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Jardiland Institut Carnet 2014
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1. 0 0 roo oro REP RES BIOGRAPHIQUES Docteur en Sciences depuis mai 2013 Aricia Evlard ne se destinait pas priori l tude de la phytorem diation En 2003 elle entame des tudes de biologie avec comme ambition l tude de la biologie marine Il aura suffi d un cours de botanique pour qu elle oriente ses tudes vers la biologie v g tale o elle se passionne pour les plantes Interpel e au cours de ses tudes par la phytorem diation son travail de fin d tudes la conduit sur les collines cuprif res de la R publique d mocratique du Congo o elle tudie les vertus d une scrophulariac e adapt e la pr sence de cuivre et de nickel En 2008 un passage la pratique les mains dans la terre la m ne en P rigord o elle est charg e de la gestion du jardin Lud eau Vive un jardin botanique sp cialis dans les plantes tinctoriales et textiles En 2009 elle est engag e au Laboratoire de Toxicologie environnementale de Gembloux Agro Bio Tech Belgique o elle entame sa th se de doctorat Enfin en 2013 elle int gre Unit Syst mes Sol Eau GxABT Les premi res fondations du parc d j un paysage Catherine Mosbach CATHERINE MOSBACH PAYSAGES VS TECHNOLOGIES 1 Phase Sh
2. Uinstitut Le Carnet 12 des Tendances SOUTENU PAR Jardiland THIERRY SONALIER 1 PR SIDENT DU GROUPE JARDILAND Rompu aux strat gies de redynamisation et de croissance dans le secteur du retail ce passionn de jardin a effectu l essentiel de sa carri re dans les fonctions de management op rationnel de soci t s de commerce Il a notamment t Directeur des op rations de Sephora PDG de la SFD FAI SFR PDG d Habitat co fondateur et Directeur G n ral du fonds d inves tissement Montefiore Son objectif dans le monde du jardin Permettre Jardiland et aux 67 partenaires franchis s de l enseigne premier r seau fran ais de jardineries de r sister aux cycles des saisons tout en s ouvrant davantage aux d sirs et besoins de sa client le H L NE ET ParRice FUSTIER 2 CR ATEURS ET ORGANISATEURS DES JOURN ES DES PLANTES DE COURSON 8 I Co PR SIDENTE ET VICE PR SIDENT DE L OTJ En 1982 ils cr aient les Journ es des Plantes de Courson v nement bisannuel national et international celles ci r unissent l lite de la fili re horticole et botanique s lectionn e selon les crit res exigeants de la Charte de Courson Accueillant plus de 50 000 visiteurs par an les Journ es des Plantes de Courson ont valu leurs cr ateurs la prestigieuse Gold Veitch Memorial Medal d cern e par la Royal Horticultural Society Lours BENECH 3 PAYSAGISTE Form au sein des fameus
3. 1 2 Ultra Natures 2005 O Miguel Chevalier Metropolitan Museum of Art Daejeon Cor e du Sud Installation de r alit virtuelle g n rative et interactive Logiciel Music2eye 1 3 00 415 RUE D ABOUKIR PARIS 2013 Patrick Blanc 4 D tail 0 7 rue d Aboukir Paris 2013 Pascaline Noack Pixacantha Baudelairia Miguel Chevalier 2009 S rie des Fractal Flowers Logiciel Cyrille Henry Cosmos Newtonia Miguel Chevalier 2009 S rie des Fractal Flowers Logiciel Cyrille Henry Azara 4errata Chili Patrick Blanc Silene luminaria 6 Muflier de Borges O Miguel Chevalier 2009 Hirtella racemosa Guyane S rie des Fractal Flowers O Patrick Blanc Logiciel Cyrille Henry Canna polyclada Br sil O Patrick Blanc Psychotria sp inflorescence tenorio Costa Rica O Patrick Blanc Trifolia Sadica O Miguel Chevalier 2009 S rie des Fractal Flowers Logiciel Cyrille Henry Voyria quateur O Patrick Blanc Cosmos Newtonia O Miguel Chevalier 2009 S rie des Fractal Flowers Logiciel Cyrille Henry Cyclanthua bipartitus quateur O Patrick Blanc Psychotria hypnagogica Ken Kesey Miguel Chevalier 2009 S rie des Fractal Flowers Logiciel Cyrille Henry PB Cela pourrait tre int ressant de r aliser un travail commun autour de la perception scientifique et de la perception artistique MC Je suis tr s admiratif devant l harmonie avec laquelle tu
4. JEAN No L BURTE 6 Ing nieur horticole et paysagiste de l ENSH cole Nationale Sup rieure d Horticulture il sera le Conservateur des Jardins du Luxembourg durant 32 ans Il dirige notamment la 153 dition de l encyclop die horticole Le Bon Jardinier et participe de nombreuses missions botaniques men es travers le monde Illa publi de nombreux articles dans Hommes amp Plantes la revue du CCVS Conservatoire des Collections V g tales Sp cialis es CHANTAL COLLEU DUMOND 7 DIRECTRICE DU DOMAINE DE CHAUMONT SUR LOIRE Agr g e de lettres classiques passionn e de jardins depuis sa petite enfance auteur de nombreux v nements artistiques Chantal Colleu Dumond a effectu une grande partie de sa carri re l tranger en Italie en Allemagne et en Roumanie Elle a aussi dirig le service des Affaires internationales du minist re de la Culture En 2003 elle est nomm e Conseiller culturel aupr s de l Ambassade de France Berlin Depuis septembre 2007 elle dirige le Festival International des Jardins et le Domaine de Chaumont sur Loire centre d Arts et de nature Elle vient de publier chez Flammarion Jardins contemporains mode d emploi No cce DORION 8 2 2 5 1 D PROFESSEURE M RITE A AGROCAMPUS OUEST CENTRE D ANGERS D INSTITUT NATIONAL D HORTICULTURE ET DE PAYSAGE Outre ses fonctions d enseignante en horticulture ornementale elle tait galement chercheur responsable
5. est une structure de r flexion Le Jardin d Essai de POTJ REESEN En mai sept mois apr s la pr sentation du Carnet des Tendances du Jardin qui accompagne l ensemble des actions institutionnelles lors des Journ es des Plantes de Courson le Jardin d Essai de l OTJ propose actuelles et futures orient es une mise en sc ne autour du th me trait dans le Carnet vers l am lioration du cadre de vie la pr servation et le d veloppement Confi apr s s lection de jeunes paysagistes pour lesquels du patrimoine v g tal il constitue une formidable vitrine m diatique le Jardin d Essai Une entit dans laquelle s inscrit naturellement la mission b n ficie de l exp rience des membres experts et du savoir faire prospective de l OTJ des quipes Jardiland La palette de plantes retenues est mise en culture et suivie par Agrocampus Ouest MIGUEL CHEVALER Auteur de la photo de couverture Sur Nature Graine 8 Miguel Chevalier 2004 Logiciel Music2eye www miguel chevalier com JEAN PIERRE DELAGARDE Auteur de la photo de l dito Photographe d architecture il a publi plusieurs monographies d difices parisiens mais il est aussi photographe de jardins et il a expos r cemment un travail personnel sur les bulbes La naissance du vivant www jeanpierredelagarde fr PASCALINE NOACK Photographe exercant depuis une dizaine d ann es En 2012 elle a suivi les enfants invit s particip
6. c har SE wi e yi KS ip Ne L y re J Sy mL i 1 D 3 a r 3 d KS T af LU wi wf ue E E E Be F Me E We Se a i J ph Be A pal Le ch A 3 uk Er Impossible de planter profond dans ce sol travers par des canalisations souterraines St phane a donc fix un film g otextile m me le sol qu il a recouvert d environ quatre centim tres de terre m lang e du sable pour favoriser le drainage avant d ensevelir le tout sous une couche de quatre centim tres de graviers de b timent Ce sol est id al pour accueillir toutes sortes de bulbes de plantes en coussins mais aussi une colonie de cosmos Trois grosses pierres qui voquent des falaises cassent l horizontalit tout en distribuant autour d elles ces paysages lilliputiens Sans arrosage sans entretien ce jardin de gravier r pond aux crit res du jardin contemporain respectueux des ressources et des plantes 1 Plantation des bulbes ou comment faire fleurir le gravier Jo lle Caroline Mayer amp Gilles Le Scanff 2 Allium Sedum Festuca glauca devant les cosmos Jo lle Caroline Mayer amp Gilles Le Scanff ST PHANE MARIE T RUBLON de la technomania Tous les ans OT invite St phane Marie r agir sur le theme du Carnet des Tendances du Jardin Rendez vous pris dans son beau jardin de la Maubrairie dans le Cotentin o nous n avons eu q
7. 2013 Studio Libertiny photos Eric Zee D wb Cocoon men Fi L INCROYAGLE EXPEDI TION botanique L A roflorale est une sorte de serre volante imagin e par la compagnie La Machine elle m me fond e Nantes en 1999 et dirig e par Fran ois Delarozi re Au c ur de la d marche artistique de la compagnie La Machine le mouvement est interpr t comme un langage comme source d motion travers chacune de ces architectures vivantes il est question de r ver les villes de demain et de transformer ainsi le regard que nous portons sur nos cit s Nantes Bruxelles Turin Hamburg Buenos Aires l exp dition v g tale embarqu e bord de l A roflorale 2 ne compte plus ses kilom tres Entre exp rimentations sur la richesse de la biodiversit des territoires travers s rencontres avec les autochtones citoyens et politiques la mission scientifique r colte des plantes end miques tout en veillant ce qu elles ne manquent ni d eau ni d oxyg ne Un change fertile entre v g taux et humains puisque les 2 500 plantes transport es alimentent les moteurs des h lices en p thane G3 le gaz manant des mati res v g tales issues du compostage Produite par les plantes lev es dans la serre l nergie phytovolta que fournit quant elle l lectricit n cessaire la vie bord L A roflorale p se 8 tonnes et mesure 16 m tr
8. colter la biomasse tous les 3 ans Celui ci alors refait des rejets C est pour cela que c est un producteur de biomasse Le bois doit ensuite tre valu au niveau des normes europ ennes concernant les concentrations en polluants tol r s Exercice que nous avons galement fait au sein de la facult en partenariat avec le CRA W L avantage de la phytostabilisation est que le m tal est fix au niveau racinaire et donc on vite son lessivage et la dispersion a rienne De plus on produirait du bois propre vu que le transfert des polluants est r duit Pour les saules o plus g n ralement pour les arbres plant s sur des terrains contamin s il faudrait conduire des exp riences sur le tr s long terme pour voir comment r agiront les plants car l il ne s agit pas d herbac es annuelles ou de vivaces mais bien d arbres pouvant vivre jusqu 30 ans Vont ils continuer accumuler des m taux Quelles barri res vont ils d velopper Y Nouvelles ou non Les questions sont ouvertes UOTJ Selon vous quels sont les v g taux champions de la phytorem diation AE ll ny a pas vraiment de champion ll existe des 5 comme des ligneux tol rants aux polluants L OTJ Pour conclure quelles sont les limites a l heure actuelle de la phytorem diation et surtout quels espoirs porte t elle AE La limite principale est le temps Un arbre peut accumuler mais les teneurs actuellement obtenues en laboratoire et surtout i
9. l chelle de l objet et de la plante En tant que designer je me sens plus proche du jardinier que du paysagiste ou de l architecte qui travaillent sur une plus grande chelle Le jardinier conna t bien sa plante il travaille dessus tout comme moi designer je travaille sur l objet sur l homme et sur la plante Green Waters sc nographie pour le salon Id obain 2012 O Herv Ternisien La technologie n est int ressante qu partir du moment o elle produit des formes in dites et un univers singulier Ici j ai imagin une fiction pour illustrer la r cup ration et le recyclage de l eau dans un appartement L eau de pluie circule depuis la douche jusqu la machine laver en passant par un syst me de filtration Le plafond et les murs sont couverts d Asparagus plumosus install s dans des pots permettant de les faire pousser la t te en bas SKY PLANTER DESIGN PATRICK MORRIS PARTENAIRES AXOR WEBERT AUTHENTICS CASSINA HI MACS LES JARDINS DE GALLY 1 UN E E D C ADAPTATION ENJEUX ARCHITECTURE ARTIFICE DESIGN TECHNOLOGIE VILLE PO TIQUE VIVANT C RAMIQUE NATURE PLAISIR Maison Vague maison d habitation Reims 2012 Herv Ternisien MA TRE D OUVRAGE L EFFORT R MOIS Je pense que tous les enjeux techniques et de d veloppement doivent tre aussi des enjeux po tiques Si les maisons
10. re distance gr ce n importe quel Smartphone ou tablette ce niveau de sophistication la roue ne serait elle pas le plus court chemin entre l homme et la nature En jouant sur l environnement de la pousse des plantes et sur une nouvelle temporalit de production une quipe mixte d tudiants de l ENSCI de Paris et du Saint Martins College de Londres tente de montrer qu il est possible de faconner sans alt rer de guider sans ma triser et de pr dire sans programmer Inspir de l industrie de la botanique et des techniques horticoles ce mode de fabrication propose de g n rer des produits ou semi produits d un genre nouveau Une sorte de Green Factory o les plantes pousseraient dans des moules pour donner mati re nombre d objets usuels et totalement recyclables www botanicalfabrication com cellules La nature nos pieds Et si la chaussure du futur tait constitu e de plantes vivantes qui pousseraient nos 7 C est le sujet sur lequel travaille Shamees Aden designer anglaise qui utilise un proc d d imprimante 3D totalement in dit base de proto cellules mat riau biologique vivant qui se transforme en une v ritable seconde peau capable de vivre et de s adapter aux agressions que subissent nos pieds chaleur humidit pressions chocs Ces Ameoba Shoes auraient ainsi le pouvoir d accompagner n importe quel coureur en se transformant en temps r el et se r g n
11. sa taille mais aussi aux contraintes extr mes qu il impose Situ e sur une zone sismique active la ville comme le reste de l le subit des inondations et des glissements de terrains r p tition Les pollutions t moignent de l urbanisation galopante qui s y d veloppe depuis une vingtaine d ann es L importance du trafic a de vraies incidences sur la qualit de l air tout en cr ant un contexte sonore pr gnant la d forestation intensive des montagnes et l abandon des techniques agricoles classiques ont des r percussions sur la qualit de l eau Enfin climat tropical humide oblige le degr d hygrom trie s y situe autour de 80 quelles attentes r pond un parc d une telle envergure dans cette situation particuli re Les enjeux soci taux de ce gigantesque parc au c ur de la ville nouvelle se mesurent l aune des contraintes voqu es laichung est invivable l ext rieur au sens du confort moderne au bout d une heure pass e l ext rieur les gens sont en nage aussi ils se r fugient dans les centres commerciaux o Tair est climatis Ils se coupent de la nature pourtant d une g n rosit extraordinaire La municipalit a r alis qu il n tait pas envisageable de cr er un nouveau quartier de 250 hectares dans lequel les Usagers ne pourraient pas circuler d un point un autre sans croiser un lieu au contact d l ments de nature Ce contexte tr s particulier nous a amen imaginer le parc
12. Breyer T l 33 0 1 40 40 50 00 m breyerfakingcom fr www kingcom fr Avec le soutien de l agence OBSERVATOIRE T l 33 0 1 43 54 87 71 remerciements l ensemble des membres de l OTJ et aux personnalit s qui ont accept d illustrer ce num ro Jardiland Enseignes SAS RCS Cr teil 444 750 368 Imprim en U E septembre 2014 RENDEZ VOUS A COURSON les 15 16 et 17 ma 2015 pour d couvrir le jardin d essai TECHNOPHYLLE 1 211 le www jardiland com rubrique 3ardiland l institut www domaine de courson fr 0 L observatoire des Tendances du Jardin SOUTENU PAR Jardiland l institut 978 2 9537685 4 1 ISBN 15 82953 768541
13. C Le d 5 AS r EM Le j E e S j mE e e P ue F Ki gt 1 r F V j 8 A e 7 ki L E eg p D la 2 NW ll 5 j Ca s L A kl i E j 85 q e e E EN e de dl sais T Le a Margaux Degat et Minh Ta avec Thierry Sonalier pr sident du groupe Jardiland Franck Beloncle gt Le principe Le projet prend la forme d une promenade jardin qui attire l amateur et le rend mobile dans une composition qui met en valeur l histoire du jardin fond e sur la relation de l Homme la nature Une relation qui ne cesse d voluer par la transmission de g n ration en g n ration de connaissances et de savoir faire gt Les circulations La structure puissante vivante et engageante nous guide tel un fil d Ariane et rappelle les circuits conducteurs de la vie Du plus primitif au plus travaill le jardin qui na t des rochers laisse place aux pav s aux dalles et au b ton tout en laissant s immiscer le v g tal qui prend forme sous la main de l Homme gt conception sign e Margaux Degat et Minh Ta k DE WR La r alisation du Jardin d essai b n ficie de l exp rience des membres experts du savoir faire des quipes mises disposition par JARDILAND l institut la culture des v g taux tant assur e par AGROCAMPUS OUEST Remerciements EVTP pour sa collaboration dans la mise en plac
14. ardoise la vermiculite la pouzzolane ou l argile expana e Jusqu au jour o nous avons rencontr St phane Loriot Cet animateur Patrimoine du Parc Naturel R gional de la Haute Vall e de Chevreuse peut faire figure de ap cialiste es paillages tant il exp rimente depuis des ann es toutes sortes de paillages dont la vertu est de provenir du seul p rim tre du jardin Se comparant un paysan m di val navancant que de mani re empirique cet autodidacte professe pour un jardin bocager en petite agroforeaterie ludique interactif et en autosuffisance gr ce aux bienfaita de litieres pour le moins in dites Sutvona le au jardin Pour en finir avec les id es re ues vive le paillage de r sineux la fin du Jurassique le r gne des conif res est apparu avant l apparition des feuillus fleurs lesquels en toute logique se sont donc install s sur un substrat acide Au Canada les for ts sont l inverse de nos for ts fran aises majoritairement constitu es de r sineux Ce qui n emp che pas les plantes acidophiles et calcicoles des jardins canadiens de s panouir ensemble dans un sol plus acide que le n tre Depuis quelques ann es les sapins de No l parisiens sont recycl s sous forme de paillages dans certains jardins publics sans probl me J ai constat que le paillage avec des r sineux sur des plantes pr f rant les sols non acides fonctionne mieux la deuxi me ann e sur un sol
15. assembles les plantes dans tes jardins verticaux tout en respectant leur n cessaire hi rarchisation je vois beaucoup de copies de tes murs v g taux dans le monde mais sans ton talent qui distingue tes cr ations de celles de tes suiveurs Ton travail n est donc pas que scientifique il procede aussi d un v ritable sens artistique de la composition PB Jai beaucoup crit sur l harmonie et le respect des plantes entre elles que j ai pu observer lors de mes exp ditions botaniques Les milieux de sous bois ou il n y a qu une faible nergie lumineuse favorisent l harmonie et l absence de comp tition entre les plantes Au contraire dans les milieux ouverts qui b n ficient de beaucoup de lumi re d eau et de sels min raux les hautes nergies se manifestent par l enchev trement de la v g tation et par une comp tition des plantes entre elles MC Un autre de nos points communs est notre int r t pour les plantes qui ont besoin de la p nombre pour s manciper car celles que je cr e sont faites avec de la lumi re Patrick Blanc and Dipteris conjugata Fraser s Hill Malaysia March 2014 O Pascal H ni PB C est vrai que les formes de tes plantes voquent celles de mes plantes de sous bois assez g n reuses en gerbes Je retrouve dans ta mani re de les assembler cette harmonie et ce respect propres ce milieu MC J introduis l al atoire dans mes logiciels tels que Sur Natures ou Fractal Flowers ce qui a pour e
16. comme installations d ajustement selon des microsituations Comment avez vous pu localiser ces microsituations avant m me le d but des travaux Le logiciel CFD Computational Fluid Dynamic permet des simulations en amont du chantier pour y valuer l impact des futures architectures jouxtant le parc d terminer les ombres projet es les turbulences de Pair dues aux tours les emprises les moins pollu es et les moins sonores car plus loign es du trafic routier Image de synth se d une partie du Phase Shifts Park Et le probl me de l eau Si les aires d influences du parc sont d duites de celle du futur quartier la r tention des eaux de pluies en a d termin le dessin avec la cr ation d une topographie alternant creux et bosses de sorte que la totalit des eaux pluviales du quartier y soient retenues et infiltr es Une all e pied sec traverse le parc du nord au sud quelle que soit l amplitude des pluies Une mani re pour les usagers de traverser la fois oc an et atmosph re Le parc associe votre travail de paysagiste machines climatiques de Philippe Rahm Sur quoi se joue cette collaboration atypique Les esprits chagrins aiment opposer technologies et ressources du vivant dites encore environnementales Un discours paradoxal fond sur ces dualit s ne tient pas Ce parc met en exergue une compl mentarit entre art facts et paysages Il n invente pas des perfor mances techno
17. d j paill La raison tient au fait que les mol cules acides de la r sine ont eu le temps de s vaporer Au final ce r gime diminue la petite faune du sol et la mycorhize mais il s agit d un paillage longue dur e efficace qui limite durablement l apparition d adventices et l intervention du jardinier Port de gants obligatoire les ronces s en m lent Les abeilles et les oiseaux l ont compris depuis longtemps rien ne vaut une belle haie de ronciers pour butiner ou abriter les nids Quant l humain il dispose des jeunes pousses aux vertus curatives et se r gale de ses fruits gourmands Mais le jardinier doit savoir qu une liti re de ronces se transforme en humus en moins d un an Que les merles et les chats ne gratteront le paillage qu une seule fois Si les tiges marcottent de leur vivant une fois coup es elles sont dans l incapacit de se bouturer Je les d bite en b tonnets de 10 a 30 cm ou plus ensuite le r sultat en paillage ne se fait pas attendre Qui oui le lierre est g nial une fois paill Une haie de lierre constitue un bon coupe vent toute l ann e Elle permet aux oiseaux de nicher en t de nourrir les insectes en automne par sa floraison tardive et d alimenter les oiseaux en hiver avec ses grappes de fruits noirs Comme la ronce le lierre marcotte de son vivant mais ne bouture pas une fois coup ll constitue un pr cieux paillage aux r sultats rapides toute l ann e La magie des foug r
18. sence de rosiers y serait incongrue autant les pins qui ont t conserv s sur le site ne d parent en rien la coh sion de ce paysage Une mise en sc ne renforc e par le traitement des sols en nuances beiges que ce soit pour les sables les stabilis s les graviers les mulchs ou encore les b tons clairs Pascaline Noack L illusion de la r alit Traduire la notion d infini qui caract rise la savane africaine mat rialiser les notions de proche et de lointain s apparentent ici sur cette surface r duite aux jeux d illusion propres aux r gles du th tre et par extension de l art du jardin Diff rentes sc nes se succ dent en effets de profondeur selon la disposition des reliefs cr s comme les buttes de terre ou encore les rochers sculpt s Une topographie contrast e dont la fonction est aussi de soustraire du champ visuel les autres biozones et de focaliser le regard sur des s quences particuli res Ainsi depuis les garde corps un premier plan permet de p n trer le cadre puis de percevoir les enclos au del des foss s L illusion est c
19. ES 36 ST PHANE MARIE TRUBLION DE LA TECHNOMANIA 38 DIGRESSIONS QUAND UN SUJET S OUVRE UN AUTRE 40 TRANSMISSION JARDIN D ESSAI DE L OTJ Sommaire TECOS Tulipa Ang lique Jean Pierre Delagarde 05 dito THIERRY SONALIER H LENE FUSTIER TECHNOPHYLLE Techno pour Technologie priori un terme dont les jardiniers se m fient Depuis le XIX si cle les images d une industrialisation d sor donn e l accompagnent et ont fait oublier son origine tymologique du grec technologos signifiant qui traite des r gles d un art Phylle pour V g tal Du grec phyllon ne pas confondre avec phile d signant le go t pour Bref un titre provocateur dont la mission se mesure l aune de ce qu il a provoqu TECHNOPHYLLE Au d part un nom de code pour un Carnet des Tendances du Jardin dont le th me se propose de m ler technologies et plantes Et puis ce nom s est impos la voix des tudiants de l cole Camondo appel s intervenir sur le th me l ayant pl biscit En r union l OTJ en a d battu le terme TechnoPhylle prenant un sens diff rent selon la sensibilit de chacun de ses membres changes passionn s propos controvers s ont fini par ouvrir la voie ce sujet dont l int r t contemporain et soci tal s est r v l au fil des changes des interviews des rencontres et d
20. ON VS PHYTOSTABILISATION Pour mieux comprendre l volution de cette discipline r cente il faut imaginer que les premiers essais ont port sur la capacit de certains v g taux extraire du sol ces fameux m taux lourds afin de les concentrer dans leurs parties a riennes soit les tiges et les feuilles on parle alors de phytoextraction Depuis une dizaine d ann es les racines la face cach e des arbres selon Christophe Dr nou int ressent elles aussi les scientifiques Comme le rappelle Aricia Evlard Docteur en Sciences certains v g taux concentrent les m taux lourds dans et autour de leurs racines faisant intervenir aussi les fameuses mycorhizes Dans ce cas le traitement de la d pollution r pond la technique dite de phytostabilisation Christophe Dr nou coordinateur Les Racines Face cach e des arbres Institut pour le d veloppement forestier 2006 Questions Aricia Evlard L OTJ Depuis une dizaine d ann es on assiste des plantations de saules sens s d polluer les terrains contamin s par les m taux lourds Pour reprendre votre expression le saule serait donc id alis comme tant l arbre miracle Un engouement justifi ou nuancer selon vous AE Le principe de phytorem diation est plaisant mais nuancer comme tout r sultat scientifique Le succ s d une telle pratique d pend du site des propri t s du sol des types de pollution et des concentrations en polluants E
21. a Martinique et cr atrice du rev tement Green Blade Une id e ing nieuse qui permet de valoriser une ressource abondante jusqu alors inexploit e Une fois la r colte de bananes achev e les pseudo troncs sont transform s dans une usine implant e sur la bananeraie Au final un nouveau mat riau de placage 100 naturel labor selon un proc d co responsable et qui ne contribue pas la d forestation EUREN OSEA E quand un sujet souvre un autre E LE PARC ZOOLOGIQUE DE PARIS en direct du bois de vincennes le r gal des girafes Une rencontre improbable aux abords du Parc Zoologique de Paris Une charrette remplie de feuillages tir e par deux magnifiques chevaux de trait men s par deux cochers dont Jos Thorel Nous apprenons alors que r guli rement les feuillages fra chement coup s dans le bois par les b cherons sont livr s au zoo pour tre distribu s aux girafes Une s lection chapeaut e par le service v t rinaire du zoo et dont l ordinaire se compose d rable de fr ne et surtout gourmandise oblige de tilleul et de noisetier dont raffolent les girafes Enfin nous apprendrons que Jos Thorel a d but sa carri re en tant que jardinier notamment pour le Mus um National d Histoire Naturelle avant de passer son dipl me de cocher O Pascaline Noack Jardin d Essai de 3 JOURN ES DES PLANTES DE COURSON r AN E A LP ge pe d r 5 DA j MAI 2014 A Wi
22. ance depuis quelques ann es tout en fournissant les clefs de la r ussite au jardinier n ophyte Selon Didier Quignon son Jardin imaginaire devrait permettre tout n ophyte de se rendre dans sa jardinerie favorite pour y concevoir son propre jardin d en repartir avec un plan accompagn de sa visualisation dans le futur d une feuille de route des travaux tablie selon le temps qu il pourra y consacrer et bien s r de ses plantes choisies en toute connaissance avec les pr cieux conseils pour les faire prosp rer suivre Jardin des Cedres Mr amp Mme Roullier Centre O Nicole Boschung LE GOUT DU JARDIN Y gt E 30 O y LL Y La a Za Y Li A e i Le 13 avril 2014 apr s Aix ana de fermeture le Parc Zoologique de Paris a rouvert 464 portes au public Cette enclave de 14 5 hectares abrite d sormais quelque mille animaux appartenant 170 Un parcoura de 4 kilom tres invite les visiteurs une immeraion dans cinq grandes r gions du monde Patagonie plaine Sahel Soudan Europe A mazonie Guyane et Madagascar d ou ont originaires lea pensionnaires du zoo Un parti pria dont le but est de sensibiliser grands et petits la pr servation de la biodiverait dont les animaux sont ici les ambassadeurs Ze Ze D OLOGIQUE DE PARIS JACQUELINE OSTY un voyage en vocations O Pascaline Noack O Pascaline Noack vivre en bonne intel
23. cation de la pampa de Patagonie et celle de la savane africaine La conservation de ce tiaau v g tal assure galement un relais visuel n cessaire en attendant que les arbres nouvellement plant s grandissent Pascaline Noack pans les coulisses de la savane africaine Pour le visiteur l illusion est saisissante Devant ses yeux le paysage de la savane africaine se lit sans heurt avec ses milieux arbor s arbustifs et ras alors qu au lointain se devine le delta des grands fleuves africains au pied du Grand Rocher Troupeau de girafes curieuses rhinoc ros blanc solitaire z bres de Gr vy ombrageux lion et lionnes prenant le soleil sur leur rocher gracieuses antilopes animent cette biozone dont la surface de 4 5 hectares est la plus tendue du parc Images v g tales Pour des raisons climatiques videntes les v g taux entrant dans la composition de ce paysage voquent la savane sans en tre originaires et difficult suppl mentaire sans aucun risque d empol sonnement pour les animaux Feuillages compos s dont les teintes gris argent rappellent celles des arbres et arbustes des climats chauds silhouettes vas es des arbres dont la forme fait penser celle des acacias tabulaires africains gramin es blondes arbustes pineux le choix et l agencement des v g taux contribuent cr er une ambiance propice l immersion du visiteur dans ce milieu sugg r Autant la pr
24. co con ues taient confi es aux seuls ing nieurs il ne serait question que de normes de chiffres d paisseur de mur Le r le du designer est d imaginer des formes sensibles s duisantes qui donnent envie de vivre dans ces maisons Tillandaia uaneoides Clematis montana Calathea makoyama Herv Ternisien Extraites de L Herbier du Designer in V g tal Design Patrick Nadeau En comparaison avec mes d buts je suis davantage int ress cr er des techniques qui mettent en valeur la plante en respectant son naturel Par exemple quand j accroche des tillandsias une coupole j attends qu elles reproduisent le com portement qu elles ont dans les arbres Ainsi leur rapide adaptation dans une salle de bain transforme leur comportement en v nement comme si elles vivaient dans un jardin int rieur Ma d marche se r sume placer les plantes dans des conditions artificielles qui s approchent au plus pr s de leur territoire d origine Le design c est optimiser ce qui est disposition cela consiste r crire l histoire transformer l usage en quelque chose de po tique cela part de choses infimes petite chelle jusqu la grande chelle Mais d abord c est s adapter trans former rendre les choses compr hensibles identifiables pour qu on puisse se les approprier Le monde est tellement compliqu que de rendre quelque chose compr hensible c est d j bien Je n ai pas plus d ambition
25. daptation l obscurit L appareil mesure la fluorescence minimale avant le flash et la fluorescence maximale apr s le flash On calcule ensuite un ratio parmi tant d autres La valeur de ce ratio nous indique un stress de la plante en pr sence de m taux L OTJ Les promoteurs semblent tres impatients d s lors qu ils investissent dans un terrain pollu Existe t il une solution fournie par les v g taux pour r pondre leurs besoins AE existe des normes de concentrations suivre avant de pouvoir construire Ensuite s il reste ce qu on appelle dans le d cret sol en Belgique une pollution r siduelle celle ci peut tre g r e par la phytorem diation Dou le fait qu il s agit d une technique compl mentaire Int grer dans un projet de construction une zone verte de plus vocation de d pollution o de stabilisation est une plus value am lioration du cadre de vie effet positif sur le moral dans une ville anciennement mini re par exemple cr er une zone de refuge pour la faune et la flore LOT Qu il s agisse de phytostabilisation ou de phytoextraction la pollution passe du sol au v g tal mais elle demeure Que se passe t il une fois que l arbre est totalement contamin Entre temps peut il mettre des graines Marcotter Si oui les nouveaux individus dont les rejets sont ils leur tour contamin s Peuvent ils tre g n tiquement modifi s AE Concernant le saule on peut r
26. de la composante INHP de l unit mixte de recherche GenHort g n tique horticulture Elle est pr sidente de la section Plantes Ornementales du CTPS Comit Technique Permanent de la S lection No lle Dorion et les personnels du Domaine P dagogique et Exp rimental DPE sont particu li rement impliqu s dans la r alisation des Jardins d Essai de l OTJ la pr paration des v g taux tant r alis e au sein des serres du DPE XAVIER GL MAREC 9 PAYSAGISTE ET CO FONDATEUR DE ZEA ATELIER DE PAYSAGE Depuis 2012 en tant que co fondateur de l atelier de paysage Zea il d veloppe avec ses deux associ s une approche du m tier de paysagiste la crois e de l tude de territoire et de la pratique du jardin ll collabore parall lement avec la compagnie La Machine pour le spectacle l Exp dition V g tale En 2013 pour les 10 ans de OTJ il fut l un des co concepteurs du Jardin d Essai Demain D j un parcours multiple offrant des situations v g tales audacieuses qui remportera le prix du Domaine de Courson ANTOINE GOURNAY 10 H CONSERVATEUR DU PATRIMOINE ET DOCTEUR EN HISTOIRE DE L ART Normalien agr g de lettres classiques Antoine Gournay est sp cialiste des jardins de l Extr me Orient Apr s un s jour de 5 ans en Chine comme attach culturel et enseignant dans deux universit s puis au Japon comme laur at de la Villa Kuj yama Ky to il devient conservateur au mus e C
27. de spontan it dans les installations D autant que le parc est connect aux usagers par des applis accessibles depuis les t l phones mobiles et sur des panneaux gr ce aux capteurs qui enregistrent les donn es de chaque station climatique pour des informations en live sur chacune d elles temp rature humidit pollution Alors oui ce parc d cline quelques ingr dients de la ville de demain ECUTHERN CLEAR Vilar La simulation des impacts du futur quartier a fait ressortir trois param tres la temp rature en rouge les zones les moins touch es par la pollution en gris l humidit en bleu Elle a d termin le programme technique du parc soit ses objectifs travers son dessin La superposition de ces mesures donne lire les endroits plus ou moins favorables aux objectifs fix s Catherine Mosbach catherine mosbach Dipl m e de l cole nationale sup rieure du paysage de Versailles elle fonde avec Marc Claramunt Pascale Jacotot et Vincent Tricaud le magazine Pages Paysages et cr
28. e en tous points exceptionnelle Bref qui na pas de sauge sur son terrain n a pas de jardin Pailler ma technique de jardinage par excellence Mon exp rience avec les paillages m a fait comprendre quel point les arrosages les intrants et traitements m me biologiques le b chage et d sherbage syst matiques et m me le compostage constituent autant de comportements rendus obsol tes En conclusion le jardinier peut ais ment passer du statut de musicien travaillant en aval au statut de chef d orchestre en amont en proposant une partition permettant la nature d uvrer pour elle m me 1 Paillage de foug res riche en potasse pour les fraisiers 2 Paillage avec le tout venant pour un fruitier 3 Stand Journ es de Plantes de Courson 4 Paillage de r sineux n acidifiant pas le sol St phane Loriot en culture RON JS Hauteur environ 1m WHEEL comment r inventer la roue Imagin l origine par la NASA ce jardin d int rieur ultra optmis a t repris par le studio de design italien DesignLibero pour tre d velopp Le concept est simple utiliser la roue pour r duire au maximum un espace de culture d di des petits espaces en y int grant une technologie de pointe De la fibre de coco permet aux plantes de s enraciner et de retenir l eau un tube lumineux circulaire LED et enfin une r serve d eau int gr e dans le socle Le tout s intitule Green Wheel et se g
29. e analogie formelle entre les lianes et les petites conduites utilis es dans l agriculture hors sol Je voulais domestiquer ces techniques les associer des mati res usuelles comme la c ramique ou le bois pour qu elles cessent de faire peur et qu elles ouvrent de nouveaux champs cr atifs DESIG PLANTES TECHNOLOGIE ESTH TIQUE VILLE HORS SOL PO TIQUE ADAPTATION VIVANT emm ENJEUX SE 882 eer C RAMIQUE ARCHITECTURE NATURE ARTIFICE PLAISIR Jardin Modulable Rennes 2003 Philippe Chancel COLLABORATION ATELIER DE L LE Un premier jardin technophylle En fait il ne r pond aucun crit re des jardins traditionnels de ville puisqu il est implant sur un lieu de passage o tout le monde se croise ll est totalement hors sol en arrosage automatique et ses plantes sont renouvel es tous les quatre mois Sa r ussite doit aussi la qualit du personnel de la ville qui en a la charge J ai galement dessin de nouveaux bancs r alis s en Ductal qui invitent les usagers prolonger leur passage par une pause Ca En 2008 le Carnet des Tendances du Jardin Vite avait consacr un article ce jardin Un jardin suspendu trois vitesses Fleur de peau 2012 Herv Ternisien Coupe et pot en r sine obtenus par impression num rique en trois dimensions J aime travailler
30. e du jardin HMT pour le pr t des pierres naturelles et la soci t Electro Loire Service pour la fourniture de mat riaux A L observatoire des Tendances du Jardin tl te Pen SOUTENU PAR sss Jardiland l institut Ima E ANEP Vent ac jardin La mission des dix huit membres de l Observatoire des Tendances du Jardin requiert l expertise de chacun dans son domaine mais aussi la facult d inscrire cette volution dans celle de la soci t Fond en 2002 par les volont s r unies de Jardiland et du Domaine de Courson l OTJ rassemble divers courants d id es d exp riences et d approches du monde v g tal Un th me annuel Chaque ann e diff rents indicateurs concourent cerner puis formuler le theme de l OTJ Retenues pour leur pertinence des pistes de r flexion font alors l objet de reportages d articles et d interviews rassembl s dans le Carnet des Tendances du Jardin U n r s CAU de personnalit s La dynamique de l OTJ s exprime autant par la contribution de ses membres que par celle de sp cialistes reconnus qui acceptent volontiers d enrichir les diff rentes th matiques Architectes paysagistes anthropologues artistes photographes botanistes historiens p pini ristes designers journalistes sp cialis s participent ainsi la r flexion autour du v g tal de sa place et de son r le dans le jardin mais aussi l ext rieur de ses murs Jardiland l institut
31. e mieux comprendre la cr ativit possible avec ces outils PB Je suis toujours tonn en voyant tes fleurs car bien que totalement n es de ton imagination elles pourraient exister dans la nature M me si tu n es pas botaniste la mani re dont tu les fais voluer repose sur une forme de r alit Tu construis leur architecture selon leurs tiges et ce mode de ramification te permet de passer de la deuxi me la troisi me dimension avec justesse et beaucoup de po sie Les tiges disparaissent une fois que les plantes s panouissent mais si elles n avaient pas t l au d part la po sie ne serait pas au rendez vous Je trouve int ressant que ta d marche purement artistique gagne en motion par cette observation botanique Si tu n avais pas cette approche le r sultat serait totalement artificiel MC Cette approche date de l enfance je suis n et j ai v cu les premi res ann es de ma vie au Mexique et avec mes parents nous nous rendions tr s souvent dans une petite maison de campagne 150 kilom tres de Mexico J tais fascin par norm ment de plantes tranges qui poussaient dans le jardin en particulier par des plantes carnivores Plus tard mes d buts je me suis inspir des planches botaniques et des herbiers du XIXe si cle pour r aliser mes jardins virtuels Cela pourrait tre int ressant de r aliser un travail commun autour de la perception acientifique et de la perception artistique PAARI
32. e son atelier Paris des 1987 Parmi ses nombreux projets figurent le parc arch ologique de Solutr en Sa ne et Loire la promenade du canal de Saint Denis le jardin botanique de Bordeaux la jardin prototype l autre rive Qu bec le jardin prototype Shan Shui l Exposition Internationale d horticulture de Xian la place de la R publique Paris la promenade de la M diterran e du Fort Saint Jean de Marseille ainsi que le parc du mus e Louvre Lens Le 18 novembre 2013 le prix de l querre d argent tait remis par le Groupe Moniteur aux architectes Kazuyo Sejima et Ryue Nishizawa de l agence Sanaa ainsi qu Catherine Mosbach en tant que coauteur pour la r alisation du mus e Louvre Lens inscrit dans un parc de 20 hectares Phase Shifts Park vient d tre honor par l Iconic Award category Concept German Design Council Munich z RE 3 Ce Ze 5 We d i 4 Ek A EI mr 3 d CN d D ei van Wan eeh 1 EU eS 5 Wi de w i Ki pS A
33. el ouvert Ainsi elle con oit des espaces paysagers et les fait vivre en s interrogeant chaque fois sur les fronti res habituelles l int rieur et l ext rieur le culturel et le naturel l ph m re etle p renne Son talent lui a notamment permis d tre choisie en 2012 pour r aliser le Jardin d Essai de OTJ sur le th me X Y Masculin F minin Auix DE SAINT VENANT 14 PAYSAGISTE ET BOTANISTE Cette paysagiste et botaniste a redonn vie au parc et au jardin Renaissance labellis Jardin Remarquable Inlassable globe trotter elle parcourt le monde la recherche de plantes d ici et d ailleurs d autrefois et d aujourd hui En Pan 2000 elle a remis en culture le potager du ch teau de Valmer afin d en faire un exemple en termes de biodiversit et de recherche permanente d un v ritable quilibre cologique FRANCOISE SIMON 15 CR ATRICE DE LA LIBRAIRIE DES JARDINS Paris 1 L adresse au coeur du Jardin des Tuileries est bien connue des amoureux des plantes V ritable trait d union entre lecteurs jardiniers amateurs ou professionnels diteurs auteurs photographes illustrateurs La Librairie des Jardins est devenue la Librairie du Jardin des Tuileries RMN Elle reste un vrai lieu de rencontres convivial et chaleureux G rarD FRAN OIS 16 PR SIDENT DE PLANTASSISTANCE Tour tour marchand de fleurs fleuriste horticulteur et distributeur de plantes Gie PlantAssistance G rard Fran ois est a
34. ent de leur concepteur mais aussi une technologie pointue appliqu e par un professionnel Or mes yeux le jardin rel ve davantage de la passion que du m tier Et si les plantes taient les g ries des nouvelles technologies Chaque type de plante devrait engendrer de nouvelles fa ons de cultiver le territoire une forme de re cr ation selon des technologies au plus pr s de la nature des plantes Des plantes capables de se r inventer depuis leurs origines et dont les modes d adaptation enrichiraient le vocabulaire technologique tout en tant toujours plus proches des gens et de la soci t Division Plantation W des hiromgs des rhizomes Huer 11 0 W apparentes Plante au 1685 Hioi tten NYMPHAEA CANDIDA nenuphar Hanc Ereg de CAMONDO La bonne id e tudiante en 3 ann e de l cole Camondo Roxane de Buttet dont le projet Liliz a t prim par le Jury de OTJ a accompagn sa pr sentation par un sch ma permettant de comprendre imm diatement les besoins et le cycle de culture de Nymphaea candida PATRICK NADEAU Le creen Blade un mat riau rechnorPhylle par excellence Transformer les pseudo troncs des bananiers en feuilles de placage esth tique destin es au design industriel a l am nagement d int rieur ou encore l isolation acoustique C est le pari r ussi de FIBandCO une entreprise implant e l
35. er Dix mois d cole et d op ra un reportage qui a fait l objet d une exposition l Op ra Bastille Depuis 2013 elle constitue le fond photographique des collections de documents et d objets conserv es par la Com die Fran aise Elle r alise actuellement les photographies d un livre para tre aux ditions du Ch ne en 2015 sur les quartiers m connus de Paris www fotoloft fr pascaline noack JO LLE CAROLINE MAYER 8 GILLES LE SCANFF IIS travaillent ensemble depuis des ann es et leurs photographies illustrent de tr s nombreux ouvrages consacr s aux jardins On peut retrouver leurs photos dans les trois tomes de Silence a pousse r alis s avec St phane Marie et Dany Sautot para tre cet automne Les jardins fruitiers de Laquenexy aux ditions Ulmer www lescanff mayer com e ER bh Certifi PEFC ES N A A y Ce produit est issu E 4 de for ts g r es Www 3 vi durablement et de PEFC sources contr l es 10 31 1247 pefc france org Direction de la Publication Jardiland l institut et le DOMAINE DE COURSON www jardiland com rubrique Jardiland l institut www domaine de courson fr Direction de la R daction Dany Sautot E 7 couedicf mac com Direction artistique conception graphique Emilie Babikian emiliefababikian fr contributeur Tendances Jean Marc Dimanche service de Presse communication coordination KINGCOM Isabelle Wolf Marion
36. ernuschi Paris ll est aujourd hui Professeur d art et arch ologie de l Extr me Orient l universit de Paris Sorbonne Paris IV Parrick NADEAU 11 ARCHITECTE DPLG DESIGNER Il enseigne le design l ESAD de Reims o il dirige un atelier de design v g tal et Paris l cole Camondo Les Arts D coratifs Il ouvre son propre bureau en 1997 apr s un s jour la Vila Kujoyama Kyoto Parmi ses r f rences il est intervenu pour la Fondation Cartier Le Festival International des Jardins de Chaumont sur Loire Kenzo Parfums La Maison Herm s Louis Vuitton En 2012 publication d une monographie augment e sur son travail V g tal design Patrick Nadeau crite par Thierry de Beaumont co dition Alternatives Particule 14 FR D RIC PAUTZ 12 VicE PR SIDENT DU CCVS CONSERVATOIRE DES COLLECTIONS V G TALES SP CIALIS ES Docteur en cologie ing nieur biologiste g ologue botaniste globe trotter et auteur Il entreprend de nombreuses exp ditions botaniques et des missions de conservation de plantes en voie de disparition tout en d veloppant des animations destin es sensibiliser le jeune public la nature SoLiNE PORTMANN 13 PAYSAGISTE ET SC NOGRAPHE Passionn e par le jardin cette jeune femme form e aux Arts D coratifs a d but sa carriere comme sc nographe pour le th tre Un double regard qui lui permet aujourd hui de concevoir le jardin comme une sc ne ci
37. es Le r gne de cette plante remonte l Ere Primaire Sa m moire est pr cieuse Riche en potasse la foug re contribue une meilleure floraison et encourage la fructification J ai constat en particulier les effets b n fiques du paillis de foug res sur les fraisiers Sans odeur et pleine d ardeur la consoude en liti re Plus la peine de fabriquer un purin encombrant et malodorant Je dispose une belle paisseur de paillage de consoude aux pieds de mes plantes fleurs o fruits o sa teneur en potasse fait des miracles Je pense mes g n reuses r coltes de tomates dont je profite jusqu aux premi res gel es noter que j utilise de la m me fa on les orties pour restituer de l azote au sol Ce n est pas un scoop mais Tout jardinier le sait un rempart de pieds de sauge officinale taill s au cordeau comme les mini haies de buis autour d une parcelle de choux fait barrage aux limaces De m me sous un pied de sauge les plantes sauvages font grise mine alors que les limaces repartent en t te d pingle Pour ma part je plante un pied de sauge tous les cinq metres pour d stabiliser limaces et escargots J installe galement un paillage de sauge feuilles et tiges au pied des plantes les plus attaqu es pour en d courager les pr dateurs et limiter la casse En plus la floraison mellifere la fin du printemps attire les Syrphes auxiliaires et on ne compte plus les vertus m dicinales de cette plant
38. es reportages qu il a suscit s Chaque investigation men e dans des domaines tr s diff rents les uns des autres a mis en exergue un monde v g tal dont les ressources d adaptation et de cr ation les plus surprenantes d passent voire inspirent bien des technologies de pointe Que ce soit dans la construction de paysages urbains en recherches scientifiques en design et en art appliqu en jardinage aussi il est clairement apparu que le v g tal se pr te volontiers pourvu qu il soit compris et respect l am lioration des conditions de vie Pour mieux le comprendre l ing niosit humaine le connecte aux ressources infinies du Net le met en sc ne dans des utopies botaniques pour en c l brer la diversit Au final d une rencontre l autre les exp riences et les pratiques ont fait merger une dynamique insoup onn e Comme si l incroyable ing niosit des plantes trouvait non seulement un cho enthousiasmant du c t des technologies mais que ces deux mondes pouvaient se compl ter harmonieusement Ce th me aurait b n fici d une ardente voix Celle de Barbara Wirth grande jardini re d coratrice reconnue sur la sc ne internationale et membre de l OTJ depuis sa cr ation en 2002 Malgr le chagrin caus par sa disparition le 15 septembre 2013 sa personnalit clair e et toujours bienveillante ses interventions lumineuses son esprit avant gardiste ont au del de son absence accompa
39. es de haut elle repose sur 4 pattes supportant une serre fa on jardin botanique du XVIIIe si cle et est surmont e par 5 ballons Elle transporte une dizaine d ing nieurs techniciens et sp cialistes botanistes m t orologue climatologue lectrom canicien et bien s r un jardinier et un cuisinier plac s sous l autorit du commandant de bord L exp dition v g tale Emmanuel Bourgeau http www lamachine fr PATRICK NADEAU designer et architecte DOCTEUR TECHNO x MIS ER PHYLLe 7 DI Z lt aL 1 o aE D En 1999 les visiteurs du Festival international des Jardins de Chaumont sur Loire d couvraient un ovni Une bo te dont les faces se transformaient en tables de culture dans lesquelles poussaient de dr les de plantes aliment es par du liquide nutritif conduit par des goutti res ce meuble jardin pr monitoire interrogeait l avenir du v g tal sa place et sa fonction dans un urbanisme galopant Le recours au hors sol la technologie utilis e pour nourrir les plantes mais aussi la forme esth tique de l ensemble laissaient pr sager d un design novateur le design v g tal conceptualis depuis par son initiateur Patrick Nadeau Meuble Jardin 1907 Fillioux amp Fillioux COLLABORATION VINCENT DUPONT ROUGIER R ALIS AVEC LE SOUTIEN DE LA MAISON HERMES mes d buts j tais fascin par l esth tique de la technologie Je voyais un
40. es p pini res Hillier en Angleterre il d bute sa carri re de paysagiste en 1985 Il con oit et r alise plus de 300 projets de parcs et de jardins publics ou priv s en France comme dans le monde entier R am nagement des Tuileries avec Pascal Cribier et Fran ois Roubaud jardins de l lys e du Quai d orsay parc de Chaumont sur loire eten 2012 laur at du concours pour le Bosquet du Th tre d Eau dans le parc du ch teau de Versailles Patrick BLANC 4 BOTANISTE CHERCHEUR AU CNRS C l bre pour ses murs v g taux Patrick Blanc est galement chercheur au CNRS o depuis 1982 il poursuit ses recherches sur les aspects dynamiques et volutifs des plantes de sous bois des for ts tropicales Son dernier livre Patrick Blanc Mur v g tal de la nature la ville Michel Lafon 2011 dition actualis e de l ouvrage paru en 2008 CATHERINE BOURGOING 5 N e dans un chou anglais elle entretient les jardins du mus e de la Vie romantique et du mus e Bourdelle Paris et un jardin potager du XVIIIe s class MH Morvan Elle s int resse l histoire des jardins et a t commissaire de l exposition Jardins romantiques fran ais 1770 1840 au mus e de la Vie romantique en 2011 et publie un ouvrage sur les oeuvres de Andr le N tre en 2013 Collabore aux M rites de Courson et avec le CPJF Comit des Parcs et Jardins de France et l APBF Association des Parcs botaniques de France
41. ffet de cr er parfois des jardins tr s exub rants voire baroques ou au contraire beaucoup plus minimaux Cet al atoire permet de cr er des effets de surprise et renouvelle en permanence le jardin PB propos d effet de surprise hier soir j ai pens ton travail en voyant chez moi six fleurs dQ Ipomoea alba s panouir entre 19h45 et 20h15 Chacune d elles s est ouverte en moins de deux secondes comme les tiennes Le bouton gonfle gonfle et tout d un coup les p tales se d ploient la vitesse de tes images Kuala Lumpur j ai le projet de faire grimper une foule d ipom es sur les deux tours de Jean Nouvel qui sont actuellement en construction L id e est qu elles cr ent v nement tous les soirs et que les gens se rendent sur l esplanade au pied des tours pour profiter de ces closions J adore l id e qu une plante vivante puisse tre aussi rapide qu une plante virtuelle Miguel Chevalier MC Oui c est vraiment surprenant de voir qu il existe de telles plantes dans la r alit et que tu puisses les ins rer dans tes prochains murs PB L encore il s agit bien de la perception de l artiste et de celle du scientifique Quand je vois tes plantes je m interroge sur le fait qu elles n existent pas et en m me temps beaucoup de choses qui existent n ont jamais t vues En juillet dernier je me trouvais dans une for t d arri re plage en Malaisie Je suis tomb sur une plante hallucinante dont
42. gn et guid la r alisation de ce Carnet Merci ch re Barbara rencontre par DANY SAUTOT BOTANIQUE TECHNOLOGIE PO SIE PATRICK BLANC MIGUEL CHEVALIER travers le monde les cr ations num riques de Miguel Chevalier Ae d veloppent dana lea galeries lea centres d art les mus es et parfois sur les fa ades tout comme les mura v g taux de Patrick Blanc s installent sur les architectures les plus novatrices Virtualit va r alit Loin de 4e contredire ces deux propositions ouvrent un dialogue passionnant entre les deux cr ateurs PATRICK BLANC Comment as tu eu l id e de cr er tes graines et tes jardins virtuels MIGUEL CHEVALIER Aujourd hui de nombreux laboratoires mod lisent et simulent les conditions de vie animale ou v g tale Je me suis inspir de ces recherches sur la croissance des plantes pour les appliquer des plantes imaginaires En 2000 j ai cr les Sur Natures logiciel compos de dix huit graines virtuelles de diff rentes couleurs et formes avec pour chacune des sp cificit s intrins ques pr cises Ces graines g n rent des fleurs imaginaires qui naissent al atoirement s panouissent et meurent dans une dynamique qui se renouvelle l infini partir de ces diff rentes graines qui constituent un herbier je peux tel un paysagiste cr er de grands jardins virtuels interactifs PB Donc d embl e tu as commenc travailler sur le th me des plantes Et pourquoi l i
43. ication destin s l dition et la distribution Au terme de six sessions de travail qui se sont d roul es entre le 8 janvier et le 19 f vrier 2014 une soixantaine d tudiants ont pr sent leurs projets pour une valuation dans le cadre de leur dipl me quinze d entre eux ont ensuite t s lectionn s pour tre soumis le 15 avril au Jury de OTJ pr sid par l architecte designer Patrick Nadeau Les projets retenus ont t moign d un v ritable engouement pour chacune des plantes choisies des cl matites aux gramin es des v g taux poussant sur les trottoirs aux nymph as des bulbes aux plantes de rocaille en passant m me par la fico de glaciale L ing niosit tait au rendez vous avec une mini serre pr cieuse un support de grimpantes coulissant des jardins aquatiques pour cour d immeuble ou pour terrasse des jardini res intelligentes un objet aquaponique po tique Cea trois projets ont fait l unanimit aupr s du Jury de OT Franck Beloncle Mauvaises graines DE GUILLAUME COURTOIS Tous les suffrages se sont accord s devant ces contenants destin s aux plantes sauvageonnes inspir s par les failles et les fissures des murs urbains dans lesquelles aiment s exprimer ces mauvaises graines R alis s en ciment fibr les contenants sont moul s le fond est garni d une couche de feutre pour accueillir les semis Liliz DE ROXANE DE BUTTET 4 Le projet pro
44. ifts Park une travers e entre oc an et atmosph re L OTJ a rencontr la paysagiste Catherine Mosbach propos de la r alisation du Phase Shifts Park Jade Ecopark qu elle conduit Taichung troisi me ville de Taiwan par sa population de quelque 2 6 millions d habitants Taichung est adoss la Cha ne des Montagnes Centrales l est aux collines du Comt de Miaoli au nord aux plaines c ti res du Comt de Changhua et aux montagnes du Comt de Nantou au sud La ville longe l ouest le d troit de Taiwan Le futur parc dont les travaux ont commenc en d but d ann e occupe une superficie de 70 hectares au c ur d un nouveau quartier de 250 hectares construit sur l ancien a roport de la ville En 2011 un concours international pour l am nagement du parc tait lanc et remport par Catherine Mosbach avec Philippe Rahm Architectes associ s aux architectes locaux Ricky Liu amp Associates Architecture Planners Cette image est fondatrice pour comprendre le lieu d implantation du parc avec la topographie des montagnes et celle des fonds marins dont la configuration cr e les courants de l eau et les mouvements de l air En tant que paysagiste c est cette image des topographies qui m a fait dessiner le parc je n aurais pas pu l imaginer ainsi sans cette lecture Le travail des sols de l eau de l air y sont omnipr sents Dans quel contexte r alisez vous ce parc La gageure d un tel projet tient non seulement
45. imatiques Nous avons toutes sortes de plantes au service de ces prestations loigner les moustiques transformer Pair optimiser l ombre port e des b timents alentour L organisation des plantations arbor es cr e des lieux identitaires des rep res Ainsi les arbres dont le feuillage poilu retient la pollution de Tair sont en formation concentrique tr s dense au centre s claircissant vers la p riph rie Les jardins frais sont plant s suivant un gradiant qui se dilate selon une trame de 2 5 m tres plus de 6 m tres Une all e ombrag e traverse de grandes canop es aux larges frondaisons pour minorer chaleur et rayons du soleil Les plantations en milieux humides sont organis es selon une g om trie al atoire mais gradu e dans la r partition des strates arbor es on y retrouve les arbres aux racines a riennes qui absorbent l humidit Phase Shifts Park incarne t il avenir des grands parcs urbains R aliser un parc pour des raisons de salubrit n est pas une premi re dans l histoire urbaine Les parcs r alis s sous l re du baron Haussmann Paris avaient pour vocation non seulement d offrir des lieux de d tente aux habitants mais aussi d purer l air Central Park New York devait assainir la zone de mar cages Leur mise en uvre s appuyait sur des partis esth tiques forts Aujourd hui la salubrit reste un param tre primordial mais l aspect r cr atif et ludique s impose et autorise davantage
46. iniers On le sait et cela fait trente ans que ca dure Un jour Monsieur X ach te une plante parce qu elle est magnifique sur son tiquette le mot rhododendron se transforme en ronronnement de bonheur Sauf qu au bout de deux mois le splendide rhodo install dans la partie la plus calcaire du jardin 5 61006 avant de mourir lamentablement Combien de lilas plant s l ombre d hydrang as en plein cagnard de pivoines dans des terrains gorg s d eau et tant d autres encore qui ont fini par avoir raison de toutes vell it s jardini res Entre d ception et d sespoir affubl du terrible d cid ment tu n as pas la main verte notre protagoniste finit par se sentir la victime d un mauvais il qui le guetterait dans ce qu il aurait voulu tre son den La peur l emporte les orties et toutes les ind sirables avec elle Comment contourner l absence de connaissances en mati re de jardin apr s une rupture de transmission observ e depuis deux voire trois g n rations Par la technologie de l outil informatique r torque Denis Quignon Certains grincent d j des dents Moi vivant jamais Et pourtant vaut il mieux rester le dernier des Mohicans dans son jardin r serve o mettre profit une technologie qui ce n est pas coutume veut se mettre la port e des futurs jardiniers Ceci selon un marketing projet ou l expression d une volont de remettre du baume sur le march du v g tal en souffr
47. itu hors laboratoire sur le terrain m me et donc int grant le long terme Mais des essais existent Ouvrage de V Bert Guide des phytotechnologies ainsi que nos propres essais M me si cela fait plus de 20 ans que nous tudions l utilisation des plantes en d pollution des sols nous n en sommes encore qu au d but Il reste encore pas mal de questions auxquelles nous aimerions r pondre C est mon combat journalier OTJ Vos recherches vous ont amen e mesurer la fluorescence chlorophyllienne des v g taux selon leur teneur en m taux lourds Pouvez vous nous expliquer le sens de ces mesures AE Nous voulions utiliser une technique non destructrice qui n abime pas la plante pour en mesurer la tol rance On prend une mesure directement sur la plante vivante sans pr lever d chantillons On a mesur un param tre de la photosynth se qui permet de donner une id e de l tat de stress d une plante Dans de bonnes conditions une plante fait la photosynth se elle utilise la lumi re pour faire du sucre le reste de cette nergie lumineuse si elle n est pas 6 dans la photosynth se peut mettre de la fluorescence et de la chaleur En tat de stress plus ou moins grande tol rance aux m taux la fluorescence augmente car les cellules ne fonctionnent pas comme elles devraient interaction voqu e avec les m taux macromol cules s agit d appliquer un flash lumineux sur la feuille apr s une pr a
48. la base forme un tapis herbac qui est brout par les z bus Puis elle met des tiges verticales qui forment des arbustes tr s pineux qui finissent par se souder et par former un arbre d une quinzaine de m tres de hauteur Si toi tu m avais montr une telle plante en image virtuelle je t aurais pris pour un fou Cela pour dire que l artiste peut imaginer des formes que le scientifique ne comprend pas toujours imm diatement au premier coup d il quand il en rencontre de similaires dans la r alit En conclusion il reste esp rer qu un jour Patrick Blanc et Miguel Chevalier r aliseront une uvre commune o la botanique et l informatique 4e rejoindront pour 4e compl ter et exprimer toute la po sie de ces deux cr ateurs embl matiques du th me TechnoPhylle en culture DT DESIGN AVEC LES ABEILLES Tomas Gabzdil Libertiny designer mais aussi et avant tout chercheur aime faire se croiser la science le design ou encore Part et la nature R sultat parmi ses r centes exp riences une s rie de vases con us en collaboration avec une colonie d abeilles invit e r aliser selon ses dessins des 56 symboliques tant par leurs formes que dans leurs fonctions Une mani re quelque peu po tique de dialoguer avec la nature pour revisiter quelques ic nes du design et innover travers la recherche de nouvelles mati res dll www tomaslibertin ON Jess Ulm yaa
49. ligence Le plan masse et le paysage de l ensemble du parc de ses cinq biozones et au sein de chacune d elles des diff rents milieux qui les composent ont t confi s L Atelier Jacqueline Osty et associ s paysagistes urbanistes Chaque m tre carr r alis rel ve d une formidable ing niosit pour que les animaux le public et le personnel vivent leurs vies en harmonie les uns c t des autres Un d fi relev par Jacqueline Osty et ses quipes dont la conception des diff rents paysages voqu s le traitement des espaces d volus aux animaux les circulations des uns et des autres r pondent magnifiquement aux enjeux d un parc zoologique contemporain voire avant gardiste Travailler avec l existant Chiffres cl s 797 arbres conserv s 2258 nouveaux arbres parmi lesquels des rables des charmes des sorbiers des houx des tro nes des ch nes des noisetiers pour les autochtones des bananiers des savonniers des nothofagus pour la note exotique et des flamboyants des arbres du voyageur des papayers etc pour les milieux tropicaux de la Grande Serre Tout le v g tal qui pouvait tre conserv sur l ancien site du zoo a guid l implantation des biozones Les grands arbres 4e sont pr t s l installation du milieu forestier europ en pres du Grand Rocher et de la 0 66 6 proximit de la Grande Serre les espaces plus ouverts ont t r serv s l vo
50. logiques au sens propre du terme Philippe Rahm se saisit du potentiel des machines qu il nomme climatiques dont les technologies sont couramment utilis es en architecture qu elles soient traditionnelles comme les puits canadiens o plus in dites pour la ventilation Ces installations se diss minent dans le paysage la mani re des kiosques qui ont l air de tomber de la galaxie Ja voqu le travail sur la topographie il s adosse des choix tr s pr cis des plantations et de sols qui accentue les atmosph res des onze stations climatiques Au final nous mettons en sc ne des combinaisons fertiles entre ing niosit s et performances d habitants des sols des plantes de microfaunes et de microflores C est une premi re l chelle urbaine Sur quels modes se d clinent ces onze stations climatiques Les param tres sols soit porosit topographie soit plissement eaux de pluie soit ressource vitale combin s ombre soit fra cheur r tention soit humidit pollution soit son traitement d terminent les typologies du paysage Par exemple l o les tours cr ent de l ombre et provoquent des turbulences de vent des implantations denses d arbres feuillus et de machines climatiques sp cifiques accentuent les effets de fra cheur Ces stations baptis es coolia se pr tent des activit s calmes telles que la lecture les jeux de cartes les discussions etc Ailleurs les zones humides sont circonscri
51. n situ ne permettent pas une d pollution drastique d un terrain II n y a pas encore cette pompe v g tale mise en vidence M me si certaines tudes indiquent quelques individus int ressants D o justement mon impression d avoir id alis les ligneux Nous avons suffisamment de recul maintenant pour tirer une premi re conclusion Si Parbre magique apparait ponctuellement il ne s agit pas d une g n ralit Les ligneux plus sp cifiquement le saule serait d s lors plus stabilisateur qu accumulateur partir du moment o on utilise UN ou DEUX individus accumulateurs on n glige alors un aspect important pr server lors d une plantation la biodiversit Ceci ne reste que mon avis par rapport aux espoirs ce qui revient dire que mon espoir serait d utiliser des ligneux pr alablement tudi s en phytorem diation afin de valoriser des terrains r habilit s au niveau paysager Pour son impact social aussi Voire conomique quelles sont les possibilit s d utilisation de la biomasse Nous tudions cela au sein de notre unit en partenariat avec le CRA W Cependant pour qu il y ait un retour conomique il faudrait fonctionner par regroupement du style coop ratives afin que les r coltes soient suffisantes unit s de surface mais aussi pour le partage d engins de r colte qui restent encore tr s couteux
52. nformatique MC Oui des les ann es 1980 j ai commenc travailler sur le th me de la nature et de l artifice j ai pens qu il tait possible de cr er un nouveau champ de po tique artistique avec les outils informatiques car je ne voyais plus ce que l on pouvait d velopper de novateur avec le medium qu est la peinture apr s toutes les avant gardes successives En effet chaque poque les artistes utilisent les moyens de leur temps Il me paraissait vident qu il fallait explorer ce nouveau territoire encore vierge La difficult tant qu il tait encore trop t t dans ces ann es l pour admettre que ces outils pouvaient d velopper des cr ations part enti re dans le champ artistique PB Nous sommes tous deux des pr curseurs dans nos domaines respectifs toi avec tes jardins virtuels et moi avec mes murs v g taux MC Oui et en m me temps je me suis aper u que certains artistes sans savoir qu un jour le monde de l informatique r gnerait l ont pr figur Je pense Seurat et son travail sur le pointillisme Monet aussi qui s est int ress aux variations de la lumi re Au fond on pourrait dire que je pratique une forme d impressionnisme num rique Jusqu au d but des ann es 2000 mon travail provoquait beaucoup de r ticences mais l volution des ordinateurs et leur d mocratisation ainsi que l acc s internet l utilisation des Smartphones et l apparition des tablettes tactiles ont permis d
53. ode de vie qui doit tre compatible avec leur caract re Donc ce mot TechnoPhylle il faut le d construire le d molir pour le remettre l endroit o il doit tre qui est celui de la plante et de l invention de nouveaux territoires pour d min raliser la ville Pour la replanter autrement et davantage TechnoOrganicoPhylle Je pense l invention de substrats plus l gers adapt s aux cultures sur les toits Ces progr s de l agronomie urbaine m int ressent parce qu ils participent du lien social Qu ils permettent aux urbains de vivre avec et autour des plantes de cultiver localement l chelle de leurs quartiers Personne ne prend le m tro pour aller faire pousser trois salades On monte sur le toit d un immeuble proximit de chez soi o on retrouve d autres gens pour partager un moment de jardinage En plus les techniques mises en uvre comme les jardins en lasagnes sont organiques voire TechnicoOrganoPhylles Consommateurs Consommacteurs Parfois la technique loigne les hommes de la vie Or les plantes suscitent un rapport direct entre elles la terre et l humain Si les technologies li es aux plantes deviennent trop labor es ou trop inabordables elles passent dans un univers qui n est plus celui du jardin O l homme devient un consommateur qui profite d une image sans pouvoir se l approprier C est un peu le cas des splendides murs v g taux de Patrick Blanc qui requi rent non seulement le tal
54. ompl t e par la grande falaise en bois l aspect de roche stratifi e dessin e par Bernard Tschumi Urbanistes Architectes en charge de l architecture de tous les nouveaux b timents Comme dans l ensemble du parc cette succession de plans soustrait galement de la vue des visiteurs ce qui est de l ordre de la contention barri res grilles grillages mailles etc ou encore les aires d intimit des animaux Traduire des images Les techniques mises en uvre par Jacqueline Osty et son quipe sur l ensemble du parc illustrent la complexit de ce chantier o les visiteurs sont invit s approcher les animaux sans les d ranger dans un d cor au plus pres de la r alit de leur territoire d origine la diff rence des zoos traditionnels aux pensionnaires transform s en b tes curieuses Le paysage se construit alors selon des ambiances visuelles imm diatement identifiables rehauss es par les bruits les sons et les cris des animaux Au visiteur de se laisser guider par ses motions afin d effectuer son Fo propre voyage cf Digressions p 38 39 d 220 DUINLISEA AVEC ST PHANE LO RIOT OSONS LE PAILLAGE ALTERNATIF Nous pensions tout conna tre des techniques de paillage L organique bien s r allant du BRF aux feuilles en passant par les corcea de coques de cacao jusqu cette ch re bonne paille de bl ou encore de lin ana oublier les paillis min raux comme lea p tales d
55. pose un bassin modulable adapt aux cours d immeubles Le dessin du module permet des assemblages parfaitement harmonieux qu ils soient vus depuis les tages ou depuis la cour La hauteur du module est adapt e a un systeme d immersion de 10 20 centim tres id al pour des nymph as Les modules sont r alis s en r sine moul e r sistant au gel et comportant un syst me de trop plein cf Digressions p 38 39 Voile d hivernage J D AGATHE MARIN Pour en finir avec les voiles d hivernage fa on sacs poubelle qui d s les premiers froids enlaidissent jardins et terrasses R alis en polypropyl ne assembl en triangles dont les coutures sont rigidifi es le voile rend la protection hivernale esth tique et se replie facilement une fois les gels pass s L OTJ a rencontr Denis Quignon diteur num rique qui d veloppe Jardin imaginaire un syst me d aide la d cision sur Internet qui verra le jour fin 2014 avec en particulier un configurateur de jardin Son credo Transformer les plus novices des novices en jardiniers heureux et accomplis Ses moyens S entourer des meilleurs experts jardin grands jardiniers scientifiques d Agrocampus Ouest Centre d Angers sp cialistes s soins aux plantes afin de concocter une base de donn es quasi illimit e aux entr es et c est l une vraie gageure suffisamment simplifi es et explicites pour r pondre aux besoins les plus basiques des apprentis jard
56. que cela Suspension Lumineuse Milan 2012 Ce lustre a t r alis pour l exposition Particule14 saison 02 sur France Design pour le Salon du Meuble de Milan Les diffuseurs de lumi re sont compos s de placages de bananier tr s fins et contrecoll s sur des calques aux couleurs de la fleur de bananier rappel des origines organiques du mat riau La soci t martiniquaise FIBandCO retraite apr s r colte les troncs de bananier qui sont transform s en feuilles de placage cf Digressions p 38 39 LES INDISPENSABLES e Thierry de Beaumont V g tal Design Patrick Nadeau ditions Alternatives 2012 e Ouvrage collectif Faut pas pousser Design et V g tal publi par l ESAD de Reims 2013 www patricknadeau com Biographie en d but de Carnet les Membres de l OTJ CAMONDO ou l imagination fertile Technologie et v g tal une alliance des genres laquelle Jardiland l institut a souhait associer l cole Camondo Ce nouveau partenariat le septi me depuis 2004 a invit les tudiants de troisi me ann e travailler sur le th me TechnoPhylle au cours de leur second semestre d tudes Le sujet propos partait de la plante de ses besoins confront s aux conditions particuli res li es aux milieux urbains petites surfaces expositions sols arrosages afin de cr er des objets adapt s son bon d veloppement mobilier support contenant tout en d veloppant des processus de fabr
57. reraient par simple trempage dans un bain de proto cellules actives ET FR SW y E j EEL e DI G i i Y A 7 A Ke A RR ei T wi ER be i gt DONC CAPABLE DE FAIRE TOUT CELA Rencontre avec le Dr Aricia Evlard Unit Syst mes Sol Eau de Gembloux Agro Bio Tech Belgique EN PR AMBULE C est une r alit aujourd hui la course la construction des logements va de pair avec la d contamination des sols pollu s D autant que les terrains rendus libres pour cause de d sindustrialisation proximit des grandes villes r v lent leurs lots de m taux lourds Zinc cadmium cuivre plomb nickel qui ne sauraient cohabiter avec les projets d urbanisation Apr s les plantes salvatrices de l humanit dans les domaines de la pharmacop e de la lutte contre les pollutions domestiques nous attendons du v g tal qu il soigne aussi nos sols si possible le plus rapidement possible pour les restituer vierges de toute pollution 1983 le terme phytorem diation appara t I d signe l ensemble des techniques utilisant des v g taux permettant de lutter contre les risques li s aux polluants Des techniques qui utilisent la tol rance des plantes vis vis du stress cr par la pr sence de m taux lourds dans le sol et leur aptitude non seulement r sister mais surtout se reproduire quand d autres ne le supportent pas A RIEN VS SOUTERRAIN PHYTOEXTRACTI
58. t surtout la phytorem diation est indissociable de la constante TEMPS Il s agit d une solution COMPL MENTAIRE aux techniques classiques L OTJ Comment et pour combien de temps les arbres d pol lueurs ont ils la capacit de capter ces polluants AE Comment d Gr ce des m canismes physiologiques de tol rance Une plante peut contr ler l accumulation des polluants au sein de son organisme et les s questrer au niveau cellulaire de la racine la feuille sans que le polluant ne la perturbe D autres plantes savent favoriser la s questration du m tal uniquement au niveau de la racine et dans sa p riph rie Une plante non tol rante aux m taux meurt car elle n a pas ces m canismes de tol rance le m tal est alors dangereux car il n est pas s questr et interagit avec les macromol cules prot ines ADN provoquant ainsi des d r glements intracellulaires Cette toxicit d pend galement du m tal Certains sont n cessaires au d veloppement de la plante Cu Zn Leur danger r side dans leur forte concentration D autres m taux sont toxiques d s qu ils sont pr sents dans la plante faible dose Cd Pb Pour combien de temps C est l un des d bats tenu dans ma th se Un arbre accumulateur est il tol rant dans le long terme Va t il d velopper des barri res avec le temps et d s lors stabiliser la pollution et non plus l accumuler Nous manquons cruellement d essais dits in s
59. tes autour des lits topographiques destin s recueillir les eaux pluviales La phytorem diation est pratiqu e par des plantations adapt es la d pollution des eaux J ai dessin ces lits topographiques en creux qui sont soit sec soit en charge d eau lors des pluies diluviennes Propices la promenade et au pique nique ils simprovisent tangs puis lacs sur plusieurs hectares Selon la m t o l usager a la sensation de se promener au dessus de l oc an ou au milieu de grandes prairies loign es de ces jardins humides par des topographies accentu es les emprises plus s ches ou dryia sont destin es entre autres aux activit s sportives enfin les emprises les plus loign es du trafic les clearia accueillent les jeux d enfants et les loisirs en famille Ainsi les stations climatiques mat rialisent des situations de confort initi es par les machines et les paysages pour des microclimats au pts Al dent de KR bn Lbazgepanze Genie Carol center ol Sanaa 1 CUEASTA iam Thil Lid CR LA WESTERN COL Gsm Kelte TE EASTERN CLEARIA Det mu E e e park MID E COOL I KILL 1 E al LE Gen Lei rit Campi a e O SS be technology SOUTRE AM COL LA Techn log Maren Feet 1 service d activit s sp cifiques Comment distribuer les plantations selon ces trois types de stations cl
60. u appuyer sur le bouton de l enregistreur pour profiter des consid rations de ce formidable jardinier Aur le mariage technologies et plantes TechnoPhylle Le v g tal un peu robotique de la couverture de l ann e derni re laissait pr sager de ce nouveau th me Le mot m inqui te D autant que les ann es passant ma relation au v g tal passe de plus en plus par le terrain de la sensibilit quasi physique Je me mets la place de mes plantes pour tenter de les comprendre Je vois dans leurs racines mes propres pieds dans leurs corces ma peau La r flexion je n ai pas la main verte m exasp re car elle est toujours employ e par des gens qui ne s int ressent pas aux plantes Moi quand j entre en conversation avec une plante je vais rechercher d o elle vient dans quel milieu elle vit dans quel type de sol elle se pla t elle aime l ombre si elle a besoin de lumi re Je me mets sa place comme si j endossais un r le Une forme d empathie l oppos de la froideur m canique que m voquent les technologies Pourtant Quand on parle de potager dans l espace urbain la r f rence aux nouvelles techniques de culture s impose De plus en plus labor es elles offrent davantage de possibilit s que parle pass Mais au final il est toujours question de ce qu on sait des plantes de ce qu on sent d elles et de trouver comment la technique peut les satisfaire tout en leur proposant un autre mode de vie Un m
61. ussi jardinier Il a cr Pr aux du Perche Orne le Jardin Francois ou selon les dires de Nadia de Kermel Le Jardin r v d un horticulteur r veur ouvert au public tous les jours du lever au coucher du soleil ALAIN WOISSON 17 JARDINIER Apr s une carri re passionnante de 23 ans pass s en tant que Chef Jardinier du Parc de Bagatelle Paris il persiste et signe dans le domaine du jardinage et du paysage Saint Quentin la Poterie pres d Uz s dans le Gard o il vient r cemment d installer dans une maison de famille une galerie de peintures et d objets d artisanat locaux bien entendu essentiellement reli s au jardinage et aux paysages Edito TH IERRY SONALIER HEL NE FUSTIER LE GUEL e vunn BLA 04 rencont P BOTANIQUE TECHNOLOGIE 10 en culture DES Sp AVEC LES ABE LLES NEw YORK LES JARD INS PR E EXPEDITION BOTANIQUE ENNENT LE BUS 12 L INCROYAB 14 PATRICK NADEAU DOCTEUR TECHNO amp MISTER PHYLLE 18 core CAMONDO L IMAGINATION FERTILE 20 QUELQUES CLICS POUR RETROUVER LE GO T DU JARDIN 22 JACQUELINE OSTY lun VOVAGE EN VOCATIONS 26 ST PHANE LORIOTIOSONS LE PAILLAGE ALTERNATIF RTE TOPIE VE 28 en culture GREEN WHEEL DROTO CELLULES ET U SOUNE PLANTE lesT DONC CAPABLE DE FAIRE TOUT CELA 33 CATHERINE MOSBACH PAYSAGES VS TECHNOLOGI
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