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1. Etude et Gestion des Sols n 1 pages 23 33 23 Analyses de sols et gestion de l espace Plaidoyer pour leur cadrage g omorphop dologique dans les projets expertises et services de conseil L Bock UER des Sciences du Sol et de la Terre Facult des Sciences Agronomiques 5030 Gembloux Belgique R SUM Partant du constat d une part qu il r gne une certaine confusion sur ce qu on peut attendre d une analyse de sol au sens typologique comme au sens agronomique et d autre part qu il est fort peu fait appel dans ce domaine aux acquis de la p dologie et des cartes de sols la pr sente contribution veut dans une premi re partie poser les choix sur le terrain attacher toute l attention n cessaire chantillonnage insister sur la valeur explicative des param tres souligner l importance d adapter les menus d analyses aux objectifs et aux contextes rencontr s discuter pour l essentiel des modes op ratoires les plus couramment admis sugg rer une pr sentation structur e des r sultats Dans une seconde partie quelques exemples sont tir s d tudes qui toutes tentent de mettre en relation les apports de l analyse avec les donn es de la p dologie et de l occupation des terres que ce soit sur la base de la Carte des Sols de Belgique ou d une exp rience de projet au Fouta Djalon Guin e Les conclusions font notamment appel aux r seaux aux syst mes de r f rence et la prise en compte de fonctions de prod2. Analyses de sols et gestion de l espace 25 Dans ce contexte il n est donc pas surprenant de voir enco der des donn es sans plus de pr cision que celle d une identit d une adresse d une commune ou d un code postal et de reporter plus tard l tablissement d une v ritable base de comparaison L hypoth se d s lors de suppl er l absence de documents rel ve encore plus du d fi et ne peut se faire qu en sensibili sant les int ress s aux principes d une d marche caract re s quentiel syst mique et historique Dans ce domaine il faut bien admettre que la p dologie a consenti peu d effort fournir le mode d emploi de ses cartes et d gager leurs potentialit s comme support de l information Une r flexion r cente tente d y rem dier Jamagne 1993 Cadrage des mesures in situ Dans la pratique courante l essentiel des investigations en analyses des sols est conduit en laboratoire Dans certains domaines toutefois comme ceux des sols sal s ou des sols hydromorphes des mesures conductivit hydraulique pH conductivit lectrique potentiel d oxydo r duction et des suivis en place s imposent Avec le souci croissant de l impact environnemental cette n cessit de comprendre la dynamique des processus en conditions r elles int resse tous les milieux lf en va ainsi de la probl matique du profil azot en relation avec la protection des nappes ou de celle de l aluminium dans la solution
3. K Mgt Catt Indice de stabilit Capacit d change l Taux de saturation l totale I pH7 i effective Param tres co agrop dologiques 9z 90g 7 Analyses de sols et gestion de l espace 27 Ce qui implique des crit res de r gularit de pr l ve ment d homog n it parcellaire de suivi possible de sp cificit des variables d occupation des sols et d volution dans les pratiques culturales de r partition du travail d ob jectif et de co t A ce niveau crucial de d cision l exp rience tente montrer l int r t de la d marche comparative que ce soit sur la base d une diff renciation verticale entre horizons organiques et min raux ou spatiale variations morphos quentielles au sein du milieu physique de l occupation ou d une r ponse de production d un historique bien connu Elle conduit penser aussi que a bien des r sultats sont directement influenc s par le moment de pr l vement notamment en ce qui concerne la mati re organique E le crit re de profondeur n est contr lable que sur une terre relativement rassie soit la r colte soit la sortie de la p rio de de repos hiver ou saison s che cette derni re option tant la plus s duisante du fait m me qu elle offre un tat la reprise de croissance Par ailleurs tous ces principes ne concernent pas jusqu ici le domaine forestier o la d marche reste strictement associ
4. caract ris s Pr l vement composite Le deuxi me cas impliquerait d s lors qu on ait pr alable ment bien compris le cadre d ex cution pour adapter au mieux l effort aux moyens les modalit s r soudre Hanotiaux 1985 1986 y concernent g n ralement les outils la superficie uni taire consid rer la fa on de cheminer ie nombre de pr l vements la profondeur le moment la fr quence la quan tit et la fiche de renseignements Une fiche type exhaustive mais non contraignante est pr conis e par le R seau International d Echange de Donn es de Sois RIEDS r f rence Delecour et Kindermans 1980 en Belgique mod le Stipa en France avec les encouragements de l Agence de Coop ration Culturelle et Technique ACCT tude et Gestion des Sols n 1 1994 Y66 Lil SJOS S P UONSEE Ja APN ORGANIGRAMME DE BASE EN ANALYSES DE SOLS SUGG RANT LES CHOIX ET EXPLICATIONS Repr sentativit Echantillon ponctuel ou composite Humidit r siduelle Conditionnement Param tres g op dologiques El ments grossiers Analyse granulom trique pr traitement s Carbone 4 2 7 M O totale Na Ech CaCog t g act Catt H Al Ech El ments solubles Analyses sp cifiques artefacts 1 ventuels variabilit l disponibilit Param tres synth tiques Param tres nutritionnels Physique Physico chimique El ments changeables Phosphore Olsen Nat
5. la caract risation de r f rences r gionales de suivis en vraies grandeurs concept d observatoire d exp rimentations cibl es qui trouvent leur essence dans des faits observables et visent tablir les relations analyse sol plante syst me sans rupture d chelle ou de d limitation Par leur prise en compte des h ritages lithologiques par leur m moire des remaniements par la valeur de leurs argu ments daphiques les cartes de sols confront es des orthophotoplans ou photographies a riennes constituent les bases existantes les plus solides d un syst me polyvalent pour une saine gestion de l espace et un diagnostic d ensemble celui ci devant tre id alement personnalis la parcelle pour n entrepreneur en m me temps qu explicite de la variabilit spatiale pour un planificateur A ce niveau il est souhaiter que les r cents d veloppe ments en g ostatistique s appliquent davantage faire r fl chir sur des limites d interpr tation raisonnable plut t que sur l h t rog n it m me des choses pour lesquelles il est des seuils difficiles g rer conomiquement Une r cente application au Maroc Loukil en pr paration en montre l int r t pour confir mer des organisations physiques ou en nuancer chimiquement des transitions par influences lat rales BIBLIOGRAPHIE Baize D 1988 Guide des analyses courantes en p dologie INRA Paris France 172 p Brow
6. m thode Drouineau qui recourt au pr cipit d oxalate de calcium reste l honneur quoique tr s empirique comme l ont d montr les observations de Callot t Dupuis 1980 et l in terpr tation perfectible si on y attache l indice de Pouvoir Chlorosant IPC de Juste et Pouget rappel par Duclos o intervient la quantit de fer extraite La mesure de la conductivit lectrique et le dosage des l ments solubles si justifi par le terrain et partiellement par le pH r serve des sols sulfat s acides Certains pragmatismes y privil gient le test orientatif dans l ex trait l eau au 1 6 par rapport celui de l extrait de p te satur e bien que cette seconde r f rence soit celle admise pour le dosage des l ments solubles Nat K Mgt Ca t et NH4 pour les cations cos HCOs ci s04 et NOg pour les anions On peut regretter ici que les traditions nous livrent des manipulations quasi identiques de mesures de pH au 2 5 mais respect d un temps d quilibre et de conductivit au 1 5 mais limitation du temps de contact pour viter les d sorptions d l ments changeables s il tait possible d uniformiser la disponibilit de normes de salinit et une meilleure adaptation aux sols riches en mati re organique devraient favoriser la seconde suspension L analyse granulom trique Cette analyse avec sa connotation texturale et ses courbes cumulatives d expression s dimento p dologique assure l
7. relative pour le complexe d change DU CHOIX DES MODES OP RATOIRES La mesure de pH Cette analyse tout en tant r put e fort simple offre toute une s rie de variantes sur le march quant aux principes l mentaires num r s ci dessus Deux mesures sont habituellement conduites en s quence ou en parall le celle de l acidit actuelle avec le pH H 0 et celle de l acidit d change plus stable avec le pH KCI la concentration normale voire 0 1 normale La diff rence de la premi re mesure par rapport la secon de d termine le signe de la charge pr visible et tend renseigner pour un milieu donn sur l tat de saturation du complexe de sorption bien qu il faille avoir toujours en vue la sp cificit des l ments collo daux pr sents La mesure de l acidit d change et de l aluminium changeable si justifi e par le pH Par la m thode classique au chlorure de potassium et au fluorure de sodium avec mesures titrim triques potentiogra phiques ou encore colorim triques pour l aluminium Les carbonates totaux si justifi s par l importance des formes reconnues sur le terrain et le pH La r f rence est celle du calcim tre de Bernard ou du titra ge d un exc s d acide sulfurique apr s r action chaud Seconde proc dure qui se pr te peut tre mieux au travail en routine et au dosage des carbonates mixtes dolomie Le calcaire actif si justifi par la mesure pr c dente La
8. s par le climat et l homme d terminent le pH du sol mun pH qui en fonction de sa valeur d termine la programma tion de certaines analyses la n cessit d ventuels pr traitements la r ponse d autres variables et le risque d artefacts m des param tres synth tiques dont la capacit d change cationique et nutritionnels r sultants Le sch ma est donn il peut tre peaufin int grer d autres analyses mais si rien n y est strictement intangible son effica cit p dagogique s est d j r v l e Clart des menus Ceci am ne videmment introduire la notion de menu puisque toute analyse ne va pas s appliquer indistinctement tout chantillon C est une fa on de faire partager la philoso phie des choix et parfois aussi des co ts aux non sp cialistes chez qui la confusion est bien souvent totale ce sujet C est pourquoi la fiche d identit type d un sol l organi gramme peut tre limit e dans certains cas d valuation pH tude et Gestion des Sols n 1 1994 ji 28 L Bock carbone l ments nutritifs adapt e des conditions cal caires ou exigences particuli res oligo l ments ou encore tr s nettement d velopp e diff rentes formes recon nues d un l ment C est dire aussi que ces menus la fois marqu s par la demande et le contexte rencontr doivent rev tir une forme modulable Message
9. selon la m thode Walkley Black soit chaud selon la m thode Anne ou encore Springer Klee le choix tient la recherche de pr ci sion ou de cadence soit encore aux moyens disponibles Hormis la correction 4 3 parfois r alis e pour transposer les r sultats de la premi re en quivalents de la seconde il est traditionnellement fait recours sur la base de ce que le car bone y repr senterait 56 au facteur 1 72 pour obtenir le taux de mati re organique alors m me que des tudes plus r centes ont montr que la chose n tait vraie que pour des horizons holorganiques le facteur 2 Delecour et El Attar 1964 tant plus juste pour les horizons h miorganiques ou min raux Ces consid rations peuvent h las conduire appr cier tr s diversement l tat organique d une terre face quoi cela ren force l id e qu il est pr f rable de s exprimer en l ment pour la m thode retenue Le dosage de l azote organique total Selon les principes de la m thode Kjeldahl et pour autant que le catalyseur employ assure bien ce concept la partie min rale pouvant s inscrire dans les limites de l erreur analytique L int r t du r suitat g n ralement limit aux horizons de surface dans le cas de profil tant davantage per u travers le calcul du rapport C N que de sa valeur propre laquelle on pr f re dans la pratique celle des nitrates La mesure de la capacit d change cationique De plus e
10. volution dans les conceptions de la cartographie des sols P dologie Gand Belgique XLIII 1 59 115 Landon J R ed 1991 Booker tropical soil manual Longman group England 474 p Laroche J 1993 L analyse de terre en R gion wallonne Commission des Sols de Wallonie CSW c o UER de Sc du Sol Fac des Sc Agron Gembloux Belgique poster et ron o 6 p Ruellan A et Deletang J 1967 Les ph nom nes d change de cations et d anions dans les sols ORSTOM Init et Doc Techn n 5 128 p Sanchez P A 1976 Properties and management of soils in the tropics J Wiley and sons New York USA 618 p Sanchez P A Couto W et Buol W S 1982 The fertility capability soil classifi cation system interpretation applicability and modification Geoderma 27 283 309 Soltanpour P N et Schwab A P 1977 A new soil test for simultaneous extrac tion of macro and micronutrients in alkaline soils Soil Sc and Plant Anal 8 3 195 207 ESQUISSES D TUDES D VELOPP ES Bock L Ducat N Roisin V Hanotiaux G and Mathieu L 1993 Characteristics and effects of organic matter on Belgian loamy soils a reference system Coll Nitrogen mineralization in agricultural soils Haren 19 20 april The Netherlands UER de Sc du Sol Fac des Sc Agron Gembloux Belgique paper submit 5 p Bock L Ducat N Laroche J Massart I et Mathieu L Impact du statut orga nique sur la stabilit structurale des sols
11. afin d estimer en premi re approche ce que pourrait offrir un programme plus directement ax sur la mati re organique comme l agroforesterie tude et Gestion des Sols n 1 1994 l i H 32 L Bock CONCLUSIONS Les analyses de sols offrent d excellents crit res d identifi cation d valuation et de gestion pour peu que leurs strat gies soient raisonn es au d part du terrain et ce tant en ce qui concerne l appr hension du milieu physique que la compr hen sion du mode de faire valoir Cependant la qualit de leur interpr tation ne peut progresser que par une meilleure gestion et confrontation de r sultats jusqu ici par trop conceptuellement et spatialement isol s L etfort r aliser porte dans ce sens sur me rep rage g ographique de l information m l aptitude comprendre l organisation d un paysage m e soin consacr l chantillonnage m le discernement de menus appropri s aux contextes tudi s m la sensibilit la valeur explicative des param tres consid r s ma prise en compte du rapport objectif temps co ts qualit m l harmonisation des m thodes d ex cution et le contr le de qualit travers le fonctionnement de r seaux comme le GEMAS en France la Commission des Sols de Wallonie et le R seau de Qualit Sud en Belgique m ridionale R QuaSud mie calibrage des fonctions de production ou d impact travers
12. cologique du pH et incidences Cela montre aussi que le message cologique du pH et de ses cons quences en fait l indice de premi re main savoir m les valeurs inf rieures 7 caract risent le domaine acide et de ce fait sugg rent d y d terminer l acidit d chan ge et en de de 5 l aluminium changeable pour ses risques de toxicit bien connus de m me qu elles sous ten dent le concept de capacit d change cationique effective attach celui de charges dites variables ou encore d pen dantes du pH E les valeurs voisinant 7 correspondent la neutralit d un tat calcique dominant ou encore l optimum agricole E les valeurs sup rieures 7 attestent le domaine basique le mot alcalin peut tre d un emploi ambigu en p dologie et de ce fait en fonction m me des indices de terrain sugg rent de d terminer les carbonates totaux et la salinit jusqu concurrence de 9 et l alcalinit au del c est dire la part du sodium changeable sur le complexe d change Artefacts et pr traitements D un point de vue technique le calcaire les l ments solubles et les sesquioxydes potentiels ne sont pas sans cons quences sur le d roulement des analyses On en vient devoir discuter de l opportunit de pr traitements l analyse granulom trique en opposant une d finition stricte un concept plus cologique notion de pseudo limons et pr voir des probl mes de charge ou de sursaturation
13. de d veloppement de profil est moins bonne en agrobiologie que celle des unit s de pla teau et de versant et inversement en rotation triennale l explication teneurs en argile toujours moindres des collu vions tient au moindre cart en mati re organique et une compensation de sa qualit fractionnement dans la seconde relation Par ailleurs les r ponses les moins bonnes sont obte nues pour les sols dits tronqu s de rupture de pente convexe Ceci confirme par l approche terrain l importance bien connue du rapport mati re organique sur argile et la n cessit de faire la part des choses entre les propri t s intrins ques d un mat riau au laboratoire et sa position dans le relief les premi res mesurent en quelque sorte une aptitude la seconde exprime une r alit de terrain avec ses ph nom nes d rosion et de r gime hydrique diff rents Un essai de confrontation avec les rendements Celui ci portant sur la comparaison de quatre m thodes d extraction du phosphore travers quatre r gions naturelles Homsy 1992 tente montrer que les rendements en orges sont influenc s par les variantes de drainage naturel ou de lithologie au sein d une m me r gion r ponse moins bonne sur association marneuse que sur association calcaro gr seuse Par ailleurs op rant une s lection graphique au sens de Cate et Nelson on constate que ce sont presque toujours les m mes cas qui offrent les moins bonnes corr lat
14. du sol en relation avec le d p rissement forestier voire encore de la pollution par les m taux lourds Mais pour aussi justi fi e que soit cette tendance ses exigences en temps et en moyens en limitent les possibilit s de multiplication Ces contraintes renforcent ce besoin d une strat gie appropri e de l int gration C est ici encore que la m thodologie doit inspirer la compl mentarit des efforts et montrer que seule une approche spatiale est m me d assurer les liaisons explicatives la repr sentativit des choix l chantillonnage et les limites d in terpr tation d finitions de bassin versant de zone de r f rence d observatoire de mesures en continu ne s opposent donc pas mais se compl tent Face quoi on voit se d velopper de plus en plus de pro grammes de contr le qui tentent d assimiler le sol une bo te noire pour prendre plus directement en compte un aspect imm diat et sujet l gislation normes coercitives de concen tration ou de distance comme une analyse d eau ou une aire de mise en d fens Quant l utilisation de trousses ou de tests de terrain il y aurait lieu d en v rifier les validit s d application CHANTILLONNAGE ET CONDITONNEMENT La fonction d un chantillon est de repr senter le plus fid le ment possible un ensemble plus vaste que les statisticiens ont l habitude d appeler une population La nature de celui ci d pend videmment de l objectif pour su
15. e celle du profil avec la lourdeur que cela peut repr senter pour une efficacit pratique La question de l chantillonnage y reste enti re et m riterait d tre pos e Terre fine et refus Une fois r ceptionn l chantillon peut tre trait en frais exigence dans le cas de l azote min ral ou plus convention nellement en sec sans pour autant que cette op ration n ait de cons quences sur les r sultats ses effets sur le dosage du potassium changeable ou sur le pH de sols riches en sulfure sont bien connus Apr s quoi on devrait plus justement parler d un motta ge que d un broyage pour obtenir la terre fine au sens granulom triquement d fini 2 mm Celle ci s adresse l analyse physique et celles qui rel vent d un principe d change Une partie est effectivement broy e plus fine ment 0 5 0 2 mm pour les analyses totales qui rel vent davantage de la chimie analytique que des principes de la science du sol A ce niveau le refus en l ments grossiers avec ses mes sages lithologiques et morphodynamiques ses incidences physiques et chimiques n est g n ralement pas pris assez en consid ration pourcentage type dimension forme degr d al t ration La conservation et le vieillissement des chantillons peu vent aussi tre discut s EN QU TE D UNE M THODOLOGIE AU LABORATOIRE Principes originaux en analyse des sols l est assez classique de faire la diff rence entre ana
16. e relais au laboratoire avec la toile de fond lithologique et les relations formes formations reconnues sur le terrain Par ailleurs elle constitue souvent un crit re d entr e dans des tableaux de normes et abaques tude et Gestion des Sols n 1 1994 Analyses de sols et gestion de l espace 29 Outre les pr traitements classiques ou particuliers d j vo qu s les choix portent principalement sur celui du peptisant et sur les m thodes de mesures telles que la r f rence internatio nale de la Pipette Robinson l hydrom tre cha ne ou la m thode rapide du densim tre de Bouyoucos Les calculs demandent correction en fonction m me des pr traitements r alis s et de l humidit r siduelle conventionnellement d ter min e 105 C jusqu poids constant Les m thodes plus modernes du compteur de particules sujet obstructions du s digraphe rayons X gain de temps discutable et des appareils laser dimensions r elles des particules mettant mal la condition de sph ricit de la for mule de Stokes ne sont pas d usage courant Avec l existence de diff rents diagrammes triangulaires tex turaux le d licat probl me des r f rences toujours citer dans le domaine des analyses est soulign Le dosage du carbone organique total Cette analyse est g n ralement conduite par voie humide soit froid ou plut t sous r action exothermique naturelle
17. e seul concept du redres sement et estimer la biodisponibilit r elle concernant la fertilit ou r pondre aux interpellations croissantes de la soci t en mati re environnementale E la pauvret de certains rapports scientifiques ou tech niques sur le parti r ellement tir des r sultats d analyses Quelques ouvrages m ritent toutefois d tre cit s Sanchez 1976 Cottenie 1980 Brown 1987 Baize 1988 Landon 1991 En cons quence loin de vouloir d crier le bien fond des analyses de sols le pr sent plaidoyer veut inviter mieux prendre en compte les acquis de la p dologie Dans ce sens la cr ation d une revue visant davantage finaliser la connais sance des sols vient bien propos pour favoriser un meilleur b n fice des arguments de laboratoire EN QU TE D UNE M THODOLOGIE DE TERRAIN Rep rage g ographique il semble bien connu de nos jours en juger notamment par la presse agricole Cultivar 1991 que la qualit de l chantillonnage pr side tout autant la validit d un r sultat que la rigueur technique souhait e son obtention au labora toire Or cette op ration qui devrait relever d hypoth ses de tra vail pos es sur le terrain et de crit res compr hensibles pour l utilisateur est encore trop souvent limit e une collecte exp ditive de mat riel Ce constat milite en faveur d une m thodologie qui repo sant sur le choix des niveaux de perception et la h
18. en r gion limoneuse UER de Sc du Sol Fac des Sc Agron Belgique en pr paration Engels P et Neven C 1998 D veloppement d un outil pour la gestion int gr e des exploitations et des terroirs du sud est de la Belgique Mathieu L et Bock L d sc Programme de d veloppement int gr PDI tude et Gestion des Sols n 1 1994 Analyses de sols et gestion de l espace 33 Groupement de Relance conomique de l Ourthe Ambl ve GREOA Rap de projet 74 p Henquin H Avril C Bock L et Mathieu L 1991 Potentialit s physiques et strat gies de mise en valeur du milieu dans le haut bassin du fleuve Gambie cas d tude le village de T lir Ann de Gembloux Belgique 97 277 294 Homsy S 1992 Comparaison de quatre m thodes utilis es en routine dans les laboratoires europ ens pour l appr ciation de l offre en phosphore disponible du sol m m de certif UER de Sc du Sol Fac des Sc Agron Gembloux Belgique 89 p biblio Loukili M en pr paration Th se de doc sur la plaine du Tadla au Maroc Massart I 1993 tablissement d un r f rentiel agro p dologique en r gion limoneuse soumise la diversification et l irrigation trav de fin d tudes UER de Sc du Sol Fac des Sc Agron Gembloux Belgique 81 p biblio et annexes Mohazzab H 1986 Influence de diff rents facteurs p dog n tiques sur l hu mification au bois de Lauzelle Ottignies Louvain la N
19. et par l de confusions Les principales raisons en seraient m le cloisonnement des structures qui loigne le chercheur du praticien m le cloisonnement des sp cialit s qui tend dissocier la mesure de l observation m le caract re exclusif ou r ductionnel de certaines d marches et param tres adopt s E le temps de plus en plus court laiss l acquisition des donn es par rapport leur traitement et donc par rapport l outil met en corollaires la dispersion d une information aux ori gines bien souvent mal connues et un vide toujours pr sent dans le calibrage pratique des analyses Et de fait l exp rience ne cesse de r v ler m la na vet de certaines demandes qui sont exprim es hors contexte et hors connaissance des r gles d chantillonnage m l inad quation de certains appels d offres internationaux eu gard aux objectifs vis s et l impersonnalit des ex cutions en sous traitance E la quasi inexistence de documents de laboratoire autres que ceux concernant les modes op ratoires qui apporteraient les bases d une r flexion ou d une m thodologie souhait pourtant bien ressenti au travers de diverses missions d audit Alg rie Tunisie Za re et de visites de laboratoires Guin e Guin e Bissau Maroc S n gal m le caract re trop souvent confidentiel des proc dures d in terpr tation et par cons quent de conseil voire l absence de r f rences qui aideraient d passer l
20. euve m m de certif UER de Sc du Sol Fac des Sc Agron Gembloux Belgique 106 p biblio et annexes Schartz E 1993 Int gration chronospatiale et diagnostic morphop dologique des formations superficielles dans la vall e de la Rulles trav de fin d tudes UER de Sc du Sol Fac des Sc Agron Gembloux Belgique 100 p listes biblio et annexes Terneus A Bock L Henquin B Khouma M Balde D et Mathieu L 1993 R flexions sur la fertilit des terres au Fouta Djalon R publique de Guin e Coll inter de l AOCASS Gestion durable des sols et environ nement en Afrique intertropicale Ouagadougou 6 10 d c Burkina Faso UER de Sc du Sol Fac des Sc Agron Gembloux Belgique communic sous r serve d dition 23 p ron o tude et Gestion des Sois n 1 1994 34 tude et Gestion des Sols n 1 1994
21. hore disponible au bicarbo nate de sodium tend s imposer comme r f rence universelle bien qu type de sol donn certaines m thodes puissent tou jours s av rer mieux corr l es avec la r ponse v g tale ce serait le cas de la m thode Bray Kurtz dans les sols ferralli tiques Comme pour l azote une investigation de surface suffit g n ralement EN QU TE D UNE M THODOLOGIE A L INTERPR TATION Rappel de situation et ciblage des relations Le choix des unit s et le nombre de d cimales respecter ont notamment t codifi s par le RIEDS et leurs diff rents modes d exploitation largement comment s et illustr s par Baize 1988 Le propos vise ici la conception de tableaux dont les pre mi res colonnes d passent la simple num rotation des chantillons et s offrent par le rappel des principaux crit res physiques retenus position occupation charge comme une prolongation du terrain et une composante de l gende carto graphique cela rejoint le propos de Sanchez et al 1982 quant une classification de la fertilit chimique des sols tout en lui assurant le cadre d application Cette discipline associ e celle de la valeur explicative des param tres doit permettre en premi re t che d op rer facile ment un certain nombre de contr les logiques et objectifs de coh rence horizontale d abord soit entre analyses de coh rence verticale ensuite soit entre chantillons Pour suivre il est p
22. i rarchisation des crit res assure la pertinence des pr l ve ments en vitant de confondre ce qui peut tre stratifi Pour le moins cette m thodologie devrait s appuyer sur le contr le des documents p dologiques existants ou sur l aptitu de pallier leur absence tout en veillant ce que les donn es ainsi acquises s inscrivent dans la perspective de syst mes compatibles l heure des syst mes d information g ographique et de l importance reconnue la v rit terrain l exigence du contr le suppose quelle que soit la finalit qu on puisse localiser un chantillon par ses coordonn es et extraire l information dispo nible en ce point Lecture de paysage La r alit montre du moins en Belgique que l approche est perfectible peu d chantllonneurs sont form s comprendre un paysage et ses relations quadridimensionnelles interpr ter sinon lire la carte des sols qui est dit e IRSIA IGN UG FSAGx pour l essentiel du territoire sur vieux fond topo graphique au 1 20 000 h las 1 devrait en tre ainsi du rep rage par comparaison de documents prise en compte du relief et d duction d ven tuelles modifications parcellaires tout en r alisant que la pr cision d une carte des sols tient non pas de l observation exclusive d un point mais bien de la repr sentation d une unit suppos e homog ne pour une chelle donn e tude et Gestion des Sols n 1 1994
23. ions savoir des rendements lev s pour des teneurs faibles en phosphore disponible ou inversement cette relative incoh rence caract rise principalement une r gion d agriculture mixte effet organique approfondir dans le premier cas et plus sp ciale ment des sols connus pour leur profil tronqu dans le second ANALYSES ET APPROCHE G OMORPHOP DOLOGIQUE Exemple en r gion peu connue Le Fouta Djallon en Guin e Conakry Compte tenu d un chantillonnage justifi par des crit res objectifs de typologie et d occupation des sols et par la concordance avec une excellente terminologie vernaculaire il a t possible Henquin et al 1991 d expliquer l incidence des teneurs en mati re organique sur la capacit d change cationique le calcium changeable et le pH et cons quem ment de w mettre en vidence le relativement bon tat physico chi mique des sols caillouteux de versants tort consid r s comme rod s par rapport aux sols limoneux de plateau parti culi rement sensibles et pauvres m percevoir les effets am liorants de cultures de cases en fonction de l anciennet de la distance par rapport au centre ou de la longueur d une jach re ou encore de certaines pra tiques mara ch res Sur cette base comparative il s est av r int ressant Terneus et al sous presse de transposer les diff rences en terme d accroissements l hectare pour les principaux para m tres de sol
24. ivi et du contexte tudi Ne citant que pour m moire les pr l vements non destructifs la plupart des analyses clas siques portent sur des chantillons pris en vrac Ceux ci peuvent alors concerner soit un horizon de profil dans le cas d une identification de sol et de ses aptitudes soit la couche superficielle de terre plus ou moins anthropis e comme dans le cas d une valuation de la fertilit au sein d un syst me de production D embl e il convient d avoir l esprit le co t des analyses et d viter toute syst matisation facile Pr l vement ponctuel Ainsi dans le premier cas tout ou partie seulement du nombre des horizons d crits peut tre pr lev en fonction du souhait de cerner ou non les transitions Ce discernement quant au nombre d chantillons traiter devrait tre maintenu tout au long du programme d analyses par d duction de proche en proche des principaux param tres de causalit tels que sugg r s plus loin Ici m me la qualit du travail d pendra de la description et bien qu il ne soit pas non plus toujours n cessaire de tout d crire l exp rience tend montrer que si la sensibilit aux nuances de couleurs et de charges en l ments grossiers est quasi g n rale celle des textures et des structures est d j moins vraie et celle des enracinements et des crit res de com pacit est encore plus rare ce qui se traduit par des profils daphiques ou culturaux souvent mal
25. les contraintes connues doit rapporter la mesure de quelques mill quivalents d termin s sur quelques grammes deux ou trois mille tonnes de mat riel en place Par ailleurs il est certain que l objectif des syst mes de r f rence appelle la constitution de r seaux et leur harmo nisation toujours plus pouss e A cet effet la Commission des Sols de Wallonie CSW au m me titre que le Groupe d tudes M thodologiques pour l Analyse des Sols GEMAS en France s emploie garantir la qualit dans ce domaine Laroche 1993 ANALYSES CARTES ET FONCTIONS DE PEDOTRANSFERT Il s agit ici de tentatives de r f rence la l gende de la Carte des Sols de Belgique lev e au 1 6 000 et dit e en cou leurs au 1 20 000 comme base d un syst me de gestion des r sultats au niveau des unit s de paysage et d exploitation La l gende de cette carte repose sur les d finitions de s ries et de phases cartographiques c est dire sur des cri t res morphologiques objectifs que sont par exemple la pr sence d un substrat minuscule en pr fixe la texture majuscule le drainage naturel premi re minuscule le d ve loppement de profil deuxi me minuscule une charge caillouteuse minuscule en suffixe la profondeur chiffre en suffixe La lithologie comme indice d h ritage Les pr l vements composites de l horizon cultiv ignorent bien souvent la compr hension de la diversit lithologique pour pe
26. lyses physiques chimiques et physico chimiques sans que cela ne soit toujours tr s clair l analyse du carbone tant une analyse chimique qui concerne la pr sence physique de la mati re organique c est dans ce sens qu elle est prise par certains pra ticiens Plus directement effective la diff rence entre analyses totales et analyses d change permet de mettre de l ordre de fa on mn motechnique sur ce qui n cessite de la terre broy e finement ou de la terre 2 mm Quoi qu il en soit on retiendra que les protocoles d analyse comportent g n ralement une pes e un ajout de r actif ou d extractif respectant un rapport sol solution rigoureux une min ralisation ou une extraction respectant un temps de contact pr cis et diverses contraintes d agitation de temp ratu re voire d clairage une s paration ventuelle avant mesure Param tres explicatifs Par ailleurs pour d passer le stade de l analyse recette du simple constat des commentaires juxtapos s du recours quasi exclusif aux normes il faut consid rer d s la conception la valeur explicative des param tres L organigramme pr sent ci contre et comment dans les paragraphes suivants sugg re la fois le menu de base classique l incidence de certains constats et la logique dans la suite des analyses savoir m des param tres min raux dont l analyse granulom trique et organiques carbone total et azote total de causalit qui influenc
27. n J R ed 1987 Soil testing sampling correlation calibration and inter pretation Soil Sc Soc of America Madison USA 144 p Callot G et Dupuis M 1980 Le calcaire actif des sols et sa signification Sc du Sol Bull de l AFES n 4 17 26 Calvet G et Villemin P 1986 Interpr tation des analyses de terre IPAS SADEF SCPA Aspach le Bas France 25 p Cottenie A 1980 Soil and plant testing as a basis of fertllizer recommenda tions FAO Soils bulletin 38 2 Rome 100 p appendix Cultivar 1991 L analyse de terre n 289 janvier 66 79 Delecour F et El Attar A 1964 Note sur la d termination du carbone et de la mati re organique dans les couches holorganiques des sols forestiers P dologie Gand Belgique XIV 1 55 63 Delecour F et Kindermans M 1980 Manuel de description des sols UER de Sc du Sol Fac des Sc Agron Gembloux Belgique 118 p annexes Duclos G n d Analyses de terres de plein champ en r gions m diterra n ennes Soc du Canal de Provence Extrait de Eau et Am nagement n 28 15p Hanotiaux G 1966 L chantilonnage des terres en vue de l analyse chi mique Bull des Rech Agron de Gembloux Belgique tome 1 n 3 410 431 Hanotiaux G 1985 L analyse du sol UER de Sc du Sol Fac des Sc Agron Gembloux Belgique ron o 48 p IRSIA IGN UG FSAGx Carte des sols de Belgique dition couleurs au 1 20 000 texte explicatif Jamagne M 1993
28. n plus souvent utilis e pour confronter le niveau de fertilit d un sol celle ci sous tend pour le moins trois d fini tions ma r f rence internationale l ac tate d ammonium normal pH 7 pour les besoins de classification des sols et de normes l optimum agricole ma r f rence toiale au chlorure de baryum pH 8 2 quand toutes les charges y comprises celles d pendantes du pH sont bien exprim es met la r f rence effective notion importante pour les sols acides au pH du sol qu elle soit r ellement mesur e ou seule ment calcul e en additionnant les bases changeables l acidit d change titr e en cons quence les r sultats diminuent g n ralement avec le pH et ce d autant plus qu il y a de charges d pen dantes Par ailleurs le type de sol n est pas insensible au choix du cation ou de l anion Ruellan et Deletang 1967 et dans le cas des sols sal s par exemple la prescription porte sur l ac tate de sodium pH 8 2 Le mode op ratoire proprement dit met en uvre les prin cipes de la percolation ou d agitations suivies de centrifugations Dans le plus simple des cas on retombe finale ment sur une distillation et un titrage de type Kjeldahl Le dosage des cations changeables Soit en relation directe avec la m thode pr cit e pH 7 soit au travers de diverses adaptations dict es par le type de sol augmentation du pH pour les milieux carbonat s parall lisme d extrac
29. ossible d op rer une simplification du paysage chiffr en rep rant des chantillons particuli rement typ s et de proposer un diagnostic par une exploitation de valeurs qui trouvent une relation logique avec le terrain r f rence granulom trique d un mat riau bien identifi ou teneur en mati re organique explicite pour une occupation donn e m d indices appropri s C N taux de saturation en bases a d quilibres v rifi s rapports entre bases met de figures explicites C est seulement alors dans un contexte bien compris et pour autant qu on ait rigoureusement respect les m mes m thodes que les normes diversement trouv es dans la litt rature peuvent tre utilis es ou mieux faire l objet de contr les exp rimentaux avant leur g n ralisation spatiale jusqu ici trop rarement garantie Les l ments d interpr tation personnalis e en analyse des sols fournis par Calvet et Villemin 1986 illus trent ce propos Conseil l hectare Cette rubrique veut attirer l attention sur la dualit du travail qui consiste E au laboratoire assurer la plus grande fiabilit possible aux fins d enseignement constat et comparaison et donc op rer les contr les de qualit n cessaires 2 5 d erreur pour les analyses totales et 5 10 pour les analyses d change tant dans l ordre des choses met sur le terrain garder le sens des r alit s dans l appli cation qui fort de toutes
30. re des praticiens les unit s cartographiques moins typ es de versant qui sous le coup de l rosion et du colluvionnement pr sentent des courbes d allures interm diaires Enseignement qui devrait encourager les laboratoires nuancer plus finement leurs r f rences en mati re de texture pour aider au jugement des niveaux de richesse en cations changeables l analyse granulom trique n tant pas au menu classique et n ayant th oriquement pas de raison d tre sur chantillon composite Une d marche similaire dans une r gion g ologiquement contrast e Engels et Neven 1993 a permis de d gager l im pact marqu de certaines lithologies par rapport d autres tout en appr hendant l amplitude des effets d occupation pour chaque unit La mati re organique t moin de l occupation et facteur d quilibre Des nombreux programmes de recherches qui sont mis en place pour r pondre aux directives de la Politique Agricole Commune et qui peuvent concerner les pandages orga niques la jach re cultiv e la diversification on peut souvent regretter de ne pas avoir une connaissance g ographiquement pr cise de l tat organique des terres et de ne pas disposer de tous les l ments d appr ciation n cessaires pour transposer les r sultats des exp rimentations Ainsi en r gion limoneuse Bock et al 1998 et en pr para tion Massart 1993 la stabilit structurale des unit s colluviales cartographi es crit re
31. tifs pour les sols sal s ou le but poursuivi simulation de l action racinaire par diminution du pH En milieu basique on reste bien souvent embarrass dans le calcul du taux de saturation en bases par des exc s en l ments solubilis s et oblig de recourir des subterfuges de d duction que le bon sens d un programme pourrait viter par impasse seule la teneur en potassium ayant encore un v ri table int r t ou de la biodisponibilit Dans le cas d une simulation qui int resse aussi plus direc tement le concept de taux de saturation effectif la tendance est recourir l extractif unique qui puisse servir tant au dosage des bases Nat K Mg2 et Ca que du phosphore ou bien encore de la plupart des oligo l ments attitude pragmatique anglo saxonne conome de temps de co ts et de corr lations toujours possibles qui s oppose quelque peu la d marche analytique fran aise Il en va ainsi par exemple de l ac tate d ammonium 0 5 N pH 4 65 EDTA qui est couramment utili s dans le sud de la Belgique et de son pendant au bicarbonate d ammonium pH 7 6 pr conis pour les sols basiques Soltanpour et Schwab 1977 noter que par souci de r f rence avec les auteurs alle mands la tradition en p dologie foresti re beige est ici au chlorure d ammonium 1 tude et Gestion des Sols n 1 1994 30 L Bock Le dosage du phosphore La m thode Olsen dite du phosp
32. u que celle ci soit masqu e par un manteau superficiel de colluvions ou d alluvions De telles informations tant d ductibles de la carte pr cit e substrat texture charge la mise en relation d un r sultat d analyse avec une unit de sol dans son contexte g omorpho ogique offre donc une cl d interpr tation pertinente de g n ralisation contr l e et de conseil justifi C est ainsi qu en Lorraine belge l chelle de l hectom tre et pour une m me occupation des analyses compar es Schartz 1993 de surface et de profondeur ont permis non seulement de reconna tre deux g n rations d apports limoneux tude et Gestion des Sols n 1 1994 Analyses de sols et gestion de l espace 31 mais aussi de quantifier parfaitement les caract ristiques de trois grands domaines lithologiques Il S en d duit des fournitures magn siennes importantes au profil cultural par des marnes du Keuper et des efforts d ploy s pour maintenir le pH l optimum sur marnes de l Hettangien partiellement d carbonat es et pour l am liorer sur limons sableux acides du Rh tien La texture crit re d acc s aux normes L explicitation des sigles de texture et de d veloppement de profil Mohazzab 1986 par des courbes cumulatives parfaite ment sigmo dales pour des sols bruns lessiv s sur limon quaternaire loss et concaves pour des podzols sur sable ter tiaire permet de mieux faire comprend
33. uction ou d impact Mots cl s Carte des sols analyses de sol cadrage g omorphop dologique gestion de l espace Belgique SUMMARY SOIL ANALYSES AND LAND MANAGEMENT Proposal for an integrative approach Considering that there is still much scope for the interpretation of soil analyses and that little use is made of knowledge acquired through pedology and soil maps the first part of this paper emphasizes the importance of field decisions sampling explicative values of parameters the need to adapt the menus of analyses to the objectives and contexts encountered the diversity of procedures and the different steps of an interpretation The second part of this paper presents some case studies in which the choice of analyses is closely linked to soil and land use data whether based on the soil map of Belgium or derived from a project in Fouta Djalon Guinea Key words Soil maps soil analyses geomorphopedological referencing land management Belgium Manuscrit re u avril 1994 manuscrit accept mai 94 tude et Gestion des Sols n 1 1994 24 L Bock J il est vident que la saine gestion de l espace ou d une terre ne peut se concevoir que sur la base d une bonne connaissance des sols et de leurs propri t s de m me qu un programme d ana lyses au laboratoire ne peut tre orient que par un travail de terrain soign force est de constater que la r alit souffre de nombreuses lacunes
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