Formation par la Recherche n°9, décembre 1984
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1. Candidats sans dipl me d ing nieur Candidats avec dipl me d ing nieur 3 D 3 I Dr E ma 3 octeur a a nieur cycle Docteur Dr Eat oy cycle d Etat Divers Total Ing nieur Ing nieur Ing nieur Ing nieur TO Candidats inscrits s 7 UNS al 4 47 3 53 3 17 47 5 n 595 Candidats inscrits entre le 01 10 83 et le 30 09 84 2 3 s w 4d p 2 Ke a5 Total des dossiers trait s entre X d 3 le 01 10 83 etle 30 09 84 A B 868 D gt 2 a i G ses Candidats sortants entre 5 le 01 10 83 et le 30 09 84 5 e 2 3 3 a 1 d Candidats inscrits i aasin amccl 40 3 1 455 1 3 s8 1 B 528 2 Activit du 01 10 83 au 30 09 84 R partition des candidats sortants par employeurs et par dipl mes Candidats sans dipl me d ing nieur Candidats avec dipl me d ing nieur Total Employeurs J par Docteur a rieur 3 cycle Docteur Dr Eat a1 lemployeurs d Eut Divers Total l Ing nieur Ing nieur Ing nieur Ing nieur T01 ui Universit s coles 3 7 40 4 5 45 CNRS INSERM ORSTOM INRA 15 4 1 20 5 1 1 21 Grands organismes CEA CNET p ONERA BRGM Institut Pasteur sd 3 2 ia v s Industries et Centres techniques 146 5 3 i3 2 2 47 4 55 209 Emplois non connus dossiers sans suite 125 8 3 136 3 4 16 2 25 161 Divers administrations h pitaux enseignement secondaire 101 5 1 107 1 4 2 72. puissent se fier aux pr visions de la m t o agriculture entreprises du secteur de l nergie transporteurs terrestres maritimes et a riens entreprises du b timent et des travaux publics tourisme s curit civile Monsieur Jean Auroux Secr taire d Etat charg des Transports 1 rappelait r cemment que l utilisation de ces donn es permet aux entreprises concern es de r aliser des conomies qui atteignent plusieurs milliards de francs Le Centre de Recherches en Physique de l Environ nement laboratoire commun au CNET et au CNRS est l un des nombreux suite page 2 Avec son fr re jumeau ce radar m t orologique RONSARD est utilis pour l tude des orages et des autres syst mes pr cipitants Ces radars sont mobiles et permettent de traquer les orages du Sud Ouest de la France jusqu en C te d Ivoire Nationale des Industries Agro alimentaires ont accept une collaboration similaire Ces diffusions s ajoutent celles que nous assurent des publications techniques et professionnelles Ainsi nous sommes en mesure de sensibi liser des milieux avec lesquels nous n tions pas familiaris s jusqu ici les PME PMI dont l effort d innovation et de modernisation est important repr sentent une part significative du march de l emploi scientifique L ANVAR qui nous apporte un soutien cons tant l a bien compris Par ailleurs l initiative du Comit
3. ces tudes sur la propagation des ondes le CRPE effec tue galement des travaux th oriques sur les modulations de signaux La recherche actuelle s appuie de plus en plus sur la ma trise des techniques informati ques Ceci est encore plus vrai dans le cas des laboratoires impliqu s dans l observation des ph nom nes naturels par des moyens au sol ou l aide d quipements embarqu s bord de satellites Le CRPE ne faillit pas cette volution Sur ses deux sites d Issy les Moulineaux et de Saint Maur il est quip de mini ordinateurs travaillant en local et de ter minaux lui permettant de communiquer avec les gros ordinateurs du CNET du CNRS et du CNES Les th sards qui travaillent au CRPE ont donc l occasion de pratiquer des techniques informatiques sophistiqu es que ce soit dans un but de mod lisation ou de traitement de donn es Le CRPE forme en effet des th sards en provenance d une dizaine de DEA et de plusieurs coles d ing nieurs Leur nombre varie selon les ann es De 1980 1984 23 tu diants ont pass leur th se de troisi me cycle ou de docteur ing nieur Cette ann e il y a 7 stagiaires en premi re ou deuxi me ann e de bourse Sur les 23 th sards form s de 1980 1984 9 ont obtenu un poste au CRPE 13 ont trouv des situations l ext rieur dont 5 temporaires bourses de docteur d Etat ou de Ph D et 8 d finitives emplois dans des soci t s publiques ou priv es po
4. des Usagers de l Association Bernard Gregory toutes nos nouvelles candidatures font l objet de mises jour concises que nous diffusons rapidement sous la forme d une lettre entre les parutions des recueils complets Pour que cet effort soit pleinement ren table il est n cessaire de veiller la fiabilit de l information ainsi diffus e candidatures curriculum vitae fiches r sum s doivent tre complets et jour La multiplicit de nos moyens de diffusion ajout e un nombre croissant de candidatures parall le laug mentation du nombre de th ses dont nous nous r jouissons rendent ces exigences encore plus strictes Il convient tout particuli rement d aider nos jeunes candidats mieux prendre conscience de la complexit de l insertion professionnelle et de la nature du march de l emploi scientifique celui ci est essentielle ment national parfois m me international A cet gard le manque de mobilit g ogra phique handicape lourdement certains de nos candidats et rend notre t che difficile sinon vaine Les Bourses de l Emploi dont plus de la moiti b n ficient du soutien actif des Cellules d Information et d Orientation uni versitaires ont fourni un effort consid rable Le moment est venu de r fl chir ensemble une am lioration des proc dures suite page 8 Sommaire Editorial par Jos Du c t des laboratoires Le Centre de Recherches en Physique de l Envi
5. environnement car la temp rature et la vitesse du vent au niveau de la mer sont encore de grandes inconnues surtout dans l h misph re Sud de la plan te Pour obtenir quelques claircissements sur ces ph no m nes le CRPE met au point un capteur en hyperfr quence destin tre embarqu sur le futur satellite de l Agence spatiale euro p enne ERS 1 Plusieurs quipes du CRPE tudieront les flux thermiques de vapeur d eau et de quantit de mouvement l inter face oc an atmosph re d s que les donn es recueillies par ERS 1 seront disponibles En combinant ces mesures avec d autres t l d tection en hyperfr quence d tection acoustique hydrophones le CRPE esp re apporter sa contribution la compr hension des changes entre l oc an et l atmosph re L utilisation de satellites comme supports d exp riences est presque une routine au CRPE Il est vrai que la g ophysique externe doit beaucoup aux satellites sondeurs et voyeurs qui lui fournissent toute l imagerie n cessaire Actuellement pour mieux comprendre la magn tosph re terrestre et son interaction avec le vent solaire le CRPE travaille avec le satellite g ostationnaire europ en GEOS ainsi qu avec trois satellites am ricano europ ens ISEE Les projets pour l avenir pr voient des exp riences bord du satellite su dois VIKING lancement pr vu en 1985 de deux satellites franco sovi tiques INTERBOL 1989 et du satellite e
6. tu es et d importants investissements lui ont t consacr s aux membranes fluor es Pour ma triser les techniques de la r ticula tion des plastiques par irradiation il fallait un sp cialiste L Acome s est adress e au profes seur Adolphe Chapiro directeur du Labora toire de Chimie Macromol culaire sous Rayonnement D autant que germait d j dans l esprit des dirigeants de la coop rative ouvri re une id e pour le moins audacieuse Ces fabricants de c bles de tuyaux et de fen tres s taient mis s rieusement r fl chir aux membranes pour cellules lectrolytiques Ce besoin de membranes explique Monsieur Adolphe Chapiro se fait sentir depuis longtemps Elles sont d j couramment utilis es pour le dessalement de l eau par osmose inverse ou par lectrodialyse ainsi que dans les industries agro alimentaires et pharma ceutiques Ainsi une convention entre les Etats Unis et le Mexique datant du dix neu vi me si cle stipule que les eaux du Colorado doivent tre utilisables par les fermiers mexi cains Or le Colorado avant de traverser la fronti re passe par de nombreuses r gions d sertiques Les Etats Unis ont donc t obli g s d installer une station de dessalement avant la fronti re mexicaine En lectrochimie la membrane joue le r le d un s parateur entre les deux lectrodes d un accumulateur alcalin Le gros probl me actuellement consiste mettre au point un
7. 114 post doc coop ration Total par dipl mes 449 35 s a 5 9 82 2 108 600 Les candidats Sciences de l homme et de la soci t ne sont pas pris en compte BOURSES DE L EMPLOI Formation par la Recherche N 9 d cembre 1984 Lille les difficult s de l emploi du temps Un pr sident deux vice pr sidents qua torze correspondants la Bourse de l Emploi de Lille offre au premier abord l apparence d une structure solide et bien organis e dis posant de toutes les comp tences n cessaires pour accueillir et aider les jeunes scientifiques en qu te d un premier emploi Ses correspon dants couvrent tous les domaines de la science et de la technologie l exception des sciences humaines et sociales Le pr sident de la Bourse de l Emploi Jean Krembel appartient l quipe de direction de l Univer sit de Lille 1 l un des vice pr sidents Alain Carette est mandat par l universit pour se consacrer au sein de la cellule d information et d orientation l animation et la coordina tion des activit s de la Bourse de l Emploi Il est en outre officiellement charg des rela tions industrielles de l universit Tous les ingr dients sont donc r unis pour que la Bourse de l Emploi lilloise assure le plus effi cacement possible l aide l insertion profes sionnelle des jeunes docteurs Du reste l action de l universit de Lille I en faveur d
8. encenser d ailleurs Lorsqu un d l gu r gional refuse d accorder une aide l innovation il s expose quelquefois de vives r actions Mais comme l explique Ren Meyzenc d l gu de Rh ne Alpes on ne peut pas nous demander de financer des entreprises manifestement condamn es Le r le de l ANVAR n est pas de fournir des fonds de roulement Le crit re d attribution des aides lui m me varie en fonction des r gions En Rh ne Alpes il semble plus s lectif que dans d autres r gions du fait d une longue tradition de technicit des entreprises Et si jusqu pr sent la d l ga tion lyonnaise a laiss plus ou moins les clients venir elle gr ce l action locale des COVAR 1 la plupart des autres d l gations r gionales font un effort d information consi d rable Elles sont oblig es vrai dire Il ne suffit pas en effet de dire qui veut l en tendre que l ANVAR offre des aides financi res particuli rement int ressantes pour que les entreprises se ruent dans les d l gations r gionales Un d l gu nous a confi avoir fait l exp rience de cesser toute promotion dans sa r gion apr s deux ans d information intense Les proc dures devaient tre connues Pourtant les entreprises ne se sont plus manifes t es Ce qui prouve que nous devons constam ment tre sur le terrain car elles ne viennent pas spontan ment Etre sur le terrai
9. point des c bles de meilleure qualit est ce bien de la diversification Pas vraiment Il s agit plut t d une activit somme toute naturelle pour rester comp titif Mais il faut bien se faire la main lorsque l on com mence utiliser de nouvelles techniques sur un domaine que l on ma trise d j en l occur rence le c ble De plus cela donne des id es nouvelles Comme par exemple de rempla cer les tubes de cuivre dans les installations de chauffage par des tuyaux en plastique C est d ailleurs ce qu a entrepris l Acome mettant ainsi ses connaissances de la r ticulation par irradiation au service du bien tre g n ral et s aventurant franchement du m me coup dans une op ration de Diversification avec un grand D Dans la foul e l Acome s est galement int ress e aux fen tres Certes les traditions p sent lourdement en faveur du bois pour faire les montants des fen tres Mais le polychlorure de vinyle PVC pr sente certaines caract ristiques notamment le prix de revient qui m ritent l attention des architectes et que l on exploite couramment C est en tout cas une production r cente de l Acome qui para t d ores et d j prometteuse Enfin on ne peut raisonnablement plus travailler pour la t l phonie sans songer la fibre optique C est la raison pour laquelle l Acome s est r solument engag e dans cette voie Des quipes sp cialis es ont t consti
10. pr senter leur organisme en disant Il y a 25 d cideurs l ANVAR le directeur g n ral et les 24 d l gu s r gionaux Sans tre tout puissants les d l gu s ont une signature qui peut d cider du financement d un dossier ou ne pas le retenir sans demander l avis du si ge Seuls les dos siers particuli rement importants demandes d aides sup rieures 1 million de francs pour l aide l innovation pr ts d passant 5 millions de francs pour le FIM sont tudi s et d cid s Paris Responsable de ses d cisions sans m me avoir d enveloppe budg taire pr tablie Il n y a pas de r partition budg taire ni de quota par r gion les d l gu s pour financer l innova tion puisent dans une caisse commune qui tend se r guler d elle m me Et cela marche Le si ge parisien est quant lui au service des d l gations r gionales et fait le maximum pour leur faciliter la t che sur le terrain Il met la main la p te pour les expertises techni ques par exemple Les anciens d l gu s r gionaux qui occu pent pr sent des responsabilit s au si ge veillent tout particuli rement ce que ce sou tien la fois logistique et moral ne se tarisse pas Ainsi Philippe Bauduin directeur des services et accords industriels et Pierre Feuill e directeur de l information et de l ani mation r gionale insistent sur le fait que le si ge do
11. 0 apr s la r cente augmentation des allocations de recherche du MRT 1 de 1 600 1 900 et des conventions CIFRE de 150 360 En particulier un effort devrait tre entre pris en ce sens par les coles d ing nieurs qui forment en France la majeure partie des cadres de l industrie Pour donner un ordre de grandeur en 1982 sur 12 000 ing nieurs dipl m s seulement 550 ing nieurs fran ais environ ont effectivement suivi et achev une formation doctorale Pourtant on ne peut pas dire que la recherche soit d laiss e par les coles d ing nieurs En quivalent temps plein on peut estimer leur potentiel de chercheurs et d en seignants chercheurs 3 600 2 Cependant ce potentiel est principalement concentr dans une vingtaine d coles seulement Et Monsieur Hubert Curien se demande si les l ves ing nieurs ont r ellement l occasion au cours de leurs tudes de profiter de la recherche men e dans les laboratoires des coles A cet gard les syst mes de formation d ing nieurs l tranger permettent aux tu diants de c toyer quotidiennement la recherche Ainsi m me sans PhD les ing nieurs am ricains ont eu une p riode de recherche ou tout au moins de laboratoire qui va bien au del du projet de troisi me ann e demand par la majorit des coles fran aises Augmenter le nombre d ing nieurs form s par la recherche est une priorit Mais t
12. FORMATION Lettre de l Association Bernard Gregory 53 rue de Turbigo 75003 Paris d c PAR LA RECHERCHE EDITORIAL Elargissement permanent de notre champ d action Depuis le 10 octobre 1984 l Association Bernard Gregory est li e l Agence Nationale pour l Emploi par une convention Ceci lui conf re la fois la reconnaissance de son action pour l emploi scientifique et l appelle davantage de responsabilit s vis vis de ses partenaires Le Centre de Recherches en Physique de l Environnement Lorsqu Alain Gillot P tr ou Albert Simon annoncent que le lendemain sera pluvieux ils ont 96 de chances d avoir raison Ce qui signifie en r alit que les pr visions de la M t orologie Nationale sont de plus en plus fiables S il est utile pour l homme de la rue de savoir 24 heures l avance comment il doit se v tir il est surtout tr s important que certains secteurs de l conomie Au cours de cette ann e d j un impor tant effort de diffusion des candidatures a t entrepris Nous avons essay aussi bien de diversifier nos contacts que d am liorer la rapidit de circulation de nos informations Depuis le mois de f vrier l Union des Indus tries Chimiques nous a ouvert les colonnes de son bulletin de demandes d emploi diffus 3 000 exemplaires L Associa tion des Cadres de l Indus trie Pharmaceutique et l Association
13. avec l Ecole nationale des sciences g ographiques l Ecole nationale sup rieure des mines de Paris et l Ecole nationale sup rieure des t l communications La t l d tection est utilis e par exemple pour d terminer la quantit d humidit dans le sol Ces donn es int ressent bien s r les sp cialistes des changes sol atmosph re mais aussi les agronomes pour qui un bulletin m t o de l humidit du sol serait de la plus grande utilit surtout en p riode de semailles T l d tection pour le commun des mortels est souvent synonyme de merveilleuses photographies en fausses couleurs C est vrai mais il n y a pas que cela Marylin Autret qui entame un doctorat nouveau r gime est bien plac e pour le savoir Au cours de son stage de DEA elle a particip une exp rience dans le Nord de la France pendant un mois et demi pour prendre des mesures d hu midit du sol Ces mesures taient effectu es avec un radar hyperfr quence embarqu sur un h licopt re Cette t che noble qui a quand m me demand quatre mois pour d pouiller les donn es tait cependant compl t e par des mesures sur le terrain pour lesquelles il ne faut pas craindre de se salir les mains chaque jour l on remplit de terre environ 80 petites bo tes que l on p se une premi re fois Apr s avoir t chauff es pen dant 24 heures ces bo tes sont pes es nou veau et l on en d duit le taux d humid
14. bles de signalisation de t l commande de contr le de t l mesure de compensation Les camions Renault les automobiles Citro n et plus de la moiti des navires de la Marine nationale sont quip s de fils et de c bles fabriqu s par l Acome Et si vous pouvez prendre le TGV Paris Lyon ou plus simple ment le m tro de Paris de Lille ou de Marseille c est aussi gr ce aux c bles de l Acome Des c bles et des tubes L essor consid rable du t l phone partir de 1974 a d largement remplir les carnets de commandes de l Acome Pourtant d s cette poque le mot diversification tait dans l air La r ticulation des plastiques par irradia tion en particulier semblait ouvrir d int ressantes perspectives de d veloppement Apr s avoir acquis une licence am ricaine et une installation d irradiation l Acome s est lanc e dans la production de c bles haut de gamme Un c ble ne doit pas seulement r pondre des exigences pr cises de trans mission S il s enflamme comme une torche ou s il d gage des fum es toxiques en br lant il constitue un produit la fois peu rentable et langereux Gr ce aux techniques de l irradia tion l Acome met au point de nouveaux mat riaux d isolation et de gainage permet tant de r duire consid rablement l mission et la toxicit des fum es en cas d incendie ainsi que la corrosivit des manations haute temp rature Mettre au
15. de cadres pour l entre prise peut tre consid r e comme un levier pour le d veloppement technologique pour l implan tation de la recherche dans l entreprise et pour le dialogue de l entreprise avec les laboratoires du secteur public de la recherche Que se passe t il donc Les entreprises ne conna traient elles pas ou insuffisamment la formation par la recherche Ou n en vou draient elles pas Voici qui tonnerait fort une certaine Association Bernard Gregory en tout cas Que l on se rassure en croire les t moignages entendus lors de la journ e d tude l industrie ne serait certes pas m contente que plus de jeunes form s par la recherche se pr sentent sur le march du travail 6 En 1980 explique Monsieur Jean Pierre Causse directeur g n ral adjoint charg de la recherche la Compagnie de Saint Gobain nous avons accentu notre effort de recherche d veloppement et cela s est traduit en particu lier par le recrutement de 157 cadres en l espace de quatre ans dont une quarantaine sont titu laires d un doctorat A la m me poque la Compagnie a mis en place un syst me de bourses de th ses 36 bourses ont t accor d es ce jour L objectif indique Monsieur Jean Pierre Causse tait d introduire un pour centage plus important d ing nieurs form s par la recherche dans nos quipes En effet d une part de tels ing nieurs pr sentent des comp ten ces techniques
16. e membrane pour cellule lectrolytique chlore soude Deux proc d s de s paration existent d j le s parateur en amiante et la cathode de mercure Malheureusement ces deux pro duits sont tr s toxiques Par ailleurs une membrane le Nafion est d j commercialis e par une soci t am ricaine Mais le prix du m tre carr est tout fait d courageant entre 400 et 600 dollars De plus des efforts sont encore faire pour augmenter la r sistance de la membrane aux effets corrosifs du chlore en utilisant notamment le fluor L Acome s est vivement int ress e ce probl me et a choisi d engager une tude haut risque technologi que en collaboration avec le laboratoire de Monsieur Chapiro Une solution possible serait en effet d utiliser le greffage radio chimique des polym res pour fabriquer les membranes technique parfaitement ma tris e depuis des ann es par le laboratoire de Monsieur Chapiro La recente de l Acome Savoir voluer En 1932 il tait impensable de fabriquer des c bles t l phoniques sans utiliser l isolant privil gi d alors le papier Aujourd hui tout fabricant de c bles ne saurait ignorer la fibre op Apr s avoir constitu des quipes sp rialis es et proc d d importants investissements l Acome produit depuis 1983 des c bles fibres optiques pour les chemins de fer et pour les r seaux de t l communi cations Gr ce une aide l innovati
17. e Mc Caine Alimentaire raconte Fran ois Caner celui ci m a demand si je ne pouvais pas lui fournir la liste de tous les IUT de commercialisation de la r gion Provence Alpes C te d Azur Il voulait recruter le plus vite possible un technicien sup rieur pour une unit situ e dans le Midi Cela n a a priori aucun rapport avec la Bourse de l Emploi ni m me avec l universit de Lille Pourtant je lui ai rendu ce service et cela a cr de nouveaux liens entre nous Plus que toute autre difficult rencontr e quotidiennement par les animateurs de la Bourse de l Emploi il en est une qui semble incontournable le manque de temps La t che d un enseignant chercheur n est pas ais e en soi ils doivent tout la fois assurer l laboration et la transmission d un savoir adapt aux contraintes du monde moderne et participer au d veloppement et la valorisation de la recherche 1 Sans compter les travaux administratifs auxquels personne n chappe l Universit Se pr occuper de surcro t de lavenir professionnel des tudiants et des th sards en particulier rel ve sinon de l exploit tout au moins d une motivation toute preuve Le suivi complet d un candidat ins crit la Bourse de l Emploi demande en moyenne cinq heures de travail la Bourse de l Emploi de Lille g re constamment un peu plus d une vingtaine de candidats A cela il convient d ajouter le t
18. emps pass marcher les entreprises et surtout assurer le suivi des relations industrielles A certaines p rio des avoue Fran ois Caner je n arrive plus faire de la recherche Cela m inqui te d autant plus que j enseigne notamment des technologies nouvelles et je ne peux pas me permettre de ne plus tre au courant Je ne tiens pas devenir un secondaris de l enseignement sup rieur savoir seulement un enseignant Ce qui peut sembler tre une fausse note lilloise est en r alit une pr occupation parta g e par la plupart des correspondants des Bourses de l Emploi Etre parfois oblig de mettre en sommeil les activit s de recherche pour se consacrer plus efficacement aux d bouch s des jeunes scientifiques ne va pas sans poser de graves probl mes La cons cience professionnelle elle m me finit par tre cartel e entre la passion et le m tier qu est la recherche et la n cessit de ne pas dissocier la formation des tudiants et l aide leur inser tion professionnelle Apr s tout m me les hommes orchestres ont leurs limites Ren Luc B nichou D Discours de Monsieur Jean Pierre Chev nement ministre de l Education Nationale prononce Paris le 27 septembre 1984 devant la conference des pr sidents d universit s Formation par la Recherche N 9 d cembre 1984 ACTUALITES La formation par la recherche des ing n
19. ention de leur origine 8 NOUVELLES Formation par la Recherche N 9 d cembre 1984 La f brilit qui r gne la r daction en p riode de bouclage et notre enthousiasme publier la photographie de l ECO 2000 n 8 octobre 1984 nous ont fait oublier un d tail qui a son importance le programme ECO 2000 a t conduit pour le compte de Peugeot SA par la Direction des Recherches et Affaires Scientifiques Le prototype le plus r cent de ce programme a t pr sent au Salon de l Auto par la marque Citro n Profitons de cette pr cision pour indiquer qu une centaine d ing nieurs et techniciens de PSA Etudes et Recherches et des Directions des Etudes d Automobiles Peugeot et d Auto mobiles Citro n travaillent sur ce programme TI leur a fallu litt ralement red couvrir Pau tomobile la repenser partir de la feuille blanche inventer de nouveaux concepts L objectif atteindre il est vrai n tait pas simple 3 litres aux 100 km En moyenne lorsqu une automobile consomme 10 litres d essence pour parcourir 100 km en circuit mixte route et ville 2 5 litres seulement servent faire avancer la voiture c est dire vaincre son inertie et les forces qui s opposent son avancement La plus grande partie du carburant 7 5 litres est dissip e sous forme de chaleur dans le moteur changes thermi ques avec l eau ou Pair chappement frotte ments o
20. es jeunes scientifiques form s par la recherche s inscrit dans un sh ma beaucoup plus large qui va de l accueil de l tudiant jus qu son entr e dans la vie active Organiser des journ es d information sur le DEUG pra tiquer une politique de stages en entrepri au niveau licence ma trise ou se soucier de l avenir professionnel des th sards rel ve de la m me pr occupation offrir chaque tudiant quel que soit son niveau d tudes une formation adapt e son projet profes sionnel compl t e par des conseils et des opportu lui permettant de mieux se pr parer aborder le march du travail Fran ois Caner lui aussi vice s occupe en plus de ses activit S chercheur et d animateur de la Bours l Emploi d une structure d ac mation d centralis e ouverte tous les tu diants du secteur Sciences de la Vie Au sein de la cellule d information et d orientation il participe activement l organisation de ses sions de pr paration la recherche d emploi Au cours des sessions sont invit s un respon sable du personnel d entreprise et un sp cia liste du conseil en recrutement Des person nes diff rentes sont invit es chaque session et si possible appartenant des entreprises avec qui l universit a peu de contacts Derni rement j ai r ussi inviter le responsable du personnel de la Soci t des Eaux du Nord qui ne nous connaissait pas encore Apr s la session d aide l emploi la
21. et des qualit s humaines tr s appr ciables d autre part ils nous permettent d augmenter et de consolider nos relations avec les laboratoires acad miques Plus de jeunes docteurs pour la recherche industrielle tel est un premier besoin claire ment exprim par les repr sentants d entrepri ses qui assistaient la journ e d tude du CSRT Mais ce n est pas tout Monsieur Hubert Curien ministre de la Recherche et de la Technologie a insist sur le fait qu tre form par la recherche ne signifie pas n ces sairement que l on ait pour vocation de faire de la recherche toute sa vie M faut radiquer cette id e a t il affirm Les industriels sem blent d ailleurs particuli rement appr cier le suivi complet de son innovation par un g nieur de la recherche la commercialisation en passant par toutes les phases interm diai res de la vie d un produit Monsieur Pierre Faure directeur g n ral de la SAGEM expli que que si l on a besoin d ing nieurs form s par la recherche c est non seulement pour avoir des sp cialistes techniques mais aussi des ing nieurs de qualit tous les niveaux de l entre prise voir encadr Le besoin existe donc mais est insuffisam ment satisfait Il appara t qu il y a p nurie de jeunes form s par la recherche pour l entre prise Actuellement le nombre des allocations et de bourses de recherche accord es chaque ann e peut s valuer environ 3 00
22. ieurs Le 7 novembre 1984 s est tenue Paris une journ e d tudes sur la formation par la recherche des ing nieurs Cette journ e tait organis e par le Conseil Sup rieur de la Recherche et de la Technologie avec le concours du CNRS de la Soci t de Chimie Industrielle et d une quarantaine d entrepri s La quatri me position qu occupe la recherche industrielle fran aise dans le monde ne doit pas faire oublier que l on pourrait e core mieux faire Bien s r les secteurs de pointe n ont rien envier nos principaux concurrents trangers Dans les industries plus traditionnelles en revanche le budget consacr la recherche d veloppement est la plupart du temps trop faible On peut citer par exemple le b timent et les travaux publics le secteur agro alimentaire le textile De plus l ex cution de la recherche dans les entreprises est encore tr s concentr e et n plique gu re plus de 1 300 entreprises Le d veloppement de la recherche indus trielle est une des pr occupations du Conseil Sup rieur de la Recherche et de la Technolo gie CSRT Parmis les freins susceptibles d entraver ce d veloppement le CSRT en a soulign un qui semble mal connu mais qui lui para t fondamental le faible nombre d in g nieurs form s par la recherche exer ant en entreprise Or selon Monsieur Fran ois Kourilsky vice pr sident du Conseil la for mation par la recherche
23. innovation aide de recours aux services aide aux laboratoires sensibilisation des jeunes l innovation et plus r cemment fonds industriel de modernisation FIM s proc dures ont pour objectif de r la diversification des PME PMI la alisation d une id e d un proc d d un pro duit dans lesquels entre une bonne dose de nouveaut ou de modernisation Cela peut aller du bouchon permettant de sauver le champagne restant dans une bouteille au traitement de texte en chinois de la botte de caoutchouc anti d rapante au robot manipula teur Aucun domaine n est exclu partir du moment o les experts consult s par l ANVAR reconnaissent une innovation dans le produit ou le processus de fabrication Il n est bien entendu pas question en effet de solliciter une aide l innovation pour mieux financer un produit commercialement s r mais douteux quant son aspect innovateur A la diff rence des organismes financiers PANVAR accepte de g rer le risque d chec et refuse toute aide la seule victoire com merciale si celle ci est acquise l avance 25 d cideurs Au del de cet aspect fina cier certes pri mordial la force et l origi de ANVAR c est d avoir su se d centraliser L Agence n a pas seulement install des bo tes aux lettres r gionales elle a r ellement d concentr le pouvoir de d cision en cr ant la fonction de d l gu r gional Tous les salari s de PANVAR sont assez fiers de
24. it du sol que l on compare avec les mesures radar A plus long terme la t l d tection s ap puiera sur des mesures effectu es bord du satellite europ en ERS 1 pour lequel le CRPE construit le radiom tre hyperfr quence des tin la mesure du contenu total en vapeur d eau de l atmosph re et de la temp rature de brillance des oc ans T l communications L atmosph re joue un r le important dans la qualit des t l communications hertzien nes Il n est donc pas tonnant que le CRPE soit aussi financ par le Centre National d Etudes des T l communications CNET Depuis plusieurs ann es le d partement Elec tromagn tisme et Th orie de la Propagation tudie les conditions de propagations horizon tales et obliques c est dire en provenance des satellites en relation avec tous les para m tres m t orologiques susceptibles d entrai ner des perturbations Ainsi sous certaines conditions on assiste un ph nom ne de tra jets multiples des ondes ce qui entra ne un affaiblissement du signal la r ception Jacques Claverie qui pr pare une th se de troisi me cycle sur le sujet explique que ce ph nom ne est li aux conditions atmosph ri ques L indice de r fraction de l atmosph re a des incidences sur la propagation des ondes et cet indice de r fraction d pend lui m me de la pression atmosph rique de la temp rature et de l humidit Parall lement
25. it il est vrai maintenir une orthodoxie et une coh rence d ensemble Mais l ANVAR n est pas une administration qui tranche brutalement ou qui sanctionne Nous sommes au service des d l gu s avant toute chose L argent n est pas tout Qui sont ces d l gu s r gionaux Une chose est certaine ne dites jamais que ce sont les hommes de l innovation vous les mettriez en col re Comme le dit Philippe Bauduin ANVAR n a pas pour mission de faire mais d accompagner ceux qui entrepren nent et de faire faire Ce sont les PME PMI qui innovent et cr ent des emplois en se modernisant de m me c est dans les labora toires de recherche que na techniques Le tout c est de faire en sorte que l innovation ne reste pas l tat d id e faute d argent et de conseils permettant de trouver les partenaires ad quats Le conseil en bre vets en tudes de march s ou en design a autant d importance que le financement lui m me Le d l gu incite les entreprise innover certes mais leur facilite aussi l acc s au tertiaire de l innovation L information joue ce titre un r le primordial L attach case plein craquer de brochures et de d pliants le d l gu r gional ressemble un peu un VRP Homme public il se doit de participer ou d assister toutes les r unions et manifestations r gionales d impor tance La presse crite et audiovisuelle s int resse aussi lui pas toujours pour l
26. mer cette collaboration qui devrait rapidement se traduire par des changes entre les Centres R gionaux de l ANPE et les Bourses de Em ploi
27. mploi c est dire Jean Krembel Fran ois Caner et Alain Carette n est cependant pas satisfait Les efforts fournir sont consid rables pour obtenir un commencement de r sultat Lors des Journ es nationales de l ANVAR qui se sont tenues Lille en mars dernier ce sont une dizaine de personnes qui se sont mobili s es pendant deux jours pour animer le stand de l universit et la pr paration de ces Jour n es a demand une semaine compl te au moins deux personnes Or les r sultats n ont pas t la hauteur des esp rances et du travail occasionn Nous manquons de contacts industriels admet Jean Krembel pourtant nous ne m nageons pas nos efforts II nous faudrait au moins une personne suppl mentaire pour d velopper ce secteur mais vous savez combien il est difficile de nos jours d obtenir des cr ations de postes D autant que si la prospection des entre prises est un travail important il faut ensuite pouvoir assurer le suivi des relations indus trielles Cela demande du temps il faut tre l coute des entreprises les aider r soudre certains probl mes relevant de la comp tence de l universit L aussi l action en faveur des jeunes scientifiques est indissociable des autres pr occupations L Universit doit tre pour l entreprise un partenaire responsable et utile tous les niveaux Alors que je pr sen tais les activit s de l universit au directeur tech nique d
28. n consiste aussi pour le d l gu r gional utiliser tous les partenaires de l entreprise comme relais d information chambres de commerce et d industrie unions professionnelles associations clubs et sur tout les banques Ils sont aid s dans cette t che par les Comit s d orientation r gionaux de ANVAR v ritables clubs de r flexion et de conseils Subtil dosage Il n existe pas de portrait type du d l gu r gional de l ANVAR D abord parce qu ils viennent tous d horizons divers Paul Jauffret d l gu en Auvergne est un ancien officier pilote de l arm e de l air Philippe Bauduin ancien d l gu en Basse Normandie est phy sicien d tach du CNRS Ren Meyzenc es un conomiste qui s est pench au d but de sa vie professionnelle sur la consommation nerg tique dans les ciments Ensuite les d l gu s n exercent pas tous les m mes res ponsabilit s Le poids conomique des r gions fait varier leurs priorit s d action Cer tains en outre n h sitent pas cumuler Ainsi en est il de Jean R mi Gouze qui est la fois directeur r gional de l industrie et de la recherche et d l gu r gional de ANVAR en Haute Normandie J ai tenu exercer ces deux fonctions en m me temps explique t il car elles sont parfaitement compl mentaires L industrie et la recherche vont de pair surtout sur le terrain Etre investi de ces deux responsa bilit s permet d entreprendre u
29. ne bonne harmo nisation des actions engag es par les minist res du red ploiement industriel et de la recherche et par l ANVAR Les d l gu s sont extr mement mobiles En moyenne ils restent entre trois et cinq ans dans une r gion avant d en changer Cette mobilit pr sente au moins deux avantages Elle permet d une part d viter la scl rose ou la routine au sein d une d l gation tout en emp chant que s instaure une politique trop personnalis e D autre part cette mobilit a un aspect formateur pour le d l gu lui m me La diversit des d l gu s r gionaux et le subtil dosage entre leurs pouvoirs et ceux du si ge sont ils comme on le dit rue de Caumartin et dans les d l gations les clefs du succ s de ANVAR En tout cas il est cer tain que les entrepreneurs appr cient vive ment d avoir en r gion non seulement un interlocuteur au fait de leurs pr occupations mais aussi et surtout un responsable investi du pouvoir de d cision 1 COVAR Conseils Valorisation de la Recherche mis en place par la plupart des chambres de commerce et d industrie de Rh ne Alpes Formation par la Recherche N 9 d cembre 1984 Les r sultats chiffr s de l Association Bernard Gregory pour l ann e 1984 Nous vous pr sentons les r sultats statisti ques de l activit de l Association Bernard Gregory d octobre 1983 octobre 1984 Ces tableaux ne prenne
30. nt pas en compte nos actions en sciences sociales et conomiques Le tableau n 1 indique l volution des flux d inscription et de recrutement de nos candi dats en 1984 Les inscriptions ont sensible ment augment 336 inscrits en 1982 449 inscrits en 1983 533 inscrits en 1984 Parall lement le flux de sorties tableau 2 s est accru tr s sensiblement et le taux de renouvellement de nos catalogues est sati sant Le recrutement industriel se maintient puisque 209 de nos candidats ont t recrut s en entreprises Si l on tient compte des emplois non connus des dossiers sans suite et des stages post doctoraux le recrutement industriel repr sente plus de la moiti des insertions professionnelles en 1984 Outre la publication de candidatures dans des fascicules l Association Bernard Gregory diffuse des offres d emploi manant d entrepri ses Malheureusement la r partition de ces offres est tr s d s quilibr e par rapport notre population D octobre 1983 octobre 1984 375 offres d emploi ont ainsi t diffus es dont 272 en sciences dures 38 en chimie 43 en sciences de la vie 1 en sciences de la terre 21 ouvertes une formation tr s large Un effort important devra tre entrepris pour attirer davantage d offres en chimie et en scien ces de la vie o nos candidats sont les plus nombreux 1 Activit du 01 10 83 au 30 09 84 Hors Sciences Humaines et Economiques
31. ois aux services internes s clients suivre Ce compte rendu r dig en plein bouclage ne pr tend pas tre d finitif La richesse des inter ventions et des d bats de cette journ e nous incite programmer la parution d une s rie d ar ticles s y rapportant dans les prochains num ros de Formation par la Recherche Nous nous efforcerons en particulier de pr senter les syst mes de formation doctorale dans les principaux pays industrialis s et de les comparer avec la situation fran aise Bien entendu vos contributions seront les bienvenues Formation par la Recherche N 9 d cembre 1984 ENTREPRISES PORTES OUVERTES L Acome une coop rative branch e Fond e en 1932 la coop rative ouvri re de production Acome conna t rapidement d normes difficult s Non pas que la fabrica tion de c bles t l phoniques n int resse personne mais au cours de la seconde guerre mondiale un bombardement a rien d truit compl tement les ateliers de production situ s en r gion parisienne Etablie depuis Mortain en plein bocage normand l Acome conna t une expansion r guli re Son domaine privil gi le c ble Tout ce qui ressemble un fil ou un c ble entour d isolants et de gaines protectrices rel ve de sa comp tence Les c bles t l pho niques bien s r mais aussi les c bles destin s au transport de signaux lectriques c
32. on de l ANVAR l Acome a conclu un contrat de collaboration avec le laboratoire de Monsieur Chapiro Cette collaboration s est concr tis e par la r mun ration d une jeune chimiste dans le cadre d un contrat emploi formation jeunes chercheurs 2 Cette personne doit mettre au point au laboratoire de Thiais un syst me de fabrication de membranes fluor es pour cellules lectrolytiques et cette tude constitue le sujet de sa th se de docteur ing nieur Le choix de cette proc dure le contrat emploi formation ne rel ve pas du hasard Cette tude pr sente un haut risque technologi que explique Monsieur Alain Brault respon sable du secteur Mat riaux au service de recherche d veloppement de l Acome Nous ne savons pas si elle d bouchera sur un proc d exploitable Pour cette raison nous ne voulions pas embaucher un chercheur permanent car en cas d chec nous n aurions pas pu le conserver l Acome Le risque d chec est en effet pr sent Apr s tout il s agit d un domaine totalement neuf pour la coop rative La fabrication de tuyaux pour le chauffage et de fen tres en PVC taient certes d importantes op rations de diversification et comportaient quelques risques mais l Acome avait son actif une certaine exp rience des polym res La membrane fluor e en revanche est un sujet beaucoup plus d licat N anmoins c est aussi gr ce ce go t du risque et un tel dynamisme
33. ous les ing nieurs devraient aussi savoir tout au long de leur carri re que la recherche est la source de l innovation elle m me source de progr Comme le rappelle Monsieur Laurent Schwartz pr sident de la Comm Emploi Formation du CSRT on n obtient pas ce savoir r flexe si on ne s est jamais frott soi m me la recherche pendant un certain temps 1 Minist re de la Recherche et de la Technologie 2 Source Comit d Etudes sur les Formations d Ing nieurs de l entreprise et s Les atouts de la formation par la recherche Monsieur Pierre Faurre directeur g n ral de la SAGEM reconna t 5 qualit s princi pales la formation par la recherche Les ing nieurs form s par la recherche font preuve de plus d initiative lorsqu ils sont confront s un probl me technique Leur pr sence au sein de l entreprise faci lite les liaisons avec les organismes de recherche ext rieurs Il est toujours int ressant pour l entre prise d avoir quelques ing nieurs ayant une connaissance approfondie dans certains domaines La formation par la recherche permet l ing nieur de savoir se tenir inform en permanence des avancements de la science susceptibles d int resser l entreprise Les ing nieurs form s par la recherche ayant assur des fonctions d enseignement sont particuli rement aptes communi quer expliquer clairement les probl mes techniques la f
34. que l Acome figure aujourd hui parmi le peloton de t te des coop ratives ouvri res de production 1 La r ticulation consiste transformer un polym re lin aire en polym re tridimensionnel en cr ant des liaisons transversales 2 Contrat emploi formation jeunes chercheurs cadres de recherche d veloppement G Formation par la Recherche N 7 juin 1984 EDITORIAL suite de la page 1 au renforcement de leur efficacit sans pour autant occasionner une surcharge de travail Telle tait la pr occupation exprim e lors de la r union des Bourses de l Emploi lors de notre Assembl e G n rale du 29 novembre dernier Nul doute que l Association Bernard Gregory conventionn e par l ANPE li e depuis l origine l APEC soutenue par les minist res de la Recherche et de la Technolo gie de l Education Nationale de la Formation Professionnelle et par les Universit s encou rag e par les entreprises et les organisations professionnelles saura r pondre lattente de ses partenaires et celle de ses jeunes dipl m s Jos Ezratty Directeur de l Association Bernard Gregory L Acome une coop rative branch e suite de la page 7 L Acome L Acome fonctionne sous la forme d une coop rative ouvri re de production Cela signifie entre autres que l ensemble du per sonnel est associ La puissance financi re de l entreprise se trouve dans des r
35. quelle il a brillam ment particip je lui ai pr sent les formations de l universit et les services que nous sommes susceptibles d offrir aux entreprises Deux jours plus tard il me proposait trois stages pourvoir dans sa soci t t Les relations entre l universit et l industrie sont primordiales ne serait ce que pour faire voluer les formations en accord avec certains besoins de l conomie r gionale et nationale Elles permettent aussi bien entendu d aug menter sensiblement l efficacit des aides au placement par des changes d informations sur les postes pourvoir et les candidatures disponibles Les deux vice pr sidents de la Bourse de l Emploi pour leur part ne recu lent devant aucun moyen pour conforter et actualiser leurs carnets d adresses d mar chage t l phonique participation active aux manifestations r gionales Mon fils explique Fran ois Caner est ami avec le fils d un cadre sup rieur des 3 Suisses Un voyage en Angleterre avait t organis par leur cole et les parents se sont tous retrouv s le jour du d part J en ai pro fit pour aborder ce cadre et lui pr senter l uni versit nos stages eic Ila transmis mon nom au responsable du personnel et c est comme cela que nous avons pu d velopper de nouvelles rela tions avec les 3 Suisses Le noyau dur de la Bourse de l E
36. ronnement 1 Mode d emploi Les d l gu s r gionaux de l ANVAR 3 Enqu te Les r sultats chiffr s de l ABG pour 1984 4 a formation par la recherche des ing nieurs 6 Entreprises portes ouvertes L Acome 7 Nouvelles 8 Moman par b Recherche i l dou LL DU COTE DES LABORATOIRES Le Centre de Recherches en Physique de l Environnement suite de la page 1 laboratoires fran ais dans lesquels s effectuent les recherches fondamentales en physique de l atmosph re qui permettent de mieux com prendre les ph nom nes m t orologiques afin d en am liorer la pr vision Mais la compr hension du r le jou par ces m mes ph nom nes sur la qualit des transmissions radio lectriques est galement un atout dans la ma trise des techniques de transmission surtout aux tr s hautes fr quences qui seront celles des t l communications de demain Tun des volets de la recherche au CRPE est justement ax sur cette compr hension Enfin notre environnement s tend au moins jusqu aux plan tes du syst me solaire et le troisi me axe des recherches effectu es dans ce laboratoire concerne cet aspect de la connaissance Satellites voyeurs Les param tres qui font la pluie et le beau temps sont l gions En particulier les chan ges mer atmosph re d terminent la plupart des perturbations atmosph riques Ceci constitue un des probl mes majeurs en physi que de l
37. serves collec tives et impartageables obtenues et alimen t es par l affectation d une grande partie des b n fices En 1983 le chiffre d affaires hors taxes s levait pr s de 450 millions de francs L Acome emploie 824 salari s dont 143 cadres et agents de ma trise Elle poss de un service de recherche d veloppement de 17 personnes dont trois cadres deux ing nieurs de Sup lec Rennes et de l Ecole Centrale et un docteur de troisi me cytle en chimie macromol culaire Si ge social 14 rue de Marignan 75008 Paris I 1 359 24 92 50140 Mortain T l 33 59 00 32 Usines R D Formation par la Recherche Lettre trimestrielle de l Association Bernard Gregory 53 rue de Turbigo 75003 Paris T l 1 274 27 40 Directeur de la Publication Jos Ezratty R dacteur en chef Ren Lue B nichou Comit d Orientation Michel Delamarre CISI pr sident Alain Carette Bourse de l emploi de Lille Jean Pierre Caron ANVAR Paul Wagner Industries et Techniques Production Atelier Paul Bertrand 1 bis passage des Patriarches 75005 Paris T l 1 535 28 60 Siret 71201085900023 D p t l gal 4 trimestre 1984 Si vous souhaitez recevoir r guli rement Formation par la Recherche crivez l Association Bernard Gregory en indiquant le nombre d exemplaires souhait s Toute reproduction d article ou d informations contenus dans ce journal est autoris e avec m
38. stes d enseignants 1 La M t orologie nationale est un service rattach au Secr tariat d Etat aux Transports Centre de Recherches en Physique de l Environnement Unit mixte CNET CNRS 38 40 rue du G n ral Leclerc 92131 Issy les Moulineaux T l 1 638 50 25 Directeur Monsieur Roger Gendrin Effectifs 160 dont 60 chercheurs Th mes de recherches ionosph re magn tosph re atmosph re neutre lectromagn tisme et th orie de la propagation Formation par la Recherche N 9 d cembre 1984 MODE DEMPLOI Les d l gu s r gionaux de PANVAR La politique fran aise en faveur de l inno vation technologique a bien chang Il est fini le temps o cinq groupes industriels surnom m s les grands abonn s se partageaient deux tiers des fonds publics destin s finan cer l innovation La r forme de l ANVAR en 1979 a enfin permis aux PME PMI d oser l innovation technologique sans se heurter trop brutalement aux probl mes de finance ment Avec l appui de l aide l innovation 5000 entreprises se sont engag es depuis 1980 sur le march de l innovation sans cette pro c dure particuli rement int ressante et sans les conseils de ANVAR nombre d entre elles ne s y seraient sans doute jamais risqu Les banques ne pr tent peut tre pas qu aux riches mais de l financer des aventures technologiques voire de l incorporel Aide l
39. u dans l entra nement des auxiliaires du moteur pompes alternateur etc Ce bilan nerg tique a orient les recherches sur trois axes principaux la r duction des r sistances l avancement la r duction des masses et l optimisation des moteurs Les r sultats actuels se passent de com mentaires la consommation est de 2 38 litres 90 km h 3 2 litres 120 km h et 3 37 litres en circulation urbaine soit une consomma tion moyenne de 2 98 litres aux 100 km L Association Bernard Gregory de la r gion Alsace pr pare actuellement en colla boration avec la Soci t Industrielle de Mulhouse une journ e sur les Echanges entreprises universit s le r le des cadres for m s par la recherche dans l entreprise de demain Cette journ e se tiendra au d but de mars 1985 Pour tous renseignements Monsieur Claude Wolff Bourse de l Emploi de Mulhouse Ecole Nationale Sup rieure des Industries Textiles de Mulhouse ENSITM 11 rue Alfred Werner 68093 Mulhouse Cedex T l 89 42 46 22 Une convention a t sign e le 10 octobre 1984 par l Agence Nationale pour l Emploi et Association Bernard Gregory Par cette convention l ANPE et ABG s engagent conjuguer leurs efforts en vue d am liorer l accueil l information la mobi lit et l insertion des jeunes scientifiques for m s par la recherche Monsieur G rard Lapy sera le correspon dant national de l ANPE charg d ani
40. urop en ISPM 1986 Enfin bien que le CRPE ne se pr occupe gu re d astronomie il s int resse au rayonne ment lectromagn tique et la constitution de l environnement lointain des plan tes et des com tes Il quipera pour de telles tudes les satellites GIOTTO 198 et GALILEO 2 1986 le premier doit observer la com te de Halley et le second a pour objectif l environ nement de Jupiter Le radar le bl et la terre A c t de cet arsenal satellitaire le CRPE poss de une solide connaissance des techni ques radio lectriques ce qui lui permet de manier l autre grand instrument d tude de l environnement le radar Pour se faire une id e plus pr cise de la convection dans les nuages par exemple le CRPE a con u et r a lis deux importants radars qui sont utilis s dans plusieurs r gions du monde Il a gale ment mis au point d autres techniques de sondage de la couche limite de la basse atmosph re les sondeurs acoustiques ou sodars Pour l heure il travaille la mise au point d un radar permettant d tudier les turbulences jusqu la stratosph re la port e de ce radar devrait atteindre vingt kilom tres d altitude Du radar la t l d tection il n y avait qu un pas le CRPE ne s est pas priv de le faire et a mis en place dans le cadre de l Universit de Paris VII un DEA sur les M thodes Physiques en T l d tection en collaboration
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