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AGIR POUR L`ACCÈS À LA CULTURE

1. Les directions r gionales Est Paris Nord et PACA choisissent comme action qualit l accompagne ment du b n ficiaire son h bergement Cette action tait mentionn e dans les fiches de satis faction remplies par les agents et leurs familles comme l un des points perfectibles La r gion PACA travaille galement sur la mise jour du suivi des commissions de s curit Rh ne Alpes opte pour une meilleure visibilit de l enqu te restauration Languedoc Roussillon Midi Pyr n es pour une am lioration de la mise en uvre des processus informatiques concernant les centres de vacances Normandie Pays de Loire s int resse au suivi des documents uniques et des plans d action dans le cadre de l valuation des risques professionnels Qualit et saisonnalit Plusieurs r gions privil gient des actions qualit li es la question de la saisonnalit sachant que la CCAS m ne depuis pr s de dix ans une politique sp cifique l gard de cette cat gorie de person nel L accueil s curit des saisonniers avec diagnostic et plan de formation est l une des deux actions men es par les r gions Bretagne et Paris Nord Pour Auvergne et Rh ne Alpes il s agit de faire respecter la r gle du J moins 60 un contrat de travail envoy 60 jours avant la prise de fonction Pour Sud Ouest l une des actions qualit consiste apporter une r ponse crite chaque question pos e par les saisonniers dans le c
2. 20 CCAS RAPPORT D ACTIVIT S 2006 2007 La CCAS d fend l action culturelle tout moment de l ann e les agents doivent avoir acc s la culture et la cr ation artistique un moyen n cessaire pour construire sa personnalit La culture fa onne les identit s autorise l mancipa tion louverture vers d autres univers et d autres peuples La dimension monde de la culture fa onne les solidarit s et permet de lutter contre les racismes Afin d y parvenir la CCAS tend son r le de m diatrice culturelle Pour la premi re fois durant l exercice 2006 2007 elle programme des specta cles sur les centres de vacances en p riode d hiver La mise en place de ces rencontres d hiver vise int resser de nouveaux publics dont l encadrement sa politique culturelle Les programmations de l hiver 2007 reprennent certains spectacles pr sent s l t pr c dent Dix neuf compagnies repr sentant la danse le th tre les arts de la rue et de la piste ainsi que le genre humoristique et la chanson tournent dans les centres de vacances en f vrier et mars 2007 Deux cent quatre vingts repr sentations sont programm es dans sept r gions La CCAS apporte une aide la cr ation ind pen dante Depuis 30 ans elle m ne une politique de soutien actif aux cr ateurs contemporains de diff rents horizons artistiques musique cin ma th tre arts plastiques danse L accueil en r sidence consti
3. et d efficience socio conomique qui souligne la volont d atteindre les objectifs d termin s gr ce l intervention respon sable des salari s de la CCAS e le principe de coop ration et de mutualisation qui invite rechercher les plus larges partenariats avec tous les acteurs qui peuvent participer l obtention d un but pour plus de d veloppement humain durable e le principe culturel et ducatif qui met l accent sur la n cessit de faire partager des connaissances pour agir ensemble de percevoir et d int grer la diversit humaine des fa ons d tre au monde e le principe d mocratique et participatif qui rend incontournable la consultation la concertation et la participation aux choix de toutes les parties prenantes en mati re de d veloppement durable social et solidaire Des objectifs pour ses activit s sociales Ces principes d action orientent les initiatives et le fonctionnement de la CCAS Ils visent rendre ses activit s viables au plan conomique quita bles au plan social responsables au plan cologique et respectueux de la diversit cultu relle Ils engagent la responsabilit sociale et environnementale de l organisme Ces principes d action ont vocation se concr tiser dans la mise en uvre quotidienne de ses activit s sociales au service des agents des IEG En cons quence la CCAS se donne deux sortes d objectifs e d une part informer les b n ficiaires
4. n N A un SL Q lt a e4 O Q Ds lt aA un lt O O re Le AN Y A 46 CCAS RAPPORT D ACTIVIT S 2006 2007 PR PARER L AVENIR Syst me d information repens mise en place d une fili re achats nouvelles propositions de tarification En rendant public d but avril 2007 le rapport de la Cour des comptes consacr aux activit s sociales Philippe S guin a clos un contr le commenc trois ans auparavant qui a mobilis toutes les quipes du si ge Pour autant la CCAS n a pas cess de penser et d agir pour am liorer les services rendus aux b n ficiaires Elle a mis en place d importants chantiers Une refonte de la direction du syst me d information DSI Pour am liorer le syst me informatique existant et lui permettre de relever les enjeux qui se profilent dont la centralisation du fichier des b n ficiaires la DSI en concertation avec le personnel et les organisations syndicales engage en novembre 2006 une modification en profondeur de son orga nisation et de son fonctionnement qui repose sur deux principes D une part la s paration stricte des r les respectifs de la DSI et des directions m tiers les m tiers portant la responsabilit des questions de ma trise d ouvrage la DSI traitant l ensemble des questions de ma trise d uvre d autre part la prise en compte en amont de l aspect informatique
5. Le Golfe du Morbihan la Vend e l le d Ol ron les Landes le Var l Ard che les Alpes les Pyr n es et la Corse font partie des destinations des agents des IEG et ces centres ne peuvent que renforcer l implantation de la CCAS dans des zones fortement demand es D R IHS CGT 1936 1946 Une exposition des bals populaires des projections de films une volont de d battre La d cennie 1936 1946 est l honneur dans les centres de vacances En valorisant les trois p riodes phares que sont le Front populaire la Lib ration et l Apr s guerre les activit s sociales t moignent de la volont de tisser des liens entre les enseignements du pass et le pr sent elles mettent l honneur une d cennie porteuse de progr s en mati re de d mocratie sociale un moment o les valeurs d galit et de solidarit vacillent L axe transverse 36 46 Dans le vocabulaire des activit s sociales les axes transverses t moignent de la volont collective de participer la r flexion sur les grands sujets de pr occupation de notre poque Une majorit de centres de vacances d cline les propositions pr sent es autour de la p riode de 1936 1946 en s appuyant sur une vision festive de la p riode du Front populaire et des premiers cong s pay s L volution des vacances est souvent abord e travers la notion de temps libre et de ma trise des loisirs qui constitue un enjeu de lutte sociale entre
6. dans les colonies de Port Navalo Morbihan et de Chevir le Rouge Maine et Loire En 1978 la CCAS inaugure un centre pour polyhandicap s La Haye B rou Eure En 1997 elle participe la mise au point d une charte de d ontologie concer nant l accueil des personnes pr sentant un handi cap dans les centres de vacances et de loisirs non sp cialis s En 2006 pr s de 800 d entre eux enfants et adultes s journent dans ses centres de vacances Au fil des ann es des constructions en dur compl tent le r seau des villages de toile En 1985 l accueil en g te contribue la diversification des h bergements partir de 1993 le d veloppement de partenariats ainsi que la cr ation de soci t s civiles immobili res SCI permettent d accro tre encore davantage les capacit s d accueil qui augmentent en 12 ans de 12 141 lits En 2002 le conseil d administration lance la Consult action un programme de consultation des agents des IEG Pour 90 de ceux qui r pondent la solidarit reste la valeur essentielle des activit s sociales C est au travers de ses grands domaines d activit s d crits dans ce rapport que la CCAS met en uvre ce principe fondamental Mais gale ment lorsque surviennent des catastrophes naturelles ou industrielles la CCAS et les CMCAS organisent leur chelle des op rations sp ci fiques comme par exemple apr s l explosion de l usine AZF de Toulouse en septembre 200
7. f rence Ces nouvelles dispositions am nent la CCAS compl ter une offre d j vaste en recherchant des h bergements suppl mentaires aupr s de nouveaux partenaires du tourisme social avec la cr ation du Groupement d int r t conomique GIE Vacances Loisirs Activ VLA en proposant des s jours alternatifs en France et l tranger Fili re achats Une commission des March s fonctionne depuis le 1 janvier 2007 Sa cr ation r pond la volont d examiner tous les achats d un montant sup rieur 100 000 euros Cette commission traite de l ensemble des achats de biens mat riels et de travaux comme des prestations intellectuelles et des services En sont exclus les biens non marchands prestations juridiques architec turales s jours de vacances et activit s culturelles Cette commission des march s fonctionne avec un service achats charg des appels d offre et de la pr paration des dossiers une consultation devient obligatoire au del de 16 000 euros Une quipe de sept acheteurs fonctionnera sur le si ge partir du 1 janvier 2008 et neuf acheteurs travailleront sur quatre plateformes r gionales Aubagne B gles Chevilly Larue Grenoble Il s agit pour la CCAS de diminuer le nombre de ses fournisseurs tabli 30 000 en 2006 et massifier ses achats afin d obtenir des baisses de co t Piopi vitt pa piini aa prti ipnr pami ot iat am e rA m mme N againna HH hE m I Jemli
8. le patronat et les organisations syndicales En 1936 la notion de temps libre a pu d router plus d un ouvrier comment utiliser ce temps Est il seulement un temps de d tente et d oisivet Il s agit bien aujourd hui de r interroger la percep tion de cette notion de temps libre d un point de vue historique pour consulter les b n ficiaires sur leur propre perception de ce temps et donc entre autre sur le contenu de ce qu ils attendent durant leurs vacances Le parcours du visiteur Une exposition intitul e Vive les cong s pay s con ue en partenariat avec l Association du m me nom la r gion PACA le mus e de l Histoire vivante l association Cin archives circule de juillet septembre sur plusieurs centres de vacances elle est galement pr sente lors du Festival Contre Courant sur l le de la Bartelasse en Avignon Sur une surface de 400 m en plein air les visiteurs d couvrent les lieux symboliques de cette d cen nie selon les concepteurs de l exposition la cour de l usine la route la plage Une cour d usine ceintur e de hauts murs en briques l un voque la France d avant 1936 l autre les v nements de mai La route symbolise le chemin des premiers cong s pay s et la voie ouverte par 1936 sur les bas c t s gauche le peuple profite de ses cong s droite le fascisme monte La route m ne la plage o sont dress es des tentes sous lesquelles le visi
9. 15 17 ans Venus en Corse pour pratiquer la plong e sous marine les participants avaient en charge comme tous les groupes de leur ge l organi sation de la vie quotidienne la diff rence pr s qu il s agissait cette fois de s inspirer de la notion de d veloppement durable pour ordonner la vie commune selon le projet ducatif pr par par la directrice Aucun de ces jeunes n avait une id e bien pr cise de ce que cela pouvait signifier au quotidien Ils ont n anmoins appris respecter l environ nement dans leur fonctionnement quotidien en conomisant l eau pour la vaisselle et la douche favoriser l achat de produits frais locaux au moment des courses et de produits quitables pour d autres tel le sucre ou le caf Ils ont utilis des produits d entretien biod gradables recycl s piles et bouchons plastiques r duit la production de d chets en fabriquant du compost L une des plages de la commune de Bonifacio a galement t nettoy e par leurs soins Ses initiatives sont le fruit d une organisation en commissions charg es pour chacune d entre elles entre activit sportive et farniente d la borer des propositions de fonctionnement et de les faire adopter par la majorit Chaque adoles cent e a pu d couvrir que derri re l id e un peu abstraite de d veloppement durable quelques r gles de fonctionnement permettaient de lui donner une r alit au jour le jour
10. 57 CCAS RAPPORT D ACTIVIT S 2006 2007
11. Sud Ouest G rard Lemonnier Union r gionale Corse Dominique Giovannangelli Secteurs op rationnels SO Auvergne Ouest Claude Bernard Est Fran ois Moracchini Bretagne Atlantique Laurent De Caso Nord Lydia Le Charles puis H l ne Douche Sud Patrick Layan Corse Nord Barth l my Fusella Sud Yann Pr vert Est Alsace Lorraine Antoine Murati Bourgogne Franche Comt Ren Vidalon Languedoc Roussillon Midi Pyr n es Aude Rouergue Pierrick Beauvois Languedoc Corinne Vitu puis Marie Claire Dorado Quercy Pyr n es C cile Rumeau puis Jacqueline Grannec Roussillon Laurent Boiron Normandie Pays de Loire Normandie Fr d ric M tras Touraine Jean Pierre Moisy puis Laurence Lizee Paris Nord le de France Champagne Ardenne Jean Claude Roux Nord Picardie Philippe Laurent puis Philippe Feite Paris Michel Douet puis Philippe Laurent Secteur tranger Francine Hannicq Provence Alpes C te d Azur Alpes Mathilde Cabaye C te varoise Etienne Fasanino Pays Ni ois Jean Zemor Provence Zazi Sadou Rh ne Alpes Haute Savoie Bernard Monnier puis Nadia Basri Rh ne Loire Christophe V drine Savoie Philippe Pinchon Vercors Dr me Ard che Jean Claude Borg Sud Ouest Charentes Poitou Michel S guineau Pyr n es Agenais Patrick Cuesta Gironde P rigord Philippe Lafontaine puis Philippe Apaty Landes Pays basque Guy Lavaurs
12. de loisirs Bafa et BAFD Son activit s inscrit dans le cadre du mouvement national d ducation populaire Cr en 1972 par la CCAS et le Comit de coordi nation des CMCAS l Iforep propose galement des formations professionnelles aux personnels des activit s sociales et mutualistes au titre de la formation continue Son offre est diversifi e management comptabilit gestion informa tique restauration etc Elle est accessible sur le site www iforep fr DREL CCAS Thierry N Q q La N N Kra Q lt E O g amp lt N lt O Q 1 re COMPOSITION DES INSTANCES LUES DE LA CCAS Pr sidente velyne Valentin Vice pr sident Patrick Cuffet Vice pr sident Pierre Ducrocq Vice pr sident Jean Pierre Guyon puis Philippe Daguerre Vice pr sident Alain Morel Secr taire g n ral Henri Brusq puis Jean Claude Dougnac Secr taire g n ral adjoint Jo l Pousset Tr sorier g n ral Philippe Daguerre puis Fiore d Ascoli Tr sorier g n ral adjoint Fiore d Ascoli puis Micha l Fieschi Conseil d administration Membres titulaires F d ration CGT Pascal Aubr e Henri Brusq Philippe Daguerre Fiore D Ascoli G rard Dupl Jean Pierre Guyon puis Jean Claude Dougnac Micha l Fieschi Christophe Gaston Martial Savel velyne Valentin Val rie V drine F d ration CFDT Pierre Ducrocq Catherine Guichardan Jo l P
13. fran aise des cin mas d art et d essai Afcae La carte Activ permet de b n ficier d un tarif pr f rentiel dans toutes les salles class es art et essai et adh rentes de l Afcae Musique Le Printemps de Bourges du 26 avril au 1 mai 2006 Le Printemps de Bourges est un v nement national un lieu de cr ation et de d couverte jetant chaque ann e un coup de projecteur sur les musiques d aujourd hui C est un lieu de rencontre des professionnels du spectacle vivant et de f te pour un public jeune La particularit de ce festival de musiques actuelles est d tre l endroit o se croisent artistes d butants et confirm s Dans le cadre du partenariat le Printemps de Bourges met la disposition de la CCAS et de la CMCAS de Bourges 380 places 50 du tarif public pour les spectacles choisis d un commun accord entre les trois partenaires s adressant en priorit aux agents de la CMCAS Il permet gale ment le passage sur la sc ne ouverte de la r gion Centre de quatre groupes s lectionn s par les soins de la CMCAS 10 dition du Festival Les M t ores de Douai du 25 mars au 8 avril 2006 Les M t ores festival international des langues fran aises de Douai propose aux publics du Nord de la France un panorama de la cr ation contem poraine de langue fran aise travers le monde dans le domaine du th tre de la chanson et du cin ma avec un souci particulier pour le jeune publ
14. histoire et l actualit du cin ma europ en et de faire conna tre le travail d criture de sc nario La CCAS soutient l initiative de la CMCAS d Angers Journ e cin ma le samedi 20 janvier Visionnage d un court m trage de Pasolini le matin intervention de C line Novel sur l uvre et la personnalit de Pasolini et projection d un long m trage au Palais des congr s dans le cadre de la r trospective Pasolini La CCAS d cerne un prix Martin Rit pour son court m trage La le on de guitare Pour le soutenir elle s engage le projeter sur ses centres de vacances Le cin ma la Clef la CMCAS de Paris du 1 juillet 2006 au 30 juin 2007 Dans le cadre de sa politique internationale la CCAS d veloppe des actions de solidarit elle appuie des initiatives culturelles ouvertes aux expressions et aux productions trang res En partenariat avec la CMCAS de Paris et le Comit d entreprise des Caisses d pargne d le de France la CCAS coorganise des soir es mensu elles r serv es au cin ma africain La Soci t des r alisateurs de films SRF L objectif de ce partenariat est de donner aux agents la possibilit d aller au cin ma La SRF contribue la d fense et la promotion du cin ma ind pendant travers la programmation de nouvelles cin matographies fran aise ou trang re notamment la Quinzaine des r alisa teurs lors du Festival international du film de Cannes L Association
15. ia rm mian ih aaa a Lu F npn armii 9 iip eq a E h pjene p pE a que ES ane e ajm ii a mi a pm pee ves an rentes ape i ranc Ei a jeg Wii des 1 t 2008 RT D RAPP 48 CCAS RAPPORT D ACTIVIT S 2006 2007 VACANCES LOISIRS ACTIV Un GIE pour le d veloppement du tourisme social La Caisse centrale d activit s sociales et Vacances L o Lagrange cr ent le 26 mars 2007 un Groupe ment d int r t conomique Vacances Loisirs Activ Ce GIE a pour objectif de d velopper une offre de vacances de haut niveau fond e sur les valeurs du tourisme social et reposant sur un projet conomique qui le met en valeur Investissement financier Ce groupement reprend la marque Arepos asso ciation pour la gestion des r alisations de loisirs du personnel des organismes sociaux Cette reprise s effectue en deux temps le rachat des fonds de commerce camping et hors camping pour un montant de 10 millions d euros puis l entr e de la CCAS hauteur de 50 dans la SCI Les Villages de vacances Patrimoine En participant cette op ration la CCAS permet le retour de 6 000 lits au sein du tourisme social tout en restant fid le son objectif de satisfaction des lectriciens et des gaziers D s l t 2008 11 nouveaux centres compl teront hauteur de 3 000 lits les 56 000 lits qui constituent aujourd hui l offre de la CCAS Tourisme social Premier op rateur
16. int gration des personnes handicap es dans les centres de vacances et des multiples services d velopp s pour les b n ficiaires Cette volont n exon re cependant pas l organisme de s adapter au contexte cr par les nouvelles obligations l gales Une tude sur le handicap au travail La CCAS emploie 112 travailleurs handicap s et compl te son obligation par le versement d une cotisation l Agefiph Association de gestion du fonds pour l insertion professionnelle des person nes handicap es De fa on d finir une nouvelle politique d emploi l gard de ces personnes la direction des res sources humaines qui a constitu en son sein une Mission handicap demande au cabinet APTH d partement Conseil la r alisation d une tude portant sur la repr sentation du handicap aupr s du personnel R alis e entre ao t et septembre 2006 cette tude intitul e Le handicap au travail la CCAS tude des perceptions et des d terminants du changement r pond trois questions e Quels sont les d terminants organisationnels de la situation des travailleurs handicap s de la CCAS e Quelle est la perception actuelle du travailleur handicap chez les diff rents salari s e Comment faire voluer les points de r ticence ventuels v ritables freins au changement v hicul s par des perceptions et repr sentations du handicap Quatre vingt quinze salari s du si ge participent au recueil de
17. poste de travail et met des observations globales Cette premi re enqu te permet d identifier quatre types de contraintes li es e au mat riel dysfonctionnement d faut de conception e aux locaux accessibilit ventilation d faillante e l organisation emplacement du mat riel r partition des t ches e aux nuisances physiques bruit chaleur humi dit Ces contraintes repr sentent autant de pistes action pour am liorer la s curit du personnel et diminuer les risques pesant sur sa sant L am nagement des postes de travail Dans une deuxi me phase qui d bute en novembre 2006 l ergonome accompagn e d un conseiller restauration retourne dans les restaurants Tous deux laborent des propositions techniques et organisationnelles pens es en fonction de l acti vit r elle du personnel de restauration Un plan d actions valid par les restaurants et le directeur du secteur op rationnel est mis en place Trois postes de travail doivent tre plus particuli re ment am nag s dans les restaurants visit s le poste de pr paration des hors d uvre la l gumerie la production chaude Concernant la pr paration des hors d uvre les salari s de Pantin sont quip s de gilets sans manche permettant un isolement thermique suffisant pour supporter une exposition de plus ou moins deux heures dans une ambiance r frig r e Barb s les armoires couteaux sont d plac es
18. pour devenir accessibles tous les membres de l quipe Nanterre et Villejuif des plans de travail adapt s la position debout quipent dor navant la l gumerie Evry l organisation du travail dans le domaine de la production chaude est modifi e et notamment le poste de plonge batterie NN N N un SL gt Q lt B a4 O Q au lt 74 un lt O OU M 44 CCAS RAPPORT D ACTIMIT S 2006 2007 Le lt O 5 a x T 9 Z S RESPONSABILIT SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE Des principes traduits en actes Autant pour son fonctionnement propre que pour ses b n ficiaires la CCAS met en place des initia tives de sensibilisation au d veloppement durable Elle d veloppe depuis plusieurs ann es une politique particuli re de r duction de la pr carit parmi son personnel saisonnier une politique qui rel ve de la notion de responsabilit sociale Les investissements socialement responsables Une partie des fonds de r serve IDCP est d sor mais plac e sur des fonds constitu s partir d Investissements socialement responsables dont la gestion rel ve de crit res thiques contr l s L argent plac sert des projets vocation environ nementale sociale et solidaire On distingue cinq types d ISR les fonds thiques th matiques durables de solidarit et de partage Dix ans de politique en faveur des saisonn
19. solidaire Notre conviction est que pour prendre en compte cet enjeu majeur le d veloppement a besoin d tre assis sur des rapports sociaux solidaires pour tre v ritablement durable On ne peut r pondre aux besoins des populations dans le seul cadre des rapports concurrentiels qu instaurent les r gles du march Le social l environnemental le culturel comme activit s humaines sont certes li es conomique Mais elles ne peuvent tre assujetties sans dommages aux objectifs de rentabilit qui sont trop souvent la norme dans ce domaine C est pourquoi nous pensons que l instauration de relations solidaires est incontournable pour int grer dans une m me d marche ces quatre piliers d un d veloppement durable parce qu elles se fondent sur un partage des ressources disponibles et sur une mise en commun des moyens pour r pondre aux besoins de tous C est pourquoi il est important nos yeux de pr ciser que le d veloppement pour tre durable doit tre indissociablement social et solidaire Des acquis prolonger et tendre Les activit s sociales de la CCAS s inscrivent dans la logique d une conomie sociale et solidaire Elles ont pour socle fondamental l instauration de rapports solidaires qui rendent possible ou am liorent l acc s aux droits aux vacances aux activit s sportives et physiques la culture la sant une restauration collective de qualit ce titre elles parti
20. 1 Au 17 f vrier 2005 la collecte organis e au profit des victimes du tsunami en Asie du Sud permet de r colter plus de 220 000 euros aupr s des person nels 253 000 euros en mai Solidaire active d termin e la CCAS cherche r pondre aux besoins des lectriciens et des gaziers et leurs attentes L appr ciation qu ils portent sur les activit s sociales t moigne de leur attachement leur existence n O LA N u SL Q T a Ge O Q D lt QZ N lt O OU oo re 54 CCAS RAPPORT D ACTIVIT S 2006 2007 el LES ORGANISMES DES ACTIVIT S SOCIALES ET MUTUALISTES QUI FAIT QUOI 660 000 personnes b n ficient des activit s sociales pour partir en vacances assurer leurs risques familiaux organiser leurs activit s culturelles ou d jeuner chaque jour Le nombre et l amplitude des demandes exigent une organisation attentive et efficace La CCAS La Caisse centrale d activit s sociales met en uvre l chelle nationale les activit s sociales du personnel des IEG Elles comprennent les s jours de vacances la restauration m ridienne ainsi que de multiples activit s culturelles et sportives Elles concernent galement les domaines de la sant et des contrats groupe d assurances Le conseil d administration de la CCAS fixe les orientations que la direction g n rale applique sur l ensemble du territoire par l interm diaire de neu
21. 30 salari s dont un peu moins d un tiers de person nes handicap es et 60 de personnes ayant suivi un parcours d insertion Le tri s lectif est assur par des membres de la soci t de nettoyage travaillant pour le si ge un emploi suppl men taire est cr Par ailleurs des mesures d conomie d eau et d nergie sont adopt es sur plusieurs sites Le centre de Marinca en Corse r alise des conomies d eau de l ordre de 60 000 euros sur l ann e en ayant recours au r seau d eau brute pour entretenir ses espaces verts Dans la r gion Sud Ouest plusieurs centres de vacances sont quip s de r ducteurs de d bit d eau Le d veloppement durable et les projets p dagogiques L tablissement d une politique de responsabilit sociale et environnementale accompagn e par une d marche de d veloppement durable sociale et solidaire doit galement trouver sa place dans l offre de s jours destination des jeunes Une journ e de formation est organis e pour les directeurs de centres jeunes Elle a pour objectif de leur fournir des points de rep re destin s promouvoir d une part la d marche de d veloppement durable d autre part d valuer les propositions portant sur ce th me dans les projets p dagogiques Organiser la vie quotidienne Parmi les intervenants la directrice du centre Piopa Golfo di Sogno en Corse qui accueillait l t 2006 un groupe de 20 jeunes gens de
22. CCAS tudie un programme de recensement des logements accessibles afin d offrir terme un r seau r nov r pondant aux besoins des person nes dont les difficult s motrices imposent l utili sation de sanitaires et de douches facilement accessibles D ores et d j la mise en place de s jours code violet permet d assurer une affec tation sur un logement accessible aux familles qui en ont besoin Soixante centres familiaux sont class s code violet Mais au del du logement il s agit bien de pouvoir largir dans un avenir proche la gamme des s jours propos s aux personnes en situation de handicap Cette action s inscrit dans la politique globale d accueil et d int gration des personnes pr sentant un handicap quelle que soit sa nature Dans tous les investissements venir mobiliers et immobiliers la notion d accessibilit aux cinq handicaps sera prise en compte Cette tude concorde avec la loi du 11 f vrier 2005 pour l galit des droits et des chances la participation et la citoyennet des personnes handicap es Elle r pond galement au d cret du 17 mai 2006 qui impose aux tablissements recevant du public des cat gories 1 4 d tablir un diagnostic sp cifique d valuation des conditions d accessibilit avant le 1 janvier 2011 et une mise en conformit avant le 1 janvier 2015 L aide aux aidants En septembre 2006 la CCAS met en place un groupe de travail
23. CMCAS Les premi res tudes sont en cours de r alisation pour d terminer le nouveau positionnement de cette activit consid r e comme une activit sociale part enti re une originalit dans un secteur souvent r duit une activit commerciale En cas de besoin la garantie assistance apporte une aide l assur et sa famille D s son adh sion l assur b n fi cie d une gamme compl te de prestations d assistance pour l accompagner dans sa vie au quotidien tels que dans le cadre du contrat d pendance l information par t l phone une aide m nag re une auxiliaire de vie une t l assistance l entretien du domicile et ou autres travaux divers Dans le cadre du contrat obs ques il b n ficie d une information par t l phone et de la r solution des questions administratives et juridiques En cas de sinistre accidentel les assur s des contrats IDCP A amp F disposent d une part d un acc s la garantie hospi talisation qui leur assure le versement d une indemnit forfaitaire et d autre part d un acc s la garantie assis tance assistance domicile garantie d assurance l tranger 39 CCAS RAPPORT D ACTIVT S 2006 2007 40 CCAS RAPPORT D ACTIVIT S 2006 2007 UN EXERCICE CPPOPON EEA LOST t i amp a CHARNI RE Pr parer les volutions demand es L exercice 2006 2007 est un moment charni re
24. R POUR se mrranre A SANTE ES La CCAS accueille sur ses centres de vacances pluriels une centaine de centres jeunes et 37 b centres adultes 777 b n ficiaires atteints de handicaps et ou de maladies chroniques pour les L y Wih RE i i N y Mb adultes ou d allergies alimentaires pour les D CL Eu enfants Le nombre d adultes accueillis d un CE ET Le y T NON j T zN 1 ri N LA h JN s P Ti j i F Si its 4 exercice l autre augmente passant de 372 381 N nn _ __ Les rencontres r gionales sant Au printemps 2006 un document intitul Pour une politique de promotion de la sant des lectriciens et gaziers sert d introduction aux neuf r unions r gionales consacr es la sant Il s agit bien de substituer une logique de soins une logique de sant prenant en compte tous les facteurs qui influent sur le bien tre l environ nement social les syst mes de protection sociale les conditions de travail le mode de vie etc La mise en place de cette politique rel ve d une d marche coordonn e de communication d inter vention des organismes sociaux de partage de projets avec des partenaires internes et externes Neuf th mes ont t choisis Ils repr sentent autant d actions de terrain et de projets struc tur s la sant au travail la sensibilisation au risque primaire du tabac la prise de risque
25. Vivre mieux dans une soci t plus juste qui se donne les moyens de cr er de meilleures conditions de vie tel est l espoir Le lt 9 9 T c 2 A revendiqu alors par une majorit de la population fran aise Pour les salari s des industries du gaz et de l lectricit la nationalisation du 8 avril 1946 ainsi que le statut du personnel adopt par d cret le 22 juin suivant deviennent les gages d un avenir meilleur Du CCOS la CCAS Le statut national pr voit la cr ation d uvres sociales g r es par les repr sentants actifs et inactifs lus des salari s financ es sur les ventes d nergie hors taxe hauteur de 1 minimum Le Conseil central des uvres sociales CCOS est cr en 1947 Marcel Paul ancien ministre commu niste de la Production industrielle de 1945 1946 ouvrier lectricien le pr side Lune des t ches premi res du CCOS consiste mettre en place les caisses mutuelles compl men taires et d action sociale CMCAS dont les conseils d administration sont lus en 1948 Les CMCAS g rent le r gime sp cial d assurance maladie des industries lectrique et gazi re IEG compl men taire au r gime de la S curit sociale ainsi que certaines activit s d centralis es telles que les associations sportives ou les arbres de No l Le CCOS s attache galement cr er ses grands secteurs d activit s vacances cantines assurances Mais d j le
26. adre d un Groupe d expression et de concertation des saisonniers GECS La qualit au si ge Les plans d action qualit labor s avec les chefs de service prennent appui sur les propositions des 56 groupes d expression organis s d but 2006 Un bilan des am liorations est pr vu pour fin 2007 Il donnera lieu un forum qualit permettant ensem ble du personnel de mesurer les r sultats obtenus La cartographie des processus En septembre 2006 les directions des trois orga nismes r unies en s minaire adoptent une cartographie des processus des activit s sociales et de sant Trois grands types de processus sont r pertori s les processus de pilotage les proces sus op rationnels les processus de support Une fois ces processus d termin s il faut les d crire dans leur configuration actuelle Cette identifica tion va faciliter l organisation du futur organisme clarifier les r les les responsabilit s exerc es 42 CCAS RAPPORT D ACTIVIT S 2006 2007 RESSOURCES HUMAINES G RER LES COMP TENCENCES DE TOUS LES SALARI S Handicap contrats de professionnalisation ergonomie trois dossiers prioritaires Depuis le d but des ann es soixante dix l int gration de travailleurs handicap s dans le milieu de travail ordinaire est consid r e comme une priorit par la CCAS Il s agit l du pendant de l engagement des activit s sociales en faveur de l
27. ale Depuis janvier 2007 les contrats Protection juridique familiale 4G et R soluo Patrimoine enrichissent l offre existante et r pondent l assur qui souhaite b n ficier de conseils et d interventions juridiques concernant la gestion de conflits Des baisses de tarif Apr s n gociations avec l assureur les adh rents aux contrats groupe auto et habitation enre gistrent des baisses de tarif alors que le niveau de garantie propos est am lior Ainsi le tarif du contrat habitation est il r duit de 2 en janvier 2007 Sur trois ans 2005 2007 l cart d volution entre tarif et garantie quivaut une baisse relative sup rieure 12 Concernant le contrat automobile le tarif appliqu au 1 juillet 2006 est en baisse ou maintenu pour plus de 70 des d tenteurs de ce contrat Pour les 30 d adh rents restants de l g res hausses sont enregistr es en fonction de leur situation En tout tat de cause les volutions tarifaires sont toujours accompa gn es d une am lioration des garanties OElena RE a N 2 3 5 Depuis la fin de l ann e 2006 la directive europ enne concernant l interm diation en mati re d assurance est transpos e dans le droit fran ais L application de cette directive visant normaliser l activit des interm diaires entre l assureur et l assur aura des cons quences sur l activit assurantielle de la CCAS et des
28. ans les restau Quatri me enqu te annuelle de satisfaction rants soit 4 d opinions positives suppl mentaires en 2006 compar 2005 Le personnel est d abord pl biscit avec 95 de personnes satisfaites concernant l accueil Viennent ensuite la distribution et le service avec 90 d opinions favorables puis la restauration vari t go t et qualit des produits avec 83 de bonnes opinions la participation financi re affichage des prix rapport qualit prix syst me de participation avec 70 de satisfaits et en dernier lieu les locaux avec 67 de satisfaits Dans ce dernier item l acoustique le chauffage et la climatisation font figure de parents pauvres avec des niveaux de satisfaction compris entre 44 et 51 Cette enqu te repose sur le d pouillement de plus de 9 000 fiches 29 CCAS RAPPORT D ACTIVIT S 2006 2007 30 CCAS RAPPORT D ACTIVIT S 2006 2007 La restauration collective demeure un sujet central de pr occu pation pour de nombreuses entreprises Lors du Salon des comit s d entreprise organis l espace Champerret Paris du 13 au 15 mars 2007 un d bat est consacr cette question Y participent outre la CCAS et le comit d entreprise de la Snecma la soci t de restauration collective Eurest et l Associa tion pour l information et la d fense des consommateurs salari s Trois grands enjeux sont abord s la restauration collective conc d e ou au
29. ative Villujobema elle m me soutenue par Camari une organisation commerciale populaire de Quito Sur le march conventionnel le prix d achat au producteur s l ve 0 23 euros le kilo le prix propos par l acheteur engag commerce quitable atteint 0 52 euros le kilo Ce prix est calcul sur la base des Jy L f TES r 7 3 L LAI 1 4 i f s 5 r Sn e aF p TE ME ira i Lanes revenus jug s n cessaires par les organisations populaires et syndicales locales et nationales pour vivre d cemment Le restaurant de Cap Amp re qui sert en moyenne 1 300 repas par jour ach te durant l exercice 2006 2007 pour pr s de 11 000 euros de truffes pralin es vendues la caf t ria La grande nouveaut de 2006 c est l inclusion du commerce quitable dans une d marche plus vaste de d veloppement durable voir page 50 et sa pr sentation aux b n ficiaires dans les centres de vacances Pour l t 2007 ont d ores et d j t pr vues des rencontres entre producteurs quato riens et vacanciers rencontres qui seront film es et ainsi d multipli es La CCAS participe gale ment la deuxi me dition du Salon international du commerce quitable qui a lieu l automne 2007 l le Saint Denis en banlieue parisienne 31 CCAS RAPPORT D ACTIVIT S 2006 2007 32 CCAS RAPPORT D ACTIVT S 2006 2007 Am liorer l offre de sant rendre les centres de vacances et les logements AGI
30. biologiques du d partement en mettant en avant les valeurs TA E 14 st Es 7 a OR ar D 7 z AE e A o P En i i 2 es Lo i 1 i i es E w r bi jr r Es Mat a CU Ne 2 i AYAU ut communes pouvant sous tendre un partenariat conomique puisque la CCAS participe avec ses centres de vacances au d veloppement des terri toires la cr ation d emplois et de revenus Lors de l t 2002 les produits biologiques font leur apparition dans les centres jeunes Durant l exercice 2006 2007 plus de 70 ateliers sont organis s dans quatre centres trois centres jeunes une maison familiale autour de la d cou verte de l agriculture et des produits biologiques Il s agit d sormais d un projet r gional pilot par le conseiller restauration du Secteur et dot d un volume d achats correspondant 70 000 euros Sur les quatre centres un plat r alis partir de produits biologiques est chaque jour au menu Il arrive que des chefs de cuisine pr parent des repas enti rement issus de l agriculture biologique l t 2006 40 fournisseurs dont 25 fermes du d partement alimentent les restaurants des quatre centres D une ann e sur l autre les usagers de la restauration m ridienne propos e par la CCAS se d clarent de plus en plus satisfaits de la qualit des plats du service de l accueil C est le cas de 82 des usagers qui r pondent au questionnaire distribu d
31. cette ann e qu au cours des exercices pr c dents L explication provient de la diminution du nombre des rencontres sportives neuf rencontres nationales contre douze en 2005 2006 Pas de tournoi de p tanque au printemps 2006 2007 alors que cette pratique sportive rassemblait 2300 personnes l an pass La ma trise des co ts est assur e la diminution du nombre de manifesta tions va de pair avec une baisse des engagements budg taires 450 000 euros contre 676 000 lexer cice pr c dent Des v nements r ussis Le succ s des rencontres sportives est mettre sur le compte de l investissement des CMCAS concern es et de l engagement b n vole des agents qui assurent le d roulement des preuves Le cyclo tourisme et le football sept remportent la palme pour la participation avec plus de 600 personnes chacun Les autres rencontres ont elles aussi un caract re de masse avec plusieurs centaines de ET CCAS ST sportifs chaque fois Les rencontres sportives Aventures dans les Alpes Triathlon biathlon Trails et course nature confirment l engouement pour les preuves m langeant pratiques sportives d placement en famille et ambiance festive Du 21 au 24 juin 2007 80 bateaux dont des pavil lons venus de M diterran e partent du port de Crouesty dans le Morbihan direction Lorient terre ou embarqu s pas moins de 800 1 000 participants forment une jolie communaut qui n est pa
32. ciale e il r partit le fonds du 1 entre les CMCAS et la CCAS e il g re la tr sorerie nationale du r gime mutua liste qui couvre la part mutuelle des d penses de sant des b n ficiaires des r gimes des IEG e il apporte aide conseil et assistance aux CMCAS et favorise la mutualisation de leurs exp riences e il met des recommandations de nature impulser des am liorations de tous ordres avec le souci permanent de l galit de traitement de l ensemble des b n ficiaires Les 30 membres du Comit sont lus pour une p riode de trois ans par les membres des conseils d administration des CMCAS Les CMCAS un outil pour la proximit Les CMCAS remplissent deux grandes missions e elles d veloppent des activit s culturelles sportives et de loisirs ainsi que des activit s sociales sur la part d centralis e du 1 e elles assurent le relais entre les b n ficiaires et la CCAS pour les activit s relevant de la part centralis e du 1 telles que les vacances la restauration m ridienne les assurances L Iforep Les agents et leurs enfants partir de 17 ans peuvent encadrer des s jours de vacances Leur formation est assur e par l Iforep Institut de formation de recherche et de promotion associa tion loi 1901 L Iforep b n ficie de l habilitation nationale Jeunesse et Sports la formation th orique pour l obtention des brevets d anima teur et de directeur de centres de vacances et
33. cipent d ores et d j une d marche de durabilit qui permet le respect de droits sociaux essentiels qui favorise les activit s conomiques et les emplois locaux le commerce quitable et les vacances solidaires dans le cadre de partenariats conclus avec des collectivit s territoriales des entreprises et organismes de l conomie sociale et solidaire Aujourd hui il s agit de prendre appui sur ces premiers acquis pour les prolonger et les tendre dans un cadre plus g n ral La CCAS s engage en faveur d un d veloppement durable social et solidaire Dans le prolongement de son soutien au commerce quitable d cid par le CA en 2003 la CCAS s engage mettre en uvre dans ses activit s sociales une d marche de d veloppement durable social et solidaire Elle le fait au nom de principes d action qui d coulent de ses valeurs humanistes et dans la perspective de contribuer l instauration d un monde plus juste e le principe social et solidaire qui affirme la prio rit accord e la construction de rapports sociaux solidaires respectueux des droits humains et vecteurs d mancipation humaine comme buts et moyens de nos activit s sociales e le principe de pr servation et de pr caution qui appuie l engagement respecter les normes environnementales en vigueur et entreprendre un travail en amont pour pr venir les risques qui peuvent r sulter de ses activit s e le principe d efficacit
34. consacr l aide aux aidants ces adultes qui ont leur charge une autre personne adulte d pendante Dans l tude pid miologique cohorte Gazel commenc e en 1989 portant sur un chantillon de 20 000 agents des industries lectrique et gazi re il ressort en 2006 que 31 d entre eux d clarent aider r guli rement une personne d pendante L investissement physique et psychologique qu implique une telle charge est responsable de la d gradation de leur qualit de vie Or le bien tre et la bonne sant de celle ou celui qui prend en charge conditionnent la r ussite de l aide Deux propositions sont actuellement l tude Outre le cong de soutien familial trois mois sans solde renouvelables jusqu un an pour toute la carri re inscrit dans le cadre de la S curit sociale une aide au r pit pourrait tre mise en place soit par le biais d un remplacement de la personne aidante domicile soit par le placement de la personne aid e dans un accueil de jour Il appar tiendrait alors aux CMCAS de trouver la solution AGIR POUR SA SANT la plus favorable Un partenariat avec l Union nationale France Alzheimer en discussion devrait permettre d organiser un s jour en octobre 2007 pour les b n ficiaires touch s par cette maladie terme il s agira d organiser des s jours ouverts la fois aux adh rents de l association et aux b n ficiaires des activit s sociales Grip
35. ction g n rale de la CCAS adress aux saisonniers n est pas encore accessi ble l ensemble du personnel saisonnier La pr paration d un colloque Plusieurs groupes de travail impliquant directe ment les saisonniers sont mis en place L un deux vise pr parer un colloque consacr la question de la pr carit li e au travail saisonnier dans le secteur du tourisme avec divers acteurs du tourisme social et de l conomie sociale Tous sont concern s par l extension du travail saisonnier qui perd son caract re marginal Ce colloque conceme les 400 000 personnes qui en France travaillent dans le secteur du tourisme de fa on intermittente de quelques semaines plusieurs mois Les gestes co citoyens Suite l adoption de la charte du d veloppement durable social et solidaire voir page 50 la CCAS organise au si ge de Montreuil du 16 octobre au 9 novembre 2006 une campagne de sensibilisation au tri s lectif des papiers de bureau Cette campagne pr c de l utilisation de nouvelles corbeilles destin es recueillir toutes les feuilles de papier enveloppes revues usag es recy clables Elle se d roule par e mails interpos s expliquant les modalit s pratiques du tri et de la collecte de papiers Un contrat est sign avec la soci t lise cr atrice de Cedre Cr er des emplois durables dans le recyclage et l environnement partir du recyclage des papiers de bureau lise compte
36. du tourisme social en France la CCAS met toute sa d termination dans la cr ation du GIE Vacances Loisirs Activ de fa on enclen cher une dynamique de d veloppement ouverte Q 0 w a c fa Ka Q l ensemble des associations et organismes du tourisme social D une part la r alisation de cette op ration redonne aux comit s d entreprise des organismes sociaux Urssaf CPAM etc propri taires de l Arepos avant son rachat par la Ciat Compagnie internationale Andr Trigano en 2002 une r elle capacit d action D autre part Vacances Loisirs Activ a pour objectif de r unir autant de partenaires du tourisme social que possible autour d un projet d clin en plateformes techniques destin es abaisser les co ts de production et am liorer les prestations offertes tous ses membres L ensemble des partenaires de la CCAS issus du tourisme social est invit devenir membre du GIE Les engagements de la CCAS et de Vacances L o Lagrange en mati re de responsabilit sociale et dans le domaine de l ducation populaire sont concr tis s la convention collective du tourisme social est de nouveau garantie aux salari s de l Arepos des programmations de spectacles vivants seront propos es aux vacanciers s jour nant dans les centres Arepos lors de l t 2007 Onze centres de vacances Les 11 centres de vacances de l Arepos se trouvent strat giquement plac s
37. e du n olib ralisme la mondialisation de l conomie n apporte aucune solution cette situation p rilleuse pour l huma nit Dans une majorit de cas les in galit s et les injustices se sont aggrav es qu elles soient d origi nes sociales conomiques environnementales ou culturelles Et le pire s installe parfois quand les guerres surviennent entre les peuples Des milliards d individus sont ainsi laiss s en marge de toute perspective de vie digne L enjeu du d veloppement humain La question du droit de chacun un d veloppe ment humain dans la paix et en harmonie avec son environnement est devenue un enjeu de civi lisation plan taire Pour r pondre cette exigence il faut inventer d autres modes de croissance et de d veloppement que ceux qui ont exploit sans vergogne les hommes et la nature Il faut imaginer un autre monde dans lequel le progr s des soci t s soit fond sur le respect des droits fondamentaux conquis et conqu rir dont doit disposer chaque personne sur cette plan te droits civils politiques conomiques sociaux culturels et environnemen taux Cela suppose de s inscrire dans une d marche de d veloppement durable que le rapport Brundtland Notre avenir tous a caract ris ainsi un d veloppement qui r pond aux besoins du pr sent sans compromettre la capacit des g n rations futures r pondre aux leurs Un d veloppement durable social et
38. e nouvelle collection d ouvrages th matiques qui s int resse aux regards que portent les artistes sur le monde et la m diation artistique Son objectif est de rendre les lieux d art contemporain plus familiers La collection Imagi naire mode d emploi comptera trois ouvrages l art contemporain et la mode l art contem porain et la t l vision l art contemporain et le lien social 18 films pour de bats ateliers py tposilions 5 Ma g A Ed cr AZIX 7 AGIR POUR ACC S LA CULTURE Les partenariats Cin ma 55 dition du Prix Jean Vigo mai 2006 Le prix est remis Laurent Achard pour son long m trage Le Dernier des Fous La CCAS participe la dotation du laur at Le prix Jean Vigo symbolise l aide aux jeunes r alisateurs 3 dition du Festival du cin ma de Brive du 14 au 18 juin 2006 Cette troisi me dition est plac e sous le signe de la francophonie 18 moyens m trages sont retenus pour participer la comp tition nationale sur les 150 films soumis la s lection Le parte nariat entre la CCAS la Soci t des r alisateurs de films SRF et la CMCAS de Tulle Aurillac permet de d livrer un pass un tarif pr f rentiel aux lectriciens gaziers et leur famille 34 dition du Festival international du film de la Rochelle du 30 juin au 10 juillet 2006 La CCAS et la CMCAS de la Rochelle organisent une soir e et projette
39. e public r gresse d une quarantaine de repr sentations surtout dans le domaine th tral Au total 155 auteurs et artistes pr sentent 1 214 spectacles et rencontres aux b n ficiaires sur les centres de vacances Une priorit la litt rature et la lecture Trente cinq crivains sont invit s parler de leurs uvres et de leur m tier sur les centres de vacances Cent treize rencontres ont lieu dans les centres adultes et 60 dans les centres jeunes Quarante neuf auteurs scientifiques font par ailleurs partager leur passion au cours de 233 initiatives sp cifiques Des ateliers de lecture mais aussi d criture animent la vie des centres y compris pour les tr s jeunes avec la tourn e de la malle lire Tout petit tu lis dans 17 centres 22 CCAS RAPPORT D ACTIVIT S 2006 2007 Cent trente huit biblioth ques dans les centres adultes re oivent une dotation d ouvrages e 12 14 ans 58 dotations e 9 11 ans 42 dotations e 15 17 ans 29 dotations e 6 8 ans 19 dotations e Deux dotations en centres sp cialis s Le lt Q O E 2 T Z Joseph MARANDO CCAS A la rencontre de l art contemporain En septembre 2006 la CCAS d cide de proposer de nouvelles formes de rencontres entre la cr ation contemporaine les ouvrants droit et ayants droit au del du seul temps des vacances En partena riat avec les ditions cercle d Art elle inaugure la cr ation d un
40. ec l urgence des situations C est aussi la mise en place du projet Fonctions communes pour mettre en commun la compta bilit le contr le de gestion les ressources humaines la communication et la qualit des CMCAS du Comit de coordination et de la CCAS et pr ciser les conditions de l exploitation l la boration du changement de tarification de nouvelles r gles d affectation en mati re de s jours C est la cr ation du Groupement d int r t conomique Vacances Loisirs Activ avec Vacances L o Lagrange comme premier parte naire En somme cet exercice est celui de la pr paration des volutions demand es PA D MARCHE eN La d marche qualit implique l ensemble des personnels si ge et DR La d marche qualit est d sormais partie int grante du processus de transformation des activit s sociales elle en constitue la toile de fond en m me temps qu elle est un principe sur lequel appuyer lam lioration des prestations propos es aux b n ficiaires Les correspondants qualit r gionaux Depuis d cembre 2006 il existe un correspondant qualit par r gion en r gle g n rale un cadre de la direction r gionale attach chef de site etc La d cision de mener bien deux actions qualit l une relevant de lam lioration du service rendu aux b n ficiaires et l autre concernant l am liora tion d un point de fonctionnement particulier porte ses fruits
41. ention utilisant des univers de divertissement pour les enfants 35 CCAS RAPPORT D ACTIVT S 2006 2007 36 CCAS RAPPORT D ACTIVIT S 2006 2007 Durant l exercice 2006 2007 deux volutions signi ficatives sont mentionner dans le secteur IDCP d une part la mise en place d un nouveau syst me de pr l vement des cotisations pour les inactifs d autre part le renouvellement des d l gu s du CCA Comit consultatif des adh rents Thierry MOREL CCAS La CCAS est l interlocutrice de l ensemble des organismes sociaux pour souscrire les indispensables garanties l acti vit professionnelle Au del des contrats classiques de responsabilit civile de l organisme et des salari s et de protection du patrimoine elle souscrit des contrats sp ci fiques couvrant par exemple l organisation de comp titions sur la voie publique les mat riels audiovisuels les exposi tions les voyages l tranger etc Kmit Fololia N De N Ze SL Z Q lt m ja O Q A lt La N lt Q OU M Des contrats en volution Dans les soci t s contemporaines la protection juridique est devenue la pr occupation de tous Aussi la CCAS a t elle souhait proposer ses b n ficiaires une solution sp cifique leur permet tant de d fendre leurs int r ts lors d un conflit voisinage commer ant administration fisc
42. et les sensi biliser sur les enjeux que recouvre la notion de d veloppement durable social et solidaire afin qu ils aient les moyens d intervenir dans les d bats citoyens et de s impliquer dans la mise en uvre de cette d marche e d autre part mobiliser les personnels de la CCAS dans tous les domaines de ses activit s pour mettre en pratique cette d marche et contribuer ainsi l existence d un nouveau type de d veloppement humain qui soit durable parce que social et solidaire n N A un SLI Q lt a a4 O Q D lt 74 un lt O OU re 52 CCAS RAPPORT D ACTIVIT S 2006 2007 HISTOIRE DES ACTIVIT S SOCIALES ET MUTUALISTES La Caisse centrale d activit s sociales CCAS est un organisme unique en Europe con u comme un outil de satisfaction des besoins et des d sirs sociaux des agents des industries lectrique et gazi re L existence de la CCAS est intimement li e aux valeurs de justice sociale et de solidarit d fendues par le Conseil national de la r sistance CNR D lib rant en assembl e pl ni re le 15 mars 1944 ses repr sentants d cident d instaurer d s la Lib ration un ordre social plus juste Entre l t 1944 et l hiver 1946 le programme du CNR constitue la base des transformations sociales mises en uvre au travers des nationalisations de la cr ation de la S curit sociale et des comit s d entreprise
43. f directions r gionales et d une union r gionale en Corse elles m mes organis es en secteurs op rationnels Neuf commissions nationales rattach es au conseil d administration sont charg es d laborer les propositions d orientation des secteurs d activit s La direction g n rale les DR et les SO La direction g n rale partir de la politique du conseil d administration d finit les objectifs et les plans d action que les directions r gionales DR d clinent dans leurs r gions respectives Afin d tre au plus pr s des CMCAS ainsi que des lieux de production des entreprises une structure de proximit appel e secteur op rationnel SO g re les moyens humains et mat riels n cessaires au bon fonctionnement des centres de vacances et des restaurants d entreprise ainsi que le contenu des activit s dans les centres de vacances Il existe actuellement 32 secteurs op rationnels Le Comit de coordination des CMCAS Le Comit de coordination des CMCAS est l orga nisme social des IEG qui assure la repr sentation des CMCAS aupr s des autorit s de tutelle des directions des entreprises des organisations syndicales patronales et ouvri res des instances nationales de s curit sociale et mutualistes Le Comit remplit six missions principales e il labore la doctrine du r gime mutualiste et s en porte garant e il est garant de l application de la r glementa tion de la S curit so
44. h pital qui souhaite s orienter davantage vers la recherche et qui a besoin de structure type CNS pour assurer consul tations et petite chirurgie Paris Diab te Regroupant des m decins et des infirmi res sp cialis es dans les soins li es aux pathologies issues du diab te l association Paris Diab te organise ses r unions au CNS depuis le printemps 2006 Fin 2007 apr s formation du personnel l usage d un r tinographe une consultation sp cialis e sera la disposition des patients Des s jours pour les personnes handicap es et leurs familles Outre les s jours Pr paration la s paration la CCAS propose des s jours Moments d accompagne ment r serv s aux familles dont l un des membres est en situation de handicap Les premiers limit s trois sont d di s aux familles qui ne confient pas encore la personne handicap e enfant ou adulte aux soins d un centre pluriel Les seconds sans limitation de nombre accueillent des familles dont l un des membres en situation de handicap souhaite participer une activit hors de la pr sence des siens Ces centres sont donc dot s d une quipe d animation renforc e qui permet la prise en charge ponctuelle de l enfant ou de l adulte dans de bonnes conditions Pendant l hiver 2006 2007 les centres de Saint Lary Soulan dans les Hautes Pyr n es et Aussois en Savoie d veloppent cette formule de s jours Diagnostic accessibilit La
45. ic Pour cette dixi me dition ses organisa teurs accordent un tarif r duit identique au tarif adh rent pour tous les spectacles et sur toute la dur e du festival aux agents EDF Gaz de France des CMCAS de Douai Lille Valenciennes et B thune Arras Un mini concert de 30 minutes est organis dans les locaux du restaurant d entre prise de la CCAS le mardi 28 mars 2006 Folk acadien du groupe Visthen Julien MILLET CCAS Litt rature Une saison de Nobel d octobre 2006 mai 2007 Parrain par Pierre Gilles de Gennes Prix Nobel de Physique 1991 en partenariat avec le Centre culturel su dois et la SGDL la Soci t des Gens de Lettres Les uvres de sept Nobel de litt rature sont lues au th tre Mouffetard La CCAS re oit dix invitations pour chaque soir e lecture et b n ficie d un tarif pr f rentiel pour les agents Elle pr sente l uvre de Jos Saramago La Luci dit dans ses centres de vacances 22 Salon du Livre et de la Presse Jeunesse Montreuil en Seine Saint Denis du 22 au 27 novembre 2006 Le CPLJ 93 remet 50 invitations pour la soir e d inauguration ainsi que des Pass pour l acc s l Espace Partenaires pendant toute la dur e du salon Il facilite l accueil de groupes d enfants et de familles les mercredi 22 novembre et samedi 25 novembre 2006 pour participer aux ateliers propos s par le salon AGIR POUR ACC S LA CULTURE 5 Salon du li
46. iers En 2006 la CCAS emploie plus de 3 300 saisonniers et saisonni res hors animateurs dans les centres jeunes dont 800 fid lis e s qui ont une moyenne de 15 ans d anciennet dans les activit s sociales 45 d entre eux ont entre 19 et 40 ans Un sur trois n a aucun dipl me Un sur quatre suit une formation Cette formation est un droit garanti par l accord du 18 mars 2005 accord compl t par un avenant en mars 2006 Durant l exercice le groupe de pilotage de la d marche Saisonniers poursuit les efforts d int gration de cette cat gorie de personnel dans la politique g n rale de la CCAS Le plan d action qualit le d montre avec le choix par certaines directions r gionales d une action qualit concer nant le respect de la r gle du J moins 60 pour les contrats d embauche voir page 41 Linter GECS national Lors de la r union nationale des Groupes d expression et de concertation des saisonniers les GECS qui a lieu en novembre 2006 direction et saisonniers d battent ensemble de la saison d t et de l application de l accord d organisme et de son avenant La direction voque les diffi cult s de recrutement de personnel qui subsis tent dans certains m tiers et particuli rement ceux de la restauration ainsi que des probl mes de planification de visites m dicales qui inter viennent parfois tardivement Des saisonniers font remarquer que la revue Expressions le journal de la dire
47. illiers d agents et d ayants droit fr quentent les clubs et les sections sportives des CMCAS La CCAS et les CMCAS soutiennent l acti vit des unions sportives d agents des IEG affili es aux grandes f d rations sportives ou d associations comme l Aneg A roclub national des lectriciens et gaziers Le sport d tente Les volutions soci tales et notamment la r duc tion du temps de travail favorisent les pratiques sportives amateurs en dehors du lieu de travail Dans le m me temps le sport loisir progresse au d triment d activit s structur es en club Il s agit d sormais pour les activit s sociales de faire voluer leur r flexion et de faciliter l acc s des activit s sportives qui r pondent mieux aux crit res de choix des b n ficiaires Une consultation des agents est pr vue afin de recueillir leurs avis et leurs attentes en mati re sportive elle prendra la SPORT ET CONVIVIALIT Patrice ne fi forme d un d bat en direct sur le site ccas fr en juin 2007 Les propositions mises lors de ce forum serviront la r flexion sur les changements apporter en termes d intervention de la CCAS dans le domaine des activit s physiques et sportives Les rencontres 2006 2007 Les rencontres nationales sont ouvertes tous quel que soit le niveau de pratique Elles rel vent du sport de comp tition mais aussi de la rencontre conviviale Le nombre total de participants est plus faible
48. inois la hauteur et la puissance Des jeux d quilibre et d acrobatie symbolisent la fragilit et voquent ce que l on n ose pas dire debout Koulouskout m le tout la fois cirque th tre et danse Litt rature une aide la cr ation La CCAS soutient le nouveau projet du Centre de promotion du livre de jeunesse 93 Tout petit tu lis un projet qui allie th tre et lecture Le partenariat a pour objet le soutien la conception et la r ali sation de la malle lire Le temps sc nographie de Nathalie Prats et mise en sc ne de Philippe Berling Les ouvrages s lectionn s pour les tous petits sont rassembl s dans des malles contenant de 100 150 livres accompagn es d un dispositif sc nographique d accueil des enfants d s l ge d un an et des lecteurs Les rencontres culturelles Lors de la saison d t 2006 la CCAS pr sente dans ses centres de vacances 981 spectacles dont 683 dans les centres adultes et familles et 298 dans les centres jeunes Dans le domaine du spectacle vivant le th tre reste la forme la plus pris e avec 28 8 des repr sentations suivi de la musique 20 8 de la danse 13 2 de la parole 12 4 du cin ma 11 de l humour 10 1 et des arts de la rue 4 Si la programmation en direction des familles et des adultes progresse d une centaine de repr sentations notamment en mati re de cin ma et d humour le nombre de spectacles pour le jeun
49. ment des agents et de leurs familles Les adminis trateurs de la CCAS ne sont plus lus au suffrage direct mais d sign s par les f d rations syndicales dont les choix sont ent rin s par le minist re de tutelle Ce dernier refuse Marcel Paul comme administrateur de la CCAS La situation est bloqu e La reprise de la gestion des activit s sociales des gaziers et lectriciens par leurs repr sentants syndicaux n intervient qu au 1 janvier 1964 Ren Le Guen ing nieur GDF responsable des cadres CGT des deux entreprises devient pr si dent du conseil d administration de la CCAS En 1972 la CCAS et le Comit de coordination des CMCAS cr ent l Iforep Institut de formation de recherche et de promotion afin d assurer les besoins en formation de leurs personnels et de l encadrement des centres de vacances et de loisirs Un ma tre mot solidarit Le r seau issu des uvres sociales est imm diate ment tendu et renforc Tout en augmentant ses capacit s d accueil dans les colonies pour enfants la CCAS organise ses premi res vacances pour les retrait s rend accessibles les vacances d hiver aux familles En 1965 les premi res biblioth ques sont install es dans les maisons familiales En 1968 les s jours longs d hiver con us pour rompre tempo rairement l isolement des personnes g es sont cr s En 1970 une premi re exp rience d int gration d enfants en situation de handicap est men e
50. nt Hors Jeu de Jafar Panahi en pr sence du r alisateur qui remporte ensuite l Ours d argent au Festival de Berlin 26 dition du Festival international du film d Amiens du 10 au 16 novembre 2006 Ce festival propose de mieux d couvrir les cin mas du monde notamment le cin ma africain et le cin ma du Sud le cin ma des ma tres comme celui de nouveaux r alisateurs En coop ration avec la CMCAS d Amiens la CCAS propose des tarifs pr f rentiels et plusieurs centaines de places gratuites pour une s ance parents enfants le samedi 11 novembre 2006 dans les locaux de la maison de la Culture ainsi que pour le cin ma concert Verdun vision d histoire Allez Yallah r alis par Jean Pierre Thorn est projet au cours d une soir e coorganis e par la CCAS et la CMCAS d Amiens en pr sence de Jean Pierre Thorn et de Jean Jacques Beineix 23 CCAS RAPPORT D ACTIVIT S 2006 2007 24 CCAS RAPPORT D ACTIVIT S 2006 2007 2 dition du Festival Jamais trop tard pour bien voir du 22 novembre au 5 d cembre 2006 en le de France Paris Seine Saint Denis Yvelines et du 29 novembre au 12 d cembre 2006 en province Nantes Lyon Chaumont Charleville Mezi res La CCAS soutient ce festival en faveur du cin ma ind pendant 19 dition du Festival Premiers Plans d Angers du 19 au 28 janvier 2007 Ce festival singulier a pour objectif de r v ler de nouveaux r alisateurs europ ens de mettre en valeur l
51. ntions et des parte nariats pour am liorer les services rendus ses b n ficiaires et aux patients qui consultent dans ses centres de sant Il s agit de g n rer des acti vit s nouvelles de d velopper des activit s existantes et une offre de soins la plus riche possi ble de former le personnel tout en veillant l quilibre financier Le CNS Centre national de sant Un partenariat lie l Union des Mutuelles d le de France Umif et la CCAS propos du Centre national de sant CNS La direction du CNS est d sormais assur e par l Umif en collaboration avec la CCAS Ce partenariat a pour objectif le renouvellement de l offre de soins en ouvrant des consultations sp cialis es en cardiologie et derma tologie en renfor ant les consultations ophtal miques et dentaires Trois cabinets dentaires suppl mentaires devraient voir le jour l exercice prochain ainsi qu un cabinet d implantologie H pital Saint Louis Le CNS et le service de dermatologie de l h pital Saint Louis s appr tent travailler de concert partir de novembre 2007 deux cabinets de derma tologie seront disponibles Ils seront anim s par des attach s de l h pital le cabinet actuel devenant une salle r serv e aux petites interven tions chirurgicales Des travaux d am nagement sont en cours dans la salle de st rilisation notam ment Le partenariat avec Saint Louis vise soulager les services d un
52. ousset Philippe Rollant F d ration CGT FO Patrick Caron Alain Morel F d ration CFE CGC Patrick Cuffet 56 CCAS RAPPORT D ACTIVIT S 2006 2007 Membres suppl ants F d ration CGT France Lyse Bagassien Christophe Baldes Jean Luc Bordes Jo l Capra Yannick David Jo l Edoml Christian Langeois Jean Lavielle Pascal Lazarre Fr d ric Servet Marcel Viard F d ration CFDT Anne Marie Fran ois Maxime Le Ru Vincent Nizart Fr d ric Tattu F d ration GGT FO Roger Corai Martine Pezet F d ration CFE CGC Bruno Le Bivic Commissions d activit s r gionales Auvergne Ren Casilla Bretagne Andr Guillore puis Jean Fran ois Coulin Est Christian Bize Languedoc Roussillon Midi Pyr n es Michel Mas Normandie Pays de Loire Francisco Gavira Moreno Paris Nord R my Marc Provence Alpes C te d Azur Josette Pelissier Rh ne Alpes Didier Garnier Sud Ouest Alain Belly Union r gionale Corse C sar Fazzini Commissions nationales S jours adultes et familles Philippe Daguerre S jours jeunes Micha l Fieschi quipements appels d offres patrimoine Alain Morel Sant Handicap Henri Brusq Activit s internationales velyne Valentin Information communication Jean Pierre Guyon puis Jean Claude Dougnac Encadrement des s jours formation socio ducative Jo l Pousset Action culturelle et contenu des activit s sociales Fiore d Ascoli Activit s sportives
53. pe aviaire Salari s des activit s sociales notamment dans le secteur de la restauration et vacanciers doivent tre inform s des pr cautions prendre et des comportements adopter en cas de pand mie par les responsables de centre Un quatre pages est donc dit en juillet 2006 en pleine p riode rouge afin de toucher un maximum de b n ficiaires Le processus d information et de sensibilisation qui a commenc bien avant cette date est poursuivi l chelle nationale toujours avec la participation des CMCAS Le 8 novembre 2006 une r union nationale d information est organis e avec le concours de l Institut National de pr vention et d ducation pour la sant Inpes Une cellule de veille reste en alerte Klopobek un jeu ducatif Klopobek dynamite le jeu des sept familles Ce jeu de cartes est le premier jeu de pr vention du tabagisme destination des 6 8 ans et 9 11 ans Propos sur deux centres de vacances lors de l t 2006 il a pour but de se d contaminer en se d barrassant des neuf tribus de Klopobek pr tes nous pourrir Chaque carte illus tre l un des m faits d au tabac Les 104 cartes du Klopobek utilisent un graphisme et un langage dr le et d jant pour reprendre le vocabulaire de leurs quatre cr ateurs dipl m s de Sciences Po Paris et de l Essec r unis au sein de l entreprise Cavernamuth sp cialis e dans la cr ation d actions de pr v
54. pour la CCAS avec des actions importantes engag es pour davantage donner corps aux valeurs des activit s sociales l h ritage de l ducation populaire notamment dans le choix confirm de faire de l acc s la culture l his toire et l art l une des cl s du d veloppement humain l engagement de la CCAS dans l conomie sociale et solidaire C est aussi au cours de cet exercice qu un conflit social secoue l organisme Un conflit qui est l occasion de constater les difficult s impliquer les salari s dans les volutions leur permettre d tre r ellement acteurs du changement Le projet qualit nait de ce constat cherchant faire du savoir et de la volont des salari s les outils de l am lioration de la qualit des services qu ils soient destin s aux b n ficiaires ou aux struc tures internes La Mission responsabilit sociale et environ nementale est cr e pour impulser dans nos actes notre engagement social et notre engage ment en faveur de l environnement et f d rer toutes les propositions et actions issues de la cr ativit des personnels C est galement au cours de cet exercice que sont mis en place la commission des March s et le Service achats la nouvelle organisation du syst me d information de toutes les activit s sociales Autant d volutions qui n cessitent un dialogue social renforc m ticuleux parfois diffi cile conjuguer av
55. purement technique de la dimension fonctionnelle et applicative du syst me d information Clarifier les processus D o la cr ation de deux entit s l une charg e de la conception globale du syst me d information pratiquant une approche d urbanisation et visant faire merger un sch ma directeur global Thierry MOREL CCAS garantissant la coh rence transverse de l ensemble l autre charg e de la conception des applications appliquant des m thodes d architecture applica tive et visant construire des applications infor matiques interop rables fiables et volutives Cette r organisation est galement l occasion de clarifier les processus d cisionnels et les proces sus budg taires d am liorer le processus projet et la gestion de la sous traitance de mettre en place les conditions d une v ritable politique de s curit informatique TAO tarification affectation offre Le projet TAO renforce une politique solidaire qui favorise le d part en vacances du plus grand nombre possible de b n ficiaires Il s agit d adapter la tarification de nouvelles cat gories salariales de r quilibrer cette grille en proposant d une part une tarification proportionnelle aux revenus et d autre part une tarification de r f rence pour chaque s jour avec des variations possibles allant de 10 50 terme le co t de revient d un s jour devrait tre inf rieur au co t de r
56. r glementation et litiges Bruno Le Bivic March s Philippe Daguerre Animateurs des groupes de travail Personnes handicap es Droits et Moyens la s paration Louis Paredes Restauration m ridienne Jean Luc Borde Prenez le relais Valorisation des Acquis Jo l Pousset Commerce quitable Philippe Daguerre Personnes mobilit r duite Alain Morel e e 1 Direction g n rale Directeur g n ral Olivier Frachon Directeur g n ral adjoint Jacques Olivier Directrice ex cutive en charge des ressources humaines Anne Lacerna Directrice ex cutive en charge de l aide l exploitation Fran oise Simonot Directrice ex cutive en charge de la qualit Marie Christine Dessalle Directeur financier Fr d ric Bauge Directeur ex cutif strat gie tude du d veloppement et de la qualit Alain Peuch Directeur ex cutif en charge du conseil juridique des assurances et des affaires immobil res Jean Guy Fabri Directeur ex cutif en charge du syst me d information Bruno Ginoux Attach au Directeur Robert Voisard Direction r gionale DR Auvergne Michel Nicola Bretagne Viviane Tertiaux Est Monique Gallon Languedoc Roussillon Midi Pyr n es G rard Rost Normandie Pays de Loire H l ne Massi ye puis Hugues Savariaud Paris Nord Marie Christine Dessalle puis H l ne Massi ye Provence Alpes C te d Azur Christian Galatrie Rh ne Alpes Mouloud Mahroug
57. ratique du sport sur les lieux de vacances Randonn es activit s nautiques remplissent souvent une partie du planning des activit s dans les centres Des s jours lors d v nements sportifs le semi marathon Marseille Cassis sont organis s durant cet exercice De m me des s jours th me autour de pratiques sportives golf escalade et via ferrata randonn e ski karting sont pr sent s dans le catalogue vacances adultes et familles Le CMS situ avenue Richerand Paris est ouvert tous les b n ficiaires des activit s sociales ouvrants et ayants droit pour des visites sp cifiques de pr vention Non prises en compte par la S curit sociale elles sont financ es par la CCAS Les m decins du CMS proposent une s rie de fiches pratiques t l chargeables sur le site ccas fr pour se remettre au sport sans faire d erreur Des fiches sur la di t tique la remise en forme le programme sportif pour le Cross Country sont en ligne la disposition de tous les int ress s 27 CCAS RAPPORT D ACTIVT S 2006 2007 28 CCAS RAPPORT D ACTIVIT S 2006 2007 Six millions de repas sont servis dans les restau rants m ridiens d entreprise 119 restaurants propres la CCAS et 6 restaurants conventionn s durant l exercice Parall lement 4 restaurants ferment leurs portes dont celui de la tour d Issy 92 qui servait entre 500 et 600 repas par jour Cette seule fermeture entra ne une baisse de production e
58. s besoins des n gociations avec les organisations syndicales sont engag es elles portent sur le maintien dans l emploi des salari s handicap s Contrats de professionnalisation Vingt sept contrats de professionnalisation sont initi s lors de l exercice 2006 2007 Ils concernent des domaines aussi vari s que le patrimoine la comptabilit l animation les ressources humaines l informatique l entretien la restaura tion Les personnes en contrat de professionnali sation sont suivies par un tuteur pour lequel un dispositif de formation est mis en place Un projet de la direction r gionale Paris Nord a permis en 2006 onze femmes de la banlieue parisienne choisies en lien avec l ANPE de s engager dans un contrat de professionnalisation et d obtenir pour neuf d entre elles le titre AFPA de cuisini re Ergonomie et restauration Entre juillet 2006 et f vrier 2007 une ergonome travaille dans 14 restaurants de la DR Paris Nord tablir un tat des lieux des conditions de travail du personnel Cet tat des lieux fait suite une demande syndicale concernant des probl mes de mat riels et de locaux ne correspondant plus aux besoins actuels Pour effectuer l analyse de l activit l ergonome commence par une journ e d immersion dans un restaurant afin d identifier les diff rents postes et l organisation du travail Elle m ne ensuite des entretiens collectifs et individuels avec les agents leur
59. s chez les adolescents et les pr adolescents le d pistage pr coce du cancer du sein la pr vention des risques domestiques l accompagnement des b n ficiaires expos s l amiante la compr hen sion et la pr vention des conduites addictives alcool tabac cannabis anxiolytiques la sant dans l assiette le lien social sant des personnes g es Les crit res de choix reposent sur les besoins exprim s par les agents le mal tre au travail l exposition l amiante des campagnes de sant publique le d pistage du cancer du sein des campagnes de pr vention deux enfants d c dent chaque jour d un accident domestique des comportements remarqu s dans les centres de vacances la sant dans l assiette avec les troubles du comportement alimentaire La question du lien social et de la sant des personnes g es interroge particuli rement les organismes sociaux Le nombre de b n ficiaires g s de plus de 70 ans progresse et avec les situa tions d isolement et la perte de l autonomie physique et ou psychique Au d c s d un ouvrant droit le conjoint survivant perd souvent le lien avec la CMCAS et la SLV Ces situations l gitiment la mise en place d un r seau solidaire compos d agents b n voles mobilis s pour effectuer des visites au domicile et maintenir les liens de la personne avec l environnement social Les partenaires du r seau sant La CCAS d veloppe des conve
60. s constitu e uniquement de marins Dress sur les quais du Crouesty un chapiteau abrite un groupe d associations partenaire du Challenge Au c t du comit breton d lectriciens sans fronti res du Secours populaire du Mouve ment de la paix la boutique quitable Ekit r install e Lorient depuis octobre dernier se fait une place en duo avec Soleil indigo Les septi mes Rencontres nationales et interna tionales d checs ont lieu du 26 octobre au 2 no vembre 2006 Elles rassemblent pr s de 600 joueurs dont une cinquantaine de Ma tres internationaux Six des plus jeunes GMI de tous les temps dont certains g s d une quinzaine d ann es disputent le Master nouvelle vague Ce tournoi de haut niveau est parrain par le champion du monde Anatoly Karpov ambassadeur de l Unicef La CCAS accueille les phases finales du cham pionnat de France inter comit s d entreprise et les finales nationales CMCAS Plus de 400 joueurs se pr parent le 24 septembre 2006 dans neuf villes et CMCAS La Rencontre nationale 2006 des sports a riens des lectriciens et gaziers se tient du 23 au 26 ao t 2006 en Aveyron La grande famille de l Aneg est accueillie par la CMCAS de Rodez Plus de 250 personnes s initient qui au parachutisme en tandem ou au vol voile qui monter dans un avion de tourisme Les a romod listes profitent de ce rassemblement pour pr senter leurs activit s La CCAS cherche d velopper la p
61. s donn es quantitatives et trente au recueil des donn es qualitatives l identification de besoins r currents L analyse quantitative r v le une perception fluctuante du handicap Lorsque la perception est Fotolia d favorable elle repose essentiellement sur deux motifs la charge de travail suppl mentaire fournir par les collaborateurs de la personne handicap e afin de compenser son inaptitude une ex cution enti re de sa mission profession nelle l apport irr gulier des collaborateurs en situation de handicap l effort collectif de l quipe souvent invoqu comme source d un manque de confiance et de fiabilit entra nant un appauvrissement des missions confi es Cette analyse qualitative effectu e aupr s des acteurs concern s direction des ressources humaines cadres op rationnels lus syndicaux CHSCT collaborateurs directs des travailleurs handicap s permet d identifier des besoins r cur rents Elle permet galement d informer au sujet du cadre l gal de l emploi des travailleurs handi cap s des sp cificit s du handicap psychique et du handicap d aux maladies invalidantes Elle permet aussi d informer au sujet de la mise en place d une politique de reclassement profession nel interne plus grande chelle et d une conti nuit organisationnelle dans la gestion des carri res des agents handicap s entre les diff rents chelons d cisionnels Sur la base de ce
62. s temps changent La guerre froide scelle d finitivement les d saccords id ologiques et les attaques contre le CCOS deviennent l gion Gabegie scandaleux privil ges entend on Le 10 octobre 1950 un d cret r organise EDF et GDF sur une base r gionale Cette disposition qui ne sera jamais appliqu e sert de pr texte l clatement du CCOS en une vingtaine de conseils r gionaux et les directions des entreprises exigent d une part la r int gration dans leur service d origine des agents d tach s vers les uvres sociales d autre part le licenciement du personnel non statutaire embauch par le CCOS Devant le refus du CCOS le gouvernement le dissout le 17 f vrier 1951 Les directions d signent alors un d l gu provisoire charg de g rer les uvres sociales Un nouveau d cret le 3 f vrier 1955 restitue au personnel des IEG la gestion de leurs activit s sociales Le CCOS devient CCAS le comit de coordination des CMCAS est cr Le montant de la somme pr lev e sur les ventes d nergie hors taxe est ramen de 1 minimum 1 maximum les charges de cantine ainsi que les d penses li es l action sanitaire et sociale rel vent d sormais du 1 Le Comit de coordina tion r partit le fonds du 1 entre les CMCAS et la CCAS d finit la r glementation mutualiste les r gles comptables labore des recommandations afin d am liorer et de maintenir l galit de traite
63. stim e 120 000 repas Les fermetures de restaurant les restructurations des services et des unit s EDF et Gaz de France les suppressions d emploi tiennent une bonne place dans la dimi nution de la production de repas Thierry MOREL CCAS Produits biologiques R pandue dans toutes les assiettes de toutes les soci t s occidentales la malbouffe de l agro business nourrit certes moindre frais mais au prix de l apparition de nouveaux d s quilibres ou de l accentuation de plus anciens risques allergiques d multipli s nette diminution des vari t s cultiv es suppression de l agriculture vivri re et appauvrissement des populations paysannes Dans ses centres de vacances ses restaurants de loisirs et bient t ses restaurants m ridiens la CCAS promeut le d veloppement d une autre alimentation r alis e partir de produits biologiques issus de l agriculture locale Agriculture locale La premi re approche commence au d but des ann es 2000 port e par le secteur Pyr n es Agenais qui organise des rencontres entre les producteurs bio du d partement des Hautes Pyr n es et les vacanciers du centre de Saint Lary Au cours de l t 2001 des repas th me sont organis s par des agriculteurs locaux autour des produits du terroir et issus de l agriculture biologique viande bovine et l gumes du jardin Puis la CMCAS de Pau prend langue avec le GAB 65 le Groupement des agriculteurs
64. teur d couvre photos films chansons de l poque L une d elles voque les premi res vacances organis es par le CCOS et les acquis de 1946 Pour toucher un large public l exposition est ouverte tous Elle insiste moins sur le texte que sur les objets la couleur le son l ann e 1936 n est pas une suite de discours et de proclamations mais un mouvement social un tat d esprit enracin dans une culture populaire ouvri re et urbaine C est cette atmos ph re qu il s agit de faire revivre pour comprendre l ampleur des chocs suscit s 49 CCAS RAPPORT D ACTIVIT S 2006 2007 50 CCAS RAPPORT D ACTIVIT S 2006 2007 CHARTE DU D VELOPPEMENT DURABLE SOCIAL ET SOLIDAIRE DE LA CCAS La CCAS entend orienter ses activit s selon les principes d action contenus dans cette charte adopt e par son conseil d aministration en juin 2006 Un monde commun o s vissent de nombreuses in galit s Notre Terre commune abrite d sormais plus de 6 milliards d tres humains La pauvret et le d nuement du plus grand nombre y c toient la richesse et l opulence d une infime minorit Aucun continent aucun pays n est pargn des degr s divers cette fracture tragique dans les potentialit s de d veloppement humain se retrouve au niveau global comme au niveau local Jusqu pr sent tous les mod les de soci t ont chou am liorer les conditions de vie des populations Sous l empris
65. tog r e peut elle et doit elle exter naliser sa production ou la poursuivre Quelle restauration pour les agents des IEG qui ne disposent pas d un restaurant CCAS port e de leur lieu de travail Le co t de revient global d un repas Elise REBIFF CCAS RESTAURATION DES MENUS DIFF RENTS DANS LES ASSIETTES e UGI i C COUFFINEAL Commerce quitable Tous les programmes mis en place durant l exer cice pr c dent restent d actualit Les directives 2005 concernant l accueil des b n ficiaires dans les centres de vacances touchent d sormais une majorit de centres leur arriv e les familles peuvent se rafra chir et se restaurer en d gustant des produits issus du commerce quitable Toujours sur les centres de vacances des initia tives de promotion de ces produits sont r guli re ment organis es Des op rations de sensibilisation sont confi es entre autre l Association science technologie soci t ASTS qui r alise des journ es d animation Parmi les produits particuli rement appr ci s des agents on peut citer la truffe en chocolat dont les produits de base sont import s d quateur et d Italie par Andines l un des partenaires de la CCAS avec Solidar monde Le sucre de canne cristallis qui intervient hauteur de 72 dans la composition du produit est originaire de la province de Pinchincha en quateur fabriqu par les paysans de la coop r
66. tue une forme originale d aide la cr ation Les artistes retenus sont re us au sein des s jours de vacances de la CCAS Ils disposent ainsi d un lieu de cr ation tout en b n ficiant de la pr sence d un public Pendant le temps privil gi de la naissance de l uvre les quipes artistiques l vent le voile sur le travail concret de la cr ation En retour le regard du public influe modifie parfois les choix Le montant moyen d une aide la cr ation atteint 7 000 euros Le lt N amp 2 ui Th tre deux aides la cr ation En partenariat avec le Festival In d Avignon 2006 la CCAS contribue la production du spectacle Faut qu on parle d Hamid Ben Mahi et Guy Alloucherie pr sent du 9 au 14 juillet 2006 la Chapelle des P nitents Blancs La Compagnie Th tre et Figures pr sente son spectacle musical contemporain Soldat Joseph matricule 2 459 cr par Laurent Bancarel en r sidence Capbreton du 10 juillet au 20 ao t 2006 Durant ce laps de temps 20 heures d ateliers musicaux de chant et de manipulation de marionnettes sont organis es pour les vacanciers Arts de la rue et arts de la piste une aide la cr ation La compagnie Cabas travaille avec la CCAS partir de son spectacle intitul Koulouskout en langue arabe mange et tais toi Le propos consiste restituer l histoire sous de multiples formes la danse illustre la fluidit le m t ch
67. vre d Arras 1 mai 2006 En partenariat avec la CMCAS de B thune Arras qui a nou depuis plusieurs ann es des contacts avec l association Col res du Pr sent cette manifes tation a pour vocation de promouvoir l criture et la litt rature d expression populaire et de lutter contre l exclusion culturelle Pour l dition 2006 le Salon d Arras renforce son audience en d cer nant un prix de litt rature populaire et de critique sociale Le partenariat se traduit par un soutien Muhidine Timour auteur de l ouvrage Du Nord cru Une rencontre est organis e la m diath que d Arras sur le th me Les Robins des bois de l nergie en pr sence de l auteur Sophie B roud 9 dition du Printemps des po tes du 5 au 18 mars 2007 Cette manifestation soutenue par le Minist re de la Culture et de la Communication a pour th me Lettera Amorosa Le po me d amour titre d un po me de Ren Char dont on comm more le centenaire de la naissance N o N N a SL gt O lt 6 GE O Q Ds lt e n lt Q QO O N 26 CCAS RAPPORT D ACTIVIT S 2006 2007 D tente et convivialit au c ur des pratiques sportives y compris lors des comp titions Plus de 3 000 agents participent cette ann e aux neuf rencontres nationales sportives propos es par la CCAS et les CMCAS Cependant les activit s sportives ne se limitent pas ces rencontres Des dizaines de m

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