CONFERENCE INTERNATIONALE CREA (Sénégal
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1. Cf en bibliographie principaux textes du syst me ducatif gabonais Cf Universit Omar Bongo O Revue de l Institut de Recherche en Sciences Humaines vol 4 5 N 4 5 juin 1989 amp 1999 pp 145 166 Oyaya Jean R my CREA S n gal Page 3 23 14 12 2005 Source Rapport annuel sur le d veloppement humain PNUD 199210 On y remarque par exemple que de 1970 1990 passant de 33 61 le taux d alphab tisation des adultes a quasiment doubl Il est sup rieur la moyenne d Afrique subsaharienne tout comme le sont le nombre d l ves par ma tre dans le primaire celui de redoublants du primaire et par exemple aussi le taux de scolarisation dans l enseignement sup rieur 1988 1989 4 pour le Gabon contre 2 pour l Afrique subsaharienne La fr quentation des filles socle de tout d veloppement permettant l radication de la pauvret est largement assur e Son taux net est de 93 4 contre 96 3 pour les gar ons Quant aux d penses publiques de 1960 1989 elles sont pass es de 2 1 5 6 et sont sensiblement au dessus de la moyenne des autres pays d Afrique subsaharienne respectivement 2 4 et 4 1 durant la p riode indiqu e Les autorit s y ont pu organiser tour de bras de nombreux tats g n raux de l ducation nationale Ces derniers ont sans doute contribu am liorer le syst me ducatif Les quelques progr s constat s sont dus aux grands effor2. AFNOR ORIVEL Fran ois Analyse des d penses publiques dans le secteur de l Education en Tanzanie 25 p in Analyse comparative des d penses publiques d ducation primaire au regard de la mise en oeuvre des strat gies de r duction de la pauvret dans les pays en d veloppement tude de cas Guin e S n gal Tanzanie Rapport la demande du minist re des Affaires trang res Direction du D veloppement et de la Coop ration Techniques CERDI Centre d Etudes et de Recherches sur le D veloppement International Clermont Ferrand CERDI 2003 Oyaya Jean R my CREA S n gal Page 21 23 14 12 2005 ORGOZO Isabelle Les paradoxes de la qualit AFCERQ Ed D organisation Paris 1987 ORIVEL Fran ois Atteindre l ducation pour tous en 2015 est il un objectif r alisable Revue Fran aise de P dagogie N 146 janvier f vrier mars 2004 pp 53 63 ORIVEL Fran ois De l int r t des comparaisons internationales en ducation Evolution des pratiques en mati re de comparaison internationale en ducation in Education compar e et coop ration internationale Actes du colloque international 7 8 novembre 2003 Universit de la R union CIEP Paris 2004 174 p Colloque Education compar e et coop ration internationale pp 33 41 Universit de La R union 7 8 novembre 2003 Universit de la R union CIEP ORIVEL Fran ois De l int r t des comparaisons internationales e
3. e que nous faisons n tre inspir des travaux d autres auteurs et notamment de Don Bosco Educatore Les extraits de ses travaux sont comment et tir s de Kapplikunnel De Mathew Qualit totale et syst me pr ventif in Orientamenti Pedagogici Luglio Agosto 2001 N 4 Oyaya Jean R my CREA S n gal Page 16 23 14 12 2005 lequel elles se trouvent et cherchent de venir la rencontre des attentes et des exigences de ce milieu Notre univers tant mondialis complexe les interventions de pr vention constituent une des exigences des besoins du moment vis vis des apprenants notamment des jeunes de plus en plus d racin s Sans ces interventions pr ventives ils sont pouss s vers la pauvret et l oisivet 3 La claire conscience de la mission de l institution c est dire des fins et des itin raires ducatifs La plupart des acteurs du syst me ducatif sont d motiv Un autre l ment fondamental qu ce propos le syst me pr ventif remet au go t du jour c est la conscience claire de la mission de l institution des destinataires des objectifs et des itin raires pour les atteindre Car l ducation de qualit d pend d une vision partag e bas e sur des valeurs centrales qui garantissent la constance des motivations Autrement dit les responsables ducatifs doivent tre tr s sensibles au rapport entre leur travail et les exigences de leur clients la population scolaire Le rapprochement des
4. le troisi me type concerne les r gions taux d analphab tisme lev s 11 Selon cette conception une soci t juste est celle qui repose sur l galit des droits civiques et le respect des libert s individuelles Oyaya Jean R my CREA S n gal Page 5 23 14 12 2005 que sont la Ngouni la Nyanga et l Ogou Lolo Les taux approchent les 50 et plus d un tiers de leurs populations n ont jamais t l cole Le clivage ville campagne constitue une autre illustration des disparit s constat es En effet si dans les zones urbaines du pays les coles sont quelques exceptions pr s construites en dur les conditions d apprentissage demeurent dans les zones pauvres encore difficiles La proportion d coles cycle incomplet y est d autant plus lev e que l analphab tisme y est grand Par ailleurs au probl me de sous quipement des r gions s ajoute celui de l insuffisance des salles de classe et faisant chos un rapport du BIT et de l Unesco annon ant une p nurie imminente d enseignants l chelle mondiale le Gabon manque d enseignant surtout dans le domaine des sciences et techniques Un autre aspect des diff rences significatives entre villes et campagnes r side dans le fait qu en milieu rural notamment la pr carit des infrastructures et le manque de mobilier rendent l apprentissage financi rement difficile quoi s ajoutent l absent isme et les effets de l enseig
5. 139 7 100 Source Construction personnelle partir des donn es du minist re de l ducation nationale Un coup d il sur ce tableau permet de dire que ce sont g n ralement les r gions p les de croissance qui contiennent l essentiel des structures scolaires la r gion abritant la capital du Gabon l Estuaire 16 celle forte activit s mini res qu est le Haut Ogou 12 41 et celle forte potentialit agricole qu est le Woleu Ntem 11 8 Les autres r gions ne disposent en moyenne de 5 cas du Moyen Ogou 6 des tablissements scolaires pour la r gion grande activit p troli re Ogou Maritime Les effectifs scolaires sont de m me in galement r partis 42 sont dans l Estuaire puis les chiffres chutent 12 dans le Haut Ogou 9 et 10 respectivement dans le Woleu Ntem et l Ogou Maritime pour ne repr senter que 4 dans la r gion de la Nyanga et de l Ogou Maritime Derri re ces disparit s dont on sait d pendre aussi de la d mographie de l conomie et de l histoire se profile une g ographie de l analphab tisme Banque mondiale 1997 qui am ne distinguer trois types de r gions ilceux taux d analphab tisme bas l Estuaire 17 18 et l Ogou Maritime 19 21 ii ceux taux d analphab tisme moyen le Haut Ogou le Woleu Ntem l Ogou Ivindo et l Ogou Lolo o les taux d analphab tisme varient entre 33 38 et enfin iii
6. d un l ment interactif peu diff rent de l unit V A 2 Quelques r flexions critiques autour du mod le et des variables Le mod le propose de consid rer le taux de variation des d penses d ducation par t te comme indicateur des performances du syst me ducatif Il est critiquable car il ne tient par exemple pas compte d autres facteurs tels que l aide ext rieure la qualit des prestations et par exemple aussi les disparit s suivant les couches sociales ou les zones g ographiques qui peuvent agir sur le niveau et la qualit de l ducation Cependant le choix fait en faveur de ce mod le est justifi par une triple raison La premi re est que le mod le s inscrit dans le cadre des th ories de la croissance endog ne qui constitue le fondement analytique des travaux sur la qualit du syst me ducatif En effet ces th ories auxquelles sont attach s les noms d conomistes tels notamment ceux de Arrow 1962 Romer 1986 1990 Lucas 1988 et Barro 1990 ont permis l approfondissement de l tude de la croissance par la prise en compte de ph nom nes comme l augmentation de la qualit des produits ou leur diff renciation C est par le biais de ces th ories que l on comprend mieux l importance pour le d veloppement des activit s et des variables telles que recherche et d veloppement ducation institution capital humain voir le r le d terminant de la connaissance dans le processus de croiss
7. deux des clients et des op rateurs ducatifs est fondamentalement li au principe de la qualit totale 4 Le climat de confiance et de collaboration Le syst me ducatif gabonais comme tant d autre est ax sur la concurrence et n optimise pas la productivit des apprenants Or travers les tudes qualit on se rend compte que la coop ration porte la libert et la libert est source de cr ativit et d innovation De ce fait le syst me pr ventif insiste sur la confiance et la collaboration et non sur la concurrence Le succ s d un syst me ducatif est atteint quand toutes les parties coop rent au lieu de se concurrencer L ducation de qualit est promue par une culture qui croit au m rite et la valeur de chaque individu l int rieur du milieu ducatif 25 5 Le travail d quipe Le syst me pr ventif est aussi une r ponse aux probl mes de manque de communication des structures ducatives actuelles Il faut garder l esprit que l ducation de qualit utilise le travail d quipe pour am liorer l apprentissage et la coll gialit et l efficacit du milieu ducatif Ainsi que le fait observer Don Bosco Dans la formation sup rieure aujourd hui plus que dans le pass les facult s et les tudiants ne peuvent affronter certains d fis sans recourir une quipe Les situations comme les besoins souvent complexes les volutions d mographiques et technologiques les ressources
8. l ves Don Bosco d apr s commentaires de Kapplikunnel De Mathew Qualit totale et syst me pr ventif in Orientamenti Pedagogici Luglio Agosto 2001 N 4 3 Cf Rapport mondial de suivi de EPT 2005 Ed UNESCO p16 Hauwel Claude G rer les services administratifs et am liorer leur efficacit Entreprise Moderne d dition Paris 1988 p 146 a e Jarousse JP Mingat A Pour une politique de la qualit de l cole primaire en Afrique in Revue d conomie du d veloppement 3 1993 p29 o Comp tence citoyennet galit des chances s Ou principaux acteurs En dehors des Etats ils rel vent des secteurs tels que lEducation Nationale lAgriculture la CCI les Associations de parents d tudiants demployeurs et les Syndicats Oyaya Jean R my CREA S n gal Page 2 23 14 12 2005 Concevoir des syst mes ducatifs susceptibles de mettre en ad quation les aspirations locales nationales et globales dans le contexte de l Humanit point 1 Favoriser la participation de tous les acteurs point 2 Faire de la qualit de l ducation une priorit des priorit s dans tous les pays point 4 Assurer autonomie des syst mes ducatifs point 5 Amener les Etats tenir leurs engagements point 6 La t che accomplir est norme et ardue galement pour des raisons politiques historiques culturelles et financi res En effet les orientations polit
9. ou mod le Mutatis mutandis il en va de m me du pr sent travail de formalisation La deuxi me raison qui conforte le choix du mod le pr sent tient au fait que les d penses d ducation figurent parmi les indicateurs cl s de la qualit du syst me ducatif Ainsi que cela ressort de cet extrait du rapport europ en sur 21 Croissance endog ne les principaux m canismes in Economie et pr vision N 106 1992 10 p Oyaya Jean R my CREA S n gal Page 13 23 14 12 2005 la qualit de l ducation scolaire La part des ressources financi res totales consacr es l ducation est une d cision cl pour les gouvernements nationaux Il s agit d un investissement dont les b n fices ne se font sentir qu long terme et la plupart des gouvernements y voient une d cision qui affecte galement des enjeux politiques cl s comme la coh sion sociale la concurrence internationale et la croissance durable L accent est g n ralement mis sur les d penses d ducation par l ve ou par tudiant Mais n ayant pu ce propos disposer de statistiques satisfaisantes dans le cas du Gabon nous nous sommes content s de consid rer les d penses d ducation par t te d habitant La troisi me des raisons de notre choix en faveur du mod le pr sent il est simple et l ensemble des variables qu il requiert est statistiquement disponible Les s ries de donn es relatives au PIB aux d penses publiques d ducatio
10. s il faut des syst mes ducatifs de qualit ou mieux de qualit totale VI G n ralit s Tr s t t confront ce type de probl me dans le monde industrialis l on est pass de la notion de qualit celle de qualit totale23 A la diff rence de la premi re la qualit totale implique notamment la recherche du z ro d faut Il faut ainsi fixer l objectif tr s haut la qualit totale le maximum pour tre assur d avoir le minimum de qualit simplement Suivant cette logique il faut viser la constitution d un syst me qualit totale pour avoir un syst me ducatif de qualit Mais la qualit totale a aussi ses exigences telles la pr vention Il faut marier les deux types d exigences de sorte que le syst me ducatif de qualit est finalement un syst me d ducation pr ventif En effet il convient effectivement de se souvenir qu originellement duquer c est en d autres termes pr venir et plus g n ralement lib rer l Humain de ses ali nations en l instruisant en l introduisant la connaissance rationnelle des choses Le syst me pr ventif est de ce point de vue une p dagogie de la masse et en m me temps une p dagogie qui s adresse chacun en particulier Il constitue un moyen d atteindre le maximum de l objectif qualit avec le minimum de ressources financi res et humaines L int r t d un tel syst me pour am liorer l ducation est qul
11. travail Oyaya Jean R my CREA S n gal Page 11 23 14 12 2005 est publi dans l ouvrage collectif de Kaiser F et Yonezawa A 2003 Notons aussi les r flexions de Murdoch J 2004 sur la mesure de la qualit de l enseignement dans les institutions d ducation du sup rieur celles d ordre m thodologiques de Monseur Ch et Demeuse M 2004 propos des enqu tes internationales dans le domaine de l ducation Mentionnons pour finir cette mise en perspective de la litt rature le rapport europ en sur la qualit de l ducation et de la culture Mai 2000 d finissant seize indicateurs de qualit des syst mes ducatifs europ ens Parmis ceux ci figure notamment la d pense d ducation par t te d habitant qui est un des indicateurs retenu dans notre mod le d analyse V L application conom trique Elle consiste en un mod le trois variables qu il convient de pr senter avant d en donner les r sultats V A Pr sentation du mod le et des variables d analyse V A 1 Le mod le et ses variables Pour identifier les d terminants de l volution des d penses publiques d ducation nous avons eu recours au mod le utilis par Guillaumont P et al 1986 1994 dans diff rentes tudes des d penses publiques2 Suivant cette m thode le rapport des d penses d ducation la population est expliqu partir des trois variables suivantes Cf encadr 1 Encadr 1 d y o f 1 Avec d les d pense
12. 5 F Formation 20 80 2 64 G Assistance technique 0 100 0 52 H Fonctionnement 30 70 0 37 I Audit des comptes 0 100 0 11 TOTAL 15 85 18 47 Note 1 UC 880 f cfa Oyaya Jean R my CREA S n gal Page 23 23 14 12 2005
13. CONFERENCE INTERNATIONALE CREA S n gal D cembre 2005 L augmentation des budgets suffit elle la qualit des syst mes ducatifs Cas du Gabon French Version RESUME La pr sente tude est une contribution aux moyens d atteindre l objectif d ducation de qualit pour tous A cet effet elle concourt de prime abord la mise en vidence des dysfonctionnements du syst me ducatif gabonais pour justifier une hausse du budget de l ducation Recourant un mod le d analyse conom trique elle contribue par la suite l identification des principaux d terminants de l volution de ces d penses publiques Mais la hausse de ces derni res ne suffit pas am liorer la qualit du syst me ducatif Aussi l tude plaide t elle subs quemment en faveur d un syst me pr ventif d ducation Dans sa conclusion elle insiste sur la n cessit pour l Etat de lutter contre la corruption et de tenir ses engagements seule garantie la r ussite des r formes que suppose l ducation de qualit pour tous Mots cl s Gabon ducation qualit d penses publiques pr vention SUMMARY Is a rise of public expenditures enough to improve the quality of educational systems The Gabonese evidence The present survey is a contribution to the means to reach the objective education of quality for all So it contributes at first to set out the dysfunctions of the Gabonese education system to justi
14. ailleurs le d de DW conduit l autocorrelation positive d calcul tant gal 0 059 Il y a surestimation de tous les param tres obtenus Cependant le FS est tr s bon FS 17 486 et FSi 3 71 Nous en d duisons que le taux de variation des d penses d ducation par t te est significativement expliqu par les trois variables exog nes du mod le La forte liaison corr lative exprime un impact diff remment ressenti par la variable endog ne Ainsi une augmentation unitaire du revenu par t te Ay yo entra ne une augmentation moins que proportionnelle de 0 812 des d penses d ducation par t te Ade do ceteris paribus L accroissement du taux unitaire de la d pense publique AB Bo entra ne une augmentation quasie proportionnelle de 0 99 des d penses d ducation par t te Quant toute augmentation unitaire de la part des d penses d ducation dans les d penses totales Aa ao elle cause une hausse plus que proportionnelle de 1 09 des d penses d ducation Certains facteurs aident expliquer le faible impact de la hausse du revenu par t te sur les d penses d ducation par t te au cours de la p riode consid r e des syst mes scolaires se sont multipli s si bien qu un groupe plus h t rog ne d l ves a t scolaris sur un cycle plus long ou comme c est souvent le cas le statut et la r mun ration des enseignants demeurent faibles par rapport ceux des autres professions En somme dan
15. aire au regard de la mise en oeuvre des strat gies de r duction de la pauvret dans les pays en d veloppement Rapport la demande du minist re des Affaires trang res Direction du D veloppement et de la Coop ration Techniques Clermont Ferrand CERDI 2003 63 p Cellule de gestion du projet ducation Gabon BAD Conf rence budg taire Education Gabon BAD 2002 13 p Fiche de projet ducation 3 2002 4p et Restructuration du projet ducation 3 2003 Janvier 2003 13 p Doc internes au Minist re de l ducation nationale CHEVAILLIER Thierry Strategic indicators for higher education systems lessons from the French experience pp 103 110 in System level and strategic indicators for monitoring higher education in the twenty first century KAISER Frans YONEZAWA Akiyoshi KAISER Frans Bucarest Unesco Cepes 2003 Studies on Higher Education 235 p Colclough Ch Sous la dir Education pour tous L exigence de qualit Ed de l Unesco Rapport mondial de suivi de l EPT 2005 DIALLO A K Le syst me ducatif guin en et son enseignement secondaire Quelle qualit et quelle efficacit Th se en Sciences de l Education Direction Georges Solaux Dijon Universit de Bourgogne 28 novembre 2003 361 p DUBET Fran ois DURU BELLAT Marie Qu est ce qu une cole juste in Revue Fran aise de P dagogie N 146 janvier f vrier mars 2004 pp 105 114 Dupouey P L approche q
16. ance conomique Ainsi l tude pr cit e de Eric A H montre que l ducation peut stimuler la croissance conomique mais une simple augmentation des d penses est insuffisante De cet auteur il importe aussi de retenir que la plupart des tudes sur les aspects conomiques de l ducation se concentrent sur les niveaux de scolarit ie sur l aspect quantitatif tel en l occurrence les d penses d ducation Ceci semble logique du point de vue analytique et strat gique car la quantit est facile mesurer et suivre dans son volution Mais cette orientation a un effet de distorsion sur les politiques suivies et peut conduire des d cision peu judicieuses Ceci dit pour attirer l attention sur les limites des conclusions que peut inspirer notre mod le d tude conom trique La r alit est plus complexe que ces exp riences analytiques Par ailleurs ces exp riences et autres faits stylis s ne sont pas g n ralisables tout pays et comme le fait remarquer Dominique Quellec 1992 21 ces th ories ne donnent aucune indication sur les politiques mener faut il d velopper plut t l ducation primaire ou l ducation secondaire Construire des autoroutes ou des voies ferr es p49 Elles donnent des justifications robustes des politiques publiques structurelles mais non le mode d emploi ibid Autrement dit elles ont des faiblesses et sont de port e explicative limit e comme tout paradigme
17. ans un premier groupe on rassemble diverses tudes relatives aux aspects conomiques et financiers de l ducation de qualit Altinok N 2003 s interroge sur l efficacit des actions de la Banque mondiale pour l ducation en Afrique subsaharienne Lakhal T et Alltinok N 2004 s interrogent sur ce qu est le meilleur syst me ducatif d apr s la Banque mondiale A travers deux publications Rasera Jbernard 2003 2004 analyse le financement d une ducation de qualit en Afrique et propose en outre une tude sur les indicateurs d efficience et leur utilisation politique Brun JF Foirry JP et Orivel F 2003 Oyaya Jean R my CREA S n gal Page 10 23 14 12 2005 dans un ouvrage collectif livrent leurs conclusions sur une analyse comparative des d penses publiques d ducation primaire au regard de la mise en uvre des strat gies de r duction de la pauvret dans les pays en d veloppement Dans le m me ordre d id e s interrogeant sur ce qu il faut faire pour aider les pauvres E Baldacci B Clements et al 2005 montrent que les d penses d ducation peuvent am liorer le capital humain dans les pays pauvres et atteindre les OMD condition que leurs gouvernants rendent compte de leurs actes Eric A H De nombreux autres tudes portent sur les relations ducation et croissance conomiques telles par exemple celle de Bils et al AER 2000 Does Schooling cause Growth et celle de Topel amp Robert 1999 La
18. bor Markets and Economic Growth Notons aussi celle de Oyaya JR 1999 qui propose une tude de l impact des d penses publiques de sant et d ducation relative au Gabon b Dans le deuxi me groupe de travaux nous classons les crits traitant explicitement de la qualit du syst me ducatif De prime abord notons l tude plus r cente de Eric A H 2005 dont le titre est L importance de la qualit de l enseignement L auteur y montre que si l ducation peut stimuler la croissance conomique une simple augmentation des d penses n est pas suffisante Faisons galement cas de certaines publications de l UNESCO telles L exigence de qualit 2004 ouvrage dans lequel il est fait tat des apports de la qualit dans le syst me ducatif rapport mondial de suivi de l EPT 2005 qui fait l tat des lieux sur les progr s accomplis et sur les efforts accomplir pour atteindre l objectif d ducation pour tous en lan 2015 Citons aussi Diallo AK 2003 qui s interroge sur la qualit et l efficacit du syst me ducatif guin en au niveau de l enseignement secondaire Murdoch J et Orivel F 2003 plaident pour une plus grande ducation de qualit en Europe dans leur ouvrage collectif intitul Une approche comparative de l conomie de l ducation Une r flexion similaire est faite dans le cas de l Afrique francophone par Suchaut B dans l ouvrage collectif dirig par Beauchet P et Germain P 2003 inti
19. calaur at Baccalaur at du second degr et baccalaur at technologique compte rendu du d roulement de la session 2003 Libreville MESRIT diteur 121 pages d cembre 2003 Office National de l Emploi Donn es sur l offre et la demande d emploi rapport annuel ann e 2003 document dactylographi non pagin Libreville ONE diteur 2004 Office National de l Emploi ONE votre service brochure 40 pages Libreville ONE diteur 2004 Minist re de l ducation Nationale Statistiques g n rales sur les tablissements scolaires du second degr document dactylographi 5 pages 2004 Oyaya Jean R my CREA S n gal Page 19 23 14 12 2005 B Bibliographie g n rale ALTINOK Nadir LAKHAL Tarik Le meilleur syst me ducatif selon la Banque mondiale L nonc d une vision simpliste 20 p Colloque Education formation et dynamique du capitalisme contemporain Montpellier 24 25 juin 2004 IRD institut de recherche pour le d veloppement LASER laboratoire de sciences conomiques de Richter CEP centre d tudes de projets de la facult de sciences conomiques de l universit Montpellier I ALTINOK Nadir La Banque mondiale et l ducation en Afrique subsaharienne de grandes paroles pour de petites actions Cahiers de l Ir du N 64 2003 Dijon IREDU 225 p BRUN Jean Fran ois FOIRRY Jean Pierre ORIVEL Fran ois Analyse comparative des d penses publiques d ducation prim
20. cation 19 D cembre 1997 On remarquait que 75 des ch meurs manquaient de qualification professionnelle Oyaya Jean R my CREA S n gal Page 7 23 14 12 2005 L am lioration de la qualit de l ducation 8 Les objectifs sp cifiques vis s sont alors 1 la r habilitation et l extension d tablissements existants 2 la construction d un lyc e professionnel industriel dans la province de l Estuaire 3 l acquisition d quipement p dagogique du mobilier et des manuels scolaires 4 la formation des cadres du Minist re de l Education Nationale du personnel d encadrement des tablissements scolaires et des enseignants 5 l appui technique l ex cution du projet Il est peut tre trop t t pour juger de l efficacit de ces projets On remarque que les objectifs se chevauchent par manque de coordination Aussi malgr leurs ambitions ils ont peu de chance d atteindre les objectifs vis s notamment en raison du manque de suivi et des difficult s de gestion de ces projets Notre propre exp rience en qualit de Directeur G n ral au minist re de l ducation nationale nous a permis de constater que la plupart des personnes locales dirigeant ces projets n ont pas les qualifications requises pour les mener bien elles sont la t te de ces projets davantage pour des raisons politiques qu en vertu de leur comp tences en la mati re Au del de ces particularit s gabonaises il faut galement tenir
21. compte de ces autres facteurs de blocage la qualit de tout syst me ducatif d crits par Joel E Cohen et David E Bloom Finance amp D veloppement 2005 que sont a l action du politique qui s inscrit dans le court terme alors que l investissement tout comme ses r sultats dans l ducation rel vent du long terme b Les donn es culturelles qui selon les ethnies les r gions voire les pays ne sont pas syst matiquement propices louverture d esprit que suppose l ducation ce Les pesanteurs historiques d coulant de la colonisation et enfin d les contextes conomiques et financiers qui font que lors des crises dans le pays des groupes de lobbies et leurs int r ts particuliers les secteurs d activit s louables telles que la construction des routes et la sant peuvent en cas de ressources limit es faire orienter les d penses publiques au d triment de l ducation A ce propos le Gabon offre une fois de plus un bon champ d tude II 3 Un contexte de crise conomique et financi re Les autorit s gabonaises tudient un plan de refondation du syst me ducatif national Cette refondation est d ampleur au del de la refondation de l appareil tatique elle touche tous les ordres d enseignement Dans le domaine ducatif elle a un co t global qui se traduit par des investissements immobiliers et par des accroissements de la masse salariale des corps d enseignants r sum s dans les tableaux 3 et 4 qui
22. dispose d j d une bonne base pour offrir une ducation de qualit qui r ponde aux exigences de tout type d apprenants surtout les plus pauvres et les plus marginalis s et des enseignants Ce n est certes pas le lieu de donner les d tails du syst me pr ventif d ducation Toutefois la suite de Don Bosco dont les r flexions prouv es en la mati re nous ont fortement inspir es il sied de pr ciser synth tiquement les relations existant entre qualit totale et syst me pr ventif justifiant ainsi de son int r t pour la constitution d un syst me ducatif gabonais de qualit VI B Principales caract ristiques Elles ressortent de l analyse d une part des l ments communs aux exigences de la qualit totale et de la pr vention et d autre part de ceux int grant les pr occupations scolaires a Les points communs Au nombre de cinq il s agit de 1 la centralit de l l ve ou de l tudiant objet central de toutes les sollicitations et de l assistance permanente du corps enseignant Le souci de ce dernier tant d en faire un honn te citoyen 2 l attention aux exigences du milieu L ducation de qualit reconna t que les institutions ducatives sont sanctionn es par le milieu dans 23 Cf par exemple ce propos Ren Dfroin La qualit avec le sourire Dunod 1991 Isabelle Orgozo Les paradoxes de la qualit AFCERQ Les ed d organisation 1987 158 p Telle est l id
23. emble de contraintes nous amen plaider en faveur d un syst me pr ventif d ducation Au del de ses principales caract ristiques qui concilient les exigences de la qualit totale et de la pr vention ce syst me se fonde sur une philosophie valorisante de tous les acteurs du syst me ducatif et partant de tous les Hommes 7 Mais le syst me pr ventif d ducation ne garantie pas en soi la r alisation de l objectif qualit Autrement dit une ducation de qualit n est en effet pas possible dans un contexte de mauvaise gouvernance Il faut que l Etat ait en la mati re un projet de soci t clairement d fini Par ailleurs tant il est vrai qu en politique la cr dibilit et l engagement sont des puissants moteurs de la croissance Finn E Kyland prix Nobel 2005 l Etat gabonais doit tenir ses engagements et lutter notamment contre les diff rentes formes de corruption 8 qui gangr nent tout syst me scolaire Nous faisons ainsi cho au rapport de suivi de l EPT 2005 22 qui dit Bien que l aide ext rieure puisse dynamiser les niveaux de ressources et aider g rer les syst mes scolaires elle ne saurait compenser l absence d un projet de soci t pour l am lioration de l ducation et il n est pas possible non plus de mettre en place un tel projet de l ext rieur Le processus politique interne est en dernier ressort le garant du succ s de la r forme 6 Le v ritable avantage d
24. ement du d veloppement durable en Afrique BAUCHET Pierre dir GERMAIN Paul dir Paris PUF 2003 Cahier de sciences morales et politiques Colloque L ducation fondement du d veloppement durable en Afrique Paris 7 novembre 2002 Acad mie des Sciences morales et politiques Fondation Singer Polignac UNESCO Communiqu Table ronde sur la qualit de l ducation Paris UNESCO 3 et 4 octobre 2003 Document C INF 21 Oyaya Jean R my CREA S n gal Page 22 23 14 12 2005 IX ANNEXE Tableau 1 Structure du Projet Education III Composantes Cat gories C Equipement Renforcement de la DETP F Formation G Assistance Technique Etude et supervision Construction R habilitation Equipement Mobilier Manuels scolaires Formation Assistance technique Renforcement des tablissements QG Equipement Mobilier C D Cellule d Ex cution des Projets Manuels scolaires G H Formation Assistance technique Fonctionnement I Audit TABLEAU 2 RESTRUCTURATION DU PROJET EDUCATION GABON BAD III REPARTITION DU CATEGORIE FINANCEMENT TOTAL EN MILLION d UC DU PROJET DE DEPENSES a EDUCATION III RESTRUCTURE PART GOV PART BAD A Etudes et Supervision 0 100 0 79 B R habilitation et construction 23 TT 7 20 C Equipement 0 100 5 18 D Mobilier 40 60 0 91 E Fourniture 10 90 0 7
25. en place de conditions propices au d veloppement cr atif et affectif Les principes tant nonc s on admet que la qualit d un produit se d finit par son aptitude rendre les services attendus par son ou ses utilisateur s On dit aussi qu une ducation est de qualit si les facteurs caract ristiques de l organisation de l cole sont favorables ma tres qualifi s classes de petite taille mat riel p dagogique usage des l ves et des ma tres disponibles en quantit et en qualit s La mise en place d un syst me d ducation de qualit est une t che complexe C est un d fi difficile relever en raison des multiples enjeux impliqu s Notons d ores et d j qu une des difficult s primordiales vient de ce que les principaux acteurs et notamment les Etats ne sont pas toujours capables de r aliser un certain nombre de changements qu implique cet objectif et de traduire en actes leurs engagements Ces derniers adopt s en l occurrence lors de la table ronde sur la qualit de l ducation sont au nombre de 6 Ils consistent par exemple L UNESCO Communiqu Table ronde sur la qualit de l ducation Paris UNESCO 3 et 4 octobre 2003 Document C INF 21 2 Le syst me ducatif C est 1 ensemble des services publics se rapportant 1 enseignement organisation direction gestion et ayant pour but de former l esprit et de d velopper les facult s intellectuelles des
26. ent priv Loi 21 2000 du 10 janvier 2001 d terminant les principes fondamentaux de Enseignement Sup rieur en R publique gabonaise D cret 001039 PR MESRITRIC du 7 novembre 2000 relatif aux modalit s d habilitation et d ouverture des tablissements priv s d Enseignement sup rieur Loi 21 2000 du 10 janvier 2001 d terminant les principes fondamentaux de l enseignement sup rieur Loi 8 2001 du 12 d cembre 2001 portant sur l orientation g n rale de la formation professionnelle Loi 15 2001 du 12 d cembre 2001 fixant les principes fondamentaux du service public de l enseignement et de la formation A2 R f rences rapports tudes et notes de synth ses sur le syst me ducatif gabonais AFIDES Assises francophone de la gestion scolaire section provisoire AFIDES Gabon http afides org ASSISES GABON intro html AIF Gabon donn es g n rales in les pays francophones dans le monde site Web de l AIF http www tlfq ulaval ca axl afrique gabon htm Ambassade de France Mission conomique Donn es sur le Gabon et Sao Tom amp Principe site Web mission conomique Minist re des Affaires trang res http www missioneco org gabon Banque mondiale Data and statistics Gabon quick facts 2002 in World Bank Website http web worldbank org WBSITE EXTERNAL COUNTRIES AFRICAEXT GAB ONEXTN 0 menuPK 352135 pagePK 141132 piPK 141109 theSitePK 352109 0 O html Office National du Bac
27. fy the rise of the budget for the education Using an econometric model of analysis it thereafter contributes to the identification of the main determinants of the evolution of these public expenditures But a rise of these expenditures is not enough to improve the quality of the educational system So the study pleads subsequently for the stake of a preventive system of education It concludes while putting the accent on the necessity of the State to fight against the corruption and to hold its liability the one guarantee to the success of the reforms that a quality system of education for all supposes Key words Gabon education quality public expenditures prevention Fran ais PLAN SOMMAIRE English I INTRODUCTION De la qualit de l ducation I INTRODUCTION About the quality of the education II Situation du syst me ducatif gabonais II Situation of the Gabonese education system IlI La Probl matique Ill The Problematic IV Revue de la litt rature une mise en perspective IV Review of the literature a setting in perspective V M thode et r sultats d analyse V Method and results of the analysis VI Pour un syst me pr ventif d ducation VI For a preventive system of education VII Conclusion VII Conclusion VIIT Ref rences Bibliographiques VII Bibliographic References Oyaya Jean R my Ancien Directeur G n ral Minist re de l ducation nationale Vice Doyen FDSE Enseignant C
28. hercheur Universit Omar Bongo Odimba de Libreville BP 7817 Libreville Gabon Cel 241 07 59 84 47 E mail ojeanremy yahoo fr Oyaya Jean R my CREA S n gal Page 1 23 14 12 2005 L augmentation des budgets suffit elle la qualit des syst mes ducatifs Cas du Gabon INTRODUCTION I Introduction De la qualit de l ducation Bien que nous m ritions tous le droit de recevoir une ducation de qualit nous sommes tous conscients de vivre dans un monde d in galit s un monde o d normes disparit s font que les chances d avoir acc s une ducation de qualit deviennent un r ve pratiquement inaccessible pour beaucoupr En effet la qualit est devenue un des l ments fondamentaux de la comp tition conomique S il est facile de d finir la qualit d un produit il est d licat d en donner une d finition pr cise propos du syst me ducatif et plus g n ralement d un service public Deux principes caract risent la plupart des tentatives de d finition d une ducation de qualit EPT l exigence de qualit 2005 le premier identifie le d veloppement cognitif des apprenants comme l objectif explicite majeur de tous les syst mes ducatifs En cons quence leur r ussite cet gard est un indicateur de leur qualit Le second met l accent sur le r le de l ducation dans la promotion des valeurs et des attitudes li es une bonne citoyennet et dans la mise
29. il de 5 2 228 bon bon bon mauvais R2 0 84 A 1 V 1 R2 0 4 D 0 059 autocorrelation positive FSc 3 10 17 486 FSt 3 10 3 71 e 3 5744 E 06 22 Nos vives remerciements madames et messieurs Okoulatsongo Directeur du Budget Allini JB Directeur des institutions financi res au minist re des finances Angu Meyer PH Directeur G n ral Adjoint au minist re du plan et de l am nagement du territoire Merci galement aux nombreux autres coll gues enseignants et tudiants pour leur apports dans la r alisation de la pr sente tude Oyaya Jean R my CREA S n gal Page 14 23 14 12 2005 V B 2 L interpr tation des r sultats Les fluctuations des variables exog nes expliquent 84 les variations de la variable endog ne d penses d ducation par t te Il y a une assez forte liaison corr lative entre les deux types de variables R2 0 84 Cependant les coefficients de r gression l exception d un seul 0 014 sont significativement diff rents de z ro au seuil de 5 En effet le test de Student n est pas bon pour le coefficient de proportionnalit de la constante qui est de 0 526 alors que le TDS est de 2 228 Ce test est satisfaisant pour les autres variables le revenu par t te le taux de la d pense publique par rapport au produit et la structure de la d pense dont les TDSC ai sont respectivement de 3 556 7 166 et 5 65 au seuil de 5 Par
30. ion de qualit on peut se demander les institutions ducatives doivent elles pr parer les l ves une bonne insertion dans les syst mes productifs existants ou bien doivent elles les pr parer imaginer repenser et contr ler des syst mes productifs plus efficients pour le futur Le syst me pr ventif a le grand m rite d avoir donn une grande importance l ducation au travail et l ducation par le travail Tels sont r sum s les points fort du syst me pr ventif d ducation Ils sont le reflet d une philosophie valorisante de l Homme et de tous les Hommes Compris bon escient ils sont m me de constituer les bases d un syst me ducatif de qualit pour tous Les adopter constitue un des moyens possible pour la modernisation du syst me ducatif gabonais par exemple VII Conclusion G n rale Dans le contexte des PVD tout ce qui est de qualit fait r f rence ce qui est luxueux cher d o l incontournable n cessit d augmenter les budgets pour une ducation de qualit pour tous Mais cela n est pas suffisant En effet au del des contraintes financi res qu implique une telle r forme du syst me ducatif il y a des contraintes qui rel vent de la d mographie de l histoire de la politique de l conomie et par exemple aussi de la philosophie Contribuant une meilleure compr hension de ce que peut tre un syst me ducatif de qualit l analyse de cet ens
31. ioration de la qualit de vie des populations rurales et urbaines par l l vation de leur niveau d ducation l objectif sp cifique du projet est d lever le niveau moyen d ducation des l ves de l enseignement primaire par l laboration d une strat gie et d une politique de d veloppement et de renforcement de l ducation fond es sur des donn es objectives et fiables 15 Et enfin le quatri me des projets en cours se d nomme ducation Gabon BAD C est un projet de r forme de l enseignement technique et professionnel financ par la Banque Africaine de d veloppement BAD 16 Il a t initi par l Etat gabonais d s 1987 pour faire face au ch mage croissant observ d s 1987 Parall lement au probl me du manque de qualification professionnelle des ch meurs ce projet visait en outre tablir l quilibre entre le syst me ducatif et les besoins de l conomie nationale Ce n est que dans sa troisi me phase d ex cution que ce projet a finalement pour objectif principal d s 2003 Cf Platteau Ch Etude de faisabilit pour le projet FED Soutien l ducation de base2000 20p et aussi Projet Fed amp ACP GA 012 Devis programme 1 2002 14 p Les principales composantes sont r sum es en page annexe 13 Cf Soutien l ducation de base Annexe Convention de financement N 6432 GA T Cf March s Tropicaux BAD FAD pr t de 26 56 millions pour un pour un projet d du
32. iques tout comme la culture et l histoire de la plupart des syst mes ducatifs africains d coulent de leur histoire coloniales Cette derni re est porteuse de jeux d int r ts et de relations d influence pas n cessairement favorables l mergence d une ducation de qualit En outre malgr les sommes importantes que certains de ces pays accordent leurs syst mes ducatifs les probl mes d quit d in galit et autres disparit s y subsistent Le Gabon ce propos est une bonne illustration de ces r alit s scolaires de pays en d veloppement II Situation du syst me ducatif au Gabon II 1 D importants investissements aux r sultats peu satisfaisants Comme not dans l tude que nous en avions faite Analyse des d penses publiques d ducation et de sant 1999 9 il faut reconna tre que depuis l accession du pays l ind pendance politique 1960 le niveau d ducation de la population gabonaise s est beaucoup am lior Un bref commentaire du tableau1 suivant permet d appr cier les progr s r alis s 33 27 61 51 74 62 49 40 2 6 1 6 10 0 3 9 2 2 10 3 1 3 1 0 9 6 46 41 31 22 44 63 37 41 25 20 4 2 37 20 6 7 5 22 29 39 26 2 14 2 0 8 0 3 9 4 23 23 36 2 1 2 4 5 60 4 1
33. limit es qui d fient le rendement exigent une certaine r ponse une cr ativit une int gration de discipline et de services et une qualit qui vont au del des forces individuelles Les quipes peuvent effectivement combler cette lacune Les points ainsi comment s constituent les principes fondamentaux de la qualit totale Ils sont partag s aussi par le syst me pr ventif qui par ailleurs repose sur d autres exigences int grer dans le syst me ducatif b Les l ments int grer Ils sont au nombre de trois a L Am lioration continue et contr le des processus Ils constituent deux l ments fondamentaux la qualit totale En ce sens il est n cessaire de faire voluer l ducation d une orientation de rendement individuel une orientation d am lioration du processus b Mise jour des proc d s ducatifs et des m thodologies La qualit totale souligne le besoin de mettre jour les m thodologies utilis es dans l enseignement L ducation de qualit se base sur une th orie et une recherche ducative et sur une p dagogie visant projeter et ex cuter des 25 L essence du syst me pr ventif bas sur la raison la religion et l affection qui requiert un climat serein une ambiance familiale Oyaya Jean R my CREA S n gal Page 17 23 14 12 2005 programmes ducatifs c Pr parer l insertion dans la soci t du futur Dans le contexte de l ducat
34. n ducation 10 p Colloque international Education compar e et coop ration La R union 7 8 novembre 2003 Oyaya Jean R my Analyse des d terminants des d penses publiques d ducation et de sant In Revue de l IRSH vol 4 5 N 4 5 juin 1989 amp 1999 pp 145 166 Universit Omar Bongo PAUL Jean Jacques Le passage une conomie fond e sur la connaissance entraine t il une transformation des contenus de l ducation pp 213 227 in Du partage au march Regards crois s sur la circulation des savoirs Delamotte Eric ed Daverne Carole coll Bailly Franck coll Villeneuve d Ascq Presses Universitaires du Septentrion 2004 350 p ISBN 2 85939 835 X PAUL Jean Jacques Rewarding human capital and competences an analysis of the banking sector in Portugal 15 p SULEMAN Fatima SPIE Sociedade Portuguesa de Investiga ao em Economia Lisbonne 8 9 october 2004 RASERA Jean Bernard Le financement d une ducation de qualit Rapport pour l ADEA Association pour le d veloppement de l ducation en Afrique juillet 2003 RASERA Jean Bernard L ducation en Afrique sub saharienne Les indicateurs d efficience et leur utilisation politique 21 p Article soumis la Revue Tiers Monde en 2004 SUCHAUT Bruno La qualit de l ducation de base en Afrique francophone contexte constat et facteurs d efficacit pp 23 37 in L ducation fond
35. n sont celles fournies par la direction g n rale de l conomie gabona ise et par la direction de la statistique du minist re du plan Les chiffres de population sont ceux du recensement de 1993 effectu par le minist re du plan et d apr s lesquels le taux de croissance d mographique du Gabon est de 2 5 par an De fa on g n rale et concernant la port e et les limites de notre tude on ne saurait jamais assez attirer l attention des lecteurs sur la qualit des donn es utilis es Elles pr sentent effectivement l avantage de provenir de sources officielles Documents des minist res de l conomie et des finances du plan de l ducation nationale rapports et publications du PNUD de la Banque mondiale mais ne sont pas toujours concordantes et demeurent de ce fait sujettes caution Elles ne donnent au mieux que des informations et des ordres de grandeurs sur la r alit 22 V B Les r sultats de l analyse et leur interpr tation V B 1 Les r sultats sont ceux du mod le de r gression de l volution des d penses d ducation sur les trois variables endog nes pr cit es Le traitement conom trique des donn es a t fait partir des logiciels Excel et Data desk L quation du mod le de r gression figure dans l encadr 2 Encadr 2 Ade do 0 812 Ay yo 0 999 AB Bo 1 093 a ao 0 0141 Oai 0 228 0 139 0 027 0 027 TDSCai 3 556 7 166 5 65 0 526 TDSr au seu
36. nement multigrade sur la qualit de l enseignement 2 propos de l impact des d penses publiques sur le bien tre des populations les probl mes d efficacit sont perceptibles d un double point de vue externe et interne i Sur le plan interne En 1995 1996 bien que le taux de scolarisation primaire soit de 142 le taux net de scolarisation n a t que de 86 Ceci indique que la scolarisation pour tous n est pas acquise Le taux brut de scolarisation dans le premier cycle du secondaire est de 53 le taux net n tant que de 15 Pour les deux sexes Dans le second cycle les taux bruts sont au total de 16 et les taux nets de 5 pour les filles et de 4 pour les gar ons Les carts entre ces deux taux sont autant d indicateurs de l inefficacit du syst me scolaire secondaire A ce propos notons aussi que le taux de redoublement dans le secondaire est par exemple pour les ann es 1994 1989 de 30 pour les gar ons du premier cycle contre 47 pour les filles Les abandons et les exclusions sont tr s lev s dans le primaire et davantage dans le secondaire En 1994 1995 le taux national d abandon a t de 19 ii Sur le plan externe voquons titre illustratif de l inefficacit du syst me ducatif gabonais 1 Le faible rendement du syst me si pr s de 70 de la population de 15 ans et plus se consid re compl tement alphab tis plus du quart est analphab te et 2 savent seulement lire Ban
37. que mondiale 1997 Le taux d alphab tisation serait plus lev si tous ceux qui ont fr quent l cole avaient durablement t alphab tis s 2 La faiblesse de la demande scolaire car le taux d enfants non scolaris est sup rieur 10 en d pit du principe de l obligation scolaire d s l ge de 6 ans et enfin 3 L inad quation de l enseignement aux besoins locaux qui se traduit par la mauvaise organisation du syst me ducatif et du contenu des programmes la faible prise en compte des besoins en formation du secteur agricole ou du secteur informel Autre signe de l inefficacit du syst me l enseignement technique et professionnel produit des 12 Cf Un profil statistique de la profession enseignante BIT Unesco 4 octobre 2002 Oyaya Jean R my CREA S n gal Page 6 23 14 12 2005 r sultats qui ne r pondent pas aux besoins de l conomie et plus g n ralement de d veloppement du pays II 2 De nombreux programmes d appui aux objectifs vari s Pour faire aux disfonctionnements et autres probl mes d quit et de disparit pr c demment voqu s le Gabon a pris un certaines initiatives et b n ficie d un certain nombre de programmes d appui au syst me ducatif On d note quatre grands projets en cours d ex cution mais faute d existence d une politique clairement d finie et de continuit en la mati re leurs objectifs manquent de coh rence tout comme la fa on dont ils sont e
38. r s engager dans des r formes dont on ne ma trise pas les issus Au del des contraintes financi res il y a une batterie de questions qui laissent entendre qu une hausse des d penses d ducation ne suffit pas am liorer la qualit du syst me ducatif Celui ci manque d une base philosophique dont les contours passent par la d finition de ce qu est une ducation de qualit Mutatis mutandis la suite de l tude est ainsi organis e une revue de la litt rature permet d appr cier les axes de recherche en cours et notamment ceux en rapport avec les indicateurs de qualit Elle d bouche ainsi sur la pr sentation du mod le d analyse des d terminants de l volution des d penses publiques d ducation Par la suite ce sont les voies d action visant l am lioration du syst me ducatif gabonais qui sont envisag es avant de conclure sur leur port e et limites IV Revue de la litt rature une mise en perspective Nouveau champ d affrontement d id es l conomie de l ducation conna t une prolif ration d crits de diff rents genres des monographies des comparaisons internationales des exp riences nationales r gionales etc s effor ant de d finir ce qu est une ducation de qualit d en clarifier les enjeux et les exigences d en identifier les normes les probl mes de financement les m thodes et autres crit res d analyse On peut y distinguer quatre grands groupes de travaux a D
39. re Tableau 3 R partition des investissements selon les ordres d enseignement concern s 90 000 000 16 470 000 000 366 37 150 000 000 5 550 000 000 2 299 96 480 000 000 46 080 000 000 410 11 720 000 000 7 920 000 000 1715 71 600 000 000 42 600 000 000 1214 34 900 000 000 30 600 000 000 239 5 1 250 000 000 6 250 000 000 24 375 000 000 9 000 000 000 750 000 000 11 250 000 000 Tableau 4 r partition de la masse salariale selon les ordres d enseignement concern s 3 000 000 3 624 000 000 3 300 600 000 6 039 366 4 200 000 25 363 800 000 1 538 093 617 6 039 3 448 5 400 000 32 610 600 000 18 620 604 000 1 586 616 7 200 000 11 415 600 000 4 433 088 462 3 758 3 430 5 400 000 20 293 200 000 18 520 380 000 2 818 2 427 7 200 000 20 289 600 000 17 475 264 000 672 292 9 600 000 6 451 200 000 3 648 000 000 764 163 9 600 000 7 334 400 000 5 769 600 000 98 9 600 000 8 870 400 000 7 929 600 000 p 6 Source Minist re ducation nationale 2005 Mais depuis les crises du bois et du p trole survenues en 1998 le pays est en difficult financi re et conomique Cette situation s est traduite par une chute drastique des d penses d ducation dont le budget g n ral est pass de l ordre de 60 80 milliards de francs CFA dans les ann es 70 alors qu au niveau des investissements il n est que de trois et au mieux 5 milliards de francs CFA au cours des trois derni res ann es Le pays manque de pl
40. s d ducation par t te y le revenu par t te a la structure de la d pense ie la part des d penses d ducation dans les d penses totales B le taux de d penses publiques par rapport au produit La relation 1 peut galement s crire de la fa on suivante EOR Ad do y1 B1 a1 Yo Bo ao yo Bo ao 2 OU Ad do YiBici YoBit1 YoBoto Yo 101 YoBow YoBoao YoBo amp 1 YoBoco 3 1 2 3 En notant y le taux de d penses publiques d ducation par rapport au produit avec y af on obtient comme expression finale de la relation 1 Ad do y yo Ay yo ao A B Bo Aa ao 4 1 2 3 L quation 4 ainsi obtenue permet de relier le taux de variation des d penses d ducation par t te au taux de variation du produit par t te 1 au taux de variation de la d pense publique 2 au taux de variation de la part des d penses d ducation dans les d penses totales 3 20 Cf Mesure des cons quences de l ajustement sur diff rentes cat gories de d penses publiques Notes m thodologiques Septembre CERDI Etudes et doc E86 32 Lire aussi ajustement et d veloppement L exp rience des pays ACP Economica Paris 1994 Oyaya Jean R my CREA S n gal Page 12 23 14 12 2005 Pr cisons encore que seul le troisi me terme 3 est un taux brut Les autres termes sont des taux de croissance corrig s
41. s le cas du Gabon et ce pour la p riode tudi e 1987 1998 il faut agir sur la part des d penses d ducation pour am liorer le financement du syst me plut t que sur le produit par t te car le pays tant en situation de crise conomique une grande partie des ressources des individus est probablement affect e des besoins autres que ceux d ducation Mais cette situation ne doit pas conduire l abandon de l objectif qualit de l ducation Si la France n a pas de p trole elle a des id es dit un adage populaire Faisons alors preuve d imagination dans le cas du Gabon VI Pour un syst me d ducation pr ventif Les syst mes ducatifs actuels sont le fruit de diff rentes philosophies p dagogiques Leurs contenus ne sont pas sans subir des influences de la globalisation des syst mes conomiques Une d elles semble en l occurrence tre la qu te d une sorte de philosophie commune l ensemble des pays On peut parler de la qu te d une nouvelle philosophie ducative qui n est pas sans rappeler quelque question du pass Oyaya Jean R my CREA S n gal Page 15 23 14 12 2005 En effet l poque d auteurs tel que Rousseau une des questions qui se posait propos de l ducation tait de savoir si cette derni re consiste former des t tes bien pleines ou des t tes bien faites De nos jours cette question au contenu hautement philosophique ne revient elle pas savoir
42. suivent Ce plan de refondation est tal sur une quinzaine ann es Les investissements constructions sont r partir sur cette p riode En revanche le co t budg taire en termes de masse salariale est lui donn pour une ann e ann e d ach vement du Projet dans l hypoth se o l ensemble du plan aurait t men bonne fin Les cr dits de fonctionnement et d investissement de l ducation de l Enseignement sup rieur et de la Formation professionnelle devraient tre augment es en cons quence 18 Cf Cellule de gestion du projet Conf rence budg taire Education Gabon BAD 2002 13 p Fiche de projet ducation 3 2002 4p et Restructuration du projet ducation 3 2003 Janvier 2003 13 p Doc internes au Minist re de l ducation nationale Cf Cultiver les esprits in Finance amp D veloppement Publication du FMI Juin 2005 Vol 42 N 2 pp8 14 Oyaya Jean R my CREA S n gal Page 8 23 14 12 2005 Ainsi les valuations budg taires fournies ci dessous qui correspondent la traduction financi re du plan de restructuration de l ensemble du syst me scolaire sont des estimations Il y a un besoin d environ 176 milliards de francs cfa pour les investissements et de 82 milliards cfa en terme de masse salariale Ult rieurement des chiffrages pr cis seront n cessaires en termes physiques surfaces construire ou r nover personnels recruter puis financiers programmation budg tai
43. t justifications empiriques Revue Fran aise de P dagogie N 146 janvier f vrier mars 2004 pp 141 52 MONS Nathalie R formes d centralisatrices efficacit et quit des syst mes ducatifs Eclairage international in Rapport Quel est l impact des politiques ducatives Les apports de la recherche Une tude la demande de la Commission du D bat national sur l avenir de l Ecole Avril 2004 30 p MONSEUR Christian DEMEUSE Marc Quelques r flexions m thodologiques propos des enqu tes internationales dans le domaine de l ducation Politiques d Education et de Formation 2004 2 N 11 pp 37 54 MURDOCH Jake Educational Inputs and Outputs an Evaluation of the quality of European and Japanese higher education in Education superior y empleo la situacion de los jovenes titulados en Europe JIMENEZ J de D ed Granada Universit 2003 MURDOCH Jake ORIVEL Fran ois MURDOCH Jake Higher Education Quality in Europe pp 31 40 MURDOCH Jake in Comparative approach to education economics Lisbonne Educa 2003 Collection Cadernos Presgige N 4 41p MURDOCH Jake The measurement of the teaching quality of higher education institutions What do reputational rankings and performance indicators tell us in Contemporary Issues in Higher Education COLUMBUS F ed Nova Science Publishers 2004 para tre Odi vre R La qualit des services
44. tat gabonais alloue beaucoup plus de ressources par l ve que la plupart des pays africains 337 EU par l ve du primaire et du secondaire en 1994 par exemple Mais comme aime le dire le professeur Ren Gendarme les statistiques sont comme les bikinis elles montrent de belles formes mais cachent l essentiel En effet au cours des r centes ann es ce sont plut t des signes d inefficacit et de disparit s de toutes sortes qui caract risent le syst me ducatif gabonais Illustrons ces propos en mettant contribution certains des enseignements tir s de l tude que nous en avons faite Cf Oyaya 1999 1 Ayant opt pour la conception rawlienne 1971 de l quit l analyse met en vidence l existence des diverses formes d quit et de disparit s du syst me telles celles r sum es dans le tableau2 suivant Tableau 2 Effectifs scolaires par r gion et par type d tablissement Publics Priv s Total Publics Priv s Total Estuaire 46 6 32 6 42 6 16 4 117 16 9 HautOgou 12 6 10 90 12 1 16 9 4 5 12 4 MoyenOgou 3 6 5 1 4 5 5 1 5 2 Ngouni 6 7 10 9 7 9 12 4 16 1 13 9 Nyanga 3 9 4 3 4 6 9 6 6 7 4 Ogou ivindo 4 7 5 4 87 10 6 7 7 9 4 Ogou Lolo 4 3 5 6 4 6 9 3 6 8 8 3 Ogou Maritime 9 9 10 3 10 5 6 7 5 6 4 WoluNtem 7 4 14 7 19 5 15 1 27 7 m 20 1 Total 71 4 28 5 100 60 2
45. ts de financement de l ducation surtout avant 1998 Cf graphique 1 g 5 Graphique 1 volution des d penses publiques d ducation En1986 le Gabon applique son premier plan d ajustement structurel Depuis lors les d penses publiques d ducation par t te ont relativement volu la baisse pour conna tre une hausse notamment partir de 1995 Elles repr sentaient 10 82 du total du budget en 1988 9 79 en 1989 1 06 en 1991 et 6 87 en 1998 Tenant compte de l impact simultan des variables exog nes du mod le on note les faits suivants Il y a une absence de tendance affirm e de l volution des d penses publiques d ducation Ceci est confirm par le test de rang de Spearman rg 0 11748 le taux de Student calcul 0 56149 On y d note aussi trois p riodes caract ristiques la p riode d avant 1986 celle allant de 1986 1994 et enfin celle apr s 1994 A partir de 1987 d bute un mouvement de baisse qui se poursuit jusqu atteindre un creux en 1990 Ensuite on observe un timide mouvement ascendant de ces d penses de 1991 1994 ann e de la d valuation du franc cfa C est notamment partir de 1995 qu on observe un mouvement de r guli res hausses 10 Cit in Le Gabon Edicef Edig 1993 p 114 Oyaya Jean R my CREA S n gal Page 4 23 14 12 2005 qui se poursuit jusqu en 1999 Ces quelques remarques illustrent par ailleurs l id e selon laquelle l E
46. tul L ducation fondement du d veloppement durable en Afrique Certains autres auteurs tels Dubet Fet Duru Bellat M 2004 posent la question de savoir si La qualit du syst me ducatif passe t elle par la constitution d une cole juste D autres d montrent plut t que l ducation de qualit c est l cole privatis e Michel de Poncins 2004 d mocratis e DURU BELLAT M 2003 ou d centralis e Mons N 2004 Selon d autres auteurs c est celle qui lutte contre les s gr gations sexistes Duru Bella M 2004 et qui plus g n ralement tient compte des populations d favoris es c R fl chir sur l ducation de qualit c est aussi s int resser aux tudes comparatives et celles traitant des crit res et autres m thodes d analyse A ce propos commen ons par voquer l analyse de Orivel F 2003 soulignant l int r t des comparaisons internationales en ducation le travail collectif de Mason G Beltramo JP et Paul JJ 2004 portant sur une comparaison internationale des tablissements d lectroniques britanniques et fran ais et par exemple aussi les apports de Duru BM Meuret D 2003 2004 concernant la r gulation de l ducation en France et dans les pays anglo saxons d Quant aux travaux portant sur les m thodes et les crit res de qualit du syst me ducatif signalons le travail de Chevaillier Th 2003 relatif aux indicateurs strat giques pour des syst mes d ducation du sup rieur Ce
47. ualit en ducation et formation continue Ed d organisation 1991 DURU BELLAT Marie MEURET Denis English and French Modes of Regulation of the Education System a comparison Comparative Education Carfax Publishing Vol 39 N 4 November 2003 pp 463 477 DURU BELLAT Marie D mocratisation in Dictionnaire d ducation compar e GROUX D Paris l Harmattan 2003 pp 170 176 DURU BELLAT Marie L cole des filles Quelle formation pour quels r les sociaux Paris L Hamattan 2004 2 me dition revue et actualis e 276 p Oyaya Jean R my CREA S n gal Page 20 23 14 12 2005 Jarousse JP et Mingat A Pour une politique de qualit de l cole primaire en Afrique In Revue d conomie du d veloppement N 3 Septembre 1993 pp29 47 Kapplikunnel De Mathew Qualit totale et syst me pr ventif in Orientamenti Pedagogici Luglio Agosto 2001 N 4 MASON Geoff BELTRAMO Jean Paul PAUL Jean Jacques External knowledge sourcing in different national settings a comparison of electronics establishments in Britain and France pp 53 72 Research Policy Vol 33 N 1 2004 MEURET Denis La r gulation de l ducation en France et dans les pays anglo saxons Une comparaison Revue Suisse des Sciences de l Education Academic Press 16 1 2004 pp 33 52 MONS Nathalie Politiques de d centralisation en ducation diversit internationale l gitimations th oriques e
48. une option pour la qualit consiste surtout dans le fait que les membres de l institution soient stimul s pour r unir les conditions n cessaires pour transformer celle ci en une organisation de qualit 27 Le lecteur averti sait que la religion chr tienne sert de fondement philosophique au sysqt me d ducation pr ventif inspir de Don Bosco Une illustration des ces pratiques de corruption la fraude 1 escroquerie dans des domaines comme les constructions scolaires et la fourniture des manuels le gonflement des registres de paie les pots de vin pour des places 1 cole ou de bons r sultats aux examens et le n potisme dans le recrutement des enseignants 29 Il faut faire une distinction entre d tournement et corruption le d tournement est une forme relativement mineure d infraction aux r gles souvent caus e par le besoin par exemple lorsqu il arrive un enseignant de ne pas faire classe pour gagner de 1 argent ailleurs parce que son traitement est trop bas ou n est pas vers temps La corruption est plus grave ibid Oyaya Jean R my CREA S n gal Page 18 23 14 12 2005 VIII R f rences Bibliographiques A1 Quelques textes et rapports de r f rence sur le syst me ducatif gabonais Textes officiels gabonais Loi 16 66 du 9 ao t 1966 portant organisation g n rale de Enseignement dans la R publique Gabonaise Loi 21 84 du 29 d cembre 1984 fixant les r gles applicables lEnseignem
49. us en plus de ressources pour faire face ses ambitions et ce d autant plus qu il y a continuellement forte croissance de la population scolaire et des besoins financiers Oyaya Jean R my CREA S n gal Page 9 23 14 12 2005 III La probl matique et les objectifs de l tude Reflet des deux principaux types d obstacles qui freinent la mise en uvre de syst mes d ducation de qualit deux types de questions demeurent au centre de la pr sente tude i Comment augmenter les d penses publiques d ducation et pr cis ment dit quels sont les facteurs et autres variables qui en d terminent l volution La question est importante car c est de la ma trise de ces variables cibles que d pendent les capacit s de financement requises En outre les r sultats du Programme international pour le suivi des acquis des l ves montrent que les l ves des pays qui investissent davantage dans l ducation tendent acqu rir de meilleures comp tences en mati re d alphab tisme C est par exemple dans ces quelques pays industrialis s que cette relation est la plus vidente savoir des pays d Europe centrale et orientale ainsi que dans des pays d Europe occidentale ayant des niveaux de d penses relativement bas ii Que signifie concr tement une ducation de qualit Construire de nouveaux b timents et augmenter les effectifs d enseignants Changer le contenu des programmes Rompre avec l h ritage colonial pou
50. x cut s Ce sont i le programme d aide de la Banque Islamique de D veloppement BID qui vise la construction d un grand lyc e avec internat dans la r gion du Haut Ogou ii le projet MLA de l UNESCO avec pour objectif l valuation des acquis et des conditions d apprentissage Les deux autres projets qui en l occurrence m ritent un peu plus de commentaires en raison de leur ampleur sont iii le projet ducation de base de l UE Cf FED 8ACP GA 7008 000 3 et iiii celui d nomm ducation Gabon BAD III Le projet ducation de base est un projet d appui institutionnel au minist re de l ducation nationale au niveau central et provincial devant aider tablir les fondations d une v ritable politique sectorielle de l ducation de base long terme 15 20 ans Ce projet a trois volets principaux 1 Le soutien la planification et la programmation permettant de disposer d une vue globale du syst me ducatif et de d velopper par la suite une v ritable politique de l ducation fond e sur un syst me d information statistique un programme national d valuation du syst me ducatif et des apprentissages et une gestion informatis e monitoring valuation budget et finance 2 L appui la formation initiale et continue des enseignants et des personnels d encadrements et enfin 3 le troisi me volet du projet est un appui aux constructions scolaires Mais si ses objectifs globaux sont l am l
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