au service de la maison individuelle
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1. Lorsque le constructeur fournit les plans la passation d un contrat de construction de maison individuelle est obligatoire quelque soit l importance des travaux dont il se charge et m me s il ne s engage qu la r alisation du gros uvre Cour d appel d Orl ans chambre civile 27 mars 1997 Saulnier contre Marques Bien que les ma tres d ouvrage aient pass un contrat de ma trise d uvre avec l architecte celui ci s est en fait charg de la construction d une maison individuelle d apr s les plans qu il leur a propos s et aurait d passer un contrat de construction dans la mesure o il a tabli les plans de leur maison d habitation en vue du d p t de la demande de permis de construire a chiffr le co t total des travaux choisi lui m me les entreprises sans qu aucun contrat n ait t pass par les ma tres d ouvrage avec ces entreprises suivi les travaux et d livr les bons d acompte suivant l avancement des travaux et r gl les factures Cour d appel de Besan on chambre civile affaire Perrenin Long Le ma tre d ouvrage avait donn mission la soci t de lui faire construire sa maison individuelle parmi les mod les que celui ci lui avait propos au vu des plans pr tablis Le contrat de ma trise d oeuvre pass comprend apr s l ex cution des plans un devis avec des prix forfaitaires globaux et non r visables pour chaque corps de m tier et le ma tre d uvre s est r serv de2. F D RATION FRANCAISE DES CONSTRUCTEURS DE MAISONS INDIVIDUELLES CONTACT PRESSE INFINIT ES Christophe Giraudon christophe infinites fr Agn s Heudron agnesh infinites fr T l 01 30 80 09 09 Fax 01 30 80 09 29 1 rue du Moulin 78590 Rennemoulin www infinites fr SOMMAIRE La F d ration Fran aise des Constructeurs de Maisons Individuelles AU SERVICE DE LA MAISON INDIVIDUELLE p 3 1 1 Former informer assister ses membres 1 2 Promouvoir la maison individuelle d fendre le consommateur 1 3 Interlocuteur privil gi des pouvoirs publics GARANT DES BONNES PRATIQUES DU SECTEUR p4 2 1 D noncer les d rives des faux constructeurs 2 2 Non respect des lois le point sur la loi Spinetta et la loi de 1990 2 3 tre force de proposition ORGANIS E SUR LE PLAN NATIONAL p6 3 1 Un pr sident f d rateur 3 2 Une Structure nationale 3 3 Implantations r gionales 34 Une ouverture internationale ANNEXES 58 4 1 Les actions r centes de la FFC 4 2 L engagement Maison de Confiance 4 3 Le march de la maison individuelle la France en retard 4 4 Le p rim tre de la loi de 1990 et ses contraintes 4 5 Quelques jurisprudences O AU SERVICE DE LA MAISON INDIVIDUELLE Cr e en 1993 la FFC regroupe plus de 300 petits et moyens constructeurs de maisons individuelles repr sentatifs de la profession Li Promouvoir la maison individuelle d fendre le consommateur La FFC e
3. gt Le march mondial de la Maison Individuelle Force est de constater que la France est tr s en retard dans tous les classements li s l accession la propri t ou la place de la maison individuelle dans l habitat Dans l hexagone seulement 58 des fran ais sont propri taires de leur logement voir tableau ci dessous POURCENTAGE DES PROPRIETAIRES POURCENTAGE PORTUGAL LUXEMBOURG SUEDE GRANDE BRETAGNE REPUBLIQUE TCHEQUE ETATS UNIS CANADA FINLANDE JAPON DANEMARK FRANCE ALLEMAGNE Pourquoi ce qui est possible dans d autres pays reste toujours difficile en France Le probl me est probablement li aux lourdeurs administratives et juridiques qui r gissent l accession ainsi qu au syst me de financement quelque peu archa que par rapport ceux d autres pays o les pr ts se font depuis longtemps sur 30 ans et sans apport personnel Etats Unis par exemple La place de la maison individuelle reste faible en France alors que toutes les tudes d montrent que non seulement la volont d acc der la propri t est forte mais aussi que la maison individuelle est pl biscit e par 86 6 des moins de 35 ans d sirant acqu rir un logement tableau ci apr s REPARTITION DES MAISONS INDIVIDUELLES DANS LE PARC DU LOGEMENT SELON LES PAYS POURCENTAGE IRLANDE JAPON AUSTRALIE BELGIQUE ROYAUME UNI LUXEMBOURG NORVEGE Pays Bas ETATS UNIS DANEMAR
4. sente la France aux c t s de la F d ration Fran aise du B timent FFB au sein de l International Housing Association IHA qui regroupe les F d rations de Constructeurs du monde entier L IHA r unit chaque ann e ses repr sentants lors d un Congr s o s changent des id es et des informations sur le d veloppement de l accession la propri t en maison individuelle Pour se tenir inform e de l volution du march international la FFC a galement nou des contacts troits avec ses homologues trangers notamment la NAHB National Association of Home Builders plus puissant syndicat professionnel US dont elle est le seul interlocuteur en France ANNEXES 4 1 Les actions r centes de la FFC La FFC est une organisation militante et agissante F d ration de proximit elle multiplie les actions sur le terrain et mobilise l ensemble des acteurs du march de la maison individuelle Campagne d information sur les actions de sensibilisation de la FFC aupr s du gouvernement et de l administration incitations fiscales Partenariat avec le Bureau de V rification de la Publicit BVP pour la mise en application d une charte thique destin e bloquer la diffusion des publicit s trompeuses Approfondissement de la collaboration avec les huissiers de justice En 2007 formation des huissiers par la FFC la connaissance de la et 2008 profession de constructeur nouvelle clause du Contrat de Construction Lance
5. PRESIDENT SECRETAIRE GENERAL ADMINISTRATEUR PRESIDENT D HONNEUR ADMINISTRATEUR ADMINISTRATEUR ADMINISTRATEUR ADMINISTRATEUR ADMINISTRATEUR 3 3 Implantations r gionales REGION Alsace Jean Paul HIGY T l 03 89 67 92 00 REGION AQUITAINE T l 01 30 08 21 90 EEE DELEGUE St phane CLERC T l 03 80 52 87 69 z a Serge BERNARD T l 02 23 30 77 52 SPON IRE TAGNE Olivier MORVAN T l 02 98 41 50 60 PRESIDENT Michel FROT T l 02 48 70 99 91 REGION CENTRE DELEGUEE Nadine BESSONNEAU T l 02 47 74 15 16 DELEGUE Olivier CLAYETTE T l 02 47 74 15 16 ARDENNE R CENT ELEC EE Desecue Guido Massim T l 03 87 56 91 19 REGION Mipi PYRENEES T l 05 34 25 22 52 REGION NORD PAS DE PRESIDENT Bernard PERARD T l 03 21 80 86 86 CALAIS DELEGUE BRUNO PIGACHE T l 06 08 62 61 41 Flor al ORDONEZ T l 02 35 87 48 22 REGION NORMANDIE REGION PAYS DE LOIRE CHARENTES T l 02 40 13 09 10 REGION PROVENCE Jo lle CATANIA T l 04 92 02 92 05 COTE D AZUR EME DELEGUE Jahid Sac T l 04 74 29 97 13 La F F C exerce un conseil de proximit en tenant compte des disparit s r gionales et des pr occupations sp cifiques de chacun de ses adh rents La plupart des grandes r gions sont ainsi dot es de structures op rationnelles avec un Pr sident ou un D l gu repr sentatif de la profession lui m me constructeur 3 4 Une ouverture internationale Depuis janvier 1998 la FFC repr
6. FFC alerte ses membres des modifications l gislatives et r glementaires relatives leur activit Elle met galement leur disposition toutes les informations ayant trait l exercice de leur m tier et leur apporte l clairage juridique n cessaire la bonne compr hension des textes Elle dite le magazine Pro Bomo trimestriel destin aux entreprises du secteur aux d cideurs politiques et institutionnels DDE Huissiers Elus locaux Notaires Associations de consommateurs ayant pour ESS O relrR e 172 but de d fendre et d informer l ensemble de la profession Tr s ls PPR complet ce magazine tir pr s de 10 000 exemplaires traite des sujets d actualit li s au m tier de constructeur de maisons individuelles r glementation grands projets march et rend compte des actions men es par la FFC notamment de ses fr quents entretiens avec les itendew exclusive pouvoirs publics La Lettre du Constructeur outil tr s r actif qui fait l tat r gulier et chaud des combats men s par la FFC sert de v ritable fil rouge avec ses adh rents et sympathisants Elle est tir e pr s de 500 exemplaires fk Tous les constructeurs adh rents la FFC appliquent le Contrat de Construction de Maison Individuelle tel que d finit par la loi du 19 d cembre 1990 Cette derni re a pour principal objet de prot ger le ma tre d ouvrage remboursement garanti en cas de versement d acompte et livraison pri
7. K CANADA PORTUGAL ESPAGNE FINLANDE FRANCE ALLEMAGNE GRECE SUISSE SUEDE ITALIE SOURCES V VVVVVVVVVVVVVVVVVV Australian Bureau of Statistics Canberra City Statistika centralbyran Stockolm Office F d ral de la Statistique Berne Institut National de Statistique Bruxelles Danmarks Statistick Copenhague Statitisches Bundesamt Wiesbaden Central Statistics Office Dublin Instituto Nazionale di Statistica Rome National Statistical Service of Greece Ath nes Service Central de la Statistique et des Etudes Economiques Luxembourg Centraal Bureau voor de Statstiek Voorburg Pays bas Office for National Statistic Londres Instituto Nacional de Estatistica Lisbonne Statistik Sentralbyra Oslo US Census Bureau Washington DC Statistics Bureau amp Statistics Center Tokyo Statistics Finland Helsinski Statistics Canada Montr al INSEE Paris 4 4 Le p rim tre de la loi de 1990 et ses contraintes Le p rim tre de la loi de 1990 est tr s vaste puisque le Contrat de Construction s applique toute personne qui se charge de la construction d une maison individuelle selon un plan qu elle propose ou fait proposer aux ma tres d ouvrage Sont concern s L entrepreneur g n ral qui r alise la totalit des travaux selon un plan qu il propose ou fait proposer L entrepreneur qui ex cute partiellement les travaux et fait a
8. ant que Contrat de Construction SUR L ABSENCE D ASSURANCE Bien que le ma tre d uvre soit en principe assur en d cennale la base de calcul n est pas la m me et la garantie risque de ne pas pouvoir jouer Le ma tre d ouvrage se retrouve alors devant un constructeur ne lui offrant aucune garantie voulue par le l gislateur en raison de contrats d assurances mal adapt s la situation r elle Cassation 1 chambre civile 10 d cembre 1996 compagnie d assurance La Concorde contre soci t Villa Roc Tradition SUR LA RESPONSABILIT DES BANQUES Les obligations de l organisme pr teur immobilier impliquent que celui ci investi d une obligation de v rification ant rieure l offre de cr dit portant sur la r gularit du contrat qui lui est soumis ne peut se satisfaire de la qualification de la convention donn e par les parties dans un domaine o la fraude la plus fr quente consiste adosser le contrat de ma trise d uvre des march s d entreprises Le pr teur a donc commis une faute en n attirant pas l attention de ses futurs clients sur l irr gularit du contrat faute se situant dans la phase contractuelle de la convention de cr dit Cour d appel de Versailles chambre 4 16 mars 1999 UCB contre Marteau Attendu que l article L231 10du Code de la Construction et de l habitation ne dispense pas le pr teur de son obligation de renseignement et de conseil l gard du ma tre
9. de l ouvrage qui il fait une offre de pr t que si le pr teur de deniers ne peut s immiscer dans la convention pass e entre le constructeur et le ma tre de l ouvrage le banquier n en a pas moins titre de renseignement et de conseil l obligation de d terminer avec son client d pourvu de connaissances juridiques le cadre contractuel du projet qu il accepte de financer la Cour d Appel qui n tait pas tenue de proc der une recherche sur l existence d un plan que ses constatations rendaient inop rante a pu en d duire qu en s abstenant de rechercher si la convention pass e entre les poux A et M J ne recouvrait pas en r alit un contrat de construction de maison individuelle imposant le respect des dispositions protectrices dict es par le CCH le Cr dit Mutuel avait commis une faute ouvrant droit r paration Cour de cassation 27 novembre 2003
10. e des adh rents FFC L ATTACHEMENT A LA MAISON TRADITIONNELLE EST ENCOURAGE UN CONTROLE DE LA LEGALITE DU CONTRAT EST RIGOUREUSEMENT EFFECTUE TOUTES LES GARANTIES DE SECURITE SONT REUNIES POUR L ACQUEREUR TOUTES LES LOIS SOCIALES SONT RESPECTEES PAR LE CONSTRUCTEUR MAISON DE CONFIANCE FACILITE LA VIE QUOTIDIENNE L AGREMENT DES CONSTRUCTEURS EST CONTROLE PAR LES EXPERTS ET LES CONSOMMATEURS LE DROIT AUX CONSEILS ET A L ASSISTANCE D OFFICIERS MINISTERIELS Seuls les constructeurs de maisons individuelles construisant dans les r gles de l art ont droit la marque Maison de Confiance Mat riaux utilis s modes de construction styles propos s sont pris en compte pour justifier l attribution et l utilisation de la marque Seuls sont agr s les constructeurs proposant et appliquant l unique contrat l gal pour construire une maison individuelle savoir le contrat de construction conforme la loi du 19 d cembre 1990 En outre toute construction b n ficiant de la marque Maison de Confiance fera l objet d un contrat de construction sp cifique Les constructeurs agr s Maison de Confiance disposent pour leurs clients des garanties l gales les plus tendues remboursement ventuel de l acompte garantie de livraison au prix convenu garantie biennale d cennale et dommage ouvrage Des assureurs et des garants d livrent ces garanties Les constructeurs adh re
11. ec les Pouvoirs publics sur l am nagement et la sauvegarde du FGAS En 2005 En 2004 Actions de lobbying pour l application de la loi de 1990 La FFC s est efforc e de mobiliser les diff rents acteurs concern s par cette loi Les constructeurs en leur demandant de d fendre leur m tier contre certains ma tres d uvre et entrepreneurs les Faux Constructeurs Les journaux en leur demandant de ne pas diffuser de publicit de publicit s de faux constructeurs Les notaire en leur demandant ne pas passer les actes de terrains et pr ts dans ce cas Les banquiers en leur demandant de ne pas pr ter Signature d un protocole d accord avec les Huissiers de Justice sur l ensemble du territoire afin de mieux d fendre et conna tre la loi de 1990 Dialogue et recherche de synergie avec les autres syndicats D fense du m tier de constructeur et promotion de la maison individuelle Information pr s de la profession par La Lettre du Constructeur Recherche de nouveaux assureurs et garants D blocage du foncier et mise en place d une identit terrain 4 2 Les engagements Maison de Confiance Les engagements Maison de Confiance se composent de 7 articles Maison de Confiance est une marque collective qui f d re l ensemble des acteurs qui respectent l unique contrat l gal pour construire une maison individuelle celui conforme la loi du 19 d cembre 1990 C est un engagement fort de l ensembl
12. faire ex cuter les travaux convenus par les entreprises de son choix Cour de cassation 3 chambre civile audience publique du 20 juin 2001 affaire soci t Alsace Cr ation contre Fillinguer Sont consid r s constructeurs au sens de la loi de 1990 les personnes qui se chargent d tablir les plans d une construction et d effectuer les d marches n cessaires l obtention d un permis de construire et d un financement pour le compte du client Et plus g n ralement toute personne physique ou morale m me n ayant pas la qualification d entrepreneur qui l instar du promoteur prend l initiative et assume personnellement l gard du ma tre d ouvrage le soin principal de l op ration Cour d appel de N mes Chambre correctionnelle 28 avril 1998 n 450 98 Est toujours valable la jurisprudence qui a rejet la qualification de contrat de ma trise d uvre Cassation 3 me chambre civile 1er avril 1992 affaire D dicace contre Quatrin Dans cette affaire une soci t proposait sur catalogue des mod les de constructions dont les plans tablis par un architecte demeuraient sa propri t La convention sign e pour un co t global comprenant le montant des travaux les honoraires d architecte et ceux de la soci t se r servant la coordination interdisait au ma tre d ouvrage de choisir les entreprises de leur donner des ordres ou de les payer directement Elle a t requalifi e par les juges en t
13. ment d une campagne publi promotionnelle en faveur de la marque collective Maison de Confiance Diffusion tous les mois de La Lettre des Constructeurs nouvelle formule Poursuite et renforcement des colloques en province Cr ation d un document pratique d information destin aux ma tres d ouvrage Amplification des campagnes de presse de sensibilisation et des colloques r gionaux Campagne promotionnelle en faveur de la marque collective Maison de Confiance En 2006 Mise en uvre d une charte thique visant la labellisation du Contrat de Construction d une Maison Individuelle Organisation d un colloque national Paris sur le th me de la d fense de la profession de Constructeur de Maisons Individuelles et des droits du consommateur Toutes actions et r actions n cessaires la d fense et la promotion des vrais constructeurs Cr ation du nouveau magazine de la FFC Pro Domo diffus 10 000 exemplaires Actions aupr s des pouvoirs publics pour le maintien et le d veloppement du pr t taux z ro Actions aupr s des pouvoirs publics pour la prise en compte de l assurance dommage ouvrage dans le projet de r forme du Permis de Construire Association la r flexion du Minist re du Logement sur le projet de maisons 100 000 euros Reprise des colloques avec les huissiers de justice sur l application de la loi de 1990 D fense du dispositif Robien pour l investissement locatif Discussion av
14. n plus de son r le naturel d information et d assistance aupr s des constructeurs se bat pour promouvoir la maison individuelle et d fendre les int r ts des consommateurs contre les faux constructeurs qui se jouent de la l gislation en vigueur mais aussi contre les lourdeurs administratives et les diff rents blocages que peuvent rencontrer les particuliers lorsqu ils se lancent dans leur projet de construction En effet les tudes montrent que pr s de 80 des Fran ais r vent de devenir propri taire d une maison individuelle probl mes de foncier pr ts inaccessibles autant de sujets qu aborde r guli rement la FFC avec les pouvoirs publics 1 2 Interlocuteur privil gi des pouvoirs publics La FFC n est pas un simple organe repr sentatif de la profession de constructeur de maisons individuelles mais s affiche comme une f d ration militante apolitique Dans son r le de d fenseur de la profession et des int r ts des consommateurs elle est r guli rement re ue et entendue par les pouvoirs publics et les diff rents intervenants que sont les notaires ou les huissiers de justice Ainsi une charte de partenariat a t sign e entre la FFC et la Chambre Nationale des Huissiers de Justice dans le but de pr ner le respect de la loi de 1990 qui pr side la construction de toute maison individuelle Cf 2 3 1 3 Former informer assister ses membres Exer ant une veille l gislative permanente la
15. nt aussi la possibilit de contrer cette ill galit Selon la FFC les Pouvoirs publics se doivent de faire pression afin que les banquiers pr teurs refusent l attribution de pr ts taux z ro si le constructeur ne pr sente pas toutes les garanties qu apportent la loi Spinetta et la loi de 1990 et que les notaires refusent la signature des actes impliquant de faux constructeurs Au del de ces propositions concr tes que la FFC esp re bien voir inscrites rapidement dans les textes cette derni re multiplie les contacts que ce soit avec les pouvoirs publics ou les diff rents intervenants dans la construction de maisons individuelles Sa proximit du terrain et son r le d interm diaire lui ont permis notamment de signer une Charte de Partenariat avec la Chambre nationale des Huissiers de Justice Aujourd hui celle ci mobilise sa profession pour que les huissiers de justice gt se forment au droit de la construction notamment au regard des dispositions de la loi du 19 d cembre 1990 gt d veloppent au sein de leurs tudes une activit de conseil envers les futurs ma tres d ouvrage et les constructeurs de maisons individuelles Parall lement des actions sont men es en synergie entre les deux organisations Ainsi la FFC recommande aux constructeurs d ins rer dans leurs contrats une clause permettant aux particuliers de recourir un conciliateur en cas de probl me Ce conciliateur tant l huissier de Justice le
16. nts sont des entreprises citoyennes respectueuses du Code du Travail en vigueur dans le b timent et font b n ficier leurs clients d une main d uvre qualifi e prot g e fid lis e Ma tres d ouvrage et constructeurs collaborent ainsi en toute confiance Les constructeurs agr s Maison de Confiance offrent chacun de leur client le Mode d Emploi Maison de Confiance pour faciliter la vie quotidienne au foyer d s le premier jour de l installation du nouveau propri taire Des conseils d entretien et des astuces in dites sont recueillis dans ce mode d emploi V ritable carnet d entretien il permet aussi chacun de valoriser son patrimoine La FFC est seule habilit e d livrer la marque et le logo Maison de Confiance Elle se r serve le droit et se donne les moyens de faire appel la comp tence d experts reconnus et des associations de consommateurs pour valider les agr ments donn s aux constructeurs par la FFC En cas de doute sur l authenticit et le contenu du Contrat de Construction qui est propos le ma tre d ouvrage a la possibilit en se recommandant de la FFC de s adresser un Officier Minist riel asserment en l occurrence un Huissier de Justice en qualit de tiers objectif qui pourra constater titre pr ventif tel ou tel manquement ventuel et intervenir le cas ch ant dans un processus de conciliation 4 3 Le march de la maison individuelle la France en retard
17. on d une maison individuelle imposant ainsi un cadre juridique tous les professionnels de la construction Le dispositif l gal est galement assorti de nombreuses obligations telles que des conditions r solutoires d obtention de financement de permis de construire d une assurance dommage ouvrage d une garantie de livraison et celle d tre propri taire du terrain la garantie de remboursement de l acompte vers un d lai de r tractation de 7 jours une nonciation pr cise du contenu du contrat etc Or la plupart des ma tres d uvre et certains professionnels du B timent n appliquent pas ces r gles qu ils jugent trop contraignantes et les contr les op r s s av rent inefficaces 2 3 tre force de proposition Non protection du consommateur concurrence d loyale l assurance dommage ouvrage peut repr senter de 6 8 du devis ces d rives peuvent pourtant tre stopp es L actuel projet de r forme du permis de construire repr sente l opportunit d ins rer dans les textes un dispositif bloquant qui permette l application g n ralis e de la loi Spinetta Ainsi la FFC a confirm sa proposition d inclure la phrase suivante dans le texte portant sur le nouveau permis de construire Le permis de construire est accord sous la condition suspensive de la fourniture dans les trois mois de sa d livrance d une attestation d assurance dommage ouvrage Les banquiers pr teurs et les notaires o
18. plus proche ORGANIS E SUR LE PLAN NATIONAL 3 1 Un pr sident f d rateur Le 6 Octobre 2008 G rard Lebesgue a t lu la Pr sidence de la F d ration Fran aise des Constructeurs de Maisons Individuelles Il succ de Maurice Penaruiz nomm Pr sident d Honneur Professionnel du B timent depuis le d but de sa carri re G rard Lebesgue a occup divers postes de terrain et de i 7 direction dans une importante entreprise g n rale du b timent avant de cr er en 1986 sa propre entreprise en Aquitaine dans le secteur de la maison individuelle Tout en assumant la direction active de sa soci t il rejoint peu apr s sa cr ation la F d ration Fran aise des Constructeurs de Maisons Individuelles comme 7 Administrateur Il y occupe successivement les fonctions l d de tr sorier et de Vice Pr sident en 1998 puis en 2005 devient pr sident d l gu Par son engagement syndical de longue date par sa rigueur et sa d termination G rard Lebesgue entend entour des Administrateurs constituant le Conseil mener un r le f d rateur aupr s d une profession actuellement sous repr sent e Il a la volont de poursuivre et d amplifier les actions de fond n cessaires la promotion et la d fense de la profession de constructeur de maisons individuelles tant aupr s des pouvoirs publics qu aupr s de toutes les instances repr sentatives 3 2 Structure nationale PRESIDENT VICE PRESIDENT VICE
19. ppel des sous traitants ou d autres entreprises charg es de traiter directement avec le ma tre d ouvrage Plus g n ralement toute personne physique ou morale qui l instar d un promoteur prend l initiative et assume le suivi principal de l op ration Les bureaux d tude prenant en charge une partie des travaux ou proposant par voies publicitaires la construction de maisons types moyennant un prix forfaitaire et en imposant aux clients de recourir certaines entreprises La personne qui se charge d tablir le plan d une construction et d effectuer les d marches visant l obtention d un permis de construire ou d un financement pour le compte d un client En fait seuls sont exclus du champ d application les architectes ou ma tres d uvre ne participant pas directement la fourniture du plan et ne proposant pas de constructions types selon un prix forfaitaire Ce qui est exceptionnel Les contraintes de la Loi de 1990 sont tr s importantes et illustrent la volont du l gislateur de prot ger parfaitement le consommateur mais aussi de rendre plus compr hensible la lecture juridique de son engagement Une d finition du contenu du contrat comportant La d signation du terrain La consistance et les caract ristiques techniques du b timent y compris les travaux d adaptation au sol et les raccordements ainsi que tous les travaux d quipement indispensables l implantation et l
20. utilisation de l immeuble Le co t du b timent comportant le prix convenu avec le constructeur ainsi que le montant des travaux qui ne seraient pas inclus dans le prix convenu travaux r serv s mais qui s av re indispensables la construction Les modalit s de r glement Les diff rentes dates et d lais d ex cution Une facult de r tractation dans les 7 jours Des conditions suspensives Condition suspensive d obtention du financement Condition suspensive d obtention du permis de construire Condition suspensive d achat du terrain Condition suspensive d obtention de la garantie de livraison Condition suspensive d obtention de l assurance dommage ouvrage L existence de garanties ext rieures Garantie de remboursement de l acompte vers Garantie de livraison au prix convenu L existence d une assurance dommage ouvrage 4 5 Quelques jurisprudences SUR LE CHAMP D APPLICATION DE LA LOI Une personne physique ou morale qui se chargerait d une partie des travaux ou qui interviendrait la suite d une publicit pour proposer de fa on r p titive la construction de mod les types moyennant un prix forfaitaire en imposant aux clients de recourir aux entreprises avec lesquelles elle a l habitude de traiter serait tenue de passer un contrat de construction de maison individuelle Cour de Cassation 3 chambre civile 5 d cembre 1990 n 8912931 soci t Home 67 contre Duchossois
21. uvrage la couverture des frais r sultant d un dommage quel qu en soit la cause et la responsabilit dans un d lai inf rieur 105 jours Tout le monde s accorde sur le fait que la loi est largement contourn e par des intervenants ind licats Ainsi pr s de la moiti des 170 000 maisons construites en diffus le sont sans la garantie de l assurance dommage ouvrage Sans elle le consommateur ne peut revendre son bien pendant la p riode de 10 ans correspondant la garantie d cennale De m me en cas de sinistre pendant cette p riode le ma tre d ouvrage est contraint d engager des proc dures lourdes qui ne peuvent aboutir au d dommagement qu au bout de 7 ann es en moyenne gt Autre loi non respect e celle du 19 d cembre 1990 Cette loi impose pourtant le Contrat de Construction de Maisons Individuelles qui apporte aux consommateurs deux garanties fondamentales en cas de d faillance du constructeur le remboursement de l acompte 5 et la garantie de livraison prix et d lais convenus La loi du 19 d cembre 1990 inscrit en pr ambule le respect du consommateur elle a pour vocation initiale d viter toute d rive en tentant d unifier le statut juridique sous le r gime duquel une maison individuelle devait tre difi e Les pr ceptes de cette loi destin e prot ger les consommateurs sont tr s clairs ils instituent l obligation d tablir un Contrat de Construction en pr alable la r alisati
22. x et d lai convenus GARANT DES BONNES PRATIQUES DU SECTEUR 2 1 D noncer les d rives des faux constructeurs La profession de constructeur de maison individuelle est tr s encadr e tous les intervenants sont sens s tre prot g s par un cadre l gislatif tr s stricte et tr s pr cis Cela passe notamment par la loi Spinetta qui oblige le constructeur souscrire une assurance dommage ouvrage et la loi du 19 d cembre 1990 qui instaure le Contrat de Construction de Maisons Individuelles CCMI Seulement alors que certains se f licitent de voir le nombre de CCMI progresser alors qu il devrait tre 100 depuis 15 ans la FFC rappelle que pr s de la moiti des constructions r alis es en secteur diffus se font hors du cadre l gal Une situation aberrante et intol rable tant du point de vue du consommateur qui n est pas prot g que des constructeurs respectant la loi qui subissent une concurrence d loyale 2 2 Non respect des lois le point sur la loi Spinetta et la loi de 1990 Sur les quelques 170 000 maisons individuelles r alis es chaque ann e en secteur diffus pr s de la moiti dispose d une assurance dommage ouvrage application de la loi Spinetta et moins de la moiti galement est plac e sous le r gime tr s protecteur du CCMI instaur par la loi de 1990 gt La loi Spinetta oblige le constructeur souscrire une assurance dommage ouvrage Elle permet de garantir au ma tre d o
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