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Livre " Réhabiliter les maisons ordinaires de l`époque industrielle "

1. CROIRE Cette belle fa ade a conserver ses menuiseries d origine l imposte pouse parfaitement la forme du linteau courb CONTEXTE ET CARACT RISTIQUES L MENTS DE MENUISERIE LES FEN TRES Les fen tres sont traditionnellement en bois peint rarement verni Elles sont pour la plupart pos es en tableau dans une feuillure Lorsqu il deux vantaux l ouvrant est en g n ral divis en grands carreaux par un ou deux petits bois horizontaux souvent surmont s d une imposte vitr e fixe La traverse dimposte souvent moulur e est align e avec celle de la porte L ensemble de la menuiserie pouse la forme de la baie notamment la courbure du linteau en arc segmentaire Les profils sont minces exc dant rarement 7 cm pour les dormants et ouvrants et 2 4 cm pour les petits bois g n ralement droits non curvilignes Les petites ouvertures rondes ou octogonales que trouve parfois en combles sont dessin es avec soin et pourvues de petits bois Avec l apparition des linteaux en b ton la du XIX si cle et l largissement des dimensions des baies les fen tres sont souvent divis es en trois parties verticales LES VOLETS EXT RIEURS Les volets ext rieurs font partie de l ensemble de la fen tre Ils sont pour la plupart en bois peints traverses sans charpe Faits sur mesure ils reprennent parfaitement les proportions de la baie de la forme du linteau
2. OBJECTIF 120 KWHEP M2 AN Isolation en comble 240 mm de laine de bois R 6 m K W Isolation du plancher bas sur cave 100 de li ge expans 2 3 m2K W Isolation des parois courantes 100 de laine de bois freinvapeur 2 3 m2K W Menuiseries Remplacement de la menuiserie existante par une menuiserie bois double vitrage 4 16 4 Argon gt 0 1 6 W m K tanch it l air Renforcement joints calfeutrement etc Renouvellement d air Ventilation double flux Syst me de chauffage Pompe chaleur air eau 3 2 Syst me d ECS Chauffe eau solaire thermique individuel Cesi 106 CAHIER DE RECOMMANDATIONS ARCHITECTURALES CAS PRATIQUES ADRESSES UTILES ADEME AGENCE DE ENVIRONNEMENT ET DE LA DE L NERGIE Centre tertiaire de Arsenal 20 rue du Prieur 59500 Douai T l 03 27 95 89 70 Fax 03 27 95 89 ademe nord pas de calais ademe fr www ademe r ANAH D L GATION LOCALE DU NORD 62 boulevard de Belfort BP 289 59019 lille Cedex Tel 03 28 03 83 09 Fax 03 28 03 84 69 www anah fr ANAH D L GATION LOCALE DU PAS DE CALAIS Communaut urbaine d Arras 3 rue Fr d ric Degeorge BP 10345 62026 Arras cedex T l 03 21 21 88 98 Fax 03 21 21 96 96 www anah fr CAMPAGNES VIVANTES ASSOCIATION DE DIALOGUE SUR LA GESTION DE L ESPACE RURAL Cit de l Agriculture 54 56 avenue Roger Salengro BP 90136 62054 SaintlaurentBla
3. gt Diff rencier sa fa ade des maisons environnantes RESTAURER LA FA ADE CAHIER DE RECOMMANDATIONS ARCHITECTURALES 21 RECOMMANDATIONS NETTOYER UNE FA ADE Une fa ade en brique n cessite en g n ral peu d entretien Autonettoyante elle vieillit souvent de fa on homog ne sans perdre son aspect Le nettoyage doux l eau intervalles r guliers augmente la dur e de vie Un nettoyage m canique ou chimique nest n cessaire que lorsqu une ma onnerie est particuli rement encrass e ll existe divers produits et techniques de nettoyage la projection d eau le micro gommage l hydro gommage le nettoyage chimique le d capage etc Avant de choisir il faut prendre en consid ration l efficacit de la m thode mais aussi les risques et r actions pr judiciables qu elle peut pr senter Il faut consacrer une attention particuli re au traitement des joints et l ments de d cor lors du choix de la technique de nettoyage Il est recommand de proc der des essais sur une petite surface du mur afin d valuer l efficacit de la m thode rep rer les effets ind sirables et noter l apparence de la brique et du mortier apr s nettoyage Il est parfois n cessaire d exp rimenter plusieurs m thodes avant de trouver la plus adapt e en raison des divers types de salet s qui se forment sur la ma onnerie et des propri t s des briques et du mortier Les m thodes qui figurent ci dessous sont efficaces pour l
4. tablir un diagnostic en vue de mener des travaux d entretien et de restauration de qualit Il s agit aussi de recommander les solutions techniques les mieux adapt es la conservation et les plus conformes la r glementation thermique actuelle Ce guide traite tout particuli rement des l ments du b ti ordinaire les plus touch s par les transformations courantes les fa ades les toitures les menuiseries Ce patrimoine est une composante majeure de l habitat du bassin minier du Nord Pas de Calais Son inscription le 30 juin 2012 sur la liste du patrimoine mondial de l UNESCO montre l actualit de cet ouvrage et l importance de pr server ce b ti si caract ristique V ronique Chatenay Dolto Directrice r gionale des Affaires culturelles
5. Dans ce cas pr cis les isolants devront tre appropri s notamment rigides Sur la chape isolante on pose une chape en b ton l ger de 10 cm d paisseur par exemple en granul s de chanvre ou de li ge li s la chaux laquelle re oit le rev tement de sol BONNES PRATIQUES gt Demander conseil une entreprise qualifi e gt soler par le dessous gt Utiliser des isolants adapt s insensibles l humidit gt Pr server l inertie du plancher gt Proc der ventuellement un drainage gt Attendre le s chage complet de la chape isolante avant de poser le rev tement de sol VITER gt Poser un film tanche de type polyane non respirant sous la dalle RECOMMANDATIONS L ISOLATION DES MURS EXT RIEURS L isolation des murs par l int rieur est une op ration d licate elle pr sente incon v nient de laisser des parties non isol es occasionnant des ponts thermiques gt qui laissent chapper la chaleur Ceux ci se situent g n ralement aux points de jonction des diff rentes parties de la construction nez de planchers linteaux au dessus des ouver tures appuis de fen tres etc L isolation doit donc tre bien con ue et mise en uvre afin de minimiser ces effets de ponts thermiques L PAISSEUR MINIMALE DE L ISOLANT L paisseur de l isolant d pend de son coefficient de conductivit thermique lambda Pour obtenir l paisseur n cessaire on
6. D FAUT D ENTRETIEN La plupart des d sordres sont caus s par un d faut d entretien provoqu par la disparition progressive de la peinture qui prot ge normalement les menuiseries Une peinture caill e sur les menuiseries est aussi un d sordre esth tique qui donne un mauvais aspect l ensemble de la maison Repeindre ses fen tres est un geste simple et peu co teux PROBL MES D ETANCHEITE L AIR Un d faut d querrage des gonds mal entretenus ou des cr mones us es peuvent long terme d former l ensemble d une menuiserie en bois Une fen tre qui ne ferme plus correctement et des Joints ouverts entre le b ti dormant et l ouvrant provoquent in vitablement des entr es d air Celles ci participent la ventilation naturelle d une pi ce mais peuvent aussi cr er des courants dair et diminuer le confort thermique et acoustique l int rieur du logement La d perdition thermique d un b timent par les menuiseries repr sente 10 15 caillage puis disparition progressive de la peinture sur les menuiseries RESTAURER UNE MENUISERIE CAHIER DE RECOMMANDATIONS ARCHITECTURALES 57 DIAGNOSTIC DES MENUISERIES MENUISERIES INADAPT ES Malheureusement de toutes les interventions sur la maison les travaux de menuiseries sont souvent les moins soign s en raison de lutilisation de produits standardis s PVC aux dimensions inadapt es aux profils trop pais C est un mat riau qui ne convient
7. Menuiserie Vitrage Finition Remaniage de la couverture existante remplacement des tuiles cass es Restauration ponctuelle Reprises ponctuelles des goutti res et descentes Reprise ponctuelle des joints la chaux reprise du solin Conservation des menuiseries anciennes nettoyage pon age remplacement des bois d grad s reprise des mastics ext rieurs pose des joints d tanch it Conservation du simple vitrage remplacement des carreaux cass s Peinture acrylique microporeuse en 2 3 couches Etat projet apr s restauration conomique CAS PRATIQUES CAHIER DE RECOMMANDATIONS ARCHITECTURALES 93 CAS DE L HABITAT EN BANDE RESTAURATION COURANTE TRAVAUX FA ADE Nettoyage Nettoyage l eau claire et brosse de chiendent Ma onnerie Remplacement des briques d fectueuses Rejointoiement Reprise ponctuelle des joints la chaux Finition Badigeon la chaux sur l ensemble des ma onneries pour l harmonisation teinte en fonction de l architecture et de la cit TRAVAUX TOITURE COUVERTURE ET SOUCHE Couverture R fection compl te en pannes du emboiiemeni pose d un cran de soustoiture bitum Charpente Restauration ponctuelle vacuation d eau R fection des goutti res et descentes en zinc Souche de chemin e Reprise totale des joints la chaux changement des briques d fectueuses r fection du solin TRAVAUX MENUISERIES Menuiserie Pose de menuiseries neuves en bois Vitrag
8. car co teuse restituer Chaque transformation devient synonyme dappauvrissement de la maison Plus le vocabulaire architectural est simple plus les l ments de d cor et l ornementation deviennent pr cieux et m ritent d tre sauvegard s LES D CORS EN BRIQUE Les maisons d ouvriers les plus modestes re oivent un minimum de d cor des baies couvertes de linteaux cintr s des bandeaux des corniches dents dengrenage ou des parties en saillie Les fers d ancrage et les souches de chemin e font partie des l ments d coratifs partir de la fin du XIX si cle les brigueteries produisent des d cors pr fabriqu s et des briques de teintes diff rentes briques silico calcaires briques verniss es ou maill es C est le t moignage de la cr ativit des ma tres d uvre et des entreprises pour attirer les meilleurs ouvriers LES D CORS EN CIMENT Avec l ajout d l ments en ciment ou en b ton na t une nouvelle vari t de d cors linteaux encadrements de baies faux colombage Les motifs de faux colombage apparaissent avec les premi res cit s pavillonnaires des ann es 1920 et la mode de l architecture r gionaliste Sur un enduit ciment le d cor est en relief et souvent rehauss de peinture Le ciment a ici une place pr pond rante qu il convient de pr server LES D CORS PEINTS Le rouge des briques et des tuiles donne la tonalit dominante du b ti ordinaire Mais la d coration des
9. croupette et longs pans CONTEXTE CARACT RISTIQUES Toitures couvertes de tuiles flamandes anciennes double courbure en forme de S aplati devenues rares 47 COLLE DENT Yapar 91 im ALI fr 21 4 Tuiles flamandes gravure extraite du cours de Blondel Couverture en pannes du Nord plus aplaties en bout e a ne ag emi Tuiles bourrelet apparues au XX si cle MAT RIAUX DE COUVERTURE TUILE FLAMANDE D origine flamande cette tuile est tr s r pandue en Nord Pas de Calais jusqu la fin du XIX si cle Elle est le fruit d une combinaison entre la tuile plate et la tuile romaine en forme de 5 On ajoute au recouvrement horizontal d un rang sur l autre un recouvrement lat ral Les tuiles sont align es et non crois es dans le sens de la pente La tuile flamande admet des pentes tr s vari es ce qui permet de passer en douceur de la forte pente du pan principal la faible pente du coyau Gauch re ou droiti re elle est choisie en fonction du vent dominant sur le versant couvrir La dur e de vie de cette couverture est d un si cle sous r serve d un entretien r gulier Sa forme irr guli re et sa couleur rouge orange donnent aux toits des qualit s architecturales ind niables En fa tage la tuile coup de pouce a
10. mati re d environnement et de d veloppement durable avec l objectif de diminuer les missions de gaz effet de serre La loi Grenelle de 2010 compl te applique et territorialise la loi Grenelle I de 2005 INERTIE L inertie thermique d un b timent est sa capacit stocker de la chaleur dans ses murs ses planchers etc Plus l inertie d un b timent est forte plus il se refroidit lentement Plus les murs sont pais et les mat riaux lourds b ton pierre brique pleine terre crue etc plus l inertie est grande On distingue cinq classes d inertie tr s lourde lourde moyenne l g re et tr s l g re ISOLATION THERMIQUE Le pouvoir isolant d un mat riau est d avant tout la quantit d air qu il renferme plus il est dense et dur plus il est isolant L air sec statique est en effet un tr s mauvais conducteur et constitue de ce fait un excellent isolant Si cet air est humide et ou en mouvement il perd sa qualit isolante La r sistance thermique d un mat riau isolant est d autant plus lev e que son paisseur est grande et que son coefficient de conductivit lambda est faible LAMBDA A Le coefficient de conductivit thermique lambda d crit l aptitude du mat riau conduire ou non la chaleur Il est lev pour les mat riaux conducteurs et faible pour les isolants Le meilleur mat riau isolant est lair strictement immobile 0 024 Un ch
11. mentaire dans le volume du comble CORNICHE Couronnement allong form de moulures en surplomb les unes des autres qui prot ge la fa ade La corniche est habituellement horizontale COUVERTURE Ensemble des ouvrages et mat riaux de rev tement qui assurent le couvert d un difice COYAU Pi ce de bois rapport e sur la base dun chevron pour le prolonger et adoucir la pente du versant CROUPE Pan de toiture rampant l extr mit dun comble La croupe peut tre triangulaire ou trap zoidale Elle est d limit e par deux ar tiers et l gout PI DE FA TAGE l ment d coratif en zinc ou terre cuite qui orne les extr mit s du faitage d un toit FA TAGE Ligne de jonction sup rieure de deux pans de toiture couverte de tuiles fa ti res ou de zinc En charpente la panne fa ti re relie les angles sup rieurs des fermes JOU E Face lat rale d une lucarne enduite ou rev tue d un mat riau de couverture LUCARNE Baie am nag e dans un toit permettant d clairer ou d acc der au comble Elle s l ve en g n ral l aplomb des murs gouttereaux ou en retrait sur le versant de toit Il existe une grande vari t de lucarnes fronton croupe etc PANNE COURANTE Situ e entre la panne sabli re et la panne fa ti re la panne courante est une pi ce de charpente pos e horizontalement sur les fermes Elle supporte les chevrons RIVE Extremite
12. rie Il existe plusieurs typologies annexe ind pendante annexe adoss e au logement mais toujours avec un volume plus bas que l habitation Aujourd hui on continue d ajouter des pi ces salle d eau cuisine garage afin d am liorer le confort Ladjonction de nouveaux volumes est d licate et m rite d tre soigneusement tudi e pour ne pas nuire la construction d origine MAT RIAUX COURANTS EN FA ADE Les murs de fa ade sont ma onn s pour la plupart en brique rarement en pierre parfois en parpaing de schiste et reposent g n ralement sur des soubassements souvent en brique parfois en pierre meuli re ou gr s La ma onnerie souvent pourvue de d cor est g n ralement con ue pour tre apparente Elle est parfois badigeonn e mais rarement enduite En Nord Pas de Calais la brique a remplac le torchis comme mat riau dominant depuis le si cle Les fa ades en brique apparente pr dominent dans le paysage urbain CONTEXTE ET CARACT RISTIQUES LA BRIQUE La brique est base d argile cuite et sa forme est obtenue par moulage ou tirage Les briques anciennes appel es aussi moul es main gt se prennent une seule main Leurs dimensions teinte et cuisson sont diff rentes d une manufacture l autre ce qui entra ne des probl mes lorsqu il faut les remplacer Les teintes varient en fonction de la couleur de l argile utilis rouge rose brun Les briques sili
13. KWHEP M2 AN linteaux droits en ciment Volets deux panneaux en bois peint Couverture Toiture deux versants couverte de pannes du nord Rives en saillie Isolation en comble 240 de laine de mouton 7 5 m2K W Isolation du plancher bas sur cave 100 mm de chaux chanvre R 2 3 m2 K W chevrons apparents Variante avec lucarnes en fa ade interrompani l avanttoit Isolation des parois courantes 100 de m tisse frein vapeur 2 3 m K W D cors Architecture siyle pittoresque faux pans de bois peint sur les Menuiseries Conservation de la menuiserie existante quatre fa ades avec peinture la chaux teint jaune ocre T tes ajout d une double fen tre U 2 3 W m k tanch it l air Renforcement joints calfeutrement etc d ancrage orn es Renouvellement d air Ventilation simple flux hygro DIAGNOSTIC DE L TAT EXISTANT Syst me de chauffage ECS Chaudi re gaz condensation ma onnerie est g n ralement bon tat de probl me structurel On constate les d sordres suivants Pr sence d humidit au niveau du soubassement Un rejointoiement au ciment au pied du mur et une peinture tanche n ont pas r solu le probl me par capillarit l eau est remont e plus haut dans la ma onnerie PROGRAMME PERFORMANT OBJECTIF 120 KWHEP M2 AN Briques noircies salissures sur l ensemble de la ma onnerie joints vid s Disparition du d cor peint
14. couches tat projet apr s restauration ISMH CAS PRATIQUES CAHIER DE RECOMMANDATIONS ARCHITECTURALES 105 CAS D UNE MAISON JUMELEE PROGRAMMES D AMELIORATION NERG TIQUE la consommation nerg tique du b timent non isol est d environ 460 kWhep m an calcul dynamique Pour la diminuer et am liorer le confort thermique trois programmes sont tablis en fonction du budget PROGRAMME CONOMIQUE OBJECTIF 230 KWHEP M2 AN Isolation en comble 240 mm de laine de verre ou laine de roche 5 m K W Isolation du plancher bas sur cave 100 de chauxchanvre 2 3 m K W Menuiseries Conservation de a menuiserie existante ADRESSES UTILES tanch it l air Renforcement joints calfeutrement etc Renouvellement d air Ventilation naturelle Syst me de chauffage ECS Chaudi re classique haut rendement PROGRAMME MOYEN OBJECTIF 160 KWHEP M2 AN Isolation en comble 240 de laine de mouton 7 5 m2 K W Isolation du plancher bas sur cave 100 mm de chaux chanvre R 2 3 m2 K W Isolation des parois courantes 124 mm de silicate de calcium R 2 3 m2 K W Menuiseries Conservation de la menuiserie existante ajout d un survitrage c t int rieur U 2 3 W m2K tanch it l air Renforcement joints calfeutrement etc Renouvellement d air Ventilation simple flux hygro B Syst me de chauffage ECS Chaudi re gaz condensation PROGRAMME PERFORMANT
15. d eau Fonctionnement d une chaudi re condensation la combustion du gaz naturel g n re un d gagement de chaleur et des produits de combustion rejetant de la vapeur d eau La condensation de cette vapeur d eau lib re une quantit de chaleur suppl mentaire La chaudi re r cup re cette chaleur et la restitue au circuit de chauffage ce qui permet de r aliser des conomies d nergie 78 CAHIER DE RECOMMANDATIONS ARCHITECTURALES AM LIORER LA THERMIQUE ISOLER LES PAROIS Lorsque le mur d une ma onnerie en briques pleines ne fait que 22 ou 35 cm d paisseur la mise en place d une isolation estrecommand e Elle permet de r duire la consommation nerg tique et accro t le confort thermique en supprimant l effet de paroi froide en hiver L ISOLATION PAR L EXT RIEUR Pour pr server la qualit patrimoniale des maisons notamment des fa ades en brique apparente avec reliefs d cors peints etc l isolation par l ext rieur est fortement d conseill e Bien adapt e aux constructions neuves elle ne constitue pas une solution pour le type de b ti abord dans ce cahier de recommandations paroi froide T 16 C RECOMMANDATIONS L ISOLATION PAR L INT RIEUR Lisolation par l int rieur ne nuit pas l aspect ext rieur Elle est int ressante d un point de vue conomique et peut tre mise en place progressi vement en fonction du budget disponible gt commencer par isoler les combles avant les paro
16. d origine ainsi que la forme du linteau Dans le cas d une porte transform e en fen tre la trace de la porte peut tre pr serv e par la r alisation d une all ge l g rement en retrait par rapport au mur existant Cette all ge doit tre r alis e avec le m me mat riau forme aspect finition joint que le reste de la fa ade Dans le cas d une baie mur e la trace de l ouverture peut tre pr serv e si le nouveau mur est plac l g rement en retrait par rapport au mur existant Lencadrement et le linteau sont pr server autant que possible Dansle cas d une cr ation debaie ilestrecommand de s inspirer d une baie voisine sur la m me fa ade m mes proportions align e sur linteau et all ge ou de marquer une rupture franche avec l existant Tout est affaire de proportions de mat riaux de la simplicit du percement En g n ral les baies sont organis es en trav es r guli res Baies r duites pour recevoir des menuiseries standard RECOMMANDATIONS BONNES PRATIQUES gt Dessiner l tat projet de la fa ade veiller au bon emplacement du nouveau percement gt Pr server la composition d origine de la fa ade pas modifier le rythme d origine des ouvertures et des trav es gt Pr server la forme du linteau gt Veiller la simplicit g n rale de la composition de la fa ade gt Pr server la diff renciation entre la fa ade principale les pignons et
17. de sous toiture qui emp che les infiltrations de neige poudreuse et de poussi re Les crans souples microperfor s assurent l tanch it aux eaux d infiltration et leur vacuation vers la goutti re Perm ables la vapeur d eau ils permettent d vacuer l humidit int rieure en emp chant l eau de se conden ser dans l isolant L ISOLATION DES COMBLES Les plus importantes d perditions de chaleur se font par la toiture Il est donc utile d envisager l isolation des combles pour am liorer le confort de la maison 44 CAHIER DE RECOMMANDATIONS ARCHITECTURALES RESTAURER LA TOITURE Couverture neuve en tuiles flamandes gt P i in CE LU 11 LL 8 La lucarne d origine a t remplac e par une lucarne plus large que haute La coh rence de l ensemble est rompue RESTAURER LA TOITURE CAHIER DE RECOMMANDATIONS ARCHITECTURALES 45 RECOMMANDATIONS CLAIRER LES COMBLES Plusieurs solutions sont envisageables pour clairer les combles les tuiles de verre les ch ssis tabati res les lucarnes les fen tres de toit les verri res LES LUCARNES Les lucarnes s inscrivent verticalement dans le toit dont elles modifient la forme entrainant des travaux de charpente et de couverture LES CH SSIS DE TOIT Les fen tres de toit plac es dans la pente du toit cr ent peu de surcharge pour la charpente et procurent un clairement ma
18. de la couverture aux endroits o celle ci est travers e par un conduit de chemin e ou se raccorde un mur Toute fissure visible doit tre trait e rapidement RECOUVREMENTS ET SALISSURES LES RECOUVREMENTS BIOLOGIQUES Les mousses et lichens recouvrant les couver tures en tuile retiennent l eau qui peut progressi vement impr gner la terre cuite et la fragiliser par l alternance gel d gel Ces recouvrements bio logiques favorisent galement le glissement des tuiles Comme sur les ma onneries la pollution at mosph rique peut tre la cause des traces noir tres sur les tuiles Ce type de d gradation est d abord un probl me esth tique LA D COLORATION DES TUILES EN B TON Sous l effet des rayonnements ultraviolets du soleil les tuiles en b ton peuvent perdre leur coloration superficielle sans que leurs qualit s intrins ques ne soient alt r es Couverture mal entretenue glissement de tuiles recouvrements biologiques fk Hall Ni A 1e 1 Tuiles noircies par la pollution atmosph rique couvertes de lichens AO CAHIER DE RECOMMANDATIONS ARCHITECTURALES RESTAURER LA TOITURE MAUVAISES PRATIQUES Les d sordres d une ancienne couverture peuvent tre simplement dus l usure naturelle des ouvrages mais dans le cas d une couverture de quelques dizaines d ann es ils peuvent tre caus s par une mauvaise qualit des mat riaux de couverture
19. dun DPE est obligatoire lors dune vente dune location ou de la construction dune maison neuve Un DPE comprend des recommandations techniques pour conomiser l nergie et se traduit deux niveaux la consommation d nergie et l mission de gaz effet de serre Pour am liorer l efficacit nerg tique d un b timent un diagnostic est n cessaire pour conna tre les d perditions du b timent et choisir les solutions les plus appropri es Il doit prendre en compte la totalit des donn es concernant le b timent la structure la nature des mat riaux qui la composent et leur com binaison les sols et les planchers d tages les ponts thermiques existants la performance des menuiseries la dimension du b ti et les surfaces vitr es la nature de la couverture du toit l tanch it l air de l enveloppe entr es d air parasites li es des fuites dans des ma conneries ou des menuiseries Le diagnostic doit galement prendre en compte l isolation Logement nergivore Sur l tiquette du DPE figurent les consommations nerg tiques du logement diagnostiqu AM LIORER LA THERMIQUE CAHIER DE RECOMMANDATIONS ARCHITECTURALES 73 R GLEMENTATIONS THERMIQUES existante du b ti mur dalle toiture tie du b timent le renouvellement d air li la ventilation les apports internes clairage quipements lectriques et la performance des syst mes de chauffage Il doit enfin tenir c
20. et d viter des briques standard R paration avec des briques industrielles rejointoy es au ciment sur une fa ade en briques moul es la main et rejointoy es la chaux Suppression d une croupe rehaussement du pignon avec des briques neuves inadapt es BONNES PRATIQUES gt Faire d abord un diagnostic pour localiser les ventuels d sordres structurels et en identifier les causes gt Traiter la cause des d gradations avant le remplacement des briques gt Utiliser des briques de m me taille de m me texture et de m me couleur que les anciennes gt Se renseigner aupr s de fournisseurs disposant des mat riaux adapt s briques de r cup ration ou artisanales gt Op rer apr s le d garnissage des joints et la d pose des briques endommag es Rappel pour toute intervention en fa ade d poser une demande d autorisation pr alable en mairie VITER gt L utilisation de briques standard qui n ont ni la m me taille ni la m me couleur que les briques d origine gt Les briques l opard teintes m lang es du jaune au brun violet gt Les plaquettes en fausses briques 28 CAHIER DE RECOMMANDATIONS ARCHITECTURALES RESTAURER LA FA ADE MODIFIER LES BAIES La modification des baies est d licate et m rite d tre tudi e soigneusement Dans le cas d une fen tre transform e en porte il est conseill de garder la m me largeur que la fen tre
21. l l ment qui couvre deux versants de toit formant un angle saillant BRISIS Pan inf rieur d un toit mansard caract ris par une pente tr s forte CACHE MOINEAUX Pi ce de calfeutrement en bois ou en m tal dispos e sous l avanc e d un toit afin d obturer les vides existants entre la sous couverture et le nu de la fa ade CHARPENTE DE TOIT Ossature ind formable constitu e par un assemblage de pi ces de bois portant les mat riaux de couverture L ar tier arbal trier les chevrons l entrait la fa ti re le poin on les pannes les sabli res font partie des l ments de la charpente en bois CH NEAU Petit canal situ la base des combles souvent en toit brisis tabli en g n ral sur la corniche Habill de planches en bois moulur es et peintes ou recouvertes de zinc 32 CAHIER DE RECOMMANDATIONS ARCHITECTURALES RESTAURER LA TOITURE 1 faitage rive 1 lucarne corniche CHEVRON Dans une charpente pi ce oblique supportant la couverture par l interm diaire de lattes ou de voliges COMBLE Partie sup rieure d un b timent comprise entre le dessus du couvrement du dernier tage et la charpente COMBLE MANSARD Comble dont chaque versant est form de deux pans le terrasson etle brisis dont les pentes sont diff rentes ce qui permet d am nager un tage suppl
22. la chaux sur les parties non prot g es par la toiture Isolation en comble 240 de laine de bois 6 m K W Manque d homog n it de la fa ade d aux multiples reprises de joints Isolation du plancher bas sur cave 100 de li ge expans 2 3 m2K W Peinture glyc ro tanche sur certaines maisons Isolation des parois courantes de laine de bois freinvapeur 2 3 m2K W Menuiseries Remplacement de la menuiserie existante par une menuiserie bois double vitrage 4 16 4 ARGON 1 6 W m K tanch it l air Renforcement joints calfeutrement etc d perditions thermiques Renouvellement d air Ventilation simple flux hygro B parois courantes menuiseries Syst me de chauffage Pompe chaleur air eau 3 2 Syst me d ECS Chauffe eau solaire thermique individuel plancher haut m dalle basse ponts thermiques infiltrations tat actuel avant restauration 96 CAHIER DE RECOMMANDATIONS ARCHITECTURALES CAS PRATIQUES CAS PRATIQUES CAHIER DE RECOMMANDATIONS ARCHITECTURALES 97 CAS DE MAISONS GROUPEES RESTAURATION CONOMIQUE TRAVAUX FA ADE Nettoyage Ma onnerie Rejointoiement Finition TRAVAUX TOITURE COUVERTURE ET SOUCHE Couverture Charpente vacuation d eau Souche de chemin e TRAVAUX MENUISERIES Menuiserie Vitrage Finition Projection d eau claire sous faible pression 2 bars maximum Brossage
23. la fa ade arri re gt Pour des menuiseries neuves veiller l aspect et la finition du mat riau la forme la composition et le profil des menuiseries Rappel pour toute intervention en fa ade d poser une demande d autorisation pr alable en mairie VITER gt La r duction d une baie pour ins rer une menuiserie standard RESTAURER LA FA ADE CAHIER DE RECOMMANDATIONS ARCHITECTURALES 29 RECOMMANDATIONS BONNES PRATIGUES gt Demander conseil un architecte ou des services appropri s Stap CAUE gt Utiliser des mat riaux authentiques brique pleine bois verre m tal gt Ajouter un volume de dimension modeste par rapport au volume principal gt Marquer une l g re s paration entre l existant et la construction neuve Rappel pour toute intervention en fa ade d poser une demande d autorisation pr alable ou le cas ch ant un permis de construire en mairie VITER gt Les mat riaux de substitution carreaux de fausses briques ou de fausses pierres bardage d imitation de bois etc coll s sur du parpaing gt l utilisation de styles architecturaux trangers la r gion gt Construire une annexe avec un volume trop important qui perturbe la lecture du b timent existant gt S adosser directement l existant AJOUTER UN VOLUME Le volume autoris de d pend de la taille de la parcelle et du coefficient d
24. multiplie le lambda voir le Tableau comparatif des isolants par la r sistance minimale R obtenir Selon la RT l ment par l ment la r sistance thermique R minimale pour les murs en contact avec l ext rieur est de 2 3 m K W Par exemple avec un isolant en fibres de bois 0 038 x 2 3 R 0 087 m L paisseur minimale est donc d environ 9 cm Une isolation sup rieure 12 cm apporte peu d conomie d nergie suppl mentaire en raison des ponts thermiques restants par les plafonds les fondations Elle entra ne par ailleurs un risque de condensation dans le mur En outre il est pr f rable de ne pas perdre trop de surface habitable En cas de probl mes d humidit en pied du mur il est conseill de choisir Visolant par rapport sa r sistance l eau m me si la r sistance thermique est plus faible Une laine de roche par exemple perd de sa capacit isolante une fois humide LA MISE EN UVRE L isolation des murs par l int rieur consiste g n ralement recouvrir les parois avec un mat riau isolant puis installer un habillage dont la fonction est de prot ger l isolant On distingue principalement les cloisons de doublage ma onn es recouvertes d un enduit pl tre les panneaux composites coll s sur la ma onnerie ou les doublages sur ossature m tallique ou bois solidaire de la structure du b timent Ces solutions ne sont pas inter changeables En isolan
25. occupation des sols COS Toute addition doit se faire dans le respect de l architecture existante sans bouleverser la composition et le volume d origine sans transformer la perception que a depuis l espace public Les espaces verts potagers et jardins font partie de l ensemble architectural et m ritent d tre pr serv s Dans le cas d une extension il est recommand de s inspirer directement de l architecture existante m mes mat riaux en fa ade et couverture m mes dimensions de baies etc ou alors de marquer une rupture franche entre la nouvelle construction et l ancienne Dans ce cas tout est affaire de proportions de mat riaux et de simplicit de la construction neuve Les mat riaux de substitution sont viter plaquettes de fausses briques carrelage bardage PVC Il vaut mieux opter pour une solution simple qui harmonise avec l existant Il est recommand de demander conseil aupr s de l architecte des B timents de France ou du Conseil de l architecture de l urbanisme et de l environnement Wessel Arenberg les anciens carins conserv s et restaur s entre les pavillons de la cit 30 CAHIER DE RECOMMANDATIONS ARCHITECTURALES RESTAURER LA FA ADE RESTAURER LA TOITURE GLOSSAIRE DE LA TOITURE de fer d ancrage rive souche joue AR TIER Dans une charpente pi ce oblique qui constitue l angle saillant d un toit En couverture l ar tier d signe
26. progressivement disparu au si cle remplac e par la tuile demi ronde pos e bain de mortier avec cr tes etembarrures souvent surmont e d un ou deux rangs de briques surcuites pos es plat hourdis au mortier LA PANNE DU NORD La panne du Nord ou tuile picarde est issue d une volution de la tuile flamande Le profil en S aplati en bout est compl t la fin du si cle par un embo tement lat ral et en t te Elle deviendra la panne la plus r pandue en Nord Pas de Calais Les pannes sont align es dans le sens de la pente elles taient autrefois rejointoy es au mortier elles sont maintenant embo tementsou pos es tenon Une couverture en panne du Nord r guli rement entretenue et v rifi e peut durer une centaine d ann es LA TUILE M CANIQUE Apparue la fin du XIX si cle la tuile embo tement dite tuile m canique reprend la forme de la panne du Nord la tuile dite monopole en est l exemple le plus connu Elle fut tr s utilis e dans 36 CAHIER DE RECOMMANDATIONS ARCHITECTURALES RESTAURER LA TOITURE les cit s ouvri res et mini res construites entre les deux guerres Dans plusieurs cit s ouvri res appara t au si cle la tuile bourrelet En fa tage on trouve des tuiles demi rondes L MENTS PARTICULIERS LES LUCARNES Les ouvertures dans les toitures sont tradi tionnellement r alis es sous la forme de lu carnes qui avaient pour fonct
27. sordres les plus fr quemment rencontr s sur les souches sont des briques cass es ou manquantes des joints vid s des solins et des couronnements fractur s et des mitrons manquants Ces d sordres peuvent provoquer des infiltrations d eau M me si la souche nest plus utilis e il convient de la pr server et de la restaurer Si la conservation de la souche n est techniquement pas possible une nouvelle souche devrait tre r tablie de m mes dimensions et de m me finition que l ancienne Contrairement sa jumelle la souche de droite est mal entretenue les joints sont vid s ou repris en ciment Suppression des souches de chemin e lors de la r fection de la couverture RECOMMANDATIONS BONNES PRATIQUES gt Avant travaux demander conseil un ma on sp cialis en restauration de b timents anciens gt Pr server et restaurer la souche de chemin e lui redonner son aspect d origine gt Utiliser les anciens conduits pour y int grer de nouveaux syst mes de chauffage ou de ventilation de fa on limiter les modifications en toiture gt Reconstruire l identique la souche disparue gt Conserver les dispositifs d origine d vacuation d eau pluviale Rappel pour toute intervention en toiture d poser une demande d autorisation pr alable en mairie VITER gt Supprimer les souches gt Enduire de ciment les souches en brique ou les rev tir d a
28. tat des joints avant toute intervention les reprises ponctuelles sont parfois suffisantes gt Gratter manuellement des joints jusqu au mortier sain 3 cm de profondeur gt Utiliser un mortier de chaux dont la teinte est en harmonie avec la brique gt Veiller ce que les nouveaux joints soient de la m me couleur et de la m me paisseur que les anciens gt Tirer les joints horizontaux au fer et veiller ne pas les largir Rappel pour toute intervention en fa ade d poser une demande d autorisation pr alable en mairie VITER gt La reprise syst matique de tous les joints qu ils soient d fectueux ou bon tat gt Le d garnissage des joints la disqueuse gt Le d garnissage des joints qui paufre la brique et augmente la largeur du joint gt Les joints neufs trop blancs et trop pais qui donnent un aspect de ma onnerie de joints gt Les produits pr ts l emploi trop tanches gt Les joints saillants ou creux RESTAURER LA FA ADE CAHIER DE RECOMMANDATIONS ARCHITECTURALES 25 RECOMMANDATIONS APPLIGUER UNE FINITION Avant d intervenir il convient de nettoyer le support de toute couche amp paisse de crasse ou mousse l aide d une brosse ou de produits anti mousse Il faut effectuer les ventuelles r parations joints ab m s infiltrations d eau fissures etc et laisser s cher la fa ade quelques jours avant l application d une
29. toutes les pi ces carts de temp rature en fonction de la disposition des pi ces par rapport au po le et conduisent la plupart du temps l ajout d un chauffage lectrique d appoint Cette mauvaise ma trise de la r gulation diftu sion de la chaleur est source de surconsommation nerg tique etd inconfort Le chauffage lectrique ou gaz associ une nergie renouvelable est une solution plus int ressantes Cependant les conduits d vacuation des gaz br l s doivent tre ramon s et les appareils lectriques doivent tre aliment s par une installation conforme 1101111111 T L EAU CHAUDE SANITAIRE Les besoins en eau chaude sanitaire ont augment avec le confort des logements Ils d pendent non seulement de la qualit des quipements sanitaires du nombre doccupants mais galement de usage que ceux ci en font au quotidien Aujourd hui la production deau chaude sanitaire est souvent assur e par un ballon lectrique une solution conomique mais tr s consommatrice en nergie primaire Avec une modernisation du syst me de chauffage avec l installation d une chaudi re condensa tion la consommation nerg tique sera consid rablement r duite Si les conditions le permettent il est conseill mettre en uvre une pompe chaleur sans surdimensionner les installations chemin e produits de combustion restitution de chaleur au circuit de chauffage vapeur
30. trise d uvre soign e gt Utiliser les adh sifs sp cifiques gt Consulter des entreprises qualifi es gt Veiller une ventilation r guli re et suffisante VITER gt Les infiltrations d eau gt l interruption du frein vapeur des canalisations etc 88 CAHIER DE RECOMMANDATIONS ARCHITECTURALES AM LIORER LA THERMIQUE MA TRISER LA VENTILATION En cas de remplacement des fen tres ou d une isolation int rieure il est important de maintenir une circulation d air dans le logement LA VENTILATION NATURELLE La ventilation naturelle est bas e sur les lois physiques qui veulent que l air chaud monte et s vacue par 165 ouvrants ext rieurs ou les conduits tirage naturel Elle ne n cessite aucune source d nergie et n entra ne aucune nuisance sonore Une ventilation naturelle est une bonne solution pourvu que s adapte une ventilation constante diff rente en hiver et en t Lorsque la temp rature ext rieure est lev e il est difficile d abaisser la temp rature int rieure en ventilant Il est recommand docculter les fen tres dans la journ e pour viter de laisser entrer l air chaud l int rieur du logement La nuit il est recommand d ouvrir les fen tres pour baisser la temp rature Principe de la ventilation naturelle RECOMMANDATIONS Une ventilation m canique contr l e VMC s impose lorsqu apparaissent des pathologies telles que les mo
31. utilis s ou par une mise en uvre non conforme aux r gles de l art LES D FAUTS DE CONCEPTION DE MISE EN UVRE Une pente trop faible de la toiture inadapt e au type de tuile ou au climat peut entrainer des stagnations d eau et des infiltrations sous l effet du vent Les ouvrages de couverture surveiller en priorit sont les noues les faitages les solins en pied de mur les jou es de lucarne Pour aller plus loin et faire un diagnostic pr cis il faut souvent monter sur le toit Il s agit d une op ration risqu e qui n cessite l intervention d un professionnel Cette chemin e m rite rejointoiement pour garantir sa stabilit et son tanch it RESTAURER LA TOITURE CAHIER DE RECOMMANDATIONS ARCHITECTURALES 41 DIAGNOSTIC DE LA TOITURE D une mani re g n rale il convient de conserver le plus possible l aspect ext rieur d origine du b ti toute suppression d un l ment d origine doit donc tre vit e Ainsi supprimer une lucarne pour la remplacer par une ou plusieurs fen tres de toit ou supprimer une souche de chemin e pour faire un pan continu de toiture c est enlever au b ti ordinaire ce qui fait sa valeur c est l appauvrir et le banaliser Toute modification de toiture doit tre pens e non seulement en fonction des besoins r els des habitants mais aussi en fonction des caract ristiques du b timent de la composition d origine des volumes des f
32. vari es Il s agit d un patrimoine modeste et fragile dont la valeur est souvent m connue parfois ignor e par ses habitants Ce patrimoine est aujourd hui menac par des pratiques de restauration inad quates malheureusement encourag es par des r glementations thermiques de plus en plus exigeantes L objectif principal de cet ouvrage est de contribuer une meilleure conservation du b ti ordinaire en Nord Pas de Calais En premier lieu il vise sensibiliser les municipalit s les propri taires bailleurs les particuliers et les professionnels du b timent Il s agit de les aider tablir un diagnostic en vue de mener des travaux d entretien et de restauration de qualit Il s agit aussi de recommander les solutions techniques les mieux adapt es la conservation et les plus conformes la r glementation thermique actuelle Ce guide traite tout particuli rement des l ments du b ti ordinaire les plus touch s par les transformations courantes les fa ades les toitures les menuiseries Ce patrimoine est une composante majeure de l habitat du bassin minier du Nord Pas de Calais Son inscription le 30 juin 2012 sur la liste du patrimoine mondial de l UNESCO montre l actualit de cet ouvrage et l importance de pr server ce b ti si caract ristique V ronique Chatenay Dolto Directrice r gionale des Affaires culturelles 20 RESTAURER LA FA ADE GLOSSAIRE DE LA FA ADE CONTEXTE CARACT RISTIQUES R l
33. 08 la R novation cologique d Terre vivante 2010 la Maison paysanne d Aubanel 2005 les conomies d nergie dans l habitat existant d cole des mines de Paris 2007 l isolation bio de la maison ancienne d Eyrolles 2009 Guide des nergies vertes pour la maison d Terre vivante 206 Isolation naturelle des maisons paysannes d Maisons paysannes de France 2007 Humidit d Maisons paysannes de France 2008 Publication Direction r gionale des Affaires culturelles Nord Pas de Calais Direction Service territorial de l Architecture et du Patrimoine Pas de Calais 5 62 Service territorial de l Architecture et du Patrimoine Nord STAP 59 Coordination Catherine Madoni architecte des B timents de France chef du service STAP 62 Colette Dr an conseill re valorisation du patrimoine DRAC Nord Pas de Calais Franck T tart ing nieur du patrimoine STAP 62 Auteurs Jennifer Didelon amp ric Barriol architectes du patrimoine Paris Avec la participation du Groupe Mat riaux brique Rapha l Alessandri Mission Bassin Minier Bet Agathe V ronique Boulen Baud PNR ScarpeEscaut David Besengez Conseil R gional NPdC B atrice Boijardafont DREAL Gr gory Boulen PNR Avesnois Catherine Bourlet STAP 59 Fran ois Breton STAP 92 Fran oise Buissart SIA ric Cassoret 62 JeanMarie Claustre DRAC NPdC Pierre Cusenier STAP 59 Marielle Dhainaut Ademe P
34. 34 cm non isol Enduit int rieur de type crin de cheval paisseur 5 cm Ossature bois remplissage torchis enduites Carreaux en terre cuite sur cave vo t e en brique Bois Menuiseries en bois simple vitrage portes d table Volets battants en bois Tuiles flamandes charpente en ch ne non isol e linteaux cintr s encadrements en saillie corniche en brique fa on d engrenage badigeon blanc sur soubassement et encadrements DIAGNOSTIC DE L TAT EXISTANT Rajout d appuis de fen tres en ciment Soubassement enduit en ciment 1 165 d origine remplac es par des tuiles m caniques Menuiseries d origine remplac es par des menuiseries bois en 1960 Rajout de goutti res en zinc ou PVC d perditions thermiques parois courantes m menuiseries plancher haut dalle basse ponts thermiques infiltrations z T 86 4 Vue g n rale tat actuel 92 CAHIER DE RECOMMANDATIONS ARCHITECTURALES CAS PRATIQUES RESTAURATION CONOMIQUE TRAVAUX FA ADE Nettoyage Ma onnerie Rejointoiement Finition CAS DE L HABITAT EN BANDE Projection d eau claire sous faible pression 2 bars maximum brossage en finition avec une brosse de chiendent Conservation des briques d fectueuses Reprise ponctuelle des joints la chaux TRAVAUX TOITURE COUVERTURE ET SOUCHE Couverture Charpente vacuation d eau Souche de chemin e TRAVAUX MENUISERIES
35. 5 NN KW NN XX 2 NN RAN Ne gen CMS aaiae dam 2 7 CAHIER DE RECOMMANDATIONS R HABILITER LES MAISONS ORDINAIRES DE L POQUE INDUSTRIELLE DRAC NORD PAS DE CALAIS Ce cahier de recommandations est le r sultat d une tude sur la conservation du b ti ordinaire en brique de l poque industrielle en Nord Pas de Calais dans le respect de la mise en uvre des mat riaux et en conformit avec la r glementation thermique actuelle Cette tude a t men e par les architectes du patrimoine Jennifer Didelon et ric Barriol et le bureau d tudes thermique Agathe dans le cadre du groupe de travail sur les mat riaux Sous la coordination des Services territoriaux de l Architecture et du Patrimoine du Nord et du Pas de Calais et la Direction r gionale des Affaires culturelles du Nord Pas de Calais avec la collaboration du Groupe Mat riaux Avec la participation du minist re de la Culture et de la Communication CAUE du Pas de Calais CAUE du Nord DREAL Mission Bassin Minier PNR Scarpe Escaut PNR des Caps et Marais d Opale Ademe CAPEB Campagnes Vivantes Soginorpa et SIA Septembre 2012 INTRODUCTION Le b ti ordinaire sp cifique l poque industrielle est pr sent partout sur le territoire r gional du Nord Pas de Calais dans presque chaque commune et sous des formes
36. ER DE RECOMMANDATIONS ARCHITECTURALES 51 CONTEXTE ET CARACT RISTIQUES R LE DES MENUISERIES DANS LA FA ADE Les menuiseries contribuent fortement l expression architecturale d un b timent au m me titre que les autres l ments de d cor Les portes fen tres volets et garde corps participent l harmonie de l ensemble de la fa ade La richesse et la qualit architecturales du b ti ordinaire de l poque industrielle tiennent en grande partie au soin apport aux menuiseries qui animent les fa ades et qui offrent un paysage urbain d une grande diversit L appauvrissement des fa ades que constate aujourd hui est fortement li la disparition des menuiseries anciennes qui sont parmi les l ments les plus fragiles Pour des raisons d entretien et de confort thermique elles sont syst matiquement remplac es par des menuiseries en PVC polychlorure de vinyle ou aluminium peu co teuses mais de mat riaux de dimensions et de couleurs inadapt s Pour ne pas ruiner l harmonie d un ensemble architectural il est important de pr server la coh rence en termes de dessin de mat riaux et de moulures entre les diff rentes menuiseries d une fa ade Une porte ou fen tre remplac e est une perte souvent irr m diable car co teuse restituer en l tat d origine Une bonne connaissance des menuiseries anciennes permet de mieux comprendre l importance du maintien en place de celles
37. GATION DU NORD 40 rue Eug neJacquet 59708 Marcgren Barceul Cedex T l 03 20994511 Fax 03 20 99 47 l www fondation patrimoine org FONDATION DU PATRIMOINE D L GATION DU PAS DE CALAIS Manoir du Huisbois BP 22 62142 Colembert T l 03 21 87 84 68 Fax 03 21 87 90 88 www fondation patrimoine org HABITAT amp D VELOPPEMENT DU NORD PAS DE CALAIS 3 rue Alexandre Maniez 62750 lLoos en Gohelle Tel 03 2137 38 36 Fax 03 21 37 43 7 agence npdc hdno fr MAISONS amp CIT S SOGINORPA Office 167 rue Foulons 59500 Douai T l 03 27 99 85 85 Fax 03 27 90 85 90 WWww soginorpa r MAISONS PAYSANNES DE FRANCE ASSOCIATION NATIONALE DE SAUVEGARDE DU PATRIMOINE RURAL B TI ET PAYSAGER faubourg Saint Germain 62134 Teneur T l 03 21 04 85 87 pas de calais maisons paysannes org WWW mMmaisons paysannes org MISSION BASSIN MINIER NORD PAS DE CALAIS Carreau de Fosse 9 9bis rue du Tordoir BP 16 62590 Oignies 721 087272 Fax 03 21 08 72 70 www missionbassinminier org ADRESSES UTILES PACT PAS DE CALAIS Si ge 6 rue Jean Bodel 62000 Arras Tel 03 21 51 23 55 Fax 03 21517944 contact pactpasdecalais fr www pacthabitat org PARC NATUREL R GIONAL SCARPE ESCAUT Maison du Parc 357 rue Notre Dame d Amour 59230 SaintAmand les Eaux T l 03 27 19 19 70 Fax 03 27 19 19 7 contact pnr scarpe escaut fr www pnr scarpe escaut fr PARC NATUREL R GIONAL DES CAPS ET MARAIS D OPA
38. HIER DE RECOMMANDATIONS ARCHITECTURALES 75 Facteurs provoquant l apparition des moisissures DIAGNOSTIC DE L EXISTANT PROBL MES D HUMIDIT L humidit est le principal facteur de d per dition de chaleur et de d gradation des murs dans une maison tant l ext rieur qu l int rieur Le sol contient toujours une certaine quantit d eau qui monte dans la ma onnerie les remont es capillaires LES REMONT ES CAPILLAIRES Dans le cas o le rejointoiement ou l enduit au ciment emp che l eau de s vaporer par l ext rieur il s vapore par l int rieur Ce ph nom ne s aggrave si l eau pluviale n est pas cor rectement vacu e et se d verse directement dans le sol au pied de la ma onnerie L eau qui ne peut pas 5 par le sol sou vent bitum monte par capillarit dans la ma onnerie Ph nom ne de condensation de l eau sur une vitre froide Let Mi Apparition des moisissures sur une paroi trop humide LA CONDENSATION Une autre cause d humidit est la vapeur d eau g n r e par les occupants et qui se condense sur les parois froides murs non isol s ou simples vitrages Les pathologies couramment rencon tr es telles que les moisissures dans les salles de bains ou les cuisines t moignent d une ventila tion insufhsante LES PONTS THERMIQUES La mise en place d une isolation par l int rieur d place le point ros de la paroi froide et change ainsi l qu
39. ISON JUMELEE l eau claire et brosse de chiendent Conservation des briques d fectueuses Reprise ponctuelle des joints la chaux Badigeon la chaux sur briques TRAVAUX TOITURE COUVERTURE ET SOUCHE Couverture Charpente vacuation d eau Souche de chemin e TRAVAUX MENUISERIES Menuiserie Vitrage Finition Remaniage de la couverture existante remplacement des tuiles cass es Restauration ponctuelle peinture la chaux sur des chevrons d passants Reprises ponctuelles des goutti res et descentes Reprise ponctuelle des joints la chaux reprise du solin Conservation des menuiseries anciennes nettoyage pon age remplacement des bois d grad s reprise des mastics ext rieurs pose des joints d tanch it Conservation des fen tres existantes Peinture acrylique microporeuse en 2 3 couches Etat projet apr s restauration conomique CAS PRATIQUES CAHIER DE RECOMMANDATIONS ARCHITECTURALES 103 CAS D UNE MAISON JUMELEE RESTAURATION COURANTE TRAVAUX FA ADE Nettoyage Nettoyage chimique rin age Ma onnerie Conservation des briques d fectueuses Rejointoiement Reprise ponctuelle des joints la chaux Finition R fection neuf de la barbotine RESTAURATION ISMH TRAVAUX FA ADE Nettoyage Ma onnerie Rejointoiement Finition CAS D UNE MAISON JUMEL E Micro ou hydro gommage 2 bars Changement des briques d fectueuses Reprise totale des joints la cha
40. LE Maison du Parc BP 22 62142 Colemberi T l 03 21 87 90 90 Fax 03 21 87 90 8 info parc opale fr www parc opale fr SIA HABITAT AGENCE LILLE Fa ade de l Esplanade 10 square Daubenton 59000 Lille T l 03 28 36 16 36 contact lille sia habitat com STAP 59 SERVICE TERRITORIAL DE l ARCHITECTURE ET DU PATRIMOINE DU NORD 3 rue du Lombard 59000 lille T l 03 28 36 78 70 Fax 03 28 36 78 84 STAP 62 SERVICE TERRITORIAL DE VARCHITECTURE ET DU PATRIMOINE DU PAS DE CALAIS 2 rue Albert 1 de Belgique 62000 Arras T l 03 21 50 42 70 Fax 03 21 15 47 98 www culture gouv fr culture sites sdaps sdap62 ADRESSES UTILES CAHIER DE RECOMMANDATIONS ARCHITECTURALES 109 Bibliographie Cent Ans d habitat social une utopie r aliste d Albin Michel 1989 les Maisons des mines d Mardaga 1995 l Habitat minier en r gion NordPas de Calais d Mission bassin minier 2008 Du coron la cit un si cle d habitat minier dans le Nord Pas de Calais d Centre historique minier de lewarde Lille 1995 Bruayla Buissidre r habilitation de la Cit n 2 dite Cit des lectriciens ag Soginorpa 2001 M moire de l habitat Nord Pas de Calais revue Urbanismes et architecture 1989 l Architecture rurale fran aise Nord Pas de Calais d La Manufacture 1988 la Brique fabrication et traditions constructives d Eyrolles 2004 les Fen tres vue sur un patrimoine d Infolio 20
41. MANDATIONS ARCHITECTURALES 83 RECOMMANDATIONS L ISOLATION DES COMBLES est recommand de commencer l isolation thermique la toiture Les d perditions y sont les plus lev es 30 Une r duction importante des pertes thermiques est facile obtenir que ce soit pour des combles perdus non am nag s ou des combles habitables Les mat riaux les plus adapt s pour isoler les rampants de toiture sont les isolants sous forme de rouleaux ou de panneaux souples faciles poser entre des bois de charpente irr guliers Ils peuvent tre par exemple en laine de mouton base de fibres de bois ou de fibres textiles recycl es L isolant doit tre pos en deux couches crois es Dans le cas de combles perdus on peut poser l isolant directement sur le plancher L paisseur minimale d un isolant d pend de sa conductivit thermique lambda La r sistance minimale pour les rampants de toiture est de 4 m K W et de 4 5 m K W en combles perdus Pose d un isolant en fibres de bois en deux couches crois es BONNES PRATIQUES gt Choisir un isolant souple facile mettre en uvre gt Veiller atteindre l paisseur minimale pour l isolant en deux couches crois es gt Utiliser les isolants naturels laine de mouton laine de bois gt Laisser les fermes apparentes n isoler qu entre les pannes gt Veiller l tanch it l air autour des sorties de ventilation d
42. R DE RECOMMANDATIONS ARCHITECTURALES 95 CAS DE EN BANDE CAS DE MAISONS GROUPEES PROGRAMMES D AMELIORATION NERG TIQUE EXEMPLE CIT 9 LENS 62 la consommation nerg tique du b timent non isol est d environ 460 kWhep m an calcul dynamique DESCRIPTION G N RALE DU LOGEMENT Pour la diminuer et am liorer le confort thermique trois programmes sont tablis en fonction du budget Maison ouvri re construite 1924 groupe de trois logements R combles cave surface totale habitable 85 m compos s de quatre pi ces PROGRAMME CONOMIQUE OBJECTIF 230 KWHEP M2 AN Particularit la cit jouxte le site culturel du futur Louvre Lens Isolation en comble 240 mm de laine de verre ou laine de roche 5 m K W L MENTS CONSTITUTIFS DU B TIMENT Isolation du plancher bas sur cave 100 de chauxchanvre 2 3 m K W Menuiseries Conservation de a menviserie existante Mur ext rieur Briques pleines paisseur de 34 cm non isol tanch it l air Renforcement joints calfeutrement etc Joint dagu la chaux teint rouge rose Soubassement en pierre Renouvellement d air Ventilation naturelle meuli re Syst me de chauffage ECS Chaudi re classique haut rendement Cloisons int rieures Ossature bois Plancher bas sur terre Dalle en b ton Menuiseries ext rieures Fen tres deux vantaux et portes en bois peint imposte vitr e PROGRAMME MOYEN OBJECTIF 160
43. RECOMMANDATIONS ARCHITECTURALES RECOMMANDATIONS Un ravalement inadapt des maisons en bande Un ravalement r ussi cit Soult Fresnes sur Escaut TN Le d cor peint a Derri re les plaquettes de fausse brique la ma onnerie de la fa ade a continu se d grader 20 CAHIER DE RECOMMANDATIONS ARCHITECTURALES RESTAURER LA FA ADE FAIRE UN RAVALEMENT Il faut savoir que toute op ration qui modifie l aspect ext rieur dune construction n cessite de d poser en mairie un dossier de d claration pr alable Si le b timent est situ moins de 500 m tres d un monument historique ou en secteur prot g le projet re oit l accord pr alable par l architecte des B timents de France du d partement Pourune bonne r ussite duravalement il convient de faire appel des professionnels qualifi s Un ravalement est une op ration co teuse pour un propri taire Un ravalement complet de la fa ade nest pas toujours n cessaire il sufht souvent de restaurer la seule partie d grad e Une autre solution moindre co t est le badigeon sur l ensemble de la fa ade condition que les l ments de d cor ne soient pas masqu s et que le badigeon ne soit pas tanche Dans certain cas de parements brique malmen s peinture ancienne adh rente ciment une peinture min rale base de silicate peut tre une solution Toute intervention sur un mur n cessite un examen pr alable Pour les murs
44. SAIRE THERMIQUE R GLEMENTATIONS THERMIQUES Objectifs de la r glementation thermique RT l ment par l ment Diagnostic Performance nerg tique DPE R sistances thermiques atteindre DIAGNOSTIC DE 5 Consommations et d perditions D fauts de ventilation Probl mes d humidit quipements insuffisants et consommateurs RECOMMANDATIONS soler les parois Tableau comparatif des isolants recommand s Traiter l tanch it l air Ma triser la ventilation CAS PRATIQUES Cas d habitations en bande Cas de maisons group es 102 Cas d une maison jumel e 108 ADRESSES UTILES RESTAURER LA FA ADE GLOSSAIRE DE LA FA ADE de fer d ancrage rive souche fen tre sur pignon chainage d angle inteau baie volet battant garde corps tage comble rez de chauss e 8 CAHIER DE RECOMMANDATIONS ARCHITECTURALES RESTAURER LA FA ADE 1 CON 5 he Je nn Fa ade d une maison Pinson Raismes Maison du type 25 M Compagnie des mines de B thune Ee PRE RF 2 GE ER RSR avantcorps faitage toiture lucarne mod nature corniche imposte menuiserie porte d entr e appui de fen tre seuil i soubassement APPAREILLAGE Mani re de disposer les briques ou pierres qui compo
45. UES tes Vouvrant TER plein 2 Ja divisions d reprennent les divisions d ouvrants mn 7 Rnb TAT Les volets reprennent les proportions haute de la baie pliants en bois Fen tre trois vantaux et volets Volets battants avec des jours en partie RESTAURER UNE MENUISERIE CAHIER DE RECOMMANDATIONS ARCHITECTURALES 55 DIAGNOSTIC DES MENUISERIES DIAGNOSTIC Avant tous travaux il convient de bien exa miner l tat des menuiseries et des dispositifs de fermeture Souvent un changement des seules pi ces d grad es est moins on reux et tout aussi efficace qu un remplacement com plet des menuiseries Il convient dans tous les cas de nettoyer et d entretenir r guli rement l ensemble des menuiseries ALT RATION DU BOIS Le bois est un excellent isolant qui bien entre tenu est d une grande r sistance est sujet aux agressions climatiques et biologiques l usure cons cutive une utilisation r p t e et des d formations dues des contraintes m caniques Dans de bonnes conditions il garde ses pro pri t s pendant plusieurs si cles comme en t moignent de nombreuses charpentes et menuise ries de b timents anciens L tat de conservation du bois d pend de son esp ce de son exposition aux intemp ries et de son entretien r gulier Parmi les esp ces les plus durables on
46. a ades et des similitudes avec les constructions voisines qui ont cr la valeur du paysage urbain MAUVAISE INT GRATION DES PANNEAUX SOLAIRES Les panneaux solaires ou photovoltaiques sont souvent mal implant s sur les toitures anciennes pos s sans aucun souci d int gration architecturale et souvent sans autorisation Leur teinte bleue est en fort contraste avec le rouge des couvertures en tuile Les panneaux solaires sont souvent mal int gr s sur la toiture RECOMMANDATIONS COUVERTURE Une inspection annuelle de la couverture est recommand e avant la p riode de gel Au cours de cette operation le couvreur remplace les tuiles endommag es enl ve la mousse nettoie la couverture les ch neaux et les goutti res Par ailleurs il est n cessaire de tailler les plantes grimpantes afin qu elles natteignent pas le toit ou les goutti res En cas de chute de neige poudreuse il faut inspecter les combles et ventuellement enlever la neige qui s y serait infiltr e avant qu elle ne fonde Pour emp cher de petits animaux de p n trer dans les combles des peignes reprenant la forme des tuiles peuvent tre plac s par un couvreur sous le premier rang de tuiles Ces accessoires emp chent le passage des animaux mais nentravent pas la ventilation Les mousses et lichens doivent tre sys t matiquement radiqu s par un nettoyage voire par l application d un biocide si les recouvrements b
47. ant chaux ou ciment est insuffisant ou si la granulom trie du sable est trop fine Dans ce cas il suffit de proc der un rejointoiement Efflorescences dues aux remont es capillaires non trait es LES EFFLORESCENCES ET EXSUDATIONS On parle ici de la formation d un d p t cristallin blanch tre la surface des ma onneries r centes De fa on g n rale les efflorescences traduisent une migration de sels qui sont entra n s par l humidit vers la surface des murs o ils cristallisent lorsque l eau s vapore En revanche si des taches blanches apparaissent sur une ma onnerie ancienne il s agit g n ralement d exsudations c est dire de compos s calcaires devenus insolubles par carbonatation et qui adh rent aux briques comme un mortier Pour liminer ces taches il faut utiliser des solutions acides par exemple du vinaigre que l on passe l aide d une brosse dure Les acides n attaguent pas la brique mais peuvent d grader le mortier LE SALP TRE Le salp tre est un compos chimique qui se forme partir de mati re organique d compos e Il se d veloppe sous forme cristaux blancs souvent la base des vieux murs humides et mal ventil s On rencontre souvent le salp tre sur des b timents ayant longtemps abrit des animaux ou proches d une fosse d aisance Contrairement une opinion r pandue le salp tre ne d grade pas les ma onneries Cependant l associat
48. bailleurs commencent souvent par changer les menui series en d pit du fait que les d perditions qui peuvent leur tre imput es sont relativement faibles 10 15 La r sistance moyenne dun mur en brique de 34 cm non isol est d environ 0 90 m K W La valeur minimale Murs en contact avec l ext rieur et rampants de toitures de pente sup rieure 60 Murs en contact avec un volume non chauff 2 de combles perdius 4 5 Rampants de toiture de pente inf rieure 60 Planchers bas donnant sur l ext rieur ou sur un parking 2 3 collectif volume non chauff 15 menuiserie coulissante Planchers bas donnant sur un vide sanitaire ou Sur atteindre selon la RT l ment par l ment gt est de 2 30 m K W L cart de 1 40 m K W met en avant la n cessit d isoler les parois dans ce type de construction Une meilleure isolation thermique permet la fois de r duire les consommations d nergie chauffage et ou climatisation et d accro tre le confort L isolation est galement b n fique pour l environnement car en r duisant les consommations elle pr serve les ressources nerg tiques et limite les missions de gaz effet de serre Lisolation thermique est int ressante en termes de protection de l environnement de confort et d conomies financi res 2 3 2 6 Extrait de la l ment par l ment g
49. ccumulation d eau par condensation juste derri re la couche de peinture ce qui peut provoquer des d g ts en cas de gel Un d capage de peinture est d licat et co teux En revanche les peintures min rales base d eau sont faciles appliquer elles sont inodores et s chent rapidement Les outils se nettoient l eau Il est recommand de choisir une peinture avec un aspect mat L HYDROFUGATION Il est possible de retarder l encrassement d une fa ade en l impr gnant d un hydrofuge Les produits hydrofuges r cents sont imperm ables l eau mais perm ables la vapeur et permettent les changes hygrothermiques travers la ma onnerie Le mur est prot g pendant environ dix ans de la pluie et continue respirer Il est important de prendre des pr cautions lors du dosage des hydrofuges ils peuvent emp cher les changes hygrothermiques mal dos Mode d emploi de l hydrofuge un hydrofuge s applique ni sur des peintures ni sur un mortier frais Le produit s applique l aide d une brosse poil long ou d un pulv risateur de fa on uniforme jusqu saturation du support 26 CAHIER DE RECOMMANDATIONS ARCHITECTURALES RESTAURER LA FA ADE Badigeon blanc en partie basse Le badigeon la chaux prot ge et laisse respirer la ma onnerie Le d cor peint est masqu par une peinture acrylique La teinte est trop claire et trop brillante RECOMMANDATIONS BONNES PRATIQUES gt C
50. ch it l air Renforcement joints calfeutrement etc Isolation du plancher bas sur cave Isolation des parois courantes Renouvellement d air Ventilation simple flux hygro Syst me de chauffage ECS Chaudi re gaz condensation PROGRAMME PERFORMANT OBJECTIF 120 KWHEP M2 AN Isolation en comble 240 mm de laine de bois R 6 m2 K W de li ge expans 2 3 m K W 100 de laine de bois frein vapeur 2 3 m K W Menuiseries Remplacement de la menuiserie existante par une menuiserie bois double vitrage 4 16 4 Argon gt U 1 6 W m2Kk Isolation du plancher bas sur cave Isolation des parois courantes tanch it l air Renforcement joints calfeutrement etc Renouvellement d air Ventilation double flux Syst me de chauffage Pompe chaleur air eau 3 2 Syst me d ECS Chauffe eau solaire thermique individuel CAS PRATIQUES CAHIER DE RECOMMANDATIONS ARCHITECTURALES 101 CAS D UNE MAISON JUMELEE R 1 combles perdus EXEMPLE CIT DECLERCQ OIGNIES 62 DESCRIPTION G N RALE DU LOGEMENT Maison jumel e construite en 1933 Surface totale habitable ZO m compos s de quatre pi ces Particularit la cit jouxte le site culturel de la fosse 9 9bis class monument historique L MENTS CONSTITUTIFS DU B TIMENT Mur ext rieur Cloisons int rieures Plancher bas sur cave Plancher i
51. co calcaires de couleur jaune ou grise sont souvent utilis es pour le d cor LE MORTIER DE JOINT Les joints ont toujours fait l objet de traitements particuliers Ils garantissent l tanch it de la fa ade et toute restauration se doit de la garantir nouveau Un rejointoiement mal fait ou fait avec des mat riaux inadapt s ciment silicones peut d grader la paroi et causer des probl mes d humidit LE JOINT DE FINITION Les mortiers de jointoiement sont r alis s la chaux m lang e du sable local de diff rentes natures Le joint de finition s applique sur la ma onnerie d j constitu e et non pas en m me temps que le mortier de pose Pour harmoniser une ma onnerie les joints de finition sont parfois teint s dans la masse ou badigeonn s dits dagu s Pour teinter le joint dans la masse on ajoute des briques concass es au mortier Joints dagu s dits hollandais gt le trait du blanc est plus fin RESTAURER LA FA ADE CAHIER DE RECOMMANDATIONS ARCHITECTURALES CONTEXTE ET CARACT RISTIQUES Joints tir s au fer le trait du fer est bien visible Fer joint avec lequel on trace des joints Appareillage lit de panneresses et lit de boutisses superpos s type fran ais gt ou crois gt Appareillage panneresses et boutisses altern es en lits superpos s flamand gt Appareillage dit anglais ou hollandais Pour souligner l appareil
52. cors Il convient par exemple d viter les impostes en demi lunes les heurtoirs dor s les panneaux moulur s appliqu s en console etc CAHIER DE RECOMMANDATIONS ARCHITECTURALES 65 RECOMMANDATIONS convient de prendre compte le dessin de la baie et de l imposte et de masquer le caisson du volet roulant par en bois d coup a kri EL LIRE 88 0 amp viter un caisson sous Avec l effet masguant des volets roulants les fa ades perdent en profondeur La couleur un linteau courb en saillie par blanche domine rapport au nu du mur Les volets neufs en bois peint apportent une touche de couleur Bonne solution l installation du caisson derri re la ma onnerie 66 CAHIER DE RECOMMANDATIONS ARCHITECTURALES RESTAURER UNE MENUISERIE OCCULTER LA BAIE On constate trop souvent le remplacement syst matique des volets existants par des volets roulants en PVC et cela sans que l autorisation en soit demand e Les volets anciens en bon tat doivent tre conserv s et restaur s ils appartiennent l ensemble de la fen tre Les volets roulants ne sont pas adapt s aux constructions anciennes Par leur couleur et leur mat rialit comme par la dimension des caissons ils s int grent difhcilement dans la fa ade surtout lorsque les linteaux sont courb s Si la restauration des volets existants n est pas possible il convient de poser des vol
53. courb ou droit Sur des baies larges avec un linteau en b ton et sur les maisons de l poque de la Recons truction nous trouvons parfois des persiennes m talliques peintes Repliables de part et d autre le long des encadrements elles sont mieux ins r es que les caissons de volets roulants LES GARDE CORPS Rares sont les garde corps dans les maisons de l poque industrielle Pour des questions de s curit li es la faible hauteur des all ges on ajoute g n ralement l tage une simple lisse en bois ou m tal Parfois on trouve des l ments de d cor en ciment moulur LES PORTES Les portes d entr e sont la plupart du temps en bois massif peint rarement vernis Elles sont constitu es d un ouvrant plein panneaux et cadres assembl s et d une imposte vitr e qui claire le couloir En milieu rural ou dans les premiers corons comme par exemple la cit des lectriciens on trouve encore des portes fermi res deux battants superpos s Les dimensions des portes varient usuellement entre 70 et 100 cm en largeur et entre 180 et 230 cm en hauteur Les linteaux et les traverses dimposte des portes et fen tres sont align s Parfois les portes sont d cor es en fer forg ou en fonte moul e dont les rinceaux ou feuillages t moignent du style la mode l poque de la construction 54 CAHIER DE RECOMMANDATIONS ARCHITECTURALES RESTAURER UNE MENUISERIE CONTEXTE ET CARACT RISTIQ
54. de briques il faut bien examiner l tat des briques et des joints avant de commencer un ravalement Il est important de localiser pr cis ment les briques et les joints en mauvais tat Cela permet de comprendre la cause de leur d t rioration Dans le cas de dommages importants de pro bl mes structurels il est recommand de faire appel des professionnels sp cialis s et qualifi s pour faire tablir plusieurs devis d taillant les prestations et les mat riaux utilis s RECOMMANDATIONS BONNES PRATIQUES gt Faire au pr alable un diagnostic pour identifier les ventuels d sordres structurels gt Traiter la cause des d sordres avant d entreprendre les travaux de ravalement gt Choisir les prestations adapt es en fonction du diagnostic gt Ne rejointoyer que les parties n cessaires gt Respecter l architecture d origine du b ti gt Prot ger les l ments de d cor et restituer les parties endommag es gt Pr server autant que possible l unit d ensemble du b ti Rappel pour toute intervention en fa ade d poser une demande d autorisation pr alable en mairie VITER gt Utiliser tout rev tement qui emp che la ma onnerie de respirer enduit ciment etc gt Masquer endommager les l ments de d cor gt Utiliser des mat riaux de substitution et des cache mis re plaquettes de fausses briques de fausses pierres bardage imitation bois etc
55. de lin malax e et de craie servant fixer les carreaux ou boucher les petits d fauts du bois MENUISERIE Art du travail du bois et de l assemblage La menuiserie qui ferme la baie est la membrane entre l int rieur et l ext rieur d un b timent Partie int grante de la composition et de l ordonnance de la fa ade la menuiserie remplit la fois les fonctions d amp clairement d a ration et de protection MONTANT l ment vertical d une fen tre ou d une porte assembl e GLOSSAIRE DES MENUISERIES OUVRANT VANTAIL Partie mobile du ch ssis de la fen tre qui porte le verre PETIT BOIS Petite pi ce en bois feuillure divisant l ouvrant d une baie traversant la vitre REJINGOT Bord relev l arri re de l appui d une baie sur lequel repose la pi ce d appui TABATI RE CH SSIS DE TOIT Fen tre pour toit en pente cadre l ger en t le galvanis e dont l ouvrant est projection TRAV E Disposition d ouvertures en l vation suivant un m me axe vertical TRAVERSE D IMPOSTE Partie horizontale d une menuiserie assembl e entre des montants s parant la partie ouvrante de l imposte VOLET Panneau mobile d une fermeture ext rieure de baie On distingue les volets battants panneaux pleins ou persiennes et les volets bris s compos s de plusieurs battants verticaux qui se replient contre le tableau des baies RESTAURER UNE MENUISERIE CAHI
56. de ma onnerie les joints sont g n ralement creux tir s au fer ou la baleine rarement en saillie Appliqu sur un mortier frais le fer permet de lisser le joint pour le rendre plus tanche Les joints dagu s dits hollandais ne sont pas teint s dans la masse Ils sont tir s l aide d une baleine outil plus fin que le fer apr s avoir appliqu une l g re couche de badigeon ou lavis de teinte rouge ros e afin de faire ressortir le joint blanc Cette pratique permet une visualisation de l ensemble de la fa ade avec un appareillage de briques homog nes alors qu elles ne sont pas forc ment toutes bien calibr es au d part L APPAREILLAGE DE LA BRIQUE Les briques sont pos es joints crois s de fa on assurer la coh sion du mur La boutisse est la brique de liaison qui se pose perpendiculairement la longueur du mur La panneresse est dispos e dans la longueur du mur L alternance de boutisses et panneresses peut varier et donner au mur son caract re L appareillage de brique n cessite un calepinage la pose des briques est alors tudi e pour qu chaque rang on puisse poser un nombre entier de briques vitant ainsi les d coupes et les chutes Les appareillages les plus courants en Nord Pas de Calais sont panneresses et boutisses altern es en lits superpos s dits flamands ou kruisverband ou en losange quand les panneresses sont d cal es un rang sur deux Le principe kruisverband assu
57. deux murs ou entre mur et charpente pour emp cher l cartement l un de l autre Les t tes visibles en fa ade sont des l ments de d cor LINTEAU l ment qui ferme le haut d une baie et soutient la ma onnerie situ e au dessus de l ouverture Les linteaux en brique sont souvent cintr s arc de d charge les linteaux en m tal ou b ton permettent des baies plus larges LUCARNE Ouvrage construit sur un toit permettant d clairer le comble s levant en g n ral l aplomb des murs gouttereaux ou sur un versant de toit GLOSSAIRE DE LA FA ADE MOD NATURE Ensemble des moulures et des l ments de d cor qui ornent une fa ade PIGNON Mur ext rieur qui porte les pannes et dont les contours pousent la forme des pentes de ce comble par opposition aux murs gouttereaux situ s sous les gouts des pans de toitures SOUBASSEMENT Partie inf rieure d un mur trait e en ma onnerie plus paisse et plus dure pour conforter assise du b timent et emp cher les remont es capillaires SOUCHE La souche de chemin e est un ouvrage de ma onnerie lev en mergence au dessus d un comble ou d une toiture terrasse pour abriter le ou les conduits de chemin e SOUPIRAIL Baie en abat jour perc e dans le soubassement pour clairer et a rer les locaux en sous sol TOITURE Ensemble des l ments qui composent le couvrement et la couverture d un b timent compr
58. e vite souvent une mise nu compl te du support un pon age et une nouvelle peinture Il est important que la menuiserie ne soit pas couverte d une peinture tanche la glyc rophtalique par exemple Il existe un large choix de peintures naturelles base d huile v g tale qui n emp cheront pas le bois de respirer RECOMMANDATIONS BONNES PRATIQUES gt Nettoyer r guli rement les parties soumises l coulement rainures jets d eau etc gt Lubrifier les pi ces m talliques cr mone serrure fiches gt Reprendre le mastic fissur ou manquant gt Ajuster les fermetures r tablir le jeu des Ouvranis gt Remplacer les parties trop d grad es gt Renouveler la peinture cas d alt ration gt Utiliser une peinture base d huile v g tale Rappel pour toute intervention en fa ade d poser une demande d autorisation pr alable en mairie VITER gt Le remplacement syst matique de toutes les fen tres gt Les interventions dans l urgence gt L utilisation de peintures tanches glyc rophtaliques RESTAURER UNE MENUISERIE CAHIER DE RECOMMANDATIONS ARCHITECTURALES 59 RECOMMANDATIONS AM LIORER ET VISOLATION Plut t que de les remplacer compl tement il existe diff rents moyens d am liorer l tanch it des fen tres existantes LE CALFEUTREMENT ET LA POSE DE JOINTS Pour lutter contre les d perditions the
59. e n cessaire pour lever d un degr centigrade une masse de 1 kg de ce mat riau Plus la chaleur sp cifique d un mat riau est lev e plus celui ci peut fournir ou absorber de chaleur sans que sa temp rature varie 70 CAHIER DE RECOMMANDATIONS ARCHITECTURALES AM LIORER LA THERMIQUE CHOC THERMIQUE Modification brutale et non homog ne de la temp rature d une paroi pouvant engendrer un point de ros e transformation de la vapeur d eau en gouttelettes d eau une variation dimensionnelle du mat riau voire sa rupture D PERDITION Flux de chaleur mesurable en KW qui s chappe de l enveloppe d un b timent travers ses parois ainsi que par le renouvellement d air et l vacuation des gaz br l s DIAGNOSTIC PERFORMANCE NERG TIQUE DPE Le DPE est obligatoire depuis novembre 2006 pour les ventes de logements et depuis juillet 2007 pour les mises en location des logements Il 3 pour but d informer le futur occupant sur la quantit d nergie consomm e pour le chauffage l eau chaude sanitaire et la climatisation ainsi que sur la quantit de gaz effet de serre rejet par le b timent Le DPE permet de dresser un classement de G du b timent dans ce domaine l tiquette est semblable celles en vigueur pour les appareils m nagers NERGIE GRISE nergie n cessaire pour fabriquer distribuer le produit mais aussi pour extraire les mati res premi res et enfin p
60. e Double vitrage ou simple vitrage performant Finition Pr peinte en atelier Etat projet apr s restauration courante 94 CAHIER DE RECOMMANDATIONS ARCHITECTURALES CAS PRATIQUES RESTAURATION ISMH CAS DE L HABITAT EN BANDE la m thode ISMH vise restituer l tat d origine l inscription l ISMH permet l octroi d une subvention TRAVAUX FA ADE Nettoyage Ma onnerie Rejointoiement Traitement Finition Hydro gommage 2 bars Remplacement des briques d fectueuses par des briques de m mes teinte et dimension restitution des appuis de fen tre Reprise totale des joints la chaux tir au fer Anti mousse Hydrofuge restitution du badigeon la chaux TRAVAUX TOITURE COUVERTURE ET SOUCHE Couverture Charpente Evacuation d eau Souche de chemin e TRAVAUX MENUISERIES Menuiserie Vitrage Finition R fection compl te en tuiles flamandes neuves pose d un cran de soustoiture perm able suppression des r seaux Restauration int grale R fection des goutti res et descentes en zinc Reprise totale des joints la chaux changement des briques d fectueuses r fection du solin hydrofuge Conservation des menuiseries anciennes pose des doubles fen tres int rieures Conservation du simple vitrage l ext rieur Peinture min rale partir de pigments naturels et d huile de lin en 2 3 couches tat projet apr s restauration ISMH CAS PRATIQUES CAHIE
61. e chauffage etc gt Maintenir une ventilation en sous face de la couverture gt Pr voir une passerelle sur l isolant en combles perdus VITER gt Masquer enti rement la charpente gt Utiliser des isolants rigides gt Utiliser des isolants imperm ables la vapeur d eau gt Utiliser des isolants qui augmentent les risques de propagation d incendie 84 CAHIER DE RECOMMANDATIONS ARCHITECTURALES AM LIORER LA THERMIQUE L ISOLATION DES PLANCHERS SUR CAVE M me s ils constituent des espaces tampons les caves ou vides sanitaires sont responsables de 10 15 des d perditions thermiques d une maison d o l int r t de les isoler Il est possible d isoler le plancher par le P P P dessus mais cela n cessite des travaux de r fection et la sur l vation du niveau du sol Isoler le plancher par le dessous est souvent P P plus facile et plus conomique De plus cela permet de conserver l inertie thermique de la dalle qui va stocker la chaleur pendant les p riodes de chauffage en hiver et conservera la fra cheur en t Isolant d un plancher acoustique avec des briques de chanvre photo Sauvageot AM LIORER LA THERMIQUE CAHIER DE RECOMMANDATIONS ARCHITECTURALES 85 RECOMMANDATIONS L ISOLATION DES PLANCHERS SUR TERRE PLEIN Dans le cas des planchers sur terre plein ancien l une des seules techniques possibles consiste rapporter un isolant sous la dalle flottante
62. e d eau sur jardin La fa ade principale comporte de grandes fen tres sur rue et la fa ade arri re n est perc e que de quelques ouvertures de petite taille Les ouvertures sont souvent plus hautes que larges avec un linteau l g rement cintr arc surbaiss Les surfaces pleines dominent sur les surfaces vitr es une r sultante de la logique constructive de la brique partir du d but du XX si cle on construit des linteaux en b ton arm ce qui permet d largir les baies Les ouvertures en pignon apparaissent avec les cit s pavillonnaires la fin du XIX si cle Les l vations du b ti ordinaire sont compo s es dune mani re simple et r guli re ryth m es par les trav es verticales Les lignes de composition de fa ade sont reprises et souli gn es par les divisions de la menuiserie RESTAURER UNE MENUISERIE CAHIER DE RECOMMANDATIONS ARCHITECTURALES 53 CONTEXTE ET CARACT RISTIQUES La division entre les vantaux est ax e sur les trav es Les traverses d impostes s alignent souvent sur les frises d coratives de la ma onnerie La dimension des baies donne des indications sur l organisation du logement les plus larges se trouvent en g n ral au rez de chauss e et clairent le salon celles des chambres l tage sont plus troites Les combles sont parfois a r s et clair s par des ch ssis de toit ou par des lucarnes lorsqu ils sont am nag s EE j
63. e de la fa ade dans le paysage urbain Composition des fa ades et des pignons Mat riaux courants en fa ade D cors DIAGNOSTIC DE LA FA ADE Pollution atmosph rique salissures Probl mes d humidit Travaux inadapt s mauvaises pratiques RECOMMANDATIONS Faire un ravalement Nettoyer une fa ade Rejointoyer Appliquer une finition Remplacer des briques Modifier les baies Ajouter un volume 32 34 40 42 RESTAURER LA TOITURE GLOSSAIRE DE LA TOITURE CONTEXTE ET CARACT RISTIQUES R le de la toiture dans le paysage urbain Composition et formes de la toiture Mat riaux de couverture l ments particuliers DIAGNOSTIC DE LA TOITURE Probl mes d tanch it Recouvrements et salissures Mauvaises pratiques RECOMMANDATIONS Entretenir la couverture R nover int gralement clairer les combles Int grer les panneaux solaires 50 52 56 58 RESTAURER UNE MENUISERIE GLOSSAIRE DES MENUISERIES CONTEXTE ET CARACT RISTIQUES R le des menuiseries dans la fa ade Ordonnancement et dimensions des baies El ments de menuiserie DIAGNOSTIC DES MENUISERIES Alt ration du bois D sordres caus s par l humidit D faut d entretien Probl mes d tanch it l air Menuiseries inadapt es RECOMMANDATIONS Entretenir et r parer la fen tre Am liorer l tanch it et l isolation Remplacer une menuiserie Occulter la baie 70 72 75 79 92 97 AM LIORER LA THERMIQUE GLOS
64. e nettoyage de la plupart des salet s et taches LA PROJECTION D EAU C est la technique la plus simple et la plus conomique Il s agit d un nettoyage par projection d eau claire sous faible pression 2 bars maximum et d un brossage en finition avec une brosse de chiendent ou nylon Cette technique est la plus douce et n affecte pas l piderme de la brique Elle est recommand e pour nettoyer les parements peu sales les briques silico calcaires les briques verniss es et les d cors peints LE MICRO O HYDRO GOMMAGE Cette technique permet d liminer les salissures paisses On obtient de bons r sultats en projetant avec un mouvement circulaire un m lange com pos de poudre ultrafine et d eau l aide dune buse r gl e basse pression 2 bars maximum Le m lange de poudre ultraf ne peut tre constitu de calcite de verre broy de rafle de ma s de noyaux de fruits concass s Il faut viter la silice alumine quartz qui est trop dure et risque de cr er des micro fissures et affaiblissent la r sistance de la brique Pour pr server les briques et les joints la duret devra tre inf rieure celle du parement trait La distance du support et la puissance de la buse doivent tre appr ci es en fonction de la duret du support Cette tech nique est d conseill e sur les briques silico calcaires et les briques verniss es LE NETTOYAGE CHIMIQUE Il consiste recouvrir la fa ade au moyen d
65. el es CAHIER DE RECOMMANDATIONS ARCHITECTURALES 63 Les de 1 Porte vitr e d but si cle Porte d entr e d but si cle 64 CAHIER DE RECOMMANDATIONS ARCHITECTURALES Pour des raisons de s curit et d amp tan ch it la plupart des portes anciennes ont disparu et ont t remplac es par des portes standardis es qui s int grent souvent diffici lement Pour conserver l int r t architectural d une fa ade il est important de pr server la coh rence d ensemble des menuiseries har monie entre mat riaux formes et couleurs Substituer une porte neuve standardis e aux portes anciennes traditionnelles entra ne la banalisation de la fa ade et ne contribue pas 13 mise en valeur de la maison Les anciennes portes d entr e panneaux et imposte vitr e sont souvent en bon tat l exception de la plinthe en partie basse Il est souvent plus simple et moins on reux de restaurer les anciennes portes en bois plein Il est possible d am liorer leur tanch it lair en installant des joints entre l ouvrant et le dormant et des profil s brosses au bas de la porte Dans le cas de l installation d une nouvelle porte sur une fa ade existante celle ci doit tre de pr f rence en bois peint et son mod le doit tre choisi en accord avec les portes et menuiseries existantes La simplicit du dessin est toujours pr f rable une surcharge de d
66. emp ries En cas de d sordres il est vivement conseill de proc der un tat des lieux le plus exhaustif possible de la couverture et de la charpente Dans tous les cas l entretien r gulier reste moins on reux qu une r fection int grale de la toiture PROBL MES D TANCH IT La couverture doit garantir une tanch it l eau pour prot ger la charpente et la ma onnerie La premi re manifestation de d sordres affectant la couverture est l apparition d inf ltrations d eau l int rieur du b timent LES TUILES CASS ES OU MANGUANTES Le vent ou le gel peuvent tre l origine de d sordres mineurs comme des tuiles cass es ou d plac es mais qui peuvent entra ner de graves dommages notamment le d litement progressif des tuiles Les infiltrations d eau peuvent ensuite provoquer le pourrissement des bois de char pente donc des probl mes structurels LES DEFAUTS D EVACUATION DES EAUX PLUVIALES Laccumulation de feuilles salissures et d tritus sur les couvertures et dans les goutti res risque d emp cher l coulement normal de l eau et de provoquer des infiltrations De m me les plantes grimpantes sont extr mement n fastes aux toitures elles ne doivent en aucun cas se d velopper sur les couvertures car elles risquent de soulever les tuiles et de favoriser les moindres infiltrations d eau de pluie ou de neige LES DESCELLEMENTS DE 5 5 RIVES FA TAGE Ces ouvrages assurent l tanch it
67. en finition avec une brosse de chiendent D capage de toute la peinture tanche Conservation des briques d fectueuses Retouillemeni des joints en ciment reprise ponctuelle des joints la chaux Badigeon la chaux couleur brique restauration du d cor la chaux Nettoyage de la couverture existante remplacement des tuiles cass es Peinture la chaux sur des chevrons d passants Reprise ponctuelle des goutti res et descentes Reprise ponctuelle des joints la chaux reprise du solin Conservation des menuiseries anciennes nettoyage pon age remplacement des bois d grad s reprise des mastics ext rieurs pose des joints d tanch it Conservation du simple vitrage remplacement des carreaux cass s Peinture acrylique microporeuse en 2 3 couches Etat projet apr s restauration conomique 98 CAHIER DE RECOMMANDATIONS ARCHITECTURALES CAS PRATIQUES RESTAURATION COURANTE TRAVAUX FA ADE Nettoyage Ma onnerie Rejointoiement Finition CAS DE MAISONS GROUP ES Micro ou hydro gommage 2 bars maximum l exception du d cor peint D capage de toute la peinture tanche Conservation des briques d fectueuses Reprise totale des joints la chaux Restauration du d cor avec badigeon la chaux couleur d origine TRAVAUX TOITURE COUVERTURE ET SOUCHE Couverture Charpente Evacuation d eau Souche de chemin e TRAVAUX MENUISERIES Menuiserie Vitrage Fini
68. enant la fois les mat riaux de couverture et leur support TRAV E Disposition d ouvertures en l vation suivant un m me axe vertical RESTAURER LA FA ADE CAHIER DE RECOMMANDATIONS ARCHITECTURALES 9 CONTEXTE ET CARACT RISTIQUES R LE DE LA FA ADE DANS LE PAYSAGE URBAIN Qu elle soit d cor e ou non chaque fa ade d une maison appartenant au b ti ordinaire est toujours mettre en rapport avec l ensemble urbain dont elle fait partie la cit gt cest dire la s rie de maisons identiques ou similaires assembl es en longues bandes fractionn es ou non ou regroup es en pavillons Coh rence architecturale continuit urbaine sont pr server en tout point notamment l occasion de travaux de r novation des fa ades La r p titivit souvent d consid r e caract rise l ensemble b ti la rue le quartier et leur conf re leur identit COMPOSITION DES FA ADES ET PIGNONS LES L VATIONS ET LES PERCEMENTS Les l vations des maisons d ouvriers de l poque industrielle sont g n ralement compos es d une mani re simple et r guli re Elles sont rythm es par les trav es verticales et les bandeaux horizontaux Les pleins les murs pr dominent sur les vides les baies Les habitations les plus anciennes sont pourvues d un rez de chauss e et d un comble partir du XIX si cle on ajoute un tage ou deux mais rarement plus Les murs de fa ades reposent Dess
69. ent l omnipr sence du charbon source de richesse de toute la r gion De nouveaux quip ements sont venus s ajouter depuis la fin du XX si cle fen tres de toit panneaux solaires ou photovolta ques paraboles des l ments sans rapport avec l architecture du b ti ordinaire qui peuvent la plupart du temps d figurer une toiture et doncla construction dans son ensemble 34 CAHIER DE RECOMMANDATIONS ARCHITECTURALES RESTAURER LA TOITURE Annexe de maison un versant Toits de formes vari es avec de grandes ucarnes passantes cit du Soleil Avxi le Ch teau RESTAURER LA TOITURE CAHIER DE RECOMMANDATIONS ARCHITECTURALES 35 CONTEXTE ET CARACT RISTIQUES COMPOSITION ET FORMES DE LA TOITURE La toiture la plus simple est constitu e de deux versants la rive suit inclinaison du pignon et l gout s aligne sur la fa ade Avec la naissance du style pittoresque la fin du si cle appara t une grande vari t de formes de pentes et de d tails au niveau de la toiture cache moineaux panne d passante Les d bords de toiture sur le pourtour de la mai son se g n ralisent La volum trie des toitures augmente on varie avec des croupes des demi croupes et diff rents types de lucarnes Le comble est parfois mansard la toiture est alors compos e d un terrasson et d un brisis Les toitures terrasses apparaissent au XX si cle sur des b timents annexes Toiture
70. es d inconfort et de d perdition d nergie La continuit de l tan ch it lair doit tre soigneusement tudi e d s le stade de la conception dans son ensemble en portant une attention particuli re aux liaisons entre les l ments aux encadrements de baies et aux p n trations conduits de chemin e canali sations au niveau des planchers etc L IMPORTANCE DU FREIN VAPEUR Le frein vapeur est un film de protection pos sur la paroi int rieure de l isolant qui le prot ge de 13 condensation issue de la vapeur d eau d gag e l int rieur du logement Le frein vapeur permet est n cessaire d utiliser des adh sifs adapt s aux canalisations sorties de ventilation etc l application d un frein vapeur est importante pour garantir l tanch it l air l vacuation de la vapeur d eau vers l ext rieur tout en emp chant les infiltrations d air depuis l ext rieur ne faut pas le confondre avec le pare vapeur qui est imperm able et en g n ral d con seill ici Les syst mes que on trouve sur le march sont multiples avec des capacit s diff rentes On recommande les films d origine min rale papier kraft carton frein vapeur ou d origine v g tale li ge ruban adh sif en caoutchouc etc BONNES PRATIQUES gt Etudier l tanch it l air dans son ensemble au moment de la conception des travaux d isolation gt Veiller une ma
71. es briques les pierres reconstitu es le carrelage etc sont souvent des cache mis re Ils transforment consid rablement l aspect d origine des fa ades en masquant les d cors les mod natures et le relief d origine Cacher les parties d grad es de la ma onnerie derri re un rev tement tanche sans traiter les causes aggrave les probl mes La brique continue se d grader derri re le rev tement neuf L eau dans le mur tente de sortir l int rieur et abime les rev tements les enduits et la peinture LES M THODES INADAPT ES DE NETTOYAGE Le sablage sec ou le nettoyage avec une pression trop forte d truisent et rendent poreuse la surface des briques Cette technique est malheureusement trop souvent conseill e par les entreprises comme tant la plus efficace On retrouve rapidement une couleur vive mais 13 patine revient plus vite qu avant traitement Le risque d une d t rioration par le gel et d un recouvrement biologique augmente Dans la plupart des cas un simple lavage avec une brosse douce est suffisant pour retrouver la teinte d origine lt Lors du remplacement des joints la chaux par des joints en ciment mat riau trop tanche l humidit reste emprisonn e l int rieur de la ma onnerie et contribue la d sagr gation des briques droite le joint trop clair nuit la lisibilit du d cor RESTAURER LA FA ADE CAHIER DE
72. ets en bois identiques ceux d origine Les nouveaux volets en bois peint peuvent tre pleins et barres sans charpes ou pleins perc s de jours en partie haute parfois avec des persiennes Le dessin de la baie et de l imposte doit tre pris en compte Si toutefois dans certains cas comme par exemple sur une fa ade arri re la pose de volets roulants est autoris e ces derniers doivent tre d une couleur appropri e et leurs caissons ne doivent pas tre visibles de l ext rieur On peut galement poser des volets int rieurs bois fix s sur l ouvrant de la fen tre dans le cas o la pose de volets ext rieurs nest pas envisageable Ils sont moins co teux et r duisent consid rablement les d perditions thermiques par les fen tres Les volets roulants en PVC ou en aluminium sont thermiquement moins performants que les volets en bois Les caissons peuvent poser des probl mes de ponts thermiques RECOMMANDATIONS BONNES PRATIQUES gt Conserver et remettre en tat les volets anciens en bois ou m talliques gt Poser des volets en bois ou des rideaux occultant l int rieur gt Poser les volets roulants seulement sur une fa ade arri re gt Dissimuler le caisson de volets roulants par un lambrequin traditionnel gt Choisir la couleur en harmonie avec l existant et avec le voisinage Rappel pour toute mise en place de volet en fa ade d poser une demande d autorisati
73. eur LES EFFETS DE LA PLUIE INFILTRATIONS D EAU La pluie accompagn e de vent peut d poser sur une fa ade plusieurs litres d eau par metre carr Dans le cas d une saturation sur toute l paisseur le parement int rieur devient humide Si le b timent est habit et bien chauff les effets de cette humidit seront r duits sinon des d gradations pourront appara tre L entretien des joints et de la couverture ainsi que le nettoyage r gulier des vacuations d eau pluviale s imposent pour viter toute infiltration RESTAURER LA FA ADE CAHIER DE RECOMMANDATIONS ARCHITECTURALES DIAGNOSTIC DE LA FA ADE Fracture provoqu e par des mouvements de sol 17 DIAGNOSTIC DE LA FA ADE LES DEG TS PAR LE GEL La capacit de la brique absorber l eau rapidement pose un probl me lorsqu un pisode de gel fait suite de fortes pluies Le gel transforme dans les pores de la brique l eau en glace ce qui entra ne un gonflement de volume de l ordre de 10 96 Ce gonflement engendre des microfissures et terme la d sagr gation totale de la brique Les d gradations provoqu es par le gel se produisent g n ralement la base des murs lesquels sont confront s l action de la pluie au rejaillissement des eaux de toiture ou l humidit remontant du sol Il convient dans ce cas de remplacer les briques d grad es Le mortier peut se d grader lui aussi sous l effet du gel en particulier si le dosage de li
74. euses r fection du solin hydrofuge Suppression des menuiseries PVC pose de menuiseries neuves en bois l identique dessin d origine volets neufs en bois Double vitrage ou simple vitrage performant Peinture min rale partir de pigment naturel et d huile de lin en 2 3 couches tat projet apr s restauration ISMH 100 CAHIER DE RECOMMANDATIONS ARCHITECTURALES CAS PRATIQUES CAS DE MAISONS GROUP ES PROGRAMMES D AMELIORATION NERG TIQUE la consommation nerg tique du b timent non isol est d environ 460 kWhep m an calcul dynamique Pour la diminuer et am liorer le confort thermique trois programmes sont tablis en fonction du budget PROGRAMME CONOMIQUE 6 OBJECTIF 230 KWHEP M2 AN Isolation en comble 240 mm de laine verre ou laine de roche 5 m2 K W 100 mm de chauxchanvre 2 3 m K VV Menuiseries Conservation de la menuiserie existante Isolation du plancher bas sur cave tanch it l air Renforcement joints calfeutrement etc Renouvellement d air Ventilation naturelle Syst me de chauffage ECS Chaudi re classique haut rendement PROGRAMME MOYEN OBJECTIF 160 KWHEP M2 AN Isolation en comble 240 mm de laine de mouton 5 m K W 100 de chauxchanvre R 2 3 m K W de m tisse reinvapeur R 2 3 m K W Menuiseries Conservation de la menuiserie existante ajout d une d un double vitrage 0 2 3 W m K tan
75. finition Le support traiter doit tre parfaitement sec propre et non farineux L application doit se faire dans de bonnes conditions climatiques LE BADIGEON LA CHAUX La chaux prot ge la ma onnerie tout en la laissant respirer Lorsqu une fa ade a t reprise avec des briques d pareill es on peut unifier l ensemble en appliquant un badigeon la chaux teint avec un pigment naturel Le badigeon la chaux est peu co teux 1 peut tre appliqu par un non professionnel Mode d emploi badigeon dans un volume de chaux calcique en poudre ou p te on ajoute quatre huit volumes d eau et 25 30 de pigment pour la teinte Le volume de pigment utilis d termine la valeur plus ou moins soutenue du badigeon La transparence du badigeon est fonction du volume d eau ajout La chaux n cessite l usage de pigments r sistants en milieu alcalin Les badigeons la chaux s appliquent la brosse par plusieurs couches crois es d un angle du mur un autre sans interruption LA PEINTURE L application d une peinture est une solution simple mais plus co teuse que le badigeon La qualit de la peinture est d terminante Les peintures l huile alkydes base de solvant sont fortement d conseill es sur des Badigeon blanc la chaux sur l ensemble de la fa ade murs ext rieurs car elles emp chent les changes hygrothermiques Une peinture trop tanche latex ou laque peut entra ner l a
76. hilippe Druon CAVE 62 tienne Dubois STAP 59 Fr d ric vard architecte Marie Christine Geib Munier Maisons paysannes de France Philippe Godeau Caps et Marais d Opale J r me Hadrzinski Romain Hannedouche DIREN NPdC Sandrine Joubert Campagnes Vivantes H l ne Letombe CAUE 62 Marc L v que Direction g n rale des patrimoines Alain lucas Cd2E Denis Magnol DREAL Jacques Philippon DRAC NPdC Benoit Poncelet CAVE 59 Christophe Rouvres CAUE 59 V ronique Stievenard STAP 59 Marc Verdure Conseil G n ral 59 Pierre Vidal Fondation du patrimoine Conception graphique Brigitte Mestrot Paris Relecture Jo lle Bibas Camille Didelon Cr dits photographiques Barriol amp Didelon architectes DRAC Internet Mission Bassin Minier PNR Scarpe Fscaut Sladjana Stankovic photographe STAP 62 Impression Imprimerie STIPA Montreuil sous Bois E 58 Libert Egalit Fraternit R PUBLIQUE FRAN AISE PR FET DE LA R GION NORD PAS DE CALAIS achev d imprimer en septembre 2012 REHABILITER LES MAISONS ORDINAIRES DE L POQUE INDUSTRIELLE L objectif principal de cet ouvrage est de contribuer une meilleure conservation du b ti ordinaire en Nord Pas de Calais En premier lieu il vise sensibiliser les municipalit s les propri taires bailleurs les particuliers et les professionnels du b timent Il s agit de les aider
77. iffre bas indique une bonneisolation PERM ABILIT La valeur mu indique l paisseur d une couche d air dont la perm abilit la diffusion est quivalente une couche d un m tre du mat riau consid r Plus u est grand moins le mat riau est perm able POINT DE ROS E Le point de ros e est la temp rature laquelle l humidit contenue sous forme de vapeur d eau dans l air commence se condenser en gouttelettes d eau PONT THERMIQUE Discontinuit dans l isolation due la structure du b timent about de dalle jonction de parois etc Zone de propagation du froid ou du chaud dans une maison entra nant des d perditions calorifiques GLOSSAIRE THERMIQUE R GLEMENTATION THERMIQUE RT La recouvre l ensemble des textes de loi d crets et arr t s d application relatifs aux caract ristiques thermiques la performance nerg tique des b timents Elle s applique depuis 2007 dans le cadre de la r novation des b timents existants notamment les logements R SISTANCE THERMIQUE La r sistance thermique exprim e m K W s obtient par le rapport de l paisseur en metre sur la conductivit thermique lambda du mat riau consid r Pour choisir un produit isolant ou d isolation on prendra en compte sa r sistance thermique R Plus R est important plus le produit est isolant VENTILATION Apport dair neuf naturel ou m canique de
78. ilibre hygrom trique du b ti Une isolation discontinue cr e un pont thermique Ceci peut provoquer de la condensation et en gendrer de l humidit Il est donc important de diminuer les ponts thermiques et d utiliser un frein vap eur PE pan be 2 Isolation en laine de verre alt r e par l humidit Les canalisations percent la couche isolante 76 CAHIER DE RECOMMANDATIONS ARCHITECTURALES AM LIORER LA THERMIQUE pare vapeur isolant laine min rale enduit ciment sol asphalt ou b tonn Fonctionnement hygrom trique d un mur traditionnel isol en laine de verre en hiver l eau s accumule dans le mur DIAGNOSTIC DE L EXISTANT capilarit lt amp vaporation pression de vapeur d eau Fonctionnement hygrom trique d un mur traditionnel non isol sch mas de Steen mur ext rieur fuite de chaleur de condensation en hiver isolant entre solives Pont thermique d un plancher AM LIORER LA THERMIQUE CAHIER DE RECOMMANDATIONS ARCHITECTURALES 77 DIAGNOSTIC DE L EXISTANT QUIPEMENTS INSUFFISANTS ET CONSOMMATEURS LE CHAUFFAGE Les maisons de l poque industrielle sont en partie encore chauff es au charbon ou au fioul Outre les inconv nients de stockage et de pollution ces types d nergie ne permettent pas d obtenir des temp ratures quivalentes dans
79. in Panneaux encastr amp s sur l annexe RECOMMANDATIONS BONNES PRATIQUES gt Implanter les capteurs de pr f rence sur une toiture secondaire annexe garage etc ou invisible depuis le domaine public gt Encastrer les panneaux dans la couverture gt Regrouper les panneaux gt Aligner le champ de capteurs avec les ouvertures existant en fa ade VITER gt l implantation sans respect de l orientation et de la pente de la toiture gt La dispersion des capteurs sur la toiture gt L installation des capteurs en sur paisseur sur la toiture gt l implantation pr s du fa tage et une pose amplifiant l effet de sur paisseur gt l implantation sur les toitures principales les lucarnes et les toitures quatre pans Les panneaux sont pos s en sur paisseur et couvrent la pr f rable quasi totalit du versant l implantation des panneaux sur le terrain est parfois 46 CAHIER DE RECOMMANDATIONS ARCHITECTURALES RESTAURER LA TOITURE RESTAURER LA TOITURE CAHIER DE RECOMMANDATIONS ARCHITECTURALES 47 RESTAURER UNE MENUISERIE GLOSSAIRE DES MENUISERIES fen tre sur pignon linteau baie volet battant garde corps clef de vo te linteau encadrement tableau appui de fen tre ucarne imposte menuiserie porte d entr e appui de fen tre imposte traverse d imposte ouvrant dormant montan
80. in d une cit pavillonnaire Lens fonds CHMI sur des soubassements et sont couronn s par des corniches La division des tages est parfois marqu e par des bandeaux l g rement en saillie Les pignons situ s aux extr mit s des habitations en bande coron sont en g n ral aveugles et d pourvus de tout d cors Lorsque le coron est fractionn en groupes de maisons toujours en s rie les pignons s ouvrent progressivement et lorsgu apparait la forme en pavillon ils deviennent de v ritables fa ades Dans quelques cit s pavillonnaires ils prennent m me le r le de fa ades principales richement d cor s et visibles de loin ils expriment le savoir faire des ma ons Les percements y compris les lucarnes sont organis s en trav es r guli res parfois sym triquement par rapport un axe de composition celui de la porte d entr e par exemple Habitat en bande de 1788 dit coron r p tition r guli re et sym trie axiale des baies pignon aveugle m m Coron fractionn de 1911 RDC 1 tage r p tition r guli re et sym trie axiale des baies ouvertures en pignon 10 CAHIER DE RECOMMANDATIONS ARCHITECTURALES RESTAURER LA FA ADE LA TRADITION DU VOLUME AJOUT La construction d annexes clapier abris buanderie existe d s l apparition des premiers corons Ces l ments aussi appel s carins s int grent dans la conception des logements pour une production en s
81. int de ros e de la paroi ext rieure de la fen tre vers l int rieur Une isolation de l brasement et du linteau est alors recommand e Double fen tre pos e l int rieur RECOMMANDATIONS BONNES PRATIQUES gt Examiner pr cis ment l tat des fen tres existantes gt Renforcer la structure de l ouvrant si n cessaire gt Veiller ce que le dormant soit solide et bien scell gt Pr f rer un simple vitrage performant de faible paisseur gt Faire appel des menuisiers comp tents qui agissent dans les r gles de l art VITER gt Poser un nouveau dormant sur dormant existant type r novation gt Poser une double fen tre par l ext rieur Utilisation d un simple vitrage performant RESTAURER UNE MENUISERIE CAHIER DE RECOMMANDATIONS ARCHITECTURALES l REMPLACER UNE MENUISERIE Il existe de moins en moins d artisans locaux qui ont gard un v ritable savoir faire en mati re de restauration des menuiseries Le remplacement des fen tres est souvent la premi re proposition faite par les entreprises mettant en avant les arguments d conomie et de meilleure tanch it Mais le remplacement des fen tres anciennes doit tre seulement envisag lorsque les menuiseries sont trop d grad es et ne pr sentent plus les qualit s requises au maintien des fen tres ou quand la pose de double fen tre n est pas envisageable La solution la pl
82. iologiques r apparaissent de fa on r currente LE REMANIEMENT DE COUVERTURE Le remaniement de la couverture consiste garder les tuiles en bon tat et alterner avec des tuiles neuves de m mes dimensions et de m me tonalit lorsque c est possible l pi de fa tage et la cr te fa ti re encore visibles gauche ont disparu lors de la r fection de la couverture droite il convient en outre de v rifier les points les plus sensibles noues faitages de refaire les solins au mortier de chaux de remplacer syst matiquement les l ments d fectueux BONNES PRATIQUES gt Pr server et restaurer la couverture d origine gt Inspecter et entretenir r guli rement la charpente et la couverture gt Remplacer les tuiles cass es gt Enlever la mousse sur la couverture gt Nettoyer r guli rement les goutti res et descentes d eau pluviales gt Emp cher l intrusion des animaux pigeons rongeurs etc dans la charpente Rappel pour toute intervention en toiture d poser une demande d autorisation pr alable en mairie VITER gt Changer l int gralit de la couverture avant d avoir tudi la possibilit d un simple remaniement gt Remplacer une couverture en pannes flamandes par des tuiles m caniques gt Les tuiles en ciment 42 CAHIER DE RECOMMANDATIONS ARCHITECTURALES RESTAURER LA TOITURE L ENTRETIEN DES SOUCHES DE CHEMIN E Les d
83. ion du salp tre au ciment entra ne des d g ts plus lourds dans les ma onneries Si un mur de briques pr sente des taches de salp tre il convient d liminer la source et de nettoyer le mur l eau chaude le salp tre se d veloppe sous forme d efflorescences 18 CAHIER DE RECOMMANDATIONS ARCHITECTURALES RESTAURER LA FA ADE TRAVAUX INADAPT S MAUVAISES PRATIQUES LA D GRADATION DES MORTIERS La stabilit d une ma onnerie ancienne peut tre mise en p ril par une d gradation du mortier qui constitue les Joints C est souvent le cas avec les mortiers qui sont attaqu s par les pluies acides ou lors d un ravalement inadapt Quel que soit le mat riau la stabilit des joints peut tre test e l aide d un outil pointu Si les joints s enl vent facilement il convient de proc der un rejointoiement Pour gagner du temps les joints sont le plus souvent creus s la disqueuse ou au marteau pneumatique ce qui a pour effet de d grader les ar tes des briques et d largir le joint L o pr valait anciennement la couleur de la brique on trouve d sormais souvent une ma onnerie de joints qui pr sente une sorte de grillage de joints deux ou trois fois plus larges que les Joints d origine Les d gradations se poursuivent au dessus du soubassement rejointoy au ciment DIAGNOSTIC DE LA FA ADE LES RAVALEMENTS INADAPT S Les rev tements ext rieurs comme les enduits plaquettes de fauss
84. ion la ventilation et l clairement des combles parfois am nag s en logement Dans les maisons les plus mo destes rez de chauss e et combles la lucarne parfois pendante est souvent l unique l ment d coratif de fa ade La structure est selon les cas charpent e ou ma onn e La lucarne ma onn e dite lucarne pignon plus lourde est en g n ral implant e au dessus du mur gouttereau alors que la lucarne charpent e est implant e indiff remment au droit du mur ou sur le ver sant de toiture mais toujours ax e sur la trav e Avec l apparition du style pittoresque au si cle la lucarne prend davantage d importance dans le d cor de la fa ade Elle varie en forme et en volume Les toitures des lucarnes sont le plus fr quemment deux versants les lucarnes sont alors dites en b ti re ou trois versants elles sont alors dites croupe ou demi croupe La cou verture des lucarnes est souvent r alis e dans le m me mat riau que celle du toit Lucarnes rampantes souvent sur les tr s longs pans CONTEXTE ET CARACT RISTIQUES Les lucarnes fronton rythment les maisons en bande RESTAURER LA TOITURE CAHIER DE RECOMMANDATIONS ARCHITECTURALES 37 CONTEXTE ET CARACT RISTIQUES LES SOUCHES DE CHEMIN E Les souches de chemin e marquent la limite entre les maisons mitoyennes et rythment avantageusement la monotonie des s ries de maisons ouvri res construites en bandes co
85. is verticales la majeure partie des pertes de chaleur se fait par le toit gt mettre en place une r gulation du syst me de chauffage ou examiner les possibilit s de changement de mode de chauffage gt r duire les fuites d air en perfectionnant l tan ch it du b timent et am liorer les menuiseries tout en veillant une ventilation sufhsante gt v rifier le taux d humidit des parois et prendre les dispositions n cessaires contre les infiltrations d eau et les remont es capillaires paroi chaude T 18 C sensation de confort Ta pir lt 7 l effet paroi froide la temp rature de confort d pend de la temp rature de l air et de la temp rature des parois AM LIORER LA THERMIQUE CAHIER DE RECOMMANDATIONS ARCHITECTURALES 79 RECOMMANDATIONS LES MAT RIAUX ISOLANTS L isolation dune maison est la source des principales pollutions que subissent ses habitants Il est conseill d utiliser des mat riaux compatibles avec les mat riaux constitutifs des maisons anciennes Dans une d marche de d veloppement durable sont vivement d conseill s les mat riaux nocifs issus de l industrie p trochimique tels que 165 polystyr nes expans s ou extrud s les polyurethanes ou polyethylenes Sont galement proscrire les mat riaux isolants qui vont l encontre du be
86. isissures BONNES PRATIQUES gt Pr f rer la ventilation naturelle gt cas d installation d une VMC pr f rer la VMC hygro B gt Utiliser les souches de chemin e comme sorties de ventilation gt En hiver ouvrir les fen tres entre deux et cinq minutes plusieurs fois par jour gt Ventiler surtout la salle d eau et la cuisine gt En t occulter les fen tres pendant la journ e et les ouvrir la nuit gt Conserver les volets anciens VITER gt Laisser les portes et fen tres ouvertes quand le chauffage est allum gt Installer les sorties de ventilation en fa ade principale gt Installer des VMC simple flux AM LIORER LA THERMIQUE CAHIER DE RECOMMANDATIONS ARCHITECTURALES 89 CAS PRATIQUES CAS DE L HABITAT EN BANDE EXEMPLE CIT DES LECTRICIENS BRUAY LA BUISSI RE 62 DESCRIPTION G N RALE DU LOGEMENT Habitat en bande construit en 1859 double paisseur dos dos monc orient vers l ouest R combles am nag s cave vo t e des subventions Surface totale habitable 76 m compos s de 3 4 pi ces Particularit inscrit l inventaire suppl mentaire des monuments historiques ISMH susceptible d obtenir L MENTS CONSTITUTIFS DU B TIMENT Mur ext rieur Cloisons int rieures Plancher bas sur cave Plancher interm diaire Menuiseries ext rieures Couverture D cors Briques moul es main paisseur de
87. l ext rieur pour renouveler l air du logement et extraire l air vici La ventilation naturelle ne n cessite aucun dispositif m canique pour fonctionner La circulation de l air est induite par le tirage thermique d aux diff rences de temp ratures entre l int rieur et l ext rieur et les pressions du vent sur l enveloppe du b timent notamment au d bouch du conduit en toiture effet de chemin e AM LIORER LA THERMIQUE CAHIER DE RECOMMANDATIONS ARCHITECTURALES 71 REGLEMENTATIONS THERMIGUES OBJECTIFS DE LA R GLEMENTATION THERMIQUE Les b timents existants et neufs contribuent en France pour 43 l nergie consomm e et pour 22 aux rejets de gaz effet de serre Pour r duire ces consommations la r gle mentation thermique s applique depuis le 1 novembre 2007 RT 2005 aux logements existants d s lors qu ils font l objet de tra vaux d am lioration Cette nouvelle r gle mentation fixe ainsi des exigences minimales sur les produits et quipements mettre en uvre pour toute intervention concernant l isolation le chauffage la ventilation etc Le principal objectif du Grenelle de ronnement est de r duire la consomma tion moyenne des logements existants a 210 kWhep m an pour 2012 et 150 kWhep m an pour 2020 Les objec tifs sous jacents sont d am liorer le confort des occupants et de mieux ma triser les temp ratures tout en assurant la p rennit du b ti
88. lat rale d un pan de toiture recouvrant le rampant d un pignon SOLIN Bande de mortier ex cut e en pied de souche de chemin e assurant l tanch it de la jonction avec le toit SOUCHE Ouvrage de ma onnerie mergeant du toit contenant un ou plusieurs conduits de chemin e TABATI RE O CH SSIS DE TOIT Fen tre pour toits en pente cadre l ger en t le galvanis e dont ouvrant est projection TERRASSON Pan sup rieur d un toit mansard caract ris par une pente tr s faible GLOSSAIRE DE LA TOITURE TOITURE Ensemble des l ments qui composent le couvrement et la couverture d un b timent comprenant la fois les mat riaux de couverture proprement dits tuiles zinc ardoises et leurs supports chevrons lattes liteaux panneaux de sous toiture Par d formation la notion de toiture comprend parfois aussi le volume des combles leur charpente les lucarnes les verri res TUILE Mat riau de couverture fait par moulage ou par pressage et traditionnellement manufactur en terre cuite Il existe plusieurs types de tuile tuiles flamandes panne du nord VERSANT Pan inclin d un toit RESTAURER LA TOITURE CAHIER DE RECOMMANDATIONS ARCHITECTURALES 33 CONTEXTE CARACT RISTIQUES Les toitures rouges dominent le paysage du NordPasdeCalais Dans les cit sjardins du si cle le volume de la toiture prend une place pr do
89. liorer les performances thermiques de la fen tre Des gestes simples pour am liorer l tanch it l air installation de joints d tanch it en p riph rie de l ouvrant et entre l ouvrant et le dormant Survitrage double battant 60 CAHIER DE RECOMMANDATIONS ARCHITECTURALES RESTAURER UNE MENUISERIE LE REMPLACEMENT PAR UN DOUBLE VITRAGE L op ration consiste ins rer un vitrage plus performant par exemple un double vitrage mince dans les feuillures existantes Cela permet d am liorer les performances thermique et acoustique sans r duire la surface clairante Cette solution peut apporter un surpoids de plus de 30 ainsi convient il de v rifier la structure des menuiseries existantes avant d effectuer les travaux Les performances thermiques des vitrages iso lants ont beaucoup volu Il existe aujourd hui un large choix de simples ou doubles vitrages per formants avec de faibles paisseurs LA DOUBLE FEN TRE L INT RIEUR Cette solution consiste installer un deuxi me ch ssis de fen tre dans l paisseur du mur de fa ade tout en conservant la fen tre ancienne La lame d air entre deux fen tres est prise en compte dans le calcul de la performance thermique la r sistance de la lame d air est proportionnelle son paisseur On atteint une bonne valeur U de 2 3 W m K valeur max RT l ment par l ment 2 6 W m 2K En revanche cette solution pour eflet de reporter le po
90. liteau Le recouvrement est de 5 6 cm Lat ralement les tuiles se superposent sur environ 2 cm Cette disposition tait anciennement compl t e par un mortier afin de garantir une bonne tanch it Une telle couverture ne durait que si les joints lat raux en mortier taient en bon tat Elles demandaient un entretien fr quent Pour les travaux d entretien il est recommand d utiliser des tuiles de remploi Pour des couvertures neuves il convient de choisir une tuile de m me aspect que l ancienne du type panne flamande produite de fa on industrielle par des entreprises sp cialis es LA POSE DE PANNES DU NORD Le support peut tre de la volige non jointive ou des liteaux Sur volige la panne du nord est clou e sur liteaux elle est fix e par un ergot derri re le liteau Toujours align e dans le sens de la pente la panne du nord admet des pentes de l ordre de 45 55 Leur largeur leur permet un d bord allant jusqu 10 cm L gout d borde le nu du mur de 30 cm Le faitage est en tuiles scell es La sous face de la couverture doit toujours rester ventil e Les points singuliers de la toiture faitage noues ar tiers rives p n trations e sont trait s par des l ments fa onn s en zinc ou en plomb ou par des tuiles dont les formes sont sp cialement adapt es LA POSE D UN CRAN DE SOUS TOITURE l occasion de la r fection de la couver ture il est recommand de poser un cran
91. maisons r v le parfois une riche polychromie briques et menuiseries peintes sont autant de touches de couleurs vives Dans les constructions les plus modestes on utilise un badigeon pour imiter les encadrements de baies ou les soubassements Les d cors peints et les badigeons la chaux sont tr s fragiles et m ritent une attention particuli re lors d un ravalement 14 CAHIER DE RECOMMANDATIONS ARCHITECTURALES RESTAURER LA FA ADE CONTEXTE ET CARACT RISTIQUES FETE re lr mm mk a b Ma onnerie avec des briques verniss es panneresses et boutisses altern es dites ou appareillage losang Assemblage de briques en relie frises D cor sur l enduit en ciment la tyrolienne le d cor en forme de c ur on le trouve souvent en milieu rural sur des appareillages flamands RESTAURER LA FA ADE CAHIER DE RECOMMANDATIONS ARCHITECTURALES 15 DIAGNOSTIC DE LA FA ADE Fa ade en brique noircie par la pollution atmosph rique Toute intervention sur la fa ade n cessite un diagnostic pr alable Il est important de localiser pr cis ment les briques etles joints en mauvais tat pour comprendre la cause de leur d t rioration Le diagnostic d terminera l ampleur des travaux ravalement complet partiel Dans tous les cas il convient de traiter avant tout la cause des d sordres infiltrations remont es capillaires Un ravale
92. ment Dans le cas du b ti ordinaire de l poque industrielle l enjeu compl Co t des travaux de de 18 valeur du b timent Co t des travaux de r novation thermique gt 25 r novation thermique lt 25 de 18 valeur du b timent mentaire est d ordre patrimonial et consiste conserver les qualit s architecturales du b ti notamment l aspect d origine des constructions des mat riaux et de la mise en uvre RT L MENTS PAR ELEMENT ce jour la r novation du b ti ordinaire en brique est soumise la r glementation dite l ment par l ment gt Cette r gle mentation s applique aux b timents de moins de 1 000 Elle n impose pas d atteindre une performance globale mais de respecter un niveau de performance l ment par l ment Par ailleurs elle ne s applique qu en cas de travaux ou de modifications On peut demander une d rogation lorsque le b timent se trouve en site class en zone de protection du patrimoine architectural urbain et paysager ZPPAUP en Aire de mise Valeur de l architecture et du patrimoine Avap ou dans un p rim tre de protection dun monument historique SHON lt 1000m2 Sch ma d application de la r glementation thermique lors de la r novation de b timents source www rtb timent fr 72 CAHIER DE RECOMMANDATIONS ARCHITECTURALES AM LIORER LA THERMIQUE DIAGNOSTIC PERFORMANCE NERG TIQUE DPE La r alisation
93. ment mal fait avec des mat riaux et des techniques inadapt s peut aggraver les dommages Dans le cas de dommages importants de probl mes structurels il est recommand de faire appel des professionnels LES PROBL MES LES PLUS FR QUENTS Une grande partie des dommages rencontr s sont dus l usure naturelle des mat riaux ou la pollution atmosph rique Le probl me le plus r current est l humidit qui provient les eaux de pluie ou de celles venant du sol les remont es capillaires L tanch it des murs ne d pend pas seulement de la porosit des briques mais aussi de leur capacit vacuer rapidement l eau vers l ext rieur travers les joints POLLUTION ATMOSPH RIQUE SALISSURES Il s agit des traces laiss es par un l ment tranger par le d veloppement de micro organismes les rejaillissements d eau sale ou boueuse sur les soubassements le d p t de poussi res atmosph riques etc Ces particules se d posent sur les fa ades sous l action du vent et de l humidit La premi re manifestation visible de ce type de pollution est la trace noir tre Les fa ades en brique sont d autant plus sensibles aux salissures que leur relief est important Elles se d lavent sous l action de la pluie et forment alors des coulures Ce type de d gradation est d abord un probl me esth tique qui peut souvent se r soudre avec un simple nettoyage avec par exemple de l eau m lang e du vinaigre Il fa
94. minante Toitures rythm es par des pignons d passants R LE DE LA TOITURE DANS LE PAYSAGE URBAIN Depuis le si cle la tuile de terre cuite panne flamande puis panne du nord se g n ralise sur le territoire r gional et remplace petit petit le chaume qui couvrait jusqu alors la quasi totalit du b ti ordinaire B n ficiant au XIX si cle d une production de plus en plus industrialis e et du transport par chemin de fer la tuile devient l unique mat riau de couverture employ pour les cit s industrielles et mini res Ainsi en deux si cles le paysage b ti change de couleur des tons beiges de la paille ou du torchis il passe aux dominantes ocre rouge tonalit s communes la tuile et la brique La toiture est un l ment important dans la composition d une fa ade Par sa forme son mat riau et sa couleur elle s inscrit de mani re pr dominante dans le paysage du Nord Pas de Calais Son volume est parfois tr s vari avec des diff rences de gabarit ou de hauteur il est parfois tr s r p titif et r gulier comme dans les cit s ouvri res D autres l ments importants des toitures animent le paysage du b ti ordinaire les lucarnes et les souches de chemin e Les lucarnes signalent les combles habit s Plus ou moins orn es elles agr mentent consid rablement les fa ades et toitures Les souches de chemin e participent la m moire des lieux Elles rappellent symboliquem
95. mpant toiture 4 180 mm combles perdus R 4 5 90 mm sur mur ext rieur R 2 3 150 mm sous rampant toiture R 4 170 mm en combles perdus R 4 5 100 sur mur ext rieur 2 3 175 sous rampant toiture 4 195 mm combles perdus 4 5 90 sur mur A 2 3 160 mm sous rampant toiture R 4 180 mm combles perdus R 4 5 90 mm sur mur ederisur 2 3 160 mm sous rampant toiture 4 160 mm combles perdus 4 5 150 mm sous rampant toiture R 4 145 mm combles perdus R 4 5 solution conomique pare vapeur mauvaise r sistance l humidit et au gel mat riau durable bonne r sistance Thumidil bonne r sistance m canique gt mcombusbble d gage aucun gaz facile mettre en uvre montage rapide absorbe la condensation permet Tassainir les murs emp che la formation de moisissures alcalin pr serve l inerte des parois incombustible ne d gage aucun gaz 55586 mise cunte Sign e mise uvre wac g n re de poussi re n cessile un tra ement conire le feu el 5 1 1 5 cessile anti mibe incombustible ne d gage aucun gaz toxique RECOMMANDATIONS 10 sans ossature AM LIORER LA THERMIQUE CAHIER DE RECOM
96. ne souvent r alis s la chaux m lang e du sable et de la terre locale Les joints garantissent l tanch it de la fa ade et toute restauration se doit de la garantir nouveau La r fection int grale des Joints n est pas toujours syst matique Les reprises ponctuelles peuvent se r v ler aussi efficaces et moins on reuses Un rejointoiement mal fait ou avec des mat riaux inadapt s ciment silicones etc peut endommager le parement Le mortier se pr pare avec un volume de chaux naturelle pure liant de type NHL 3 5 ou NHL 2 5 et trois quatre volumes de sable lav auquel on ajoute de Voxyde ou de la chamotte ou de la terre naturelle Pour la couleur des pigments naturels ocre ou terre de Sienne peuvent tre ajout s Des essais pr alables sont vivement conseill s pour obtenir la teinte souhait e Les joints sont trop clairs et trop pais les briques ne sont pas LA CHAUX Sous la d nomination chaux naturelle gt on trouve deux types de chaux la chaux a rienne dite CL 90 et la chaux hydraulique dite NHL La chaux a rienne trop calcique est d conseill e dans les r gions o il g le Il est pr f rable de ne pas utiliser les produits pr ts l emploi comme le NHL 3 5 Z qui contiennent pour la plupart des adjuvants hydrauliques lesquels sont trop tanches et ne laissent pas respirer le joint Attention la chaux est corrosive l faut prendre des p
97. ngy Cedex T l 03 21 60 57 18 Fax 03 21 60 57 19 campagnes_vivantes nordnet fr Www campagnes vivantes asso fr CAPEB 59 CHAMBRES DES ARTISANS ET DES PETITES ENTREPRISES DU B TIMENT DU NORD 112 Gustave Dubled BP 20016 59170 Croix Cedex T l 03 20 99 70 84 Fax 03 20 99 70 82 contact capeb nord fr www capeb nord fr CAUE 59 CONSEIL D ARCHITECTURE D URBANISME ET DE L ENVIRONNEMENT DU NORD 98 rue des Stations 59000 Lille T l 03 20 57 67 67 Fax 03 20 30 93 40 WWwWw caue nord com CAUE 62 CONSEIL D ARCHITECTURE D URBANISME ET DE L ENVIRONNEMENT DU PAS DE CALAIS 43 rue d Amiens 62018 Arras Cedex 09 T l 03 21 21 65 65 Fax 05 2121 6256 2 2 Www caueO 0org CD2E CENTRE DE D VELOPPEMENT D ECO ENTREPRISES Base du 11 19 627 50 Loos en Gohelle T l 03 21 13 06 80 Fax 03 21 13068 www cd 2e com DRAC NPdC DIRECTION R GIONALE DES AFFAIRES CULTURELLES DU NORD PAS DE CALAIS 3 rue du Lombard 59041 lille cedex T l 03 20 06 87 58 Fax 03 28 36 62 21 www nord pref gouv fr DREAL NPdC DIRECTION R GIONALE DE L ENVIRONNEMENT DE L AM NAGEMENT ET DU LOGEMENT DU NORD PAS DE CALAIS 44 rue de Tournai BP 259 59019 Lille Cedex T l 03 20 13 48 48 Fax 03 20 13 48 78 drealnord pdc developpementdurable gouv fr www norcpas de calais developpementdurable gouv fr 108 CAHIER DE RECOMMANDATIONS ARCHITECTURALES ADRESSES UTILES FONDATION DU PATRIMOINE D L
98. nt alcalin comme les plaques en b ton cellulaire base de chaux ou silicate de calcium Les isolants incombustibles sont marqu s Al norme europ enne Rouleau de m tisse produit en NordPas de Calais RECOMMANDATIONS BONNES PRATIGUES gt Calculer l paisseur d isolant n cessaire pour obtenir la performance id ale gt Assainir les parois avant de les isoler gt Choisir un isolant sain perm able l humidit si n cessaire gt Privil gier les co mat riaux gt Isoler d abord les combles gt Am liorer l tanch it l air gt Examiner et am liorer le mode de chauffage gt Calorifuger les canalisations d eau VITER gt L utilisation d isolants issus de l industrie p trochimique polystyr nes polyur thanes etc gt L utilisation d isolants imperm ables la vapeur d eau gt La pose d un isolant sur une paroi humide gt Le remplacement des fen tres avant l isolation des murs gt Le recours des entreprises non qualifi es AM LIORER LA THERMIQUE CAHIER DE RECOMMANDATIONS ARCHITECTURALES 81 RECOMMANDATIONS TABLEAU COMPARATIF DES ISOLANTS RECOMMANDES 82 CAHIER DE RECOMMANDATIONS ARCHITECTURALES AM LIORER LA THERMIQUE 100 mm sur mur ext rieur R 2 3 180 mm sous rampant toiture 4 126 mm sur plancher bas R 2 3 124 sur mur ext rieur 2 3 124 mm sur plancher bas 2 3 160 sous ra
99. nterm diaire Menuiseries ext rieures Couverture D cors Parement de briques pleines 22 18 cm ossature en b ton l int rieur Ossature b ton plaques de pl tre Carreaux en terre cuite sur cave vo t e en brique Ciment Fen tres deux vantaux en bois peint impostes vitr es divis es par petits bois verticaux Portes en bois peint imposte vitr e Linteaux droits en ciment Volets battants charpe en bois peint au rez de chauss e Toiture deux versants tr s longs pans couverte de pannes du nord Variante avec demi croupes Souches Faux pans de bois en ciment l tage linteaux droits et encadrements de baies en ciment DIAGNOSTIC DE L TAT EXISTANT La ma onnerie est en bon tat pas de probl me structurel On constate les d sordres suivants Pr sence d humidit au niveau du soubassement Barbotine lacunaire Traces noires sur d cor en ciment Disparition du d cor peint la chaux sur les parties non prot g es par la toiture Manque d homog n it d aux divers rev tements de fa ade peinture glyc rol plaquettes de fausse brique d perditions thermiques parois courantes menuiseries plancher haut dalle basse ponts thermiques infiltrations tat actuel avant restauration 102 CAHIER DE RECOMMANDATIONS ARCHITECTURALES CAS PRATIQUES RESTAURATION CONOMIQUE TRAVAUX FA ADE Nettoyage Ma onnerie Rejointoiement Finition CAS D UNE MA
100. ntinues Elles sont un l ment important du d cor de l habitation et constituent un t moin de la recherche de confort dans l habitation domestique La souche est la partie ext rieure du conduit destin e vacuer les gaz et fum es de la chemin e vers l ext rieur Elle est situ e dans la plupart des cas pr s du faitage adoss e ou incluse au mur mitoyen o au pignon Les souches sont g n ralement ma onn es en brique appareille avec quelques rangs en saillie pour loigner les eaux de ruissellement Elles sont coiff es d l ments en poterie mitrons ou tuiles demi rondes pour am liorer le tirage et r duire les infiltrations d eau de pluie De moins en moins utilis es les souches de chemin es sont malheureusement souvent mal entretenues voire supprim es lors d une r habilitation lourde ou d une simple r fection de toiture panne interm diaire LA RIVE Avec les toitures d bordantes les demi croupes et les fa ades pignons l extr mit lat rale du pan de toiture la rive devient un l ment d coratif Les tuiles sp cifiques dites tuiles de rive situ es au droit du fa tage donnent lieu un d cor particulier LE CACHE MOINEAUX O D BORD DE TOITURE Le cache moineaux est l ensemble de lattes ou de lambris dispos e sous la rive de la couverture ou entre les chevrons d une avanc e de toit Ce dispositif en bois peint sert emp cher les oiseaux et les rongeurs de s introduire s
101. ompte du site avec ses contraintes sp ci figues le climat local l orientation des fa ades la configuration du logement isol mi toyen compact Le confort thermique d une maison ancienne r sulte de la prise en compte de tous ces param tres la modification d un seul d entre eux alt re ou au contraire am liore la capacit de la maison r sister aux fluctuations climatiques LES FINANCEMENTS Le cr dit d imp t est une disposition fiscale permettant aux m nages de b n ficier d une r duction de leur imp t sur le revenu 5 15 r alisent des d penses pour certains travaux d am lioration nerg tique dans leur r sidence principale condition que les quipements soient fournis et pos s par la m me entreprise Chaque contribuable qu il soit imposable ou pas peut b n ficier du cr dit d imp t gt 80 Forte mission de GES ainsi que les missions de gaz de serre REGLEMENTATIONS THERMIGUES R SISTANCES THERMIQUES ATTEINDRE Les b timents anciens fa ades en brique sont g n ralement mal isol s Les raisons des consommations d nergie lev es r sident principalement dans l absence ou l insuffi sance d isolation des combles 25 30 des d perditions nerg tiques de la dalle basse 10 20 96 et des parois courantes 20 25 96 ainsi que dans la v tust des appareils tech niques et du mode de chauffage Ici il faut remarquer que les occupants ou les
102. on pr alable en mairie VITER gt La suppression des volets anciens et leur remplacement par des volets roulants en PVC gt La pose de volets roulants sur des portes ou des petites fen tres gt La pose de volets roulants sous des linteaux courb s gt L installation de caissons en saillie par rapport au nu du mur RESTAURER UNE MENUISERIE CAHIER DE RECOMMANDATIONS ARCHITECTURALES 67 AMELIORER LA THERMIQUE GLOSSAIRE THERMIQUE ACERMI Association pour la certification des mat riaux isolants Uacermi classe les mat riaux isolants en fonction de six crit res R r sistance thermique 1 incompressibilit S stabilite dimensionnelle O comportement l eau L limite des performances m caniques en traction E comportement aux transferts de vapeur d eau BBC B TIMENT BASSE CONSOMMATION Un b timent basse consommation est un b timent dont la consom mation nerg tique est faible comparativement une habitation standard Le label BBC 2005 gt est une norme ofhcielle fixant une exigence nerg tique inf rieure 65 kWhep m an pour la r gion du Nord Pas de Calais en b timent neuf Pour la r habilitation il existe depuis octobre 2009 le label BBC R novation gt une norme fix e 104 kWhep m an pour la r gion du Nord Pas de Calais CHALEUR SP CIFIQUE La chaleur sp cifique d un mat riau indique la quantit de chaleur l nergi
103. onsulter un professionnel pour tablir un diagnostic et se faire conseiller sur les produits les mieux adapt s gt Nettoyer et r parer les joints avant l application d une finition gt Choisir une teinte en harmonie avec la couleur de la brique d origine gt Pr server l unit de l ensemble b ti ne pas traiter individuellement chaque fa ade de la maison gt Prot ger les l ments de d cor et restituer les parties endommag es gt La fa ade et en g n ral la construction ne doivent pas se diff rencier de leurs voisines Rappel pour toute intervention en fa ade d poser une demande d autorisation pr alable en mairie VITER gt Les produits imperm abilisants gt Les produits qui donnent un aspect trop brillant gt Les dosages inappropri s gt La pose d un mortier base de ciment sur des supports anciens gt Les peintures synth tiques latex laques trop tanches et polluantes RESTAURER LA FA ADE CAHIER DE RECOMMANDATIONS ARCHITECTURALES 27 RECOMMANDATIONS REMPLACER DES BRIGUES Le remplacement des brigues est un travail tr s d licat mais n cessaire lorsque la brique d t rior e nassure plus la stabilit de la ma onnerie briques cass es ou pulv rulentes Pour obtenir un bon r sultat il est important d utiliser des briques de m mes dimensions et de m me teinte que celles d origine Il est conseill d utiliser des briques de r cup ration
104. our liminer ou recycler le produit en fin de vie Pour donner un ordre d id e les mat riaux d une maison moyenne construite de mani re conventionnelle n cessitent de l ordre de 700 000 1 000 000 de kWh Cette nergie grise repr sente environ cinquante cent ans de chauffage et d eau chaude son impact est donc tr s important NERGIE FINALE EF L nergie finale est celle qui est livr e aux bornes de l utilisateur l entr e des b timents Entre l nergie primaire et l nergie finale on retrouve les diff rentes transformations nerg tiques production transport stockage pertes etc NERGIE PRIMAIRE L nergie primaire peut tre d finie comme celle que l on trouve sur terre dans la nature avant toute transformation L expression en nergie primaire est la mani re la plus scientifique de rendre compte de la qualit des transformations nerg tiques L AIR Disposer d une bonne tanch it l air c est tre capable de ma triser les flux dair qui circulent travers les orifices volontaires bouche de ventilation et entr e d air et limiter les flux incontr l s qui peuvent tre source de pathologies d inconfort et de d perditions d nergie GRENELLE DE L ENVIRONNEMENT Les lois Grenelle I et IT d clinent en programme les engagements politiques du Grenelle de l Environnement visant prendre des d cisions long terme en
105. ous la couverture Malheureusement le bois est ici trop souvent remplac par le PVC LA COUVERTURE DE PANNE DEBORDANTE LA CONSOLE ETLE CORBEAU Support en bois peint en g n ral encastr dans la ma onnerie formant saillie sur le parement pour porter la toiture d passante ou Vauvent DE FA TAGE FA TAGE CR TE Les extr mit s sup rieures du poin on ou du fa tage sont parfois ornement es par des sculptures en m tal ou en c ramique On les trouve sur des maisons de contrema tre ou plus rarement sur des pavillons de style pittoresque Ce sont les l ments les plus fragiles de la toiture tendant dispara tre et difficiles reconstituer pi de faitage rive solin cache moineaux 38 CAHIER DE RECOMMANDATIONS ARCHITECTURALES RESTAURER LA TOITURE CONTEXTE ET CARACT RISTIQUES 1272 les souches lanc es rythment avantageusement la monotonie La souche de chemin e appareill e comme l ment des s ries de maisons ouvri res de d cor i 1 7 b 1 li 5 un l ments d coratifs typiques des constructions du XIX si cle Exemple de tuiles de rive d cor es et tuiles verniss es pannes du Nord verniss es et cr te ornement e RESTAURER LA TOITURE CAHIER DE RECOMMANDATIONS ARCHITECTURALES 39 DIAGNOSTIC DE LA TOITURE L entretien r gulier de la toiture et de la charpente est primordial pour prot ger le b timent des int
106. particuli rement pas la restauration du b ti ancien l ne permet pas de reproduire les profils d origine De plus il est non recyclable et non r parable Sa fabrication produit de nombreux d chets et sa combustion notamment en cas d incendie d gage des vapeurs tr s toxiques Le plus souvent de couleur blanche le PVC s accommode mal des couleurs traditionnelles et de la peinture et contrairement sa r putation il demande un nettoyage r gulier Seules les menuiseries en bois permettent d obtenir des formes des sections des profils de moulures et de jets d eau tels qu on en trouve sur les menuiseries anciennes De plus les menuiseries en bois offrent la possibilit de nombreuses couleurs contrairement au PVC blanc ou gris clair Menuiserie en PVC alt r e non r parable RECOMMANDATIONS ENTRETENIR R PARER LA FEN TRE Le dessin dune menuiserie est un l ment essentiel de la composition architecturale d une fa ade La restauration des menuiseries anciennes permet de conserver l identique l aspect de la fa ade ext rieure mais aussi de promouvoir le savoir faire des entreprises qualifi es la pr paration poncer et nettoyer avant l application de la peinture renouvellement du mastic garantit l tanch it L entretien r gulier des menuiseries assure leur mise en valeur et vite le co t toujours important de leur remplacement Des op rations simples
107. proche de la ma onnerie et la pression trop forte provoquent un risque d alt ration de la brique et des joints RECOMMANDATIONS BONNES PRATIQUES gt Examiner pr cis ment l tat des briques et des joints avant toute intervention gt Faire des essais pr alables avant de choisir la bonne technique ou le bon dosage gt Rejointoyer avec un mortier de m me composition de m me couleur et de m mes caract ristiques apr s nettoyage si n cessaire gt Prot ger les l ments de d cor et restituer les parties endommag es gt Utiliser les brosses de chiendent ou nylon gt Utiliser des produits biod gradables gt Bien rincer la ma onnerie l eau claire pour enlever tout produit chimique Rappel pour toute intervention en fa ade d poser une demande d autorisation pr alable en mairie VITER gt Le sablage sec haute pression qui entra ne la d gradation des briques gt Le nettoyage la vapeur qui entra ne la d gradation des mortiers gt L hydro gommage avec une pression trop forte gt L utilisation de brosses m talliques gt L utilisation de disques diamant s gt L utilisation de produits trop acides RESTAURER LA FA ADE CAHIER DE RECOMMANDATIONS ARCHITECTURALES 23 RECOMMANDATIONS REJOINTOYER La v rification de la bonne tenue des joints doit tre faite r guli rement et la restauration doit tenir compte de la qualit des joints d origi
108. qui peuvent encore tre entretenues et restaur es Leur tat le permet la conservation des menuiseries anciennes est privil gier En revanche lorsque cela n est plus possible il convient de choisir des mod les adapt s l architecture du b timent Les petites fen tres carr es des combles en surcro t sont ax es sur les ouvertures du rez de chauss e Cit Huret SaintEtienne au Mont construite en 1865 Les lucarnes sont ax es sur les fen tres du rez de chauss e Cit SaintEtienne au Mont construite en 1877 Les linteaux en ciment permettent une augmentation de la surface vitr e Cit du Tilleul Maubeuge construite en 1927 52 CAHIER DE RECOMMANDATIONS ARCHITECTURALES RESTAURER UNE MENUISERIE ORDONNANCEMENT ET DIMENSIONS DES BAIES La dimension et le nombre des ouvertures dune habitation li e l industrie rurale maison de p cheur maraicher tisserand etc d pendent toujours de l orientation des fa ades Les l vations expos es au nord ouest sont d pourvues ou comptent tr s peu d ouvertures Sur les toitures des combles non am nag s on ne trouve pas encore de lucarnes Les ouvertures en pignon sont rares sauf pour les maisons de tisserands ayant pignon sur rue Les constructeurs des cit s ouvri res ne prennent pas en compte l exposition des maisons Les ouvertures d pendent plut t de l organisation int rieure du logis entr e et salon sur rue cuisine et sall
109. r aliser soi m me comme la reprise du mastic ou de la peinture sont g n ralement peu co teuses Elles permet tent de maintenir la conservation et la long vit des menuiseries anciennes en bois Remplacement des l ments trop d grad s souvent en partie basse T Le renouvellement de la peinture 58 CAHIER DE RECOMMANDATIONS ARCHITECTURALES RESTAURER UNE MENUISERIE LE NETTOYAGE DES COULEMENTS Le nettoyage r gulier des coulements facilite une meilleure vacuation des eaux de condensation ou d infiltration entre ouvrant et dormant LA LUBRIFICATION DES PI CES M TALLIQUES La lubrification des pi ces m talliques mobiles telles que la cr mone la serrure les fiches ou les paumelles vite leur oxydation et par cons quent la d formation de la fen tre LA REPRISE DU MASTIC Pour garantir une bonne tanch it l air et l eau des fen tres il convient de reprendre le mastic lorsqu il est fissur ou lacunaire LE REMPLACEMENT DES L MENTS D GRAD S Il peut arriver que les l ments en partie basse le jet d eau la traverse basse se d gradent plus vite que le reste cause des rejaillissements d eau sur l appui de la baie Mieux vaut de faire appel des menuisiers qualifi s pour la fabrication et la pose des bois moulur s LE RENOUVELLEMENT DE LA PEINTURE Lorsqu on constate un d but de d gradation des peintures il convient de les reprendre une intervention pr coc
110. r cautions lors de sa manipulation lunettes masque et gants de rigueur 2 Ma onnerie de joints trop pais 24 CAHIER DE RECOMMANDATIONS ARCHITECTURALES RESTAURER LA FA ADE LE SABLE faut veiller au choix de la taille et de la r partition des grains du sable 0 2 mm 0 4 mm Un sable trop fin donnera un mortier peu durable Un bon mortier doit avoir presque la m me r sistance que la ma onnerie en brique La consistance du mortier doit tre telle qu il doit bien s amp taler sans tre trop fluide Il est important de bien humidifier le support avant l application du mortier Pour assurer une bonne liaison il doit bien remplir tous les espaces entre les briques LES JOINTS DE FINITION est conseill d appliquer la finition du joint d origine En le tirant au fer joint on souligne les horizontales et on assure un l ger retrait du mortier par rapport la brique Les joints hollandais sont dagu s laide d une baleine apr s avoir re u une l g re couche de badigeon ou de lavis de teinte rouge ros e afin de faire ressortir le joint blanc L ensemble de la fa ade apparait ainsi plus homog ne gt i 4 4 5 22 E J 3 i 1 Toe r _ nes r de la ma onnerie RECOMMANDATIONS BONNES PRATIQUES gt Examiner l
111. rdoise de zinc ou de tout autre mat riau gt Goutti res et descentes en PVC blanc RESTAURER LA TOITURE CAHIER DE RECOMMANDATIONS ARCHITECTURALES 43 RECOMMANDATIONS R NOVER INTEGRALEMENT LA TOITURE LA R FECTION COMPLETE DE LA TOITURE Une r fection compl te consiste changer toutes les tuiles et les accessoires de couverture Pour tout changement de mat riau de couver ture il est recommand de se rapprocher du mat riau d origine panne flamande panne du nord tuile m canique ardoise ou zinc De m me pour les dispositifs d vacuation d eau ch neaux ou goutti res pendantes cette occasion il est recommand de v rifier l tat de la charpente Il faut normalement s assurer que la structure peut porter le poids des nouvelles tuiles et que celles ci sont adapt es la pente du toit Si on change l aspect de la toiture une autorisation de la mai rie est n cessaire La r fection de la couverture peut tre l occasion de renforcer sa r sistance au vent par la pose de crochets qui emp chent les tuiles de se soulever Le scellement de certaines tuiles est galement envisageable LA POSE DE PANNES FLAMANDES On compte autour de 20 22 unites m avec des panneaux compris entre 24 et 26 cm La pose se fait sur des liteaux dont l espacement variable selon la longueur de la tuile est de l ordre de 25 cm La panne est munie en sous face d un talon ou d un ergot qui s accrochent derri re le
112. re une meilleure coh rence g n rale de la ma onnerie et permet la r alisation ais e dun decor losang Dans l paisseur du mur boutisses et panneresses sont altern es En r gle g n rale les murs porteurs ont au moins une paisseur de 22 cm deux briques altern es ou de 33 5 cm trois briques altern es 12 CAHIER DE RECOMMANDATIONS ARCHITECTURALES RESTAURER LA FA ADE LA PIERRE Lorsqu on trouve de la pierre dure elle est a priori extraite dans les carri res locales Les soubassements sont habituellement ma onn s en gr s en pierre meuli re ou en silex Ces mat riaux sont plus durs et moins poreux que 16 calcaire ou la brique et isolent ainsi la construction de l humidit contenue dans le sol L entretien de ces soubassements est important pour garantir une bonne tanch it du mur et pour assurer la stabilit et la durabilit de la construction Parfois les soubassements sont recouverts dune peinture tanche souvent base de bitume ou de goudron LE PARPAING DE SCHISTE Parmi les b timents de la reconstruction on trouve parfois des maisons en parpaing de schiste mat riau constitu essentiellement de caillasse extraite des terrils R sidu de l exploitation mini re il est moins co teux que la brique Les blocs de schiste de teinte grise sont en g n ral enduits ou peints rarement laiss s apparents Les constructions en parpaing de schiste apparaissent au d but du XX si cle et sont souven
113. rmique et acoustique on peut installer des joints d tanch it autocollants tr s faciles poser sur le dormant ou l ouvrant de la menuiserie Pour lutter contre les infiltrations entre le dormant et la ma onnerie il faut d poser la menuiserie et r aliser un joint synth tique entre la ma onnerie et le bois Pour lutter contre les infiltrations entre le dormant et l ouvrant dues l absence de rigole dans la pi ce d appui on peut r aliser une rainure dans l ouvrant qui re oit alors un joint souple ou tracer une rigole dans la feuillure du jet d eau on parle d vacuation par trou de bu e Pour lutter contre les infiltrations entre le vitrage et le bois on peut effectuer la r fection des mastics en utilisant un mastic performant et approfondir les feuillures pour recevoir un vitrage plus pais LE SURVITRAGE Il s agit de poser une vitre rapport e sur la fen tre existante laide de profils sp cifiques en bois ou en m tal Cette solution est peu on reuse et r versible Elle permet la conservation des vitrages d origine et augmente consid rablement les performances thermiques et acoustiques Pour viter un affaissement de la structure il convient dans certains cas de proc der au renforcement des fen tres Il faut galement penser les calfeutrer avec des joints pour am liorer l tanch it 131 TEA Ke RENE ie y watis Diff rentes solutions pour am
114. s l int rieur desquelles on verse du sable sec au lieu de l isolant habituel Dans ce cas il faut veiller bien renforcer la structure de la cloison Il existe cependant des isolants qui pr servent l inertie mieux que d autres comme les doublages ma onn s ou la fibre de bois voir lelableau comparatif des isolants La pose du frein vapeur n cessite une grande attention RECOMMANDATIONS BONNES PRATIQUES gt Choisir un isolant sain perm able r sistant l humidit gt Poser un frein vapeur entre l isolant et la plaque de pl tre gt soler les abouts de poutres du plancher sur une largeur de 30 50 cm pour minimiser les ponts thermiques gt Placer la tuyauterie en applique sur l isolant gt Veiller l tanch it l air autour des prises lectriques gt Veiller l tanch it l air autour de tout l ment qui interrompt l isolant gt Assurer une circulation d air derri re un doublage VITER gt Poser un isolant contre un mur humide gt l interruption de l isolant ou du frein vapeur par des tuyaux gt Choisir un isolant sain perm able r sistant l humidit AM LIORER LA THERMIQUE CAHIER DE RECOMMANDATIONS ARCHITECTURALES 87 RECOMMANDATIONS TRAITER L TANCH IT L AIR Assurer l tanch it l air consiste limiter les flux d air incontr l s qui sont source de patholo gies condensations moisissur
115. sent une ma onnerie par exemple altern e en rang de boutisses et panneresses AUVENT Petite toiture en surplomb en g n ral un seul pan tablie en saillie sur un mur souvent au dessus d une porte d une fen tre d une boutique AVANT CORPS Toute partie de b timent gui forme saillie sur une fa ade BAIE Toute ouverture pratiqu e dans un mur ayant pour objet le passage porte ou l clairage et ventilation des locaux fen tre lucarne soupirail BANDEAU Bande horizontale saillante dispos e au droit des planchers pour marquer visuellement la division des tages CALEPIN CALEPINAGE Dessin en l vation en coupe et en plan d un appareillage de pierres ou de briques en vue de la taille et de la pose de chaque l ment CORNICHE Couronnement horizontal en surplomb en brique ou en pierre moulur e pour prot ger la fa ade des eaux pluviales Sur le b ti ordinaire de l poque industrielle en Nord Pas de Calais on trouve en corniches un rang de briques pos es en biais fa on d engrenage D PENDANCE Local annexe de la maison aussi appel carin souvent utilis comme buanderie atelier wc clapier poulailler ou stockage FAUX COLOMBAGE D cor apparaissant la fin du si cle imitant un colombage r alis g n ralement en ciment peint ornant souvent la partie haute des fa ades FER D ANCRAGE Forte tige m tallique plac e entre
116. soin de respiration des mat riaux anciens par exemple les rev tements monocouches tanches les mousses plastiques expansives etc En cas d incendie ces mat riaux d gagent des gaz toxiques Les mat riaux d isolation cologique faible nergie grise poss dent des qualit s isolantes thermiques et acoustiques tr s performantes Ils r gulent l humidit et la chaleur des pi ces pour une atmosph re plus saine Parmi les isolants naturels on trouve des mat riaux gt d origine v g tale li ge bois cellulose chanvre lin paille roseau gt d origine min rale terre verre chaux ou pl tre naturels et purs b ton cellulaire gt d origine animale laine feutre Ta WE Panneaux isolants en fibre de bois Panneaux isolants de li ge 80 CAHIER DE RECOMMANDATIONS ARCHITECTURALES AM LIORER LA THERMIQUE LE CHOIX DE VISOLANT LE MIEUX ADAPT Avant de faire son choix il faut prendre en compte la conductivit thermique de l isolant dite lambda son prix la difhcult de la mise en uvre sa r sistance l humidit voir le Tableau comparatif des isolants Un isolant bien adapt pour un mur ext rieur n est pas forc ment adapt pour l isolation des combles Certains isolants n cessitent la pose d un frein vapeur pour viter toute d gradation des parois int rieures En cas de remont es capillaires ou moisissures il est recommand de choisir un isola
117. t 50 CAHIER DE RECOMMANDATIONS ARCHITECTURALES RESTAURER UNE MENUISERIE ALL GE Mur d appui ou soubassement d une fen tre APPUI DE FEN TRE Surface horizontale inf rieure une baie ne descendant pas jusqu au sol l ment assise ou tablette limitant cette baie BAIE Ouverture am nag e dans un mur ou une charpente pour y placer une porte une fen tre ou une lucarne CARREAU DE FEN TRE Nom courant donn aux vitres de petites dimensions DORMANT Ch ssis fixe scell ou clou auquel sont attach s les ouvrants EBRASEMENT OU EMBRASURE largissement de la ma onnerie l int rieur autour de la fen tre FEN TRE Ouverture ou baie am nag e dans un mur pour l a ration et l clairage des locaux GARDE CORPS Ouvrage de protection hauteur d appui souvent sous forme d une barre horizontale scell e dans la ma onnerie IMPOSTE Partie sup rieure fixe d une porte ou d une fen tre ind pendante des parties mobiles JET D EAU Traverse inf rieure de louvrant destin e rejeter les eaux de pluie vers l ext rieur LAMBREQUIN Plaque en bois ou en m tal souvent ajour e plac e soit dans l embrasure d une ouverture pour masquer le rouleau d un store soit au bord d un toit sous l gout LARMIER Partie saillante transversale basse d un appui de fen tre qui a pour fonction d viter l infiltration des eaux de pluie MASTIC P te compos e d huile
118. t source arr t du 3 mai 2007 74 CAHIER DE RECOMMANDATIONS ARCHITECTURALES AM LIORER LA THERMIQUE CONSOMMATIONS ET D PERDITIONS La consommation nerg tique des b timents anciens fa ades en brique est en g n ral tr s lev e Les d penses de chauffage sont d environ 460 kWhep m an calcul de plusieurs b timents selon la m thode dynamique alors que les logements construits selon la RT 2005 consomment environ 100 kWh m an et que les b timents basse consommation dites BBC consomment moins de 50 kWh m7 an en moyenne en France et moins de 65 kWh m an dans le Nord Pas de Calais dr et lues 20215 DIAGNOSTIC DE L EXISTANT D FAUTS DE VENTILATION Dansles logements anciens le renouvellement de air se fait la plupart du temps par l ouver ture quotidienne des fen tres et dans une moindre mesure par les d fauts d tanch it de l enveloppe notamment au niveau des menuiseries anciennes cadres d form s Joints inexistants Les courants d air sont source d inconfort et peuvent repr senter jusqu 25 des d per ditions thermiques d un b timent Cependant ils contribuent largement l vacuation de la vapeur d eau Les supprimer sans 165 compenser par des mesures appropri es conduit cr er une ambiance humide et malsaine R partition moyenne des d perditions d un logement individuel fran ais source Ademe j AM LIORER LA THERMIQUE CA
119. t d cor es d un faux colombage en ciment Aujourd hui les parpaings de schiste sont plus fabriqu s L ENDUIT Souvent employ s comme d coration en fa ade les enduits la chaux dominent jusqu au d but du XX si cle La chaux est ensuite progressivement remplac e par le ciment qui appara t la fin du si cle autour des premi res cimenteries Boulogne sur Mer notamment Dans le b ti ordinaire les fa ades enduites d s l origine au ciment restent n anmoins tr s rares On les trouve en particulier dans les cit s ouvri res construites entre les deux guerres mondiales CONTEXTE ET CARACT RISTIQUES gt 7 4 38 E 2 La a AL 2 Soubassement en pierre meuli re jointoy e fa on opus incertum avec joints ruban s Pavillon construit en parpaing de schiste cit Foch H nin Beaumont CT TILL i D cor ciment d origine RESTAURER LA FA ADE CAHIER DE RECOMMANDATIONS ARCHITECTURALES 13 CONTEXTE ET CARACT RISTIQUES D CORS Lors des travaux de restauration d un b timent et plus pr cis ment en cas de ravalement des fa ades les d cors prennent une place primordiale Les l ments de d cor aussi modestes soient ils enrichissent les maisons d ouvriers et renforcent la qualit architecturale de l ensemble Un d tail b ch amp ou un d cor gomm est une perte souvent irr m diable
120. t les murs par l int rieur il faut pen ser d placer tous les r seaux de tuyauterie chauffage etc vers l int rieur par exemple dans la plinthe pour viter les risques de gel et une interruption de l isolation Les ponts pho niques peuvent tre vit s par une isolation phonique suppl mentaire Quand on ne peut pas viter une interruption de l isolation et du frein vapeur par une prise de courant lectrique il faut soigneusement isoler autour et derri re la prise af n d viter la conden sation d eau l isolation en fibre de bois pr serve inertie des parois 86 CAHIER DE RECOMMANDATIONS ARCHITECTURALES AM LIORER LA THERMIQUE L ISOLATION DES MURS D UN SOUS SOL L isolation des murs d un sous sol par l int rieur peut entra ner des probl mes d humidit Les infiltrations d eau peuvent mener une humi dification de l isolation Il est souvent pr f rable d isoler les murs d un sous sol par l ext rieur L INERTIE Lisolation par l int rieur r duit des murs ext rieurs ce qui est cependant sans effet n gatif sur le climat int rieur La perte d inertie li e l isolation par l int rieur peut tre lorsque c est possible compens e par les refends et les planchers Les cloisons s paratives en Placo pl tre peuvent tre remplac es par des cloisons en brique pleine excellent r gulateur hygrom trique ou par des cloisons en plaques de pl tre solide
121. thermiques peuvent s int grer dans la toiture dune maison ancienne sous r serve den tudier finement l impact architectural Il convient de ne pas affecter les couvertures anciennes la toiture tant consid r e comme la cinqui me fa ade c est dire une partie int grante de l ensemble architectural Ainsi est il pr f rable d installer ces panneaux sur les l ments annexes et ou rapport s cuisine entr e garage etc de pr f rence non visibles de la voie publique Plusieurs types d implantation sont possibles pour les capteurs mais ceux ci doivent tre expos s plein sud et suivre une inclinaison pr f rentielle L AUTORISATION ADMINISTRATIVE Dans le cadre des autorisations admi nistratives pr alables ce sont souvent les contraintes d implantation qui engendrent un avis d favorable des services instruc teurs des permis de construire ou de d cla rations pr alables mairie architecte de B timents de France sera souvent n cessaire de conc der une perte de rendement pour parvenir une meilleure int gration Il est donc indispensable de consulter les services instructeurs avant toute demande de subvention Ce sont les propri taires de maisons individuelles qui sont donc le plus souvent amen s s interroger sur l opportunit de recourir un syst me d nergie solaire d appoint Deux alternatives se pr sentent une implantation sur le b timent ou une implantation sur le terra
122. tion Nettoyage de la couverture existante remplacement des tuiles cass es Peinture la chaux sur les chevrons d passants R fection des goutti res et descentes en zinc Reprise totale des joints la chaux changement des briques d fectueuses r fection du solin Conservation des menuiseries anciennes renforcement du cadre restauration des volets Pose d un double vitrage dans la menuiserie conserv e Peinture acrylique microporeuse en 2 3 couches Etat projet apr s restauration courante CAS PRATIQUES CAHIER DE RECOMMANDATIONS ARCHITECTURALES 99 CAS DE MAISONS GROUP ES RESTAURATION ISMH TRAVAUX FA ADE Nettoyage Ma onnerie Rejointoiement Traitement Finition Nettoyage chimique brossage en finition avec une brosse de chiendent rin age D capage de toute peinture tanche Changement des briques d fectueuses Reprise totale des joints la chaux Anti mousse Restauration du d cor avec badigeon la chaux couleur d origine hydrofuge TRAVAUX TOITURE COUVERTURE SOUCHE Couverture Charpente Evacuation d eau Souche de chemin e TRAVAUX MENUISERIES Menuiserie Vitrage Finition R fection compl te en pannes du embo tement pose d un cran de soustoiture perm able Peinture la chaux sur les chevrons d passants R fection des goutti res et descentes en zinc Reprise totale des joints la chaux changement des briques d fectu
123. trouve le m l ze le ch ne le ch taignier etc Les bois utilis s au jourd hui sont en g n ral trait s pour les prot ger contre les intemp ries Pi ce de bois alt r e changer D SORDRES CAUS S PAR L HUMIDIT La pourriture fibreuse ou molle est une alt ration m canique caus e par des champignons lignivores qui d gradent la cellulose pr sente dans le bois L attaque d une menuiserie par les champignons se caract rise par une perte de masse Ils ne peuvent se d velopper dans le bois que si la menuiserie contient plus de 20 d humidit Un bois sec n est jamais attaqu par les champignons Les l ments les plus souvent soumis des d gradations sont ceux expos s l eau de pluie au niveau du jet d eau ou de la traverse basse des portes ou fen tres Ils sont faciles d monter et il suffit souvent de changer les pi ces ab im es avant que l eau ne p n tre l int rieur Les fen tres anciennes qui poss dent encore un simple vitrage constituent souvent 13 surface int rieure la plus froide de la pi ce Dans les p riodes hivernales 1639 de condensation peut appara tre sur le vitrage et couler sur le mastic et les parcloses La d gradation puis la disparition des mastics entra nent des infiltrations d eau et des entr es dair l int rieur des locaux Pi ce de bois contamin e par les champignons 26 CAHIER DE RECOMMANDATIONS ARCHITECTURALES RESTAURER UNE MENUISERIE
124. une brosse d un pulverisateur ou d un produit chimique d tergent non ionique ou savon qui dissout la Fa ades nettoy es de la cit Wallers Arenberg Fa ades restaur es coron Lens 22 CAHIER DE RECOMMANDATIONS ARCHITECTURALES RESTAURER LA FA ADE salet Il convient de bien prot ger des zones fragiles Pr alablement il est indispensable d effectuer des es sais pour d finir la bonne concentration et viter les dommages caus s par un produit trop acide ou mal dos Apr s le d lai d application le produit doit tre enlev avec de l eau chaude sous pression Le rin age final est important les r sidus de produit solvants peuvent provoquer des taches sur la brique Un des salement sous forme de gel appliqu par compresses est parfois n cessaire si le mur contient trop de sel ou de salp tre Ce type de nettoyage n cessite l applica tion d un hydrofuge laissant respirer la fa ade LE D CAPAGE La peinture qui recouvre une ma onnerie en brique peut tre enlev e en appliquant un d capant non abrasif Ilramollit et d colle la peinture qui peut ensuite tre gratt e et retir e au jet deau La plupart des d capants contiennent des mati res toxiques il est pr f rable d utiliser des d capants cologiques biod gradables Tout produit chimique doit tre rinc soigneusement l eau claire Le nettoyage par sablage sec a compl tement alt r l piderme de la brique La buse trop
125. us fr quente est le remplacement par des fen tres neuves en PVC pos es en r novation gt c est dire sans d poser le dormant ce qui a pour effet de diminuer consid rablement la surface d clairement On constate le changement de proportions des baies pour s adapter aux menuiseries de dimensions standard notamment lorsque les impostes sont cintr es Autant que possible il convient de reproduire les menuiseries traditionnelles m me mat riau m mes profils m mes sections des bois m me r partition des petits bois avec jet d eau et pi ces d appui en quart de rond Si l paisseur du verre double ou triple vitrage ne permet pas les petits bois traversants pr f rer les petits bois coll s avec intercalaires Il faut galement respecter la forme et les dimensions de la baie destin e recevoir la nouvelle menuiserie linteau courb etc 62 CAHIER DE RECOMMANDATIONS ARCHITECTURALES pA r oF gm Fen tre et volets neufs en bois 1 fen tre d origine remplac e par une menuiserie standard profils en PVC trop pais perte des moulurations traverse d imposte plus basse droite viter les menuiseries en PVC avec des petits bois coll s l int rieur d faut des barres d appui le propri taire de cette maison a invers les impostes vitr es au premier tage viter les modifications diff rentes sur des maisons jum
126. ut noter que certains produits 16 CAHIER DE RECOMMANDATIONS ARCHITECTURALES RESTAURER LA FA ADE lessivants solutions acides trop concentr es peuvent endommager les surfaces vitr es les d cors fragiles les briques verniss es ou les d cors peints la chaux et d grader les mortiers PROBL MES D HUMIDIT LES REMONT ES CAPILLAIRES Le sol contient toujours une certaine quantit d eau qui monte dans la ma onnerie et s vapore de fa on naturelle par les pores du parement et des joints Cette quantit d eau est fonction de l paisseur du mur de la qualit de la brique et du mortier de leur pouvoir de capillarit La quantit d eau qui s vapore est d termin e par la composition de la surface du mur nue ou enduite par la pr sence ou l absence de chauffage par la possibilit d vaporation par l int rieur et enfin par l orientation du mur effets du vent Trop d humidit peut entra ner la destruction des joints Il est important de veiller l tat des joints et d effectuer un rejointoiement si n cessaire Il est vivement d conseill d essayer de r soudre les probl mes d humidit en imperm abilisant le parement ext rieur que ce soit avec une peinture tanche un enduit ciment un goudron du silicone etc En eflet en bouchant les pores du mur on emp che l eau de s vaporer et elle remonte capillarit en partie haute du parement ext rieur ou p n tre et d grade le parement int ri
127. ux Hydroluge restitution du badigeon la chaux TRAVAUX TOITURE COUVERTURE ET SOUCHE Couverture R fection compl te en pannes du nord emboitemeni Charpente Restauration ponctuelle peinture la chaux sur les chevrons d passants vacuation d eau R fection des goutti res et descentes en zinc Souche de chemin e Reprise totale des joints la chaux changement des briques d fectueuses r fection du solin hydrofuge TRAVAUX TOITURE COUVERTURE ET SOUCHE Couverture Charpente Evacuation d eau Souche de chemin e R fection compl te en pannes du emboitemeni pose d un cran de soustoiture perm able Restauration int grale peinture la chaux sur les chevrons d passants R fection des goutti res et descentes en cuivre Reconstruction des souches supprim es ou en mauvais tat TRAVAUX MENUISERIES Menuiserie Conservation des menuiseries anciennes renforcement du cadre Restauration des volets d origine Vitrage Conservation du simple vitrage l ext rieur pose d un survitrage Finition Pr peinte en atelier 104 CAHIER DE RECOMMANDATIONS ARCHITECTURALES CAS PRATIQUES Etat projet apr s restauration courante TRAVAUX MENUISERIES Menuiserie Vitrage Finition Pose de menuiseries neuves en bois Pose de volets battants neufs en bois Double vitrage ou simple vitrage performant Peinture min rale partir de pigments naturels et d huile de lin en 2 3
128. ximum LES VERRI RES La r alisation d une verri re peut n cessiter de modifier la charpente La cr ation de ces types d ouvertures n cessite de faire appel un architecte afin d tudier et de r aliser type de projet LES BONNES PRATIQUES gt Pr server et restaurer les dispositifs d origine gt Des lucarnes neuves de dimensions modestes par rapport aux fen tres ax es sur celles ci gt Des fen tres de toit verticales de petites dimensions en nombre restreint non saillantes par rapport la couverture ax es sur les fen tres de fa ade Rappel pour toute intervention en toiture d poser une demande d autorisation pr alable en mairie RECOMMANDATIONS INT GRER LES PANNEAUX SOLAIRES Les panneaux solaires et les panneaux photo voltaigues utilisent dans les deux cas l nergie solaire S agissant d abord dune production de l lectricit et non pas d une am lioration thermique l installation des panneaux photo voltaigues nest pas recommand e sur des b timents anciens LES PANNEAUX SOLAIRES THERMIQUES Ces panneaux convertissent l nergie solaire en chaleur gr ce un syst me de tubes contenant un liquide caloporteur transportant l nergie Ce liquide est chauff par les rayons du soleil et passe ensuite dans un changeur de chaleur afin de chauffer un ballon d eau en guise de stockage L INT GRATION ARCHITECTURALE DES PANNEAUX Les panneaux solaires

Livre " Réhabiliter les maisons ordinaires de l`époque industrielle "

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