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Cahier PPI tomates

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1. 3 Moindre sensibilit vari tale 1 1 a Dans le cas o des vari t s r sistantes ou tol rantes ne peuvent pas tre trouv es sur le march local on utilisera parmi les vari t s disponibles celles qui se comportent le mieux face aux ennemis pr sents C est l observation ou l information locale qui guidera ce choix a Exemple de vari t s moindre sensibilit Liriomyza trifolii Hope n 1 F1 4 Semences certifi es saines 1 2 Les semences sont soit achet es dans le commerce soit produites par l exploitant Le choix de la vari t achet e doit tenir compte des crit res qui sont voqu s ici Cahier PPI tomate 17 adaptation de la vari t demande de la client le pr sence de maladies co t de la semence La production de semences par l agriculteur est possible mais c est fortement d conseill pour des raisons de qualit phytosanitaire pr sence tr s fr quente d ennemis transport s par la semence et pour la perte de caract ristiques agronomiques dont le rendement a La certification des semences est indiqu e sur les sachets ou boites dans les quelles elles sont fournies Il s agit de la garantie minimale de contamination La garantie ne sera jamais totale mais exprim e maximum de semences contamin es exemple Clavibacter michiganensis 0 01 5 Porte greffe r sistants ou tol rants 1 1 1 3 4 a Des porte greffes hybrides F1 sont disponibles avec les principales r
2. proximit Collecte manuelle des ravageurs 2 7 8 Les insectes de grande taille peuvent tre collect s la main Cette op ration sera r alis e r guli rement pour viter un niveau de pullulation trop important Applications Agrotis Anoplecnemis curvipes Nezara Le pi geage avec des boites parois lisses enfouies avec leur bord ras du sol Les insectes y tombent et ne peuvent en ressortir Application aux Grillus Dans le cas de Zonocerus le ramassage doit tre fait au moins sur 6 semaines apr s le d but de lapparition des premi res larves pour tre efficace Une forme de pi geage peut tre appliqu e L insecte se r fugie vers le haut des plantes ou de perches en fin de journ e Des perches seront dispos es dans les parcelles pour la r colte des insectes t t le matin Cahier PPI tomate 23 31 L ch s d auxiliaires 2 7 10 a Les l ch s d auxiliaires sont possible mais en g n ral r serv s aux cultures En p pini re les surfaces sont limit es et le nombre d insectes ravageurs cibles insuffisant pour maintenir la population d auxiliaires en place Cahier PPI tomate 24 3 La protection au niveau du champ Avant de d velopper les commentaires de cette partie des rappels g n raux sont faits sur cette page Le repiquage Les plantules de tomate ont une rusticit naturelle qui leur permet de subir un stress hydrique momentan Mais pour s assurer des r coltes pr coces le repiqua
3. 32 Choix de la p riode de plantation 3 1 a Comme pour les p pini res il faut viter la coincidence des cultures avec les p riodes de pullulation d insectes comme le criquet Quand c est possible le choix des p riodes de plantation permet d viter la pullulation de ravageurs importants cas de la mouche blanche vecteur de TYLCV repiquage en janvier plut t d en novembre au S n gal 33 Jach re nue et cultiv e 3 3 1 3 3 2 a La jach re nue permet le repos du sol et la diminution de son potentiel infectieux champignons ou n matodes Pour tre valable il faut qu elle soit vraiment libre de toute plante et demande donc un travail d entretien Plus longue sera la dur e de la jach re et plus efficace sera sont application 5 ans au moins pour un effet sensible sur Meloidogyne a Le jach re cultiv e permet lintroduction dans la rotation de plantes pi ges ou d engrais vert qui ont un effet sur les ravageurs du sol 34 Engrais vert 3 3 7 o Un hybride fourrager Sorgho X Sudan Grass en engrais vert coup sur place apr s 4 5 mois assainit consid rablement le sol de la bact rie Ralstonia solanacearum o Il faut viter les engrais verts de la famille des l gumineuses qui favorisent Pythium Rhizoctonia et Sclerotinia 35 Rotation des cultures 3 3 3 a Le principe de la rotation est espacer dans le temps et dans l espace des cultures sensibles au m me parasite Celui ci va r gresser sensiblement
4. g es qui sectionnent les tiges des plantules au raz du sol et les p tioles des feuilles basses Lutte a Labours profonds en maintenant le sol nu destruction des larves par exposition la chaleur et aux pr dateurs a Destruction de la v g tation adventice abris pour les ufs et nourriture pour l insecte avant l tablissement de la nouvelle culture a Submersion du terrain quand c est possible pour la destruction des larves enfouies Ramassage des chenilles la main sur les petites surfaces o Les stades larvaires les plus g s peuvent tre combattus par l pandage d app ts empoisonn s base de son de m lasse et d un insecticide comme le pyr thre a L utilisation d insecticides est possible contre les jeunes larves La lutte sera donc appliqu e d s l observation des premi res attaques 1 2 Punaise noire Anoplocnemis curvipes D Il s agit d une grosse punaise noire pouvant atteindre 30 cm de long Le corps est recouverte d une fine pubescence dor e Les oeufs de 3 mm semi cylindriques et tronqu s aux extr mit s sont pondus en files r guli res Ils sont abondants en saison des pluies D g ts Les larves et les adultes piquent les feuilles et les p tioles et sucent la s ve provoquant le fl trissement et le d p rissement des organes atteints ces insectes sont souvent naus abonds Lutte a Utilisation de plantes pi ges attractives en association comme Indigofera tinctoria Cajanus cajan Pois d Angol
5. Les r gles d application des pesticides seront strictement appliqu s comme le dosage correct le choix de la bonne formulation et du mode d application ad quat L objectif est de rendre cette application de pesticides efficiente et sans danger pour l utilisateur le consommateur et l environnement en vitant le d veloppement de r sistance aux mati res actives Les principales r gles pour la bonne application des pesticides sont viter le sousdosage qui favorise l apparition de ravageurs r sistants viter le surdosage qui ind pendamment des pertes conomiques entraine la pr sence de r sidus sur les produits v g taux gt usage de pesticides sp cifiques spectre d activit limit et choisi en fonction des ravageurs combattre qui sont peu actifs sur l entomofaune utile Mais le multiparasitisme pr sence simultan e de ravageurs de sensibilit diff rente peut rendre leur choix difficile L utilisation des produits chimiques La pression parasitaire est souvent telle que l usage de produits chimiques action rapide est n cessaire pour sauvegarder les r coltes Dans ce cas il faut agir avec discernement si on veut en m me temps s assurer d une bonne rentabilit et agir dans le respect de l environnement et surtout de la faune auxiliaire qui contribue la protection des cultures Cahier PPI tomate 38 Liste de mati res actives applicables contre les ravageurs P p n tration du produ
6. grillage voiles o La conservation du virus peut se faire sur des plantes r servoirs comme Malva sp ou Datura stramonium Ces plantes seront limin es dans l environnement ou dans la parcelle o La culture en contre saison peut r duire linfluence des vecteurs qui seront plus rares a Des cultures intercalaires attractives pour les vecteurs diminueront galement les populations de vecteurs dans les cultures de tomate a Ilexiste une tol rance disponible sur certaines vari t s 4 5 Stolbur Maladie mycoplasmes reprise ici dans les maladies virus car elle a des caract ristiques similaires sympt mes de chloroses prolif ration des rameaux r duction du feuillage et transmission par les insectes cicadelles Lutte a Lorsque les sympt mes apparaissent en culture il est trop tard pour intervenir La utte est essentiellement pr ventive a Elimination des mauvaises herbes dans les cultures et proximit a Veiller l loignement des p pini res et leur protection voiles tiss s ou non tiss s a Traiter tr s pr cocement les tomates et les plantes herbac es ou ligneuses voisines avec un insecticide Les cicadelles sont sensibles la plupart des insecticides 5 Les maladies bact ries Importance par pays Burkina Cap Vert Esp ces o Mauritan 5 1 Pseudomonas solanacearum 5 2 Clavibacter michiganense pv michiganensis 5 3 Pseudomonas syringae pv tomato 5 4 Xanth
7. il faut utiliser un substrat sain ou neuf ou ventuellement impr gn d un fongicide m talaxyl furalaxyl propamocarbe HCI o Le contact des mottes avec un sol non d sinfect sera vit film plastic tablettes a L hygi ne est dans la culture est primordiale pour viter la maladie ou sa propagation a L pid mie se propage essentiellement par l eau dans le cas d une irrigation la raie Il faut viter le contact direct des plantes avec l eau d irrigation 6 9 Le mildiou Phytophthora infestans Sympt mes et d g ts On observe des grandes taches foliaires bl mes qui noircissent rapidement arrondies irr guli res de 8 10 mm d allure humide au contour translucide et diffus Les taches se trouvent le plus souvent en marge des feuilles Les taches ont une extension tr s rapide et le feuillage est vite d truit Des taches peuvent apparaitre galement sur les tiges qui peuvent tre ceintur es compl tement avec mort subs quente de la plante Sur les fruits on observe des taches brunes marbr es diffusant en profondeur dans la chair Les stades ph nologiques sensibles vont de la floraison la r colte Les conditions favorables la maladie sont un temps assez frais 10 25 C avec humidit relative lev e sup rieure 90 96 et prolong e pluies et ros es abondantes suivies d une p riode d humidit satur e Cahier PPI tomate 65 Lutte a Les d bris v g taux seront d truits a La
8. 0 F 0 0 0 0 0 6 11 Rhizoctonia solani 0 LE 0 0 x O 6 12 Sclerotium rolfsii 0 0 0 0 0 0 X 0 0 0 0 Cahier PPI tomate 62 6 13 Septoria lycopersici X 0 0 0 0 0 0 0 6 14 Stemphylium solani to 10 0 0 6 15 Verticillium sp 0 0 0 0 0 0 x 0 X pr sent dans le pays peu important peu moyennement important O non cit dans le pays moyennement important peu tr s important information non disponible tr s important moyennement tr s important 6 1 L alternariose Alternaria dauci f sp solani Sympt mes et d g ts Sur les feuilles des taches typiques constitu es d anneaux concentriques brunes et irr guli res petites ou tendues chlorotiques la p riph rie sont apparentes La maladie progresse de la base vers le sommet de la plante Sur les fruits les s pales sont n cros s et des taches en d pression situ es au niveau de l attache p donculaire portent une moisissure noire Sur la tige de petites taches brunes centre plus clair sont apparentes Ces l sions ne sont pas n gligeables car elles voluent en un chancre autour de la tige avec d p rissement de la plante Les stades ph nologiques sensibles vont de la floraison la r colte parfois le stade plantule Les conditions favorables la maladie sont une hygrom trie lev e et temp ratures comprises entre 18 et 25 C
9. 40 Travail du sol 3 5 o Dans le cas du labour les larves d insectes sont ramen s en surface et expos es la s cheresse au soleil et leurs ennemis naturels Cela r duit leur population globale Applications Agrotis Helicoverpa Spodoptera Thrips o Inversement dans le cas des labours profonds les larves pupes ou chrysalides de ces m mes ravageurs peuvent tre enfouis suffisamment profond ment pour tre d truits 41 Chaulage 3 7 1 a Le chaulage peut r duire la gravit de la maladie La chaux doit tre tr s finement m lang e au sol et apport e en grande quantit 3 5 T ha Seul le calcium a un effet Application Ralstonia solanacearum et Fusarium 42 Mati re organique bien d compos e 3 7 2 a La mati re organique bien d compos e assure un meilleur quilibre de la microflore du sol et favorise les antagonismes naturels qui contr le certaines maladies cas de Meloidogyne o Mal d compos e la mati re organique favorise les attaques de Sclerotinia rolfsii a Un cas particulier est celui du compost additionn sa fabrication d au moins 4 de carapaces de crevettes s ch es chitine Il y a un effet n maticide avec un compost de ce type 43 Qualit du sol terrains argileux et meubles 3 5 a Les sols ferralitiques pH entre 5 5 et 6 5 sont plus facilement contamin s par Ralstonia solanacearum Les sols pH sup rieur 7 sont peu r ceptifs et la bact rie ne s y d veloppe
10. Cahier PPI tomate 57 elle est co teuse et surtout dangereuse pour l homme et l environnement car les mati res actives sont tr s toxiques a La lutte biologique peut tre envisag e moyennant des essais de v rification de son efficacit dans les conditions locales Un champignon Arthrobotrys irregularis est un candidat s rieux pour cette technique mais les conditions d application sont strictes lensemencement du sol tr s contamin doit tre fait deux mois avant la culture le pH doit tre sup rieur a 6 4 la concentration en sels solubles doit tre inf rieure 2 96 la concentration en mati re organique doit tre sup rieur 8 96 ilne peut pas y avoir de traitement fongicide au niveau du sol 3 2 Les n matodes des l sions racinaires Pratylenchus spp Contrairement aux Meloidogyne qui ont stade immobile l int rieur de la racines ce sont des n matodes qui restent mobiles tous les stades de leur d veloppement et qui peuvent donc infecter les racines tout moment Ils peuvent p n trer les racines et en sortir D g t Le n matode provoque des l sions sur les racines Si les l sions sont tr s nombreuses les racines pourrissent La plante est chlorotique nutrition perturb e et fl trie alimentation en eau perturb e 3 3 Les n matodes r niformes Rotylenchulus spp Lors de linstallation des femelles de ce n matode dans les racines tous les stades larvaires se d roulent dans le
11. Y cr QD ER ol IRIB RE XE o S De ao ET a a a a a al a Sr amp CAE ME 5 amp E S S S 2 88 g 3 l IS A EEE IR E E RE o O S z H d 3 y g A o E 3 e 8 2 8 3 3 lt EJMI om gt 3 3 lt gt g S IO a amp 4 g 9 9 3 A a T Cultures e envisag es Tomate 00 00 00 00 00 00 00 00 xx 00 xx Aubergine 00 00 00 00 00 00 00 00 00 00 xx Poivron piment 00 00 00 00 00 00 00 00 xx 00 Pomme de terre 00 00 00 00 00 00 00 00 00 Cucurbitac es 00 00 00 00 00 00 00 00 00 C leri carotte 00 00 00 00 00 00 xx 00 00 xx xx 00 persil Crucif res 00 xx xx xx Laitues chicor es 00 00 xx 00 00 00 xx 00 00 xx xx 00 L gumineuses 00 00 xx 00 00 00 xx 00 00 H 00 Allium XX XX 00 XX Amarante 00 Bissap xx xx xx xx 00 00 Gombo 00 00 xx 00 00 00 00 00 00 00 Fraisier 00 Menthe 00 Patate douce XX xx xx xx 00 Pr c dents grandes cultures Qo par 3 2 3 D gt o T a a LA lt w a c Q m 3 Fin 3 o6 gt S E amp lt g 81718 Cultures envisag es Tomate 00 00 00 Aubergine xx 00 00 00 Poivron piment 00 00 00 Pomme de terre 00 00 00 Cucurbitac es 00 00 00 C leri carotte 00 00 00 persil Crucif res Laitues chicor es
12. avoir ces caract res de r sistance Il faut pouvoir les rep rer et favoriser ces vari t s dans les zones de cultures o ces maladies sont pr sentes a Les vari t s import es ayant des r sistance connues ne sont pas n cessairement capables d exprimer cette r sistance dans les conditions locales Ces r sistances doivent tre pr alablement contr l es Les r sistances aux maladies et aux insectes sont multiples non seulement selon les esp ces de ravageurs concern s mais aussi en fonction des races pr sentes du pathog ne Une connaissance pr alable du type de ravageur pr sent est indispensable pour viter des investissements inutiles dans des semences plus ch res de vari t s r sistantes En effet une r sistance peut s exprimer dans un environnement pr cis et tre limit e ou nulle dans un autre milieu Il est donc n cessaire de v rifier si la r sistance une maladie de la vari t propos e a bien t contr l e dans l environnement local Les r sistance sont indiqu es selon un code qui correspond la maladie et aussi parfois la race de l agent phytopathog ne Les emballages de semences portent ce code sur leur tiquette c t du nom de la vari t Il peut y avoir plusieurs r sistances incorpor es dans une m me vari t Tableau des r sistances existantes sur des vari t s de tomate phytopathog nes r sistantes Fulvia fulva Cladosporiose Darus F1 Prisca Amphora Angela Clado
13. de plantation 33 Jach res nues cultiv es 35 Rotation des cultures 39 submersion prolong e du 6 1 Alternaria solani 6 3 Colletrotrichum coccodes 6 5 Fulvia fulva 6 6 Fusarium oxysporum 6 7 Leveillula taurica 6 8 Phytophthora parasitica 6 9 Phytophthora infestans 6 10 Pythium spp 6 11 Rhizoctonia solani 6 12 Sclerotium rolfsii 6 13 Septoria lycopersici 6 14 Stemphylium solani 6 15 Verticillium spp 5 1 Ralstonia solanacearum 5 2 Clavibacter m pv michiganensis 5 4 Xanthomonas c pv vesicatoria 4 8 Tomato Mosaic Virus 4 4 Tomato Yellow Leaf Curl Virus 1 1 Agrotis spp noctuelle 1 4 Bemisia tabaci mouche blanche 1 5 Chrysodeixis chalcites chenille 1 7 Dysdercus v lkeri punaise 1 8 Epicauta tomentosa mylabre 1 10 Gryllotalpa africana courtili re 1 11 Helicoverpa armigera noctuelle 1 14 Liriomyza trifolii mineuse 1 15 Myzus persicae puceron 1 16 Plusia spp noctuelle 1 17 Scrobipalpa ergasima chenille ESA sme pus ES HE EUER ES 1 18 Spodoptera littoralis chenille 1 20 Trichoplusia ni noctuelle 1 21 Zonocerus variegatus criquet 2 1 Aculops lycopersici acarien 2 2 Tetranychus urticae acarien 3 1 Meloidogyne spp n matodes Jer ERE ES ES 3 8 Rotylenchulus spp n matodes Cahier PPI tomate 26
14. de tomate S lycopersici S floridanum S solani S botryosum et S vesicarium Lutte o Une r sistance totale et stable est conf r e par le g ne Sm a L irrigation par aspersion favorise la maladie et elle devrait tre vit e Cahier PPI tomate 66 6 15 La verticilliose Verticillium sp Sympt mes et d g ts Sur tomate la verticilliose est mod r ment agressive et les sympt mes varient en fonction des conditions du milieu Des n croses internervaires apparaissent du bas vers le haut de la plante qui s che progressivement Quand la temp rature moyenne d passe 20 C la maladie peut r gresser La pratique de l effeuillage partiel semble augmenter les d g ts Au contraire l ablation des bouquets inf rieurs rend les plantes plus tol rantes L invasion des racines avec le n matode Pratylenchus penetrans aggrave la maladie En l absence de g ne de r sistance les vari t s les plus pr coces et les plus fructif res sont les plus attaqu es Lutte a De nombreuses vari t s commerciales poss dent maintenant le g ne Ve de r sistance Cette r sistance a t surmont e par une nouvelle race du champignon mais qui pr sente moins d agressivit que la race d origine
15. e Faire la liste des principaux ennemis que l on risque de rencontrer sur la culture pr vue de tomate Plan d assolement et de rotations La proximit de cultures de m me sensibilit et se trouvant des stades de d veloppement diff rents favorise le maintient de certains ennemis au niveau d une exploitation En effet cela permet ces ennemis de trouver continuellement des conditions favorables de d veloppement Afin d viter le plus possible ce ph nom ne il est conseill de bien programm les assolements Il s agit de ne pas installer une nouvelle culture de tomate c t d une culture ayant des ennemis communs et se trouvant en fin de cycle ce stade les cultures sont souvent d laiss es par les maraichers et abritent beaucoup d ennemis ou encore n ayant pas re u une protection phytosanitaire ad quate Le tableau 1 indique les ennemis de la tomate pouvant se d placer facilement d une culture l autre et pour chacun d eux les cultures voisines viter La r p tition de cultures d un h te sensible un parasite tend faire augmenter le nombre de germes de celui ci dans le sol Afin d viter ce ph nom ne 1l est conseill d effectuer des rotations c est dire d alterner dans le temps les esp ces cultiv es sur un m me terrain Malheureusement la r alit montre que des contraintes climatiques ou de march rendent souvent malais e l application des rotations ad quates Le tableau 3 indique quels sont
16. la pression parasitaire exemple de Spodoptera Tuteurage 3 9 5 M me remarque que pour la taille concernant les pr cautions pour son application Les tuteurs de r emploi peuvent tre utilement d sinfect s par trempage dans des bacs contenant une solution javellis e d sinfectante Cela diminue tr s fortement le potentiel infectieux port s par ce mat riel maladies champignons comme Alternaria Stemphylium Phytophthora Les tuteurs peuvent aussi tre assainis par l application de la solarisation Les bottes de tuteurs de r emploi sont mis sous une b che plastic transparente pendant plusieurs semaines La temp rature lev e tuent progressivement les germes de Cahier PPI tomate 36 maladies 80 Eviter le parcours dans le champ 3 13 8 a Il y a des maladies qui sont facilement transmises par contact virus TMV et bact ries Pseudomonas ou Xanthomonas Il faut viter le passage inutile dans la culture Sinon on passera quand les sont biens s ches viter les p riodes apr s pluies ros e ou irrigation par aspersion a Certains acariens Aculops sont diss min s par le transport sur les habits 81 Collecte manuelle des ravageurs 3 16 6 a Cette pratique est rentable quand les populations d insectes sont limit es On la r alisera t t le matin dans le cas des criquets quand ceux ci sont encore engourdis Cette pratique peut tre r guli rement pratiqu e lors des autres travaux du ch
17. les pr c dents culturaux conseill s et d conseill s pour quelques cultures maraich res Le tableau 2 indique quels sont les principaux ennemis prendre en consid ration dans le choix des pr c dents de la tomate et quels sont les pr c dents viter La majorit des plantes maraich res sont sensibles aux n matodes Meloidogyne qui sont les ennemis les plus redoutables des cultures maraich res en Afrique et plus particuli rement dans les sols sableux Cahier PPI tomate 6 Tableau 1 Principaux ennemis pouvant passer facilement d une culture l autre et cultures voisines viter lors de la mise en place d une culture de tomate Ennemi combattre Cultures voisines viter la mise en place d une culture de tomate Liriomyza sp Tomate Haricot vert Gombo Jaxatu Aculops lycopersici Tetranychus sp Haricot vert Concombre Melon Tableau 2 Principaux ennemis prendre en consid ration dans la rotation et pr c dents culturaux viter Ennemi combattre Pr c dents culturaux viter N matodes Meloidogyne Tomate Carotte Haricot vert Rhizoctonia solani Fusariose Sclerotium rolfsii Pythium aphanidermatum s O Cahier PPI tomate Tableau 3 Pr c dents plus ou moins favorables aux cultures maraich res Pr c dents cultures maraich res go E
18. les signes des cette activit naturelle sont visibles il faut prendre toutes les mesures possibles pour viter d enrayer son action Il faut viter les traitements insecticides qui ne respectent pas la faune auxiliaire choix des mati res actives surtout si l activit des auxiliaires est observ e De m me si il y a des champignons actifs sur les pucerons les traitements fongicides seront r duits au minimum Cahier PPI tomate 47 Cinqui me partie Les ravageurs animaux et les maladies de la tomate 1 Les insectes Importance par pays Burkina g G E 5 a Esp ces 1 1 Agrotis spp 0 0 x 0 0 x 0 0 0 0 1 2 Anoplocnemis curvipes 0 0 0 X 0 0 0 0 0 0 1 3 Aphis gossypii 0 0 0 0 0 0 0 X 0 0 1 4 Bemisia tabaci X t x 0 X x 1 5 Chrysodeixis chalcites 0 X 0 0 0 0 0 0 0 1 6 Cyrtopeltis tenuis 0 0 0 0 0 0 0 0 0 X 1 7 Dysdercus volkeri 0 0 s 0 0 0 0 0 0 0 1 8 Epicauta tomentosa 0 0 xX 0 0 0 0 0 4 0 0 1 9 Gryllus campestris 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 10 Gryllotalpa africana 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 11 Helicoverpa armigera x FE 1 12 Jacobiasca lybica 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 18 Leptoglossus sp 0 0 0 X 0 0 0 0 0 0 1 14 Liriomyza sp 0 0 X 0 0 0 0 0 sb 0 1 15 Myzus persicae 0 X 0 0 0 0 1 16 Plusia spp 0 0 x 0 0 0 0 0 1 17 Scrobipalpa ergasima 0 0 x 0 0 0 0 0 0 1 18 Spodoptera spp X 0 0 0 0 0 X 0 t 1 19 Thrips
19. mais le ph nom ne peut tre retard par l addition de tanin dans la pr paration exemple corces pil es d annone ou d huile de s same avec un accroissement de l effet toxique L activit toxique peut aussi tre fortement augment e par l addition de petites quantit de rot none voir plus loin La pyr thre peut tre employ sous forme de poudre ou liquide Les pr paration l eau et l eau savonneuse ont une bonne mouillabilit a Extrait au k ros ne 500 g de fleurs sont infus es 24 h dans 4 l de k ros ne Apr s filtration le liquide est pr t l emploi a 500 g de poudre de fleurs sont mac r es 24 h dans 3 4 l de paraffine Apr s filtration le liquide est pr t l emploi a 20g de poudre de pyr thre sont soigneusement m lang s 10 1 d eau et appliqu s tels quels Pulv riser de pr f rence le soir a Une cuill re soupe de poudre de pyr thre et quelques gouttes de savon liquide sont m lang s dans Y l d eau Apr s 30 minutes le m lange est filtr et appliqu 9 Rot none La rot none est une mati re active contenue dans des plantes diff rentes Les Cahier PPI tomate 45 pr parations cit es sont faites avec Derris elliptica Plusieurs pr cautions de pr parations et d application doivent tre prises pour viter des accidents et des traitements inefficaces les jeunes stades larvaires des insectes sont les plus sensibles Le contact avec la peau peut entra ner des dermatoses u
20. pas 44 Bon drainage 3 5 1 a Un sol asphyxiant affaiblit la plante et la rend plus sensible aux maladies 45 Sol non sal 3 5 3 a La salinit du sol favorise des maladies fongiques comme la fusariose ou le rhizoctone 46 Plantes pi ge en rotation Les plantes seront plant es avant la culture et limin es avec les parasites pi g s Vis vis des n matodes galles le cycle de la culture peut tre complet arachide ou 3 3 4 a partiel tomate arrach e trois semaines apr s la lev e 47 Zones brouillards ou fortes ros e 3 2 3 a Dans ces zones les risques de maladies comme Alternaria Stemphylium Cladosporium ou Phytophthora sont plus importants et la lutte chimique sera plus n cessaire Il faut compenser cette situation par un cartement plus grand pour favoriser l a ration de la culture Cahier PPI tomate 28 Cahier PPI tomate 29 Tableau synoptique 4 Protection au niveau du champ 2 me Partie Modes et entretien de la culture nl g As a ol 3 ol 3 Z p A sS aj g F HI m 3 a 3 Ez o S o g ss a s o 2 3 3 n gt 2 3 E 3 32 3 o D B 2 3 9 81 2 Wu s S o g CRES a Sas S S as og 9313 4 a 8 8 8 s ella e A5 3 9 3 3 85 B9 a a gg a te JD wq sS o In f E 5 gd 3 9 3 RIERS oo H gt oj co eo k QV SS S o S 3 o ala a 10 10 i E 6 1 Alternaria solani 6 3 Collet
21. sent sur la plupart des cultures maraich res Le puceron apt re sans aile est vert La forme ail e a la t te et le thorax noirs Sous les tropiques l insecte vit une semaine La temp rature au dessus de 30 C et la pluie lui sont d favorables Ce sont des suceurs de s ves qui vivent en colonies sur les plantes D g ts Leurs attaques en grand nombre entra nent une d formation du feuillage et un ralentissement de la croissance de la plante Ils sont surtout pr sents sur la face inf rieure des jeunes feuilles Ils d posent un miellat sur la face sup rieure qui se couvre alors de fumagine cro te noire due au d veloppement de champignons saprophytes Les pucerons peuvent transmettre un grand nombre de virus de groupes diff rents Lutte a Les pratiques culturales semis pr coces radication des mauvaises herbes r servoirs de virus permettent de limiter leur effet et notamment l importance de maladies virus qui sont transmises a L utilisation de plantes r sistantes L application de mesures de protection de la faune auxiliaire entomophage o La lutte chimique est relativement ais e car les pucerons sont sensibles un grand nombre de mati res actives D Cahier PPI tomate 52 1 16 Plusia spp voir 20 Trichoplusia sp 1 17 Scrobipalpa ergasima Les larves de 8 10 mm sont translucides avec des marques fonc es sur le corps Le papillon est de couleur brun clair avec des ailes troites D g t
22. sistances aux maladies suivantes fusariose verticilliose pyr noch tose n matodes et virus de la mosa que du tabac 6 Vari t s cycle court 1 1 a Plus le cycle d une plante est bref moins grands sont les risques vis vis d un parasite qui met du temps s installer Ces vari t s sont int ressantes dans les conditions o la pression parasitaire est forte comme pour les champignons foliaires Alternaria solani Fulvia fulva Leveillula taurica Phytophthora infestans Septoria lycopersici ou des acariens Aculops lycopersici 7 Port des vari t s 1 1 a Les vari t s port dense notamment les vari t s de type d termin seront plus sensibles aux maladies qui ont besoin d une forte humidit atmosph rique pour se d velopper bact rioses du feuillage mildiou a Les vari t s port tombant ont souvent leur fructifications en contact avec le sol Les fruits peuvent tre attaqu s par Rhizoctonia solani Si elles sont utilis es elles seront plus soigneusement cultiv es tuteurage dans les zones risques 8 D sinfection par fermentation 1 2 3 1 a La technique de fermentation permet surtout d liminer les bact ries comme Pseudomonas tomato ou Xanthomonas vesicatoria qui contaminent des semences l ext rieur Son action reste limit e surtout dans le cas des infections internes a La fermentation a le double avantage de d tacher facilement les graines l une de l autre et d lim
23. sol le syst me racinaire rabougrit et devient fibreux L alimentation de la plante et sa croissance sont perturb es 4 Les maladies virus Les virus sont des agents infectieux invisibles au microscope optique Ce sont des parasites obligatoires qui n ont aucune activit en dehors de leur h te Ils envahissent leurs h tes sensibles l exclusion de toutes petites parties qui restent saines les m rist mes Les virus sont facilement transmis par contact transmission m canique Les techniques de culture particuli res de la tomate pin age tuteurage ou palissage sont des l ments importants dans la diffusion des maladies virus Les virus sont galement transmis par les insectes Les cultures de plein champ et plus particuli rement les cultures tardives sont plus sujettes ces maladies Une plante viros e n est pas gu rissable et les pertes sont d autant plus importantes que les infections sont pr coces Toutes les mesures de protection viseront d s lors viter ou retarder les infections La lutte sera envisag e en fonction des modes de transmission Importance par pays Burkina Mauritan Virus 4 1 PVMV 4 2 TSWV Or 0 0 Cahier PPI tomate 58 4 3 TMV X t 0 0 0 0 0 0 4 4 TYLCV ti O0 0 0 0 0 4 5 Stolbur 0 o 0 0 O0 H 0 0 0 x pr sent dans le pays peu important peu moyennement important O non cit dans le pays moyennement im
24. tabaci 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 20 Trichoplusia sp 0 0 X 0 0 X 0 0 0 0 1 21 Zonocerus variegatus 0 0 x 0 0 0 x pr sent dans le pays peu important peu moyennement important O non cit dans le pays moyennement important peu tr s important information non disponible tr s important moyennement tr s important 1 1 Le ver gris Agrotis sp dont A ipsilon Agrotis est une noctuelle papillon dont les larves les chenilles souvent polyphages se comportent en mineuses ou en d foliatrices Le papillon d A ipsilon mesure environ 20 mm avec une envergure de 45 mm Le corps est brun gris tre et les ailes ant rieures brunes avec le long du bord externe une ligne bris e Les ailes post rieures sont blanches avec les nervures et le bord post rieur bien marqu s La femelle peut pondre pendant deux semaines pr s de 2 000 oeufs 1sol ment ou par groupes sous les feuilles ou sur le sol humide La chenille est vert clair puis devient brun gris avec dorsalement une ligne m diane plus sombre Elle se nourrit la nuit et s enfouit le jour dans le sol faible profondeur La nymphose a lieu dans la terre au moins 10 cm de profondeur La dur e du cycle est fonction de la temp rature Le nombre de g n rations annuelles est fonction du climat Cahier PPI tomate 48 du pays D g ts Ils sont caus s par les jeunes larves qui rongent les feuilles et par les plus
25. thuringiensis BT est le candidat principal pour ce type de lutte Le principe actif est une endo toxine qui agit apr s ingestion Il existe plusieurs pr parations commerciales de diverses vari t s de la bact rie BT var kurstaki et berliner sont sp cifiques des larves des l pidopt res et efficaces contre des ravageurs comme Plutella xylostella ou Heliothis armigera BT var israelensis est actif contre les dipt res BT var tenebrionis et san diego agit contre les col opt res a Streptomyces avermitilis produit un acaricide insecticide l abamectine action translaminaire p n trante Cette mati re active naturelle est rapidement d gradable ma s agit faible dose contre des insectes comme les mineuses exemple Liriomyza 3 Les pr parations fongiques Dans le domaines des grandes cultures de l arboriculture ou de la production foresti re des application de champignons Beauveria spp et Endothia parasitica sont praticables contre des insectes ou des maladies champignon Il n y a pas encore de pr paration disponibles pour la protection des cltures maraich res 4 Les pr parations virales Plusieurs virus provoquent des maladies chez les insectes ravageurs Ces virus de granulose baculovirus ou de polyh drose nucl aire sont relativement sp cifiques Ils attaquent les l pidopt res et les hym nopt res phytophages Certaines pr parations biologiques sont disponibles pour la culture fruiti res et maraich
26. Cahier PPI tomate 1 Avant propos Les l gumes sont des produits alimentaires valeur commerciale et nutritifs Ils contribuent l am lioration du bien tre social et de l tat de sant des populations rurales et urbaines Leur production en Afrique ne cesse de cro tre Il existe en g n ral un grand potentiel pour augmenter la productivit Cependant le but n est pas d augmenter les rendements par tous les moyens possibles et par l utilisation massive d intrants L accent doit tre mis sur le d veloppement de syst mes de cultures conomiquement rentables socialement acceptables durables respectueux de l environnement et de la sant des consommateurs Partout en Afrique les cultures l gumi res sont agress es par de nombreux ennemis nsectes araign es n matodes champignons bact ries virus Avec l apparition de r sistances certaines d entre eux ont atteint de hauts niveaux d infestation malgr les contr les chimiques Les co ts de traitement deviennent alors prohibitifs car le nombre de traitements augmente ou 1l faut faire appel des produits de plus en plus chers Parfois des produits de plus en plus toxiques sont utilis s Ce document propose une strat gie pour la production de fruits de tomate sains Il est destin aux techniciens du d veloppement et de la production afin de les orienter vers des techniques qui devraient permettre de produire des l gumes selon des directives propres des
27. Culture sous toiture contre la pluie 3 9 8 a Les cultures sous abris ne sont pas consid r es ici 59 Filets voiles tiss s ou non tiss s 3 9 8 a non applicable pour cette culture en plein champ 60 Paillage 3 9 7 a La couverture du sol par de la paille ou par un autre substrat mulching offre plusieurs avantage vaporation moindre frein au d veloppement de mauvaises herbes retard au parasitisme de certains insectes application Bemisia tabaci Thrips 61 Fumure potassique quilibr e 3 10 1 a La carence en potasse rend les plantes plus sensibles aux maladies Fusarium ou plus attractives aux insectes Bemisia tabaci 62 Fumure azot e 3 10 2 a Une fumure azot e quilibr e sans exc s permet de r duire l effet de Ralstonia solanacearum 63 Exc s d azote 3 10 2 a L azote favorise le d veloppement v g tatif de la plante Un exc s d azote rend celle ci plus turgescente et plus attractive aux insectes et aux acariens et plus sensible la majorit des maladies foliaires 64 Fertilisation foliaire 3 10 4 a Dans le cas de d ficiences chroniques en l ments min raux caus es par des parasites du sol Meloidogyne Rhizoctonia un apport par des engrais foliaires peuvent permettre de r cup rer temporairement une situation 65 Binage 3 9 1 a Voir commentaire 25 en p pini re Cahier PPI tomate 32 66 Buttage 3 9 2 a Cette pratique de culture peut tre appli
28. Des ros es ou de faibles pr cipitations 5 mm r p t es favorisent l extension de la maladie Lutte a Les mesures d hygi ne sont importantes usage de graines saines de graines d sinfect es limination des foyers d infections par la destruction feu ou l enfouissement profond des d chets de cultures et de r colte les spores d Alternaria sont en effet tr s r sistantes plus d un an sur d bris ou le sol renouvellement ou d sinfection des tuteurs o La rotation longue dur e des cultures et le d placement de la p pini re chaque ann e limitent la pression d infection o Il faut viter les conditions de forte humidit a ration des p pini res sous abris ou de les prolonger dans le cas de l aspersion par des arrosages trop t t le matin ou trop tard le soir a La lutte chimique se pratiquera d j au niveau de la semence par une d sinfection thirame ou iprodione et au champ d s l apparition des premi res taches par l usage de fongicides large spectre Les produits anti mildiou de contact sont efficaces man be mancoz be chlorothalonil folpel captafol Les traitements devront tre refaits apr s de grosses pluies 6 2 La cercosporiose Cercospora fuliginea Sympt mes et d g ts Ce champignon induit une cladospiose noire dans les situations humides chaudes et peu ventil es 6 3 L anthracnose Colletotrichum atramentarium C coccodes C phomoides Sympt mes et d g ts Les a
29. Noctuelle de la tomate Helicoverpa Heliothis armigera Cette noctuelle a 15 mm de long et 40 mm d envergure Le papillon a une coloration g n rale qui va du brun au vert olive La chenille atteint 40 mm de couleur brun tr s fonc vert ou jaune avec des lignes sinueuses longitudinales noires et blanches D g ts La chenille ronge les feuilles coupe les bouquets floraux et troue les fruits Ceux ci tombent ou pourrissent Cet insecte est particuli rement nocif car il a une grande capacit de migration une grande f condit plus de 750 oeufs par femelle et une grande polyphagie qui lui permet de s alimenter toute l ann e Lutte a Labours profonds en maintenant le sol nu destruction des larves par exposition la chaleur et aux pr dateurs o L utilisation de voiles non tiss s assure la protection des jeunes plantes a Ilest possible de r duire les populations en intercalant des plantes pi ges attractives comme le coton ou le soucis Les oeufs seront pr f rentiellement pondus sur ces plantes qui seront ensuite d truites a L arrachage des mauvaises herbes limite la migration des chenilles o Cette noctuelle a de nombreux ennemis naturels parmi des dipt res Carcelia sp Goniophtalmus sp Paleroxista sp et des hym nopt res Aleiodes sp Aspantales sp Braconll sp Meteorus sp Il faut en tenir compte dans la protection chimique a L application de neem est efficace sur les jeunes stades larvaires o La noct
30. a ou le mais a Capture le matin t t petite surface et main d oeuvre disponible o Traitement insecticide dont les pyr thrinoides 1 3 Puceron du cotonnier Aphis gossipii Ce puceron a une coloration variable jaune vert ou brun Sa forme ail e a la t te et le thorax noirs et l abdomen vert jaune Sous les tropiques sa reproduction est continuellement parth nog n tique sans f condation et vivipare sans oeuf Une femelle donne de 20 140 jeunes D g ts Ces pucerons suceurs affaiblissent la plante et provoquent une d formation des feuilles quand ils sont en grand nombre Ils produisent un miella sur le quel un champignon saprophyte se d veloppe Cette moisissure noire emp che une bonne photosynth se L insecte est vecteur de nombreux virus Lutte a Plusieurs substances naturelles sont efficaces pour emp cher ou g ner le d veloppement de colonies de ce puceron cendre de bois extrait de neem extrait de tabac a Ce puceron a de nombreux pr dateurs Ceux ci seront consid r s dans l application des autres m thodes de lutte dont la protection chimique Les principaux pr dateurs sont des coccinelles Cydonia vicia Exochomus flavipes Cheilomenes surlfurea des syrphes Jschiodon aegypticus ou des microhymenopt res Aphelinus sp a La protection chimique est applicable en tenant compte de l importance des pr dateurs naturels 1 4 La mouche blanche Bemisia tabaci Cette mouche blanche aleur
31. amps Cahier PPI tomate 37 Troisi me partie M thodes de protection par utilisation raisonn e des produits phytosanitaires chimiques biologiques naturels et autres Commentaires sur l usage des pesticides Le non usage des pesticides est une des vis es de la lutte int gr e Le non usage des pesticides doit tre le fruit d une d marche volontaire qui n cessite une bonne connaissance des param tres de production et de la biologie des ravageurs potentiels d une culture L absence des pesticides dans un sch ma de protection de cultures est envisageable dans plusieurs situations L absence des ravageurs cibles Dans bien des cas des traitements inutiles appliqu es titre pr ventif ou suite une mauvaise d termination de la cause des d g ts peuvent tre vit s gt Ilexiste d autres m thodes de lutte qui peuvent contr ler les probl mes phytosanitaires sans avoir recours aux pesticides gt En l absence de lutte le seuil de d g ts n atteint pas le niveau d intervention conomique c est dire que le co t du traitement d passe celui du gain de rendement esp r Quand l utilisation des pesticides devient une n cessit pour viter des d g ts qui d passent le seuil de tol rance conomique il est toujours possible d en limiter les effets sur l environnement Cela suppose d abord que les seuil et les moments d intervention aient t d finis et connus des maraichers ou des encadrants techniques
32. ant O non cit dans le pays moyennement important peu tr s important information non disponible tr s important moyennement tr s important Les n matodes sont des vers microscopiques la plupart des pr dateurs des plantes mesurent pr s de 1 mm qui peuvent parasiter les racines les tiges et les feuilles Ils p n trent dans les cellules v g tales et les vident de leur contenu avec leur stylet Le plus grand nombre d esp ces phytopathog nes sont des n matodes des racines L assimilation par les racines en eau et solution min rale est perturb e la plante est affaiblie et les rendements sont r duits Les d g ts aux cultures sont directement proportionnels aux densit s des populations de n matodes dans le sol 3 1 Les n matodes galles Meloidogyne spp D g ts Plusieurs esp ces de n matodes galles donnent le m me sympt mes de d formation des racines avec pr sence de gonflements irr guliers galles Ces d formations dues des cellules g antes induites par les n matodes emp chent la circulation normale de la s ve Ces n matodes galles modifient souvent les relations h tes parasites avec des virus bact ries ou champignons Il y a alors intensification des dommages dans une action synergique Le n matodes galles peuvent aussi supprimer la r sistance de certaines vari t s aux Fusarium Ils peuvent galement sensibiliser la plantes des champignons qui ne lui sont normal
33. ati re organique assure une disponibilit en l ments min raux et maintient une quilibre microbien du sol en faveur des antagonistes naturels des maladies fongiques et bact riennes du sol 16 Cahier PPI tomate 19 L influence des n matodes comme Meloidogyne est r duite Dans un sol sableux il faut au moins 5 Kg de mati re organique par m P pini re en motte sachets ou pots de compost 2 3 17 L utilisation de mottes ou de petits containers sachets section de bambou pots permet de conserver les plants plus longtemps en p pini re et de leur assurer une protection plus longue contre les insectes p pini re prot g e Le substrat utilis peut tre st rilis et sain et il n y a pas de contamination des plantes condition d viter le contact avec le sol Les substrats de r emploi sont des sources importantes de maladies diverses dont la fonte de semis Cela concerne les maladies port es par le sol n matodes Ralstonia solanacearum Alternaria solani Pythium Les plants repiqu s avec la motte subissent moins de stress par rapport au repiquage racines nues Voiles non tiss s ou tiss s 18 2 8 1 1 le sol ne contient pas l ennemi les plantules sont abrit es des attaques directes des insectes et des infections pr coces par les virus transmis par leur action de vecteur application Bemisia tabaci mouche blanche vecteur de TYLCV Helicoverpa Liriomyza Thrips Il y a un om
34. ation offre les caract ristique inverse de celles pr sent es dans l irrigation la raie feuillage abondamment mouill mais g n ralement moins d coulement d eau en surface du sol Irrigation matinale 71 3 8 3 En apportant l eau le matin la plante reste moins longtemps mouill e Les maladies qui on besoin de la pr sence d eau pendant un certain temps pour p n trer dans la plante champignons et bact ries des feuilles sont frein es ou arr t es dans leur d veloppement Irrigation saturante 72 3 8 3 Elle est toujours viter car l humidit prolong e du sol asphyxie les racine et favorise les maladies Forte humidit du sol 3 8 3 Cahier PPI tomate 35 73 Elimination des plantes sympt mes 3 12 4 a Pour les maladies ais ment transmissibles par insectes ou par contact et m me par d autres voles comme l irrigation les plantes sympt mes seront limin es d s leur apparition Cette mesure doit tre appliqu e en d but de culture car c est ce moment que la dispersion a toute son importance pour les plantes voisines non encore contamin es 74 Elimination des plantes s v rement atteintes 3 12 4 a Cette op ration se fera tout au long de la culture car si l importance de la dispersion est moins grave elles restent des sources importantes pour la maladies au champ et pour les cultures suivantes 75 Elimination des parties v g tales atteintes 3 9 6 a Dans c
35. ble d infestation des ennemis La lutte chimique raisonn e L application de cette protection chimique se fera apr s une reconnaissance pr cise de l ennemi de la culture de son stade sensible de d veloppement de son niveau d infestation et du risque pour la culture en fonction du stade de d veloppement de celle ci Elle prendra en compte tous les param tres environnementaux pr sence d auxiliaires effet sur la faune terrestre et aquatique pour le choix de la mati re active Parmi les mati res actives disponibles le choix de produits naturels sera pr f r L utilisation de moyens biologiques Dans les conditions de champs l introduction d auxiliaires sur des petites parcelles est g n ralement n est pas applicable Mais le respect des ennemis naturels de ravageurs lors des produits phytosanitaires ou la modification du comportement de ces ravageurs sont des applications des moyens biologiques L objectif des cahiers PPI Pour appliquer la PPI il faut un mode d emploi par culture qui apporte une information minimale sur les d pr dateurs de la culture sur leurs conditions de d veloppement leurs points sensibles et sur l influence des m thodes de production sur ces parasites Une information sur la culture sert rappeler les normes pour une bonne production S carter de ces normes c est risquer d amoindrir la culture et d augmenter sa sensibilit Une information sur les parasites est utile pour av
36. bleaux m thode prouv e applicable de suite m thode potentielle confirmer 3 m thode non disponible sans effet ou pas d effet connu m thode viter car favorise la maladie ou le parasite Description de la plante de tomate Cahier PPI tomate 13 Lycopersicon esculentum est de la famille des solanac es La graine est petite et pubescente 300graines g La tige de la tomate est herbac e et rampante si elle n est pas soutenue par un tuteur La jeune plante produit des feuilles compos es comportant plus de folioles sur les tages sup rieurs A aisselle de chaque feuille et parfois l extr mit des inflorescences les bourgeons axillaires se d veloppent en tiges lat rales ce sont ces tiges qui sont limin es lors des op rations de pincage La floraison d bute entre 8 10 semaines apr s le semis La f condation est autogame La premi re inflorescence de 4 12 fleurs qui donnera le premier bouquet de fruits apparait apr s la formation de 7 14 feuilles Ensuite il y a g n ralement trois inflorescences entre chaque bouquet La production de fruits commercialisables est acquise 6 8 semaines apr s le plein d veloppement de la fleur Il existe de nombreuses variations dans la croissance de la plante la pr cocit la forme et la couleur des fruits Les principaux groupes comprennent les vari t s pr coces ou tardives les fruits c tel s ou lisses les fruits ronds ou a
37. brage qui vite l action d un ensoleillement trop violent L usage des voiles non tiss s ou tiss s a des avantages mais il faut veiller une bonne a ration car latmosph re sous le voile est plus humide avec le risque de pourriture Il faudra soigneusement contr ler les apports d eau d irrigation Haies ou cl tures 2 8 2 Les haies et les cl tures ferm es palissage avec des canes de gramin es sont un frein aux d placements des ravageurs mais ce sont galement des refuges 19 Toiture contre la pluie a a 2 8 3 L exc s d eau est ainsi vit ainsi que les d g ts m caniques lors des orages trop violents Les plants abim s sont plus sensibles aux attaques de maladies La dispersion des maladies dans la p pini re est limit e car il n y a pas d claboussure Cahier PPI tomate Tableau synoptique 2 Protection de la p pini re 2 me Partie 20 Taible densit 21 Profondeur des semis 23 Salinit Elimination des foyers 24 D sherbage de protection Q Ni Rz z 8 3 sl o Un D o zi E a N 26 Eliminer plantes 27 Destruction plantes 29 Destruction plants R duction ravageurs 30 Collecte manuelle 31 L chers d auxiliaires Les m thodes PPI o gt 2 o TD g 2 gt A x a g a 28 Traitement du sol la 6 1 Alternaria solani 6 3 Colletrotrichum coccodes 6 5 Fulvia fulva 6 6 Fusartum oxysporum 6 7 Levei
38. c lium blanc vigoureux la surface du sol Au niveau du collet de petites scl rotes claires sont apparentes La survivance des scl rotes dans le sol est de longue dur e et la rotation n est gu re praticable Lutte a L apport de mati re organique peut stimuler la formation de scl rotes mais terme il stimulera les antagonistes microbiens On attendra donc au moins 20 jours apr s l apport de mati re organique avant de planter L effet antagoniste est favoris par les mati res organiques riches en tanins Les champignons Trichoderma et Gliocladium peuvent tuer le champignon parasite 6 13 Laseptoriose Septoria lycopersici Sympt mes et d g ts Les l sions sur les feuilles sont interm diaires entre celles de Stemphylium et d Alternaria solani Elles ne sont pas zon es et ont un centre clair ponctu de petits points pycnides et avec une bordure brune Ces l sions s observent galement sur tiges et p tioles mais les fruits ne sont pas affect s 6 14 La stemphyliose Stemphylium sp Sympt mes et d g ts La maladie est fr quente en climat tropicaux et subtropicaux humides Les taches foliaires sont pr sentes sur les feuilles de tout ge Elles sont petites et peuvent tre confondues celles provoqu es par la moucheture bact riennes En conditions chaudes et humides la maladie peut voluer en une d foliation grave Au moins quatre esp ces de Stemphylium peuvent provoquer des l sions sur les feuilles
39. ce sup rieures des feuilles Il y a parfois sur les taches un piquet marron clair Les taches sont recouvertes d un discret duvet blanc la face inf rieure des feuilles Le feuillage se dess che progressivement partir de la base du plant Les stades ph nologiques sensibles vont du repiquage la r colte Les conditions favorables la maladies sont des temp ratures optimales de 20 25 C avec un maximum de 30 C et une humidit relative de 50 70 Des ros es ou de faibles pr cipitations 5 mm r p t es favorisent l extension de la maladie Lutte a La lutte chimique soufre chinom thionate f narimol triadim phon sera appliqu e si la maladie est trop importante 6 8 Le chancre du collet Phytophthora nicotianae var parasitica Sympt mes et d g ts Le chancre du collet se pr sente g n ralement assez t t apr s le repiquage La pourriture du collet est d aspect humide et de progression rapide Les plants attaqu s d p rissent en g n ral sans r mission Les conditions favorables la maladie sont des temp ratures comprises entre 15 et 26 C une irrigation la raie d s la plantation un usage de plants tiol s et les restes enfouis de d chets des cultures pr c dentes L eau des mares utilis es pour l irrigation est une source majeure de contaminants si des d chets de culture y ont t jet s Lutte a En p pini re il faut liminer syst matiquement les plants sympt me a En p pini re
40. chus spp dont T urticae Ces acariens ont une dimension comprise entre 0 3 et 0 5 mm de long La couleur est vert jaun tre avec deux taches sombres dorso lat rales chez la femelle et plusieurs points sombres chez le m le La femelle pond entre 100 et 200 ceufs des conditions optimales g n ralement chaudes autour de 32 C et faible hygrom trie D g ts Ces acariens vivent la face inf rieure des feuilles dont ils sucent la s ve par des piq res minuscules Le feuillage prend progressivement une teinte grise ou plomb e Cela est le plus souvent accompagn de d formations dess chement et affaiblissement de la plante Lutte o La fumure azot e sera quilibr e Si elle est excessive la plante est plus attractive a Le poudrage avec une pr paration de soufre 25 a une certaine efficacit a Les pr parations naturelles de savon de neem et de Tephrosa vogelii a Le protection chimique commencera d s l apparition des premiers sympt mes Il faut veiller bien mouiller la face inf rieur des feuilles Il faut utiliser des ovicides sinon il faudra r p ter les traitements pour d truire les closions successives Cahier PPI tomate 56 3 Les n matodes Importance par pays d S 3 n 4 2 y E S 3 x 2 a Esp ces ea gt 3 1 Meloidogyne sp 3 2 Pratylenchus sp 0 0 3 3 Rotylenchulus sp 0 0 3 4 Xiphinema sp 0 0 X pr sent dans le pays peu important peu moyennement import
41. de pr f rence sous le seuil d infestation conomiquement sensible a Dans le cas de la tomate on vitera les pr c dents appartenants la famille des solanac es ou pouvant h berger des ennemis communs haricots carottes cucurbitac es Des cultures comme l oignon l ail le chou ou les c r ales sont de bons pr c dents a Applications Ralstonia solanacearum plusieurs ann es de canne sucre ou de prairie Digitaria laisse un sol assaini 36 Voisinage de cultures arbres ou brise vent sensibles 3 4 1 a Les cultures ou des plantes mais baobab papayer Prosopis qui abritent les m mes ravageurs doivent tre distantes dans l espace et dans le temps Cela suppose des organisations r gionales pour l occupation des sols 38 Brise vent excessifs 3 4 2 a Ils augmentent l humidit ambiante et favorise les maladies foliaires dans le cas o leur perm abilit est inf rieure 50 C est galement un refuge pour certains ravageurs animaux 39 Submersion prolong e du terrain 3 3 6 a La submersion prolong e du sol entra ne une r duction sensible de plusieurs parasites Agrotis Gryllus Meloidogyne Ralstonia solanacearum Elle doit tre Cahier PPI tomate 27 appliqu e l c est possible Mais ces situations particuli res sont surveiller car un exc s d humidit non contr lable augmente le risque de chancre du collet ou de pourriture des racines Applications
42. disponible tr s important moyennement tr s important 2 1 L acariose bronz e Aculops Vasates lycopersici Ces acariens sont vermiformes et visibles seulement avec une bonne loupe Longs d 1 3 de mm ils sont jaun tres L acariose bronz e peut tre provoqu e par un autre acarien de la famille des Eriophyiid s D g ts Les plantes au stade interm diaire sont les plus sensibles Il peut y avoir jusqu 200 acariens sur une foliole Leurs piq res provoquent le noircissement des cellules pidermiques et la n crose des poils glanduleux Les feuilles deviennent rigides les folioles se redressent s enroulent en cuill re pinastie et durcissent La face inf rieure des feuiles a un aspect brillant et sec parfois roux Les attaques commencent g n ralement par le bas de la plante et l acarien progresse avec l volution du sympt me Les fruits sont parfois attaqu s Leur peau devient brune et finement crevass e Lutte a L irrigation par aspersion g ne fortement le d veloppement du parasite a L acarien est diss min dans les culture par le transport sur les habits Il faut viter les passages inutiles dans les cultures a Les restes de cultures seront enlev s et br l s o Le poudrage avec une pr paration de soufre 25 est efficace a Le protection chimique commencera d s l apparition des premiers sympt mes Il faut veiller bien mouiller la face inf rieur des feuilles 2 2 L araign e rouge Tetrany
43. e vari t s reste tr s limit a Une rotation de 2 3 ans sera appliqu e en cas de pr sence de la maladie en vitant toute culture sensible pomme de terre poivron ainsi que la pr sence de plantes adventices sensibles morelle a Certains sols sont peu r ceptifs la maladie qui ne s y d veloppe pas ou peu notamment avec un pH sup rieur 7 Ces sols seront plus ou moins r serv s cette culture a Certaines plantes provoquent une diminution tr s sensible du potentiel de maladie d un sol et devraient tre int gr es dans une rotation comme la canne sucre ou l hybride sorgho X sudan grass engrais vert coup sur place 5 2 Le chancre bact rien Clavibacter michiganense pv michiganensis Sympt mes et d g ts La maladie se caract rise par un fl trissement irr versible qui commence du bas vers le haut de la plante par une chlorose unilat rale des feuilles Un brunissement des vaisseaux est visible en coupe longitudinale Des taches tr s particuli res en il d oiseau sont apparentes sur les fruits La bact rie est dispers e par la pluie et l aspersion ainsi que par les pratiques culturales blessures Les conditions optimales vont de 18 C 24 C avec une humidit relative de 80 96 Lutte a Utiliser des semences saines a Eliminer tous les d bris en fin de culture a Eviter les plantes sympt mes dans les manipulations des plantes pincage 5 3 La moucheture bact rienne Pseud
44. ement L insecte une forte tendance monter et se regrouper au sommet de plantes ou de perches en fin de journ e jusqu au matin D g ts Ils sont directs ou indirects r duction de la plante par pr l vement alimentaire blessures entrainant des perturbations pour la circulation de la s ve des possibilit s d infections secondaires Lutte a Le ramassage des criquets est fait la main C est possible pour de petites populations d insectes La collecte des adultes et des larves est faite l aube quand les insectes sont encore engourdis et rassembl s sur les extr mit s des plantes ou des perches Les collectes sont rassembl es et d truites Cette m thode demande une certaine pers v rance Elle doit durer jusqu 6 8 semaines apr s l apparition des premi res larves a Les zones herbeuses voisines des cultures o pullulent les criquets sont br l es Le sarclage et le cassage des mottes permet la destruction des ooth ques o Le pi geage est pratiqu soit en plantant des perches collecte des individus rassembl en fin de journ e soit en mettant des plantes attractives autour des parcelles Ageratum corryzoides Solanum verbascifolium ou Chromoleana odorata D Cahier PPI tomate 54 o Les ennemis naturels du criquet sont un dipt re Blaesoxipha filipjen et un champignon Entomophaga grylli a L application d extraits de neem est praticable a La lutte chimique peut tre appliqu es sur les jeunes larv
45. ement pas pathog nes Aspergillus Curvularia Trichoderma Lutte Les n matodes sont des ravageurs difficiles contr ler car il est pratiquement illusoire de vouloir les radiquer d un sol et beaucoup d esp ces cultiv es lui sont sensibles Le premier principe de la lutte sera essentiellement bas sur la r duction de la population de ce ravageur sous un seuil tol rable pour la plante o la rotation des cultures avec introduction dans l assolement de plantes immunes r sistantes ou pl ges a la submersion du sol ou au contraire son ass chement a la jach re nue a le traitement du sol par la chaleur solarisation feu a l addition de mati re organique tourteaux de ricin d arachide de neem a sont des m thodes qui elles seules sont insuffisantes pour avoir un effet sensible et ou durable mais dont la combinaison permet de r duire les effets de ce ravageurs o La r sistance vari tale est largement applicable il existe des porte greffes des vari t s fix es ou des hybrides F1 croissance d termin e ou ind termin e avec ce caract re En r gion tropicale les trois esp ces rencontr es de Meloidogyne M javanica M arenaria et M incognita peuvent donc tre contr l e par la r sistance conf r e par le g ne Mi sous r serve que cette r sistance ne soit pas annul e par les temp ratures lev es a La lutte chimique est efficace court terme une ou deux saisons de culture mais
46. erotiniose S oui Pr ventif et curatif Oidium Septoriose Iprodione Scl rotiniose c oui Pr ventif Alternariose Rhizoctone Mancoz be Maladies c oui Pr ventif foliaires Man be Maladies c oui Pr ventif foliaires Cahier PPI tomate 40 Myclobutanil O dium S oui Pr ventif et curatif Oxychlorure de Bact riose c oui Pr vention des maladies foliaires cuivre mildiou et bact riostatique Soufre Oidium e oui Eradiquant Sulfate de cuivre Bact riose c oui Pr vention de maladies foliaires Mildiou et bact riostatique Thirame Phytophthor c non Pr ventif a Rhizoctone Fonte de semis Triforine Cladosporios S oui Curatif e Oidium Vinchlozoline Scl rotiniose c non Pr ventif Zin be Maladies c oui Pr ventif foliaires Les mati res actives de ce tableau sont retenu parce qu elles sont soit efficace soit surtout applicable dans un programme PPI Le respect de la faune auxiliaire est normalement assur Mais cela ne veut pas dire qu il n y a aucun effet sur l environnement Plusieurs de ces mati res actives sont par exemple toxique pour le milieu aquatique L utilisation des produits biologiques Les produits biologiques disponibles pour lutter contre les ennemis des cultures sont de plus en plus nombreux Leurs modes d action sont tr s vari s Est consid r e ici toute introduction d l ments trangers au milieu sous la forme d organismes vivants ou inac
47. ertains cas la suppression de la plante enti re ne se justifie pas d but de r colte en cours par exemple Mais les parties atteintes vont contaminer les organes sains et la maladie peut progresser y compris sur les fruits 176 Arrachage et destruction des plantes en fin de r colte a 77 3 12 4 C est une mesure sanitaire l mentaire m me dans le cas o les maladies sont rest s absentes Les parties mortes y compris les racines sont des support de germes dormants qui ne se sont peut tre pas exprim s sur la saison finie mais qui sont bien pr sents somme contaminants futurs Application Aculops Taille des plantes 3 9 6 78 La taille est une pratique indispensable pour enlever les rejets lat raux ou pour la conduite sur un ou plusieurs bras de la plante C est une des m thodes les plus actives pour disperser les maladies vasculaires essentiellement bact riennes Il faut apprendre ne pas toucher les plantes avec des sympt mes douteux de chloroses ou de fl trissement lors de cette manipulation La taille sera termin e par ces plantes Effeuillage 3 9 4 79 Par cette pratique les parties basses sont mieux a r es et les conditions sont moins propices aux maladies fongiques du feuillage dans le cas d Alternaria qui se d veloppe sur les vieilles feuilles Dans le cas d infestations du feuillage par des masses d oeufs ou des bandes de chenilles le pr l vement des feuilles envahies r duit
48. es encore en bandes par poudrage ou pulv risation d insecticides Il y a diff rentes mati res actives efficaces 1 22 La mouche des fruits Pardalaspis cyanescens La t te et les pattes de l adulte sont jaunes Le thorax est noir et l abdomen est rouge L insecte mesure 5 mm Il est actif surtout le matin accouplement et ponte 40 100 oeufs Un cycle de reproduction ceufs larves pupes et adultes est boucl en 22 32 jours D g ts Les fruits arrivant au stade tournant changement de couleur sont sensibles aux attaques et cela pendant toute la p riode de r colte Les indices d attaques sont une pourriture naus abonde du fruit et la pr sence l int rieur du fruit d asticots blancs larves d environ 1 cm de long Les p riodes chaudes sont favorables au d veloppement des d g ts Lutte a Les fruits attaqu s seront ramass s quotidiennement et enfouis profond ment ou incin r s avant que les larves ne se transforment en pupe a Les traitements insecticides trichlorfon ou fenthion sont appliqu s d s que les fruits commencent se colorer et sont r p t s apr s 10 jours Les m mes mati res actives peuvent tre utilis es en app ts m lang s un hydrolysa de prot ines 1 23 La punaise verte Nezara viridula C est une punaise verte de la famille des Pentatomides C est une famille des plus importantes avec 6 000 esp ces Punaises bouclier elles doivent leur nom leur cusson toujo
49. es pr vues cet effet et dans chaque colonne des stades ph nologiques les ennemis qui n cessitent l application des m thodes de lutte et un suivi On consid re qu un ennemi n cessite des m thodes de lutte si le niveau de n cessit est moyen ou lev et si la p riode de stade ph nologique se situe dans un mois de l ann e ou l ennemi est consid r comme pr sentant une pression parasitaire moyenne ou forte Connaissant maintenant les ennemis n cessitant un contr le l utilisateur du cahier pourra chercher dans les tableaux synoptiques les m thodes de lutte qu il pourrait utiliser pour les combattre Les tableaux renvoient des commentaires expliquant l application de ces m thodes de lutte Cahier PPI tomate 10 Tableau 4 Dates pr vues de d but et de fin des diff rents stades ph nologiques en fonction de la date de semis Exemple pour un semis de tomate le 5 d cembre dans la zone des Niayes au S n gal Stades P pini re Repiquage 50 de premi re pic de ph nologiqu 50 de plants en r colte au r colte la es plants en floraison pic de fin des floraison la premi re r colte r coltes sur r colte 50 des plants 5 d cembre ler janvier ler f vrier 1 mars au ler avril au au 31 au ler au ler mars 1er avril ler mai d cembre f vrier Tableau 5 Niveau de pression parasitaire au diff rentes p riodes de l ann e pour le site de culture en conditions o
50. favorables sont des temp ratures assez lev es optimum de 25 C et une forte hygrom trie pluies d orage Lutte a On veillera l utilisation de semences d sinfect es fermentation des fruits pour l extraction ou le traitement l acide ac tique a L limination des plantes sympt mes en p pini re et une protection chimique doivent tre pratiqu es si la maladie est pr sente a Il faut viter l exc s d humidit et surtout la pr sence d eau libre sur les feuilles On fera l arrosage le matin pour favoriser un s chage rapide des plantes a L application de solutions de cuivre sulfate oxychlorure ou hydroxyde sera faite en mouillant soigneusement la surface des feuilles L addition de mancoz be apporte une plus grande efficacit a Les parcelles seront soigneusement nettoy es en fin de culture 6 Les maladies champignons Importance par pays Esp ces g S 13 E E z gt s 3 2 3 a IG gt 6 1 Alternaria dauci f sp solani 0 6 2 Cercospora fuliginea 0 0 0 0 0 0 0 0 6 3 Colletotrichum phomoides 0 0 0 0 0 0 0 0 6 4 Corynespora cassiicola 0 0 0 0 0 0 0 0 6 5 Fulvia fulva X 0 x O 6 6 Fusarium sp x 2 PR X x x 6 7 Leveillula taurica 0 0 0 0 0 x O 6 8 Phytophthora nicotianae pv 0 0 0 0 0 0 0 0 parasitica 6 9 Phytophthora infestans x 0 0 X X 0 x 0 6 10 Pythium sp X
51. ge sera effectu dans les meilleures conditions On repiquera de pr f rence les plantes avec mottes Elles seront arros es d s la plantation La disposition des plantes sur la parcelle peut tre tr s diff rente selon les dimensions des planches ou de la parcelle le mode de conduite de la plante un ou deux bras et les habitudes locales Il faut assurer un minimum d espace de d veloppement Exemple d cartements 40 cm entre les plantes dans la ligne de plantation cart e de 1 1 2 m des lignes voisines Les lignes peuvent tre jumel es avec un cart entre lignes de 40 50 cm et un palissage commun ou s par Il faut se limiter une densit de 25 30 plantes au m La tomate est une plante naturellement rampante et un tuteurage est indispensable pour maintenir la plante loign e du sol Le tuteurage peut tre individuel ou au contraire sous forme de dispositif plus ou moins labor comme le palissage Le mat riel utilis sera propre d sinfect si pas neuf Si les plantes ont d j une certaine dimension elles seront attach es directement sur un dispositif d j en place pour viter les cassures La conduite de la culture La conduite de la plante de tomate c est dire la mani re dont elle sera taill e et lev e d pend d abord du type de vari t d termin e ou ind termin e voir plus haut Le principe g n ral est d viter le feuillage exc dentaire et de donner le volume optimal
52. i minimise le plus l effet de l humidit sur les maladies 53 Irrigation par aspersion 3 8 3 3 a Toutes les maladies foliaires sont favoris es par cette m thodes Si elle est pratiqu e doit l tre dans la matin e pour permettre un s chage plus rapide des feuilles et viter ainsi une persistance de l eau libre qui favorise la germination des spores de champignons la dispersion et la p n tration des bact ries dans les feuilles a Ce mode d irrigation g ne fortement le d veloppement des acariens Aculops 54 Plantes pi ges associ es 3 8 2 2 a Les plantes pi ges peuvent tre associ es aux cultures C est peu praticable dans le cas de la culture de la tomate Les plantes seront plant es en bordure de la culture et limin es ou trait es avec un insecticide en cours de croissance de celle ci Indigofera tinctoria Cajanus cajan ou mais contre Anoplecnemis curvipes amarante contre Bemisia tabaci coton et souci contre Helicoverpa 55 Cultures intercalaires 3 8 2 1 a M me remarque que pr c demment Cahier PPI tomate 31 56 Association de cultures cycle diff rent 3 8 2 3 8 2 3 a M me remarque que pr c demment 57 Mode de repiquage 3 8 1 3 a Pour viter les risques de pourritures du collet dues Phytophthora parasitica les plantules seront repiqu es sur le sommet d une butte pour viter le contact direct avec l eau d irrigation dans le cas de l irrigation gravitaire la raie 58
53. iner les germes contaminants des maladies bact riennes Les fruits sont fendus et la pulpe avec les graines est r colt e dans un r cipient Apr s 2 jours de fermentation les graines sont lav es dans une passoire et s ch es pour leur conservation dans un endroit sec et frais a Des semences extraites de fruits contamin s par des champignons comme Alternaria solani peuvent tre trait s par fermentation 24 h 30 C ou 48 h 20 C e Thermoth rapie 1 2 3 2 a Le traitement des semences la chaleur est un proc d tr s d licat car leur pouvoir de germination peut tre affect Si les temps de traitement et la temp rature sont bien contr l s on peut assainir des semences notamment des infections de maladies virus a L op ration peut se faire en trempant les semences pendant 25 minutes dans une eau 10 Cahier PPI tomate 18 maintenue 50 C 2 La protection au niveau de la p pini re Lieu de la p pini re 2 2 Q Il est crucial de choisir comme endroit pour installer la p pini re un sol indemne d ennemi par exemple jamais cultiv ou d sinfect o L absence de mauvaises herbes ou de vieilles cultures qui abritent des maladies ou des insectes pr dateurs ou vecteurs de virus dans l environnement est aussi important a L environnement est galement important pour un d veloppement harmonieux des plantules sol l ger et riche ombrage limit pour viter l
54. insecticides peut tre n cessaire dans certaines situations mais les mati res actives seront altern es pour viter l apparition de r sistance de l insecte 1 20 Trichoplusia sp dont T ni D Ce sont des noctuelles de 15 mm de long et d environ 30 mm d envergure La larve est verte parcourue de lignes blanches Les oeufs sont pondus isol ment la face inf rieure des feuilles D g ts Les chenilles font des trous irr guliers dans les feuilles La plante peut accuser un retard de croissance Lutte a Lorsque les d g ts sont faibles ou tardifs il n y a pas de r elle incidence sur la productivit de la culture et les traitements ne se justifient pas a La lutte chimique est plus ou moins efficace au moyen d insecticides de contact et d ingestion endosulfan 500 g de MA ha m thomyl 40 g hl ou pyr thrinoides de synth se 3 8 g hl selon le produit Les applications de Bacillus thuringiensis sont conseill es vis vis de certaines noctuelles 1 21 Le criquet puant Zonocerus variegatus Le criquet puant est un sauteriau forme gr gaire qui pullule occasionnellement et attaque diverses cultures L insecte adulte 3 5 cm de long a une couleur g n rale verte avec des partie jaune rouge et noir Les femelles pondent leurs oeufs en grappe de 20 100 ooth ques dans le sol dans des endroits plus humides base de plantes ou d arbres Les larves restent group es jusqu au troisi me stade de d velopp
55. iophencarbe Pucerons S oui Decontact et ingestion sur larves et adultes H xythiazox Acariens p oui De contact ovicide Lambda Pucerons c non De contact et ingestion sur larves et Cyhalothrine Thrips adultes Noctuelles Mevinphos Pucerons S non Decontact et ingestion sur larves et adultes Pyrimicarbe Pucerons p oui De contact sur larves et adultes peu efficace sur Aphis gossypii Tau Fluvalinate Pucerons c oui De contact et ingestion sur larves et Cahier PPI tomate 39 Noctuelles adultes Liste de mati res actives applicables contre les maladies P p n tration du produit dans la plante c contact p p n trant non syst mique s syst mique PI conseill en production et protection int gr e notamment pour le respect de la faune auxiliaire Mati res Maladies P PI Action actives Bupirimate O dium S non Curatif Carbendazime Sclerotiniose S oui Pr ventif et curatif Rhizoctone Chlorothalonil Alternariose c non Pr ventif Cladosporios e Cymoxanil Mildiou p non P n trant radiquant toujours mancoz be ou associ une autre mati re active cuivre Di thofencarbe Mildiou c oui Pr ventif en association avec d autres mati res actives Dif conazole Alternariose S non Curatif Hexaconazole Oidium S non Curatif Hydroxyde de Bact riose c oui Pr vention des maladies foliaires cuivre mildiou et bact riostatique Imazall Scl
56. is es Le dispositif comprend une capsule de ph romone associ un pi ge glu Il en existe pour les ravageurs des tomates Trichoplusia ni Heliothis armigera Agrotis segetum L utilisation des produits naturels Cahier PPI tomate 42 Les applications donn es dans cette partie sont extraites du livre de Gaby Stoll 1988 Protection naturelle des v g taux en Zone tropicale CTA AGRECOL Tableau d application de produits naturels Thrips Chenilles Pucerons Noctuelles Tem Mouche blanche 1 DE 3 curcuma CO e 1 4 4 farine 5 k ros ne et savon margousier 7 piment Di c REC mat ceu es UE DONT a rot none O O t LL I 10 savon EE por poe poa po 12 urine Pr parations Il existe de tr s nombreuses pr parations naturelles de produits action insecticide ou insectifuge Seuls des exemples directement applicables sont donn s parce que les produits existent le plus fr quemment dans les zones consid r es l exception du pyr thre dont la plante ne fleurit qu en altitude Plusieurs pr parations sont donn es par type de v g taux ou de produits Les pr parations les concentrations finales et le nombre d application d pendent du ravageurs animal vis Par exemple pour les thrips les ufs et les nymphes enfouis dans le sol ne sont pas atteints par les insecticides v g taux Il est conseiller de r p ter le traitement selon la gravit de l infestati
57. it dans la plante c contact p p n trant non syst mique s syst mique PI conseill en production et protection int gr e notamment pour le respect de la faune auxiliaire Mati res Ravageu P PI Action actives rs Abamectine Acariens p oui D ingestion sur larves et adultes Mineuses Thrips Ac phate Pucerons S non D ingestion sur larves et adultes Noctuelles Acrinathrine Acariens c non Decontact et ingestion sur larves et adultes Acrinathrine Thrips c non De contact et ingestion sur larves et adultes Bacillus Noctutelles c oui D ingestion sur larves s rotypes 3a thuringiensis 3b Bioresm thrine Aleurodes c oui De contact et ingestion sur adultes ajouter un mouillant Buprof zine Aleurodes c oui De contact sur larves et diminue la f condit des adultes Chlofent zine Acariens p non De contact et ingestion ovicide Cyh xatin Acariens c oui De contact sur larves et adultes Cyperm thrine Aleurodes c non De contact et ingestion sur adultes Pucerons Noctuelles Cyromazine Mineuses S non D ingestion r gulateur de croissance sur larves et diminue la f condit des adultes Deltam thrine Aleurodes c non De contact et ingestion sur larves et Pucerons adultes Thrips Noctuelles Dicofol Acariens c oui De contact sur larves et adultes Endosulfan Acariens c non De contact et ingestion sur larves et Thrips adultes Eth
58. ivit est nocturne l insecte restant dans son terrier le jour D g ts L insecte coupe les plantules Lutte a Sur de petites surfaces le pi geage au moyen de bo tes paroi lisse est efficace Les boites sont enterr es jusqu leur bord sup rieur dans lesquelles les insectes tomberont lors de leurs d placements nocturnes Ils ne pourront pas en sortir car ils ne poss dent pas de pattes post rieures adapt es au saut a La submersion du terrain quand c est possible d truit larves et adultes o Des app ts empoisonn s base de son sciure ou bagasse de sucre et d un insecticide seront dispers s raison de 100 200 g par are sur la culture prot ger 1 10 Taupe grillon ou courtili re africaine Gryllotalpa africana Ce sont des taupes grillons qui peuvent atteindre 40 mm de couleur brune avec des lytres plus claires Les pattes ant rieures sont fortes et larges La t te est munie de puissantes pi ces buccales L insecte vit dans des galeries souterraines D g ts Ils sont surtout nuisibles sur les semis qu ils d stabilisent galeries et sur les jeunes plantules dont ils sectionnent le collet et les racines Les plantules sont galement sectionn es raz du sol La coupure est irr guli re et les bords d chiquet s Lutte a Des app ts empoisonn s base de son sciure ou bagasse de sucre et d un insecticide seront dispers s raison de 100 200 g par are sur la culture prot ger 1 11
59. l eau et les l ments nutritifs risque de plants ch tifs et tiol s L humidit est plus forte et les maladies du feuillage sont favoris es a Les mauvaises herbes autour de la p pini re sont un refuge pour les insectes et les germes de plusieurs maladies jouant un r le d h te alternatif application Helicoverpa Myzus Spodoptera Zonocerus 25 Binage 2 7 5 a Cette pratique am liore la croissance des plantules qui seront plus vigoureuses a Les populations d insectes du sol sont r duites par l exposition des larves leurs ennemis naturels Applications Agrotis Thrips o Dans le cas de Zonocerus les mottes de terre seront cass es pour d gager les ooth ques et s assurer de leur destruction Cahier PPI tomate 22 26 Elimination des plantes sympt mes Q 27 2 7 6 Les plants pr sentant des sympt mes de maladies ne seront pas repiqu s au champ Ces plants se d velopperont tr s mal Mais surtout ils contamineront la future culture comme foyers primaires de maladies viroses bact rioses chancres du collet ou galles de n matodes En p pini re ils seront syst matiquement limin s d s l apparition de sympt mes Destruction des plants fortement attaqu s 28 2 7 10 Les plants fortement atteints par des maladies foliaires champignons exemple Stemphylium Alternaria solani ou par des ravageurs mineuses pucerons ne pourront pas conna tre un d veloppement normal e
60. la plante pour son d veloppement Pour les vari t s croissance ind termin e la culture se fera sur un ou deux bras Les bourgeons lat raux et qui se forment l extr mit des bouquets seront enlev s En laissant une pousse lat rale de la base se d velopper comme la tige principale deux bras on augmente sensiblement le rendement sans r duire la taille des fruits Les vari t s croissance d termin e doivent n cessairement tre conduites sur plusieurs bras si on veut se garantir d un rendement optimum La culture sera paliss e ou maintenue sur grillage La fumure La tomate a besoin d une fumure de fond sous forme de fumier ou d autres mati res organiques raison de 30 50 T ha 3 5 kg m et d une fumure min rale NPK de type 200 100 200 avant plantation L azote compl mentaire sera apport sous forme min rale exemple 30 g m de nitrate de calcium en plusieurs fois apr s 1 et 2 mois de culture L azote sous forme ammoniacale devra tre vit pour permettre l assimilation du calcium par la plante Cahier PPI tomate Tableau synoptique 3 Protection au niveau du champ 1 re Partie P riodes de culture choix du terrain Les m thodes PPI de protection Choix pr paration du 34 Engrais verts 37 Brise vent arbres 38 Brise vent excessifs 40 Travail du sol 41 Chaulage 42 Mati re d compos e 44 Bon drainage 45 Sol non sal 47 Zones brouillards 32 P riode
61. labels assurant des produits de qualit Un l gume de bonne qualit doit tre un produit sain r pondant un certain nombre de caract ristiques comme e labsence de r sidu de pesticide e des concentrations acceptables en min raux e l absence d agent pathog ne pour l homme e une bonne valeur nutritionnelle vitamines min raux prot ines et hydrates de carbone un go t appr ci par le consommateur caract ristique organoleptiques e une conformit avec les besoins du march aspect forme taille couleur Il doit galement tre produit dans des conditions qui permettent e des revenus appr ciables pour le producteur e de bonnes conditions de travail pour les producteurs e le respect de l environnement La strat gie appel e Production et protection Int gr es est propos e pour permettre de satisfaire ces pr occupations Elle consiste appliquer des pratiques culturales qui permettent de r duire l incidence des ennemis des cultures L usage de produits phytosanitaires est alors admis en dernier recourt Leur usage doit tre raisonn et la pr f rence est donn e aux produits les plus doux respect de l environnement de l utilisateur du consommateur et des auxiliaires L adoption d une strat gie PPI doit tre id alement envisag e au niveau de l ensemble de l exploitation et non culture par culture En effet les pr c dents culturaux les cultures avolsinantes la v g ta
62. les boutons floraux et les jeunes fruits Lutte a Le d sherbage r gulier supprime les refuges naturels de l insecte a Le ramassage r gulier des feuilles avec des masses d ufs ou de chenilles les jeunes larves restent group es r duit la pression parasitaire a Labours profonds en maintenant le sol nu destruction des larves par exposition la chaleur et aux pr dateurs o Cette noctuelle a de nombreux ennemis naturels Ceux ci peuvent contr ler jusqu 75 des populations de chenilles Ce sont soit des hym nopt res parasites des ufs Trichogramma evanescens des larves Eulimneris spp Zele spp ou des chrysalides Conomorium eremita soit des dipt res mouches Tachina larvarum Sturmia inconspicua Il y a galement de nombreux pr dateurs comme des coccinelles des col opt res des gu pes des mantes religieuses ou de araign es a L application de neem est efficace sur les jeunes stades larvaires o La noctuelle est sensible aux virus de poly drose Il est possible de produire son propre inoculum en utilisant des chenilles malades pour la pr paration Le traitement est surtout efficace sur les jeunes stades larvaires a Lalutte chimique est limit e cause de l inefficacit de nombreuses mati res actives 1 19 Thrips Thrips tabaci Ce sont des insectes allong s de taille minuscule environ 1 mm ailes troites frang es de longs poils Cet insecte a plusieurs g n rations par an La femelle pond
63. llong s ou encore les vari t s vocation industrielle ou pour le march du frais Une premi re diff rence importante apparait dans le type de croissance ind termin e ou d termin e Une autre diff rence est la pr sence de caract res de r sistance ou de tol rance aux maladies et aux insectes Les vari t s ind termin es et d termin es La croissance des vari t s ind termin es se prolonge apr s chaque nouveau bouquet Dans le cas des vari t s d termin es il n y a qu une ou deux feuilles entre les inflorescences et la tige s arr te avec une inflorescence terminale Dans le cas des vari t s classiques la tomate a des exigences climatiques qui conditionnent le d veloppement de la plante et son rendement Elle a un optimum de temp rature de l ordre de 25 C mais elle demande surtout une diff rence de temp rature de 10 C entre le jour et la nuit Cette alternance quotidienne favorise la croissance la floraison et la fructification Les temp ratures diurnes de plus de 35 C tuent le pollen et compromettent les fructifications Sous le climat sah lien latitude de 10 20 N les rendements de la tomate sont plus satisfaisants en saison s che et en particulier pour les semis de novembre d cembre o les jeunes plantes subissent des temp ratures plus basses les maxima journaliers peuvent tre sup rieurs 10 C ou plus tout en restant inf rieurs 30 C le premier bouquet est plus robuste su
64. llula taurica 6 5 Phytophthora parasitica 6 9 Phytophthora infestans 6 10 Pythium spp 6 11 Rhizoctonia solani 6 12 Sclerotium rolfsii 6 13 Septoria lycopersici 6 14 Stemphylium solani 6 15 Verticillium spp 5 1 Ralstonia solanacearum 5 2 Clavibacter m pv michiganensis 5 4 Xanthomonas c pv vesicatoria 4 3 Tomato Mosaic Virus 4 4 Tomato Yellow Leaf Curl Virus 1 1 Agrotis spp noctuelle 1 4 Bemisia tabaci mouche blanche 1 5 Chrysodeixis chalcites chenille 1 7 Dysdercus v lkeri punaise 1 8 Epicauta tomentosa mylabre 1 10 Gryllotalpa africana courtili re 1 11 Helicoverpa armigera noctuelle 1 14 Liriomyza trifolii mineuse 1 15 Myzus persicae puceron 1 16 Plusia spp noctuelle 1 17 Scrobipalpa ergasima chenille 1 18 Spodoptera littoralis chenille 1 20 Trichoplusia ni noctuelle 1 21 Zonocerus variegatus criquet 2 1 Aculops lycopersici acarien 2 2 Tetranychus urticae acarien 3 1 Meloidogyne spp n matodes 3 8 Rotylenchulus spp n matodes Cahier PPI tomate 21 20 Faible densit de semis 2 6 1 a La faible densit de semis permet d avoir des plants plus vigoureux Une densit trop forte produit des plants fil s et tiol s plus sensibles aux maladies de pourriture du collet Phytophthora parasitica ou de fonte de semis Fusarium Pythium Rhizoctonia a Il y a une
65. maladie se manifeste par des taches diffuses la face sup rieure des feuilles chlorotiques jaune clair arrondies anguleuses devenant progressivement bronz es et mieux d limit es A la face inf rieure des feuilles un duvet pulv rulent brun violac les recouvre respectant une marge chlorotique blanch tre assez large Les feuilles atteintes se dess chent et tombent Les stades ph nologiques sensibles sont les p riodes de maturation et de r colte Les conditions favorables la maladie sont des temp ratures optimales de 22 25 C avec un maximum 30 C une humidit relative de 80 90 Des ros es ou de faibles pr cipitations r p t es b mm favorisent l extension de la maladie Les vents violents et les fortes pluies contrarient le d veloppement de la cladosporiose Lutte a Les pratiques culturales ont un faible potentiel pour le contr le de la cladosporiose a ration L effeuillage des feuilles de la base permet cependant de r duire l inoculum et d am liorer l a ration Les d bris v g taux seront limin s a Ilfaut viter d irriguer le soir pour r duire le temps d humectation des feuilles a Le mat riel pour le tuteurage sera neuf ou d sinfect solution de formol 2 ou d eau de Javel 5 96 a Lelutte fongicide sera appliqu e avec une bonne couverture du feuillage nombreuses mati res actives efficaces de contact ou syst miques sans r sistance signal e a La r sistance vari tale es
66. mide Les larves apparaissent apr s une semaine et ont une vie de 3 5 semaines selon la temp rature D g ts Les punaises du genre Dysdercus piquent les tissus des divers organes v g taux et sucent leur contenu Il en existe de nombreuses esp ces nuisibles r parties en plusieurs familles Ces punaises sont nombreuses sur les fruits d Hybiscus H esculentus et H sabdariffa qu elles piquent et d forment en laissant des points noirs sur le calice 1 8 Mylabre ou cantharide Epicauta tomentosa C est un col opt re de la famille des Meloides ou mylabres L insecte a un d veloppement larvaire complexe L adulte mesure entre 13 et 20 mm avec un corps noir et une ligne blanch tre traversant le corps Les oeufs sont pondus dans le sol par groupe d une centaine Les larves sont utiles car elles sont pr datrices des oeufs de sauteriaux et de sauterelles D g ts L insecte d vore le limbe des plantes h tes et s il est pr sent en grand nombre tout un champ peut tre d foli Il sectionne les jeunes plantules Lutte a La lutte contre les mylabres est difficile car ces insectes sont r sistants aux insecticides 1 9 Gryllus sp G campestris et G Cahier PPI tomate 50 bimaculatus Ce sont des grillons de 30 mm de couleur brun fonc noir Une femelle peut pondre plusieurs milliers d oeufs par s rie d une dizaine Les larves dur e larvaire de 5 7 semaines se nourrissent de racines et de mati res organique L act
67. moins spectaculaire durant la croissance de la plante sympt me chronique On retrouve l influence de la crise sur les r coltes Avec les souches communes du virus les baisses de rendement peuvent tre de 25 pour des infections pr coces juste apr s le repiquage Les m mes infections mais plus tardives limitent les pertes autour de 10 6 Au del du 4 bouquet l effet des infections est nul Les sympt mes sur les fruits mosaiques sont caus s par la souche Aucuba Lutte L inoculum est essentiellement conserv dans le sol ou sur la semence La maladie est facilement transmise par contact partir de foyers primaires La protection des jeunes plantules est importante La contamination par les racines n est pas fr quente mais constituera aussi les premiers foyers dans la culture si le sol est contamin par des d bris v g taux a Utilisation de semences saines 1 l limination de la gangue visqueuse des graines par fermentation ou traitement l acide diminuera fortement les contaminations de surface mais pas les infections en profondeur 2 le traitement des graines la chaleur 24 h 80 C limine ces derni res contaminations a L limination des plantes sympt mes dans la p pini re et dans la culture en d but de culture avant les premi res op rations d entretien et de conduite o Les op rations d bourgeonnage et de fixation de la plante favorisent la propagation du virus partir des foyers d i
68. n cr meuse et coulante sans trace de k ros ne En refroidissant le m lange s paissit jusqu devenir une masse g latineuse Cette pr paration sera dilu e 10 15 fois pour son application sur le feuillage avec un pulv risateur 6 Neem ou Margousier Les substances actives d Azadirachta indica se trouvent dans toutes les parties de l arbre mais c est dans les graines qu il y a la plus forte concentration Cette concentration peut varier sensiblement selon les cotypes de l arbre Cela peut expliquer des checs enregistr s L action est insecticide insectifuge inhibitrice de la consommation et de la croissance de l insecte fongicide et n maticide On peut utiliser des mac rations de feuilles ou de graines Seules des exemples de pr parations de ces derni res sont d crites car ce sont g n ralement les plus actives Cahier PPI tomate 44 Les noyaux sont collect s sur le sol et d gag s de leur pulpe si n cessaire par lavage sont s ch s et conserv s jusqu leur usage a Les graines sont finement broy es et mises tremper dans de l eau raison de 25 50 g de graines par litre La solution filtr e peut tre utilis e le lendemain a 5kg de graines sont finement broy s mis dans un sac et tremp s une nuit dans un seau rempli d eau La toile est essor e On ajoute 10 g de savon pr alablement fondu dans un peu d eau La m lange est dilu pour atteindre un volume total de 100 1 a Le tourteau des g
69. n culture Ils doivent tre enlev s et d truits Traitement du sol la chaleur 2 5 1 2 5 2 2 5 3 a a Le traitement de sol avec des machines vapeur ou des st rilisateurs permettent d liminer un grand nombre d ennemis diff rents Le substrat pour la confection des mottes ou le remplissage des petits containers peut tre st rilis en l talant en couche de 10 cm sur une plaque m tallique t le ondul e par exemple qui sera chauff e par un feu fait sous la plaque Le substrat doit tre soigneusement mouill avant la st rilisation car c est la chaleur humide qui est la plus efficace La solarisation est une m thode moins efficace mais applicable aussi bien en p pini re que pour une culture Le principe est de recouvrir d un film plastic poly thyl ne le sol d gag pour provoquer le r chauffement du sol Pour que la solarisation soit efficace il faut que le sol soit bien pr par et humidifi La couverture durer plus d un mois Efficace contre Rhizoctonia Pyrenochaeta 29 Destruction des plants restants a 30 2 7 10 Pendant quelques jours les plants exc dentaires seront conserv s pour remplacer les manquants au champ apr s le repiquage Mais ils seront ensuite enlev s de la p pini re et d truits enfouis profond ment ou br l s car ils constituent un r servoir potentiel de maladies ou d insectes ravageurs pour les nouvelles plantes dans la p pini re ou pour les cultures
70. n une insensibilit de quelques heures des l vres de la langue ou de la gorge La poudre de Derris perd son efficacit apr s une semaine d exposition au soleil et de 15 jours l ombre Les savons alcalin d truisent les substances actives Il faut utiliser un savon pH neutre a Des racines d un diam tre de 2 6 cm sont d coup es en morceaux de 5 cm On ajoute un peu d eau et du savon et on broie le tout le plus compl tement possible l aide d un pilon Le m lange est filtr et utilis directement apr s dilution Les proportions finales sont 1 part de savon 4 parts de racines et 225 parts d eau a Utilisation directe d un m lange filtr de 500 g de savon 1 kg de fine poudre de Derris et 100 d eau 10 Savon a 30 ml de savon liquide sont m lang s 5 1 d eau Il faut tester ce m lange sur des plantes t moins car il peut provoquer des d g ts sympt mes apr s 2 jours 11 Tabac Le tabac Nicotiana tabacum N rustica N glutinosa agit par inhalation ingestion et contact C est un acaricide insecticide fongicide et insectifuge La nicotine principe actif est un puissant poison organique et des pr cautions doivent tre prises lors de la pr paration de produits Il faut respecter un d lai de plusieurs jours avant de consommer les v g taux trait s Le produit est plus efficace temp rature lev e autour de 30 C a 250 g de tabac 30 g de savon de Marseille et 4 1 d eau sont mis bo
71. nfection primaires Il faut se laver les mains et les outils quand on passe d une partie l autre du champ a Plusieurs g nes de r sistance interviennent chez la tomate Le g ne Tm qui a t rapidement surmont par le pathotype 1 du TMV Cette souche est moins agressive que la souche commune du virus Le g ne Tm 2 qui peut s exprimer de Cahier PPI tomate 59 diff rentes fa ons est actuellement surmont par le pathotype 2 du virus La pr munition avec des souches att nu es du virus a perdu son int r t avec le d veloppement de la r sistance 4 4 Tomato yellow leaf curl virus TYLV Sympt mes et d g ts Les sympt mes provoqu s par ce virus sont fonction des conditions de l environnement et des souches du virus Il s agit d une crispation et d un enroulement des feuilles Leaf Curl Une mosa que accompagne le plus souvent cette d formation Il peut y avoir confusion avec la d formation des feuilles provoqu e avec Polyphagotarsonemus latus responsable de L acariose d formante Le virus est transmis par Bemisia tabaci aleurode sur le mode persistant l insecte reste infectieux tout au long ses phases de sa croissance Il y a plusieurs plantes h te interm diaires qui abritent aussi le virus et son vecteur comme Datura stramonium Lutte a La protection des plantes doit se faire d j au niveau de la p pini re par traitement insecticides par r pulsion ou par protection physiques
72. nt influenc s par les techniques de production Exemples a Une plante peut disposer d une bonne r sistance naturelle ses ravageurs Cette r sistance peut tre aussi diminu e parce que la plante est mise dans des conditions de cultures qui ne lui conviennent pas sol trop riche ou trop pauvre trop de plantes sur la m me surface concurrence avec d autres v g taux a Une plante peut tre sensible jusqu un certain ge Puis elle devient tol rante aux agressions Une protection durant la p riode de sensibilit sera utile a M me quand un parasite est pr sent il ne cause pas n cessairement des d g ts suffisants pour justifier une intervention gr ce la tol rance de la plante o Sila plante a ses parasites ceux ci en ont galement Les parasites des agresseurs de la plante contribuent la protection des cultures Il faut les reconnaitre et les prot ger en vitant des traitements qui r duisent leurs populations a Le producteur et le d fenseur des cultures doivent s associer pour arriver remplir les Cahier PPI tomate 3 objectifs de rentabilit tout en vitant de d grader l environnement La PPI s appuie sur trois actions de base L action pr ventive L application de mesures qui diminuent les sources de contamination et la multiplication des ennemis avant pendant et apr s la culture de la fin de la culture pr c dente jusque apr s la r colte afin de garder un niveau tol ra
73. nthracnoses sur plantes maraich res sont provoqu es par des Colletotrichum de trois des quatre groupes d crits pour ce champignon Sur la tomate le m me champignon peut provoquer des n croses racinaires et des taches sur les fruits Cahier PPI tomate 63 Les taches qui se d veloppent plut t sur fruits m rs sont bien d limit es et en d pression arrondies ou ovales L infection des fruits peut avoir lieu pendant que les fruits sont encore immatures La lutte chimique sera pr ventive pour viter ces infections latentes Lutte Dans le cas des n croses racinaires a Sila maladie est install e sur la culture il n y a pas de moyen direct pour la faire r gresser mais on peut butter la plante pour provoquer l mergence de racines axillaires et prolonger la croissance a La solarisation peut r duire sensiblement l infection du sol o Utiliser un substrat sain pour la fabrication de mottes ou pour le remplissage des pots de repiquage des plantules a Eviter le contact direct des mottes avec du sol contamin film plastic tablettes a Arracher soigneusement les plantes en fin de culture avec le maximum de racines 6 4 Les taches foliaires Corynespora cassiicola Sympt mes et d g ts Ce champignon est favoris par de fortes pluies et des temp ratures alternantes de 24 31 C Il attaque surtout le feuillage 6 5 La cladosporiose Fulvia fulva ex Cladosporium fulvum Sympt mes et d g ts Cette
74. ntre la pluies 6 3 Colletrotrichum coccodes 6 5 Fulvia fulva 6 6 Fusartum oxysporum 6 7 Leveillula taurica 6 8 Phytophthora parasitica 6 9 Phytophthora infestans 6 10 Pythium spp 6 11 Rhizoctonia solani 6 12 Sclerotium rolfsii 6 13 Septoria lycopersici 6 14 Stemphylium solani 6 15 Verticillium spp 6 1 Alternaria solani 5 1 Ralstonia solanacearum 5 2 Clavibacter m pv michiganensis 5 4 Xanthomonas c pv vesicatoria 4 3 Tomato Mosaic Virus 4 4 Tomato Yellow Leaf Curl Virus 1 1 Agrotis spp noctuelle 1 4 Bemisia tabaci mouche blanche 1 5 Chrysodeixis chalcites chenille 1 7 Dysdercus v lkeri punaise 1 8 Epicauta tomentosa mylabre 1 10 Gryllotalpa africana courtili re 1 11 Helicoverpa armigera noctuelle 1 14 Liriomyza trifolii mineuse 1 15 Myzus persicae puceron 1 16 Plusia spp noctuelle 1 17 Scrobipalpa ergasima chenille 1 18 Spodoptera littoralis chenille 1 20 Trichoplusia ni noctuelle 1 21 Zonocerus variegatus criquet 2 1 Aculops lycopersici acarien 2 2 Tetranychus urticae acarien 3 1 Meloidogyne spp n matodes 3 8 Rotylenchulus spp n matodes Cahier PPI tomate 15 1 Le mat riel v g tal 1 R sistance vari tale 1 1 a Il existe des g nes de r sistance des maladies ou des ravageurs animaux Les vari t locales peuvent d j
75. ode a des larves qui ressemblent aux adultes mais qui sont sans aile Ce sont de minuscules insectes 1 mm qui s envolent quand la plante est secou e Les adultes se tiennent sur la face inf rieure des feuilles o sont pondus les oeufs La mouche blanche se reproduit plus rapidement dans un biotope humide et abrit les vents secs lui tant d favorables Elle se nourrit uniquement sur les plantes en aspirant la s ve apr s avoir inject leur salive Beaucoup d aleurodes sont des vecteurs de virus D g ts Leurs dommages sont soit le r sultat de l effet m canique d innombrables piq res soit de la toxicit de la salive ponctuations jaunes et d formation des feuilles Cahier PPI tomate 49 soit encore de l effet indirect de la transmission de maladies virus TYLCV voir plus loin Lutte a La protection des jeunes plantes peut tre assur es par l usage de voile non tiss Cette protection retarde les infections virales a Le paillage couverture du sol par de la paille ou un autre substrat est attractif pour les mouches blanches En plus d un retard au parasitisme ce paillage apporte des avantages culturaux limite les mauvaise herbes r duit l ass chement du sol a La proximit de plantes pi ges attractives amaranthe reduira le parasitisme Ces plantes seront trait es avec un insecticide et non consomm es o La fumure sera quilibr e Une carence en potasse rend la plante attractive o La pr
76. ogiques des caract ristiques du terrain cultiver des exp riences pr c dentes de l agriculteur des cultures avoisinantes hors exploitation et non contr lables Les tapes propos es pour l tablissement de cette liste sont les suivantes a Dans le tableau 4 cf mod le utiliser en annexe crire en fonction de la date de semis les dates pr vues de d but et de fin des diff rents stades ph nologiques des la culture pr vue b Indiquer dans la tableau 5 cf mod le utiliser en annexe les niveaux de pression parasitaire des principaux ennemis pour les diff rents mois de l ann e pour la culture envisag e Il faudra tenir compte e dela situation g ographique de l exploitation e des caract ristiques du terrain cultiver en s aidant du tableau 7 certaines caract ristiques des terrains de culture font que certains ennemis ne repr sentent pas beaucoup de danger m me en p riode optimales de d veloppement de ces ennemis d autres caract ristiques constituent des conditions favorables de d veloppement de certains ennemis e des exp riences pr c dentes e des cultures avoisinantes hors exploitation et non contr lables cf tableau 1 Cahier PPI tomate 9 c Dans le tableau 6 les niveaux de n cessit de contr le des principaux ennemis de la tomate sont indiqu s pour les diff rents stades ph nologiques de la plante En fonction des points a et b qui pr c dent cocher dans les cas
77. oins attractive a Les traitements chimiques seront appliqu s d s qu il y a plus de 5 insectes par feuille La plupart des insecticides sont efficaces Il faut traiter en mouillant bien le dessous des feuilles Deux traitements espac s d un mois sont g n ralement suffisants 1 13 Punaise Leptoglossus sp Leptoglossus membranaceus est une grosse punaise brun noir de 24 mm avec une bande orange au niveau du thorax Les antennes sont noires et orange La larve est verd tre D g ts L insecte suce la s ve des bourgeons entra nant leur fl trissement et leur dess chement S il s agit de plantules la plante peut disparaitre 1 14 Mineuses des feuilles Liriomyza sp dont L trifolii Ce sont des dipt res mouches D g ts Ces mouches sont des phytophages Les larves s installent dans l paisseur des tissus v g taux dans lesquels elles creusent des galeries Certaines esp ces sont tr s nuisibles quand elles pullulent Lutte a Il faut permettre la plante d acqu rir une vigueur maximale en lui apportant les l ments nutritifs n cessaire pour son plein d veloppement Elle aura une r sistance suffisante pour r sister aux infestations a Les successions de cultures sensibles seront vit es pour limiter le renouvellement des g n rations d insectes a Les plantules seront prot g es des infestations pr coces semis h tifs couverture en p pini re 1 15 Le puceron vert du p cher Myzus persicae Ce puceron est pr
78. oir une vue d ensemble des agents qui contrarient la culture Les parasites renseign s sont ceux signal s au moins une fois dans un des pays du r seau D autres s ajouteront certainement par la suite La description est limit e aux donn es utiles description du parasite et de ses d g ts les phases sensibles de sont d veloppement et les m thodes de lutte plus sp cifiques La partie essentielle des cahiers PPI est la description des m thodes de production et de protection sous la forme de tableaux synth tiques et de commentaires Ces commentaires s enrichiront progressivement en recettes applicables en fonction de l information collect e Remarques pour la lecture des cahiers Un parasite maladies ou ravageurs est pr sent sous deux noms avec parfois des synonymes un nom commun crit en caract res ordinaire Cahier PPI tomate un nom scientifique parfois assez complexe crit ici en italique Cahier PPI tomate 5 Premi re partie Les diff rentes tapes conduisants l application des m thodes de lutte PPI e Pour un site d exploitation donn les diff rentes tapes seront les suivantes pour la culture de la tomate e Etablir un plan d assolement et de rotation en fonction des terrains disponibles et des autres esp ces v g tales que l on veut cultiver e Etablir la liste des vari t s pouvant satisfaire au march cible tenir compte du typede fruits et de la p riode de r colte souhait e
79. omonas campestris pv vesicatoria Cahier PPI tomate 60 x pr sent dans le pays peu important peu moyennement important O non cit dans le pays moyennement important peu tr s important information non disponible tr s important moyennement tr s important 5 1 Le fl trissement bact rien Ralstonia solanacearum Cette bact rie tr s fr quente dans les pays d Afrique est mieux connue sous le nom de Pseudomonas solanacearum Sympt me et d g ts Le sympt me le plus apparent est un ramollissement des feuilles qui fanent et jaunissent jaune moins intense que pour la fusariose Des bauches de racines d environ 1 mm de long apparaissent la base des tiges Dans une coupe transversale ou longitudinale des tiges de plantes malades les faisceaux vasculaires pr sentent une teinte brun clair Pour distinguer cette maladie qui a des sympt mes semblables au Fusarium et au Verticillium il faut couper la tige d une plante atteinte pr s de la base Lorsque l on exerce une petite pression sur la tige on voit apparaitre un exsudat sous forme d amas blanc beige laiteux sortant des vaisseaux Tous les stades de la plante sont sensibles Les conditions favorables pour la maladie sont une humidit et des temp ratures lev es du sol 25 C 35 C La maladie est beaucoup plus importante en saison des pluies Lutte o La r sistance vari tale se d veloppe mais le choix d
80. omonas syringae pv tomato Sympt mes et d g ts Sur les feuilles il y a de petites taches noires avec un halo chlorotique bien marqu Des taches sont galement visibles sur les s pales les p doncules et les tiges Sur les fruits m rs des petites taches noires 1 mm de diam tre en d pression sont clairement apparentes La maladie peut entrainer une coulure consid rable des boutons floraux si Vattache de la fleur est contamin e L origine de la bact rie est le plus souvent la semence mais elle peut se conserver dans l environnement sur les d bris v g taux et certaines mauvaises herbes Cahier PPI tomate 61 Lutte a La lutte g n tique est applicable mais le nombre de vari t s r sistantes est limit o Toutes les m thodes de lutte cit es pour la gale bact rienne voir plus bas sont galement d application 5 4 La gale bact rienne Xanthomonas campestris pv vesicatoria Sympt mes et d g ts Sur les feuilles il y a de petites taches noires ou brunes aqueuses avec halo jaune discret parfois anguleuses dont le centre peut se d tacher et dispara tre Ensuite le feuillage jaunit et se dess che Des taches brunes sont visibles le long de la tige Sur les fruits des taches noires ou des pustules li geuses superficielles avec un halo huileux se forment et sont l origine du nom de la maladie Tous les stades sont sensibles mais surtout la p riode de floraison et de fructification Les conditions
81. on 1 ail Insecticide insectifuge diminue la consommation bact ricide fongicide n maticide La teneur en mati res actives diminue avec l emploi d engrais min raux a Laisser tremper 100 g de gousses d ail finement broy es dans 2 cuill res th d essence M langer 10 g de savon dans 1 d eau et ajouter l ail M langer et filtrer Pour l utilisation diluer 20 fois ou plus selon le ravageur combattre a Broyer finement 3 bulbes et laisser infuser 2 jours dans de la paraffine liquide Dissoudre une grande cuiller e de savon rap dans de l eau M langer le tout dans 10 d eau a Plus particuli rement contre les chenilles Dissoudre un morceau de savon de la taille d un pouce dans de l eau tr s chaude Ajouter 2 bulbes d ail finement broy s et 4 cuiller es th de piment Cahier PPI tomate 43 2 Annones Pomme canelle Annona squamosa C ur de b uf Annona reticulata ses extraits poss dent le plus fort pouvoir insecticide Annona h riss e Annona muricata Il existe de nombreuses esp ces d annones Ce sont les graines qui sont utilis es pour leurs extraits naturels Ils agissent par contact et ingestion Ils sont insecticides insectifuges et inhibiteur de la consommation Leurs effets toxiques se d veloppent lentement Il faut compter 2 3 jours de d lai d action Il y a cependant peu d informations pratiques quant aux modes de pr paration de cette plante insecticide a La poudre des graines est pr pa
82. ont regroup es dans cinq tableaux synoptiques qui permettent de voir les diff rentes m thodes de lutte applicables contre les principaux ennemis de la tomate Les tableaux permettent galement de voir contre quels ennemis une m thode de lutte est applicable Apr s chaque groupe de m thodes de lutte des paragraphes num rot s num ro de la m thode de lutte premi re ligne des tableaux donnent des indications sur la m thode de lutte Des informations plus sp cifiques se trouvent dans la description de l ennemi num ro correspondant de l ennemi d crit dans la cinqui me partie Tableaux Dans les tableaux le remplissage des cases au croisement d une ligne ennemis et d une colonne m thode de lutte montre si la m thode est applicable l ennemi ou au contraire viter voir les codes plus bas Dans ces tableaux devant le nom de l ennemi premi re colonne un chiffre renvoie une information donn e sur l ennemi dans la cinqui me partie partir de la page 41 Paragraphes Le premier chiffre du paragraphe correspond celui de la premi re colonne du tableau codes des m thodes de lutte PPI Les chiffres en parenth ses mis apr s les titres des paragraphes sont des renvois vers les fiches de remplissage des donn es manquantes Ils sont en concordance avec la num rotation des d tails des techniques applicables de ces fiches qui sont reproduites dans les pages suivantes Codes pour l utilisation des ta
83. otis spp noctuelle 1 4 Bemisia tabaci mouche blanche 1 5 Chrysodeixis chalcites chenille 1 7 Dysdercus v lkeri punaise 1 8 Epicauta tomentosa mylabre 1 10 Gryllotalpa africana courtili re 1 11 Helicoverpa armigera noctuelle 1 14 Liriomyza trifolii mineuse 1 15 Myzus persicae puceron 1 16 Plusia spp noctuelle 1 17 Scrobipalpa ergasima chenille 1 18 Spodoptera littoralis chenille 1 20 Trichoplusia ni noctuelle 1 21 Zonocerus variegatus criquet 2 1 Aculops lycopersici acarien 2 2 Tetranychus urticae acarien 3 1 Meloidogyne spp n matodes 3 8 Rotylenchulus spp n matodes Cahier PPI tomate 34 67 Propret des outils Q 3 13 7 Les outils peuvent transporter des maladies par les restes de terre ou de d bris v g taux qui y sont attach s Les outils sont les houes les r teaux les plantoirs mais aussi les chaussures les couteaux de tailles les s cateurs les brouettes Il faut veiller nettoyer chaque jour le mat riel de travail qui a t utiliser Certains outils comme les couteaux seront r guli rement d sinfect s eau de Javel dilu par exemple durant les travaux de taille ou de r colte Les maladies bact riennes sont transmises lors de ces travaux 68 D sherbage r gulier Q 69 3 9 3 Toute les plantes adventices sont des r servoirs potentiels d ennemis de
84. plus forte humidit dans les semis denses Cela favorise les maladies fongiques et bact riennes du feuillage La densit du semis sera fonction du nombre d op rations de repiquage un repiquage 100 200 graines au m deux repiquages 500 1 000 graines au m Le second repiquage se fera dans ce cas sur une seconde planche avec un espacement de 10 x 10 em dans des mottes de terreau comprim ou dans des petits pots plastic 21 Profondeur de semis adapt e 2 6 2 a Les graines sem es une profondeur correcte donnerons des plants vigoureux plus r sistants aux attaques de leurs ennemis Il est donc important de ne pas semer trop profond ment 22 Irrigation Exc s d humidit 2 7 1 a Une humidit persistante en exc s accentue l action des champignons et des bact ries qui ont souvent besoin d une longue p riode d humidit pour p n trer dans la feuille Il faut viter la pr sence trop longue d eau libre sur le feuillage en arrosant le matin et une seule fois dans la journ e o Un stress hydrique insuffisance d irrigation sensibilise galement la plante Application Thrips 23 Salinit importante 2 7 1 5 a Une salinit importante du sol ou de l eau d irrigation 2 4 g l sensibilise la plante des maladies Ces le cas surtout de Fusarium oxysporum et aussi Rhizoctonia solani 24 D sherbage 2 7 4 a Les mauvaises herbes dans la p pini res sont une concurrence pour l espace
85. plusieurs dizaines d oeufs qu elle ins re isol ment dans l piderme de la feuille Les larve naissent apr s 4 8 jours et sont directement actives L insecte est r pandu dans le monde entier mais il est surtout abondant dans les climats secs et chauds Il attaque des culture tr s diverses D g ts L insecte crible les feuilles de minuscules piq res Ces piq res entra nent une d coloration localis e du feuillage jaune blanc ou blanc argent Les larves et les Cahier PPI tomate 53 adultes sucent la s ve et d truisent la chlorophylle La plante est fortement affaiblie et peut m me mourir En plus des d g ts directs qu il provoque il est aussi un vecteur de maladies virus de la tomate le Tomato spotted Wilt Virus TSWV Lutte a Les pratiques culturales peuvent r duire sensiblement les populations de cet insecte Le labour et le binage des champs apr s r colte liminent les larves qui sont dans le sol et les adultes qui restent sur les plantes a Le paillage r duit les infestations Le stress hydrique de la plante attire l insecte Il faut veiller une bonne irigation o L usage du voile tiss en p pini re prot ge les plantules des invasion pr coce et des infections virales a Les dates de semis et la densit de la plantations peuvent tre ajust s pour r duire les populations d insectes a Des pr parations naturelles base de neem de tabac ou de savon sont efficaces a L application d
86. portant peu tr s important information non disponible tr s important moyennement tr s important Un grand nombre de virus peuvent infecter la tomate et provoquer des d g ts plus au moins importants Parmi eux trois ont d j t signal s dans la zone couverte par le programme PPI Ce sont le Peper veinal mottle virus PVMV le virus de la mosaique du tabac TMV et le Tomato Yellow leaf Curl virus TYLCV 4 1 Peper veinal mottle virus PVMV Il s agit du virus du groupe du virus y de la pomme de terre PVY Sympt mes et d g ts Il provoque une mosaique avec une bordure vert fonc e le long des nervures 4 2 Tomato spotted wilt virusTSWV 4 3 Tobacco mosaic virus TMV La mosaique du tabac TMV est un virus particuli rement stable r siste haute temp rature et tr s facilement transmis par voie m canique Il en existe de nombreuses souches qui se caract risent par l intensit des sympt mes ou la gamme d h tes Il faut remarquer que les souches tomates sont plus comp titives que les souches tabac ce qui r duit l importance des contaminations par le tabac de la cigarette Sympt mes et d g ts Dans les premiers stades de l infection le virus se propage dans toute la plante par les tissus du phlo me La croissance s arr te presque compl tement et des sympt mes de chlorose ou de n crose apparaissent sympt mes de choc ou de crise La maladie prend un d veloppement
87. pour prot ger les cultures contre des ravageurs animaux voir la description des ravageurs partir de la page 41 Cela ne veut pas dire que ces auxiliaires sont disponibles dans la recherche ou m me le commerce pr t tre r pandus dans la nature En fait pour l application sur de petites surfaces comme dans la plupart des cultures horticoles de plein air il n y a pratiquement pas d auxiliaire disponible Cela ne veut pas dire que cette possibilit de lutte est inaccessible Elle existe et elle est tr s pr sente dans la nature et elle peut surtout tre tr s efficace e Une larve de syrphe consomme en moyenne de 400 700 pucerons pour faire son d veloppement qui dure 10 jours e Une larve de coccinelle consomme de 30 60 pucerons par jour soit 400 500 durant son stade larvaire e Une larve de chrysope peut consommer jusqu 500 pucerons en 15 20 jours de stade larvaire e Les nymphes et adultes de punaises h t ropt res ou de carabes col opt res d vorent de nombreux pucerons au cours de leur d veloppement e Une femelle d ichneumons hym nopt res parasite en 10 jours des centaines de pucerons en y pondant ses ufs e Des champignons les entomophthorales parasitent les pucerons et les d truisent Toutes ces activit s de parasitismes sont directement visibles ou laissent des traces observables perforation dans des pucerons morts pucerons atrophi s myc lium de champignon sur les insectes Quand
88. proximit de culture de pomme de terre sera vit e a Les traitements chimiques seront appliqu s d s l apparition des sympt mes L utilisation des mati res actives syst miques sera limit e maximum deux traitements pour emp cher l apparition de r sistance du champignon au fongicide 6 10 Les fontes de semis Pythium sp Sympt mes et d g ts Ces champignons sont des composants permanents de la microflore du sol On y trouve des esp ces peu sp cialis es qui attaquent des v g taux tr s diff rents C est notamment le cas de P aphanidermatum fr quent dans les sols tropicaux Les fortes pluies favorisent la dispersion du champignon et accroissent les d g ts Lutte a Ce sont les jeunes plantes qui sont le plus sensible Il faut viter l humidit excessive et la trop forte densit de semis en p pini re 6 11 Le rhizoctone Rhizoctonia solani Sympt mes et d g ts Le d veloppement de sympt mes de pourriture du collet du des souches polyphages de ce champignon est le plus souvent la cons quence d erreurs culturales comme la plantation profonde de tige de plantes tr s tiol es 6 12 Lascl rotiniose Sclerotium rolfsii Sympt mes et d g ts Ce champignon est fr quent en r gion tropicale et attaque la quasi totalit des cultures maraich res Il provoque la mortalit des plantules la pourriture du collet et il entra ne une pourriture de tous les organes atteints Il est caract ris par un my
89. ptimales de d veloppement pour l ennemi et en absence d application de m thodes de lutte Exemple pour une culture de tomate pr vue avec semis en d cembre dans la zone des Niayes au S n gal er er t mbre bre mbre bre lycopersici MANN NS men KE Sp rl s o S ERE ENDE ATA armigera Uu pup Lg pg LI Beds tabaci TYLOV x a e ART taurica ecco al A RR E Eid RR EE ERIT RE DI Ed EC BEER M GENE a RN e solani L gende 0 pression nulle pression faible pression moyenne FFT pression forte Cahier PPI tomate 11 Tableau 6 Niveaux de n cessit d intervention aux diff rents stades ph nologiques de la tomate pour les principaux ennemis Ennemi P pini re Repiquage 50 de premi re pic de r colte 50 de plants en r colteau la fin des plants en floraison la pic de r coltes sur floraison premi re r colte 50 des p Aculops lycopersici Tetranychus sp Helicoverpa armigera TYLCV Alternaria solani j j L gende 0 intervention totalement inutile intervention g n ralement pas n cessaire intervention pouvant tre utile intervention pouvant tre tr s utile X indique que cet ennemi doit tre contr l pour la culture envisag e dans l exemple Cahier PPI tomate 12 Deuxi me partie Les m thodes de lutte ne n cessitant pas l utilisation de produits phytosanitaires Introduction Les m thodes de lutte s
90. qu e dans le cas particulier d une infection par la maladie du chancre du collet provoqu e par Fusarium oxysporum f sp radici lycopersici ou par Meloidogyne Sclerotium ou Rhizoctonia Le buttage de la tomate malade et d j en production permet une r cup ration de la plante par le d veloppement de racines axillaires saines au dessus du chancre ou des parties malades Tableau synoptique 5 Protection au niveau du champ 3 me Partie de protection 67 Propret des outils 69 Irrigation r guli re 70 Irrigation matinale 71 Irrigation saturante 72 Forte humidit du sol Soin et entretien des 74 Elimination tr s 75 Elimination parties 76 Destruction fin de 77 Taille des plantes 78 Effeuillage 79 Tuteurage 81 Collecte ravageurs Les m thodes PPI 68 D sherbage r gulier 6 1 Alternaria solani 6 3 Colletrotrichum coccodes 6 5 Fulvia fulva 6 6 Fusarium oxysporum 6 7 Leveillula taurica 6 6 Phytophthora parasitica 6 9 Phytophthora infestans 6 10 Pythium spp 6 11 Rhizoctonia solani 6 12 Sclerotium rolfsii 6 13 Septoria lycopersici 6 14 Stemphylium solani 6 15 Verticillium spp 5 1 Ralstonia solanacearum 5 2 Clavibacter m pv michiganensis 5 4 Xanthomonas c pv vesicatoria 4 3 Tomato Mosaic Virus qe A Cahier PPI tomate 4 4 Tomato Yellow Leaf Curl Virus 1 1 Agr
91. r e par broyage et utilis e comme tel Lors des manipulations il faut viter le contact de la poudre avec les yeux fortes douleurs a L extraction dans des solvants ther ou benz ne multiplie par 50 ou 100 le pouvoir insecticide Ces extrait sont dilu s pour leur application 3 Curcuma C est le rhizome de Curcuma domestica qui est utilis contre les ravageurs animaux L extrait une activit insecticide et insectifuge a Les rhizomes sont broy s et m lang s l urine de vache Le m lange est dilu dans un rapport 2 1 6 pour son application sur les feuilles 4 Farine bouillie a On m lange soigneusement 2 tasses de farine blanche ou de colle d amidon 5 10 litres d eau Les plantes sont trait es l aube avec cette pr paration L ensoleillement fait vaporer l eau Les pucerons et les acariens sont pris dans la farine perdent leur peau et meurent La cro te de farine tombe peu apr s de sorte que la photosynth se n est pas entrav e 5 K ros ne et savon Cette pr paration agit par contact sur les insectes suceurs et piqueurs Elle semble galement efficace contre cochenilles punaises t tranyques pucerons et mineuses des feuilles a Dissoudre enti rement 500 g da savon dans 4 1 d eau bouillante ajouter 8 1 k ros ne et m langer nergiquement pendant 5 minutes environ L usage d une pompe pour faire circuler le liquide facilite l op ration de brassage Il faut arriver avoir une mulsio
92. r des plantes expos es des temp ratures de 10 C 12 C au stade jeune et tre peine bauch sur des plantes subissant une alternance de 24 C 31 C les temp ratures lev es 28 C 30 C sont acceptables si le temps est ensoleill Les semis r alis s de mai juin pour les cultures d t donnent des r sultats plus faibles pour les raisons suivantes temp ratures plus lev es sur jeunes plantes d veloppement sous un temps souvent couvert amplitudes thermiques inf rieures 10 C Cahier PPI tomate Tableau synoptique 1 Caract ristique du mat riel v g tal et protection de la p pini re 1 re Partie 14 Les m thodes PPI de protection Le mat riel v g tal 8 un E 2 E ol F E 2 E El 8 a n on Ra 2l a NT ous n Sj c a 3 wm la gg gl El al 9 e RS ol 4 B S al 3 gl gs al a g e s 2 al Q o gt S AE SI S S 5 2 g 5 2 al 9 8 8 Sl E TD 3 Al al lt o9 op A amp 4 al 9 SA S ol Z o o Y gj 2 es a 9 S S o 5 2 9 ol Sl al Y al S 3 E s a ol al s 3 2 3 S T 9 nu A 9 a a oa o H g El S a sl 9 S El ol gl 2 9 E al 9 a al 8 9 5 3 s sa o aq aa laa Ala Y s E E s 16 Al j L H A Y ix o un Protection physique 17 Voiles tiss s ou non tiss s 18 Haies ou cl tures 19 Toiture co
93. raines obtenu apr s extraction de l huile peut tre m lang directement au sol raison de 3 5 kg par m Il y a un effet sensible sur les n matodes galles 7 Piment Ce sont les fruits m rs de Capsicum frutescens enveloppe et graines qui d tiennent la plus haute teneur en mati res actives Celles ci agissent par ingestion insecticide r pulsion inhibition de la consommation et comme antiviral si le traitement est fait avant toute infection virale a La poudre de quelques piments moulus est m lang e l eau Apr s un certain temps l eau est filtr e et appliqu e sur les plantes a Plus pr cis ment on r duit 100 g de piment en poudre que l on m lange intimement de l eau La solution est filtr e 8 Pyr thre Chrysanthenum cinerariaefolium n est cultiv qu en altitude partir de 1 500 m et plus Valtitude est haute jusqu 3 000 m et la temp rature moyenne basse et plus la concentration en mati re active est lev e Les fleurs enti rement ouvertes sont r colt es et s ch es Il y a des pr cautions prendre lors de la pr paration car l inhalation de poudre peut entrainer des maux de t te et des naus es Les extraits sur la peau peut provoquer des exz mas Les extraits agissent uniquement par contact action neurotoxique non l tale l insecte peut se r tablir apr s 24 h C est un insecticide insectifuge et inhibiteur de consommation L ensoleillement directe d grade les mati res actives
94. res Mais il est possible de r aliser une pr paration avec des chenilles malades pr lev es sur les parcelles Les chenilles infect es reconnaissables d abord leur aspect blanch tre Elles sont suspendues la face inf rieure des feuilles Elles noircissent enfin et un liquide noir tre s en chappe Ces chenilles sont r colt es une vingtaine suffit pour un hectare et broy es dans un peu d eau Le broy t est filtr et dilu pour un usage direct Il faut traiter avant que les chenilles ne commencent leurs d g ts car la maladie se d veloppe en 3 4 jours Il est possible de conserver le virus sous sa forme stable en laissant le broy t fermenter Le d p t blanch tre qui se forme est r colt et peut tre conserv plusieurs mois au frais et au sec et plusieurs ann es au cong lateur 5 Les m diateurs chimiques Les m diateurs chimiques modifient le comportement des insectes ravageurs Plusieurs m canismes sont exploit s essentiellement pour carter ces ravageurs des cultures Ce sont le plus souvent des diffuseurs des substances hormonales associ es ou non des pi ges glu Les m canismes vis s sont notamment a la confusion sexuelle La ph romone qui diffuse est identique celle de la femelle et d soriente le m le emp chant l accouplement et la reproduction du ravageur a Le pi geage sexuel Ce sont galement des ph romones attractives analogues celles produites par la femelle qui sont util
95. rotrichum coccodes 6 5 Fulvia fulva 6 6 Fusarium oxysporum 6 7 Leveillula taurica 6 8 Phytophthora parasitica 6 9 Phytophthora infestans 6 10 Pythium spp 6 11 Rhizoctonia solani 6 12 Sclerotium rolfsii 6 13 Septoria lycopersici 6 14 Stemphylium solani 6 15 Verticillium spp 5 1 Ralstonia solanacearum 5 2 Clavibacter m pv michiganensis 5 4 Xanthomonas c pv vesicatoria 4 3 Tomato Mosaic Virus 4 4 Tomato Yellow Leaf Curl Virus 1 1 Agrotis spp noctuelle 1 4 Bemisia tabaci mouche blanche 1 5 Chrysodeixis chalcites chenille 1 7 Dysdercus v lkeri punaise 1 8 Epicauta tomentosa mylabre 1 10 Gryllotalpa africana courtili re 1 11 Helicoverpa armigera noctuelle 1 14 Liriomyza trifolii mineuse 1 15 Myzus persicae puceron 1 16 Plusia spp noctuelle 1 17 Scrobipalpa ergasima chenille 1 18 Spodoptera littoralis chenille 1 20 Trichoplusia ni noctuelle 1 21 Zonocerus variegatus criquet 2 1 Aculops lycopersici acarien 2 2 Tetranychus urticae acarien 3 1 Meloidogyne spp n matodes 3 8 Rotylenchulus spp n matodes Cahier PPI tomate 30 48 Faible densit de plantation 3 8 1 4 2 a Beaucoup de maladies foliaires sont favoris es par une ambiance humide Dans le cas des faibles densit s de plantation la culture sera mieux a r e et moins
96. s Les larves creusent des galeries dans les fruits souvent sous le calice Au S n gal elles sont surtout pr sentes en fin de saison s che Lutte a De nombreux insecticides sont efficaces dont les pyr thrinoides Il faut varier les mati res actives pour viter l apparition de r sistance de l insecte La protection doit tre faite toutes les semaines en cas de fortes attaques Le thiodicarbe n agit pas sur la faune auxiliaire et est notamment compatible avec la lutte biologique avec les Trichogrammes 1 18 Chenille d foliatrices du cotonnier Spodoptera littoralis La jeune chenille est verd tre avec la t te et le thorax noir brillant La couleur volue avec l ge jusqu la couleur brun noir La chenille adulte de 3 5 cm Le corps a une ligne dorsale qui s pare deux rang es de points noirs Le papillon 2 cm de long et 4 cm d envergure a les ailes ant rieures troites et allong es avec des ornementations complexes Les ailes post rieures sont blanches reflets iris s et franges bord es d une ligne grise D g ts La jeune larve est particuli rement sensible l humidit relative de l air Une chaleur s che entra ne une forte mortalit Les d g ts sont d s lors fort variables d une r gion l autre g n ralement peu importants en r gions sah lienne et soudanaise et tr s diff rents selon les ann es L insecte provoque une d foliation des plantes une perforation des fruits pr s du sol et des d g ts sur
97. s cultures Dans le cas d insecte ravageurs les abris pour les pontes Agrotis sont supprim es et les populations de l insecte sont r duites Bemisia tabaci comme h te interm diaire privil gie Datura stramonium et les pucerons se maintiennent sur le pourpier Une culture d sherb e ne souffre pas de la concurrence pour l eau les l ments min raux et l espaces Elle sera plus vigoureuse et plus r sistante Irrigation r guli re 70 3 8 3 Une plante qui souffre un moment donn d un stress hydrique exc s ou insuffisance est sensibilis e aux ennemis Une irrigation irr guli re provoque ces stress M me en l absence de parasite la plante perd une partie de ses capacit s de production L irrigation la raie vite de mouiller les feuilles Cela d savantage les maladies qui ont besoin d eau pour p n trer dans la plante Pseudomonas tomato Xanthomonas vesicatoria Alternaria solani Cladosporium Phytophthora infestans Par contre cela favorise d autres ennemis du feuillage oidium du Leveillula taurica l acarien Tetranychus la mouche blanche Bemisia tabaci ou la dispersion de maladies du sol Meloidogyne Fusarium Phytophthora parasitica ou terrestris L irrigation au goutte goutte a les m mes avantages et inconv nients que l irrigation la raie Toutefois elle a un avantage important d viter le d placement des maladies du sol car il n y a pas d coulement d eau en surface L irrig
98. s ou qui attaquent les parasites de plantes a pollution g n rale des eaux empoisonnement des poissons des batraciens a d veloppement de r sistances aux produits chimiques qui perdent leur efficacit a Cette escalade entre le producteur de v g taux et les d pr dateurs dans une comp tition pour la consommation des produits des cultures peut tre interrompue par une r vision du mode de production En consid rant les m thodes de production comme des moyens de protection des cultures et les r gles de protection comme des outils de production on obtient la notion de Production et Protection Int gr e PPI Du point de vue du producteur la PPI lui permet d avoir une r colte satisfaisante en rendement et en qualit tout en vitant de risquer sa sant et celle des consommateurs de ses l gumes Il peut de plus conomiser sur l achat de produits Mais cela l oblige une meilleure connaissance des techniques de production et de leur influence sur le d veloppement des ennemis des cultures et de la sensibilit des plantes ceux ci Du point de vue du d fenseur des cultures la PPI est un concept naturel pour celui qui regarde les agressions de plantes d une mani re globale c est dire non pas comme le seul r sultat d un parasitisme direct mais comme la cons quence des plusieurs ph nom nes qui s associent pour rendre la plante sensible aux maladies ou attractive aux insectes Ces ph nom nes sont forteme
99. sement bact rien Il existe d j des vari t s avec cette r sistance CALINAGO F1 CARACOLI F1 CARAIBO Clavibacter michiganense pv michiganensis Chancre bact rien de la tomate Xanthomonas campestris pv vesicatoria Gale bact rienne de la tomate Virus de la mosaique du concombre CMV Virus Y de la pomme de terre PVY Tomato Yellow Leaf Curl Virus TYLC Il existe d j des vari t s tol rantes ce virus Fiona F1 Jacqual F1 Trialeurodes vaporariorum mouche blanche gt Liriomyza spp mineuse Les vari t s porte greffes de tomate n ont pas t consid r es ici mais d autres r sistances existent chez celles ci Fusarium solani Didymella lycopersici V VVV V 2 Tol rance vari tale 1 1 a La tol rance n emp che pas la maladie d appara tre ou tout au moins certains sympt mes mais sans compromettre la rentabilit de la culture Elle peut avoir une valeur tout aussi int ressante que la r sistance compl te car elle ne favorisera notamment pas la s lection de souches du pathog ne capables de surmonter cette tol rance Il y a pratiquement un quilibre tabli entre la plante et son parasite a Exemples de tol rance au Meloidogyne Xina 8 4 1 11 et Rossol cette derni re est aussi consid r e comme r sistante Comme pour la r sistance une temp rature lev e du sol peut rompre annuler la r sistance de la plante o Exemples de r sistance au TYLCV Fiona F1 Jacqual F1
100. sence de pr dateurs naturels Eretmocerus spp ou Prospatella spp encarsia sera consid r e dans la lutte chimique la Buprof zine est un insecticide qui n a pas sur la faune auxilliaire a Parmi les produit naturel de traitement le neem a une certaine efficacit si les traitements sont r p t s tous les 5 6 jours a La lutte chimique est possible en r p tant les traitements intervalles rapproch s pour tuer la fois les adultes et les larves Le choix des mati res actives tiendra compte de la pr sence d auxilliaires 1 5 Chenille arpenteuse Chrysodeixis chalcites syn Plusia Ce sont des chenilles de 3 cm de long sont vertes et effil es Elles se d placent en arpenteuses Elles ressemblent celles de Trichoplusia et causent des d g ts similaires voir 20 Trichoplusia 1 6 Punaise de la tomate Cyrtopeltis tenuis Le corps de l insecte est allong 3 3 5 mm de couleur vert p le Les ailes sont transparentes avec deux taches noires sur le bord ant rieur D g ts Les piq res d alimentation sur les feuilles perturbent la plante Les fleurs peuvent avorter 1 7 Punaise rouge Dysdercus v lkeri Les punaises du genre Dysdercus sont g n ralement color s de rouge La f condit de la femelle est fonction de son alimentation Celle ci d pose des masses d une centaine d oeufs dans le sol humide ou parmi les d bris v g taux L closion ne se produit que si le sol est suffisamment hu
101. sporium taches foliaires Vemone Vivia Rianto Salima fulvum et sur fruits F Fusarium oxysporum Fusariose Heatmaster F1 Floradade Roma f sp lycopersici fl trissement VF Rossol Marmande VF Piersol FOL race 0 Marsol Darus Fusarium oxysporum Fusariose Motelle Petogro Primosol Angela f sp lycopersici race fl trissement Rambo Perfecto Salima Viga Oet 1 Fusarium oxysporum Fusariose Rambo Larma f sp radicis fl trissement et lycopersici chancre du collet infestans Pyros Rossol Marsol Piersol Carma galles Safi Zenith Dona Elsi Rambo Pyrenochaeta Maladie des Pyrella Kyndia lycopersici racines li geuses Pt Pseudomonas Moucheture Rimone Earlymat Zenith syringae pv tomato bact rienne de Lorena Cahier PPI tomate 16 po la tomate S Stemphylium spp Stemphyliose Floradade Caracoli F1 Bela Fline taches foliaires Petogro Piline Motelle Mecador Topla Dario Darus T Virus de la Mosaique Virose Estrela Darus F1 Angela Carmelo du Tabac TMV Cobra Prisca Precodor Tetraline Amfora V Verticillium dalhiae Verticilliose RomaVF Rossol Vesuvio Marsol Verticillium albo fl trissement Piersol Carmello Fanal Rambo atrum Actuellement des travaux de s lection et de recherches sont en cours pour d velopper les r sistances vis vis des ravageurs suivants gt Ralstonia solanacearum ex Pseudomonas solanacearum Fl tris
102. sujette aux attaques de ces maladies 49 Forte densit de plantation 3 8 1 4 1 a Le gain attendu d un plus grand nombre de plantes l unit de surface est le plus souvent absent cause d une plus grande concurrence entre les plantes pour l espace et les l ments min raux du sol Le passage dans la parcelle est plus difficile Les pratiques culturales sont plus lourdes appliquer Le risque de ravageurs et de leur dispersion est plus grand 50 Association de cultures non sensibles 3 8 2 a Il y a plusieurs sch mas possibles d association de culture Si l association est pratiqu e il faut veiller mettre c te c te des esp ces cultiv es qui n ont pas les m mes ennemis Ceux ci sont frein s dans leur d veloppement 51 Irrigation la raie 3 8 3 1 a Cette technique d irrigation vite de mouiller les feuilles et est donc int ressante pour contr ler des maladies comme les bact rioses Mais la dispersion des spores de champignons du sol est facilit e Il faut donc viter le contact direct des plantes avec l eau d irrigation en veillant mettre les plantes sur la butte 52 Irrigation goutte goutte 3 8 3 4 a L investissement pour l utilisation de cette technique est fort important et demande surtout un entretien r gulier Il peut y avoir confusion de sympt mes de fl trissement caus s par des goutteurs bouch s et ceux dus des maladies vasculaires En dehors de ces consid rations c est la technique qu
103. t g r e par de nombreux g nes qui ont chacun leurs limites L adaptation du parasite est tr s diff rente selon les r gions de cultures et la r sistance est souvent surmont e a La lutte biologique offre des possibilit s avec Hansfordia pulvinata champignon hyperparasite 6 6 La fusariose vasculaire Fusarium oxysporum f sp lycopersici Sympt mes et d g ts Un jaunissement des feuilles qui va du bas de la plante vers le haut pr c de leur dess chement Des stries brun rouge tres sont visibles au niveau des tissus vasculaires de la tige La progression de la maladie est plus rapide que la verticilliose et g n ralement peu r versible La maladie a un optimum de 28 C mais elle peut se d velopper d j des Cahier PPI tomate 64 temp ratures de 18 C 20 C notamment dans des conditions de plus grande salinit du sol ou de l eau d irrigation 2 4 g l Lutte o L utilisation de la r sistance vari tale demande une connaissance pr alable des races de FOL pr sentes dans la zone de culture Mais c est la m thode la plus s re o La fertilisation a un effet sur l volution de la maladie le chaulage diminuerait l effet du champignon et une fumure excessive en P ou Mg est viter Il faut pr f rer lapport d N sous forme nitrique plut t qu ammoniacale 6 7 L oidium ou Blanc Leveillula taurica Sympt mes et d g ts On observe des taches jaunes p les ou vif parfois angulaires la fa
104. tiolement des plantules 11 Choix de la p riode de semis 2 1 a La p riode de semis est fonction de la p riode optimale pour la mise en place de la culture Les semis h tifs ou les semis simultan s faits en m me temps limitent aussi le d veloppement excessif de certains insectes application Jacobiasca Thrips Nezara a Quand cest possible il est pr f rable de r aliser le semis en dehors des p riodes de pullulation d insectes comme Bemisia tabaci vecteur du TYLCV 12 P pini re sur lev e 2 3 1 ou 2 3 4 a Les conditions trop humides ou difficilement contr lables en saison des pluies peuvent tre vit es en sur levant la p pini re La planche de semis sur lev e sera moins favorable des maladies comme Rhizoctonia solani ou Pythium et la lev e des plantules sera plus r guli re 13 Ratissage nivellement 2 4 3 o Ces op rations sont importantes pour viter les zones d accumulation d eau o La profondeur de semis est plus r guli re a Le ratissage permet d obtenir un lit de semis fin Cela favorise la lev e rapide et cela entrave donc les maladies de faiblesse qui profitent d un d veloppement lent des plantules 14 Bonne fertilisation 2 4 5 a Une fertilisation N P205 K20 quilibr e est essentielle Les plants seront alors vigoureux Trop d azote les fragilise et les rend plus attractives aux ennemis 15 Mati re organique bien d compos e 2 4 4 a Une bonne d composition de la m
105. tion environnante en g n ral le mat riel de culture et son mode d utilisation le mode d irrigation le type de brise vent etc sont un ensemble de facteurs qui vont influencer fortement le niveau de pression des principaux ennemis des cultures Avant le d but des productions il est donc n cessaire de conna tre les esp ces v g tales qui vont tre cultiv es pour pouvoir effectuer les am nagement les plus ad quats dans l espace et dans le temps Cahier PPI tomate 2 Introduction g n rale Une culture v g tale est un milieu artificiel car de nombreuses plantes d une esp ce donn e sont rassembl es sur une m me surface l exclusion de toute autre esp ce partir du moment o un quilibre naturel est rompu la perturbation favorise l action d organismes ind sirables et nuisibles dont l influence passerait normalement inaper ue Le producteur r agit alors en augmentant la protection de ses cultures par l emploi de produits chimiques qui liminent ces organismes Une plante peut ainsi tre arros e r guli rement de produits chimiques qui lui apporteront une protection contre ses parasites jusqu la r colte Le rendement d une telle culture sera sans doute garanti pendant un certain temps mais avec quels risques d effets secondaires O r sidus toxiques dans les fruits et les l gumes Q dangers pour l applicateur de produits Q destruction des insectes utiles ceux qui aident la f condation des fleur
106. tiv s Cette introduction peut tre faite ponctuellement localis e ou g n ralis e Leur action est de tuer de consommer ou d inactiver ou de rentrer en comp tition avec les pr dateurs microbiens ou animaux vis s Leur application est soumise des r gles qui conditionnent leur r ussite gt Il faut s assurer de l action de l auxiliaire ou de produit biologique introduit dans l environnement sur le ravageur vis r sultats d exp rimentations locales gt Il faut suspendre tout traitement phytosanitaire avec des produits actifs contre les auxiliaires ou les germes de lutte biologique gt Il faut connaitre et suivre le cycle des ravageurs combattre pour effectuer les traitements ou les l ch s en temps opportun Ce domaine est particuli rement vaste et quelques exemples sont repris dans ce texte pour illustrer les potentialit s dans le cas de la culture de la tomate 1 Les entomophages et les acarophages La plupart des parasitoides commercialis s ne sont utilisables qu en cultures sous abris Leur applicabilit au champ doit aussi tre v rifi e dans chaque environnement Mais il existe de nombreux auxiliaires naturels dans les r gions tropicales Plusieurs sont cit s dans les m thodes de lutte reprises dans les descriptions des ravageurs animaux Cahier PPI tomate 41 La difficult principale est leur reconnaissance C est souvent l affaire de sp cialistes 2 Les pr parations bact riennes a Bacillus
107. uelle est tr s sensible aux baculovirus Il est possible de produire son propre inoculum en utilisant des chenilles malades pour la pr paration Le traitement est surtout efficace sur les jeunes stades larvaires a La pr paration bact rienne de Bacillus thuringensis var kurstaki est efficace a Lalutte chimique tiendra compte de la pr sence d ventuels auxilliaires 1 12 Cicadelles ou Jassides Jacobiasca lybica C est une cicadelle dont l adulte fait 2 5 3 mm de long de couleur vert clair vert jaun tre Elle saute et vole ais ment quand elle est d rang e Elle peut couvrir de longues distances quand elle est port e par le vent Elle est surtout importante en saison des pluies Ses oeufs 0 7 0 9 mm blancs verts Cahier PPI tomate 51 sont ins r s dans les nervures la face inf rieure des feuilles et des p tioles Le stade uf dure 6 10 jours et le stade larvaire ressemble l adulte dure 8 16 jours D g ts Les nymphes et les adultes sucent la s ve des feuilles en s cr tant une salive toxique Cela entra ne une d coloration des feuilles d abord aux bords puis aux tissus internervaires Une couleur brun tre et rouge tre peut ensuite appara tre En cas de forte infestation la croissance de la plante peut tre bloqu e Lutte O Semer t t et viter les semis chelonn s dans le temps a L application d extraits de neem diminue la fertilit des femelles et rend la plante m
108. uillir pendant une demi heure Le m lange refroidi est dilu 4 fois et appliqu a 1 kg de tiges et de feuilles est tremp une journ e avec une poign e de savon dans 15 d eau Les parties v g tales sont cart es et le liquide est appliqu en fin brouillard sur les feuilles La pr paration non utilis e est Jet e car elle perd rapidement son efficacit 12 Urine a L urine de vache recueillie par exemple sur une aire en ciments est conserv e 15 jours au soleil Elle est utilis e apr s dilution dans de l eau 1 2 1 6 Une concentration trop lev e peut provoquer une br lure des feuilles L urine peut tre utilis e en m lange avec d autre pr paration tabac Curcuma neem Cahier PPI tomate 46 Quatri me partie La valorisation des auxiliaires naturels L application de la lutte biologique de mani re programm e notamment par le l cher d auxiliaires n est envisageable qu apr s de nombreuses tudes qui portent sur les point suivants gt L utilit de l auxiliaire comme moyen de contr le d un ennemi des cultures Lacapacit de l auxiliaire vivre et survivre dans son nouvel environnement gt L absence d effets n gatifs dus sa pr sence aussi bien sur les plantes que sur les autres insectes inoffensifs pour les cultures La possibilit d lever l auxiliaire un co t raisonnable et en grande quantit Dans ce cahier PPI il y a plusieurs exemples cit s d auxiliaires utiles
109. urs tr s d velopp Le corps est massif et large et la t te horizontale est aplatie L adulte mesure 14 sur 8 mm La femelle pond de 200 300 oeufs en 4 5 fois Ces oeufs ont une forme de tonneau et sont coll s par leur base la face inf rieure des feuilles en amas assez r guliers de 40 70 D g ts L insecte injecte une salive toxique dans les tissus v g taux Les jeunes plantes se fanent et meurent Les fruits se d colorent et se d forment La croissance des tissus est stopp e Ces sympt mes n ont de cons quence sur la culture que si les insectes sont en tr s grand nombre Lutte o S il s agit d esp ces de grande taille le ramassage des punaises au filet ou la main est possible sur de petites surfaces a Il faut viter de faire coincider la p riode de pullulation de l insecte avec le stade sensible de la plante en jouant sur la date de semis ou en choisissant des vari t s h tives ou tardives a L usage d insecticides organo phospor s ou des carbamates de contact faible r manence sera fait aux p riodes sensibles linsecte attaquant surtout les inflorescences 2 Les acariens Importance par pays Cahier PPI tomate 55 qd g g E E E D 3 ES Esp ces 2 1 Aculops Lycopersici 2 2 Tetranychus sp x pr sent dans le pays peu important peu moyennement important O non cit dans le pays moyennement important peu tr s important information non
110. xx 00 00 00 00 00 00 00 00 L gumineuses Cahier PPI tomate 8 Allium Amarante Bissap Gombo Fraisier Menthe Patate douce 00 d consei xx douteu Sans favorab ll X inconvenient le Liste des vari t s pouvant satisfaire au march cibl Dans l tablissement d une liste des vari t s pouvant satisfaire un march cibl il fut tenir compte du type de fruits et de la p riode de r colte souhait e Le tableau en annexe 1 bas sur les listes de vari t s conseill es pour les 10 pays du RADHORT permettra d identifier facilement les vari t s potentiellement utilisables Le choix d finitif de la vari t qui sera utilis e se fera apr s avoir tabli la liste des principaux ennemis potentiels Les espaces vides sont pr vus pour permettre l utilisateur de ce cahier d ajouter dans le tableau d autres vari t s en fonction de nouvelles connaissances acquises dans le pays Liste des principaux ennemis potentiels Il s agit de ceux que l on risque de rencontrer aux diff rents stades de d veloppement d une culture de tomate pr vue une date et sur un terrain d termin Etablir cette liste en tenant compte de la situation g ographique de l exploitation de la p riode de culture de la sensibilit des stades ph nol

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