rations et de gestion des quipements Pouvoirs publics et secteur priv doivent pouvoir s entendre sur des projets communs propres d clencher des dynamiques urbaines sans que la logique de march ne prenne le pas sur l int r t g n ral et sans qu il y ait confusion des r les Pour Patrick Le Gal s au del des entreprises parasites et des individus qui cherchent tirer profit des biens collectifs produits il existe des acteurs priv s et ou des groupes d int r ts professionnels susceptibles de contribuer la gouvernance urbaine et d orienter du moins partiellement leurs strat gies de mani re participer la production de certains biens collectifs Ce concept de gouvernance urbaine s inscrit ainsi dans le cadre de cette recherche qui analyse des syst mes de r gulation impliquant les acteurs de la ville et de l am nagement territorial Cependant cette gouvernance mise en place par d faut plut t qu institu e par raison ne manque pas de poser de redoutables probl mes et de soulever quelques inqui tudes Gouvernance urbaine et gouvernement des
225. si Tours une r ponse conjointe pr voit pour la SET Sem d Equipement de Touraine la mission d am nageur la moiti des droits construire tant pris en charge par Nexity les missions d tude pr alables ayant t partag es Ainsi il s agit bien dans ces types de partenariat d une co production de la ville faire la ville ensemble avec l objectif pour les collectivit s de conserver la ma trise de leurs projets en partageant les risques R aliser la ville publique avec l argent priv selon une d finition du PPP propos e par Roberto D AGOSTINO maire adjoint la planification strat gique de Venise suppose que le public r alise des programmes qui valorisent le territoire et cette valorisation doit tre pay e par celui qui fait l intervention Ainsi on n a besoin du public que dans la premi re partie de l op ration Et les r sultats sont partag s entre le public et le priv La difficult est de trouver l quilibre La Ville n est pas vendre dans la culture de la plupart des lus locaux fran ais ce qui carte a priori des formules o les promoteurs d veloppeurs prennent l initiative du projet urbain telles que pratiqu aux tats Unis en Grande Bretagne ou en Italie Lorsque des groupes trangers interviennent en France ils doivent int grer et l int grent cet l ment Ces nouvelles formes de coop ration public priv terme plus adapt la situation fran aise et permettant d viter
226. sions reprises dans son ouvrage Les soci t s d conomie mixte locales Berger Levrault 2eme dition 2002 39 Rapport qui servit de base l laboration des lois dites SAPIN du 29 janvier 1993 sur la transparence de la vie conomique et des proc dures publiques 40 EPCI Etablissement Public de Coop ration Intercommunale 41 Source Assembl e des Communes de France tat des intercommunalit s en 2006 Site www adcf asso fr les 2573 EPCI en 2006 se d composent en 14 communaut s urbaines 6 SAN syndicats d agglom rations nouvelles 2389 communaut s de communes et 164 communaut s d agglom rations 13 cette explosion m me si elle concerne des intercommunalit s de tailles variables t moigne de l importance des changements en cours dans le mode de gouvernance des projets aux diff rentes chelles de territoires et de ce fait du positionnement des acteurs appel s les mettre en uvre Dans l attente de nouvelles tapes dans la r forme des collectivit s locales suite notamment au rapport du comit Balladur l analyse du positionnement des SEML permet de mettre en relief les incoh rences qui demeurent dans la r partition des comp tences entre ces intercommunalit s et les 37000 communes qui demeurent la base de la d mocratie de proximit en France L acte II de la d centralisation avec les lois de 2003 et 2004 a confort le caract re d centralis de la r publique en poursuivant des t
227. social de la RIVP et la pr sence de mandataires du conseil municipal au sein de son Conseil d Administration C tait l une heureuse innovation qui doit d autant plus retenir l attention qu l exp rience les r sultats se sont r v l s pleinement satisfaisants les repr sentants respectifs de la Ville de Paris et de la RIVP ayant travaill dans un esprit d enti re collaboration et de bonne harmonie 9 Albouy C 1991 Soci t s d conomie mixte locales Masson p 7 10 Dev s C et Bizet J F 1991 Les soci t s d conomie mixte locales Economica p 3 11 Durand G 2002 Les soci t s d conomie mixte locales Berger Levrault p 10 12 Flamand J P 1989 Loger le peuple La D couverte p 107 13 Lair M et Lanau Jean 1988 Un pr curseur la R gie Immobili re de la Ville de Paris In 40 ans de Soci t s d conomie mixte en France Economica p 35 Au del des aspects juridiques qui pouvaient servir de support et de levier l action c est bien d abord la volont locale qui se mettait en uvre La loi Loucheur du 13 juillet 1928 organisait le concours financier de l tat des d partements et des communes en faveur des constructeurs non plus seulement d habitations bon march mais aussi d immeubles loyers moyens et ouvrait ainsi un champ nouveau aux initiatives priv es c tait sans le nommer une forme de partenariat public priv pour une uvre collective Mais force tait
228. sque l inaccessibles et rentables L expansion g ographique des PPP peut donc tre situ e dans une phase post New Public Management o l id e d un tat influent reste cr dible Ainsi la politique des PPP n est pas le fait d un d sengagement de la puissance publique et au Royaume Uni consid r avec les tats Unis comme le berceau de ces nouvelles formes de PPP au contraire la Private Finance Initiative PFI qui en constitue la forme dominante a t con ue comme une alternative la privatisation dont les limites commen aient appara tre d s le milieu des ann es 1980 Afin de p renniser la ma trise publique de la d finition de la nature et de l tendue des prestations fournies aux usagers le partenariat est beaucoup plus encadr que la simple sous traitance ou la privatisation dans des domaines peu concurrentiels e Le paradoxe du d veloppement du Partenariat Public Priv en Grande Bretagne est ainsi d abord politique tel que le souligne Mich le Breuillard Le partenariat public priv a t invent par un gouvernement d inspiration n o lib rale pour qui le secteur priv tait le parangon de l efficacit conomique financi re et technique et la puissance publique r duite sa plus simple expression Apr s la contractualisation et la privatisation d une majorit des services publics le partenariat entre les secteurs public et priv s est impos comme la troisi me m thode dict e aux co
229. sur des terrains mis disposition par les collectivit s locales Les avantages de cette proc dure tiennent au fait que les plus values du sol y compris les plus values terme sont cr m es par la commune en m me temps que celle ci continue surveiller de bout en bout la mise en uvre des proc dures Fribourg dans le quartier Vauban quartier embl matique pour ses innovations dans les domaines du d veloppement durable et figurant parmi les laboratoires cologiques du futur la requalification du site est conduite par une soci t de forme commerciale par actions cr e par le Land de Bade Wurtemberg la soci t KE Ses autres actionnaires sont 208 Heinz W 1994 Ibid p 13 209 Heinz W 1994 projet de d lib ration du bureau municipal du 17 1 1992 relatif au projet concurrentiel du Westhafen Ibid p 20 210 Heinz W Ibid p 21 211 Sellier D 2007 Les grands projets de quartiers durables laboratoires cologiques du futur In Grands projets urbains en Europe Les cahiers de l IAURIF p 180 60 publics l image des associations de villes et des associations de Kreis circonscription administrative quivalente notre d partement La soci t KE agit uniquement en ma trise d ouvrage d l gu e ou prestation de service Elle n assume pas les risques financiers de l am nagement Elle a pour objet de fournir aux communes le personnel qualifi et l expertise qui ne se trouvent pa
230. sur lesquelles s appuieront galement les SEML intervenant dans Rennes et dans son agglom ration Ce volontarisme dans l urbanisme op rationnel s appuyant sur le d veloppement conomique et la planification urbaine ne correspond pas la culture bordelaise La ma trise fonci re pour la r alisation de ZAC d habitat tait quasi nulle Bordeaux jusqu au d but des ann es 2000 Face ce retard un effort est actuellement engag avec un objectif de 30 dans les dix ans venir La ma trise de l urbanisme op rationnel se retrouve par contre Montpellier depuis 1977 puis dans toute l agglom ration Montpellier la Zone d Am nagement Concert est devenue l outil de cette politique d am nagement avec pour enjeu essentiel la ma trise du foncier chaque nouveau quartier sa ZAC Montpellier chaque nouveau quartier entra ne la cr ation d une ZAC La ZAC est l outil privil gi pour le d veloppement des nouveaux logements La SERM bras arm de la collectivit intervient pour le montage de ces op rations Elle effectue les tudes pr liminaires tablit les budgets et assure le suivi jusqu la livraison sous le contr le troit des lus En ma trisant de 40 45 des terrains ouverts l urbanisation en des lieux significatifs au regard du march la collectivit dispose de valeurs fonci res de r f rence lui assurant la ma trise des co ts de ce foncier Il s agit cependant Montpelli
231. t Ce d tour par les tats Unis d Am rique est utile pour comprendre ce concept de Partenariat Public Priv qui con oit une plus grande privatisation de la prise de d cision que dans notre tradition fran aise Ceci est d autant plus d actualit au regard de cette th se que certaines convergences au niveau europ en s effectuent sous l influence de la Grande Bretagne elle m me impr gn e du mod le am ricain Il convient cependant de signaler que la Grande Bretagne a toujours t un pays relativement centralis Bien que le Pays de Galles l Irlande du Nord et surtout l Ecosse jouissent d une certaine autonomie r gionale c est plut t un mod le unitaire que f d ral qui domine l administration publique En effet un des paradoxes des PPP en Grande Bretagne est que ceux ci ont t d velopp s par un gouvernement d inspiration n o lib rale qui misait l efficacit conomique financi re et technique du secteur priv et r duisait la puissance publique sa plus simple expression Mais pour r duire le r le de la puissance publique au profit de l initiative individuelle le gouvernement a d accro tre la capacit d intervention du pouvoir central dans la politique locale en clair centraliser Ainsi les UDC Urban Development Corporation type d tablissements Publics d Am nagement nationaux voire SEM nationales pr sid s par une personnalit du secteur 217 Fainstein N et S 1994 Le partenariat public pr
232. t de pallier les retards accumul s la culture locale de la pratique de la r partition des pouvoirs conduira une grande diversit d op rateurs Sur les 18 op rations d am nagement communautaires projets 123 7 123 identifi es comme grands 118 SBRU Soci t Bordelaise de R novation Urbaine cr e en 1972 pour la restructuration du quartier de M riadeck 119 SAUNAB Soci t Anonyme d Urbanisation du Nord de l Agglom ration Bordelaise 120 BGE g rait notamment la patinoire le bowling de M riadeck et le stadium v lodrome de Bordeaux Lac avec pour pr sident Fran ois Xavier Bordeaux conseiller municipal opposant Jacques Chaban Delmas ces gestions seront transf r es la Soci t Bordelaise de Sports et Loisirs du groupe AXEL VEGA 121 Marieu J 1997 Bordeaux ou la ville sans projet Chronique d un territoire annonc Th se de doctorat d tat en G ographie Bordeaux 3 122 Marieu J 1998 Les d bats sur la ville tome 1 Confluences p 117 123 Source site www lacub com projets amenagement_communautaire shtm 33 6 sont d volues la SEML BMA 5 OPAC Communautaire Aquitanis 1 la SA HLM Domofrance CILG 2 des promoteurs priv s Capri ICADE Bordeaux ZAC H pital des enfants et Eiffage ZAC lot Bonnac et 4 sont assur es en r gie par les services de la CUB cet inventaire la Pr vert il conviendrait d ajouter la ZAC des Berges du Lac
233. t Am nagement P zenas Mauguio quipements publics sauf en am nagement ex SADH La Grande Motte coll ges par la sur territoires d autres SEML et S te Lunel SPLA SEML SPLA Frontignan 80 A part gale Rennes M tropole et Ville de Rennes 81 Evolution pour un actionnariat part gale Montpellier Agglom ration et ville de Montpellier 82 La SPLA r cemment cr e intervient exclusivement pour le compte du Conseil G n ral 22 Languedoc R gion quipements publics R gion Roussillon lyc es Am nagement am nagement d veloppement conomique H raultaise de Agglo Montpellier logements d partement construction Montpellier Palavas Frontignan Lunel M ze Ganges Clermont l H rault TAM Agglo Montpellier construction et gestion agglo de Montpellier Transports de Montpellier du r seau de transports l Agglom ration de bus tramway Montpellier gestion de stationnement gestion gare routi re ENJOY Agglo Montpellier gestion du Corum du agglo de Montpellier Corum et Montpellier parc des expositions et Parc des R gion du Z nith expositions D partement cr ation d v nements congr s SOMIMON Agglo Montpellier gestion du MIN de agglo de Montpellier Montpellier Montpellier Conseil G n ral TYM Montpellier gestion d un r seau agglo de Montpellier T l vid o Agglo de Montpellier c bl communica
234. t d Urbanisme dans le cadre de r flexions sur la logique de l abandon et de la r int gration des 3 B dans la dynamique urbaine La r flexion intercommunale est cependant engag e et r cup r e par l tat dans le cadre d un futur Etablissement Public d Am nagement EPA participant du projet Euratlantique us ZAC Bruges le Testa FA Y FLOIRAC i x 0 2 Pont lt N VE ZAC Talence centre x Pour ce projet des 3 B de requalification de friches portuaires et industrielles de part et d autre de la Garonne un projet commun partag par les communes riveraines de Bordeaux directement concern es telles que B gles rive gauche Floirac Cenon et Lormont rive droite aurait pu tre envisag Cela aurait permis de mener et ma triser sur la dur e ce projet majeur de l agglom ration bordelaise De telles d marches Bilbao Nantes Ile de Nantes Lyon Lyon Confluence G nes men es avec des Entreprises Publiques Locales ma tris es par les lus locaux permettent de garantir le respect du dessein celui ci demeurant un pr alable du ressort du politique tout en s inscrivant dans la logique de flexibilit dans la dur e pourtant pr n e par Francis Cuillier directeur de l A urba Un projet urbain d ensemble comptant une s rie d actions int gr es doit contenir une partie l encre ind l bile et une partie au crayon pouvant tre gomm e modifi e ratur e ou compl t
235. t l ensemble des r gles d urbanisme Les entreprises et les investisseurs mobilis s dans le projet d Orestad ont particip l laboration du plan Cette soci t est clairement identifiable une Soci t Publique Locale d Am nagement fran aise Elle organise un partenariat quilibr entre les lus locaux de la ville de Copenhague et l tat Elle pourrait servir d exemple des interventions en France pour des Op rations d Int r t National plut t que de recourir un tablissement Public d Am nagement sous contr le de l tat mod le caract ristique de l administration fran aise qui ne con oit bien souvent de partenariat avec les collectivit s que lorsqu il demeure en position dominante Elle organise les partenariats public priv avec les promoteurs et investisseurs qui ont particip l laboration du Master plan et participent en n gociation la mise au point des projets au fil des ans Ainsi dans ces pays du Nord de l Europe dans des pays si proches et pourtant diff rents les pratiques des relations entre le secteur public et le secteur priv pour la fabrication de la ville apparaissent galement fort diff rentes Les partenariats sont suivant les pays mis en uvre de diff rentes mani res Pour les uns les processus sont d initiative publique le priv est sollicit pour une mission technique sp cifique La cha ne de d cision reste dans ce cas sous le contr le de l autorit publique
236. t priv La loi dite de modernisation du 2 janvier 2002 apporte quelques ajustements facilitant notamment les Santini A 1988 40 ans de Soci t s d conomie mixte en France Economica p 8 Deves C avril juin 1987 A quoi sert l conomie mixte Revue fran aise d administration publique p 229 Albouy C 1991 Soci t s d conomie mixte locales Masson p 7 F d ration des SEM 2002 SEM mode d emploi F d ration des SEM p 10 Durand G 2002 Les Soci t s d conomie mixte locales Berger Levrault p 9 La f d ration des SEM cr e en 1957 est devenue en avril 2008 la f d ration des Entreprises Publiques Locales EPL Site de la f d ration des SEM page consult e le 11 septembre 2007 1094 SEML SPLA en 2008 site de la f d ration des EPL Il existe encore d anciennes SEML type loi de 1926 o les collectivit s sont minoritaires 7 OS 1 D I O0 concours financiers des Collectivit s dans le cadre d aides la structure de la SEML ou la promotion conomique d un territoire Les volutions des lois r gissant la vie des entreprises s appliquent galement aux SEML ce fut ainsi le cas de la loi NRE Nouvelle R gulation Economique du 15 mai 2001 relative la dissociation entre la pr sidence du Conseil d Administration et la direction g n rale de la soci t confortant ainsi le positionnement de la SEML comme soci t commerciale part enti re Cette
237. te perspective il rate l essentiel Il est tr s souvent plac la fois par les architectes et les lus dans un r le purement juridico financier Personne ne tient lui pr ter une part cr atrice Il doit la revendiquer et s y pr parer 42 d influences dans leurs domaines d activit le renouvellement urbain et l accueil d entreprises B gles 2 l animation culturelle et les congr s M rignac Ces diff rentes grilles d analyse permettent ainsi de comprendre le positionnement et le r le donc la l gitimit des SEML dans ces trois agglom rations Les SEML apparaissent tout la fois acteurs des projets locaux participant l criture de l histoire de ces agglom rations et les r v lateurs des modes de pouvoirs sp cifiques de celles ci SEML et ma trise d ouvrage urbaine Dans une culture de pouvoir o cas de la Communaut Urbaine de Bordeaux le projet politique se partage entre 27 pouvoirs communaux les SEML communales et d agglom ration participent cette balkanisation Elles ont tendance d velopper des logiques propres d entreprise pour assurer leur p rennit mais aussi s appuyer sur les communes plut t que sur la Communaut Urbaine elle m me Dans le cadre des pouvoirs communaux qui demeurent au c ur de la gouvernance urbaine locale la SAEMCIB B gles et MGE Pin Galant M rignac se situent chacune dans son domaine de comp tence le renouvellement urbain pour la SAEMCIB la
238. tercation avec un autre que soi La question est d autant plus sensible Montpellier que l intercommunalit de la Communaut d Agglom ration est r cente Participant aux c t s des lus l laboration du SCOT la SERM a contribu cette phase d apprentissage passant ainsi de son identit de partenaire de la ville de Montpellier celle d acteur de l agglom ration identit et l gitimit en cours de construction au rythme m me de la construction de l identit de l agglom ration aux prix de l invention d autres formes d intervention et de partenariats avec les promoteurs priv s au del du cadre de la ZAC Avec le SCOT il faut passer une autre chelle que celle du projet urbain de la ville de Montpellier la question de la coh rence se pose diff remment autour de la trame viaire et du sch ma des d placements L outil ZAC demeurera pour une partie des op rations Pour les autres la question de la taille critique se pose pour la SERM Son directeur n exclut pas d accompagner des op rateurs promoteurs autres am nageurs sur les op rations de taille modeste L histoire de l agglom ration s est cependant engag e sur fond de fronde d lus de la p riph rie de Montpellier qui organis rent manifestations blocages du tramway r f rendums locaux pour s opposer l agglom ration et son pr sident Georges Fr che avec l appui tacite du pr fet Francis IDRAC qui autorisa le retrait
239. tion R gion Conseil G n ral De cet inventaire il ressort un nombre important de SEML dans chacune de ces agglom rations pouvant t moigner de la persistance de la vitalit de cette forme de partenariat de projet avec les collectivit s locales une grande diversit concernant la quasi totalit des domaines d implication des collectivit s l urbanisme le logement et les services publics urbains l exception de la gestion de l eau et de l assainissement une pr sence au sein des conseils d administration de ces SEML notamment en qualit d actionnaire majoritaire des diff rentes collectivit s territoriales r gions d partements agglom rations communaut urbaine et communes La premi re remarque concerne cependant le nombre important de SEML dans l agglom ration bordelaise le double par rapport aux agglom rations de Rennes et de Montpellier La diff rence de population n explique pas cette situation Ce nombre important dans l agglom ration bordelaise est d des SEML semblant de m me nature et intervenant actuellement dans des domaines d activit s similaires sur le m me territoire avec le m me actionnaire principal C est le cas des SEM d am nagement de la CUB BMA et IN Cit Cette situation pouvant sembler paradoxale n cessite l analyse de l volution historique de chacune de ces deux SEML nomm es il y a quelques ann es la SBRU SEM d am nagement et la SBUC SEM immobili re
240. transports la Gr ce pour les transports l Espagne pour la sant et les infrastructures routi res et portuaires le Portugal pour la sant l Irlande pour les routes le m tro de Dublin et les h pitaux et coles la Grande Bretagne dans les domaines de la d fense de la sant et des transports dans un r sum des PPP par pays et secteur d activit en Europe la Grande Bretagne utilise la formule des PPP dans tous les domaines d activit l exception des ports 0 Dans les pays nouveaux membres de l Union Europ enne les PPP sont susceptibles de se d velopper surtout dans le domaine des infrastructures routi res Pologne Roumanie Hongrie et Slovaquie Dans le camp des pays maturit faibles en quelque sorte des pays immatures au regard de ce qui constitue le crit re de la bonne gouvernance savoir le recours aux PPP la France se devait donc de rattraper son retard pour retrouver son rang dans le concert des nations et cet effet adopter un mod le qui avait fait cole partout dans le monde au Japon en Italie en Espagne en Allemagne et dans de nombreux pays en voie de d veloppement Il s agit du mod le britannique du PFI Private Finance Initiative lanc en 1992 succ dant des contrats sectoriels dans le domaine des h pitaux d s 1990 et dans celui de la justice en 1991 Le PFI est devenu l un des principaux instruments du gouvernement britannique pour redynamiser les se
241. ue ce ne devienne un ghetto ni de riches ni de pauvres Implant entre la ville et l a roport il r pond un concept de ville lin aire organis le long d une troite bande de terrain desservie par une nouvelle ligne de m tro pine dorsale de ce nouveau quartier Pour sa r alisation il s appuie sur une soci t d am nagement 100 publique 55 municipalit de Copenhague et 45 tat danois qui assure la r alisation de l infrastructure et l am nagement des terrains valoris s par l accessibilit offerte par le m tro tout en associant d s l amont du projet des promoteurs et des investisseurs Le mode de financement du m tro a t inspir par celui des villes nouvelles anglaises une nouveaut pour le Danemark L id e tait que lorsque la valeur des b timents grimperait en raison de la r alisation de l infrastructure et de la qualit de la desserte du quartier les b n fices rembourseraient le pr t contract pour le financement du m tro La soci t d am nagement d Orestad a alors t cr e en partenariat avec l tat et la municipalit de Copenhague Elle est responsable de la vente des terrains apr s am nagement de la zone des appels d offre de la construction du m tro et de son exploitation sur Copenhague La premi re mission de la soci t a t d laborer le plan d urbanisme du secteur Le plan d urbanisme Master plan de 1995 d finit le cadre de r alisation des infrastructures d Orestad e
242. ur faire adopter leurs strat gies d am nagement Un tel mode d action introduit un biais dans l am nagement Ils ont toujours tendu favoriser un am nagement situ dans les centres villes et assorti de peu de contraintes En plus de ces consortiums qui agissent sur toute une ville ou sur un centre des groupes priv s but lucratif participent des projets particuliers Dans de nombreuses villes des promoteurs qui ont re u des subventions ont accept de fournir des contreparties Dans certains cas ceci se limite de simples contributions au financement de logements ou d actions environnementales mais dans d autres cas cela se traduit par une participation active des actions d am lioration du site dans lequel ils sont engag s comme la construction directe de logements pour faibles revenus ou la participation des quipements de transport public Les entreprises priv es qui jouent un r le majeur dans le re d veloppement sont en g n ral constitu es de promoteurs sp culant sur le foncier Ces partenariats peuvent m me conduire l institutionnalisation de districts au sein desquels des services priv s comme la s curit l hygi ne publique etc sont assur s pour les habitants et commer ants de ces quartiers Ceci avec l accord de la municipalit dont le r le se r duit la promulgation des r glements permettant la constitution de ces districts et leur fonctionnement gestion des fonds affect s au Distric
243. v ne se repr sentait pas 72 Site www nantesetplus fr pages consult es le 17 f vrier 2008 18 Les r formes qui d couleront du rapport du comit Balladur conduiront peut tre une volution des pratiques actuelles vers une l galisation du fait m tropolitain mais en l absence de scrutin sp cifique sur la base d un projet communautaire elles n apporteront pas de changement notable au niveau de la d mocratie locale A nsi comme le constate Emmanuel N grier aujourd hui les communaut s d agglom ration fran aises ont presque atteint l optimum 182 communaut s urbaines d agglom rations syndicats d agglom ration auxquels il convient d ajouter les 21 communaut s de communes de plus de 50000 habitants Mais ajoutons imm diatement qu elles ne couvrent qu peine la moiti des aires urbaines soit les m tropoles r ellement v cues par les populations et les autres acteurs conomiques La diversit m me des situations m tropolitaines remet en question la fatalit institutionnelle que posait en loi d airain la notion de consensus intercommunal comme elle rend inop rante la classique opposition entre les courants de la r forme comme institution la hauteur des enjeux et pratiques de la m tropolisation et ceux du public choice loge de la fragmentation institutionnelle Les r gimes politiques d agglom ration se r v lent eux m mes tr s divers voire contradictoires dans leur mode de gouv
244. x objectifs strat giques qui sont la fois ind pendants et compl mentaires Le premier est celui de l am lioration interne des administrations publiques le second concerne la modification structurelle du service public par l externalisation de certaines fonctions qu il assurait jusqu alors Les r flexions concernant la modernisation des structures administratives locales et l am lioration du service public s inspirent de la terminologie des entreprises bien que les finalit s du service public diff rent de celles de l conomie priv e recherche du bien public et non maximisation du profit L association avec des acteurs priv s s organise alors selon trois formes principales synth tis es par Werner Heinz privatisation fictive ou formelle par transfert de missions de service public assur s par une collectivit publique vers une soci t de droit priv dont le capital est d tenu 100 par la collectivit publique Il s agit l d une formule d Entreprise Publique Locale s apparentant aux Soci t s Publiques Locales d Am nagement fran aises privatisation effective ou totale par transfert complet vers des acteurs priv s privation partielle par public private partnerships notion tr s large comprenant toutes les formes possibles de travail partag entre organismes juridiquement ind pendants leasing conventions concessions et tout autant la mise en place de structures op rationnelles publiques priv es

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