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Essai - Université de Sherbrooke
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1. Dans un second temps le tableau reprend les pourcentages de performance obtenus chaque p le Il est ainsi plus facile de pointer les p les de force et faiblesse de la ville regard e et ainsi d orienter les actions de bonification La feuille R sultats et T tra dre comporte galement une repr sentation graphique des r sultats sous forme d un t tra dre Le logiciel Microsoft Excel poss de en effet une fonction permettant de r aliser un graphique en radar Cette repr sentation facilite alors la visualisation de la performance de la ville Le t tra dre reprend ainsi la note obtenue chacun des p les et les pr sente sous forme facilement interpr table Cette repr sentation sous forme de t tra dre a t d velopp e dans le cadre d analyse du d veloppement durable par la Chaire en Eco Conseil de Chicoutimi Villeneuve 1999 La m thode pr sente un graphique o le t tra dre ext rieur repr sente l id al atteindre On reconna tra le projet de d veloppement durable par son ad quation avec la marge ext rieure du t tra dre Ainsi un t tra dre de petite taille aux angles aigus repr sente un d s quilibre Dans cette repr sentation un projet faible tout point de vue pr sente une figure petite loin de l id al de pl nitude Les p les sur lesquels on doit travailler en priorit sont ceux qui sont les plus loign s de l objectif Villeneuve 1999 Le t tra dre
2. de d finitions clairement tablies des diff rentes cat gories d espaces 50 gt oui verts 50 d un rep rage des espaces verts de son territoire de leur d limitation 25 gt oui pr cise et de leur superficie 75 des mises jour de cette cartographie sont elles planifi es 25 gt non 75 La ville r pond 75 au crit re consid r Figure 6 2 valuation fictive pour le crit re 1 2 du p le Diagnostic 6 2 2 Pr sentation du guide Voici les caract ristiques pr cises des crit res de l outil d valuation qualitative 1 Identification des espaces verts La ville dispose t elle d une base de donn es compl te c est dire regroupant les informations g ographiques territoires municipaux d coupage des arrondissements donn es foresti res milieux humides zones inondables utilisation des sols cours d eau zones agricoles les donn es d urbanisme tron ons de rues limites de propri t et leur usage principal aires am nag es propri t s de la ville les documents localisant les milieux d int r t et les habitats des esp ces prot g es ou prot ger les informations du minist re quant la pr sence d esp ces rares ou en p ril les tudes cologiques biologiques etc pertinentes 80 La ville dispose t elle de d finitions clairement tablies des diff rentes cat gories d espaces verts d un rep r
3. Non agricole et propri t de la 10 points Ville Non agricole et propri t priv e 5 points Agricole et propri t de la Ville 5 points Mixte propri t priv e 2 points Agricole et propri t priv e 0 point 116 ANNEXE 5 LEVIERS D ACTION DISPOSITION DES VILLES par St Arnaud M 2008 Essai de ma trise en environnement Universit de Sherbrooke 117 Dans son essai intitul Les espaces verts en milieu urbain au Qu bec avantages probl matiques et recommandations Marjolaine St Arnaud s attache en partie livrer les divers leviers d action notamment r glementaires la disposition des municipalit s mais encore trop m connus d elles La pr sente annexe reprend le travail de Marjolaine st Arnaud pour en d livrer une version plus synth tique et plus visuelle dans une perspective d utilisation fonctionnelle St Arnaud 2008 Outils R glementaires Loi sur l Am nagement et l Urbanisme LAU R glementation sur la plantation et l abattage Art 6 et 13 d arbres Une municipalit ou une MRC peut par r glement r gir ou restreindre la plantation ou l abattage d arbres dans le but d assurer la protection du couvert forestier et de favoriser l am nagement durable de la for t priv e le r glement peut tablir des r gles qui varient selon les zones de territoire qu il d termine Protection des rives du Littoral et des plaines Art 113 inondabl
4. certaines municipalit s plus petites pr sentant des caract ristiques particuli res L Annexe 2 pr sente la liste des 51 premi res municipalit s du Qu bec associ es leur nombre d habitants Une d marcation a t port e afin de distinguer les grandes villes des villes moyennes sup rieures et des villes moyennes 2 3 M thodologie adopt e pour mener la r flexion L laboration d un outil d valuation n cessite en amont un travail de recherche documentaire et bibliographique afin d apporter une contenance l outil En prenant connaissance des actions engag es par les municipalit s et en analysant leurs retomb es l outil s enrichit Mais une r flexion sur la forme de l outil est galement n cessaire Cette r flexion passe par l tude d outils de certification environnementale existants afin de d celer la structure et la logique les plus ad quates la d marche entreprise La section ci apr s pr sente plus en d tail ces deux travaux men s en parall le 17 2 3 1 Recherche bibliographique de cas concrets Afin de poss der une vision globale de ce que devrait tre une bonne gestion des espaces verts municipaux un recensement des meilleures actions existantes a t dress De nombreux supports ont contribu enrichir l outil d valuation pr sent en section cinq du pr sent essai Il s agit en premier lieu de travaux universitaires traitant diff rentes th matiques li es aux espaces verts
5. 10 Les principes directeurs qui permettent d orienter les actions 10 Les objectifs poursuivis par la ville objectifs r alistes et mesurables 10 La ville a t elle r dig ce document en consultant les parties prenantes identifi es via 20 des groupes de travail et des consultations publiques Ce plan directeur a t il t officiellement adopt par les lus 20 La ville a t elle galement labor des outils de planification sp cifiques aux espaces 10 verts tels que des codes politiques plans de conservation visant les arbres cours d eau ou autres 83 1 3 La ville dispose d un plan d action compl tant le plan directeur adopt par les lus 3 La ville a t elle compl t son plan directeur par un plan d action comprenant Les objectifs r alistes et mesurables repris du plan directeur 10 Des actions permettant l atteinte de ces objectifs 10 La personne responsable du plan d action 10 Les personnes responsables de chaque action 10 Des ch ances r alistes qui permettent l atteinte des objectifs en compilant des actions 10 court moyen et long terme Un budget adapt pour chacune des actions 10 Les ressources humaines n cessaires au d roulement des actions 10 Des indicateurs de suivi du plan d action 10 Des indicateurs environnementaux 10 Une planification du suivi par des bilans r guliers bilan de l atteinte des objectifs
6. 5 3 2 P le Diagnostic La section 4 1 a mis en vidence l importance de conna tre le nombre et la localisation des espaces verts leurs caract ristiques les acteurs li s leur protection valorisation 63 am lioration ainsi que les moyens d action engag s et disponibles Le tableau de la feuille Diagnostic du tableur reprend ces quatre volets essentiels une connaissance pertinente de la situation Le tableau 5 3 pr sente les crit res pris en compte Tableau 5 3 Crit res pond r s consid r s pour le p le Diagnostic 1 Identification des espaces verts 11 La ville dispose d une base de donn es regroupant l ensemble des cartes des gt documents et des informations li s au territoire et aux espaces verts 1 2 La ville dispose d un rep rage des diff rents types d espaces verts sur son territoire 1 2 13 La ville dispose d un document recoupant les composantes de base de chaque espace 3 vert 2 Caract risation des espaces verts 21 La ville a valu la qualit cologique des espaces verts d importance relev s lors de 3 l identification La ville a donn un indice reconnu de biodiversit ces espaces verts La ville a valu l int r t anthropique et l impact des activit s humaines des espaces verts 2 3 d importance 3 Identification des acteurs 3 1 La ville dispose d un document regroupant l ensemble des acteurs 1 32 La ville a men une prospection afin de d ter
7. Ainsi les municipalit s peuvent d une part confier un organisme de conservation l exploitation de ses parcs D autre part elles peuvent constituer une fiducie d utilit sociale des fins environnementales et lui confier la r alisation de travaux relatifs un immeuble en vue de la r habilitation de l environnement Servitude de conservation La servitude de conservation est une entente juridique qui permet des organismes de conservation de la nature d acqu rir les droits d utilisation de territoires gr ce des ententes avec les propri taires fonciers Vivre en Ville 2004b Par le biais de cette entente les propri taires fonciers conc dent les droits d utilisation de leurs terres pour des fins de conservation sur une p riode de temps d finie ou permanente Le don d une servitude cologique permet donc aux propri taires fonciers de prot ger le caract re cosensible de leur terre et aussi d en garder le titre Dons cologiques Un don cologique consiste en un don de terre ou d un int r t foncier comme une servitude r elle et perp tuelle de conservation une convention ou une servitude de conservation dans une zone d sign e r gion cosensible en vertu des crit res provinciaux et nationaux applicables Lorsqu une propri t ou une servitude r elle et perp tuelle de conservation est donn e ce don est consid r comme un don cologique D signation titre de r serve na
8. Anonyme 2007 Le Nouveau Petit Robert de la langue fran aise Les Dictionnaires Le Robert dition Paris 2837 p APUR 2004 D velopper le v g tal Paris les nouvelles r gles du plan local d urbanisme de Paris Note de 4 pages 4p ArbreCanada 2008 Un projet de la ville d Ottawa et d Arbres Canada appuy par un fond municipal vert de la F d ration canadienne des municipalit s n TreeCanada News En ligne http www treecanada ca news citygreen short report_f pdf Consult le 02 juin 2009 Arth E 2006 L influence des villes moyennes sur la g ographie sociale des milieux p riph riques L exemple de la micror gion du Lac Saint Jean M moire de ma trise Universit du Qu bec Chicoutimi UQAC Chicoutimi Qu bec 138p Bagouet V Clergeau P 2008 Pourquoi et comment tudier la biodiversit des villes Biofutur n 285 p 24 25 Beauvais G Bulan D Langevin J Sauvageau J M Ratth D 2009 Bromont une ville d avant garde pens e pour ses citoyens Urba vol 30 no1 p 37 43 B gin A M Bouchard L St Amaud M Raymond M P 2007 valuation des politiques et strat gies municipales en mati re de protection et de mise en valeur des milieux naturels en vue de l laboration d un document type de planification Rapport universitaire de ma trise Universit de Sherbrooke Sherbrooke Qu bec 165p Bombardier D 2008 Dialogue Citoyens d pose ses rapports Cyberpresse ca 2 d ce
9. Cette tape est n cessaire afin de d finir des actions adapt es au potentiel des espaces verts consid r s et ainsi d assurer une efficacit de ces 69 actions Ce crit re est n cessaire une gestion durable des espaces verts et b n ficie donc d une pond ration de deux En second lieu il est indispensable que la ville dispose d un outil d aide la d cision objectif afin de pouvoir prioriser les actions devant tre entreprises Les huit param tres d finis par la table de concertation de la ville de Sherbrooke sont pertinents et m ritent d tre adopt s pour r pondre ce crit re Cette mesure a t jug e indispensable une action rapide et efficace la pond ration associ e est donc une pond ration de trois Ensuite il est souhaitable que la ville organise son action en faveur de terres priv es fort int r t devant tre prot g es De plus il est n cessaire que la ville dispose de fonds pour mener bien son action La constitution d un fonds financier constitue une mesure efficace pour collecter ses fonds Pour finir il est n cessaire que la ville mette en place un suivi et un contr le de la protection des espaces verts afin de garantir l efficacit de la d marche 5 3 5 P le Am lioration Valorisation Le quatri me p le rassemble les crit res assurant l am lioration des espaces verts et leur mise en valeur se compose de trois volets distincts dont le tableau 5 6 pr sente les crit r
10. E 2 1 Laville a labor une gestion interne int gr e des espaces verts El 2 2 La ville a labor une gestion int gr e du territoire La ville a un souci de transparence et l exprime par la mise en 2 3 place d un plan de communication d di aux espaces verts et visant tous les acteurs 3 Mise profit de la concertation et des partenariats E 3 1 La ville a d fini un comit de gestion de ses espaces verts 32 La ville a favoris la cr ation de comit s citoyens pour chaque gt espace vert devant tre prot g a La ville a clairement tabli les r les et responsabilit s de chacun 3 3 ATA et revendique sa propre implication La ville a mis en place des mesures de concertation par 4 S lesquelles l ensemble des acteurs peut s exprimer 35 La ville a cr des partenariats avec des organismes de gt conservation les villes voisines la MRC et le gouvernement P LE P RENNIT Mettre en place une d marche solide et responsable qui durera dans le temps T T T g S g Commentaires i AL i val 1 gt es 100 75 val 5 SE a e E CSS oje ff LL oje ff eJ ff CES EE oJ ff eo C e 6 1 4 Feuille du p le Protection Conservation 1 Mise profit des outils r glementaires DDC effe DOC OCDE 2 M
11. En r sum ces param tres constituent des crit res objectifs qui garantissent une action rapide aux espaces verts les plus judicieux Il est donc pertinent que la ville les adopte officiellement et les int gre un outil d aide la d cision Comit Dialogue Citoyens 2008 De plus il est important que la ville labore une strat gie officielle d acquisition des espaces verts fort int r t cologique Par l identification et la caract risation des espaces verts de son territoire ainsi que par l valuation de la superficie n cessaire au maintien de la biodiversit et la faisabilit de la cr ation de corridors naturels la ville dispose des l ments lui permettant de d finir les espaces verts fort int r t cologique devant tre prot g s et notamment ceux pr sents sur des terres priv es La ville doit alors laborer une strat gie d acquisition de ces terres en planifiant la mise en place des moyens d action sa port e Pour acqu rir ces territoires la ville peut comme pr sent la section 3 2 3 d finir un pourcentage de terrain que le promoteur devra c der des fins d am nagement d espace vert et instaurer des r gles de compensation sp cifiques Elle peut galement se porter acqu reuse de terrains priv s mis en vente si ceux ci ont t d sign s comme des espaces conserver Afin de disposer de fonds pour l achat de territoire la ville doit constituer une r serve financi re La cr ation d
12. L innovation vient galement du fait que la protection des cours d eau s adapte au d veloppement urbain Boudreault 2008 24 Par ces propos M Boudreault l ing nieur municipal ayant beaucoup uvr ce plan de gestion veut signifier que la ville de Saint J r me prot ge les cours d eau selon leur niveau d int r t mais galement selon leur localisation Elle a tabli un niveau de protection maximal dans les zones agroforesti res o les cours d eau et les milieux humides sont tous prot g s sans distinction mais pour permettre le d veloppement n cessaire la vitalit de la ville la protection en zone urbaine est adapt e Une caract risation des cours d eau est ainsi r alis e et les cours d eau ayant le plus d int r t sont strictement prot g s De plus si un milieu humide de moindre qualit vient tre compromis un m canisme de compensation s applique Boudreault 2008 Ce plan de gestion constitue donc un outil de planification complet et pr cis pour les trente ann es venir disposition des concepteurs promoteurs urbanistes ing nieurs municipaux L tude exhaustive des plans d eau et des milieux humides et la caract risation d une bonne partie d entre eux permet la ville de disposer d une cartographie tr s pr cise de ces milieux Cette cartographie est appuy e par une somme d informations pertinentes Le plan de gestion prot ge 78 des milieux humides dans les secteu
13. al 2008 Lutte aux lots de chaleur la mobilisation continue In Bulletin Envile Express Vol 7 n 20 20 novembre 2008 En ligne http www cremitl qc ca node php id 1164 2 Page consult e le 21 juillet 2009 Croteau G 2008 Cours 10 participation des acteurs la mise en uvre sensibilisation et formation Notes du cours D veloppement durable dans les organisations Universit de Sherbrooke Qu bec Hiver 2008 Croteau M 2009 Qu bec met 8 du territoire labri de l exploitation La Presse 30 mars En ligne http www cyberpresse ca environnement politique verte 200903 30 01 841494 quebec met 8 du territoire a labri de lexploitation php Page consult e le 29 juin 2009 Del Degan Mass et associ s Inc 2006 Espaces bois s du campus de l Universit de Laval Portrait et Potentiel Rapport pr sent au Comit d am nagement et de mise en uvre du Plan Directeur d Am nagement et de D veloppement du Campus de l Universit de Laval Volume 2 69 p Denoual G 2008 Cours 5 D marches et parties prenantes Notes du cours D veloppement durable dans les organisations Universit de Sherbrooke Qu bec Hiver 2008 Department for Transport Local government and the Regions DTLR 2006 Green Spaces Better Places Final report of The Urban Green Spaces Taskforce In Communities and Local Government Communities and Neighbourhoods En ligne http www communities gov uk publications commu
14. des mesures mises en place et visant la protection des espaces verts par Des audits Des visites annuelles des milieux prot ger Des contr les fr quents des cl tures et balises assurant la protection des milieux ne pouvant tre fr quent s Des inspections des perturbations du milieu d p ts illicites cabanes de chasseurs etc 1 Am lioration de la qualit des espaces verts La ville a t elle engag des actions visant la r habilitation des espaces verts cibl s c est 100 dire des actions visant redonner l int grit naturelle des sites identifi s La ville a t elle engag des actions visant l am nagement des aires r cr atives cibl es afin de d velopper leur potentiel r cr otouristique La capacit de support des cosyst mes a t elle bien t d finie et respect e La ville a t elle r vis sa gestion des espaces verts de fa on R duire l utilisation de phytosanitaires R duire la pollution sonore lumineuse Adapter l entretien chaque espace vert et r duire ainsi la fr quence des interventions R duire la consommation d eau R duire la consommation d nergie Lutter contre les esp ces invasives La ville applique t elle les normes les plus strictes en termes de plantation entretien etc 100 Cette mesure assure que les moyens mis en place pour r aliser le plan d action soient en 88 coh rence avec
15. galement tre repens afin d voluer vers une gestion responsable Int grer peu peu les principes de la gestion diff renci e assurerait une am lioration significative des pratiques La gestion diff renci e consiste en une gestion repens e des espaces verts Ces derniers ne sont alors plus des espaces entretenir strictement tondre et laguer r guli rement Chaque espace vert est abord sp cifiquement afin d en cerner la nature et les usages et l entretien r alis correspond au diagnostic pos Ainsi une grande pelouse pourrait ne pas tre tondue aussi souvent que de coutume si les activit s pratiqu es ne le requi rent pas ce qui permet la biodiversit de s y d velopper Ce concept comprend galement des principes d conomie d eau et d nergie et milite pour une utilisation r serv e des pesticides Il comprend galement une attention particuli re la pollution sonore et lumineuse ainsi qu la lutte contre les esp ces invasives Il est noter que la mise en place d une gestion diff renci e permet en g n ral des conomies financi res puisque l entretien adapt des espaces verts est alors plus espac Gestion Diff renci e 2009 St Arnaud 2008 De plus la ville se doit d appliquer les normes les plus strictes existantes et relatives la plantation l entretien des espaces verts Ces normes sont notamment disponibles apr s du 52 Bureau de Normalisation du Qu bec BNQ 2009 Ell
16. glement adopter un programme de r habilitation de l environnement et accorder une subvention pour des travaux relatifs un immeuble conformes ce programme Le montant de cette subvention ne peut exc der le co t r el des travaux S il y a le consentement du propri taire la municipalit peut ex cuter tous travaux requis dans le cadre d un tel programme Gestion des milieux naturels Art 7 et 8 Les municipalit s locales ont le pouvoir d assurer la gestion de leurs milieux naturels condition que ceux ci aient une vocation de parc ou qu ils soient destin s la pratique d activit s r cr atives 120 Lois et r glements provinciaux Bien que ces lois ne rel vent pas directement des municipalit s ces derni res peuvent en tout temps demander le respect des lois et des r glements qui ne rel vent pas de ces champs de comp tence Loi sur la Qualit de l Environnement L R Q c Q 2 Art 22 L article 22 de la LQE constitue l une des dispositions l gislatives les plus souvent mises en opposition aux projets de d veloppement Selon le deuxi me alin a de l article 22 de la LQE les restrictions sont encore plus importantes en milieu humide Art 2 1 Le MDDEP a la responsabilit d laborer et de proposer une politique de protection des rives du littoral et des plaines inondables PPRLPI de la mettre en uvre et d en coordonner l ex cution Cette politique nonce des normes minimal
17. l agrandissement de ce territoire avec le gouvernement L espace p riph rique est alors tr s convoit pour la faiblesse des co ts fonciers et des taxes Apr s approbation du plan de d veloppement de la ville par le gouvernement la p riph rie est g n ralement vite urbanis e et colonis e par des lotissements pavillonnaires de faible densit Puis la zone gagne en autonomie et s int gre alors la ville elle m me Les avantages conomiques s effacent alors entra nant une reprise de l expansion urbaine Une boucle de formation continue peut alors se mettre en place repoussant sans cesse les limites de la ville Cet talement urbain se r alise au d triment des espaces naturels et cultivables notamment les berges des plans d eau les zones humides et les zones bois es La qualit des paysages et l quilibre des cosyst mes sont alors alt r s Vivre en Ville 2004b Les espaces verts sont galement affect s accusant un recul significatif En effet ils sont per us par la ville comme des r serves fonci res et sont fortement convoit s par des sp culateurs et des promoteurs qui voient en eux des terrains d velopper De fortes pressions s exercent alors sur eux et en absence de plan de protection efficace ces espaces verts sont en danger Les municipalit s redoutent de freiner le d veloppement de leur ville et n imposent alors pas suffisamment de contraintes vis vis des espaces verts La protection des espaces
18. plus le milieu humide a de chance de se maintenir II est admis ici que l effet n faste du d veloppement urbain sur les milieux humides est gal l impact de l agriculture Notre pond ration ne repose donc que sur la proportion de milieux naturels Le pourcentage d occupation a t calcul dans des zones tampons de 100 m tres Naturel 80 100 10 points 60 80 8 points 50 60 6 points 30 50 4 points 0 30 2 points D H t rog n it Cet indice prend en compte la diversit des 4 strates rencontr es en consid rant la proportion que chacune d elles occupe dans les milieux humides L indice de diversit de Shannon a t nouveau utilis ici en base 4 cette fois ci et une pond ration en 5 classes par la m thode des bris naturels L indice de base 4 atteint son maximum 20 E Faune et Flore en p ril Les donn es du Centre de Donn es sur le Patrimoine Naturel du Qu bec CDPNQ dans le complexe de milieux humides et sa zone tampon de 30 m tres sont analys es Cependant l absence d une esp ce rare dans une zone peut n tre due qu au fait qu aucun inventaire 111 n ait t effectu Le S B recommande que cet indice ne soit en aucun cas utilis comme l ment discriminant gt 3 esp ces d sign es ou susceptible de 10 points l tre Au moins une esp ce d sign e ou 4 points susceptible de l tre Aucune esp ce d s
19. san nn TN R ANT nt TAN RTE Tan A Re 4 1 1 2 Espaces Verts e a a mettent dant et in inner ee 4 1 1 3 Pr server Prot ger Conserver sis 6 1 1 4 Responsabiliser seen 6 aBa ESEVE OIRE E E en SR Re 6 AYA EST MES EE EE EE EEEE AAE TEE 7 1 2 Pr sentation des enjeux aoni e aei aei iaae e adaa edida iadaaa 8 1 2 1 Historique des rapports entre ville et nature ssssssesssserntrrrreesrrrnrtrrrrresrrrnrenne 8 1 2 2 Les b n fices reconnus de la nature urbaine sssssssessserrrtrrreessrrrrtrrrreesrrrnrennt 9 1 2 3 Les probl matiques associ es aux espaces verts urbains 12 2 PR SENTATION DE D TUDE eme 15 PAROD oJ Tei E tenant eee nee de ent are 15 2 2 P rim tre de l tude siens 16 2 3 M thodologie adopt e pour mener la r flexion 17 2 3 1 Recherche bibliographique de cas concrets 18 2 3 2 tude de grilles d analyse 18 3 TUDE DE BONNES PRATIQUES rrrnrsrenennenesnenennenennenennenenennnnee 22 3 1 Berlin et Paris le Coefficient de Biotope par Surface 22 3 2 Saint J r me le plan de gestion des cours d eau et des milieux humides 24 3 3 Sherbrooke et le Comit Dialogue Citoyens 26 3 4 Le soutien des organismes de conservation de la nature 27 3 4 1 Bromont et Conservation de la
20. sil Nagoya Japon Le Cap Afrique du Sud ou encore Edmonton Canada ICLEI 2009 Le programme se d roule en cinq phases bien distinctes La premi re phase a cours de 2006 2009 Chaque municipalit s engage y produire un rapport de la biodiversit et de sa gestion sur son territoire Ce diagnostic se doit d tre r alis de fa on rigoureuse et document e ce qui justifie la longue p riode d di e sa r alisation Les municipalit s ayant produit ce rapport le rendent public et t l chargeable via le site internet du programme LAB La seconde phase engage ensuite officiellement la ville par la signature du Durban Commitment 29 The Durban Commitment is a commitment and model by local government for local government and the communities they serve to protect and enhance biodiversity at the local level It recognizes that biodiversity is the variety of life on earth on which human well being is dependant and that it provides ecosystem services that underpin all o four community s needs ICLEI 2009 Le Durban Commitment est un engagement et un mod le cr s par le gouvernement local pour le gouvernement local et les communaut s qu il sert afin de prot ger et d am liorer la biodiversit au niveau local Il reconna t que la biodiversit est la vari t de la vie sur terre dont le bien tre humain est d pendant et qui procure des services cosyst miques qui couvrent les quatre besoins des commun
21. une tude de la forme de l outil a galement t men e En effet il convient de trouver une fa on d organiser et pr senter le futur outil d valuation afin de leur rendre abordable clairement compr hensible efficace et p dagogique Une tude de quelques grilles d analyse a donc t r alis e afin de d gager les param tres communs et de d velopper un mod le de grille d valuation La premi re grille tudi e fut la grille d analyse du d veloppement durable d velopp e par la chaire de recherche et d intervention en Eco Conseil de l Universit du Qu bec Chicoutimi Villeneuve 1999 L objectif de ladite grille est d valuer la viabilit d un projet ou d une activit en fonction des quatre dimensions du d veloppement durable savoir l conomie l environnement le social et l thique et de proposer des pistes de bonification au projet en question La grille se compose de quatre volets tablis sur quatre principes tir s de textes de 18 conf rences et conventions internationales Ces quatre principes sont associ s des lignes directrices caract ris es par des objectifs pond rer et valuer L outil dispose enfin d une repr sentation graphique des r sultats sous forme de t tra dre La pond ration consiste attribuer une cote de 1 3 chaque objectif selon sa pertinence vis vis du projet la cote 1 caract rise un objectif souhaitable la cote 2 un objectif n cessaire la cote 3 u
22. une telle r serve permet la constitution de fonds destin s la gestion courante des op rations et la r alisation d investissements futurs La cr ation 50 d une r serve financi re fait l objet de l laboration d un r glement sp cifique d finissant entre autres la raison de la cr ation de la r serve son mode de financement et sa dur e d existence La constitution d une r serve financi re est une mesure garantissant l attribution de moyens financiers pour mener bien les actions envisag es pour la protection des espaces verts MAMROT 2008d N anmoins si le terrain priv n est pas en vente la ville peut contacter le propri taire pour s entendre sur lachat de ces terres Si l entente gr gr est impossible la ville peut avoir recours l expropriation L expropriation est une op ration par laquelle une municipalit peut acqu rir de fa on forc e tout terrain dont elle a besoin pour des fins d int r t public moyennant indemnit MAMROT 2008b Dans tous les cas les terrains acquis passent alors du priv au public et sont alors prot g s par les mesures pr vues dans le plan directeur Il est int ressant de conna tre l existence de la r serve pour fin publique pouvoir octroy la ville afin de lui permettre d interdire aux propri taires d un bien notamment foncier tous travaux de construction am lioration ou addition Cette r serve fonci re fait g n ralement l objet d indemnit s
23. veloppement durable Loi sur l Am nagement et l Urbanisme Institut National de la Recherche Scientifique Loi sur la Qualit de l Environnement Minist re du D veloppement durable de l Environnement et des Parcs Municipalit R gionale de Comt Organisme But Non Lucratif Plan Particulier d Urbanisme Sch ma d Am nagement et de D veloppement Syst me d Information G ographique Union Internationale de Conservation de la Nature Vi INTRODUCTION On oppose bien souvent la ville la nature Cela tient au fait que lors de son d veloppement la ville avance sur la nature environnante Elle min ralise le paysage par l dification de b timents logements commerces et la construction abondante de voies de communication Les champs et for ts disparaissent alors c dant la place des pavillons des zones d activit s et autres structures li es l activit humaine La nature qui subsiste l int rieur de la ville est quant elle confront e une domestication impos e et des modifications importantes des conditions de temp rature de qualit de l air de l eau du sol qui constituent autant d agressions externes nouvelles Le contexte actuel c est dire la forte expansion urbaine relev e au niveau mondial laisse pr sager un renforcement de cette pression exerc e sur la nature urbaine et p riurbaine Pourtant les espaces verts d clin s sous leurs trois formes ont toute leur place et leur im
24. 920 26 323 A 25 392 A 24 269 23 843 A 22 577 22 535 A 20 342 23 079 18 896 21 051 A 19653 19727 A 20 434 A 4 3 17 42 42 0 8 17 77 26 8 0 3 14 2 3 8 1 0 3 0 0 4 5 3 9 4 1 0 29 5 2 4 0 5 3 9 2 3 6 1 6 0 11 1 2 3 152 2 6 66 3 9 0 3 16 594 19 699 17 121 17 959 18 921 18 034 15 179 13161 15917 12398 14371 14073 12608 13 336 13 476 10 503 9818 10637 12116 11 887 12202 9 391 8 467 12553 8740 9 931 8758 10 572 7711 9418 6700 104 16 262 18663 16 692 17 390 17 411 17 514 14 946 12714 15 301 12 059 13 534 13310 12 049 12730 12747 10 352 9573 10 260 11565 11 006 11743 9227 8 352 10 693 8537 9602 8557 10 222 7619 8677 6538 35 89 257 79 69 42 84 20 5 991 06 107 10 70 81 485 51 58 07 106 64 6 95 3 545 25 18 88 195 59 198 21 49 53 27 94 72 50 226 82 1 764 26 9 58 43 28 57 30 144 12 25 11 338 88 43 28 7 55 92 53 4 02 9 64 1192 1 163 9 605 9 480 8 6 7 370 4 551 7 71 3 586 8 316 6 4516 0 8 8 1597 7 153 4 149 4 587 1 947 9 355 7 113 3 14 5 2632 6 563 6 418 1 165 7 900 2 66 6 502 9 2859 3 226 4 5092 6 2125 4 104 107 111 112 113 114 118 124 z 23 sgg saara S BRNK R 41 42 43 45 47 49 51 ANNEXE 3 BERLIN ET LE COEFFICIENT DE BIOTOPE PAR SURFACE par le Senate Department for Urban Development SDUD s d Le centre ville vert de Berlin CBS Coefficie
25. Analyse de la strat gie de Conservation du Patrimoine Naturel par le Gouvernement Qu becois Rapport de ma trise Universit de Sherbrooke Sherbrooke Qu bec 59 p EcoTourisme Australia 2003 Nature and Ecotourism Certification Program Second Edition 148p Gouvernement du Canada 2007 Registre public des esp ces en p ril En ligne http www registrelep gc ca Page consult e le 03 juillet 2009 T trault S D nomm e Patriganni L Tardy G 2008 Analyse de la strat gie de Conservation du Patrimoine Naturel par le Gouvernement Qu becois Rapport de ma trise Universit de Sherbrooke Sherbrooke Qu bec 59 p UICN n d Lignes directrices pour les cat gories de gestion des aires prot g es Lignes directrices pour les cat gories de gestion des aires prot g es Deuxi me partie Les cat gories de gestion WRI World References Institute 1992 Global Biodiversity Strat gie Guidelines for action to save study and use Earth s bioticwealth sustainably and equitably 244 p Yverdon les Bains 2006 Agenda 21 Grille d valuation des projets AEQUO 3D Guide d utilisation En ligne http www yverdon les bains ch fileadmin yverdon Documents STE AEQUO 3D Guide pdf Page consult e le 30 juin 2009 101 ANNEXE 2 LISTE DES PRINCIPALES MUNICIPALIT S DU QU BEC par Statistique Canada 2008 Chiffres de population et des logements Canada recensements de 2006 et 2001 102 i Statistique Stat
26. L vis un concours municipal r compense les habitants aux fa ades les plus fleuries initiative appuyant la participation de la ville un concours provincial de fleurissement urbain En effet la municipalit elle m me peut se lancer dans un concours de fleurissement tel le concours provincial Fleurir le Qu bec ou le concours national Collectivit s en Fleurs voir section 3 7 Les Fleurons du Qu bec s d Collectivit s en Fleurs 2008 Ce fleurissement de la ville se fera d autant plus facilement qu une bonne communication sera mise sur pied afin d encourager les initiatives personnelles Enfin il convient de rappeler que le fleurissement des villes ne passe pas uniquement par les habitants Les entreprises implant es les commer ants etc sont galement concern s et les outils de communication devront galement leur tre destin s La municipalit peut ainsi envisager de r diger des guides encourageant le verdissement des fa ades des toits verts etc 4 4 3 Innover avec les espaces verts les cotechnologies Enfin la municipalit pourrait envisager d avoir recours aux cotechnologies faisant appel aux espaces verts Par exemple les milieux humides se r v lent de tr s bons outils de gestion des eaux de ruissellement gr ce leur capacit purer l eau en retenant s diments et nutriments et galement des outils de pr vention des risques d inondation du fait qu ils 56 maintiennent les d bits
27. Nature Canada eeeeeeeeeeeeeee nenene nennen nnee 27 3 4 2 Corridor Appalachien et intendance priv e s ssssssnssseessernrttrrreessrrnrtrrrreeennnnn 28 3 5 Le programme Local Action for Biodiversity sssssseeeneeessererrrrnrressrrrnrrrnnneseerrnne 29 3 6 VerdisSsemen t urbaihississses genes A A end inst a nee rt nee ee l 31 3 6 1 CRE Montr al et le projet de lutte aux lots de chaleur urbains 31 3 6 2 Les concours de fleurissement urbain 32 4 R LE DES VILLES VERTES VIS VIS DES ESPACES VERTS snnseno11n11011210ae 34 4 1 Disposer de connaissances approfondies 34 4 1 1 Identifier les espaces verts 34 4 1 2 Caract riser les espaces verts ssosesseeseeeteoerrtttttttterrttttttttttrertnn ttrt reeeennnn nennt 35 4 1 3 Identifier les acteurs nnnnnnnnnnnnrtrrttrhtttttttttttttttttttttttttttttttrEAtEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEa 37 4 1 4 Identifier les actions existantes et les moyens d action disponibles 38 4 2 Organiser son action pour assurer sa p rennit 39 4 2 1 Mettre en place une d marche officielle et organis e 39 4 2 2 Mettre en place une d marche int gr e et transparente nnsseennnneeeeeeneere reene 43 4 2 3 Agir en concertation et en partenariat 45 4 3 Prot ger et Conserver les espaces v
28. acteurs Le p le Diagnostic comprend galement une identification des acteurs li s aux espaces verts Deux crit res d valuation ont t retenus En premier lieu la ville doit poss der un document dans lequel sont list s de fa on exhaustive les acteurs constituant les parties prenantes En second lieu la ville doit effectuer une recherche de partenariats collaborations aux retomb es positives pour la suite de la d marche 65 Identification des actions Le quatri me volet du p le Diagnostic constitue l identification des moyens d action Cette identification repose sur quatre aspects D une part les actions ayant d j cours et soutenant la protection la valorisation ou l am lioration des espaces verts sont recenser Cela permet par la suite de renforcer leur travail D autre part les moyens r glementaires la port e de la ville doivent tre recherch s par une tude des lois r glements directives etc De m me les financements subventions et autres soutiens doivent galement tre l objet d une recherche soign e Il est indispensable que la ville value et planifie la mise en place de la superficie n cessaire au maintien des esp ces vivant sur son territoire La protection de la biodiversit tant un enjeu majeur actuel ce crit re a t pond r d un facteur trois Enfin ce stade du diagnostic la ville doit r fl chir aux possibilit s de cr er des corridors naturels reliant notamment ces
29. aires cologiques dans le but d assurer la p rennit des esp ces abrit es dans les espaces verts 5 3 3 P le P rennit Le p le P rennit rassemble les actions qui garantiront que la gestion des espaces verts soit ancr e dans le temps Le p le se d coupe en quatre volets dont le tableau 5 4 pr sente les actions Tableau 5 4 Crit res pond r s consid r s pour le p le P rennit 1 Mise en place d une d marche officielle et organis e La vision de la ville quant ses espaces verts et leur protection est pr sente dans un document strat gique officiel et adopt par les lus 1 1 1 2 La ville dispose d un plan directeur des espaces verts adopt par les lus La ville s assure de la conservation perp tuit de ses espaces verts au niveau l gal et 14 administratif 2 1 La ville a labor une gestion interne int gr e des espaces verts 3 2 2 La ville a labor une gestion int gr e du territoire 3 23 La ville a un souci de transparence et l exprime par la mise en place d un plan de 2 communication d di aux espaces verts et visant tous les acteurs 66 Mise profit de la concertation et des partenariats 3 1 La Ville a d fini un comit de gestion de ses espaces verts La ville a favoris la cr ation de comit s citoyens pour chaque espace vert devant tre prot g La ville a clairement tabli les r les et responsabilit s de chacun et reve
30. conseil municipal Sherbrooke 2009b 3 4 Le soutien des organismes de conservation de la nature Les organismes de conservation uvrant la protection durable des espaces verts qui leur sont confi s sont de v ritables atouts pour une municipalit qui peut les solliciter pour disposer de leurs connaissances et leurs exp riences Ici sont pr sent s le cas de la ville de Bromont et de la r gion des Appalaches 3 4 1 Bromont et Conservation de la Nature Canada La ville de Bromont situ e dans les Cantons de l Est b n ficie d un cadre naturel particuli rement s duisant qui lui assure un attrait r cr o touristique certain Conscientis e l importance de ses espaces verts et la n cessit de leur protection par son directeur de la gestion et du d veloppement du territoire Nicolas Rousseau la ville de Bromont s est r solument engag e prot ger les milieux naturels qui lui assurent sa popularit et son caract re IAPQ 2005 27 En f vrier 2005 la ville adopte une strat gie audacieuse de protection des espaces verts et des milieux naturels et devient ainsi la premi re ville du Qu bec prot ger de fa on permanente ses milieux naturels Elle tablit alors un partenariat avec l organisme Conservation de la Nature Canada CNC afin de b n ficier de ses connaissances et son exp rience Beauvais et al 2009 Rousseau 2005 L entente pass e avec CNC doit conduire la protection de 8 du territoire
31. crit res poss de une fiche sp cifique Chaque fiche pr sente le but associ au crit re ses exigences les documents soumettre pour justifier de la r ponse apport e ainsi que des technologies et des strat gies pertinentes existantes Conseil du B timent Durable du Canada 2004 Conseil du B timent Durable du Canada 2007 Les points appr ciables la certification LEED sont la pr cision de ces crit res La fiche associ e permet de disposer de l ensemble des informations exigences ressources pertinentes Les objectifs sont souvent chiffr s en pourcentage r duisant ainsi l valuation qualitative au profit 20 d une valuation quantitative moins sujette l interpr tation personnelle N anmoins la certification LEED constitue une certification tr s sp cifique puisque destin e aux b timents et ne pourrait donc pas tre enti rement reprise pour le pr sent travail La certification LEED reste notamment une valuation r alis e par un organisme ext rieur charg de v rifier l exactitude des donn es fournies et donc le respect des exigences en vue de l attribution du niveau de certification L outil d valuation envisag ici serait au contraire destin tre utilis de fa on autonome par les municipalit s L tude de ces quatre grilles a permis de d finir quel aspect devrait avoir l outil faisant l objet du pr sent essai Ainsi il s agirait de calquer la grille de la chaire en Eco Conseil de Chi
32. d un milieu tr s int ressant 113 Tableau synth se de la reclassification par s lection des crit res D oem me men Cons emaer nuque suponen mamemmanas one C anomaan aen O O e Se D amemon rstmons ef C anomaan meen C nomaron eemo 5 au moins un gt 6 moyen gt 4 gt 4 faible Ben aa o 2 Indices utilis s par les tudiants de Sherbrooke En 2006 une quipe d tudiants de la ma trise en environnement de l Universit de Sherbrooke a r alis un travail d valuation de la qualit des espaces verts d int r t environnemental de la Ville de Sherbrooke Ils furent amen s identifier et caract riser les espaces verts Pour cela ils tablirent des crit res de caract risation principalement bas s sur l Inventaire des milieux humides et des esp ces menac es ou vuln rables sur le territoire de la municipalit de Longueuil de 2004 et du Guide d am nagement des espaces verts urbains pour les oiseaux de la Fondation de la faune du Qu bec datant de 1999 Voici les crit res retenus A noter que lint grit du milieu est un crit re important dans l valuation de la qualit environnementale d un site Elle tient compte entre autres de la pr sence ou du risque de perturbations d origine anthropique route d boisement d veloppement domiciliaire activit s industrielles r cr atives comme mentionn par la Soci t multidisciplinaire d tudes et de r
33. de Laval tude pr sent e la Ville de Laval 15 p Sherbrooke 2008 Comit Dialogue Citoyens Sherbrooke n Ville de Sherbrooke Consultations termin es En ligne http www ville sherbrooke qc ca webconcepteur web VilledeSherbrooke fr ext nav co nsultations publiques html page details jsp amp iddoc 107423 Page consult e le 20 juillet 2009 Sherbrooke 2009a Plan d action rapport du comit Dialogue Citoyen 2 f vrier 2009 17 p Sherbrooke 2009b Le comit Dialogue citoyens Sherbrooke honor n Ville de Sherbrooke Communiqu s de presse En ligne http www ville sherbrooke qc ca webconcepteur web VilledeSherbrooke fr investir na vlCommuniquedepresse html page details ijsp amp iddoc 138617 Page consult e le 20 juillet 2009 98 St Arnaud M 2008 Les espaces verts en milieu urbain au Qu bec avantages probl matiques et recommandations Essai de ma trise en environnement Universit de Sherbrooke Sherbrooke Qu bec 79 p Statistique Canada 2008 Chiffres de population et des logements Canada provinces et territoires et subdivisions de recensement municipalit s recensements de 2006 et 2001 Donn es int grales En ligne http www12 statcan ca census recensement 2006 dp pd hlt 97 550 Index cfm TPL P1C amp Page RETR amp LANG Fra amp T 3028 amp SR 18 amp S 3 amp O D amp RPP 25 amp PR 24 Page consult e le 22 ao t 2009 St J r me 2007 Plan de gestion r volutionnaire Sa
34. de la ville la majorit de ces terres se situant en milieu urbain ou semi urbain Conservation de la Nature Canada 2006 Rousseau 2005 Conservation de la Nature Canada offre un soutien pertinent la municipalit de Bromont par ses comp tences en mati re de conservation du patrimoine naturel Il encadre et conseille la ville pour la mise en uvre de sa strat gie de conservation des espaces verts Dans un premier temps la ville a identifi les terres publiques susceptibles de faire partie du r seau d aires prot g es Les terres retenues correspondent trois cosyst mes distincts savoir deux lacs et une rivi re Ces cosyst mes ont b n fici d tudes approfondies pour d terminer les mesures de conservation mettre en place c est dire quelles zones devaient tre prot g es quelles zones pouvaient tre rendues accessibles et pour quels usages La ville de Bromont a ainsi renonc d finitivement diff rents droits de construction Rousseau 2005 IPAQ 2005 terme le projet devrait prot ger 2 200 acres et offrir un r seau de parcs sentiers p destres et de pistes cyclables interconnect s IPAQ 2005 La strat gie de protection des espaces verts et des milieux naturels de Bromont r alis e en partenariat avec CNC a re u le Prix d excellence en environnement Estrie en 2005 ainsi qu une mention sp ciale 20e Gala des prix de l institut de l administration publique du Qu bec dans la cat g
35. de r parer ou att nuer un dommage subi par une esp ce floristique menac e ou vuln rable d sign e ou par son habitat Les esp ces consid r es menac es ou vuln rables sont nonc es dans la loi Il peut aussi r clamer de l auteur du dommage les frais entra n s par ces mesures 121 Loi sur les for ts L R Q F 4 1 Cette loi a pour objet de favoriser la reconnaissance du patrimoine forestier et l am nagement durable de la for t afin de r pondre aux besoins conomiques cologiques et sociaux des g n rations actuelles et futures et ce tout en tenant compte des autres possibilit s d utilisation du territoire Art 24 4 Des cosyst mes forestiers pr sentant un int r t particulier pour la conservation de la diversit biologique notamment en raison de leur caract re rare ou ancien peuvent faire l objet d un classement en tant qu cosyst mes forestiers exceptionnels Art 24 10 Le ministre peut d signer des aires foresti res titre de refuges biologiques dans le but de prot ger certaines for ts m res ou surann es repr sentatives du patrimoine forestier du Qu bec et d y favoriser le maintien de la diversit biologique Loi sur la conservation du patrimoine naturel L R Q C 61 01 Cette loi vise faciliter la mise en place d un r seau d aires prot g es en instaurant des mesures de protection des milieux naturels compl mentaires aux autres moyens d j existants Cette Loi per
36. des parties prenantes comme des sondages consultations publiques r unions d information un type de mesure deux types de mesure trois types de mesure 3 5 La ville a cr des partenariats avec des organismes de conservation les villes voisines la MRC et le gouvernement La ville a t elle tabli des partenariats avec Des organismes de conservation de la nature et autres OBNL pertinents Les villes voisines et la MRC Le gouvernement via ses minist res 1 Mise profit des outils r glementaires La ville a t elle int gr son plan d urbanisme des mesures de protection telles que Exigences contraintes diverses D signation de secteurs prot ger en raison de leur valeur environnementale Plans Particuliers d Urbanisme visant des espaces verts La ville a t elle renforc les exigences et contraintes existant dans la r glementation en vigueur La ville a t elle cr De nouveaux r glements De nouvelles exigences notamment vis vis des terrains c d s la construction 86 40 30 30 40 70 100 40 30 30 La protection des espaces verts est elle int gr e au sein du SAD de la MRC notamment en d signant les portions de territoire pr sentant un int r t cologique La ville a t elle d termin un objectif de superficie du territoire placer sous conservation Cet objectif devrait tre similaire celu
37. des 10 connaissances acquises bilan financier des projets et partenariats ais ment disponibles pour la population 1 4 La ville assure la conservation perp tuit de ses espaces verts au niveau l gal et 3 administratif Les espaces verts de la ville sont ils prot g s perp tuit la fois au niveau l gal et 100 administratif La ville gagne notamment contribuer l existence et au fonctionnement d une fiducie fonci re form e majoritairement de citoyens et dont elle assume la responsabilit des frais de gestion 2 Mise en place d une d marche int gr e et transparente 2 1 La ville a labor une gestion interne int gr e des espaces verts 3 La ville a t elle labor une gestion int gr e des espaces verts c est dire Les fonctionnaires sont ils inform s de la d marche et de leurs responsabilit s 25 respectives Un dialogue est il tabli entre les diff rents services municipaux ayant trait aux espaces 25 verts r union interdisciplinaire La ville offre t elle des formations internes avec rappel annuel afin d appliquer les 25 derni res techniques et m thodologies relative une gestion responsable et efficace des espaces verts La municipalit fait elle preuve d exemplarit 25 Cela passe par exemple par le verdissement et le fleurissement soign des difices municipaux ou encore l entretien cologique des espaces verts 84 2 2 La ville a
38. deux probl matiques majeures qui menacent pr sentement l existence et l int grit de ces espaces 1 1 D finitions des notions cl s Donner une d finition des termes utilis s dans l tude suivante est une condition indispensable l essai En effet il importe de lever toute ambigu t sur les d finitions retenues afin d tablir des r f rentiels communs de base Les notions li es aux espaces verts sont nombreuses et certaines ne poss dent pas de d finition convenue La pr sente section a donc pour objectif partir de recherches documentaires d tablir les d finitions prises comme r f rences pour le pr sent essai 1 1 1 Biodiversit Nous avons du mal tablir la valeur de la nature elle chappe au monde C est l une des causes sous jacentes de sa d gradation Pavan Sukhdev cit par Fabregat 2008 Lors de la conf rence de Rio en 1992 une convention sur la diversit biologique ou biodiversit a t conclue La diversit biologique y est d finie plus pr cis ment l article 2 de la convention comme la variabilit des organismes vivants de toute origine y compris entre autres les cosyst mes terrestres marins et autres cosyst mes aquatiques et les complexes cologiques dont ils font partie cela comprend la diversit au sein des esp ces et entre esp ces ainsi que celle des cosyst mes CDB 1992 Plus explicitement la biodiversit constitue l valuation du nombre d
39. entre esth tisme et respect de la nature Ces crit res pourraient ainsi favoriser usage de plantes indig nes et non tropicales encourager aux pratiques de jardinage cologique etc Ces concours municipaux sont galement mis en place pour soutenir la participation de la municipalit au concours provincial Les Fleurons du Qu bec Ce concours anciennement appel Fleurir le Qu bec a t mis en place en 2004 par le minist re de l Agriculture des P cheries et de l Alimentation du Qu bec MAPAQ afin d encourager le verdissement des communes qu b coises Les retomb es sont estim es nombreuses aussi bien sur le plan social culturel conomique qu environnemental Les villes d sireuses de participer ce concours adh rent aux Fleurons du Qu bec et re oivent plus tard la visite d un classificateur charg d valuer le niveau de qualit du verdissement de la ville La classification est effectu e selon une grille de crit res clairement d finis et mise disposition sur le site internet du concours Ces crit res sont essentiellement des crit res esth tiques Cependant des points n gatifs peuvent tre donn s en cas de non respect de r glementation provinciale ou municipale ou d usage de pesticides non homologu s De plus une section est d di e l valuation des politiques programmes et r glementation favorisant la planification et 32 l encadrement du verdissement et du fleurissement urbain La classificat
40. esp ces d un milieu soit la richesse sp cifique associ e l abondance relative de ces esp ces soit la diversit sp cifique Bagouet 2008 1 1 2 Espaces verts La notion d espaces verts est au c ur de cet essai Pourtant il n existe aucune d finition officielle de ce terme Le Nouveau Petit Robert donne la d finition suivante surface r serv e aux jardins arbres gazons m nag e entre les constructions dans l urbanisme moderne Anonyme 2007 Cette d finition n est cependant pas suffisante car trop restrictive Marjolaine St Arnaud auteure d un essai sur la probl matique des espaces verts en milieu urbain a quant elle d fini un espace vert comme tout espace quel que soit sa superficie recouvert de v g tation naturelle ou bois e Cette d finition englobe donc la fois les arbres de rue les parterres fleuris et les parcs municipaux St Arnaud 2008 Cette d finition globalisante est pertinente et sera retenue dans le pr sent essai Il convient galement de pr ciser les diff rents types d espaces verts existants En effet le parc naturel prot g le jardin de quartier ou la rang e d arbres verdissant la rue n ont pas la m me valeur cologique ou encore sociale La biodiversit qu ils peuvent accueillir n est pas non plus comparable La ville de Sherbrooke a confi ces citoyens r unis en table consultative un important travail de r flexion et recommandation quant aux me
41. espaces Enfin le dernier crit re value les efforts engag s pour verdir la ville Ce crit re a t jug indispensable et b n ficie d une pond ration de deux En effet une Ville verte se doit d tre visuellement verdie et ce verdissement gagne tre port la fois par la ville et par ses citoyens Innover avec les espaces verts Le troisi me volet souhaite ouvrir la r flexion autour des cotechnologies mettant l uvre la v g tation Bien que non primordial le recours ces phytotechnologies constitue une mesure de mise en valeur des espaces verts puisqu il exploite le plein potentiel des espaces verts 72 6 OUTIL D VALUATION QUALITATIVE ET SON GUIDE D ACCOMPAGNEMENT La section 6 pr sente l outil labor au cours du pr sent essai Dans un premier temps les diff rentes feuilles du classeur Microsoft Excel sont report es afin de donner un aper u de l outil Dans un second temps le guide d accompagnement est donn afin de r aliser des valuations pr cises et justifi es 6 1 Outil d valuation qualitative L outil d valuation qualitative labor sur le logiciel Microsoft Excel au cours de cet essai est pr sent ici La version Excel de l outil est disponible aupr s de l auteure sur simple demande adress e rolland elodie orange fr Afin d apporter un visuel du t tra dre et du tableau des r sultats trois valuations fictives ont t r alis es 6 1 1 Feuille de Pr s
42. est utile car il constitue un outil ludique et un support explicatif Il convient cependant de toujours l utiliser avec l outil d valuation afin de ne pas simplifier l exc s l analyse effectu e Villeneuve 1999 5 3 Justification des crit res et de leur pond ration L outil d valuation comporte au total 46 crit res diff rents r partis en quatre p les Ces crit res sont directement issus de la r flexion men e en section quatre sur le r le d une Ville verte vis vis des espaces verts 62 5 3 1 Pond ration Contrairement aux outils d analyse et de questionnement du d veloppement durable tudi s pour laborer cet outil d valuation la pond ration des diff rents crit res n est pas laiss e l appr ciation des analystes D terminer la pond ration lors de l laboration de l outil garantit que chaque ville analys e le soit sur la base d un r f rentiel identique Cette condition est indispensable toute comparaison la base l ensemble des crit res a t pond r d un facteur un car tous ont t s lectionn s car ils taient souhaitables la mise en place d une gestion durable des espaces verts Puis les crit res estim s n cessaires ont t pond r s d un facteur deux tandis que les crit res jug s incontournables ont t jug s d un facteur trois Ces crit res d importance ont t d termin s partir de l analyse r alis e en section quatre et des recommandations
43. facteur deux Mise profit de la concertation et des partenariats Le troisi me volet analyse le niveau de concertation et de collaboration mis en place par la ville Dune part la ville doit imp rativement former un comit de gestion comp tent multiacteurs charg d assurer l application du plan directeur et du plan d action Ce comit est indispensable une gestion concert e et p renne et b n ficie en cons quence d un facteur trois De plus des comit s ad hoc peuvent tre form s pour les espaces verts devant tre prot g s afin de supporter le comit de gestion Afin d tablir une d marche efficace la ville doit alors d finir clairement les r les et responsabilit s de chacun en assumant les siens et en revendiquant un bon leadership D une fa on plus g n rale la ville doit assurer un droit d expression l ensemble de la population Pour finir apr s avoir identifi les partenariats envisageables pour la ville il est indispensable de mettre en uvre ces partenariats Il peut s agir de partenariats avec des organismes de conservation les villes voisines la MRC les minist res Ces partenariats sont des soutiens essentiels l action et ont galement t retenus par St Arnaud La cr ation de partenariats est donc un crit re pond r d un facteur deux 5 3 4 P le Protection Conservation Le troisi me p le de l outil d valuation rassemble les actions poser pour assurer une protection et
44. financi res In MAMROT Minist re des Affaires Municipales R gions et Occupation du Territoire En ligne http www mamrot gouv qc ca amenagement outils amen outi fina rese asp Page consult e le 26 juillet 2009 Marcon E 2006 Mesures de la biodiversit n Infoth que francophone Ressources en ligne et actualit s scientifiques francophones En ligne http infotheque info ressource 9266 html Page consult e le 2009 Marineau K 2006 Quand une ville a la volont de faire de la conservation le Domaine Saint Paul de l Ile des S urs In FrancVert le Webzine environnemental vol3 noi En ligne http www francvert org pages 31dossierquandunevillealavolonte asp Page consult e le 4 juillet 2009 MDDEP 2002a Strat gie Qu b coise sur les aires prot g es Plan d action strat gique 44p MDDEP 2002b Les r serves naturelles comment prot ger les attraits naturels de votre propri t In MDDEP Biodiversit En ligne http www mddep gouv ac ca biodiversite prive depliant htm Page consult e le 8 juillet 2009 MDDEP 2007 Guide d laboration d un plan directeur de bassin versant de lac et adoption de bonnes pratiques Qu bec 139p 97 MDDEP s d Les r serves naturelles Guide et Formulaire de demande de reconnaissance d une r serve naturelle 14 p Michel S 2009 Toitures v g talis es obligatoires Toronto ddMagazine 29 mai Montpetit M 2009 Communication personnell
45. formul es par Marjolaine St Arnaud dans son essai de fin de ma trise en environnement de Sherbrooke intitul Les espaces verts en milieu urbain au Qu bec Avantages probl matiques et recommandations St Arnaud 2008 La pond ration a t affin e par les changes tenus avec Michel Montpetit directeur du Centre universitaire de formation en environnement l Universit de Sherbrooke pr sident de la table sur les aires cologiques et directeur de cet essai Le pr sent travail s appuie galement en partie sur le projet appliqu r alis par des tudiants de la ma trise en environnement de Sherbrooke valuation des politiques et strat gies municipales existantes en mati re de protection et de mise en valeur des milieux naturels en vue de l laboration d un document type de planification B gin et al 2007 Les avis et recommandations formul es par les personnes pr c demment cit es ont donc t la base de la pond ration Le tableau 5 2 reprend la pond ration employ e dans l outil d valuation Tableau 5 2 Pond ration employ e par l outil d valuation Pond ration 1 Le crit re consid r est souhaitable la mise en place d une gestion durable des espaces verts Pond ration Le crit re consid r est n cessaire la mise en place d une gestion durable des espaces verts Pond ration Le crit re consid r est indispensable la mise en place d une gestion durable des espaces verts
46. il d crit en d tail les acteurs les moyens les d lais associ s chaque action et dont l ensemble doit permettre d atteindre tous els objectifs fix s par le plan directeur Ce plan d action est donc indispensable une gestion durable des espaces verts et il pr sente en cons quence une pond ration triple Pour finir il a t jug indispensable que la ville assure la conservation perp tuit de ses espaces verts et ce au niveau l gal et administratif Ce crit re a donc t pond r d un facteur trois Mise en place d une d marche int gr e et transparente Le deuxi me volet du p le P rennit value la qualit de la d marche selon deux aspects savoir la globalit de l approche ainsi que sa transparence Tout d abord la ville doit tablir une gestion des espaces verts int gr e au niveau interne Cela passe par une exemplarit municipale et la formation des fonctionnaires Ce crit re b n ficie d une pond ration triple du 67 fait de sa pertinence Ensuite la municipalit doit veiller ce que sa d marche soit une approche syst mique de la probl matique des espaces verts approche globale qui traite les probl mes de fa on int gr e et transversale De plus la ville doit garantir une bonne transparence sa d marche via la mise en place d un plan de communication sp cifique La communication est un aspect essentiel d une gestion durable ce crit re a donc t pond r d un
47. l expertise utiles et disponibles Il convient cependant de souligner que la ville favorisant la concertation ne doit pas y voir une fa on de d l guer ses responsabilit s La ville est et demeure la principale responsable des espaces verts de son territoire En mettant en place des m canismes de concertation elle s assure de b n ficier de l expertise de personnes ressources motiv es par la protection de milieux naturels mais doit rester responsable de la conservation de ces milieux et l afficher Les r les de la municipalit comprennent l entretien des am nagements le respect des cosyst mes forestiers exceptionnels le respect du r glement sur l abattage d arbres la protection contre toute atteinte l int grit des espaces verts l entretien des espaces verts et la suggestion d achats de terre pour agrandir la superficie d espaces verts Comit Dialogue Citoyens 2008 Le meilleur m canisme de concertation dont la ville puisse b n ficier passe par la cr ation d un comit de gestion des espaces verts Ce comit de gestion rel ve directement de la ville qui lui donne pour mission de s assurer de l application du plan directeur des espaces verts et du plan d action associ Ce comit est galement charg de faire des recommandations la ville quant aux orientations prendre et est consult avant toute intervention sur les espaces verts Enfin c est ce comit que revient le soin de g rer les demandes manant des
48. la d marche de protection et de gestion responsable La ville a t elle planifi la cr ation ou la pr servation de Corridors cologiques qui permettent le d placement des esp ces d un espace vert l autre Zones tampons qui assurent l isolation des esp ces sensibles la pr sence humaine Zones de transition qui assurent le maintien de l int grit d un espace vert vis vis du d veloppement urbain La ville a t elle labor des crit res de cr ation am nagement des espaces verts qui tiennent compte des lignes de cr tes des abords des cours d eau des paysages identitaires ou embl matiques des paysages ayant une forte valeur esth tique 2 Valorisation des espaces verts La ville a t elle labor des mesures de sensibilisation et d ducation telles que Documents informatifs sur les espaces verts municipaux localisation infos pratiques Programmes d ducation l environnement Expositions conf rences Sentiers d interpr tation Campagnes de sensibilisation La ville a t elle d velopp l accessibilit des espaces verts en accord avec les orientations d usage et la capacit de support des espaces verts Cr ation de sentiers Infrastructures d accueil du public D velopper les possibilit s de contact avec la nature La ville a t elle engag un travail en partenariat avec la soci t de transpo
49. labor une gestion int gr e du territoire La ville a t elle labor une gestion int gr e des espaces verts Les actions entreprises doivent syst matiquement tre compar es aux principes du plan directeur afin de toujours ramener l action au niveau global La ville doit traiter globalement les espaces verts en consid rant de fa on simultan e les flots de verdure les aires r cr atives et les aires cologiques en tenant compte des cours d eau des milieux humides du paysage et en s attaquant aux lots de chaleur la pollution atmosph rique aquatique etc 2 3 La ville a un souci de transparence et l exprime par la mise en place d un plan de communication d di aux espaces verts et visant tous les acteurs La ville a t elle labor un plan de communication sp cifique aux espaces verts dans lequel L ensemble des parties prenantes est vis population promoteurs entreprises etc Une sensibilisation l importance des espaces verts est v hicul e Les r glements contraintes exigences possibilit s d actions sont r pertori s Les supports sont vari s site web journal municipal affiches etc L information est jour et facilement disponible 3 Mise profit de la concertation et des partenariats 3 1 La ville a d fini un comit de gestion de ses espaces verts La ville a t elle d termin un comit de gestion des espaces verts charg d assurer l applica
50. les probl matiques les outils disponibles pour la conservation des espaces naturels les m thodes d identification et d valuation etc En second lieu les guides Vivre en Ville Vers des collectivit s Viables ont d une part donn une vue d ensemble des comp tences des municipalit s et d autre part ont apport des strat gies de gestion des espaces verts appuy es par des exemples concrets relev s partout dans le monde En troisi me lieu un ventail de revues environnementales traitant de biodiversit de politique ou encore d nergie ont livr diff rentes pistes d am lioration ou pr sent de bons exemples de gestion municipale En dernier lieu la plateforme Internet a permis de prendre connaissance d organismes de protection de la nature de municipalit s exemplaires d associations diverses en trait avec la protection de la nature urbaine La section trois pr sente plusieurs initiatives pertinentes ayant contribu l laboration de l outil La m thodologie d ploy e a consist lire ces diff rentes r f rences en prenant en note les param tres pertinents consid rer dans l outil d valuation Une liste de crit res pr liminaires a donc t dress e au fil de ces lectures Par la suite cette liste a t organis e en diff rents volets afin de rendre plus agr able et plus accessible l outil d valuation 2 3 2 tude de grilles d analyse En parall le de cette recherche de bonnes pratiques
51. leur valeur minimum S il convient donc d assurer la conservation des milieux humides il peut galement tre envisag de cr er des milieux humides artificiels qui se substitueront des syst mes m canis s en g n ral plus co teux Ces constructions ont connu un fort d veloppement tout au long du r seau routier provincial et devraient d passer ce simple contexte d application Thibault et al 2009 La phytorem diation est une autre composante des cotechnologies En France la ville de Besan on a d cid de reconvertir une friche industrielle pollu e Le projet pr voit l am nagement d une promenade d un axe de circulation douce de logements sociaux d un site culturel et d un port L originalit du projet repose dans la strat gie de d pollution du site savoir la phytorem diation Les espaces verts am nag s sur le site disposeront en effet de plantes sp cifiques qui captureront voire traiteront la pollution du sol Naulin 2009 La phytorem diation a galement t test e au Qu bec notamment en 2004 sur des sites pollu s de Montr al Les r sultats obtenus ont t tr s prometteurs m me si l applicabilit de cette technique reste restreinte et son d lai de traitement tendu Forget 2004 La municipalit peut galement favoriser l mergence de toits et murs v g taux Ainsi le 27 mai 2009 la ville de Toronto a adopt un arr t municipal obligeant les promoteurs v g taliser au moins 20 d
52. levier d action majoritaire pour r pondre cet enjeu N anmoins les villes sont confront es diverses difficult s dans cette conservation de la biodiversit sur leur territoire Le manque d int r t des lus et le sous investissement dans la protection et la valorisation des espaces verts constituent le frein majeur l action Il est noter que ce manque d int r t se retrouve parfois galement dans la population Le succ s des d marches de verdissement en milieu urbain est fortement d pendant de la participation et de l engagement des citoyens de fa on continue d o l importance de garder une 13 mobilisation permanente St Arnaud 2008 La v g tation est galement parfois mal per ue par la population consid r e comme une g ne vis vis de l espace la lumi re ou bien comme une contrainte du fait de l entretien qu elle n cessite Les projets de v g talisation en milieu urbain s en trouvent alors parfois compromis Un changement global de mentalit est galement n cessaire Les espaces verts sont aujourd hui per us comme des aires de d tente entretenues strictement constitu es de grandes pelouses tondues court et la v g tation dompt e Mais ces espaces verts n accueillent pas une biodiversit int ressante La nature artificialis e n offre pas de milieu d accueil une faune et une flore urbaines Le concept de gestion diff renci e des espaces verts repense la gestion des espaces verts en
53. nappe m de surface de toit phr atique infiltration dans des surfaces plant es Verdissement vertical 0 5 V g talisation des murs aveugles jusqu 10 m Planter la toiture 0 7 Planter sur les toits de mani re extensive ou intensive En principe les mesures favorisant les surfaces de v g tation au sol sont pr f r es Mais le constructeur dispose de nombreuses options diff rentes propres chaque parcelle pour 23 atteindre le CBS impos par la ville SDUD s d L Annexe 3 pr sente un exemple de calcul du CBS Cette initiative de r glementation municipale a t reprise dans d autres villes d Europe notamment Paris L Atelier Parisien d Urbanisme voit le CBS comme un avantage certain du fait qu il concilie quantit et qualit Auparavant la r glementation imposait certes un taux de couverture v g tale mais elle ne se souciait pas de la qualit du support D sormais le r glement renforce cette contrainte de v g talisation et l encadre par des calculs clairs afin de prioriser la v g tation en pleine terre APUR 2004 3 2 Saint J r me le plan de gestion des cours d eau et des milieux humides La vile de Saint J r me s illustre particuli rement pour l laboration d un outil de planification innovant et prometteur savoir son plan de gestion des cours d eau et des milieux humides La probl matique ayant amen la ville uvrer pour un tel document tait le besoin de
54. notes totales obtenues chaque p le sont calcul es automatiquement par le tableur et apparaissent dans l avant derni re ligne de chaque tableau La note globale de la ville est galement calcul e automatiquement par le tableur et appara t sur la feuille R sultats et T tra dre Les paragraphes suivants s attardent expliquer le d tail des calculs r alis s Une fois tous les crit res d un tableau valu s le tableur calcule les points obtenus pour chacun de ces crit res en fonction de la pond ration Ces calculs n apparaissent pas dans le tableur pour ne pas alourdir son contenu mais se situent dans les colonnes masqu es L P Ils consistent multiplier l valuation de O 100 avec la pond ration correspondantes soit 1 2 ou 3 La somme de ces points est ensuite calcul e pour conna tre la note obtenue Cette valeur appara t dans l avant derni re ligne de chaque tableau La note est un indicateur de la performance de la ville consid r e pour un des p les de la gestion des espaces verts Elle sert comparer la performance entre les p les et entre les villes ou les p riodes selon l analyse r alis e Une fois les quatre p les valu s le tableur calcule la somme des notes pour donner le score final de la ville Ce score appara t dans la feuille R sultats et T tra dre Afin d offrir une autre illustration de la performance de la ville la note obtenue pour chacun des p les est gale
55. pr sent la ville de Laval par le S B S B 2005 A Superficie Cet indice regroupe toutes les unit s situ es au moins trente m tres les unes des autres Il est en effet admis qu cette distance les changes hydriques et biologiques sont encore possibles ce qui forme une entit fonctionnelle unique La mesure de fragmentation indice F devient alors plut t une mesure de connectivit a rienne entre les milieux La m thode de classement par bris naturel a t conserv e et les seuils sont les suivants Sup gt 9 ha 10 points 2 9 ha lt Sup lt 9ha 6 points Sup lt 2 9 ha 2 points B tat physique de l eau La pr sence d eau libre sans v g tation d eau non libre dans la v g tation et d eau pr s de la surface du sol seulement est un indicateur de la capacit du milieu r pondre aux diff rents besoins de la faune L indice de Shannon en base 3 a t utilis ici Il indique la fa on dont les l ments sont r partis entre les diff rentes cat gories Ainsi plus la r partition des l ments est quitable entre les diff rentes cat gories plus l indice sera lev L indice de base 3 atteint son maximum 33 110 Exemple Eau libre Eau non Eau de Points libre surface 35 35 30 10 60 30 10 8 60 40 0 6 80 20 0 4 100 0 0 2 C Int grit du milieu environnant Moins le milieu alentour est perturb
56. superficies d velopp es conserv es du bilan financier des projets et partenariats r alis s Les indicateurs environnementaux permettent quant eux un suivi global de l tat des espaces verts en rendant compte par exemple de la qualit 41 de l eau de la qualit environnementale des aires prot g es de l indice de biodiversit etc Il est important que ce suivi soit facilement accessible par tous afin de conserver la dynamique cr e autour du projet en justifiant des progr s r alis s et des retards rencontr s Trois Rivi res 2009 B gin et al 2007 Montpetit 2009 La d nomination de parc et espace vert dans un plan d urbanisme ne constitue pas un gage de p rennit et les changements d quipe municipale apr s lection repr sentent un risque de retour sur des d cisions prises Il est donc primordial que la ville assure la conservation des espaces verts perp tuit la fois au niveau l gal et administratif Diverses options peuvent s offrir aux municipalit s mais un moyen d action efficace r side dans l intendance priv e Trois outils d intendance priv e existent savoir le don de propri t la servitude de conservation et la d signation titre de r serve naturelle Corridor Appalachien s d Le don de propri t consiste l guer un territoire un organisme de conservation ou une institution publique afin qu il en assure la gestion tout en restant propri taire dudit territ
57. tre essentiel au maintien de l esp ce La ville doit donc tudier les possibilit s de cr ation de corridors naturels et les caract ristiques essentielles de ces couloirs voir section 4 4 1 afin d assurer une bonne connectivit entre les espaces verts de son territoire et de pr server ainsi la survie des esp ces peuplant ces milieux Comit s Dialogue Citoyens 2008 Pour finir il est recommand de tenir jour l ensemble des informations recueillies et de veiller rester inform des outils disponibles Il s agit de planifier des travaux de mise jour des donn es notamment des caract ristiques des espaces verts Ce travail peut avoir lieu lors de la r vision des plans d action sp cifiques aux espaces verts voir section 3 2 2 Trois Rivi res 2009 Ces efforts d tude et de veille r glementaire peuvent sembler fastidieux mais ils permettent la municipalit d agir plus efficacement en usant de l ensemble de ses pouvoirs 4 2 Organiser son action pour assurer sa p rennit Il est important que la gestion des espaces verts mise en place par la municipalit soit labor e de fa on en assurer la p rennit Pour cela il convient d officialiser l importance accord e aux espaces verts et de mettre en place une d marche organis e au travers de documents directeurs et pratiques La gestion des espaces verts doit galement tre transparente int gr e au fonctionnement g n ral de la ville et toujour
58. une gestion durable des espaces verts municipaux Ces crit res sont valu s de la m me fa on que les crit res pond r s de un mais leur note compte double ou triple La justification de la pond ration est donn e la section 5 3 1 L utilisateur de l outil est donc invit valuer l ensemble des crit res selon l chelle de notation pr sent e Une fois l ensemble des crit res valu s la case Note donne la note globale obtenue pour le p le consid r et la case Pourcentage livre le pourcentage de performance auquel la note correspond L outil d valuation a t labor de fa on ce que l analyse soit la moins subjective possible condition indispensable toute comparaison Ainsi l valuation peut tre r alis e par une seule personne N anmoins il est pr f rable que l valuation soit effectu e par plusieurs personnes de la fa on suivante Les analystes compl tent individuellement l valuation et par la suite ils comparent leurs r sultats et discutent ensemble pour convenir d une note commune pour chacun des param tres Cette fa on de faire ouvre le dialogue sur une divergence d opinions et am ne au partage de points de vue diff rents Il est alors recommand que le nombre d analystes soit un chiffre impair nombre permettant un accord plus ais trouver Une analyse r alis e de fa on concert e est un gage suppl mentaire d objectivit 60 5 2 3 Comprendre les calculs Les
59. vers es au propri taire L interdiction de ces investissements pr serve ainsi la ville de l augmentation des co ts d acquisition du bien lors de l achat ou de l expropriation MAMROT 2008c Enfin il convient de mettre en place un suivi soign des espaces verts et des mesures appliqu es afin de garantir leur protection Ainsi la ville doit effectuer des visites annuelles des milieux prot ger afin de constater directement entre autres de l int grit du milieu Les cl tures et balises assurant l isolement des espaces ne pouvant tre fr quent s par le public doivent tre contr l s fr quemment afin de s assurer de leur op rationnalit Des audits sont utiles afin de juger de fa on impartiale la coh rence entre la politique annonc e et les actions mises en place Pour finir des inspections r guli res sur le terrain doivent tre organis es afin de constater et rem dier toute perturbation du milieu tels les d p ts illicites ou les cabanes de chasseurs 4 4 Am liorer et Valoriser les espaces verts S il est important que les espaces verts d int r t cologique ou menac s soient assujettis des mesures de conservation il convient galement de mettre en valeur l ensemble des espaces verts municipaux La pr sente section s attache pr senter les mesures appropri es mettre en place afin d optimiser le potentiel des espaces verts en termes de quantit qualit et convivialit 51 4 4 1 Am lior
60. verts est rarement un enjeu prioritaire du fait d un certain manque d int r t de la part des lus St Arnaud 2008 Le DTLR du Royaume Uni souligne que les espaces verts ne b n ficiant d aucun statut ils ne poss dent aucune agence d di e la diff rence du sport ou de la culture Aucune priorit n est donc donn e la protection des parcs qui se d gradent DTLR 2006 Si cette volont existe cependant d autres facteurs limitent la capacit d action D une part les municipalit s 12 disposent de ressources financi res limit es qui restreignent la port e de leurs actions D autre part un certain manque de moyens est relev Ainsi en milieu priv les espaces verts disposent de peu de protection l gale ou administrative En milieu public des outils r glementaires et l gislatifs de protection existent mais demeurent mal connus et donc sous exploit s St Arnaud 2008 La protection de la biodiversit est un enjeu mondial reconnu En effet de nos jours la biodiversit est en fort d clin le taux d extinction des esp ces vivantes n a jamais t aussi lev Cette d g n rescence est alarmante et mobilise les politiques La raison en est que la biodiversit assure de nombreux services l homme dont le b n fice conomique est m connu Pour rem dier ce manque de connaissances une tude mondiale sur l conomie des cosyst mes et de la biodiversit est actuellement men e il s agit d
61. videmment plus de comp tences pour agir CRE Montr al recommande ainsi de planter davantage d arbres et d encourager la plantation et le verdissement citoyen sur les terrains publics la voirie et les ruelles Les lieux de propri t priv e ne sont pas oubli s puisque des incitations et des contraintes par r glementation sont propos es aux institutions industries commerces et habitations Le CRE Montr al sugg re galement de repenser les stationnements et les toits afin d optimiser leur verdissement CRE Montr al 2007 Ce projet pilote du CRE Montr al a ouvert la voie une op ration de mobilisation plus large visant verdir tout Montr al Le programme Verdir Montr al a t lanc en juin 2008 En novembre 2008 le premier bilan tait tr s positif 35 organisation et partenaires s taient engag s r aliser des projets de verdissement Ces projets peuvent rev tir deux formes soit la plantation d arbres arbustes arbres fruitiers ou plantes grimpantes sur les terrains des organisations partenaires soit le financement d un projet de verdissement d un lot de chaleur bien cibl Sainte Marie Saint Jacques 144 arbres et 237 arbustes avaient alors t plant s alors que 430 arbres et 122 arbustes suppl mentaires taient pr vus pour 2009 CRE Montr al 2008 31 3 6 2 Les concours de fleurissement urbain Le verdissement de la ville peut tre encourag par la mise en place de concours municipaux et la partici
62. vie de ces concitoyens uvrant par exemple la protection de la biodiversit ou la gouvernance participative La Table de Concertation sur les Aires cologiques de Sherbrooke a mis au point une d finition int ressante de la Ville verte qu il a t jug pertinent de reprendre ici Une Ville verte am liore continuellement son environnement physique dans le but de prot ger la sant de sa population et des g n rations futures la vie animale et la beaut de ses paysages Son d veloppement est bas sur des valeurs d quit de partage et de participation citoyenne sur l innovation et sur la saine gestion de ses aires cologiques de ses aires r cr atives et de ses lots de verdure Les citoyennes et les citoyens ainsi que les lus d une Ville verte consid rent ses espaces verts comme un investissement responsable un bien commun qui doit tre facilement accessible chaque citoyen Dans cette optique elle axe son d veloppement sur la richesse commune plut t que sur le profit individuel Par souci d quit une juste r partition des espaces verts s op re sur son territoire Elle est soucieuse de la sant de ses citoyens indissociable d un milieu de vie dans lequel la nature constitue une v ritable pr occupation La Ville verte en concertation avec les acteurs du milieu comit s de citoyens MRC experts minist res met en place les politiques les plans d action et les m canismes de vigilance et de suiv
63. 12 pour 2015 pris par le Qu bec Cet objectif est primordial pour augmenter le nombre d espaces conserv s et il constitue galement une recommandation de Marjolaine St Arnaud Ce crit re b n ficie donc d une pond ration de deux Le renforcement de la r glementation en vigueur est une mesure ais e et pr cieuse qui gagne tre compl t e par la cr ation de r glementations l o un manque a t cern Un crit re a donc t d di chacune de ces actions L laboration de politiques plans de gestions et autres codes a t jug e pertinente du fait qu elle engage une r flexion pr cise sur un espace vert ou un aspect des espaces verts et assure une action organis e en leur faveur L int gration de mesures dans le plan d urbanisme m me a galement t retenue comme une mesure n cessaire mettre en place Enfin il a t jug n cessaire que la protection des espaces verts d passe la simple consid ration municipale et que la ville s assure que cette attention soit galement port e par la MRC en s assurant que le sch ma d am nagement et de d veloppement int gre cette th matique Ce crit re poss de donc un facteur deux Mise profit des moyens de protection des espaces verts Le second volet value la mise profit des autres moyens de protection des espaces verts Quatre crit res permettent l analyse En premier lieu la ville doit d finir les orientations d usage des espaces verts d int r t
64. 2 6 51 10 Saint Jean sur Richelieu h4 87 492 79 600 A 9 9 37 774 36 700 225 78 387 5 56 11 Repentigny v 76 237 72218A 5 6 30 080 29 393 61 76 1234 5 65 12 Brossard v 71154 65 026 A 9 4 27 530 26 647 45 20 1574 3 72 13 Drummondville V 67 392 63 029 A 6 9 31 087 29 636 246 79 273 1 77 14 Saint J r me hd 63 729 59614 A 6 9 28 724 27 741 90 50 704 2 79 15 Shawinigan v 51 904 52 040 A 0 3 25 835 24 243 733 27 70 8 89 16 Saint Hyacinthe v 51 616 50 394 A 2 4 23 956 22 846 188 69 273 6 90 17 Dollard Des Ormeaux a 48 930 48 206 A 15 17 010 16 352 15 10 3240 0 94 18 Granby M 47 637 44121 8 0 22418 21622 72 05 661 2 96 19 Blainville hA 46 493 36 029 29 0 16 399 16 087 55 10 843 8 99 20 Ch teauguay Saint Eustache Victoriaville Rouyn Noranda Salaberry de Valleyfield Sainte Julie Vaudreuil Dorion Thetford Mines Sept les Sainte Th r se Saint Bruno de Montarville Saint Constant Magog Chambly La Prairie Saint Lambert Varennes Westmount i lt iS ER ER RQ PR PR PR ER FR PR PR ER HR ER PR RE ER PR PR RE HR ER PR PR ER PR ER ER PE EE 42786 42 240 42 062 40 486 39 924 39 672 39 062 34 626 34 076 33 764 31 395 31 123 30 161 29 998 29 616 29 079 26 483 25 789 25 704 25 514 25 224 24 388 23 957 23 880 22 608 22 554 21 763 21 599 20 950 20 494 20 491 41 003 41 549 40 378 38 841 39 621 A 39 028 A 36 253 A 27315 A 34 194 29 556 30 244 A 31 430 A 29 286 A 30 126 A 28 127 A 26 580 26 744 A 19
65. 5 S FIGURES ET DES TABLEAUX Tableau des certifications LEED associ es leur score 20 Architecture type du guide d accompagnement ssesssessserrrterrreesrrrrrrene 79 valuation fictive pour le crit re 1 2 du p le Diagnostic 80 1 Synth se des objectifs de l tude 16 1 Coefficient de Biotope par Surface selon construction 23 2 Coefficient de valeur cologique des surfaces 23 1 chelle de nuances de vert 62 2 Pond ration employ e par l outil d valuation 63 3 Crit res pond r s consid r s pour le p le Diagnostic ennneeeeeeeeea 64 4 Crit res pond r s consid r s pour le p le P rennit 66 5 Crit res pond r s consid r s pour le p le Protection Conservation 68 6 Crit res pond r s consid r s pour le p le Am lioration Valorisation 70 LISTE DES ACRONYMES DES SYMBOLES ET DES SIGLES ACA CNC CNRTL CRE DTLR ICLEI LAU INRS LQE MDDEP MRC OBNL PPU SAD SIG UICN Corridor Appalachien Conservation de la Nature Canada Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales Conseil R gional en Environnement D partement du Transport du gouvernement Local et des R gions du Royaume Uni Association internationale de gouvernements locaux uvrant pour un d
66. CLUSION Les espaces verts pr sents sur le territoire des villes constituent un patrimoine naturel important D clin s sous trois formes diff rentes et compl mentaires les espaces verts apportent des b n fices la fois cologiques conomiques et sociaux indispensables l quilibre de la ville et de la soci t N anmoins par manque de connaissances et manque d int r t les responsables n gligent bien souvent ces espaces naturels qui laiss s sans protection sont menac s de disparition et de d gradation notamment par le d veloppement urbain Ainsi la gestion des espaces verts par les villes est r duite son minimum et ne fait pas l objet d une approche organis e et planifi e Pourtant en parall le de ce constat les villes sont de plus en plus nombreuses revendiquer le qualificatif de Ville verte Or une v ritable Ville verte veille au maintien et l am lioration continue de son environnement physique afin d offrir un cadre de vie agr able ses citoyens Une Ville verte authentique donne galement toute sa place la participation citoyenne afin d offrir chacun via une d marche organis e planifi e et surveill e des espaces verts de qualit accessibles valoris s et prot g s de fa on durable Afin d tre capable de discerner les villes v ritablement admissibles au qualificatif de Ville verte il est apparu pertinent d laborer un outil capable d valuer le niveau de qualit de la g
67. R 2006 St Arnaud 2008 Les espaces verts apportent donc des b n fices cons quents la soci t dans son ensemble La nature urbaine assainit le milieu urbain r gule les variations de climat et offre un lieu propice au d veloppement d une biodiversit En compl ment elle constitue un atout en termes de revitalisation et d attrait ainsi que d alternative aux technologies et quipements co teux Enfin les espaces verts ont des impacts positifs sur la sant physique et 11 psychologique des citadins tout en d veloppant un sentiment d appartenance la collectivit et une sensibilit aux enjeux environnementaux 1 2 3 Les probl matiques associ es aux espaces verts urbains La protection et la valorisation englobent de nombreuses probl matiques qui peuvent tre reli es deux enjeux mondiaux majeurs l talement urbain et la conservation de la biodiversit Les municipalit s qu b coises comme nombre de municipalit s de par le monde sont confront es l imp ratif de concilier d veloppement urbain et protection des espaces verts Le d veloppement urbain est un facteur important de prosp rit pour une ville mais de nos jours un ph nom ne d expansion massive vient perturber l quilibre des municipalit s Une ville dispose d un territoire d urbanisation approuv par le gouvernement et en dehors duquel elle ne peut construire Au fur et mesure que l urbanisation se r alise elle n gocie
68. VILLES ET GESTION DES ESPACES VERTS LABORATION D UN OUTIL D VALUATION QUALITATIVE Par lodie Rolland Essai pr sent au Centre universitaire de formation en environnement de l Universit de Sherbrooke en vue de l obtention du double dipl me de ma trise en environnement et master en ing nierie et management en environnement et d veloppement durable MA TRISE EN ENVIRONNEMENT UNIVERSIT DE SHERBROOKE MASTER EN ING NIERIE ET MANAGEMENT EN ENVIRONNEMENT ET D VELOPPEMENT DURABLE UNIVERSIT DE TECHNOLOGIE DE TROYES Troyes FRANCE ao t 2009 IDENTIFICATION SIGNAL TIQUE VILLES ET GESTION DES ESPACES VERTS LABORATION D UN OUTIL D VALUATION QUALITATIVE Elodie Rolland Essai pr sent au Centre universitaire de formation en environnement de l Universit de Sherbrooke en vue de l obtention du double dipl me de ma trise en environnement et master en ing nierie et management en environnement et d veloppement durable Sous la direction de Monsieur Michel Montpetit Universit de Sherbrooke Universit de technologie de Troyes Ao t 2009 Mots cl s espaces verts municipalit s qu b coises Ville verte gestion municipale outil d valuation protection conservation am lioration valorisation Le qualificatif de Ville verte se propage de plus en plus au sein des municipalit s qu b coises Aucune d finition consensuelle n existe cependant et les espaces verts au c ur de cette d nomin
69. age des espaces verts de son territoire de leur d limitation pr cise et de leur superficie des mises jour de cette cartographie sont elles planifi es La ville dispose t elle d un document r pertoriant les espaces verts et leurs composantes essentielles Ce document comprend ainsi leur localisation la superficie le zonage la tenure la pr sence de cours d eau de milieux humides le type de peuplement forestier la pr sence ou l absence d esp ces vuln rables ou en p ril la pr sence d habitats fauniques d int r t la pr sence de zones inondables Des mises jour de ce document sont elles planifi es 2 Caract risation des espaces verts La ville a t elle utilis des crit res reconnus lui permettant de juger de la qualit cologique des espaces verts d int r t relev s lors de l identification La ville a t elle attribu chaque crit re une note correspondant la situation observ e La ville a t elle un document pr sentant l chelle de notation utilis e qui associe une note la qualit observ e La ville dispose t elle d un document regroupant les valuations de biodiversit effectu es dans les espaces verts avec cet indice pr sentant l indice de biodiversit retenu pour ces tudes La ville dispose t elle d un relev des perturbations observables dans ces espaces verts telle l rosion du sol la destruction d habitats etc La ville dispose t el
70. aluation qualitative r alis e Del Degan et al 2006 A ce stade du travail la municipalit dispose d un portrait complet de l tat des espaces verts pr sents sur son territoire puisque ces derniers sont localis s r f renc s et caract ris s 4 1 3 Identifier les acteurs Il est indispensable la Ville verte d avoir identifi l ensemble des acteurs concern s par les espaces verts Ces parties prenantes doivent tre clairement d finies afin de pouvoir tablir des relations pertinentes et avantageuses qui rendront cr dible la d marche Ce travail consiste lister les personnes et entit s susceptibles d influencer ou d tre influenc es par la gestion des espaces verts Parmi ces parties prenantes on compte bien s r les lus les citadins les associations de quartier les associations environnementales les entrepreneurs les entreprises implant es sur la municipalit des professionnels tels des biologistes des universitaires etc Il peut s av rer utile de classifier ces parties prenantes afin de d terminer la relation que la ville entretient avec elles leur niveau d importance et les enjeux partag s Delchet cit e par Denoual 2008 Cette identification d taill e des parties prenantes s av re utile lorsque des m thodes de concertation sont mises en place puisqu elle permet la municipalit de constituer un panel d acteurs repr sentatif de l ensemble de la soci t En menant cette prospec
71. ann e afin de pouvoir appliquer les derni res techniques et m thodologies relatives une gestion responsable et efficace des espaces verts Ces mesures permettent ainsi de d cloisonner la gestion des espaces verts et de rendre la d marche transversale en favorisant les changes entre les diff rents services municipaux notamment les services 43 d environnement et d urbanisme Cela permet en outre de favoriser la prise en compte par les fonctionnaires des probl matiques li es aux espaces verts dans leurs activit s et prises de d cision courantes vitant ainsi les d cisions contradictoires En second lieu la municipalit se doit de faire preuve d exemplarit Cela peut passer par un bon verdissement et fleurissement des difices municipaux par la r vision de l entretien des espaces verts afin de privil gier une approche cologique des plantations d arbres dans les rues et stationnements etc Mais une gestion int gr e comprend galement la mise en uvre d une approche syst mique Les probl matiques trait es ne doivent pas tre cloisonn es mais au contraire envisag es dans leur globalit Ainsi la gestion des espaces verts intervient sur l am nagement du territoire impliquant une vision globale des travaux engag s La ville doit ainsi prot ger les espaces verts le n cessitant mais galement interconnecter ces aires afin d tablir sur son territoire un v ritable r seau d espaces naturels Les corridors n
72. apport s la probl matique mais ces grands travaux s accompagnent galement de la cr ation d espaces verts afin d offrir des espaces de d tente et de r cr ation aux ouvriers Aux tats Unis les parcs urbains sont la d clinaison des parcs nationaux et toute activit susceptible de d grader l image id alis e de la nature vierge et sauvage y est strictement bannie En 1858 le Central Park est cr New York afin d apporter un espace de bien tre aux citoyens Au d but du 20 si cle le paysagiste fran ais Forestier publie l ouvrage Grandes villes et syst mes de parcs Pour lui les parcs et espaces libres sont indispensables pour la vie et l accroissement d une grande ville Il y tudie les espaces verts de fa on syst mique classe de fa on hi rarchique les diff rentes formes d espaces verts et recommande la mise en place de voies vertes reliant les diff rents parcs On lui doit notamment la premi re voie cyclable Il pointe d j le d sordre engendr par la sp culation fonci re et y r pond par une distribution quitable des espaces verts qui tienne compte des futures extensions urbaines Les terrains n cessaires aux parcs et leur liaison seront acquis l avance ou tout du moins d termin s l avance et frapp s des servitudes de protection qui seront n cessaires Jean Claude Nicolas Forestier En 1908 la ville de Letchworth est cr e et incarne la premi re cit jardin Le conce
73. arit certaine Consid r s comme un refuge en pleine ville les citadins y recherchent un espace de qui tude ou de r cr ation et m me sans les fr quenter forc ment tous appr cient de disposer de la pr sence de cette nature urbaine port e de vue DTLR 2006 Mais les b n fices retir s d une v g tation urbaine de qualit d passent le simple plaisir visuel et couvrent une large gamme de domaines La section suivante s attarde en dresser la liste Le D partement du Transport du gouvernement Local et des R gions DTLR du Royaume Uni a r alis un travail approfondi afin d uvrer la mise en place d une renaissance urbaine durable accordant une large place aux parcs et espaces verts Le rapport final de ce travail s attarde en partie relever les avantages des espaces verts et l approche employ e est reprise dans la section suivante Ainsi la section qui suit est r dig e de fa on d montrer que les espaces verts contribuent aux enjeux prioritaires des politiques publiques DTLR 2006 Tout d abord les espaces verts sont videmment un l ment cl d une politique environnementale Leur valeur esth tique am liore consid rablement l image de la ville mais ils remplissent galement de nombreuses fonctions avantageuses Avant tout les espaces verts aident pr venir contenir et traiter la pollution am liorant ainsi la qualit de l eau de l air et des sols Ils contribuent donc l p
74. ation d un espace vert il est pertinent d inclure des mesures favorisant l acc s des groupes vuln rables tels que les handicap s Tous les espaces verts ne se pr tent pas ce travail mais certaines aires r cr atives et cologiques m riteraient d tre plus adapt es l accueil de personnes mobilit r duite DTLR 2006 D autre part afin de rendre l acc s aux espaces verts le plus quitable possible tous la ville doit veiller ce que les espaces verts soient accessibles l ensemble de la population en veillant une r partition la plus quitable possible entre les diff rents quartiers Les aires cologiques constituent des cas particuliers car leur protection ne doit pas prioritairement tenir compte de cette accessibilit mais plut t de leur qualit cologique Cependant les aires r cr atives et les lots de verdure doivent appuyer cet objectif d acc s facilit aux espaces verts Tout citoyen devrait facilement avoir acc s pied un espace vert et id alement les trois types d espace vert doivent lui tre ais ment accessibles Comit Dialogue Citoyens 2008 La municipalit peut galement travailler rendre les espaces verts plus conviviaux en les transformant en lieux de vie d animation et de rencontres C est un des objectifs que s est fix la ville de Lille en France Pour rendre les espaces verts plus vivants la ville en a fait des 95 lieux de d couverte et d initiation l en
75. ation ne b n ficient pas forc ment en cons quence d une protection et d une valorisation effectives Un outil didactique a alors t labor au cours de cet essai afin d valuer la qualit r elle de la gestion des espaces verts au sein des municipalit s 46 crit res r partis en quatre volets pertinents permettent une analyse pr cise et un guide d accompagnement assure une valuation des plus objectives L outil permet ainsi de pointer les forces et faiblesses des gestions tudi es ainsi que de comparer la gestion de plusieurs municipalit s entre elles Cet outil est d sormais appel tre test sur des cas concrets SOMMAIRE Les espaces verts en milieu urbain contribuent la qualit de vie des citadins de par leurs b n fices sur l environnement la sant la coh sion sociale la valeur fonci re des l ments alentours etc Patrimoine issu des g n rations pr c dentes les espaces verts sont n anmoins menac s par le d veloppement urbain trop peu contr l qui affecte leur biodiversit et leur int grit mena ant parfois jusqu leur existence En parall le de ce constat de plus en plus de municipalit s s octroient le qualificatif de Ville verte d nomination ne b n ficiant ni d une d finition commune ni de crit res d finis C est dans ce contexte que s inscrit le pr sent essai dont l objectif a t d laborer un outil pratique permettant d valuer la qualit de la gestion des e
76. aturels sont une excellente illustration des mesures transversales n cessaires une protection efficace de l environnement Les probl matiques li es aux espaces verts doivent galement tre envisag es de fa on syst mique Ainsi la protection des cours d eau ne doit pas se cantonner la pr servation des berges mais largir son action aux bandes riveraines sur les terres publiques comme priv es veiller au maintien d une bonne qualit de l eau par un contr le des polluants des ruissellements et une pr servation des milieux humides sans oublier de prot ger la biodiversit faune et flore aquatique et terrestre comprises Comit Dialogue Citoyens 2008 Cette vision syst mique est essentielle une action globalement efficacement et durablement ancr e dans la gestion municipale Il est galement pertinent de mettre en place un plan de communication sp cifique au plan d action Ce plan de communication permet de sensibiliser les citoyens en les informant sur la valeur des milieux naturels urbains les avantages d une gestion responsable la d marche entreprise par la municipalit et sa progression Ce plan d action doit comprendre des supports vari s soit des pages internet des articles dans le journal municipal des affiches et pancartes etc Il est essentiel que la ville veille garder l information jour et ais ment disponible tous St Arnaud 2008 Les promoteurs sont galement des cibles pertinentes
77. aut s La troisi me phase consiste planifier l action en faveur de cette biodiversit urbaine court moyen et long terme en laborant une strat gie et un plan d action sp cifiques Lors de la quatri me phase les gouvernements locaux s engagent aupr s de l ICLEI mettre en place la strat gie et les actions pr c demment r alis es Enfin la cinqui me tape consiste mettre en place de fa on effective la strat gie et le plan d action labor s Tout au long de la d marche les villes participantes b n ficient des connaissances et comp tences de l ICLEI et de UICN Tout au long du projet LAB le savoir l exp rience les m thodologies et les documents acquis sont pr cieusement collect s afin de constituer des supports accessibles toute ville par la suite L ICLEI pr voit d ailleurs lors de la Convention des Nations Unies sur la Biodiversit en 2010 Nagoya la publication d un guide l attention des gouvernements locaux Ce guide pr sentera les principales lignes directrices de la gestion de la biodiversit urbaine Il regroupera des recommandations des exemples et des r f rences pour de plus amples informations ICLEI 2009 Le programme LAB constitue donc un projet clairement organis L ICLEI esp re ainsi sensibiliser massivement l importance de la biodiversit urbaine montrer par l exemple de bonnes pratiques de gestion et cr er une coop ration globale La phase de diagnostic s ach ve cet
78. aximal applicable en vertu de l article 117 4 de la LAU L R Q c A 19 1 Sherbrooke 2009a La ville de Trois Rivi res dispose des m mes exigences mais elle a r cemment mis en place la r gle du 1 pour 1 qui impose aux promoteurs que pour chaque hectare de d veloppement immobilier un hectare de milieu naturel soit prot g Trois Rivi res 2009 En Europe Berlin et Paris ont quant eux introduit le coefficient de biotope par surface CBS au sein de leur r glement d urbanisme Ce concept permet l introduction du principe de pr servation de la biodiversit dans les projets de constructions et de r novations voir section 3 1 SDUD s d APUR 2004 A l chelle r gionale il est pertinent de v rifier que le Sch ma d Am nagement et de D veloppement de la MRC dont d pend la municipalit prend bien en compte les espaces naturels d int r t cologique et que sa vision comporte une volont de conservation de ces milieux La municipalit peut galement voir int grer certaines de ces mesures de protection particuli rement pertinentes dans le sch ma d am nagement et de d veloppement SAD C est ainsi que la ville de Saint J r me a r ussi faire assimiler son ambitieux plan de gestion des cours d eau et des milieux humides dans le SAD de la MRC de Rivi re du Nord voir section 3 2 St J r me 2008a A l chelle provinciale l tablissement d un contact voire d une collaboration avec le gouvernement peut se
79. ces verts g ographiquement d limit s accessibles aux citoyens en tout ou en partie selon les besoins de protection qui sont r glement s et g r s de fa on durable afin d atteindre des objectifs de conservation et de maintien de la biodiversit et dont les d veloppements adjacents respectent le caract re naturel du secteur et s y harmonisent Comit Dialogue Citoyens 2008 Cette cat gorie regroupe entre autres les aires prot g es les zones tampons les corridors cologiques Comit Dialogue Citoyens 2008 Cette distinction op r e par les membres de la Table de concertation sur les aires cologiques de la ville de Sherbrooke est appropri e la pr sente tude Les trois cat gories d espaces verts pr sent es seront donc retenues par la suite 1 1 3 Pr server Prot ger Conserver Selon le Petit Robert pr server c est garantir de la destruction de l oubli tandis que prot ger consiste aider de mani re mettre l abri d une attaque de mauvais traitements d un danger Dans cet essai les mots pr server et prot ger seront donc entendus comme des synonymes en gardant la notion de garantie de l oubli associ e la pr servation Anonyme 2000 Le Petit Robert entend le terme conserver comme maintenir qqch en bon tat pr server de l alt ration de la destruction Anonyme 2000 Le Gouvernement du Qu bec voit la conservation comme la protection et le
80. cier prioritairement d actions Il est noter que la r alisation de cartographies relatives aux diff rents r sultats issus de la caract risation s av re une mesure judicieuse pour toffer la documentation municipale disponible et disposer ainsi d une base de donn es plus compl te Une tude sp cifique de la biodiversit pr sente dans les espaces verts d int r t est une mesure essentielle de protection des espaces verts La ville gagne donc r aliser l valuation de la biodiversit en se servant de m thodes reconnues Montpetit 2009 Bien qu il n existe pas de consensus sur un indice de biodiversit particuli rement efficace il 36 convient d opter pour l un d entre eux malgr ses points faibles afin d valuer l tat de sant de la biodiversit du milieu et de pouvoir suivre son volution dans le temps L indice de Shannon est l indicateur le plus souvent utilis Marcon 2006 En parall le de cette caract risation cologique des espaces verts il est pertinent de relever des caract ristiques plus fonctionnelles notamment la vocation attribu e l espace vert et sa fonction effective sans oublier l tat du milieu Cet tat du milieu doit tre d termin l aide d indicateurs reconnus qui rendront compte des perturbations observables Ces l ments permettent de prendre en compte l int r t anthropique de l espace vert ainsi que l impact des utilisations humaines et ils compl tent l v
81. cipalit c est dire de d terminer si la gestion est responsable valorisante et proactive Il s agit donc de d finir les crit res cologiques soci taux financiers et les crit res de responsabilisation consid rer pour juger de l effort engag par une ville afin de prot ger et valoriser ces espaces verts Cette analyse s inscrit dans un contexte de d veloppement durable c est dire que la r flexion sera multidisciplinaire en int grant les volets environnementaux sociaux et conomiques mais galement qu elle consid rera la probl matique sur le long terme et une chelle plus large que la d limitation stricte de la ville Dans un premier temps une mise en contexte de l tude sera propos e afin de donner la d finition des termes intervenants dans l tude et pr senter les enjeux li s la gestion des espaces verts La d finition de l espace vert sera notamment donn e ainsi que la distinction entre les trois types d espaces verts car il n existe actuellement aucune d finition convenue de ces espaces Or le parc naturel prot g le jardin de quartier ou la rang e d arbres verdissant la rue n ont pas la m me biodiversit la m me valeur cologique ou encore la m me valeur sociale Il convient donc de les diff rencier clairement Dans un second temps l tude r alis e dans cet essai sera pr sent e afin d en cerner les objectifs le p rim tre et la m thodologie Les limites de l tude savo
82. compte l outil m ne l obtention d une note globale et de notes sp cifiques chaque volet Ces r sultats permettent donc d une part d valuer le niveau de qualit de la gestion des espaces verts de la ville et d autre part ils pointent les forces et faiblesses de l approche municipale La repr sentation graphique propos e est un outil suppl mentaire qui vise illustrer les r sultats obtenus afin d aider leur diffusion Enfin l outil offre la possibilit de r aliser cinq valuations dans le m me document permettant ainsi soit un suivi dans le temps de l am lioration de la gestion des espaces verts d une ville soit la comparaison simultan e d un maximum de cinq villes Si l outil labor r pond l objectif initial savoir permettre l analyse de la qualit de la gestion municipale des espaces verts il est important de souligner qu une bonne valuation est une valuation objective et justifiable L outil tant destin une utilisation autonome par les municipalit s il convient de toujours veiller pouvoir justifier des notes attribu es Cette condition est indispensable la validation des r sultats 92 R F RENCES AIMQ 2008 G nie M ritas 2008 n AIMQ net G nie M ritas En ligne http www aimq net genie meritas html Page consult e le 20 juillet 2009 Anonyme 2000 Le Petit Robert dictionnaire de la langue fran aise Les Dictionnaires Le Robert dition Paris 2841 p
83. concilier d veloppement urbain et environnement D une part la ville souhaitait r duire les longs d lais d obtention de certificats d autorisation et d autre part elle souhaitait prot ger efficacement ses cours d eau et milieux humides St J r me 2008a Le plan de gestion des cours d eau et des milieux humides est donc un document de planification du d veloppement urbain vis vis des cours d eau pour les trente ann es venir Il a pour but de d terminer les cours d eau qui devront tre prot g s c est dire les cours d eau ayant un apport positif pour la ville au point de vue environnemental et hydraulique Le plan de gestion comprend donc le plan de d veloppement futur de la ville o les zones de d veloppement urbaines semi urbaines et agroforesti res ont t d velopp es A l int rieur de ces zones les cours d eau et les milieux humides ont t caract ris s afin de d terminer les caract ristiques hydrauliques et biophysiques Les caract ristiques retenues pour la caract risation ont t valid es et accept es par le MDDEP Cette concertation est pertinente puisque d sormais la ville la MRC et le MDDEP ont la m me d finition et les m mes param tres de caract risation des cours d eau ce qui favorise les changes Boudreault 2008 Le plan de gestion et c est l toute l innovation est capable de caract riser un cours d eau en jumelant les caract ristiques hydrauliques et biophysiques
84. connu de tous il convient d tablir une communication efficace Pour cela la ville peut choisir de cr er un espace d di sur son site internet cr er une rubrique sp ciale dans le journal municipal etc Cela permet aux parties int ress es de prendre connaissance de la d marche et de se mobiliser pour appuyer son d roulement Croteau 2008 Ensuite afin de donner un cadre pr cis la d marche il est essentiel que la municipalit se dote d un plan directeur des espaces verts galement appel politique de protection et de mise en valeur des espaces verts Ce plan directeur est un document de r f rence qui comprend la vision de la municipalit quant aux espaces verts la d finition des espaces verts vis s les objectifs fix s les acteurs de la mise en uvre les principes directeurs et le financement d gag Ce document s appuie sur l inventaire caract ris des espaces verts et est issu d une consultation large des parties prenantes Dans un premier temps diverses consultations sont men es pour laborer l bauche de la politique groupes de travail sondages consultations ouvertes Puis une large consultation publique permet la validation de cette bauche et donc l adoption du plan directeur B gin et al 2007 Afin de disposer d une d marche efficace et mobilisatrice ce plan directeur doit pr senter les objectifs poursuivis par la ville Ces objectifs permettent de concr tiser la vision tablie dans
85. cons quence afin de faciliter l valuation des crit res de la grille et de minimiser l interpr tation de ces valuations il a t indiqu le pourcentage affect aux mesures pr sent es Ainsi pour r pondre 100 un crit re la ville doit pouvoir justifier de poss der certains documents ou d avoir men bien certaines actions L valuation du niveau de qualit du crit re consid r repose alors sur plusieurs l ments et mesures et chacun d entre eux est affect d un pourcentage La figure 6 1 pr sente l architecture du guide d accompagnement TITRE DU P LE 1 Action valu e Pond ration 1 1 Crit re n 1 1 2 ou 3 Description plus d taill e du crit re permettant une meilleure valuation acquis si la ville Indication 1 r pond I0IEeNON positivement _ Indication 2 l indication vis e Figure 6 1 Architecture type du guide d accompagnement Par exemple la figure 6 2 pr sente l valuation pour le crit re 1 2 du p le Diagnostic d une ville qui aurait bien d fini les diff rentes cat gories d espaces verts de son territoire disposerait d une cartographie o sont indiqu s ces diff rents espaces verts ainsi que leur superficie mais n aurait pas pr vu de mise jour de ce document 79 P LE DIAGNOSTIC 1 Identification des espaces verts Pond 1 2 La ville dispose d un rep rage des diff rents types d espaces verts sur son 1 total territoire La ville dispose t elle
86. coutimi en l adaptant la th matique de la gestion des espaces verts La pond ration serait fix e d office comme pour la certification LEED et des documents de questionnements et recommandations viendront appuyer l valuation des diff rents crit res comme propos par la grille RST 02 21 3 TUDE DE BONNES PRATIQUES La pr sente section a pour objectif de pr senter de fa on non exhaustive les initiatives municipales ayant guid la r flexion de cette tude La pertinence et la port e de leur action ont contribu laborer l outil d valuation pr sent la section cinq et la pr sente section vise d crire plus en d tail leurs caract ristiques Cette tude a donc galement pour ambition d offrir des pistes d am lioration aux municipalit s int ress es 3 1 Berlin et Paris le Coefficient de Biotope par Surface La ville de Berlin en Allemagne offre un bel exemple de r glementation municipale innovante et efficace reprise depuis dans de nombreuses autres villes d Europe dont Paris Comme tous les centres villes des grandes villes le centre ville de Berlin est dens ment construit et pr sente des nuisances environnementales importantes forte imperm abilisation du sol alimentation insuffisante des nappes phr atiques due l coulement rapide des pr cipitations dans les canalisations manque d humidit atmosph rique et exc s de r chauffement r tr cissement croissant de l espace vital pour
87. de ce plan de communication Une mesure particuli rement judicieuse est la r daction de guides qui permet d noncer clairement les exigences de la politique municipale et d informer l ensemble des parties prenantes Par exemple la ville de Trois Rivi res a planifi la r daction d un Guide d accompagnement pour l am nagement et le d veloppement durable 44 du territoire l intention des promoteurs et de la population Le guide comprendra l ensemble des informations indispensables la conception et la r alisation d un projet respectueux des r gles d termin es par la ville Ces informations concerneront donc l encadrement l gal et r glementaire gouvernemental et municipal les objectifs de d veloppement et de protection ou de conservation des diff rentes politiques les outils disponibles les intervenants et les contacts etc Trois Rivi res 2009 4 2 3 Agjir en concertation et en partenariat Celui qui veut aller vite part seul celui qui veut aller loin part accompagn Afin de disposer d une d marche efficace et p renne il est important de travailler avec l ensemble des parties prenantes d termin es durant la phase d identification section 4 1 3 Il s agit d une part de mettre en place une approche par concertation et d autre part de cr er des partenariats Il est indispensable que la gestion des espaces verts soit men e avec concertation afin de b n ficier des connaissances et de
88. dire que leurs composantes propres sont d finies Pour cela il importe de d terminer les crit res consid rer du fait qu ils permettront d estimer la qualit cologique Des tudes similaires ont d j t men es notamment dans des grandes villes telles Longueuil ou Laval Lacroix 2004 S B 2005 En 2006 dans le cadre d un projet appliqu entre l Universit de Sherbrooke et l organisme CHARMES des tudiants de la ma trise en environnement ont galement r alis la caract risation des espaces verts de la ville de Sherbrooke Confront e la n cessit 35 d tablir des crit res d valuation propres aux espaces verts l quipe universitaire adapta les crit res tablis par la Ville de Laval d une part et par l article de Gilbert Renaud paru dans la revue Contact Plus d autre part qui eux traitaient de la qualit des milieux humides lls tablirent ainsi six crit res savoir la superficie la pr sence d eau l int grit du milieu adjacent la tenure et le zonage la faune et la flore en p ril et enfin l h t rog n it du peuplement v g tal Duhamel Gingras et al 2006 L valuation de ces crit res passe par l attribution d une note La municipalit est donc amen e tablir une chelle de notation c est dire un code repr sentatif de la qualit du crit re envisag Il peut s agir d une chelle de 1 10 o la note 1 est la plus basse et repr sente une qualit moindre voire
89. dissements les donn es foresti res les milieux humides les zones inondables l utilisation des sols les cours d eau les zones agricoles La cartoth que dispose galement d orthophotographies qui constituent des clich s satellitaires tr s utiles pour dresser une cartographie Les services d urbanisme ou d am nagement territorial de la ville peuvent fournir des donn es concernant les tron ons de rue les limites de propri t et leur usage principal les aires am nag es et les propri t s de la ville Afin de 34 compl ter l information la municipalit doit consulter les associations de protection et de conservation de la nature les clubs ornithologiques et autres groupes environnementaux car ces organismes peuvent poss der des documents localisant des milieux d int r t comme les milieux humides ou des habitats d esp ces prot g es Enfin le gouvernement peut fournir des informations quant la pr sence d esp ces rares ou en p ril sur le territoire l tude notamment via le Centre de donn es sur le patrimoine naturel du Qu bec CDPNQ et le Minist re des Ressources Naturelles et de la Faune MRNF Duhamel Gingras 2006 Gouvernement du Qu bec 2005b MRNF 2006 Toutes ces donn es assembl es rendent alors possible la r alisation d une cartographie jour du territoire base essentielle la suite de la d marche Pour la suite un rep rage des espaces verts est effectu sur la cartographie dres
90. divers usagers des espaces verts tels les chasseurs les pratiquants de v lo de montagne les propri taires de chiens etc Ce comit de gestion comprend un pr sident entour de 45 quelques lus et de nombreux citoyens repr sentatifs de l ensemble du territoire Il peut comprendre galement des membres issus d organismes de conservation qui apporteront leur expertise au groupe De plus le comit de gestion peut parfois n cessiter la formation d un comit ad hoc technique charg de lui apporter les connaissances et l expertise pratique dont le manque est dommageable la mission du comit de gestion La ville doit donc proposer cette possibilit au comit de gestion et le cas s y pr tant veiller sa cr ation St Arnaud 2008 Comit Dialogue Citoyens 2008 Le comit de gestion des espaces verts gagne tre support par des comit s sp cifiques certains espaces verts Ces comit s sont form s dans chaque arrondissement afin de r unir les citoyens motiv s par la protection des espaces verts de leur quartier Ces comit s peuvent galement b n ficier de la pr sence de professionnels ou membres sp cialis s dont l exp rience et le savoir seraient judicieux notamment dans le cas d un arrondissement b n ficiant d un milieu naturel exceptionnel prot ger La mission de ces comit s citoyens consiste d finir la valeur et les probl matiques associ es des milieux naturels sp cifiques et d l
91. durable et qui initient des changements de comportements individuels et collectifs Ce fonds s adresse aux coop ratives et aux OBNL et a permis la r alisation de plus d une centaine de projets au Qu bec Fondation de la faune du Qu bec FFQ Par le biais de programmes tels que Faune en danger Programme d aide pour la confection des plans d am nagement for t faune Conna tre nos habitats fauniques et Aide la protection d habitats fauniques la FFQ intervient l chelle du Qu bec afin de soutenir financi rement et techniquement les initiatives de conservation et de mise en valeur de la faune et de ses milieux de vie Ces programmes s adressent aux organismes publics ou priv s 123 Fiducie fonci re Une fiducie fonci re ou une soci t de protection fonci re est une soci t priv e but non lucratif dont la mission principale est la protection de ressources naturelles territoires agricoles ou forestiers et sites naturels historiques ou r cr atifs Pour ce faire elle peut soit acqu rir des terrains achat ou donation soit n gocier des ententes de conservation avec des propri taires terriens Une fiducie fonci re constitu e pour g rer des fonds de terre est une fiducie sociale Cette derni re peut tre tablie dans un but d int r ts ducatif scientifique culturel ou philanthropique La fiducie fonci re peut tre utilis e par une soci t priv e mais aussi par les municipalit s
92. e 23 juillet 2009 Sherbrooke Lisses MRNF 2006 Habitats et biodiversit n MRNF La Faune En ligne http www mrn gouv qac ca faune habitats fauniques index jsp Page consult e le 7 juillet 2009 Naulin D 2009 Besan on des plantes et bact ries pour d polluer une friche industrielle CDurable info 26 mars Rolland W s d Jardin Collectif de Saint J r me En ligne http jardincollectifsti blogspot com Page consult e le 5 juillet 2009 Rousseau N 2005 Programme de protection des espaces verts et des milieux naturels n Ville de Bromont Protection des espaces verts En ligne http www bromont net Ville de Bromont Services municipaux Strategie protection espaces verts htm 2 Page consult e le 21 juillet 2009 Rues principales 2009 Concours Fa ades Fleuries King Est dition 2009 n Rues principales Arrondissement de Fleurimont Osez l est En ligne http www rues principales com page 56 CONCOURS FACADES FLEURIES KING EST EDITION 2009 html Page consult e le 22 juillet 2009 SDUD Senate Department for Urban Development s d Le centre ville verte de Berlin CBS Coefficient de Biotope par Surface n Berlin de Nature Green Am nagement du paysage En ligne http www stadtentwicklung berlin de umwelt landschaftsplanung bff index_fr shtml Page consult e le 4 juillet 2009 S B 2005 Approche d identification des milieux humides d importance Territoire de la Ville
93. e foresterie urbaine il accorde ainsi une aide financi re aux municipalit s canadiennes pour des programmes de plantation coAction d Environnement Canada Programme soutenant des projets qui entra nent des r sultats positifs mesurables sur l environnement Ce programme offre un appui financier des organismes communautaires et privil gie des projets qui prot gent r habilitent ou am liorent le milieu naturel tel le verdissement urbain Bien que les municipalit s ne soient pas admissibles ces derni res peuvent s associer avec des organismes but non lucratif dans le cadre de partenariats Programme de conservation du patrimoine naturel en milieu priv du MDDEP Ce programme soutient les initiatives de conservation entreprises par le secteur priv ayant pour but de d velopper un r seau d aires prot g es en milieu priv Ce programme comporte trois volets soit l aide la conservation volontaire l aide l acquisition de milieux naturels des fins d aires prot g es et l aide la reconnaissance des r serves naturelles en milieu priv Il est ax sur le partenariat public priv et offre une aide financi re afin d inciter d autres partenaires investir pour la protection de l environnement Fonds d action qu b cois pour le d veloppement durable du gouvernement du Qu bec Ce programme soutient financi rement des projets qui s inscrivent dans une perspective de d veloppement
94. e le 10 ao t 2009 Cardinal F 2009 Les villes ont besoin d un lifting La Presse 22 avril p A21 En ligne http www biblio eureka cc ezproxy usherbrooke ca WebPages Document Document PDF aspx DocName news C2 B720090422 C2 B7LA C2 B70037 amp Pagelnde x 0 Page consult e le 29 juin 2009 Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales CNRTL 2009 Lexicographie de Ville n Anonyme CNRTL Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales Page consult e le 6 mai 2009 Certu 2006 Prendre en compte le d veloppement durable dans un projet Guide d utilisation de la grille RSTO2 En ligne http www certu fr fr Projets transversaux n206 D C3 A9veloppement_ durable n207 IMG pdf Guide utilisation grille RSTO2 pdf Page consult e le 30 juin 2009 Collectivit s en Fleurs 2008 Bienvenue Collectivit s en Fleurs En ligne http www collectivitesenfleurs ca Page consult e le 8 juillet 2009 Comit Dialogue Citoyens 2008 Rapport de la Table sur les aires cologiques Sherbrooke Qu bec 39 p Comit Dialogue Citoyens 2009 Plan d action Rapport pr sent la ville de Sherbrooke Qu bec 17p Comit Dialogue Citoyens s d Une voie qui rassemble une ville qui nous ressemble En ligne http www dialoquesherbrooke ca accueil Page consult e le 5 juillet 2009 Conseil du b timent durable du Canada 2004 LEED Syst me d valuation des b timents cologiques LEED Ca
95. echerches de Montr al Ce crit re a t consid r qualitativement dans la d termination des usages des espaces verts par l quipe universitaire A Superficie 114 gt 100 ha 10 points gt 50 ha et lt 100 8 points ha gt 10haet lt 50ha 6 points gt 5haet lt 10ha 4 points gt 1haet lt 5ha 2 points lt 1ha 0 point B Eau Milieu humide tous les 10 points types Plan et ou cours d eau 8 points Absence de plan d eau 0 point C Int grit du milieu adjacent Ici contrairement aux indices du S B l impact des activit s agricoles a t jug plus important que celui des activit s r sidentielles commerciales et industrielles Naturel Parcs et espaces verts 10 points Naturel et Agricole 8 points Naturel Agricole et Anthropique 7 points Naturel et Anthropique r sidentiel 6 points commercial industriel Agricole 4 points Agricole et Anthropique 2 points Anthropique 0 point D Pr sence d esp ces floristiques et fauniques en p ril d habitats fauniques ou de peuplements rares Pr sence document e ou forte 10 points probabilit de pr sence Absence 0 point 115 E H t rog n it des peuplements gt 4 peuplements 10 points 3 peuplements 8 points 2 peuplements 6 points 1 peuplement ou non O point d fini F Zonage et tenure
96. ectif principal de l outil valuer le niveau de qualit de la gestion des espaces verts d une municipalit Sous objectifs de l outil Sensibiliser l approche syst mique et multisectorielle de la gestion des espaces verts Accompagner dans l am lioration des pratiques Comparer relativement les gestions pratiqu es au sein de diff rentes municipalit s 2 2 P rim tre de l tude La r flexion men e en amont de la construction de l outil d valuation qualitative de la gestion des espaces verts municipaux a comport un cadrage de l tude Poser un cadre l tude est en effet n cessaire car il faut tenir compte de la grande disparit existant entre les municipalit s en termes de taille fonction utilisation des sols et structure urbaine Il a sembl plus pertinent de s int resser aux villes moyennes du Qu bec qui constitue une large part du syst me qu b cois Il a alors fallu d finir cette notion de ville moyenne car pour l heure il n existe pas de seuil conventionnel pour d finir une ville moyenne qu b coise 16 Institut de la Statistique du Qu bec 2009 Bruneau caract rise la ville moyenne qu b coise comme une municipalit comprenant entre 20 000 et 50 000 personnes Il d termine les villes moyennes sup rieures comme celles accueillant entre 125 000 et 200 000 habitants Bruneau cit par Arth 2006 Une ville moyenne qu b coise serait donc une municipalit compr
97. een 2009 En r sum l talement urbain exerce une forte pression sur les espaces verts urbains tandis que la biodiversit urbaine conna t un fort appauvrissement Un manque de sensibilit entra nant un manque d initiatives un budget restreint et une m connaissance des moyens r glementaires l gislatifs et partenariaux d action constituent les principaux obstacles la mise en place de mesures de protection et de valorisation des espaces verts urbains 14 2 PR SENTATION DE L TUDE Au vu de la situation pr sent e la section un le pr sent essai entend proposer un outil d valuation qualitative de la gestion des espaces verts urbains Pour mener bien ce projet il convient de bien en cerner les objectifs le p rim tre et la m thodologie adopt e 2 1 Objectifs Comme d montr pr c demment les espaces verts urbains ont une valeur cons quente Que ce soit sur le plan social cologique conomique ou humain ils fournissent des services indispensables l quilibre de la ville et de la soci t Les espaces verts constituent galement un levier d action de r ponse des enjeux plus globaux tels que la perte de la biodiversit Cette valeur et ce potentiel intrins ques sont cependant peu reconnus et ces espaces de nature sont soumis des menaces de disparition et de d gradation importantes En parall le de ce constat la propagation du qualificatif de Ville verte aupr s des municipalit s p
98. enant entre 20 000 et 200 000 habitants Arth 2006 Ce cr neau de taille est ais d terminer dans sa partie sup rieure puisque les grandes villes du Qu bec affichent un cart cons quent en nombre d habitants avec les villes moyennes sup rieures Longueuil se d marque ainsi de Sherbrooke par 80 000 habitants suppl mentaires voir Annexe 2 N anmoins dans la partie inf rieure de ce cr neau la distinction entre villes moyennes et petites villes n cessite la prise en compte d un autre crit re Bruneau 1989 Le deuxi me facteur consid rer est le contexte global dans lequel volue la municipalit et plus pr cis ment le rayonnement qu elle a sur les municipalit s environnantes Arth 2006 Finalement une ville moyenne est avant tout une agglom ration qui joue un r le structurant au sein de l espace r gional ou micror gional MRC et qui offre les services de base ses habitants vitant ainsi le recours aux villes voisines Cette aptitude est d pendante du nombre d habitants mais pas seulement C est pourquoi certaines villes de moins de 20 000 habitants peuvent tre consid r es comme des villes moyennes telle la ville de Saint F licien Arth 2006 Cette classification se fait alors au cas par cas Pour le pr sent essai nous retiendrons donc que l outil labor est plus particuli rement destin aux villes moyennes comprises entre 20 000 et 200 000 habitants mais qu il peut galement convenir
99. entation Outil d valuation qualitative de la gestion municipale des espaces verts Evaluation Comparative de plusieurs villes Le pr sent outil a t labor par Elodie Rolland dans le cadre de l Essai pr sent au Centre Universitaire de Formation en Environnement de l Universit de Shebrooke Qu bec en vue de l obtention du grade de ma tre en environnement au cours de l t 2009 valuation 1 r alis e par Date j mm aaaa Ville Ville 1 valuation 2 r alis e par Date j mm aaaa Ville Ville 2 valuation 3 r alis e par Date j mm aaaa Ville Ville 3 valuation 4 r alis e par Date Ville valuation 5 r alis e par Date Outil d valuation ao t 2009 73 6 1 2 Feuille du p le Diagnostic P LE DIAGNOSTIC Disposer d un diagnostic rigoureux document et tenu jour 3 T T T gt gt gt S S Commentaires d di di di di 1 Identification des espaces verts La ville dispose d une base de donn es regroupant les cartes et dei L ne 1 100 10 documents li es au territoire et aux espaces verts 1 2 La ville dispose d un rep rage des diff rents types d espaces 1 100 25 70 verts sur son territoire La ville dispose d un document recoupant les composantes de 2 100 50 40 base de chaque espace vert 2 Caract risation des espaces verts w La ville a valu la qualit cologique des espaces verts d importance rele
100. er la qualit des espaces verts Am liorer les espaces verts se distingue des mesures de protection et conservation qui visent stopper la d gradation et maintenir la qualit des espaces verts et des mesures de valorisation qui consistent en montrer les avantages Am liorer les espaces verts consiste donner une valeur suppl mentaire aux espaces verts D une part les espaces verts n cessitant des interventions anthropiques devraient faire l objet de planification d actions sp cifiques partir de l inventaire caract ris des espaces verts et des orientations d usage d termin es la municipalit est capable de cibler les espaces verts n cessitant de telles mesures D une part les aires cologiques fort int r t environnemental en partie ou totalement d grad s peuvent faire l objet de renaturalisation La renaturalisation consiste en une s rie de travaux visant redonner l int grit naturelle d un site Duhamel Gingras et al 2006 D autre part les aires r cr atives ayant une capacit de support ad quate peuvent tre r organis es pour d velopper leur potentiel r cr atif Des am nagements li s aux loisirs pourront tre r alis s tels que des sentiers p destres cyclables de ski ou des aires de jeu ainsi que des infrastructures d accueil du public soit des bancs des poubelles des toilettes un poste d accueil etc Duhamel Gingras et al 2006 L entretien des espaces verts gagnerait
101. ertinents qui constituent d efficaces moyens d action pour la municipalit II convient donc d asseoir les objectifs de protection et mise en valeur municipaux au sein m me de ces outils A l chelle locale la municipalit peut agir via son plan d urbanisme en y int grant en vertu de l article 84 de la Loi sur l Am nagement et l Urbanisme des secteurs prot ger en raison de leur valeur environnementale Elle peut galement y int grer des programmes particuliers d urbanisme PPU Ces PPU noncent clairement les mesures de d veloppement d une zone pr cise qui peut donc tre un espace vert identifi comme fort int r t cologique La Loi sur l Am nagement et l Urbanisme nonce galement les diff rentes exigences que peuvent avoir les municipalit s par des r glements municipaux sp cifiques ou dans leurs r glements d urbanisme ou encore vis vis des demandes de permis de lotissement et permis de construction La section 4 1 4 et l Annexe 5 d taillent ces modalit s Ainsi lors d une demande de permis de lotissement en vertu des articles 117 1 et 117 2 de la Loi sur l Am nagement et l Urbanisme la municipalit peut imposer au requ rant qu une certaine partie du site en question soit c d la ville MAMROT 2008a Ainsi la ville de Sherbrooke 47 a fix un certain pourcentage de terrain c der et entend via son nouveau plan d action municipal monter ce taux 10 ce qui constitue le taux m
102. erts 47 4 3 1 Mettre profit les outils r glementaires 47 4 3 2 Mettre profit les autres moyens de protection 49 4 4 Am liorer et Valoriser les espaces verts sssesseennttrtteestttrrttrtttesrtrntttrttenertnn rennt 51 4 4 1 Am liorer la qualit des espaces verts 52 4 4 2 Valoriser les espaces verts en les int grant la communaut 54 4 4 3 Innover avec les espaces verts les cotechnologies 56 5 OUTIL D VALUATION nnnnnnnnrsnnrsnsnrsnenesnenesnenesnenesneneenenesnenesneneeneneenenenenenenennee 58 5 1 Pr sentation de l outil ss 58 Skt Objectifs a a R E a E A EE TRER 58 5 4 2 Architect r globales isnin us ir a eaa ae aa aE ALL 59 5 2 Mode d emploi de l outil ss 59 5 2 1 Cerner l objectif de l analyse et disposer des informations 59 5 2 2 R aliser l valuation sise 60 5 2 3 Comprendre les Calc Shen tn ra a ne ts 61 5 2 4 Interpr ter les r sultats 61 5 3 Justification des crit res et de leur pond ration 62 5 3 1 Pond rationi siiissuniininnanesetienannentritenne nier EA A tennis 63 53 2 Pole A PE 0 LAS LC EE EER E E Eai 63 5 3 9 Pole P renNi teser oee e a e e e entiere a 66 5 3 4 P le Protection Conservation iiiiiiiiiiiieiiicerereserceeeeeenses 68 5 3 5 P le Am lioration Valorisation ii iiiiiieieserseeseeseeneen
103. es Tableau 5 6 Crit res pond r s consid r s pour le p le Am lioration Valorisation Pond Am liorer la qualit des espaces verts La ville a engag les mesures de r habilitation pr conis es par les orientations d usage La ville a engag les mesures d am nagement des aires r cr atives pr conis es par les orientations d usage La ville a r vis sa gestion des espaces verts afin de la rendre plus respectueuse de l environnement La ville applique les plus hautes normes relatives la gestion des espaces verts La ville veille la connectivit de ses espaces verts afin de respecter la faune 1 6 La ville a int gr la notion de paysage dans sa gestion des espaces verts Valoriser les espaces verts La ville dispose d action de sensibilisation et d ducation aux espaces verts et l environnement La ville assure une bonne accessibilit aux espaces verts en conformit avec les 2 2 orientations d usage d termin es 2 o 3 La ville veille une r partition quitable des aires r cr atives et des lots de verdure sur 1 son territoire 2 4 La ville fait de ses espaces verts des lieux de vie dynamiques 1 70 La ville encourage le verdissement de son territoire notamment via le verdissement gt citoyen Innover avec les espaces verts La ville privil gie et encourage le recours aux cotechnologies favorisant les espaces verts marais filtrants toits et murs
104. es Les municipalit s peuvent inclure des dispositions dans leurs r glements d urbanisme afin de prot ger les rives le littoral et les plaines inondables Art 5 Le SAD doit comprendre un document compl mentaire qui tablit des r gles obligeant les municipalit s dont le territoire est compris dans celui de la MRC adopter des dispositions r glementaires en vue notamment de prot ger les rives le littoral et les plaines inondables Les r gles tablies doivent tre au moins aussi contraignantes que celles de la Politique de protection des rives du littoral et des plaines inondables PPRLPI V g talisation des fins environnementales Art 113 Les municipalit s ont le pouvoir de r glementer la pr sence de v g taux et d obliger tout propri taire garnir son terrain de v g taux arbres et arbustes par exemple pour des raisons environnementales notamment 118 Contribution pour fin de parc art 117 1 et 117 16 La municipalit peut obliger lors d une demande de permis de lotissement ou dans certains cas d un permis de construction le requ rant c der gratuitement une partie du site ou son quivalent en argent Le terrain c d par le requ rant la municipalit ne peut qu tre utilis pour l tablissement ou l agrandissement d un parc ou d un terrain de jeu ou pour la conservation d espaces naturels Sch ma d Am nagement et de D veloppement Le SAD d termine les
105. es de protection des bordures des plans d eau qui devraient tre incluses dans tous les r glements d urbanisme Ainsi les municipalit s ont pour responsabilit de r gir ou prohiber les activit s ouvrages ou constructions en zone inondable de par leur r glement d urbanisme en y int grant les normes de la PPRLPI Loi sur la Conservation et la Mise en Valeur de la Faune L R Q C 61 Cette loi tablit diverses interdictions relatives la conservation des ressources fauniques ainsi que diverses normes en mati re de s curit De plus elle nonce les droits et obligations des chasseurs p cheurs et pi geurs En vertu de cette loi le ministre peut tablir sur les terres du domaine de l tat des r serves fauniques vou es la conservation la mise en valeur et l utilisation de la faune ainsi qu accessoirement la pratique d activit s r cr atives Loi sur les esp ces menac es ou vuln rables L R Q E 12 01 Le MDDEP ou le Ministre des Ressources naturelles et de la Faune MRF peuvent tablir des programmes favorisant la survie des esp ces menac es ou vuln rables d sign es ou susceptibles d tre ainsi d sign es Ils peuvent aussi tablir des programmes favorisant la protection et l am nagement d habitats d j existants le r tablissement d habitats d t rior s ou la cr ation de nouveaux habitats En vertu de cette loi le ministre peut prendre toutes les mesures n cessaires afin
106. es diff rents acteurs et de r aliser le suivi de la d marche Chaque action doit galement tre port e par un responsable charg de la bonne mise en uvre et du suivi De plus il est crucial que chaque action soit dot e d une ch ance r aliste des ressources humaines n cessaires et d un budget adapt qui garantiront une mise en uvre effective B gin et al 2007 Montpetit 2009 Le plan d action est donc un document fonctionnel qui nonce clairement et pr cis ment les mesures prises Il doit tre adopt par les lus afin de prendre toute son importance et b n ficier de financement Le plan d action doit galement comprendre un suivi des r sultats Ce suivi peut tre un rapport annuel Il rendra compte de l implantation de la d marche rendra disponibles les connaissances acquises et permettra une communication efficace Trois Rivi res 2009 Pour rendre compte de l avancement de la d marche il convient de mettre en place et ce d s l laboration du plan d action des indicateurs de suivi et des indicateurs environnementaux Les indicateurs de suivi sont des indicateurs sp cifiques au plan d action qui permettent de suivre l implantation des mesures planifi es Ces indicateurs doivent tre en relation avec les actions qui elles sont en lien avec les objectifs du plan directeur Ils doivent rendre compte de l accomplissement des actions et de l atteinte des objectifs fix s de l acquisition de connaissances des
107. es garantissent l application stricte de r gles respectueuses de l environnement D autre part il a t tabli que la protection d esp ces grand domaine vital tait fortement am lior e par la garantie d une certaine connectivit entre les espaces verts Cette connectivit est assur e par les corridors cologiques ces bandes naturelles qui relient deux milieux naturels Une municipalit disposant de deux aires cologiques accueillant des esp ces animales grand territoire doit donc envisager la possibilit de relier ces deux espaces par de tels corridors Selon les esp ces envisag es diff rentes caract ristiques s appliquent ce corridor notamment vis vis de sa largeur Il convient galement d tudier les d placements de la faune afin que le trac des bandes corresponde des voies de d placement faunique Comit Dialogue Citoyens 2008 St Arnaud 2008 Afin de prot ger efficacement les esp ces fragiles des impacts anthropiques il convient galement d tablir des zones tampons qui assurent l isolement sur une certaine distance des habitats fauniques cibl s vis vis des sentiers et am nagements humains Des zones de transition sont galement importantes mettre en place autour des aires cologiques afin de s assurer que le d veloppement urbain ne d grade pas l int grit du site comit Dialogue Citoyens 2008 Enfin les espaces verts ne tenant pas compte des d limitations municipales tablie
108. es toitures des nouvelles tours de bureaux et d appartements Michel 2009 La ville de Linz en Autriche a mis en place des mesures incitatives dont des campagnes d information et du financement direct allant jusqu 30 de l investissement Vivre en Ville 2004b Les murs v g talis s pourraient faire l objet de m mes mesures La r flexion autour des espaces verts de leur gestion leur potentiel technologique est en pleine effervescence Les technologies classiques se r v lent souvent plus co teuses que ces m thodes naturelles ce qui explique leur essor Plus globalement des concepts innovants d identification caract risation et gestion des espaces verts voient le jour Il est donc judicieux d organiser une veille documentaire afin de se tenir inform des avanc es r alis es Une base de donn es pourrait tre cr e afin de regrouper la documentation acquise sur ces innovations 57 5 OUTIL D VALUATION La pr sente section a pour objectif de pr senter l outil d valuation labor partir du travail r alis la section quatre savoir l analyse des actions qu une v ritable Ville verte devrait poser pour g rer de fa on convenable ses espaces verts Il s agit donc de pr senter l outil lui m me soit ses objectifs et son architecture mais galement d en livrer le mode d emploi permettant une utilisation ais e et une interpr tation juste La d finition des crit res et leur pond ration ser
109. estion des espaces verts par une ville Pour mener bien ce projet il a fallu proc der par tapes Tout d abord il a t n cessaire de cerner le contexte dans lequel s inscrivait la probl matique de la gestion des espaces verts savoir l expansion urbaine et la perte de biodiversit Puis il a fallu d terminer la port e pr cise de l outil soit ses objectifs et limiter son action aux villes moyennes qu b coises C est ensuite par une solide recherche bibliographique que les crit res de l analyse ont t r pertori s avant d tre organis s et r arrang s L outil compte ainsi 46 crit res r partis en quatre volets savoir les volets Diagnostic P rennit Protection et Conservation ainsi qu Am lioration et Valorisation Afin d apporter une pr cision suppl mentaire une pond ration des crit res a t tablie dans le but de souligner les crit res n cessaires et les crit res incontournables une gestion des espaces verts de qualit L outil d valuation qualitative de la gestion des espaces verts a t labor dans un tableur Microsoft Excel afin de rendre son utilisation ais e et didactique Pour que l valuation soit la plus objective possible condition indispensable toute comparaison un guide 91 d accompagnement de l outil a galement t r dig afin d aider l utilisateur de l outil r aliser une analyse pr cise et rigoureuse L attribution d une note aux 46 crit res que
110. fonction de cette biodiversit Gestion Diff renci e 2009 La Gestion Diff renci e fait voluer le mod le horticole standard en int grant la gestion des espaces verts un souci cologique Elle permet de g rer au mieux le patrimoine vert d une ville avec des objectifs pr cis et en tenant compte des moyens humains Elle cr e de nouveaux types d espaces plus libres correspondant une utilisation contemporaine aux fonctions plus vari es Gestion diff renci e 2009 La gestion des espaces verts m rite en effet d tre am lior e L entretien et la gestion de ces aires v g talis es urbaines repr sentent un co t cons quent L entretien est primordial afin d assurer la s curit des citadins par l lagage notamment et pour conserver une nature la fois en sant en r ponse aux nombreuses agressions externes qu elle subit et de qualit afin que les citadins puissent jouir d espaces de vie agr ables Pr sentement la gestion des espaces verts est soumise plusieurs difficult s le manque de budget allou des lus et des employ s peu form s aux enjeux d une gestion cologique un manque de personnel qualifi notamment de biologistes afin d apporter les comp tences n cessaires une bonne gestion des espaces verts St Arnaud 2008 L encore des organismes comp tents existent et peuvent apporter un soutien financier et ou technique St Arnaud 2008 Fondation de l Arbre au Canada 2009 Evergr
111. grandes orientations de l am nagement du territoire des MRC ou d une communaut m tropolitaine Art 5 Le SAD doit d terminer toute partie du territoire qui pr sente pour la MRC un int r t d ordre cologique Plan d Urbanisme et Programme Particulier d Urbanisme PPU Art 84 Le plan d urbanisme d une municipalit peut d signer des secteurs devant tre prot g s en raison de leur valeur environnementale Les plans d urbanisme de chacune des municipalit s dune MRC doivent se conformer au SAD mais ils peuvent se montrer plus contraignants que ne l exige le SAD afin de s adapter une situation particuli re pr valant sur le territoire de la municipalit concern e De plus un plan d urbanisme peut comporter les zones r nover restaurer ou prot ger Art 85 Une municipalit peut aussi inclure dans son plan d urbanisme un programme particulier d urbanisme PPU par lequel elle pr cise de fa on plus d taill e les conditions de d veloppement d une partie de son territoire Le PPU est une composante du plan d urbanisme qui permet une municipalit d apporter plus de pr cisions quant la planification de certaines parties de territoire qui suscitent une attention sp ciale Dans la r alisation d un PPU une municipalit peut int grer des milieux naturels milieux humides habitats naturels dans un projet de d veloppement d un secteur dot d une grande valeur cologique en accord avec la pol
112. i fix par l UICN savoir 12 La ville a t elle d fini des objectifs de territoire convertir en espaces verts soit la part des aires r cr atives des aires cologiques des lots de verdure 2 Mise profit des moyens de protection des espaces verts La ville a t elle d fini les orientations d usage des espaces verts caract ris s Selon le diagnostic tabli par la caract risation la ville doit d terminer vers quelle fin devraient tendre les actions mises en place conservation mise en valeur usage r cr atif La ville a t elle adopt des param tres objectifs afin de prioriser les espaces verts prot ger La ville a t elle labor un outil d aide la d cision bas sur ces param tres Cet outil est il officiellement adopt Cet outil est il syst matiquement utilis La ville a t elle identifi les espaces verts fort int r t cologique sur des terres priv es 40 La ville a t elle labor un document d terminant la strat gie d acquisition de ces espaces 60 La strat gie peut comprendre la mise en place ou le renforcement du pourcentage de terrain c der des fins d am nagement de parcs l achat de terres les conditions d expropriation et de compensation etc La ville a t elle constitu par r glement une r serve financi re afin de disposer des fonds 100 n cessaires une protection efficace des espaces verts 87 La ville assure t elle un suivi soign
113. i qui assureront la p rennit de ses espaces verts tant pour les g n rations actuelles que pour celles qui suivront Comit Dialogue Citoyen 2008 C est par ces termes qu il faut entendre la Ville verte dans le pr sent essai 1 2 Pr sentation des enjeux La section 1 2 apporte les connaissances pertinentes dont il faut disposer pour bien saisir le contexte dans lequel s inscrit la probl matique de la gestion des espaces verts Ainsi un historique succinct des relations entre la nature et la ville sera dress puis une num ration comp te des avantages de ces espaces verts en ville sera faite avant de d tailler les deux principales menaces 1 2 1 Historique des rapports entre ville et nature La ville semble s opposer fondamentalement la nature Lorsqu elle se cr e se d veloppe la ville empi te sur la nature et la repousse Elle remplace les paysages v g talis s par des paysages min raux anthropiques et artificialis s N anmoins si au d but de l urbanisation ce recul de la nature ne pr occupait pas les am nageurs la r alit du besoin d espaces v g talis s les a finalement pouss s revoir leurs principes A Paris c est pour am liorer les conditions sanitaires des quartiers insalubres et notamment lutter contre les pid mies que Napol on IIl engage en 1852 le baron Haussmann afin de r am nager la capitale Tout l gout eau potable grands boulevards sont les grands l ments de r ponse
114. ieurs villes et il entre les noms des villes consid r es dans les cases ad quates L outil d valuation laisse la place cinq analyses Il permet donc la comparaison de cinq 59 municipalit s diff rentes ou bien l analyse de l volution de la gestion des espaces verts par une m me ville sur cinq p riodes distinctes Afin de mener bien l analyse il est essentiel de disposer de l ensemble des informations qui permettront d effectuer l valuation correctement Pour cela il convient d avoir disposition les documents ad quats et les coordonn es des personnes ressources susceptibles d apporter leur aide l tude entreprise De plus il est important de prendre connaissance des caract ristiques de l outil livr es dans le Guide Compl mentaire pr sent la section six 5 2 2 R aliser l valuation L valuation elle m me se divise en quatre p les soit les p les Diagnostic P rennit Protection Conservation et Am lioration Valorisation Les quatre p les b n ficient d un pointage compris entre 16 et 24 points r partis en une dizaine de crit res Afin de r aliser une valuation objective et justifi e un guide accompagne l outil d valuation Ce guide est report la section six et livre en d tails les l ments consid rer Certains crit res ont une pond ration double voire triple car leur accomplissement est consid r essentiel voire incontournable
115. ign e ou susceptible de 0 point l tre F Fragmentation connexion un autre milieu humide Cet indice rend compte du nombre de complexes adjacents dans une zone tampon de 200 m tres Cette variable permet de visualiser les zones de concentration de milieux humides Elle est utile pour la d termination des territoires cosyst miques mais n a pas t utilis e par le S B pour la classification Nombre gt 7 10 points 4 lt Nombre lt 7 6 points 2 lt Nombre lt 3 4 points Un seul 2 points Aucun 0 point G Hydroconnectivit La pr sence de rivi res de ruisseaux permanents et d intermittents dans une zone tampon de 20 m autour du complexe de milieux humides partir des couches hydrologiques lin aires et polygonales de la BDTQ permet de d terminer la connectivit Les buses et les lacs n ont pas t retenus Pr sent 10 points Absent 0 point H Calcul L addition simple des diff rentes pond rations de chaque variable a t abandonn e car jug peu rigoureux du fait que 112 e Il donne un poids identique des variables qui ne s expriment pas au m me niveau par exemple l hydroconnectivit et la pr sence de plantes rares r sultat gal il peut rassembler des milieux tr s diff rents du point de vue cologique et il ne permet pas de d celer rapidement le ou les crit res pr pond rants la valeu
116. imit s et apporter des recommandations quant aux objectifs et actions mettre en place Il est pertinent qu un membre de chacun des comit s citoyens repr sente son groupe au sein du comit de gestion des espaces verts Comit Dialogue Citoyens 2008 St Arnaud 2008 Afin de s assurer du bon d roulement de cette d marche participative la ville se doit de clairement identifier les r les et responsabilit s de chacun La r daction d un document clarifiant ces points est une mesure judicieuse qui officialise les missions et comp tences de chaque entit d terminant ainsi la hi rarchie des responsabilit s et pouvoirs La ville doit assumer distinctement ses responsabilit s en les non ant clairement dans ce document De plus le dynamisme et le leadership de la municipalit doivent transpara tre Comit Dialogue Citoyens 2008 D une fa on plus globale la ville doit s assurer que l ensemble de la population puisse s exprimer sur la gestion des espaces verts Pour cela il convient de pr voir r guli rement des r unions d information de concertation des consultations publiques ou encore des sondages Les citoyens pourraient galement r diger un courrier ou courriel pour faire part de leur opinion Par ailleurs la d marche entreprise peut tre soutenue par la cr ation de partenariats d termin s durant la phase d identification Il s agit d une part de prendre contact avec les organismes de conservation offra
117. int J r me n Ville de Saint J r me Archives En ligne http www ville saint jerome ac ca pages nouvelles plan de gestion revolutionnaire a saintjerome aspx Page consult e le 4 juillet 2009 St J r me 2008a Plan de gestion des cours d eau 8p St J r me 2008b Concours Saint J r me en fleurs 2008 n Ville de Saint J r me Archives En ligne http www ville saint jerome qc ca pages nouvelles concours saintierome en fleurs 2008 aspx Page consult e le 22 juillet 2009 Thibault S Boul V Taillon A Coulombe M L Roche It e 2009 Les milieux humides un outil de gestion des eaux de ruissellement urbaines et agricoles Vecteur Environnement vol42 no3 p 32 37 Trois Rivi res 2009 Politique de d veloppement durable 158 p UMQ 2008 L UMQ d cerne ses m rites Ovation municipale Communiqu de l Union des Municipalit s du Qu bec 3 p Villeneuve C 1999 r vis 2006 Comment r aliser une analyse de d veloppement durable D partement des sciences fondamentales Universit du Qu bec Chicoutimi En ligne http depcom uqac ca eco con chaire documents analyse dev dur 2006 pdf Page consult e le 30 juin 2009 Vivre en Ville 2004a Introduction n Vivre en Ville Guide vers des collectivit s viables De la th orie l action Guide 1 chapitre 1 p 4 Qu bec Vivre en Ville 2004b Collectivit s saines et vertes n Vivre en Ville r d Guide vers des collectivi
118. ion est bas e sur un total de 1 000 points et les points sont r partis de fa on valuer la fois le verdissement du secteur municipal et institutionnel mais galement le secteur r sidentiel commercial et industriel d o l int r t des concours municipaux Selon le pointage obtenu la ville se voit accorder entre un et cinq fleurons quivalents des toiles en restauration Le classement est ensuite rendu public assurant une bonne image aux villes participantes Les Fleurons du Qu bec s d Ce concours provincial bien que centr sur l aspect ornemental du verdissement urbain a le m rite d encourager le fleurissement et la plantation d arbres et arbustes tout en d veloppant une dynamique autour d un projet impliquant l ensemble des acteurs de la ville afin de donner une plus value la municipalit Cette ann e le concours Les Fleurons du Qu bec compte ainsi 219 municipalit s inscrites Les Fleurons du Qu bec s d 33 4 R LE DES VILLES VERTES VIS VIS DES ESPACES VERTS La pr sente section a pour ambition d num rer les actions que devrait poser une v ritable Ville verte vis vis de ses espaces verts Ces actions visent l identification la caract risation la protection la conservation la r habilitation la valorisation des espaces verts et la concertation avec l ensemble des parties prenantes Chaque sous section pr sente les initiatives mettre en place et celles ci sont tir es de rap
119. ipalit de Longueuil Rapport pr sent la ville de Longueuil 38p 96 Les Fleurons du Qu bec s d Les Fleurons du Qu bec En ligne http www fleuronsduquebec com Page consult e le 8 juillet 2009 Lille s d Les acteurs de la nature en ville n Ville de Lille Cadre de vie En ligne http www mairie lille fr fr Cadre de vie Les parcs et jardins de la _ville agir pour nature acteurs nature en ville Page consult e le 8 juillet 2009 Loi sur l Am nagement et l Urbanisme L R Q c A 19 1 MAMROT 2008a Am nagement et gestion du territoire La contribution pour fins de parcs In MAMROT Minist re des Affaires Municipales R gions et Occupation du Territoire En ligne http www mamrot gouv qc ca amenagement outils amen outi fina cont asp Page consult e le 4 juillet 2009 MAMROT 2008b Am nagement et gestion du territoire L expropriation n MAMROT Minist re des Affaires Municipales R gions et Occupation du Territoire En ligne http www mamrot gouv qc ca amenagement outils amen outi fina expr asp Page consult e le 21 juillet 2009 MAMROT 2008c Am nagement et gestion du territoire La r serve pour fins publiques n MAMROT Minist re des Affaires Municipales R gions et Occupation du Territoire En ligne http www mamrot gouv qc ca amenagement outils amen outi fina rese asp Page consult e le 26 juillet 2009 MAMROT 2008d Am nagement et gestion du territoire Les r serves
120. ir les raisons de ne s adresser qu aux villes moyennes qu b coises seront pos es Une m tropole n est pas confront e aux m mes probl matiques qu une ville moyenne ni encore qu une ville en milieu rural Leurs responsabilit s et leurs moyens d action diff rent et cette distinction devra tre expliqu e afin de justifier le cadre de l tude Dans un troisi me temps les initiatives pertinentes rencontr es au fil de la recherche documentaire seront pr sent es afin d en offrir une description plus d taill e et d illustrer ainsi les recommandations formul es dans l essai Dans un quatri me temps le r le d une municipalit vis vis des espaces verts sera questionn La ville poss de en effet diff rentes missions vis vis de la nature urbaine Elle est un acteur cl de la conservation de la biodiversit mais doit galement veiller l accessibilit de ces espaces ses concitoyens En r sum une r flexion sera men e sur la d finition d une Ville verte en termes d espaces verts et de conservation d une biodiversit de qualit ainsi que de la responsabilisation des lus des promoteurs et des citoyens Dans un cinqui me temps gr ce la r flexion pr c demment d crite et l tude d outils d analyse d initiatives municipales et de r sultats travers le monde l outil d valuation qualitative sera labor Tout d abord une pr sentation globale de l outil sera faite afin d en livre
121. ise profit des moyens de protection des espaces verts e eE afefe DOC 76 6 1 5 Feuille du p le Am lioration Valorisation P LE AM LIORATION ET VALORISATION Disposer de mesures d am lioration et de valorisation des espaces verts Eval Am lioration de la qualit des espaces verts La ville a engag des mesures de r habilitation des espaces 1 1 verts comme recommand par les orientations d usage La ville a engag les mesures d am nagement des aires r cr atives pr conis es par les orientations d usage plus respectueuse de l environnement 1 4 La ville applique les plus hautes normes relatives la gestion des espaces verts 15 La ville veille la connectivit de ses espaces verts afin de respecter la faune La ville a int gr la notion de paysage sa gestion des espaces verts 1 6 1 i 13 La ville a r vis sa gestion des espaces verts afin de la rendre 2 Valorisation des espaces verts La ville dispose d actions de sensibilisation et d ducation aux espaces verts et l environnement nii La ville assure une bonne accessibilit aux espaces verts en conformit avec les orientations d usage d termin es 23 La ville veille une r partition quitable des espaces verts sur 1 7 son territoire La ville organise des v nements festifs autour des espaces 1 verts 5 La ville encourage le verdissement de son terr
122. iser les b n fices de l intendance priv e deux situations doivent tre envisag es Ainsi la municipalit peut tablir un partenariat troit avec un organisme de conservation de la nature ou une fiducie active sur son territoire Elle peut alors lui c der une partie de ses 42 terres ou certaines servitudes afin d assurer durablement leur conservation La ville peut galement faire des dons cet organisme afin de supporter son action Mais la ville gagne tablir elle m me une fiducie fonci re Une fiducie fonci re est une soci t but non lucratif dont la mission premi re est la conservation de territoires naturels pour le b n fice des g n rations futures Cette mission est accomplie par l acquisition de terrains via lachat ou le don et par la n gociation d ententes de conservation avec des propri taires priv s Fiducie Fonci re Mont Pinacle s d En constituant une fiducie sociale la ville se dote d un organisme auquel elle peut l guer ses espaces verts prot ger afin de s assurer que l int grit de ces derniers sera pr serv e de fa on durable La fiducie fonci re est galement habilit e g rer les achats et les dons de terrains des propri taires priv s de m me que l tablissement de servitude de conservation Il est pertinent que la fiducie fonci re cr e soit support e par les lus mais administr e principalement par des citoyens Cette gouvernance est gage de p rennit de l orga
123. istics Canada Canada Chiffres de population et des logements gt Subdivisions de recensement SDR municipalit s gt Chiffres de population et des logements Canada provinces et territoires et subdivisions de recensement municipalit s recensements de 2006 et 2001 Donn es int grales Canada Grandes Villes Villes moyennes Villes Moyennes sup rieures 103 Population Logements priv s 2006 Rang des sR acioni population 2006 Variation en Occup s par des Superficie des terres en Densit de la population au Nom g ographique Genret 2006 2001 Total r sidents habituels kilom tres carr s 2006 kilom tre carr 2006 National Prov Terr Canada t 31612897 30 007 094 54 13576855 12 435 520 9 017 698 92 3 5 Qu bec t 7 546 131 7 237 479 4 3 3452300 3188 713 1356 366 78 5 6 Montr al v 1620693 1583 590 A 2 3 787 060 743 204 365 13 4438 7 2 1 Qu bec kA 491 142 476 330 A 3 1 238 423 228 037 454 26 1081 2 10 2 Laval v 368 709 343 005 7 5 148 146 144 186 247 09 1492 2 14 3 Gatineau v 242 124 226 696 A 6 8 104 607 100 203 342 32 707 3 17 4 Longueuil V 229 330 225 761 A 1 6 101 746 98 735 115 59 1984 0 19 5 Sherbrooke O V 147427 1387884 62 2044 6599 3 46 AM O 6 Saguenay v 143 692 147 133 A 2 3 63632 61 274 1 126 27 127 6 31 7 L vis v 130 006 121 999 A 6 6 54 425 52625 449 32 289 3 34 8 Trois Rivi res v 126 323 122 395 A 3 2 60 682 57 557 288 92 437 2 36 9 Terrebonne v 94 703 80 536 A 17 6 35 859 34 820 154 60 61
124. itique de protection et de mise en valeur des milieux naturels de la municipalit afin de favoriser l interp n tration des milieux naturels et de l environnement urbain 119 Plans d implantation et d int gration Architecturale Le PIIA est un outil flexible qui permet de tenir compte des caract ristiques particuli res des milieux naturels et construits pour valuer la recevabilit de certains projets particuliers Les objectifs et les crit res du r glement sur les PIIA permettent d encadrer entre autres les am nagements et les constructions dans les zones sensibles du territoire l utilisation d esp ces indig nes et le respect du principe de la diversit des v g taux dans les am nagements paysagers ainsi que la protection des caract ristiques naturelles et de la v g tation urbaine dans les constructions Loi sur les comp tences municipales Parc r gional Art 112 Toute MRC peut par r glement d terminer l emplacement d un parc r gional qu elle soit propri taire ou non de l assiette de ce parc Fiducie d utilit sociale Art 20 et 92 Une municipalit locale peut confier une fiducie d utilit sociale qu elle a constitu e des fins environnementales la r alisation de travaux relatifs un immeuble d coulant d un programme vis au deuxi me alin a de l art 92 Programme de r habilitation de l environnement Art 92 Une municipalit locale peut par r
125. itoire notamment via le verdissement citoyen n _ 3 Innovation avec les espaces verts favorisant les espaces verts marais filtrants toits et murs La ville privil gie et encourage le recours aux cotechnologies v g taux 77 6 1 6 Feuille de R sultats et T tra dre Evaluation Comparative de plusieurs villes P LE Score 76 NOTE 2 iaa NoE 00 NT Score 20 et couleur de ville PROTECTION CONSERVATION AM LIORATION VALORISATION PROTECTION CONSERVATION Ville 1 Br Ville 2 As Ville 3 lt 78 16 1 20 6 2 Guide d accompagnement de l outil Afin que les valuations r alis es l aide de l outil soient les plus objectives possibles un guide accompagne l outil La pr sente section donne dans un premier temps le mode d emploi de ce guide puis celui ci est expos 6 2 1 Mode d emploi du guide L outil d valuation qualitative de la gestion des espaces verts municipaux est compos de 46 crit res Chacun de ces crit res doit tre valu en r pondant la question quel pourcentage la ville a t elle r pondu ce crit re L utilisateur de l outil est alors charg d estimer ce pourcentage de r ponse apport par la ville Le guide d accompagnement de l outil d valuation a pour objectif de pr ciser les caract ristiques des crit res nonc s bri vement dans l outil afin de rendre l valuation objective En
126. ivantes correspondent aux quatre p les sur lesquels la ville va tre valu e Les performances de la ville sont appr ci es l aide de crit res pond r s passer en revue L utilisateur galement appel analyste dispose de colonnes vides dans lesquelles il entre la note correspondant la performance observ e Il b n ficie galement d une colonne vide dans laquelle il peut inscrire des commentaires La derni re feuille repr sente enfin la feuille de r sultats o la performance de la ville sera donn e sous forme de t tra dre Ce t tra dre permet de donner une repr sentation visuelle du r sultat obtenu L explication de cette repr sentation est donn e plus en d tail la section 5 2 4 5 2 Mode d emploi de l outil La pr sente section livre le mode op ratoire de l outil d valuation afin de permettre l utilisateur d effectuer simplement une analyse correcte 5 2 1 Cerner l objectif de l analyse et disposer des informations Dans un premier temps il convient de d finir la raison pour laquelle l outil est utilis Deux options sont possibles soit l utilisateur cherche valuer la performance d une ville en particulier soit il veut effectuer la comparaison entre diff rentes villes Dans le premier cas l utilisateur s lectionne valuation r guli re d une ville et il entre le nom de la ville en question plus bas Dans le second cas il s lectionne valuation comparative de plus
127. jectif affich et mobilisateur Cette d marche m rite d tre d clin e pour les autres espaces verts du territoire savoir les aires r cr atives et les lots de verdure La ville doit ainsi d terminer un objectif de superficie convertir en espaces verts sur son territoire 4 3 2 Mettre profit les autres moyens de protection La protection et la conservation durables des espaces verts municipaux passent galement par l exploitation de moyens pratiques En premier lieu il est important que les actions d termin es dans le plan d action soient justifi es et adapt es aux espaces verts qu elles concernent Ainsi afin de d terminer le type d action mener il est utile de d finir les orientations d usage des espaces verts fort int r t cologique Ces espaces correspondent aux espaces verts qui poss dent une bonne qualit cologique ou pr sentent une caract ristique cologique exceptionnelle En fonction de leur int grit notamment des orientations d usage sont d finies Ces usages sont d termin s afin de tenir compte de la qualit cologique du site et de sa capacit de support Lors de l valuation de la qualit des espaces verts int r t environnemental de la ville de Sherbrooke des recommandations d usage ont galement t mises Trois sortes d usage ont t propos es En premier lieu la conservation a t conseill e pour les espaces verts pr sentant des caract ristiques physiques
128. la faune et la flore faute d espaces verts suffisants Pour r pondre ces probl matiques l administration de la ville de Berlin pour le D veloppement Urbain SDUD a mis au point un concept appel Coefficient de Biotope par Surface CBS destin d velopper et am liorer le biotope urbain SDUD s d Le biotope est constitu par l ensemble des milieux naturels ou artificiels publics ou priv s susceptibles d accueillir la vie sous forme animale ou v g tale associ e ou non APUR 2004 Le Coefficient de Biotope par Surface constitue une norme d cologie urbaine minimale destin e aux projets de r novation restructuration et aux b timents nouveaux Le CBS est le rapport qu il faut observer sur toute parcelle entre les surfaces favorisant la biodiversit et la superficie totale de la parcelle CBS Surfaces coam nageables Surface de la parcelle Le CBS constitue donc d sormais Berlin une exigence urbanistique Il s ajoute ainsi aux autres exigences tels que la surface brute d tage ou encore le rapport entre la surface b tie au rez de chauss e et la surface du terrain exigences d j en vigueur et qui r glent les dimensions de l affectation des sols Le CBS est d fini selon la structure de la construction et l utilisation Le tableau 3 1 pr sente le CBS affect aux diff rentes constructions 22 Tableau 3 1 Coefficient de Biotope par Surface selon construction B timents exis
129. le d un relev de la vocation initiale de chaque espace vert et de la fonction effective de ces espaces verts 81 3 Identification des acteurs La ville dispose t elle d un relev complet et jour de l ensemble des parties prenantes 100 des espaces verts Ces parties prenantes comprennent notamment les lus les citadins les associations de quartier les associations environnementales les entrepreneurs les entreprises implant es sur la municipalit les promoteurs les professionnels tels les biologistes les universitaires La ville dispose t elle d un document r pertoriant les sp cialistes des milieux d enseignement les organismes but non lucratif susceptibles de lui apporter un soutien les personnes ressources au sein de la MRC les personnes ressources au sein des diff rents minist res 4 Identification des actions La ville a t elle un relev des actions d j mises en place telles qu une politique environnementale une campagne de sensibilisation des v nements festifs etc La ville dispose t elle d un document synth tisant les textes r glementaires et l gislatifs qui comportent des leviers d action susceptibles de soutenir sa d marche La ville dispose t elle d un document regroupant les diverses options lui permettant d acqu rir un soutien financier tels des fonds et subventions La ville dispose t elle d un document d analyse valuant si ce
130. le plan directeur et serviront de base l tablissement des actions Ils doivent tre ambitieux mais atteignables mesurables et comporter une ch ance Ces objectifs peuvent tre des objectifs quantitatifs ou qualitatifs B gin et al 2007 40 Il est int ressant de souligner que certaines municipalit s r digent galement des plans directeurs et des politiques sp cifiques certains milieux naturels Ces plans directeurs particuliers s int grent au plan directeur global mais tablissent des principes propres aux milieux cibl s La ville de Saint J r me a ainsi labor un plan de gestion novateur sp cifique ces cours d eau et milieux humides Ce plan de gestion a d ailleurs t plusieurs fois prim section 3 2 St J r me 2007 De mani re g n rale les outils d orientation et de planification constituent d int ressants outils de protection et de valorisation des espaces verts St Arnaud 2008 Le plan directeur ainsi d termin m ne l laboration d un plan d action qui fixera les conditions de mise en uvre de la politique Un plan d action efficace doit contenir certains l ments essentiels Tout d abord le document doit reprendre les objectifs du plan directeur afin de les relier aux actions qu ils ont orient es La personne responsable et imputable de ce plan d action doit tre nomm e Son r le est d assurer le bon d roulement global de la d marche de se faire interm diaire entre l
131. maintien par un ensemble de mesures d intensit variable de la diversit g n tique des esp ces des cosyst mes et des ph nom nes volutifs auxquels ils sont soumis Gouvernement du Qu bec 2005a Ainsi la conservation est un terme plus g n ral qui comprend la fois la pr servation et le maintien de la qualit notamment de la biodiversit Elle comprend ainsi des mesures qui emp chent la d gradation et d autres qui apportent une am lioration 1 1 4 Responsabiliser Selon le Nouveau Petit Robert responsabiliser c est rendre responsable qqn donner des responsabilit s qqn pour qu il prenne conscience de son r le Anonyme 2007 Cette d finition sera retenue Responsabiliser les lus les promoteurs et les citoyens dans la strat gie de protection et valorisation des espaces verts est primordial afin d assurer la p rennit des actions engag es C est souvent par m connaissance de la valeur des espaces verts et des responsabilit s qui incombent chacun que les actions de protection des espaces verts font d faut 1 1 5 Valoriser Le Nouveau Petit Robert pr sente simultan ment la d finition de l action de valoriser donner de la valeur qqn qqch et celle de mettre en valeur faire valoir une personne une chose en la montrant son avantage Toujours selon le dictionnaire la valeur d une entit est le caract re mesurable en tant que susceptible d t
132. mbre En ligne http www cyberpresse ca la tribune sherbrooke 200812 02 01 806420 dialoque citoyens depose ses rapports php Page consult e le 20 juillet 2009 Boudreault F 2008 Une premi re au Qu bec la Ville de Saint J r me conna t ses cours d eau prot ger et ce pour les 30 prochaines ann es Contact Plus n064 p 9 12 Boutefeu E 2008 Br ve histoire contemporaine de l urbanisme v g tal In CERTU Ville et environnement En ligne http www certu fr fr Ville_et_environnement n29 Nature en _ville n140 s thematique html Page consult e le 25 mai 2009 Bromont 2005 Bromont remporte un premier prix en environnement pour sa strat gie de protection des espaces verts et milieux naturels Communiqu de Presse 28 octobre 1p Bromont 2009 Des gens et des v nements n Bulletin d information de Bromont ville branch e vol 8 n 6 Juillet 2009 En ligne http www bromont net Bulletin vol8no6 htm gens Page consult e le 22 juillet 2009 93 Bruneau P 1989 La r alit des villes moyennes au Qu bec n Bruneau P r d Les villes moyennes au Qu bec leur place dans le syst me socio spatial Chapitre 4 p 7 Sainte Foy PUQ et Office de planification et de d veloppement du Qu bec Bureau de normalisation du Qu bec BNQ 2009 Partenaire pour assurer la qualit de vos produits et de vos services et leur acceptation sur les march s En ligne http www bnq ac ca Page consult
133. ment exprim e en pourcentage Pour cela le tableur divise la note obtenue par la note maximale pouvant tre atteinte Les pourcentages obtenus pour chacun des p les sont repris par la suite dans le tableau des r sultats 5 2 4 Interpr ter les r sultats L outil d valuation livre ses r sultats dans la feuille R sultats et T tra dre Ces r sultats se pr sentent sous la forme d un tableau reprenant les pourcentages de performance relev s pour chacun des p les et affichant le score total obtenu Ce tableau permet ainsi de visualiser ais ment les principaux r sultats de l analyse Dans un premier temps le score total est donn sous sa forme brute c est dire valu sur 74 points Ces 74 points correspondent l addition des points attribu s chaque crit re dans chaque volet Ce score total est galement donn sous sa forme simplifi e ramen 20 points Cette simplification a pour objectif de rendre plus perceptible la performance r elle de la ville peut tre moins ais e se repr senter sur un grand total La case affichant cette note sur 20 points se colore selon la valeur de la note Ainsi l utilisateur per oit instantan ment l intensit de la couleur verte de la ville valu e Le tableau 5 1 pr sente l chelle de tons utilis e 61 Tableau 5 1 chelle de nuances de vert Note obtenue Nuance associ e 0 8 Blanc 8 1 12 Vert Clair 12 1 16 16 1 20
134. met ainsi l attribution de statuts des parties sp cifiques du territoire paysage humanis r serve aquatique r serve de biodiversit r serve cologique et r serve naturelle Loi sur la protection du territoire et des activit s agricoles L R Q P 41 1 Cette loi a pour objectif d assurer la p rennit d une base territoriale pour la pratique de l agriculture ainsi que de favoriser la protection et le d veloppement des activit s et des entreprises agricoles en zones agricoles Elle permet aussi de soustraire des superficies du territoire des fins agricoles Outils d orientation et de planification Bien que non juridiques ces outils permettent aux municipalit s d assurer la protection et la mise en valeur des espaces verts Ils peuvent prendre la forme de plans de conservations de politiques de l arbre ou de protection des milieux naturels de code de l arbre ou de strat gies d acquisition de milieux naturels Ces outils permettent d tablir les objectifs et les actions prioriser dans la cr ation la protection et la mise en valeur des milieux naturels ou de fa on plus sp cifique des espaces verts 122 Outils financiers et intendance priv e Fonds et subventions Fondations Exemples Ma rue mes arbres de la Fondation de l Arbre du Canada Programme visant encourager l adoption de meilleures pratiques de gestion ou de politiques novatrices en mati re d
135. miner quels partenariats pertinents taient sa port e 4 Identification des actions 4 2 La ville a identifi les outils r glementaires disponibles 4 3 La ville a identifi les outils financiers disponibles 4 1 La ville a recens les actions existantes contribuant sa d marche 4 4 Laville a men une tude sur la superficie des aires prot g es ou prot ger 4 5 La ville a valu le potentiel de cr ation de corridors naturels Identification des espaces verts Afin d valuer la performance de l identification des espaces verts par la municipalit trois crit res ont t retenus En premier lieu la ville doit disposer d une base de donn es compl te qui regroupe tous les documents disponibles pouvant apporter des informations g ographiques sur le territoire municipal et plus pr cis ment sur les espaces verts En second lieu la ville doit disposer d un rep rage pr cis des diff rents types d espace vert de 64 son territoire Pour cela elle doit d finir les diff rentes cat gories d espace vert puis localiser pr cis ment sur une cartographie de la ville les d limitations des espaces verts en y r pertoriant les donn es de base trouv es Enfin la ville doit avoir labor un document r pertoriant gr ce aux deux actions pr c dentes l ensemble des espaces verts de son territoire et o sont recens es toutes les informations qu elle a pu regrouper Ce crit re a t jug n cessaire u
136. n de l homme la nature B gin et al 2007 L accessibilit aux espaces verts est conditionn e la qualit cologique du site et aux orientations d usage d termin es Il convient en effet d isoler les aires cologiques n cessitant une pr servation de tout impact anthropique et de d terminer les modalit s d acc s du public en fonction de la capacit de support d un site L accessibilit aux espaces verts le permettant peut tre encourag e par la cr ation de sentiers d infrastructures d accueil du public la mise en valeur du potentiel r cr otouristique du site la maximisation des possibilit s de contact avec la nature etc B gin et al 2007 Des mesures de desserte de ces espaces verts doivent galement tre envisag es En effet dans un souci d quit la municipalit doit tenir compte du fait que tous ces citoyens ne disposent pas de moyen de d placement personnel Dans un souci plus environnemental il est pertinent de d velopper les modes de transport alternatifs lauto au sein de la municipalit C est pourquoi il est judicieux pour une municipalit de contacter la soci t de transport uvrant sur son territoire pour revoir avec elle les modalit s de desserte Il convient alors d tudier la possibilit de d vier une ligne de fa on assurer l acc s un espace vert particuli rement isol ou de cr er un point d arr t judicieux faisant d faut Enfin lors de la cr ation ou de la r nov
137. n objectif indispensable L valuation consiste quant elle attribuer une note de 0 3 selon la r ponse apport e par le projet l objectif atteindre Ainsi si le projet a bien trait l objectif il obtient une note de 3 alors que s il n en tient pas compte il obtient un 0 Les r sultats sont ensuite calcul s automatiquement par le tableur Excel et illustr s par un t tra dre dont la surface repr sente la r ponse globale apport e par le projet aux dimensions du d veloppement durable Villeneuve 1999 Cette grille d analyse pr sente plusieurs atouts Elle est compl te tr s visuelle et facile d utilisation L illustration par le t tra dre est une option int ressante car l aper u graphique peut aider la sensibilisation du public N anmoins cette grille est destin e un contexte global et la pond ration des objectifs est laiss e la charge de l utilisateur ce qui rend tr s subjectifs les r sultats obtenus Cette grille constitue une base solide adapter la th matique de la gestion des espaces verts La seconde grille tudi e fut l outil d analyse de projet pour le d veloppement durable des collectivit s labor e par le Conseil F d ral du Qu bec en 2005 Conseil F d ral du Qu bec 2005a Conseil F d ral du Qu bec 2005b Cette grille s apparente celle de la chaire en Eco Conseil de Chicoutimi Elle ne dispose cependant pas d outil tableur Elle constitue un outil de r f rence qui ga
138. nada NC Version 1 0 En ligne http www cagbc org leed systemes nouvelle construction index php Page consult e le 30 juin 2009 Conseil du b timent durable du Canada 2007 LEED Document de r f rence Addenda En ligne http www cagbc org leed systemes nouvelle construction index php Page consult e le 30 juin 2009 Conseil F d ral du Qu bec 2005a Guide de l utilisateur de l outil d analyse de projet pour le d veloppement durable des collectivit s En ligne http dsp psd tpsqc qc ca Collection En154 31 2 2005F pdf Page consult e le 30 juin 2009 Conseil F d ral du Qu bec 2005b L outil d analyse de projet pour le d veloppement durable des collectivit s En ligne http dsp psd tpsgc gc ca Collection En154 31 1 2005F pdf Page consult e le 30 juin 2009 94 Conservation de la Nature Canada 2006 Impact sur la Conservation Rapport annuel 2006 30 p Convention sur la Diversit Biologique 1992 Rio de Janeiro 33 p Corridor Appalachien s d Appalachian Corridor Appalachien Bienvenue En ligne http www apcor ca Page consult e le 4 juillet 2009 CRE Montr al 2005 Pour ma sant pour mon milieu de vie JE VERDIS D pliant de sensibilisation 2 p CRE Montr al 2007 Projet de lutte aux lots de chaleur urbains le verdissement montr alais pour lutter contre les lots de chaleur urbains le r chauffement climatique et la pollution atmosph rique 82 p CRE Montr
139. ndique sa propre implication La Ville a mis en place des mesures de concertation par lesquelles l ensemble des acteurs peut s exprimer La Ville a cr des partenariats avec des organismes de conservation les villes voisines la MRC et le gouvernement 3 2 Mise en place d une d marche officielle et organis e Le premier volet du p le P rennit contr le que la d marche est officialis e et b n ficie la fois dun document de r f rence et d un document fonctionnel D une part il a t jug souhaitable que l engagement pris envers une gestion durable des espaces verts soit officiellement pr sent dans un document strat gique de la ville et que cet engagement soit adopt par les lus afin de l institutionnaliser D autre part une bonne gestion des espaces verts doit disposer d un plan directeur ou politique des espaces verts qui constitue un document de r f rence posant les bases de l engagement pris par la ville Ce document doit galement tre adopt par les lus pour prendre toute son importance L acquisition d un plan directeur est un crit re n cessaire une bonne gestion des espaces verts il b n ficie donc d une pond ration de deux Pour finir le plan directeur doit imp rativement tre compl t par un plan d action seul document fonctionnel qui d taille les conditions de r alisation des objectifs vis s par le plan directeur Le plan d action est un document plus complet puisqu
140. ne gestion durable des espaces verts car elle dote la ville d un document de r f rence sur les espaces verts partir duquel des orientations pourront tre prises Ce crit re a donc t pond r d un facteur deux Caract risation des espaces verts Apr s avoir identifi les espaces verts il est important de les caract riser Ici encore trois crit res permettent d estimer la performance de la ville Tout d abord la ville doit avoir valu la qualit cologique des espaces verts pr sentant le plus d int r t au vue de l identification Les modalit s de cette caract risation se trouvent la section 4 1 2 Cette caract risation est la suite logique et essentielle de l identification Marjolaine St Arnaud en a fait une de ses recommandations Les recherches effectu es appuient son opinion et la caract risation des espaces verts s est donc vu attribuer une pond ration de trois En plus de l valuation cologique des espaces verts la ville doit mesurer la biodiversit qu ils renferment En se dotant d un indice reconnu d valuation de la diversit biologique la ville est en mesure de dresser l tat de sant de ses espaces verts et d en suivre l volution Enfin la ville doit d terminer l int r t anthropique des espaces verts c est dire leur vocation et leur fonction effective si celle ci diff re de la vocation ainsi que relever les impacts dus aux activit s anthropiques Identification des
141. nee 70 6 OUTIL D VALUATION QUALITATIVE ET SON GUIDE D ACCOMPAGNEMENT 73 6 1 Outil d valuation qualitative 73 6 1 1 Feuille de Pr sentation iii iiiiiiiiserseesecceenceeceeneeeneeeneene 73 6 1 2 Feuille du p le Diagnostic 2 na ee ue 74 6 1 3 Feuille du p le P rennit ss 75 6 1 4 Feuille du p le Protection Conservation 76 6 1 5 Feuille du p le Am lioration Valorisation 77 6 1 6 Feuille de R sultats et T tra dre iii iiiieicreseeseeneennee 78 6 2 Guide d accompagnement de l OUTIL 54 444sssssssshessshsssssssestbossse sages tienenses 79 6 2 1 Mode d emplot du guide nnen 79 6 2 2 Pr sentation AQU ne ne 80 ea ed MUE o a a E EE EE E ose guenans EE tease bon demain Oman ete eenatas den ane g enn 91 R F RENCES irrnrenssersnesnenceneseesneseesnencenn sense scene sense see anen een snn iadaaa iaaa ainaani 93 ANNEXE 1 BIBLIOGRAPHIE iasnianntanansnnnennnnnnennnsnnesennnesnsnnrennnaneceret 100 ANNEXE 2 LISTE DES PRINCIPALES MUNICIPALIT S DU QU BEC aa anennannannnenne 102 ANNEXE 3_ BERLIN ET LE COEFFICIENT DE BIOTOPE PAR SURFACE 105 ANNEXE 4 INDICES DE QUALIT COLOGIQUE nrnnnnee 109 ANNEXE 5 LEVIERS D ACTION DISPOSITION DES VILLES 117 LISTE DE Figure 2 1 Figure 6 1 Figure 6 2 Tableau 1 Tableau 3 Tableau 3 Tableau 5 Tableau 5 Tableau 5 Tableau 5 Tableau 5 Tableau
142. nisme et de sa mission Les citoyens r unis en conseil d administration m nent bien la mission d acquisition et de conservation des terres d int r t La ville assume la responsabilit de cette fiducie en tant repr sent e au conseil administratif de la fiducie et en pr voyant un budget destin subvenir aux frais de gestion de la fiducie tels les frais de notaire et les frais d valuation des terrains Comit Dialogue Citoyens 2008 4 2 2 Mettre en place une d marche int gr e et transparente Un point essentiel une gestion durable des espaces verts est la mise sur pied d une gestion globale et int gr e En effet pour tre efficace et p renne il est indispensable de g rer avec du recul et de la hauteur la probl matique des espaces verts D une part la gestion des espaces verts doit s int grer la gestion municipale interne En premier lieu cela passe par une r partition claire des r les de chacun parmi les quipes municipales En effet les services peuvent se renvoyer la responsabilit si celle ci n est pas clairement d finie Il est donc imp ratif que la municipalit veille ce que l ensemble de ses fonctionnaires soit inform de la d marche mise en place sensibilis aux enjeux afin d adh rer cette d marche et y contribuer ainsi que renseign sur les responsabilit s incombant chacun Il est galement pertinent d offrir des formations internes dont un rappel pourra tre fait chaque
143. nities greenspacesbetter3 Page consult e le 7 mai 2009 Duhamel Gingras J Lafrance A Tessier A M Tremblay C 2006 Qualit des espaces verts int r t environnemental de la ville de Sherbrooke Rapport de ma trise Universit de Sherbrooke Sherbrooke Qu bec 85 p Evergreen 2009 La communaut verte n Evergreen Retrouver la nature en ville En ligne http www evergreen ca fr cg cg html Page consult e le 03 juillet 2009 95 Fabregat S 2008 Rapport Sukhdev donner un juste prix la biodiversit n Actu Environnement com Nature Ecologie En ligne http www actu environnement com ae news rapport sukhdev valorisation biodiversite 5475 php4 Page consult e le 23 mai 2009 Fondation de l Arbre Canada 2007 Arbres Canada les arbres font leur part faisons la n tre En ligne http www treecanada ca Page consult e le 03 juillet 2009 Fondation de l Arbre au Canada 2009 Programmes n Fondation de l Arbre au Canada Les arbres font leur part faisons la notre En ligne http www treecanada ca site page programs amp lang fr Page consult e le 03 juillet 2009 Forget D 2004 Environnement R habilitation de sites Fiche du Centre d excellence de Montr al en r habilitation de sites Gestion Diff renci e 2009 Entretenir les espaces verts autant que n cessaire mais aussi peu que possible En ligne http gestiondifferenciee org Page consult e le 3 juin 2009 G
144. nt de Biotope par Surface 105 Exemples de calcul Chaque parcelle offre des possibilit s diff rentes pour l am nagement des surfaces En principe des mesures agrandissant les surfaces de v g tation au sol sont pr f r es Ensuite d autres mesures comme la transformation des surfaces de bitume ou de b ton en surface d un rev tement perm able seront prises Surface de parcelle 479 m Surface emprise au sol 279 m Surface espace libre 200 m Coefficient emprise au sol 0 59 Dans l tat actuel la cour est principalement asphalt e Au bord on trouve des cailloutis avec pelouse l arbre est plant dans un carr de sol naturel Calcul CBS existant 140 m asphalte x0 0 0m 59 m cailloutis avec pelouse x 0 5 30 m 1 m sol ouvert X1 0 1m 31 CBS 479 0 06 CBS n cessaire r glement 0 3 106 Variante 1 Surface de parcelle 479 m Surface emprise au sol 279 m2 Surface espace libre 200 m Coefficient emprise au sol 0 59 Arriver au CBS n cessaire demande des mesures rapportant un CBS de 0 24 La r duction de la surface d asphalte l change de rev tement et l agrandissement de l espace vert en plein terre permettent de r aliser le CBS de 0 3 sur la surface de la cour Calcul CBS Variante 1 115 m Espace vert x 1 0 115 0 m7 en pleine terre 85 m Rev tement x0 3 25 5 m de petits pav s 140 5 _ cas 479 0 3 107 Variante 2 Surface de parcelle 479 m Surface em
145. nt des soutiens pertinents qu il s agisse de financements ou d expertises Par exemple Corridor Appalachien ACA et Conservation de la Nature Canada 46 CNC g rent les servitudes de conservation ou les dons de propri t s Ils peuvent apporter une assistance technique des conseils et de l expertise tout organisme faisant appel eux St Arnaud 2008 ACA 2008 La ville de Bromont a ainsi tabli un partenariat avec CNC et renonc d finitivement des droits de construction sur 202 hectares lui appartenant dont une for t et deux milieux humides pr f rant d velopper un r seau de sentiers et de parcs Beauvais et al 2009 Conservation de la Nature Canada 2006 La Fondation de l Arbre au Canada dispose quant elle de programmes pour lesquels elle accorde une aide financi re aux municipalit s ou un support logistique via ces propres partenaires pour des programmes de plantation dans les rues ou les coles Vivre en Ville 2004b Fondation de l Arbre au Canada 2007 4 3 Prot ger et Conserver les espaces verts En recueillant toutes les informations d crites la section 4 1 la municipalit dispose d un socle de connaissances solide partir duquel elle va pouvoir mettre en uvre sa d marche de protection et de conservation des espaces verts 4 3 1 Mettre profit les outils r glementaires La section 4 1 4 et l Annexe 5 ont mis en vidence l existence d outils l gislatifs et r glementaires p
146. nulle alors que la note 10 caract rise un espace vert de qualit remarquable Plus pr cis ment l tablissement des diff rents seuils soit la correspondance note qualit est li au crit re consid r Lacroix 2004 MDDEP 2007 L Annexe 4 pr sente les indices de qualit pond r s tablis par le Service des cosyst mes et de la Diversit S B du MMDEP lors de leur travail d laboration d une approche d identification des milieux humides d importance Elle pr sente galement les crit res de caract risation des sites mis en place par l quipe universitaire de Sherbrooke L important ici est de disposer d un document tablissant clairement les codes utilis s ce qui permettra une valuation objective de la qualit Apr s avoir d fini ces r f rentiels la qualit cologique des espaces verts peut tre d termin e Il s agit alors d attribuer chaque crit re la note correspondant la situation observ e Cette note est issue des informations recueillies par la recherche documentaire cartographique et doit tre compl t e par des visites sur le terrain L ensemble des notes obtenues pour chaque crit re donne au final une note globale Cette note correspond au niveau de qualit cologique de l espace vert consid r Duhamel Gingras et al 2006 Cette valuation permet alors de classifier les espaces verts de la municipalit selon leur int r t cologique et de d terminer lesquels doivent b n fi
147. oire En optant pour la servitude de conservation la personne demeure propri taire du terrain mais s engage par une entente l gale avec un organisme de conservation prot ger durablement ce territoire L organisme partenaire assure alors le respect des termes de l entente Le propri taire priv peut galement d signer son terrain titre de r serve naturelle en vertu de La loi sur les r serves naturelles en milieu priv du MDDEP MDDEP 2002b Pour cela sa propri t doit n anmoins poss der certaines caract ristiques d ordre biologiques cologiques g ologiques ou autres qui justifient cette mesure de conservation L entente a lieu entre le propri taire et le MDDEP ou un organisme de conservation pour une dur e minimale de 25 ans MDDEP s d La ville doit donc veiller d une part ce que son plan de communication sensibilise les citoyens aux possibilit s s offrant eux en mati re de conservation du patrimoine naturel La municipalit doit galement envisager certains de ces r gimes d intendance pour ces propres terres L arrondissement de Verdun a ainsi mis en place une servitude de conservation pour le parc municipal du Domaine Saint Paul Marineau 2006 La municipalit de Bromont a fait de m me pour 202 hectares Conservation de la Nature Canada 2006 Cependant la d signation titre de r serve naturelle est par d finition une d marche visant uniquement les terres priv es L R Q 2009 Afin d optim
148. onc 53 de pr server les zones paysag res sensibles telles que les lignes de cr tes les abords de cours d eau les paysages identitaires et les paysages ayant une forte valeur esth tique Pour cela les paysages d int r t doivent faire l objet d une protection particuli re voire tre int gr s au r seau d aires cologiques l am nagement des aires r cr atives doit se faire en harmonie avec le paysage environnant et les lots de verdure doivent appuyer la mise en valeur de ces paysages Comit Dialogue Citoyens 2008 4 4 2 Valoriser les espaces verts en les int grant la communaut Afin de garantir que l int r t port aux espaces verts soit durable il est important d int grer ces milieux naturels urbains la vie communautaire La politique de protection et de mise en valeur des espaces verts doit b n ficier du soutien des citoyens pour atteindre efficacement ses ambitions Pour cela il convient de mettre sur pied des actions d information d ducation et de sensibilisation qui permettront d enraciner des comportements respectueux l gard des milieux naturels en plus d augmenter la reconnaissance et l appr ciation envers ceux ci B gin et al 2007 Ces actions viennent s int grer au plan de communication recommand la section 3 2 2 et viennent appuyer le plan d action labor Ces mesures comprennent l information des citoyens Il s agit de rendre accessible toute l information di
149. ont galement expliqu es afin de justifier clairement l ensemble des caract ristiques de l outil 5 1 Pr sentation de l outil L outil d valuation labor ici constitue un outil de questionnement et d analyse sp cifique aux espaces verts Ici sont pr sent s les l ments constitutifs de l outil savoir ses objectifs et son architecture 5 1 1 Objectifs L outil d valuation est un tableur Excel qui constitue une grille d analyse gr ce des crit res pond r s Cet outil a pour objectif principal l valuation du niveau d effort fourni par une ville vis vis de la protection l am lioration et la valorisation de ses espaces verts Cette valuation revient estimer si la ville en question r pond bien la d finition d une Ville verte selon la d finition tablie la section 1 1 6 L outil d valuation a galement des objectifs secondaires En pr sentant de fa on claire et p dagogique les crit res constitutifs d une gestion durable des espaces verts il ambitionne de sensibiliser les utilisateurs l approche syst mique et multisectorielle que doit constituer cette gestion De plus l outil devrait permettre la municipalit d identifier les points forts et les points faibles de sa gestion des espaces verts et donc lui permettre d identifier des pistes de bonification Enfin l outil a pour ambition d tablir un r f rentiel commun partir duquel les pratiques de plusieurs villes pourront t
150. orie Monde municipal Bromont 2008 IPAQ 2005 3 4 2 Corridor Appalachien et l intendance priv e Le Corridor Appalachien est un organisme de conservation de la nature cr en 2002 Sa mission est de prot ger les milieux naturels de la r gion des Appalaches Corridor Appalachien offre ses connaissances et son expertise tout acteur partageant sa vision Il organise de plus des activit s de sensibilisation la conservation pour les propri taires les organismes de conservation et le public en g n ral Corridor Appalachien a labor une strat gie de conservation efficace qui se base sur trois composantes D une part la strat gie repose sur un fondement scientifique nouveau qui d coupe habilement et efficacement le territoire conserver afin de concilier d veloppement conomique et biodiversit Ensuite l organisme collabore avec les organismes de conservation locaux et nationaux afin d tendre 28 son action Enfin Corridor Appalachien favorise la participation volontaire des propri taires fonciers En effet le territoire couvert par le Corridor Appalachien appartient en grande partie des propri taires priv s encouragement la conservation volontaire est alors primordial Pour cela l organisme mise avant tout sur une bonne information et sensibilisation des propri taires priv s Sur son site internet Corridor Appalachien explique l importance de la conservation volontaire pour le projet de protection des Ap
151. ose question Nombreuses sont les municipalit s se targuer d tre une Ville verte soucieuse de l environnement et uvrant pour le d veloppement durable A l occasion de la journ e de la Terre le quotidien La Presse s est pos la question de l authenticit du caract re vert des villes qu b coises La conclusion de cet article reste que malgr la multiplication de bonnes initiatives les municipalit s qu b coises n entament pas le changement profond n cessaire un r el virage Par exemple le d veloppement des villes continue de s op rer autour de l auto et non pas comme il le devrait autour de l individu Cardinal 2009 C est dans ce contexte global d une part et plus sp cifique d autre part que s inscrit le pr sent essai L objectif est d laborer un outil permettant d valuer le niveau de qualit de la gestion des espaces verts d une municipalit et de permettre la comparaison des villes analys es Il est en effet important de disposer d un outil regroupant de fa on la plus exhaustive possible l ensemble des composantes consid rer afin de disposer durablement d espaces verts prot g s accueillant une grande biodiversit et pouvant procurer l ensemble des bienfaits qu ils rec lent Un des sous objectifs de cet outil d valuation est donc de sensibiliser les municipalit s l approche globale transversale et multisectorielle que n cessitent la protection et la gestion des espaces vert
152. ou biologiques rares ou exceptionnelles de m me que les espaces verts jug s fragiles Il s agit notamment des sites accueillant une forte biodiversit ou offrant des services cologiques exceptionnels tels les milieux humides La pr servation de ces sites passe par une protection syst mique du territoire Il convient ainsi par exemple de bien contr ler le d bit pluvial entrant afin d assurer son maintien constant car celui ci est propice l quilibre de tout l cosyst me De plus l acc s ces sites doit respecter la capacit de support de l cosyst me et tre contr l par des cl tures des balises et b n ficier d un suivi r gulier afin de limiter les impacts n gatifs des activit s anthropiques Ainsi l int grit cologique et environnementale du territoire prot ger est pr serv e En second lieu une mise en valeur peut tre envisag e pour des sites poss dant une bonne capacit de support Il s agit d adapter ces sites l accueil du public en vue d activit s p dagogiques reli es l environnement L int grit du site est conserv e mais quelques installations peuvent tre mises en place pour voir l accueil de la population En parall le de cette mise en valeur une renaturalisation des sites d grad s est recommand e Il s agit de mettre en place des travaux visant redonner son int grit au milieu consid r En dernier lieu un usage r cr atif peut tre envisag pour des sites t
153. ouvernement du Qu bec 2005a Glossaire n Centre de donn es sur le patrimoine naturel du Qu bec En ligne http www cdpnq gouv ac ca glossaire htm Page consult e le 2 juillet 2009 Gouvernement du Qu bec 2005b Centre de donn es sur le patrimoine naturel du Qu bec En ligne http www cdpnq gouv ac ca index htm Page consult e le 7 juillet 2009 Hatesse 2009 La construction d un Agenda 21 Notes du cours cologie industrielle Universit de technologie de Troyes France Printemps 2009 IAPQ 2005 Ville de Bromont Strat gie de protection des espaces verts et milieux naturels R sum du projet In IAPQ Anciens laur ats En ligne http www iapq ac ca prix prixrealisation prixmondemunicipal anciens aspx Page consult e le 21 juillet 2009 ICLEI 2009 Local Action for Biodiversity an ICLEI initiative En ligne http www iclei orq Page consult e le 3 juin 2009 Institut de la Statistique du Qu bec 2009 Statistiques sur la taille moyenne des municipalit s Communication personnelle Jacob M L 2004 Jardins Communautaires On cultive des l gumes dans les premiers quartiers n Premiers Quartiers Action dans les quartiers D marche de Trois Rivi res En ligne http www premiers quartiers net article asp id 10 amp sort 1 20 1 2 Page consult e le 2009 Lacroix G 2004 Inventaire des milieux humides et des esp ces menac es ou vuln rables sur le territoire de la munic
154. palaches et pr sente les options de conservation la port e des propri taires ainsi que le d roulement des d marches Corridor Appalachien incite ainsi la servitude de conservation au don de propri t et la d signation titre de r serve naturelle voir section 4 3 2 L organisme prend souvent part en partenariat avec un organisme de conservation plus local aux ententes de servitude de conservation qu il encourage Avant la cr ation de Corridor Appalachien la r gion ne comptait qu environ 400 hectares de territoire prot g En seulement trois ans d existence ACA a fortement acc l r ce processus de conservation la superficie de territoire prot g perp tuit passant ainsi plus de 7000 hectares Corridor Appalachien s d 3 5 Le programme Local Action for Biodiversity Pour r pondre l int r t croissant envers la biodiversit et les cosyst mes urbains l ICLEI association internationale de gouvernements locaux uvrant pour un d veloppement durable a lanc en 2006 le programme Local Action for Biodiversity ou programme LAB Men en collaboration avec UICN ce programme a pour ambition de d velopper l chelle globale la gestion de la biodiversit urbaine par les gouvernements locaux Vingt et une municipalit s de par le monde se sont alors engag es dans la mise en place d une gestion et d une conservation de la biodiversit urbaine On compte parmi elles Barcelone Espagne Curitiba Br
155. pation de la ville un concours provincial Les concours municipaux ont pour objectif d encourager la population verdir et fleurir ses habitations En g n ral les participants sont invit s s inscrire puis un jury effectue une visite pour valuer l effort engag Les trois premiers gagnants re oivent alors un prix sous forme de ch que ou de bon d achat Afin de donner sa chance tous de gagner quelques prix plus modestes sont ensuite attribu s par tirage au sort La petite ville de Bromont a mis en place le concours Maisons Fleuries de Bromont qui illustre parfaitement ces principes Bromont 2009 La ville de Saint J r me a pr f r un concours sans inscription Chaque t l op ration Saint J r me en fleurs invite les habitants fleurir parterres et balcons et r compense les laur ats lors d une soir e sp ciale courant septembre St J r me 2008b Un des secteurs de la ville de Sherbrooke a lanc un concours visant particuli rement les marchands dans le but de fleurir une rue principale caract re commercial Rues principales 2009 II convient en effet d impliquer l ensemble des habitants de la ville au fleurissement urbain afin que celui ci soit le plus agr able possible Les crit res de s lection des laur ats reposent g n ralement sur des param tres horticoles et esth tiques Rues principales 2009 Mais il ne tient qu la ville d introduire des crit res environnementaux qui feront le lien
156. portance au sein de la ville Les avantages li s leur pr sence ont t prouv s ils apportent bien tre et plus value la ville De plus les espaces verts contribuent l quilibre des cosyst mes et assurent une biodiversit m me au sein des villes les plus denses Les espaces verts remplissent des services cologiques non chiffr s et donc non consid r s ils participent pourtant l am lioration de la qualit de l air de l eau et du sol Mais avant tout les espaces verts sont bien souvent un h ritage du pass qu il importe donc de pr server pour les transmettre aux g n rations futures La ville a donc un devoir de protection d am lioration et de valorisation de ces espaces verts La menace exerc e notamment par les promoteurs immobiliers et la pollution exige une protection organis e et planifi e La pression exerc e par le d veloppement r sidentiel impose une connaissance pointue des espaces verts du territoire pr alable indispensable la mise en place d une gestion planifi e et efficace Cette gestion performante assure la protection et la conservation des espaces verts leur r habilitation parfois n cessaire et leur mise en valeur N anmoins on constate que par manque de connaissances et d int r t la valeur des espaces verts est sous estim e par les municipalit s Les quipes municipales restent peu sensibilis es l importance avant tout cologique et sociale des espaces verts et leu
157. ports universitaires scientifiques municipaux ou gouvernementaux 4 1 Disposer de connaissances approfondies On ne prot ge bien que ce que l on conna t bien Adage populaire Il est logique qu une bonne gestion des espaces verts commence par une connaissance approfondie de ces espaces pr sents sur le territoire des acteurs concern s et des moyens d action disponibles Il convient donc tout d abord de r aliser l inventaire des espaces verts existants puis de caract riser ces espaces c est dire de les valuer tant qualitativement que quantitativement et d en d terminer les composantes fonctionnelles Mais il est galement essentiel de conna tre l ensemble des parties prenantes afin de pouvoir laborer une d marche participative et concert e Enfin une bonne connaissance des actions d j en place et des divers leviers d action disponibles assure la mise en place d une d marche efficace 4 1 1 Identifier les espaces verts En premier lieu la Ville verte m ne l inventaire de ces espaces verts Ce travail peut tre confi une firme sp cialis e Del Degan et al 2006 S B 2005 Lacroix 2004 Tout d abord une recherche documentaire est men e afin de r unir le maximum d informations utiles et tablir une cartographie pr liminaire La cartoth que s av re une ressource judicieuse qui permet de regrouper les informations g ographiques telles que les territoires municipaux le d coupage des arron
158. prise au sol 279 m2 Surface espace libre 200 m Coefficient emprise au sol 0 59 La construction d un local v lo demande l augmentation des surfaces semi perm ables Maintenant le CBS n cessaire pourra seulement tre r alis en utilisant les murs et le toit Calcul CBS Variante 2 21 m dalle de b ton x 0 0 0 0 m 79 m espace vert x 1 0 79 0 m en pleine terre 100 m rev tement x 0 3 30 0 m de petits pav s 10 m murs v g talis s x0 5 5 0 m 41 m toit v g talis x 0 7 29 0 m 143 CBS 79 0 3 108 ANNEXE 4 INDICES DE QUALIT COLOGIQUE par le Service des cosyst mes et de la Biodiversit S B du MDDEP 2005 et Duhamel Gingras Lafrance Tessier Tremblay 2006 Rapport de ma trise Universit de Sherbrooke 109 1 Indices utilis s par le Service des cosyst mes et de la Biodiversit En 2005 la Direction r gionale de Montr al Laval Laurentides et Lanaudi re voulut am liorer la m thodologie de caract risation employ e et fit appel au Service des cosyst mes et de la Biodiversit S B de la Direction du d veloppement durable du patrimoine cologique et des parcs du MDDEP Le S B se basa sur les indices de qualit employ s par la firme ayant caract ris les milieux humides de la ville de Laval et proposa la r valuation pr sent e ci apr s L ensemble des informations provient du document Approche d identification des milieux humides rapport
159. propri t s voisines s en trouve augment e significativement St Arnaud 2008 De plus les espaces verts poss dent une valeur conomique appr ciable En effet les services rendus ont une valeur mon taire difficile valuer mais r elle La valeur mon taire de l arbre refl te g n ralement le co t reli la perte de ses contributions et au besoin de compenser avec des solutions exigeant de la construction ou des d penses accrues ArbreCanada 2008 10 En captant et retenant de nombreux polluants ainsi que le carbone les espaces verts vitent certains co ts associ s la lutte contre la pollution de l eau de l air et des sols En retenant les eaux de ruissellement ils contiennent les d bordements et all gent ainsi les frais engag s dans le traitement des eaux us es Plac s strat giquement les arbres peuvent constituer des alternatives au chauffage la climatisation et l am nagement lourd en prot geant les habitats du vent du soleil et du bruit St Arnaud 2008 Les espaces verts soutiennent galement les politiques sociales En premier lieu ils ont un impact positif sur la sant publique En purant lair et en r gulant la temp rature ils att nuent les inconforts li s aux maladies respiratoires et aux pisodes de forte chaleur Ils procurent des aires pour marcher randonner faire du v lo pratiquer des activit s physiques Ils aident r duire le stress et l agres
160. pt de cit jardin est propre l anglais Ebenezer Howard qui le d veloppe en opposition la ville de Londres dont il critique la pollution et la banlieue anarchique La cit jardin doit concilier les avantages de la ville et de la campagne Il s agit pour cela d une petite cit 30 000 habitants structur e autour d un parc central circulaire Ce mod le n est cependant pas vraiment repris en Europe ni ailleurs En Europe le contexte d apr s guerre entra ne une p nurie de logements et donc la construction rapide d habitations denses Boutefeu 2008 L int r t des espaces verts est alors mis de c t et leur pr sence s amenuise Mais aujourd hui on assiste l av nement d un nouvel urbanisme tr s en vogue l urbanisme cologique Pour r pondre au besoin de l am nagement durable des villes l urbanisme cologique d veloppe des projets aux impacts environnementaux r duits L urbanisme cologique repose sur trois grands principes l cogestion des ressources la red finition des espaces et l implication des r sidants Les espaces verts y tiennent une place cons quente du fait de l int gration quasi syst matique d l ments naturels au design des espaces collectifs Vivre en Ville 2004b Ce retour en gr ce montre donc l importance accord e aux espaces verts par la nouvelle pens e de l am nagement urbain 1 2 2 Les b n fices reconnus de la nature urbaine Les espaces verts urbains connaissent une popul
161. r cologique Exemple de milieux diff rents qui obtiennent le m me pointage Milieu B 6 6 4 4 4 6 10 40 Le S B pr conise plut t l approche de classification multicrit res ou par s lection des crit res Cette approche tient compte de 3 grands facteurs la diversit la p rennit au cas o le milieu serait prot g et le r le r gional La diversit des milieux humides peut s exprimer selon deux crit res 1 la diversit des milieux terrestres exprim e par l h t rog n it des strates 2 la diversit des habitats aquatiques repr sent e par l tat physique de l eau Ainsi si un milieu poss de au moins une de ces variables fortes il constituera un refuge pour une diversit d esp ces animales et v g tales et renfermera plusieurs processus cologiques qui lui permettront de r agir et de r sister aux pressions des alentours e La p rennit du milieu peut aussi se calculer en termes d int grit du milieu environnant et la superficie du complexe En fait un petit milieu humide 2 points entour de bois s ou de friches 8 10 points sur une zone tampon de 100 m aura autant de chance de r sister qu un grand milieu humide 10 points moyennement entour de bois s 6 points Il faut pour ce dernier cas accepter une certaine perte dans le pourtour du milieu mais une int grit de sa partie centrale e L hydroconnectivit permet de distinguer un milieu extr mement int ressant
162. r f rentiels qui permettraient d analyser les divers sujets li s au th me consid r Sherbrooke 2008 Comit Dialogue Citoyens s d Une table de concertation sur les aires cologiques de la ville de Sherbrooke a donc t form e Compos de treize repr sentants ce groupe de travail a r dig un rapport soumis l approbation d une large assembl e publique Dans ce rapport les membres apportent une d finition pr cise d une Ville verte et des espaces verts indispensable un travail concert efficace Ils tablissent ensuite les param tres essentiels qui devraient guider les mesures de conservation des espaces verts recommandent la d finition d un objectif de pourcentage de territoire placer sous conservation et pr sentent certains outils de protection des espaces verts Comme les autres tables th matiques la table sur les aires cologiques s est vu soumettre un cas concret traiter partir des param tres d finis les membres de la table ont ainsi fait des recommandations appliqu es un bois municipal soumis de fortes pressions de d veloppement urbain Comit Dialogue Citoyens s d Form es au printemps 2008 les trois tables th matiques ont rendu un rapport pr liminaire au cours du mois d octobre Ces rapports ont alors t soumis l approbation de l ensemble des citoyens par deux biais d une part les citoyens ont pu faire part de leurs remarques par crit 26 en envoyan
163. r responsabilit vis vis des enjeux reste m connue Ainsi un r el manque d actions et d initiatives se fait ressentir D un autre c t les villes d sormais sensibilis es au concept du d veloppement durable cherchent int grer ses principes dans leur gestion voire se d marquer sur ce plan afin d attirer des nouveaux r sidents des touristes et des entreprises d sireuses de poss der une belle image environnementale Concr tement vis vis des espaces verts l appellation Ville verte se r pand Ces Villes Vertes revendiquent leurs espaces verts nombreux fr quent s vari s Mais la notion de Ville verte devrait englober plus de crit res pour contribuer la protection et la mise en valeur des espaces verts La multitude la diversit sont essentielles mais la vision long terme impose des mesures de protection envers l urbanisation le respect des quilibres cosyst miques oblige une gestion cologique etc Cette gestion responsable des espaces verts implique donc avant tout une prise de conscience indispensable de la part des lus des citoyens et des promoteurs qui responsabilis s engageront des actions d am lioration Dans ces circonstances le besoin d un outil permettant d valuer le niveau de qualit de la gestion des espaces verts s est fait ressentir L objectif principal de cette tude est donc de poss der un outil pour juger de l importance accord e aux espaces verts par une muni
164. r s bonne capacit de 49 support Des modifications plus ou moins importantes du site interviennent alors telles un trac de pistes des am nagements des fins d aires de jeu et de repos des installations propres l accueil du public etc Duhamel Gingras et al 2006 Ainsi ce travail permet de pr ciser la vis e des actions sur les espaces verts fort int r t cologique En parall le de cette orientation des actions il importe que la ville adopte un ensemble de param tres consid rer afin d valuer la priorit entre deux espaces verts conserver En effet une fois les espaces verts identifi s caract ris s et leurs orientations d usage d finies il importe de les hi rarchiser les uns par rapport aux autres afin de prioriser les actions Ainsi les membres du comit Dialogue Citoyens de la ville de Sherbrooke ont tabli huit param tres qui permettent de prioriser les espaces verts les uns par rapport aux autres En cons quence parmi les aires cologiques seront consid r es prioritaires les aires pr sentant une forte biodiversit accueillant une ou des esp ces rares ou en p ril ou encore pr sentant un cours d eau ou des milieux humides Parmi les aires r cr atives les aires ais ment accessibles et permettant la pratique ais e d activit s seront prioritaires Enfin parmi les lots de verdure seront privil gi s les lots les plus accessibles et offrant la meilleure utilit aux citoyens
165. r v ler b n fique La ville de St J r me a men son travail de protection des cours d eau et des milieux humides avec la MRC et le MDDEP Elle a ainsi conclu un protocole d entente permettant d acc l rer le traitement des dossiers de demande d autorisation pr sent s MDDEP en vertu de l art 22 de la Loi sur la Qualit de l Environnement LQE St J r me 2007 Il est n cessaire de rappeler ici l importance des objectifs d finis dans le plan directeur Ces derniers peuvent en effet jouer un r le primordial dans la protection des espaces verts Ainsi certaines municipalit s se fixent notamment un taux de territoire placer sous conservation telles la ville de Bromont de Sherbrooke ou encore Laval Cette initiative concerne donc les aires cologiques et s inspire de l engagement pris en 2000 par le gouvernement qu b cois dans son plan d action strat gique sur les aires prot g es Le Qu bec y d clarait vouloir d velopper son r seau d aires prot g es et se fixait entre autres objectifs d atteindre une superficie de l ordre de 8 du territoire qu b cois MDDEP 20022 Atteint en 2009 le gouvernement s est fix un nouvel objectif savoir augmenter la superficie prot g e 12 du territoire provincial et ce pour 2015 Croteau 2009 La mise en place d un tel objectif 48 chiffr et accompagn d une ch ance permet de cadrer l action et de rassembler les acteurs autour d un ob
166. r les objectifs et l architecture Puis le mode d emploi en sera livr afin de pr senter le protocole de l valuation comprendre son m canisme et en interpr ter les r sultats Enfin les crit res consid r s seront pr sent s en d tails ainsi que leur pond ration Cette pond ration sera issue des conclusions tir es de la r flexion sur le r le des villes et clairement justifi e L ensemble des crit res pond r s formera ainsi un outil d analyse qui aboutira l obtention d un grade c est dire un niveau de m rite exprim qualitativement Cette valuation permettra alors la comparaison entre diff rentes villes Dans un dernier temps l outil d valuation qualitative qui sera construit dans le tableur Microsoft Excel sera report afin d offrir un aper u de son architecture Afin d accompagner l utilisateur dans l accomplissement de l valuation un guide sera labor et donn la suite de l outil d valuation L outil lui m me dans sa version Microsoft Excel sera disponible aupr s de l auteure sur simple demande adress e rolland elodie orange fr 1 VILLES ET ESPACES VERTS MISE EN CONTEXTE La pr sente section a pour objectif d tablir les d finitions associ es aux termes qui seront r guli rement employ s dans l tude De plus elle pr sente un bref historique des rapports entre la ville et la nature avant de pr senter les avantages tir s de la pr sence des espaces verts urbains et les
167. rantit que tous les aspects et les objectifs du d veloppement durable sont pris en compte Elle repose ainsi sur diff rents objectifs du d veloppement durable qui doivent tre pond r s et valu s Conseil F d ral du Qu bec 2005a Cette grille est compl mentaire de la grille de la chaire en Eco Conseil de Chicoutimi et poss de les m mes avantages et inconv nients II semble cependant pertinent de mentionner son tude dans la r flexion qui a t men e La troisi me grille analys e fut la grille RST 02 Certu 2006 labor e par le R seau Scientifique et Technique RST fran ais en 2006 cette grille a pour objectif d valuer la performance conomique environnementale et sociale d un projet Elle repose sur les quatre dimensions du d veloppement durable savoir l environnement l conomie le social et la gouvernance auxquelles sont associ es trois interfaces soit l interface vivable quitable et viable L originalit de cette grille par rapport aux deux pr c dentes repose dans sa p dagogie d utilisation Chaque dimension et interface est associ e quatre 19 crit res Pour expliciter ces crit res respecter la grille propose un guide de questionnement c est dire trois ou quatre questions qui aident l valuation du crit re en question Un ensemble de recommandations est lui m me fourni avec ces questions afin d carter d finitivement toute ambigu t De plus
168. re chang d sir Anonyme 2007 La section 1 2 2 pr sente les b n fices li s aux espaces verts justifiant ainsi la notion de valeur associ e aux espaces Ainsi valoriser les espaces verts consiste engager des actions concr tes afin d une part de faire prendre conscience de l importance de ces espaces mettre en avant leur valeur et d autre part d am liorer leur qualit afin d optimiser leur potentiel donner encore plus de valeur 1 1 6 Ville verte Aucune d finition conventionn e n existe pour la Ville verte et le nouveau Petit Robert ne mentionne pas ce terme On peut cependant trouver une br ve d finition de la Ville verte sur le site du CNRTL Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales La Ville verte y est d finie comme une ville pourvue de nombreux espaces verts CNRTL 2009 Cette d finition est cependant trop restrictive Au fil des lectures li es cet essai il appara t n cessaire de souligner l aspect plus global que doit rev tir la notion de Ville verte D une part une Ville verte est verte au premier sens du terme du fait qu elle se d marque visuellement des autres par l importance qu elle accorde ces espaces verts de leur protection leur am lioration Mais cette d marche de verdissement urbain doit d passer le seul aspect visuel Ainsi d autre part la Ville verte se doit d int grer cet engagement dans un contexte plus global d am lioration de la qualit de
169. re compar es L outil s articule autour de quatre p les dont l analyse cons cutive permet de d finir la performance municipale globale Le p le Diagnostic a pour objectif de d finir si la ville r pond bien aux crit res essentiels qui permettent de disposer d un tat des lieux document indispensable toute gestion efficace d une probl matique Le p le P rennit a pour objectif d valuer quel effort a fourni la ville afin d asseoir sa gestion des espaces verts dans le temps Le p le Protection Conservation analyse si la ville met profit les outils sa 58 disposition afin d assurer une protection et une conservation efficace de ses espaces verts Le p le Am lioration Valorisation tudie enfin la performance de la ville en termes de bonification et de mise en valeur des espaces verts 5 1 2 Architecture globale L outil d valuation tire parti des fonctionnalit s offertes par le logiciel Microsoft Excel Il se pr sente ainsi sous la forme d un tableur compos de six feuilles distinctes La premi re feuille constitue la feuille de pr sentation o l utilisateur indique l objectif de l analyse r alis e ainsi que les villes valu es ou les dates d valuation selon l objectif de l analyse En effet il peut s agir soit de comparer plusieurs villes entre elles soit de comparer la gestion d une ville unique diff rents temps afin d en suivre l volution Les quatre feuilles su
170. rentes grilles d analyse du d veloppement durable sp cialement tudi es pour cet essai Apr s avoir not la qualit des 46 crit res de la grille l aide du guide accompagnant l outil l utilisateur de la grille obtient automatique les r sultats d taill s de l analyse savoir la note globale sur 74 points la note globale ramen e 20 points les notes sp cifiques chaque volet et les pourcentages de qualit associ s ces notes De plus un t tra dre illustre graphiquement ces r sultats afin d offrir une repr sentation visuelle des r sultats obtenus REMERCIEMENTS Je voudrais remercier avant tout mon directeur d essai Michel Montpetit qui a accept de m accompagner dans la r daction de cet essai et a su me remettre sur les rails les fois o je m tais gar e Une attention particuli re galement ma famille qui m a c toy e tout au long de cette tude et a facilit mon quotidien afin que je puisse me d dier enti rement mon travail Enfin je d die une pens e tous mes partenaires de la premi re promotion du bidipl me entre l Universit de Sherbrooke et l Universit de Technologie de Troyes avec lesquels j ai partag deux ann es m morables et aupr s de qui j ai toujours pu trouver soutien et bonne humeur TABLE DES MATI RES INTRODUCTION annee ne tua tn ner tn rte en 1 1 VILLES ET ESPACES VERTS MISE EN CONTEXTE 4 1 1 D finitions des notions cl s 4 TET BIOdIVErSIT
171. rimoine naturel les esp ces menac es ou vuln rables etc comportent des exigences sur lesquelles la ville peut s appuyer pour faire valoir certaines modifications Enfin des outils financiers existent aussi bien en termes de fonds et subventions que de fiducie et dons St Arnaud 2008 L Annexe 5 reprend plus en d tail l ensemble de ces textes Une analyse importante pour pr server et am liorer la biodiversit au sein de la municipalit consiste tudier la superficie de territoire n cessaire au maintien des esp ces en pr sence 38 et les cr ations possibles de corridors naturels La survie d une esp ce est d pendante du maintien d un nombre suffisant d individus qui assureront la reproduction Ce nombre d individus est lui m me d pendant du territoire disponible En effet les animaux dont notamment les animaux grand territoire tels les grands mammif res ou les oiseaux ont besoin d espace pour subvenir leur alimentation reproduction habitat II convient donc d analyser si la superficie des aires prot g es est suffisante ce maintien de la biodiversit afin de pouvoir rem dier la situation Pour appuyer cette mesure il importe galement d tudier les faisabilit s de corridors naturels Un corridor naturel est un couloir emprunt par les esp ces pour se rendre d une parcelle une autre Ces couloirs garantissent donc la mobilit des esp ces leur assurant ainsi un habitat plus vaste param
172. rs urbains et semi urbains d velopper et 100 des milieux humides dans les secteurs agroforestiers Au total c est ainsi 93 des milieux humides du territoire qui sont prot g s sur un horizon de trente ans Boudreault 2008 St J r me 2008a Le 7 novembre 2007 la ville de Saint J r me la MRC de la Rivi re du Nord et le Minist re du D veloppement durable de l Environnement et des Parcs ont sign une entente tripartite reconnaissant officiellement le plan de gestion des cours d eau et des milieux humides de la ville de Saint J r me Cette entente repose sur la compl mentarit des comp tences de ces trois acteurs dont les responsabilit s et les t ches n taient pas clairement d finies auparavant St J r me 2007 Le MDDEP convient d sormais de prendre en consid ration les l ments de ce plan de gestion pour l ensemble des analyses qu il doit r aliser en vertu de la loi sur la qualit de l environnement et de raccourcir les d lais de d livrance des certificats d autorisation visant des cours d eau pr vus dans le plan D autre part la MRC convient de son c t de prendre en consid ration le plan de gestion lors de l adoption de r glementations relatives aux cours d eau et aux lacs et lors de la r daction et la mise en application de son Sch ma d Am nagement et de D veloppement SAD Cette int gration du plan de gestion au SAD le pr serve ainsi mieux des changements politiques et des pressions exerc e
173. rt locale afin d am liorer le r seau de transport en commun et assurer ainsi une bonne desserte des espaces verts La ville a t elle veill quand cela tait possible l accessibilit des espaces verts aux 89 groupes fragiles handicap s La ville a t elle cr et am nag des aires r cr atives r parties sur son territoire de fa on gale afin d assurer un acc s quitable tous La ville a t elle cr et am nag des lots de verdure r partis sur son territoire de fa on gale afin d assurer un acc s quitable tous La ville a t elle travaill transformer ses espaces verts en lieux de vie dynamiques en mettant en place Des lieux de d couverte et d initiation l environnement Des v nements nature f te des jardins concours photos etc La ville uvre t elle son verdissement via Multiplication des flots de verdure fleurissement des rues Participation un concours provincial Distribution de fleurs mise en place de concours municipaux Soutien aux associations de quartier 3 Innovation avec les espaces verts La ville dispose t elle De mesures favorisant l mergence de toits et murs v g taux Des informations relatives aux innovations technologiques faisant appel aux espaces verts marais filtrants phyto puration phytorem diation De mesures de veille quant ces cotechnologies innovantes 90 CON
174. s tre associ e une vision globale du territoire 4 2 1 Mettre en place une d marche officielle et organis e Pour bien d buter et asseoir sa d marche il est indispensable d officialiser son engagement Cette initiative assure une bonne communication qui appuiera la d marche en sensibilisant et 39 en informant les diff rentes parties prenantes Tout d abord il convient de v rifier que l attention port e aux espaces verts est sp cifiquement formul e dans les documents municipaux Si la municipalit dispose d une politique environnementale ou d une politique de d veloppement durable il convient de v rifier que les enjeux li s aux espaces verts sont bien compris dans le pr sent document et au besoin les y ajouter Si la municipalit ne dispose pas d un tel document elle est susceptible de poss der un document non ant sa vision particuli re de d veloppement et il convient alors de v rifier que cette vision laisse sa part la protection des espaces verts Cette initiative assure que la th matique des espaces verts est comprise dans un document de r f rence auquel la municipalit pourra se r f rer au besoin notamment au moment de la prise de d cision C est dans cette optique que la ville de Sherbrooke compte mettre jour sa vision strat gique de d veloppement Comit Dialogue Citoyens 2009 Afin que l engagement de la municipalit envers l am lioration de la gestion de ces espaces verts soit
175. s e Pour cela il importe avant tout de poser clairement les d finitions d espaces verts Pour cela les d finitions pr sent es en section 1 1 2 sont recommand es savoir la distinction entre aires cologiques aires r cr atives et lots de verdure L utilisation d un logiciel sp cialis appel syst me d information g ographique SIG s av re fort utile pour r aliser ce travail Zone par zone les espaces verts pr sents au sein de la municipalit sont ainsi localis s pr cis ment d limit s et un relev pr liminaire de leur superficie peut tre effectu la fin de ce travail une mise en corr lation avec la recherche documentaire est r alis e II s agit pour cela d associer chaque espace vert relev et localis l ensemble des caract ristiques trouv es savoir la superficie le zonage la tenure la pr sence de cours d eau de milieux humides le type de peuplement forestier la pr sence ou l absence d esp ces vuln rables ou en p ril la pr sence d habitat faunique d int r t ainsi que la pr sence de zones inondables Duhamel Gingras et al 2006 L identification de ces espaces permet la Ville verte de d tenir des donn es et des cartographies pr cises et d taill es Cela lui permet de disposer d une vue d ensemble de son territoire en lien avec les espaces verts 4 1 2 Caract riser les espaces verts Par la suite les espaces verts identifi s sont caract ris s c est
176. s par l homme il est int ressant de mettre en place une coop ration avec les municipalit s voisines A l image de St J r me qui a int gr son plan de gestion des cours d eau au SAD de sa MRC il est pertinent d tendre sa d marche l chelle r gionale pour garantir une protection syst mique des espaces verts St J r me 2008a Une vision r gionale de la protection et de la mise en valeur des espaces verts pourrait alors tre envisag e et dans certaines r gions un organisme tel que le Conseil R gional de l Environnement CRE pourrait porter la d marche B gin et al 2007 Pour finir il est important que la ville int gre la notion de paysage sa gestion des espaces verts Le paysage est l ensemble des traits et des caract res visibles d un territoire contribuant ainsi son identit La gestion des espaces verts touche l am nagement du territoire qui a des r percussions directes sur ce paysage Il convient donc d int grer cette notion de paysage afin de pr server les caract ristiques particuli res du territoire municipal Plus le paysage est exceptionnel riche en montagnes for ts cours d eau plus il est important de veiller sa pr servation puisqu il constitue un attrait touristique b n fique la ville C est d ailleurs l un des principaux points ayant motiv l laboration de l ambitieux plan de conservation des espaces verts de la ville de Bromont voir section 3 4 1 Il importe d
177. s par des groupes ext rieurs g n s par cette nouvelle planification Boudreault 2008 25 Ce plan de gestion innovant et ambitieux a t prim plusieurs fois En avril 2008 le plan est r compens lors de la quatri me dition du m rite Ovation municipale Il est m me honor du grand prix Joseph Beaubien toile Or se distinguant par sa vision globale et sa planification int gr e judicieuse et transparente UMQ 2008 Le plan a galement re u le prix G nie M ritas 2008 remis par l Association des ing nieurs municipaux du Qu bec AIMQ 2008 3 3 Sherbrooke et le Comit Dialogue Citoyens Au moment de relancer la planification urbaine de son territoire la ville de Sherbrooke a mis en place un solide processus de consultation publique afin de toucher l ensemble des parties concern es Pour cela en 2008 les membres du conseil municipal ont alors confi au comit Dialogue Citoyens le mandat de faire le point sur trois th matiques d importance savoir les axes routiers le d veloppement commercial et les aires cologiques Une table de concertation a t form e pour chacun de ces sujets constitu e de citoyens et de repr sentants de divers groupes d int r t Le mandat de ces groupes de travail tait de dresser un tat des lieux de cerner la probl matique et de formuler des recommandations pour le th me tudi Ce travail comprenait l laboration d un mod le th orique et d une grille de crit res
178. s superficies sont suffisantes la p rennit des 60 esp ces pr sentes c est dire si elles permettent le maintien d un nombre suffisant d individus de chaque esp ce d un relev de la superficie des aires prot g es de son territoire 20 d un calcul de la superficie des aires prot ger sur son territoire 20 82 La ville dispose t elle d un document tudiant les passages pouvant tre cr s afin de permettre la mobilit des esp ces grand territoire P LE P RENNIT 1 Mise en place d une d marche officielle et organis e 1 1 La vision de la ville quant ses espaces verts et leur protection est pr sente dans un 1 document strat gique officiel et adopt par les lus La ville s est elle assur e que l attention port e aux espaces verts et leur protection tait 50 sp cifiquement formul e dans au moins un document strat gique municipal tel que la politique environnementale ou la vision strat gique de la ville Cette vision a t elle t officiellement adopt e par les lus 50 1 2 La ville dispose d un plan directeur des espaces verts adopt par les lus 2 La ville a t elle labor un document de r f rence qui comprenne La vision de la ville quant aux espaces verts 10 La d finition des diff rentes cat gories d espaces verts vis s qui permettent une 10 gestion int gr e Les principaux acteurs de la mise en uvre de la d marche
179. s urbains L analyse des pratiques du gouvernement local doit permettre aux d cideurs de cerner les forces et faiblesses de leurs politiques En d terminant les points cl s sur lesquels l effort doit tre fourni peut tre fourni la mise en place d actions et l observation de r sultats en seront 15 facilit es et acc l r es L accompagnement l action constitue ainsi un sous objectif de l outil d valuation de la protection et de la valorisation des espaces verts L outil d valuation a galement pour vocation de constituer une chelle commune de performance Ce r f rentiel commun permettra donc une comparaison des pratiques entre les situations observ es L objectif n est pas de mettre en place une classification pr cise des municipalit s en termes de protection et valorisation des espaces verts Il s agit plus de situer relativement une municipalit par rapport une autre gr ce l tude syst mique de ces actions Ainsi la communication faite sur la gestion des espaces verts pourra tre contr l e par ce r f rentiel Cette communication pourra galement tre renforc e par les informations d livr es lors de l analyse ce qui permettra de disposer de donn es qualitatives et quantitatives justifiant le terme de Ville verte au sens premier du terme Le tableau suivant synth tise l objectif et les sous objectifs pr c demment d crits Tableau 1 1 Synth se des objectifs de l tude Obj
180. sivit en offrant des espaces de d tente au paysage agr able et aux bruits att nu s Ainsi les espaces verts appuient les politiques de sant et bien tre de la population en contribuant la sant physique et psychologique des citadins DTLR 2006 St Arnaud 2008 En second lieu les espaces verts constituent un atout en termes d insertion sociale de d veloppement communautaire et de citoyennet Disposer d un espace vert proximit constitue en effet une opportunit de cr ation de lien social et renforce le sentiment d appartenance Un espace vert bien dessin peut m me devenir un environnement accueillant pour des groupes vuln rables tels que les handicap s ou les tr s jeunes enfants De plus l acc s libre et gratuit aux espaces verts repr sente une alternative r elle aux divertissements commerciaux qui abondent l espace vert participe donc l galit en termes d acc s aux loisirs En dernier lieu les espaces verts jouent un r le important en ducation et sensibilisation L espace vert peut servir de classe en pleine nature aupr s des enseignants qui profitent de ce cadre naturel agr able pour sensibiliser leurs l ves la vie animale et v g tale mais galement aux r gles de citoyennet Le contact avec la nature permet de d velopper une conscience cologique et un comportement cocitoyen aupr s de l ensemble de la population favorisant ainsi une meilleure connaissance des enjeux environnementaux DTL
181. spaces verts par une municipalit Cette valuation repose sur la notation de nombreux crit res r partis en quatre volets pertinents La r alisation de l analyse est utile pour pointer les forces et faiblesses des pratiques tudi es et ainsi faciliter l am lioration de ces pratiques L outil proposant un r f rentiel de crit res communs il permet galement une comparaison entre diff rentes municipalit s Le travail s est appuy sur l tude de nombreux ouvrages aussi bien universitaires municipaux journalistiques que scientifiques Une compilation des meilleures pratiques a t r dig e afin d offrir des exemples concrets d initiatives originales et efficaces De plus un relev des mesures n cessaires une bonne gestion a t men Ce relev a permis de d finir les 46 crit res consid rer pour une analyse pr cise de la qualit de la gestion municipale des espaces verts Ces 46 crit res ont ensuite t organis s en quatre volets distincts savoir le p le Diagnostic le p le P rennit le p le Protection Conservation et le p le Am lioration Valorisation Pour finir l ensemble des crit res a t pond r d un facteur un deux ou trois selon que le crit re soit consid r souhaitable n cessaire ou indispensable L outil a t construit l aide du logiciel Microsoft Excel et cette version informatique de l outil est disponible sur simple demande aupr s de l auteure Il s inspire de diff
182. sponible sur les espaces verts notamment via le site web de la ville Il est ainsi pertinent que les citadins disposent de quelques documents reprenant l emplacement des espaces verts sur le territoire municipal et sur lesquels ils pourront retrouver les informations pratiques moyens d acc s conditions d acc s pour les aires cologiques horaires des activit s des aires r cr atives etc Ces documents gagneraient tre disponibles gratuitement la mairie ou tout autre tablissement public pertinent B gin et al 2007 Une pr sentation des moyens d action accessibles au citoyen l incitera passer l action Le conseil r gional en environnement CRE de Montr al a lanc entre 2005 et 2007 un plan de lutte contre les lots de chaleur urbains Deux outils de sensibilisation ont t sp cifiquement mis au point dans le cadre de ce projet dont un d pliant intitul Pour ma sant pour mon milieu de vie JE VERDIS con u pour sensibiliser et engager les citoyens montr alais verdir leur milieu de vie section 3 6 1 CRE Montr al 2005 Mais les mesures de sensibilisation comprennent galement des programmes d ducation l environnement des expositions et conf rences des sentiers d interpr tations des campagnes de sensibilisation etc B gin et al 2007 54 D velopper l accessibilit aux espaces verts contribue sensibiliser la population leur importance en d veloppant la perception du lie
183. sures de protection efficace et p renne des aires cologiques pr sentes sur son territoire Les membres du projet ont jug essentiel de commencer leur travail par d finir clairement les caract ristiques de ces aires cologiques et de les distinguer des autres espaces verts Selon eux la notion d espaces verts englobe ainsi trois cat gories d l ments qu il convient de g rer de fa on int gr e Comit Dialogue Citoyens 2008 La premi re cat gorie correspond aux lots de verdure Il s agit des Espaces verts de dimensions restreintes naturels ou am nag s destin s au verdissement ou la connexion entre deux espaces et pouvant servir la d tente Comit Dialogue Citoyens 2008 Cette cat gorie regroupe ainsi les arbres de rue les bacs fleurs municipaux les structures fleuries les toits et murs V g taux les friches urbaines ou encore les zones de v g tation spontan e La seconde cat gorie correspond aux aires r cr atives Il s agit des Espaces verts d limit s et r glement s plus ou moins vastes am nag s des fins d activit s de d tente de sport ou de loisir Comit Dialogue Citoyens 2008 Ainsi les parcs municipaux les jardins communautaires les aires de jeux les aires am nag es pour le ski la randonn e ou encore les terrains de sport sont compris dans cette cat gorie La troisi me et derni re cat gorie correspond aux aires cologiques Il s agit des Espa
184. t s viables De la th orie l action Guide 3 chapitre 9 p 429 Qu bec 99 ANNEXE 1 BIBLIOGRAPHIE 100 Alliance environnement 2004 Inventaire des milieux humides et des esp ces menac es ou vuln rables sur le territoire de la municipalit de Longueuil Rapport pr sent la Ville de Longueuil 34 p Bouju R 2009 M thodologie de l laboration de la m thode Asser Communication personnelle juin 2009 Troyes France Brassard F 2008 Les aires prot g es avec utilisation durable des ressources naturelles est ce possible dans les for ts qu b coises VertigO la revue lectronique en sciences de l environnement 30 d cembre En ligne http vertigo revues org index7243 html Page consult e le 02 juillet 2009 Canards Illimit s Canada 2009 La Conservation des Milieux Humides En ligne http www ducks ca fr Page consult e le 03 juillet 2009 Canton de Vaud 2006 Note explicative d utilisation de la Boussole vaudoise du d veloppement durable En ligne http www vd ch fileadmin user_ upload themes environnement developpement durab le fichiers pdf 060523 note explicative utilisation boussole excel 000 pdf Page consult e le 30 juin 2009 Charbonneau J 2008 Guide d valuation des projets cotouristiques dans les pays en d veloppement Essai de ma trise universit de Sherbrooke Sherbrooke Qu bec 177p Cr te d Avignon S Jacques F Manceau J Mass A 2008
185. t un courriel et d autre part ils ont t invit s s exprimer l oral lors de consultations publiques Ces consultations ont permis d enrichir et consolider les rapports pr liminaires pour donner lieu aux rapports finaux Ces trois rapports ont t d pos s en d cembre 2008 lors d une s ance du conseil municipal L ensemble des recommandations a ensuite t tudi par le conseil et le 2 f vrier 2009 la ville de Sherbrooke adoptait un plan d action r pondant aux recommandations mises Sherbrooke 2008 Bombardier 2008 Sherbrooke 2009b Cette d marche de consultation publique est une initiative innovante et prometteuse Elle a mobilis une quarantaine de citoyens pendant huit mois et touch l ensemble de la population par les consultations publiques Le comit Dialogue Citoyens a d ailleurs t r compens en recevant la distinction Or la remise des Prix d excellence de la Soci t qu b coise des professionnels en relations publiques en mai 2009 Le pr sident du comit Dialogue Citoyens Jocelyn Vall e justifie le succ s de la d marche par une mobilisation citoyenne bien men e par les services municipaux et ses partenaires ainsi qu une bonne participation des Sherbrookois Mais il souligne galement l importance de la municipalit dans la gouvernance rappelant que l tablissement de ce dialogue entre lus et population a t rendu possible par le soutien du maire de Sherbrooke M Jean Perrault et du
186. tants ou r novations Constructions neuves Emprise au sol CBS CBS Habitations Installations d int r ts jusqu 0 37 0 60 0 60 culturels et sociaux Jardins d enfants 0 38 0 49 0 45 partir de 0 50 0 30 Commerces bureaux administrations 0 30 0 30 industries ou mixtes coles Pour se conformer au CBS le constructeur dispose d un panel de surfaces disponibles chacune comportant un coefficient de valeur cologique diff rent Tableau 3 2 Coefficient de valeur cologique des surfaces Surface Coefficient de Description valeur cologique Surfaces imperm ables 0 0 Rev tement imperm able pour l air et l eau sans v g tation b ton bitume etc Surfaces semi perm ables 0 3 rev tement perm able pour l air et l eau normalement pas de v g tation dallage mosa que dallage avec une couche de gravier sable Surfaces semi ouvertes 0 5 rev tement perm able pour l air et l eau infiltration d eau de pluie avec v g tation dallage de bois pierres de treillis de pelouse Espaces verts sur dalle 0 5 0 7 Espaces verts sur les dalles de rez de chauss e et garages souterrains avec une paisseur de terre v g tale jusqu 80 cm au moins de 80 cm Espaces verts en pleine 1 0 Continuit avec la terre naturelle disponible au terre d veloppement de la flore et de la faune Infiltration d eau de pluie par 0 2 Infiltration d eau de pluie pour enrichir la
187. te ann e Les vingt et une municipalit s ont d s pr sent sign le Durban Commitment lors du second s minaire du programme LAB en 2008 De nouvelles villes se joignent pr sentement la d marche l appel de ICLEI et des vingt et une municipalit s d j engag es ICLEI 2009 30 3 6 Verdissement urbain Le verdissement urbain est une initiative indispensable toute municipalit souhaitant tre qualifi e de Ville verte En effet le verdissement et le fleurissement de la ville permettent de traduire visuellement l engagement pris par la ville en faveur d une protection et d une valorisation p renne des espaces verts La pr sente section pr sente le cas du projet de verdissement de Montr al ainsi que les caract ristiques de concours de fleurissement qui favorise le verdissement urbain 3 6 1 CRE Montr al et le projet de lutte aux lots de chaleur urbains Le Conseil R gional en environnement de Montr al a men entre avril 2005 et mars 2007 un projet pilote de lutte aux flots de chaleur urbains Ce projet tait ax sur la sensibilisation au verdissement et sur la plantation d arbres dans l arrondissement Plateau Mont Royal En 2007 le CRE Montr al publiait un rapport destin rendre compte et diffuser les connaissances et l expertise apprises de ce projet Le rapport comprend ainsi 45 recommandations destin es verdir Montr al 26 de ces propositions concernent les lieux publics o la municipalit a
188. tion il convient plus particuli rement d identifier les partenariats potentiels De nombreux organismes but non lucratif OBNL peuvent ainsi apporter un soutien la d marche en apportant des connaissances des comp tences un financement une aide logistique etc Certaines OBNL aident notamment agir sur les terrains priv s tandis que d autres axent leur intervention sur le verdissement urbain La section 3 2 6 revient plus en d tail sur les partenariats possibles avec des organismes de conservation et l Annexe 5 pr sente quelques programmes appropri s propos s par des OBNL Enfin il est 37 pertinent de se rapprocher des organisations gouvernementales sup rieures savoir la Municipalit R gionale de Comt MRC et le gouvernement provincial notamment le Minist re du D veloppement durable de l Environnement et des Parcs MDDEP Le MDDEP appuie r guli rement les d marches de protection des milieux naturels S B 2005 St J r me 2007 Ce travail d identification des acteurs assure une d marche cr dible car tenant compte de l ensemble des parties int ress es 4 1 4 Identifier les actions existantes et les moyens d action disponibles Afin de disposer d un tat des lieux initial int gral il convient de compl ter sa base de connaissances par un recensement des actions existantes et des actions disponibles Tout d abord il est important de recenser l ensemble des actions existant pr sentement a
189. tion du plan directeur du plan d action et de formuler des recommandations Ce comit de gestion A t il un poids politique important et assur par la ville Est il compos majoritairement de citoyens repr sentatifs de tous les arrondissements et d experts dans ce domaine mais galement d lus municipaux Rel ve t il de la ville La ville a t elle valu la pertinence de cr er un comit technique sp cifique charg d appuyer ce comit et le cas s y pr tant a t elle form ce comit 3 2 La ville a favoris la cr ation de comit s citoyens pour chaque espace vert devant tre prot g La ville a t elle men des actions favorisant la cr ation de comit s pour chaque espace vert d int r t afin d appuyer ce comit de gestion 85 100 20 20 20 20 20 40 20 20 10 10 100 3 3 La ville a clairement tabli les r les et responsabilit s de chacun et revendique sa propre implication La ville a t elle labor un document pr sentant les r les et responsabilit s de l quipe municipale du comit de gestion et des comit s de citoyens La ville y assume t elle clairement ses responsabilit s La ville y revendique t elle un certain leadership 3 4 La ville a mis en place des mesures de concertation par lesquelles l ensemble des acteurs peut s exprimer La ville a t elle mis en application des mesures diversifi es de concertation r guli res
190. turelle En vertu de la Loi sur les r serves naturelles en milieu priv du MDDEP un propri taire peut d signer sa propri t titre de r serve naturelle Cette d signation d une propri t titre de r serve naturelle conf re une protection minimale de 25 ans et qui peut aller jusqu perp tuit Pour ce faire le propri taire doit conclure une entente qui porte sur les mesures de conservation avec le MDDEP ou avec un organisme de conservation Si entente est conclue avec un organisme de conservation ce dernier devient le mandataire du propri taire pour faire la demande de d signation au ministre 124 125
191. u rapport Sukhdev Ce rapport doit dresser un tat pr cis de la situation actuelle et estimer la valeur conomique de la biodiversit afin de justifier la n cessit des actions d envergure mettre en uvre rapidement Fabregat 2008 Mais le maintien de la biodiversit se joue galement l chelle locale Ainsi la conf rence des parties de la Convention sur la Diversit Biologique qui s est tenue Bonn en mai 2008 a mis en avant le r le pr pond rant des gouvernements locaux dans la lutte contre la perte de la biodiversit Le rapport Sukhdev souligne galement dans ces premi res conclusions l importance des villes Dans cette optique ICLEI association internationale de gouvernements locaux uvrant pour un d veloppement durable a lanc en 2006 le projet Local Action for Biodiversity ou projet LAB Men en collaboration avec l UICN le projet LAB a pour ambition de d velopper l chelle globale la gestion de la biodiversit urbaine par les gouvernements locaux L ICLEI esp re ainsi sensibiliser massivement l importance de la biodiversit urbaine montrer par l exemple de bonnes pratiques de gestion et cr er une coop ration globale voir section 3 5 ICLEI 2009 Cette initiative illustre la prise de conscience des municipalit s et donc de leurs lus en ce qui a trait la protection de la biodiversit Les villes sont elles aussi concern es par cet enjeu mondial et la protection des espaces verts reste le
192. u sein de la municipalit et contribuant la d marche d une bonne gestion des espaces verts municipaux Il peut s agir d une politique environnementale dont s est dot e la ville d une campagne de sensibilisation pour la r duction de l usage des phytosanitaires d un plan directeur d am nagement du territoire d v nements festifs mettant en valeur la nature en ville etc L important est de conna tre au mieux ce qui se fait d j au sein de la municipalit pour d une part renforcer et valoriser les actions existantes et d autre part tablir des actions qui compenseront les manques relev s Hatesse 2009 De plus un recensement des moyens d action disponibles doit tre r alis En effet l ignorance de tous les leviers d action disponibles entra ne une inertie Pourtant de nombreux m canismes et outils r glementaires et l gislatifs des gouvernements provincial et f d ral donnent un r el pouvoir la municipalit Au niveau municipal de nombreux r glements d coulent de la Loi sur l Am nagement et l Urbanisme Ces textes sont les plus cibl s et les plus propices aux actions concr tes Ils traitent ainsi de l abattage des arbres de la protection des rives de la v g talisation des sch mas d am nagement ou encore des plans d urbanisme La loi sur les comp tences municipales accorde galement certains pouvoirs la municipalit Au niveau f d ral les lois sur la qualit de l environnement le pat
193. uant un des enjeux importants de notre temps ce crit re s est vu pond r d un facteur deux Enfin le dernier crit re value la prise en compte du paysage dans la cr ation et l am nagement des espaces verts afin de s assurer que les caract ristiques paysag res caract ristiques de la ville ou d exception seront pr serv es Valoriser les espaces verts Le deuxi me volet regroupe les crit res contr lant la mise en valeur des espaces verts Il a t jug important de d velopper la conscience cologique et le comportement cocitoyen des citadins en provoquant l int r t pour la nature par des programmes d ducation l environnement et aux espaces verts Ce crit re est indispensable l veil des consciences est s est donc vu attribuer un facteur deux Le second crit re compl te le premier et a lui aussi t jug n cessaire Il s agit d assurer une bonne accessibilit aux espaces verts en respect avec la capacit de support des sites Cette accessibilit offre un contact privil gi 71 avec la nature Il a donc t pond r d un facteur deux Il a galement jug important d assurer une r partition quitable des aires r cr atives et des lots de verdure en ville afin de garantir une certaine galit quant l acc s ces espaces Un crit re value les efforts mis en place pour faire des espaces verts des lieux de vie dynamiques action qui d veloppera alors l attachement des citadins ces
194. un glossaire g n ral explicite les termes employ s dans l outil Certu 2006 Cette grille d analyse poss de plusieurs points forts Tout d abord la pr sentation est tr s visuelle et l utilisation tr s accessible L accompagnement mis en place pour effectuer l valuation permet une plus grande rigueur et vite les interpr tations approximatives Cette grille est compl mentaire des deux grilles pr c dentes Le dernier outil d valuation tudi a t le syst me d valuation LEED Canada pour les nouvelles constructions et r novations majeures des b timents cologiques version 1 0 labor e en 2004 et son addenda de 2007 Conseil du B timent Durable du Canada 2004 Conseil du B timent Durable du Canada 2007 Cette certification cologique des b timents couvre six aspects diff rents et chacun poss de un pointage pr d fini Le pointage total de la certification est de 70 points La figure suivante pr sente les diff rents niveaux de certification pouvant tre obtenus selon le score atteint Totale du projet 70 points possible O00 Certifi 26 32 points O00 Argent 33 38 points 000 Or 39 5 points O00 Platine 52 70 points Figure 2 1 Tableau des certifications LEED associ es leur score Ainsi le premier aspect de la certification LEED concerne l Am nagement cologique des Sites et il est not sur 14 points Diff rents crit res sont associ s cet aspect du b timent et chacun de ces
195. une conservation durables des espaces verts municipaux Le p le se divise en trois volets regroupant les actions retenues pr sent es dans le tableau 5 5 Tableau 5 5 Crit res pond r s consid r s pour le p le Protection Conservation 1 Mise profit des outils r glementaires 4 1 La ville a int gr son plan d urbanisme des mesures significatives de protection et 2 conservation des espaces verts 1 2 La ville a mis profit la r glementation vis vis des espaces verts 1 68 1 3 La ville a int gr au SAD de la MRC la protection des espaces verts du territoire 1 1 4 La ville s est fix des objectifs de territoire prot ger 2 La ville a d termin les orientations d usage des espaces verts caract ris s La ville dispose d un outil d aide la d cision afin de prioriser les espaces verts prot ger La ville a instaur un plan d acquisition des espaces verts priv s fort int r t cologique devant tre prot g s La ville a constitu une r serve financi re 2 5 La ville dispose d un suivi appliqu de ses espaces verts Mise profit des outils r glementaires Le premier volet consiste valuer la mise profit des outils r glementaires par la municipalit Les crit res retenus pour juger de la performance de cette mise profit comptent la d finition d un objectif de territoire placer sous conservation sur le mod le de l engagement de
196. uration du milieu St Arnaud 2008 Ils limitent limperm abilisation des sols et r gulent l coulement des eaux Vivre en Ville 2004b Ils participent galement la restauration la sauvegarde et au maintien de la biodiversit en procurant des habitats et des corridors la vie animale et v g tale sauvages Enfin ils contribuent stabiliser le climat urbain en r gulant la temp rature par l ombrage et l vapotranspiration qu ils procurent En r sum les espaces verts assurent la durabilit des aires urbaines DTLR 2006 St Arnaud 2008 De plus les espaces verts appuient les politiques conomiques Tout d abord ils peuvent constituer une strat gie de revitalisation urbaine En effet un espace vert de qualit peut suffire r g n rer une zone urbaine de faible attrait La cr ation d un espace vert ou l am lioration de la qualit d un espace vert d j existant est ainsi une strat gie gagnante en termes de revitalisation d un quartier The quality of parks and green spaces provides a quick and highly visible indicator of whether an area is an attractive place for people to live and for business to locate La qualit des parcs et espaces verts constitue un indicateur rapide et hautement visible de l attrait que peut exercer un endroit envers une famille soucieuse de s installer ou une entreprise d sireuse de s implanter DTLR 2006 Les espaces verts constituent un tel atout que la valeur des
197. v g taux es Am liorer la qualit des espaces verts Le premier volet regroupe les crit res jugeant de la performance municipale quant l am lioration des espaces verts Les deux premiers crit res s assurent que la ville a mis en place les mesures de r habilitation et d am nagement recommand par les orientations d usage mesures qui donneront plus de valeur aux espaces verts cibl s Le troisi me crit re analyse la gestion des espaces verts entendue ici comme l entretien de ces espaces Il a t jug n cessaire que la ville int gre des principes et mesures qui garantissent un entretien des espaces verts respectant l environnement voire am liorant sa qualit en favorisant un retour de la biodiversit La gestion cologique des espaces verts fait partie des recommandations formul es par Marjolaine St Arnaud Ce crit re a donc t pond r d un facteur deux Le quatri me crit re s assure que la ville ait int gr les normes les plus strictes existantes en ce qui a trait la gestion des espaces verts Le cinqui me crit re veille ce qu une certaine connectivit soit tablie sur le territoire afin de r duire le fractionnement des habitats et que des zones sp ciales assurent un isolement des esp ces fragiles et des espaces verts vis vis des activit s anthropiques Ce crit re contribue au maintien et l augmentation de la biodiversit au sein du territoire La protection de la biodiversit constit
198. v s lors de l identification 100 La ville a donn un indice reconnu de biodiversit ces espaces 100 30 verts 23 La ville a valu l int r t troget ue et l impact des activit s 1 100 50 70 humaines des espaces verts d importance Identification des acteurs La ville dispose d un document regroupant l ensemble des dE 1 ne 100 10 N N N Er La ville a men une prospection afin de d terminer quels 100 partenariats pertinents taient sa port e Identification des actions La ville a recens les actions existantes contribuant sa 100 30 d marche We La ville a identifi les outils r glementaires disponibles _ SPORE RE La ville a identifi les outils financiers disponibles _ HODEN 44 La ville a men une tude sur la superficie des aires prot g es 100 ou prot ger E M CN 74 6 1 3 Feuille du p le P rennit Mise en place d une d marche officielle et organis e La vision de la ville quant ses espaces verts et leur protection 1 1 est pr sente dans un document strat gique officiel et adopt par les lus La ville dispose d un plan directeur des espaces verts adopt par les lus 1 2 13 La ville dispose d un plan d action compl tant le plan directeur adopt par les lus La ville s assure de la conservation perp tuit de ses espaces verts au niveau l gal et administratif 1 4 2 Mise en place d une d marche adapt e int gr e et transparente
199. vironnement organise des v nements nature tels que la f te des jardins et des concours photo Lille s d De plus la municipalit a tout int r t promouvoir l implication des quartiers En effet s il va de soi que l chelle municipale est directement interpell e les agglom rations et les quartiers sont eux aussi d une importance capitale pour la concr tisation des collectivit s viables Vivre en Ville 2004a Le quartier constitue l l ment de base d une collectivit o r side une vie active dynamiser La municipalit peut donc faire appel aux associations de quartier pour dynamiser ces secteurs ou implanter des projets communautaires tels que des jardins collectifs Saint J r me et Trois Rivi res ont mis en place de tels jardins dans une perspective plus sociale mais dont les retomb es seront galement b n fiques en termes de sensibilisation la nature Rolland s d Jacob 2004 Enfin la ville a tout gagner optimiser son fleurissement Une Ville verte se doit d tre visuellement verte pour t moigner de son engagement quant l augmentation et l am lioration de la qualit des espaces verts de son territoire Cela peut se faire par une multiplication des lots de verdure qui r duiront de plus les lots de chaleur estivaux ou par un effort marqu pour fleurir les rues et balcons Cela peut notamment se faire par la distribution de fleurs ou l organisation de concours Ainsi
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