Guide français de la sécurité alimentaire - CCI Saint
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1. Syst me de S curit Sanitaire des aliments E Libert galit Fraternit R PUBLIQUE FRAN AISE Minist re de l agriculture et de la p che 78 rue de Varenne MINIST RE DE L AGRICULTURE 75349 PARIS 07 SP ET DE LA P CHE France Ww securitesanitairedesaiments com Libert galit Fraternit R PUBLIQUE FRAN AISE MINIST RE DE L AGRICULTURE ET DE LA P CHE Wwnw securitesanitairecdesaliments com i E AVANT PROPOS LA S CURIT DES ALIMENTS UN ENJEU PRIORITAIRE DE SANT PUBLIQUE 4 LA FRANCE UN PAYS FORTE TRADITION AGRICOLE ET GASTRONOMIQUE 4 DU CHAMP L ASSIETTE DES IMPLICATIONS MULTIPLES 6 Une responsabilit partag e Une forte implication des Pouvoirs publics Cinq principes majeurs UN CADRE JURIDIQUE D FINI 9 Vers une grande harmonisation en Europe et l international Une r glementation en volution permanente en France LE SYST ME DE S CURIT SANITAIRE DES ALIMENTS 13 LES ACT EURS PUBLICS QUI FAIT QUOI 14 La Direction g n rale de l alimentation DGAL La Direction g n rale de la concurrence de la consommation et de la r pression des fraudes DGCCRF La Direction g n rale de la sant DGS CONTR LES SURVEILLANCE LA MOBILISATION DE L ENSEMBLE DES ACTEURS 20 Contr les multiples et d terminants Contr le des tablissements de production des produits UN PRINCIPE DE DISSOCIATION ENTRE L VALUATION ET LA GESTION DES2. fragiles ou susceptibles de d velopper des germes pathog nes mergents ou encore d tre en contact avec des r sidus toxiques Les importations des pays tiers de denr es animales o d origne animale et de v g taux sont elles aussi soumises des contr les via les Postes d Inspections Frontaliers qui d pendent de la DGAL Enfin des contr les al atoires dans les entrep ts frigorifiques les plates formes de distribution ou les entreprises agrodimentaires compl tent ce dispositif Du champ l assiette l exemple de la fili re animale Postes d Inspection Frontaliers Importations des pays tiers tablissements de transformation Transport 22 0000 Echanges March int rieur l communautaire Industrie de l alimentation animale Pharmacie v t rinaire Restauration et consommateurs finaux Distribution Exportations Vers les pays tiers L exemple des investigations cons cutives une tox infection alimentaire collective Ces investigations terrain sont coor donn es par les pr fets Elles ont pour objectif d identifier le facteur responsable de l accident germe pathog ne r sidu toxique et de d terminer les conditions qui ont favoris l expression du danger mauvaise manipulation rupture de la cha ne du froid Des proc dures pr tablies rationdisent les interventions et permettent de recueillir en un minimum de temps les informetions Ce processus ainsi d f
3. uvre le plus efficacement possible des actions terran et l information n cessaire la gestion du risque e la gstion du risque en cas d alerte 0600023 Le syst me fran ais de s curit sanitaire des aliments repose donc sur trois principes ela dissociation de l valuation de la gestion du risque un parti pris politique e la pr vention et la pr caution des actions sp cifiques en fonction du risque ela transparence un engagment vis vis du public Le Conseil National de l Alimentation Le Conseil N tiond de l Alimentation est une instance consultative ind pendante Les ministres en charge de questions relatives l agriculture l alimentation et la sant le consultent sur la d finition de la politique alimentaire fran aise et plus particuli rement sur l adaptation de la consommation aux besoins nutritionnels la s curit alimentaire des consommateurs la qualit des denr es Le CNA peut S autosaisir Le CNA est compos de 47 membres repr sentant l ensemble de la cha ne alimentaire et de la soci t civile associations de consommateurs et d usagers 9 membres producteurs ayicoles 9 transformation et artisanat 9 distribution 3 restauration 6 syndicats des sdari s de l agriculture de l agrodimentaire et de la distribution 5 personnalit s scien tifiques qualifi es 6 Des repr sentants des Minist res techniques concern s et de l AFSSA participent galem
4. doivent avoir un agr ment sanitaire d livr par les Directions D partementales des Services V t rinaires DDSV Les tablissements concern s sont ainsi contr l s avant et apr s leur ouverture Ensuite l entreprise fait l objet d une inspection r guli re des produits et proc d s assortie d une tude documentaire Le rythme de ces inspections rel ve des risques li s la nature de l activit et du niveau gobal d hygi ne de l entreprise En 2003 les Services v t rinaires du Minist re de l Aciculture et de la P che Direction g n rale de l Alimentation ont proc d plus de 450 000 contr les sur des animaux ont inspect plus de 12 000 abattoirs et ateliers de d coupe plus de 6000 tablissements de la fili re lait et 5600 de la fili re p che 25 000 contr les relatifs la protection animale ont t r alis s au sein de sites de d tention d animaux ou lors du transport d animaux 06000621 Contr le des produits Les contr les sont effectu s tout au long du parcours d un produit fabrication transport stockage et distribution Ils V rifient la compo sition des produits leurs caract ristiques micro biologiques ainsi que leurs conditions de conservation temp rature en particulier Des plans de surveillance qualitatifs ponctuels et reconductibles annuellement sont mis en place per la DGAL et la DGCCRF pour certaines c t cpries de produits dimentaires particuli rement
5. la fin des ann es 1980 une s rie de directives communautaires a red fini le cadre de respon sdbilit de la s curit sanitaire des diments C est ainsi que d sormais une obligation de r sultats et non plus de moyens incombe aux producteurs et aux transformateurs Cette d marche est renforc e par la nouvelle r gdemen tation europ enne plus couramment appel e Paquet hygi ne Progamme mixte de la FAO Orgmisaion des Nations Unies pour l Alimentation et l Agiculture et de l OMS Orgnis tion Mondiale de la Sant il a t cr en 1962 pour laborer des normes internationales servant de guide l industrie agroalimentaire mondiale alors en plein essor O bjectifs assurer la loyaut des transactions la protection de la sant du consommateur STRUCTURE Aujourd hui la Commission du Codex Alimentarius est repr sent e par 170 pays auxquels s ajoute la Communaut europ enne membre part enti re depuis 2003 Depuis 1999 des ONG sont admises en qualit d observateurs La Commission se r unit tous les ans depuis 2004 pour adopter des textes apr s de nombreuses discussions 100 0 En France une r glementation en volution permanente Pour r pondre aux volutions scientifiques et techniques du secteur agricole et ago alimentaire la r gementation est adapt e en continu sur le plan communautaire et national La r gementation fran aise s appuie aujourd hui SUr e Des text
6. le de l application de la r gementation sanitaire et alimentaire ainsi que la r alisation d enqu tes commandit es par l administration centrale ou les pr fets Pour r a iser leurs missions ces directions nationales mobilisent l expertise scientifique et animent le r seau des laboratoires publics et priv s intervenant dans les domaines dimentaires et V t rinaires L ORGANISATION DU DISPOSITIF DE S CURIT SANITAIRE DES ALIMENTS AU NIVEAU NATIONAL Minist re Agriculture et P che DGAL Direction G n rale de l Alimentation Minist re Economie Y Finances et Industries DGCCRF Direction G n rale de La Consommation de la Concurrence et de la R pression des Fraudes Minist re Sant et Solidarit Direction G n rale de la Sant EXPERTISE SCIENTIFIQUE AFSSA Agence Fran aise de S curit Sanitaire des Aliments e 12 laboratoires nationaux de r f rence Ints Institut National de Veille Sanitaire AU NIVEAU DEPARTEMENTAL DDCCRF DDASS Direction D partementale de la Concurrence de la Consommation et de la R pression des Fraudes Direction D partementale des Affaires Sanitaires et Sociales Une organisation identique au sein des 100 d partements fran ais EKPERTISE SCIENTIFIQUE laboratoires nationaux et r gionaux 600015 e La Direction G n rale de l Alimentation DGAL Les 100 directions d partementales des ser vices v t rinaires DDSV veill
7. le de l efficacit de ces mesures fait partie int grante de la gestion du risque Hle est condi tionn e par une notion fondamentale la caract ri s tion du risque risque av r ou risque potentiel gt G rer un risque a r donc connu rel ve de la pr vention Les plans de surveillance qui consistent suivre un couple aliment contaminant offrent une multitude d infor mions susceptibles de donner des moyens de pr venir ces risques gt En revanche g rer un risque potentiel revient g rer l incertitude Afin de parer le mieux possible cette incertitude les Pouvoirs publics fran ais sont tr s attach s l applica tion du principe de pr caution Le principe de pr caution un outil de gestion des risques Int gr dans le droit fran ais par la loi du 2 f vrier 1995 le principe de pr caution impose qu en l absence de preuves scientifiques formelles mais en pr sence d un faisceau de pr somptions une autorit politique puisse et doive r gdementer l usage et le commerce de produits pouvant pr senter un risque risque sanitaire bien videmment mais galement social conomique ou culturel Ce principe permet aux Pouvoirs publics d adopter certaines mesures sanitaires ou phytosanitaires dors m me que l valuation du risque est incompl te et d avoir recours la pr caution en vue de prot ger les citoyens consommateurs En effet face la perception d une situation potentiellement
8. les plus sp cifiques dans le cadre d dertes mises par des consommateurs des autorit s sanitaires d autres pays Les non conformit s sanitaires constat es lors des contr les officiels font l objet de mesures de sauvegarde qui peuvent tre par exemple la saisie des produits c est dire leur retrait du march pour viter qu ils n entrent dans la chdne alimentaire l obligation de nettoyage et d sinfection de l tablissement voire sa fermeture et le retrait de l agr ment sanitaire De plus pour leurs missions les agents des services de contr le sont asserment s et peuvent relever les infractions aux dispositions r dementaires infractions qui peuvent faire l objet de sanctions administratives ou p nales Ces contr les sont cass s en trois grandes cat gories le contr le des tablissements de production le contr le des produits et les investigstions li es aux accidents alimentaires Contr le des tablissements de production Du champ l assiette les agents des services de contr le de la Direction G n rale de l Alimen tation DGAL veillent la qualit sanitaire de l dimentation D s l eavece les animaux sont ansi soumis des inspections Puis des v t rinaires inspecteurs r disent des contr les dans tous les abattoirs agr s La plupart des entreprises industrielles ou rtisandes qui fabriquent des produits alimentaires partir de denr es animales ou d origne animale
9. D partementale des Services V t rinaires DGAL Direction G n rale de l Alimentation DGCCRF Direction G n rale de la Concurrence de la Consommation et de la R pression des Fraudes DGS Direction G n rale de la Sant DRAF Direction R gonde de l Agriculture et de la For t DRASS Directions R gondes des Affaires Sanitaires et Sociales FAO Orgmnis tion des Nations Unies pour l Alimentation et l Agriculture HACCP HzardAnadysis Critica Control Point ou Andyse des dangers Points critiques pour leur me trise InVS Institut de Veille Sanitaire OIE Orgnisstion Mondiale de la sant animale OMS Orgnisstion Mondiale de la Sant PAC Politique Agricole Commune SRPV Services R gonaux de la Protection des V g taux 600600 31 CONTACTS Ambassades de France Canada Mission conomique Montr al Attention Vladimir de Sobarnitsky 1000 rue de la Gaucheti re Ouest Bureau 2710 MONTR AL QC H3B 4W5 T l 1 514 878 9851 ext 311 T l c 1 514 878 3677 Courriel rontread missioneco org Mission conomique Ottawa Attention Jean Baptiste Lesecq 10 rue John OTTAWA ON K1M 1P5 T l 1 613 789 5681 T l c 1 613 562 3766 Courriel ottawa missioneco org French Economic Commission Toronto Attention Guy Bender 20 Queen Street west Suite 2004 TORONTO ON M5H 3R3 T l 1 416 977 1257 ext 210 T l c 1 416 977 7944 Courriel toronto missioneco org Fr
10. La tra abilit fait partie int grante des syst mes d assurance qualit Elle oblige les fabricants fournir les caract ristiques des mati res premi res de chacun de leurs lots ah i T L Ti J 4 71 L exemple de la fili re bovine identification et tra abilit Depuis 1978 les bovins font l objet en France d un suivi particulier de leur naissance leur mise sur le march Ils portent chaque oreille une boucle sur laquelle figure un num ro national d identification 10 chiffres Ce num ro est repris dans le passeport de l animal sur lequel est consign e une multitude d informations sur l animal comme son pays d identification son num ro de travail son sexe sa race sa date de naissance ainsi que tous les mouvements successifs de l animal effectu s depuis sa naissance Le passeport comporte un emplacement pour apposer l attestation sanitaire le passeport et l attestation sont exig s chaque d placement de l animal et l abattoir o chaque quartier et chaque morceau sont identifi s chaque tape de transformation de la carcasse Ces informations sont disponibles jusqu au point de vente Les consommateurs peuvent ainsi conndtre l origine pays de l animal d o provient le produit carn achet 600029 l tiquetage une mine d informations Parfois sous exploit e par le consommateur l tiquette v ritable carte d identit du produit est pourtant riche de donn es et de conseils
11. cas de menace pour la sant publique Ces personnes s appuient sur des infrastructures publiques implant es sur le territoire 13 cellules interr gondes d pid miologe CIRE Plus de 8 000 personnes charg es de la veille sanitaire La veille sanitaire est assur e par l AFSSA l INVS l AFSSPS et l AFSSE Elle est coor donn e per le Comit N ational de S curit Sanitaire dont la pr sidence est assur e par le Minist re de la Sant et des Solidarit s D autres instances interviennent dans le cadre de l vau tion des risques pour la sant et l environnement la commission d tude de la toxicit des produits antiparssitaires usage agicole et des produits assimil s pour notamment les pesticides la Commission de g nie biomol culare pour les OGM 000027 L information sur les denr es dimentaires et la communication sur les risques Les Pouvoirs publics ont un devoir d information et de transparence vis vis des consommateurs La communication en c de crise ou d alerte est distinguer de l information sur la s curit sanitaire des denr es et sur les risques ventuels Pour que le consommateur ait confiance il est essentiel de lui fournir des informations sur les produits qu il consomme mais aussi sur les risques dimentaires potentiels ou av r s La communication sur les risques varie selon la nature du risque Elle diff re si le risque est a r ou potentiel informetion pr
12. dangereuse et irr versible et de donn es scientifiques incompl tes les autorit s politiques sont habilit es prendre des mesures de pr caution sans attendre une confirmation scientifique La pr caution est consid r e comme une situation provisoire qui au regard de nouvelles donn es scientifiques peut entrainer la r adustion des mesures de protection du consommateur 6000025 Deux acteurs majeurs de la veille l AFSSA ET L Invs gt L AFSSA AGENCE FRANCAIS DE S CURIT SANITAIRE DESALIMENTS L AFSSA est un tablissement public plac sous la tutelle des Minist res charg s de la Sant de l Acriculture et de la Consommation a t mis en place en avril 1999 dans le cadre du renfor cement de la veille et de la s curit des aliments L agence value les risques nutritionnels et sanitaires des aliments destin s l homme ou aux animaux Elle a un r le de veille et d alerte un devoir d informetion et de transparence Avec ses 12 laboratoires elle assure une mission de recherche et d appui scientifique et technique aux Pouvoirs publics Son r le d valuation et d expertise des risques sanitaires et nutritionnels des diments est galement essentiel dans le syst me de veille 260 0 00 Trois missions principales e l valuation des risques nutritionnels et sanitaires en prenant en compte l ensemble de la cha ne aimentaire de la production la consommation et ce sur trois cat gorie
13. de distribution ambassades trang res ou organismes interna tionaux ou dans le cas particulier de l Union europ enne le r seau d alerte rapide Les scientifiques les m dias et les associations de consommateurs peuvent aussi constituer des sources d informetion L aderte consiste rechercher des produits risque pour les retirer du march et informer les consommateurs sur un risque potentiel ou av r pour qu ils les rapportent Elle est effectu e par les Pouvoirs publics ou plus g n ralement par l entreprise ou la structure concern e l galement responsable de la mise sur le march de ses produits Lorsqu il y a une alerte sur un produit export une information parvient aux autorit s sanitaires du pays import teur pour permettre une action de celui ci l tranger ce sont les attach s aicoles et V t rinaires fran ais qui assurent les liens ac les autorit s nationales INDEX AFSSA Agence Fran aise de S curit Sanitaire des Aliments AFSSAPS Agence Fran aise de S curit Sanitaire des Produits de Sant AFSSE Agence Fran aise de S curit Sanitaire Enironnementde CIPV Convention Intern tionde pour la Protection des V g taux CIRE Cellules interr gondes d pid miologe CNA Conseil National de l Alimentation CPCASA Comit Permanent de la Cha ne Alimentaire et de la Sant Animale DDASS Direction D partementde des Affaires Sanitaires et Sociales DDSV Direction
14. dimentaire Plusieurs r gdements constituent la nouvelle architecture communautaire Une nouvelle approche fonde d sormais les relations entre les producteurs d aliments et les Pouvoirs publics savoir l obligation de r sultats Le choix des moyens pour y parvenir rel ve de la responsabilit des op rateurs La responsabilit des professionnels et celles des services de contr les sont clairement s par es moins de prescriptions avec une responsabilisation accrue des professionnels Les textes communautaires fondateurs du paquet hygi ne R glement CE n 183 2005 Minist re de l Agriculture et de la P che relatif Professionnels Services de co l hygi ne des aliments AULUS R glement pour animaux e R glement CE n 852 2004 relatif l hygi ne des denr es alimentaires CE n 852 2004 R glement C n 183 2005 R glement R glement CE n 853 2004 qui fixe les r gles sp cifiques aux denr es Reg animales K 128000 es CE n 178 2007 CE n 854 2004 R gles sp cifiques d organisation des contr les officiels qui concerne les denr es d origine animale destin es l alimentation humaine R glement CE n 882 2004 CE n 854 2004 CE n 853 2004 R glement R glement R glement CE n 882 2004 relatif aux contr les officiels de s curit Sanitaire des aliments En France le gouverneme
15. minine l clatement du mod le familia classique les comportements dimentaires les modes de consommation ont beaucoup chang vers plus de disparit Les fran ais ach tent de plus en plus de produits pr par s pr ts consommer Ces aliments de plus en plus labor s gr ce aux progr s de l industrie agrodimentaire font l objet de nombreuses transformetions avant leur mise sur le march Fabriqu s le plus souvent en quantit importante ces produits sont soumis de nouvelles contraintes technologiques S les diments sont aujourd hui plus labor s ils sont aussi plus s rs gr ce ces nouvelles contraintes Depuis un si cle la qualit des produits ne cesse en effet de s am liorer les risques sont statistiquement moins nombreux et les cas d intoxication alimentaire graves sont devenus extr mement rares en France Par exemple le nombre de c de list riose a baiss de plus de 70 entre 1987 et 2003 et de 20 entre 1997 et 2003 DU CHAMP L ASSIETTE DES IMPLICATIONS MULTIPLES Une responsabilit partag e Du producteur de mati res premi res au consommeteur qui en tant que dernier maillon a un r le essentiel dans la conservation de l aliment chaque acteur doit assurer aux pro duits des conditions maximales de s curit Aujourd hui il est clairement d fini et approuv que la responsabilit en mati re d diments est une responsabilit partag e Les producteurs transformeteurs et distrib
16. sanitaires Quatre crit res d informations se trouvent sur l tiquette e les crit res descriptifs D nomination de vente du produit Num ro de lot Composition du produit Quantit nette Mode d emploi e les crit res sanitaires Mentions relatives la fr cheur du produit dates limites d utilisation ou de consommation Risque li la pr sence d un composant Temp rature de conservation et pr caution d emploi eles crit res de diff renciation obligatoires Coordonn es du service consommateur quand il existe ou du producteur et num ro de lot Les produits d origne animale com portent une estampille v t rinaire identifiant le num ro d agr ment officiel du dernier transfornmxteur du produit La viande bovine fait l objet d informations sp cifiques origne nationale de l anima cat gorie de l anima b uf g nisse vache ainsi que le type racial de l animal laitier ou viande e les crit res explicites Illustrations Mentions volontaires certifi es type Label ou non valorisant le produit et qui s ajoutent aux pr c dentes mentions obligstoires 300000 L information en cas de risque L incident demeure toujours possible magr les nombreuses mesures mises en place La veille sanitaire permet d en tre inform le plus rapidement possible Les sources d alerte peuvent tre vari es services de contr le l chelon d partemental ou central ateliers de production ou entreprises
17. vention ou alerte s il concerne des profils de population sp cifiques exemple de la list ria et des populations risque les femmes enceintes et les personnes immunod prim es ou sa dobdalit Les professionnels sont soumis per les Pouvoirs publics un certain nombre d obligations comme par exemple la description des denr es qui font l objet de transformstions et qui sont vendues lt emball es C est l obligation d tiquetace 23206000 La tra abilit un outil de gestion du risque Les autorit s sanitaires les professionnels les industries agrodimentaires mettent tout en uvre pour conna tre la provenance des produits propos s la consommation Depuis le1 juillet 2005 la tra abilit a t tendue l Union europ enne Elle permet de suivre la circulation des produits du champ au macpgsin que ce soit en France ou l tranger en passant par l usine le transport le lieu de stockage et de distribution de mani re garantir la fois l origine et la s curit chaque tape l tiquette constitue donc un d ment d terminant de la tra abilit Mine d informations elle per met de remonter l ensemble de la chine de production La tra abilit est une garantie importante de transparence Elle est d finie pa la norme internationale ISO 8402 comme l aptitude retrouver l historique l utili sation ou la localisation d une entit au moyen d identification enregistr e
18. ASA Elle repr sente ces corps techniques 773 agents gadement la France l OIE la CIPV et au SERBE ANNEE Codex Alimentarius gt Les postes d inspection frontaliers v t rinaires sont au nombre de 32 en France de la politique de d fense et de protection des les postes d inspection frontaliers v taux et des animaux et de celle de la qualit phytosanitaires au nombre de 58 et de la s curit alimentaire la DGAL intervient sur le terrain de multiples maillons de la cha ne alimentaire sein de la fili re agicole et alimentaire Au travers de ses services elle exerce les comp Au del de la d finition et de la mise en uvre e actions d agr ment et de qualification 7 Les DRAF SRVP wallent au maintien du bon ta sanitaire du territoire nationa et notamment f l absence de certains organismes particuli rement nuisibles appel s organismes de quarantaine e acti I X AONT f S i eN pa EOT E AES Ils contr lent la conformit sanitare des produits v g taux lors de leur production de leur e inspection permanente en abattoirs F i PI T a z import tion ou en vue de leur exportation 16 0600017 La Direction G n rale de la Concurrence de la Consommation et de la R pression des Fraudes DGCCRF La DGCCRF d pend du Minist re de l conomie et des Finances Elle exerce un r le sur le march de mani re assurer une concurrence ouverte et loyale et prot ger les consommateur
19. La s curit des aliments un enjeu prioritaire de sant publique LA FRANCE UN PAYS FORTE TRADITION AGRICOLE ET GASTRONOMIQUE Avec plus de 20 de la production de l Union europ enne la France est un grand pays de production et de consommation agicole Son aiculture est tr s diversifi e et occupe 54 du territoire soit une superficie de 29 6 millions d hectares la viticulture 41 l eaacge Les agriculteurs fran ais au nombre de 930 000 d but 2004 sont les premiers producteurs de c r ales d ufs de bovins de volailles et de vins de l Union europ enne Cette production est d abord consomm e en France Plus de 19 millions de bovins Plus de 916 millions de t tes de volailles 4 6000 La France est le troisi me exportateur mondial de produits acricoles et agroalimentaires derri re les tats Unis et les Pays Bas avec 38 milliards d euros de produits export s en 2004 11 des exportations totales fran aises Le secteur d gage un exc dent commercia de 8 milliards d euros La majorit des exportations fran aises proviennent de produits cultiv s sur le territoire n tiond Les quatre premiers postes d export tions fran aises sont les vins et spiritueux 20 en Valeur les conserves et les produits d picerie 14 les c r des 10 et les produits laitiers 10 Nos premiers dients sont europ ens ils repr sentent 74 des exportations mage Itadie Royaume Uni Belgque La
20. RISQUES 23 Un parti pris politique des Pouvoirs publics fran ais La gestion du risque une pr rogative politique Deux acteurs majeurs de la veille et l valuation l AFSSA ET L InVS L INFORMAT ION SUR LES DENR ES ALIMENTAIRES 28 La tra abilit un outil optimal de gestion du risque L tiquetage une mine d information L information en cas de risque av r ou potentiel CONTACTS 32 06000 1 AVANT PROPOS Il incombe aux autorit s responsables de la s curit sanitaire des aliments de r pondre aux attentes des consommateurs et de leur garantir la protection de leur sant en adoptant les mesures qui s imposent La gestion du risque est un des outils essentiels dans la mise en place des syst mes de s curit sanitaire des aliments Elle est clairement dissoci e de l valuation du risque qui rel ve d une structure ind pendante sp cialement cr e cet effet Il semble important d changer les exp riences sur ce th me afin que chaque pays puisse disposer des informations sur les m canismes et la mani re dont chacun appr hende le risque et les crises C est l objectif de ce guide d information que nous avons souhait le plus pr cis et le plus compr hensible possible Les questions li es la s curit sanitaire des aliments sont aujourd hui largement conditionn es par les changements socio conomiques de ces quarante derni res ann es e La modification des modes de production de transf
21. curit sanitaire des aliments en France 1 Les op rateurs producteurs transformateurs distributeurs sont les premiers responsables 2 L adaptation de la r dement tion est constante pour r pondre aux volutions scientifiques et techniques dans le dorraine sanitaire 3 Un syst me d agr ment et de contr le des tablissements est sous la responsabilit des Pouvoirs publics qui ont le pouvoir de sanctionner quand cela est n cessaire 4 Le r seau d aerte fran ais et le r seau d alerte rapide de l Union europ enne assurent la veille sanitaire et la mobilisation en cas de danger potentiel ou av r 5 Les Pouvoirs publics sont aptes g rer les risques en particulier dans les situations d urgence Des entreprises responsables En France la fabrication et la mise sur le march des denr es dimentaires sont soumises au principe de s curit pr alable selon le Code de la Consommation Ce texte d finit l analyse des risques et le principe de responsabilit du caract re d fectueux des produits loi de mi 1998 Pour assurer la s curit de leur production les professionnels ont donc la charge d identifier les points critiques de leur activit Pour les aider dans cette d marche le Comit hygi ne du Codex Alimentarius a d velopp une m thode d analyse l HACCP Hazard Analysis Critical Control Point ou Analyse des dangers Points critiques pour leur matrise La nouvelle r gdementation europ e
22. e sp cifique Vaille aduetion expertise des risques mais gde ment informetions sont au c ur de ce processus La synerge est totale entre l tat les professionnels les scientifiques et les consommateurs Premier rempart de protection contre le risque l ensemble des mesures r dementaires et juridiques d finies au niveau communautaire et au niveau de l tat concerne notamment l hygi ne des tablissements et de la production 2086000 Contr les multiples et d terminants Les diff rents acteurs de la cha ne dimentaire producteurs transformateurs distributeurs ont l obligation de mettre en place des auto contr les fond s sur les principes de la m thode HACCP Leur absence ou leur inefficacit peuvent entrainer de lourdes sanctions administratives alant de la saisie des denr es produites jusqu la fermeture de l tablissement II sagt de mesures de type pr ventif Du c t de l tat les Pouvoirs de contr le des agents sont multiples et vari s Ces agents sont repartis au sein des DDSV DDCCRE DDASS DRAF DRAF SRPV dles m mes plac es sous l autorit des pr fets Ils assurent e la mse en uvre de plans de surveillance d finis dans le cadre d une programmation nationale dans le but de dresser un tat des lieux des risques potentiels pouvant d boucher sur des mesures correctives e la r disation des plans de contr les sur les risques identifi s localement e la conduite de contr
23. ench Trade Commission Vancouver Attention SophieVan der Cruyssen 1102 1130 West Pender Street VAN COUVER B C V6E 4A4 T l 1 604 684 1271 ext 242 T l c 1 604 684 2359 Courriel Vancouver missioneco org Site web www missioneco orgcanada Cr dits photo http photo agriculture gouv fr K Beck M Lavoix X Remongn P Xicluna Phototh que Sopexa 320000 Ambassades de France tats Unis French Trade Office Chicago 205 North Michigan Avenue Suite 3730 CHICAGO IL 60601 T l 1 312 327 5244 T l c 1 312 327 5251 French Trade Office Atlanta Prominence in Buckhead 3475 Piedmont Road NE Suite 1840 ATLANTA GA 30305 T l 1 404 495 1692 T l c 1 404 495 1696 Embassy of France Washington 4101 Reservoir Road NW WASHINGTON DC 20007 2173 T l 1 202 944 6321 T l c 1 202 944 6392 French Trade Office Dallas 12720 Hillcrest Road Suite 730 DALLASTX 75230 T l 1 214 206 1770 French Trade Office Houston 777 Post Oak Blvd Suite 600 HOUSTON TX 77056 T l 1 713 985 3276 T l c 1 713 572 2901 French Trade Office NewYork 810 Seventh Avenue 38 Floor NEW YORK NY 10019 T l 1 212 400 2160 T l c 1 212 315 1017 Embassy of France San Francisco 88 Keamy Street Suite 1510 SAN FRANCISCO CA 94108 T l 1 415 781 0986 T l c 1 415 781 4750 Courriel s0 etatsunis missioneco org Site web www missi
24. ent aux d bats avec voix consultative D s qu il est saisi d une question par les Pouvoirs publics le CNA constitue un groupe de travail pr sid par l un de ses membres Le rapporteur est un membre du CNA ou une personnalit ext rieure Apr s s tre r uni r guli rement le groupe compos de personnes de sensibilit s diff rentes pr pare un rapport et un projet d ais Ce texte est ensuite soumis la formation pl ni re La gestion du risque une pr rogative politique Selon la d finition du Codex Alimentarius la gestion du risque est un processus consistant mettre en balance les diff rentes politiques pos sibles compte tenu de l valuation des risques et d autres facteurs ayant trait la protection de la sant des consommateurs et la promotion de pratique du commerce quitable et prendre les d cisions en cons quence c est dire choisir et mettre en uvre les mesures de pr vention et de contr le appropri es La gestion du risque alimentaire constitue donc une pr rog tive politique qui implique de mettre en reldtion les recommandations formul es par les experts charg s de l valuation scientifique des risques et les moyens de toutes natures que la collectivit les entreprises peuvent consacrer la maitrise de ces risques G rer le risque consiste ansi identifier s lectionner et mettre en uvre des mesures permettant de r duire le risque Le suivi et le contr
25. ent sur La DGAL en chiffres l ensemble du territoire la bonne application de la r dement tion sanitaire et constituent La DGAL d pend du Minist re de l Agriculture gt 200 personnes l administration un r seau d aerte privil g Elles inspectent notamment et agr ent les tablissements de et de la P che Elle assure la s curit sanitaire au centrale production et les usines de transform ion L agr ment qu ales d livrent est un pr alable gt 26 services r gionaux de la indispensable au fonctionnement de ces tablissements protection des v g taux SRPV tences en ce qui concerne la protection des 2 des directi r g lde v g taux la sant et la protection animales ainsi l Agricuiture et de la for t DRAF que l hygi ne et l organisation des syst mes soit 462 agents temps plein qualit des denr es dimentaires aux divers 100 directions d partementales stades de leur pr paration de leur transport et de l Acriaiture et de la For t de leur mise en vente Elle a la responsabilit de DDAF y compris celles des la promotion des nod les alimentaires sanitaires DOM TOM et phytosanitaires fran ais Elle participe ainsi gt 100 directions d partementales aux travaux des organismes internationaux et des services v t rinaires DDSV repr sente la France au Comit permanent de y compris celles des DOM TOM la chine dimentaire et de la sant animale de 3169 agents appartiennent l Union europ enne CPC
26. es communautaires en tant qu tat membre la France applique la r gdementation sur la s curit sanitaire des aliments d finie dans le cadre du march unique e Le Code de Consommation cr en 1993 il regroupe les prescriptions de la loi de 1905 et de la loi du 21 juillet 1983 sur la s curit des consommeteurs ainsi que diverses prescriptions dispers es dans de nombreux textes l gislatifs et r dementaires Il est r guli rement mis jour et derni rement en 1998 Le Code de la Consommation concerne les diff rents professionnels du secteur puisqu il r git tous les aspects de la vie d un produit de sa confor mit aux r gdement tions sur la s curit sa composition son tiquetage jusqu son parcours dans le circuit de distribution e Le Code Rurd il constitue l environnement r dementaire des tablissements de produc tion de denr es et fixe la teneur des contr les sanitaires et de la qualit des denr es alimen taires En juillet 1999 la loi d orientation agricole formalise une notion latente en mrti re de s curit La s curit sanitaire des aliments commence dans le champ ou l levage et se construit pas pas tout au long de la fili re d laboration de l aliment jusqu l assiette du consommateur La tra abilit devient dors une notion majeure e Laloi du 1 juillet 1998 elle instaure un renfor cement de la walle sanitaire et du contr le de la s curit sanitaire des produi
27. es et s assurent de la remont e d information et de la coordination des actions UN CADRE JURIDIQUE D FINI Vers une toujours plus grande harmonisation en Europe et l international Chaque gouvernement a le devoir d assurer la s curit sanitaire des diments destin s sa population Les r glementations nationales s inscrivent n anmoins dans un cadre plus larg communautaire ou international Trois instances internationales ont t identi fi es par un accord de l OMC Orgnis tion Mondiale du Commerce sur l application des mesures sanitaires et phytosanitaires en avril 1994 pour laborer des normes directives et recommandetions dans ce domaine Il s agit e du Codex Aimentarius pour la sant publique du consommiteur e de la CIPY Convention Intern tionde pour la Protection des V g taux pour la protection des v g taux e de l OIE Orgnisation Mondide de la sant animale pour la sant animae et les zoonoses zoonoses maladies animes transmissibles l homme 06000 9 L Europe d finit dans le cadre de la protection du consommateur et de la r alisation du march des normes sanitaires relatives aux denr es applicables dans les tats membres La l gsi tion europ enne a pour objectif d harmoniser les mesures nationales de fournir les bases du march int rieur et d adopter des mesures dans le cadre de la Politique Aicole Commune PAC Le Codex Alimentarius HISTORIQUE
28. i s la qualit des eaux Ces entit s sont galement repr sent es au niveau de la r gon et du d partement pour assurer les contr les sur le terrain et l application des mesures d cid es 6000619 CONTR LES SURVEILLANCE UNE MOBILISATION DE L ENSEMBLE DES ACTEURS Pour assurer l vaduetion et la gestion des risques les Pouvoirs publics s appuient sur l ensemble des acteurs de la cha ne alimentaire Les profes sionnads concern s et les repr sentants de la soci t civile associations de consommateurs et environnementales sont entendus par les Minist res lors de l laboration ou de l adap tation de la r gdementation dans le cadre d instances consult tives Ainsi sont r unies les comp tences scientifiques et techniques et l exp rience de tous Au del de leur r le r dementaire et de leur activit de contr le et de sanction les Pouvoirs publics sont aussi investis d une mission essentielle accompagner les professionnels dans leurs d marches vers une plus grande s curit Sur ce point les Pouvoirs publics fran ais ont souvent anticip l application d un grand nombre de d cisions du Codex Alimentarius Pour assurer la s curit des consommateurs et faire en sorte que la plupart des risques identifi s restent au stade potentiel et au niveau le plus faible possible l tat en collaboration avec les organisations professionnelles et les industriels du secteur a mis en place un syst m
29. ini permet de limiter le d veloppement de l infection et de soigner les personnes Ces invwestigtions sont r dis es par les Directions D partementales des Services v t rinaires DGAL charg es de la fili re ayodimentaire et par les services des affaires sanitaires et socides DDASS qui analysent les causes de la toxi infection En cas de fraude av r e la DDCCRF est saisie UN PRINCIPE DE DISSOCIATION ENTRE L VALUATION ET LA GESTION DU RISQUE Un parti pris politique des pouvoirs publics fran ais Les Pouvoirs publics fran ais ont choisi en 1998 de dissocier l adution des risques de leur gestion Ce choix politique a pour but de renforcer et de garantir l efficacit de ces deux actions compl mentaires Pour garantir Un haut degr d expertise l tat s est dot de structures adapt es qui participent l anticipation des risques La loi de juillet 1998 a red fini le syst me de s curit sanitaire des aliments Ce syst me repose d sormais sur une importante action de veille sanitaire r dis e par l AFSSA et l InVS et la dissociation de l valuation et de la gestion des risques Il permet e la connaissance scientifique des dangers de la probabilit de leur apparition et ainsi de d terminer les risques associ s Les Pouvoirs publics mettent disposition des entreprises des informations scientifiques et financent des actions de recherche auxquelles ils associent les industriels ela mise en
30. l Union europ enne et pour les pays trangers appel s les pays tiers 600013 LES ACT EURS PUBLICS QUI FAIT QUOI gt La Direction G n rale de l Alimentation DGAL gt La Direction G n rale de la Concurrence de la Consommation et de la R pression des Fraudes DGCCRF gt La Direction G n rale de la Sant DGS Le syst me de surveillance et de contr le de la production et de la fabrication de denr es qui constitue le principe de gestion du risque prend en compte les risques nutritionnels biologiques chimiques et physiques Cette mission de contr le d finition des options de leur mise en uvre et v rification de leur efficacit est r partie entre trois directions la Direction G n rde de l Alimentation DGAL la Direction G n rae de la Concurrence de la Consommition et de la R pression des Fraudes DGCCRPF et la Direction G n rde de la Sant DGS 140 0 0 Ces trois directions exercent une double comp tence e politique gt au trawers d une administration centrale qui assure la repr sentativit fran aise dans les instances internationales et commu nautaires et galement par l labor tion de la r dementation au niveau national e op rationnelle au trawers des services d concentr s DGCCRE DDASS DDSV DRAF SRPV plac s sous l autorit des pr fets repr sentants de l tat au niveau des r gons et des d partements et dont la mission est le contr
31. la Sant et des Solidarit s La DGS intervient dans tous les domaines qui ont trait la sant publique et la s curit sanitaire li e l dimenta tion et tout particuli rement aux eaux destin es la consommetion humaine Elle effectue les contr les relatifs aux eaux potables ainsi que les enqu tes cons cutives aux cas d intoxication alimentaire humaine EN R SUM La DGS en chiffres gt Une dizaine de personnes sp cidis es en centrale sur la s arit sanitaire des aliments gt 100 Directions D partementales des Affaires amp nitaires et Sodales DDASS gt 22 Directions R gionales des Affaires Sanitaires et Sociales DRASS gt 13 ARE Cellules Interr gonales d Enqu tes pid miologiques Ces directions assurent elles trois l int gralit de la gestion du risque et des contr les La DGAL assure le suivi de la qualit sanitaire sur la totalit de la cha ne alimentaire en ce qui concerne les produits d origine animae et jusqu la premi re transformation pour les produits d origine v g tale du champ l assiette La DGCCRF suit la cha ne alimentaire pour les produits v g taux hors ceux de premi re transformation et effectue principalement des contr les sur les lieux de distribution et de consommation Elle s attache en particulier aux aspects relatifs la loyaut des transactions et la protection des consommateurs La DGS s occupe des probl mes l
32. nne encourage le recours aux guides de bonnes pratiques d hygi ne GBPH r dig s par les professionnels et valid s par l administration Les secteurs de l agro dimentaire de l diment tion anime et de la restauration sont depuis plusieurs ann es familiaris s avec les concepts de l HACCP de tra abilit et de normes d hygi ne europ ennes 8 6000 Le syst me de r seau national d alerte Chaque direction d partementde des services V t rinaires fat parvenir les notifications de non conformit s au bureau central de gestion des alertes sanitaires de la DGAL Ce dernier rediffuse les informetions pertinentes aux directions et services concern s et se charge de la coordination des actions si n cessaire Le syst me de r seau d alerte de l Union europ enne Les pays membres notifient la Commission europ enne les non conformit s relev es sur des denr es qui sont soit produites par lui et export es soit produites par un autre pays et distribu es sur son territoire Le r seau d derte s appelle le RASFF Rapid Alert System for Food and Feed Chaque tat membre dispose d un point de contact En France il y en a deux le bureau de gestion des alertes sanitaires de la DGAL pour les denr es animales et d origine animale et l unit d alerte Fraudes de la DGCCRE pour tout ce qui n est pas denr e animale Ces points de contact diffusent ensuite les informetions aux directions d parte mentales concern
33. nt garantit Un haut niveau de protection aux consommateurs C est pourquoi au del de son pouvoir de r gdementation l tat assure une importante mission de contr le au travers des trois Minist res concern s en charg de l acriculture de la sant et de la consommation Le Minist re de l Agiculture et de la P che est le Minist re pilote en mati re de s curit sanitaire des aliments et la direction g n rale de l dimentation DGAL sa direction comp tente La coordination et la collaboration entre les Minist res fran ais S orgenisent de fa on similare entre les diff rentes administrations d parte mentales pr sentes localement sous l gide des pr fets Pour une plus grande efficacit la cha ne de comrrendement est courte entre l administration centrde le d cideur et les d partements les ex cutants En France les pr fets sont des hauts fonc tionnaires nomm s par le pr sident de la R publique Ils repr sentent l tat dans les 100 d partements et dans les 22 r gions qui d coupent la France Le syst me fran ais au m me titre que tous les pays qui exportent vers l Union europ enne se soumet r guli rement des audits externes organis s sous l gide de la Commission europ enne et conduits par l office alimentaire et V t rinaire OAV Cet office veille au respect de la r dementation europ enne en ce qui concerne l hygi ne des denr es alimentaires notamment pour les pays de
34. oneco org etatsunis Version franco canadienne
35. ormation de vente et de consommation des produits agricoles e l intensification et l industrialisation de l levage des cultures et de la fabrication d aliments pour animaux e l apparition de nouvelles maladies telle l ESB Enc phalopathie Spongiforme Bovine et la mise en vidence de maladies transmises par les aliments e la meilleure information du consommateur ses exigences nouvelles ainsi que les changements de son mode de vie e l accroissement des changes de denr es alimentaires qui complexifie notamment le suivi du cheminement des produits Autant de facteurs qui n cessitent une approche int gr e en mati re de s curit sanitaire des aliments En France le r le des Pouvoirs publics consiste pour l essentiel d finir des r gles visant assurer la s curit des consommateurs la loyaut des pratiques commerciales et indus trielles et ventuellement des m canismes de r gulation du march pour garantir sa stabilit Trois Minist res de l Agriculture de la Sant et de la Consommation assument con jointement cette comp tence L valuation du risque sous ses angles scientifiques rel ve de l AFSSA Ce dossier expose l ensemble du syst me fran ais visant garantir la s curit sanitaire des aliments au travers de la pr sentation des diff rents organismes concern s et galement de chiffres et d actions concr tes Jean Marc BOURNIGAL Directeur G n ral de l Alimentation 0000 3
36. roduc tion l exp rience des professionnels et aux d cisions prises dans le cadre de la politique communautaire La mise en place du march unique en 1993 a constitu une tape essentielle Les crises qui ont merqu la derni re d cennie du XX si cle ont acc l r l action et l orgnis tion de l tat en mti re de s curit alimentaire Ainsi la loi du 1 juillet 1998 a instaur un renforcement de la veille sanitaire et du contr le de la s curit sanitaire des produits destin s la consommation humaine M me si leur r le a t plus particuli rement soulign per les m dias au cours de ces derni res ann es notamment dans le cadre de la gestion de l ESB des dioxines de l pisode de la fi vre aphteuse les Pouvoirs publics fran ais ouvrent en fait depuis toujours pour plus de s curit sanitaire Ils ont su s adapter et d finir leur action pardl lement aux efforts des industriels i Cinq principes majeurs La s curit des aiments est le fruit d une exigence de plus en plus forte et partag e par l ensemble des acteurs impliqu s dans la cha ne dimentaire depuis les agriculteurs jusqu aux distributeurs Elle se traduit sur le territoire national ansi qu au niveau europ en par des volutions r gementaires un renforcement des contr les une surveillance toujours mieux orgnis e avec des outils d anayse toujours plus pr cis Cinq principes majeurs duident la politique de s
37. s d adiments les aliments d d origne animale les aiments d origne v g tae et les eaux d diment tion Elle s appuie sur dix comit s d experts dont les membres remplissent des d clarations d int r t rendues publiques e La conduite de missions de recherche et d appui scientifique et technique e L exercice des responsabilit s sp cifiques dans le domaine du m dicament v t rinaire Au travers de l Agence Na tionde du M dicament V t rinaire elle intervient ainsi sur trois niveaux d livrance et suspension des autori sations de mise sur le march contr le des tablissements pharmaceutiques des produits et de leur publicit et pharmacoviglance v t rinaire Pour effectuer ses missions l AFSSA s appuie sur 10 comit s d experts et sur les travaux des 12 laboratoires Elle met des ais et formule des recommendations Ces ais consultatifs sont transmis au gouverne ment et syst metiquement rendus publics 950 personnes travaillent l AFSSA gt L INnVS INSTITUT NATIONAL DE LA VEILLE SANITAIRE L InVS est un tablissement public de l tat mis en place en mers 1999 dans le cadre du renforcement de la s curit sanitaire Il est plac sous la tutelle du Minist re charg de la Sant L INVS se consacre la veille sanitaire et l observ tion de la sant de la population et de son volution Il compte 253 personnes charges d aerter les Pouvoirs publics et de leur apporter des recommendations en
38. s dans leur vie quotidienne Son champ d actions est centr sur la s curit la loyaut et la qualit de tous les biens de consommetion composition substances ajout es traitements autoris s tiquetage pratiques commerciales et les services l alimentation repr sente une partie de ses activit s La DGCCFF en chiffres gt 435 personnes en aciministration centrale dont une vingtaine qui se consacrent la s curit sanitaire des aliments 101 directions c partementales gt 1 direction nationale des enqu tes de conarrence et de r pression des fraudes gt 8 directions r gionales et 9 laboratoires 188000 En 2004 la DGAL a r alis 200000 inspections documentaires en sant et protection animales 4000 op r tions de contr le sp cifiques dans les abattoirs et 5000 dans les ateliers de d coupe La DGCCRF contr le pour sa part les produits commercialis s et a ainsi r alis 2615 contr les d tiquetage msti res premi res aliments compos s additifs Des plans de surveillance sur des sujets sensibles Depuis 1995 donc avant que le dispositif communautaire ne l impose la DGAL a mis en place un plan de surveillance sur la dioxine La list ria fait l objet d un plan de surveil lance conduit sur plus d une cinquantaine d aliments sensibles depuis 1983 par la DGCCRE La Direction G n rale de la Sant DGS Elle d pend du secr tariat d tat la Sant Minist re de
39. tradition gastronomique fran aise a donn naissance au 1 secteur industriel fran ais en terme de chiffres d affaires avec 138 milliards d euros en 2004 au 2 employeur avec 420 000 salari s dans plus de 10 000 entreprises majori tairement de petites et moyennes tailles entre 10 et 249 personnes Cette tradition int gre de nombreux produits du terroir mais aussi de nombreux produits dits vivants tels les yaourts les fromacgss le foie gas fras Ces produits n chappent pas aux normes sanitaires ils y r pondent de fa on stricte Le niveau de s curit des produits aricoles et dimentaires destination des march s fran ais et internationaux ne cesse de s lever C est le r sultat d une volont affirm e de mener une politique sanitaire volontariste en mati re agro alimentaire parall lement au d veloppement de la culture et du savoir faire fran ais La France un pays forte tradition agricole et gastronomique 367 200 exploitations agricoles 10 000 entreprises agroalimentaires 420 000 salari s dans les industries agroalimentaires 2 me exportateur de l Union europ enne exportateur mondial 62 Millions de consommateurs march national 6000 5 L alimentation aujourd hui plus labor e plus diversifi e mais aussi plus s re Comportement dimentaire et volution soci tale sont intimement li s Entre l urbanisation l accroissement de l activit professionnelle f
40. ts destin s l homme Cette loi a permis la cr ation d une structure ind pendante l Agence Fran aise de S curit Sanitaire des Aliments AFSSA en charge de l valuation des risques sanitaires et nutritionnels des aliments Le syst me de veille sanitaire mis en place par la loi comprend en outre l Institut deVeaille Sanitaire InVS l Agence Fran aise de S curit Sanitaire des Produits de Sant l AFSSAPS sang m dicaments Ces tablissements sont coordonn s par le Comit N ational de S curit Sanitaire pr sid per le Ministre la Sant qui rassemble le Minist re de l Aciculture et de la P che le Minist re de l conomie des Finances et de l Industrie et le Minist re de la Sant et des Solidarit s 001l e La r glementation europ enne relative l hygi ne des aliments et l alimentation animale est entr e en vigueur le 1 janvier 2006 cette nouvelle r gdementation commun ment appel e paquet hygi ne vise refondre harmoniser et simplifier les dispositions qui sont actuel lement dispers es dans 18 directives communautaires L objectif est de mettre en place une politique unique et transparente applicable toutes les denr es alimentaires aux aliments pour animaux et tous les op rateurs du secteur de l dimentation et de cr er des instruments efficaces pour g rer la s curit sanitaire des diments y compris les dertes sur l ensemble de la cha ne
41. uteurs sont responsables de la s curit des denr es qu ils produisent IIS doivent en effet souscrire une obligtion de r sultats et non plus une obligstion de moyens conform ment aux direc tives europ ennes adopt es per la France dans les ann es 1990 et renforc e dans le cadre de la nouvelle r dement tion europ enne en vigueur depuis le 1 janvier 2006 6 0000 L tat se doit de garantir une protection maximale des consommateurs C est pourquoi au del de son pouvoir r dementaire il assure une importante mission de contr le de s cu rit sanitare Via trois Minist res concern s Aciculture Sant Consommation Une forte implication des Pouvoirs publics L implication des Pouvoirs publics fran ais dans le processus de s curit alimentaire n est pas un fait nouveau L actuel Code de la Consommation qui r gt pour partie la s curit dimentaire est toujours fond sur la loi du 1 ao t 1905 qui cr e au d but du si cle une administration de la r pression des fraudes et d finit la structure de l action de l tat en meti re de s curit sanitaire des aliments Au cours du si cle dernier la politique alimen taire fran aise ne cessera d voluer avec une volont affich e d une plus grande prise en compte des aspects s curitaires Comme dans la plupart des pays concern s les grandes tapes de cette politique sont li es aux volutions scientifiques celles des techniques de p
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