1632 MORT PAR LE PRÛTOXYDE D`AZOTE.
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1. La quantit du protoxyde d azote retrouv dans le sang dans l tat actuel de toute autre faute a t commise 1643 gaz en quant t tr s notable dans le sang quarante huit ne peut nous autoriser a science dire si inhalation a t trop prolong e ou si G g nrnn ndl e NEAS EL A SES 2 Les proc d s de pr paration et d utilisation du protoxyde d azote employ s chez M D nous ont paru conformes aux donn es de la science 90 X ES re FAP s 2 E 5 1 3 Une anesth sie est une grande op ration Il est imprudent tout op rateur quelle que soit son exp rience de 1 a pratiquer sans tre assist d un aide comp tent VIII Empoisonnement par la strychnine Affaire D M Rapport m dico l gal de MM Magnier de la Source et Pouchet Nous soussign s Magnier de la Source Louis docteur en m decine pr parateur de chimie la Facult de m decine de Paris i 1 5 L A G Pouchet docteur en m decine chef de laboratoire Ph pital Experts commis par une ordonnance de M Blanquart des Saline au tribunal de Saint Louis pa s juge d instruction a Seine en date du 1 d cembre 1881 ainsi con ue Vu la proc dure suivie contre la femme M et le nomm D inculp s d em poisonnement gt Vu la commission rogatoire de M le juge d instruction de Baume les Dames Doubs en date du 27 novembre 1881 commettons M Magnie2. exerce pas gin uence nuisible sur l action du c ur On trouve relat es dans les nombreuses publications auxquelles a donn lieu l tude des propri t s anesth siques du protoxyde d azote un certain nombre d ob servations de mort provoqu e par cet agent 1638 MORT PAR LE PROTOXYDE D AZOTE M Maurice Perrin dans une discussion soutenue l mars 1875 signale plusieurs cas de mort par le protoxyde azote Des accidents mortels se sont produits en Angleterre aux tats m me o un d c s eut lieu dans le laboratoire de Vauquelin M Magitot cite Unis en France dans le cours de la m me discussion trois cas de mor cette poque en Angleterre et tous trois suivis d autopsie tait le r sultat d asphyxie ces cas il faut ajouter les suivants Un cas de mort par asphyxie survenu au Dental Hospital de Londres le 15 sep tembre 1883 Un cas de mort survenu chez un dentiste d Exeter en 1884 voyons encore un cas de mort relat dans le British medical journal 1 f vrier 1875 I p 176 L autopsie n ayant pas t faite il reste un certain doute sur la part r elle qui incombe au protoxyde d azote M le docteur Bordier dans le Journal de th rapeutique d cembre 1876 porte une observation curieuse d accidents tardifs survenus apr s l anesth sie par le protoxyde d azote Dans le cours de cette observation le docteur Bordier cite encore trois d c s attribuables selon lui l empl
3. Pour ce qui est de la seconde partie il est n cessaire de donner une id e suc cincte des opinions diff rentes exprim es par les savants qui se sont occup s jusqu ce jour de l anesth sie au moyen du protoxyde d azote En effet tandis que cer tains auteurs envisagent le protoxyde d azote comme une substance absolument inoffensive d autres le consid rent sinon comme fort dangereux et infid le dans ses r sultats du moins comme un anesth sique exigeant de la part de celui qui Pemploie une grande habilet jointe une profonde connaissance de ses effets th rapeutiques d autres enfin et nous nous rangerons l avis de ces derniers estiment que cet agent doit toujours tre employ avec une grande circonspection et qu il ne faut jamais se d partir d ns son administration des pr cautions et des r gles qui sont applicables la conduite de l anesth sie quelconque chloroforme ther Nous emprunterons la majeure partie des renseignements suivants au remar quable Trait th orique et pratique d anesth sie chirurgicale publi en 1880 par le docteur J B Rottenstein Lors des premi res exp riences qui furent effectu es avec le protoxyde d azote Davy et Beddoes ne constat rent aucun accident grave Il est bon de dire que cette poque le gaz tait employ avec une certaine retenue ce qui n a pas emp ch Davy de faire remarquer qu il existait certains organismes sur lesquels le protoxyde
4. d azote avait une action fort nergique et qui ne pouvaient supporter l inhalation de ce gaz D autre part Proust Vauquelin Th nard Orfila parmi les chimistes fran ais n en obtinrent pas d aussi bons effets et signal rent les accidents graves d asphyxie dont ils avaient t menac s C est seulement en 1844 que Horace Wells tenta avec un r el succ s l emploi du protoxyde d azote comme anesth sique partir de cette poque les essais se multiplient et la pratique de l anesth sie protoazot e entre dans une v ritable p riode d engouement Un grand nombre de chirurgiens de New York parmi lesquels nous pouvons citer MM William Parker Marion Sims Stephen Smith Hammond Austin Flint etc ont sign un certificat affirmant que le protoxyde d azote procure une insensibilit com pl te et n a jamais d termin d accidents M Colton dit que sur plus de cent mille anesth sies il n a jamais observ un accident mortel Le docteur Marion Sims a pra tiqu l aide du protoxyde d azote des op rations qui ont dur plus d une heure Parmi les savants fran ais M Paul Bert est d avis que le protoxyde d azote est d une innocuit compl te ce qui para t d montr tout au moins lorsqu on emploie le protoxyde d azote sous pression et m lang de l air de fa on entretenir l h ma tose selon la m thode imagin e par cet minent physiologiste Nous trouvons d autre part des opinions d
5. gaz hilariant am ne une succession impr vue de sympt mes son emploi est par suite bien plus difficile surveiller L action du protoxyde d azote sur la respira tion est galement irr guli re tandis que le chloroforme diminue progressivement le nombre des inspirations Krishaber fait en outre observer que sauf une seule fois tous les animaux sur lesquels il avait op r ne purent tre rappel s la vie par la respiration artificielle apr s la compl te cessation des battements du c ur Jolyet et Blanche reprirent cette tude en 1873 lls constat rent que le protoxyde d azote pur ne peut pas plus chez les v g taux que chez les animaux servir la respiration et qu il d termine rapidement l asphyxie qui se montre avec tous les caract res g n raux de Pasphyxie par strangulation ou par respiration de gaz inertes azote ou hydrog ne et peu pr s dans le m me temps Ils concluent en disant que le protoxyde d azote tant un gaz irrespirable et ne poss dant pas les propri t s anesth siques qu on lui attribue son emploi ne peut tre que dangereux et doit ce titre tre proscrit de la th rapeutique M Goltstein reprenant encore en 1876 l tude de l anesth sie protoazot e arrive conclure qu une narcose compl te ne peut tre produite et entretenue que lorsque l action du protoxyde d azote est accompagn e d absence d oxyg ne c est dire d asphyxie La narcose produite par le gaz emp che
6. avec soin le sujet qui r clame anesth sie et reconna tre l tat du c ur des poumons et du Syst me nerveux S il constate l exis tence de d sordres d une certaine importance il refusera l anesth sie Nous avons dit que cerlains praticiens continuent l inhalation jusqu au moment MORT PAR LE PROTOXYDE D AZOTE 1641 o ils voient le malade virer de couleur 1l est inutile de revenir sur les dangers de cette pratique Il serait tout aussi peu rationnel de se guider sur le temps et sur la quantit de gaz employ de croire par exemple en se basant sur la moyenne des cas qu en faisant respirer le gaz pendant une minute et demie l anesth sie sera obte nue m thodiquement Nous avons tenu reproduire in extenso l opinion du docteur Aubeau laquelle nous nous rallions en tous points Elle exprime en effet propos du protoxyde d azote et de ses propri t s une sage appr ciation bas e d ailleurs sur l exp rience personnelle L expos que nous venons de faire prouve que l anesth sie par le protoxyde d azote pr sente certains dangers Pour les viter il faut 1 Que Pop rateur soit capable de reconnaitre que le c ur les poumons le syst me nerveux sont dans un tat d int grit absolue et de plus que l analyse des urines au point de vue du sucre et de l albumine ait t soigneusement faite La pr sence de ces l ments anormaux dans Purine constitue en effet une contr
7. l apparition des convulsions provoqu es par la suffocation ainsi que l avait d j tabli Hermann Cest pr cis ment pour viter l asphyxie tout en utilisant les propri t s anesth siques du protoxyde d azote que M Paul Bert proposa de remplacer emploi du gaz pur par un m lange de protoxyde d azote et d air comprim de telle sorte que la tension du gaz anesth siant fut gale une atmosph re condition indispensable pour produire une insensibilit compl te L asphyxie para t impossible dans ces conditions l h matose pouvant se faire aux d pens de Poxyg ne contenu dans le m lange Mais nous n avons pas nous occuper ici de ce mode d emploi du protoxyde d azote l anesth sie tant pratiqu e chez M D par l inhalation du gaz pur Un travail tr s r cent de M Stanislas Klikowitsch 1883 se termine par les conclusions suivantes L anesth sie par le protoxyde d azotc pur est si intimement li e l oxydation insuffisante du sang qu elle ne doit pas tre consid r e comme totalement inoffen sive surtout lorsqu il existe des l sions du c ur des poumons et des vaisseaux En ajoutant au protoxyde d azote 20 p 100 d oxyg ne on carte compl tement toute possibilit d asphyxie et l on provoque dans l organisme toute une s rie de manifestations qui peuvent tre d une grande utilit au point de vue th rapeutique Lorsque l action du c ur est affaiblie le m lange en question n
8. 1632 MORT PAR LE PROTOXYDE D AZOTE Il semble r sulter de ces exp riences que chez les animaux nouveau n s la localisation de l arsenic est peu pr s nulle dans le tissu osseux ainsi que son limination par la peau et le poil contrairement ce qui a lieu pour les animaux adultes VII Mort par inhalation de protoxyde d azote Affaire D Rapport m dico l gal de MM Brouardel et Pouchet Nous soussign s Paul Brouardel professeur de m decine l gale la Facult de m decine de Paris membre de l Acad mie de m decine A Gabriel Pouchet professeur agr g la Facult de m decine de Paris chef du laboratoire de l h pital Saint Louis Commis par une ordonnance de M Adolphe Guillot juge d instruction pr s le tribunal de premi re instance du d partement de la Seine en date du 29 novembre 1884 ainsi con ue Nous Adolphe Guillot ete Vu la proc dure suivie contre D commettons MM Brouardel et Pouchet l effet de proc der aux analyses chimiques de nature tablir les causes de la mort de L d examiner les substances et appareils employ s par D pour la production du protoxyde d azote et pour son usage De rechercher si la mort de L ne devrait pas tre attribu e soit une mau vaise fabrication soit un emploi du protoxyde d azote tontraire aux donn es de la science De d terminer dans quelle cat gorie d op rations doit tre rang l usag
9. Alvergnat Apr s nous tre assur que tout l appareil tenait parfaitement le vide nous avons introduit le sang goutte goutte par l interm diaire du tube brome et en vitant autant que possible le contact du sang avec lair ambiant La majeure partie des gaz contenus dans le sang se s par rent ainsi par la seule action du vide et leur d gagement total fut obtenu en plongeant pendant quelques minutes le ballon dans un bain marie chauff 70 Nous recueillimes de cette fa on avec 142 centim tres cubes de sang 122 centi m tres cubes d un m lange de gaz qui furent s par s et dos s par les m thodes habituelles usit es en pareil cas Le volume consid rable de ces gaz par rapport au volume du sang tenait un commencement de putr faction fort sensible d ailleurs d apr s Podeur exhal e par ce liquide L analyse nous montra que ces gaz poss daient la composition suivante pour 100 volumes du m lange Acide carbonique 63 0 Oxyg ne 6 6 Protoxyde d azote m lang de l hydrog ne carbon 26 6 Azote et gaz non dos s 3 8 Hydrog ne sulfur Traces Traces notables L tat de putr faction doit nous avoir conduit pour l valuation du protoxyde d azote un chiffre un peu plus fort que le chiffre r el mais qui ne doit pas s carter beaucoup du nombre indiqu L existence du protoxyde d azote fut caract ris e par la solubilit de ce gaz dans l alcool absolu et par sa propri t de rallumer une a
10. Miss le S m A pen 7 r 2 A Ch gt j malade laquelle nous avions administr d j avec succ s et i Ra nee Alc T gt alle gt Les sit ane fe ingt huit ans petite t os femme de ving FER gaz hilariant Il s agissait d une D gt l apprimes 5 auparavant nous ne lapp gt AIR SNE gt t qui avait subi un mois aupi i d un nervosisme extr me et q i devait extraire une racine antis extraire une re rd ration dans le rectum Le dentiste deval que plus tard une op ration dans 18 NE Nocfmiesanhalerr ne exostos e et compl tement enfonc e dans le tissu gingival s une pre 4 goss Si an apr s nous tre assure u i a OTE PA Si ent dix secondes et api remi re fois le gaz pendant RE Pim rateur d ir fois que la sensibilit tait compl tement abolie nous 2e RRAN ci g LL r Ca L Yy i S me proc der l extraction Malgr son habilet et la promptitude ea J si gt A x e in apprenc LL RE re gt la racine fut seulement lu la malade se r veilla avant que la nr beta rt RP seconde cela avec tar insucc s la patiente nous pria de l anesth sier une seconde fois pes ne sien A d insistance que malgr notre h sitation nous nous M RE SR s J Z E 5 iA my 7 J e S D S nouveau l inhalateur trois minutes environ apr s son r veil ts secondes les s i c r culi rer endant quatre vingts secondes les PR navpih 1 a t
11. e indication formelle de toute anesth sie 2 Que pendant l op ration elle m me la circulation centrale et p riph rique ainsi que la respiration soient soumises une scrupuleuse surveillance 3 La dose de l anesth sique employer ne peut tre pr cis e car chacun est anesth si dans un temps et avec une quantit qui lui est propre et les troubles imm diats et cons cutifs provoqu s par cet ancsth sique sont galement variables avec les individus Pour nous rendre compte de la facon dont M D l habitude de pratiquer l anesth sie nous avons accept la proposition qu il nous faite d assister quelques op rations n cessitant l anesth sie Nous devons d clarer que sa jongue exp rience semble lui fournir des moyens de rep re qu il fui est difficile d indiquer avec une suffisante pr cision Les personnes endormies devant nous ont t consid r es par lui comme anes th si es quand 50 litres de protoxyde d azote eurent pass par le compteur et que d autre part les extr mit s des doigts avaient pris une couleur violac e et que les bras retombaient inertes apr s avoir t soulev s La seule pr caution prise tait de rel cher les liens qui entouraient le col et la taille mais aucun examen des organes de la poitrine n a pr c d l emploi de l agent anesth sique les individus ont t endormis assis Pour ce qui se rapporte l anesth sie sp ciale par le protoxyde d a
12. e de surveiller parce qu ils ne sont pas progressifs mais toujours ins tantan s Une op ration qui m me exceptionnellement peut amener la mort appartient sans conteste la cat gorie des grandes op rations Le l gislateur de Pan XI ne pouvait pr voir ce genre d op rations au moment o il fixait la comp tence des officiers de sant et des docteurs La distinction a tou jours t tr s difficile tablir surtout parce que l urgence de pratiquer certaines op rations telles que la ligature d une art re la trach otomie l applicalion du forceps etc rendait l intervention imm diate d un m decin quel que f t son grade absolument n cessaire Il serait difficile de soutenir que l ablation d une dent puisse jamais pr senter un tel caract re d urgence qu un officier de sant trouve dans la pratique de l anesth sie une excuse l gitime Mais nous ne sommes pas comp tents pour interpr ter les textes de loi et nous rappelons encore que le l gislateur de Pan XI n a pas pr vu et ne pouvait pas pr voir le genre d op ration auquel nous faisons allusion Conclusions 1 L autopsie du cadavre de L n a permis de d couvrir aucune l sion mettant sa vie en danger Sa mort est survenue pendant l inhalation du protoxyde d azote EMPOISONNEMENT PAR LA STRYCHNINE Nous avons retrouv ce heures apr s la mort On doit donc consid rer cette anesth sie comme avant d termin la mort
13. e du pro toxyde d azote Serment pr alablement pr t entre les mains de ce magistrat avons proc d ainsi qu il est dit dans la suite de c rapport aux constatations qui nous ont t demand es 1 Analyse du sang de L l autopsie pratiqu e quarante huit heures apr s la mort par M le professeur Brouardel il put tre retir du c ur et des gros vaisseaux 142 centim tres cubes de sang qui furent renferm s dans un flacon bien bouch et exactement rempli par ce liquide Ce sang tait de couleur rouge violac fonc liquide poisseux et ne poss dait qu une tr s faible tendance la coagulation Disons tout de suite pour n y plus revenir ce caract re n offrant pas une certi tude absolue que l examen Spectroscopique de ce sang pratiqu au moment de Son extraction du c ur nous montra fort accentu es les deux bandes caract ris tiques de l h moglobine oxyg n e et que ces deux bandes ne disparaissaient que tr s difficilement et au bout d un temps assez long sous l influence du cyanure de potas sium ajout en grande quantit Preyer dans son tude sur les diverses combinaisons de l h moglobine a signal cette particularit comme caract ristique de la combi naison de Ph moglobine avec le protoxyde d azote Les r ducteurs nergiques tels que le protochlorure d tain le sulfure d ammonium produisaient presque ins tantan ment la disparition du spectre pr c dent quis
14. e trouvait remplac par celui de Ph moglobine r duite Les physiologistes n admettent pas tous l existence de cette combinaison d finie de l h moglobine avec le protoxyde d azote Nous avons cependant pu v rifier dans les exp riences que nous avons faites en sacrifiant des animaux avec du protoxyde d azote la constance de cette r action remarquable du MGRT PAR LE PROTOXYDE D AZOTE 1633 cyanure de potassium et la persistance du spectre de l oxyh moglobine alors que l h moglobine du sang normal est rapidement r duite par ce r actif Nous avons proc d de la fa on suivante l extraction et l analyse des gaz con tenus dans le sang de L Un ballon en verre fort de 250 centim tres cubes environ de capacit servait de r cipient pour le sang Ce ballon tait ferm par un bouchon en caoutchouc perc de deux trous Dans l un des trous passait la douille d une sorte d entonnoir form par une boule de verre portant un de ses p les un orifice pouvant se fermer par un bouchon P meri et du c t oppos soud sur la boule un robin t de verre rod termin par un tube de 20 centim tres de long Cet appareil d une contenance de 100 centim tres cubes environ porte dans les laboratoires le nom de tube brome Le second trou du bouchon de caoutchouc obturantle ballon livrait passage un tube de verre courb angle droit et reli par un caoutchouc une machine pneu matique mercure d
15. en croire que ces praticiens sont assez subtils pour ne jamais d passer la mesure et viter tout accident imm diat ce qui pourtant reste d montrer Mais de toute fa on ce qu ils n vitent pas en suivant ce proc d ce sont les acci dents cons cutifs Nous ne pouvons ici appuyer par des noms les faits que nous signalons et chacun comprendra notre r serve Mais bien des malades nous ont affirm qu on les avait tir s de l anesth sie par des soufflets et des coups de poing dans le dos Ils taient noirs au r veil et comprenaient leffarement de l op ra teur qu ils venaient de courir un grand danger Combien d autres ont d tre report s chez eux en voiture la suite de ces ancsth sies aventureuses et rester au Jit pendant plusieurs jours La visite que leur faisait alors l anesth siste indi quait largement sa responsabilit Combien de m decins ont t appel s soigner des lypothymies prolong es et des attaques d asystolie qui ne reconnaissaient pas d autres causes Que de c urs forc s que d existences compromises Nous n avan ons ces faits que preuves en mainet dans le seul but de montrer les dangers du protoxyde d azote Ces divers accidents sont du domaine de l asphyxie ils peuvent tre vit s car ils sont dus soit l impuret du gaz employ soit un mode vicieux d administration soit l tat morbide du patient et la responsabilit daus tous les cas retombe s
16. es celles dans lesquelles avaient t pratiqu es l autopsie et analyse des gaz du sang de L nous abandonn mes le cadavre des chiens pendant quarante huit heures avant d en faire l autopsie en m me temps et pour servir de terme de comparaison dans l ana lyse des gaz du sang un troisi me chien de m me taille que les pr c dents avait t tu d un coup de marteau sur le cr ne et son autopsie fut faite au m me mo ment que celle des deux premiers L autopsie des deux chiens intoxiqu s par le protoxyde et le bioxyde d azote ne r v la rien de particuli rement remarquable le c ur contenait quelques caillots le sang avait une couleur rouge violet sombre se rapprochant beaucoup de la teinte que nous avait pr sent le sang de L Quelques ecchymoses sous pleurales furent observ es notamment sur le chien tu avec le bioxyde d azote Un accident arriv notre machine pneumatique mercure nous obligea remettre l extraction des gaz du sang qui ne put tre effectu e que le vendredi 12 d cembre ce moment les chantillons du sang pr lev sur chacun des chiens n offraient aucun ph nom ne de fermentation putride Aussi avons nous cru n cessaire de r p ter ces exp riences une seconde fois Comme on le verra ci apr s les r sultats ont t sensiblement les m mes quoique dans ces exp riences les animaux fussent asphyxi s sous des cloches remplies l une de protoxyde et l autre de b
17. eumes ult rie z p heur d apprendre qu il n tait survenu aucune a i A de D fic s ce Cas der aux sollicitations de 4 ade et de Nous avons t dans ce cas de c der aux so Nous avons eu tort de ARE Red At RASE mauti administrer une seconde fois le gaz Son tat de faiblesse et de nervos p mi le gt j a 8 s AvIONS aute c z risait point deux anesth sies cons cutives D autre part nous ne dmodth ste 3 i R p P7 al c T e gt m thode rationnelle continu les inhalations au del de la p rio confirm e k sis oloration violette des y La p leur du visage la teinte bleu tre des paupi res la coloratio TE ee 2112 TAJ BAANT Ts ex L 2 Se RL FR rE ATAN m EEZ 1640 MORT PAR LE PROTOXYDE D AZOTE l vres et la couleur noire des ongles sont des signes d asphyxie imminente Pousser les inhalations jusqu ce que ces ph nom nes se produisent c est videmment d passer les limites de la prudence et pourtant certains op rateurs vont toujours jusque l C est lorsqu ils voient leur malade virer de Couleur pour rappeler l expression imag e employ e par M le professeur Paul Bert dans une le on qu il fit en f vrier 1880 l h pital Saint Louis c est disons nous lorsqu ils voient leur malade virer qu ils font cesser les inhalations C est l leur moyen de reconna tre que l anesth sie est compl te Nous voulons bi
18. iam tralement oppos es et exprim es avec la plus enti re conviction Hermann dans ses exp riences pratiqu es en 1864 sur Phomme et dans lesquelles l inhalation du gaz ne durait qu une minute et demie deux minutes a observ que la dyspn e ne tardait pas se produire par suite du manque d oxyg ne Je ne sais ce qu il arriverait disait il si l on conti nuait longtemps les inhalations avec la soupape de Muller Pour cet observateur l administration du gaz pur et sans m lange d oxyg ne ou d air produit rapidement l asphyxie comme tous les autres gaz sauf l oxyg ne Pr coniser son emploi dans de telles conditions c est selon Hermann commettre un crime l employer c est se rendre coupable d un attentat contre la personne que l on veut op rer Le gaz pur enivre et il tue d autant plus s rement ce point de vue il est plus MORT PAR LE PROTOXYDE D AZOTE 1637 dangereux que les autres gaz inertes car l oppression respiratoire que ceux ci pro duisent force rechercher l oxyg ne Krishaber en 1867 conclut de ses exp riences que le protoxyde d azote am ne l anesth sie et la mort au m me titre que le chloroforme le caract re essentiel du protoxyde d azote est de troubler le rhythme du c ur et de produire l irr gularit dans ses fonctions Il ralentit en outre les battements du c ur comme le chloro forme mais tandis que ce dernier agent a une action progressive et r guli re le
19. ioxyde d azote Le manuel op ratoire pour Pextraction et l analyse des gaz fut exactement le m me que celui d crit pr c demment et employ pour le sang de L Les r sultats obtenus par ces analyses furent les suivants VOLUME DES GAZ POUR 100 VOLUMES DE SANG DRE par le bioxyde dazote C Chien tu coups de marteau COMPOSITION DE 100 VOLUMES DE GAZ A Asphyxie par le protoxyde d azote Acide carbonique APEL A PEEN Protoxyde d azote Azote et non dos 3 La mort de L doit elle tre MORT PAR LE PROTOXYDE D AZOTE 1655 B Asphyxie par le bioxyde d azote 2 Acide carbonique 68 9 Oxyg ne 27 2 3 8 Dans aucun cas il ne fut possible de constater la pr sence d une trace soit de bioxyde soit de protoxyde d azote dans les g az extraits du sang des animaux tu s avec le bioxyde d azote C Chien tu coups de marteau Analver ex pnt a y Ay nf Analyse executee en m me temps et comparativement celle de la s rie 1 Acide carbonique Oxyg ne Il r sulte de ces analyses comparatives que notable de protoxyde d azote du sang des lon ne retrouve pas trace de bioxyde d azo de soixante heures entre le moment de la x Pon peut extraire une proportion animaux tu s avec ce gaz tandis que te apr s qu il s est coul un intervalle nort et celui de l extraction du gaz 0 Examen des substances et appareils employ s
20. llumette pr sentant encore quelques points en ignition La pr sence du protoxyde d azote en notable proportion dans les gaz extraits du sang de L est donc absolument certaine L autopsie n ayant r v l aucune l sion susceptible de faire connaitre la cause laquelle tait due la mort subite de L nous avons cherch nous clairer ce Sujet par la voie de Pexp rimentation sur des animaux Le 7 d cembre nous avons soumis deux chiens l action l un du protoxyde d azote Pautre du bioxyde jusqu d terminer une asphyxie compl te LEGRAND DU SAULLE M decine l gale 2e dit 103 mm PRE T eDi aind 1634 MORT PAR LE PROTOXYDE D AZOTE Le chien soumis l action du protoxyde d azote pur inhalait ce gaz au moyen d une embouchure s appliquant exactement sur la gueule de lPanimal et munie d une soupape pour l vacuation des gaz expir s La dur e n cessaire pour obtenir non seulement l insensibilisation mais l asphyxie compl te de Panimal fut de six minutes L appareil enlev l animal fut abandonn lui m me il fit quelques rares efforts d inspiration et ne tarda pas rendre le dernier soupir Le chien soumis l action du bioxyde d azote pur inhala ce gaz au moyen du m me appareil permettant l occlusion compl te pour lair ext rieur des orifices nasal et buccal La mort survint au bout de trois minutes Voulant nous placer autant que possible dans des conditions semblabl
21. nement Clos et scell par nous Juge d instruction de l arrondissement de Baume assist de notre commis greffier Suivent les signatures Puis M le juge d instruc Jopig Tna rri TALZ ra A n AT tion Paris Fragile C t ouvrir Enfin D p t au greffe 28 no A A OL gt re 4 PS vembre 1881 l int rieur de la caisse deux vases soigneusement emball s suivant nous pour
22. nhc ouli rement enue 3 th sie marcha d abord tr s reg KE AEEe tavat constat mouvements respiratoires s ex cut rent normalement ce aye ess que gt a ais penda MARNE A ET s enlev mes le masque Mais rue l insens i tait compl te nous enlev PS que linsensibilit te vimes la malade v lir en 2 Xe Strim o vimes la male p pese gt oga shada t a 1er son instrument nous l op rateur se disposait appliq ne Hills At loi y zizo 1 VAR ng 34 1 10 ettes e es M temps que les paupi res devenaient bleu tres les l vres y FA Si A ss 2 A O A A se e Q sx ongles noirs la respiration s tait suspendue le c ur avait ces tla malade dans ls 2 Z r LA gt a reino de cette syncope respiratoire Nous tendimes rapidement le z maia esence de og Lie vend gt nous ordonnion a d cubitus dorsal la t te plus basse que le tronc et pendant m O Rase ralentie de chercher provoquer les mouvements r flexes z i 2 a a aie tifici 3 seulement at pratiqu mes nergiquement la respiration artificielle Ge fut iria eur D CE nn JU s i k LEE PURE p nspiration NOUS a5 que entendimes une premi re 1 i deux minutes que nous e i welle se f t l CAMES 72 sa toilette avant qu S E TOSE AT parer le d sordre de sa toi gt la malade sur le fauteuil et r par AU FA co S 1eurement le Dor rendu compte de ce qui venait de se passer et nous
23. oi du protoxyde d azote Pour le docteur Rottenstein il n existerait que deux cas de mort bien cert ment attribuables l anesth sie protoazot e Maintenant que nous avons rapidement expos les opinions extr mes qui ont t mises relativement l action d u protoxyde d azote mentionnons le jugement port sur cet anesth sique par le docteur Aubeau dans son article ANESTH SIE de l Aide m moire du chirurgien dentiste Ce praticien fort habile dans le maniement de cet anesth sique et auquel des travaux sur ce sujet en collaboration avec M Paul Bert conf rent une comp tence indiscutable s exprime ainsi Bien que l on ait beaucoup crit sur le protoxyde d azote ce comme il m riterait de l tre Tous les auteurs ont vant d clar inoffensif tous par cons quent ont encourag les anesth sistes de ren contre Certes il est moins dangereux que les autres anesth siques mais il n est pas absolument inoffensif et il est regrettable qu on l emploie tort et travers avec aussi peu de m thode que possible Nos observations personnelles nous ont appris que pour viter tout accident il ne faut pas se d partir dans son administration des pr cautions et des r gles qui sont applicables la conduite de l anesth sie chloroformique ou th rique Si l on songe au nombre incalculable de malades soumis l action de ce gaz l inhabilet et l incomp tence d un grand nomb
24. pour la production du protoxzyde d azote et pour son usage Le mercredi 10 d cembre 1884 nous nous somme s rendus accompagn s de A i p 7 M A Guillot chez M D l effet d examiner les substances servant produire le protoxyde d azote ainsi que les ap C azote areils employ s pour la pr paration la conser vation et Putilisation de ce gaz Nous avons reconnu que la pr paration et 1 taient exactement conformes la de sa d position chez M le juge d instr d y insister ici e mode demploi du protoxyde d azote scription d taill e donn e par M D dans uction et nous croyons en cons quence inutile aQ i Iq 1 re F gt Pr Les soins les plus minutieux sont apport s la pr paration de l anesth sique et es dispositions adopt es pour son emmagasinement et son administration sont en tous points conformes aux donn es de la science allribu e soit une mauvaise fabrication sott a un emploi du protoxyde d azote contraire aux donn es de la science La r ponse la premi re partie de cette question est d j pr c dent nous venons en effet de voir que rien soit d le mode de conservation soit dans tre incrimin faite dans le paragraphe ans la fabrication soit dans le mode d emploi du protoxyde azote ne peut a mt ce goes eme ms o M tels cut LOGE z pe jr 1636 MORT PAR LE PROTOXYDE D AZOTE
25. r de la Source docteur en m decine et M le d eur octeur Pouchet l eftet d examiner les pi ces conviction envoy es Paris par M le juge d instruction de Baume les Dames en vue de r pondre aux questions pos es dans sa commission rogatoire Les questions pos es aux experts par M le juge d instruction de Baume les Dames dans sa commission rogaloire du 27 novembre 1881 sont les suivantes Dire si les visc res S contiennent des traces de substances ayant pu occasionner la mort du sieur M par suite de leur introduction dans Porg quelle nature sont ces substances serment pr alablement pr t nous avons fait extraire du greffe du tribunal et transporter au laboratoire de Sp chimie biologique de la Facult de m decine le scell exp di par M le juge d instruction de Baume en m me temps que sa commission rogatoire ainsi que la planche exp di e le 7 d cembre Peffe r clure la m me analyse que les visc res du sieur M Description du scell Le scell consiste en une caisse exactement ferm e clou e et ficel e anisme de celui ci et de t den soumettre la Les ficelles qui l entourent sont r unies entre elles ainsi qu la caisse et l ti quette qui en couvre la face sup rieure par un large cachet la cire rouge portant intact le sceau de M le juge d instruction de Baume les Dames Sur l tiquette on lit Pi ces conviction Affaire D et M Empoison
26. re d anesth sistes et que l on envi sage d autre part le peu d accidents signal s on est port voir dans le protoxyde d azote un anesth sique d pourvu de tout danger Cest une erreur Nous le r p tons le protoxyde que le chloforme et l ther il n est pas inoffensif Les tels sont exceptionnels on cache avec soin les produire au cours de l anesth sie on ignore les cela n emp che pas le danger d exister faits que ces accidents sont dus de l anesth siste et que le et certaines r gles t survenus tablissant que la mort Nous rap aine gaz n est pas connu Sa b nignit tous l ont d azote est moins dangereux accidents imm diats et mor accidents graves qui ont pu se accidents cons cutifs Mais tout et il importe d autant plus de signaler ces l ignorance l impr voyance ou l imprudence danger peut tre vit en observant certaines pr cautions Depuis plus de quatre ans que nous faisons quotidiennement usage du protoxyde d azote nous avons pu tirer soit des faits de notre pratique soit des r v lations qui nous ont t faites par des malades ant rieurement soumis des anesth sies a Soci t de chirurgie le MORT PAR LE PROTOXYDE D AZOTE 1639 AO IRIE IE res des rensei imprudentes soit des indications que nous ont fournies nos confr res gnements dont il faut tenir compte i aadel anesth sie s Nous mwavons jamais observ de ca
27. s de mort subite au cours de s pli 5 f JE 3 gt RE S ar ce Ju l i 5s AV appris par les recueils scientifiques et par les F x as gt mais nous avons appris par 1 RARE protoazolee ind niables Nous liminons bien entendu sr pee Ad T xiste des cas ind niables Nous s p riodiques qu il en existe d more REN TT l si ait tre attribu e une autre cause que Panes les cas dans lesquels la mort pouvait al Le th sie d glutition d un carteur des m choires par ae x it de ces faits qu il pe GERS ce e l authenticit CE talls ous s s d aut s port s admettre l a Nous sommes d autant plu NT io inter es ile i aurait pu devenir fatal sans ui A ET s mains un accident qui aurait s est produit entre nos mai SN ES s le rap aa rapide et m thodique Le cas est assez int ressant pour que nous ap Le Jortions succinctement o s eussions une C tait tout fait au d but de notre pratique et bien se nous z asi orande habitude du chloroforme et de P ther nous n avions fait que quelques D f th sies au protoxyde d azote VERRE M RER tre le d but pr Ne connaissant pas encore un proc d infaillible pour reconnaitre le d Nec dis t de 2 rayer coup ae pru cis de l anesth sie confirm e nous n employions ce gaz qu avec rs H as un ES In iour nous f mes appel s dence et m me une certaine appr hension Un jour nous f mes Ti vies
28. tion d fi nitive n est intervenue parce que dans aucun cas l imprudence de l op rateur n a pu tre tablie Dans une discussion lev e ce sujet dans le sein de la Soci t de m decine l gale ce corps savant a cependant admis qu un m decin qui sans tre assist d un confr re et sans avoir examin les organes thoraciques administrerait le chloro forme m me pour une op ration de peu d importance commettrait un acte de cou pable n gligence et engagerait sa responsabilit Un travail pr sent par M Lutaud au congr s de m decine l gale de 1878 con cluait que l anesth sie par l ther le chloroforme ou le protoxyde d azote est exclusivement du domaine de la m decine ou de la chirurgie qu elle constitue par elle m me une v ritable op ration et ne peut tre pratiqu e que par des m decins l galement re us Le pr sident du congr s M Devilliers a r sum ainsi les opinions qui semblent avoir ralli la majorit On ne doit permettre l emploi d un anesth sique aucune personne qui ne soit dipl m e Il faut que les anesth siques soient employ s en pr sence d une autre personne Il y aurait ainsi deux personnes l une qui administrerait le chloroforme et l autre qui ferait l op ration L application de ces r gles l emploi du protoxyde d azote nous para t pleine ment justifi e par ia rapidit des ph nom nes que ce gaz d termine ph nom nes qu il import
29. ur l anesth siste C est lui de savoir et de pr voir Le grand d faut du protoxyde d azote est qu on ne peut l administrer que pur Contrairement au chloroforme l ther et aux autres agents anesth siques A la pression normale on ne peut le faire inhaler en m me temps que Pair ou l oxyg ne parce que m lang l air ou l oxyg ne il perd en partie ses propri t s anesth siques Or Phomme ne peut vivre sans oxyg ne la privation de ce gaz engendre l asphyxie A plus forte raison expose t on le malade si l on emploie du gaz impur que Pimpuret tienne la pr sence de produits chimiques engendr s au cours de la pr paration ou la pr sence de gaz irrespirables tels que l acide carbonique ou la vapeur d eau Mais tout cela est de peu d importance c t des dangers qui peuvent r sulter de l tat morbide du sujet En admettant qu un homme robuste dou de poumons puissants et d un c ur sain puiss r sister un certain degr d asphyxie on ne peut pousser la confiance que l on a dans la b nignit du protoxyde d azote jusqu admettre que les gens d biles les phthisiques les emphys mateux les cardiaques tous ceux qui ont une insuffisance respiratoire ou circulatoire supporteront vaillam ment l preuve Il est donc n cessaire de prendre certaines pr cautions et d observer certaines r gles dans la conduite de l anesth sie protoazot e L anesth siste devra examiner
30. zote il suffit de se reporter aux passages que nous avons emprunt s aux auteurs les plus auto ris s pour constater que la coloration violac e des extr mit s est l annonce d une asphyxie prochaine D autre part emploi d un anesth sique quel qu il soit est toujours un danger Il nous serait facile de citer des cas de mort provoqu e par le chloroforme ou l ther survenus entre les mains des chirurgiens les plus prudents et les plus exp riment s Ils ont tenu eux m mes en publier la relation Tous les chirurgiens que nous avons interrog s nous ont d clar de la fa on la plus formelle qu ils n oseraient pas pratiquer l anesth sie sans la pr sence d un ou plusieurs aides en qui ils aient confiance Nous nous rallions cette opinion et en pratique nous consid rons la conduite contraire comme une imprudence Aaa ae om pm ee dr PU et en nn D eq a S Le Pepe D eat EAST mur pat MST 3 ga EE SL LS Le ere lt he ne MORT PAR LE PROTOXYDE D AZOTE 1 Dans quelle cat gorie d op rations doit tre rang l usage du protoxyde d azote Un arr t rendu le 8 avril 1876 par la cour de Lille interdit aux dentistes Panes th sie par le chloroforme Il n est fait nulle part une mention sp ciale relative au protoxyde d azote Si quelques poursuites ont t dirig es contre des docteurs qui avaient eu le malheur de perdre leurs malades pendant l anesth sie aucune condamna
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