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Rapport - La Documentation française

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1. Ecole 41 4 1 Lyc e d enseignement g n ral et 46 0 48 40 Lyc e professionnel 54 8 i 56 Non significatif Inspection acad mique 30 16 ll 30 Total 46 48 35 Base ensemble des enseignants et non enseignants Dans l enseignement adapt 83 des enseignants et non enseignants interrog s exercent en SEGPA le solde exer ant en EREA Lanalyse du taux de conflictualit par type d tablissement d taill met en vidence une croissance des taux selon le public accueilli Le taux est le plus faible pour les coles 41 sans diff rence significative entre la maternelle et l mentaire il est lev en coll ge 52 et lyc e 49 Au sein m me des lyc es on observe de fortes variations avec un cart de 8 points entre les lyc es d enseignement g n ral et technologique d une part et les lyc es professionnels d autre part Selon le climat de l tablissement Au del du type d tablissement on doit souligner que le crit re le plus corr l avec les taux de conflictualit est celui du climat de l tablissement tel que d crit par la personne interrog e Tr s logiquement meilleur est le climat plus faible est le taux de conflictualit Taux de diff rends entre 2008 et 2011 selon le climat de l tablissement tel que d crit par la personne interrog e Satisfaisant M diocre IEx crable 73 Non signific
2. Il appara t qu actuellement les donn es collect es par les services statistiques de l tat ne sont exploit es et diffus es que par des magazines priv s d information ReMEDIA 11 04 Egaliser l acc s aux concours d ing nieurs Afin de limiter le nombre des redoublements en seconde ann e pr paratoire scien tifique le ministre charg de Enseignement sup rieur a autoris les quatre grandes banques organisatrices des concours d entr e en coles d ing nieurs faire b n ficier d une bonification de 30 points les l ves se pr sentant pour la premi re fois appel s 3 2 alors que les redoublants de maths sp sont dits 5 2 ReMEDIA 11 05 Favoriser la mobilit entre coles de commerce Des r clamations r centes font appara tre des obstacles la mobilit entre coles de commerce ou de gestion En effet l valuation de la p riode de stage peut n tre parfois d finitivement valid e que six mois apr s la fin de l ann e universitaire janvier ou f vrier N 1 Ainsi l tudiant ne peut jamais exciper de l obtention des 60 ECTS n cessaires pour solliciter son inscription dans une autre cole au moment opportun juin juillet N Le m diateur demande la DGESIP de v rifier s il ne s agit pas l d un comportement plus li la captation de client le que r pondant des imp ratifs d ordre p dagogique et d examiner si des mesures pourraient tre prises Le dipl me d
3. d autres Masters Ceci les conduit multiplier les candidatures titre de pr caution aupr s de nombreuses universit s souvent en aveugle avec un co t de prospection non n gligeable pour les tudiants frais de constitution des dossiers photocopies affranchissements d placements entretiens devant des jurys Ces frais repr sentent une barri re sociale car ils ont un co t conomique important et parfois dissuasif Un recteur chancelier des universit s a accept d tre saisi en appel par un tudiant qui n avait pas trouv d inscription en M2 mais la condition que les d marches faites aupr s des diff rentes universit s fran aises aient t vaines Un recensement des formations Master disposant encore de places disponibles devrait faciliter les candidatures Cette centralisation mutualis e des capacit s d accueil non encore satur es faciliterait les r orientations Elle aurait le m rite de diminuer les candidatures multiples les d marches inutiles et l encombrement des commissions d admission Le m diateur sugg re qu une tude de faisabilit soit faite sur la base de l exp rience acquise avec le logiciel d orientation admission post bac dit APB La proc dure APB est celle qui permet aux futurs bacheliers d exprimer par internet des v ux d inscription hi rarchis s pour leur entr e dans l enseignement sup rieur Cette proc dure pourrait tre mise en place progressivement p
4. dobtention le dipl me sanctionne un niveau correspondant l obtention de 120 cr dits europ ens au dela du grade de la Licence d acc s pour tre inscrits dans les formations conduisant au dipl me de Master les tudiants doivent justifier selon l article 5 de l arr t d un dipl me national conf rant le grade de Licence dans un domaine compatible avec celui du dipl me national de Master Mais la notion de domaine appara t tellement vaste qu elle peut conduire des d cisions non motiv es et contestables tardives et en contradiction avec la notion de plein droit C est alors le parcours du combattant pour l tudiant L exemple suivant para t significatif Une tudiante titulaire de la Licence g n rale Sciences Technologies Sant LST option Biologie Sant demande son inscription en M1 Biologie Sant sp cialit microbiologie immunologie ou en M1 Biologie cellulaire Physiologie et Pathologie Ses deux demandes sont refus es pour pr requis insuffisants Elle saisit en juillet le m diateur mais le service de la scolarit ne peut tre saisi avant septembre celui ci confirme alors le refus mais sans pr senter la demande au responsable de la formation et sans joindre aucun enseignant L tudiante rencontre alors trois professeurs qui rejettent ses demandes compte tenu des capacit s d accueil lui conseillant de doubler sa derni re ann e de Licence ou de postuler pour d autres mas
5. professionnelle doivent tre mieux trait s dans le cadre des mutations Le mouvement a lieu dans un cadre contraint de possibilit s d affectation qui fait que le premier non entrant est toujours insatisfait La DAJ mentionne que l article 60 du statut g n ral des fonctionnaires doit tre respect et que le bar me n a qu une valeur indicative Il est d s lors possible de s exon rer de celui ci pour traiter au mieux une situation qui le requiert ReMEDIA 10 10 tudier la possibilit de proc der certains largissements des champs disciplinaires Certaines disciplines sont caract ris es par le faible nombre de leurs effectifs enseignants Cette situation conduit r duire fortement les possibilit s de mutation voire rendre la mutation impossible ReMEDIA 10 11 Autoriser les enseignants effectuant un remplacement dans une autre discipline muter dans cette discipline Les enseignants qui faute de poste ouvert dans la discipline au titre de laquelle ils ont amp recrut s effectuent des remplacements dans une autre discipline ne sont pas pour autant autoris s obtenir une mutation dans cette discipline de remplacement 108 D bat lors du comit de suivi S agissant de la question de l largissement des champs disciplinaires le secr taire g n ral mentionne que le contexte r glementaire pourrait tre amen voluer offrant ainsi de nouvelles possibilit s Le directeur adjoint du
6. qu ils sont all s d poser au commissariat le plus proche Les autres s insurgent contre une institution qui n a pas su organiser correctement la tenue d un examen D autres encore d noncent les fraudes et demandent r paration Les familles insistent aupr s du m diateur sur les cons quences tr s pr judiciables pour des tudiants destin s entrer sans d lai dans la vie professionnelle Le 28 juin au soir environ 1 100 messages parviennent la m dia tion dont certains sont envoy s plusieurs fois et dans les jours qui suivent environ 700 lettres de familles ou d tudiants explicitant leur message Le m diateur estime alors d tenir suffisamment d informations pour tablir un tat des lieux et d livrer une analyse compl te de la situation aux fins de d cision par la ministre La solution privil gier doit tre quitable entre les candidats sur tout le territoire elle doit viser r tablir l galit de traitement entre les candidats des diff rents centres d examen les r concilier ainsi que leurs familles avec l institution et pr server l essence m me du BTS qui est d tre un dipl me ouvrant l emploi Or plus de 1 000 candidats ont t finalement emp ch s de composer Il est revenu la ministre au regard de cette expertise du dossier de prendre la d cision utile Ce fut celle de faire passer l preuve nouveau au SIEC en assurant son bon d roulement en prenant toutes les mesu
7. tat des r clamations trait es en 2011 10752 dossiers R clamations en attente de d cision de l administration au 31 12 11 R clamations en cours d instruction au 31 12 11 Dossiers de r clamations cl tur s en 2011 118 L origine des r clamations 31 des r clamations il s agit de celles qui ont t cl tur es de fa on d finitive en 2011 manent des personnels de l ducation nationale et de l enseignement sup rieur les usagers l ves tudiants parents repr sentant 69 des r clamations Tableau n 2 Origine des r clamations cl tur es en 2011 2011 En du total volution sur volution Norde des dossiers un an depuis 2000 PERSONNELS Personnels enseignants non titulaires 206 8 12 Personnels non enseignants non titulaires 174 7 18 total personnels non titulaires 380 14 14 Personnels titulaires TOR techniques et administratifs cat gorie B et C 220 8 H Personnels titulaires ouvriers techniques et administratifs cat gorie A 104 4 6 Personnels d inspection et de direction 93 4 48 Personnels sociaux et de sant 40 2 18 Personnels deduction de documentation et d orientation 33 1 18 total personnels titulaires non enseignants 490 191 2 Enseignants titulaires du premier degr public 438 17 18 Enseignants titulaires du second degr public 1058 40 16 Enseignants titulaires du sup rieur pu
8. 14 Dans le pr sent rapport le m diateur a particuli rement concentr ses r flexions dans deux domaines il pr sente et commente les r sultats les plus significatifs d une enqu te confi e a un op rateur ext rieur portant sur la conflictualit l ducation nationale tant du point de vue des parents d l ves que des personnels cf Premi re partie au vu des r clamations re ues et en s appuyant sur l expertise du r seau des m diateurs il propose galement une analyse de la r forme du deuxi me cycle des tudes universitaires d bouchant sur la d livrance du Master et envisage des pistes d am lio ration gr ce une meilleure information des tudiants et une plus grande transparence des proc dures cf Deuxi me partie 15 Premiere partie Les diff rends l ducation nationale vus par les parents d eleves et les personnels Parents et enseignants se disent tr s attach s a l cole de la R publique Ainsi Venqu te r alis e en mai 2011 sur les Frangais les valeurs et le bien commun par l institut Montaigne montre que pour plus de sept Fran ais sur dix l cole 71 vient juste apr s les associations 79 pour v hiculer des valeurs positives pour la soci t fran aise bien avant les citoyens 66 les artistes 62 les entreprises 54 les sportifs 43 les syndicats 39 les institutions religieuses 38 et les responsables politiques 15
9. La plupart des personnels qui adressent une r clamation aux m diateurs sont des enseignants titulaires ils repr sentent 67 des dossiers pr sent s par les personnels voir tableau n 2 120 Graphique n 6 R clamations pr sent es par des personnels Personnel non titulaire 14 3 ree Personnel titulaire non enseignant Personnel enseignant titulaire Le nombre des r clamations adress es au m diateur par les usagers de l ducation nationale et de l enseignement sup rieur progresse lui nettement ann e apr s ann e la progression est encore de 24 par rapport l an dernier le nombre des dossiers ayant presque quadrupl par rapport l ann e 2000 On peut penser que cette augmentation r sulte pour une bonne part de ce que l existence du m diateur est chaque ann e un peu mieux connue des parents d l ves et des tudiants Parmi les usagers qui saisissent le m diateur la moiti 52 sont des l ves ou des parents d l ves des tablissements publics du second degr voir tableau n 2 Les r clamations pr sent es par des usagers de l enseignement sup rieur continuent d aug menter et atteignent 25 des r clamations d usagers Graphique n 7 R clamations pr sent es par des usagers Divers entreprises tablissements priv s tablissements publics 1 degr tablissements publics d enseignement sup rieur Etablissements publics 214 de
10. Universit 34064 Montpellier cedex 2 T l 0467914649 1 Fax 0467607615 mediateur ac montpellier fr Nancy Metz Henri Sidokpohou Fran ois Dietsch Lyc e Arthur Varoquaux rue Jean Moulin BP 10049 54510 Tomblaine T l 0383298557 Fax 0383332708 ce mediateur ac nancy metz fr Nantes Achille Villeneuve Guy Renaudeau Rectorat 4 chemin de la Houssini re BP 72616 44326 Nantes cedex 03 T l 0240373711 Fax 0240 37 37 00 mediateur ac nantes fr Nice Anne Radisse Jean Philipe Cante Rectorat 53 avenue Cap de Croix 06181 Nice cedex 02 T l 0493 537243 Fax 0493537244 mediateur academique ac nice fr Orl ans Tours Jean Paul Lamorille Rectorat 4 rue Marcel Proust B timent C 45000 Orl ans T l 02 38 7942 01 mediateur ac orleans tours fr Paris Marl ne Celermajer T l 01404620 36 Claude Boichot T l 0140462267 Michel Coudroy T l 01404623 40 Rectorat 47 rue des coles 75230 Paris cedex 05 Fax 0140462343 mediateur acad ac paris fr Poitiers Ren e Cerisier Rectorat 22 rue Guillaume VII le troubadour BP 625 86022 Poitiers Cedex T l 061267 3594 mediateur ac poitiers fr Reims Jean Marie Munier Rectorat 1 rue Navier 51082 Reims cedex T l 0326056805 Port 0630967892 Fax 0326059995 mediateur ac reims fr Rennes Andr Quintric Josiane Ballouard Rectorat 96 rue d Antrain CS 10503 35705 Rennes cedex 7 T l
11. coca LOE niquement avec d autres interlocuteurs 3 4 Proportion 72 80 84 des enseignants du second degr sont personnellement impliqu s dans le diff rend portant sur des questions scolaires et l ont g r avec le r clamant et d autres personnes Un tiers des enseignants du premier degr n taient pas personnellement impliqu s dans le diff rend et sont cependant intervenus pour aider le g rer R pondre aux inqui tudes des parents g rer au mieux les probl mes de disci pline et de mani re plus g n rale am liorer les relations parents enseignants n est pas facile car le m tier d enseignant tel qu il est actuellement isole trop souvent Or si un professeur est seul dans sa classe il n est pas bon qu il se trouve seul face aux parents d l ves Construire du collectif peut tre d un grand secours pour faire face aux probl mes li s la gestion de la classe Le dialogue avec les parents d l ves a tout y gagner s il s appuie sur une approche coll giale celle de l quipe p dagogique largie aux diverses expertises des autres acteurs qui ne doivent plus tre concurrentes mais compl mentaires Les parents comme le montrait le tableau pr c dent sont tent s de reprocher aux enseignants leurs absences et le manque de remplacement alors que ceux ci n en sont pas responsables Ils ont en effet un m tier stressant 14 des personnels de l duca tion nationale se disent en
12. il pouvait am nager ses horaires comme le lui permettait sa reconnaissance de travailleur handicap Au del de l tude des r clamations individuelles le m diateur se doit aussi d observer le fonctionnement de l institution celui des diff rents m tiers dont le m tier d enseignant Le m tier est devenu plus complexe car diff rentes tensions comme le font remonter toutes les enqu tes sont l uvre Tensions exerc es par les parents d abord qui esp rent en l ducation nationale et comptent sur chaque professeur pour pr parer et conduire aux dipl mes gage d une entr e plus facile dans la vie professionnelle ten sions des responsables qui souhaitent des r sultats sans pouvoir les d finir cherche t on valuer le savoir transmis ou le savoir regu Tensions videntes entre l id e que se fait un professeur de son m tier des valeurs du p dagogue id al et des conditions de l exercice du m tier situation qui est cause de bien des d boires Tensions entre les demandes diverses d valuation formul es par les parents et par l institution Il serait int ressant d associer ces deux demandes plut t que de les opposer et ainsi admettre que lorsque les parents demandent qu on rende compte de l valuation ils interrogent le m tier de l enseignant travers le fondement et l usage de l acte p dagogique Le professeur ne peut trouver seul les r ponses et il est bien clair que celles ci doivent tre l
13. puisement professionnel et sont expos s aux maladies contagieuses De plus les emplois du temps permettent peu le remplacement par des coll gues les cr neaux horaires disponibles entre les l ves et les enseignants peuvent ne pas correspondre et ce d autant que des enseignants peuvent tre appel s inter venir sur plusieurs tablissements Ils peuvent alors se trouver en butte la m fiance 1 Enqu te r alis e par questionnaire en ligne sur le site internet de la Mutuelle g n rale de l ducation nationale MGEN du 16 mai au 31 ao t 2011 sur plus de 5 000 agents de l ducation nationale 42 des parents d l ves notamment s ils sont plac s en cong de maladie alors qu ils interviennent dans des classes d examens Ils peuvent aussi tre soumis la pression psychologique de l ensemble de l quipe ducative qui risque de voir son travail affaibli par l absence de l un des maillons de l quipe pour les projets men s en commun Certains enseignants se sont plaints aupr s du m diateur de ne pouvoir tre aid s par des interlocuteurs de proximit pour conna tre le cadre r glementaire en mati re de cong s de maladie et pour b n ficier de solutions adapt es lors de leur r int gration Le m diateur dans son rapport sur l ann e 2009 a consacr un chapitre la sant des personnels faisant des propositions concr tes telles la mise en place dans chaque acad mie d un service char
14. IV Elles donnent lieu plusieurs recommandations qui figurent dans le chapitre consacr aux nouvelles recommandations L acc s la premi re ann e M1 L inscription en premi re ann e du Master est ouverte aux titulaires d une Licence Pourtant cela n a rien d automatique puisque cette inscription est soumise des pro c dures complexes et des crit res multiples Cette situation d soriente les tudiants et d multiplie les candidatures de pr caution alors qu elle pourrait tre am lior e sans grande difficult souvent par de simples mesures de gestion Des domaines compatibles avec la Licence L article 5 de l arr t du 25 avril 2002 exige pour l acc s en premi re ann e de Master M1 la d tention d une Licence dans un domaine compatible avec celui du dipl me national de Master Or la mesure de cette compatibilit entre le domaine de la Licence et celui du M1 d apparence simple n est pas toujours vidente pour les candidats l inscription en Master Ainsi le titulaire d une Licence de G ographie se voit refuser par un conseil d va luation l inscription au Master Urbanisme et Environnement dans la m me universit 1 Au sujet de la mast risation voir cependant la recommandation 08 01 p 101 62 Autre exemple des ambiguit s de l entr e en Master d couvert par un m diateur Il prend connaissance de cet arr t du 25 avril 2002 qui pr cise les conditions
15. Les diff rends d crits pour les personnels ne concernent pas seulement les l ves et leurs familles ils peuvent tre li s galement l exercice du m tier l organi sation du travail le d roulement de carri re des questions financi res et se traitent alors avec l institution De m me tous les diff rends n opposent pas les parents d l ves aux enseignants les probl mes d affectation les questions financi res et sociales les examens se traitent aussi avec l institution Exposition aux diff rends du c t des l ves et des parents Selon la classe R partition des diff rends d crits par les parents selon la classe de l enfant concern comparaison avec les effectifs totaux des l ves scolaris s dans le syst me ducatif public Maternelle nn men alu nul Se nn M l mentaire 12 30 35 0 9 Ge ee ee ie pee an Sous total 6 5 62 15 12 1 3 ous total coll ge 145 36 24 1 5 ICAP BEP e de lyc e g n ral 1 et terminale de lyc e technologique Total 403 100 100 Base ensemble des natures de diff rends d crits par les parents Au regard du nombre de diff rends analys s servant au calcul des pourcentages et donc du ratio l ment structurant de l analyse de ce tableau il a sembl important de pr ciser les bases de calcul 1 Source RERS 2009 10 millions d l ves 24 Les questions d orientatio
16. enseignement secondaire et les professeurs contractuels Dans les deux cas le minist re de l ducation nationale de la Jeunesse et de la Vie associative a mis en place des proc dures informatis es les plus automatis es possibles qui tendent raccourcir autant qu il est possible les d lais de paiement des salaires Le m diateur prend acte des efforts accomplis en ce domaine 104 ReMEDIA 10 08 Respecter l galit de traitement entre agents occupant une m me fonction Le m diateur recommande le versement aux non titulaires des m mes indemnit s service quivalent des m mes prestations sociales des m mes droits cong s de maladie sans d lai de carence qu aux titulaires le versement d un m me salaire aux non titulaires qui occupent les m mes fonctions ont le m me niveau de dipl me ont la m me exp rience professionnelle un d roulement de carri re avec changement d indice pour tous les non titulaires l arr t des recrutements de professeurs contractuels pour une dur e de dix mois l arr t des recrutements de contractuels sur des besoins permanents et un recrutement leur place d agents titulaires un recrutement directement en CDI pour les m decins scolaires et de pr vention Pr paration du comit de suivi La DGRH indique que s agissant de la demande du m diateur pour une r mun ra tion directement li e au dipl me et l exp rience professionnelle la DGRH lui
17. l organisation des parcours doivent tre publics et accessibles Cette information g n rale doit tre pr cis e dans des cas particuliers Ainsi les formations universitaires M2 les plus ouvertes c est dire qui recrutent des tudiants licenci s d une autre universit ou d autres fili res d enseignement gagneraient en lisibilit en donnant des indications sur le nombre ou la proportion et l origine uni versit s ou coles de leurs recrues Un recensement statistique en sus des statistiques d inscription avec un suivi de cohortes d tudiants devrait permettre l valuation de ces changes entre tablissements L information sur l offre de formation Une information mutualis e des universit s sur les capacit s d accueil places dis ponibles en M1 et en M2 en Master dans chaque domaine de l enseignement sup rieur doit tre mise la disposition des candidats La mise en place d un service unique de candidature en Master pourrait rassembler l offre de formations par domaine et permettre aux tudiants d exprimer leurs v ux sur le mod le de l application APB destin e aux bacheliers ReMEDIA 11 07 Organiser le cycle du Master L enseignement en Master est r glementairement organis comme une seule forma tion sur deux ann es successives un cycle un bloc avec un continuum reconnaissant ainsi la vocation et le droit des tudiants r unissant les 60 premiers cr dits europ ens E
18. l ves Le m diateur recommande qu apr s avoir mis en conformit le r glement int rieur de l cole avec le r glement type d partemental de faire laborer par l quipe des enseignants et des personnels d accompagnement un volet annexe qui construise des r ponses coh rentes et clarifi es en quelque sorte un chapitre consacr la discipline des l ves Familles et l ves devront pouvoir tre non seulement inform s mais associ s sa r alisation Pour l cole maternelle et l mentaire le m diateur recommande de favoriser l explication de ce qui est autoris permis ou interdit et de poser d embl e la r gle Toute infraction la r gle doit tre reprise en visant l ducation en bannissant toute stigmatisation qui demeure une forme de violence pour les jeunes l ves ReMEDIA 10 03 R fl chir aux modalit s d un dialogue efficace et pertinent avec les parents La rencontre avec les familles doit se faire en dehors de toute difficult et sous le signe de la recherche d un accord entre la famille et l enseignant sur leur apport respectif la r ussite de l l ve C est la raison pour laquelle l accueil en d but d ann e scolaire est un moment essentiel qui doit tre institutionnalis L cole doit collectivement soutenir accueillir voire susciter ces d marches individuelles Le m diateur recommande de faire signer le r glement int rieur par la famille en d but d ann e et en tout cas sans a
19. organisation pour les candidats pr sentant un handicap l essentiel des recommandations du m diateur sur cette question Le m diateur a poursuivi les contacts avec les inspections g n rales soit pour b n ficier des r sultats des travaux relatifs la validation des acquis de l exp rience VAE soit pour tre cout sur diff rents sujets r forme du baccalaur at et r duction des fraudes Les changes avec l IGEN ont t importants au moment de la grande instrumentalisation relative aux programmes SVT Concernant la VAE le rapport des inspecteurs g n raux IGAENR qui a t remis au m diateur d but janvier analyse le fonctionnement des jurys de VAE et les pratiques des certificateurs Eu gard aux hypoth ses formul es par le m diateur lorsqu il avait sollicit cette mission le rapport en confirme au moins deux la mise en ceuvre d une volution de la m trologie du dispositif de VAE qui abou tira la mise disposition d un tableau de bord pertinent valable pour les principaux certificateurs Il s agit de la recommandation n 1 la recommandation n 8 rappelle importance qu il y a syst matiser la communica tion rapide de la d cision du jury et respecter ainsi le candidat dans toute son acception Dans les r clamations re ues il reste comprendre ce dont les inspecteurs g n raux conviennent les raisons des disparit s qui demeurent entre les diff rentes professions et
20. p tition d t riorer le climat scolaire Il conviendrait donc de r fl chir aux r ponses y apporter 23 des diff rends li s des difficult s relationnelles et la discipline ont lieu entre l ves On y retrouve tous les faits qui peuvent empoisonner la vie d un l ve les insultes les vols les bagarres Personne laquelle les parents ont fait appel pour r gler le diff rend qui avez vous fait appel pour r gler ce diff rend Le professeur principal de la classe de votre enfant dd Un enseignant autre que professeur principal a we ears tablissement ou le directeur Un membre du personnel administratif 14 Un parent 8 14 L inspecteur territorial Linspecteur de ee ne ae parents a E NEG en as Le commissariat la police 2 Autres 16 5 Total r ponses multiples 159 166 150 C est le chef d tablissement qui est majoritairement appel l aide par les parents pour tenter de r gler le diff rend Les parents sollicitent ensuite dans une moindre mesure un enseignant puis le conseiller principal d ducation CPE Les r sultats montrent que le climat scolaire vu par les parents est majoritairement positif ils ne sont que 5 de ceux confront s une situation de conflictualit avoir eu recours la police ou la gendarmerie La grande majorit des parents tente de r gler leur diff rend l i
21. puis s 08 02 Les recommandations concernant les bourses destin es aux tudiants 09 07 09 08 09 09 09 10 09 11 sont prises en compte dans l objectif rappel en commun avec le directeur du CNOUS et la DGESIP une bonne communication de l information et le paiement des bourses aux bonnes ch ances La modernisation et la d mat rialisation du syst me doivent pr server ces exigences partag es Les points qui ont t examin s peuvent tre regroup s en deux grands ensembles 1 les usagers les l ves et parents d l ves les questions de discipline dans le premier degr les examens 2 les personnels les non titulaires les mutations les cong s longs de maladie et fins de droit Pour chaque recommandation examin e sont successivement retranscrits le texte initial de la recommandation le point de vue le plus r cent du m diateur clair par les r flexions des directions des minist res telles qu exprim es durant la p riode de pr paration du comit de suivi du 6 f vrier 2012 les d bats durant le comit de suivi la d cision des repr sentants des cabinets minist riels rubrique Conclusion Les usagers Les l ves et parents d l ves ReMEDIA 09 13 Permettre tous les l ves de troisi me d effectuer une s quence d observations Dans les diff rents articles du Code de l ducation qui traitent des l ves mineurs et d
22. rents notamment en mati re de cong s cf supra Il est n cessaire que l ann e de c sure fasse l objet d un contrat de travail avec une r mun ration Il pourrait d faut tre envisag le recours au statut de l apprentis sage ou celui de l alternance introduit par la loi n 2011 893 du 28 juillet 2011 pour le d veloppement de l alternance et la s curisation des parcours professionnels dite loi Cherpion Les coles acceptent d accorder le maintien du statut d tudiant pendant une ann e de c sure concluant des conventions de stage ou y portant un visa ou un agr ment Un contournement de la r glementation semble ainsi s tre op r avec la pratique d une c sure d un an pendant lequel l tudiant encha ne deux stages d un semestre avec la seule gratification des stagiaires de plus de deux mois Le m diateur recommande que pendant la c sure p riode de suspension de fr quen tation des tablissements d enseignement les activit s salari es ne fassent pas seulement l objet de conventions de stage mais rel vent d un statut professionnel dont le plus fr quent est le salariat Lallongement du nombre de trimestres d activit n cessaires pour se constituer des droits retraite doit tre pris en compte pour ces jeunes actifs x Le succ s des formations Master ne saurait dispenser de rechercher des am liorations de ce deuxi me cycle de l enseignement sup rieur qui pour tre
23. ritable gain pour eux il ne saurait ni le faire interdire ni le d courager Ainsi la question des doubles Masters voire des triples appelle une r flexion plus g n rale sur la finalit de ce dipl me au caract re professionnel affirm c est dire correspondant une profession et une seule Dans cette hypoth se il ne devrait pas y avoir cumul de Masters il n est pas envisageable d avoir deux Masters correspondant au m me m tier Demeureraient des mentions suppl mentaires avec des unit s d enseignement ou modules sp cifiques et leurs ECTS acqu rir en plus des 120 du Master confirmant le caract re pluridiscipli naire de chaque profession En revanche et d s lors qu il s agit d une autre profession la pr paration d un second Master correspond un changement d orientation personnelle avec un projet professionnel diff rent Elle peut r v ler l insuffisance du premier Master pour r ussir une insertion professionnelle ou l absence de d bouch s ou le caract re insuffisamment pluridisciplinaire de la formation re ue Il serait souhaitable qu une politique publique d clar e existe ce sujet Cette politique pourrait tre diff rente pour la formation initiale avec des ann es d interrup tion entre deux Masters et pour la formation continue c est dire en reprise d tudes apr s une premi re exp rience professionnelle sur le mod le de l acc s certaines for mations
24. tapes d un processus ducatif accompagnement dialogue acceptation par les parents avec in fine PIEN qui peut prendre une mesure de changement d cole D bat lors du comit de suivi La DGESCO indique que la mallette des parents est sous presse Des exp rimenta tions vont tre men es en CP dans 60 coles du programme CLAIR Les parents seront invit s participer une s ance en classe Par ailleurs des outils sont en projet pour r pondre au comportement probl matique de quelques l ves de l enseignement pri maire modification du r glement int rieur d partemental type mesures de r paration Le m diateur rappelle l importance qu il y a r fl chir un cadre juridique n ces saire toute prise de sanction En effet tout comportement violent ne peut s arr ter que lorsque des mesures claires sont d cid es et mises en uvre Il rappelle galement l importance d une coh rence des adultes durant tout le temps o l enfant est confi l cole temps de cantine compris Les examens ReMEDIA 07 01 Instaurer un dispositif r glementaire pour le baccalaur at La tenue obligatoire et les modalit s de fonctionnement des commissions d entente et d har monisation devraient tre d sormais fix es par les d crets et arr t s r glementant les baccalaur ats g n ral et technologique La r glementation devrait pr voir les dispositions suivantes les commissions d entente et d
25. 029925 35 25 Fax 0299253521 mediateur ac rennes fr R union Christiane Andr Rectorat 24 avenue Georges Brassens 97702 Saint Denis messag cedex 9 T l 02622978 29 Port 069242 42 89 mediateur ac reunion fr Rouen Patrick Tach DSDEN de la Seine Maritime 5 place des Fa enciers 76037 Rouen cedex T l 0232089777 Fax 0232089778 mediateur academique ac rouen fr Strasbourg Paul Muller Rectorat 6 rue de la Toussaint 67975 Strasbourg cedex 09 T l 03 88 23 35 27 Fax 03 88 23 3928 mediateur ac strasbourg fr Toulouse Fran ois Samson Norbert Champredonde G rard Tr ve Rectorat Place Saint Jacques 31073 Toulouse cedex T l 0561 17 81 20 Fax 0561178171 mediateur ac toulouse fr Versailles Centre national d enseignement Georges Septours a distance Martine Safra Gilbert Le Gouic Martun Christiane Vaissade Direction g n rale du CNED Marie Claire Rouillaux 2 avenue Nic phore Niepce Rectorat BP 80300 3 boulevard Lesseps 86963 Futuroscope Chasseneuil Cedex 78017 Versailles cedex T l 05 49 49 3450 T l 0130835106 Fax 0549490581 Fax 0130835103 mediateur cned fr ce mediateur ac versailles fr Collectivit s d Outre Mer Lucien Lellouche Carr Suffren 110 rue de Grenelle 75357 Paris 07 SP Fax 01 55 55 22 99 mediateur com education gouv fr 146
26. anglo saxonnes du type Master of business administration MBA destin es des professionnels d j confirm s C est l occasion pour le m diateur de rappeler sa recommandation ReMEDIA 09 12 pour clarifier la fronti re entre formation initiale et continue 74 Mais cette politique pourrait galement prendre en compte la sp cificit des Masters Sciences de l ducation et de l Enseignement qui pr parent aux concours de recrutement des enseignants Psychologie Le Master de Psychologie est un dipl me ayant une forte sp cificit puisqu il per met l obtention du titre prot g et r glement par d cret de Psychologue condition d exercice de la profession de psychologue Or les places en M2 sont deux fois moins nombreuses que celles en M1 De nom breux titulaires de M1 ne peuvent donc tre accueillis en M2 Ainsi une tudiante qui a obtenu son M1 de Psychologie avec 12 20 de moyenne dont 14 20 au stage a effectu durant deux ans cinq stages et n a acc d aucun M2 malgr ses 25 candidatures sur la France enti re Lobtention du M1 ne garantit donc pas l acc s au M2 dont la possession est n cessaire pour avoir le titre de psychologue et exercer la profession correspondante Il ne s agit pas de la cons quence de la cr ation du Master puisque cette situation existait d j avec les DESS et le DEA de Psychologie pour lesquels l acc s tait d j fortement contingent m me en l absence de numerus
27. bien dans son r le de l gislateur que de contr leur de l action gouvernementale Ainsi il n appartient pas au m diateur de se prononcer sur la l gitimit des r formes introduites dans les programmes scolaires En revanche le m diateur a fait savoir qu il convenait de favoriser le dialogue entre les disciplines Au terme de ces exp riences de litiges en nombre quelques principes peuvent tre mis en lumi re La m diation a t consid r e comme l gitime par tous et notamment par les candidats aux examens Le r le de tiers du m diateur sa neutralit rep r e ont de mani re manifeste permis de r duire les tensions et d apaiser les relations en v rifiant l opportunit de chaque information transmise Le m diateur est apparu comme un partenaire du service public Il s agit d une tape importante qui reconna t la place du m diateur professionnel du monde ducatif capable d une intervention n goci e destin e r soudre un litige mais surtout maintenir des liens entre l institution ses personnels et ses usagers La m diation s est install e selon une philosophie de la coop ration sans tutorat de l institution scolaire ou de l enseignement sup rieur Autorit non autoritaire le m diateur mesure comment articuler les r les de chacun en ouvrant un espace de dialogue pour comprendre les situations nouvelles et complexes qui se proposent lui et ainsi d terminer une modalit de r s
28. cabinet du ministre de l ducation nationale de la Jeunesse et de la Vie associative indique que l int r t des l ves doit rester prioritaire mais se dit favorable aux mesures de nature favoriser la polyvalence et la mobilit des enseignants tre attentif aux conditions d entr e dans la vie professionnelle ReMEDIA 10 12 V rifier que les instructions visant viter l affectation d un enseignant d butant sur une classe de l enseignement sp cialis ainsi qu en cours pr paratoire sont appliqu es de fa on satisfaisante La classe de CP est g n ralement per ue comme la classe la plus exigeante Elle est galement la classe pour laquelle l enjeu scolaire est le plus lev Le minist re a rappel plusieurs reprises la n cessit d viter l affectation des enseignants d butants dans ces classes ainsi que dans les classes de l enseignement sp cialis Cependant ces recommandations ne sont qu indicatives et diff rents t moignages recueillis notamment par le m diateur l occasion de l instruction des r clamations qu il re oit montrent qu elles ne sont pas toujours suivies ReMEDIA 10 18 Am liorer l environnement professionnel des nouveaux enseignants Plusieurs r clamations dont est saisi le m diateur illustrent les difficult s que peuvent ren contrer les enseignants nouveaux titulaires notamment lorsqu ils sont affect s pour leur premier poste dans un d partement loign de leur r gion d or
29. cas des parents 19 un l ve ou un groupe d l ves Dans le premier cas il s agit d une violence horizontale dont souffrent aussi les CPE les personnels sociaux et de sant La F d ration des autonomes de solidarit FAS quant elle fait tat pour les enseignants de 6 6 des dossiers trait s en 2010 2011 sur cette th matique contre 5 7 en 2009 2010 Parmi les dossiers parvenus la FAS 34 impliquent un coll gue et 29 la hi rarchie Le secr taire g n ral de l organisation consid re que l on observe un changement de culture dans les tablissements du second degr o les chefs d ta blissement mettent en place des pratiques de management Certains enseignants en poste depuis longtemps ne le vivent pas bien Des personnels se sont plaints aupr s du m diateur de pressions tr s fortes pour leur faire quitter le service ou l tablissement o ils exercent leur fonction Il ressort que si les difficult s avec les parents sont large ment m diatis es et tudi es les tensions dans les quipes ducatives sont largement tues Or comme le mentionne le guide pour lutter contre le harc lement entre l ves la mani re dont les adultes r glent leur vie en groupe constitue un mod le puissant pour les enfants et adolescents Il n est pas pensable de demander des jeunes de bien s entendre si les adultes eux m mes n en sont pas capables La coh sion de l quipe est un facteur protecteur
30. clausus s lection apr s la Ma trise avec des notes liminatoires 10 et 8 20 La condition de titre est pr vue par une loi et un d cret dans les termes suivants Article 44 de la loi n 85 772 du 25 juillet 1985 modifi par l article 71 de l ordonnance n 2005 1040 du 26 ao t 2005 I L usage professionnel du titre de psychologue accompagn ou non d un qualificatif est r serv aux titulaires d un dipl me certificat on titre sanctionnant une formation universitaire fondamentale et appliqu e de haut niveau en psychologie pr parant la vie professionnelle et figurant sur une liste fix e par d cret en Conseil d tat ou aux titulaires d un dipl me tranger reconnu quivalent aux dipl mes nationaux exig s D cret n 90 255 du 22 mars 1990 Liste des dipl mes permettant de faire usage professionnel du titre de psychologue Article premier modifi Ont le droit en application du I de l article 44 de la loi du 25 juillet 1985 susvis e de faire usage professionnel du titre de psychologue en le faisant suivre le cas ch ant d un qualificatif les titulaires 1 De la Licence et de la Ma trise en psychologie qui justifient en outre de l obtention a Soit d un dipl me d tudes sup rieures sp cialis es DESS en psychologie b Soit d un dipl me d tudes approfondies DEA en psychologie comportant un stage professionnel dont les modalit s sont fix es par arr t du ministre charg de l
31. conflits en particulier avec les parents Il faut dire que le directeur d cole n est pas chef d tablis sement il n a ni pouvoir de d cision ni autorit hi rarchique et que l agressivit et l esprit critique dont certains parents font preuve ne facilitent pas l exercice du m tier Si le m tier d enseignant n a pas chang sur le fond la forme a volu sous la pression de l environnement Mais cette n cessaire volution n a pas pris suffisamment en compte la dimension humaine et c est une des raisons pour lesquelles on peut d celer dans le m tier d enseignant un mal tre 43 Taux de diff rends par type d tablissement pour les probl mes li s la discipline ou un conflit Taux de diff rends d clar s au moins une fois dans les trois derni res ann es entre 2008 et 2011 li s aux probl mes de discipline ou un conflit entre l ves ou parents selon le type d tablissement 43 37 9 26 cs 24 k i ll i i T T T T T 1 Maternelle El mentaire Coll ge Coll ge Lyc e Lyc e Lyc e hors ZUS en ZUS g n ral technologique professionnel Base ensemble des enseignants L appartenance d un tablissement une zone urbaine sensible ZUS pour autant qu on puisse la distinguer est corr l e un taux de diff rend plus lev il y a une fois et demie plus de risque de d velopper pour un enseignant des diff rends dans un coll ge en Z
32. d cembre 2011 de finances rectificative pour 2011 NOR BCRX1130599L L Assembl e nationale et le S nat ont d lib r L Assembl e nationale a adopt Vu la d cision du Conseil constitutionnel n 2011 645 DC du 28 d cembre 2011 Le Pr sident de la R publique promulgue la loi dont la teneur suit Article 94 I Le titre V de la loi n 2000 321 du 12 avril 2000 relative aux droits des citoyens dans leurs relations avec les administrations est compl t par un article 37 1 ainsi r dig Art 37 1 Les cr ances r sultant de paiements indus effectu s par les personnes publiques en mati re de r mun ration de leurs agents peuvent tre r p t es dans un d lai de deux ann es compter du premier jour du mois suivant celui de la date de mise en paiement du versement erron y compris lorsque ces cr ances ont pour origine une d cision cr atrice de droits irr guli re devenue d finitive Toutefois la r p tition des sommes vers es n est pas soumise ce d lai dans le cas de paiements indus r sultant soit de l absence d information de l administration par un agent de modifications de sa situation personnelle ou familiale susceptibles d avoir une incidence sur le montant de sa r mun ration soit de la transmission par un agent d informations inexactes sur sa situation personnelle ou familiale Les deux premiers alin as ne s appliquent pas aux paiements ayant pour fondement une d cision cr
33. de se pr munir du renouvellement d un stage au titre d un redoublement sur le m me site ou dans la m me entreprise L ann e de c sure Pendant une ann e de c sure le lien juridique avec l tablissement d enseignement est seulement suspendu Cependant la c sure est parfois obligatoire ou recommand e dans un parcours universitaire elle est une condition n cessaire pour entrer dans une ann e d tudes ou reprendre des tudes Le droit la reprise d tudes doit tre alors inscrit dans la d cision de suspension d tudes de Master et dans la convention de stage Pour le m diateur d s lors que les statuts de l apprentissage ou de l alternance ne sont pas envisageables pendant la c sure le statut du salariat ou un statut conf rant une r mun ration du m me ordre doit tre envisag 90 Les personnels ReMEDIA 11 16 R former le dispositif de la majoration de la pension d invalidit pour assistance d une tierce personne Larticle L 30 bis du Code des pensions civiles et militaires de retraite relatif a Vinvalidit comporte les dispositions suivantes Lorsque le fonctionnaire est dans l obli gation d avoir recours d une mani re constante l assistance d une tierce personne pour accomplir les actes ordinaires de la vie il a droit une majoration sp ciale Il semble que la disposition du Code des pensions dont il s agit laisse cependant ouverte une zone d incertitude L artic
34. decin personnel de l quipe ducative administratif U L inspecteur d acad mie L inspecteur territorial l inspecteur de votre L inspecteur de votre discipline l inspecteur disciplinaire 2 degr Le Le rectorat autre que le DRE Le minist re La Un d l gu de parents association de parents on nationale Tribunal Vous m me IP Ne sait pas 55 Ot ee ee Un autre coll gue du a aha Un coll gue du personnel circonscription 1 degr r cere eee Le m diateur de l ducation Assistante sociale services 52 0 62 0 ee eee e 37 0 on 0 43 O o 2 a ee 41 3 T TS 37 0 21 1 ee lee O haa 25 Pe 1 14 29 ne DO ES he 33 O 6 5 1 o 1 0 12 1 Total r ponses multiples 158 160 149 139 153 144 Le chef d tablissement est tr s sollicit pour essayer de r gler un diff rend portant sur les questions scolaires 55 dans le premier degr 62 dans le second degr L enseignant essaie aussi de le r gler lui m me 52 dans le premier degr 37 dans le second degr Le CPE est sollicit galement dans le second degr 21 il est la dans son coeur de m tier Lenseignant du
35. des agents Le m diateur se souvenait en septembre 2009 d une r union au minist re des Finances o il a fallu convaincre d une mani re r solue et sans faille de la n cessit d un texte l gislatif en lieu et place d une jurisprudence tr s fluctuante sur cette question ou de guides de bonnes pratiques C est l alliance des trois m diateurs qui a sans doute permis que ce texte soit enfin adopt mettant fin a des situations inextricables tant pour les personnes concern es que pour l administration Les r clamations des usagers concernent de plus en plus ce qui se passe dans l institution scolaire dans l tablissement entre l ves entre adultes aussi Il s agit de r clamations concernant le quotidien de la vie des l ves La m diature a t totalement associ e la pr paration et la r daction du guide d di la lutte contre le harc lement l cole ainsi qu aux travaux qui ont suivi tout au long de ces derniers mois et ceci contintiment depuis des assises sur la violence l cole Les r clamations des m diateurs acad miques n ont cess de montrer que le huis clos sur ces sujets rel ve largement de la m connaissance des r ponses possibles dont l usage du dialogue de la pr vention de la sanction pour l essentiel noter aussi qu a t repris dans la circulaire du 27 d cembre 2011 Examens et concours de l enseignement scolaire et de l enseignement sup rieur
36. du Master mais nombre d universit s l ont adopt e Elle n existe pas syst matiquement et dans ce cas la moyenne doit tre atteinte pour chaque unit d enseignement UE ce qui entra ne l attribution des cr dits ECTS correspondants Cependant des tudiants ayant obtenu les 120 ECTS n cessaires pour obtenir le dipl me se le voient refuser Lautomaticit d attribution du Master n tait pas envisag e pour la seule p riode de transition pendant les cinq ann es suivant le d cret de 1999 Le refus n est donc pas juridiquement et arithm tiquement fond Il est n cessaire l gard des tudiants ayant achev le cycle sans obtenir le dipl me que les crit res qui justifient ce refus leur soient communiqu s ainsi que les possibilit s de repasser les UE non valid es ReMEDIA 11 09 Les stages et l ann e de c sure La dur e des stages Les dur es des stages varient selon les Masters avec des dur es minimales mais aussi une dur e maximale fix e par la loi six mois Les universit s doivent expliquer elles m mes le principe de ces limitations qui prot gent la finalit p dagogique des stages en cours de cursus et pr servent l acc s l emploi et aux droits sociaux des futurs salari s Le non redoublement de stage sur un m me site Un stage ou sa soutenance peuvent ne pas tre valid s Inversement une pression existe pour faire des stages plus longs dans une m me soci t Il convient
37. employ s alors qu il a t expatri et est demandeur d un changement d affectation Les r clamations li es l environnement professionnel et aux relations profession nelles repr sentent 13 des r clamations aupr s du m diateur Ce chiffre est lui com parable celui recueilli dans l enqu te TMO r gions Il faut rappeler que le m diateur a uvr pour la r daction d un texte sur le harc lement moral au travail Malgr l apport de ce texte ces dossiers sont souvent les plus d licats et difficiles traiter D s lors le personnel concern est parfois conduit faire appel plusieurs instances repr sentants des personnels m decin de pr vention m diateur Sur les probl mes relationnels et le harc lement qui sont de l ordre de l intime le m diateur n est pas l pour les r soudre lui m me mais il agit pour faire sortir le probl me de son huis clos Il permet d en d battre pour que des pistes soient recherch es Il peut accompagner des personnels en souffrance sur leur poste de travail dans leur demande de changement de poste Ainsi il a aid un 1 Circulaire du 27 f vrier 2007 sur le harc lement au travail publi e au BO n 10 du 8 mars 2007 55 personnel souffrant d une grave maladie cardiaque se disant malmen par ses coll gues et sa hi rarchie qui lui reprochaient ses absences fr quentes et son rendement moindre trouver un nouveau poste plus proche de son domicile et o
38. enqu te ont tr s sensiblement volu il sera prudent de voir une stabilit des diff rends concernant les parents et les enseignants du premier degr Par contre pour les enseignants du second degr apr s une p riode 2005 2007 indiquant une stabilit la derni re enqu te montre une augmentation tr s nette de la conflictualit Les chiffres globaux de l tude TMO r gions Proportion de personnes confront es au moins un diff rend direct en 2010 2011 Parents premier et second degr s on enseignants en tablissement scolaire 17 12 Non enseignants en fonction dans un rectorat ou une inspection acad mique Attention dans l enqu te men e par la soci t TMO les personnels enseignants et non enseignants concern s peuvent avoir t partie au diff rend mais aussi avoir particip la r solution d un diff rend 1 Pour comparer avec les deux tudes ant rieures qui portaient sur les ann es scolaires 2004 2005 et 2006 2007 le nombre des diff rends n a t calcul dans ce paragraphe que sur l ann e scolaire 2010 2011 La mesure des diff rends a t faite ensuite pour tous les tableaux suivants sur les trois derni res ann es scolaires entre 2008 et 2011 23 Dans l exploitation de cette enqu te il faut se garder de mettre en regard les parents d l ves avec les enseignants Cela aurait en effet peu de sens les donn es n tant pas comparables
39. entre elles oulet au fonctionnement des instances m dicales non r gularit de la proc dure lenteur due la surcharge de travail des d cisions contradictoires entre services ou avec une autre administration Des dossiers se sont gar s dans le d dale de la proc dure m dicale Le m diateur recommande la cr ation d un outil interminist riel de suivi des dossiers m dicaux syst me d information partag avec les instances m dicales pour que des dossiers qui s enlisent soient d tect s une tude r alis e par la direction des affaires juridiques sur la jurisprudence en mati re d annulation des proc dures m dicales motifs d annulation instances m dicales concern es sur les cons quences qui en r sultent lors de l ex cution du jugement et le co t pour la soci t sur les mesures qui pourraient tre prises pour y mettre fin o que cette tude ainsi que le pr sent rapport soit port s la connaissance de la DGAFP montrant ainsi l importance qu il y a pour un bon fonctionnement de ces instances m dicales d gager des moyens humains adapt s des m decins experts et membres des instances m dicales en nombre suffisant pour assurer une couverture homog ne de l ensemble du territoire des moyens financiers pour une meilleure indemnisation de ces m decins des moyens pour leur assurer une v ritable formation notamment par une documentation r gu li
40. entreprises et des territoires site internet www TMOregions fr 4 Le cabinet de conseil JCA D veloppement est sp cialis dans le d veloppement strat gique commercial marketing et humain des entreprises PME PMI et des organisations site internet www jca developpement fr 19 la satisfaction des usagers et des personnels dans le r glement de ces diff rends la notori t du r seau des m diateurs Ces deux premi res enqu tes avaient touch un public plus large car des tudiants avaient t interrog s ainsi que des personnels de l enseignement sup rieur La nouvelle enqu te int gre des questions ayant trait aux recommandations port es dans les rapports annuels du m diateur sur la vie dans les tablissements les probl mes li s la scolarit et l indiscipline de certains l ves aider l enseignant face aux l ves difficiles les conditions d exercice des fonctions des personnels traiter les conflits avant qu ils ne deviennent du harc lement moral favoriser le mouvement des enseignants de l ensei gnement scolaire am liorer les proc dures en mati re de cong s longs de maladie mieux g rer les contractuels Les r sultats de cette enqu te sont la fois riches et complexes analyser du fait de la multiplicit des profils des personnes potentiellement impliqu es parents enseignants non enseignants des types de diff rends parents enseignants parent
41. er cours au M dIASU isisa enana eiaa a taler ns stone ta te date Deuxi me partie Vers un v ritable cycle du Master 59 L acc s la premi re ann e M1 62 Le d roulement des tudes 67 Les choix enfin d MI eenenrenanionnn 71 Les stages en Master 76 Troisi me partie La m diation force de proposition 81 Chapitre premier Les nouvelles recommandations oo cece ec ee eset eeeeeeeneeeeaeeneeneees 83 Les usagers nm 83 LOS COVES Ernie rte tr in E E tee ET rts es 83 LOS tudiaMtSi sass sastuneecsadnsahaedatvnwvshbbs daa chachadeduvtevucdhacsedgace suvieviadaa cnasha coannmebeiieucehadkadesneaveni edac 84 Les personnels 91 Chapitre deuxi me Les pr c dentes recommandations o oo csesescesesteeseetesesnenees 93 Les usagers ei tinenscncacn ini decseariidierennidnearidneeand 96 e Les l ves et parents d l ves ss 96 e Les questions de disciplin dans le premier degr os casiciiersicssceosecescesetsesvensaredescsessicrsieseones 97 ESS EXAMENS E TE E E T E 100 Les personnels e Les non titulaires LOS MUtAIONS 4er ini ane de s eis e Les cong s longs de maladie et fins de droit 110 Quatri me partie PO PMAMIONS annee ue 115 Chapitre premier Les statistiques d activit des m diateurs en 2011 117 Les r clamations re ues o ccceccccccscssssssesessessessecseestessssssneanscsesseessssesneaneaneaneeseens 117 L origine des r clam
42. es Qui a t interrog Deux grands profils de personnes ont t interrog s par t l phone e des parents d l ves de l cole maternelle au lyc e incluant les classes pr paratoires et de techniciens sup rieurs de l enseignement public plus de 2000 entretiens ont t r alis s 20 e des personnels de l ducation nationale enseignants du premier degr 916 entretiens r alis s entre le 6 juin et le 4 juillet 2011 enseignants du second degr 957 entretiens r alis s entre le 13 septembre et le 13 octobre 2011 chefs d tablissements et personnels autres qu enseignants dans les tablissements scolaires 512 entretiens r alis s entre le 30 septembre et le 13 octobre 2011 personnels des rectorats et des inspections acad miques 212 entretiens r alis s entre le 20 juin et le 1 juillet 2011 Comment a t men e l enqu te Un questionnaire a t soumis lors d un appel t l phonique au domicile pour les parents d l ves il n y a quasiment pas eu de refus de leur part de participer une telle enqu te sur les lieux d exercice des fonctions pour les personnels Des courriers d information pr alable ont t adress s aux personnels le chef d tablissement a t charg de les diffuser Quelles ont t les difficult s rencontr es Le sujet m me de l enqu te s est av r d licat Des craintes des r ticences r pondre on
43. es par les personnels Recrutement tourext rieur titularisation Protection sociale Divers Organisation du travail et relations professionnelles Mutations Affectations Questions financi res Pensions Retraite D roulement de carri re S agissant des usagers les questions li es au cursus scolaire ou universitaire ins cription orientation affectation repr sentent la plus grande partie des r clamations pr sent es 41 23 des r clamations sont li es au domaine des examens et des concours conditions d lais d roulement d cisions fonctionnement des jurys quivalence de dipl mes 17 des r clamations portent sur des questions de vie quotidienne scolaire et universitaire relations interpersonnelles discipline Enfin 11 des r clamations renvoient des questions financi res ou sociales frais de scolarit bourses allocations gratuit Un certain nombre de r clamations li es aux questions de handicap ont t trait es par les m diateurs cette ann e encore Au vu de ces donn es chiffr es on peut effectuer les constatations suivantes pour ce qui est de l volution respective des diff rentes cat gories de r clamations pr sent es par les usagers Les r clamations relatives la vie scolaire et universitaire aux examens et concours et la scolarit et inscriptions ont fortement augment depuis dix ans dans les trois cat
44. et de l Enseignement sup rieur Le m diateur de la F d ration fran aise des soci t s d assurance Le m diateur de France 2 Le m diateur de France 3 Le m diateur des Programmes de France T l vision Le m diateur de GDF SUEZ Le m diateur des minist res de l conomie et du Budget Le m diateur de la Mutualit sociale agricole Le m diateur du Groupe La Poste Le m diateur de P le Emploi Le m diateur de la RATP Le m diateur de la SNCF La m diatrice de la Ville de Paris Chapitre cinqui me Des m diateurs dans l ducation nationale et dans l enseignement sup rieur mode d emploi e Vous tes un parent d l ve en conflit avec un enseignant ou l administration et le dialogue est rompu e Vous n arrivez pas obtenir les explications qu appellent les d cisions prises l gard de votre enfant e Vous tes un tudiant ou un adulte en formation et vous n arrivez pas vous faire entendre sur un probl me de bourse d inscription de d roulement d un examen e Vous tes un enseignant ou un administratif en d saccord avec une d cision relative votre carri re votre affectation votre r mun ration ET votre d marche aupr s des services concern s n a pas abouti et vous recherchez une solution l amiable ALORS vous pouvez faire appel au m diateur Des m diateurs pour aider en cas de litige les usagers et les personnels de l ducation national
45. et de la Recherche juin 2011 qui r v le que les stages en Master recherche sont deux fois moins nombreux 18 en M1 29 en M2 que dans la moyenne des Masters 40 et 62 1 STAPS sciences et techniques des activit s physiques et sportives 76 Par ailleurs une universit refuse que l un de ses tudiants en M2 fasse un stage de plus de deux mois dans son laboratoire de m canique des fluides au motif qu il s agirait d un stage interne Il y a certainement une d ontologie du stage respecter mais il est possible de trouver un ma tre de stage qui ne soit pas enseignant dans son Master ou d organiser des changes entre les laboratoires d tablissements d enseignement ou de recherche Le m diateur recommande que les Masters recherche assurent l acc s des lieux d exp rimentation diff rents de leurs propres laboratoires Une indemnisation g n ralis e dans les laboratoires Des laboratoires publics r pugneraient ou auraient des difficult s financi res pour verser l indemnit pourtant modeste 400 euros mensuels due pour les stages d au moins deux mois M2 Recherche Il est pourtant de leur mission de participer la formation des futurs chercheurs et le d cret n 2009 885 du 21 juillet 2009 relatif aux modalit s d accueil des tudiants de l enseignement sup rieur en stage dans les administrations et tablissements publics de l tat ne pr sentant pas un caract re industriel et comme
46. exigeant n en doit pas moins tre lisible et compr hensible Le comit de suivi Master pr vu l article 18 de l arr t du 25 avril 2002 pr sid par Jean Michel Jolion proc de p riodiquement au suivi de la mise en place du Master dans l ensemble de l enseignement sup rieur et formule des propositions dans des rapports p riodiques Dans le m me esprit mais partir de l examen des r clamations individuelles qui lui ont t pr sent es le m diateur recommande que l information des tudiants soit am lior e que le cycle M1 M2 soit organis que les d cisions d admission soient motiv es et que les stages et la c sure aient un statut social consolid Ces recommandations sont expos es au chapitre des nouvelles recommandations 80 Troisieme partie La m diation force de proposition Chapitre premier Les nouvelles recommandations Les usagers Les l ves ReMEDIA 11 01 l ves handicap s veiller la coh rence entre projet personnalis de scolarisation PPS et preuves du baccalaur at Quelques r clamations r centes ont alert le m diateur quant de possibles inco h rences entre les prescriptions du PPS et les obligations r glementaires organisant le baccalaur at Ainsi un l ve de premi re dispens d enseignement scientifique par son PPS a t convoqu afin de passer les preuves anticip es sans avoir pu s y pr parer ReM
47. gories le nombre des dossiers a plus que tripl L augmentation forte et continue des r clamations concernant la scolarit et les inscriptions refl te sans doute en premier lieu les difficult s li es l application de la carte scolaire Apr s avoir baiss pendant plusieurs ann es le nombre des r clamations concernant les examens et concours a augment de 38 en 2011 refl tant notamment les incidents qui ont marqu le d roulement du Bac S et d une fili re de BTS Il faut signaler sur ce point que le m diateur n a ici comptabilis que les r clamations qui ont donn lieu de sa part une r ponse individuelle aux personnes qui s taient adress es lui Le m diateur a en outre t saisi d un grand nombre de r clamations auxquelles il n a pu apporter une r ponse personnelle plus de 1 300 r clamations de ce type ont concer n l preuve contest e du Bac S plus de 1 100 r clamations ont man de candidats au BTS dont une preuve avait t annul e environ 12000 r clamations ont port sur une contestation de parties de programmes scolaires SVT et histoire Le m diateur a trait de cette question en d tail dans l avant propos du pr sent rapport Si l on ajoute ces r clamations en nombre qui renvoyaient toutes une m me question aux r clamations traditionnelles trait es de fa on individuelle 9 239 ce sont pr s de 24000 r clamations au total qui ont t adress e
48. harmonisation sont pr sid es par un mod rateur d sign par IPR la commission d harmonisation donne lieu la r daction d un proc s verbal PV auquel sont jointes les grilles de notation des diff rents correcteurs le PV les grilles de notation et en cas de difficult un rapport de IPR sont transmis au jury du baccalaur at Pr paration du comit de suivi Le m diateur a pris acte de la d cision de ne pas instaurer de dispositif r glementaire et de tester la faisabilit de l organisation de commissions d harmonisation d mat riali s es Il a eu communication de l exp rimentation men e dans l acad mie de Montpellier qui montre que la d mat rialisation est possible pour les commissions d entente elle est plus difficile pour les commissions d harmonisation D bat lors du comit de suivi La DGESCO a pr vu de rappeler dans la note de service sur le baccalaur at qui est en pr paration l int r t de g n raliser l exp rimentation d une d mat rialisation des commissions d entente et d harmonisation 100 ReMEDIA 08 01 Am liorer la r glementation des examens et des concours concernant les certifications en langues et en informatique Pr paration du comit de suivi Le m diateur prend acte de la publication de la liste indicative des certifications en langues trang res autres que le CLES 2 Il a not que la mention suivante figure dans la rubrique R ponses aux questions les p
49. le Emploi une r flexion pour clarifier les documents fiche de paye trop vers qui sont ensuite commu niqu s P le Emploi et aux organismes sociaux actuellement tr s peu lisibles un rappel aux diff rents recruteurs de vacataires sur les v rifications faire lors d un recrutement et sur leurs responsabilit s en termes d indemnisation pour perte d emploi un passage de CDD en CDI facilit l exp rience professionnelle valoris e une harmonisation du d compte du temps partiel des non titulaires avec les titulaires la reconnaissance lors du classement dans un corps d enseignant des services de m me nature effectu s en qualit de non titulaire Pr paration du comit de suivi La DGRH mentionne qu il y a quelques mois des courriers de non titulaires ensei gnants lui arrivaient qui faisaient tat de difficult s pour le passage en CDI Mais elle n en re oit plus maintenant Un m mento a t r dig pour aider les services d concentr s Le m diateur souhaite l actualisation du m mento en y incluant les nouvelles dispositions l gislatives et r glementaires et la valorisation des bonnes pratiques Il aimerait qu une r ponse puisse lui tre apport e concernant les contractuels dot s d une Licence et continuant de pouvoir tre recrut s apr s juillet 2009 D bat lors du comit de suivi La DGRH pense que les concours internes vont int grer la reconnaissance des acquis de l
50. les l ments d information lui permettant d instruire le litige Dans le cas contraire apr s avoir pr cis les l ments demand s et en l absence de ceux ci le m diateur peut refuser de poursuivre la m diation La m diation peut tre interrompue tout moment par les participants qui en informent alors le m diateur par crit ou par le m diateur lui m me s il consid re que les conditions de la m diation ne sont plus r unies e La fin de la m diation La m diation se termine lorsque le m diateur met un avis ou une recommandation qui constitue le support de l accord entre les parties au litige ou s il constate l mergence d une solution amiable sous son autorit Le m diateur accompagne la mise en uvre de sa recommandation ou l ex cution de l accord par l institution ou l entreprise La m diation peut galement tre cl tur e si le m diateur constate soit un d sis tement des parties que le litige ait ou non trouv sa solution par d autres voies soit un d saccord persistant En tout tat de cause le requ rant conserve la possibilit d engager une action en justice 136 Les membres du Club des m diateurs de services au public Le D fenseur des Droits Le m diateur de l Autorit des march s financiers Le m diateur de la Caisse des d p ts Le m diateur des Communications lectroniques Le m diateur de l Eau Le m diateur d EDF Le m diateur de l ducation nationale
51. les m urs Autre exemple le titulaire d une Licence pro Process et produits de l industrie cosm tique s est vu refuser l acc s au Master professionnel Cosm tique et commercia lisation en chimie fine Ce n est certes pas la m me chose mais il s agit assur ment du m me domaine est ce vraiment incompatible Les pr requis doivent tre ceux n ces saires pour suivre les enseignements du Master et non ces enseignements eux m mes Pourtant le site du minist re de l Enseignement sup rieur et de la Recherche indique la rubrique Master recherche mise jour le 24 mai 2011 L ESSENTIEL Dans le cadre de la nouvelle organisation des dipl mes universitaires fran ais Licence Master Doctorat les tudiants peuvent pr parer un Master finalit recherche ou un Master finalit directement professionnelle l issue de la Licence ou de la Licence professionnelle Seul un site internet priv voque cette impossibilit d accueillir les titulaires d une Licence professionnelle en Master professionnel La Licence professionnelle cette Licence est quivalente la Licence 3 La seule diff rence est que la o la Licence 3 a pour vocation de donner acc s la poursuite d tudes en Master la Licence professionnelle a vocation permettre l tudiant d int grer le monde professionnel Eturama com Cette ambiguit doit cesser Ce refus des titulaires de Licences pro en Master serait mi
52. m diateurs acad miques et l quipe nationale ont re u 9 200 r cla mations individuelles 89 concernant le niveau acad mique soit une augmentation de 15 Le m diateur n intervient aupr s de l administration que lorsqu il estime tre en pr sence d un dysfonctionnement que celui ci r sulte d une application erron e de la r glementation d un retard injustifi dans le traitement d un dossier ou d une interpr tation des textes inadapt e faisant na tre une situation in quitable Dans ces diff rents cas de figure qui repr sentent 39 des r clamations qu il re oit le m diateur intervient aupr s de l administration pour soutenir la r clamation et demander l admi nistration de rectifier sa position Le m diateur obtient une rectification de la position de l administration dans 76 des cas pour lesquels il est intervenu Il consid re que ce score honorable r sulte de ce qu il op re une s lection rigoureuse des dossiers en faveur desquels il choisit d intervenir aupr s de l administration Au del de cette tendance quantitative les r clamations trait es montrent que le m diateur intervient de fa on croissante sur des questions tenant au fonctionnement quotidien de l ducation et ne se limite plus aux questions de statut ou de r mun ration des personnels ou aux questions d examen et de concours Un nombre encore limit de r clamations mais en croissance porte d sormais sur le fonctionnement d
53. me qui est inter venue pour tenter de r soudre le diff rend Tous ces points de vue ont t pris en compte ce qui a pour effet d augmenter le nombre de diff rends apparents sans en traduire la r alit quantitative Il en va autrement s agissant des statistiques du m diateur publi es dans les rap ports annuels Le diff rend n est lui comptabilis qu une fois partir de la personne qui a formul la r clamation L enqu te TMO r gions mesure en fait les proportions de personnes concern es par des diff rends selon leur nature 22 L exposition aux diff rends pour l ensemble des personnes interrog es Quelques chiffres globaux pour l ensemble des personnes interrog es La comparaison avec les deux tudes ant rieures Des tudes de mesure de diff rends dites barom tre de satisfaction des usagers et des personnels dans leurs relations avec le service public de l enseignement public ayant d j t conduites en 2005 et 2007 par la Soci t JCA D veloppement il est possible d appr hender les volutions pour les personnes interrog es lors de ces trois enqu tes Proportion de personnes concern es par au moins un diff rend entre 2005 et 2011 z Enseignants du second degr 25 40 Ensemble des enseignants 26 25 35 Base ensemble des parents et enseignants Les non enseignants n taient pas interrog s lors des pr c dentes enqu tes Comme les m thodologies d
54. nouveaux enseignants s installer Des collectivit s territoriales le font suite par exemple aux difficult s de recrutement de personnels sociaux S agissant des affectations pour les n oprofesseurs des coles le secr taire g n ral et la DGRH sont d accord pour que des donn es soient recueillies sur cette question Le directeur adjoint du cabinet du ministre de l ducation nationale de la Jeunesse et de la Vie associative rappelle qu il convient de geler des postes avant le mouvement pour accueillir ces nouveaux enseignants Les cong s longs de maladie et fins de droit ReMEDIA 09 01 Assurer le pilotage du dossier cong long de maladie et retraite pour invalidit Compte tenu de la complexit de la r glementation des difficult s administratives et financi res relev es dans les rapports susmentionn s des besoins particuliers de ces personnels fragilis s par une grave maladie des d lais tr s longs pris par certains dossiers complexes le m diateur recommande la cr ation d un service charg de la sant des personnels pour l ensemble des personnels de nos administrations l administration centrale t te de r seau des services sp cialis s acad miques et ayant pour mission la mise en place des outils d am lioration du fonctionnement des proc dures m dicales l laboration par ce service d une brochure destination des personnels sollicitant un cong long de maladie ou une retraite
55. par leur hi rarchie Sans doute le sentiment d chec et de honte qui en d coule incite t il ces enseignants se replier sur eux m mes Le m diateur souhaite pouvoir continuer devenir un interlocuteur utile pour ces enseignants en souffrance et isol s d s lors qu ils ne trouvent pas de r ponse leurs difficult s majeures L volution de l activit du m diateur est sensible Dans les premi res ann es de son activit le m diateur a surtout t saisi de r clamations manant des personnels Ces r clamations constituent d sormais une part moindre des r clamations enregistr es m me si le nombre des dossiers trait s est peu pr s constant d une ann e l autre Quant aux r clamations pr sent es par les usagers les parents les l ves les tudiants elles portaient d s l origine et portent toujours pour l essentiel sur des v nements ponctuels du parcours des l ves et des tudiants l inscription dans un tablissement scolaire l inscription dans l enseignement sup rieur les examens et les concours les conditions de la vie scolaire 13 Le quotidien des classes chappait jusque l de fait au champ d intervention du m diateur Ce n est plus le cas Le m diateur se f licite de cette volution qui rapproche son action du c ur m me du service public de l ducation nationale et de l enseignement sup rieur Ces volutions plus qualitatives s inscrivent dans un pa
56. pour invalidit pour les informer de leurs droits leur remettre syst matiquement lors de la demande du premier cong long de maladie ou d une retraite pour invalidit Cette brochure p riodiquement actualis e devra contenir des informations pr cises et pratiques pour les aider dans leur d marche et pour les clairer sur leur situation administrative et financi re la r daction par ce m me service d un guide l usage des personnes ressources gestionnaires m decins de pr vention assistants sociaux DRH quipes de direction des EPLE IEN 110 la n gociation d un accord avec la MGEN pour que le compl ment de revenus qu elle assure ses adh rents en cas d arr t de travail pour des raisons de sant ait un caract re automatique donc sans d marche particuli re de leur part la mise en place dans chaque acad mie d un service charg de la sant des personnels l int rieur de cette structure la d signation d un chef de file charg du suivi des dossiers tout au long de la proc dure ReMEDIA 09 02 S appuyer sur les m decins de pr vention pour faire progresser la m decine du travail Des missions essentielles sont confi es aux m decins de pr vention en mati re de suivi de la sant des personnels De par leurs fonctions ils peuvent d tecter de possibles probl mes de fonctionnement de certaines instances m dicales et le refus de cong s longs pour des pathologies qui
57. rement mise jour que soit port e aupr s de la DGAFP une proposition visant all ger les attributions du comit m dical d partemental actuellement satur de dossiers par une modification du d cret du 14 mars 1986 Les demandes de renouvellement des cong s longs de maladie obtenant l accord de l employeur sur avis du m decin de l administration ne seraient plus soumises l avis de cette instance m dicale Pr paration du comit de suivi Le m diateur se r jouit du travail en cours sur la r daction des brochures Il main tient sa demande de pilotage au sein des services d concentr s du dossier sant des personnels et approuve la proposition d indiquer cette pr occupation dans la lettre de transmission qui accompagnera le vade mecum D bat lors du comit de suivi La DGRH reconna t les difficult s qu il y a recruter des m decins de pr vention Ils ne peuvent l tre actuellement qu en CDD leur r mun ration est insuffisante par 112 rapport celle qu ils peuvent percevoir dans des entreprises et il y a un manque de vivier Pour compl ter le dispositif 24 m decins suppl mentaires viennent d tre recrut s La DGRH a doubl le nombre de postes adapt s pour accueillir des personnels handicap s Des plans d actions acad miques ont t d velopp s Un travail doit tre men avec les universit s qui depuis leur passage aux RCE ne peuvent plus tre sur une d claration commune pou
58. scolaires et les programmes Ces r clamations en nombre ont atteint le total d environ 15 000 Elles viennent s ajouter aux 9 800 r clamations individuelles traditionnelles Ces r clamations en nombre ont confront le m diateur plusieurs questions nouvelles concernant sa mission La plupart de ces r clamations n taient pas des initiatives individuelles elles ont t adress es au m diateur dans le cadre de d marches organis es collectivement Le caract re collectif des r clamations devait il conduire le m diateur se consid rer ou non comme comp tent Le m diateur tait d autre part confront la question de savoir comment traiter mat riellement ces r clamations en grand nombre Confront ces questions nouvelles le m diateur a pris les d cisions suivantes il a d abord estim que bien que les r clamations aient proc d de d marches collectives parfois organis es le m diateur n en tait pas moins interpell par des personnes qui se sont individuellement adress es lui Ces r clamations devaient donc tre prises en compte Le m diateur a constat ensuite qu il ne pouvait pour des raisons mat rielles adresser une r ponse individuelle chaque personne ayant fait appel lui Il a jug d s lors que son intervention devait prendre la forme d une part d un dialogue privil gi et confidentiel avec les services comp tents du minist re de l ducation nationale et de
59. souvent pas termin s en juin Lint ress e conteste en octobre aupr s du m diateur la d cision d ajournement prononc e par le jury malgr une moyenne de 12 75 20 Le motif indiqu par le jury est que malgr une attestation de stage tr s logieuse les notes de stage et du projet de fin d tudes taient inf rieures la moyenne de 10 20 L enseignant responsable de la formation vice pr sident de l universit d l gu l orientation stages et insertion professionnelle r pond en substance au m diateur certes la moyenne est de 12 75 20 mais le projet de fin d tudes est hors compensation et la d cision du jury est ce qu elle est Le m diateur r it re en vain qu on lui transmette le r glement d examen la com position et la d lib ration du jury Le m diateur est inform en novembre 2011 par le vice pr sident que suite sa recommandation l tudiante est d clar e admise avec mention AB en conservant les m mes notes D but d cembre le m diateur obtient du bureau des Masters non pas le r glement de l examen mais des informations sur les conditions de validation de ce dipl me A la premi re session l int gration compensa tion de la note de stage risque de d livrer un Master professionnel un candidat n ayant pas la moyenne au stage ce qui n est pas coh rent avec ce type de formation Pendant les quatre ann es pr c dentes les tudiants ajourn s pour note insuffisante acc
60. stage l tranger 22 pages versions d cembre 2010 disponibles sur le site internet du minist re de l Enseignement sup rieur et de la Recherche galement sur le site http www etudiant gouv fr pid20428 stages html Des stages longs La question de l indemnisation des stagiaires a t trait e par une gratification minimale pour les stages de plus de deux mois cf supra Elle n puisait cependant pas la d rive de soci t s qui accueillaient des stagiaires en nombre au point qu ils consti tuaient une partie de leurs emplois permanents Les articles L 612 8 4 13 du Code de l ducation encadrent d sormais la dur e des stages en fixant une limite de six mois dans la m me entreprise et en limitant la succession de stagiaires dans une m me entreprise avec un d lai de viduit ou de carence Il convient surtout de traiter la succession des stages en entreprise d un tudiant au dela d un semestre comme relevant d une autre approche elle est propos e dans les paragraphes suivants relatifs la c sure Une limitation de la dur e a expliquer Le m diateur constate que le refus des universit s de passer des conventions pour des stages de plus de six mois est parfois incompris des tudiants qui souhaitent r pondre aux attentes de certaines entreprises Ce refus s appuie sur l interdiction par la loi de stages plus longs En effet l article L 612 9 du Code de l ducation issu de l article 9 de la
61. un prochain rapport annuel s attachera analyser les formations professionnelles ouvrant des professions ind pendantes L Assembl e Nationale et le S nat ont auditionn le m diateur sur diff rentes innovations dont la mise en place d un m diateur au minist re de la D fense ou la CNAV ou sur des sujets plus th matiques Les relations entre la m diation de l ducation nationale et de l enseignement sup rieur et le D fenseur des droits sont excellentes C est en 2012 que la convention r gissant leurs relations sera r crite tenant compte des sp cificit s de chacun et de l exp rience acquise notamment dans la clarification des r les entre les institutions Cette ann e 2011 aura t marqu e par ce qu on peut appeler pour la m diation de l ducation nationale et de l enseignement sup rieur des actions en nombre dont 94 la plus importante fut celle qui a concern le BTS sp cialit N gociation Relations Clients NRC avec les 1 100 candidats qui n avaient pas pu composer Le Bac S avec son preuve de math matiques red finie la suite de la divulgation de l un des exercices de l preuve a donn lieu galement beaucoup de r clamations aupr s du m diateur On retiendra notamment l importance du dipl me dans le parcours des l ves et des tudiants mais surtout la pression familiale qui p se sur eux Il s agit l aussi de cen taines de r clamations Cette ann e les
62. 1 71 La collectivit territoriale 2 2 6 Un d l gu de parents association de 3 8 20 parents d l ves Le D fenseur des droits ex M diateur 1 de la R publique Le m diateur de l ducation nationale 1 1 2 Un juge pour enfants 3 Le commissariat la police 5 Vous m me 25 22 22 Une autre personne 5 7 Personne 4 18 13 INe sait pas 1 2 Total r ponses multiples 148 130 146 Part des diff rends r gl s et d lai n cessaire Ce diff rend a t il t r gl Probl mes relationnels et D roulement de la A A utres comportements scolarit fautifs Oui 59 35 46 Non pas encore 41 65 54 Total 100 100 100 38 En combien de temps a t r gl le diff rend moins d une semaine 27 e sait plus 3 7 Total 100 100 100 Plus de la moiti des diff rends portant sur des probl mes relationnels ou des comportements fautifs sont r gl s et dans leur grande majorit ils le sont dans un d lai inf rieur un mois Il semble plus difficile en revanche d apporter la r ponse attendue par les parents pour un probl me li au d roulement de la scolarit 65 des parents consid rent qu il n a pas t r gl Quand il est r gl cela demande du temps Les dif f rends portant sur des probl mes d affectation dans un tablissement scolaire ou sur des questions financi res et sociales et concernant les exame
63. Budget lors du d bat l Assembl e nationale s est exprim e en ces termes Cet amendement vise fixer un d lai de deux ans au del duquel l administration n a plus le droit de r cup rer ces sommes L action concert e des trois m diateurs depuis plusieurs ann es a permis de convaincre la ministre du Budget du bien fond de cette recommandation qui a t instruite et ce faisant reconnue l gitime Afin de poursuivre ce mode de travail le m diateur de l ducation nationale et de l enseignement sup rieur a propos au D fen seur des droits de partager des pr occupations communes qui seraient ainsi valoris es par la m diation institutionnelle La m diation institutionnelle interviendrait comme prescripteur de droit dans l int r t g n ral x Apr s dix ans d existence le m diateur de l ducation nationale et de l enseigne ment sup rieur a t saisi pour la premi re fois et plusieurs reprises de r clamations en grand nombre concernant un incident ponctuel ou un th me ayant suscit de vifs et nombreux d bats Il a t ainsi destinataire de r clamations en nombre concernant l incident qui a marqu l preuve de math matiques du baccalaur at S Une autre vague de r clamations est intervenue la suite des incidents ayant perturb la session 2011 du BTS n gociation et relation client NRC Enfin le m diateur a t saisi trois reprises de r clamations en nombre concernant les manuels
64. CTS correspondant l ann e universitaire dite M1 d acc der aux 60 autres cr dits de la deuxi me ann e dite M2 Les parcours types de formation L article 10 de l arr t du 25 avril 2002 pr voit que chaque universit doit dans un domaine de formation organiser l ensemble de son offre de formation sous la forme de par cours types de formation se diff renciant en r gle g n rale apr s l obtention des 60 premiers cr dits europ ens et de la Ma trise pour d boucher sur un Master professionnel ou un Master recherche Ces parcours types de formation doivent tre pr cis s par chaque universit Ils doivent comprendre notamment sur les points suivants Les d bouch s des M1 en M2 Chaque M1 doit indiquer les M2 auxquels il pr pare et le nombre ou la proportion de ses tudiants qui y acc deront Le cylindrage du cycle du Master doit tre affirm presqu autant de places en M2 que de r ussites en M1 La semestrialisation La semestrialisation qui d coupe l ann e universitaire en deux parties n est pas au coeur de l organisation de la formation Master mais pourrait le devenir C est cependant l unit d enseignement UE avec ses cr dits ECTS qui constitue l l ment de base qu il convient de mettre en valeur l UE assure la capitalisation des acquis et leur transf ra bilit vers d autres formations et d autres tablissements en France et aussi en Europe Cependant la
65. EDIA 11 02 Ne pas ob rer les possibilit s de redoublement Les classes de fin de cycle troisi me et terminale repr sentent un enjeu particu lier Le m diateur a re u de nombreuses r clamations d l ves auxquels tait oppos un refus de redoublement Aux l ves de terminale on oppose tant leur ge et donc la fin de l obligation scolaire que la capacit d accueil de l tablissement Les tudiants ReMEDIA 11 03 Mieux informer les tudiants sur les r sultats des tablissements pr parant aux BTS De nombreuses r clamations r centes ont montr au m diateur combien il impor terait que les tudiants et leur famille soient mieux inform s des r sultats obtenus par les tablissements pr parant aux dipl mes du BTS tablissements publics tablissements priv s sous contrat tablissements priv s hors contrat En effet avant de s engager dans des frais de scolarit souvent co teux il convien drait que les candidats puissent conna tre les r sultats obtenus lors des derni res sessions dans l tablissement pressenti et dans la fili re recherch e et notamment le nombre des inscrits la formation des candidats re us d s la premi re pr sentation l examen ou en qualit de redoublant des candidats non pr sent s par l tablissement s tant inscrits en candidat libre et si possible le taux d insertion professionnelle ou de poursuite d tudes
66. Enseignement sup rieur Cependant le Master tant un cycle l interruption de leurs tudes apr s quatre ann es r ussies et sans acc s organis des professions interm diaires ou connexes a des cons quences particuli rement lourdes D s lors que 11000 tudiants sont inscrits en M1 et qu il n existe que 5 000 places en M2 cela d passe la d perdition naturelle et l chec normal en cours de cycle Certes la moiti seulement de ceux qui ach vent le Master exerceront la profession de psychologue dont un tiers temps partiel mais ce dipl me a d autres d bouch s L tudiante t moigne ainsi Je comprends tout fait qu il y ait d j trop de professionnels mais pourquoi faire attendre quatre ans les tudiants Pourquoi leur donner de l espoir les asseoir dans une fili re o ils ne pratiqueront pas Pourquoi ces quatre ann es perdues se faire des illusions En m decine la s lection est drastique la premi re ann e des tudiants y passent deux ans mais peuvent trouver une fili re parall le Alors pourquoi ne pas appliquer ce syst me la Psychologie l inverse de cette approche r duisant l acc s en M2 de Psychologie les classes pr paratoires aux coles scientifiques ou commerciales CPGE garantissent chaque l ve d y acc der quel que soit son classement il y a toujours une cole d ing nieurs ou de commerce pour accueillir ceux qui ont suivi ces pr parat
67. Le m diateur de l ducation nationale et de l enseignement sup rieur et les m diateurs acad miques wines Paris Mars 2012 Philippe Devernay Sommaire Avant propos ce 9 Premi re partie Les diff rends a l ducation nationale vus par les parents d l ves et les personnels 17 La m thodologie de cette enqu te 20 L exposition aux diff rends pour l ensemble des personnes INT FTOQRES sn rennes aada aaa ADEA di e Quelques chiffres globaux pour l ensemble des personnes interrog es e Exposition aux diff rends du c t des l ves et des parents ee ceeceeeeeeeeenteeteetetteentenees e Exposition aux diff rends du c t des personnels ccececeeteeeeeeeeeteesteeeeeenenteeneesneenteeaes La nature des diff rends selon le public concern 31 e La nature des diff rends du c t des parents tteeteettesteeteeneeteeteeteentenaes 31 e La nature des diff rends du c t des enseignants 41 e La nature des diff rends du c t des personnels non enseignants des tablissements scolaires des inspections acad miques et des rectorats 49 La place du m diateur dans le traitement des diff rends Lanotori t du M dIATBU 888 de nctustesieysetveeunchadeadestuebwnie seras adNetnns tes e Les moyens ayant permis de conna tre le m diateur e Les raisons pour lesquelles il n a pas t fait appel au m diateur L
68. Selon un sondage BVA il ressort que les pouvoirs publics devraient porter leurs efforts en priorit sur l ducation nationale pour 46 des personnes interrog es Mais les opinions favorables sont pourtant minoritaires 44 des Fran ais seulement sont satisfaits du service public de l ducation nationale Par comparaison 61 des Fran ais ont une opinion favorable du service public de la sant 68 de la police et de la gendarmerie et 74 pour le logement L cole est en effet le lieu de beaucoup d attentes de la part des parents d l ves et des personnels ce qui ne manque pas de cr er aussi des tensions Am liorer l image de l cole la vie des l ves et des personnels dans les tablisse ments scolaires et les services passe n cessairement par une meilleure connaissance des diff rends pour pouvoir ensuite tre en mesure de mieux les traiter voire les pr venir C est l objectif que se sont donn s le minist re de l ducation nationale de la Jeunesse et de la Vie associative notamment les directions g n rales charg es de la gestion des personnels et de l enseignement scolaire et le m diateur dont la mission est d identifier les probl mes de les porter la connaissance de l institution et de proposer des solu tions D o la commande d une enqu te dont quelques l ments vont tre ici pr sent s Cette enqu te a t pilot e par la direction de l valuation de la Prospective et de la Perfor
69. US que dans un coll ge hors ZUS Par ailleurs ces diff rends sont galement fr quents en lyc e professionnel De l enqu te de victimation et climat scolaire aupr s des personnels de l duca tion nationale en Seine Saint Denis il est ressorti que les trois quarts des personnels ayant r pondu l enqu te jugent le climat scolaire de leur tablissement positif Mais que cette perception m rite d tre affin e par type d tablissements En primaire huit personnes sur dix valuent positivement leur ambiance de travail Ils sont en revanche plus du tiers des personnels des coll ges et lyc es professionnels et des zones d ducation prioritaires ZEP estimer le climat scolaire d grad 78 5 des personnels des coll ges class s ZEP jugent que la violence est fr quente ou assez fr quente dans leur quotidien Cette violence est essentiellement verbale injures 44 5 ostracisme 18 menaces 16 3 vol 13 bousculades 11 7 harc le ment 10 9 Le fait qu elle soit quotidienne a pu conduire les personnels enqu t s par la soci t TMO r gions ne pas la qualifier de diff rend avec une possible sous valuation de cette donn e 44 Personne qui s est finalement occup e de r gler le diff rend Finalement qui s est occup de ce diff rend qu il ait t ou non r gl Un enseignant y compris le professeur principal Le chef d tablissement ou son adjoint le directeur d cole Un m
70. a fin des vacances d t C est donc tout naturellement que sa Licence pro acquise avec mention elle a postul en juin pour un Master pro de Droit immobilier dans la m me universit Le doyen de l unit de formation et de recherche UFR a donn un avis favorable cette poursuite d tude et la responsable du Master jugeant sa candidature int ressante lui a envoy fin juin un courrier de f licitations pour son admission en Master sans aucune r serve Elle renon a donc au CDI propos Quelle ne fut pas sa surprise quand deux mois plus tard elle re ut un courriel de l universit lui annon ant que sa candidature avait t refus e par la commission des quivalences motif pr requis insuffisants Malgr les irr gularit s commises par l universit l intervention du m diateur ne permit pas de modifier la d cision l universit craignant de cr er un pr c dent Heureusement la jeune fille avait postul au m me Master dans une autre universit o elle tait admise 64 Le constat fait par le m diateur au vu des requ tes est le suivant de plus en plus de Masters s lectionnent les candidats l entr e en M1 ce qui ne serait pas choquant en soi si c tait conforme aux textes et si la s lection ne s exergait pas aussi fortement la fin de la premi re ann e de Master Les passerelles entre fili res et la poursuite d tudes apr s la Licence pro pour les meilleurs ne sont pas encore entr es dans
71. a formation continue Ainsi certains tablissements consid rent que toute inscription d une personne g e de plus de 26 ans ou non affili e au r gime de s curit sociale tudiante se rattache automatiquement la formation continue avec toutes les cons quences financi res qui en d coulent Pr paration du comit de suivi La DGESIP consid re que le crit re de l ge consistant tablir qu au dela de 26 ans l tudiant est 4 priori regard comme inscrit dans le syst me de formation continue n est pas op rant pour d finir cette limite entre formation initiale et formation continue D bat lors du comit de suivi La DGESIP est consciente de la n cessit d claircir cette fronti re et s engage tudier la question avec l aide de la DAT et en donner la teneur avant le prochain comit de suivi Les personnels Les non titulaires ReMEDIA 10 07 Soigner le recrutement des contractuels Le m diateur recommande la r daction d un contrat dans un temps raisonnable la mention dans ce contrat de tous les l ments de r mun ration qui seront ensuite d ment vers s l agent concern un descriptif des t ches et des contraintes attach es l emploi dans le contrat ou la fiche de poste qui l accompagne le versement du salaire l agent dans des d lais raisonnables une adaptation de l outil de gestion EPP la gestion des non titulaires une r flexion sur un r
72. abor es dans un cadre collectif Bien des r clamations tant des parents que des enseignants traduisent cette situation paradoxale L tude de ces tensions et pour partie leur r solution suppose un r encouragement de la profession En effet le m diateur observe travers les r clamations la volont individuelle des enseignants de bien faire leur travail et le mal tre important et collectif des professeurs dans leur ensemble Les parents sont accueillis l cole et dans le m me temps le droit qui leur est reconnu est ressenti par l enseignant comme une fragilisation qui s ajoute l volution de l exercice du m tier et la diversification des lieux de connaissances On d tecte l une v ritable probl matique de la reconnaissance de ce m tier qui en comporte plusieurs en m me temps le professeur est d abord un enseignant en m me temps qu il est par exemple un professeur de fran ais Il existe aujourd hui un m tier dans le m tier Dans ce contexte le m tier de chef d tablissement est lui aussi en volution il lui faut obtenir des r sultats moyen terme plus que des r sultats imm diats Il est plus que jamais engag dans un m tier qui l associe d autres professionnels notamment ceux de la sant pour l accueil des l ves handicap s et ceux de la s curit pour assurer la tranquillit de tous Son enjeu majeur n est pas tant de construire un projet d tablisse ment inscrit parfoi
73. aire que l article 16 de l arr t du 25 avril 2002 relatif aux tudes doctorales a t abrog et non remplac par l arr t du 7 ao t 2006 relatif la formation doctorale cf note 1 page 61 La sp cialisation en M2 Davantage que l organisation en deux voies professionnelle ou recherche c est la sp cialisation accrue qui caract rise la seconde ann e du cycle du Master Ainsi une promotion d tudiants d un M1 peut tre r partie entre plusieurs M2 qui diff rent par leur sp cialisation souvent tr s pointue Cette r partition a pu tre d sign e comme constituant un Master en Y c est dire avec deux branches Or cette r partition se fait aussi bien par la notori t du responsable de l ann e de formation M2 que par l attractivit de la sp cialisation m tiers Lune comme l autre varient rapide ment selon les dynamiques conomiques ou technologiques obsolescence ou les effets de mode et conduisent des modifications rapides des intitul s du Master D s lors que le nombre de demandes pour un M2 pr cis intitul programme et responsable de formation finalit s et d bouch s identiques le justifie une multiplication des groupes d tudiants doit tre envisag e D j certains M2 peuvent accueillir une centaine d tudiants soit la totalit de ceux ayant r ussi ensemble le M1 alors que la plupart des M2 semblent limiter leur capacit d accueil 25 tudiants Des d cisi
74. amations en forte diminution 50 depuis 2000 Les r clamations relatives aux questions d affectation et de mutation inter et intra acad miques postes profil repr sentent 21 du total Apr s avoir diminu pendant plusieurs ann es les r clamations de ce type ont fortement augment l an dernier 32 122 13 des r clamations sont li es l environnement professionnel et aux relations professionnelles organisation du travail relations hi rarchiques relations avec les coll gues relations internes et externes acc s l information et aux documents admi nistratifs probl mes de harc lement moral Les r clamations de ce type concernant les personnels ont connu une augmentation significative depuis que le m diateur a commenc ses activit s augmentation de 29 du nombre annuel de ces r clamations Les r clamations concernant les pensions et les retraites validation r version constituent 8 des dossiers Les r clamations li es aux autres questions de protection sociale cong de maladie cong de longue dur e cong de longue maladie accident du travail handicap inca pacit mise la retraite d office ou pour invalidit repr sentent 4 des dossiers Les r clamations li es aux questions de recrutement concours internes examens professionnels stages de qualification repr sentent galement 4 des dossiers Graphique n 8 Domaine des r clamations pr sent
75. ans d tudes le Master en deux ans et le Doctorat consacrant au moins trois ann es de recherches c est la r forme LMD Le Master a t cr en deux temps avec le d cret n 99 747 du 30 ao t 1999 relatif la cr ation du grade de Master puis le d cret n 2002 604 du 25 avril 2002 et l arr t du 25 avril 2002 relatifs au dipl me national de Master La principale innovation est constitu e par l organisation en cycle de deux ans du Master Cette innovation a t adopt e et g n ralis e par l ensemble des tablissements d enseignement sup rieur Elle est pl biscit e par les tudiants qui s engagent de plus en plus nombreux dans ce cycle qui porte cinq ann es la dur e des tudes apr s le baccalaur at Apr s dix ans d existence il tait permis d escompter l arriv e maturation de ce dispositif qui accueille 300 000 tudiants chaque ann e en Master 1 M1 ou Master 2 M2 Cette mont e en puissance s accompagne cependant d une rapide augmentation des r clamations des tudiants relatives aux proc dures d acc s aux formations condui sant au dipl me du Master Elles sont le sympt me des quelques imperfections ou des insuffisances de la r forme des tudes sup rieures La mission du m diateur est d couter ces r clamations et de rechercher chaque fois que possible et toujours avec les responsables des solutions individuelles aux cas particuliers qui lui sont signal s Mais de
76. ar exemple dans les domaines o la demande est la plus nombreuse ou par bassins de formation interacad miques ou avec les M2 pour lesquels la mobilit g ographique constat e est importante La constitution de cette bourse des Masters n cessitera la coop ration des uni versit s avec leur Agence de modernisation AMUE mais pourrait impliquer en sus du minist re charg de l Enseignement sup rieur l office ONISEP et les services communs d information et d orientation des tablissements d enseignement sup rieur Le m diateur recommande la d signation d un chef de file de l tude de faisabilit du recensement des capacit s d accueil en Masters 66 Des changements d tablissement inorganis s ou contrari s Le changement d tablissement en fin de L3 pour une inscription en Master n est pas toujours facilit pour les titulaires de la Licence Pourtant toute la logique de la politique LMD et de cr dits ECTS conduit rendre possibles les changements d tablissement entre la Licence et le deuxi me cycle L article 17 de l arr t du 25 avril 2002 pr voit l existence pour la politique nationale de cr ation des dipl mes de Master d une carte nationale d un maillage quilibr du territoire Les universit s cr ent parfois des proc dures complexes qu elles ne ma trisent pas toujours Ainsi l entr e dans le Master convoit d une universit francilienne n cessite non seulement la Li
77. ateur Avez vous t satisfait de son intervention Ces questions ne sont donc analys es que pour les personnels Pourquoi avez vous fait appel au m diateur de l ducation nationale et de l enseignement sup rieur ou un m diateur acad mique 78 16 Ei l T Pour r gler un diff rend Pour vous informer Autre Base enseignants et non enseignants ayant fait appel aux m diateurs Le chiffre de 16 de saisines du m diateur pour des demandes d information ou de conseils dans une affaire qui ne constitue pas une r clamation n est pas tr s loign du chiffre de 20 recueilli par le m diateur dans ses statistiques Par contre les domaines des r clamations pr sent es au m diateur par les parents ne recoupent pas la typologie des diff rends expos s dans l enqu te TMO r gions Cela n a rien d tonnant car comme mentionn pr c demment le m diateur n est saisi que lorsque le diff rend n a pas pu tre r gl et la personne confront e un diff rend qui n a pas t r gl peut d cider de s en arr ter l Le m diateur est moins saisi de ce qui fait la vie quotidienne dans les tablisse ments et dans les classes et qui peut tre r gl localement dans un court d lai Il est plus sollicit pour des dossiers de type administratif qui rev tent pour le r clamant une importance et ou une difficult particuli res La m diation est une activit singul
78. atif Non significatif Non significatif Total 46 48 35 Base ensemble des enseignants et non enseignants 15 des personnes enseignants ou non interrog es lors de cette enqu te ont d clar que le climat de leur tablissement tait excellent 43 qu il tait bon 21 satisfaisant 15 moyen ce qui constitue d j une r ponse d favorable 6 l ont jug m diocre ou ex crable 28 Selon la zone d implantation de tablissement Taux de diff rends entre 2008 et 2011 selon le type de zone d implantation de l tablissement li Urbain hors ZUS Zone urbaine sensible 52 ee Rural 50 4 Total 46 Base ensemble des enseignants et non enseignants Tous types de diff rends confondus on observe logiquement un plus fort taux en zone urbaine sensible 52 qu au sein des autres zones urbaines 45 Pour autant l cart demeure mod r Les zones urbaines sensibles connaissent un taux tr s proche de celui des zones rurales 50 L cart est plus significatif si l on s arr te aux diff rends concernant les probl mes de discipline ou li s un conflit avec Les l ves ou les parents cf infra Taux de diff rends par type d tablissement pour les probl mes li s la discipline Selon la fonction exerc e Taux de diff rends entre 2008 et 2011 selon la fonction exerc e Personnel de direction 59 Pr
79. ation simultan e pour les demandes conjointes Les couples d agents ayant demand l un et l autre leur mutation dans une acad mie donn e se trouvent en situation difficile lorsque seul l un des membres du couple obtient la mutation en question en l tat actuel de la r glementation en effet cet agent n a pas la possibilit de renoncer au b n fice d une mutation qu il avait demand l obtention d une mutation se traduisant auto matiquement par la vacance du poste occup pr c demment Ceci ne s applique pas aux enseignants uvrant au m me niveau d enseignement qui auraient fait jouer les dispositions de la note de service relatives aux mutations simultan es D bat lors du comit de suivi La DGRH confirme l existence de la proc dure de la mutation simultan e les demandes de mutation conjointe tant examin es au cas par cas y compris entre les personnels administratifs et les enseignants ReMEDIA 10 13 ReMEDIA 10 14 Permettre aux enseignants plac s en disponibilit faute d avoir obtenu une mutation pour rapprochement de conjoints de continuer a b n ficier des bonifications li es au rapprochement et aux postes APV Le syst me de bar me actuellement en vigueur p nalise les enseignants qui n ayant pas obtenu leur mutation pour se rapprocher de leur conjoint choisissent d tre plac s en disponibilit ces enseignants ne b n ficient pas en effet au cours de leur p riode de disponibilit d une attributi
80. ations 119 Le domaine des r clamations 0 c ccc ceccecsscsssssessssessessssssseeseasesssessestsseeseseeaes 122 Les d lais d intervention des m diateurs 0 cece ees eestestesesesseeseeees 125 Les r sultats de l intervention des m diateurs 125 Chapitre deuxi me Trop per us Trop vers s ooo ccc ess csssesesessnseseseseesneeseeseesnteesesneeneeenseeeeass 129 Loi n 2011 1978 du 28 d cembre 2011 de finances rectificative DOUr 20115 net nnten e a NS 129 Chapitre troisi me Les textes instituant des m diateurs dans l ducation nationale et dans l enseignement sup rieur 131 L article 40 de la loi n 2007 1199 du 10 ao t 2007 relative aux libert s et responsabilit s des universit s ooo ee ee cee ces tece testes eee eeeeeeeneeeneseneeneeentees 131 Les articles D 222 37 D 222 42 du Code de l ducation instituant les m diateurs l ducation nationale oo ee ce eseeeseeteseees 131 Chapitre quatri me Le club des m diateurs de services au public ACHATS a AN MR liant Chapitre cinqui me Des m diateurs dans l ducation nationale et dans l enseignement sup rieur mode d emploi 139 Chapitre sixi me Le r seau des m diateurs 141 Avant propos L ann e 2011 a donn lieu des volutions non n gligeables dans l activit de la m diation de l ducation nationale et de l enseignement sup rieur D une part le m dia
81. atrice de droits prise en application d une disposition r glementaire ayant fait l objet d une annulation contentieuse ou une d cision cr atrice de droits irr guli re relative une nomination dans un grade lorsque ces paiements font pour cette raison l objet d une proc dure de recouvrement II Le I ne s applique pas aux paiements faisant l objet d instances contentieuses en cours la date de publication de la pr sente loi Del La pr sente loi sera ex cut e comme loi de l tat Fait Paris le 28 d cembre 2011 NICOLAS SARKOZY Par le Pr sident de la R publique Le Premier ministre FRAN OIS FILLON Le ministre de l conomie des Finances et de l Industrie FRAN OIS BAROIN La ministre du budget des comptes publics et de la r forme de l tat porte parole du Gouvernement VAL RIE P CRESSE Chapitre troisi me Les textes instituant des m diateurs dans l ducation nationale et dans l enseignement sup rieur L article 40 de la loi n 2007 1199 du 10 ao t 2007 relative aux libert s et responsabilit s des universit s Article 40 Le titre HI du livre II de la premi re partie du Code de l ducation est compl t par un chapitre X ainsi r dig Chapitre X Le m diateur de l ducation nationale et de l enseignement sup rieur Art L 23 10 1 Un m diateur de l ducation nationale et de l enseignement sup rieur des m diateurs acad miques et leurs corresp
82. bien que tr s invalidantes ne rentrent pas actuellement dans la liste des maladies ouvrant droit un cong de longue dur e Le m diateur recommande que nos administrations recrutent un nombre suffisant de m decins de pr vention pour assurer une couverture homog ne de l ensemble du territoire et leur permettre d exercer pleinement leur mission qu une communication concomitante de chaque d lib ration des instances m dicales soit faite aux services sp cialis s et aux m decins de pr vention qui eux ont acc s aux pi ces m dicales vitant ainsi que soit prise une d cision administrative inadapt e que les m decins de pr vention qui le souhaitent soient associ s l laboration de la brochure pour les personnels que les m decins de pr vention soient invit s tablir un rapport destin au comit m dical sup rieur qui a t d volu un r le de coordination des avis des comit s m dicaux et d actualisation de la liste des pathologies ouvrant droit des cong s longs ReMEDIA 09 03 Mettre en place une v ritable politique de reclassement L administration doit apr s avis du comit m dical d clarant un agent inapte l exercice de ses fonctions par suite de alt ration de son tat de sant et dont le poste de travail ne peut tre adapt inviter l int ress pr senter une demande de reclassement dans un emploi d un autre corps D s lors que l agent a formul une telle dema
83. blic 02 3 GA Enseignants du priv sous contrat 183 7 12 total person nels enseignants titulaires 1771 67 14 Total PERSONNELS 2641 100 11 6 personnels en du total 31 USAGERS tablissements publics premier degr 792 13 _ 28 tablissements publics second degr 3091 52 1 tablissements publics sup rieur 1493 25 9 tablissements priv s 441 7 32 Divers tiers entreprises 193 3 14 Total USAGERS 6010 100 24 377 sagers en du total 69 Total des dossiers de r clamation cl tur s au 31 d cembre de l ann e 8651 20 112 1 En 2000 le m diateur avait re u 1256 r clamations d usagers Graphique n 4 Origine des r clamations cl tur es en 2011 Personnels Usagers Les r clamations pr sent es par les usagers de l ducation nationale et de l ensei gnement sup rieur repr sentent une proportion toujours croissante de l activit des m diateurs elles constituent d sormais deux tiers des dossiers trait s contre seule ment 31 en 2000 Graphique n 5 Origine des r clamations 8 Po 60 7 40 20 1999 2003 2011 BI Personnels I Usagers La part des r clamations pr sent es par les personnels diminue de fa on r guli re dans le total des r clamations trait es par le m diateur Le nombre de ces r clamations enregistre galement une diminution en valeur absolue de 6 par rapport l ann e 2000
84. carri re et protection sociale 8 Un probl me de discipline ou un conflit entre l ves ou parents 38 26 Un d saccord sur une inscription orientation valuation des l ves redoublement 7 8 Les absences et ee d enseignants diff rends soulev s par les parents 7 5 Un d saccord sur le contenu des enseignements les m thodes de travail la charge de travail des l ves 6 6 Un d saccord au sujet des frais de scolarit des allocations la prise en compte du handicap au sein de l tablissement 3 1 La mise en cause d l ves ou d enseignants par des blogs d l ves sur des r seaux sociaux 1 2 Un d saccord sur l acc s des l ves un examen ou un concours ou sur le d roulement des examens ou concours 2 Les probl mes relationnels dont le harc lement moral o 8 fi La charge de travail remplacement de coll gues 3 et ou la gestion A Seite aL ee eee at ect ee L organisation du travail l emploi du temps 5 9 11 10 Total 100 100 L unit de mesure de la r partition est le type de diff rend que ce type renvoie une ou plusieurs exp riences de diff rends On peut l gitimement penser que l enseignant peut avoir t confront dans son c ur de m tier plusieurs fois des diff rends notamment li s aux questions scolaires l organisation du travail et des difficult s relationnelles Ces
85. ce sur le site SIAC qui permet de d gager un quilibre transitoire Le n cessaire sera fait pour lui donner un niveau r glementaire La DGESIP fait remarquer que ne prendre en compte que deux comp tences lors du CLES 2 permettrait 95 des candidats d obtenir cette certification ReMEDIA 08 06 Rendre obligatoire la communication des copies d examen et des fiches d appr ciation Afin de d tecter les erreurs qui auraient pu tre commises lors du report des notes le m diateur sugg re de rendre obligatoire dans le centre d examen la mise disposition des copies et des fiches d appr ciation tous les candidats et pour tous les examens apr s que leur relev de notes leur a t remis et ce pendant un d lai raisonnable trois jours ou plus Cette mesure devrait tre accompagn e d une information du candidat de cette facult de consultation au moment o cela para tra le plus pertinent sur la convocation l examen ou sur le relev de notes Pr paration du comit de suivi La DGESCO pr cise que deux acad mies ont fait part de leur exp rience quant la mise disposition des copies dans les centres d examen Montpellier Nancy Metz Cela a permis la rectification d erreurs mat rielles Il n y a pas eu de retour n gatif de la part des chefs de centre D bat lors du comit de suivi Dans la circulaire sur le baccalaur at la DGESCO incitera les divisions d examens et concours qu elle sait r t
86. cence et sa mention mais les diff rentes notes obtenues Or son logiciel de saisie ne r cup re pas les notes qui proviennent d une universit d une acad mie voisine ce qui entra ne l invalidation de la candidature Pourtant l attestation de r ussite en Licence aurait pu suffire D s lors qu il s agit de dipl mes nationaux mais sp cialis s le m diateur consi d re qu il serait utile pour les tudiants que les universit s organisent elles m mes leur coordination pour une r partition entre elles des n olicenci s Information sur l insertion Des enqu tes sur l insertion professionnelle des dipl m s de l enseignement sup rieur sont r alis es par grands domaines de formation D s lors que les Masters pro ou recherche ont une vocation d insertion professionnelle et sont cr s en fonction des capacit s d embauche des m tiers correspondants leurs responsables pourraient tre incit s donner une information fiabilis e sur les taux d insertion r alis s Cette obligation figure l article L 612 1 du Code de l ducation qui dispose que Les tablissements dispensant des formations sanctionn es par un dipl me d tudes sup rieures rendent publiques des statistiques comportant des indicateurs de r ussite aux examens et aux dipl mes de poursuite d tudes et d insertion professionnelle des tudiants Le d roulement des tudes Semestrialisation La semestrialisation est un pri
87. cice sur les quatre pr vus pour l preuve de math matiques du baccalaur at de la s rie S Toutes les r clamations n ont pas fait l objet d une r ponse individuelle le m diateur a eu recours une communication externe via son site pour relayer les informations officielles Seules les r clamations faisant tat d un risque d erreur mat rielle ou d une distorsion de notes inexpliqu e ont t trait es Parmi les r clamations en nombre dont il a t saisi le m diateur a notamment re u des r clamations portant sur les programmes et les manuels scolaires sur l ensei gnement de l histoire Plusieurs milliers de r clamants ont aussi contest l introduction de la th orie du genre dans les manuels de SVT de premi re estimant qu il s agissait la d une position de nature id ologique qui n avait pas sa place dans un enseignement des sciences Dans le cadre de la controverse qui accompagnait ces r clamations le minist re faisait valoir que les diff rents auteurs de manuels pr sents sur le march ne traitaient pas ces sujets de la m me mani re et que la pluralit des ouvrages permettait aux ensei gnants de choisir un manuel adapt leur enseignement et leurs classes La conception des programmes rel ve de la responsabilit du ministre D autres instances consultatives rendent un avis telles que le Haut Conseil de l ducation Le parlement peut galement s il le d sire se saisir de la question aussi
88. contre les violences La place du m diateur dans le traitement des diff rends La notori t du m diateur Selon les personnes concern es Dans les deux enqu tes r alis es par la Soci t JCA D veloppement dites baro m tre de satisfaction des usagers et des personnels dans leurs relations avec le service public de l enseignement public conduites en 2005 et 2007 les personnes solli cit es ont t interrog es pour savoir si elles connaissaient les services du m diateur ce qui a donn les r sultats suivants 1 Guide contre Le harc lement entre l ves Le reconna tre le pr venir le traiter consultable sur le site internet du minist re de l ducation nationale de la Jeunesse et de la Vie associative education gouv fr 50 Une question similaire a t pos e a toutes les personnes enqu t es par la soci t TMO entre juin et octobre 2011 Nous allons maintenant parler du m diateur de l ducation nationale et des m diateurs acad miques c est dire du m diateur travaillant au minist re de l ducation nationale et des m diateurs de votre rectorat Connaissez vous leur existence Notori t des m diateurs par profil 88 71 63 50 38 l T T T Enseignants Enseignants Non enseignants Non enseignants Parents du 1 degr du 2 degr du 2 degr Rectorats et IA Base ensemble La notori t du m diateur s est am lior
89. cord sur le d roulement ou les d cisions et fonctionnement des jurys d examen 0 Total 100 100 L unit de mesure de la r partition est le type de diff rend que ce type renvoie une ou plusieurs exp riences de diff rends cf page 22 sur la m thodologie de l enqu te De mani re attendue l enqu te TMO r gions montre que les probl mes de disci pline et de confit avec les l ves et les parents sont la premi re cause des diff rends l ducation nationale Mais il faut n anmoins relativiser cette donn e car c est moins de 10 des parents d l ves qui ont t confront s un tel probl me Ce chiffre peut tre rapproch des donn es recueillies lors de l enqu te nationale de victimation men e au sein des coll ges publics au printemps 2011 93 des l ves d claraient se sentir bien dans leur tablissement Les 7 de coll giens victimes d actes de violence faisaient tat majoritairement d insultes de vols de fournitures scolaires de surnoms m chants de mises l cart ou de moqueries Les punitions et sanctions qui en r sultent g n rent les conflits les plus durs entre les parents d l ves et les enseignants ou les chefs d tablissement Des parents d l ves saisissent le m diateur pour contester la punition de leur enfant ou la r union d un conseil de discipline niant parfois le comportement perturbateur de leur enfant ou du moins 1 Note d information 11 14
90. de nouveau le nombre des r clamations a fortement augment de 14 soit plus de mille r clamations suppl mentaires De ce fait le nombre des r clamations re ues par le m diateur a pass cette ann e le cap des 9 000 Graphique n 1 Nombre des r clamations re ues NOOO sente nee te pesee seeds SSeS es B000 hausse ass nant S 6000 apentessoncesscsecdacses ssseceseeeeeecses 5 ELLE MOOG rss E P 2 2 EEE 2 000 aH a a oe oe nr T T T T T T T T T T T T l 0 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 Comme les ann es pr c dentes la plupart 89 des r clamations transmises la m diation en 2011 ont t trait es par les m diateurs dans les acad mies 11 l ont t par l quipe nationale du m diateur Graphique n 2 R partition des r clamations en 2011 R clamations re ues par l quipe nationale du m diateur R clamations re ues par les m diateurs dans les acad mies Compte tenu des dossiers qui n avaient pas t cl tur s en 2010 ce sont 10752 dossiers de r clamations qui ont t trait s en 2011 par les m diateurs Sur ce total 80 des dossiers ont t termin s au cours de l ann e Pour 4 des dossiers leur conclusion tait suspendue au 31 d cembre 2011 une r ponse de l administration Enfin 16 de ces dossiers taient en cours de traitement par les m diateurs au 31 d cembre 2011 Graphique n 3
91. degr estiment qu une solution a t apport e au diff rend Les professeurs du second degr disent r gler le diff rend en moins d un mois Les d lais sont plus longs dans l ensei gnement l mentaire En revanche quand les enseignants sont les plaignants s agissant des diff rends li s l exercice du m tier organisation du travail d roulement de carri re questions financi res ils se disent moins satisfaits ils sont moins d un sur deux estimer que le probl me a t r gl Sur ces questions les personnels sollicitent l aide du m diateur Raisons pour lesquelles les enseignants estiment n avoir pu r gler le diff rend Pour quelle raison estimez vous que votre diff rend n a pas t r gl ou trop tardivement Je n ai pas trouv pas ou peu pris en consid ration ma demande n a pas pris le temps de examiner Mon inte t en mesure de traiter la difficult connaissances Mon interlocuteur n a pas fourni des informations en temps utile d lai de r ponse trop long fourni des informations pertinentes r ponse trop g n rale voire inexacte Administration trop lourde INon compris avis divergent non implication parents reste sur leurs positions IN En cours de gestion INe veut pas prendre de d cision hi rarchie rlocuteur n a pas administratives inadapt es Mon interlocuteur n a pas INon pri
92. diff rends et notamment ceux li s au comportement des l ves et aux conflits entre l ves ou avec des parents d l ves sont ceux qui ont t les plus cit s par les enseignants du premier degr 38 puis par les enseignants du second degr 26 Ces donn es ne font que confirmer celles du tableau pr c dent sur la nature des diff rends auxquels sont confront s les parents S agissant d une enqu te qui a mesur les diff rends en prenant en consid ration trois entr es possibles la personne au d part de la r clamation celle laquelle elle s est oppos e et celle qui est intervenue pour tenter de r soudre le diff rend il pouvait tre int ressant de regarder sur les questions scolaires la proportion d enseignants person nellement impliqu s dans le diff rend Etiez vous personnellement impliqu dans ce diff rend ou avez vous t amen le g rer sans tre personnellement concern Diff rends li s aux rapports avec les l ves et les parents sur les questions scolaires Personnellement impliqu Ja g r sans tre personnellement concern 34 16 Avez vous g r ce diff rend uniquement avec cette ou ces personnes ou avec d autres interlocuteurs Diff rends li s aux rapports avec les l ves et les parents sur les questions scolaires niquement avec cette ou ces personnes 28 a 207 vec cette ou ces personnes et d autres interlocuteurs Les 68
93. diquer aux candidats un M1 les perspectives de poursuite en M2 puisque le Master constitue un cycle complet de deux ans d tudes Calibrage des capacit s d accueil Plus structurellement le nombre de places en M2 n est pas toujours calibr pour accueillir tous les M1 qui le souhaitent puisque certains tudiants ne trouvent pas de place pour des raisons de capacit d accueil Ainsi par exemple les langues trang res appliqu es LEA offrent 3 200 places en M1 mais 2000 places en M2 Pourtant la notion de cycle d enseignement incite retenir une architecture cylindrique ou tubulaire et non une architecture pyramidale avec une base large et un sommet troit Aussi est il raisonnable que les universit s pr voient des capacit s d accueil en M2 en rapport avec les perspectives d insertion professionnelle mais aussi avec le nombre de leurs tudiants susceptibles de r ussir la premi re ann e Une tendance r cente a assurer une correspondance entre les effectifs M1 et M2 est constat e dans les universit s Il est compr hensible que les ajustements se fassent au prix d une forte mobilit impos e aux tudiants l entr e en M2 mais cela ne cor respond pas vraiment la notion de cycle en deux ans qui est pourtant l un des axes de la r forme LMD Le m diateur recommande que la mise en place d un calibrage tubulaire en deux ann es soit g n ralis e Des admissions parall les Il semble que c
94. e et de l enseignement sup rieur au plus pr s de chez vous des m diateurs acad miques au niveau national le m diateur de l ducation nationale et de l enseignement sup rieur Qui peut saisir le m diateur Chaque usager parent d l ve l ve tudiant adulte en formation et chaque agent de l ducation nationale et de l Enseignement sup rieur Quand le saisir En cas de blocage persistant lorsque les d marches que vous avez engag es aupr s des administrations de ces minist res n ont pas abouti Quel m diateur saisir Les m diateurs acad miques pour les r clamations concernant les services IA rectorat CROUS CNED et les tablissements cole coll ge lyc e universit relevant d une acad mie Le m diateur de l ducation nationale et de l enseignement sup rieur pour les r clamations concernant le fonctionnement des services centraux des minist res les tablissements comp tence nationale Onisep CNDP ou le SIEC Comment le saisir Vous pouvez saisir le m diateur directement par crit courriel t l copie en rappelant vos coordonn es et en fournissant tous les l ments n cessaires la compr hension du litige Que fait le m diateur Si l affaire est recevable il se rapproche de l autorit responsable de la d cision contest e pour rechercher par le dialogue une solution au litige Au plan national le m diateu
95. e personnes est expos e De plus il s agit de ressentis telle personne verra un diff rend l o telle autre confront e une m me situation n en verra peut tre pas Dans certains tablissements la fr quence importante des incivilit s de l agressivit fait aussi que le nombre de diff rends peut tre minimis Au demeurant il n tait pas question de comptabiliser ce qui fait partie du c ur du m tier la vie dans la classe l valuation des l ves A ces sujets il peut y avoir des d saccords mais ceux ci sont trait s imm diatement en face en face enseignant l ve ou chef d tablissement l ve Tant que les parents ne sont pas amen s a intervenir il n y a pas de diff rend constitu Lenqu te ne visait pas non plus les diff rends d ordre collectif il n a t question que de diff rends d ordre individuel Il ne faut pas non plus n gliger l effet m moire interrog e par t l phone une personne peut ne pas se rappeler dans l instant du probl me auquel elle a t confront e au cours de ces trois derni res ann es scolaires Une autre limite de cette enqu te r side dans le comptage des diff rends un m me diff rend a pu tre compt plusieurs fois car ont pu tre interrog es la personne qui est au d part de la r clamation galement la personne laquelle elle s est oppos e mais galement la personne qui a particip la r solution du probl
96. e Master ReMEDIA 11 06 Mieux informer les tudiants L acc s au deuxi me cycle de l enseignement sup rieur et le d roulement des tudes pour l obtention du dipl me connaissent d innombrables particularismes qui ne sont pas port s la connaissance des tudiants Chaque tudiant les d couvre l improviste et souvent son d triment Il est indispensable qu ils soient rendus accessibles par les tablissements et rendus compr hensibles au del des administrateurs de l enseignement sup rieur aux enseignants chercheurs et aux enseignants mais aussi et surtout pour les b n ficiaires c est dire les tudiants Cette information doit porter sur l ensemble des proc dures Elle doit notamment traiter trois points cruciaux Une r glementation lisible La r glementation applicable aux formations conduisant au dipl me ou au grade de Master est dispers e entre deux d crets et deux arr t s Dans la r alit la combinaison entre les branches professionnelle et recherche semble s imposer Il est galement sou haitable que la distinction entre le grade de Master et le dipl me de Master soit rendue compr hensible par les tudiants L affichage des crit res L affichage des crit res est n cessaire chaque tape du recrutement en M1 puis en M2 L orientation les proc dures les crit res dipl mes ECTS les r sultats notes les pr requis pris en compte par les commissions p dagogiques
97. e au fil du temps pour chaque population concern e N anmoins les taux de notori t restent de tout temps plus lev s pour les personnels et notamment pour les non enseignants Le m diateur reste insuffisamment connu par les parents Il a t observ par la Soci t TMO r gions que le fait d avoir t confront un diff rend au cours des trois derni res ann es n a pas eu d incidence sur une meilleure connaissance du m diateur Selon le type d tablissement Notori t des m diateurs par type d tablissement 90 cole Coll ge Lyc e Lyc e Enseignement Rectorat Inspection professionnel adapt acad mique Base ensemble Ces r sultats confirment l effet proximit du m diateur du tableau pr c dent le m diateur figure sur l organigramme des rectorats et des inspections acad miques il peut tre amen solliciter les services concern s pour la r solution de certaines r cla mations il poss de un bureau au rectorat ou dans l une des inspections acad miques Les moyens ayant permis de conna tre le m diateur Modes de connaissance du m diateur plusieurs r ponses possibles Dans le cadre de mon travail je travaille l ducation nationale Par un courrier de l institution Par une association de parents d l ves Par une personne de l tablissement le conseil de l cole E entourage iba emilie Lors d une r union parents
98. e de volont de traiter la difficult Dans l enqu te TMO r gions les m mes motifs d insatisfaction apparaissent Les parents se plaignent que leur interlocuteur n a pas pris en consid ration leur demande ou n a pas pris le temps de l examiner et ce pour tous les types de diff rends Les r clamations qui arrivent chez le m diateur montrent qu effectivement les personnes ou les services sollicit s peuvent r pondre avec retard ou ne pas r pondre du tout des demandes Qu elle soit le fait de retards abusifs ou de mutisme cette inertie qui accuse une d faillance voire une rupture dans la communication doubl e d une sorte d indiff rence au sort d autrui suscite chez les requ rants une d ception bien compr hensible voire une impatience vite charg e d agressivit lorsqu ils chouent obtenir une r ponse La question qui peut alors tre pos e par les parents ceux qui pratiquent l inertie ou une rigueur plus attach e la lettre qu l esprit est la suivante Et si l on usait de ce comportement votre gard l gard de l un de vos proches ou de l un de vos enfants Dans les motifs d insatisfaction vient ensuite le reproche d un manque de connais sances administratives adapt es pour traiter le diff rend Les parents se plaignent ga lement de la difficult qu il y a trouver le bon interlocuteur Le m diateur est saisi par des r clamants qui consid rent qu une r p
99. e la d couverte du milieu professionnel il n y a pas de mention d un ge minimum pour participer aux s quences d observation en milieu professionnel Cependant l article D 332 14 renvoie aux condi tions pr vues par le Code du travail Aux termes de l article L 4153 1 du Code du travail les s quences d observation en milieu professionnel peuvent tre effectu es par les l ves de l enseignement g n ral mineurs de moins de 16 ans durant les deux derni res ann es de leur scolarit obligatoire donc ayant au moins 14 ans D s lors l article D 332 14 ferait appara tre une contradiction puisque tous les l ves de troisi me doivent accomplir une s quence d observation en milieu professionnel et dans le m me temps ceux qui n ont pas 14 ans en seraient exclus sauf exception des entreprises familiales pr vue l article L 4153 5 Les r ponses les plus diverses semblent tre faites aux parents d l ves par les principaux de coll ge par les services acad miques et par l inspection du travail 96 Le m diateur recommande que cette contradiction soit lev e qu une information claire soit donn e aux tablissements et aux familles Pr paration du comit de suivi Le m diateur avait accueilli avec satisfaction la communication de la note destin e aux recteurs dat e du 4 mars 2011 en vue d une diffusion aux principaux de coll ge qui rappelle la r glementation applicable Mais il consid re que l accue
100. e pr sente nouveau elle apprend que son dossier n ayant pas t soumis au jury elle tait hors d lais Comble d amertume elle croit constater que des admis au redoublement taient moins bien not s qu elle Le droit au redoublement doit tre organis y compris lorsqu il ne porte que sur le stage de fin d tudes Absence de dipl me en fin de premi re ann e La validation de la premi re ann e de Master M1 qui correspond l obtention de 60 ECTS ne permet pas toujours l inscription en M2 Dans la pratique aucun dipl me ou certificat n est alors d livr en dehors des cr dits ECTS L tudiant ne peut alors valoriser sur le march de l emploi que sa seule Licence et des ECTS suppl mentaires Pourtant l article 9 de l arr t du 25 avril 2002 pr voit explicitement la d livrance de 68 la Ma trise Les universit s habilit es a d livrer le dipl me de Master sont habilit es d livrer au niveau interm diaire le dipl me national de Ma trise dans le domaine de formation concern L article 10 de cet arr t mentionne lui aussi la Ma trise La Ma trise tait avant l instauration du Master un dipl me universitaire ancien et bien identifi comme tant d livr apr s une ann e d tudes universitaires suivant la Licence et correspondait donc un dipl me de niveau Bac 4 Elle continue tre exig e pour certains concours administratifs et juridiques d entr e dans de
101. ecrutement d agents publics pour pourvoir aux nouveaux besoins de l du cation nationale Pr paration du comit de suivi A plusieurs reprises d j et sous des formes diff rentes la DGRH a rappel aux acad mies les r gles applicables aux enseignants non titulaires notamment celles qui d coulent de la loi n 84 16 du 11 janvier 1984 portant dispositions statutaires rela tives la fonction publique de l tat et du d cret n 86 83 du 17 janvier 1986 fixant les dispositions g n rales applicables aux agents non titulaires de l tat en particulier l obligation de signer un contrat et les dispositions que celui ci doit obligatoirement comporter Des mod les de contrats ont t propos s aux services de gestion Des fiches et une foire aux questions sur le site i dgrh permettent de r pondre aux difficult s ventuellement rencontr es par les acad mies dans le recrutement et la gestion des agents contractuels De plus un guide des bonnes pratiques est envisag Pour ce qui concerne le versement des salaires aux agents non titulaires dans des d lais raisonnables il peut tre not que deux cat gories d agents non titulaires sont sujets des retards de paiement ou de prise en charge qui sont la cons quence des contraintes du calendrier de la paye impos par la direction g n rale des Finances publiques DGFiP en charge de la liquidation des r mun rations des agents publics les vacataires tempo raires de l
102. efus repose avec logique sur le caract re professionnalisant de ces premiers cycles destin s une insertion professionnelle directe Ainsi une r ponse pour un Master Droit de l urbanisme et de l immobilier par les assesseurs du doyen la titulaire d une Licence pro des m tiers du notariat a t la suivante La pratique constante de la commission p dagogique est de ne pas admettre en pour suite d tude un niveau sup rieur les tudiants ayant une Licence professionnelle Cette Licence a clairement une vis e d insertion professionnelle et les mati res qui y sont enseign es le sont sous l angle professionnel Par cons quent elle ne peut pas tre quivalente une Licence en Droit C est pourquoi il n est pas possible ensuite de rejoindre un Master 1 en Droit Cette r ponse n gative se poursuivait par un conseil En revanche votre dossier serait susceptible d appeler un avis favorable pour une troisi me ann e de Licence de droit priv en raison de vos r sultats au DUT Carri res juridiques C est une invitation revenir en arri re refaire une ann e de L3 En voici le r cit par un m diateur Une tudiante en Licence professionnelle Droit notari ne trouvant pas de notaire pouvant l accueillir en stage de Licence avait fait celui ci dans un cabinet d tudes immobili res Ce stage a t une r ussite tant de son point de vue que de celui de l employeur qui souhaitait le transformer en CDI l
103. elles appr cient l opportunit de rationaliser leur offre en mettant en extinction les formations de Magist re par subs titution ou conversion progressive en formation de premi re ann e de Master Les seconds Masters Un second Master correspond le plus souvent un acc s direct en M2 apr s l obtention en deux ans d un Master pour se voir d livrer en un an un second Master Cela permet ainsi en trois ans d obtenir deux Masters Or l acc s certains Masters est ferm au candidat d j titulaire de ce dipl me alors que dans d autres domaines il est autoris voire m me encourag Cette diff rence correspond le plus souvent des usages universitaires 88 Le m diateur s interroge cependant sur une pratique incoh rente et qui peut multiplier les poursuites d tudes au m me niveau Bac 5 ce qui ne marque pas une progression et qui se fait en dehors du seul grade universitaire d un niveau sup rieur au Master le Doctorat Les doubles Masters La coop ration entre tablissements d enseignement sup rieur peut sur la base de conventions permettre la pr paration de Masters relevant simultan ment de deux tablissements ayant des apports diff rents et compl mentaires Il s agit des Masters cohabilit s Moins compr hensible est la pratique d assurer au terme d une formation avec un large tronc commun l attribution de deux dipl mes formellement distincts mais qui correspondent aux m mes u
104. end et peuvent pour certaines tre class es comme des demandes d information de conseil Selon la classe En quelle classe tait votre enfant au moment de ce diff rend Maternelle ulead ve a LE l mentaire BR BB BA Coll ge 47 29 36 Dnde g n rale et technologique 9 15 1 g n rale et technologique 3 5 asse pos Dac Total 100 100 100 La moiti des diff rends li s des probl mes relationnels et des comportements fautifs ont lieu en coll ge Un tiers des diff rends l cole l mentaire portent galement sur ces probl mes la suite des tats g n raux de la s curit l cole qui se sont tenus les 7 et 8 avril 2010 et aux l ments recueillis lors de l enqu te de victimation et climat scolaire des mesures ont t prises par le minist re pour am liorer le traitement des actes de violence Une campagne Agir contre le harc lement l cole a t lanc e Le m diateur s y est associ Des r clamations qui lui sont parvenues montrent toute la difficult traiter ces questions tous les niveaux mais c est particuli rement vrai au niveau de l enseignement l mentaire o l institution peine encore reconna tre ce ph nom ne et lever le huis clos qui l entoure Dans les acad mies il existe un r glement d partemental qui aborde peu cette question et les r ponses y apporter contrairement ce
105. ensation dans l enseignement sup rieur fait l objet de r glements sp ci fiques selon le niveau d tudes le domaine de formation et les dispositions prises par chaque tablissement Pour les r glements des tudes de Master la compensation devrait intervenir au sein de chacune des unit s d enseignement UE la moyenne de 10 20 a une UE donnant le nombre de cr dits ECTS correspondant quelle que soit la note de certaines des composantes de l UE puisque celle ci est unique Et cette moyenne une UE ne viendra pas compenser la note moyenne insuffisante d une autre UE Le m diateur recommande que les UE valid es permettent d obtenir le Master et si des UE sont indispensables formant un tronc commun un ensemble non optionnel non rempla able par des UE optionnelles que cela soit formalis dans la maquette du dipl me Les choix en fin de M1 L acc s la seconde ann e de Master le M2 est assur ment la principale difficult rencontr e par les tudiants en Master ayant valid le M1 L viction structurelle d une partie des titulaires du M1 Les titulaires du M1 d couvrent tardivement apr s la validation de cette premi re ann e qu ils ne sont pas tous attendus en deuxi me ann e que leur acc s au M2 n est pas automatique Il est indispensable que l universit soit claire avec ses tudiants d s leur enga gement dans le second cycle d s leur admission en M1 Chaque Master doit pouvoir in
106. enseignement sup rieur ils ont exerc des fonctions diverses d administration d inspection ou d enseignement Ils ont acquis au cours de leur activit professionnelle une comp tence pr cieuse pour r pondre aux r clama tions des usagers ou des personnels et aider r soudre des litiges entre les requ rants et les services et tablissements relevant des minist res de l ducation nationale et de l enseigne ment sup rieur Au 1 janvier 2012 l origine des 50 m diateurs acad miques est la suivante 1 directeur d administration centrale 3 inspecteurs g n raux de l ducation nationale 1 inspecteur g n ral de l administration de l ducation nationale et de la recherche 2 secr taires g n raux d tablissements d enseignement sup rieur 2 secr taires g n raux d inspection acad mique ou d IUFM 4 inspecteurs d acad mie directeurs des services d partementaux de l ducation nationale 9 inspecteurs d acad mie inspecteurs p dagogiques r gionaux 1 inspecteur de l ducation nationale 14 proviseurs 1 directeur d unit p dagogique r gionale des services p nitentiaires 3 principaux de coll ge 2 ma tres de conf rences 2 professeurs 1 ing nieur de recherche 1 administrateur civil 1 conseiller d administration scolaire et universitaire 1 administrateur de l ducation nationale de l enseignement sup rieur et de la recherche 1 attach d administration de l ducation nationale et de l en
107. eptaient de refaire le stage pour obtenir une meilleure moyenne Concr tement des tudiants peuvent tre d clar s non admis malgr l obtention des 120 cr dits europ ens et ce contrairement la r glementation Cette tudiante tait la premi re de ce Master faire un recours Les enseignants consid rent qu un Master professionnel ne peut tre d livr qu apr s un stage et un projet de fin d tudes excellents des r sultats satisfaisants en enseigne ments th oriques ne suffisant pas M me si l opinion des enseignants sur la qualit du stage doit tre entendue les r glements d examen et la composition des jurys doivent tre totalement transparents et la d livrance du dipl me doit tre op r e en conformit avec sa r glementation La compensation des notes Le principe de la compensation des notes ventuellement pond r es par des coeff cients est fr quemment appliqu dans les diff rents types de scolarit Il est parfois limit notamment dans les dipl mes finalit professionnelle pour lesquels une double moyenne est exig e Les preuves pratiques ou professionnelles doivent obtenir une moyenne d au moins 10 20 et l ensemble des preuves doivent atteindre la moyenne dite g n rale Ainsi il n est pas possible d obtenir un dipl me professionnel correspondant souvent un m tier en s appuyant sur des disciplines g n rales pour quilibrer les carences professionnelles 70 La comp
108. ertaines formations M2 universitaires accueillant par des passerelles des tudiants provenant d autres fili res sont pr empt es directement par ceux l Ainsi par exemple des M2 universitaires accueillent des l ves non titulaires de M1 mais ayant acquis les cr dits ECTS n cessaires par d autres fili res de formation telles que les coles scientifiques d ing nieurs ou commerciales Ce ph nom ne n est pas mesur en l absence de suivi de cohortes Les statistiques sont globales nombre d inscrits en M1 ou en M2 et donc difficiles interpr ter puisque les statistiques relatives aux entr es directes en M2 sans passer par le M1 ne sont pas disponibles Certes cet accueil des l ves des coles partir du Master de m me que de titu laires du M1 provenant d autres universit s est conforme la vocation d ouverture des universit s Mais l ouverture ne doit pas se faire au d triment des tudiants issus de leurs propres M1 Cet effet d viction marque une d fiance des universitaires l gard de leurs tudiants Or il n est pas loyal que les tudiants d une universit soient cart s en deu xi me ann e d un Master dans lequel ils se sont engag s Chaque tablissement devrait reconna tre les qualit s de ses propres formations et donc des tudiants qui y ont r ussi leur premi re ann e Il est n cessaire que les tablissements qui pratiquent cet accueil au niveau M2 pr voient d y au
109. es Il actualise et perfectionne ses connaissances th oriques et pratiques par une for mation continue notamment dans le cadre du Club e Efficace Le m diateur s engage mener son terme avec diligence le processus de m diation et garantir la qualit de celui ci Le processus de m diation e Transparence et consentement des requ rants Le m diateur informe les requ rants de mani re claire et compl te sur les valeurs et principes de la m diation ainsi que sur les modalit s pratiques de celle ci Le fait de saisir le m diateur vaut consentement pour que celui ci m ne la m diation selon les modalit s ainsi port es formellement la connaissance des parties Il veille ce que le choix de recourir sa m diation soit libre et clair Cette information est largement diffus e en particulier sur les sites des m diateurs et du Club des m diateurs de Services au Public Elle rel ve galement des institutions aupr s desquelles les m diateurs exercent leurs fonctions Le m diateur informe sur les d lais de prescription sp cifiques au domaine en cause afin de ne pas risquer de faire perdre aux parties leurs droits d ester en justice e La gratuit Le recours la m diation est gratuit pour les requ rants e La confidentialit Le m diateur est tenu la confidentialit en ce qui concerne toutes les informations d coulant de la m diation ou relatives celle ci y compris le fait que la
110. es moyens il ne lui appartient pas d intervenir mais rien ne l emp che avec d autres tout aussi l gitimes que lui les f d rations de parents d l ves de faire remonter au service comp tent un non remplacement d enseignant qui dure ou une succession de rempla ants Un m me constat que pour les parents peut tre fait pour les personnels les domaines de r clamations ne recoupent pas non plus la typologie des diff rends recens s dans l enqu te TMO r gions Tout d abord les l ments recueillis ne sont pas les m mes le m diateur tablit ses statistiques partir de la saisine du r clamant il n y a pas de ph nom ne de double ou triple compte Mais cela n explique pas tout Des questions peinent se r soudre au sein de l institution et c est sur celles ci que les personnels viennent chercher le m diateur Les questions financi res de tout ordre r mun ration indemnit s trop per u repr sentent les r clamations les plus nombreuses 25 alors que 6 des enseignants du premier degr et 3 des enseignants du second en font tat dans l enqu te TMO r gions M me constat pour le d roulement de carri re et la mutation domaine o le m dia teur est tr s sollicit 20 Un enseignant qui a connaissance de vacances de postes dans sa discipline dans son acad mie d origine comprendra mal qu au niveau national la p nurie soit r partie et que dans son acad mie des vacataires soient
111. es questions portant sur la p dagogie elles s autocensurent devant le professionnel qu est l enseignant 15 des diff rends voqu s par les parents d l ves portent galement sur le probl me des absences et remplacements des enseignants probl me connexe au pr c dent puisque r v lateur galement de l inqui tude des parents face au risque d chec et la poursuite d tude de leur enfant Les moyens en personnels ont t r duits toute absence d un enseignant toute d faillance est visible par un nombre important de parents qui peuvent aussi tr s facilement rassembler des indications pr cises sur celles ci 1 Site du colloque http www colloque violences arras eu 2 tude r alis e en ligne selon la m thode des quotas les 1 et 2 mars 2012 aupr s d un chantillon de 1021 personnes repr sentatif de la population fran aise g e de 18 ans et plus la demande de la fondation des Apprentis d Auteuil 33 5 des diff rends concernent la prise en compte du handicap au sein de l tablis sement C est l absence de nomination d auxiliaire de vie scolaire AVS par manque de moyens financiers et ou humains qui pose probl me et peut entra ner des r percussions sur le d roulement de la classe 17 des r clamations qui parviennent chez le m diateur portent sur des ques tions de vie quotidienne dans les tablissements scolaires Elles ne sont pas toujours de l ordre du diff r
112. eux accept s il tait affich lors de l inscription en Licence Ce refus pourrait tre accompagn d une information sur les parcours qui permettront ult rieurement un acc s aux tudes ou au dipl me de Master En effet si la Licence pro doit tre consid r e comme un dipl me terminal elle ne devrait pas tre la base d un interdit de toute reprise d tudes Des perspectives de reprise d tudes doivent tre ouvertes au del de celle qui passe par une troisi me ann e de Licence g n raliste L3 Lune de ces possibilit s pourrait tre par exemple de prendre en compte une exp rience professionnelle r ussie dans la fili re correspondant au Master pro pour y tre admis Le niveau des notes en Licence Si la d tention d une Licence est n cessaire avec les cr dits ECTS correspondant trois ann es d tudes sup rieures elle n est pas consid r e comme suffisante par les commissions d valuation qui exigent pour la plupart des moyennes sup rieures 10 20 La moyenne doit tre selon les cas et m me selon les ann es d au moins 12 20 ou 13 20 voire bien davantage Parfois m me des notes concernant le coeur sp cifique du domaine d tudes doivent tre sup rieures 4 10 neutralisant ainsi les dispositifs de compensation des notes dans la moyenne g n rale de la Licence Il s agit ainsi d exiger une moyenne qualifi e en consid rant certaines notes comme liminatoires Selon l usage cou
113. exp rience professionnelle RAEP De ce fait les candidats qui ont fait la preuve de leur comp tence exercer les fonctions devraient tre exon r s de la condition de dipl me En tout tat de cause la question va se poser de mani re g n rale pour les non titulaires et il y aura un temps de n gociation Le secr taire g n ral pr cise que le candidat devra tre en mesure de justifier d une certaine dur e d exercice des fonctions Le m diateur ajoute que les r clamations peuvent servir de levier pour faire avancer cette question 106 Les mutations Les r clamations concernant ce sujet peuvent tre organis es selon deux axes 1 permettre aux familles de ne pas tre s par es 2 tre attentif aux conditions d entr e dans la vie professionnelle Permettre aux familles de ne pas tre s par es Le m diateur rappelle son attachement au rapprochement de conjoint qui constitue son axe majeur s agissant des mutations ReMEDIA 08 15 Favoriser le rapprochement de conjoint Actuellement la bonification du bar me cesse de progresser compter de la troisi me ann e de s paration le m diateur propose une modification des dispositions de la note de service Une meilleure progressivit du bar me permettrait de prendre en compte et d am liorer la situation de nombreux agents contraints des dur es de s paration bien sup rieures trois ann es ReMEDIA 10 15 tablir une proc dure de mut
114. ff rends pour les personnels des rectorats et des inspections acad miques 14 C est aussi un motif de diff rend important pour les personnels des tablissements scolaires 11 pour les personnels non enseignants des coll ges et lyc es 8 pour les ensei gnants du second degr 6 pour les enseignants du premier degr Certains se disent m me victimes de harc lement moral Ce terme n est souvent pas le bon il est rare en effet que la justice retienne ce qualificatif mais dans tous les cas il y a une relation tr s d grad e entre un sup rieur hi rarchique et un agent ou avec des coll gues ou m me avec des l ves et leurs parents Cette donn e appara t dans plusieurs enqu tes Si comme le montre l enqu te de victimation consacr e aux personnels de direction des coll ges et lyc es le climat des tablissements scolaires vu par les personnels de direction est majoritairement positif les probl mes relationnels entre adultes de l tablissement y sont bien pr sents Dans l enqu te de victimation et climat scolaire aupr s des personnels de l ducation nationale en Seine Saint Denis 21 2 des personnels ont d clar avoir t harcel s dans leur carri re pr c dente et 11 ont indiqu avoir t harcel s depuis le d but de l ann e scolaire 18 auraient t mis l cart par des coll gues victimes d ostracisme 58 5 des cas auraient eu pour auteur un autre membre du personnel 13 2 des
115. g de cette question la d signation d un r f rent professionnel qualifi dans le suivi des dossiers m dicaux tout au long de la proc dure un d veloppement des emplois m me d accueillir les agents devant b n ficier d un reclassement lors de leur reprise de fonctions Les enseignants se sentent aussi parfois abandonn s par la hi rarchie face la vio lence et l agressivit de certains l ves et parents Dans les r clamations qui parviennent au m diateur il y a aussi le manque de consid ration ressenti tort ou raison par des enseignants comme par les non enseignants On nous prend pour des num ros on ne nous consulte pas ou on ne tient pas compte de notre avis de toute fa on les moyens sont insuffisants et on nous demande toujours plus d efforts alors que nous avons plus d l ves par classe et que plus de parents nous critiquent et il n y a personne pour nous soutenir Cette derni re remarque appara t tr s souvent et au plus pr s du terrain dans le second degr le chef d tablissement voire le responsable acad mique est suspect de ne pas assez pauler les enseignants en difficult avec les parents et c est la m me r action qui se retrouve dans le premier degr envers les directeurs d cole et les inspecteurs de l ducation nationale On constate d ailleurs une situation paradoxale puisque l autorit des directeurs est syst matiquement contest e par leurs pairs sauf en cas de
116. gmenter leur capacit d accueil pour neutraliser l effet d viction de leurs tudiants C est une volution d j engag e par une partie des universit s Par exemple les sciences de gestion accueillent 15 000 tudiants en M1 et 22000 en M2 Master recherche ou Master professionnel L article 10 de l arr t pr voit une diff renciation en cours de cycle Master entre deux voies en r gle g n rale apr s l obtention des 60 premiers cr dits europ ens et de la Ma trise pour d boucher sur un Master professionnel ou un Master recherche La proc dure de passage est pr vue l article 11 de l arr t L admission ult rieure dans un parcours type de formation d bouchant sur le Master recherche s effectue dans les conditions pr vues l article 16 de l arr t du 25 avril 2002 susvis relatif aux tudes doctorales L admission ult rieure dans un parcours type de formation d bouchant sur le Master profes sionnel est prononc e par le chef d tablissement sur proposition du responsable de la formation Cette distinction entre deux voies s efface d sormais devant la g n ralisation d une double finalit au sein de chaque Master Or il s agit de deux arr t s distincts dont les derni res modifications portaient la m me date 72 Le m diateur pr conise que la codification en cours favorise ce rapprochement des deux voies de l ann e M2 Cette codification est d autant plus n cess
117. gr Le domaine des r clamations Tableau n 3 Domaine des r clamations cl tur es en 2011 ree Se eer Recrutement tour ext rieur Mutations Affectations Pensions Retraite foucstions RANCE 7 Ue INR mn nad Nee a Coat Organisation du travail et relations professeurs gall 13 12 Divers 189 1 16 it USAGERS Scolarit et inscriptio ns Vie scolaire et universitaire Questions financi res et sociales bous toral usagers 7 ee eee Total des dossiers de r clamation cl tur s pu 31 d cembre de l ann e 8651 20 112 Quant aux domaines dont elles rel vent les r clamations pr sent es par les per sonnels se r partissent de fa on assez quilibr e entre les diff rentes sources possibles de contestation Les r clamations d sormais les plus nombreuses 25 du total sont li es des questions financi res r mun ration indemnit s primes avantages en nature rembour sement de trop per u remises gracieuses prestations diverses 19 des r clamations pr sent es par les personnels ont trait aux questions de carri re ou aux questions statutaires notation avancement d tachement disponibilit r int gration sanctions licenciement reclassement bonifications cong formation cessation progressive d activit Les r clamations portant sur les questions de carri re suscitent un nombre de r cl
118. i re qui d forme l image de la conflictualit et en hyperbolise certains aspects par rapport aux constats de l enqu te TMO r gions Le corps social reconna t la l gitimit du m diateur sur certaines questions celles notam ment o il peut d gripper les rouages bureaucratiques marqu s par une trop forte rigidit et o il peut parvenir faire modifier la d cision administrative Ainsi parmi les r clamations des parents qui arrivent au m diateur 41 portent sur des questions d inscription d orientation d affectation 54 les questions relatives aux examens et concours pr occupent aussi beaucoup les personnes qui saisissent le m diateur 23 mais apparaissent peu dans les l ments recueillis dans l enqu te TMO r gions qui n a cependant concern que les tudiants des classes pr paratoires et des BTS des lyc es publics les questions financi res semblent peu pr occuper les familles dans l enqu te TMO r gions mais repr sentent pour le m diateur 11 des r clamations En revanche m me si c est en progression le m diateur est encore peu saisi des questions d ordre p dagogique de ce qui se passe dans la classe notations tr s basses par un enseignant chahut du fait d l ves perturbateurs Pourtant par son action il peut inciter l quipe p dagogique se mobiliser pour traiter la question S agissant des d cisions de fermetures de classes et donc de la r partition d
119. icentes ce sujet du fait des contraintes d organisation g n raliser la communication des copies dans les centres d examen La DAT rappelle que la CADA a reconnu un droit la communication des copies d examen La question de la communication des appr ciations orales est plus difficile Le juge ne se prononce pas sur le contenu des copies Le m diateur indique que les examinateurs ne manquent pas durant l preuve de rassembler des l ments pour arr ter leur note Se pose simplement le probl me de leur restitution aux candidats qui en font la demande Les directeurs successifs du SIEC avaient accept une retranscription de l appr ciation par les services pour une commu nication au candidat Le secr taire g n ral remarque que cette reformulation n cessite un travail r dac tionnel et qu il vaudrait mieux d s lors en rester l tat actuel du droit Le m diateur rappelle l int r t d une mise disposition des copies d examen cela permet une meilleure r activit en cas d erreur mat rielle Le SIEC a r ussi mettre en place une telle organisation l tendre tous les centres d examen doit donc tre possible 102 ReMEDIA 09 12 Clarifier la fronti re entre formation initiale et continue Alert par plusieurs r clamants le m diateur a pu constater que certaines universit s tendaient cr er leurs propres r gles quant la d finition des champs respectifs de la formation initiale et de l
120. ieurs cat gories Dans un certain nombre de cas 2 531 dossiers les m diateurs sont intervenus avec succ s aupr s de l administration pour appuyer la r clamation qui leur a t pr sent e soit parce qu ils ont consid r que l administration avait commis une erreur soit parce que la d cision de l administration sans tre erron e leur est n anmoins apparue trop 126 rigide et in quitable Le m diateur est intervenu au total pour appuyer 3 350 r clama tions Le taux de succ s de ces interventions aupr s de l administration est donc de 76 Concernant 414 dossiers les m diateurs sont intervenus au sens propre en m diation ces dossiers de m diation concernent des personnes qui ont saisi les m diateurs parce qu elles rencontraient des difficult s relationnelles ou des difficult s de positionnement au sein de leur structure de travail ou au sein d une structure scolaire Dans ce cas de figure les m diateurs sont intervenus pour aider les personnes qui les avaient saisis am liorer leur insertion dans leur structure ou r tablir le dialogue Dans un nombre appr ciable de cas 1 881 dossiers soit 22 des demandes d intervention cl tur es par les m diateurs l intervention des m diateurs a consist fournir des informations utiles la personne qui les avait saisis ou lui donner un avis ou un conseil Chapitre deuxieme Trop percus Trop vers s Loi n 2011 1978 du 28
121. igine ReMEDIA 10 19 Lever les incertitudes n es de la modification de la proc dure de recrutement Le recrutement des enseignants au niveau du Master aura cette cons quence une partie des titulaires de Master qui se destinaient l enseignement choueront aux concours de recrutement Les deux ann es de Master qu ils auront effectu es seront pour eux perdues alors m me qu ils auront b n fici des actions de formation professionnelle et des stages pr vus par la r forme ReMEDIA 10 20 Nommer les enseignants stagiaires dans l acad mie dans laquelle ils recevront leur premi re affectation Une partie des laur ats des concours de recrutement effectuent leur ann e de stage dans une acad mie qui ne sera pas celle dans laquelle ils seront affect s apr s leur titularisation Cette situation pr sente plusieurs inconv nients Elle oblige tout d abord les enseignants concern s d m nager deux fois un an d intervalle Elle fait na tre ensuite un sentiment d incompr hension et d insatisfaction chez les enseignants qui esp raient tort tre affect s dans l acad mie de leur stage D bat lors du comit de suivi Le m diateur souhaite qu une attention particuli re soit apport e aux jeunes enseignants afin d am liorer leurs conditions d entr e dans le m tier li es l exercice des fonctions et l environnement professionnel Il propose qu un travail de partenariat soit entrepris pour aider les
122. il dans les entreprises familiales n est pas toujours souhaitable de m me que le seul accueil dans les adminis trations publiques Il souhaite tre tenu inform sur la proposition d volution du Code du travail et sur une nouvelle organisation des stages de d couverte durant la scolarit D bat lors du comit de suivi Le sujet bien pr sent dans les pr occupations de la DGESCO est difficile solu tionner car le Code du travail et le droit international veillent avant tout la protection des mineurs Pour le cabinet du ministre de Education nationale de la Jeunesse et de la Vie associative cette question se r invitera t t ou tard lorsqu une initiation au m tier sera inscrite durant le temps scolaire Les questions de discipline dans le premier degr ReMEDIA 10 01 Mieux conna tre les difficult s de discipline et les r ponses apport es dans le premier degr Le m diateur recommande de r pertorier les motifs de punition et d tablir une gradation dans une typologie qui regroupe approximativement trois situations bien diff rentes jeux dangereux et violences d l ves l encontre d autres l ves actes d indiscipline plus ordinaires violences d l ves l encontre de l enseignant de disposer d une connaissance fine des r ponses apport es dans le premier degr ReMEDIA 10 02 Disposer dans chaque cole d un r glement int rieur pr par avec les parents et expliqu aux
123. inappropri voire injuste Les r clamations soumises au m diateur ont trait aux questions de discipline des l ves dans le second degr et m me d sormais dans le premier degr D autres portent sur des questions de harc lement entre l ves sur les sanctions leur importance voire leur opportunit Des r clamations manent de parents qui protestent contre les absences d enseignants qui ne sont pas remplac s Ces r clamations renvoient des situations qui sont susceptibles de concerner la plupart des niveaux scolaires et la plupart des tablis sements Tout au cours de l ann e le m diateur peut alerter les directeurs g n raux et les cabinets minist riels sur la survenue ou l augmentation de diff rents troubles Ce fut le cas concernant les violences scolaires et le harc lement entre l ves C est par les r clamations des professeurs relatives aux proc dures portant sur les cong s de maladie aux diff rends li s leurs valuations par leurs courriers faisant tat de d saccords avec les chefs d tablissement ou les inspecteurs et de divergences avec les familles que le m diateur approche les probl mes de la souffrance au travail des enseignants Enseignants victimes du harc lement des l ves enseignants victimes de chahuts permanents et ne parvenant pas assurer leurs cours enseignants en souffrance qui s isolent le plus souvent et sont parfois laiss s dans cet isolement par leurs coll gues et
124. ions Certes la limitation des sites de stage et des d bouch s professionnels peut justifier la s lection en fin de M1 Aussi le m diateur recommande que l ensemble de la fili re Psychologie se pr occupe des d bouch s dans d autres M2 pour les tudiants ayant obtenu le M1 de Psychologie Il semble qu ainsi la fili re STAPS ait r ussi depuis longtemps offrir des d bouch s au del des m tiers du sport La r forme de la premi re ann e des tudes m dicales poursuit la m me logique Les stages en Master Les stages en entreprise ne sont pas sp cifiques aux formations Master puisqu ils sont d sormais reconnus comme ayant leur place tous les niveaux de formation Ils ont cependant une caract ristique particuli re en Master par leur place et leur dur e dans la scolarit du Master Cette caract ristique est l origine de plusieurs difficult s que le m diateur a pu identifier Des sites de stage pour les Masters recherche Ainsi les sites lieux de stages de certains Masters semblent plus rares que le nombre d tudiants les pr parant En particulier les stages en entreprise semblent plus difficiles trouver pour les Masters recherche scientifiques conduisant n envisager l accueil que dans des labora toires publics et valid s avec des m moires de recherche Cette particularit est relev e par l enqu te sur les stages effectu s par les tudiants minist re de l Enseignement sup rieur
125. iques de l enseignant avec une note ou une appr ciation Le diff rend peut galement avoir lieu avec le chef d tablissement par exemple lors de la mise en place d un conseil de discipline pour un non remplacement d un enseignant absent mais aussi du fait d un manque de respect de la part des l ves ou de leurs parents L enqu te sur la violence et le climat scolaire dans les tablissements du second degr en France de novembre 2010 aupr s des personnels de direction des lyc es et coll ges montre que 5 des personnels de direction estiment tre en ins curit professionnelle Les personnels des lyc es professionnels et des coll ges sont les plus touch s par des violences verbales par des menaces Les auteurs de ces insultes sont dans l ordre les parents d l ves un chef d tablissement sur six serait concern un l ve 1 Enqu te quantitative de victimation aupr s des personnels de direction des lyc es et coll ges men e par ric Debarbieux professeur d Universit pr sident de l Observatoire international de la violence l cole et Georges Fotinos docteur s g ographie enseignant l universit Fran ois Rabelais de Tours 13 ou plusieurs l ves 7 Les violences physiques les plus fr quentes sont dues des bousculades entre l ves 3 7 Il existe peu de r ponses ces actes d incivi lit qui pris s par ment ne sont pas graves mais contribuent par leur r
126. l Enseignement sup rieur et d autre part il s est r serv la possibilit d utiliser son site internet afin de fournir des explications ou des analyses x Un incident ayant donn lieu des r clamations en nombre a particuli rement mobilis le m diateur Il lui a fallu se prononcer sur le sort qui devait tre r serv aux tudiants franciliens emp ch s d acc der aux salles d examen du SIEC pour composer l preuve du BTS NRC qui avait t annul e apr s le constat av r de fraudes lors de la session pr c dente organis e au centre de Villepinte 10 Cette derni re situation retient l attention dans la mesure o la ministre de l Enseignement sup rieur s est adress e au m diateur pour recueillir les r clamations des tudiants et proposer un plan de sortie de crise Il convient de rappeler le d roulement des v nements Le 28 mai 2011 la ministre annonce publiquement que le m diateur de l duca tion nationale et de l enseignement sup rieur est charg de recevoir les r clamations des tudiants emp ch s de subir l une des preuves ce qui avait comme cons quence de les liminer de l examen Dans les heures qui suivent cette information rendue publique plusieurs centaines de messages parviennent de la part des tudiants et ou de leurs familles Les uns d noncent les conditions de passation la maison des examens de Cachan et communiquent m me une photocopie de la main courante
127. le L 30 bis qui traite de l impossibilit d accom plir seul les actes de la vie quotidienne signifie t il que la majoration est r serv e aux personnes qui ne peuvent accomplir seules aucun de ces actes ou bien que les personnes ne pouvant accomplir seules certains d entre eux peuvent galement y pr tendre Chapitre deuxieme Les pr c dentes recommandations Le comit de suivi des recommandations du m diateur de l ducation nationale et de l enseignement sup rieur s est r uni le 6 f vrier 2012 Il tait copr sid par M Ber nard Dubreuil directeur adjoint du cabinet du ministre de l ducation nationale de la Jeunesse et de la Vie associative et par M Olivier Faron directeur adjoint du cabinet du ministre de Enseignement sup rieur et de la Recherche Avant d aborder l ordre du jour le m diateur a rappel que chaque comit de suivi est l aboutissement d un travail en commun avec les services les directeurs le secr taire g n ral et les directeurs des cabinets des ministres pour reprendre l ordre dans lequel se d roulent les discussions Auparavant des concertations des changes ont eu lieu pour expertiser les recommandations d crites dans le rapport de l ann e Celles ci se fondent sur les r clamations re ues par les m diateurs acad miques et par l quipe nationale et chaque ann e les d bats portent tant sur les recommandations elles m mes leur oppor tunit que su
128. les d ordre p dagogique Les petits conflits appellent une certaine technicit que poss de le chef d tablissement Pour les probl mes relationnels ou les comportements fautifs un enseignant intervient dans un quart des affaires Un chiffre retient aussi l attention si un quart des parents disent avoir eux m mes tent s de r gler le diff rend c est visiblement que la r ponse de l institution ne leur convenait pas ou qu ils n ont pas su trouver un interlocu teur cf galement infra les r ponses donn es dans le tableau Raisons pour lesquelles les parents estiment n avoir pas pu r gler le diff rend Le commissariat ou la police interviennent dans 5 des cas et le juge pour enfants dans 3 des cas Finalement qui s est occup de ce diff rend qu il ait t ou non r gl Probl mes relationnels et D roulement de la A ies utres comportements scolarit fautifs Le professeur principal de la classe de 13 5 5 votre enfant Un enseignant autre que le professeur 13 8 18 principal p eer as Le chef d tablissement ou son adjoint 46 44 23 le directeur d cole Le CPE 9 4 Un ATSEM 2 Un m decin 1 1 Un psychologue un p dopsychiatre 1 Un membre du personnel administratif 1 Un parent 4 1 7 L inspecteur d acad mie 4 2 15 L inspecteur territorial l inspecteur de 4 5 8 la circonscription 1 degr Le rectorat autre que le DRH
129. loi n 2006 396 du 31 mars 2006 pour l galit des chances tel qu il a t modifi par la loi n 2011 893 du 28 juillet 2011 pour le d veloppement de l alternance et la s curisation des parcours professionnels pr voit dans son article L 612 9 que La dur e du ou des stages effectu s par un m me stagiaire dans une m me entreprise ne peut exc der six mois par ann e d enseignement Les modalit s de ces stages sont fix es par le d cret n 2006 1093 du 29 ao t 2006 pris pour l application de l article 9 de la loi n 2006 396 du 31 mars 2006 pour l galit des chances et par la Charte des stages tudiants en entreprise du 26 avril 2006 cf supra Cette interdiction a pour but de conserver ces stages leur caract re de formation dipl mante et non de constituer pour l entreprise d accueil une partie de son personnel ou de lui servir de p riode d essai avant embauche Elle doit permettre aux tudiants d achever leurs tudes cours examens soutenance jusqu l obtention du dipl me Le m diateur souhaite que le refus des universit s d acc der aux demandes de pro longation des stages s appuie explicitement sur la finalit protectrice de cette interdiction Officialiser l ann e de c sure Les universit s acceptent ou encouragent l ann e de c sure forme d ann e sabba tique initi e et encourag e par les coles de commerce qui la rendent parfois obligatoire et qui permet une interruptio
130. lus couramment pos es dans la page consacr e au CLES 2 ou aux certifications quivalentes sur le site internet SIAC Selon les dispositions de l article 6 de l arr t du 25 avril 2002 relatif au dipl me du Master le dipl me du Master ne peut tre d livr qu apr s validation de l aptitude ma triser une langue vivante trang re Les parcours types de formation comprennent des ensei gnements permettant aux tudiants d acqu rir cette aptitude Ainsi d s lors que les candidats titulaires d un Master pr sentent un relev de notes qui atteste de la validation de cr dits dans une langue vivante trang re ils n ont pas justifier du CLES 2 Les conditions r unir sont ensuite num r es dans cette m me rubrique S agissant d une certification dont les laur ats aux concours d enseignants devront justifier il appara t au m diateur qu une formalisation sous la forme r glementaire devrait tre d cid e Son souhait est de veiller ce que soit assur e la s curit juridique des concours D bat lors du comit de suivi La DGRH rappelle qu elle a toujours t oppos e la prolongation du moratoire dont l inconv nient tait de ne pas inciter les protagonistes du dossier mettre en place les mesures n cessaires pour permettre aux candidats d tre en possession de ces nou velles certifications Elle tait consciente de l urgence qu il y avait trouver des solutions d o cette annon
131. m diation ait lieu ou a eu lieu Le m diateur ne divulgue ni ne transmet quiconque le contenu des changes ni aucune information recueillie dans le cadre de la m diation sauf s il en a l obligation l gale s il y a non respect d une r gle d ordre public ou s il a l accord des parties Le m diateur s assure avant le d but de la m diation que les parties ont accept les contraintes d une instruction contradictoire ainsi que les obligations de confidentialit qui incombent au m diateur et aux parties e Le d roulement de la m diation Le m diateur peut refuser d instruire une saisine si celle ci n est pas recevable au regard de conditions port es la connaissance du public Celles ci portent notamment sur le respect des limites du champ de comp tence du m diateur sur la n cessit d avoir effectu des d marches pr alables sur le caract re tardif de la saisine par rapport au fait g n rateur ou sur l existence d une action en justice Le requ rant est inform de ce refus motiv par la voie la plus rapide Lorsque la demande de m diation est recevable le m diateur conduit avec diligence la m diation selon les r gles auxquelles il est soumis et dans les d lais pr vus La m diation est men e de mani re contradictoire Si la complexit de l affaire le rend n cessaire le m diateur peut faire appel un expert qu il choisit librement Les parties doivent fournir au m diateur tous
132. mance DEPP au minist re et confi e la soci t TMO r gions 5 L id e a t de r pertorier les personnes concern es les causes de diff rends les modes de r solution et les raisons pour lesquelles certains n taient pas r gl s Mais il ne s agissait pas de comptabiliser leur nombre ou de mener une nouvelle enqu te sur le climat scolaire et la violence dans les tablissements scolaires D autres l ont tr s bien fait et cela a permis de montrer que la grande majorit des l ves et des personnels se sentent bien l cole Pour le m diateur cette enqu te s inscrit aussi dans la continuit des pr c dentes enqu tes de 2005 et 2007 dites barom tre de satisfaction des usagers et des personnels dans leurs relations avec le service public de l enseignement public men es par la soci t JCA D veloppement Ces enqu tes avaient tent de mesurer la fr quence et la nature des diff rends auxquels sont confront s les usagers et les personnels avec le service public de l enseignement 1 Enqu te r alis e en ligne les 30 et 31 mai 2011 par Harris INTERACTIVE sur Les Fran ais les valeurs et le bien commun 2 Sondage Le barom tre des services publics Les services publics vus par les usagers r alis le 14 d cembre 2011 pour l institut Paul Delouvrier site internet www bva fr 3 La soci t TMO r gions territoires march s opinions est un institut d tudes au service des
133. n des tudes pendant une dur e d un semestre ou d un an l interruption tant l initiative de l tudiant Cette interruption se situe souvent entre les deux ann es du cycle du Master Cette tendance est encourag e par le mode de recrutement de certains Masters qui favorisent l accueil d s l obtention de la Licence les n olicenci s ont donc int r t dans ce cas entrer imm diatement en Master et n interrompre leurs tudes qu entre le M1 et le M2 Dans d autres cas ce sont au contraire 78 les tudiants ayant r alis pendant une ann e de c sure apr s la Licence une exp rience int ressante pour leur projet professionnel ou de vie qui sont accueillis en M1 De m me certains M1 qui n ont pas t pris dans le M2 souhait choisissent de faire une ann e de c sure pour se repr senter au Master d sir Il serait vain de r glementer la p riode qui serait la plus favorable pour r aliser cette c sure Mais afin de ne pas contrarier cette volution vers une p riode de c sure le statut de l tudiant en interruption d tude doit tre clarifi au d but pendant et la fin de cette p riode Cela concerne notamment la protection sociale pendant la c sure la garantie de retrouver ses ventuels droits bourse sociale et au m rite et d tre nouveau accept en M1 ou en M2 son retour Enfin l ann e de c sure et les stages longs effectu s l tranger ne sont pas toujours val
134. n expliquent s rement les taux de diff rends plus lev s dans les classes charni res que sont la 6 la 3 puis surtout la 2 La classe de 4 est r put e difficile c est une question d age des l ves Il n est pas possible de conclure en revanche un taux de conflictualit faible dans les classes de CAP BEP o l orientation a effectivement eu lieu car le volume de r ponses collect es lors de l enqu te est trop r duit pour en analyser les r sultats Selon le sexe 61 des diff rends relat s par les parents concernent des gar ons alors qu ils repr sentent 51 des l ves de 3 17 ans L enqu te nationale de victimation men e au sein des coll ges publics au printemps 2011 confirme cette donn e faisant appara tre que les gar ons sont plus souvent victimes que les filles et sont galement plus souvent auteurs 1 Cf note d information 11 14 octobre 2011 de la DEPP Selon la cat gorie socioprofessionnelle du chef de m nage Taux de diff rends part des personnes ayant d clar au moins un diff rend au cours des trois derni res ann es quel qu en soit le type selon la cat gorie socioprofessionnelle du chef de m nage Agriculteur exploitant 11 6 Artisan commer ant chef d entreprise 19 Employ 25 8 O Retrait Nonsignifieatif Femme au foyer et autre inactif 8 Total 17 La cat gorie sociale du chef de famille oppo
135. ncipe de d coupage des ann es universitaires qui s applique l ensemble de l enseignement sup rieur conduisant des dipl mes natio naux Pourtant elle ne semble pas tre commun ment appliqu e au cycle du Master Des formations Master continuent tre organis es en deux ann es successives alors qu il convient d sormais de raisonner en quatre semestres D autres formations Master ne tirent pas toutes les cons quences de la semestrialisation peut on suivre le deuxi me semestre apr s un chec au premier ou l ann e est elle perdue L chec au second semestre n cessite t il de refaire toute l ann e ou le seul second Cette absence de semestrialisation ne permet pas de r orientation ni de capitalisation des cr dits ECTS en cas d abandon en cours d ann e Il est indispensable qu un chec en premier semestre ne d bouche pas sur une ann e perdue pour l tudiant non admis au deuxi me semestre Alors que la logique voudrait que le semestre non valid puisse tre imm diatement repr par les moyens manquent ou les effectifs sont insuffisants pour l organiser imm diatement La poursuite en deuxi me semestre devrait tre autoris e avec une seconde session d examen portant sur les deux semestres Surtout la notion d unit s d enseignement UE chaque unit conf rant des cr dits ECTS permet d carter le tout ou rien d un semestre ou d une ann e puisqu une partie au moins de ces UE a p
136. nde en pr cisant le corps dans lequel le reclasse ment est souhait elle ne peut l expiration de ses droits statutaires cong s de maladie le mettre en retraite pour invalidit que si un tel reclassement est impossible Le nombre d emplois disponibles est actuellement tr s loin de r pondre aux besoins alors que le nombre de demandes de reclassement peut tre amen cro tre ces prochaines ann es La politique de reclassement doit donc devenir un chantier prioritaire pour nos administrations parmi les dossiers traiter en mati re de gestion des personnels Le m diateur recommande que le travail de pilotage et de coordination initi par les services minist riels soit poursuivi en l intensifiant avec une r flexion mener pour inscrire cette politique dans les calendriers de gestion des personnels une aide a apporter aux comit s m dicaux et aux CAP pour la formulation de leurs avis un d veloppement des emplois m me d accueillir les agents devant b n ficier d un tel reclassement une possibilit de reclassement pour tous les personnels de nos administrations personnels de l enseignement sup rieur ma tres du priv sous contrat d association ReMEDIA 09 04 Contribuer l am lioration du fonctionnement des instances m dicales Des r clamations parvenues la m diature ont r v l des probl mes li s des expertises m dicales insuffisamment tay es contradictoires
137. nistrations entreprises institutions et collectivit s en charge d un service au public Ils pratiquent la m diation institutionnelle pour donner aux litiges dont ils sont saisis par les citoyens usagers et clients une solution en droit et en quit et pour faire des recommandations d ordre g n ral en mati re d am lioration des relations avec les publics concern s Ces m diations gratuites pour les demandeurs et d un acc s direct d s que les recours internes ont t puis s respectent les principes fix s par la pr sente Charte des m diateurs de Services au Public Ce texte f d rateur adopt d s 2004 et r nov en 2010 garantit l observation par les m diateurs et les institutions aupr s desquelles ils exercent leurs fonctions de r gles d ontologiques exigeantes et pr cises impartialit et ind pendance comp tence effica cit ainsi que la qualit des m diations men es avec diligence dans la confidentialit Les m diateurs du Club r affirment ainsi les valeurs qui dans le respect permanent des r gles de droit et des textes europ ens en mati re de m diation sont le cadre de r f rence de leur action le respect des personnes de leurs opinions et de leurs positions la volont de faciliter la recherche de solutions amiables aux diff rends l coute quilibr e disponible et attentive des parties le m diateur fait de l coute un devoir limpartialit par
138. nit s d enseignement c est dire aux m mes cr dits ECTS ReMEDIA 11 08 Des d cisions motiver Autant que l information du public la motivation d une d cision administrative concernant une personne est une condition essentielle sa validit Elle permet aux usagers du service public de l enseignement sup rieur de comprendre les d cisions n gatives Cette motivation ne remet pas en cause la souverainet des instances coll giales qui les proposent ni l ind pendance des autorit s universitaires qui les prennent Pourtant cette motivation est peu pr sente dans l acc s aux tudes de Master Elle doit tre d velopp e syst matiquement notamment sur les points suivants Les refus d inscription Le refus d inscription en M1 ou en M2 doit tre motiv par son auteur puisqu il limite le droit des tudiants titulaires d une Licence d acc der au cycle du Master et de ceux titulaires de 60 ECTS d acc der au M2 Les alternatives Tout rejet d une candidature en M1 ou en M2 devrait tre accompagn en sus de sa motivation d une proposition d orientation vers un autre Master de l universit o l tudiant a obtenu sa Licence La proposition pourrait en sus mettre une recommandation aupr s d une autre universit avec laquelle elle aurait pass une convention d change Le refus de d livrer le dipl me malgr 120 ECTS La compensation des notes n est pas pr vue dans la r glementation
139. ns ne sont r gl s qu une fois sur deux mais ceux qui sont r gl s peuvent l tre dans des d lais tr s courts Raisons pour lesquelles les parents estiment n avoir pas pu r gler le diff rend Pour quelle raison estimez vous que votre diff rend n a pas t r gl ou r gl trop tardivement Mon interlocuteur n a a pas t en mesure de traiter la difficult connaissances administratives inadapt es 12 16 21 Mon interlocuteur n a pas fourni des informations en temps utile d lai de r ponse trop long 1 1 Mon interlocuteur n a pas fourni des informations pertinentes r ponse trop g n rale voire inexacte 6 8 6 Rien n est fait tout le monde senmoque 8 4 1 3 ll Je n ai pas eu de r ponse aucun retour 2 Autre motif 14 10 71 Total r ponses multiples 113 117 100 Dans les pr c dentes enqu tes dites barom tre de satisfaction des usagers et des personnels dans leurs relations avec le service public de l enseignement r alis es en 2005 et 2007 s agissant des diff rends avec l administration ou l tablissement scolaire les parents avaient estim que l institution s tait souvent montr e incapable de traiter le probl me ou avait fourni une r ponse inadapt e En ce qui concernait les diff rends avec les enseignants les parents avaient eu majoritairement l impression d une absenc
140. nt rieur de l tablissement scolaire 36 Moyen utilis par les parents pour tenter de r gler le diff rend De quelle fa on avez vous tent de r gler ce diff rend En direct sans rendez vous 25 25 A Conseil de classe ou d cole R union parents d l ves professeurs 1 4 IC Tribunal avocat 1 P tition rassemblemen a eer perm per are S ere N a pas cherch r gler le diff rend 2 6 Total r ponses multiples 140 147 126 Pour tenter de r gler le diff rend les parents sont majoritaires solliciter un rendez vous Un quart contacte son interlocuteur par t l phone Un autre quart se rend dans l tablissement sans avoir pr alablement sollicit de rendez vous cela peut tre en d posant leur enfant le matin ou la sortie des classes pour rencontrer le professeur des coles ou le directeur Ils sont peu utiliser le cahier de liaison de correspondance ou les r unions parents professeurs Seuls 2 vont solliciter une aide ext rieure recours un avocat d p t de plainte Personne qui s est finalement occup e de r gler le diff rend C est le chef d tablissement qui intervient dans presque la moiti des cas pour tenter de r gler le diff rend C est le signe qu il joue un r le important en mati re de gestion des ressources humaines et pour r gler toutes les questions touchant la vie de l tablissement et notamment cel
141. octobre 2011 DEPP 32 minimisant sa faute voire rejetant celle ci sur l enseignant qui n aurait pas su le faire tenir tranquille Le rapport cole parents s est invers comme l a rappel le m diateur lors de son audition sur le m tier d enseignant au S nat le 14 f vrier 2012 lorsqu un enfant rencontre une difficult scolaire des parents n h sitent pas mettre en cause le professeur soup onn de ne pas faire suffisamment d efforts pour s adapter l enfant 15 des diff rends cit s par les parents d l ves portent sur un d saccord sur le contenu des enseignements les m thodes de travail la charge de travail des l ves 8 sur la notation et l valuation Ce constat vient d tre fait galement par une sociologue C cile Carra directrice de recherche R cifes Recherches en ducation comp tences interactions formations thiques savoirs lors du colloque de l universit d Artois le 14 d cembre 2011 notant que l essence de la violence l cole c est moins les agressions d l ves contre les enseignants qui sont extr mement rares que les contestations qui portent sur des contenus de savoirs ou sur l organisation de la norme scolaire Il existe en effet une grande crainte d une partie des parents de l chec scolaire de leur enfant et donc une attente forte d un d roulement d une bonne scolarit ce qui engendre une grande r activit tout incident de parcours Dans le
142. ofesseur de lyc e professionnel 58 Professeur agr g 44 Adjoint administratif de l ducation nationale et de l enseignement sup rieur 31 Adjoint technique de laboratoire des tablissements d enseignement 17 Base enseignants et non enseignants Les personnels les plus expos s sont sans surprise les professeurs d ducation physique et sportive amen s a g rer et a assurer la s curit d activit s vari es dont certaines en groupe et des d placements vers les lieux o se passe l activit sportive les chefs d tablissement souvent sollicit s pour traiter les diff rends concernant la scolarit d un l ve les professeurs de lyc e professionnel Selon la discipline enseign e Taux de diff rends entre 2008 et 2011 selon les mati res enseign es dans le second degr Education musicale 69 Lettres 64 Technologie 61 Histoire et g ographie 42 Allemand 30 Base ensemble des enseignants du second degr Ces taux sont interpr ter avec la plus grande prudence car le nombre d ensei gnants ayant r pondu varie consid rablement d une discipline une autre Il convient de noter par exemple la faiblesse de l chantillon pour la discipline ducation musicale Selon l anciennet dans les fonctions exerc es Taux de diff rends entre 2008 et 2011 selon l anciennet dans le m tier de la personne in
143. olution du conflit laissant la d cision finale l autorit administrative La m thode d coute du m diateur lui est sp cifique Il coute pour produire du sens travers ce qui lui est dit il laisse s exprimer les personnes et l institution non pas pour suivre la demande ou l opinion mise mais pour trouver une issue au litige A l ducation nationale dans l enseignement sup rieur le m diateur est souvent m diateur entre les textes les faits les souhaits les int r ts 12 Dans les conflits en nombre on a pu mesurer que le m diateur se doit de partici per un meilleur fonctionnement du service ducatif ce titre il a donc le devoir de faire des propositions r alistes L efficacit d une m diation est cette condition En ce sens la m diation est un processus dynamique de communication qui repose sur la pr sence d un tiers impartial ind pendant dans sa pens e neutre lequel recherche le r tablissement des liens et le r glement de la situation en cause x Le m diateur notamment dans les acad mies est saisi galement de questions tenant ce qui se passe au quotidien dans les classes Cette pr occupation n est pas nouvelle mais le nombre des r clamations est plus soutenu que par le pass Sans doute les parents h sitent ils moins voquer ces difficult s aupr s du m diateur et sont ils plus enclins demander de l aide surtout quand le silence de l institution leur semble
144. om portement responsable Il propose de valoriser dans ce livret les actions civiques accomplies par un l ve en direction d autres l ves par exemple ReMEDIA 10 06 Former les professeurs la gestion des situations conflictuelles Le m diateur recommande de mettre en uvre des formations qui permettent d apprendre g rer des conflits et dans ce cadre de veiller tablir un cadre coh rent en associant les ATSEM afin de s accorder sur une conception partag e du respect des r gles tout au long de la journ e et par tous les adultes Pr paration du comit de suivi Afin de mieux cerner les difficult s de discipline dans le premier degr la DGESCO a mis en place un groupe de travail compos entre autres de conseillers premier degr d inspecteurs de l ducation nationale et d un inspecteur g n ral auquel participe ga lement la m diature pour r fl chir aux r ponses apporter Il convient de mettre en place un r seau afin de ne pas laisser l enseignant seul face l l ve Il s agit d utiliser tout le potentiel d acteurs possible pour une analyse collective de la situation pour y apporter la bonne r ponse tant au niveau de l cole quipe ducative qu au niveau de la circonscription aupr s de l inspecteur de l du cation nationale IEN Au niveau de l cole il est n cessaire d identifier une personne ayant un r le de tutorat Les mesures sont prises apr s diff rentes
145. ommunication acces sibles au public et aider ainsi les usagers et clients dans leur choix de recourir la m diation et dans l orientation de leurs saisines notamment par la mise disposition d un annuaire d taill Le Club contribue galement ce que m diation judiciaire m diation conven tionnelle et m diation institutionnelle appliquent avec les sp cificit s qui leur sont propres un r f rentiel commun de valeurs et de processus au service du d veloppement des m diations de qualit en tant que mode alternatif de r glement des litiges La pr sente Charte constitue le socle de r f rence thique de la pratique de la m dia tion institutionnelle pour les membres du Club des m diateurs de Services au Public Elle s applique sans pr judice des ventuelles dispositions sp cifiques r gissant l activit de chaque m diateur Elle nonce un ensemble de principes que les m diateurs membres du Club s engagent respecter S inscrivant dans le cadre d une d finition adapt e de la m diation les m diateurs offrent ainsi aux requ rants des garanties portant sur la personne du m diateur et sur sa conduite du processus de m diation D finition de la m diation institutionnelle La m diation institutionnelle est un processus structur par lequel des personnes physiques ou morales tentent avec l aide du m diateur de mani re volontaire de parvenir un accord amiable avec des administrations en
146. on de points au titre du rapprochement de conjoints ReMEDIA 10 16 Plafonner la bonification li e l anciennet dans le poste Les circulaires annuelles organisant le mouvement des enseignants accordent des bonifications li s l anciennet dans le poste ce qui est souhaitable mais sans plafonnement ce qui conduit favoriser la mutation des enseignants tant rest s sur leur poste pendant de longues p riodes au d triment notamment des enseignants en situation de s paration de conjoint ReMEDIA 10 17 R duire la bonification accord e aux enseignants originaires des DOM Les enseignants natifs ou dont le conjoint ou les ascendants directs sont originaires des DOM b n ficient d une bonification de 1 000 points qui leur permet s ils le souhaitent d obtenir sans difficult leur mutation dans leur r gion d origine Cette situation est contraire au principe d galit elle est en outre susceptible d entraver la mutation des enseignants non originaires dont le conjoint r side ou travaille dans un DOM D bat lors du comit de suivi La distance et la dur e de s paration contraignent des enseignants chaque ren tr e se mettre en disponibilit pour maintenir une vie de famille Il faut les aider reprendre leur activit professionnelle La DGRH rappelle que ces agents en disponibilit ne peuvent pas tre recrut s comme contractuels Elle consid re que ceux qui font l effort de poursuivre leur activit
147. on fr Grenoble R my Pasteur Rectorat 7 place Bir Hakeim BP 1065 38021 Grenoble cedex T l 0476747685 ou 06109905 26 Fax 0476747500 ce mediateur ac grenoble fr Guadeloupe Jack Arron Rectorat Boulevard de l Union 97142 Abymes T l 05 90 21 38 59 Fax 05 90 21 65 04 mediateur ac guadeloupe fr Guyane Rapha l Robinson Rectorat Route de Baduel BP 6011 97392 Cayenne cedex T l 05 9435 1347 mediateur ac guyane fr Lille Philippe H mez Rectorat 20 rue Saint Jacques BP 709 59033 Lille cedex T l 0320156715 Fax 0320156155 stephanie allaeys ac lille fr Bernadette Conflant DSDEN du Nord 1 rue Claude Bernard 59033 Lille cedex T l 0320623083 Fax 0320623291 bernadette conflant ac lille fr Alain Galan DSDEN du Pas de Calais 21 boulevard de la Libert 62000 Arras T l 0321238255 mediateur62 ac lille fr Limoges Andr Videaud Rectorat 13 rue Fran ois Ch nieux 87031 Limoges cedex T l 0673870482 Fax 0555798221 andre videaud ac limoges fr 144 Lyon Mich le Bournerias Pierre Henri Besson Rectorat 92 rue de Marseille BP 7227 69354 Lyon cedex 07 T l 0472806012 mediateurs academiques ac lyon fr Martinique Claude Davidas Rectorat 9 avenue Saint John Perse 97262 Fort de France cedex T l 0596599935 Fax 0596599917 mediateur ac martinique fr Montpellier Claude Mauvy Bernard Biau Rectorat 31 rue de l
148. on ou conseil donn par le m diateur dans une affaire ant pas une r clamation Transmission p par le m diateur de la r clamation lad 1 2 Interventions wayant pas entra n d effets positifs pour le Intervention du m diateur en raison de la dimension humaine du dossie chec Class par le m diateur faute de r ponse de l administration 159 2 Dossiers n ayant pas entra n d intervention du 2608 30 m diateur dont te ta L T eee R clamation 1 ne relevant pas dela comp tence du m diateur l 253 cece Affaire r gl e ind pendamment de l intervention du m diateur la 268 a ee Abandon de sa r clamation par le r clamant apr s saisine am 2 R clamations non fond es et rejet es par les m diateurs 1605 Total dossiers cl tur s en 2011 8651 100 100 Les interventions des m diateurs ont d bouch sur un r sultat plut t positif pour le r clamant dans 86 des cas S agissant des dossiers pour lesquels les m diateurs sont intervenus soit 6043 dossiers le r sultat de cette intervention s est av r plut t positif pour la personne ayant saisi les m diateurs dans 86 des cas Pour 819 de ces dossiers soit 14 des cas l intervention des m diateurs est rest e sans effet positif pour le r clamant Les interventions des m diateurs ayant entra n un r sultat plut t positif pour le r clamant se r partissent en plus
149. ondants re oivent les r clamations concernant le fonctionnement du service public de l ducation nationale et de l ensei gnement sup rieur dans ses relations avec les usagers et ses agents Les articles D 222 37 D 222 42 du Code de l ducation instituant les m diateurs P ducation nationale Article D 222 37 Un m diateur de l ducation nationale des m diateurs acad miques et leurs cor respondants re oivent les r clamations concernant le fonctionnement du service public de l ducation dans ses relations avec les usagers et ses agents 1 Codification du d cret n 98 1082 du 1 d cembre 1998 instituant des m diateurs l ducation nationale Article D 222 38 Le m diateur de ducation nationale est nomm pour trois ans par arr t des ministres charg s de l ducation et de l Enseignement sup rieur Il re oit les r clamations concernant le fonctionnement des services centraux du minist re et des tablissements qui ne rel vent pas de la tutelle d un recteur d acad mie Pour l instruction de ces affaires il peut faire appel en tant que de besoin aux services du minist re ainsi qu aux inspections g n rales Il est le correspondant du M diateur de la R publique Il coordonne l activit des m diateurs acad miques Article D 222 39 Chaque ann e le m diateur de l ducation nationale remet au ministre charg de l ducation et au ministre charg de l Enseignement
150. ons peu motiv es Plus g n ralement des crit res d admission en M2 reposent sur des pr requis peu explicites L absence de transparence des crit res d acc s la seconde ann e du Master se traduit par des difficult s de compr hension par les tudiants en amont quant aux crit res de s lection et aux pr requis sp cialisations options niveau atteint aux preuves de M1 notes minimales exig es au del de la moyenne de 10 20 pond ration et compensation des notes valorisation in gale des stages en aval apr s un refus d inscription lorsque le candidat cherche des explications son chec Par exemple un assistant d ducation titulaire d une Ma trise d Histoire contem poraine avec 13 20 de moyenne a chou au concours du CAPES d Histoire Pour se repr senter il doit d sormais poss der le Master et cette fin il demande s inscrire dans une universit pr parant au Master dans son domaine La commission p dagogique le refuse car elle n accepte que les Ma trises not es plus de 13 20 Il est souvent oppos la demande d explication le principe de la souverainet du jury alors qu il s agit aussi d une d cision administrative qui d s lors qu elle refuse un droit dont les conditions l gales sont remplies doit tre motiv e Sur tous ces points la transparence et l explication peuvent seules pr munir les tudiants vinc s de l incompr hension et du res
151. onse appropri e n a pas t trouv e Les d cisions sans appel parce qu elles sont conformes la r gle alors que bien souvent il y aurait des solutions simples mettre en uvre rejettent parfois ceux qui en sont l objet dans des difficult s dont on aurait pu les aider sortir et peuvent avoir un impact insoup onn sur leur vie et leur avenir Ainsi suite au divorce de ses parents une l ve de 4 vient habiter en fin de premier trimestre chez ses cousins scolaris s au coll ge du village 200 m de leur domicile L inscription au m me coll ge para t aller de soi Or elle est refus e les effectifs par classe ayant atteint 24 l ves qu une r gle ne permettrait pas de d passer Cette d cision qui a oblig cette l ve se lever tr s t t pour se rendre dans un coll ge d une autre agglom ration o elle est arriv e en cours d ann e sans conna tre personne venant s ajouter au changement de milieu familial ne l a s rement pas aid e se r quilibrer 40 La nature des diff rends du c t des enseignants Par type d clar par les enseignants Structure des diff rends d crits par les enseignants selon la nature du diff rend Les diff rends qu ils ont eus se d clinent de la mani re suivante Rapports avec les l ves et les parents sur les questions scolaires Questions financi res Les quipements les b timents la cantine le chauffage D roulement de
152. oris s pour l acc s au M2 Par exemple les ann es Erasmus en cours de cursus souffrent d une r putation d valuation complaisante not es plus larges et sont d valoris es pour l acc s au Master en M1 et en M2 Il convient donc de pr voir un droit au retour des tudiants ayant interrompu leurs tudes sup rieures pour une ann e de c sure apr s la Licence L3 ou en cours de Master apr s le M1 Le m diateur recommande que les universit s concluent avec leurs tudiants des engagements de c sure reprenant ces pr occupations Un statut salarial pour l ann e de c sure L ann e de c sure permet l tudiant de conserver son statut et la s curit sociale tudiante elle l oblige s inscrire et s acquitter des droits d inscription l universit voire de scolarit dans certaines coles Une convention de stage doit tre tablie entre son universit ou l cole dans laquelle il tait inscrit l ann e pr c dente L ann e de c sure f t elle de six mois un semestre de deux semestres ou d un an correspond des situations qui d passent la simple acquisition de connaissances et de comp tences et qui permettent d couvertes et exp riences personnelles par exemple avec certains types de services civiques ou des cat gories d activit s b n voles Mais s il s agit d une p riode de travail celui ci doit tre reconnu comme tel c est dire avec un salaire et les droits aff
153. par analogie avec les anciens DEA et DESS et non l entr e en Master comme le voudrait la logique En effet cela revient instaurer une pr s lection d s l entr e en M1 compte tenu de la tr s forte sp cialisation du dipl me mais galement des l ments particuli rement contraignants tels que les stages disponibles et la capacit d accueil Il est souhaitable de g n raliser l indication par chaque Master des Licences qu il reconna t comme une exigence pr alable comme constituant ses pr requis avec un nonc des intitul s de ces Licences et sp cialisations s il les exige ou s il les prend pr f rentiellement en compte Les Licences professionnelles cart es du Master La question de la poursuite d tude des titulaires de Licences professionnelles est soulev e par des candidats auxquels cette possibilit de poursuite d tudes en deuxi me cycle Master a t annonc e Le qualificatif identique de professionnels pour ces deux niveaux de dipl mes accro t la cr dulit des candidats Cette cr dulit s appuie galement sur la notion de domaine utilis e par l article 11 du m me arr t du 25 avril 2002 fau sein d une universit l acc s de l tudiant titulaire de la Licence dans le m me domaine est de droit pour les 60 premiers cr dits europ ens Pourtant les autorit s universitaires semblent refuser par principe les titulaires de cette cat gorie de Licence ce r
154. pr f re une r mun ration en fonction de la situation locale de l emploi Le m diateur r affirme son attachement un texte fixant une grille indiciaire en fonction des dipl mes et de l exp rience professionnelle et ce sur l ensemble du territoire D bat lors du comit de suivi Actuellement la DGRH dit tre tributaire du march local de l emploi Elle men tionne que le texte qui est en pr paration aura notamment pour objectif d emp cher un recrutement sur des emplois permanents Les bonnes pratiques de gestion seront ensuite d finies par la DGAFP mais il ne lui para t pas que l on s oriente vers une grille de r mu n ration mais plut t vers une politique g n rale On devrait tre fix dans les mois venir Le m diateur rappelle que tout d classement doit tre emp ch Un changement d affectation choisi ou subi ne doit pas conduire un recrutement sans reprise de l anciennet Des r clamations lui parviennent montrant que les pratiques actuelles des recteurs posent probl me ReMEDIA 10 09 Mieux accompagner les contractuels pour leur fin de contrat ou pour une stabilit dans l emploi Le m diateur recommande une information port e la connaissance des agents concern s en cours de contrat sur la date et les motifs en cas de non reconduction une information pr cise et claire sur le d roulement de la proc dure d indemnisation ch mage et un suivi des dossiers en liaison avec P
155. professeurs d une r union sco l tablissement dans le cadre d un diff rend Dans des revues sp cialis es Ne sait plus Affichage dans le tablissement 2 87 Par le syndicat DC 5 Un m diateur est intervenu dans 0 5 3 8 Total 120 123 120 109 Base ensemble des enseignants et parents connaissant les m diateurs Modes de connaissance cit s par au moins 5 des personnes Les modalit s de connaissance du m diateur diff rent fortement selon que l on soit parent ou personnel Pour les parents les m dias hors presse jouent le r le principal avec un cumul de 33 de citations dont 19 pour la seule t l vision 15 d clarent galement lavoir connu car ils travaillent l ducation nationale En toute logique le fait d tre parent et personnel l ducation nationale multiplie les chances de conna tre le m diateur Les parents ont galement eu connaissance de l existence du m diateur par les associations de parents d l ves et gr ce aux r unions organis es au sein de l tablissement scolaire Mais il n en reste pas moins que l information peine encore passer Pour les personnels le fait de travailler l ducation nationale conduit naturelle ment avoir connaissance du r seau des m diateurs Les courriers dont on peut penser qu ils comportaient les voies de recours constituent la deuxi me modalit Enfin le si
156. qui existe dans le 1 Enqu te de victimation et climat scolaire aupr s d l ves du cycle 3 des coles l mentaires l cole des enfants heureux enfin presque r alis e par l Observatoire international de la violence l cole pour Unicef France 34 second degr Or un comportement violent ne peut s arr ter que lorsque des mesures claires sont d cid es et mises en uvre Des recommandations faites dans le rapport 2010 du m diateur sont actuellement examin es dans un groupe de travail mis en place par le minist re Personne avec laquelle les parents ont eu le diff rend Avec qui avez vous eu ce diff rend oe u ILe chef d tablissement ou le directeur TES aoaaa naa e iaa A a anana A iaoeo aroa E ao oe a E Un ATSEM 1 0 4 Un autre personnel de l tablissement E tee teen camera cn A cartel E Caen a A Aertel Un l ve a ee ee Un parent d l ve 3 1 EE er ce a ILe minist re 1 5 Autres 9 10 16 Total r ponses multiples 122 117 118 Que ce soit un probl me li des difficult s relationnelles la discipline ou au d roulement de la scolarit le diff rend se noue dans la majorit des cas entre le parent et un enseignant Dans le premier cas cela peut tre une situation conflictuelle au sujet du comportement de l l ve Dans le second cas le parent peut tre en d saccord avec les m thodes p dagog
157. r l utilisation du budget du Fonds pour l insertion des personnes handicap es pour la fonction publique Quatri me partie Informations Chapitre premier Les statistiques d activite des m diateurs en 2011 Les r clamations recues en 2011 En 2011 les m diateurs m diateur de l ducation nationale et de l enseignement sup rieur et m diateurs dans les acad mies ont regu 9 239 r clamations Tableau n 1 R clamations re ues en 2011 Situation au 1 janvier 2011 R clamations report es des ann es ant rieures 1513 Re ues par le m diateur national 3 1005 ail KAN 20 E 45 Ge Total des r clamations re ues en 2011 M 9239 ANO 100 ee ne sl le 118 TN Total des r clamations trait es en 2011 1 report R clamations en cours d instruction 1693 R clamations en attente de r ponse de l administration 408 Total des r clamations report es sur l ann e suivante 2101 Apr s avoir fortement augment au cours des deux premi res ann es de fonction nement de la m diature le nombre des r clamations re ues s tait stabilis depuis 2001 aux alentours de 5 000 r clamations nouvelles par an En 2006 ce nombre avait aug ment de fa on sensible 16 L augmentation s tait ensuite poursuivie un rythme nettement plus r duit d environ 3 L ann e 2010 avait t marqu e par une nouvelle forte augmentation de 17 En 2011
158. r les modalit s de leur application Les m diateurs dans les acad mies sont particuli rement attentifs aux travaux du comit de suivi souhaitant que des solutions soient trouv es aux diff rentes contestations solutions qu ils pourront valoriser dans leur acad mie Le m diateur a tenu remercier les directeurs des deux cabinets des ministres le secr taire g n ral les directeurs g n raux pour leur accueil attentif qu il s agisse des changes concernant les alertes propos des fonctionnements probl matiques ou des d bats sur des observations plus g n rales toujours fond es sur les r clamations Il a souhait valoriser quelques acquis de cette ann e dont le plus important concerne les trop per us ou trop vers s La ministre du Budget l occasion de la Loi de finances rectificative s est exprim e ainsi les cr ances r sultant de paiements indus effectu s par les personnes publiques en mati re de r mun ration de leurs agents peuvent tre r p t es dans un d lai de deux ann es compter du premier jour du mois suivant celui de la date de mise en paiement du versement erron y compris lorsque ces cr ances ont pour origine une d cision cr atrice de droits irr guli re devenue d finitive Nous avons propos cet amendement au S nat la demande des m diateurs successifs et du D fenseur des droits qui nous saisit chaque ann e de ces questions de s curit juridique concernant
159. r remet aux ministres un rapport annuel public dans lequel il propose des mesures qui lui paraissent utiles pour am liorer le service public de l ducation nationale et de l enseignement sup rieur 140 Chapitre sixieme Le r seau des m diateurs Le m diateur de l ducation nationale et de l enseignement sup rieur Adresse postale Le m diateur de l ducation nationale et de l enseignement sup rieur Carr Suffren 110 rue de Grenelle 75357 Paris cedex 07 SP Adresse lectronique mediateur education gouv fr Fax 01 55 55 22 99 Sites internet www education gouv fr mediateur www enseignementsup recherche gouv fr le mediateur M diateur de l ducation nationale et de l enseignement sup rieur Monique Sassier T l 01 55 55 39 87 Adjoint Jean Fran ois Texier T l 01 55 55 33 03 Charg s de mission Colette Damiot Marcou T l 01 55 55 24 69 Louis Jouve T l 01 55 55 39 72 Bertrand Sens T l 01 55 55 24 26 Christiane Vaissade T l 01 55 55 07 50 Assistante Chantal Bourgois T l 01 55 55 3611 Secr taire Catherine Santi T l 01 55 55 39 25 Les m diateurs acad miques M diateur acad mique une mission passionnante Les m diateurs acad miques sont des personnes qualifi es qui se consacrent b n volement la mission de m diation Ils sont nomm s par arr t des ministres pour une ann e renou velable Retrait s de l ducation nationale ou de l
160. rant d une communication strictement orale et donc officieuse ce seuil est r v l 1 Article D 123 13 du Code de l ducation Syst me europ en d unit s d enseignement capitalisables et transf rables dit syst me europ en de cr dits ECTS dans une conversation Un candidat vinc confie ainsi e secr tariat des Masters m a affirm que les dossiers bien que d pos s selon les formalit s requises ne seraient m me pas pr sent s au jury d admission ma moyenne n atteignant pas les 13 50 20 que l UFR juge n cessaire pour l int gration des tudiants externes l universit ou souhaitant reprendre le cours de leurs tudes Il appartient certes aux autorit s universitaires de s assurer du niveau des tudiants afin qu ils puissent tre assur s de perspective raisonnable de r ussir un second cycle exigeant Cette v rification pr alable pr sente des avantages puisque le redoublement de la premi re ann e du Master est peu fr quent Mais s il y a des normes d acceptabilit celles ci doivent tre d lib r es adopt es selon des r gles d finies par des conseils et ensuite annonc es affichage publication Le m diateur recommande que le seuil des notes exig es en Licence soit commu niqu avant les candidatures en Master L absence de recensement des formations accessibles Des candidats qui sont refus s des Masters en M1 ou M2 ont bien s r la possi bilit de candidater
161. rapport aux parties et l institution aupr s de laquelle le m diateur exerce son activit le respect du principe du contradictoire le m diateur veille ce que les parties aient la possibilit de faire conna tre leur point de vue et de prendre connaissance de toutes les positions et de tous les faits avanc s par l autre partie l quit en effet au del de la r gle de droit applicable il s agit de prendre en compte le contexte propre chaque cas la transparence le m diateur a un devoir d information sur son r le le processus suivi et les r sultats de son activit Il l exerce notamment au travers de son rapport annuel qu il rend public ce rapport comportant galement ses recommandations d ordre g n ral ou voies de progr s la confidentialit le m diateur est tenu la confidentialit pour les donn es nomi natives et les informations obtenues lors de l instruction du litige Les exemples cit s dans le rapport annuel doivent tre pr sent s sous forme anonyme Le statut d association dont s est dot le Club des m diateurs conforte son r le d information sur la m diation institutionnelle et de lieu d changes ainsi que son action de soutien notamment pour faciliter la formation des m diateurs et de leurs quipes et favoriser la diffusion entre ses membres de leurs exp riences et des bonnes pratiques Le Club a vocation d velopper galement des outils de c
162. rcial fixe les conditions de cet accueil A l inverse les stages des Masters les plus recherch s correspondent des grati fications de stage servies par des laboratoires priv s plus lev es que cette indemnit minimale Un minimum de cong s Un tudiant qui fait un stage en entreprise selon le programme de son Master peut y demeurer jusqu six mois sans jours de repos autres que les week ends et les jours f ri s S il fait un second stage dans les m mes conditions il n aura aucun jour de vacances pendant un an Si l action publique n est pas d cisive dans la politique d accueil de stagiaires tu diants des entreprises priv es elle pourrait jouer un r le pour parfaire la protection des stagiaires en proposant d inclure dans la Charte des stages tudiants en entreprise un dispositif permettant aux tudiants de b n ficier non seulement d absences pour examens mais aussi des jours de cong s pay s et des m mes autorisations d absence que pour les salari s et les apprentis de l entreprise Ces absences pourraient tre incluses dans la dur e du stage y compris pour les stages d au moins deux mois quarante jours ouvr s et dans les six mois de stage maximum pr vus par la loi 1 Charte des stages tudiants en entreprise son pr ambule sa convention type 26 avril 2006 in Guide des stages des tudiants en entreprises 45 pages avec les annexes et l annexe J effectue un
163. re traduits par un change par t l phone courrier courriel ou rencontre avec ou sans rendez vous 1 Le service d partemental de l ducation nationale remplace l inspection acad mique depuis le 1 f vrier 2012 d cret n 2012 16 du 5 janvier 2012 Quelles sont les limites l interpr tation et l usage d une telle enqu te Il ne s agissait pas de d compter tous les diff rends rencontr s durant les trois derni res ann es par la personne interrog e mais de recenser son dernier diff rend dans chacun des domaines d une typologie d taill e de diff rends Ainsi pour un enseignant du second degr qui aurait rencontr lors des trois derni res ann es scolaires trois diff rends un probl me avec des parents li l valuation de l l ve lors de la derni re ann e un probl me li l orientation d un l ve qui s est produit lors de l ann e scolaire pr c dente un probl me avec le proviseur au sujet de son emploi du temps lors de la premi re ann e ce sont deux diff rends et non trois qui ont t comptabilis s l un li un d saccord sur l inscription l orientation l valuation ou le redoublement d l ves l autre correspondant un probl me d organisation ou d emploi du temps Le traitement d une telle enqu te d un point de vue statistique requiert donc des pr cautions Ce qui a t mesur c est le type de diff rend auquel une cat gorie d
164. rends de 2010 2011 d crits par les enseignants et non enseignants 26 Selon le niveau d enseignement et la classe Taux de diff rends selon le niveau d enseignement 60 50 40 30 20 10 Maternelle El mentaire Coll ge Lyc e Taux de diff rends selon les classes d enseignement gepi eaei enmane aaae TO ap sostvenennnonnannnneesadssicenenn eae e E Gdmsemennecesanmeenmmeneusceensas e i 0h Ee grrr RSR EEEE RER aaa ER 2 70 E E 22621 2 2 D E ae ig RDS DD ee ee ee ee ee E aa aaa aaa de SF FFF SF KK MM FE FCM EP ooo ag S PS OS a YX VY O amp SOP OP aA y O ESS FSS oF V gS S GY gt Q of amp amp Se S D xe Ss Ra a v amp EN 2 A P oP om D V F S v Na wo ve QC g oo LE g s NO x O amp On observe un ph nom ne relativement bien dessin indiquant une baisse du niveau de conflictualit entre les diff rentes classes de la maternelle pour atteindre un minimum en CE1 On ne dispose ensuite que de donn es agr g es pour le coll ge et le lyc e Le taux est croissant avec la classe puis le type d enseignement 4 partir de la seconde Il atteint un maximum dans les classes des s ries technologiques Il est enfin d croissant dans les classes des s ries g n rales puis dans les classes post bac Selon le type d tablissement Taux de diff rends entre 2008 et 2011 selon le type d tablissement
165. res permettant aux candidats de rentrer dans le centre d examen et de composer dans les conditions de surveillance requises Durant les quelques jours n cessaires au r glement de ce conflit important le m diateur a pu prendre contact avec les familles et les tudiants par les r seaux sociaux et facebook en particulier pacifiant ainsi des d bats complexes et apportant toutes les informations utiles objectives et apais es Internet est devenu l outil de dialogue avec les tudiants et leurs familles et il est fort instructif de mesurer l effet vertueux des r seaux sociaux et d internet pour diffuser des informations claires et v rifi es Le m diateur consid re que ces r clamations qui proc dent de d marches organis es et en l esp ce l initiative de l institution sont aussi des interpellations individuelles dans un conflit qui peut devenir collectif Pour cette raison il estime que cette situa tion rel ve de son champ de comp tence Respectant le principe de confidentialit le m diateur a choisi un dialogue non public avec les directeurs recteurs et cabinet de la ministre sans aucune communication externe La confidentialit fait partie d une part de la charte des m diateurs des services au public et d autre part des l ments de s curit juridique offerte chacun par la m diation 11 Le m diateur a regu de nombreuses r clamations faisant suite aux arbitrages des ministres apr s la divulgation d un exer
166. s coles d application par exemple pour acc der la magistrature ENM La possibilit de d livrer une Ma trise la fin de la premi re ann e du Master rappel e sur le site internet du minist re de l Enseignement sup rieur ne fait cependant pas l objet d une information syst matique l usage serait de ne d livrer la Ma trise qu aux tudiants qui la r clament explicitement Cette disposition la d livrance de la Ma trise n tait pas seulement pr vue titre transitoire pendant la p riode de mise en place d un nouveau r gime D s lors que la r organisation des tudes sup rieures selon la modalit 3 ans 5 ans 8 ans 3 5 8 est entr e dans les usages universitaires il n y aurait que des avantages a d livrer la Maitrise au moins pour les tudiants qui ne s inscrivant pas l ann e suivante en M2 interrompent leurs tudes apr s le niveau M1 ou qui chouent apr s avoir fait vainement la deuxi me ann e Le Magist re Le Magist re est un dipl me d universit DU formation de trois ans com men ant apr s Bac 1 et donc conduisant Bac 4 Cette formation originale a t suscit e par une circulaire minist rielle de la direction g n rale des Enseignements sup rieurs et de la Recherche DGESR du 15 mars 1985 portant appel d offres pour la constitution des Magist res Il ne s agit donc pas d un dipl me national mais d une formation d excellence renfor ant par de
167. s au m diateur en 2011 Graphique n 9 Domaine des r clamations pr sent es par les usagers Divers Handicap Questions financi res et sociales Scolarit et inscriptions Vie scolaire et universitaire Examens et concours 1 Ces r clamations ont t envoy es sous la forme de courriels au r seau du m diateur ce qui a pu engen drer de nombreux doublons 124 Les d lais d intervention des m diateurs Pour ce qui est des dossiers r gl s d finitivement en 2011 le d lai de r gle ment a t inf rieur ou gal trois mois dans 83 des cas et sup rieur trois mois pour 17 des dossiers Ces chiffres marquent une l g re am lioration du d lai de r glement par rapport l an dernier N B cette statistique ne porte pas sur les dossiers qui n taient pas r gl s d finitivement au 31 d cembre 2011 soit parce qu ils taient encore en cours de traitement par les m diateurs soit parce que leur r glement tait cette date suspendu a une r ponse de l administration Graphique n 10 D lai de r glement d finitif des dossiers Sup rieur 3 mois Inf rieur 3 mois Les r sultats de l intervention des m diateurs 70 des dossiers ont donn lieu une intervention du m diateur Parmi les dossiers de r clamation d finitivement r gl s au cours de l ann e 2011 soit 8651 dossiers les m diateurs sont intervenus pour apporter un app
168. s dans une contractualisation laissant peu de souplesse que de f d rer tous les professionnels de l tablissement voire de parvenir obtenir l adh sion de tous pour un projet coh rent Cette volution essentielle croise une habitude historique du professeur tre seul et libre dans sa classe Ces tensions ces contradictions apparentes ces pressions appellent des volutions dont l issue d pendra de la capacit faire voluer les diff rents m tiers de l institution sans renoncement sans m pris avec un objectif sup rieur conduire chaque l ve sa r ussite Ainsi la comparaison entre ces deux corpus statistiques l enqu te TMO r gions et ses propres donn es ouvre pour le m diateur des perspectives tr s int ressantes Elle lui permet de mieux percevoir des champs nouveaux d investissement pour son r seau 56 en tant toujours plus proche des pr occupations des familles et des agents en allant au del de la seule sph re de administration administrante Cela suppose certaine ment un effort accru pour se faire mieux connaitre surtout de la part des usagers et a obtenir de tous une reconnaissance de son efficience pour traiter les diff rends qui n ont pas pu tre r gl s Deuxieme partie Vers un veritable cycle du Master Lenseignement sup rieur a connu une vaste r forme des tudes organis es et sim plifi es autour de trois niveaux de dipl mes la Licence toujours en trois
169. s deux situations est t nue Ces situations sont beaucoup plus fr quentes aupr s des personnels qu aupr s des parents 49 contre 29 L absence de gravit et ou de besoin de m diation concerne huit personnes sur dix qu il s agisse des parents ou des personnels Les r ponses li es la m connaissance de leur r le ou des modalit s pour les contacter concernent 3 des personnels et 1 des parents ayant connu un diff rend mais n ayant pas fait appel au m diateur Le recours au m diateur 1 des parents 2 des enseignants et 8 des non enseignants exer ant leurs fonctions dans un rectorat ou une inspection acad mique ont eu recours au m diateur Cela peut para tre tr s modeste mais il faut avoir l esprit que ne peuvent lui remonter que les diff rends qui n ont pas pu tre r gl s Il n intervient pas pour le r glement du litige au premier niveau et la tr s grande majorit des diff rends ne n cessite pas que la personne concern e poursuive ses d marches Dans les pr c dentes enqu tes de 2005 et 2007 le taux de recours au m diateur restait aussi marginal Les personnels non enseignants puis les enseignants y faisaient galement plus appel que les parents d l ves Compte tenu du nombre de parents effectivement concern s par une saisine du m diateur dans l enqu te TMO r gions il n a pas t possible d exploiter les questions compl mentaires pos es Pourquoi avez vous fait appel au m di
170. s enseignements suppl mentaires la pr paration d un dipl me national Il a exist jusqu une centaine de Magist res et ils sont moins de la moiti en 2011 2012 Ils s teignent ainsi progressivement avec la g n ralisation des masters qui assurent des formations de m me niveau et qui aspirent la m me qualit qu eux Le temps est probablement venu pour les universit s de rationaliser leur offre de formation en mettant en extinction les formations de Magist re par substitution ou conversion progressive en formation M1 Le m diateur s en remet aux universit s pour simplifier leur offre de formations 1 Un dipl me d universit consacre une formation conduisant un dipl me propre l universit qui l a cr Il n est donc pas un dipl me national d livr par l tat L obtention du dipl me de Master Lobtention de 120 cr dits ECTS la moyenne obtenue chaque preuve ou unit s d enseignement UE la moyenne g n rale tout cela ne suffit pas pour obtenir le dipl me Un m diateur illustre les difficult s rencontr es par une tudiante et lui m me pour obtenir des informations claires sur les conditions de d livrance du Master parmi lesquelles le r glement de l examen et la composition du jury Voici son t moignage Une tudiante en M2 professionnel dont l examen se d roule en juin est n an moins convoqu e la session de rattrapage en septembre les stages professionnels n tant
171. s et les Un probl me de discipline ou un conflit entre l ves ou parents 26 Wns dross Un d saccord sur une se orientation valuation des l ves redoublement 5 D Les absences et a d enseignants diff rends soulev s par les parents a Un d saccord sur le contenu des enseignements les m thodes de travail la charge de travail des l ves 4 4 Un d saccord au sujet des frais de scolarit des allocations dela prise en compte du handicap au sein de l tablissement 2 2 La mise en cause d l ves ou d enseignants par des blogs d l ves sur des r seaux sociaux 6 2 Un d saccord sur l acc s des l ves un examen ou un concours ou sur le d roulement des examens ou concours 1 4 Les probl mes relationnels dont le harc lement moral 11 AH La charge de travail remplacement de coll gues et ou la gestion de la charge de travail A 0 8 L organisation du travail Vemploi du temps 11 9 D roulement de carri re et protection so L unit de mesure de la r partition est le type de diff rend que ce type renvoie une ou plusieurs exp riences de diff rends Une donn e dans les tableaux consacr s 4 la nature des diff rends des personnels retient galement l attention celle des probl mes relationnels des tensions par rapport la hi rarchie aux l ves ou aux parents C est la cause la plus lev e des di
172. s institution enseignants chef d tablissement enseignants institution etc de leur nature et de leurs modalit s de traitement gestion directe entre les deux protagonistes intervention d un tiers Il appartiendra au minist re avec l aide de la soci t TMO r gions le moment venu d en rendre compte Le m diateur dans le cadre de son rapport annuel de l ann e 2011 a souhait pr senter quelques donn es La m thodologie de cette enqu te L objet de l enqu te la personne contact e tait interrog e sur les diff rends aux quels elle avait t confront e au cours des trois derni res ann es et c est le dernier diff rend rencontr qui devait tre d crit et a t retenu pour tablir les diff rends selon leur nature Par diff rend il fallait entendre une contestation ayant donn lieu une d marche de la part de l int ress Pourquoi une enqu te par une soci t ext rieure Le travail des statisticiens n est pas le m me que celui men par les corps des inspecteurs de l ducation nationale qui conduisent des travaux th matiques et non des enqu tes ou des recueils de donn es Il permet de recueillir des r ponses une plus grande chelle Sur un tel sujet les diff rends l ducation nationale l enqu teur ne pouvait pas tre celui qui conseille qui value ou m me qui fait de la m diation et des garanties devaient tre donn es du respect de l anonymat des personnes enqu t
173. se en compte par la ee ee no Fm ed nt En no suite ean ae ee eel rl een INon r ponse 3 Total 105 105 105 122 109 112 Ce tableau est int ressant car il montre les motifs de blocage dans la solution des probl mes En revanche les r sultats chiffr s sont difficiles interpr ter car en dehors des cas de conflits bilat raux il est difficile de savoir qui tait l interlocuteur et quelle tait la nature de la demande exprim e Dans la pr c dente enqu te de 2007 les enseignants d ploraient un manque d coute des interlocuteurs avec qui ils auraient pu r gler le diff rend et un quart de m contents consid raient que l administration ou l tablissement n avait pas t capable de traiter le diff rend Dans cette enqu te les constats paraissent assez semblables Il peut y avoir dans les r ponses des enseignants le reproche d un manque de disponibilit de certaines familles pour examiner le probl me ou le sentiment de n tre pas suffisamment soutenu par la hi rarchie 48 La nature des diff rends du c t des personnels non enseignants des tablissements scolaires des inspections acad miques et des rectorats Les diff rends qu ils ont eus se d clinent de la mani re suivante R partition des diff rends par type d clar s par les non enseignants selon le lieu d exercice des fonctions Rapports avec les l ve
174. se nettement les familles d employ aux familles d ouvrier Cela pourrait s expliquer par une difficult de prise de parole ou de formalisation par crit pour ces derni res face une personne ayant autorit Cependant les ouvriers et les employ s sont souvent associ s dans les tudes sociologiques car les donn es sont comparables Lexplication se trouve peut tre dans la cat gorie sociale de la conjointe qui n appara t pas dans cette enqu te En effet en mati re d ducation les femmes ont un r le souvent pr pond rant Les familles monoparentales ont connu un taux de conflictualit de 20 soit 4 points de plus que les autres familles Exposition aux diff rends du c t des personnels Selon le caract re direct ou indirect du diff rend R partition des diff rends rencontr s par les personnels en 2010 2011 selon leur caract re direct ou indirect On entend par caract re direct du diff rend le cas o la personne est impliqu e dans le diff rend et par caract re indirect du diff rend lorsque la personne n est pas partie au diff rend et intervient pour aider le r soudre On peut prendre l exemple d un chef d tablissement qui g re un diff rend entre des parents et un enseignant iff rend direct personnellement 71 iff rend indirect g r sans tre 33 16 32 35 23 ersonnellement concern otal 10 100 100 100 100 Base ensemble des diff
175. second degr peut faire appel aussi 4 un coll gue 10 le professeur des coles un parent d l ve 10 Moyen utilis pour tenter de r gler le diff rend De quelle fa on avez vous tent de r gler ce diff rend Par t l phone Par courrier En rendez vous Carnet de liaison R union Manifestation p tition Conseil de classe Ne sait plus IN a pas cherch r gler le iff rend 0 1 3 3 3 1 otal 150 156 147 159 171 168 C est par rendez vous que les enseignants tentent de r gler le diff rend puis ensuite par change de courrier et enfin par t l phone Les parents essaient aussi de r gler le diff rend par rendez vous mais ensuite pr f rent solliciter leur interlocuteur par t l phone ou se rendre sur place sans rendez vous plut t que de r diger un courrier 46 Part des diff rends r gl s et d lai n cessaire Ce diff rend a t il t r gl En combien de temps a t r gl le diff rend 15 15 27 19 100 100 100 100 100 100 Les enseignants qu ils soient du premier degr ou du second sont beaucoup plus satisfaits que les parents d l ves de la mani re dont les diff rends qui les opposent ont t trait s 59 des parents d l ves consid rent que le diff rend a t r gl En revanche 78 des professeurs des coles et 77 des enseignants du second
176. seconde ann e d s lors qu elle comprend un stage long plus de deux mois et jusqu six mois pourrait tenir compte de la semestrialisation Le redoublement La notion de semestrialisation et l organisation des formations en unit s d ensei gnement UE correspondant des cr dits ECTS ne devraient plus conduire envisager des redoublements d ann e ni m me de semestre Cependant la possibilit de redoubler une UE et les conditions pos es pour en b n ficier doivent tre pr vues dans l organi sation du cycle du Master Des dispositions sont prendre pour que l chec une UE n entraine pas une suspen sion d tudes D s lors qu une partie des UE est acquise il n y a plus de redoublement au sens de refaire une ann e ou un semestre mais des UE repr parer ou repasser La Ma trise La Ma trise Bac 4 n a plus sa place dans le cycle du Master puisqu elle ne s inscrit pas dans l architecture LMD ou 3 5 8 Cependant elle correspond encore un dipl me qui n a pas t abrog Il est n cessaire pour se pr senter de nombreux concours Le Magist re Le m diateur constate que les Magist res dipl mes d universit DU en trois ans apr s une premi re ann e d tudes sup rieures et conduisant 4 Bac 4 disparaissent progressivement avec la g n ralisation des Masters qui assurent des formations de m me niveau Il s en remet l autonomie des universit s pour qu
177. seignement sup rieur 142 Aix Marseille Guy Chaigneau Jean Louis Bouillot Rectorat Place Lucien Paye 13621 Aix en Provence cedex 1 T l 04 42 91 75 26 Fax 0442 2668 03 mediateur ac aix marseille fr Amiens Claudette Tabary Rectorat 20 boulevard Alsace Lorraine 80063 Amiens cedex 9 T l 03 22 82 38 23 Fax 0322928212 mediateur ac amiens fr Besan on Ren Colin Rectorat 45 avenue Carnot 25030 Besan on cedex T l 0381654974 mediateur ac besancon fr Bordeaux Miguel Torres Rectorat 5 rue Joseph de Carayon Latour BP 935 33060 Bordeaux cedex T l 0557578721 Fax 0557 57 87 78 mediateur ac bordeaux fr Caen Jacques Dremeau Rectorat 168 rue Caponi re BP 6184 14061 Caen cedex T l 0231 30 15 98 Fax 0231301592 mediateur ac caen fr Clermont Ferrand Danielle Soulier Rectorat 3 avenue Vercing torix 63033 Clermont Ferrand cedex 1 T l 0473993366 Fax 047399 3000 mediateur63 ac clermont fr Corse Michel Bonavita Rectorat BP 808 20192 Ajaccio cedex 4 T l 0495 5033 16 Fax 0495 51 27 06 med aca ac corse fr Cr teil Jean Paul Pittoors Dominique Benoist Charles Dahan Rectorat 4 rue Georges Enesco 94010 Cr teil cedex 04 T l 0157026030 Fax 0157026250 mediateur ac creteil fr Dijon Jean Roche Nicole Lemaire Rectorat 51 rue Monge BP 1516 21033 Dijon cedex T l 03 8044 8607 Fax 03 80448695 mediateurs dijon ac dij
178. sentiment Second Master Lattractivit des Masters tr s sp cialis s incite les tudiants ayant achev un Master M2 postuler pour pr parer un second Master Ce n est pas toujours autoris Ainsi le titulaire d un M2 Management international de PME postule cing ans apr s un M2 Management du vin et des spiritueux et se voit refuser car d j titulaire du Master 2 La compl mentarit entre une sp cialisation l international et celle d un secteur conomique exportateur paraissait cependant envisageable au moins au titre de la formation continue Ou encore le titulaire d un Master recherche Espaces publics culture et politique d cide de s inscrire dans le Master M tiers de l enseignement de l ducation et de la formation pour pr parer le concours du CAPES refus car il poss de d j un Master Il doit s inscrire un dipl me d universit DU ce qui le prive de la bourse sociale puisqu il n est pas inscrit en Master Plus g n ralement le refus de candidats un nouveau M2 parce qu ils sont d j titulaires d un Master est r current bien qu il ne soit pas forc ment vident Ce refus de pr parer un second M2 dans la m me universit et le m me domaine tait pr conis Il ne correspond pas aux habitudes de certaines voies universitaires juridiques par exemple et si le m diateur ne peut ignorer que cette offre peut entra ner Les tudiants cumuler des Masters sans v
179. sition la perte d avantages fiscaux ou sociaux li s au m canisme du revenu fiscal de r f rence et pouvaient tre l origine de proc dures contentieuses soumises une jurisprudence volutive et incertaine Il avait t propos qu une mesure l gislative puisse tre adopt e pour fixer un cadre quitable et compr hensible par tous au d lai laiss l administration employeuse pour r cup rer sa cr ance La publication de la loi de finances rectificative pour 2011 n 2011 1978 du 28 d cembre 2011 publi e au JORF du 29 d cembre 2011 compl tant en son article 94 le titre V de la loi n 2000 321 du 12 avril 2000 relative aux droits des citoyens dans leurs relations avec les administrations r pond la pr occupation exprim e par cette proposition de r forme en pr voyant notamment que pour les agents de bonne foi les cr ances r sultant de paiements indus effectu s par les personnes publiques en mati re de r mun ration de leurs agents peuvent tre r p t es dans un d lai de deux ann es compter du premier jour du mois suivant celui de la date de mise en paiement du versement erron y compris lorsque ces cr ances ont pour origine une d cision cr atrice de droits irr guli re devenue d finitive L adoption par le Parlement de cette disposition est ainsi de nature ramener dans des d lais raisonnables la r gularisation de la situation des agents concern s La ministre 1 Cf p 129 du
180. sondage Opinion Way de mars 2012 si une des causes de l chec scolaire est rechercher du c t d un envi ronnement familial peu propice 46 l autre cause serait li e l inadaptation des m thodes p dagogiques par rapport aux besoins des l ves 45 Lorsque les parents interrogent l enseignant sur l valuation il y a d abord la l gitime pr occupation que leur enfant ne soit pas victime d une erreur mais galement une attente sinon une exigence d une relation largie et enrichie avec lui qui exc de le simple constat et sa restitution Perplexes ou d sempar s devant des commentaires qui ne commentent rien 6 faible ou la formule d un conseil qui ne dit rien de la mani re d y arriver ou si mal il faut travailler davantage secouez vous les parents plus inquiets et moins r sign s que jadis attendent une explicitation de l valuation qui autrement reste largement improductive pour les l ves en chec Ils souhaitent sortir du constat d chec et trouver les voies de l aide et donc une valuation explicite qui d bouche sur une identification des obstacles et l laboration d une strat gie pour les r duire Certaines familles comme en t moigne le succ s de l accompagnement marchand sont en qu te de ressources qui s inscrivent dans l individualisation et le conseil au sens fort du terme Elles viennent aussi questionner le m diateur n osant pas toujours poser aux enseignants d
181. ster L arr t du 7 ao t 2006 relatif la formation doctorale a abrog l arr t du 25 avril 2002 relatif aux tudes doctorales et notamment son titre II DEA et Master recherche supprimant la comp tence du directeur de l cole doctorale pour l admission en Master recherche Le grade de Master constitue quant lui une qualification commune de nombreux dipl mes pr existants et qui comme le Master sont au niveau deux ans apr s la Licence soit Bac 5 Il s agit par exemple des anciens DEA et DESS mais aussi des dipl mes d ing nieurs d arts de sant d architectes de comptabilit ou des dipl mes d coles de commerce reconnues par le minist re charg de l Enseignement sup rieur Le grade conf re les m mes droits que le dipl me La r forme du recrutement et de la formation des personnels de l enseignement scolaire connue sous le n ologisme de mast risation s appuie sur le dipl me du Master Cette mast risation dont l entr e en application est l occasion de nombreuses saisines du m diateur appelle des d veloppements qui d passent ceux du pr sent rapport et n y seront pas abord s Dans la pr sente tude les difficult s identifi es peuvent tre regroup es en quatre points acc s en premi re ann e du Master I d roulement des tudes II choix en fin de premi re ann e et acc s en seconde ann e III stages en cours d tudes
182. sup rieur un rapport dans lequel il formule les propositions qui lui paraissent de nature am liorer le fonctionnement du service public de l ducation nationale Article D 222 40 Les m diateurs acad miques et leurs correspondants sont nomm s pour un an par arr t du ministre charg de l ducation et du ministre charg de Enseignement sup rieur sur proposition du m diateur de ducation nationale Ils re oivent les r clamations concernant les services et les tablissements situ s dans le ressort de la circonscription dans laquelle ils sont nomm s Article D 222 41 Les r clamations doivent avoir t pr c d es de d marches aupr s des services et tablissements concern s La saisine du M diateur de la R publique dans son champ de comp tences met fin la proc dure de r clamation institu e par la pr sente section Article D 222 42 Lorsque les r clamations leur paraissent fond es les m diateurs mettent des recommandations aux services et tablissements concern s Ceux ci les informent des suites qui leur ont t donn es Si le service ou l tablissement saisi maintient sa position il leur en fait conna tre par crit les raisons 132 Chapitre quatri me Le club des m diateurs de services au public La charte Chh des M diateur d Services au Public 1 mars 2011 Pr ambule Le Club des m diateurs de services au public regroupe des m diateurs des admi
183. t t exprim es et des personnels ont d tre rassur s La p riode durant laquelle les enseignants du second degr ont t interrog s en pleine rentr e scolaire a t consid r e comme peu propice Des lieux ne se pr taient pas toujours bien ce type de questionnaires par exemple des bureaux partag s avec d autres coll gues pour les personnels administratifs Comment ont t mesur s les diff rends Aux parents il a t dans un premier temps demand s ils avaient confront s des diff rends avec un enseignant ou avec un autre repr sentant de l institution scolaire d sac cords ou contestations ayant impliqu des courriers des appels des rendez vous ou des changes par mail des changes de visu ou toute autre prise de contact directe Les parents ayant r pondu positivement se sont vus proposer une liste d taill e de nature de diff rends En revanche pour les enseignants et non enseignants la liste exhaustive a direc tement t propos e permettant d en d duire si la personne interrog e avait t ou non expos e un diff rend S agissant de leur c ur de m tier cela n a pas pos probl me La nature des diff rends a t mesur e mais le nombre de diff rends par nature n a pas t recherch car c tait un exercice de m moire trop difficile solliciter lors d une enqu te t l phonique Les diff rends devaient avoir t exprim s ils devaient s t
184. te internet du rectorat ou de l inspection acad mique qui contient l organigramme o le 52 m diateur figure en bonne place constitue aussi un moyen pour tre inform de l exis tence d un m diateur l ducation nationale Les raisons pour lesquelles il n a pas t fait appel au m diateur Pourquoi n avez vous pas fait appel au m diateur pour r gler votre ou vos diff rends Je ne connaissais pas l existence du m diateur J ai pr f r r gler le diff rend moi m me 19 22 42 19 ou avec l intervenant Je n y ai pas pens RE new AE oe oe Le diff rend n tait pas assez grave pour les 2 3 10 SOMES cinmconsm e afen joze an lle temes dle Te emear A di A SU rsr hann a na Je ne savais pas que je pouvais faire appel 1 2 1 0 6 lui je ne connais pas bien son r le Ce n tait pas lui de r gler le probl me ce n est pas son r le Il n tait pas disponible ce moment l Je ne savais pas comment le contacter ee ao bre La premi re cause de non recours au m diateur est li e au fait qu il n est pas suffi samment connu 65 des parents disent qu ils ne l ont pas saisi car ils ne connaissaient pas son existence La seconde cause de non saisine peut tre recherch e dans l absence d un besoin de m diation qui se conjugue avec l absence de gravit du diff rend La fronti re entre ce
185. terrog e Bik ap RP RER EEE EE 50 45 40 35 30 25 20 123456 10 15 20 35 30 La lecture graphique des taux laisse entrevoir une mont e en puissance du ph no m ne lors des premi res ann es d exp rience pour culminer dans la tranche des personnels ayant une exp rience de six neuf ans pour ensuite se stabiliser aux alentours de 45 et ce quelle que soit l anciennet L enqu te de victimation et climat scolaire aupr s des personnels de l ducation nationale en Seine Saint Denis montre ce m me ph nom ne les personnels d butants se disent plut t satisfaits du climat scolaire et particuli rement de la vie en quipe ceux qui ont entre trois et sept ans d anciennet ne partagent pas le m me avis ils sont ceux qui expriment le plus de difficult s La nature des diff rends selon le public concern Apr s avoir d crit les taux de conflictualit les diff rends vont tre examin s partir de leur nature l ducation nationale les sujets de d saccords peuvent tre nombreux et d une grande diversit Comme il n tait pas possible d tablir un ques tionnaire exhaustif il a t d cid de retenir quelques items repr sentatifs des situa tions rencontr es par les parents et par les personnels 18 pour les parents et 15 pour les personnels Certains items se retrouveront agr g s pour une meilleure lecture dans quelques tableaux La nature des diff rends d
186. ters Le m diateur apr s plusieurs contacts obtient une proposition pour un Master plus ouvert intitul Biologie biologie des plantes L tudiante accepte en d sespoir de cause cette formation bien loign e de ses souhaits initiaux et de sa Licence Des pr requis occultes Le m diateur constate le temps de r ponse tr s long imputable aux difficult s de mise en uvre des masters et l indisponibilit des enseignants chercheurs pour expliquer leurs attentes Par exemple le candidat un M1 Informatique apprend quatre mois apr s le d p t de son dossier une semaine avant la rentr e universitaire qu il n est pas retenu Il avait d j pris un logement en r sidence universitaire Il n a plus le temps de trouver une autre inscription Le m diateur a aussi re u plusieurs courriers faisant tat d annulations in extremis de dossiers qui avaient t accept s De fa on plus g n rale le caract re insuffisant de cette information pr alable suscite une multiplicit de candidatures et donc de futurs d us en cas de refus la d ception s ajoutent les difficult s de gestion des innombrables dossiers l encombrement des commissions les r ponses tardives Toute l ambigu t r side entre un acc s de droit en premi re ann e et un acc s sur valuation en seconde ann e pour le m me dipl me Cet tat de fait r sulte du non ach vement de la r forme LMD avec une s lection en milieu de Master
187. teur a t saisi de r clamations en grand nombre se rapportant diff rents incidents ou controverses D autre part les r clamations trait es notamment par les m diateurs acad miques montrent que le m diateur intervient de fa on plus importante qu aupa ravant sur des questions tenant au fonctionnement quotidien de l enseignement Ces volutions s inscrivent dans un contexte de croissance des r clamations individuelles Enfin le m diateur enregistre avec satisfaction que l ann e 2011 aura permis au l gis lateur d apporter une r ponse aux agents appel s rembourser des sommes importantes trop per us des ann es apr s leur versement En effet depuis plusieurs ann es l attention du m diateur de l ducation nationale et de l enseignement sup rieur du D fenseur des droits pr c demment M diateur de la R publique et du m diateur des finances tait appel e sur les difficult s subies par des agents publics de bonne foi qui devaient rembourser parfois dix ans apr s des sommes importantes par suite notamment de dysfonctionnements administratifs souvent li s une longue maladie un changement de r sidence administrative ou une volution de la situation familiale ou administrative Les ordres de reversement dont les montants lev s trouvaient le plus souvent leur origine dans les d lais mis par l administration r gulariser la situation de ses agents pouvaient en outre entra ner une surimpo
188. treprises institutions ou collectivit s sur la r solution des diff rends caract re individuel qui les opposent celles ci la lumi re des litiges qui lui sont soumis et des dysfonctionnements qu il constate le m diateur institutionnel formule des propositions d ordre g n ral pour am liorer les relations avec les publics concern s 134 Le m diateur Le m diateur est un tiers impartial et ind pendant comp tent efficace e Impartial et ind pendant Par son autorit son exp rience la dur e de son mandat et son positionnement dans l institution ou l entreprise le m diateur apporte aux requ rants les plus grandes garan ties d impartialit et d ind pendance Il s engage refuser suspendre ou interrompre la m diation si les conditions de cette ind pendance ne lui paraissaient pas ou plus r unies Le m diateur informe clairement sur son positionnement par rapport aux entit s concern es afin que les requ rants soient en mesure de le choisir en toute connaissance comme tiers dans la recherche du r glement impartial de leur diff rend Le m diateur s engage traiter en permanence toutes les parties d une mani re quitable dans le cadre de la m diation e Comp tent Le m diateur a suivi une formation sp cifique la m diation ou b n ficie d une exp rience approfondie dans ce domaine Il dispose d une expertise des sujets sur lesquels portent les m diations qui lui sont confi
189. ttendre la survenue d un ventuel probleme Le m diateur recommande de favoriser le d veloppement de formes diverses d coles des parents qui auront pour mission de travailler avec les familles sur les droits et devoirs des l ves et des adultes sur le partage et le respect concret des valeurs afin de construire des r ponses concr tes aux d rapages parfois naturels de l enfance I recommande de g n raliser la mallette des parents dans le premier degr ReMEDIA 10 04 Faire pr valoir le caract re ducatif de toute sanction Le m diateur recommande que toute volution de la r glementation mette en avant le carac tere ducatif de la mesure qui sera prise Le m diateur propose qu aucune sanction importante tel un changement de classe ou d cole ne puisse tre d cid e sans qu ait t mise en place une phase pr alable de tutorat 98 ReMEDIA 10 05 S attacher 4 d velopper les comp tences 6 du palier 1 et 2 du livret de comp tences de l l ve conna tre les principes et fondements de la vie civique et sociale et avoir un comportement responsable Le m diateur recommande de consid rer que la r flexion sur les r gles de vie scolaires et leur connaissance est un aspect central de l ducation de renforcer dans le livret personnel de comp tences de l l ve les comp tences 6 des paliers 1 et 2 conna tre les principes et fondements de la vie civique et sociale et avoir un c
190. u tre d finitivement acquise c est dire qu elle est capitalisable Il convient donc de ne pas refaire toute la scolarit d un semestre ou d une ann e mais seulement les UE manquantes d faut ce semestre d viction temporaire de fait pourrait tre mis profit par un stage en entreprise ou relever de la c sure envisag e plus loin dans le pr sent chapitre Le m diateur recommande que l organisation du cycle du Master soit explicitement organis e en UE r parties sur quatre semestres Redoublement Le redoublement au cours des tudes sup rieures est toujours le signe d un chec pour l tudiant qui perd une ann e comme pour l universit qui a investi en vain dans sa formation Pourtant il permet d offrir une seconde chance indispensable lorsqu il est la cons quence d un cas de force majeure souhaitable lorsque la d faillance de l tudiant n tait que passag re Or si les redoublements sont rares au cours du deuxi me cycle avec de jeunes adultes aguerris par leurs ann es Licence et motiv s ils ne sont pas toujours vitables et doivent tre pr vus et organis s tant en M1 qu en M2 Par exemple une tudiante n a pu valider un M2 Recherche pour des notes insuffi santes au second semestre Elle se pr sente pour une nouvelle inscription et le secr tariat du service scolarit l invite patienter jusqu la fin des d lib rations du comit d admis sion en M2 Lorsqu elle s
191. u c t des parents Par type d clar par les parents Un constat 83 des parents n ont pas t confront s un diff rend lors des trois derni res ann es 17 seulement des parents d l ves disent avoir eu un diff rend Le dernier diff rend qu ils ont eu et qu ils ont t amen s relater se d cline de la mani re suivante 1 Enqu te de l Observatoire de la violence l cole ric Debarbieux Universit Paris Est Cr teil lanc e le 5 d cembre 2011 et men e par voie lectronique 2 318 r pondants R partition des diff rends par type d clar par les parents Les relations ou conflits avec d autres l ves d autres parents entre un l ve et un enseignant 23 jou un non enseignant eves SUr des reseaux sociaux Un d saccord sur L ae des enseignements les m thodes de travail la charge de travail 15 des l Un d saccord li l organisation du travail et ou l emploi du temps de l l ve Les absences et remplacements d enseignants La prise en compte du handicap au sein de tablissement L orientation le redoublement ou le passage anticip saut de classe de votre enfant 6 L inscription dans un tablissement 2 La fermeture de classe ou d tablissement 2 Un d saccord sur les frais de scolarit 0 Un d saccord sur le fonctionnement de la cantine les quipements les b timents le chauffage Un d sac
192. u c ur du syst me ducatif ce qui se passe dans l tablissement scolaire et dans la classe C est ainsi qu une partie des r clamations pr sent es par des parents ont port en 2011 sur des questions de violence entre l ves de harc lement d l ves ou d absence d enseignants Les r clamations en nombre ont permis aussi une r flexion sur le r le de tout m dia teur dans une institution et on pourrait se dire que la m diation s est install e selon une philosophie de la coop ration sans tutorat de l institution scolaire ou de l enseignement sup rieur Autorit non autoritaire le m diateur mesure comment articuler les r les de chacun en ouvrant un espace de dialogue pour comprendre les situations nouvelles et complexes qui se proposent lui et ainsi d terminer une modalit de r solution du conflit laissant l autorit administrative la d cision finale x Concernant les recommandations lors du comit de suivi il n a pas t fait tat de certaines recommandations soit anciennes soit abouties soit les deux et qui doivent donc tre class es Cela a t le cas pour les recommandations concernant les d clarations en cas d accident scolaire laquelle la DAJ a clairement r pondu celle relative au statut de l preuve dite facultative des BTS 08 01 la suite de la clarification apport e par la DGESIP ou celle qui est d di e la pr paration aux concours o les arguments ont t
193. ui ou une information la personne ayant pr sent une r clamation dans 6043 de ces dossiers soit dans 70 du total des r clamations transmises aux m diateurs voir tableau n 4 Dans les autres cas 2 608 dossiers soit 30 des dossiers cl tur s la r clamation n a pas pour diff rentes raisons donn lieu une intervention de leur part r clamation chappant au champ de comp tence du m diateur r clamation non fond e abandon de sa r clamation par le demandeur Ces proportions sont proches de celles constat es les ann es pr c dentes Il est souligner que m me dans les cas o la r clamation ne leur appara t pas fond e les m diateurs donnent la personne concern e une explication d taill e Il arrive en effet assez fr quemment que l administration ne d livre pas ses interlocuteurs qu il s agisse des usagers ou des personnels une explication suffisante ou suffisamment claire des d cisions qu elle prend leur gard les explications fournies dans ce cas par les m diateurs peuvent permettre aux personnes concern es de mieux comprendre la position de l administration Tableau n 4 R sultat de intervention des m diateurs en 2011 1 R clamations ayant donn lieu une intervention du di di 1 Interventions ayant entra n un effet plut t positif pour le r clamant dont Intervention du m diateur en raison de la dimension humaine du Informati
194. une application erron e de la r glementation d un retard injustifi dans le traitement d un dossier ou d une interpr tation des textes inadapt e faisant na tre une situation in quitable Dans ces diff rents cas de figure le m diateur est intervenu aupr s de l administration pour soutenir la r clamation et lui demander de modifier sa position Le m diateur a obtenu une rectification de la position de l administration dans 76 des cas pour lesquels il est intervenu Il consid re que ce score honorable r sulte de ce qu il op re une s lection rigoureuse des dossiers en faveur desquels il choisit d intervenir aupr s de l administration S il veut conserver toute son utilit le m diateur doit en effet viter absolument les postures inadapt es et contre productives Il ne doit pas constituer un relais complaisant de tous les m contentements dont il est parfois le r ceptacle Ni s riger en censeur ou en procureur de l action des services administratifs Ni l inverse abdiquer tout esprit d autonomie et se faire le porte voix de l administration Le m diateur continuera d tre utile s il parvient d terminer dans l ensemble des r clamations qu il re oit celles qui signalent un dysfonctionnement v ritable mettant en cause la qualit du service public voire les principes de l int r t g n ral et celles qui appellent une r ponse plus humaine et qui m ritent que le droit soit protecteur des personnes
195. vant des situations r p titives le m diateur peut aussi sugg rer des am liorations pour y rem dier c est l objet du pr sent chapitre L tude des r clamations re ues dans ce cadre le diagnostic des difficult s ren contr es par les tudiants permettent d mettre des recommandations S agissant d un dipl me national certaines recommandations s adressent au minist re qui veille l harmonisation des 2000 masters existants avec 5 000 sp cialit s Mais c est d abord aux universit s dot es de responsabilit s et comp tences largies qu il appartiendra d y chercher une inspiration cet gard bien des dispositions de la r glementation susvis e semblent pou voir offrir en gestion des possibilit s d am lioration dans la pr vention des difficult s rencontr es en prenant des mesures pour am liorer leur fonctionnement et r unir les conditions de r ussite des tudiants Sans n gliger la diff rence entre le grade de Master et le dipl me du Master c est plus particuli rement ce dernier dans sa version universitaire qui suscite les inter rogations les plus nombreuses et c est pour le seul dipl me de Master que le m diateur propose des am liorations 1 Ont cr le dipl me de Master le d cret n 99 747 du 30 ao t 1999 relatif la cr ation du grade Master modifi par le d cret n 2002 604 du 25 avril 2002 et l arr t du 25 avril 2002 relatif au dipl me national de Ma
196. ysage quantitatif lui aussi en mouvement En 2011 le nombre des r clamations a continu cro tre fortement Comme l an dernier le taux de croissance de l activit de la m diation a t de plus de 15 Le nombre des r clamations re ues s tablit 9 200 Il y a lieu de rappeler que les r clamations transmises au m diateur ne d bouchent pas toutes sur une intervention de sa part aupr s de l administration pour lui demander de changer sa position Les modalit s d intervention du m diateur sont en effet vari es Dans des cas assez nombreux le m diateur est saisi non d une r clamation mais d une demande d information ou de conseil Dans d autres le m diateur doit expliquer son interlocuteur qu il faut d abord introduire un recours aupr s de l administration elle m me avant de saisir le m diateur Dans d autres cas encore le m diateur se trouve en pr sence d un conflit relationnel qu il s efforce d apaiser si cela lui appara t possible Enfin le m diateur est souvent amen expliquer la personne qui a fait appel lui les raisons pour lesquelles la position de l administration est justifi e le m diateur en effet n est pas un avocat et n a pas soutenir toutes les causes qui lui sont soumises Sur les 9 200 r clamations qu il a re ues le m diateur a consid r qu il tait en pr sence d un mauvais fonctionnement de l administration dans 39 des cas qui pouvait r sulter d

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