Echelles n 21
Contents
1. Le professeur d histoire g ographie s occupe plus particuli rement de la partie documentation les l ves sont guid s dans la recherche li e la premi re partie du voyage et libres dans celle qui concerne l arriv e Objectifs de la s ance e Cette s ance correspond aux objectifs des itin raires de d couverte permettre aux l ves de s approprier des savoirs disciplinaires la repr sentation de la M diterran e au M oyen Age et des savoirs faire s approprier des informations Plus particuli rement Enhistoire elle permet aux l ves de d couvrir un aspect de la civilisation musulmane d apprendre que les contacts entre le monde musulman et la chr tient n taient pas que guerriers et d avoir une vision du monde connu cette poque La M diterran e est un carrefour lieu d changes et de contacts nombreux e Eng ographie c est un travail sur les rep res sur l identification des cartes et sur leur lecture e En arts plastiques elle montre qu une carte peut tre une uvre d art e En ce qui concerne les technologies de l information les l ves d couvrent un produit multim dia ils apprennent se d placer l int rieur d un site internet et r cup rer des informations et des images Ceci est une introduction la s ance suivante consacr e au commerce dans le monde musulman partir du m me site permet d approfondir cet apprentissage Dispositif de la s ance La s2. l historien et sans doute est il n cessaire de faire le point la lumi re des nombreux articles et parutions publi s depuis Un v nement historique Faut il consid rer le 11 septembre 2001 comme un v nement historique Qu est ce qu un v nement historique Faut il r habiliter l v nement en histoire Lorsqu on parle du 11 septembre comme du jour o tout a chang ne va t on pas trop loin Pour M Vaisse l v nement en Histoire existe et c si certains v nements sont attendus Waterloo le 11 novembre 1918 le 08 mai 1945 d autres sont des surprises pour l opinion la signature du pacte M olotov Ribbentrop la chute du mur de Berlin Face ce type d v nements M Vaisse d veloppe le concept du surgissement Dans le surgissement de l v nement historique quelle est la part du hasard de la n cessit M Winock dans le num ro n 268 de l Histoire sugg re quatre variables susceptibles de d finir et de mesurer un v nement historique l intensit l impr visibilit le retentissement et la cr ativit A l aide de cette grille de lecture il est certainement possible de mieux comprendre le 11 septembre mais sans doute est il trop t t pour que cet v nement ne se d voile totalement et soit qualifi d historique Faut il donner cette journ e un statut d v nement Seule la d cantation op r e par le temps comme le dit J F Sirinelli permettr
3. www crdp ac creteil fr Coll ges et Lyc es de l Acad mie de Cr teil CRDP de l acad mie de Cr teil CDDP du Val de Marne num ro 21 mai 2004 Bulletin de liaison des professeurs Histoire G ographie ECHE LLES ducation civique ditorial Toujours attendu semble t il par beaucoup de coll gues le bulletin ECHELLES essaie la fois de r pondre aux demandes des enseignants des deux disciplines que sont l histoire et la g ographie et de proposer aussi des mises au point ou des r flexions li es aux nouvelles exigences de l institution Pourtant l exercice est p rilleux car le contenu du bulletin se construit tr s en amont de sa sortie savoir pratiquement deux mois l avance avec tous les imp ratifs que repr sente le travail ditorial depuis la collecte des articles leur mise en forme la maquette la correction et enfin l impression et la diffusion L quipe de r daction a un r le difficile car elle doit faire face une double exigence celle des auteurs qui juste titre attendent la parution de leurs articles et celle de l diteur soumis aux contraintes et aux al as de son m tier C est pourquoi chaque parution du bulletin repr sente toujours une r ussite qui devient un r el succ s lorsque nous apprenons l int r t et les qualit s voqu s par les enseignants La diffusion reste toujours un point pineux difficile r soudre Certains d entre vous seraient peut tre favorables un
4. z ne jqeL nidev aned jenueuwu l suep no CHELLES n 21 mai 2004 2 o Histoire R fl chir pour agir La Grande Guerre un objet clat Nicht rgern nur wundern Depuis une dizaine d ann es la Grande Guerre s impose dans l espace public Pour autant cette irruption est probl matique Elle ne propose pas un regard apais sur le premier conflit mondial mais produit au contraire un questionnement complexe articul par une tension toujours plus forte entre histoire m moire fiction Cette tension constitue la Grande Guerre en objet clat L argument de la proximit du premier conflit mondial introduit cette lecture L examen critique du renouveau historio graphique de la Grande Guerre poursuit cette derni re repla ant les propositions de l H istorial de P ronne pour partie synth tis es dans l ouvrage d Annette B ecker et St phane Audoin Rouzeau dans l horizon des d bats en cours sur le conflit Si loin si proche l argument de proximit Dans un article du D bat St phane Audoin Rouzeau risquait l hypoth se de son deuil interminable pour rendre compte de son omnipr sence dans l espace public3 La formule saisit en grande partie ce qu voque le premier conflit mondial le deuil lamort de masse signifiant ainsi que l v nement n est pas mort mais elle tend craser les formes multiples de sa pr sence La pr sence du conflit dans l espace public par
5. face des poign es d hommes pr ts donner leur vie En effet des hommes sont morts en agressant le territoire m me de la superpuissance unique et dominatrice jusqu pr sent certaine de sa s curit et c est la premi re fois dans l histoire des Etats Unis si Von excepte l attaque japonnaise sur Pearl Harbor le 7 d cembre 1941 De quelles mani res les Etats Unis vont ils modifier leur fa on de faire la guerre ne s agit plus pour eux en effet de d fendre seulement comme par le pass des valeurs mais maintenant il importe de d fendre aussi le territoires A cet gard une r action am ricaine impr vue a consist dans la manifestation d une pouss e nationale dont il est difficile de dire si elle n a pas largement d pass celle qui s tait manifest e apr s Pearl Harbor Force est de constater une fois encore que dans l histoire du XX si cle la force des sentiments nationaux a t le levier par excellence du processus historique c est encore le sentiment national qui a t le levier de la riposte am ricaine Le pr sident am ricain comme d autres avant lui a su faire une utilisation politicienne du th me du terrorisme pour cr er autour de lui un climat union sacr e 1 S Hoffmann politologue et historien Harvard J Semelin directeur de recherches au CNRS D Pelletier professeur d histoire contemporaine l universit Lyon 2 J F Sirinelli profess
6. L ouvrage de Fran ois Furet Le pass d une illusion 1995 structure cette perspective il fut pr f r la synth se de l historien britannique Eric Hobsbavm L ge des extr mes dit plus tardivement la suite d une pol mique nourrie chez Complexe Bruxelles Cette conjoncture fran aise de l dition inscrit les travaux sur la Grande Guerre dans le registre du totalitarisme La traduction en 1999 de l ouvrage de Georges Lachmann M osse l illustre le titre fran ais Dela Grande Guerre au totalitarisme la brutalisation des soci t s europ ennes ne correspond pas au titre original Fallen Soldiers Reshaping the Memory of the World War soit litt ralement Soldatstomb s La refontedela m moire des deux guerres mondiales de 1990 davantage ancr dans un questionnement m moriel sur le mythe de la guerre Dans ce jeu les propositions de l Historial de P ronne occupent une position originale et centrale L Historial de P ronne se pr sente comme une institution mus ale et un centre de recherche europ en Cette conjonction importe supposant une confrontation de l historien l objet plus qu l archive Cette probl matique rencontre les intuitions pionni res de Georges Lachmann M osse Ses travaux introduits par l historien britannique l ay Winter fondent en partie les probl matiques de recherches initi es P ronne La livraison annuelle de la revue 14 18 Aujourd hui Today Heute souligne ce le
7. ance se d roule dans la salle informatique qui comprend 15 postes en r seau connect s internet par une ligne ADSL connexion rapide Les 20 l ves travaillent 2 par poste il est possible de proposer certains de travailler seul Ils doivent chacun remplir une feuille contenant toutes les consignes Evaluation L valuation finale de l itin raire de d couverte prend en compte le dossier de documentation mais aussi l autonomie atteinte dans la recherche d information A ce titre il est donc possible de noter les fiches de recherche compl t es par les l ves partir du site O CHELLES n 21 mai 2004 Cela permet aussi de valider la comp tence 4 du brevet informatique et internet de niveau 1 chercher se documenter au moyen d un produit multim dia puis la comp tence 6 du B2i de niveau 2 organiser des informations Anne Marie Avignon Coll ge Pierre Brossolette Le Perreux 94 Fiche l ve L Atlas d al ldrisi Ouvrez nternet Explorer double clique avec la partie gauche de la souris sur l ic ne du bureau Dans la fen tre d adresse tapez l adresse du site de la Biblioth que nationale de France www bnf fr crivez exactement l adresse en respectant les minuscules l absence d accent et d espace Validez en appuyant sur la touche Entr e Cliquez sur Dossiers p dagogiques en bas droite Cliquez sur la rubrique les mappemondes une image m di vale du monde Cliquez
8. envoi en ligne par courrier lectronique personnel Cette formule peut se mettre en place d s la rentr e prochaine Donnez nous votre avis au CDDP 94 M erci M arie Claude Angot Sommaire P 2 3 R fl chir pour agir Le monde a t il chang depuis le 11 septembre 2001 P 4 6 R fl chir pour agir en 3 Le 11 septembre 2001 dans les nouveaux manuels de troisi me P 7 9 R fl chir pour agir La Grande Guerre un objet clat P 10 11 Exp rimenter en 5 L Atlas d al ldrisi exploitation pedagogique d un site internet P 12 14 Exp rimenter en 15 Des milieux entre nature et soci t P15 Infos Nouveaux ouvrages CRDP Lesite TV C t Profs P16 Le Magazine Droits de l Homme combats du si cle Illustration de couverture Mappamondo M ichelangelo Pistoletto Collection Lia Rumma Naples R fl chir pour agir Le monde a t il chang depuis le 11 septembre 2001 Lors du colloque Enseigner le monde contemporain guerres et conflits qui 5 651 d roul les 24 26 octobre 2002 Chamb ry l historien M Vaisse posait la question le monde a t il chang depuis le 11 septembre 2001 Il est rejoint semble t il par les nombreux historiens qui ont collabor un dossier intitul le tonnerre du 11 septembre dans la revue Vingti me si cle n 76 octobre d cembre 2002 Les attentats contre le World Trade Center et le Pentagone s ils ont stup fi le monde posent maintes questions
9. et divers services pratiques pour les enseignants et les l ves Outre l ampleur et la diversit de cette offre les enseignants peuvent aussi acc der a ce site une fois l abonnement pris par l tablissement et s y connecter de leur domicile Ce qui leur permet ainsi de pr parer en amont l utilisation de toutes ces s quences audiovi suelles L abonnement propos est li au nombre d l ves des tablissements il peut tre de 150 400 an en partenariat avec les collectivit s locales Contacter le CDRP ou le CDDP de votre d partement pour toute information compl mentaire CRDP t l 01 41 81 20 20 CDDP 94 t l 01 42 07 86 35 C t Profs France 5 ducation propose aussi un site web pour les enseignants Cote Profs Chaque semaine ce site propose une s lection de programmes a forte valeur ducative class s par discipline IIs sont enrichis de fiches p dagogiques r alis es soit par Teledoc CN DP soit par des diteurs scolaires Cette s lection figure dans la lettre d informations Cote Profs envoy e gratuitement aux inscrits S adresser au CLEM I rectorat de Cr teil 01 49 81 63 89 CHELLES n 21 mai 2004 O CHELLES n 21 mai 2004 LE MAGAZINE LE MAGAZINE LE MAGAZINE LE MAGAZINE LE MAGAZINE LE MAGAZINE GU Droits de l Homme combats du si cle Les droits de l homme sont ils proclam s Oui Sont ils appliqu s No
10. eue IXX NP MSP ne nbnuodo b 27 Hed 11L3H9VH 281 981 dd andeyo uonezueseid eBed 18 Z 1 syuawnooq XI 49 SIUN S1813 S97 II Hed 601 801 dd siun s e 4 s p oneululop e7 J8ISSOP UOIONPOUI P SUEP 819811pUI 015 6 G JUEWIN20 OL 201 dd nideu np uonequeseid gj z lueuwnsoq A uO Inu p nolne p puoul np nbunodo p Hed 71V349 162 062 dd puoul np 1 1 05 l 4 lssop NP 1 9 G 1 54 1 IA 91010 518 4 S87 Ill Hed 802 202 dd D S n XX NP inq p ne silluo s l s SIIUOo ep s d4I 9 El R eseaud IA 49 puoul np nbulod tudelSo p Hed 6tL 8 L dd inu pinolne p np uonesiueBio je 2 HHEd eue El ebed jqnop Ll p 19 syu wnooq cel dz lx L ye d UEllg neeanou puow un Z9 np uy ej e s sesyd Inu pinolne p puoul ne M nb e q l Hed J8ISSOpP no Sed jqnoq S9190SSE 51 iensiSpul eWISI01 Sjenueuwu s l suep 5 LL np eid e7
11. lilodouiso2 lllA eun MOA M N 4 lSSOp p 4941 00 661 d eudeuo np uorequeseid ep e zueuwinsoq XI 49 SIUN S1813 S97 III Hed GZI d Gjuewn90q x S n XX NP JUEUINO ne 87 1 uo e p seseiud s l lul p inu pinolne p puoul ne eplou ej 8q Il Hed yl d s nbiulouo ssouessind s37 uononpoqul SUEP 1000 1200 davNOvN yaz dd jeneiq ne uonesedeid 891918X SUEP z JUSWN90p np e 5460 d s LL ne 9u 19 9H 6pZ 8pz dd eouessindg El p 5401 s 7 18ISS0p l SUEP z 1 np 1 l lz Syz yyz dd ls luo eouessind un s lssop l SUEP y zu wnooq 9 XI UO 914 91212 S87 gt Ill Hed d3ILVH Gta d jene1q ne uonesedeid lns 1u uln oq lPlpuoul eouessind un 514 1 51815 S87 III Hed bLe d ne uonezedeid 100 auez x suep unos un juawnoop un 012 212 dd e1eudsiueld LLZ 0 LZ dd x 89 S8 U09 vuessnd eun SIUN SJ2 1 5971 gt 18ISSOP zuawnooq 661 861 dd lqnop juewnooq 602 d 919 G p 1 Suoun10q 802 d 4 1095 l Saide puow jano uo ep ej ano 9 XI UO D S
12. publique Antoine Prost sur les Anciens Combattantsf Cette nouvelle lecture de la Grande Guerre s inscrit pour ses initiateurs dans le chantier de l Histoire culturelle Ses avanc es sont condens es dans un ouvrage qui s entend bilan d tape 14 18 retrouver la guerre en 20007 Sa r ception critique augure des d bats en cours Dans l historiographie de la Grande Guerre 14 18 retrouver la guerre occupe une place centrale par les discours d escorte qu il suscite Sa quatri me de couverture reprend une comparaison initialement due a Pierre Nora dans son article GrandeGuerre et lieux de m moire II s op re aujourd hui sur la guerre de 14 le m me type de subversion du regard que sur la R volution fran aise dix ans plus t t Le ph nom ne m rite attention en peu d ann es deux des plus gros massifs de l histoire nationale auront connu ainsi un basculement comparable et dans des conditions diff rentes un renouvellement du m me ordres La comparaison vaut qu on s y attarde Elle joue implicitement des comm morations 1989 et 1998 pour asseoir la r flexion sur la Grande Guerre de l Historial de P ronne dans l horizon d une r volution copernicienne qui n aurait d gale que les propositions de Fran ois Furet sur la R volution fran aise Au travail solitaire du second seulement paul par Jacques et M ona Ozouf Pierre Nora oppose la r flexion collective et de terrain de l Historial de P ronne plus fluide
13. L expression est de R my Cazals dans Gen ses Op cit note 15 17 Mario ISNENGHI Au supermarch de la Grande Guerre In La politique et la guerre Pour comprendre le XX me si cle europ en Paris No sis Vi nnot 2002 p 270 CHELLES n 21 mai 2004 o Histoire Exp rimenter en 5 L Atlas dal drisi Exploitation p dagogique d un site internet www bnf fr Les itin raires de d couvertes sont l occasion d exploiter avec les l ves les possibilit s des Technologies de l Information et de la Communication C est m me une n cessit car la recherche et le traitement de l information sont des principes des itin raires et les centres de documentation et d information des coll ges ne peuvent accueillir tous les l ves Place dans le programme Cette s ance d exploitation d un site internet s inscrit dans le cadre d un itin raire de d couverte intitul Journaux de voyage Le Livre des M erveilles de M arco Polo est le point de d part de cetitin raire Les l ves sontinvit s cr er leur propre journal de voyage 115 leur faut donc inventer un personnage voyageur du Moyen ge donner un but son voyage d crire son itin raire et ses modes de transport et pr senter certaines des r gions travers es A partir de ce travail de documentation les l ves essaient de traduire ce voyage par des dessins des collages du travail en volume avec le professeur d arts plastiques
14. a t multiforme et polys mique Si l argument de la victimisation d voile la dynamique de ce retour de la Grande Guerre dans la m moire collective fran aise il ne saurait lui seul signifier le regard port sur le conflit L empathie suppos e avec les poilus semble co extensive l ensemble des bellig rants dans une perspective europ enne Elle se monnaie au prix d une attention renouvel e port e la souffrance la vie quotidienne d laissant pour partie le poids du politique dans l examen du conflit de ses suites Dans ce jeu la m moire n est pas univoque mais plurielle et concurrentielle Le geste de Lionel Jospin a Craonne le souligne introduisant par la question des fusill s le heurt d une m moire pacifiste avec une m moire nationale du conflit posant ainsi la question de la figure du poilu h ro s Cette pr sence multiforme de la guerre questionne convoquant des travaux historiques eux m mes profond ment renouvel s Si loin si proche retrouver la guerre Deux mouvements historiographiques s entrecroi sent dans une conjoncture fran aise de l dition pour rendre compte du renouveau des lectures op r es sur la Grande Guerre L acquiescement collectif la d limitation d un court XX si cle apr s 1989 dessine la perspective d une synth se tout en rigeant la Grande Guerre en matrice du si cle venir Dans ce jeu la question du communisme devient d terminante par la cl ture de 1989
15. a d en mesurer l importance exacte D ores et d j on peut cependant dire que l cho imm diat de cette trag die a t en lui m me un v nement Guernica en quelque sorte en direct sur CNN 22 Ceci tant M Vaisse rep re un avant et un apr s 11 septembre Avec le 11 septembre un nouvel ge du terrorisme est n qui ne se caract rise pas tant par la m thode classique le d tournement d avions mais par ses objectifs ses moyens etses effets Le 11 septembre exprime un terrorisme singulier car ses objectifs ne sont pas politiques ce n est pas par exemple un terrorisme de conqu te mais symboliques S il utilise une technologie de pointe r le minent jou par les m dias en particulier Internet il r clame plus simple ment le sacrifice de martyrs Enfin et ce n est pas le moins il escompte des pertes humaines massives La fin des territoires 7 Alors que dans la conceptualisation traditionnelle des relations internationales l tat de guerre d crit par Rousseau se d roulait entre Etats ce nouveau terrorisme semble se d tourner du cadre de l Etat Nation On peut d s lors s interroger pour savoir s il ne participe pas la fin des territoires Selon J C Victor producteur de l mission Le dessous des cartes ARTE il met fin la diff rence entre le dehors et le dedans puisque le dehors p n tre dans le dedans s D s lors que peuvent faire d impressionnants budgets militaires
16. acteurs lorsqu ils ont t invit s deux jours plus tard observer une minute de silence en hommage aux victimes D autre part depuis juin 2003 plusieurs diteurs ont propos une nouvelle collection de manuels destin s aux classes de troisi me A travers l analyse du contenu de six d entre eux 1 il s agit de s interroger 2 ici bri vement sur la fa on dont le 11 septembre 2001 est entr dans les nouveaux manuels scolaires de troisi me Un contexte particulier L introduction des attentats du 11 septembre 2001 dans les nouveaux manuels de troisi me s inscrit dans un contexte particulier D abord l laboration d un manuel scolaire est un processus relati vement long qui commence en g n ral un an environ avant la publication Cela signifie que les auteurs de manuels publi s en juin 2003 ont amorc leurs travaux en juin 2002 soit une dizaine de mois seulement apr s les attentats qui ont frapp New York et Washington Dans ces conditions n est il pas difficile de se positionner face a des faits qui rel vent encore de l actualit Doivent tre pris en compte galement les l ments qui font partie du cahier des charges voire des contraintes techniques bref de la demande des diteurs S ajoute ensuite le probl me de l articulation sur les documents d accompagnement des programmes de 1998 qui s appliquent toujours cette nouvelle g n ration de manuels de troisi me O etcomment int grer en effet le 11 s
17. ainte notamment repr sent e par R my Cazals et Fr d ric Rousseau sa description a valeur p dagogique Elle implique un spectre large d attitudes face au conflit dans lequel il conviendrait de distinguer r signation sens du devoir solidarit combattante S appuyant sur le cas des poilus Antoine Prost plaide non pour une culture de guerre mais pour une culture de m tier des soldats Somme toute il s agit moins dans ce d bat de nier l apport des recherches men es autour de l Historial de P ronne que d en temp rer l affichage sous le seul signe d une rupture pist mologique entre une vieille et une neuve historiographie6 A l oppos les remarques de M ario Isnenghi et Antonio Gibelli pour Le Mouvement social importent car elles d paysent la critique Pour M ario Isnenghi 14 18 retrouver la guerre serait un livre probl matique et inquiet inscrite dans l horizon de disparition de la forme E tat nation l inqui tude de l ouvrage ressort surtout sa seconde partie consacr e la croisade A la lumi re de l exp rience italienne M ario Isnenghi relativise cette croisade et son effacement dans l imm diat apr s guerre L essentiel de sa critique tient dans le rapport actuel l Etat celui ci structurerait en grande partie l nigme que serait la Grande Guerre Les v nements de la Grande Guerre nous semblent aujourd hui r gis par des cat gories obsol tes tant est grande notre impression de d clin d
18. arie de deux Hatier dix Ha chette et Nathan Du reste tous ces documents ne semblent pas avoir le m me statut outil du savoir et du savoir faire accessoire Enfin le traitement du 11 septembre dans la partie cours offre des contrastes importants rien chez Hatier et Br al une double page enti re texte magistral et 5 documents chez Hachette qui reste sur ce point le plus complet En revanche plusieurs tendances sont partag es Ainsi le 11 septembre est syst matiquement absent des rep res et des frises chronologiques On observe par ailleurs une mise part unanime puisque c est essentiellement dans des doubles pages de pr sentation des chapitres ou de dossier documentaires queles attentats de New York sont mentionn s Pour terminer on remarque que c est dans des chapitres estampill s par le jeu de couleurs g ographie que la prise en compte du 11 septembre est la plus fr quente Seuls deux manuels y consacrent quelques lignes dans le texte magistral de la le on d histoire intitul e de la guerre froide nos jours avec prudence Belin ou maladresse M agnard quant aux cons quences de cet v nement En conclusion force est de constater que le 11 septembre est entr rapidement dans les manuels de troisi me sous des formes et une place variable d un manuel l autre Systematiquement montr d s la couverture chez Hachette parfois interrog exercices il se
19. consacr une partie importante de son num ro 19 l analyse des nouveaux programmes de premi re mis en place en septembre 2003 La contribution suivante permet de prolonger cette r flexion par une proposition de mise en uvre concernant la troisi me partie du programme de g ographie La France et son territoire M tropole et DOM TOM Ce travail men lors des r unions d animation dans l acad mie aborde l organisation de l ensemble de la s quence Des milieux entre nature et soci t deuxi me th me avant de pr senter une tude de cas sur le for t de Fontainebleau Programmer la s quence Comment entrer dans le th me Il estimportant de rappeler pour commencer que les documents d accompagnements relatifs aux programmes de premi re recommandent de montrer que la France est caract ris e par la diversit de ses milieux produits des influences combin es des conditions naturelles et des actions des hommes Cet environnement montagnard littoral forestier urbain est analys sous l angle des ressources qu il peut offrir mais aussi des contraintes qu il repr sente et des risques qu il peut comporter On aborde galement les politiques visant sa gestion et sa protection Cette tude est conduite l chelle nationale mais peut s appuyer galement sur quelques exemples l chelle locale En effet comme le pr cise Y Veyret au sujet de la gestion des ressources Int grer l env
20. cques BECKER 1914 op cit note 6 o CHELLES n 21 mai 2004 l emportent Les chercheurs de l Historial de P ronne saisissent l ensemble du processus sous le terme g n rique de consentement lequel en d finitive construit le caract re nigmatique de la Grande Guerre La th se du consentement implique l anticipation du conflit les repr sentations structurant la culture de guerre lui sont pr exis tantes Dans l il du conflit ce consentement est possible par l investissement des populations dans un horizon eschatologique mythe de la croisade fer veurs religieuses formes renouvel es de religiosit II est apr s guerre incompr hensible pour ceux qui consentirent son refoulement rige l cran conceptuel d une reconstruction pacifiste du conflit Cette m moire comme l historiographie qu elle suscita constitue un obstacle l histoire du conflit Un livre probl matique et inquiet Ces probl matiques et l implicite dispositif de fondation d une nouvelle historiographie suscitent le d bat Ouvert par un article de R my Cazals dans la revue Gen ses Oser penser oser crire il s est ensuite poursuivi dans les colonnes du Mouvement social sous les plumes d Antoine Prost Mario Isnenghi Antonio Gibelli R my Cazals 5 L essentiel des remarques formul es portent sur la th se du consentement Si l on ne peut exactement suivre Antoine Prost opposant l cole du consentement une cole de la contr
21. de et d ateliers consacr s l exploration du fonds d archives d pos par la Ligue en 1999 15 personnes maximum et les mercredi et jeudi matin sur RDV Bonne visite Contact Wanda Martinez action p dagogique T l 01 44 42 54 91 wanda romanowski bdic fr Droits de l homme combats du si cle du 30 avril au 18 d cembre 2004 Mus e d Histoire contemporaine BDIC H tel National des invalides CDDP 94 16 rue R Poincar 94000 Cr teil T l 01 42 07 86 35
22. e d un nouvel ordre quilibre international ou doit on constater comme au temps de M etternich par exemple qu il tente de maintenir un quilibre dor navant bien fragilis Un effort d entendement s impose bien que le recul nous fasse d faut pour tenter de comprendre en historien et pas seulement en lecteur assidu de l actualit Le nouvel ordre mondial ne serait il pas celui du d sordre Michel H ron L A IPR Vue de Manhattan 1998 R habiliter l v nement 1987 Assisterons nous un clatement non de l histoire mais de l cole des Annales La r ponse une telle question ne d pend pas tant des historiens que du mouvement social Pour que l histoire redevienne science du changement comme l appelait Marc Bloch il lui faut rompre avec le discours annaliste dominant du temps immobile En devenant ethnologique l histoire s est ni e elle s attaque son propre fondement la dur e avec ses rythmes lents et rapides ses bouleversements La renaissance d un discours historique passe par la r surrection de ce qui a t rejet depuis le d but de l cole des Annales Ce refoulement de l v nement conduit l histoire sur le chemin de la dilution de ce qui fonde sa sp cificit sa fonction Elle est la seule pratique pouvoir saisir la dialectique du syst me et de l v nement celle de la longue et courte dur e de la structure et de la conjoncture Certes il n est pas qu
23. e et l espace environnant Quelles solutions pourraient tre envisag es Quels sont les acteurs Les l ves laborent alors un questionnaire afin d appr hender les solutions d am nagements envisag es par chacun des acteurs lus locaux lus r gionaux lus du CA ou proviseur ONF qu ils rencontrent r partis en groupe au cours d une troisi me tape sur le terrain De retour en classe la mise en commun des travaux de groupes aboutit la construction d un sch ma fl ch ci dessous L tude de cas se termine par l analyse des diff rentes fonctions d une for t urbaine production protection recreation Ce travail tout fait transposable d autres tablissements d autres milieux naturels demande toutefois un investissement en temps relativement important 3 heures minimum De ce fait il est possible de l envisager dans le cadre des TPE avec les SVT SES ou de l ECJS Patrimoine paysager mondial Espace r cr atif de l agglom ration parisienne Lycees Territoires Hn c gt For t domaniale Espace sensible Am liorer Int grer l accessibilit cet espace la ville D velopper Prot ger un la r gion patrimoine paysager Am nagements Conflits d u
24. e face aux besoins nerg tiques dans une perspective de d veloppement durable Comment assurer un plus grand nombre d tres humains l acc s l lectricit tout en vitant le gaspillage et en Chaque conf rence dure entre 1h30 et 2 heures et s adresse aux l ves de 3 n et des lyc es d enseignement Contact en Ile de France Blandine Habbouba coordinatrice r gionale 01 45 50 21 14 slni energetiques isi unnermeril CHELLES n 21 mai 2004 Q GLZ Le dd SIUN Se13 s p aey nbiilod uogeujuiop 27 J8ISSOp SUep np eseiud G 18 p Z syuawnooq XI U9 ejepuouwu souessind 610 1 51812 597 Hed 291 d Snid ue snid suoisue S UOZ S IJUO9 s d s p ne uoneiedeid lns z uewin2oq GGL YSL dd SUONBSIIIAIO s p 2040 Un SJ9A 18ISSOP l SUEP np seyd je juawnooq 6tL 8 L dd np Sed ejqnop 18 Z 1 szju wnooq x 15 puow un uo5e e ep 9 l suep s selud z IA 49 s Inu pinolne p puoul nbunodo p Hed Gy d esseid ulss p un S IEPUE j8181q uonezedeid ej zjuawnooq Inu p nolne p puoul ne eplou ej q Il Hed NVHIVN 102 902 dd
25. eptembre dans ce programme On pense d embl e la deuxi me partie du programme en particulier dans les s quences intitul es de la guerre froide au monde d aujourd hui ou g opolitique du monde s Le 11 septembre trouverait aussi sa place dans l ensemble des le ons consacr es dans la troisi me partie aux Etats Unis puisque dans le cadre de l tude des puissances conomiques majeures il est recommand d utiliser les l ments historiques indispensables la compr hension de la situation actuelle 3 Cependant d autres questions subsistent le 11 septembre doit il figurer dans la liste des rep res chrono logiques il n y est bien entendu pas mentionn en tant que tel Dans la l gende des cartes tudier Enfin les interrogations la prudence voireles h sitations des historiens rappel es dans l article pr c dent compromettent toute id e de transposition didactique puisque le savoir universitaire sur la question est au mieux en gestation La pr sence du 11 septembre dans les manuels ne correspond t elle pas par la force des choses une laboration plus ou moins autonome du savoir transmettre dans un contexte de forte pression m diatique de grande motion de l opinion mais sans appui v ritable de l histoire savante Au del de ces interrogations quelles tendances se d gagent la lecture des nouveaux manuels Analyse comparative de 6 manuels Natu
26. es Etats et de fin des id ologies Nous ne les comprenons pas ils deviennent ind chiffrables et la qualification d absurde et de non sens semble s offrir d s lors tel un lectio facilitator Nous ne sommes dispos s faire r f rence ces v nements que par fragments 7 La comparaison des propositions de 14 18 retrouver la guerre avec l istoriographie italienne lui permet de minimiser cet apport les notions de refoulement de non dit et de d saccord apparaissent en Italie propos de la Grande Guerre d s les ann es 60 Elles sont port es par une critique de gauche de l Etat celle ci retrouve en ce d but de si cle les conclusions de la critique lib rale mais sur des pr suppos s oppos s L observation lui permet de conclure sur la rupture du lien entre histoire sociale et histoire politique laquelle rend compte et de la novation des propositions de l Historial de P ronne centr es sur l homme moyen et des impasses possibles de cette approche tout le moins des d bats sur le consentement Devoir d histoire et devoir de m moire s opposent ils n cessairement dans l abord de la Grande Guerre A la m moire pr tendant assurer la conti nuit de l exp rience de la guerre le renouveau historiographique de la Grande Guerre r torque par un postulat de radicale tranget du conflit qu il faudrait retrouver Leur heurt construit l clatement de l objet historique qu est la Grande Guerre mais renvoie i
27. estion de pr ner le retour Pevenementiel de l histoire faut rejeter cette fausse alternative entre le r cit v nementiel insignifiant et la n gation de l v nement Il s agit de faire rena tre l v nement signifiant li aux structures qui l ont rendu possible source d innovation La v ritable science moderne ne pourra commencer qu avec la reconnaissance de l v nement Edgar Morin R habiliter l v nement est donc indispensable pour la construction d une nouvelle histoire L 1 F Dosse L histoire en miettes La D couverte 1987 5 article de J J Becher Rien ne sera plus comme avant in Vingti me si cle n 76 page 43 6 S G Dorel auteur du volume Etat Unis Canada g ographie Universelle Hachette Reclus 1992 parle des Etats Unis comme d une puissance compl te globale 7 Lire l accompagnement des nouveaux programmes des classes de Terminales a ce propos l est t l chargeable sur le site acad mique 8 Atlas des relations Internationales Sd P Boniface Hatier 2002 CHELLES n 21 mai 2004 R fl chir pour agir en 3 Le 11 septembre 2001 dans les nouveaux manuels de troisi me Les attentats du 11 septembre ne sont pas rest s la porte des tablissements scolaires D une part les l ves comme leurs professeurs ont t imm diatement impliqu s comme t l spectateurs devant les images diffus es en boucle lors des journaux t l vis s mais aussi comme
28. et espace C est donc un espace de conflits d affrontements entre diff rents acteurs spatiaux La for t de Fontainebleau n chappe pas cette situation Cette for t domaniale 20 000 hectares est la plus parcourue de France 12 millions de visiteurs par an de par la proximit de Paris Elle est l espace de r cr ation de nombreux urbains 250 000 par jour elle a donc une fonction sociale M ais elle est aussi un espace prot g class r serve naturelle de la biosph re l UNESCO et est identifi e l image de la nature pour plus de 97 des fran ais C est un patrimoine paysager voire une for t mythifi e Du reste Fontainebleau la notion de protection de l environnement n est pas nouvelle d s 1874 Millet Rousseau Diaz et Hugo cr ent un comit de d fense de la for t pour faire cesser le d boi sement et le reboisement en pins sylvestres moins nobles que le ch ne Probl matique notions et documents L tude de cas propos e ici doit permettre aux l ves de r pondre la probl matique Comment concilier am nagement et protection de l environ nement II s agit en particulier de commencer ou de poursuivre la construction des notions sui vantes Notion centrale Autres l ments du r seau notionnel Environnement Nature mythifi e milieux g osyst me espace biosph re paysage patrimoine biodiversit ressources contraintes repr sentation Am na
29. eur l IEP de Paris et directeur du centre d histoire de l Europe du eme si cle J J Becker professeur m rite l universit Paris X Nanterre P M landri professeur l IEP de Paris 2 article de J F Sirinelli L v nement monde in Vingti me si cle n 76 page 35 3 Cf O sont nos valeurs Entretiens du XXI si cle UNESCO Albin Michel 2004 4 article de J J Becker Rien ne sera plus comme avant in Vingti me si cle n 76 page 42 o CHELLES n 21 mai 2004 Le 11 septembre une date fondatrice Tout le monde a ressenti les v nements du 11 septembre comme une rupture comme l av nement d une re nouvelle Pourquoi Peut on consid rer comme le fait J J Becker qu l inverse de l attentat aux cons quences incalculables de 1914 dans une obscure ville de Bosnie celui de 2001 dans la plus grande ville du monde n aura t qu une p rip tie sans lendemain Ou au contraire faut il faire de cette date une date fondatrice du XXI si cle inaugurant un ordre international nouveau Sans doute est il possible d argumenter en disant comme J F Sirinelli que le 11 septembre n est pas le tournant de ce si cle d butant puisqu il permet bien plut t de l gitimer et de renforcer une nouvelle dynamique de guerre Peut tre faut il aussi voir dans cette dramatique matin e am ricaine le premier jour d une guerre qui de l ext rieur et de l int rieur aura eu raiso
30. feste Pour une histoire culturelle Elle s ouvre sur une citation de Fran ois F uret voquant la Grande Guerre comme l un des v nements les plus nigmatiques du XX ne si cle La culture de guerre se propose de comprendre cette nigme gardant a l esprit cette id e essentielle que la guerre fut largement refus e apr s le conflit voire avant mais non pendant sinon de mani re relativement marginale La culture de guerre serait un ensemble de repr sentations d attitudes de pratiques de productions litt raires et artistiques qui a servi de cadre l investissement des populations europ ennes dans le conflit Cette d finition implique sa pr existence au conflit dont elle structure la repr sentation La culture de guerre induit la logique totalisante du fait guerrier Saisir la guerre dans son present sous l angle des repr sentations marque un cart significatif face aux travaux ant c dents sur le premier conflit mondial L attention de l historien se d porte sur l homme moyen Ce double d placement de focales nourrit la r flexion sur le viol l enfant de l ennemi la guerre des enfants les gueules cass es il rend compte des deux chantiers ouverts sur la Grande Guerre celui du deuil celui de la mobilisation des soci t s europ ennes Ce nouveau regard r fute l h ro sation scrute chez les poilus la question de la violence de son refoulement ces travaux appellent une histo
31. gement Territoire politique d am nagement sch ma directeur d veloppement anthropisation Acteur Soci t collectivit s territoriales Le dossier documentaire sur lequel les l ves sont invit s travailler regroupe une carte topogra phique une carte au 1 50 000 la carte des for ts de France des extraits d ouvrages scientifiques des tableaux statistiques la plaquette de l ONF des articles de la presse locale ainsi qu un compte rendu du C A de l tablissement CHELLES n 21 mai 2004 B Du terrain la classe allers et retours La mise en uvre comprend une succession d tapes qui font alterner enqu tes sur le terrain et reprises en classe Elle d bute par une sortie de quelques heures consacr e au lyc e et son environnement au cours de laquelle les l ves observent et analysent le milieu collaboration pr cieuse du professeur de SVT IIs r fl chissent en particulier a l imbrication des espaces fonctions diverses etconcurrentielles A l issue de cette sortie un premier travail en classe est propos il s agit d une part de r aliser un sch ma d organisation de l espace du lyc e et de son environnement II s agit d tudier les volutions de l espace et de ses am nagements partir de cartes topographiques et de photographies a riennes deux dates diff rentes D autres part les l ves sont amen s relever les probl mes d am nagement propres au lyc
32. gs Un dossier des Annales ESC couronne ce mouvement tandis que St phane Audoin Rouzeau pr face l dition de son ouvrage sur la Grande Guerre en 19995 L originalit des propositions des chercheurs de l Historial de P ronne singuli rement St phane Audoin Rouzeau et Annette Becker tient leur contenu inscrit dans une probl matique mus ale et anthropologique qui marque un cart face l historiographie tradition nelle de la Grande Guerre construite par les travaux de Pierre Renouvin en histoire diplomatique 1 Gerd KRUMREICH Nicht rgen nur wundern 14 18 Aujourd hui Today Heute n 2 novembre 1998 p 12 16 2 St phane AUDOIN ROUZEAU Annette BECKER 14 18 retrouver la guerre Paris Gallimard 2000 R dition Folio Histoire Gallimard 2003 3 St phane AUDOIN ROUZEAU La Grande Guerre Le deuil interminable Le D bat n 104 Mars Avril 1999 p 117 130 4 Vincent CHAMBARLHAC L historiographie renouvel e du premier conflit mondial Stage DAFI des 16 et 17 janvier 2002 En ligne http www ac dijon fr pedago histg o 5 Georges Lachmann MOSSE De la Grande Guerre au totalitarisme La brutalisation des soci t s europ ennes Paris Hachette 1999 et Annales HSS Janvier F vrier 2001 n 1 p 177 181 Interventions de Jay Winter St phane Audoin Rouzeau CHELLES n 21 mai 2004 Q infl chie ensuite par les th ses pionni res de J ean Jacques Becker sur l opinion
33. ire anthropologique Ces probl matiques de recherches renouvellent de mani re d cisive l approche de la Grande Guerre s agit de saisir la Grande Guerre hauteur d homme Cette dynamique de recherche affine les travaux pionniers de Jean Jacques Becker au prix d un d placement lexical significatif Q uand J ean l acques Becker fit raison de la l gende de l enthousiasme de l opinion publique lors de l entr e en guerre il d crit un processus o le sens du devoir et la r signation 6 Jean Jacques BECKER 1914 comment les Fran ais sont entr s en guerre Paris Presses de la FNSP 1977 Antoine PROST Les Anciens Combattants et la soci t fran aise 1914 1939 Paris Presses de la FNSP 1977 7 St phane AUDOIN ROUZEAU Annette BECKER 14 18 retrouver la guerre Op cit note 2 8 Pierre NORA Grande Guerre et lieux de m moire 14 18 Aujourd hui Today Heute n 3 Noesis 2000 p 241 246 9 St phane AUDOIN ROUZEAU Annette BECKER Violence et consentement la culture de guerre du premier conflit mondial In Jean Pierre RIOUX Jean Fran ois SIRINELLI dir Pour une histoire culturelle Paris Seuil L univers historique 1997 p 252 10 St phane AUDOIN ROUZEAU Annette BECKER Violence et consentement la culture de guerre du premier conflit mondial Op cit note 9 p 252 11 Ibid p 253 12 St phane AUDOIN ROUZEAU L enfant de l ennemi 1914 1918 Aubier Paris 1995 p 10 13 Jean Ja
34. ironnement dans une politique d am nagement revient g rer les ressources disponibles les ressources en sol les ressources v g tales les ressources en eau pour l irrigation l industrie et la consommation Cela consiste prendre en compte la qualit paysag re d un lieu en troite relation avec les facteurs sociaux conomiques et spatiaux Certainsfacteurs environnementaux qualit paysag re et physico chimique d un milieu se traduisent d ailleurs en terme de valeur conomique La gestion doit s effectuer dans le cadre du d veloppement durable Les analysesenvironnementales envisagent les acteurs et mettent en videnceles conflits qui souvent opposent ces acteursentreeux La compr hension du th me par les l ves de premi re implique une approche g osyst mique environnementale reprenant pour partie les acquis de seconde on pense en particulier au chapitre espaces littoraux et formes d am nagement Un prolongement est par ailleurs envisageable en classe de Terminale lors de l tude du chapitre l interface Nord Sud l espace m diterran en Mise en uvre p dagogique Les l ments n cessaires la mise en uvre sont rassembl s dans le tableau suivant Chaque ligne fait appara tre plusieurs choix possibles Probl matiques Quel est le r le des milieux dans l organisation du territoire Comment concilier am nagement et protection de l environnement Existe il une che
35. lle pertinente pour l am nagement du territoire Environnement milieu g ographique geosysteme paysages ressources contraintes scientifiques et sites Internet Notions risques am nagement acteurs spatiaux disparit am nit territoire discontinuit d veloppement Paysages vues a riennes obliques extraits cartes IGN 1950 et r centes Loi littorale Documents Loi montagne extraits publicit s villes stations touristiques extraits d ouvrages Etudes de cas L activit plaisanciere une menace pour le littoral m diterran en Toulouse et AZF le probl me de l usine dans la ville Un exemple de vall e montagnarde Une for t p riurbaine Fontainebleau 1 s rie n 7 3 octobre 2002 p 101 2 Y Veyret G o environnement Armand Colin Ao t 2001 O CHELLES n 21 mai 2004 Proposition de programmation La s quence propos e ici s inscrit apr s l tude des th mes 1 peuplement et r partition de la population et 3 l espace conomique Elle peut tre d coup e de la fa on suivante I Les milieux entre nature et soci t une relation ambigu 2 h A Les ressources des milieux B Les contraintes et risques des milieux C La protection des milieux Faire construire un tableau de synth se qui permet de confronter les trois notions II Un territoire m nager et am nager 2 3 h A tude de cas au travers de l t
36. mble rester l cart du savoir scolaire diffus par le texte magistral en particulier en histoire Cette amorce de r flexion pose davantage de questions qu elle n apporte de r ponses Elle trouverait un prolongement int res sant avec l analyse des manuels de terminales en cours de diffusion en attendant de voir si les partis pris relev s ici seront reconduits dans les prochains manuels de troisi me Laurent Guyot Formateur associ l IUFM de Cr teil 1 Il s agit des manuels Belin Br al Hachette Hatier Magnard et Nathan 2 Cette analyse a t men e dans le cadre d un module de formation initiale un manuel pourquoi faire propos aux PLC2 d histoire g ographie par l IUFM de Cr teil 3 Minist re de l ducation nationale Histoire G ographie Education civique programmes et accompagnement coll ge CNDP 1999 p 144 pr servant l environnement g n ral technologique et professionnel site internet www enseignement junium fr Conf rence Enjeux nerg tiques et d veloppement durable Apr s avoir tabli un bilan des diff rentes nergies consomm es dans le monde diff rents types d nergies ressources disponibles et analyse de la consommation mondiale le conf rencier pose le probl me compte tenu de la croissance d mographique pr vue dans les 20 prochaines ann es compte tenu aussi des diff rents niveaux de d veloppement conomique comment fair
37. mplicitement au questionnement de ce qu est un v nement en histoire Dans le proc s fait au t moignage s articulent les temps bris s d une histoire anthropologique du conflit d une relecture du court XX re si cle singuli rement subsum e dans le cadre de l dition fran aise par l id e communiste et le ressenti collectif d un pass toujours pr sent Vincent Chambarlhac Historien Universit de Bourgogne IHC UMR CNRS 5605 La r daction remercie l auteur de cette contribution corres pondant son intervention r alis e lors du stage acad mique La premi re guerre mondiale enjeu de m moire 14 L expression est celle de Mario Isnenghi commentant pour le Mouvement social de juin 2002 14 18 retrouver la guerre 15 R my CAZALS 1914 1918 Oser penser oser crire Geneses n 46 mars 2002 p 26 43 Le Mouvement social en juin 2002 s est fait l cho de cette pol mique avec des commentaires d Antoine Prost La guerre de 14 n est pas perdue Mario Isnenghi Un livre probl matique et inquiet R my Cazals 1914 1918 chercher encore Antonio Gibelli Le refus la distance le consentement La seconde dition du livre de Fr d ric Rousseau La Guerre censur e Paris Seuil Point 2003 comprend une introduction remodel e par ce d but de pol mique l auteur partageant les vues de R my Cazals Annette Becker et St phane Audoin Rouzeau ne se sont pas exprim s sur cette controverse 16
38. n Ce slogan de la Ligue des droits de l Homme r sume l esprit de l exposition intitul e Droits de l homme combats du si cle qui se tient du 30 avril au 18 d cembre 2004 fermeture du 3 juillet au 18 octobre au M us e d Histoire contemporaine BDIC H tel National des invalides Paris 7 du mardi au samedi de 10h a 13h et de 14h 17h30 le dimanche de 14h 17h30 ferm le 30 mai ouvert les 8 et 20 mai de 14h 17h30 Le propos montrer les indignations les mobilisations les combats contreles atteintes aux droits des gens quelles qu elles soient de l affaire Dreyfus nos jours avec un pr ambule consacr la R volution fran aise Cette exposition s appuie sur les archives de la Ligue des Droits de l Homme saisies par les nazis son si ge en 1940 et restitu es la BDIC depuis 1999 Elles permettent de jeter un regard neuf sur les combats men s dans la premi re moiti du si cle et apportent des l ments in dits sur la d fense des droits des r fugi s trangers en France ou des indig nes des colonies comme sur la lutte contre le fascisme L exposition pr sente galement de nombreux objets uvres et documents originaux affiches photos tableaux tracts qui t moignent de la multiplication des luttes livr es dans ce sens jusqu la fin du si cle l initiative d acteurs de plus en plus divers La reconnaissance des droits des femmes contre la peine de mort o
39. n de la d mocratie lib rale Faut il en faire le d but d une nouvelle guerre de Cent ans qui ne finira pas de se prolonger L avenir semble pour le moment peu lisible C est pourquoi il semble plus raisonnable prudent d essayer de comprendre et d analyser Pour l heure ainsi que le fait remarquer M VVinock nous n en sommes qu au temps de l motion du doute et de la peur Pourquoi la peur s est elle invit e d autorit l aube du nouveau si cle naissant Apr s 1914 les nations europ ennes avaient cru r gler la situation dans un combat mort apr s 2001 le monde n est il pas plong probablement depuis la guerre du Golfe dans un immense conflit aux formes spatiales et chronologiques in dites qui peut p rip tie apr s p rip tie drame apr s drame dominer l histoire du XXI si cle 95 Sans doute est ce parce que le pr sent est si peu rassurant que dans le cadre des programmes au coll ge comme au lyc e il est plus que jamais n cessaire de faire appr hender nos l ves le monde boulevers dans lequel ils vivent un monde marqu par la complexit Les attentats du 11 septembre 2001 contre les Etats Unis en fournissent une illustration dramatique qui focalise l attention sur la frange radicale de l islamisme En effet dans ce monde o les Etats Unis s imposent comme l unique superpuissancef l islamisme s affirme et constitue un fait majeur Faut il dire que ce monde est la recherch
40. ne m diath que Television mode d emploi Cette revue nouvellement propos e par 4 partenaires que sont le SCEREN le CLEMI le minist re de l ducation nationale et France 5 apporte un ensemble de r ponses sur l ducation l image et la t l vision avec des fiches d information et des activit s p dagogiques Elle appor te aux jeunes des cl s et des m thodes pour devenir des t l spectateurs actifs et vigilants Lesite TV C est un nouvel outil p dagogique mis en place par France 5 etle SCEREN CNDP dans le cadre d un partenariat sign entre le minist re de la culture et le minist re de l ducation nationale en 2003 Ce site prend place dans la mission de production et de diffusion de ressources p dagogiques et entre autres de programmes audiovisuels ducatifs du CN DP II doit permettre aux enseignants documentalistes et l ves de choisir et d utiliser en classe de courtes s quences vid o p dagogiques en correspon dance avec les programmes scolaires propose ainsi un catalogue audiovisuel de plus de 700 s quences soit 4200 minutes de programmes compos de 5 disciplines histoire g ographie sciences de la vie et sciences de la terre ma trise des langages 3 niveaux de scolarit cole coll ges et lyc es 4formats courts 1 minute 1 2 3 minutes 6 minutes et 13 minutes A ce catalogue s ajoutent une documentation p dagogique un magazine hebdomadaire
41. plus rapide s imposer Les propositions synth tis es par 14 18 retrouver la guerre font de la Grande Guerre un objet nigmatique qu il convient d clairer au rebours des reconstructions m morielles La subversion du regard r side dans cet cart Un nouveau paradigme historique Le basculement historiographique que repr sente le renouveau du regard port sur la Grande Guerrese comprend dans son lien avec l affirmation d une histoire culturelle comme dans la revendication explicite de l Historial de P ronne de rendre compte d une exp rience deterrain soit d une r flexion quasi anthropologique attentive aux objets aux attitudes L historien se situe ici dans l il du conflit trouvant dans ce d paysement les ressources propres clairer l nigme du consentement des populations europ ennes la guerre Une nouvelle grille de lecture de la Grande Guerre s impose dont les promoteurs estiment qu elle seule retrouve la guerre contre des interpr tations erron es l historio graphie du premier conflit mondial a multipli les images construites a priori ou b ties de fort loin Une histoire renouvel e d cid e a l aborder en son centre sous l angle des cultures ne peut qu tre d embl e une entreprise de d molition Un chantier renouvel L essentiel de cette grille de lecture tient au concept de culture de guerre Une premi re d finition th orique appara t dans l ouvrage collectif et mani
42. re Photographies Textes planisph re autres Total Editeur le 11 septembre NY avant ou apr s Belin 1 1 3 1 2 8 Br al 3 1 1 5 Hachette 3 1 5 1 10 Hatier 1 1 2 Magnard 1 2 1 4 Nathan 2 2 3 3 10 Tableau 1 R partition des documents concernant le 11 09 par nature o CHELLES n 21 mai 2004 Quelques l ments de l analyse sont rassembl s dans le tableau 2 infra p 6 Il s agit simplement d indiquer o et sous quelle forme le 11 septembre est pris en compte dans 6 manuels colonne 1 On a distingu ce qui correspond au cours colonnes 2 et 3 travers le texte magistral les documents associ s qui sont propos s aux l ves et ce qui rel ve de doubles pages de pr sentation des chapitres ou de dossiers d exercices colonne 4 Le tableau 1 quant lui propose une r partition des documents en fonction de leur nature quelque soit leur place L obser vation des deux tableaux r v lent d une part une grande vari t de choix de partis pris Les diff rences apparaissent d abord en ce qui concerne la place dans la programmation Tous les manuels n utilisent pas de la m me fa on les trois possibilit s offertes par les documents d accompagnement En effet le 11 septembre est abord dans un seul des trois chapitres Hatier dans deux des trois chapitres ou dans les trois Belin Nathan Ensuite le nombre total de documents retenus pour montrer ou interroger l v nement v
43. sage 1 partie Nathalie Chadefaud Lyc e Samuel Champlain Chennevi res 94 D CHELLES n 21 mai 2004 19e et 2 e parties H l ne Colin Lyc e Fran ois Couperin Fontainebleau 77 St phanie Pacou Lyc e Honor de Balzac Mitry Mory 77 INFOS INFOS INFOS INFOS INFOS INFOS INFOS INFOS Nouveaux ouvrages parus au CRDP de l acad mie de Cr teil R ussir l ECJS au lyc e Guy Lagelee M arie Sylvie Claude collection Rep res pour Agir D couvrir le patrimoine industriel du Val de Marne Clotilde Bos collection Patrimoine ressources Pour lireaujourd hui les textes del Antiquit Colette Briffard Serge Goffard collection Argos D marches Passeurs de m moire des r sistants et des d port s rencontrent des l ves DVD collection Histoire en m moire 1939 1945 Apprentis ethnologues quand les l ves enqu tent Anne Monjaret Gis le Provost collection Rep res pour agir et les 3 derniers num ros des 3 revues nationales ARGOS n 34 M EDIALOG n 49 et EDUCATION et MANAGEMENT n 26 du CRDP De nouveaux titres paraissent r guli rement dans le r seau SCEREN CNDP Pour tre inform plusieurs possibilit s par t l phone CRDP 01 41 81 20 20 ou CDDP94 01 42 07 86 35 en ligne www ac creteil crdp fr Les 4 centres du r seau CRDP acad mique disposent chacun d une librairie et d u
44. sur la rubrique la g ographie d Idrisi puis sur en bref l exploration peut commencer Vos r ponses doivent se pr senter sous la forme de phrases compl tes Pr sentation Qui est Idr si O vit il A quel si cle Quels sont les pays repr sent s l extr mit orientale du monde connu Exploration Pour aller chaque nouvelle question num rot e cliquez sur la fl che rouge en bas droite 1 Combien y a il de cartes dans cet atlas 71 2 Pourquoi le monde est il repr sent De quelle couleur est crit le nom des l envers r gions des villes Qu est ce que ces dessins repr sentent sur la carte 3 ldrisi divise le monde en 7 climats Quelle est la limite du premier d entre eux Aa A quel numero correspond le principal climat de la M diterran e 4 D o partle m ridien 0 de cette carte Dans quelle section est situ e la plus grande partie de la France Quelle est la partie la plus d taill e de cette carte Pourquoi votre avis Cliquez sur la r gion de la c te m diterran enne o vous allez d barquer Imprimez la carte cliquez dessus avec la partie droite de la souris puis sur Imprimer l image Recopiez le nom et la description de cette r gion en dessous de la carte imprim e CHELLES n 21 mai 2004 o G ographie Exp rimenter en 1 Des milieux entre nature et soci t Echelles a
45. u pour les droits des r fugi s et des immigr s figurent parmi les th mes privil gi s de l exposition Des documents sonores et audiovisuels compl tent ce parcours dont 5 courts portraits film s R daction Laurent GUYOT coll ge E Herriot Livry Gargan Karine RAMONDY Lyc e C de Gaulle Longperrier Coordinatrice ditoriale Marie Claude ANGOT Maquette composition G rard MARX Impression diffusion Bernard BROCKER Tirage 2000 exemplaires Directeur de la publication Claude BAUDOIN CDDP du Val de Marne ISSN 1282 0466 in dits sur le th me parcours de militants Robert Verdier Fran oise Seligmann M adeleine Rib rioux Henri Leclerc M aya Surduts Pour mieux embrasser dans son approche la seconde partie du XX si cle l exposition marque une rupture tant sur la forme que dans son rythme Le film et la propagande occupent d sormais tout l espace Cette exposition offre un voyage travers les trag dies les combats et les espoirs du si cle Par les th mes qu elle aborde elle invite un parcours pluridisciplinaire susceptible d interesser un public de coll giens et lyc ens Aussi la visite peut elle tre compl t e et approfondie pour les enseignants par une journ e d tude se d roulant le mercredi 6 octobre 2004 14h d autres visites sont susceptibles d tre organis es sur demande d un groupe d enseignants par l obtention de livrets p dagogiques fournis la deman
46. ude de cas on analyse un paysage on localise un milieu g ographique on montre la complexit des relations entre nature et soci t l enjeu des am nagements est galement voqu Faire laborer un croquis ou un sch ma a l chelle locale B Les espaces en marge aux milieux sp cifiques les DOM TOM quels liens avec le territoire national et europ en Travailler sur les notions de d pendance de contraintes insularit et de risques Faire laborer un croquis ou sch ma C Des milieux nationaux int gr s une chelle europ enne interface m diterran enne plaine d Europe arc alpin Croiser les notions de milieux et de politique d am nagements afin d tablir un lien avec le th me sur les r seaux Faire construire un croquis r gional II La for t de Fontainebleau une for t sous pression L originalit de l tude de cas suivante r side dans son articulation sur une tude de terrain privil giant l espace v cu des l ves Le lyc e Fran ois Couperin est il est vrai directement concern par les questions d am nagement du pourtour d un tablissement situ au c ur m me de la for t de Fontainebleau S ajoute la possibilit d un prolongement pluridisciplinaire La for t un espace socialis La for t est un territoire c est dire un espace socialis appropri par ses habitants ces derniers ayant une certaine repr sentation et pratique de c
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