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Le bilan de l`édition 2011-12

1. IIS ont beaucoup de freins li s la salle de proximit aux films en VO ou en noir et blanc ou anciens le prix semble peu important et ils disent parfois que les pop corn et les multiplexes sont associ s pour eux leur pratique cin matographique en tout cas associ s une sortie cin ma Nos l ves ont une pratique du cin ma calibr e par et pour les blockbusters am ricains Pour eux voir un film ne constitue pas un corpus d analyse Seul le divertissement prime C est pourquoi pour eux le noir et blanc le grain de l image la version originale sous titr e signifient un effort suppl mentaire fournir On peut caresser l espoir que d sormais ils iront voir aussi d autres films un peu moins simplets 121 Ces repr sentations peuvent cependant tre contredites Au retour des projections les l ves ont beaucoup de questions poser lls sont tr s int ress s par les films qui ont marqu l histoire du cin ma tr s bon public en g n ral Il n y a pas de rejet par rapport au cin ma plus actuel et commercial qu ils pratiquent bien au contraire ils sont tr s ouverts C est l occasion de faire des ponts avec d autres aspects du cin ma Leur tonnement a surtout port sur la mani re de lire des images sur la quantit d informations suppl mentaires que le spectateur peut obtenir d s qu il dispose des quelques cl s de lecture donn es sur les films le regard du r alisat
2. ledeFrance LYC ENS ET APPRENTIS AU CIN MA EN LE DE FRANCE BILAN ANN E SCOLAIRE 2011 2012 Coordination r gionale ACRIF Association des Cin mas de Recherche d le de France 19 rue Fr d rick Lema tre 75020 Paris T l 01 48 78 14 18 Fax 09 57 55 94 65 contact acrif org www acrif org CIP Cin mas Ind pendants Parisiens 135 rue Saint Martin 75004 Paris T l 01 44 61 85 50 Fax 01 42 71 12 19 contact cinep org www cinep org Avec le soutien de la DRAC le de France du CNC des rectorats de Cr teil Paris et Versailles AVERTISSEMENT Bilan complet 2011 2012 en version concise pour diffusion lectronique comprenant e Les donn es chiffr es et le texte du bilan complet 2011 2012 En annexe e la liste des lyc es et des CFA inscrits e la liste des salles inscrites e les donn es nationales d inscription e la synth se de l valuation du dispositif par les enseignants sans le programme des formations e les propositions d accompagnement culturel e la notice biographique des intervenants Ces annexes sont toutes consultables dans la version imprim e du bilan SOMMAIRE LE DISPOSITIF EN CHIFFRES p 4 Chiffres cl s p 6 Calendrier p 13 Communication p 15 Inscription des lyc es et des CFA p 18 LE DISPOSITIF ACTION CULTURELLE CIN MATOGRAPHIQUE p 22 Films au programme p 23 Supports p dagogiques p 29 Formation des enseignants p 31 L accompagnement des lyc en
3. 2011 2012 inscrits en Salles de 2010 2011 Etablissements Enseignants cin ma S a G sus La notion d tablissement inclut lyc es et centres de formation d apprentis CFA HISTORIQUE DES INSCRIPTIONS TABLISSEMENTS SCOLAIRES L VES 500 450 400 350 300 250 200 150 100 50 Lyc es et CFA inscrits de 2002 2012 459 442 200 163 96 d 84 39 5 Fa 51 58 60 2002 03 2003 04 2004 05 2005 06 2006 07 2007 08 2008 09 2009 10 2010 11 2011 2012 Cr teil 8 Paris Versailles X Ensemble 50000 45000 40000 35000 30000 25000 20000 15000 10000 5000 Lyc ens et apprentis inscrits de 2002 2012 L n n n 1 n 1 L 8 341 361 7 467 p811 4 440 5512 5662 2002 03 2003 04 2004 05 2005 06 2006 07 2007 08 2008 09 2009 10 2010 11 2011 2012 Cr teil 8 Paris 4 Versailles X Ensemble 10 11 HISTORIQUE DES INSCRIPTIONS ENSEIGNANTS CLASSES SALLES DE CIN MA Enseignants inscrits de 2002 2012 2500 47 2000 1500 4 1000 500 0 T T T T T T r r 2170 356 335 356 130 196 207 2002 03 2003 04 2004 05 2005 06 2006 07 2007 08 2008 09 2009 10 2010 11 2011 2012 Cr teil 8 Paris Versailles Ensemble 2000 1800 1600 14
4. Ravi d avoir assist la conf rence Nous avons des exemples concrets des extraits j ai beaucoup aim A 2 Dans les acad mies de Cr teil et Versailles Les interventions propos es ont port sur les 5 titres du programme 21 sujets th matiques 8 parcours et ateliers et 8 dans le cadre de festivals Ces interventions se d roulent dans leur tr s grande majorit en classe sur une dur e de deux heures Les enseignants ont t inform s des propositions par un document diffus lors des journ es de projection et de formation et par un courrier sp cifique envoy tous les enseignants coordinateurs 300 interventions ont t assur es dans 145 lyc es et CFA soit 40 des tablissements inscrits aupr s de 8 743 l ves soit 25 des l ves inscrits 96 des interventions ont t r alis es en classe 4 en salle de cin ma 31 intervenants ont assur ces interventions cf ANNEXE 7 notice biographique des intervenants professionnels avec une moyenne de 10 interventions par intervenant Sur ces 300 interventions 23 ont port sur les films 44 sur des questions de cin ma 22 ont int gr des parcours de cin ma ou des ateliers propos s par l Acrif et 11 ont t faites dans le cadre de festivals ou de projets d enseignants 48 De fa on favoriser la prise de parole des l ves toute intervention est express ment organis e pour une classe unique C est cette condition
5. la s ance D autre part les enseignants nous ont dit avoir norm ment pr par le film en amont et avoir beaucoup appr ci les pr sentations effectu es en salle avant projection Fait notable le nombre d enseignants inscrits et form s sp cifiquement pour le dispositif exc de le nombre de classes ce fait tr s encourageant permet d envisager un travail d quipe y compris pour chaque classe diversifi et coordonn On sait ce une telle approche peut apporter comme b n fice pour les enseignants leurs l ves et le collectif T moignage d enseignant Une ambition p dagogique inscrite dans le projet culturel cette ann e quatre groupes de Lyc ens et apprentis au cin ma se sont organis s au lyc e pour changer des enseignements l int rieur des quipes p dagogiques et entre les quipes concern es dans le but de permettre aux l ves de construire des savoirs et des 27 savoir faire partir de points de vue diversifi s Ainsi avons nous pu largir le champ des enseignements autour de la programmation interventions des professeurs dans les cours des autres en particulier pour des analyses de s quences selon l attente des coll gues saisie de contenus communs dans divers cours en parall le en particulier autour de la question de la narration et de celle plus pr cise de raconter l Histoire partir de la programmation travail de Fran ais en seconde sur les modes narratifs entre bande dessin
6. 2h03 e Dancing Od on de Kathy Sebbah 2010 France 25 e Lefils adoptif de Aktan Abdykalikov 1998 France Kirghizstan 1h21 e Goodnight Nobody de Jacqueline Z nd 2010 Suisse Allemagne 1h17 e Le grand Tour de J r me le Maire 2010 Belgique 1h38 e Les jours o je n existe pas de Jean Charles Fitoussi 2002 France 1h54 e Palazzo Delle Aquile de Stefano Savona Alessia Porto Ester Sparatore 2011 France 2h08 e Pandore de Virgil Vernier 2010 France 36 e La pivellina de Tizza Covi et Rainer Frimmel 2009 Italie Autriche 1h40 e La vie de J sus de Bruno Dumont 1997 France 1h36 e Les vieux chats de Sebasti n Silva et Pedro Peirano 2010 Chili 1h28 e 10 projections e 3 tablissements 3 classes 2 lyc e Turgot Paris 3 2 lyc e Sophie Germain Paris 4 2 lyc e Rodin Paris 13 e 3 Partenaires ACID Cin ma des cin astes 17 Le Reflet M dicis 4 e Intervenants associ s l quipe du festival r alisateurs et quipes des films F 2 Les crans documentaires Du 7 au 13 novembre 2011 au cin ma Jean Vilar d Arcueil 94 Arpenter les territoires du documentaires et des repr sentations du r el se permettre d emprunter tous les chemins de traverse vers le documentaire sonore les rapports musique image comme de se livrer des exp riences sensibles et plastiques installations vid o et sonore performances cin matographiq
7. des apprentis 459 tablissements se sont inscrits au dispositif pour l ann e scolaire 2011 2012 soit 417 lyc es et 42 CFA Le taux global de r inscription des tablissements inscrits en 2010 2011 est de 86 pourcentage constant d une ann e sur l autre avec cette ann e 17 de nouveaux tablissements Cette ann e nous enregistrons une limitation ma tris e des inscriptions 14 618 l ves inscrits en 2011 2012 pour 16 011 l ves inscrits en 2010 2011 dans l acad mie de Cr teil soit 1393 l ves de moins 7 467 l ves inscrits en 2011 2012 pour 8 341 en 2010 2011 dans l acad mie de Paris soit 874 l ves de moins 15 894 l ves en 2011 2012 pour 18 806 en 2010 2011 dans l acad mie de Versailles soit 912 l ves de moins Apr s une premi re ann e de r gulation en 2010 2011 qui rappelons le visait ma triser le volume des inscriptions s est impos e la n cessit au regard des ressources du dispositif de poursuivre la limitation du nombre de classes et d l ves inscrits Une d marche men e en concertation troite avec les rectorats et les tablissements Notre objectif commun tant de maintenir la qualit du dispositif notamment en termes d accompagnement Cette r gulation a t modul e de fa on garantir le dynamisme du dispositif Ainsi l inscription des CFA a constitu une priorit qui s est traduite par le maintien du nombre d tablissements inscrits Par ailleurs
8. et prof une r elle satisfaction tonnement et m me noble fiert pour tous Les interventions de Natacha Juniot empreintes de sollicitude pour les l ves et de Thomas Salvador toujours enthousiaste et positif sur l approche de sa passion par les l ves ont apport un cadre empathique et efficace pour nos jeunes gens La joie et le soulagement enthousiaste des l ves au retour est la preuve que les d fis peuvent et doivent tre relev s de multiples mani res et par des chemins et horizons diff rents Les Pockets films des l ves du lyc e Evariste Galois de Sartrouville sont visibles en ligne sur le blog des l ves http blog crdp versailles fr lelu index php propos d un atelier de programmation 1 les films Nous avons vu 4 films sur grand cran au Cin ma Les Yeux d Elsa Persepolis Les demoiselles de Rochefort bout de course et Le pigeon Sauf pour le dernier la projection avait lieu l heure de notre cours le mardi de 16 heures 18 heures Parfois le film d bordait sur le temps pr vu ce qui n tait pas pratique pour ceux qui devaient prendre un bus Les trois premiers films ont t suivis d une analyse filmique par Monsieur Hibert et Mme Cochet Terrasson Monsieur Hibert est professeur d histoire g ographie et ECJS de 15 l ves du groupe Mme Cochet Terrasson tait notre professeur de la partie litt rature dans litt rature et soci t depuis le d but de l ann e elle e
9. 7 O Doo o a d ws a E Oo o s w 8 D a x a Do o o J s 5 EE S E E D o 5 m n Doo o oa d s a E Doo o a o o a a Ek DO s d a 4 O o s oo 6 Do a d g 6 MEE E E E D s a 6 101 ANNEXE 2 CIN MAS INSCRITS EN 2011 2012 CIN MAS PARTICIPANTS en ESSONNE 2011 2012 Cin ma Stars 13 avenue du G n ral de Gaulle 91290 Arpajon Cin ma Lino Ventura 4 rue Samuel Desborde 91200 Athis Mons Cin ma Le Buxy ADCI Cin ma Buxy 91800 Boussy Saint Antoine Cin 220 3 rue Anatole France 91220 Br tigny sur Orge Cin ma Fran ois Truffaut 2 rue de l Ecole 91380 Chilly Mazarin Cin ma Arcel 15 Place L on Cass 91100 Corbeil Essonnes Cin ma Le Parterre Place de l H tel de Ville 91410 Dourdan Cin tampes C C de l Etampois Service culturel 91152 Etampes Mega CGR SARL Espace Loisirs Centre Commercial 91000 Evry Cin ma Agn s Varda 3 rue Piver 91260 Juvisy sur Orge Cin ma Jacques Pr vert Avenue du Berry 91940 Les Ulis Cin massy Place de France 91300 Massy Cin ma Atmosph re Espace JJ Rob Parc de Villeroy 91540 Mennecy Cin ma municipal Le Cyrano 114 avenue de la R publique 91230 Montgeron Espace Jacques Tati 7 avenue Foch 91400 Orsay Cin palll 18 avenue du 8 mai 1945 91120 Palaiseau Les Cinoches Centre R Desnos 2 all e Jean Wiener 91130 Ris Orangis lace Marcel Carn 91240 Saint Mich
10. Au lyc e Vox Lyc e du livre et des Arts graphiques Industries graphiques Arts appliqu s Paris 6e o Bulle Tronel et Steven Briand sont intervenus les l ves de 2 ont pos norm ment de questions sur le concours d entr e l ENSAD sur le contenu des cours et les travaux de fin d tude Selon les enseignants cette rencontre leur a permis de prendre conscience de l importance des savoirs acquis en cours qu il fallait travailler et que ce type de formation pouvait leur permettre d acc der diff rents types d emplois de la r alisation en passant par la fabrication de d cors Que l apr s lyc e devenait plus concret B 2 Journ e d initiation autour du cin ma d animation et du film Persepolis au Studio des Ursulines Paris 6 acad mie de Paris Cette journ e a permis un grand nombre d l ves de comprendre le principe de r alisation d un film d animation image par image et de d couvrir en fin de journ e la fabrication d une sc ne image par image avec une marionnette Nous avons propos quatre interventions de sp cialiste le producteur de Persepolis une r alisatrice galement animatrice sur Persepolis C est une superbe exp rience pour les l ves et un moment d apprentissage partag avec le professeur D sormais il n y aura plus de le cin ma d animation c est pour les petits Merci pour cette d couverte 50 Intervention d Olivier Catherin Les tendances artistiq
11. Kazakhstan 2012 1h30 Trois mondes de Catherine Corsini France 2012 1h40 e 3 tablissements 3 classes 2 du Lyc e Voltaire Paris 11 2 du Lyc e Jacques Decour Paris 9 Term du Lyc e Raspail Paris 14 e 10 intervenants dont Jean Marc Zekri directeur du Reflet M dicis F 14 C t court Festival de courts m trages Du 6 au 16 juin 2012 Cin 104 Pantin 93 Depuis 1992 le festival C t Court offre aux publics et aux professionnels un panel de la production des courts m trages originaux et singuliers fran ais mais aussi internationaux Il est devenu l un des trois festivals de courts incontournables avec ceux de Clermont Ferrand et Brest De nombreux r alisateurs reconnus aujourd hui dans lunivers du long m trage ont t remarqu s Pantin Francois Ozon Laurent Cantet Alain Guiraudie Laetitia Masson Emmanuel Mouret Erick Zonca L originalit du festival est de programmer aux c t s des s lections d uvres r centes une r trospective sur des th matiques pays ou r alisateurs Il permet ainsi aux publics et aux professionnels de d couvrir les cr ations cin matographiques actuelles mais aussi de red couvrir les uvres du pass Enfin C t Court privil gie aussi les rencontres entre les publics et les professionnels gr ce des temps r serv s tables rondes interventions Chaque ann e la coordination invite des classes participer au fest
12. LYC E PROFESSIONNEL MARIA Deraismes ans o gt Toa 4 CFA cIFCA commerces de l Alimentation Pans a s 4 CEA Ambroise croise Pas 1 LYC E CAMILLE ENT Pas 3 LYC E PROFESSIONNEL EDMOND ROSTAND Pans o oe LvcE sr MicHeL DES Bamenones was a 1 Lyc e technologique Auguste Renoir Pas 6 m LYC E HENRI BERGSON ooo o 2 LYC E PROFESSIONNEL ARMAND CARRE Pans 3 w Lyc e rechniQuE omero Pas 1 Cr cciP Gambete ooo Pas 3 a CFA Paris Academie Entreprses cORBON mas gt o M ice REA Pa Pas Lvcee den Bounen Pans ooo gt LYC E PROFESSIONNEL CHARLES De GAUE ps 3 on 4 LYC E TecHNIQUE MARTIN NapauD ms Jooo gt LYC E MONTAGNE Pas 1 a gt vce PRIVE sain sure Pan 5 e LYC E SAINT NiGOUS s 4 LYC E SAINTE Geneve s 1 o Luce ram Pas 3 ice PRIVE Du Pan 4 1 Lvc E PROFESSIONNEL GUSTAVE Erre pans 2 1 LYC E SAINTE JEANNE usage Pan J o s 1 LYC TECHNIQUE PRIVE ALBERT DEMON Pas Lie vieroR Du Pas 3 ice r NELON sante mane Pas 1 _ amp N P Ajejwje AINjojre AJNI N A AJo ejwjwjviNn A ww IR ww IR IR lwIR win II wIN amp WIR IN ww IR um win In IBRID ID IR IN IN uw 97 ANNEXE 1 LYC ES ET CFA INSCRITS EN 2011 2012 200 LYC ES ET CENTRES DE FORMATION DES APPRENTIS de
13. couvrir un genre cin matographique qui m tait je dois l avouer inconnu Moi qui voyait les documentaires comme des films longs et barbant ce festival m a fait changer d avis Et pour a je remercie le festival propos d un atelier Pocket films Cette ann e de Pocket film a t une exp rience enrichissante et tonnamment r v l e au terme final et conclusif du processus C est un tout qui ne peut tre compris ou valoris sans la derni re s ance qui permet je crois de d couvrir l int r t du projet J ai particip cette ann e au long cours bien que dans une moindre mesure au projet dans la classe de 1 L avec le Professeur de fran ais Malgr l appel louverture induite dans cette d marche nous avons gard une attitude o l efficacit et volont de r sultats restaient bien r elles r flexe du m tier certainement et sens aussi de responsabilit envers les intervenants du projet Cette impression m a sembl tre galement celle des autres coll gues enseignants des autres lyc es choisis pour le projet La projection des films et la rencontre des trois projets men s diff remment les prises de paroles des l ves lors de la 85 pr sentation ont permis de tisser et r v ler la teneur et l originalit des nombreuses r alisations Visionner les productions comme des films pro sur grand cran fut je pense pour les groupes l ves cin astes de quelques heures
14. d roul es d une rubrique libre cours qui propose divers textes apportant un clairage sur les films des t moignages d l ves ou d enseignants une pr sentation des salles de cin ma participantes l int gralit des circulations de copies mises jour des documents ressources tels que cahier des charges des textes de r f rence sur l ducation artistique une page de liens l archive des ditions pr c dentes du dispositif Nous travaillons actuellement au d veloppement d un nouveau site qui nous permettra de proposer davantage de services en ligne par exemple l inscription au dispositif l organisation des circulations des copies num riques de films par les salles etc 17 INSCRIPTION DES LYC ES ET DES CFA A Inscription des tablissements L envoi des fiches de pr inscription et d inscription s est chelonn de mai la rentr e scolaire 2011 2012 La collaboration avec les DAAC des acad mies de Cr teil Paris et Versailles est pr cieuse elle met en valeur le lien entre l ducation nationale et le dispositif Il est particuli rement important pour une bonne mise en uvre du dispositif que cette collaboration perdure B Lyc es et CFA inscrits Parmi les tablissements de toute l le de France susceptibles de participer au dispositif les inscriptions repr sentent 57 9 des lyc es et 8 2 de la population lyc enne 21 8 des Centres de Formation d Apprentis et 4 4
15. e Circulation des informations e mise en place de relations r guli res et suivies entre les tablissements et les diff rents partenaires culturels e aide l organisation p dagogique et logistique des projections et des interventions sur les films Toutes ces fonctions du coordinateur assurent le bon d roulement de l action et la p rennit du dispositif au sein des tablissements L existence d une quipe coh rente et motiv e d enseignants ou de formateurs et l engagement de toute la communaut ducative apparaissent comme des conditions indispensables la r ussite des diff rentes t ches des coordinateurs et au fonctionnement optimal du dispositif Les salles de cin ma partenaires Question 2 Vous avez choisi en d but d ann e une salle de cin ma comme partenaire du dispositif comment se d roule ce partenariat S est il d velopp hors du dispositif Auriez vous des attentes formuler Bien qu il soit difficile de tirer un bilan quantitatif de questions tr s ouvertes nous pouvons valuer de fa on implicite le degr de satisfaction exprim les r ussites du partenariat et rep rer les signalements de dysfonctionnements qu il conviendra de croiser avec le bilan des salles concern es Rappelons que le d roulement du partenariat nest expos dans ce questionnaire que du seul point de vue des enseignants et des formateurs Comment se d roule le partenariat La majorit des coordinateurs et des
16. e et cin ma d animation critures et usages d un sc nario dans plusieurs disciplines Lettres langues repris sous les formes plus techniques du story board en arts plastiques travail d histoire crois avec celui de ses repr sentations Il semble que le partenariat acqui re une reconnaissance dans notre lyc e aujourd hui et devienne un lieu d exp riences exemplaire de nos ambitions pour un projet culturel global Comme chaque ann e un questionnaire a t envoy aux enseignants des trois acad mies Les questions portaient sur trois aspects du dispositif La coordination dans chaque lyc e Question 1 Le dispositif Lyc ens et apprentis au cin ma est organis dans chaque tablissement par un enseignant coordinateur Comment se d roule cette organisation au sein de votre quipe et dans les relations avec l ext rieur coordination r gionale salle partenaire Quelles recommandations feriez vous pour favoriser cette mission Le partenariat avec leur salle de cin ma partenaire Question 2 Vous avez choisi en d but d ann e une salle de cin ma comme partenaire du dispositif comment se d roule ce partenariat S est il d velopp hors du dispositif Auriez vous des attentes formuler La prise en compte de la pratique du cin ma des l ves Question 3 Les l ves ont souvent une pratique du cin ma qui leur est propre Leur participation Lyc ens et apprentis au cin ma a t elle t l occa
17. ens int ress s le cin ma parce que c est un moment extraordinaire pour cin philes et spectateurs Depuis le d but de l ann e scolaire au dispositif lyc ens et apprentis de mon lyc e j ai vu Le silence de Lorna des fr res Dardenne que je connaissais et bout de course de Lumet que j ai d couvert J ai beaucoup aim ces deux films qui sont tr s diff rents l un de l autre Et c est cela qui m int resse la diff rence de point de vue de r alisation Cela nous permet de s ouvrir plusieurs univers de metteurs en sc ne Le travail fait avant et apr s le film avec notre enseignant est tr s important surtout le travail fait apr s on comprend mieux le film son sens parce qu on approfondit des points pr cis du film qui nous avaient chapp s des citations Je pense que c est tr s utile et instructif d analyser d tudier des sc nes majeures du film Pour moi la d couverte des films en salle de cin ma est la meilleure fa on de d couvrir le cin ma Ma position de spectateur change au fur et mesure que je regarde des films exigeants cela me permet d avoir un regard plus critique tre Jury Lyc en et apprenti au Festival international du film des droits de l homme 2012 fut une exp rience tr s enrichissante Durant ce festival vos conseils avis et commentaires ainsi que ceux de Johanna Dos Reis m ont permis d apprendre juger par moi m me un film J ai donc pu comme je l esp rais d velopper mo
18. l ves afin d initier les jeunes publics aux probl matiques des droits humains travers le monde Les CIP se sont associ s au FIFDH pour organiser des s ances avec des l ves et leur permettre de se confronter aux enjeux sociaux humains et contemporains tout en s veillant des essais documentaires singuliers et novateurs La qualit de l criture filmique a guid notre s lection Pendant la dur e du festival les l ves peuvent galement d terminer leurs propres choix Une accr ditation est remise chaque l ve pour lui permettre de revenir seul pendant le festival en dehors du temps scolaire Il s agit de donner suffisamment de rep res l l ve pour qu il puisse lui m me op rer ses choix dans des conditions favorables Le premier temps le temps scolaire celui de l ducation de la transmission d un savoir doit lui permettre d acqu rir outils et moyens pour s approprier ce savoir qui lui donne dans un second temps la libert d une autonomie de formation L quipe des CIP a visionn l ensemble de la s lection et a propos aux enseignants 7 films au sein du programme festivalier la qualit de l criture filmique ayant guid notre s lection Les projections taient toutes suivies de rencontres et de d bats Pour la deuxi me ann e cons cutive les CIP ont constitu le jury parisien Lyc ens et apprentis pr sid par un professionnel l initiative des CIP en 2011 l organisation et l a
19. riodes de disponibilit des films l harmonisation des emplois du temps parfois complexe ou l organisation p dagogique du dispositif Ce n est pas toujours facile de caler les s ances de cin ma sur une semaine seulement le choix de dates est restreint Je sais que c est difficile mais nous aurions moins de probl mes si le temps allou pour chaque film dans la salle partenaire pouvait tre plus long Les difficult s de cette ann e sont dues d une part des difficult s internes pas assez d enseignants impliqu s dans le dispositif d autre part des difficult s d ordre externe la r forme du lyc e entra ne des sous groupes et donc des clatements de classe Demandes souhaits et recommandations L essentiel des souhaits et suggestions vise am liorer l organisation du calendrier des projections Il faut noter qu la rentr e 2012 2013 les films seront disponibles en DCP et pourront permettre aux salles qui le peuvent de garder le film sur une grande p riode permettant la coordination et aux salles partenaires de r pondre plus facilement aux contraintes des tablissements en fonction de la disponibilit de leur s salle s et de leur quipe Il faut absolument que les copies puissent rester plus longtemps dans les salles partenaires afin de faciliter la gestion des sorties Si les salles qui diffusent les films les avaient sur une dur e un peu plus longue une sem
20. s avant le d but du dispositif pour pr senter les diff rentes classes qui allaient participer Cela a t tr s b n fique car nous avons pu pr parer ensemble la pr sentation du dispositif et des films Interventions en accompagnement des projections Le partenariat a t fructueux l accueil chaleureux et facilitant La pr sentation des films avant projection m me br ve s est av r e n cessaire et toujours pertinente allant l essentiel La responsable de la salle a fait aussi une intervention de deux heures r p t e pour 3 classes diff rentes sur le genre de la com die musicale avec extraits l appui ce qui a permis aux lyc ens de mieux appr hender le film de Demy Le responsable de la salle introduit le film avant la projection un dialogue avec les l ves est g n ralement propos l issue de la projection Il existe un partenariat entre le cin ma et le lyc e hors de ce dispositif tous les l ves du lyc e d s lors que leur professeur a r serv une date ont la possibilit d assister la projection de 4 films le choix des films tant fix en d but d ann e par le responsable et les professeurs int ress s Participation de l quipe du cin ma L quipe nous a accueillis efficacement Le projectionniste a comment le passage au num rique La nature des salles d Art et amp Essai a t d finie par l attach e Une rencontre avec le projectionniste
21. s par leurs enseignants leur salle de cin ma et la coordination r gionale pr parent leur s ance de restitution communication r daction d un texte pour le programme de la salle recherche de public pr paration de la pr sentation du film de l animation du d bat en salle du pot amical Sur 4 ateliers les l ves ont programm deux fois bout de course et deux fois Persepolis Les s ances organis es par les l ves taient incluses dans le programme de la salle et ouverte au tout public St Cyr au cin ma Les Yeux d Elsa la s ance s est inscrite dans le cadre de la 1 dition d un festival jeune public organis par la salle Les Yeux plein d toiles Ces ateliers permettent outre pour les l ves d tre dans une d marche cr ative et productive de mieux conna tre le cin ma de leur ville et les professionnels qui y travaillent Aussi favorisons nous la participation des quipes des salles l accompagnement des ateliers en mettant en avant la pr sentation de leur m tier et de la notion de programmation dans toutes ses implications 58 e 4 ateliers et une s ance exceptionnelle ont t r alis s e _4 lyc es et 4 classes participantes 1 Bac Pro du lyc e horticole et paysager St Antoine de Marcoussis 91 2 du lyc e Charles le Chauve de Roissy en Brie 77 2 du lyc e Mansart de St Cyr l cole 78 classe de BTS communication du lyc e Jacques Brel de La Courneuve 93 e 4
22. t montr 34 des inscrits Certains l ves ont eu quelques difficult s de compr hension les ellipses temporelles ne leur ont pas toujours permis de se rep rer dans la chronologie de l histoire et d en comprendre au premier abord les 26 subtilit s Au demeurant apr s projection et discussion les l ves ont eu g n ralement beaucoup dire sur ce film qui quoique loign stylistiquement de leur univers cin matographique leur pose bien videmment beaucoup de questions Il a t utile de revenir sur la mise en sc ne de la banalit ce d cor urbain soigneusement rep r par les cin astes le jeu tout en retenue des acteurs pour rendre vident ce qui sans cela aurait pu appara tre comme relevant de la plus stricte absence de style T moignages d enseignants La majorit des l ves ne connaissait pas les fr res Dardenne lIs ont donc plong sans connaissance dans cet univers si particulier Ils se sont sentis tr s mal laise avec l histoire et la violence inflig e aux corps lls se sont galement sentis agress s par les v nements et n ont pas compris la fin Ce film qui est le plus r cent est celui qui leur a le moins plu Cette ann e ils ont appr ci les trois films propos s le pr f r a t curieusement car c tait le plus difficile Le silence de Lorna J avais pr par les l ves sur le contexte du film partir de vos documents p dagogiques Quelques r fle
23. t suivie d un tr s long change avec Jean S bastien Chauvin anim e par Anne Bargain et Nicolas Chaudagne les l ves ont pu exprimer tous leurs questionnements sur le film celui ci laissant enti rement la place aux spectateurs les a tout d abord laiss un peu perplexes Nous avons pu constater que sur l ensemble de ces films que les l ves attendaient souvent un message tout le travail de J S Chauvin a t de leur faire comprendre sa d marche que c taient eux de se faire leur propre opinion voir m me leur propre histoire Diff rentes versions du film ont ainsi pu tre voqu es deux jeunes gens fuient un travail ali nant s en lib rent et s vadent dans la for t se retrouvent ensuite un peu comme Hansel et Gretel face un choix faire ici se fondre dans le conformisme ou s en loigner L utilisation de la musique et l univers sonore du film ont galement t largement voqu s Les l ves se sont rendus compte de la complexit d un film de 30 minutes et des difficult s rencontr es au tournage des choix que le r alisateur a d faire entre le tournage et le montage Cette discussion a permis aux l ves de mieux comprendre le film l univers et les choix artistiques du r alisateur celui ci a galement fait des comparaisons pr cises avec des films am ricains A la fin de la s ance les l ves ont demand revoir son premier film et taient tr s heureux de savoir qu ils allaient d
24. tre exprim s sur une m me salle par exemple Les s ances s organisent efficacement mais il n y a pas d initiative de leur part pour rencontrer des r alisateurs acteurs quipe technique Le partenariat est tr s ais Nous avons pu organiser avec eux des visites du lieu des visites au centre d art un pique nique dans le cadre d un projet inter g n ration avec une maison de retraite et l intervention sur le dernier film de la programmation Les installations sont de qualit Le partenariat se limite pour l heure au simple accueil mat riel des l ves sans autre prolongement Le lien avec la salle se d roule de fa on satisfaisante les informations sont annonc es tr s t t le programme les dates chaque s ance une pr sentation est donn e ainsi qu une reprise avec les l ves la fin du film La salle est d j en lien avec le lyc e et offre d autres opportunit s d autres classes De la m me mani re nous pouvons trouver des avis oppos s d enseignants d un m me tablissement vis vis de la m me salle partenaire par exemple Le partenariat est bon La projection de qualit et surtout la proximit de la salle est le facteur essentiel 116 Attentes demandes projets Plusieurs tablissements souhaitent d velopper davantage le partenariat engag ce qui confirme l int r t d une collaboration qui s inscrit dans une dur e et qui permet une prise de c
25. 73634 6815 17 959 Acad mie de Versailles 195 215 14 825 23 643 1 069 Ile de France 432 597 35 a29 82 58 037 2550 44 12 CALENDRIER Fin mai 2011 envoi aux proviseurs des lyc es publics et priv s sous contrat d association de la circulaire de pr inscription ou d inscription pour la rentr e 2011 2012 par les d l gations acad miques des rectorats de Cr teil Paris et Versailles Juin 2011 e envoi d une affiche et d une brochure tous les enseignants et formateurs inscrits en 2010 2011 ainsi qu tous les documentalistes des acad mies de Cr teil de Paris et de Versailles e envoi aux directeurs des Centres de Formation d Apprentis des fiches d inscription d une circulaire d information et du mat riel de communication e envoi aux comit s de vie lyc enne du mat riel de communication affiches et brochures e envoi aux directeurs de cin mas de la lettre charte d engagement fiche d inscription au dispositif pour l ann e scolaire 2011 2012 et mat riel de communication brochures et affiches e D p t de dix brochures et de cinq affiches du dispositif dans tous les lyc es parisiens par les services du rectorat de Paris 15 juin 2011 r union de pr sentation du dispositif Lyc ens et apprentis au cin ma en le de France et de la programmation 2011 2012 par Francisco Ferreira aux enseignants de l acad mie de Paris au Cin ma Le Denfert Paris 14 suivie de la projection avan
26. Avant et apr s chaque visionnage nous avons eu l occasion d changer propos de cin ma lls ont appr ci les films choisis taient tonn s d appr cier ces films qui a priori ne les int ressaient pas C est une vraie chance selon moi de pouvoir montrer aux l ves des films qu ils n auraient jamais eu l envie ou l occasion de voir Pour eux le cin ma est avant tout un divertissement et non un moyen d acc der la culture ou des r f rences communes m me si il est vident que l on peut se divertir et se cultiver en m me temps Le cin ma est pour eux synonyme d action de spectaculaire Mon travail en classe est de leur faire comprendre que dans tous les films il y un sens vident et un sens cach Je tente de leur faire sentir toutes les subtilit s et les connotations propres chaque film C est galement un travail d observation d attention les caract ristiques de chaque personnage le lieu de l action le d coupage en s quences ou moments forts du film Il faut la fois vulgariser l approche du film tout en diffusant des notions p dagogiques utiles pour l analyse de tout support texte image Mes l ves de seconde voient essentiellement des films r cents et grand public de pr f rence comiques comme Intouchables parce qu on en a beaucoup parl mais d une fa on g n rale je pense qu ils vont peu au cin ma Cette ann e ils ont appr ci les trois films propos s le
27. Certains gr ce leurs parents ont des go ts plus vari s mais les films plus anciens sont vus en DVD pas au cin ma Nous notons des approches et des pratiques culturelles tr s diverses et une vraie m connaissance de l histoire du cin ma m me r cente le cin ma italien totalement inconnu pour tous y compris les grands auteurs m me chose pour les grands classiques am ricains sauf pour quelques initi s dans le cadre d une option au lyc e M connaissance donc de l histoire et des bases de l criture cin matographique chez des jeunes qui se destinent aux m tiers du design Nous notons souvent une approche publicitaire r ductrice de l image comme outil de com tr s formelle donc mais souvent coup e des mots d une histoire de sa capacit faire r ver coup e du son galement Paradoxalement il n est pas acquis pour nos l ves de faire dialoguer lunivers des formes avec celui du cin ma qui reste un monde tranger leur sp cialit Notre travail a donc consist cr er de la curiosit l aiguillonner y compris vers des films a priori difficiles comme le silence de Lorna Nous avons men apr s chaque s ance des confrontations de points de vue toujours partir d images pr cises pour toujours relier image et sens Les go ts des l ves sont souvent d duits des r actions aux films propos s dans Lyc ens et apprentis au cin ma Les enseignants notent essentiell
28. LYC ES ET CFA INSCRITS EN 2011 2012 suite LYC ES ET CENTRES DE FORMATION DES APPRENTIS de l acad mie de VERSAILLES 2011 2012 FA du B timent et des Travaux Publics Lyc e Gustave Eiffel Lyc e Jules Verne yc e Jean Baptiste Corot Aforpa Gaspard Monge Savigny sur orge yc e Marie Curie Lyc e Lakanal Lyc e Jean Pierre Vernant yc e agricole de la Jonction Saint Germain en Laye Lyc e international Saint Germain en Laye CFA de la CCIV FFA de la Restauration Lyc e Jean Perrin Saint Ouen l Aum ne Lyc e Ch teau d Epluches Saint Ouen L Aum ne yc e Paul Langevin Sainte Genevi ve des Bois 1 yc e L onard de Vinci Saint Michel sur Orge Lyc e Albert Einstein yc e de la Tourelle Lyc e La Salle Saint Rosaire Lyc e Jean Jacques Rousseau yc e Evariste Galois Lyc e des m tiers Louis Bl riot Lyc e Paul Langevin yc e Louis Jouvet 3 Lyc e Henri Matisse 3 Lyc e de la Plaine de Neauphle FA Gustave Eiffel Lyc e Michelet yc e Louis Dardenne Lyc e Suger Lyc e Camille Claudel yc e Jacques Pr vert Lyc e Marie Curie Lyc e Jules Ferry FA UFA Jules Ferry Lyc e priv d Ile de France Lyc e Michel Ange yc e Sonia Delaunay Lyc e Pierre Mend s France yc e Viollet le Duc Villiers Saint Fr d ric Lyc e Louis Armand 2 3 3 3 2 3 5 Ca e ee na a Ca oa f Ca l E o 7 pE E e a Oo o s J a i Do o a w f 5 D a mw 5 Do or sa p2 Ek Oo o es RE
29. P riph rie est une association implant e en Seine Saint Denis soutenant la cr ation et la diffusion du cin ma documentaire Son action tourne autour de quatre axes principaux les Rencontres du cin ma documentaire en Seine Saint Denis l ducation l image la mission patrimoine qui valorise le patrimoine cin matographique documentaire en Seine Saint Denis et Cin astes en r sidence qui offre des moyens de montage aux projets retenus et permet aux r sidents de b n ficier d un accompagnement artistique et technique Acad mie de Paris Deux s ances de travail avec les l ves une intervention en classe d Abraham Cohen responsable des cin astes en r sidence P riph rie en s appuyant sur divers extraits de films exploration de l histoire du documentaire d hier aujourd hui Les diff rentes mani res d appr hender le r el et la subjectivit assum e des r alisateurs sont analys es 53 Projection du film documentaire La mort de Danton d Alice Diop France 2011 1h04 suivie d une rencontre avec la r alisatrice et discussion autour du tournage et du montage une illustration de la diversit des possibilit s qu offre le montage partir des rushs du film l occasion pour les l ves de d couvrir le genre documentaire et le montage comme v ritable temps d criture cin matographique Les l ves perplexes dans un premier temps ont t rapidement tr s int ress s par l analyse le questionnement
30. a t tr s profitable aux l ves 114 Tr s bon contact qui m rit doucement Le projectionniste est aux petits soins Rencontre possible avec lui pour 2012 2013 pour discuter de son m tier et de son volution r cente Actions men es hors du dispositif 21 r ponses seulement concernent cette partie de la question Nous ne pouvons en d duire que les tablissements concern s sont les seuls avoir d velopp d autres actions Toutefois cela r v le peut tre une r alit quant la difficult de d velopper plusieurs projets en m me temps que ce soit pour l tablissement scolaire ou pour la salle Diff rentes cat gories d actions sont mentionn es projections d autres films festivals largissement d autres domaines que le cin ma largissement d autres enseignants et l ves partenariat avec des options cin ma audiovisuel Projection d autres films Mes coll gues y ont organis d autres sorties cin matographiques Je travaille avec notre cin ma partenaire en dehors du dispositif avec nos l ves sur des s ances publiques ou pour des projections qui n cessitent de r server la salle J ai particip l atelier Dans la peau d un programmateur avec choix d un film pour une s ance publique avec organisation de la communication en amont et de la soir e par mes tudiants de BTS Communication Des projections hors du dispositif sont r guli rement propos e
31. au cin ma r guli rement ce qui est le cas pour moi et d autres l ves T moignage d enseignant La projection en salle a t tr s importante pour exp rimenter la dimension sonore des 3 films une vraie attention donc la bande son pour vivre le film La projection en salle a t particuli rement appr ci e par des l ves de Communication Visuelle en 2011 qui regrettaient de ne plus en tre cette ann e ils nous ont remerci pour cette vasion sic hors de l cole hors d une attente trop scolaire hors projet et design pour cette respiration gratuite en quelque sorte S ances v cues comme des moments privil gi s Acad mies de Cr teil et Versailles Avec 123 salles de cin mas participantes le nombre de cin mas de p riph rie investies dans le dispositif est constant Ce sont dans leur grande majorit des tablissements class s Art amp Essai dont une moiti dispose d un personnel d di au travail en direction du jeune public Cette irrempla able ressource est mise profit pour le dispositif elle permet tout d abord la pr sentation directe des films en salle lors des projections et des initiatives qui vont au del du cahier des charges que toute salle participante se doit d appliquer Rappelons qu elles s engagent ne pas d passer une jauge de 120 l ves pour les s ances du dispositif Ainsi ce partenariat avec les salles se d veloppe gr ce aux parcours d
32. autre il en essayant de trouver les contrastes et cela agace parfois ma famille L intervenant a parl de plans de positions des personnages dans l image qui cr ent un effet sur la spectateur m me quand il n y a pas de dialogue dans la sc ne L intervention de Thomas Salvador tait tr s int ressante Durant les deux heures j ai norm ment appris sur le cin ma sur les termes techniques Cela permet de mieux analyser le film et ses diff rentes sc nes Gr ce cette analyse il nous est possible d y d couvrir des symboliques du sens dans les choix du cin aste Le film tant bas sur des oppositions lorsqu on tudie attentivement chaque sc ne on retrouve syst matiquement la symbolique rien que dans le g n rique par exemple avec l opposition du noir et blanc du personnage principal qui oscille entre deux univers M thode de travail et pistes de r flexion Un exemple d velopp par un professionnel du cin ma intervenant en classe Par Rochelle Fack Les demoiselles de Rochefort La bonne surprise et le succ s de cette ann e malgr d videntes r ticences des l ves au moment des pr sentations quand on leur annon ait qu il s agissait d une com die musicale J insistais dans ma pr sentation sur la double passion de Jacques Demy la couleur et le documentaire et sur leur harmonie dans la mise en sc ne de ce film 45 Au niveau des ressentis lors de la projection
33. averties de la venue des classes les Cin mas Ind pendants Parisiens laboration et suivi du projet Ce travail est tr s intense en d but d ann e scolaire et commence souvent en amont au moment de la conception du projet d tablissement en fin d ann e d autant que les inscriptions aux formations se font au cours du troisi me trimestre L quipe p dagogique se r unit habituellement en juin pour mettre en place la participation des professeurs et des classes susceptibles de prendre part l op ration l ann e suivante En septembre la suite des pr projections nous choisissons les films en fonction du profil des classes et de leur programme Les d cisions sont prises de fa on coll giale le choix de la salle est le m me depuis quelques ann es L organisation se met en place des la fin de l ann e une fois la programmation des films connue et elle se poursuit au d but de la nouvelle ann e scolaire sur la base de la concertation des souhaits des uns et des autres tant au niveau des films choisir que des classes ins rer dans le dispositif Nous amor ons une r flexion d s le conseil d enseignement d but juin qui offre l opportunit d couter les avis de certains coll gues qui eux ne S engagent pas dans le dispositif mais qui seraient ventuellement partants pour accompagner lors des projections Nous pouvons relever des exemples de d marches qui montrent les diff rents degr s d i
34. ce type de films par la m diation d un intervenant appartenant au monde du cin ma et donc le plus m me de leur faire comprendre et aimer des films du r pertoire classique qui ne leur sont pas familiers En tant qu enseignants nous avions par ailleurs choisi ce film pour son humour et son c t parodique Les s ances ont t tr s bien re ues par les l ves qui ont particuli rement appr ci cette approche concr te e 4 tablissements 4 classes 2 du Lyc e douard Branly de Cr teil 94 1 L du Lyc e Pablo Picasso de Fontenay sous Bois 94 2 GT du Lyc e Lino Ventura d Ozoir la Ferri re 77 2 GTI du Lyc e Gr goire Mendel de Vincennes 94 e 12 interventions au total 3 interventions propos es chaque tablissement e 4 salles de cin ma associ es Cin mas du palais Cr teil 94 Le M li s Montreuil 93 Cin ma Apollo Pontault Combault 77 Le Vincennes Vincennes 94 e intervenant associ Abel Jafri C 6 Ateliers Dans la peau d un programmateur Ces ateliers ont t reconduits en 2011 12 sous une forme plus l g re que les ann es pr c dentes une intervention en amont de la premi re s ance du dispositif sur la salle de cin ma art et essai de proximit et la notion de programmation puis une fois les diff rents films visionn s une s ance retour sur l ensemble des films pour d terminer un choix de programmation Ensuite les l ves encadr
35. comme un film de fugitif qui devrait prendre l allure d un road movie mais Lumet tire rapidement le frein main et laisse d raper le film vers une ambiance s dentaire et provinciale d o mergent les cons quences de l engagement politique travers l incompatibilit tragique entre la clandestinit et la vie de famille Au final un t te queue nous plonge dans un teen movie flirtant avec la folie o l adolescence est une sortie de route qui se confond avec une grave crise d identit On sent chez Lumet un art du contre pied et un malin plaisir d samorcer tous les clich s sc naristiques pas de poursuite avec le FBI pas de militant id aliste pas d adolescent rockeur mais un dossier scolaire un activiste pass dans le droit commun un jeune pianiste m lomane Lumet pr f re souligner les oppositions l o on ne les attend pas Surprenantes elles r v lent alors les conflits psychologiques des personnages avec une efficacit poustouflante Il en est ainsi du conflit p re fils sur la musique pris rebrousse poil p re rockeur fils m lomane il m taphorise celui bien plus douloureux du choix de vie qu impose l un l autre Remarquons aussi comment Lumet applique ces principes de contre pied au cadre Les deux sc nes d crivant les sentiments les plus intimes des personnages la tristesse du p re et la joie du fils sont film es en plan tr s large Dans les deux cas bien que le personnage s
36. de cambriolage sous genre du film de gangster T moignages d enseignants Tout d abord cette exp rience fut marquante car les l ves taient quelque peu impressionn s de se trouver face un intervenant lui m me r alisateur de films M Thomas Salvador et donc leurs yeux habilit leur parler de l int rieur de la cr ation d images en portant un regard plus technique IIS taient curieux et les questions ont t nombreuses Par ailleurs ils ont pris conscience qu une analyse plus pouss e passait par l acquisition d un regard et d un langage pour mieux parler d un film et de ses l ments constitutifs J ai t frapp e par leur attitude tr s r ceptive face cet apprentissage du regard Ils ont t clairement s duits par cette approche nouvelle qui leur tait propos e savoir non plus une compr hension de l image mais une analyse des motions produites et des moyens filmiques mis en uvre pour y parvenir 47 De fait cette intervention leur a permis de percevoir un film non plus comme un simple divertissement mais comme une uvre artistique Certains l ves m ont avou qu ils ne verraient plus jamais un film de la m me mani re En tant que p dagogue et enseignante d anglais cette intervention m aura entre autres permis d insister sur l id e que toute uvre est choix expression d un point de vue choix du cadre des mouvements de la cam ra de ce qui
37. de formation mais galement pour les participants qui souhaitent revenir sur certains passages lls peuvent y trouver les enregistrements sonores de chaque formation ainsi que leur transcription En aucun cas bien videmment ces l ments ne sont destin s remplacer la participation des enseignants chaque session de formation Les formateurs Michel Amarger Benjamin Delmotte Rochelle Fack Charlotte Garson Marc Jousset Catalina Villar Stratis Vouyoucas cf ANNEXE 7 T moignages d enseignants Je participe pour la premi re fois la perspective des futures ann es de stage cin ma donne de nouvelles couleurs aux ann es d enseignement qui viennent C est la premi re fois que mon tablissement s inscrit dans ce dispositif et j ai trouv 32 grand int r t visionner les films et assister dans la foul e l analyse des conf renciers Concernant les formations les journ es d octobre ont nouveau t tr s int ressantes bravo c est toujours tr s pr cieux d couter des intervenants aux propos construits donner leur point de vue sur les films Proposer galement des s minaires th oriques est vraiment tr s excitant et contrairement ce que l on peut penser au premier abord a alimente le travail p dagogique Je pr pare toujours une analyse apr s la s ance Le travail est permis par les outils que les intervenants nous fournissent durant les stages Merci pour v
38. de s ances Cette ann e beaucoup d efforts ont t faits pour nous offrir un choix plus large d horaires et de s ances Nous disposons de peu de temps pour assister d autres projections dans l ann e sur le temps scolaire Il serait souhaitable ventuellement d organiser des projections le soir ou le week end pour poursuivre et prolonger le partenariat et instaurer une pratique plus approfondie du cin ma chez les l ves mais les professeurs n habitant pas sur place ne sont pas toujours disponibles pour encadrer ces sorties peut tre avec des l ves volontaires Pas d attente particuli re si ce n est que pour encourager les l ves venir au cin ma la carte r duction ne suffit pas pourquoi ne pas constituer une mailing liste des lyc ens qui seraient ainsi au courant des films pouvant les int resser ou en tous cas faire plus de com les encourageant venir Nous pouvons nettement percevoir dans les diff rentes r ponses la question sur le d roulement du partenariat que les quipes ducatives des lyc es et CFA attendent souvent des salles de cin ma qu elles s adaptent leurs contraintes et leurs demandes Nous pourrions cependant terminer sur une r solution unique parmi toutes les r ponses mais qui pose peut tre de fa on int ressante l engagement des uns et des autres dans un travail en partenariat Il nous faudra mettre en uvre un travail commun interventions des partena
39. de son film n est pas si facile que a 54 L intervention de P riph rie m a permis de voir que le documentaire peut avoir une multitude de formes diff rentes c tait enrichissant Le monde du cin ma est plein de myst res et gr ce cette rencontre j ai pu mieux comprendre en quoi consistait le travail de r alisateur Le spectateur n est pas oblig de tout comprendre mais de laisser place son imagination Le fait d avoir vu le r alisateur parler de son film m a donn encore plus envie de travailler sur mon projet de court m trage On voit qu il est passionn Le r alisateur a tourn beaucoup de sc nes qu il n a pas mis dans son film Il tait int ressant de voir ces parties qu il a coup es au montage C 2 Parcours de cin ma Filmer l adolescence Depuis les ann es 50 de nombreux films scrutent les adolescents leurs corps leurs gestes leurs codes leurs langues La jeunesse passionne puisqu elle peut tre appr hend e comme un pli de la soci t une sorte de condens ritualis des pulsions sociales sexuelles et familiales refoul es C est pourquoi le rapport la jeunesse varie sans cesse entre peur et marchandisation adulation et mise l index En toute logique les corps film s par les cin astes sont sujets l veil de la sexualit qui figure le passage sous forme d apprentissage entre la sortie de l enfance et l entr e dans l ge adulte
40. deux classes laur ates parmi celles qui ont particip des actions culturelles sp cifiques propos es par la coordination Il s agit des apprentis 2 Ann es CAP Travaux Paysagers du CFA horticole Saint Antoine de Marcoussis et de la 1 Litt rature et arts du lyc e Fragonard de l Isle Adam Le contenu artistique a t labor en collaboration avec la coordination r gionale Lyc ens et apprentis au cin ma en partenariat avec La Quinzaine des r alisateurs et la s lection officielle du festival de Cannes Les l ves ont b n fici en classe d une pr sentation de la quinzaine assur e par Camille Chevalier d l gu e g n rale adjointe du festival Films vus Stalingrad Lovers de Fleur Albert France 2012 couleur s lection ACID Cannes 2012 Camille Redouble de No mie Lvovsky France 2012 couleur Quinzaine des r alisateurs Cannes 2012 Post Tenebras Lux de Carlos Reygadas Mexique 2012 couleur S lection officielle Cannes 2012 Le gang de Wasseypur 2 partie de Anurap Kashyap Inde 2012 couleur Quinzaine des r alisateurs Cannes 2012 S ance de La Quinzaine des r alisateurs mont e des marche en tenue du soir e pour la s lection officielle dans le grand th tre Debussy du Palais des festivals le programme est bien videmmment inoubliable pour les l ves Ce qui na pas emp ch le programme d aborder aussi la cr ation et d inviter les l ves rencontrer l
41. dispositif Je ne me souviens pas exactement de tous les films mais ce qui m ont le plus marqu s et que je ne connaissais pas ont t Adieu Philippine bout de course La c r monie il y a deux ans i Je trouve que la d couverte des films au cin ma n a rien voir avec la d couverte de films chez soi ou au lyc e Cela permet plus de concentration et c est un autre regard que l on porte sur le film Ce qui est dommage c est que certaines s ances sont parfois perturb es par des l ves bruyants Le travail en classe ou dans l option permettent de mieux comprendre certains aspects des films et souvent sont l occasion de d bats avec les autres l ves et l enseignant Johanna l ve de Terminale Lyc e rodin Paris 13 Je suis tr s heureuse d avoir particip Lyc ens et apprentis au cin ma a a t pour moi une exp rience tr s enrichissante qui m a permis de d couvrir des films que je n aurai jamais eu l occasion de regarder moi m me On a l habitude de donner beaucoup d importance la litt rature dans l enseignement et d oublier que la cin matographie a aussi un r le important dans la culture C est un r el plaisir de r tablir la balance et d tudier un univers qui nous semble familier et qui pourtant nous est inconnu Je pense que Lyc ens et apprentis au cin ma est un bon projet II permet de faire d couvrir aux lyc ens des films oubli s ou qui ont fait un flop au box office ma
42. enseignants qui ont r pondu la question estime que le partenariat est tr s satisfaisant quelques uns ont un avis plus mitig une quarantaine seuls 15 ne sont pas satisfaits et leur appr ciation pourra tre utile la coordination r gionale qui pourra la mettre en relation avec le bilan des salles concern es Une cinquantaine de r ponses ne portent aucun jugement qualitatif sur le partenariat Dans l acad mie de Paris hormis ceux qui se trouvent tr s pr s des cin mas et qui se plient aux disponibilit s des salle en priorit une partie des tablissements scolaires inscrits au dispositif a plusieurs salles partenaires cela permet aux tablissements d avoir plus de souplesse sur les p riodes choisies pour voir les films et aux l ves de d couvrir plusieurs salles de cin ma dans diff rents quartier de Paris 112 Les fondements d un bon partenariat Nous pouvons tout d abord relever quelques l ments qui sont largement cit s et dessinent les fondements d un partenariat r ussi L anciennet la p rennit Dans plusieurs cas le partenariat pr existait Lyc ens et apprentis au cin ma ce qui a permis une collaboration tr s riche Le cin ma est partenaire du lyc e depuis plusieurs ann es m me avant le dispositif Lyc ens et apprentis au cin ma Nous avons r alis ensemble de nombreux projets nous comptons bien continuer cette collaboration et sommes ouverts toutes suggestions
43. est montr ou pas dit ou pas Ce point est mon avis essentiel car les l ves ont tendance recevoir l image toute image comme identique au r el et n offrant qu une possibilit de lecture J esp re tirer parti de cette prise de conscience et amener les l ves nuancer leur propre prise de position D autre part cette intervention aura permis certains l ves discrets ou r serv s ou pr sentant des difficult s de se r v ler de manifester un go t pour le cin ma ce qui constitue mes yeux un apport tr s positif pour l ensemble du groupe Car un tr s grand nombre d l ves se sont exprim s ont su argumenter et apporter des pr cisions qui ont nourri la r flexion Les l ves se d couvraient entre eux et je les d couvrais moi m me En conclusion cette intervention aura contribu efficacement la coh sion du groupe T moignages d l ves J ai beaucoup aim l intervention parce que cela m a permis de voir le film autrement dans un autre contexte J ai appr ci qu on d batte sur le film Gr ce aux extraits que l intervenante nous a montr s cela nous a fait mieux comprendre le film Jai vu des choses que je n avais pas remarqu es J ai trouv cette conf rence enrichissante Elle a en partie chang ma vision du film Gr ce l intervention j ai compris des choses que je n avais m me pas vues J ai aim apprendre comment se faisait le d coupage d un film
44. est pourquoi le festival restera une riche exp rience Je fus tr s heureuse d avoir t s lectionn e et vous remercie une fois de plus e Jury 5 l ves de 4 tablissements parisiens lyc e Auguste Rodin Paris 13 lyc e Saint Pierre Fourrier Paris 12 lyc e Lavoisier Paris 5 Lyc e Saint Michel des Batignolles Paris 17 e 2 Classes participantes 2 Lyc e Monet Paris 13 2 Lyc e Saint Pierre Fourier Paris 12 e 9 Films d couverts l occasion du festival 6 s ances e Intervenants associ s l quipe du festival r alisateurs et quipes des films e Salle partenaire Le Nouveau Latina Paris 4 68 F 8 Cin ma du r el du 22 mars au 3 avril 2012 Centre Pompidou Biblioth que Publique d Information Paris 3 Cin ma du r el c est un des festivals internationaux les plus importants d di s depuis 1978 au documentaire Attentif la diversit des expressions du cin ma documentaire il donne un aper u de l tat du monde avec le panorama fran ais et en parall le la comp tition internationale o sont pr sent s courts et longs m trages en pr sence des r alisateurs Comme chaque ann e la coordination a organis des s ances pour les l ves inscrits au dispositif des rencontres et d bats avec les r alisateurs des films pr sent s et des journ es d immersion accompagn es d un intervenant Nous avons propos aux enseignants de
45. intervient en classe depuis plusieurs ann es a permis une approche du cin ma ludique et concr te Les l ves ont pu ainsi red couvrir les enjeux de sc nes connues au sein de la continuit fictionnelle lors de la projection en salle Trois s ances ont t propos es aux l ves e Intervention autour du m tier de com dien qui s appuyait sur l exp rience personnelle de l intervenant 57 e atelier de pr paration la projection du film partir d extraits du sc nario deux s quences du Pigeon ont t tudi es et comment es avec la classe sans d florer l intrigue du film Ces discussions ont t l occasion d une proposition de mise en sc ne L intervenant a pu aborder les questions suivantes la notion de r le de personnage l ancrage sociohistorique l interpr tation du texte le lieu la situation le casting la mise en espace la stylisation visuelle et sonore l effet comique e une derni re rencontre apr s la projection a int gr le retour des l ves autour des probl matiques d gag es au cours des deux premi res s ances T moignage d enseignant Nous avons rencontr le com dien Abel Jafri dans le cadre d un atelier destination d une classe de seconde technologique Ses interventions ont port sur le film de Mario Monicelli Le Pigeon film difficile car hors des pratiques cin matographiques habituelles de nos l ves Notre but tait de permettre aux l ves une ouverture vers
46. je les choisis pour eux si j en ai le temps Tr s bons contacts avec l quipe des Cin mas Ind pendants Parisiens des changes rapides fluides toujours la recherche d une solution de dates de salles coute et informations rapides merci En tant que coordinatrice je m occupe de la transmission des informations des CIP stages dates de projection propositions d accompagnement culturel et distribution informelles sur les films et le travail effectu par chacun avec les l ves et bien sur l organisation du calendrier des s ances sur l ann e avec les CIP Au pr alable l quipe enseignante se concerte sur le choix des films puis sur le choix des dates Ensuite en tant que coordinatrice j tais charg e des relations avec la salle partenaire de transmettre les infos envoy es par l ACRIF et d organiser les deux interventions post projections Le coordinateur nous a transmis les informations et les dates pr vues pour que nous puissions nous organiser Il faut continuer les donner longtemps l avance pour que les professeurs puissent s organiser du fait des heures de cours qui sautent C tait tr s bien Difficult s obstacles Pour la grande majorit des enseignants ou formateurs qui ont envoy leur bilan le travail de coordination est ais et le d roulement de l action tr s satisfaisant Seule une vingtaine signale un certain nombre de difficult s qui peuvent concerner d
47. la production centres ressources A Interventions des professionnels et sp cialistes du cin ma A 1 Dans l acad mie de Paris 216 interventions en salle concernant 96 lyc es et CFA soit 100 des tablissements et des l ves inscrits 27 s ances en classe d une dur e de 2h concernant 25 lyc es et CFA soit pr t de 30 des tablissements et pr s de 10 des l ves inscrits 25 s ances dans le cadre de festivals et d ateliers 9 intervenants professionnels et charg s de l accompagnement des films C dric Anger Denis Asfaux Rochelle Fack Suzanne de Lacotte Jacky Goldberg J r me Plon Thomas Salvador C dric Venail et Pascal Alex Vincent ont assur ces interventions cf ANNEXE n 7 Deux modes d interventions destination des l ves et des apprentis sont propos s par les Cin mas Ind pendants Parisiens Ces interventions se d roulent en salle et en classe et permettent d amorcer et de compl ter la d couverte des films au programme gr ce des rencontres et changes avec des professionnels du cin ma Interventions en salle Lyc ens et apprentis au cin ma en le de France c est d abord voir des films en salle de cin ma aussi difficile croire que cela puisse tre c est pour certains l ves la premi re fois dans ces conditions optimales de vision et d coute et en privil giant une pratique culturelle partag e une exp rience collective entre enseignants et l ve
48. le nombre global de lyc es et de CFA participants augmente de 4 18 Enfin nous avons souhait rester l coute de la diversit des situations locales des projets d tablissement de l investissement d quipes et d l ves en acceptant le cas ch ant l inscription d un nombre plus important de classes Nous avons constat cette ann e que pesaient davantage de contraintes sur les emplois du temps des enseignants et des l ves Faut il y voir une cons quence directe de l entr e en vigueur de la r forme des lyc es N anmoins l engagement des enseignants dans les diff rentes actions d accompagnement propos es par la coordination r gionale reste solide Projet d action culturelle ouverte sur notre environnement cin matographique gr ce au maillage avec les salles les festivals et les structures associ es Lyc ens et apprentis au cin ma en le de France constitue une offre riche et appr ci e R partition des tablissements inscrits par type d enseignement noter la part des lyc es professionnels avec 23 des lyc es inscrits est sup rieure la proportion qu ils repr sentent dans l ensemble des tablissements de la r gion soit 17 TYPES D TABLISSEMENTS INSCRITS EN 2011 2012 E CFA E Agricole 9 21 1 2 Professionnel 23 17 E Polyvalent g n ral technique 67 60 Le chiffre entre parenth se indique la part repr sent e par ce type d tablissement
49. les l ves sont habitu s voir des films r cents hollywoodiens en couleur pas toujours en V O changes sur les pratiques et les go ts cin matographiques des l ves Quelques r ponses pr sentent diverses occasions qui ont permis de prendre connaissance des pratiques des l ves Notre participation Lyc ens et apprentis au cin ma a donn lieu un change mais c est notre sortie au festival du court m trage qui a vraiment d clench de vives r actions Chacun a donn sa vision du cin ma Apr s chaque projection et quel que soit l int r t qu ils ont pu trouver au film propos ils me signalent que ce n est pas le genre de film qu ils seraient all s voir seuls La participation au dispositif a t l occasion de proposer dans le cadre d heures de projet en 1 bac pro une s rie de cours et d expos s sur les techniques et les m tiers du cin ma que ce soit par exemples le montage la profondeur de champ ou bien les costumes et d cors ou encore le cin ma d animation A ces occasions nous avons pu changer nos points de vues et il est apparu que beaucoup de nos l ves avait beaucoup d int r t et une assez grande culture cin matographique mais qui videmment concernent des films r cents plut t am ricains ou d autres plus anciens des ann es 60 90 vus la t l le plus Souvent mais par contre tr s peu les films classiques en noir et blanc sous titr s ou muets qui les reb
50. les acad mies de Cr teil et Versailles au cin ma Le Luxy Ivry sur Seine 94 12 mars 2012 r union du comit technique 13 mars 2012 r union du comit de pilotage 23 mars 2012 Journ e d initiation au cin ma d animation autour du film Persepolis destin e aux lyc ens et apprentis inscrits au dispositif au Studio des Ursulines Paris 6 15 mai 2012 fin des projections destin es aux l ves 14 COMMUNICATION La coordination r gionale confie chaque ann e la r daction de la brochure du dispositif une personnalit diff rente pour en renouveler l criture les points de vue sur le cin ma et constituer un compl ment de regard aux propositions de travail pr sent es par ailleurs dans les dossiers p dagogiques Cette conception fait de notre brochure un document qui d passe sa fonction simplement informative au profit d un regard singulier port sur la programmation Pour l ann e scolaire 2011 2012 c est Luc Moullet que nous avons eu le plaisir de nous adresser N en 1937 critique aux Cahiers du cin ma depuis 1955 et dans d autres magazines Luc Moullet a crit entre autres publications un livre sur Fritz Lang en 1963 Politique des acteurs 1993 et un livre sur King Vidor Le rebelle 2009 Il est producteur acteur professeur de cin ma auteur de 41 films de m trages divers dont Un steak trop cuit 1960 Brigitte et Brigitte 1966 Gen se d un repas 1978 Ma premi re b
51. lyc e St Exup ry de Mantes la Jolie 78 lyc e Condorcet de Limay 78 lyc e Gregor Mendel de Vincennes 94 e Intervenant associ Jacky Goldberg critique et r alisateur 12 F 12 Festival International de Films de Femmes de Cr teil Du 30 mars au 8 avril 2012 La Maison des arts de Cr teil Dans le cadre de sa 34 dition le Festival a propos le deuxi me volet d une trilogie europ enne Au c ur de l Europe qui apr s Au sud de l Europe a invit des femmes cin astes venues de France de Belgique du Royaume Uni d Allemagne de Suisse d Irlande ou d Autriche Lyc ens et apprentis au cin ma a propos pour la premi re fois cette ann e un parcours en 3 temps e Une intervention par Nicole Fernandez Ferrer du Centre Audiovisuel Simone de Beauvoir Cam ra activiste montage subversif et humour d cal des films f ministes e Une intervention pr paratoire la venue au Festival pr sentation du FIFF par Delphine Collet membre de l quipe organisatrice du festival e Une apr s midi d immersion au festival entre le 2 et le 6 avril 2012 La journ e de d couverte du Festival a d but par une pr sentation par Delphine Collet membre de l quipe organisatrice et s est poursuivie par des projections de 2 ou 3 films de la comp tition autour de th mes li s aux enjeux du festival les h ro nes le f minin masculin la mixit la famille Films vus e Joy de
52. mati res enseign es par les professeurs et formateurs s inscrivant au dispositif lettres et langues sont certes toujours majoritaires mais c toient d sormais de nombreuses autres disciplines dont une part significative pr s du quart de documentalistes et d enseignants des disciplines scientifiques ou professionnelles Comment l interpr ter On peut y voir une contribution du dispositif une volution du rapport des enseignants au cin ma qui serait aujourd hui moins naturellement reli une utilisation traditionnelle th matique ou linguistique au profit d une approche d action culturelle plus ouvertement assum e Education socio Administratif 1 Mati res culturelle 0 H 0 professionnelles 5 Documentaliste 6 Lettres 36 Philosophie 2 Arts 3 Enea Sciences 4 Langues 13 Economie 1 Histoire g ographie 10 Lettres HG ou Lettres Anglais 19 21 LE DISPOSITIF ACTION CULTURELLE CINEMATOGRAPHIQUE FILMS AU PROGRAMME La question de la programmation se pose chaque ann e Nous avons eu l occasion de souligner la r versibilit des arguments en faveur ou non des choix effectu s telle difficult jug e ici r dhibitoire sera ailleurs mise en avant et appr ci e comme telle Rappelons que les films ne sont pas choisis dans l absolu qu il s agisse des titres issus de la liste nationale par d finition limit e ou du film choisi sp cifiquement p
53. o sa silhouette passe par diff rentes phases difformes dont une qui lui donne le profil d un personnage de Guernica de Picasso les l ves connaissaient pour la plupart le tableau qu ils avaient analys en cours d histoire bout de course Les l ves ont prouv lors de la projection un vrai plaisir de spectateur plaisir direct de cin ma o ils se sont projet s dans les personnages et dans leurs sentiments En pr sentation j insistais plut t sur le ton tonnamment doux de cette histoire tragique son traitement sentimental peu coutumier des films de Lumet dont je rappelais le parcours Je pr sentais aussi River Phoenix et son jeu prenant revers les performances de l Actor s Studio peu d expression du visage un jeu psychologique rentr en lui m me une fa on de se mouvoir voluant discr tement au cours du film En classe je travaillais ces deux notions contradictoires que sont la fuite en avant et la concentration sur le foyer notions qui fondent la mise en sc ne et la dramaturgie du film Le plaisir de projection dont les l ves ont t moign en classe me fut assez communicatif et je ne peux nier qu bout de course fut un bon moyen d voquer la cin philie l amour du cin ma 46 Le silence de Lorna Le film rugueux et agressif risquait de ne pas tre re u si l on en disait trop sur sa crudit Aussi ai je pr f r privil gier la m thode des fr res Dardenne dans mes pr sentation
54. partenaire La Ferme du buisson e Intervenants associ s membres de l quipe du festival Temps d images 52 C Parcours de cin ma et ateliers Les parcours de cin ma ont pour but de favoriser la collaboration directe des classes et des enseignants avec les salles de cin ma partenaires partir des films de la programmation Lyc ens et apprentis au cin ma pour s orienter vers d autres uvres ou th matiques C est par exemple le moyen de s ouvrir l actualit de programmation des salles comme cela a pu tre le cas avec le dernier film Poulet aux prunes de Marjane Satrapi et Vincent Paronnaud l occasion de l inauguration de leur exposition La Ferme du Buisson Noisiel 94 Ceci bien s r en lien avec leur film Persepolis Il s agit de faire acc der les l ves une pratique de la salle de cin ma de croiser les publics objectif essentiel des salles d Art amp d Essai engag es dans Lyc ens et apprentis au cin ma Les parcours on le sait n cessitent un investissement important des classes et de leur salle partenaire ce qui limite la capacit des enseignants s y engager avec leur l ves Ce constat nous a conduits envisager des formes plus l g res et notamment des parcours partir d interventions th matiques que les enseignants et leurs classes souhaitent voir poursuivies au del d une s ance ponctuelle Quant aux ateliers rappelons qu ils visent avant tout faire de la sit
55. plus de 80 des inscrits Ceci confirme que du point de vue des enseignants la connaissance des films le simple fait de les voir ou de les revoir si possible sur grand cran est essentiel quant leur capacit motiver et porter leur choix aupr s des l ves Il n est d ailleurs pas tant question de les faire adh rer aux films pr sent s nous savons combien les l ves peuvent parfois leur r sister que de leur apporter des l ments d appr ciation de questionnement qui peuvent faire leur chemin contribuer un rapport complexe et vivant aux films et au cin ma Autant il est malais d anticiper la r action des l ves autant il d pend de nous collectivement d agir aupr s d eux avec les outils concrets dont nous disposons pour faire avancer jugements et commentaires 23 A Films de la liste nationale e Le pigeon de Mario Monicelli Italie 1958 1h46 noir amp blanc Ce film a t choisi par les enseignants pour 26 574 l ves inscrits 62 e Les demoiselles de Rochefort de Jacques Demy France 1967 2h couleur Ce film a t choisi par les enseignants pour 15 788 l ves inscrits 37 e bout de course de Sidney Lumet tats Unis 1988 1h55 couleur Ce film a t choisi par les enseignants pour 36 264 l ves inscrits 84 e Le silence de Lorna de Jean Pierre et Luc Dardenne Belgique France ltalie 2008 1h45 couleur Ce film a t choisi par les enseign
56. qu un dialogue peut tre institu entre l ve intervenant et enseignant Professionnels du cin ma en exercice dont des essayistes et des critiques les intervenants sont en effet invit s parler de leur propre rapport aux films sans faire appel un savoir surplombant Dans cet esprit il s agit avant tout de s adresser aux l ves en tant que spectateurs de faire valoir leur propre go t et pratique du cin ma tout en les invitant revenir sur leur exp rience formuler leurs impressions et r flexions revenir sur leur premi re impression et mettre distance tout jugement binaire Nous insistons sur l int r t d une intervention en classe au motif qu elle permet aux l ves de b n ficier d un temps de r flexion et de maturation apr s les s ances de projection C est aussi un moyen d largir l approche du cin ma davantage panoramique s aventurant au del des films vus On sait combien le temps nous est n cessaire pour revenir sur nos impressions faire le tri de nos id es associations questions La coordination fait un effort tout particulier pour accompagner en cours d ann e les intervenants lors de leurs d placements de fa on leur apporter un regard et un retour sur leur prestation Cette exp rience de terrain a fait merger des questions d ordre g n ral Quels sont les besoins des intervenants en termes de suivi d aide d change Comment faciliter leur travail l orienter tout en r
57. ressortira s rement touch par la gr ce d un grand film et la lumi re d une uvre bouleversante 42 Persepolis Comme son titre qui voque partir de racines hell niques l ancienne capitale de l empire perse le film se place incontestablement sous le signe du dialogue Dialogue de cultures l occidentale et l orientale dialogue entre une femme Marjane Satrapi dessinatrice iranienne reconnue et un homme Vincent Paronnaud dessinateur fran ais un peu underground Mais aussi dialogue entre le noir et blanc et la couleur le pass et le pr sent et dialectique entre l histoire intime d une jeune fille et l histoire politique de l Iran l image de cette conversation dans le ciel des id es entre Dieu et Marx C est l occasion de rappeler qui est Marx une fois sur deux les l ves ne savent pas et d insister sur le fait que le dieu que l on voit n est ni celui des chr tiens des musulmans ou des juifs mais celui de Marjane Satrapi petite fille et que par cons quent elle le repr sente comme elle l entend Remarquons tout de suite que le film a l art de concilier l inconciliable et d associer les contraires C est un film d animation pour adulte un film de fille politique un journal intime plong dans l Histoire une autobiographie faite deux une uvre cin philique pour grand public Premier film de deux dessinateurs Persepolis est donc une autobiographie de Marjane Satrapi qui met en pa
58. ses parents il arrive en v lo devant la camionnette de ses parents Son p re lui dit que d sormais il peut se s parer de sa famille et r aliser son r ve aller l cole de musique Il y a un paradoxe dans ce film un h ros pas comme les autres c est un h ros qui r ve d une vie simple ordinaire je dirai m me des plus banales T moignage d enseignant bout de course les a unanimement enchant es le fait d avoir un peu travaill dessus avant contexte acteurs leur a sembl un plus Les discussions suivant la projection ont t tr s vivantes Les demoiselles de Rochefort de Jacques Demy Le choix des enseignants pour ce film pr sent 43 des inscrits n est pas l exact reflet de leur avis souvent enthousiaste pour cette ind niable r ussite esth tique C est que l uvre de Jacques Demy est souvent apparue en d calage avec les go ts et les pratiques des l ves une certaine tranget des dialogues l esth tisation du d cor et de tout ce qui contribue sa fabrication ont pu faire craindre aux enseignants de la part des l ves rejet ou incompr hension N anmoins la dimension plastique du film particuli rement perceptible en projection sur grand cran avec les copies de grande qualit dit es par le CNC ont montr que les l ves sont m me d prouver ce qui fonde la r ussite du film son irr pressible nergie communicative l alliage des multi
59. sur la globalit des tablissements d le de France 19 R partition tablissements publics priv s Les lyc es publics qui repr sentent 85 des tablissements investis dans le dispositif s inscrivent toujours proportionnellement bien plus que les lyc es priv s inscrits hauteur de 15 Rappelons que la part des lyc es priv s par rapport l ensemble des tablissements d le de France est de l ordre de 29 r partition lyc es publics priv s ann e 2011 2012 Lyc es priv s 15 Lyc es publics 85 Lyc es publics et lyc es priv s repr sentent respectivement 71 et 29 du total des lyc es d le de France R partition par niveau de classe Les classes de seconde repr sentent 44 des l ves inscrits pourcentage en augmentation par rapport l an dernier N anmoins avec 27 et 18 de classes de premi re et de terminale se confirme une tendance constat e depuis plusieurs ann es les enseignants se saisissent pleinement du dispositif y compris dans les classes d examens et les cycles courts et professionnels pour lesquels il est bien moins facile de mettre en place un projet culturel cin ma R partition des classes par niveau ann e 2011 2012 Apprentissage BTS PP jte g Seconde 44 Premi re 27 20 R partition des enseignants inscrits par discipline Soulignons la confirmation depuis plusieurs ann es de la diversification des
60. sur les documentaires propos s par Abraham Cohen Un vrai change est n pendant ces deux heures Leur regard sur les images leur perception des sons ou des silences ont chang gr ce au visionnement d extraits choisis avec pertinence A Cohen a su leur faciliter l acc s au langage cin matographique L criture cin matographique leur est apparue riche et complexe Pour mieux la comprendre il a amen les l ves vers une d marche de lecture originale et vivante Cette exp rience a rencontr un vif succ s et motiv l ensemble du groupe se pr senter les jours suivants pour la projection de La mort de Danton et la rencontre avec la r alisatrice Alice Diop L ensemble des l ves a t fortement impressionn par la force du film et par la personnalit de la r alisatrice Des changes riches sur des ressentis mais aussi sur les aspects techniques furent voqu s Cette exp rience selon eux a modifi leur approche du film documentaire e 2 tablissements 2 classes Term du Lyc e Rodin Paris 13 1 de la clinique Georges Heuyer Paris 13 e Lieux Le Nouveau Latina Paris 3 et L Arlequin Paris 6 e Intervenants associ s Abraham Cohen P riph rie et la r alisatrice Alice Diop Acad mies de Cr teil et Versailles Le partenariat avec P riph rie a t initi en p riph rie depuis le d but du dispositif Le choix des films pr sent s aux l ves est port collectivement par l as
61. teil Cin mas du Palais Armand Badey4 40 all e Parmentier 94000 Cr teil Cin ma Le Kosmos 243 ter avenue de la R publique 94120 Fontenay sous Bois Le Luxy 77 avenue Georges Gosnat Ivry sur Seine Centre des Bords de Marne 2 rue de la Prairie Le Perreux sur Marne Royal Palace 165 Grande Rue Charles de Gaulle 94130 Nogent sur Marne Espace Jean Marie Poirier Centre culturel Sucy en Brie Vincennes 3 Cin mas Robespierre 19 avenue Maximilien Robespierre 94400 Vitry sur Seine CIN MAS PARTICIPANTS dans les YVELINES 2011 2012 Pandora 6 all e Simone Signoret Cin ma Paul Grimault H tel de Ville 78410 Aubergenville Cin ma Jean Marais BP 76 Le V sinet Les Clayes sous Bois Cin ma Fr d ric Dard 77 rue Paul Doumer Mega CGR Place Henri Dunant Centre culturel Le Chaplin Place Pierre Mend s France 78200 Mantes la Jolie Cin ma Jacques Brel c o H tel de Ville Direction de la Cultu 78180 Montigny le Bretonneux Cin ma C2L Place de la R publique Cin ma Les Yeux d Elsa 11 bis avenue Jean Jaur s 78210 Saint Cyr l Ecole Cin ma C2L 25 rue du Vieux March 78100 Saint Germain en Laye Cin ma ABC 6 rue Hoche 78500 Sartrouville Cin ma Le Grenier Sel ACT Le Grenier Sel 78190 104 ANNEXE 3 DONN ES NATIONALES DES COORDINATIONS R GIONALES LYC ENS ET APPRENTIS AU CIN MA LYCEENS ET APPRENTIS INSCRITS PAR REGION EN 2011 2012 Apprentis Nombre de lyc ens et apprentis inscrits par r gio
62. 00 1200 1000 800 600 400 200 Nombre de classes inscrites de 2002 2012 291 10 TA 162 213 L T T T T T T T T T 2002 03 2003 04 2004 05 2005 06 2006 07 2007 08 2008 09 2009 10 2010 11 2011 2012 1 Cr teil 8 Paris 4 Versailles Ensemble 180 160 4 140 120 4 100 4 80 40 Salles de cin ma inscrites de 2002 2012 162 159 151 155 98 34 43 34 35 36 36 27 30 30 18 20 22 D 2002 03 2003 04 2004 05 2005 06 2006 07 2007 08 2008 09 2009 10 2010 11 2011 2012 lt Cr teil Paris Versailles Ensemble IMPACT DU DISPOSITIF EN 2011 2012 L VES ET TABLISSEMENTS INSCRITS EXISTANTS PART DES TABLISSEMENTS INSCRITS PAR RAPPORT AUX TABLISSEMENTS EXISTANTS ANN E SCOLAIRE 2011 2012 LYC ES CFA Existants Inscrits Inscrits Existants Inscrits Inscrits CCE OIR SERRES CCSN SERIES CCR IEEE mae edee ade er CES e e e e aene e e e a ae eree e r o a e e PART DES L VES INSCRITS EN 2011 2012 PAR RAPPORT AUX L VES EXISTANTS LYC EN NE S APPRENTI E S Existants Inscrits Inscrits Existants Inscrits Inscrits Acad mie de Cr teil 163748 13789 164 e29 so Acad mie de Paris
63. 12 dition du festival Terra di cinema Du 16 mars au 6 avril 2012 au Cin ma Jacques Tati de Tremblay en France et du 28 mars au 3 avril au Nouveau Latina Paris Quatre journ es l attention des lyc ens et des apprentis ont t con ues par la coordination en collaboration avec le responsable jeune public du cin ma Jacques Tati de Tremblay en France Laurent Pierronnet e D hier aujourd hui pr sentant films de patrimoine et films contemporains de Giuseppe de Santis Alessandro Comodin e une journ e autour du Cin ma ltalo Am ricain du Parrain aux Soprano faisant suite la formation compl mentaire concoct e par la coordination r gionale au cin ma Le Luxy 94 en f vrier 2012 e une journ e d di e la cr ation italienne contemporaine de courts en long m trages e une plong e documentaire avec deux films de Stefano Savona en sa pr sence Outre les projections le festival propose de nombreuses rencontres avec les cin astes des critiques de cin ma ou des membres de l quipe du festival Les s ances sont syst matiquement pr sent es et suivies d un d bat Lorsque les enseignants ne sont pas disponibles pour les journ es programm es tous les films de la programmation jeune public peuvent tre pr sent s la carte pendant la dur e du festival e 3 journ es d immersion au festival s ances la carte e 4 tablissements 4 classes lyc e Suger de St Denis 93
64. 2 du lyc e L onard de Vincy Saint Germain en Laye 1 Bac Pro du Lyc e Jean Moulin de Vincennes e 8 s ances en tout 2 parcours de 4 s ances en compl ment du dispositif e Lieux partenaires Cin ma C2L Saint Germain en Laye 78 et Le Vincennes Vincennes 94 e 2 intervenants associ s J r me Momcilovic et Nachiketas Wignesan 55 C 3 Parcours Le cin ma des fr res Dardenne Leurs films inscrivent les personnages dans un contexte conomico social contemporain identique et morose Peut on parler leur encontre de r alisme social Assur ment D une part l investigation et l esth tique r aliste font de leurs uvres des fictions racines documentaires D autre part ils portent une attention politique aux mis rables au sous prol tariat et marginaux Cependant les cin astes filment la duret du monde en respectant la complexit des rapports humains lls resserrent leur cadre sur quelques personnages qui butent contre la soci t De cette mani re ils superposent drame intime et drame social Ils ne proposent pas de liens de causalit entre ces deux p les pr f rant laisser s insuffler une myst rieuse interaction entre l un et l autre Trois s ances ont t propos es en compl ment de la projection du film Le silence de Lorna de Jean Pierre et Luc Dardenne dans le cadre du dispositif e Intervention th matique Le cin ma des fr res Dardenne le myst re du r alisme social sur la b
65. Comment cette initiation est elle repr sent e Quels conflits accompagnent Les cin astes cherchent ils briser nuancer ou pouser ces figures arch typales quelles fins Deux films de la programmation mettaient en sc ne des adolescents bout de course et Persepolis Ce fut l occasion de questionner avec les l ves l volution de la repr sentation des adolescents qui a continuellement volu au cin ma gr ce deux interventions en classe sur la base d extraits et deux projections compl mentaires La Fureur de vivre de Nicholas Ray tats Unis 1955 1h46 et Les Beaux gosses de Riad Sattouf France 2009 1h30 Il s agissait d osciller entre des exemples choisis parmi des propositions contemporaines et leur mise en perspectives par un panorama historique M me s il est toujours utile et ludique de se tourner vers les tentatives fran aises regarder intens ment en direction du teenage movie genre am ricain conomiquement constitu s est impos une fa on de mettre profit la cin philie des spectateurs jeunes auxquels nous nous adressions Extraits American Graffiti Elephant nos amours Carrie Virgin Suicides Ghost World Les 400 coups Les beaux gosses LOL Breakfast Club Orange m canique Rusty James American Pie Le laur at Tout ce qui brille La vie au ranch L quiv e sauvage Outsiders SuperGrave Frangins malgr eux L esquive e 2 tablissements 4 classes
66. Et on pouvait leur poser des questions Sinon j ai trouv a bien de nous faire une petite sortie Le court m trage que j ai pr f r c est Fais croquer Il tait marrant et bien fait Jai appr ci cette journ e au Festival C t Court Pantin car j ai trouv cela int ressant L accueil fait par Jacky Evrard et ses coll gues tait tr s bien et cela a permis de vraiment comprendre le fonctionnement du festival Les courts m trages ne se ressemblaient pas ce qui m a permis de voir des types de court m trages diff rents de l ordinaire La projection de Et ils gravirent la montagne avec la pr sence de Jean S bastien Chauvin tait bien et int ressante par rapport a certains d tails de la r alisation du film Dans les cinq derniers court m trages que nous avons regard j ai en particulier aim Fais croquer de Yassine Qnia car le sujet tait int ressant et la pr sence de ce dernier tait elle aussi int ressante Cependant je n ai pas trop aim In loving m mory et Nous ne serons plus jamais seuls car je ne les ai pas tr s bien compris Je pense que participer ce festival est une bonne chose car cela m a permis de voir certaines choses un peu inconnues mes yeux ou que je ne regarde pas sp cialement habituellement comme des courts m trages J ai bien aim cette journ e au festival C t Court Pantin a nous a permis de d couvrir des courts m trages plus diff rents les uns que les autres Plu
67. Gaston Lauriau 93100 Montreuil 6 rue G n ral de Gaulle 93360 Neuilly Plaisance Cin ma Le Bijou 4 place de la Lib ration 93160 Noisy le Grand 104 avenue Jean Lolive 93500 Pantin Le Trianon Place Carnot 93230 Romainville L Ecran 14 passage de l Aqueduc 93200 Saint Denis Espace 1789 2 4 rue Alexandre Bachelet 93400 Saint Ouen Espace Paul Eluard Mairie de Stains 93240 Stains Cin ma Jacques Tati 29 bis avenue du G n ral de Gaulle 93290 Tremblay en France 103 ANNEXE 2 CIN MAS INSCRITS EN 2011 2012 CINEMAS PARTICIPANTS en VAL D OISE 2011 2012 Argenteuil Domont nghien les Bains osses ranconville Cin ma municipal Jacques Brel 1 place de l H tel de Ville 95140 Garges les Gonesse Cin ma Jacques Pr vert Mairie de Gonesse Gonesse Goussainville Le Conti Place du Patis 95290 Isle Adam Th tre de Jouy 96 avenue des Bruzacques He le Moutier Saint Gratien Saint Ouen l Aum ne Cin ma L Antar s 1 place du Coeur Battant TI CIN MAS PARTICIPANTS en VAL DE MARNE 2011 2012 Espace Jean Vilar 1 rue Paul Signac 94110 Arcueil Cin ma La Pl iade BP 9 94231 Cachan Studio 66 66 rue Jean Jaur s 94500 Champigny sur Marne Th tre Andr Malraux 102 Avenue du G n ral de Gaulle 94550 Chevilly Larue Th tre Cin ma Paul Eluard 4 avenue de Villeneuve Saint Georges 94600 Choisy le Roi Cin ma La Lucarne 100 rue Juliette Savar 94000 Cr
68. ID soutient entre 20 et 30 longs m trages fictions et documentaires De nombreux r alisateurs aujourd hui reconnus ont t programm s leurs d buts par ACID Citons entre autres Emmanuel Finkiel Rabah Ameur Za meche Avi Mograbi Robert Gu diguian G rard Mordillat Lucas Belvaux Claire Simon etc Depuis la mise en place de Lyc ens et apprentis au cin ma en le de France les Cin mas Ind pendants Parisiens uvrent pour que les lyc ens soient en contact avec le cin ma dans toute sa diversit A ce titre l ACID est un partenaire privil gi m me de leur montrer d autres images d autres univers et d veiller une curiosit qui leur donne envie d aller voir ailleurs au del des tendances et des go ts dominants Chaque ann e au festival de Cannes les cin astes de l ACID programment et soutiennent une dizaine de films qu ils viennent pr senter aux professionnels du cin ma cette programmation est enti rement reprise sur deux jours au Cin ma des Cin astes d but octobre La proposition des Cin mas Ind pendants Parisiens l organisation de s ances en salle parmi la s lection 2012 au cin ma des cin astes mais galement avec des films plus anciens soutenus par l ACID projet s au Reflet M dicis quelques jours avant le d but du festival Chaque s ance tant suivie d un d bat en classe avec un r alisateur de l ACID 62 Les films vus e Black Blood de Miaoyan Zhang 2010 Chine France
69. Mijke de Jon e Il castello de Martina Parenti et Massimo D Anoffi e Demi tarif de Isild Le Besco e Un Ovni dans les yeux de Xiaolu Guo D autre part une des classes a particip un atelier propos par le Festival la rencontre des m tiers du cin ma gr ce une visite de l Institut National de l Audiovisuel Bry sur Marne T moignages d l ves J ai aim l histoire de Demi tarif qui tait touchante la vie d enfants n ayant aucun moyen m a boulevers e tr s beau film Je n ai pas vraiment compris l histoire d Un Ovni dans les yeux mais rien que le fait que ce soit en chinois on voit d autres cultures que l on a pas l habitude de voir au cin ma qui est plut t am ricain e 6 s ances pr paratoires au festival e 3 tablissements 3 classes Lyc e Robert Doisneau de Corbeil Essone 91 Lyc e Marie Curie de Sceaux 92 Lyc e milie de Breteuil de Montigny le Bretonneux 78 e 2 lieux culturels La Maison des arts de Cr teil 94 l Institut National de l Audiovisuel Bry sur Marne e 4 intervenantes associ es les r alisatrices Xiaolu Guo et Ang le Chiodo Nicole Fernandez Ferrer Centre Audiovisuel Simone de Beauvoir Delphine Collet quipe du festival 13 F 13 Un Certain Regard R trospective de la s lection officielle du 30 mai au 5 juin 2012 Reflet M dicis Paris 5 Pour la premi re fois cette ann e les CIP se sont associ s la s lec
70. NSCRITS 2011 2012 163 LYC ES ET CENTRES DE FORMATION DES APPRENTIS de l acad mie de CR TEIL 2011 2012 ETABLISSEMENT LYCEE OU CFA nbre de classes nbre d enseigts 93 ANNEXE 1 LYC ES ET CFA INSCRITS EN 2011 2012 suite LYC ES ET CENTRES DE FORMATION DES APPRENTIS de l acad mie de CR TEIL 2011 2012 115 7 Lyc e Fr d ric Mistral Fresnes 3 105 6 94 7 24 3 34 3 128 6 211 5 Lyc e professionnel Gourdou Leseurre La Varenne Saint Hilaire 4 96 4 99 7 82 3 124 3 48 2 Lyc e St Louis Ste Clotilde Le Raincy 1 32 1 15 3 126 4 84 3 93 5 56 1 69 4 92 6 Lyc e Henri Moissan Meaux 4 115 9 52 2 105 5 195 7 Lyc e Honor de Balzac Mit Mory 6 w 9 117 5 80 5 CFA de la librairie Montreuil 2 37 2 395 13 40 3 96 7 102 4 18 2 Lyc e Edouard Branly Nogent sur Marne 1 35 3 17 3 160 5 96 8 77 4 118 8 ANNEXE 1 LYC ES ET CFA INSCRITS EN 2011 2012 suite LYC ES ET CENTRES DE FORMATION DES APPRENTIS de l acad mie de CR TEIL 2011 2012 A En Mi re yc e professionnel Th odore Monod CFA du b timent et des travaux publics yc e Lino Ventura Lyc e professionnel Simone Weil Lyc e Lucie Aubrac GPPF Formation peinture vitrerie rev tement Lyc e Thibaut de Champage yc e Les Pannevelles Lyc e Charles Le Chauve Lyc e Libert yc e professionnel Jean Moulin Lyc e Charles de Gaulle Lyc e d application de PENNA yc e Paul Eluard 1 7 3 Lyc e Suger yc e F
71. Un partenariat tr s constructif fond sur une communication directe r guli re avec nos partenaires de la ville La salle partenaire l quipe d action culturelle reste l coute constante de nos besoins ou nous propose des projections lors de sortie de films correspondant nos programmes Cette communication ouverte permis de d velopper des changes constructifs avec d autres quipes d enseignants langues mati res scientifiques etc Cela fait maintenant plus de 10 ans que nous travaillons avec le cin ma Nous sommes devenus amis avec le responsable du secteur jeunesse Ce partenariat est tr s enrichissant nous sommes fid les notre cin ma partenaire depuis six ans bien que la salle soit assez loin de notre cole il faut r server des bus pour s y rendre Mais l accueil y est toujours chaleureux et c est un plaisir de travailler avec des gens comp tents et passionn s Partenariat tout fait satisfaisant Les relations entretenues depuis maintenant un certain nombre d ann es permettent effectivement un partenariat en dehors du dispositif L coute et la prise en compte de contraintes du lyc e ou du CFA Les enseignants appr cient particuli rement la prise en compte de leurs imp ratifs notamment en ce qui concerne l tablissement du calendrier des projections De nombreuses r ponses font tat de l coute et de la souplesse dont font preuve les salles ce propos Ce partenariat s
72. a coordination e Les Cin mas Ind pendants Parisiens www cinep org e L Association des cin mas de recherche d le de France www acrif org 30 FORMATION DES ENSEIGNANTS En cette rentr e 2011 la formation des enseignants tape capitale pour le bon d roulement du dispositif t men e aupr s de 1 548 enseignants Organis es et con ues par la coordination r gionale en d but d ann e scolaire ces formations ont pour objectif la sensibilisation la d couverte du cin ma le travail sur les films au programme Elles sont inscrites au PAF le plan acad mique de formation Il est essentiel que les formations continuent d tre propos es le plus largement possible aux enseignants ces temps d apprentissage se doublant d changes avec la coordination mais aussi entre coll gues ce qui consolide le dispositif Nous proposons galement des rencontres ateliers d bats projections rencontres en avant premi re organis es par nos associations de salles de cin ma ACRIF et CIP Les interventions d essayistes de critiques de cin ma et de r alisateurs lors de ces journ es de formation permettent avant tout de faire vivre aux enseignants une exp rience de leur transmettre un d sir de cin ma Elles doivent certes donner des cl s de lecture et des pistes de travail mais ne peuvent fournir une p dagogie cl en main De ce point de vue elle sont con ues en compl mentarit avec le tr s riche contenu des dossiers et vis
73. aine seulement l heure actuelle cela permettrait peut tre un peu plus de souplesse quant au choix des jours dans la semaine et donc d viter de retomber sur les m mes jours et d attirer les foudres des coll gues touch s en fonction de l emploi du temps par l op ration mais non concern s Il serait souhaitable de m nager un laps de temps plus important entre les inscriptions d finitives et les premi res projections fin novembre d but d cembre cette ann e Personnellement et surtout en lyc e professionnel p riode de stages je recommande de ne pas tre trop ambitieux et de ne pas inscrire trop de classes au dispositif 2 classes pour un m me tablissement me para t d j suffisant 3 au maximum 111 D autres propositions concernent l am lioration des moyens d information en amont de l action Rappelons Il serait bien qu un coordonnateur de bassin nous pr sente en amont les actions mener leur nature et contenu Proposer un rendez vous ext rieur au CFA l ACRIF par exemple afin de planifier l ensemble des interventions avec l quipe p dagogique concern e les enseignants pourraient ainsi disposer d 1 2 journ e d di e ce dispositif pour pr voir les interventions ou leur travail sur les films Les r ponses montrent que le r le des coordinateurs est clairement d fini et assum en conformit avec le cahier des charges de Lyc ens et apprentis au cin ma
74. ais qu il s agissait toujours de relations et conflits identitaires entre l individu et la soci t tant au point de vue l gal clandestinit exil nationalit que psychologique folie cr ativit psychose bout de course Le film est difficile pr senter sans raconter l histoire car il est typique d un cin ma am ricain o la forme est compl tement au service du fond La mise en sc ne est si efficace qu elle en est presque invisible et que tout semble vident Comme il ne s agit pas ici de raconter l histoire je donne donc des l ments qui peuvent parfois sembler incoh rents les uns par rapport aux autres mais qui une fois le film vu s embo teront peut tre comme les pi ces d un puzzle Rappelons d abord que Sidney Lumet est un r alisateur am ricain n en 1924 et mort l ann e derni re qui a fait plus de cinquante films On peut donc ais ment parler d une carri re de r alisateur et d une carri re cheval sur deux poques du cin ma am ricain la fin de l ge d or des studios symbolis e par des cin astes comme Elia Kazan ou Nicholas Ray et le Nouvel Hollywood ce courant du cin ma des ann es 70 repr sent par Scorsese Coppola Spielberg ou George Lucas Cette singularit permet d envisager Lumet aussi bien comme un conteur que comme un contrebandier Tous ses films racontent des histoires mais toujours selon un point de vue pr cis et rigoureux qui d bouche g n ral
75. amis histoire de pouvoir le leur faire d couvrir Merci de nous avoir permis d y participer J ai pass une journ e au festival C t Court et je souhaite donner mon avis sur le temps que j ai pass au cin ma 104 Les courts m trages propos s taient vari s nous avons pu voir des choses tr s diff rentes de l exp rimental et de la fiction J ai particuli rement appr ci la visite de la cabine de projection du cin ma Les rencontres avec des acteurs et r alisateurs ont t int ressantes notamment celle avec Jean S bastien Chauvin d autant que nous avions pu lire un de ses sc narios avant de voir le film lui m me En somme nous avons pass une journ e tr s agr able surtout la bonne surprise de voir les acteurs apparaitre juste apr s avoir vu le film Vilaine fille mauvais gar on Merci toute l quipe de Lyc ens et apprentis au cin ma du cin ma 104 et de C t Court Bonjour je m appelle Eug nie et tudie au lyc e Lavoisier je suis all e le 7 juin C t Court avec ma classe Ce festival m a beaucoup plu car il pr sente des uvres in dites int ressantes et tonnantes notamment avec le cin ma exp rimental dont on entend peu parler Les rencontres avec les acteurs ou les r alisateurs sont judicieuses car elles nous permettent de mieux comprendre certains courts m trages L tude du sc nario d un court m trage en particulier avant m me de l avoir vu est une bonne i
76. ants pour 14 722 l ves inscrits 34 B Film propos uniquement en r gion le de France e Persepolis de Marjane Satrapi et Vincent Paronnaud France 2007 1h35 noir amp blanc et couleur Ce film a t choisi par les enseignants pour 30 870 l ves inscrits 72 Le pourcentage repr sente le nombre d l ves inscrits pour ce film par rapport au nombre global d l ves inscrits C La r ception des films Un des principaux apports du dispositif est la d couverte par les l ves de films qu ils n auraient aucunement choisi de voir et tr s diff rents de ce qu ils voient habituellement Cela permet notamment de balayer certaines id es re ues voir le succ s de films en noir amp blanc ou muets et d ouvrir l horizon culturel des l ves Cela permet aussi de mettre distance les a priori que nous pouvons avoir nous m mes quant la capacit des l ves recevoir certains films que nous pourrions juger inadapt s leur go t Ce qui est d terminant au c ur du projet c est le rapport que les enseignants entretiennent eux m mes avec les films D s lors qu il y a de l enthousiasme et du d sir de transmettre les films une bonne part des r sistances que l on peut l gitimement imaginer entraver la r ception des films par les l ves se trouvent au moins en partie lev es Les professeurs et les l ves sont r guli rement interrog s sur la r ception des films Les r actions des
77. anuel de psychanalyse puisque sa cam ra lui suffit Exister ce serait crire son tour une ligne de ce roman mais comment le faire quand l criture vous est interdite et le livre l index Grande me Lumet sauve son personnage de la plus belle mani re qui soit par ses propres moyens et en l occurrence ceux d une autre criture une criture cod e un h ritage maternel attention au cadeau que l adolescent fait sa m re que le p re ne comprend pas plus que les journaux ou le FBI mais qui va lui permettre de se r inscrire dans une histoire la sienne et celle de son pays La parenth se de la guerre du Vietnam peut se refermer la psychose aura d truit ses parents mais lui s en sortira En est on aussi s r pour son petit fr re C est la note triste du film celle qui fait que le happy end nous laisse la gorge serr e celle aussi qui donne toute son actualit au film et que l on imaginerait sans difficult un remake avec pourquoi pas une famille de sans papier contraint la clandestinit dans la France d aujourd hui Le silence de Lorna Puisque l on parle de papiers d identit encha nons avec Le silence de Lorna mon sens un des grands films de ces derni res ann es que j tais heureux de pr senter Film magnifique sec aust re parfois qui peut d router son spectateur ne serait ce que par sa fin que certains professeurs par exemple m ont avou e ne pas comprendre et avoir du mal expliqu
78. argentin l issue de la projection du film La master class tait anim e par Herman Harispe fondateur des Rencontres du cin ma sud am ricain de Marseille e 1 projection suivie d une le on de cin ma e 2 tablissements et 3 classes 2 Bac Pro Secr tariat du lyc e professionnel Jacques Pr vert de Versailles 78 1 STG1 et Term du lyc e Blaise Cendras de Sevran 93 e 1 salle partenaire L cran de St Denis e 1 R alisateur et 1 intervenant Fernando Solanas Herman Harispe F 5 Cin Junior 94 du 1 au 14 f vrier 2012 Cin ma Public salles publiques du Val de Marne 94 L association Cin ma Public organise chaque ann e depuis plus de vingt ans le festival de cin ma jeune public Cin Junior 94 qui se d roule dans dix sept salles de cin ma publiques du Val de Marne Ce festival a pour ambition de permettre aux enfants et adolescents du d partement de d couvrir des films fran ais et trangers de qualit des in dits ou des uvres plus anciennes dont les cin mas ne peuvent plus disposer facilement et d aider concr tement la diffusion des films pouvant participer un v ritable veil artistique du jeune public l occasion de notre deuxi me ann e de partenariat avec le festival deux classes ont particip en 2012 Cin Junior 94 au cin ma Les 3 Robespierre Vitry sur Seine 94 Les l ves ont eu la possibilit de dialoguer avec la d l gu g n rale Camille Mar chal
79. ase d extraits de films Cette intervention s est appuy e sur un corpus de cinq longs m trages La promesse 1996 Rosetta 1999 Le fils 2002 L enfant 2004 et le film au programme cette ann e Le silence de Lorna L analyse compar e de chaque film a permis la mise en exergue des diff rences et des volutions autant stylistiques que th matiques Il sembla n anmoins que Lorna s apparente un moment charni re de renouvellement de l uvre des Dardenne De plus ont t voqu es les uvres de Roberto Rosselini ou Robert Bresson et la question de la porosit entre le r el et la fiction e Projection de L enfant de Jean Pierre et Luc Dardenne Belgique 1999 1h30 e Retour critique sur la base d extraits autour des deux films des Dardenne propos s aux l ves e 1 tablissement 1 classe 2 du lyc e Michelet Vanves e 1 parcours de 3 s ances en compl ment du dispositif de base e Lieu partenaire Le Vanves Vanves 92 e Intervenante associ e Rochelle Fack C 4 Ateliers Pocket films tourner un film avec un t l phone portable Dans toutes les poches dans toutes les mains le t l phone est notamment dans celles des jeunes Omnipr sent il est un nouvel outil de socialisation objet transitionnel par excellence objet d addiction au temps r el Il est aussi l outil de la disparition de la sph re priv e dans la sph re publique Mais qu on le veuille ou non le t l phone portable est devenu
80. autant que l histoire de la r publique islamique Mais la taille de l image au cin ma le grand cran et l espace que r clame le septi me art m me sous la forme de l animation n cessitaient de modifier le style de Satrapi et de substituer son graphisme 2D tr s pur et expressif une image beaucoup plus profonde inspir e de l expressionnisme allemand Si Metropolis de Fritz Lang vient l esprit ce n est pas seulement cause de la similitude des titres mais galement parce que le traitement des d cors s en inspire T h ran est cette ville futuriste angoissante et il se d gage du film une atmosph re fantastique cultiv e en ce qu elle accentue l absurdit de la vie quotidienne sous une dictature l impression de vivre dans un film de science fiction La BD tait une suite lin aire de micro v nements qui constituaient un journal intime Le film se structure en trois flashbacks qui sont le point de d part de trois voyages dans le pass comme dans La jet e de Chris Marker auquel je faisais parfois r f rence les avions que prend Marjane Orly sont ceux qui voyagent dans le temps mais elle ne prendra jamais celui qui va vraiment T h ran Le foulard que Marjane noue et d noue autour de sa chevelure devant la glace devient alors la m taphore de chaque voyage dans le pass d voiler une part de son 43 histoire imbriqu e dans celle de son pays Mais la structure proustienne du souvenir
81. blissements Micro Lyc e S nart de Lieusaint 77 Lyc e Evariste Galois de Sartrouville 78 Lyc e Parc de Vilg nis de Massy 91 Lyc e Eug nie Cotton de Montreuil 93 e S ance de restitution au Forum des Images Paris partenaire de l atelier e 4 Intervenants associ s les r alisateurs Beno t Labourdette Jean Claude Taki Guillaume Brac et Thomas Salvador T moignage d enseignante Nous avons fait la demande de l atelier Pocket films la demande d une classe de 1 L qui rassemblait essentiellement des l ves linguistes et qui se sentait la L rien du tout c t de la L th tre qui attire tous les regards dans mon tablissement De ce point de vue l atelier a bien fonctionn puisque les l ves ont t fiers de montrer leurs r alisations lors d une exposition au lyc e L atelier s est d roul sur trois s ances le mercredi matin sur les cours d Histoire et de Fran ais avec Thomas Salvador Ses interventions ont t pr par es par des heures de cours ou d accompagnement qui ont sensibilis les l ves au th me retenu cette ann e Le chemin et l analyse d un plan s quence ce titre notamment la s ance de restitution avec les autres classes est fondamentale elle a permis nos l ves de voir qu il tait possible d improviser Par ailleurs elle a permis des l ves de se sentir compl tement consid r s comme cin astes en herbe Le visionnage des fil
82. cad mie de Paris Partenaire culturel du Projet Artistique et Culturel du lyc e professionnel Erik Satie Paris 14 Rappel de l objectif principal sensibiliser une classe un domaine artistique li aux arts visuels le cin ma R fl chir au processus de cr ation d un film depuis l criture d un sc nario en passant par le tournage jusqu au montage final L enseignant a choisi une classe de seconde bac pro comptabilit pour participer au projet de r alisation d un court m trage documentaire La volont des quipes p dagogiques de faire participer une classe de seconde cet atelier avait pour objectif d largir les horizons culturels d l ves en grande difficult scolaire L id e tant de pouvoir motiver ces l ves travers un projet artistique et sa mise en pratique et que leur travail puisse tre valoris au moment de la projection de leur film Le travail s est effectu et organis autour d un th me Les diff rences l cole Les l ves avec l aide de leur professeur ont crit le sc nario Thomas Faverjon est intervenu pour accompagner les l ves dans la r alisation de leur film L objectif a t atteint le film a t finalis et montr en fin d ann e l auditorium de la Ville de Paris Ce travail a men une r flexion sur le documentaire et certains l ves se sont r v l s comp tents et enthousiastes dans la r alisation de ce projet Mais contrairement au
83. ccasion de la sortie du livre consacr Barbet Schroeder dit pas le festival pour cette 23 dition A l issue de la projection les l ves ont pu exprimer leurs sentiments contradictoires par rapport au personnage du g n ral Amin Dada nous avons pu aborder le travail de Barbet Schroeder et sa fascination pour l ambig it du personnage 66 e 1 journ e organis e 2 films pr sent s e 2 tablissements 2 classes 1 Lyc e Professionnel Camille Jenatzy Paris 18 1 Lyc e Technique Jules Siegfried Paris 10 e Intervenants associ s Emilie Desruelles du Magic cin ma et Stratis Vouyoucas e __ Salle partenaire Le Magic Cin ma de Bobigny F 7 Festival international du film des Droits de l Homme du 6 au 13 mars 2012 Cin ma Le Nouveau Latina Paris 4 Le FIFDH est aujourd hui la plus grande manifestation culturelle en France sur les droits de l homme Elle s est d roul e du 6 au 13 mars au cin ma Le Nouveau Latina et f tait cette ann e ses 10 ans Avec une s lection de films fran ais et internationaux ce festival propose un panorama de la production documentaire dans toutes ses dimensions droits conomiques sociaux et culturels questions humanitaires ou de d veloppement Les projections souvent en avant premi re sont suivies de d bats et de rencontres avec des artistes et des professionnels Depuis sa cr ation le festival a attach une importance particuli re la venue des
84. ccueil des l ves se fait en collaboration avec les quipes du festival et du cin ma Le Nouveau Latina Parmi les films pr sent s par le festival les CIP ont s lectionn neuf films et d cid de les confronter au cours de 2 journ es intensives au regard de 5 lyc ens et apprentis tous participants Lyc ens et apprentis au cin ma issus de diff rents quartiers de Paris de lyc es et de CFA d tablissements publics et priv s d ge et de niveaux diff rents l occasion d aller la rencontre de films mais galement de rencontrer d autres l ves Un appel candidature a t lanc aupr s des 7 467 l ves inscrits au dispositif cette ann e 5 ont t s lectionn s sur lettre de motivation Le jury Lyc ens et apprentis tait pr sid par Joana Dos Reis Joana Dos Reis a travaill pendant plusieurs ann es dans des salles des CIP Apr s avoir dirig le Majestic Bastille elle se forme la r alisation documentaire aux Ateliers Varan 67 Le jury a visionn en salle neuf films tous suivis de d bats et de rencontres avec des r alisateurs ou de membres de l quipe des films Entre les films des temps de discussion ont r uni l ensemble du jury pour d battre mais aussi pour rencontrer l quipe du festival et l quipe du cin ma Le Nouveau Latina Le projectionniste ric Gernigon leur a galement propos la d couverte de la cabine de projection une premi re pour ces l ves Le jury a d cern l
85. centres d int r t et du profil des classes Ces rencontres permettent changes et d bats fructueux entre enseignants et intervenants Ces journ es les aident orienter leur choix surtout quand ils ne connaissent pas les films propos s A2 Focus sur une question de cin ma Deux autres journ es au second trimestre s inscrivent dans le champ d une r flexion plus large sur le cin ma Au fil des ans on a cherch apporter des clairages sur les divers aspects du cin ma que ce soit le genre le western avec B Eisenschitz l animation avec H Joubert Laurencin et la r alisatrice F Miailhe une donn e technique qui est aussi un l ment constitutif du cin ma et qui renvoie l esth tique comme la lumi re avec J A Fieschi Cette ann e nous avons travaill sur la question du documentaire Dans le r el la fiction 1 session les 10 11 et 12 octobre 2011 au cin ma Le Balzac Paris 8 l issue de la premi re session de formation consacr e l tude des films au programme les enseignants ont la possibilit de modifier leurs choix de programmation 2 session les 26 et 27 janvier 2012 une formation th matique sur le cin ma documentaire Dans le r el la fiction au cin ma Le Balzac Paris 8 Les Cin mas Ind pendants Parisiens mettent en ligne sur leur site www cinep org les comptes rendus de chaque formation l intention des enseignants et formateurs qui n auraient pu assister aux journ es
86. cit retenir et raconter et d crire de fa on d taill e les films dans leur ensemble ou certaines de leurs sc nes 119 La diffusion en v o ne para t la plupart un obstacle insurmontable et p nible que durant les premi res secondes Les l ves de terminale que j ai emmen s cette ann e ont montr m me quand le film les int ressait moins leur capacit d velopper leur propre point de vue Les r actions des l ves sont normales puisque ce qui ressort logiquement des changes que nous avons eu sur leurs pratiques est que pour eux la sortie cin est une pratique socialisatrice qui se fait en groupe d amis ou en couple lls n auraient pas l id e d aller seuls au cin ma Par ailleurs le film doit tre distrayant II y a galement quelques l ves deux dans ma classe cette ann e qui ont des connaissances et des go ts de cin philes de par la culture familiale La salle de cin ma n est pas le premier lieu de d couvertes de films IIS ne voient pas forc ment des films en entier zapping sur ordi par streaming ou entre copains avec des changes Les films d action l emportent suivis de ceux un peu historiques ou relatant des histoires vraies Des changes avec les l ves ont eu lieu sur les films qu ils vont voir au cin ma les films gros budget et dont les acteurs sont des personnes c l bres IIS vont dans l ensemble au cin ma voient les films tr s m diatis s
87. couvrir le tout dernier La tristesse des andro des Les films vus e Gruffalo sur ma peau de Marie Pierre Lagarrigue 2011 coul 10 e Blue Line de Alain Sauma 2011 Coul 20 min e Etils gravirent la montagne de Jean S bastien Chauvin 2011 couleur 33 e Fais croquer de Yassine Qnia 2011 Couleur 22 e In Loving Memory de Jacky Goldberg France 2011 Coul 9 e Nous ne serons plus jamais seuls de Yann Gonzalez 2012 N amp B 10 e La r gle de trois de Louis Garrel 2011 coul 17 e La tristesse des andro des de Jean S bastien Chauvin 2011 coul 9 e Vilaine fille mauvais gar on de Justine Triet 2011 Coul 30 e 3 tablissements 3 classes acad mies de Paris 2 du Lyc e Lavoisier 6 acad mie de Versailles 2 Lyc e G Sand Domont 95 CAP du CFA J Brudon Poissy 78 e 7 intervenants associ s Jacky Evrard Julie Garnier quipe du festival Laetitia Dosch et Thomas Levy Lasne com diens Jean S bastien Chauvin Marie Pierre Lagarrigue et Yassine Qnia r alisateurs e lieu partenaire Cin 104 de Pantin 75 F 15 Festival Le court en dit long Du 4 au 9 juin 2012 Centre Wallonie Bruxelles Paris 4 Pour la premi re fois cette ann e nous d marrons un partenariat avec le Centre Wallonie Bruxelles Paris Ponctuellement dans l ann e le centre revient sur le parcours de cin astes d acteurs ou de producteurs belges et leu
88. d couvrir plusieurs films rencontrer des r alisateurs et baucher une approche critique des uvres gr ce l accompagnement des s ances assur par des professionnels du cin ma En amont du festival des grilles de programmes ont t envoy es dans les tablissements l attention de l enseignant coordinateur afin que celui ci les distribue ses l ves De m me ceux ci ont pu b n ficier de fiches p dagogiques con ues leur attention par l quipe du festival r dig es par Charlotte Garson Cl ment Gramini s Eug nie Zvonkine Le jour m me les l ves et les accompagnateurs se sont vus remettre le catalogue du festival Les films vus 1 s ance projection courts m trages de la comp tition e Kin de l atelier collectif Zorobabel Belgique 2011 11 e Sudd d Erik Rosenlund Su de Danemark 2011 15 e Mendelssohn est sur le toit de Jean Jacques Prun s France R publique Tch que 2010 14 e T te t te de Virginie Boda France 2011 18 min e Sous la lame de l p e d H lier Cisterne France 2011 13 Rencontre avec le r alisateur H lier Cisterne 2 s ance projection d un long m trage de fiction e Silberwald de Christine Repond Suisse Allemagne 2011 1h25 La richesse de la programmation et l accent mis sur l accompagnement ont permis des actions en coh rence avec les aspirations de la coordination La manifestation de Cin ma public est une opportunit de qu
89. d e car nous comparons les diff rentes mises en sc nes de chacun celle que le r alisateur a choisi Je trouve donc cet v nement tr s agr able d autant plus qu il a t tr s accessible gr ce aux accr ditations Merci encore Les apprenti e s de la classe de CAP Petite enfance 1 ann e du CFA ACPPAV Pharmacie Sant Sanitaire et Social ont r pondu la question suivante donnez votre avis sur cette journ e au Festival C t court de Pantin Montrer en particulier l int r t de participer un festival de cin ma Voici des extraits de leurs r ponses Jai appr ci cette journ e au festival C t court Pantin les courts m trages changeaient de ce que je vois d habitude la t l ou au cin ma Cela nous apprend beaucoup gr ce aux r alisateurs venus au festival et au travail effectu par la suite 83 C est la premi re fois que j ai regard des courts m trages c tait vraiment une bonne occasion pour moi j ai beaucoup appr ci a donne trop envie de savoir plus c est diff rent des autres films que je vois souvent au cin ma La pr sence du r alisateur de Fais croquer apr s la fin du film tait int ressante car ils nous a bien expliqu et fait comprendre que c est une histoire vraie Quand il tait jeune il a voulu r aliser un film mais ses amis le lui ont g ch l ont contrari et se sont moqu s de lui Je trouve que c est int ressant d arriver r aliser son r
90. d une explication abstraite de quoi rel vent ces lieux et ces m tiers de la diffusion du film C est pourquoi la rencontre lors des classes festivals avec les quipes est importante et participe du rapprochement que nous souhaitons provoquer pour les l ves non seulement avec les uvres mais aussi avec les lieux et ceux qui les animent On rencontre bien souvent des jeunes pour lesquels il est surprenant que leurs soient 80 accessibles des structures per ues comme litaires alors qu ils en sont les destinataires premiers Modalit s pratiques La circulation des copies sur le site Internet de l ACRIF est r guli rement r actualis e elle est consult e aujourd hui par presque toutes les salles de la p riph rie Cet outil permet un suivi rigoureux de la circulation et autorise une certaine souplesse pour les s ances de rattrapage la suite de gr ves d annulation ou de tout probl me technique Nous insistons particuli rement aupr s de nos interlocuteurs des salles de cin mas pour les encourager nous signaler toute difficult rencontr e Nous avons cette ann e propos aux salles quip es de projecteur num rique des copies DCP pour les films qui deux films qui en disposaient Les demoiselles de Rochefort et Le silence de Lorna Ceci nous a permis d anticiper l largissement de la num risation l ensemble du parc des salles participantes Plus largement les possibilit s offertes par les outils num r
91. dans sa dur e En classe j ai privil gi le rapport de Lorna la langue sa langue maternelle et celle qui na t la fin du film quand elle se pense m re J ai aussi abord la symbolique chr tienne dont le film est ponctu tout en la d fendant comme r ussissant viter le clich christique de la femme martyr Il est ressorti de ces s ances en classe une question qui revient souvent chez les l ves pourquoi aller au cin ma pour voir la vraie vie Pourquoi y aller si ce n est pas pour r ver Le pigeon La jouissance que me procure la vision de ce film ne s est pas tarie apr s une ann e de travail dessus J esp re lavoir communiqu e mais peut tre les l ves n avaient ils pas besoin d un passeur d apr s leurs professeurs le film tait tr s bien re u c tait m me un succ s et il provoquait parfois des fous rires J ai d velopp en intervention en classe ce que j annon ais en pr sentation la naissance de la com die l Italienne comme une rencontre impromptue presque surr aliste entre la Commedia dell arte et le n or alisme le mariage du clown et du cin ma documentaire et pour ce faire dans ce film presque manifeste l utilisation d une tr s grande profondeur de champs Comme souvent lorsqu on leur expose un point technique les l ves se sont montr s tr s int ress s Nous avons galement travaill sur l criture des gags m lant burlesque et com die et sur le film
92. de cin ma qui peuvent int resser les l ves ou les enseignants Tout ce passe tr s bien Par exemple cette ann e il y a eu une expo de dessins et BD s qu on a regard e avec les l ves la suite de la projection de Persepolis Un atelier de cr ation de roman graphique tait galement propos entre autres activit s Nous sommes all s au m me cin ma en partenariat avec le Goethe Institut pour la semaine franco allemande 115 Une coll gue d espagnol a organis un concours de doublage au cin ma le 5 juin c est une initiative du professeur d espagnol mais elle fera peut tre des mules dans l tablissement Nous pouvons galement noter que plusieurs enseignants ou coordinateurs manifestent le d sir de d velopper le partenariat en dehors de Lyc ens et apprentis au cin ma Il est possible que ce d sir ait t suscit par la question pos e Le partenariat avec la salle de cin ma ne s est pas d velopp en dehors du dispositif mais nous le souhaiterions vivement notamment dans le cadre des programmes de fran ais et d histoire g o en classe de premi re Un d veloppement du partenariat hors du dispositif serait int ressant notamment dans le cadre d un cin club Ceci sera discut l ann e prochaine Nous n avons pas choisi mais la salle de notre commune s est impos e et nous en sommes ravis Le partenariat ne s est pas d velopp faute de temps avec des classes de niveau bac
93. dre du festival Temps d images B 1 Interventions d anciens l ves de l ENSAD Pour que les l ves soient en contact direct avec le monde de l animation nous avons souhait leur faire rencontrer des r alisateurs et techniciens tout juste sortis de l cole Nationale Sup rieure des Arts D coratifs ENSAD L occasion pour ces anciens l ves de pr senter leur parcours leur cole leur exp rience leur passion ainsi que leur film de fin d tude Pendant ces rencontres les l ves ont galement pu voir les films suivants avec les r alisateurs Steven Briand Bulle Tronel et Benjamin Charbit 49 e Frictions de Steven Briand 2011 4 min Prise de vue r elle pixilation e How Came Fear de Ana s Caura amp Bulle Tronel 2011 10 min Dessin sur papier et cellulo ds marionnettes objets papier d coup silhouettes e Les poisons de Benjamin Charbit 2011 8 min Papier d coup A propos de l intervention de Steven Briand et de Benjamin Charbit aupr s des l ves de 2 4 du lyc e Claude Monet Paris 13 L intervention s est d roul e en deux temps e Monsieur Steven Briand voque tout d abord la classe plusieurs techniques d animation la prise de r el l animation ou stop motion la pixilation technique d animation en volume o des acteurs r els ou des objets sont film s image par image Il pr sente ensuite Frictions le film qu il a r alis l issue de ses tudes l ENSAD q
94. e Jeanne d Arc Lyc e Maurice Genevoix Lyc e professionnel Jean Mermoz Lyc e Marguerite Yourcenar 1 2 3 1 2 3 4 5 3 3 5 1 3 Lyc e Claude Chappe Lyc e Joliot Curie Lyc e Paul Langevin 4 Lyc e Georges Gu rin Institution Saint Dominique Lyc e Notre Dame de Sainte Croix Lyc e La Folie Saint James UFA de l tablissement Georges Gu rin Lyc e professionnel Vassily Kandinsky Lyc e Blaise Pascal Lyc e Paul Emile Victor Lyc e Henri Poincar 5 3 Lyc e Sainte Jeanne d Arc Lyc e Camille Claudel Lyc e Jean Vilar Lyc e Adrienne Bolland Lyc e Le Corbusier AFIPE CFA Vente Commerce et Services 1 ACPPAV Centre Jean Brudon CFA pharmacie Lyc e Notre Dame de la Compassion Lyc e Camille Pissarro LYC E ANTOINE LAVOISIER Lyc e Agora FA de la Maison familiale de la Grange Colombe Lyc e Louis Bascan Lyc e Pierre Mend s France 8 7 3 0 9 6 5 5 1 8 7 5 1 1 9 2 8 7 4 5 5 7 2 0 4 3 2 2 2 7 4 4 9 8 5 8 5 0 2 5 5 7 4 0 1 6 Rueil Malmaison 0 x Er RUE En x Tu TRS a Lyc e Alexandre Dumas Lyc e Santos Dumont Lyc e Mansart Lyc e Jean Baptiste Poquelin Do o a w 6 Deselde 5 Institut Notre Dame Ooo oa S s Lyc e Saint Erembert O Doo os S o asi S t IFFA Vente et Tourisme P le Industrie oo oo w 12 Lyc e Saint Fran ois d Assise Oo o s S s s lyc e Baudelaire Do o a wow a E Lyc e les sept Mares y O
95. e cin ma et la venue r guli re des l ves et des enseignants aux nombreuses manifestations qui se d roulent dans les salles de cin ma partenaires festivals rencontres animations sp cifiques Les animateurs jeune public en charge du dispositif nous font part cependant de leur difficult se rendre aux journ es de formation organis es par la coordination r gionale en raison de leur calendrier tr s charg ces dates la plupart des salles accueillent en effet les trois dispositifs cole et cin ma Coll ge au cin ma et Lyc ens et apprentis au cin ma et ont leur propre programmation jeune public La tenue pendant le mois de juillet de deux journ es sp cifiques de formation et de visionnement des films du programme destin es aux animateurs jeune public et plus largement aux quipes des salles constitue une r ponse cet tat de fait Les parcours de cin ma ateliers de r alisation Pocket films ou de programmation sont autant d occasions de cr er des liens entre les l ves les classes leur encadrement et des quipes professionnelles des r alisateurs critiques programmateurs animateurs jeune public Tout particuli rement quand un projet d bouche sur l organisation d une s ance sp cifique la prise de parole des l ves voire leur conduite d une soir e de projection d un d bat et le cas ch ant du buffet offert au public C est l occasion pour eux de comprendre bien mieux qu au moyen
96. e d roule dans d excellentes conditions la salle partenaire est l coute de nos demandes et de nos imp ratifs La salle de cin ma fait preuve de souplesse dans l tablissement du planning des s ances de projection Les v ux de chaque enseignant en ce qui concerne les disponibilit s ont t respect s et les salles qui nous sont propos es sont tr s satisfaisantes tant du point de vue g ographique que de la qualit de la projection L quipe des Cin mas Ind pendants Parisiens fait preuve de beaucoup de professionnalisme et de compr hension Le cin ma partenaire nous communique assez t t les plages disponibles pour les projections et fait preuve d une vraie souplesse qui permet de satisfaire tous les enseignants participants Nous avons eu un bon accueil dans les salles et le planning mis en place a su tenir compte de toutes nos attentes Enseignants et l ves taient tr s satisfaits des projections et des documents mis disposition pour faciliter l analyse des films en amont et en aval des s ances 113 La qualit la passion le professionnalisme l exp rience de l quipe du cin ma partenaire Le lyc e se trouve 5mn pied du cin ma o nous avons galement notre cin club bimensuel C est notre salle privil gi e L quipe du cin ma a une tr s bonne coute et ce depuis toujours Nous avons choisi des cin mas vers Montparnasse proches de notre
97. e les l ves ont re u comme un cadeau et ont pris plaisir feuilleter 29 C Les autres sources de documentation Les enseignants utilisent galement des sources documentaires compl mentaires critiques des films livres DVD ou autres Beaucoup d enseignants prouvent le besoin de revenir sur des extraits des films et souhaitent disposer de DVD des films au programme Il conviendrait que tous les tablissements participant au dispositif fassent l acquisition des films de l ann e via leur CDI dans le respect de la r glementation sur les droits de diffusion ADAV Sont disponibles au catalogue ADAV e Les demoiselles de Rochefort e Le pigeon e Le silence de Lorna Il serait utile que tous les titres des dispositifs scolaires soient int gr s au catalogue de l ADAV Le CNC transmet chaque ann e aux coordination r gionales du dispositif une mise jour de la liste des films Lyc ens et apprentis au cin ma qui sont au catalogues de l ADAV Pour tous les films issus de la liste nationale depuis maintenant 2 ans les nouveaux documents dit s par le CNC sont accompagn s de prolongements sur Internet avec des extraits des films comment s analys s ou non et accessibles tous en ligne sur le site d di aux dispositifs nationaux www site image eu Les enseignants utilisent galement la s lection des ressources p dagogiques sur les films et les r alisateurs que nous mettons disposition sur les sites de l
98. e prix Lyc ens et apprentis de Paris pour les Droits de l Homme au film Vol Sp cial Suisse 2011 100 min de Ferdinand Melgar T moignages d l ves Je pense qu en effet mon regard sur les documentaires a volu je ne savais pas par exemple que c tait un genre si vari Mon regard est devenu plus critique et pas seulement pour les documentaires mais aussi pour les films en g n ral tre au Festival International du Film des Droits de l Homme 2012 fut une exp rience tr s enrichissante Durant ce festival vos conseils avis et commentaires ainsi que ceux de Joanna Dos Reis m ont permis d apprendre juger par moi m me un film J ai donc pu comme je l esp rais d velopper mon sens de la critique cin matographique Les discussions avec les autres membres du jury m ont permis de r pondre des questions auxquelles il m tait difficile de r pondre auparavant Pourquoi ce film m a plu Pourquoi celui ci plut t qu un autre Le visionnage des documentaires a galement t tr s fructueux ces documentaires m ont donn envie d en visionner davantage et de me rendre beaucoup plus au cin ma Cette exp rience m a galement donn envie de participer d autres manifestations cin matographiques pour son apport tant sur le plan personnel qu intellectuel L quipe du Festival ainsi que l quipe du Nouveau Latina m a permis de me sentir tr s vite laise et ainsi de m int grer facilement C
99. ec les rectorats et les salles information sur les sites internet de la coordination L information relative aux actions d accompagnement culturel est par ailleurs assur e au moyen de deux brochures reprographi es destin es aux enseignants de l acad mie de Paris d une part et aux enseignants des acad mies de Cr teil et Versailles d autre part Y sont pr sent es les modalit s pratiques et surtout le contenu de nos propositions d accompagnement culturel interventions aupr s des l ves dans les tablissements ou dans les salles participation des festivals d le de France parcours de cin ma ateliers sur le montage et le documentaire de programmation etc 15 Ces documents sont mis disposition de chaque enseignant inscrit Ils leur permettent d appr hender la richesse de la proposition du dispositif Lyc ens et apprentis au cin ma en le de France et rendent compte du potentiel d action et de partenariat que repr sentent les salles de cin ma d Art amp d Essai les festivals le tissus associatif et professionnel dont dispose notre r gion C est un outil essentiel qui accompagne notre travail au quotidien A Les sites internet Le site des Cin mas Ind pendants Parisiens www cinep org La partie du site des Cin mas Ind pendants Parisiens d di e au dispositif Lyc ens et apprentis au cin ma a t con ue dans un premier temps pour permettre aux enseignants au personnel de l ducation nat
100. el sur Orge 8 rue Victor Basch 91170 Viry Ch tillon CIN MAS PARTICIPANTS dans les HAUTS DE SEINE 2011 2012 Rue de la Station 92600 space Marcel Carn in ma Le Calypso w Q 5 D 3 D 2 6 v N D amp inevox 92100 Boulogne Billancourt CAC Le Rex 64 avenue de la Divivion Leclerc 92290 Ch tenay Malabry Cin ma de Ch tillon 1 boulevard de la Libert 92320 Ch tillon Q 5 D 3 D D v 5 a z 2 rue Paul Vaillant Couturier 6 18 all e Gambetta 5 rue du Bournard 84 boulevard Saint Denis avenue Jeanne et Maurice Dolivet 6 Grande Rue rue Pierre et Marie Curie rue Andr Le N tre 5 boulevard des Nations Unies 8 rue Racine 9 rue Maurice Thorez rue de Chezy 9 Avenue Paul Doumer rue du Mont Val rien bis rue Marguerite Renaudin 7 Grande Rue rue Ledru Rollin 2 rue Sadi Carnot 2 boulevard de la R publique 9 avenue de Verdun CIN MAS PARTICIPANTS PARIS 2011 2012 Ww N Le MK2 Beaubourg 50 rue Rambuteau 75003 Paris Le Nouveau Latina 20 rue du Temple 75004 Paris Le Champo 51 rue des Ecoles 75005 Paris Le Cin ma du Panth on 13 rue Victor Cousin 75005 Paris La Clef 34 rue Daubenton 75005 Paris Le Grand Action 5 rue des Ecoles 75005 Paris Le Reflet M dicis 5 rue Champollion 75005 Paris Le Studio des Ursulines 10 rue des Ursulines 75005 Paris L Arlequin 76 rue de Rennes 75006 Paris Le MK2 Hautefeuille 7 rue Hau
101. ement que ce qui surprend ou rebute leurs l ves est loign de leurs go ts et de leurs habitudes Les films du dispositif ont donn lieu des r flexions sur leurs habitudes cin matographiques dans la mesure o ceux ci les ont d rout s Les apprentis ne sont pas toujours en phase avec la programmation Cette difficult am ne une r flexion et un d bat sur les go ts cin matographiques Les l ves ont une culture cin matographique contemporaine et connaissent peu le cin ma d auteurs Le dispositif Lyc ens et apprentis et cin ma leur permet d acqu rir une culture diff rente de leurs pratiques cin matographiques habituelles D autres films comme Le Pigeon ne leur ont pas plu car trop loin de leurs pratiques cin matographiques actuelles Les l ves vont bien s r spontan ment au cin ma mais voient peu de films anciens d avant les ann es 90 Ils ont aim ces films qu ils n auraient pas choisis Les demoiselles de Rochefort Persepolis Le pigeon et cela a donn lieu des d bats des sujets d criture int ressants 120 Les films anciens et en noir et blanc m me sous forme de film d animation ne les ont pas int ress s car ils pr f rent les films d action et ou de science fiction Cette ann e le programme a particuli rement t pl biscit par nos l ves notamment bout de course qui a suscit une motion forte et positive lors de sa projection
102. ement sur un conflit moral ou thique que lon attendait pas avec autant d intensit Son premier film Douze hommes en col re est typique de son uvre puisqu il raconte comment un jur d assises convaincu de l innocence d un accus tente de retourner le reste du jury pour lui viter la peine de mort Les conflits fondateurs de l uvre de Lumet sont d j l un homme seul face la soci t l opposition loi et justice libert et soci t raison et folie On les retrouvera dans Network Un apr s midi de chien Serpico Le prince de New York Compl tons cette biographie sommaire en rappelant que Lumet fut aussi un excellent directeur d acteur il cr a New York un atelier sur le mod le de l Actor s Studio ne voulait pas que les acteurs jouent les sc nes mais qu ils les vivent selon ses propres termes 38 On attire donc l attention des l ves sur le jeu des acteurs le naturel des sc nes familiales comme le d ner d anniversaire et la performance que livre chacun du plus jeune au plus vieux au point que l on peine imaginer que tout a a t crit r p t clair et film en pr sence de toute une quipe technique Parmi eux on ne peut que s merveiller devant River Phoenix com te dans le ciel du cin ma am ricain trait d union entre James Dean et Leonardo Di Caprio disparu tragiquement 23 ans d une overdose Dans le film il na encore que 17 ans et donne d j toute l tendue de
103. en tout cas Merci bien pour tout cela Le pigeon de Mario Monicelli Com die l italienne et film de r pertoire c est le troisi me film le plus choisi cette ann e Tr s m connue par les l ves l importance du cin ma italien est une d couverte compl te ni les acteurs ni le r alisateur ou les sc naristes ne sont rep r s De fa on paradoxale c est aussi ce qui a permis au film de fonctionner plein aupr s des l ves souvent surpris par le ton la dr lerie des situations burlesques voire la libert d un cin ma qu ils n imaginaient pas aussi enlev T moignages d enseignants Pour la plupart des l ves c tait le premier film italien et surtout le premier film des ann es 50 qu ils voyaient une d couverte totale pour eux llis ont t tr s r ceptifs l histoire et l humour Nous les avons entendus rire de nombreuses reprises lors du visionnage Ce premier film a remport un franc succ s Les l ves ont appr ci le film m me si ce n est pas l humour auquel ils sont habitu s questions g n rales et spontan es recherche des grands th mes du film et analyse de la s quence reproduite au dos du document des l ves Les l ves ont paru appr cier ce nouveau travail et cela leur a ouvert des horizons Le silence de Lorna de Jean Pierre et Luc Dardenne Jug sans doute plus difficile par les enseignants c est le film le moins choisi cette ann e il a
104. ence d un enseignant coordinateur ou enseignant relais au sein des tablissements inscrits afin d avoir toujours un interlocuteur mais galement une personne r f rente pour la transmission et la remont e des informations entre enseignants Nous avons voulu cette ann e refaire un point sur l organisation et la mise en place des enseignants coordinateurs au sein des tablissements Au vu de l ensemble des r ponses envoy es par les enseignants force est de constater qu ils sont d sormais indispensables et essentiels au bon fonctionnement du dispositif Dans leur ensemble les appr ciations sur le travail effectu en tant que ou par les coordinateurs sont tr s positives et soulignent l importance du r le d interm diaire que le coordinateur joue entre les enseignants et les diff rents partenaires Conditions favorisant le travail des coordinateurs Les r ponses mettent en avant plusieurs conditions souvent combin es qui favorisent le fonctionnement et la r ussite du dispositif L implication d une quipe ou de plusieurs quipes d enseignants autour du coordinateur Les enseignants assistent ensemble aux projections et d cident de la m me mani re du choix des films Le coordinateur fait le relais entre le partenaire et l quipe enseignante Apr s les projections avec les l ves et les discussions avec les l ves les enseignants changent sur les r actions des l ves Chaque ann e une qui
105. ent enrichir l acquis des participants notamment en ce qui concerne les analyses filmiques de s quences pr cises et la filiation artistique et esth tique des uvres A Acad mie de Paris Chaque ann e tous les enseignants parisiens inscrits au dispositif Lyc ens et apprentis au cin ma en le de France sont invit s participer un stage de formation Celui ci a lieu pendant 5 jours non cons cutifs 3 journ es au mois d octobre et 2 journ es au mois de janvier La formation est indispensable pour que les enseignants puissent s emparer de l objet sur lequel ils vont travailler avec les l ves Elle demande r flexion pour d nicher historiens critiques techniciens sp cialistes les plus en phase avec le sujet le film l tude et les plus m me de r pondre aux besoins des enseignants Tous les enseignants et formateurs inscrits au dispositif Lyc ens et apprentis au cin ma y ont acc s C est un stage public d sign inscrit au plan acad mique de formation ce qui permet aux enseignants d tre lib r s de cours plus facilement par leur chef d tablissement C est en outre particuli rement important une poque o les propositions de formation continue se r duisent faute de cr dits L h t rog n it en mati re de culture cin matographique des acteurs de terrain que sont les enseignants nous a conduits concevoir ces formations autant comme une initiation que comme un approfondissemen
106. er aux l ves Le silence de Lorna n est pas un film facile Par sa forme mais aussi par son fond c est un film dur et au vrai sens du terme un film d horreur qui devrait effrayer tant il montre d ignominie et d abjection l uvre Si la pr sentation d un film avant sa projection a un sens c est certainement pour des uvres comme celle ci Elle permet de baliser la route afin que les l ves ne se d couragent pas dans la noirceur des c tes qu ils se rassurent aussi sur leurs qualit s de spectateur qu ils sachent qu il est normal de ne pas tout le temps tout comprendre l action que ces parts de myst re sont voulues par les Dardenne qu elles font partie 40 int grante d un cin ma qu ils construisent patiemment et qui se caract rise entre autre par un respect et une exigence du spectateur hors du commun Rappelons que Luc et Jean Pierre Dardenne sont deux fr res belges qui font partie du cercle tr s ferm des cin astes aux deux Palmes d or et qu ils clairent le cin ma d auteur europ en de leur lanterne depuis une vingtaine d ann e avec des films comme La promesse l enfant Rosetta ou r cemment Le gamin au v lo Les deux fr res disent aussi pr f rer le cin ma au sc nario Ils opposent ainsi les faits l histoire Le cin ma comme une enqu te serait une succession de faits dont l ordre se met raconter quelque chose Regardons le d but du film Lorna est au t l phone dans ces bou
107. es cin astes leurs collaborateurs et les quipes des s lections partenaires Ainsi la rencontre avec Fleur Albert r alisatrice du film Stalingrad Lovers celle avec No mie Lvovsky qui a permis aux l ves d changer longuement sur le projet de la r alisatrice et sa performance d actrice qui les a particuli rement impressionn s Cf T MOIGNAGES 2011 2012 EN TEXTES ET EN PHOTOS p 82 T moignages d l ves La mont e des marches est impressionnante Jean Paul Gautier et Carlos Reygadas nous ont succ d mais cela m a paru trop rapide II y a des cam ramans de chaque c t un cran g ant qui diffuse l image de cette ascension des flashs et des spectateurs juch s sur des escabeaux impatients d apercevoir des stars Camille redouble J ai ador ce film le retour au pass est original C est un film sur l adolescence lamour et l amiti donc il nous touche de pr s Il y a de l humour et les acteurs interpr tent bien leur r le C est surprenant de voir une femme d ge m r jouer le r le d une adolescente sans que l on pr te attention la diff rence d ge La rencontre avec Fleur Albert a t tr s touchante J ai trouv son travail tr s recherch aupr s des t moins sur les v nements r els qui ont eu lieu On ressent une v rit dans Stalingrad Lovers La r alisatrice No mie Lvovsky m a beaucoup int ress e je l ai trouv e dr le naturelle et passionn e par s
108. es costumes le cadre et les ellipses et repose sur un principe les personnages ont toujours un temps d avance sur le spectateur On ne peut qu tre poustoufl par le jeu d Arta Dobroshi Cette jeune com dienne albanaise qui parlait peine le fran ais avant le tournage livre une performance incroyable de justesse Elle est tour tour dure sensuelle sauvage lumineuse perdue dans un monde abjecte fleur qui pousse sur le bitume Dans un autre registre 41 que Lumet les Dardenne sont capables eux aussi de la m me v rit de jeu L encore imaginer une cam ra de la lumi re et une quipe technique autour des acteurs est parfois impossible Il faut observer J r mie R nier amaigri de 15 kilos jouer les sympt mes du manque sueur crampes gestuelle pour comprendre que la m thode ne doit rien au hasard mais au travail la documentation la r p tition Dans un film o les dialogues sont r duits leur stricte n cessit chaque geste compte chaque d placement mimique tremblement est une chor graphie d termin e qui se veut au plus proche du r el Le r alisme est aussi un mot d ordre concernant les d cors Leurs choix fruit de nombreux rep rages est bien s r en absolue coh rence avec les personnages mais au del ils sont tr s vite investis par les Dardenne comme les lieux de l histoire l endroit o les sc nes se r p tent pour mieux empirer On se souvient longtemps apr s le film d
109. es t ches diff rentes Inscription au dispositif et aux stages Bien que le dispositif soit en place et accept par la communaut ducative le choix des classes qui participent doit tre n goci au cas par cas pour solliciter des cr neaux horaires vari s Manque d implication et de soutien de la part de certains enseignants Les probl mes signal s montrent nouveau l importance de l inscription de Lyc ens et apprentis au cin ma dans le projet de l tablissement et de son acceptation par l ensemble de la communaut ducative 110 Tous les formateurs n taient pas int ress s par le projet Par cons quent il n tait pas inscrit dans le projet p dagogique de l tablissement et j ai men seule cette action Les probl mes que j ai pu rencontrer viennent surtout d autres coll gues qui n appr cient pas de voir les classes sortir car cela perturbe leur progression L organisation est plus ais e avec l ext rieur qu avec les professeurs des diff rentes classes du lyc e certains faisant preuve de peu de motivation et de participation Il faudrait peut tre insister encore davantage sur les enjeux d une ouverture culturelle des l ves vers le cin ma aupr s de certains coll gues Organisation du calendrier et des sorties au cin ma C est surtout au niveau de l tablissement du calendrier que les coordinateurs peuvent tre confront s quelques obstacles li s aux p
110. espectant leur libert p dagogique Quelle place m nager l enseignant Les interventions propos es e Interventions sur les films e Interventions th matiques transversales e Interventions pour les ateliers et les parcours e Interventions festivals Si l on analyse la r partition des interventions effectu es entre ces quatre types nous constatons que les interventions th matiques transversales occupent une part pr pond rante des demandes soit 44 Cette tendance t moigne d une prise en compte d une conception active du r le de spectateur favorisant la mise en relation des films et un rapport dynamique au cin ma tr s encourageants B Actions sp cifique Autour du film r gional dans les 3 acad mies Cette ann e nous avons tenu accompagner plus particuli rement le film r gional Persepolis qui offrait de multiples possibilit s d interventions et d approches du point de vue de la cr ation artistique et technique du film ou de ses implications historiques et humaines Nous avons propos aux l ves et enseignants une journ e consacr e au film et au cin ma d animation au Studio des Ursulines Paris 6 ainsi que des rencontres avec d anciens l ves de l ENSAD cole national sup rieur des arts d coratifs ainsi que la visite de l exposition con ue par Marjane Satrapi et Vincent Paronnaud l occasion de la sortie de leur dernier film Poulet aux prunes La Ferme du Buisson dans la ca
111. essentiellement Mais nous serions ravis d tre sollicit s pour une ou deux autres projections propos es par le cin ma Le partenariat s est un peu d velopp au cours de cette ann e Les coll gues des Sciences conomiques histoire et langues sont demandeurs de projections de films du moment utilisables dans leurs progressions Cela reste informel la demande malgr une demande forte de notre part d un partenariat plus r gulier dans sa forme La question du co t est importante au lyc e Les l ves concern s ont pu assister d autres projections avec des d bats D sormais nous aimerions mettre en place des ateliers pratiques avec cet tablissement Obstacles et difficult s Si la grande majorit des enseignants qui ont r pondu la question pr sentent le partenariat de fa on positive et constructive une trentaine signale cependant des dysfonctionnements ou des insuffisances dans la mise en uvre du dispositif avec la salle partenaire Il ne s agit bien entendu que de points de vue mais ces derniers peuvent tre utiles la coordination r gionale pour faire le point entre les salles et les tablissements ou les enseignants concern s et trouver d ventuelles solutions aux probl mes pos s Ajoutons par ailleurs que la coordination est soucieuse d apporter des r ponses tout au long de l ann e aux questions soulev es Enfin il est noter que des avis diam tralement oppos s peuvent
112. estionner l volution de la programmation jeune public qui correspond parfaitement nos objectifs au sein du dispositif Lyc ens 65 et apprentis au cin ma en tant que r seau de salles francilien La pr sence dans les salles de jurys constitu s d l ves de primaires et de coll giens a g n r des changes et des niveaux de lectures enrichis par les diff rences d ge et de perceptions qui en d coulent e 1 journ e organis e e 2 tablissements 2 classes Term pro du Lyc e Adolphe Ch rioux Vitry sur Seine 94 2 du Lyc e Marcelin Berthelot Saint Maur des Foss s 94 e 2 partenaires Les 3 Robespierre Vitry sur Seine 94 l association Cin ma Public e 4 intervenants ou r alisateurs associ s Camille Mar chal D l gu e g n rale du festival Christine Repond et H lier Cisterne r alisateurs Claudine Le Pallec Marrand missionn e par le festival T moignages d l ves J ai bien aim cette journ e cela nous a ouvert l esprit et nous a permis d approfondir nos connaissances sur le monde cin matographique Le fait que des r alisateurs soient pr sents pour nous expliquer certaines sc nes et m thodes de tournage cela nous a beaucoup apport J esp re que d autres journ es comme celle l pourront avoir lieu Jai beaucoup aim cette journ e l organisation tait parfaite De plus les interventions des r alisateurs taient enrichissantes Elles nous ont
113. eur sa d marche ses intentions la complexit de ses personnages D une mani re g n rale certains l ves auront peut tre gard de cette formation l id e qu il existe tout un monde derri re chaque sc ne de film le monde du r alisateur Pour y acc der il fallait d abord faire silence et accepter de se laisser guider par l auteur de ces images 122
114. exit des situations avec une conomie de dialogue stup fiante Notez au passage le premier plan du film cet insert sur le nerf de la guerre sur le poison de la soci t pour les Dardenne le film vient de commencer et la cam ra cadre l arme du crime au plus pr s les raisons de l horreur et de toutes les abjections Terminons par les ellipses que j explique car les l ves ne savent pas toujours ce que c est Elles sont ici la hache on a rarement vu un film qui utilisait l ellipse avec une telle violence les l ves seront parfois surpris mais cette mani re de raconter l histoire en vacuant les points forts par l ellipse est on l a vu la touche des Dardenne la fa on dont ils construisent des personnages au r alisme criant tout en les entourant d un myst re beau et po tique C est parce que l on court apr s eux apr s leurs d sirs et leurs motivations que l on chappe l identification manich enne ou la froideur clinique Mur e dans son silence Lorna aura toujours sur nous un temps d avance un secret que l on cherche comprendre un myst re venu d une humanit perdue un cri touff par un monde sourd aux souffrances Son choix final ne se comprend alors que comme la derni re solution d humanit dans un monde d shumanis Le silence de Lorna est un film fort un film coup de poing et il faut souvent contracter les abdominaux pour aller au bout de ce calvaire mais on en
115. fait chos celle des mille et une nuits l art de raconter des histoires devient le pendant oriental de celui de se souvenir Et le processus narratif du film puise autant dans la confession que dans le conte Chacun des personnages raconte alors une histoire le p re celle du shah d Iran la grand m re celle de l oncle l oncle celle du communisme le r gime celle des martyrs Marjane celle de lamour Grandir c est rencontrer les affaires de la cit la politique prouver ces histoires au sceau de la r alit faire la part entre l id ologie et les r ves le vrai et le faux les d voiler l un comme l autre pour se lib rer du traumatisme de la v rit comme de la morbidit des mensonges On retrouve ce dialogue entre Orient et Occident dans le m lange des m lodies de la musique originale De m me les processus gigognes de narration sont soulign s par les rapports mis en place entre la voix off et le son de la sc ne l une commentant l autre ou inversement quand le son d raille quand la musique se fait commentaire etc Je faisais souvent remarquer que face des films d animation comme des films bourr s effets sp ciaux il tait toujours int ressant de pr ter une attention accrue la bande son Techniquement il n y a pas de son direct tout est refait en studio et les diff rentes strates sonores sont compl tement d termin es Dans le cas de Persepolis n h sitez donc pas fermer les yeux par mo
116. fera attention au dossier scolaire au g teau d anniversaire l opposition musique classique qui s crit et volue et musique rock qui ne s crit pas et s improvise sur un rythme r p titif Et bien s r cette sc ne au d but du film dans le motel sorte de jeu des sept familles o l crit s oppose l image la l gende la photo le lu au dit l identit l apparence Galeries de portraits et de reflets de postiches et de faux semblants o l on ne sait plus dans quelle famille on doit demander le p re celle des dangereux terroristes celle d une famille mod le de la middle classe am ricaine ou finalement celle d un p re perdu dans la logique de ses choix politiques et lanc dans une fuite en avant incontr lable Si la crise identitaire du p re est l occasion d une cuite celle du fils est beaucoup plus tragique et pour cause puisqu elle r sonne avec une autre que chacun conna t la crise d adolescence Aux turbulences hormonales auxquelles le jeune gar on est confront s ajoute donc les incertitudes de son identit il ne sait plus qui il est Il n a plus de nom crire sous sa photo ou plut t trop de noms et autant de mensonges qui tel un n ud coulant se resserrent jusqu l touffement C est l que Lumet enfonce doucement le clou qu il prend la gorge son spectateur qu il nous fait sentir au fond de chacun de nous ce qu est un roman familial sans avoir recours un m
117. go ts la fr quentation les genres en r gle g n rale films d action ou d horreur et plut t blockbusters les pratiques beaucoup de streaming ou du DVD Certains films et les clairages apport s am nent les l ves voir en dehors de l tablissement d autres films du m me r alisateur ou avec un des com diens des uvres du dispositif Lyc ens et apprentis au cin ma Les projections et les s ances en classe ont permis de questionner les go ts et les habitudes des l ves Par exemple ils semblent tous d tester les com dies musicales et Les demoiselles de Rochefort en particulier Le parcours Filmer la jeunesse a permis de pousser plus loin cette r flexion en faisant appel aux films qu ils vont voir au cin ma comme American Pie Bien s r Les l ves aiment voir des films d action o a va vite o il y a du suspens Le dernier film qu ils ont vu pour la plupart et qu ils ont ador est Avengers Mais beaucoup reconnaissent voir des films non au cin ma mais sur internet car c est gratuit Les l ves ont t majoritairement satisfaits de participer ce dispositif car cela leur a permis de voir et de r fl chir des films qu ils n auraient sinon jamais vus Quant au Pigeon la ma trise par certains l ves des codes des films de gangster am ricains leur a permis d anticiper sur le d nouement du film qu ils ont lu tr s facilement sur le mode parodique Souvent les films
118. grande connaissance du cin ma des fr res Dardenne et une compr hension des enjeux de la transmission aux l ves de ce cin ma impr gn par la r alit la moins spectaculaire Les films vus e Le gamin au v lo e Le Home Cin ma des Fr res Dardenne e L enfant e La promesse e 1 le on de cin ma du r alisateur Luc Dardenne e 7 tablissements 8 classes Lyc e Paul uard de St Denis 93 Lyc e Auguste Blanqui de St Ouen 93 CFA de Bobigny 93 Lyc e Jean Jaur s de Montreuil 93 Lyc e Montalembert de Nogent sur Marne 94 Lyc e milie du Chatel t de Serris 77 Lyc e Simone Signoret de Vaux le Penil 77 e 4films e salle de cin ma partenaire L Espace 1789 de Saint Ouen 93 e Intervenants associ s Le r alisateur Luc Dardenne Elise Domenach mod ratrice enseignante de cin ma l cole normale sup rieure de Lyon F 4 12 journ es cin matographiques dionysiennes Est ce ainsi que les hommes vivent Le on de cin ma de Fernando E Solanas du 1 au 7 f vrier 2012 au cin ma l cran St Denis 93 R volutions tait le th me de cette douzi me dition du festival Est ce ainsi que les hommes vivent Une r trospective des films de Fernando E Solanas y tait programm e avec notamment le film in dit Oro Impuro 1 partie de Tierra Sublevada pr sent aux l ves et au tout public 64 Trois classes ont eu la chance d assister la le on de cin ma du cin aste
119. i me film c tait le m me principe que Persepolis sauf qu on ne nous a pas donn la fiche avant la projection Apr s la projection on devait chercher quel genre appartenait le film et on a vu aussi des extraits d autres films Enfin pour le dernier film nous n avons rien analys d abord les secondes 7 taient en sortie scolaire et ils n ont pas pu voir le film et puis surtout il y a eu un mardi f ri et il fallait tout de suite choisir le film pour la soir e d bat Donc on n a pas eu le temps de le faire mais on a bien aim ce film il tait assez dr le 2 la pr sentation de la salle Art amp Essai et les tudes de cin ma Mardi 31 janvier nous avons re u au lyc e deux personnes du cin ma le directeur et la programmatrice jeune public ainsi que la responsable de Lyc ens et apprentis au cin ma 86 C tait tr s int ressant de comparer la programmation des Yeux d Elsa et l UGC du SQY On s est dit que c tait bien qu un petit cin ma comme les Yeux d Elsa continue d exister m me si nous on va plut t dans les grands cin mas comme celui du SQY 3 la programmation D abord il a fallu r diger deux petits textes pour mettre dans les programmes de cin ma mais ce n tait pas facile parce qu on avait pas encore choisi le film et puis d s qu il faut crire il y en a beaucoup qui se d filent Et on a commenc faire des affiches pour pr venir les visiteurs la journ e Portes ouvertes du lyc e Mard
120. i 15 mai madame Le Pallec Marand est venue nous aider choisir le film qu on programmerait notre soir e On en avait d j discut avec nos professeurs et on h sitait pas mal entre bout de course et Les demoiselles de Rochefort On pensait que Persepolis il valait mieux viter parce qu il y avait deux classes de coll ge qui avaient travaill longtemps dessus et on se disait qu ils ne se d placeraient pas pour voir un film qu ils connaissaient bien D abord on a essay de classer les films d apr s leurs genres et puis on a mis de c t Le pigeon puisque certains ne l avaient pas vu On a parl de certaines sc nes comme le cygne en mie de pain ou le moment o Dany entre chez le professeur de musique Certains d fendaient Les demoiselles de Rochefort et d autres n aimaient pas du tout D autres d fendaient beaucoup Persepolis parce qu il n y avait pas de sous titres alors que pour bout de course il fallait savoir lire Finalement au premier tour du vote c est bout de course qui est arriv en t te mais on a fait un deuxi me tour entre A bout de course et Persepolis et c est ce dernier qui a gagn 4 la pr paration de la soir e Nos professeurs nous ont r parti en groupes on n avait qu une s ance pour tout pr parer et on n a pas eu le temps de toujours choisir avec qui on allait travailler dans le groupe ce qui tait un peu dommage Il y en a qui s occupait de choses mat rielles comme le buffet ou la compositio
121. i que la charte d engagement Lyc ens et apprentis au cin ma Le site de l Association des cin mas de recherche d le de France www acrif org Le site est con u comme un outil d action culturelle d cloisonnant les publics et les pratiques Nous avons d velopp les ressources du site notamment avec Les sons de l Acrif traces sonores des ateliers organis s avec des r alisateurs au fil de l actualit de sortie des films ou des formations mises en place dans le cadre de Lyc ens et apprentis au cin ma Ces images sonores viennent compl ter les courtes s quences film es 2p ans2 qui donnent l occasion des r alisateurs de d tailler leur travail Les enseignants y disposent de quatre formulaires en ligne pour leurs demandes d intervention en classe de parcours de cin ma de classes festival ou d atelier de pratique Ces nouvelles modalit s automatisent l enregistrement et la transmission des informations n cessaires l organisation logistique de l accompagnement culturel 16 Nos partenaires enseignants et personnels de l ducation nationale quipes des salles de cin ma disposent avec le site de l ACRIF consacr Lyc ens et apprentis au cin ma des informations relatives aux modalit s d inscription du programme d taill de l ann e en cours des propositions de formation de la pr sentation exhaustive des propositions d accompagnement culturel et du compte rendu de celles qui se sont d j
122. iasm les l ves encore plus peut tre que les ann es pr c dentes Une mention sp ciale pour bout de course de Lumet qu ils ont litt ralement ador Nous avons travaill comme l accoutum e c est dire aucune information donn e avant le film r actions spontan es en sortant de la s ance rumination jusqu la semaine suivante discussion en classe informelle partir de laquelle je b tis le cours et introduis aussi des informations plus concr tes poque courant uvres en lien avec le film etc Ensuite visionnage de s quences s lectionn es et analyse en commun Cela dure environ deux heures Je propose ensuite des th mes ou des s quences analyser chez eux et des volontaires s en chargent seuls ou en groupes Les trois films s lectionn s avaient en commun l exil sous toutes ses formes nous avons tabli des parall les surtout entre Persepolis et Bout de course les personnages d adolescents ayant plus touch et inspir les l ves Les cahiers propos s pour le professeur sont tr s utiles ils donnent des pistes et des informations claires et ouvrent la voie une grande vari t d exercices possibles Ce Dispositif est en tout cas une r ussite absolue et les l ves fr quentent assid ment les salles du quartier latin Merci beaucoup propos de leur participation au dispositif Lyc ens et apprentis au cin ma Depuis la seconde j ai vu tous les films propos s par le
123. ice c 77255 Brie Comte Robert Cin ma Jean Gabin All e des rencontres Champagne sur Seine 22 avenue de la R sistance Chelles Cin ma Ermitage 6 rue de France Fontainebleau La Ferme du Buisson Noisiel Sc ne Nationale de Marne la Vall e Marne la Vall e Cin ma Majestic 11 place Henri IV Meaux Cin ma Les Vari t s 20 bd Chamblain Melun Cin ma Le Concorde 3 bis rue Maurice Thorez Mitry Mory Cin ma La Bergerie Mairie de Nangis 77370 Nangis 9 place Bezout 77140 Nemours Cin ma Apollo 62 avenue de la R publique 77340 Pontault Combault Mairie de Roissy en Brie 77680 Roissy en Brie Espace Pr vert Le Miroir d Eau 77176 Savigny le Temple Espace commercial du Br au 77130 Varennes sur Seine La Ferme des Jeux Rue Ambroise Pr 77000 Vaux le P nil Cin ma Le Studio 2 rue Edouard Poisson 93300 Aubervilliers Espace Jacques Pr vert 134 rue Anatole France 93600 Aulnay sous Bois Le Cinoche 6 rue Hoche Bagnolet Magic Cin ma Centre commercial Bobigny 2 Bobigny Cin ma Andr Malraux H tel de Ville Bondy Espace cin Direction des affaires culturelles 93806 Epinay sur Seine Cin ma Th tre Andr Malraux 1 bis rue Guillemeteau 93220 Gagny Cin ma L Etoile 1 all e du Progr s 93120 La Courneuve Cin ma Municipal Louis Daquin 76 rue Victor Hugo 93150 Le Blanc Mesnil Th tre du Garde chasse 181 Bis Rue de Paris 93260 Les Lilas Cin ma Yves Montand 36 rue Eug ne Mass 93190 Livry Gargan Cin ma Georges M li s 51 63 rue
124. image propose chaque ann e une riche programmation de films d animation r trospectives et animation contemporaine dans une vingtaine de cin mas du d partement Le cin ma d animation permet d aborder de fa on la fois r veuse et pragmatique le monde des images Le festival invite d couvrir des uvres d une grande diversit des sc narios de tous les possibles des techniques propres chaque auteur dessin volume papier mais aussi grattage sur pellicule ordinateur pl tre Image par Image continue de mettre en lumi re le travail men par le collectif des producteurs de cin ma d animation en particulier sur le court m trage avec cette ann e un focus sur le producteur Autour de minuit Le festival a men une r flexion sur le documentaire anim r v l au public par Valse avec Bashir ou Persepolis et aussi tr s pr sent dans de nombreux court m trages port s par des auteurs la rencontre du r el Dans le cadre du dispositif quatre classes de seconde et premi re de deux lyc es de l acad mie de Versailles se sont d plac es au festival Pr alablement leur venue au festival les l ves avaient b n fici d une intervention d Alexis Hunot en classe sur l histoire du cin ma d animation afin d avoir quelques rep res historiques et esth tiques de sa cr ation nos jours L immersion dans le Festival lors de la journ e du 16 f vrier leur a permis de d couvrir une s lection de films d animatio
125. ionale et nos diff rents partenaires salles de cin ma intervenants professionnels partenaires institutionnels de trouver tout au long de l ann e scolaire l ensemble des l ments n cessaires au bon d roulement de l op ration Au fil des ans l association s est attach e compl ter ce travail en l enrichissant de contenus plus particuli rement p dagogiques permettant d accompagner les enseignants et les l ves dans leurs multiples explorations cin matographiques Le site propose e la programmation des films de l ann e avec la fiche technique et une pr sentation d taill e de chaque film e la liste des cin mas parisiens participant au dispositif et leurs coordonn es e le t l chargement de la brochure de pr sentation du dispositif la fiche de candidature pour les lyc ens et les CFA et la circulaire du rectorat de Paris e le programme d taill de chaque session de formation l enregistrement sonore de chaque formation voire leur retranscription pour ceux qui n ont pu assister ces journ es sous forme de transcriptions t l chargeables e une bibliographie s lective et des ressources p dagogiques sont propos es pour chaque film articles ouvrages extraits de film analyses liens sur diff rents sites internet s quences vid os et enregistrements sonores en compl ment des documents du CNC les salles de cin ma peuvent galement t l charger la fiche d inscription au dispositif ains
126. iques le site les formulaires en ligne nous permettront l avenir de moderniser la logistique du dispositif en particulier pour tout ce qui rel ve des relations avec les salles de cin ma et avec les distributeurs 81 T MOIGNAGES 2011 2012 Ces r cits nous parviennent en cours ou en fin d ann e ils disent la vie quotidienne du dispositif avec ses bonnes ou mauvaise surprises ses moments de joies et de d couverte Festival C t court La sortie que j ai effectu e avec ma classe a vraiment t b n fique pour moi j ai d couvert le cin ma sous un angle que je ne connaissais pas Apr s tout des courts m trages on n en voit pas beaucoup la t l vision part peut tre tard le soir J ai absolument ador tous les films qui ont t projet s ils taient tous tr s diff rents et je pense que la s lection tait id ale pour se faire une id e des diff rents types de courts m trages qu on puisse voir J ai appris pas mal de choses et surtout regarder un film avec un autre regard sans chercher tout comprendre tout codifier peut tre faut il savoir se laisser porter une interpr tation plus libre des choses Les diff rentes rencontres avec les acteurs les r alisateurs de certains films taient passionnants j ai personnellement pr f r celle avec Jean S bastien Chauvin Pour finir j ai tellement appr ci cette journ e que je compte retourner au festival avec plusieurs
127. ires du cin ma en m me temps que celle des enseignants pour pr parer la projection pour que ce soit plus compr hensible par les l ves 117 La pratique du cin ma des l ves Question 3 Les l ves ont souvent une pratique du cin ma qui leur est propre Leur participation Lyc ens et apprentis au cin ma a t elle t l occasion d changes avec vos l ves sur ces pratiques leurs choix leurs go ts cin matographiques avez vous des exemples pr cis nous communiquer Un tiers des r ponses au questionnaire pr cise que les enseignants ont chang avec leurs l ves propos des pratiques et des go ts de ces derniers et la plupart parle plut t de discussions informelles l occasion de telle ou telle projection Certaines r ponses donnent des exemples pr cis Il est toutefois malais de r pondre ce type de question lorsque des enqu tes ou des discussions n ont pas t mises en place pr alablement C est ce qu expriment notamment ces remarques Bien que j en aie l occasion parl avec eux pour ne pas l avoir not sur l instant je ne saurais vous dire pr cis ment quels films ils vont voir Je serai plus attentive pour vous renseigner sur ce point l ann e prochaine Non nous n avons pas beaucoup parl des pratiques du cin ma chez les jeunes Le cin ma est un art que les l ves connaissent appr cient et pratiquent de mani re tr s r guli re Sans surprise
128. ironnement Le jury francilien tait pr sid cette ann e par la com dienne Sonia Rolland Ce fut l occasion pour ce jeune jury de 6 lyc ens et apprentis de d couvrir la diversit de la jeune cr ation sous toutes ses formes fiction animation documentaire et 71 exp rimental L occasion galement de s essayer la critique de d fendre le travail des auteurs de se positionner sur chaque film d changer avec pour but de d cerner le plus au meilleur court m trage de la s lection Le jury a d cern lors de la c r monie de cl ture le prix Lyc ens et Apprentis au film Casus Belli de Yorgos Zois Gr ce France 2010 11 11 ainsi que deux mentions sp ciales aux films d animation Viagem A Cabo Verde de Jos Miguel Ribeiro Portugal 2010 17 et La Nuit de lours d Alexis Fradier Pascal Giraud et Julien Regnard Belgique 2010 7 47 Les films sont visibles en ligne e Casus Belli http www iledefrance fr fife english 2012 program casus belli agl e Viagem A Cabo Verde http www iledefrance fr festival film environnement programmation 2012 viagem a cabo verde e La Nuit de lours http www iledefrance fr festival film environnement programmation 2012 la nuit de lours e 6 lyc ens ou apprentis issus d tablissements des 3 acad mies e Salle partenaire Cin ma des Cin astes Paris 17 e Pr sidente du jury lyc ens et apprentis l actrice Sonia Rolland F 11
129. ival Lise Lef vre et Julie Garnier responsables des actions culturelles au festival sont all es la rencontre des l ves dans leur tablissement scolaire afin de leur pr senter le court m trage dans ses dimensions historique conomique et esth tique A l issue de cette s ance elles ont distribu le sc nario du film Et ils gravirent la montagne de Jean S bastien Chauvin prim au festival en 2011 Les l ves se sont engag s le lire avant la projection du film et la rencontre avec le r alisateur au Cin 74 104 Les l ves ont galement assist des s ances de la comp tition programmes s lectionn s en amont par la coordination en accord avec l quipe du festival Il faut souligner l int r t de l exercice propos de lecture d un sc nario pr alablement la d couverte du film correspondant II permet aux l ves de comparer leur propre version au film et ce faisant de s approprier cet trange exercice que repr sente la mise en sc ne de comprendre du fait de la d couverte du film et de la rencontre avec l auteur les contraintes et les potentialit s d un tournage et d une production Le d l gu g n ral du festival Jacky Evrard a accueilli en d but de journ e les participants et pr sent le travail de son quipe Il a galement d crit assez intimement son rapport au cin ma en tant que programmateur son volution au fil du temps La projection de Et ils gravirent la montagne a
130. j ai pu entendre que les l ves s taient ennuy s qu ils trouvaient qu il y avait trop de musique et de parties chant es que les danseurs taient mauvais qu ils auraient aim davantage d histoire et notamment savoir ce qui allait se passer la fin entre les deux amoureux les plus importants du film le personnage jou par Catherine Deneuve et celui de Maxence Lors des interventions en classe leur sentiment s est retourn probablement parce que j ai insist sur la simplicit l pure et la lenteur des chor graphies ainsi que sur la difficult technique de leur interpr tation les s quences o c est le montage qui anime des corps qui ne savent pas danser et n ont pas de souplesse la chanson des deux s urs jumelles notamment Nous avons pu comparer le film des com dies musicales que les l ves connaissaient notamment des films de Bollywood et Grease Le c t fleur bleue et sentimentaliste reproch au film lors de sa sortie n a pas t d jug si les filles se sont montr es pr tes se laisser convaincre par le pastel des d cors et le romantisme un peu d suet de ces histoires d amour de province les gar ons ont en grande majorit t moign de leur malaise voire de leur circonspection face une telle esth tique Persepolis L animation est un domaine que les l ves connaissent assez bien et qu ils appr cient Mais un film d animation aussi politique po tique et in
131. l ves sont tr s largement enthousiastes enseignants comme l ves ont trouv la s lection clectique et ont appr ci le fait de pouvoir d couvrir des films anciens et contemporains lls ont tous appr ci la diversit des genres et des styles bout de course de Sidney Lumet Maijoritairement choisi par les enseignants le film de Sidney Lumet a t de m me pl biscit par les l ves Le film a r ussi rendre sensibles des questions qui au del du particularisme de cette famille clandestine touchent tous les parents et adolescents le n cessaire et d chirant loignement des trajectoires le fond d irr m diable que contiennent les choix bout de course a permis d aborder avec 24 Sidney Lumet un r alisateur prolixe dont les films parfois tr s connus ont paradoxalement pu faire de l ombre son auteur T moignages d l ves J ai ador j ai beaucoup appr ci le message que ce film faisait passer sur les fugitifs C est le film que j ai pr f r parce que l atmosph re qu il d gage m a touch jusqu au bout bout de course un film passionnant qui raconte une histoire forte Ce film m a beaucoup mu L histoire d une famille qui fuit le FBI qui les pourchasse La sc ne qui m a le plus touch e et peut tre m me que j en ai eu un petit pincement au c ur c est cette sc ne la fin du film Apr s que Danny ai dit au revoir Lorna la fille qu il aime et qu il a pr sent
132. l acad mie de VERSAILLES 2011 2012 AT cole Rambam Epinay sous S nart 2 4 72 34 77 78 65 76 105 140 72 58 115 87 56 101 75 82 70 72 83 95 104 30 146 100 24 59 104 42 111 36 104 88 71 124 121 57 105 101 92 106 63 70 16 65 105 98 ANNEXE 1 LYC ES ET CFA INSCRITS EN 2011 2012 suite LYC ES ET CENTRES DE FORMATION DES APPRENTIS de l acad mie de VERSAILLES 2011 2012 ETABLISSEMENT LYCEE OU CFA nbre de classes nbre d enseigts Lyc h teau des Coudraies Etiolles 88 Lyc e Charles Baudelaire 5 Lyc e du Parc des Loges Lyc e Notre Dame de Sion Lyc e Galil e Cergy Pontoise nel Louis Girard e H telier C 7 6 4 S 5 2 4 3 1 1 1 1 99 ANNEXE 1 LYC ES ET CFA INSCRITS EN 2011 2012 suite LYC ES ET CENTRES DE FORMATION DES APPRENTIS de l acad mie de VERSAILLES 2011 2012 FA en mouvement Lyc e Alexandre Dumas Lyc e Santos Dumont Lyc e Mansart Lyc e Jean Baptiste Poquelin Lyc e L onard de Vinci Institut Notre Dame Lyc e Saint Erembert IFFA Vente et Tourisme P le Industrie 10 1 Lyc e Saint Fran ois d Assise Lyc e Baudelaire Lyc e les sept Mares Lyc e Marie Laurencin Lyc e Rabelais Lyc e professionnel Saint Philippe Lyc e La Source Lyc e Les C tes de Villebon LYC E ROULLEAU Lyc e Rosa Parks de Montgeron EREA Jean Isoard Lyc e Descartes Lyc e Emilie de Breteuil Lyc e Saint Fran ois d Assise Lyc e Turgot Lyc
133. le s ance pour l ensemble des classes dun m me tablissement qu il s agisse d un lyc e ou d un CFA et comme nous le constatons de plus en plus chaque ann e l organisation se fait d sormais plus en fonction des classes que des tablissements Pour certains tablissements ayant peu d l ves inscrits il est n cessaire de les associer d autres tablissements ce qui rend la t che plus complexe m me jour m me quartier et m me film l ments et difficult s prendre en compte e La logistique demande un fort investissement pas toujours compatible avec les emplois du temps tr s charg s des enseignants et des l ves Les classes n ont pas le m me emploi du temps les enseignants tentent absolument de limiter la suppression de cours de coll gues et demandent obligatoirement la programmation des s ances dans le strict respect de leurs heures de cours e Les m mes classes d un tablissement sont donc r parties sur plusieurs s ances de plus les chefs d tablissement ne souhaitent pas que plusieurs classes sortent en m me temps ce qui complique consid rablement l laboration des calendriers l exigence est de plus en plus affirm e par les tablissements scolaires de ne surtout pas perturber les cours e La difficult trouver des heures disponibles le probl me des accompagnateurs les difficult s convaincre coll gues et chefs d tablissements e Les p riodes de stages pour les lyc es professi
134. lgr leur qualit certaine Je trouve que cette organisation permet de voir des films que l on ne serait jamais all voir seul C est tr s int ressant enrichissant instructif D couvrir des films que l on a jamais vu ou m me les red couvrir ayant d j vu Persepolis j ai d autant plus appr ci Ce film est simplement g nial C est une tr s bonne exp rience 89 CONCLUSION Pour sa dixi me ann e d existence en le de France le dispositif a inaugur un quatri me march Lyc ens et apprentis au cin ma Celui ci s inscrit dans une d cennie de progression r guli re tant qualitative que quantitative Nous pouvons nous r jouir de ce dynamisme qui repose sur l engagement de tous les acteurs de l op ration La diversit et la richesse des propositions d accompagnement culturel que nous sommes en mesure d apporter aux l ves repr sentent un gage de r ussite Le succ s du dispositif a d ailleurs n cessit une r gulation des inscriptions mise en place pour la deuxi me ann e par la coordination en troite relation avec les rectorats cette d marche en limitant le nombre de classes inscrites par tablissement nous a notamment permis d ajuster ce nombre de classes aux termes du march Il n a certes pas t possible d accueillir toutes les classes qui souhaitaient s inscrire loin s en faut mais nous avons chaque fois tenu le plus grand compte tablissement par tablissement des situati
135. lic des cin mas des acad mies de Cr teil et Versailles 10 11 et 12 octobre 2011 projection de chacun des films de la programmation et premi re session de formation destin e aux enseignants de l acad mie de Paris et aux formateurs des CFA parisiens au cin ma Le Balzac Paris 8 Du 10 au 14 octobre 2011 visite de plusieurs classes l exposition consacr e au passage du 9 au 7 art con ue par Marjane Satrapi La Ferme du Buisson dans le cadre du festival Temps d images 13 octobre 2011 d but des projections pour les l ves de l acad mie de Paris 13 14 17 18 octobre et 7 8 novembre 2011 formation destin e aux professeurs de l acad mie de Cr teil aux formateurs et programmateurs jeune public dans les cin mas Le M li s Montreuil 93 et Jean Vilar Arcueil 94 20 21 octobre 17 18 et 21 22 novembre 2011 formation destin e aux professeurs de l acad mie de Versailles aux formateurs et aux et programmateurs jeune public dans les cin mas Le M li s Montreuil 93 et Jean Vilar Arcueil 94 18 novembre 2011 d but des projections aupr s des l ves des acad mies de Cr teil et Versailles 26 et 27 janvier 2012 deuxi me session de formation autour du cin ma documentaire Dans le r el la fiction destin e aux enseignants de l acad mie de Paris et aux formateurs des CFA parisiens au cin ma Le Balzac Paris 8 13 et 14 f vrier 2012 formations th matiques Filmer l Am rique pour
136. m en proposant leurs l ves quelle que soit leur discipline de nombreuses approches sur l autobiographie l exil le cin ma d animation la bande dessin e Plusieurs pr cisent galement que certains l ves avaient d j vu le film mais l avaient mal compris et ont t beaucoup plus mus cette fois T moignages d enseignants Les l ves ont particuli rement appr ci Persepolis plusieurs avaient vu le film en DVD ou la t l vision mais ont trouv le film beaucoup plus prenant au cin ma Les remarques des l ves ont t vives le film n est pas neutre ils ont t bouscul s et j en suis ravie IIS ont aussi beaucoup ri Le retour en classe s est fait de fa on tr s libre l oral Nous avons deux jeunes filles qui se voilent volontairement la sortie du lyc e l change gr ce au film a donc pu enrichir les connaissances de chacun quant ce sujet si br lant en France et quant l histoire d une religion dans un pays et dans un autre Le film leur a beaucoup plu m me s il les a parfois choqu s la repr sentation de Dieu interdite dans la religion musulmane n est vraiment pas pass e Le d bat culturel a pu donc tre tr s vivant et je pense que le film et notre discussion ensuite a pu nourrir leur r flexion L ouverture culturelle qu a pu apporter le visionnage de ces 3 films fera parti des petites r ussites de cette ann e scolaire pour la classe que j ai inscrite au dispositif
137. ments le cin ma est aussi sonore vous d couvrirez le travail des auteurs sur le bruitage le mixage et r alisme des voix et du langage souvent cru Le choix d une filiation r elle Catherine Deneuve et Chiara Mastroianni m re et fille ou cin philique Danielle Darrieux grand m re des Demoiselles de Rochefort dans le casting des voix par exemple est typique de ce soucis de r alisme sonore C est d ailleurs cette m me volont de v rit dans l expressivit qui a pouss les auteurs enregistrer les voix avant de faire les images et dessiner les expressions des personnages selon les intonations Satrapi pr ne un dialogue entre les cultures et nourrit son film de dialectiques pass pr sent histoire individuelle collective politique religion qui aboutissent finalement une cartographie intime de Marjane petite fille femme auteur o s y lisent autant les gouffres de la d pression que les cimes de la cr ation Ode au dialogue donc et la tol rance le film ne s en prend jamais directement la religion mais ceux qui l utilisent pour asseoir leur pouvoir opprimer les femmes diminuer les droits humilier emprisonner ou tuer Suite ce film Marjane Satrapi n est jamais retourn e en Iran o elle est encore persona non grata et on ne pourra qu tre touch par l amour qu elle porte son pays premi re victime de l intol rance du pouvoir religieux Interventions en classe Cha
138. mplication des coordinateurs dans le d roulement du projet Un enseignant coordinateur se charge de faire le lien entre l ACRIF le cin ma partenaire et les enseignants qui participent au dispositif Le choix des films se fait de mani re coll giale et les enseignants d cident en fonction du niveau de leurs classes des points des programmes abord s d inscrire ou non leurs classes 109 L organisation avec l enseignante coordinatrice se passe tr s bien depuis plusieurs ann es Aussi bien pour le choix des films que pour les souhaits des dates de projection avec les l ves la concertation est importante et la coh sion de notre quipe permet de r soudre les difficult s qui existent parfois Les enseignants s occupent totalement du d roulement p dagogique du projet Je m occupe de leur transmettre vos informations d organiser les sorties au cin ma ainsi que les interventions en fonction du choix des professeurs Planification des s ances de projection et des interventions Cette t che est mentionn e dans la plupart des r ponses et suppose une concertation au sein des quipes p dagogiques une relation suivie avec les responsables de salle et la coordination r gionale un lien avec l administration des tablissements qui d livre les autorisations de sortie Je contacte l ACRIF pour conna tre et pr voir les interventions Mes coll gues me font part ou pas de leurs souhaits d intervention ou
139. ms le dialogue engag propos de ceux ci avec Natacha Juniot et Thomas Salvador entre autres donnent tout son int r t au projet la sortie de cette derni re s ance des l ves se sont imm diatement pris au jeu de filmer tout ce qui leur venait par la t te Ce que l atelier leur a apport c est il me semble un autre regard sur le cin ma notamment sur la part d exp rimentation qu il permet parfois lls ont appris s interroger peut tre un peu trop parfois sur la valeur des plans L atelier a permis des l ves moins scolaires de r v ler leur sensibilit ce que nous avons pu constater dans toutes les classes qui participaient l atelier cette ann e Il reste savoir plus exactement ce que les l ves en auront pens personnellement avec quelque temps de recul Certains se sont d j exprim s ce sujet Jai norm ment pris de plaisir couter le r alisateur et tourner le court m trage car c est un moment o j ai pu tre cr atif et sensible l art de plus nous partions tous avec le m me niveau je ne me sentais donc pas inf rieur aux autres dans cette discipline j aimerais donc peut tre poursuivre des tudes de cin ma les prochaines ann es C 5 Ateliers Le pigeon travers le m tier de com dien avec Abel Jafri L objectif tait de susciter en amont de la projection du film Le pigeon la curiosit des l ves L exp rience d Abel Jafri com dien confirm qui
140. n cessaire d en laborer une interpr tation il semble important que ces s ances restent au plus pr s des enjeux de ce film Ce retour cibl n exclut cependant pas un largissement du questionnement d autres uvres du m me r alisateur de la programmation Lyc ens et apprentis au cin ma en le de France de l ann e en cours ou ayant un rapport dramaturgique th matique formel avec le film abord Se retrouver face bout de course de Sidney Lumet Se retrouver face Les demoiselles de Rochefort de Jacques Demy Se retrouver face Persepolis de Marjane Satrapi et Vincent Paronnaud Se retrouver face Le pigeon de Mario Monicelli Se retrouver face Le silence de Lorna de Jean Pierre et Luc Dardenne T moignages d l ves Suite l intervention de Thomas Salvador j ai tout d abord appris beaucoup de choses sur le cin ma et surtout sur la fa on de filmer du metteur en sc ne Ensuite il nous a fait rentrer plus dans le d tail du film le choix du contraste le v lo jaune et le t shirt clair de Danny et de chaque c t le FBI en noir avec les lunettes de soleil et le talkie walkie dans une voiture noire Ou encore le choix de la musique au d but du film qui est une m lodie au piano par la suite nous d couvrirons que Danny consacre beaucoup de son temps jouer au piano et joue tr s bien Gr ce monsieur Salvador il est vrai que je regarde les films avec un
141. n contemporains 70 Programme de la journ e e 9h15 Projection de Ryan e 9h30 Pr sentation et discussion avec Isabelle Vanini et Antoine Lopez sur l mergence du documentaire anim importance de Ryan e 9h40 11h10 Proposition de classification typologique du documentaire anim par Antoine Lopez d l gu du festival international du court m trage de Clermont Ferrand e 11h20 11h40 Projection de 3 films de la programmation fran ais e 11h40 12h15 T moignage de sa pratique au Forum des Images par Isabelle Vanini documentaliste programmatrice e 12h15 13h00 Projection 3 films de la programmation fran aise e 14h 16h Pr sentation des films et rencontre avec Jonas Odell r alisateur su dois T moignages d l ves Le sujet tait le documentaire anim on en a donc vu beaucoup Pour la matin e mon pr f r tait Ryan Mais l apr s midi c tait au tour de Jonas Odell de prendre la parole et nous faire d couvrir ses uvres Ce sont des documentaires qui proviennent de v ritables t moignages Chaque documentaire est accompagn de la vraie voix de la personne qui a fait le t moignage Mon pr f r tait celui d une femme qui racontait comment elle tait tomb e amoureuse et avait partag sa vie avec un criminel Il tait tr s fort en motion La journ e s est finie avec des clips musicaux j ai donc bien aim aussi J ai largement pr f r l apr s midi Les t moignages sont da
142. n de la saison tr s certainement le cadre du basculement technologique d une majorit de salles vers le num rique ce titre la coordination participe aux travaux de l instance nationale de concertation encadr s par le CNC pour la pr paration la plus juste de cette volution L objectif est d anticiper les changements dans l int r t des l ves et des tablissements scolaires tout particuli rement dans le souci de pouvoir maintenir une grande diversit de films au sein de la liste nationale Une des questions propos es en fin d ann e scolaire aux enseignants pour l valuation du dispositif portait sur le partenariat avec leur salle de cin ma Cf ANNEXE 8 Acad mie de Paris Le nombre de salles de cin ma inscrites au dispositif est constant chaque ann e et en compte 36 L accueil des salles L accueil est indispensable la qualit et la pr paration d une s ance Les enseignants sont globalement satisfaits de l accueil dans les salles et des conditions de projection Ils souhaitent poursuivre leur partenariat en 2012 2013 avec la ou les salles qui les ont accueillies Les longues p riodes de stages ou d indisponibilit obligeant parfois les tablissements se d placer dans des salles qu ils ne connaissent pas leur permettent d appr cier de nouveaux lieux et de les faire galement d couvrir aux l ves Les salles parisiennes n ont pas de personnel d di au jeune public c est pourquoi l associa
143. n du flyer et d autres qui travaillaient par exemple sur le film d animation ou les personnages Il y avait aussi un groupe qui tait charg d imaginer les questions des spectateurs pour le d bat Le temps est pass tr s vite et on a juste eu le temps de tester quelques questions 5 la grande soir e de projection Le 7 juin au soir tous ceux qui avaient planch sur la soir e taient l il ne manquait rien beaucoup de g teaux etc Certains s taient mis sur leur 31 surtout certaines Mme Cochet Terrasson avait pr par un badge en forme de clap de cin ma c tait sympa on avait un micro et on a d cid de monter sur sc ne pour tre mieux vu du public quand on a pr sent le film Pour le d bat tout s est bien pass on ne savait pas r pondre toutes les questions mais bon on a r ussi parler d autres th mes quand on ne savait pas On est contents du projet cin ma et de l ann e de litt rature et soci t il y en a s rement qui ont moins aim mais comme ils ne donnent pas leur avis Sur la programmation C est une vraie chance selon moi de pouvoir montrer aux l ves des films qu ils n auraient jamais eu l envie ou l occasion de voir Pour eux le cin ma est avant tout un divertissement et non un moyen d acc der la culture ou des r f rences communes m me si il est vident que l on peut se divertir et se cultiver en m me temps Souvent les films propos s sont tr s tr s loin de leur
144. n sens de la critique cin matographique Les discussions avec les autres membres du Jury m ont permis de r pondre des questions auxquelles il m tait difficile de r pondre auparavant Pourquoi ce film m a plu Pourquoi celui ci plut t qu un autre Le visionnage des documentaires a galement t tr s fructueux sur deux points Ces documentaires m ont donn envie d en visionner davantage et de me rendre beaucoup plus au cin ma Is m ont galement fait d couvrir des in galit s dans monde Aujourd hui je me sens mieux inform e sur le respect ou non des droits de l homme Cette exp rience ma galement donn envie de participer d autres manifestations cin matographiques pour son apportant sur la plan personnel qu intellectuel L quipe du Festival ainsi que l quipe du Nouveau Latina m a permis de me sentir tr s vite laise et ainsi de m int grer facilement C est pourquoi le festival restera une riche exp rience Je fus tr s heureuse d avoir t s lectionn e et vous remercie une fois de plus R ception des films Il s agit de ma premi re participation Lyc ens et apprentis au cin ma et je suis vraiment enchant e Les films pr sent s sont tous tr s vari s et riches et ils ont permis un d but de questionnement chez les l ves De plus tous les intervenants 88 rencontr s sont extr mement int ressants Cette ann e encore la programmation a enthous
145. nce d un tiers l intervenant de surcro t venu sp cialement pour eux permet dans un premier temps de casser ce contexte peu favorable leur ouverture Il doit transformer leur m fiance leur d fiance parfois en attente en demande m me et r affirmer ce que devrait tre la premi re mais non exclusive motivation de cette sortie le plaisir d aller au cin ma Il est important que les l ves per oivent que cette s ance a bien lieu pour eux et non pas pour l cole Ces films leur sont destin s et cette projection est le signe de notre confiance en leur facult d passer ce qu ils consid rent ou ce que l on consid re comme leurs limites films anciens en noir et blanc muets ou pire encore tout cela la fois L intervenant doit amener les l ves non pas forc ment appr cier le film apr s tout cela demeure une affaire intime mais au moins accepter d aller sa rencontre Ce qui s pare leur culture de la n tre est trop souvent pr sent comme un ab me infranchissable Notamment pour contrer cette id e encore trop r pandue il s agira notamment d tablir quand cela est possible des passerelles entre le film propos et ceux qu ils connaissent th mes communs descendances et cousinages acteurs transversaux etc Ces rep res les impliquent et les ouvrent l coute des informations et pistes de lecture qui leur sont livr es Il n est en aucun cas question de leur dic
146. ne St Denis Avec une programmation de plus de 70 films Les Rencontres cin matographiques de la Seine Saint Denis ont offert une multitude de moments de rencontre un invit d honneur un cin aste red couvrir un parcours d acteur un parcours de cin phile des spectacles et cin conf rences en direction du jeune public des concerts des rencontres professionnelles Ont t l honneur et pr sents dans les 20 salles participantes Les fr res Dardenne Souleymane Ciss Hal Hartley Paul Vecchiali Alain Badiou et Kathy Sebbah Un parcours Jeune public autour d Arnaud Demuynck r alisateur et producteur et une programmation originale autour de Musique danse et f rie ont compl t ce programme La participation de Lyc ens et apprentis au cin ma s est traduite cette ann e par la venue de huit classes la le on de cin ma de Luc Dardenne le 21 novembre 2011 accueillie par L Espace 1789 St Ouen 93 La pr sence de Luc Dardenne s est r v l e d autant plus pr cieuse voire providentielle pour les l ves qu un de ses films est pr cis ment au programme cette ann e de Lyc ens et apprentis au cin ma en le de France De plus cette le on de cin ma s est mu e en journ e compl te riche d une programmation de quatre films Enfin la participation d lise Domenach qui a assur la formation l attention des enseignants de la p riph rie pour le film Le silence de Lorna a apport d une part sa
147. ns en 2011 2012 K E Lyc ens 5000 40000 35000 30000 25000 20000 15000 10000 105 ANNEXE 3 DONN ES NATIONALES DES COORDINATIONS R GIONALES LYC ENS ET APPRENTIS AU CIN MA SALLES DE CIN MA LYC ES ET CFA INSCRITS PAR R GION EN 2011 2012 Salles de cin ma E Lyc es amp CFA N e D e e O N c lt 3 n c es so Le Le n re Z O n lt x LL OU n e5 SU O gt 9 ge w U n 2 T n 9 ge v pa 2 O Z gt 4 KA g 106 ANNEXE 8 SYNTH SE DE L VALUATION DU DISPOSITIF PAR LES ENSEIGNANTS SYNTH SE DES R PONSES AU QUESTIONNAIREADRESS AUX PROFESSEURS ET FORMATEURS DES ACAD MIES DE CR TEIL PARIS ET VERSAILLES La synth se porte sur 325 bilans Le nombre d tablissements repr sent s est de 271 258 lyc es 2 EREA et 11 CFA soit 59 des tablissements inscrits 62 des lyc es et 26 des CFA La coordination dans les tablissements Question 1 Le dispositif Lyc ens et apprentis au cin ma est organis dans chaque tablissement par un enseignant coordinateur Comment se d roule cette organisation au sein de votre quipe et dans les relations avec l ext rieur coordination r gionale salle partenaire Quelles recommandations feriez vous pour favoriser cette mission Depuis la mise en place du dispositif en le de France la coordination r gionale a toujours insist sur la pr s
148. ns la langue natale du r alisateur c est dire en su dois J ai trouv que cette fa on de parler allait parfaitement avec les films je ne sais pas vraiment pourquoi J ai bien aim la s rie de films sur Never like the first time le fait que ce soit mis sous forme d animation nous avons l impression que c est r aliste et on rentre plus dans les histoires J ai aussi bien aim quand on a vu le clip de Franz Ferdinant et des U2 car ils font partie de mes groupes pr f r s et de voir qui a r alis ces clips m a beaucoup plu e 2 tablissements 4 classes 2 et 1 du lyc e de l Hautil de Jouy le Moutier 95 2 et 1 du lyc e Fragonard de L Isle Adam 95 e 4 s ances pr paratoires et 1 journ e d immersion en festival e 1 salle de cin ma partenaire Le Centre des arts Enghien les Bains 95 e 4 intervenants associ s Jonas Odell r alisateur su dois Antoine Lopez Festival de Clermont Ferrand et Isabelle Vanini Forum des Images Alexis Hunot F 10 Festival International du Film d Environnement Jury lyc ens et apprentis du 7 au 14 f vrier 2012 au Cin ma des Cin astes Paris 17 Pour la septi me ann e cons cutive la coordination r gionale Lyc ens et apprentis au cin ma en le de France ACRIF CIP constitue un jury compos de lyc ens et d apprentis franciliens participant au dispositif pour d cerner le prix du court m trage du Festival International du film d Env
149. o o s dS s 5 Lyc e Marie Laurencin RE dS s 6 Lyc e Rabelais i y Lyc e professionnel Saint Philippe Lyc e La Source i y Lyc e Les C tes de villebon EROU Lyc e Rosa Parks de Montgeron _ _ _ EREA Jean soard o Lyc e Descartes i y Lyc e Emilie de Breteuil _ Lyc e Saint Fran ois d Assise Lyc e Turgot o Lyc e Jeanne d Arc i Lyc e Maurice Genevoix Lyc e professionnel Jean Mermoz Lyc e Marguerite Yourcenar Lyc e Claude Chappe Lyc e Joliot Curie D a m 6 Lyc e Paul Langevin Ep Lyc e Georges Gu rin se 3 Institution Saint Dominique _ _ NE EE Lyc e Notre Dame de Sainte Croix RE o na 8 i Lyc e La Folie Saint James Doo o oa S oa f 5 O UFA de l tablissement Georges Gu rin Oo o o2 S o ai Lyc e professionnel Vassily Kandinsky O o s 68 6 Lyc e Blaise Pascal i y o o s w 6 Lyc e Paul Emile Victor _ RE d o o5 3 lyc e Henri Poincar O O s oo 6 Lyc e Sainte Jeanne d Arc A d e o Lyc e Camille Claudel 2 S s s Lyc e Jean Vilar o DO a no e Lyc e Adrienne Boland Lyc e Le Corbusier Y JAFIPE CFA Vente Commerce et Services o a fs ACPPAV Centre Jean Brudon CFA pharmacie Lyc e Notre Dame de la Compassion Oo oa d s 6 Lyc e Camille Pissarro y LYC E ANTOINE LAVOISIER O Lyc e Agora Lyc e Louis Bascan Lyc e Pierre Mend s France 100 ANNEXE 1
150. ogramme abordait la suj tion li e au travail y compris la relation ambig e qu instaure le geste cin matographique entre filmeur et film mais aussi au quotidien ou au pass et des hypoth ses d affranchissement celles par exemple au centre du comique de Luc Moullet En changeant partir de leur exp rience d apprentissage les participants ont construit collectivement cette s ance comme un parcours destin tre partag avec les festivaliers Programme des l ves e Barres de Luc Moullet e La Direction d acteur par Jean Renoir de Gis le Braunberger e Pavillon noir de Michel Coulibeuf et e Undo de Jean Gabriel P riot L int gration du programme con u par les l ves la programmation publique du festival et sa reprise par la salle Les Toiles de St Gratien sont une marque de confiance dont les l ves et leur encadrement sont l gitimement fiers e 1 atelier en 4 s ances pr paratoires e 1 tablissement 1 classe 2 ann e CAP cuisine et service de restaurant de l IFA de la restauration de St Gratien 95 e 3 partenaires Le festival Cin ma du r el L Agence du court m trage Les toiles de St Gratien 95 e intervenant associ Arnaud H e membre du comit de s lection du festival Cin ma du r el e 2 s ances de restitution salle 1 du festival Cin ma du r el Beaubourg Les Toiles de St Gratien 59 D Classes projet artistique et culturel PAC D 1 Dans l a
151. oit ainsi perdu noy dans le d cor urbain il merge du plan un sentiment de proximit sid rante Lumet est un grand cin aste il a du m tier et du talent mais surtout il est rigoureux Remarquons comme il construit son film du point de vue de la famille et de ceux qui partagent son secret la clandestinit La cam ra n est qu avec eux qu avec ceux qui savent et qui regardent les autres le monde la ville l ext rieur le dehors avec m fiance supercherie envie mensonge crainte ou peur Petit petit le film construit une situation absurde et parano aque un enfermement progressif d cor de motel salon cuisine qui repose sur le mensonge un conflit identitaire qui d bouche sur la folie On remarquera les diff rents reflets de River Phoenix dans le cadre qui illustrent sa position schizophr nique de m me que 39 la pause qu il prend sur son lit identique celle d un ali n qui l on aurait pass la camisole Running on Empty est le titre original du film que l on devrait traduire par tourner en rond ou courir sur du vide comme ce personnage de dessin anim qui court dans le vide tant qu il ne le sait pas mais chute d s qu il s arr te et regarde en bas En l occurrence dans le film ce qui arr te la course et provoque l ab me c est l criture c est elle qui fige les choses arr te la r p tition et d finit le vrai du faux Elle est l Histoire et le film est hant par elle On
152. on travail 77 SALLES DE CIN MA Un courrier accompagn de la charte d engagement et d une fiche d inscription a t envoy toutes les salles d Ile de France en juin 201 amp 159 salles de cin ma se sont inscrites au dispositif soit deux de plus que l ann e pr c dente La coordination utilise 6 8 copies par film Le planning de circulation est toujours tr s serr compte tenu du nombre de salles participantes du nombre de classes inscrites et des multiples contraintes de calendrier que nous devons prendre en compte Ainsi malgr tout l int r t que le dispositif repr sente pour les apprentis des centres de formation d apprentis et les lyc es professionnels la difficult de planification des s ances est un frein au d veloppement du dispositif pour ces l ves Une plus grande int gration de Lyc ens et apprentis au cin ma dans les projets des tablissements pourrait peut tre faciliter leur ouverture au dispositif en am liorant la prise en compte dans les plannings des l ves et des enseignants des contraintes horaires qu imposent les s ances et les actions d accompagnement culturel Nous avons anticip la mont e en puissance de l quipement num rique des salles et avons valu leurs perspectives d quipement pour l ann e venir Il est ressorti de notre enqu te que l ann e scolaire 2011 2012 serait vraisemblablement une ann e charni re et qu elle serait entre le d but et la fi
153. onnage Le coordinateur du dispositif transmet aux enseignants participants les informations re ues par l ACRIF puis ils se concertent et d cident ensemble de la mise en place des projets retenus Cette mission n cessite une bonne entente au sein de l quipe p dagogique et un calendrier des activit s programm es L inscription du dispositif dans la dur e l ancrage dans le projet d tablissement l exp rience et la p rennit du partenariat La coordination se passe bien car nous avons tous l exp rience du dispositif depuis le d but pour 3 d entre nous Les probl mes d organisation sont anticip s et il n y a plus que des ajustements faire Depuis 5 ans que nous participons au dispositif une v ritable coh sion entre les diff rentes quipes et une communication efficace ont pu se mettre en place ce qui permet d impliquer v ritablement chaque enseignant positionn sur ce dispositif et qui donne ainsi tous son sens l op ration au sein de l tablissement vrai projet li au cin ma qui ne se r sume pas des sorties cin Organisation bien r d e depuis quelques ann es Trois professeurs de lettres participent dont le ou la stagiaire que l tablissement accueille chaque ann e et qui est ravi e de d couvrir le dispositif Nous avons une coordonnatrice qui est la m me personne depuis des ann es Elle conna t tr s bien le dispositif et m informe efficacement T
154. onnaissance des attentes mutuelles et une volution des relations propos de l accompagnement des films Le partenariat se d roule tr s bien Il faudrait pouvoir envisager la possibilit pour le personnel de la salle partenaire de pouvoir venir dans les classes choisies pr senter les films du programme une mani re de travail en amont par un professionnel qui viendrait en plus du travail pr paratoire effectu par les professeurs Que les responsables du cin ma soient plus joignables que l on ait du temps avant et apr s la projection pour pr senter le film et en discuter dans la salle avec nos l ves que l on puisse b n ficier d une projection par tablissement pour viter les associations avec des l ves d autres tablissements parfois tr s bruyants Nous souhaiterions en accord avec les responsables du cin ma pouvoir b n ficier d une pr sentation plus d taill e de chaque film et de son r alisateur avant la projection et d un clairage apport imm diatement apr s celle ci par un sp cialiste du cin ma afin de r pondre aux questions des l ves propos du partenariat Bonne relation dans le cadre du dispositif et r flexion sur plus de collaboration l avenir Nous travaillons depuis plus de 4 ans avec le m me cin ma avec lequel malgr quelques al as nous avons r ussi trouver un mode op ratoire le cin ma tait tout d abord tr s inflexible sur les propositions
155. onnels et CFA les p riodes de bac blanc de voyages scolaires et d examens galement pour les l ves de premi re et de terminale diminuent d autant les possibilit s pour l organisation des s ances sur le temps scolaire e Organiser des s ances Lyc ens et apprentis au cin ma pose galement un probl me pour les mono crans compte tenu de la multiplication des s ances des autres dispositifs Ecole et cin ma et Coll ge au cin ma dont le nombre d l ves inscrits et de fait de s ances a augment ces derni res ann es Mais cela concerne galement les autres salles partenaires o il n est pas toujours facile d avoir suffisamment de cr neaux de libres pour y organiser des s ances pour les lyc ens et les apprentis T moignages d l ves Je trouve que la d couverte des films au cin ma n a rien voir avec la d couverte de films chez soi ou au lyc e Cela permet plus de concentration et c est un autre regard que l on porte sur le film 79 Pour moi la d couverte des films en salle de cin ma est la meilleure fa on de d couvrir le cin ma Ma position de spectateur change au fur et mesure que je regarde des films exigeants cela me permet d avoir un regard plus critique Les voir en salle permet de les voir comme au moment de leur sortie Le projet Lyc ens et apprentis au cin ma a permis aux l ves d obtenir une carte de r duction que je trouve tr s utile quand on va
156. ons locales et des besoins ou projets sp cifiques Soulignons que nous avons inscrit en 2011 2012 16 lyc es de plus que l ann e pass La num risation des salles de cin ma en 2012 a connu une volution d terminante en particulier Paris Si le support argentique est rest cette ann e encore le support de projection majoritaire pour Lyc ens et apprentis au cin ma dans les salles de la p riph rie parisienne leurs pr visions d quipement pr sagent un basculement majoritaire court terme vers le num rique La coordination devra naturellement en tenir compte dans le choix des supports de diffusion la planification des s ances et l organisation des circulations de copies Au del de cette dimension logistique la num risation participe d une volution de notre environnement que la coordination se doit galement d int grer dans ses pratiques une r flexion sur nos outils et m thodes de travail est engag e pour que nous continuions assumer nos missions avec le plus d inventivit et d ouverture pour le b n fice des lyc ens et des apprentis inscrits 91 Annexe 1 Annexe 2 Annexe 3 Annexe 8 ANNEXES Lyc es et Centres de Formation d Apprentis inscrits Cin mas inscrits Donn es nationales des inscriptions Synth se de l valuation du dispositif par les enseignants p 93 p 102 p 105 p 107 92 ANNEXE 1 LYC ES ET CFA INSCRITS EN 2011 2012 LISTE DES ETABLISSEMENTS SCOLAIRES I
157. otre formation qui m a v ritablement enrichie et me donne vraiment envie de poursuivre Sur la formation th matique consacr e au cin ma documentaire Un professeur nourri peut son tour nourrir ses l ves Comme toujours les pistes de r flexion suscit es et la curiosit qu elles engendrent C est fait pour cela et l objectif est mon avis pleinement atteint Un grand moment de culture quilibre entre explications et illustrations par des extraits de docus ou des documentaires vus int gralement Notre r investissement de la formation Nous avons propos en fin d ann e un module cin ma aux 4 classes de mises niveau le cin ma entre r el et fiction ou construire le r el au cin ma Trois s ances partir de M d e de Pasolini Carnets de notes pour une Orestie africaine documentaire de Pier Paolo Pasolini Congo River documentaire de Thierry Michel Adieu Philippine de Jacques Rozier 25 l ves ont suivi ce module Je tenais vous remercier pour les 2 derni res journ es de formation un r el plaisir partager avec les l ves 33 B Acad mies de Cr teil et Versailles B 1 Projection des films Trois journ es de projection inscrites au plan acad mique de formation des acad mies de Cr teil et Versailles ont t propos es en 2011 2012 la totalit des enseignants inscrits au dispositif Le m me programme est propos sur trois journ es d
158. our notre r gion Nos crit res ob issent d abord la n cessit d offrir aux l ves et aux enseignants une diversit de genre d origine de type de film voire de sujet cela s ajoute en cette p riode de num risation de l quipement de projection des salles le besoin d obtenir pour chaque titre des copies argentiques et des copies num riques pour viter toute marginalisation des cin mas partenaires qui ne disposeraient pas encore de projecteur num rique ou qui ne seraient au contraire plus quip s de projecteur argentique Cette ann e nous disposions avec Persepolis d un film r gional tr s largement choisi par les enseignants pr s des trois quarts des l ves l ont vu ce qui nous a permis tant Paris qu en p riph rie de mettre en avant dans nos propositions d accompagnement culturel diff rentes facette de ce film d animation destin fait rare tous les publics approche de la fabrication et des m tiers de l animation journ e d initiation au cin ma des Ursulines Paris dimension politique humaine et historique du film et lien avec la sortie de son dernier film Poulet aux prunes festival Temps d images La Ferme du Buisson Marne la Vall e bout de course a b n fici d un effet de d couverte beaucoup d enseignants qui ne l avaient initialement pas choisi ont d cid suite aux projections et formations de le montrer leurs l ves Le film de Sidney Lumet a ainsi t choisi pour
159. out est bien r d dans notre tablissement y compris avec l intendante pour l organisation des transports Le r le et les t ches du coordinateur Le coordinateur est le lien indispensable entre les diff rents acteurs du dispositif entre les enseignants a salle partenaire et la coordination r gionale pour la planification des s ances la transmission des informations l organisation des interventions Sont galement cit es mais moins souvent les relations avec l administration de l tablissement Mon r le de coordinateur est plus celui d un interm diaire entre mes coll gues et la salle partenaire choix des dates conditions d acc s J informe mes coll gues sur l ensemble du dispositif leur transmets toutes les informations dont je dispose m occupe des relations avec la direction et l administration etc 108 Tr s bonne entente entre les enseignants membres de l quipe Lyc ens et apprentis au cin ma choix collectif des films changes sur les modalit s de traitement des films en classe avec les l ves Tr s bonne transmission des informations par notre enseignante coordinatrice Dans certains tablissements le coordinateur contribue l ancrage du dispositif dans le projet d tablissement et son d veloppement En tant que coordonnateur depuis plusieurs ann es dans l tablissement je ne rencontre plus de probl mes Mes rapports p dagogiques sont pris en compte par la direction
160. pe se met en place pour s inscrire au dispositif Le relationnel avec l ACRIF et le cin ma est simple et efficace Tr s bon change avec toute l quipe au sein de l tablissement participation commune aux stages de toute l quipe enseignante pr paration des s quences p dagogiques par les quatre enseignants 2 documentalistes 2 profs de lettres Bon contact avec l ACRIF pour la prise en charge partielle des frais de transport La collaboration entre les membres de l quive p dagogique est tr s fructueuse Nous nous mettons d accord sur les dates de projection les interventions et nous partageons les cours sur les films projet s 107 L organisation est faite avec des professeurs motiv s qui suivent avec plaisir les formations du dispositif Le choix des films se fait en accord avec l quipe Le coordonnateur g re le calendrier des sorties avec le cin ma partenaire L organisation repose sur des quipes bien tablies qui ont l habitude de travailler ensemble Tout se passe bien Nous choisissons ensemble lors du conseil d enseignement les professeurs qui souhaitent participer au dispositif la plupart d cident de continuer l aventure Puis nous transmettons nos v ux jours de formation classes s lectionn es au proviseur qui proc de notre inscription en juin Nous choisissons en quipe galement les films sur lesquels nous allons travailler apr s la premi re journ e de visi
161. permis d apprendre pleins de d tails et d informations sur la r alisation d un long ou court m trage ainsi que sur le m tier d acteur suscitant chez moi un int r t pour ce m tier Merci pour tout F 6 Th tres au cin ma Du 7 au 20 mars 2012 Le Magic cin ma Bobigny 93 Cr en 1990 sur les relations du th tre et du cin ma ce festival a travers le cin ma international en faisant mieux conna tre des r alisateurs et des auteurs de talent des cin matographies de qualit Il pr sente l int grale des films d un r alisateur qui a marqu de son empreinte la cin matographie mondiale et les adaptations au cin ma d un auteur Films in dits courts et longs m trages avant premi res expositions et rencontres avec de nombreux invit s ponctuent chaque dition qui lie et met en relief diff rents univers artistiques la litt rature la musique le th tre et le cin ma Cette ann e le festival a propos l int grale des films de Barbet Schroeder La coordination r gionale et l quipe de Th tres au cin ma ont organis une journ e l intention des l ves consacr e au r alisateur avec deux de ses films Le g n ral ldi Amin Dada et Le myst re Von Bulow Cette journ e tait accompagn e de d bats avec les l ves men s par Stratis Vouyoucas Avant la journ e les enseignants ont re u un dossier complet sur chaque film une revue de presse et galement les textes crits l o
162. ples talents associ s sa r alisation sa performance artistique et stylistique T moignage d l ve J en avais beaucoup entendu parler et ne pensais pas pouvoir le voir dans une salle de cin ma Ce film m a renvoy une image bien moins na ve que ce que j avais pr dit La pr sentation a apport des informations sur le d cor et les acteurs ainsi que des anecdotes sur le tournage T moignages d enseignants Mes l ves ont ador Les demoiselles vu ce matin au Balzac ils ont m me cri quand Maxence rate dans le caf son id al f minin c est vous dire comme ils taient dedans La premi re projection des Demoiselles de Rochefort a t pr par e en classe l aide de notre assistante d ducation qui venait de terminer sa th se en tudes cin matographiques Elle est venue pr senter le film et a projet diff rents extraits du r pertoire aux l ves extraits d autres com dies musicales comme Chantons sous la pluie ou West Side Story des extraits permettant de comparer certains mouvements 25 de cam ra Apr s la s ance j ai distribu aux l ves un questionnaire portant sur le film et permettant de revenir sur les points d analyse qui nous avaient t pr sent s lors du stage pr sence sous jacente du drame structure analyse du g n rique Persepolis de Marjane Satrapi et Vincent Paronnaud De nombreux enseignants nous ont fait part de leur plaisir travailler sur ce fil
163. position Marjane Satrapi et Vincent Paronaudi La Ferme du Buisson Marne la Vall e 94 acad mie de Cr teil Mettant profit la sortie de leur long m trage Poulet aux prunes La Ferme du Buisson a souhait mettre en valeur le travail la crois e de l criture de la bande dessin e et du cin ma de Marjane Satrapi et de Vincent Paronnaud En plus de pr senter le film en avant premi re en pr sence de ses auteurs La Ferme et Marjane Satrapi ont pr par un g n reux d soss de Poulet aux prunes qui exprime la transformation des saveurs op r e dans le passage du neuvi me art au septi me Ils ont concoct une exposition exclusive proposant une vision sensible de la bande dessin e du film et de leur fabrication avec des mat riaux in dits Des premi res planches jusqu la r p tition de certaines sc nes en vid o par Marjane Satrapi et ses amis dans sa propre cuisine revient en boucle cette question lancinante pourquoi vivre quand le plaisir s est enfui L exposition a ouvert ses portes du 10 au 14 octobre aux l ves lyc ens des lyc es g n raux et professionnels en leur apportant l accompagnement d un membre de l quipe du festival Temps d images e 4 tablissements 4 classes lyc e professionnel Louis Lumi re de Chelles lyc e professionnel L onard de Vinci de Bagneux lyc e Etienne Bezout de Nemours lyc e Michelet de Vanves e 4 visites accompagn es de l exposition e Lieu
164. pour le rapport tablissement et pour le projet d tablissement Le principe d emmener les l ves au cin ma m me si cela perturbe certains cours est admis par les coll gues Pour favoriser la mission rappeler encore et toujours aux chefs d tablissement que l op ration Lyc ens et apprentis au cin ma a toute sa place dans le projet d tablissement n est jamais inutile L organisation est tr s simple J ai fait le relais entre les infos donn es par la coordinatrice des Cin mas Ind pendants Parisiens et les 2 autres enseignantes de l tablissement dont une classe tait inscrite au dispositif Nos s ances ont toutes eu lieu au MK2 Quai de Loire pr s de notre tablissement scolaire ce qui est tr s commode Diffusion des informations et des documents C est la mission principale que signalent presque tous les coordinateurs En tant que coordinatrice je transmets collecte et fais suivre les diff rentes informations aux uns et aux autres Je rappelle les diff rentes offres d interventions les dates je distribue les plaquettes temporise aupr s des coll gues qui ne participent pas au dispositif Le planning de disponibilit des classes est tabli par l enseignante coordinatrice partir des renseignements fournis par les coll gues participant au dispositif Les livrets ont t r cup r s par deux autres enseignants qui les ont r partis entre les professeurs concern s Les salles partenaires sont
165. pr f r a t curieusement car c tait le plus difficile Le silence de Lorna puis A bout de course et enfin Les demoiselles de Rochefort Nous pouvons remarquer par ailleurs que les go ts et les pratiques des l ves sont souvent vus de fa on assez d pr ciative ils n ont pas de culture n aiment que les blockbusters les salles multiplex les projections en VF Dans ces r ponses Lyc ens et apprentis au cin ma est presque toujours pr sent comme un moyen d largir ces pratiques et de diversifier leurs go ts Nous sommes tous les ans surpris par la faiblesse de la culture cin matographique des l ves Le dispositif est enrichissant et permet de changer leur regard sur le cin ma Les l ves sont d abord surpris par les films qu on leur pr sente mais pour la plupart de ces films ils adh rent vite et voient bien les intentions du r alisateur et les qualit s de ces uvres Ils font bien la diff rence avec ce qu ils regardent habituellement pourquoi ces films m me tr s anciens sont de grands classiques Une des raisons de notre participation au dispositif c est justement de leur faire conna tre un cin ma diff rent de celui qu ils pratiquent Les l ves vont au cin ma mais dans les multiplexes pour voir plut t des blockbusters La pratique du cin ma par les l ves se limite souvent la fr quentation de grands multiplexes et de projections en V F pop corn
166. propos s sont tr s tr s loin de leurs go ts mais ils entrent dans le projet et d testent ou adorent mais au moins ressentent quelque chose Le but est donc qu ils ne soient pas inertes face une succession d images mais qu ils aient un esprit critique pourquoi ce rejet pourquoi cet ennui Cela appelle donc voquer d autres films qu ils ont pu voir Avant chaque projection nous pr sentons le film et le caract risons par exemple pour Le pigeon com die italienne et film de casse sur ce type de film les l ves avaient beaucoup de r f rences et nous avons visionn des extraits des films qu ils proposaient partir de You Tube Pr sentation et repr sentations des go ts cin matographiques et des pratiques des l ves et apprentis Les l ves ont tous une exp rience du cin ma au moins un film vu dans l ann e avec des pratiques variables Leur int r t se porte majoritairement le cin ma de divertissement tats unien mais pas exclusivement Le travail effectu sur l analyse des affiches des films programm s a montr chez beaucoup d l ves une attention ces affiches en g n ral avec souvent un souvenir pr cis de la composition des affiches des films qu ils ont vus m me plusieurs ann es auparavant Si tous les films du dispositif n ont pas eu le m me succ s aupr s des l ves bout de course beaucoup plus que Le pigeon par exemple ils ont toujours manifest une grande capa
167. que rencontre est l occasion d un retour sur le film vu quelques jours auparavant par les l ves Elle permet de r pondre leurs interrogations de leur apporter des pistes de r flexion en mettant profit leur exp rience de projection en salle de cin ma Ces interventions offrent la possibilit de faire appel des professionnels du cin ma qui en g n ral ne font pas partie du r seau de connaissances de l enseignant Ce sont des ressources importantes pour accompagner le travail des enseignants et tout un monde de comp tences professionnelles d couvrir pour les l ves Il s agit de privil gier l coute des l ves et des subjectivit s et d engager une approche proprement cin matographique partir de celles ci partir du ressenti des l ves mettre en vidence la complexit d une mise en sc ne par exemple tout le talent de l intervenant tant de faire en sorte que ce soit les l ves qui expriment cette 44 complexit La circulation du dialogue l change en termes de go t de pr f rences de r ticences ou de rejet seront motiv s par l analyse d extraits du film dont il sera question Cela permettra d interroger les sc nes soulevant des incompr hensions et d initier l analyse de s quence en abordant des points de mise en sc ne pr cis d cor montage r cit direction d acteurs cadrage traitement du son etc Afin que chaque l ve prouve son appr ciation du film qu il ait le temps
168. r d ric Auguste Bartholdi Ensemble scolaire Jean Baptiste de la Salle Lyc e Suger yc e Ars ne d Arsonval Lyc e Marcelin Berthelot FA Aforpa Jean Claude Andrieu Lyc e Auguste Blanqui Lyc e Marcel Cachin CAP Ile de France Lyc e des m tiers Antonin Car me Lyc e Pierre Mend s France yc e Emilie du Ch telet Lyc e Blaise Cendrars yc e Maurice Utrillo Lyc e professionnel Montaleau Lyc e Christophe Colomb yc e du Petit Val Lyc e Guillaume Apollinaire ondation d Auteuil UFA Lyc e Arche Gu don Lyc e Jean Moulin yc e Cl ment Ader Lyc e L onard De Vinci yc e des m tiers Gustave Eiffel Lyc e Simone Signoret Lyc e Georges Cl menceau Lyc e Georges Brassens Lyc e Fran ois Arago Lyc e Georges Brassens yc e Jean Rostand Lyc e Jean Moulin yc e Claude Nicolas Ledoux EBTP Lyc e Gregor Mendel 2 Lyc e Notre Dame de la Providence yc e Camille Claudel Lyc e Adolphe Ch rioux yc e Jean Mac 5 4 5 1 2 0 10 4 1 4 1 50 92 45 115 130 61 105 56 88 133 142 188 92 70 140 54 118 35 72 95 27 72 105 30 93 18 102 38 95 32 61 115 176 63 32 168 113 14 1 4 4 Micro lyc e 94 Jean Mac 1 2 2 2 pi Tr r r m m T lt g D D pan Es 5 v O D 95 ANNEXE 1 LYC ES ET CFA INSCRITS EN 2011 2012 95 LYC ES ET CENTRES DE FORMATION DES APPRENTIS de l acad mie de PARIS 2011 2012 ETABLISSEMENT LYCEE OU CFA Ville nbre de classes nb
169. r consacre des cycles r trospectives ou cartes blanches Les Cin mas Ind pendants Parisiens ont propos aux l ves d aller la rencontre du cin ma flamand par le biais du festival de court m trage belge Le court en dit long qui pr sente une centaine de courts m trages francophones produits dans l ann e Pour cette premi re collaboration des l ves du lyc e Rodin Paris 13 ont pu assister gratuitement plusieurs s ances du festival sur leur temps libre le festival se d roulant en p riode d examens G Cartes Lyc ens et apprentis au cin ma en le de France Acad mie de Paris La carte Lyc ens et apprentis au cin ma est remise en d but d ann e l ensemble des l ves et des enseignants inscrits au dispositif dans l acad mie de Paris Cette carte individuelle donne acc s tous les jours toutes les s ances au tarif de 5 dans toutes les salles partenaires du dispositif et les autres salles adh rentes aux Cin mas Ind pendants Parisiens Cette incitation tarifaire est tr s demand e et appr ci e par les l ves et les enseignants C est une d marche visant l autonomie des l ves c est aussi une tr s forte incitation fr quenter les salles Art amp Essai et d couvrir la grande diversit de programmation propos e par les salles parisiennes Acad mies de Cr teil et Versailles La carte Lyc ens et apprentis au cin ma est appr ci e et distribu e aux l ve
170. r un court m trage etc J ai bien aim entre tous La tristesse des Andro des Fais croquer et Et ils gravirent la montagne J ai bien appr ci aussi le fait qu ils nous ont bien accueilli surtout pour manger ils ont r ussi nous organiser un petit coin la derni re minute pour manger tranquillement et en vitant la pluie Pour moi l int r t de participer un festival de cin ma sur des courts m trages c est qu apr s les questions que l on se pose sur le film bah on peut rencontrer le r alisateur lui demander ses ressentis sur son film ses choix ses avis etc Festival Cin ma du r el Cette journ e a t int ressante car nous avons pu visionner des films qui sont de nos jours dans l ombre diff rents de ce que l on peut voir actuellement On a pu par exemple voir la perception d une ville d une circonstance par les yeux du r alisateur Ce qui fut le plus int ressant c est de pouvoir d battre avec les r alisateurs des films En somme une bonne journ e programm e instructive et divertissante Ce festival int ressant m a permis de d couvrir de nouveaux films L ambiance tait bonne Sans le festival je ne me serais pas forc ment int ress ce genre de films Cette journ e m a positivement surpris En effet alors que je m attendais une sortie longue et p nible j ai t tr s int ress par les documentaires que nous avons vus Cette sortie m a donc permis de d
171. rall le son enfance son adolescence et sa vie de jeune fille avec l Histoire contemporaine de l Iran la r volution la guerre Iran Irak et l instauration de la dictature de la r publique islamique Si le genre est fr quent en peinture sous la forme de l autoportrait et en litt rature avec les confessions les m moires ou m me l uvre de Proust laquelle font r f rence les fleurs de jasmin de la grand m re l autobiographie est plut t rare au cin ma et m me une premi re dans le champ de l animation l origine il y a une bande dessin e homonyme norme succ s de librairie et qui a conduit Marjane Satrapi l adapter au cin ma J encourage les l ves la lire ne serait ce que pour se rendre compte du travail d adaptation n cessaire pour passer d une uvre crite une narration cin matographique m me si l auteur est le m me dans les deux cas Le duo Satrapi Paronnaud s est clairement pos la question de savoir comment adapter une BD au cin ma comment en faire un film et quel film faire Privil giant leurs comp tences ils ont choisi l abstraction du dessin et non le r alisme de l image Mais ce choix qui les pla ait d embl e dans le champ de l animation ne s est pas fait au d triment d une infantilisation du r cit bien au contraire Les faits politiques et leur duret sont retranscris sans tat d me torture massacres bombardement destructions martyres jalonnent le film
172. rasse 1980 La com die du travail 1987 Essai d ouverture 1988 Parpaillon 1992 Les naufrag s de la D17 2001 La terre de la folie 2009 Balance et c cit 2010 La brochure d information dit e 17 000 exemplaires et l affiche dit e 6 400 exemplaires ont t envoy es en juin 2011 aux chefs d tablissements CDI comit s de vie lyc enne de tous les lyc es publics et priv s sous contrat d association d le de France aux CRDP et CDDP aux centres de formation d apprentis ainsi qu tous les enseignants inscrits au dispositif depuis le d but de sa mise en uvre et toutes les salles de cin ma d le de France Elles ont t galement communiqu es toutes les coordinations r gionales et aux partenaires du dispositif intervenants professionnels du cin ma festivals associations d partementales de salles et d action culturelle en cin ma et la presse cin ma Brochure et affiche sont les premiers outils de communication du dispositif et re oivent chaque ann e un accueil tr s positif Cependant l envoi d une brochure m me tr s d taill e quant au mode d emploi du dispositif ne permet pas de faire l conomie d une communication diversifi e et r it rative information par courriers de la coordination r gionale lettres et circulaires des rectorats de Cr teil Paris et Versailles messages lectroniques relances t l phoniques r unions d information en partenariat av
173. re les deux fr res font des films qui abordent les aspects les plus durs de la r alit sociale sans jamais tomber dans l id ologie ou le manich isme en mettant toujours en avant les conflits moraux parce qu humains qui minent les individus soumis la pression sociale Il m est arriv de prendre parfois l exemple suivant Imaginons que l on veuille faire un film sur des SDF dans le but de d noncer par exemple une situation inhumaine Tr s vite deux obstacles vont se placer en travers de nos bonnes intentions l ang lisme et le voyeurisme Dans un cas un casting trop s duisant ou des enjeux simplifi s outrance pour rallier le spectateur sa cause provoquent l effet inverse celui d sir le film tourne au manich isme ou l ang lisme sans toucher sa cible Inversement un r alisme trop froid ou l absence d enjeux partageables par le spectateur peuvent conduire une indiff rence face au sort des personnages et une forme de voyeurisme thiquement insupportable Alors comment faire comment retranscrire toute la complexit de ces situations sociales explosives et toute la souffrance de ces personnes sans pour autant les disculper de leurs actions Comment faire un film entre l identification typique de la fiction et la description objective base du documentaire La m thode des Dardenne est leur r ponse Elle impose un travail de chaque instant sur la mati re du film le jeu d acteur le d cor et l
174. re une animation en format GIF Cette journ e d initiation a t pleine d enseignements et s est concr tis e au lyc e par un travail interdisciplinaire d une grande qualit J ai beaucoup aim cette journ e aux Ursulines Durant cette sortis avec l ensemble de la 2 9 nous avons assist plusieurs conf rences nous exposant les diff rents m tiers les diff rentes techniques d animation ainsi que quelques bases historiques Plusieurs intervenants passionn s sont venus nous faire part de leur passion J ai surtout appr ci la derni re intervention celle de la r alisatrice Juliette Loubi res elle prenait le temps de nous expliquer le comment du pourquoi du choix de son m tier c est une femme tr s active et tr s minutieuse Mais ce que j ai beaucoup aim c est la salle car elle me fait vraiment penser un th tre malgr la modernit du lieu et s rement le fait que je n ai jamais pu aller au th tre J ai trouv impressionnant la mani re avec laquelle il arrive r aliser un film d animation et je comprends mieux comment cela fonctionne Merci pour cette agr able journ e J ai appris beaucoup de choses durant cette journ e ma partie pr f r e a t la derni re elle nous a vraiment mis en situation Pour moi tout tait captivant Merci de nous avoir donn la chance ma classe ainsi que moi m me de participer cette journ e d animation B 3 Festival Temps d images ex
175. re d l ves nbre d enseigts CFA SACEF Paris 1 15 YC E JULES FERRY YC E PROFESSIONNEL PAUL POIRET LYC E TECHNIQUE DORIAN Paris LYC E VOLTAIRE Paris Gi P e N w w an N AJO N N N u1 an s FA de la Boulangerie FA des Metiers de la Viande w Co N e B N YC E PROFESSIONNEL MAL ZIEUX LYC E CLAUDE MONET Paris YC E INDUSTRIEL GASTON BACHELARD yc e professionnel LAZARE PONTICELLI FA CERFAL Campus Montsouris 3 FA Paris Entreprises SATIE YC E FRANCOIS VILLON LYC E PAUL BERT Paris YC E SIMONE WEIL YC E LAVOISIER SSI IE un fu RwID tliulsel u p N c s eje N w a 5 1 3 5 2 5 2 N oIniInmInInNiIu I IN u A R Iaolulo i oi o N d N e an u1 e u N N N YC E BOSSUET NOTRE DAME 3 YC E TECHNIQUE JULES SIEGFRIED YC E PROFESSIONNEL MARCEL DEPREZ wlj w No le y B 106 24 QO 96 ANNEXE 1 LYC ES ET CFA INSCRITS EN 2011 2012 suite LYC ES ET CENTRES DE FORMATION DES APPRENTIS de l acad mie de PARIS 2011 2012 L L z 3 Pneus Lvcer auroGeRe Pas 2 x LYC E erea ALEXANDRE Dumas Pan 2 gt LYC E LEONARD DE Ve Pan 4 oa Lyc e professoret conson Pas 4 n LYC E Technique Fresne Par 1 ice rechNIQUE cours anmann ms 4 vcera Pas 2 amp nc Besse Pan 6 26 s vcc Pam 1 vce HoNoRE De Base Pas 3
176. ricains et enfin une analyse de l excellente s rie audiovisuelle The Wire Cette derni re demi journ e a t l occasion de faire un lien avec la formation compl mentaire propos e il y a deux ans sur le renouvellement du cin ma par les s ries tel visuelles La conception de cette formation s est faite en relation avec le r seau de salles invit es y participer et surtout dans la perspective de d veloppements ult rieurs avec les enseignants participants et les salles de cin ma associ es au dispositif Ainsi l Acrif a accompagn la mise en place de cin clubs dans des salles de la p riph rie consacr s au cin ma am ricain et anim s par le critique et r alisateur Jacky Goldberg Les formateurs Bernard Benoliel Gr goire Chamayou Jean Baptiste Thoret J r me Momcilovic et Stratis Vouyoucas cf ANNEXE 7 35 L ACCOMPAGNEMENT DES LYC ENS ET DES APPRENTIS L accompagnement culturel du dispositif destin aux l ves se compose d interventions sur les films en salle et en classe de propositions th matiques li es aux films de parcours de cin ma de participations des festivals de cin ma d ateliers de programmation ou de pratique Lyc ens et apprentis au cin ma devient ainsi le projet culturel de l ann e pour les enseignants qui le souhaitent offrant des possibilit s de partenariat avec des acteurs de la vie culturelle r gionale salles de cin ma festivals mais aussi structures de soutien
177. rice r alisatrice Juliette Loubi res travaille dans le court m trage et le long m trage Persepolis 2007 Ernest et C lestine 2013 les films de commande Depuis ses d buts elle dirige aussi en parall le des ateliers p dagogiques En illustrant son propos par de nombreux extraits elle abordera les diff rents aspects de son m tier et les diff rents postes que peut occuper un professionnel du film d animation Elle projettera lors de la s ance sa derni re r alisation Citrouille et vieilles dentelles 8 40 2010 et fera une d monstration en direct de tournage image par image illustrant la technique de ce court m trage d animation en marionnettes T moignages d enseignants Ma classe de terminale CAP Signal tique et D cor a assist la journ e aux Ursulines avec beaucoup d enthousiasme Elle participe au dispositif depuis deux ans 51 Mes l ves ne connaissaient pas grand chose au cin ma d animation hormis Walt Disney Ils ont d couvert un univers totalement nouveau et pour certains un domaine insoup onn qui les a passionn s En parall le suite cette journ e d initiation un de leur professeur d arts appliqu s a d cid de leur faire r aliser une animation graphique Les l ves ont d j commenc travailler d apr s des dessins main lev e d un mannequin en bois Le travail comportera une suite de dessins en mouvement 15 30 poses Qui devront tre trait s en infographie en vue de produi
178. s Ce n est un secret pour personne l individualisation des pratiques culturelles est de plus en plus forte d o la n cessit de contribuer contrebalancer cette tendance Chaque s ance organis e Paris est pr c d e d une pr sentation d une dur e de 20 30 minutes assur e par un charg de l accompagnement des films en salles qui est un professionnel du cin ma Plut t que d imposer une interpr tation du film cette pr sentation a pour but de mettre les l ves sur la voie du spectateur de les pr parer tre acteurs de cette s ance 36 Ces pr parations la projection du film sont indispensables Dans l ensemble les enseignants sont tr s favorables la pr sentation en d but de s ance en particulier sur des films jug s difficiles Elles permettent de pr parer les l ves la projection de leur donner quelques cl s et de pr venir un ventuel rejet Ce type d accompagnement fait l objet d une r flexion permanente de la coordination avec les intervenants afin de d terminer les axes p dagogiques d velopper avant la projection partir de l analyse des commentaires des enseignants et des l ves eux m mes Les l ves sont parfois et malheureusement d embl e r tifs ces s ances du simple fait de leur caract re scolaire l horaire matinal l encadrement de leurs professeurs la projection d un film qu ils pr supposent ne pas tre pour eux La pr se
179. s travail d criture travail avec la cam ra et surtout mise en conditions physique de l acteur Par ailleurs pour ne pas emprisonner le film dans un questionnement que je trouvais r ducteur savoir celui de se demander si Lorna est vraiment enceinte ou si elle devient folle la fin du film j annon ais une fin vis e purement po tique tent e par des artistes libres et finalement au dessus de la pure coh rence sc naristique Les avis sur le film ont t partag s Je crois aussi que la plupart des l ves n ont pas vraiment os parler du fait qu ils taient choqu s ou n avaient tout simplement pas tout compris l action notamment parce qu elle se noue de sc ne en sc ne comme une enqu te qu il revient au spectateur de mener ce sur quoi nous avons travaill en classe Jai plusieurs reprises remarqu leur malaise dispersion chahut moquerie en montrant l extrait o Lorna et Claudie font l amour Une fois un l ve m a dit que ce qui tait insupportable dans cette sc ne c tait qu avant de se sauter dessus les deux personnages se regardaient en silence Le temps du film a effectivement prouv les l ves ses distorsions et reprises de rythme Par exemple j ai plusieurs fois entendu que a n avait aucun int r t de filmer Lorna en train de boire du th sur son canap Ce plan de quelques secondes seulement tait insupportable aux l ves qui ne le comprenaient pas non pas dans son sens mais
180. s classes des acad mies de Cr teil et Versailles pour pr senter le cin ma documentaire histoire esth tique autour de la question centrale du r el de la fiction l uvre dans tout film Cette ann e l ACRIF a missionn sur proposition de Cin ma du r el Arnaud H e membre de l quipe de programmation du festival Il a pu enrichir la pr sentation g n rale d extraits issus de la programmation 2012 Nous saluons la collaboration tr s fructueuse avec l quipe Notre collaboration avec le festival a produit cette ann e un atelier de programmation ambitieux propos avec l Agence du court m trage des l ves d un centre de formation d apprentis de St Gratien l IFA de la restauration Soulignons enfin la richesse de ces journ es et des suites que les enseignants sont m me de proposer aux l ves richesse du r el et d un cin ma qui a la vertu de surprendre les l ves qui ne sont pas familiers du documentaire Ils croisent ainsi dans leur scolarit un genre qu ils n auraient sans doute jamais appr hend sans cette proposition Ce cin ma ne se r gle pas sur l information journalistique invente sa 69 forme tonne fait r fl chir ce dont les t moignages des l ves rendent souvent compte T moignage d l ve J ai trouv ce festival int ressant car nous avons vu des films que l on n a pas l habitude de voir au cin ma Je trouve aussi que c est bien d avoir pu voir et entendre le
181. s enseignants volontaires des ateliers dans lesquels paul s par des intervenants professionnels ils conduisent un travail de cr ation cin matographique Con u pour contribuer l ducation au cin ma sur le temps scolaire ce projet articule chaque ann e la r ception d une ou plusieurs uvres cin matographiques avec un exercice de cr ation Apr s l analyse en classe de films vus dans le cadre Lyc ens et apprentis au cin ma des films essais ont t r alis s dans les tablissements puis projet s devant l ensemble des classes en fin d ann e scolaire La mise en uvre du projet Le projet s est d fini autour du documentaire d une part pour faire d couvrir aux l ves un genre cin matographique peu connu pour la majorit d entre eux et d autre part pour les amener travailler sur une forme de narration qui leur soit moins habituelle car non fictionnelle Dans un second temps les objectifs de cr ation ont t expos s aux l ves lors d une premi re s ance qui a eu lieu l auditorium de l H tel de Ville de Paris Le film L enfant aveugle de Johan van der Keuken leur a t projet puis Catalina Villar documentariste et enseignante de cin ma a amen les l ves d finir certaines caract ristiques du cin ma documentaire en changeant avec eux sur le film vu et en leur montrant diff rents extraits de films documentaires ayant chacun une sp cificit en terme de r alisation Ce
182. s et des apprentis p 36 Salles de cin ma p 78 T MOIGNAGES 2011 2012 p 82 CONCLUSION p 90 ANNEXES p 92 LE DISPOSITIF EN CHIFFRES LYC ENS ET APPRENTIS AU CIN MA EN LE DE FRANCE CHIFFRES CL S 2011 2012 417 lyc es et 42 Centres de Formation d Apprentis inscrits 1892 professeurs ou formateurs participants 37 979 lyc ens et apprentis inscrits 1 457 classes inscrites 1 548 enseignants inscrits aux formations 159 salles de cin ma inscrites a 2 2 LYCEENS ET APPRENTIS AU CINEMA EN ILE DE FRANCE 2011 2012 LES INSCRIPTIONS SUOTJEULIO XNE SJLIDSUI snaze oJ ewu ap SAMLES gwu IP SALS GST SUOHEULIO XNE SJLIDSUI SJUBUSIISU FPF T SIN9JEULIO J S SSLJI SILNAAdd Y A NOLLVNAOA AA SAALNAD sjueugIsu 768 I ASAHINAS SUONEuLIo xne SJLIDSUI s m ss JoId 9 0 L ops SII ELI 00 AA 166 SIN9SS9JOI4 S9SSEI LSP T S9AQ 9 6L6 LE syuawassI qe 6S OIT SaSSE 6T E su T IVALNOO SNOS SHARId LA SOITANd SAADAT OST 6 6LS Y 95 9y 6 SAIIIESI9A IP SIU9PE9Y S1OP BA QUI9S IP SMEH ouuossg S UAA Sed 9P A9 PEIY 13919 9p IUP Y IUEN P PA Sruq IUES IU INSCRIPTIONS DES ETABLISSEMENTS DES ENSEIGNANTS ET DES CIN MAS ANN E SCOLAIRE 2011 2012 Taux de Progression des inscription entre 2010 11 et Part des nouveaux r inscription en 2011 12 tablissements 2011 2012 des dans les inscriptions tablissements
183. s go ts mais ils entrent dans le projet et d testent ou adorent mais au moins ressentent quelque chose Le but est donc qu ils ne soient pas inertes face une succession d images mais qu ils aient un esprit critique pourquoi ce rejet pourquoi cet ennui Cela appelle donc voquer d autres films qu ils ont pu voir 87 Je pense que c tait une bonne s lection car je sais que personnellement je ne les aurais pas vus avec ma famille ou des amis en dehors du dispositif Festival du film des droits de l homme Ce festival a t une exp rience formidablement enrichissante que j ai ador e J ai trouv les films qu on a pu visionner tr s int ressants ils taient tous graves et n cessaires par le sujet qu ils abordent et le point de vue du r alisateur Les discussions avec les autres membres du jury ont t de bonne qualit nous avions tous des opinions assez diff rentes sur les films que nous avions pu voir et cela a suscit un d bat passionn chaque fin de film et j ai beaucoup aim nos changes Les discussions avec Joana Dos Reis taient tr s int ressantes j ai beaucoup appris sur le cin ma les films et les documentaires plus pr cis ment gr ce ces discussions J ai trouv les d bats informatifs ils nous donnaient des informations que nous avions peut tre pas compris et nous apportaient des pr cisions sur le sujet du film Et je conseillerais cette exp rience d autres amis lyc
184. s ou demand es par les enseignants notamment pour des films l affiche ou dans le cadre du cin club de la salle partenaire ou pour Cin Junior Dans cette m me salle s est d roul le Festival du film judiciaire projection d Omar m a tuer et ces initiatives permettent nos l ves de mieux conna tre le chemin de ce lieu largissement du partenariat d autres domaines Nous entretenons avec ce lieu culturel un partenariat tr s riche tout au long de l ann e Le cin ma est un partenaire important dans notre politique d ouverture culturelle et nous le sollicitons r guli rement pour plusieurs projets C est une collaboration tr s fructueuse largissement d autres enseignants et l ves Le d veloppement ancien de Lyc ens et apprentis au cin ma a permis de d velopper la politique culturelle de l tablissement Des enseignants int gr s dans le dispositif et d autres qui y ont particip les ann es pr c dentes ont fait venir de nombreux films au centre culturel permettant ainsi aux l ves d avoir une pratique plus fr quente des salles et l acc s des films qu ils ne vont naturellement pas voir Le partenariat se d roule parfaitement bien Il se d veloppe depuis plusieurs ann es hors du dispositif avec les sorties de l option facultative cin ma audiovisuel Notre partenaire nous informe aussi r guli rement d autres activit s se d roulant dans la salle
185. s par la salle de cin ma partenaire l occasion de la premi re s ance cette carte individuelle leur permet d aller dans toutes les salles de la p riph rie parisienne participant au dispositif et de b n ficier du tarif le plus r duit de la salle Une fa on d affirmer la place des salles dans le dispositif et de favoriser la fr quentation individuelle des l ves dont on sait qu ils s orientent en majorit vers d autres types de cin mas Il reste difficile d valuer l impact r el de cette carte car la g ographie des salles des lyc es et du domicile des l ves ne se recoupe g n ralement pas en p riph rie parisienne Pour autant des enseignants nous signalent qu elle est demand e par certains l ves qui ont b n fici d une premi re exp rience avec Lyc ens et apprentis au cin ma La liste des salles partenaires de Paris et de la p riph rie parisienne est consultable en ANNEXE 2 et les cartes lyc ens en ANNEXE 6 76 H Festival de Cannes 2012 La R gion le de France invite chaque ann e dans le cadre du dispositif Lyc ens et apprentis au cin ma des lyc ens ou d apprentis franciliens inscrits au dispositif participer au festival de Cannes La R gion qui prend en charge l int gralit des frais de d placement d h bergement ainsi que l organisation du s jour a d cid cette ann e de permettre deux classes de faire le d placement C est un tirage au sort qui a d termin les
186. s r alisateurs au d but des films Mon pr f r a t le dernier Orchestra Gera ao car il tait plus proche de nous et du film que nous faisons en cours Je trouve que c est bien pour nous d tre venu au festival car a nous donne des id es pour notre film puis en regardant ces films on s imagine aussi comment ils ont t tourn s parce que nous aussi avons eu cette exp rience T moignage d enseignant Tout d abord je tenais vous f liciter pour tout le travail que vous avez accompli Concernant le festival ce fut donc la toute premi re fois que j y participais Je trouve ce syst me int ressant on peut y d couvrir les films en avant premi re et interagir avec des r alisateurs prometteurs e 2 demi journ es et 4 journ es d immersion e 7 tablissements et 7 classes 2 du lyc e rik Satie Paris 14 1 du lyc e Rodin Paris 13 1 ES Lyc e Maurice Genevoix 94 CAP 2 ann e IFA de la restauration 95 Classe Relais Micro Lyc e 77 BTS industrie Lyc e Gustave Monod Enghien les Bains 95 1 Bac pro Lyc e Adolphe Ch rioux 94 e 6 intervenants associ s Suzanne de Lacotte quipe du festival Dorine Brun Emad Burnat Guy Davidi Vanina Vignal r alisateurs Arnaud H e e lieu partenaire BPI Centre Pompidou F 9 Festival Image par image Du 10 f vrier au samedi 3 mars 2012 cran VO Centre des arts Enghien les bains Val d Oise 95 Image par
187. s s ances ponctuelles et une journ e d immersion chaque classe venant au festival a pu tre accueillie par Suzanne de Lacotte coordinatrice des s ances scolaires qui leur a pr sent le fonctionnement la s lection et l organisation de Cin ma du r el chaque s ance tant suivie d une rencontre avec les r alisateurs Les l ves pr sents ont re u le catalogue du festival et la grille de programmation et afin de leur permettre de d couvrir l ensemble de la s lection du festival IIs ont b n fici d une accr ditation 15 l ves sont revenus en faire la demande ils taient 6 l ann e derni re Les films vus e Apr s le silence ce qui n est pas dit n existe pas de Vanina Vignal 2012 France Roumanie 1h35 e Bestiaire de Denis C t 2012 Canada 1h12 e La cause et l usage de Dorine Brun et Julien Meunier 2011 France 52 min e Espoir voyage de Michel K Zongo 2011 Burkina Faso France 1h22 e Five Broken Cameras de Emad Burnat et Guy Davidi 2011 France Isra l Palestine 1h30 e Habiter Construire de Cl mence Ancelin 2011 France 1h57 e Orquestra Gera ao de Joao Miller Guerra 2011 Portugal 1h03 e Un archipel de Till Roeskens et Marie Bouts 2012 France 37 min e Deux programmes de courts m trages e L oiseau sans pattes de Val rianne Poidevin e Dix sept ans 83 de Didier Nion Avant la journ e d immersion un professionnel du cin ma s est rendu dans le
188. s voir une s ance de cin ma Peut tre que cela peut leur donner quelques id es pour travailler ensuite sur le film une pr sentation est toujours plus incarn e qu un livret et cela compl te aussi les formations qu ils ont re ues ou alors fonctionne comme un rappel La pr sentation d un film avant sa projection permet de baliser la route afin que les l ves ne se d couragent pas dans la noirceur des c tes qu ils se rassurent aussi sur leurs qualit s de spectateur qu ils sachent qu il est normal de ne pas tout le temps tout comprendre l action que ces parts de myst re sont voulues par les Dardenne qu elles font partie int grante d un cin ma qu ils construisent patiemment et qui se caract rise entre autre par un respect une exigence du spectateur hors du commun M thode de travail et pistes de r flexion un exemple d velopp par un charg de l accompagnement des films en salle Par J r me Plon J ai pr sent en salle cette ann e dans le cadre du dispositif Lyc ens et apprentis au cin ma les films bout de course de Sidney Lumet Persepolis de Marjane Satrapi et Vincent Paronnaud et Le silence de Lorna de Jean Pierre et Luc Dardenne Ces trois films sont tr s diff rents les uns des autres tant par leurs origines leurs histoires leurs sujets ou leurs styles Je n ai donc pas cherch leur trouver un socle commun dans les pr sentations m me si pour chacun d eux je soulign
189. salles de cin ma accueillant les s ances de restitution Cin ma Marcel Carn St Michel sur Orge 91 La Grange Roissy en Brie 77 Les Yeux d Elsa St Cyr l cole 78 cin ma L toile La Courneuve 93 e Intervenants associ s directeurs et programmateurs des salles de cin ma C 7 Dans la peau d un programmateur Festival Cin ma du r el Atelier de programmation avec l IFA de la restauration autour du th me de l assujettissement dans le cadre du Festival Cin ma du R el En partenariat avec l Agence du court m trage le Festival Cin ma du r el et le cin ma Les Toiles de Saint Gratien Ce projet a t con u par la coordination en collaboration avec l Agence du court m trage l invitation de Cin ma du r el les apprentis de l IFA restauration de Saint Gratien accompagn s d un critique de cin ma Arnaud H e par ailleurs membre de l quipe de s lection du festival ont labor un programme de courts m trages questionnant la th matique de l assujettissement Les l ves ont vu une vingtaine de courts m trages s lectionn s par Arnaud H e et le responsable du service ducation au cin ma de l Agence du court m trage puis au cours des s ances suivantes ils labor leur programme et sa pr sentation pour une s ance de projection int gr e au programme du festival Beaubourg et reprise par le cin ma Les Toiles de St Gratien dans le cadre du Festival hors les murs Le pr
190. sieurs moyens ont t mis en uvre pour nous faire passer une journ e enrichissante au point de vue culturel Tout d abord la rencontre avec le directeur du festival De plus nous avons eu la chance de rencontrer deux r alisateurs Cela permet de comprendre les courts m trages visionn s et de comprendre comment fonctionne un film comment crire les dialogues et comment se passent les conditions de tournage 84 Je trouve a bien de sensibiliser les jeunes sur des v nements culturels qui se passent dans la r gion car souvent nous passons c t Ce festival a pour m rite de mettre en avant un genre tr s peu connu du public Durant cette journ e nous avons eu une programmation sp ciale pour les lyc ens et apprentis Je trouve cela tr s bien car nous avons pu voir des courts m trages tr s diff rents de diff rents r alisateurs plus ou moins experts dans ce domaine Je n tais jamais all e un festival de cin ma L accueil que nous avons eu quand nous sommes arriv s tait bien Ce qui tait bien tait de rencontrer les r alisateurs de leur poser des questions de savoir comment et dans quelle situation ils ont r alis leur court m trage J ai trouv cette journ e tr s int ressante puisque apr s presque chaque court m trage on rencontrait le r alisateur qui nous expliquait ses choix de mise en sc ne pourquoi avoir choisi ce th me et pas un autre combien de temps il mettait pour tourne
191. sion d changes avec vos l ves sur ces pratiques leurs choix leurs go ts cin matographiques avez vous des exemples pr cis nous communiquer Une synth se des r ponses est pr sent e en ANNEXE 8 de ce bilan 28 SUPPORTS P DAGOGIQUES A Les dossiers p dagogiques Les dossiers enseignants sont unanimement utilis s Ils sont m me parfois pr sent s aux l ves par leurs professeurs Leur qualit tant au niveau du contenu que de leur pr sentation est toujours appr ci e par l ensemble des enseignants et des responsables du jeune public des cin mas Ces dossiers con us par le CNC et imprim s par la coordination r gionale sont distribu s aux enseignants lors des journ es de projection et de formation ils sont galement envoy s aux collaborateurs des salles de cin ma partenaires Enfin ils repr sentent aussi un mode de communication efficace pour la coordination r gionale et les partenaires du dispositif Pour le film r gional la coordination a con u et dit comme chaque ann e un dossier enseignant et une fiche l ve pour le film Persepolis de Marjane Satrapi et Vincent Paronnaud La coordination en a confi la r daction l crivain et critique de cin ma H l ne Frappat H l ne Frappat a publi aux ditions des Cahiers du cin ma Jacques Rivette secret compris 2001 Trois films fant mes de Jacques Rivette 2002 Roberto Rossellini 2008 Elle est galement l auteur de qua
192. sociation P riph rie et la coordination Cette ann e le parcours s est d roul en quatre temps e 1 intervention g n rique sur le cin ma documentaire tour d horizon historique formes plan cadre hors champ esth tique avec extraits de documentaire diff rent du reportage et de filmer le r el e 1 projection d bat en salle de cin ma du film L Et de Giacomo d Alessandro Comodin e 1 atelier avec le r alisateur sur ses choix de montage anim par P riph rie e 1 soir e Cin astes en r sidence de P riph rie rencontre avec la r alisatrice suivie de la projection d Art mur L atelier a fait l objet d un article r dig par Agn s Ceccaldi m diatrice culturelle L toile Cosmos au c ur du syst me paru sur le site des m diateurs culturels de la R gion le de France http www mediateurcultureliledefrance fr 2012 03 23 1 E2 80 99etoile cosmos au coeur du systeme scolaire e 1 tablissement 1 classe 1 du Lyc e Bachelard Chelles 77 e 2 Partenaires l association P riph rie le cin ma Cosmos de Chelles 77 e 2 intervenants associ s Abraham Cohen responsable des cin astes en r sidence P riph rie et la r alisatrice Alice Diop T moignages d l ves La rencontre avec le r alisateur tait impressionnante car ce n est pas tous les jours qu on en voit On a beaucoup de choses apprendre et faire avec le recul on voit que r aliser et faire une pr sentation
193. son registre avec sa capacit de mise en ab me quand par exemple il joue avec ses lunettes ou qu il se mime en rockstar On insiste sur la justesse de sa composition d un personnage compl tement perdu en qu te de lui m me Le background politique du film n tant que tr s peu voqu je rappelle aux l ves ce que fut la guerre du Vietnam qui opposa pendant plus de dix ans 1964 1975 le Vietnam du nord communiste au Vietnam du sud aid par les am ricains qui s engag rent compl tement dans ce conflit id ologique typique de la guerre froide L intervention militaire am ricaine fut marqu e par beaucoup d exactions de la part de l arm e am ricaine massacres de civils bombardement syst matique des villages au Napalm utilisation de l agent orange provoquant des malformations g n tiques sur les civils etc Face ces crimes de guerre une opposition interne aux tats Unis se fit jour et d boucha sur certaines radicalisations dans l activisme anti Vietnam et la cr ation de groupuscules arm s s en prenant au complexe militaro industriel am ricain Le p re et la m re que l on voit dans le film sont d anciens activistes anti Vietnam pass s dans la clandestinit apr s avoir franchi le cap de la lutte arm e Le film est tr s mouvant et il n est pas interdit de pleurer par moments Il en mane une douceur tonnante pour un film qui change sans arr t de genre si l on peut dire Tout d marre
194. st aussi le professeur de latin de Vladimir le seul latiniste du groupe Pour le premier film Persepolis on nous a distribu l avance la fiche l ve et on nous a demand de la lire pour que l on ne soit pas trop perdu dans le contexte historique Apr s la projection nous avons revu des passages du film en DVD et nous devions compl ter la photocopie pr par e par nos professeurs Nous avons parl du noir et blanc et de la couleur de la sc ne o Marjane est amoureuse Nous avons compar comment ces types de sc nes sont racont es avec des mots et comment elles sont racont es avec des images Et puis nous avons vu des extraits d autres films avec le passage de la couleur au noir et blanc Parfois c tait un peu compliqu cause du mat riel qui ne marchait pas bien et nos professeurs nous ont dit qu ils n avaient pas eu le temps de nous montrer tous les films Pour le second film c tait diff rent nous sommes all s au cin ma plus t t et Maryline responsable jeune public de la salle de cin ma nous a montr des extraits de com dies musicales am ricaines qui ont t une source d inspiration pour Jacques Demy Apr s la projection nous avons t une heure avec Mme Cochet Terrasson et une heure avec Monsieur Hibert Ils nous ont montr chacun des aspects diff rents dans le film les rencontres de gens qui se croisent les couleurs de la ville et des costumes et encore des extraits de com die musicale Pour le trois
195. t de leurs connaissances cin matographiques en visant les objectifs suivants e comprendre le langage cin matographique et porter un regard diff rent sur les films e apprendre d gager des pistes d exploitation cin matographique e savoir travailler un film ou des extraits en classe 31 Globalement il s agit donc avec l aide de professionnels du cin ma de permettre aux enseignants de se former la culture cin matographique par l tude d uvres comme par la d couverte de la vari t des approches du cin ma Les objectifs de cette formation rel vent donc d une initiation pour les uns et d un approfondissement ou d une consolidation d une culture cin matographique pour les autres beaucoup d enseignants ayant d j une culture cin matographique importante Comme les ann es pr c dentes les formations destin es aux enseignants se d roulent en deux sessions A 1 Projection et tudes des films au programme Les trois premi res journ es en octobre proposent l tude des films au programme Apr s la projection de chaque film nous demandons l intervenant e en plus d un travail d analyse filmique de r fl chir un certain nombre de pistes p dagogiques qui pourront aider les enseignants en classe Il ne s agit pas de se substituer aux enseignants car ce sont eux les p dagogues et qu ils sont les plus m me de choisir leurs axes d tude en fonction de la maturit des l ves de leurs
196. t o les hypoth ses peuvent tre mises l preuve d une meilleure connaissance des uvres pas forc ment connues de tous au moment du remplissage de la fiche d inscription Il s agit l encore de placer le contenu au centre des pr occupations et de notre organisation pratique B 2 Formations sur les films Six sessions de formation de deux jours sur les films au programme ont eu lieu trois par acad mie au cin ma Georges M li s Montreuil 93 et L Espace Jean Vilar Arcueil 94 L inscription ces journ es de formation est accessible aux enseignants ayant assist l une des trois journ es de projection en effet le visionnement des films en salle est la condition indispensable la bonne r ception de la formation Ces modules de trois jours de formation par enseignant la journ e de projection plus les deux journ es de formation sont inscrits au PAF Ces modalit s permettent de toucher le plus grand nombre possible d enseignants et conditionnent l appropriation et la qualit de l investissement du dispositif par les enseignants Rappelons combien la prise en compte de ces formations dans le plan acad mique de formation est structurante et renforce le dispositif Au del de l apport p dagogique elle t moigne de l inscription du projet dans le parcours des enseignants et celui des l ves et sa prise en compte par l institution Ces journ es sont consacr es l tude des films au programme ou
197. t sa ressortie nationale du film Deep End de Jerzy Skolimowski Allemagne tats Unis 1h31 1970 De juin septembre 2011 laboration des documents p dagogiques li s au film r gional s lectionn Persepolis de Marjane Satrapi et Vincent Paronnaud livret enseignant et fiche l ve dont la r daction a t confi e H l ne Frappat 11 et 12 juillet 2011 projection formation sur les films programm s dans le dispositif en 2011 2012 l attention des responsables jeune public des salles de cin ma des acad mies de Cr teil et Versailles et des intervenants en classe Discussion sur l accompagnement culturel de ces films Fin ao t 2011 relance faite par le rectorat de Paris aupr s des chefs d tablissements de l Acad mie Fin aout d but septembre 2011 relance faite par la coordination aupr s des documentalistes des lyc es et des responsables p dagogiques et directeurs de CFA non r inscrits 1 septembre r union de la coordination et des DAAC des trois acad mies pour la r gulation des inscriptions 8 septembre 2011 date limite des inscriptions pour les lyc es de l acad mie de Paris 13 16 septembre 2011 date limite des inscriptions pour les lyc es des acad mies de Cr teil et de Versailles 29 septembre 2011 date limite d inscription pour les CFA d le de France 3 4 et 6 octobre 2011 projection des cinq films du programme aux professeurs formateurs et responsables du jeune pub
198. tablissement L accueil tait tr s bien et les personnes qui sont intervenues ont fait de bonnes pr sentations des films La salle de cin ma partenaire de ce dispositif nous est tr s pr cieuse car au del de sa proximit elle fait preuve d une grande souplesse et adaptabilit De plus le responsable de ce cin ma est un v ritable passionn et il lui tient c ur de promouvoir le 7 art dans toute sa diversit aux plus jeunes g n rations Rien dire sur les relations avec le cin ma Accueil parfait interventions en d but de s ance prenant en compte ce que nous avons d j travaill en amont avec les classes R activit importante dans le cas de probl mes r gler Notre cin ma partenaire est une petite structure qui sait s adapter aux classes et qui a l habitude de travailler avec des groupes scolaires Le fonctionnement du partenariat au cours de l ann e Dans les r ponses sont voqu s diff rents aspects du travail effectu par les salles partenaires pr paration du projet organisation du calendrier d roulement des s ances intervention des membres de l quipe du cin ma etc Peu d exemples en revanche rendent compte d une collaboration troite entre enseignants et personnels des salles notamment pour la pr sentation des films ou l animation des discussions apr s les projections Pr paration du projet organisation du calendrier Nous nous sommes rencontr
199. tefeuille 75006 Paris Le MK2 Od on 113 boulevard Saint Germain 75006 Paris Le MK2 Parnasse 11 rue Jules Chaplain 75006 Paris Le Nouvel Od on 6 rue de l Ecole de M decine 75006 Paris Le Saint Andr des Arts 30 rue St Andr des Arts 75006 Paris Le Saint Germain des Pr s 22 rue Guillaume Apollinaire 75006 Paris 102 ANNEXE 2 CIN MAS INSCRITS EN 2011 2012 PARIS 2011 2012 suite 57 rue de Babylone 75007 Paris Le Balzac 1 rue Balzac 75008 Paris 14 rue Lincoln 75007 Paris Le St Lazare Pasquier 44 rue Pasquier 75008 Paris 101 rue Saint Lazare 75009 Paris Le Max Linder Panorama 24 boulevard Poissonni re 75009 Paris 17 bld de Strasbourg 75010 Paris Le Brady 39 boulevard de Strasbourg 75010 Paris 5 rue du faubourg Saint Antoine 75011 Paris Le Majestic Bastille 4 boulevard Richard Lenoir 75011 Paris Le MK2 Bastille 4 boulevard Beaumarchais 75011 Paris 33 boulevard Diderot 75012 Paris L Escurial Panorama 1 boulevard Port Royal 75013 Paris 28 162 avenue de France 75013 Paris 24 place Denfert Rochereau 75014 Paris Le Chaplin 6 rue Peclet 75015 Paris 8 20 rue de Passy 75016 Paris Le Cin ma des cin astes 7 av de Clichy 75017 Paris 7 quai de Loire 75019 Paris Le MK2 Quai de Seine 4 quai de la Seine 75019 Paris Le MK2 Gambetta 6 rue Belgrand 75020 Paris CIN MAS PARTICIPANTS en SEINE et Marne 2011 2012 Cin ma Les 4 Vents Mairie de Brie Comte Robert Serv
200. ter une lecture pr d finie et autoris e du film mais de les mettre sur la voie du spectateur sujet critique et ouvert qu ils peuvent devenir et du plaisir que peuvent procurer la nouveaut et la d couverte T moignages d enseignants lls appr cient quand l intervenant leur semble passionn et un l ve m a dit qu apr s Le silence de Lorna il avait r alis r trospectivement que l intervention lui avait permis de saisir certains aspects du film Sur la question du cin ma proprement dit j utilise beaucoup les pr sentations faites par les intervenants lors du stage de pr paration et de la projection devant l ves N tant pas une sp cialiste du cin ma ces interventions sont tr s importantes pour moi Ces pr sentations en salle sont maintenant un rituel auquel se pr tent volontiers les l ves en m me temps qu une sorte de d fi les stimuler par des informations susceptibles d veiller leur sensibilit pendant la projection T moignages d intervenants Je pense que cela permet de cadrer la s ance de bien l inscrire dans le dispositif C est un v ritable plus par rapport une projection commerciale ou en DVD Une parole diff rente de celle de l enseignant qui tout en restant p dagogique n est pas une parole d autorit habituelle pour les l ves Sans doute est ce galement b n fique pour les enseignants pour qui il ne s agit pas seulement d accompagner les 37 l ve
201. time que celui ci a pu les laisser sur leur fin Pour certains en effet Persepolis n tait ni assez spectaculaire ni assez fantastique il se collait au contraire la d nonciation d une r alit aussi inattendue que d sagr able En salle je pr sentais le parcours de Marjane Satrapi et la nature de sa collaboration avec Vincent Paronnaud notamment dans leur travail plastique pour le film inspir du cin ma expressionniste que je d finissais succinctement En classe je me suis davantage pr occup e de la question de l int grit reste int gre toi m me est un leitmotiv r p t l h ro ne du film int grit morale vidente il fallait la plupart du temps replacer les v nements dans leur contexte travail qui avait par ailleurs souvent t fait en amont par les professeurs mais aussi int grit physique et j ai sur ce point pr cis travaill sur la notion de silhouette la plupart des corps parce que voil s n en ont pas dans le film en parlant aux l ves du film de silhouette datant des ann es 20 Certains avaient vu Princes et princesses et nous avons pu regarder quels sont les moments dans Persepolis o les auteurs traitaient de l action comme dans un film de silhouettes principalement les passages de bombardement et les moments o ils ironisaient sur le fait que les femmes voil es n ont pas de silhouette Sur ce point nous avons aussi analys la s quence o Marjane devient une femme
202. tion Un Certain Regard et au Reflet M dicis pour la r trospective qui s y d roule apr s les projections cannoises Un Certain Regard compl ment de la Comp tition au sein de la s lection officielle a t cr par le festival de Cannes en 1978 Cette s lection plac e sous le signe de l ouverture permettra aux l ves de d couvrir des films originaux audacieux novateurs M lant les auteurs confirm s aux r v lations Un Certain Regard profile les contours du cin ma international venir Nous avons propos des journ es d immersion sur 2 3 ou 4 s ances mais galement des s ances ponctuelles aux enseignants et l ves participants au dispositif pour leur permettre de d couvrir ces films avant leur sortie en salle et tout juste apr s les projections Cannes Les films vus e 7 jours la Havane de B del Toro P Trapero J Medem E Suleiman G No J C Tabio et L Cantet Espagne France 2012 2h10 perdre la raison de Joachim Lafosse Belgique Lux Fr Suisse 2012 1h56 Les b tes du Sud sauvage de Benh Zeitlin tats Unis 2011 1h32 Confession d un enfant du si cle de Sylvie Verheyde Fr AIl G B 2012 2h05 Elefante Blanco de Pablo Trapero Argentine Espagne France 2012 1h50 e Miss Lovely de Ashim Ahluwalia Inde 2012 1h50 e La pirogue de Moussa Tour France S n gal Allemagne 2012 1h27 e Renoir de Gilles Burdos France 2012 1h51 Student de Darezhan Omirbayev
203. tion des Cin mas Ind pendants Parisiens a missionn des charg s de l accompagnement des films en salle tous professionnels du cin ma qui pr sentent syst matiquement toutes les s ances du dispositif dans les salles de cin ma 78 La circulation des copies Les calendriers parisiens ont n cessit une copie 35 mm et une DCP par film quand cela tait possible circulant d octobre fin mai Sur le territoire parisien aucun probl me li aux circulations de copies n a t relev les distances entre les cin mas sont r duites les transports de copie peuvent se faire tr s ais ment m me en cas de routage du jour au lendemain Les cin mas sont d sormais tout fait habitu s ces circulations La circulation de chaque titre est tablie en tout d but d ann e scolaire en fonction des dispositifs cole au cin ma Coll ge au cin ma et des r servations priv es de chaque salle L quipement des salles en num rique la suppression des projecteurs 35mm pour de nombreux crans complique pour le moment norm ment les calendriers d j complexes l avenir les films du dispositif ne circuleront qu en DCP L organisation et le d roulement des projections Les rendez vous destin s aux l ves sont tablis par la coordination en collaboration avec l enseignant coordinateur en fonction de la disponibilit des copies des salles et des classes inscrites Il appara t toujours tr s complexe de programmer une seu
204. tion une p riode d mancipation Dans ce paysage en pleine mutation les coles de plus en plus nombreuses alimentent chaque ann e cette trange pratique cin matographique d un nouveau flux de talents et de savoir faire Deux coles certainement se distinguent tout particuli rement dans ce foisonnement Les Gobelins l cole de l image et l cole Nationale Sup rieure des Arts D coratifs ENSAD Nous tenterons travers les projections de r alisations des l ves de ces deux sections animations bien diff rentes d analyser deux p dagogies la vocation compl mentaire L une ax e sur une grande ma trise technique vocation industrielle l autre vou e une pratique personnelle et de recherche Intervention de Marc Jousset Une exp rience de directeur artistique Producteur ex cutif de l animation et directeur artistique de Persepolis j ai t le lien entre Marjane Satrapi Vincent Paronnaud et l quipe technique compos e d une centaine de personnes J ai propos les solutions techniques qui devaient rentrer dans un cadre budg taire et satisfaire les attentes artistiques des auteurs Mon r le a t de trouver une coh rence entre tous ces param tres artistiques techniques financiers et bien s r humains Intervention de Juliette Loubi res Une exp rience de r alisatrice Petit tour des diff rentes facettes des m tiers de l animation travers le parcours d une animat
205. tiques o l on t l phone pour pas cher dans un pays lointain elle parle une langue que l on identifie pas qui parle t elle A sa m re A sa famille Elle dit je t aime c est donc son petit copain et il est loin On la voit ensuite avec Claudy on se doutait qu il n tait pas son amoureux par la sc ne de la cabine t l phonique mais l installation des matelas nous le confirme ils cohabitent mais font croire qu ils vivent ensemble Pourquoi Et ainsi de suite Chaque spectateur se construit une cha ne d interrogations qui tient lieu de sc nario et la pr cision de la mise en sc ne nous assure de son unicit et fait que le film nous raconte tous la m me histoire On pourrait s inqui ter de ce syst me il pourrait pr ter confusion ou malentendus Et puis Le silence de Lorna a obtenu le prix du sc nario au festival de Cannes Pour des gens qui pr f rent le cin ma En fait il y a bien un sc nario tr s pr cis tr s crit mais c est comme si on en avait film seulement les creux les temps faibles entre les coups de th tres On ne filme plus les actions mais leurs cons quences Imaginez un reporter qui arriverait en retard apr s la bataille il ne lui resterait plus qu filmer les cons quences de ce qu il n a pas vu pour tenter de raconter ce qui s est pass Pourquoi les Dardenne font ils a pourquoi ne filment ils pas l action comme tout le monde Issus du documentai
206. tre romans Sous r serve 2004 L agent de liaison 2007 Par effraction 2009 aux ditions Allia et INVERNO 2011 aux ditions Actes Sud Sur France Culture elle a produit le magazine mensuel de cin ma Rien Voir et de nombreux documentaires le dernier en date portant sur l uvre d ric Rohmer T moignage d enseignant Les cahiers propos s pour le professeur sont tr s utiles ils donnent des pistes et des informations claires et ouvrent la voie une grande vari t d exercices possibles B Les fiches l ves C est un support qui favorise l appropriation du dispositif par les l ves Les fiches l ves sont mises disposition ou envoy es chaque enseignant coordinateur de tous les tablissements inscrits Chaque l ve participant au dispositif dispose d une fiche par film choisi C est une source de consid ration pour les l ves qui les re oivent avec plaisir et disent les utiliser voire les conserver Elles sont aussi utilis es par e les enseignants qui travaillent souvent sur l affiche reprise en couverture de la fiche parfois directement comme sujet d expos e les responsables de CDI la fr quentation du CDI par les l ves participant au dispositif nous a d ailleurs t indiqu e la hausse Chaque enseignant re oit une fiche l ve qui donne des renseignements sur l auteur le film et propose des photogrammes comment s Un document de qualit et attractif qu
207. tte approche du cin ma documentaire leur a permis de discerner diff rentes formes de r alisation et leur donner des id es pour leur projet de film sur le th me les diff rences l cole Puis dans chaque classe un intervenant professionnel a encadr les l ves afin de les aider construire et r aliser leur film Les CIP partenaires du festival Cin ma du R el ont invit les classes participer au festival La classe de Terminale du Lyc e Corvisart a donc pass une journ e en immersion au festival Cin ma du R el e 3 classes de 3 tablissements Lyc e Corvisart Paris 13 Lyc e Diderot Paris 19 Lyc e Erik Satie Paris 14 e 10 interventions e 3 intervenants Catalina Vilar Florent Darmon et Thomas Faverjon e Lieu partenaire Auditorium de l H tel de ville e 3 cin mas partenaires L Escurial Paris 13 Le Denfert Paris 14 Quai de Loire Paris 19 61 F Participation des l ves des festivals de cin ma Pour la coordination l enjeu est de faire d couvrir aux lyc ens et apprentis d le de France la cr ation cin matographique ind pendante sous toutes ses formes telle qu elle se donne voir dans les festivals pour que les l ves soient en contact avec le cin ma dans toute sa diversit Il s agit de e Voir des films singuliers et novateurs promesse de l mergence d un cin ma nouveau e faire d couvrir aux lyc ens le fonctionnement d
208. u fait de l important effectif des enseignants auxquels nous nous adressons Elles permettent ceux qui souhaitent s impliquer dans le dispositif mais qui n ont pas la possibilit de disposer de trois jours pour la formation de voir en une journ e les films en salle et de b n ficier d une intervention par un professionnel du cin ma Ces projections 26 au total accueillies l Espace 1789 Saint Ouen 93 ont lieu simultan ment dans ses deux salles d une capacit de 485 et 199 places Marc Cerisuelo professeur l Universit de Provence a pr sent et comment chacun des films Nous avons accueilli plus de mille enseignants et une quinzaine de responsables du jeune public des cin mas participants Les enseignants ont toujours la possibilit de modifier leurs choix de programmation l issue de ces journ es de projection Cette option a t mise en place par la coordination en consid ration du fait que le travail sur un film est plus pertinent s il r pond aux d bats au sein de l quipe p dagogique d un tablissement ce qui est de plus en plus le cas ou tout simplement un fort d sir de l enseignant C est une fa on de mettre au c ur du dispositif les films et la motivation des enseignants Ces derniers nous confirment d ailleurs l importance de la journ e de projection qui leur permet de v rifier leurs premiers choix ou de les modifier C est souvent le moment o un consensus peut tre trouv e
209. u taxi de Fabio du petit 2 pi ces HLM de Claudy Idem pour les costumes qui n ont l air de rien mais sont d termin s apr s de nombreux essayages et jouent par moment dans le cadre un r le capital soit par la touche de couleur qu ils apportent soit par les symboliques dont ils se chargent Que les l ves pr tent attention aux rapports entre le rouge que porte Lorna et ses revirements d affects pour Claudy par exemple Enfin parlons de deux aspects typiquement cin matographiques qu utilisent avec ma trise les fr res Dardenne le cadre et l ellipse H rit e du documentaire et de la cam ra port e la conception du cadre chez les Dardenne est tout sauf improvis e Souvent en plan s quence le cadre se doit d tre narratif tout en pr servant le secret de chaque instant et en gardant le myst re de la sc ne Que ce soit en maintenant un personnage hors champs dont la pr sence r v l e la fin de la s quence permet de r pondre aux interrogations n es durant le plan Que ce soit par un d calage entre ce que voit le personnage et ce que l on voit de la sc ne comme quand Lorna regarde longuement Claudio dos nous sur son lit d h pital Les Dardenne tentent chaque plan de maintenir une tension visuelle un suspense descriptif qui nous place en situation active par rapport ce que l on regarde C est par le cadre et le d coupage que les Dardenne parviennent retranscrire l intensit des conflits et la compl
210. uation de travail le but de l atelier Programmer une s ance concevoir et r aliser un plan s quence Pocket films provoque des situations p dagogiquement tr s riches pour lesquelles la pr sence d un intervenant professionnel constitue un apport irrempla able qui n exclut bien videmment pas celui de l enseignant L exp rience montre qu il est fr quent qu l occasion de ces exercices sollicitant des aptitudes sp cifiques des l ves par ailleurs peu valoris s dans les enseignements g n raux se retrouvent ici tr s l aise manifestant des aptitudes exceptionnelles R am nageant les places au sein du groupe l atelier peut tre mis profit plus long terme bien au del de son objet imm diat T moignage d enseignante Ce que l atelier leur a apport c est il me semble un autre regard sur le cin ma notamment sur la part d exp rimentation qu il permet parfois Ils ont appris s interroger peut tre un peu trop parfois sur la valeur des plans L atelier a permis des l ves moins scolaires de r v ler leur sensibilit ce que nous avons pu constater dans toutes les classes qui participaient l atelier cette ann e C 1 Parcours de cin ma Approche d un genre le documentaire Atelier en partenariat avec P riph rie centre de cr ation cin matographique L objectif de ce parcours est de d couvrir le genre documentaire en se concentrant plus particuli rement sur le montage
211. ues lectures uvres originales Docs concerts Ce festival est le reflet de la dynamique cr ative du documentaire Dans le cadre du dispositif Lyc ens et apprentis au cin ma en le de France une journ e d immersion au festival est organis e depuis plusieurs ann es programmation de 4 films d origine et d criture vari es rencontre avec les r alisateurs producteurs ou quipes techniques pr sents discussion avec le d l gu g n ral Didier Husson et le coordinateur du festival Manuel Briot La convivialit du lieu se pr te ces changes et un rapport d sacralis avec une manifestation d di e aux uvres les plus inattendues de la cr ation documentaire Les classes peuvent galement b n ficier en classe pr alablement leur d placement d une intervention Le documentaire histoire esth tique Films programm s Courts m trages Le Feu de Micha l Capron Archipel de Giacommo Abbruzzese Longs m trages Je vous cris du Havre de Fran oise Poulin Jacob Monsieur M 1968 de Laurent Cibien et Isabelle Berteletti e 1 journ e d immersion au festival e 2 tablissements 2 classes lyc e professionnel Jean Moulin de Vincennes 94 Term ES du lyc e Adolphe Ch rioux de Vitry sur Seine 94 e intervenants associ s Didier Husson et Manuel Briot 63 F 3 Les Rencontres cin matographiques de la Seine Saint Denis Du 16 au 27 novembre 2011 Cin ma 93 salles publiques de la Sei
212. ues r centes du cin ma d animation Lors de cette formation partir de nombreux extraits nous ferons le point sur le d veloppement du cin ma d animation ces dix derni res ann es Nous commencerons par voquer le contexte international et notamment la popularit croissante de l animation japonaise la multiplication des productions am ricaines et le d veloppement du long m trage et de l industrie de l animation en Europe Nous chercherons ensuite saisir les sources de cette volution en soulignant notamment le r le des nouveaux outils technologiques l largissement du public de l animation et de fa on plus g n rale la place du film d animation dans le paysage artistique contemporain Puis nous ferons le point sur la situation fran aise le dynamisme de sa production la qualit de sa formation et le contexte politique et culturel dans lequel il s inscrit le r le de l Etat travers le CNC ainsi que la place des festivals en soulignant son r le moteur dans l animation europ enne aussi bien sur un plan industriel qu artistique Enfin nous essayerons de voir quelles sont les perspectives court et moyen terme de l animation les tendances artistiques r centes les nouveaux apports de la technologie et la conqu te de nouveaux publics Intervention de Fran ois Darrasse ENSAD GOBELINS p pini re de l animation fran aise Cette derni re d cennie fut sans conteste pour le cin ma d anima
213. ui consiste en l animation de papiers stop motion dans une chor graphie mettant en sc ne un homme et une chose un tre de papier quelques images du tournage sont aussi diffus es aux l ves e Monsieur Benjamin Charbit de m me pr sente la r alisation qui a couronn ses cinq ann es d tude l ENSAD Les poisons film de 8 con u comme une adaptation d une nouvelle de Julio Cortazar Il explique aux l ves ses motivations notamment son int r t pour le langage proprement cin matographique et sa recherche d un langage qui d veloppe des r seaux symboliques Il leur d voile les techniques d animation qu il a retenues story board pantins saisis en 12 positions successives en l espace d une seconde pour donner l impression d un mouvement travail des ombres et des nuances du gris par la variation d une 15 paisseurs de papier Il est aussi question de la bande son sons de devant les oreilles sons de derri re les oreilles et les deux r alisations sont compar es sur ce point L intervention propos e a eu le m rite de tracer pour les l ves des parcours d tude les tapes et les techniques pr sidant des r alisations cin matographiques d animation elle leur a fait entrevoir les d fis auxquels sont confront s ces jeunes artistes Une l ve Oph lie s est particuli rement int ress e la formation de ces deux jeunes artistes qu elle a sollicit s l issue de cette s ance de travail
214. un festival en centrant la r flexion sur la question de la programmation et de l organisation e favoriser des moments d analyse et de r flexion critique sur le cin ma e faire d couvrir les m tiers du cin ma par des rencontres avec des professionnels L immersion dans un festival est pour les l ves un temps fort de d couverte de films et de rencontres Leur participation est labor e en concertation par la coordination avec l enseignant et l quipe du festival ce qui n cessite d changer sur le programme voir ou revoir les films adapter le programme de la journ e aux classes accueillies Un crit re important de mise en place de ces journ es est la rencontre des l ves avec des membres de l quipe du festival des r alisateurs ou techniciens F 1 Festival ACID Association du Cin ma Ind pendant pour sa Diffusion Du 24 et 25 septembre 2011 Reprise de la s lection ACID Cannes 2011 Cin ma des cin astes Paris 17 Le Reflet M dicis Paris 4 L ACID est une association de cin astes qui depuis 20 ans cherche promouvoir la diversit de la cr ation cin matographique en soutenant la diffusion en salles de films ind pendants Elle uvre la rencontre entre ces films leurs auteurs et le public La force de travail de ACID repose sur son id e fondatrice le soutien apport par des cin astes des films r alis s par d autres cin astes fran ais ou trangers Chaque ann e l AC
215. un objet indispensable nos modes de vie L image fixe et anim e transite beaucoup par les t l phones portables Ils en sont l outil de diffusion et l outil de production je te filme et j envoie le film aux autres Comme la cam ra Lumi re en 1895 il est la fois cam ra et projecteur Ce qui a chang c est qu aujourd hui tout le monde est filmeur acteur et aussi responsable de diffusion Cet atelier en 3 s ances de 3h et une s ance de restitution commune permet aux l ves d tre sensibiliser la notion de droit l image de comprendre que le t l phone peut aussi tre un outil de cr ation de se confronter l id e de mise en sc ne la notion de plan en passant par l exercice de r alisation d un plan s quence mobile sorte de Plan Lumi re contemporain Lors de la s ance de restitution des travaux des tablissements engag s dans le projet qui eut lieu au Forum des Images partenaire des ateliers les l ves ont 56 pr sent montr et chang avec les autres autour de leurs productions respectives dont le th me tait cette ann e l Le chemin Des enseignants int ress s pour faire participer leurs l ves l ann e prochaine ont t convi s cette s ance de restitution Ils s engageront dans cet atelier en 2012 13 e __ 4 ateliers et une s ance exceptionnelle ont t r alis s e 12 s ances et interventions au total et une s ance collective de restitution e 4 ta
216. utent en g n ral Bien videmment le dispositif offre l occasion d changer avec les l ves sur leurs pratiques du cin ma Ex 1 la pr sentation orale en anglais de leurs films pr f r s Ces expos s donnent un aper u assez pr cis de leurs go ts Il s agit ensuite de les amener s interroger sur leurs pr f rences d argumenter de comparer Ex 2 l tude d un genre cin matographique la com die musicale a g n r des r actions plut t tranch es Pour moi c est presque m me le plus important c est l occasion d aller la rencontre les uns des autres Par exemple en anglais ils ont fait des expos s sur leurs pratiques cin matographiques et sur leur film pr f r Exemples cit s 118 Selon l interpr tation qu ils ont pu faire de la demande les enseignants r pondent sur deux plans diff rents soit ils relatent des activit s au cours desquelles les l ves ont pu montrer quelque chose de leurs relations personnelles au cin ma soit ils pr sentent les go ts et pratiques des l ves Activit s qui mettent en jeu les pratiques cin matographique des l ves Il s agit essentiellement de proposer des rapprochements entre les films tudi s dans le cadre de Lyc ens et apprentis au cin ma et ceux que connaissent les l ves Il est noter que cette d marche est souvent pr sente dans le cadre des parcours Chaque d but d ann e je sonde dans les classes concern es les
217. ve de jeunesse Nous avions travaill en cours sur le sc nario de Et ils gravirent la montagne cela nous a permis de faire la diff rence entre le sc nario et la visualisation du court m trage on comprend mieux le sens et nous pouvons constater les diff rences entre les deux En conclusion g n rale une journ e sympathique et appr ciable qui nous a appris beaucoup c est avec plaisir que j y retournerais J ai beaucoup appr ci cette journ e au Festival C t court Pantin car c tait tr s int ressant et enrichissant L int r t de cette journ e est de d couvrir plein de choses notamment la r alisation des courts m trages ainsi que de rencontrer des r alisateurs nous avons pu poser des questions et avoir des r ponses On sait dor navant comment se pr pare un court m trage C est une chance de pouvoir participer ce projet Nous avons tait tr s bien accueillies par le personnel du Festival c est un endroit agr able Nous avons vu diff rents courts m trages plus ou moins int ressants mais cultivants Plusieurs styles th mes fa ons de jouer abord s Parmi tous j ai pr f r Fais Croquer car je trouve qu il refl te bien les probl mes actuels que les personnages jouent bien et certaines personnes peuvent ainsi se reconna tre dedans La journ e au festival a t int ressante on a pu rencontrer plein de monde qui nous a expliqu comment a marche de r aliser des films
218. vrent sur la contextualisation historique esth tique politique des films et la mise en perspective d autres films qui ont inspir les cin astes ou qui leur font cho Elles s ach vent par un temps de r flexion et d change avec les enseignants sur une question de cin ma orient e cette ann e sur les modalit s du travail en classe avec des intervenants professionnels Rochelle Fack qui collabore depuis plusieurs ann es avec la coordination aupr s des enseignants et des l ves a conduit ce temps de formation 34 Les formateurs Maud Ameline Marc Cerisuelo lise Domenach Rochelle Fack et Stratis Vouyoucas cf ANNEXE 7 B 3 Formations compl mentaires Les 13 et 14 f vrier 2012 a eu lieu une formation Filmer l Am rique au cin ma Le Luxy Ivry sur Seine 94 Nous avons profit de la parution du livre Road Movie USA de Bernard Benoliel et Jean Baptiste Thoret pour revisiter une cin matographie souvent appr ci e des l ves R alisateurs chercheurs et critiques ont t associ s cette formation au cours de laquelle films du r pertoire films r cents regard r trospectif ou uvre en devenir ont diversifi l approche Cette formation a t con ue en croisant les approches les comp tences et les r f rences regard centr sur le road movie approche transversale avec la repr sentation du corps en mouvement puis en lien avec le festival Terra du cin ma une exploration des films italo am
219. x ann es pass es puisque Richard Martin conduit cet atelier depuis plusieurs ann es un groupe d l ves a refus de participer au projet ce qui l a fragilis et provoqu des difficult s au stade de la r alisation L enseignant pense que les l ves n taient pas assez m rs pour s engager dans un tel projet Il envisage de reconduire l atelier pour l ann e 2013 2014 avec des l ves de Premi re ou de Terminale e Films vus bout de course de Sidney Lumet au cin ma Le Denfert Persepolis de Marjane Satrapi et Vincent Paronnaud au cin ma L Arlequin et Les demoiselles de Rochefort de Jacques Demy au cin ma Le Max Linder e 6 interventions e 1 classe de seconde du lyc e Erik Satie Paris 14 e Intervenant associ Thomas Faverjon D 2 Dans les acad mies de Cr teil et Versailles Les enseignants des acad mies de la p riph rie porteurs de projets de classe PAC s adressent r guli rement la coordination Nous les conseillons et les dirigeons vers des intervenants potentiels et vers les salles de cin ma m me de s engager comme partenaires Il s agit pour l Acrif de favoriser les liens entre les tablissements et les salles de cin ma tout en apportant le cas ch ant un appui dans la recherche d un intervenant d un lieu ressource ou dans l laboration du contenu 60 E Exp riences de cin ma Ateliers de pratique Depuis maintenant 10 ann es scolaires les CIP proposent de
220. xions sur leurs analyses crites un film au plus pr s des individus d favoris s qui montre et d nonce une r alit contemporaine l omnipr sence de l argent Nous avons rep r et list quand et pourquoi il en tait fait mention lIs ont appr ci de voir un film qu ils n iraient pas voir d eux m mes il est trop loign de leur go t mais ils sont conscients et contents que le dispositif et notre lyc e leur offrent la possibilit de voir ces projections Nous avons tabli un lien avec la difficult qu ils prouvent en lisant certaines uvres litt raires dont le sens ne se laisse pas appr hender en premi re intention D Le travail des enseignants avec les l ves Bien souvent c est le travail apr s la s ance qui est pr f r par les enseignants pour la raison vidente qu il est plus appropri de parler avec les l ves d un film vu N anmoins suite au questionnaire soumis aux enseignants l ann e pass e dont l une des questions portait sur cet aspect de leur travail de nombreux enseignants ont fait tat de leur travail de pr paration Celui ci est tr s diversifi et peut aller de la simple annonce un travail plus fouill notamment lorsqu un film para t aux yeux d un enseignant d un abord plus difficile Cela a t le cas tout particuli rement cette ann e pour Les demoiselles de Rochefort pour lequel la coordination a par ailleurs propos une intervention en classe pr paratoire

Le bilan de l`édition 2011-12

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