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la rubrique 23

1. partir de collections de 133 tableaux regroup s l Ev ch provenant selon toute vraisemblance de la mise disposition de biens eccl siastiques selon les v ux de la Constituante de 1789 3 Ce projet reste sans suite Et ce sont a priori les Mus es de la ville de Gen ve nouvellement fran aise qui en 1801 b n ficient des largesses du Minist re de l Int rieur charg de r partir les prises de guerre de la R volution et du Consulat Loi Chaptal Il n est plus question de Mus e jusqu en 1842 date laquelle l Abb Favre professeur au coll ge Chap puisien et biblioth caire de la biblioth que publique d Annecy qui existe depuis 1748 offre ses collections la ville pour former un cabinet d histoire naturelle et d arch ologie Il est clair qu un semblable tablissement est l appendice n ces saire d une biblioth que publique exprime t il dans une note Le mus e est install provisoirement dans la salle de la biblioth que en attendant un local dans le nouvel h tel de ville en cours de construc tion d s 1846 Le Museum de 1842 se compose de collections d insectes d ufs de coquillages marins et terres tres de fossiles et p trifications de min raux de m dailles et monnaies diverses et divers objets de curiosit s comme une momie gyptienne L ob jectif du Mus e est d exciter et alimenter l amour de l tude parmi la jeunesse ces collections s adjoignent rapidement celles d
2. LF g 1 4 LISE LE LI RA ni Te Re Les enseignements tir s de ces initiatives multi ples et l int r t collectif vident les d velopper ont conduit le D partement de la Savoie et la Ville de Chamb ry trouver au d but juin 2009 un accord pour b tir un v ritable projet culturel et territorial sur l Histoire et le Patrimoine de la Savoie partir du Mus e savoisien dont la gestion serait transf r e au Conseil g n ral Un tel projet culturel suppose un diagnostic pr cis et partag qui devra tre tabli avec les principaux partenaires et d cideurs D ici la fin de l ann e 2009 ce diagnostic permettra de dessiner les orientations principales du projet sur lesquelles ils devront se prononcer Ces m mes orientations serviront de fondement au Programme scientifique et culturel du mus e programme pr cis et d taill tel qu il est pr vu par la l gislation pour les gestionnaires des collections labellis es Mus es de France Ce programme sera tablir et approuver au cours de l ann e 2010 Les points cl s de ces orientations et du programme semblent s imposer valoriser l histoire g opolitique originale des Pays de Savoie dans le contexte europ en et sa dimension anthropologique au del de l ethnographie traditionnelle ouvrir les mus es sur les pratiques culturelles du si cle technologies savoirs identit s spectacles et les demandes des populations et des terri toires
3. ronnement le recours aux nergies renouvela bles ne fut pas trop difficile introduire gr ce au renfort du Grenelle de l Environnement La d claration europ enne de Florence sur le paysage a galement t per ue comme point de d part pour analyser leurs volutions dans chacun des territoires Les nombreux voyages Fribourg en Suisse et dans le Vorarlberg haut lieu europ en du d ve loppement durable ont d finitivement ralli causes au del ou en dec de celle des choses Sur le plan de la connaissance depuis qu est juridiquement reconnue la double nature du paysage naturelle et culturelle cette observation implique de croiser mesure objective et signi fication subjective dires d experts et appr cia tions collectives c est dire ce qui traduit une volution non seulement en fait ou en appa rence mais en signification en tant que trace signal signe symbole embl me ou m taphore Sur le plan de l action cette exposition esp re montrer que le temps capt par chaque couple photographique moins chronom trique que m moriel n est ni ext rieur ni int rieur au paysage mais qu il en est une qualit qui pour tre ma tris e si telle est l utopie de la collecti vit concern e passe moins par le contr le d v nements naturels que rituels r gles de l art Qu une vingtaine de sp cialistes aux disciplines diverses aient t convi s commenter les images ne doit pas faire ou
4. Cet ouvrage de 288 pages comporte 102 figures cartes ou photos tayant les explications tech niques et historiques De plus 45 planches de photos hors texte permettent au lecteur de retrouver dans les paysages et habitats actuels la troisi me dimension celle du temps C est la f d ration des associations de protection du lac PATRIMOINE INDUSTRIEL jusque l oubli e Voil nous semble t il un l ment exemplaire d une d marche d cotou risme Il faudrait d s que possible offrir au visi teur un exemple de maison d habitation rurale en pis toit 4 pans avec sa grange et son puits tr s caract ristique de la vie traditionnelle de cette partie du Haut Rh ne Avec le probl me du r chauffement climatique dont plus personne ne doute aujourd hui une chance nouvelle de d veloppement de ce tourisme chelle humaine s offre ce pays pourvu que son terme essentiel le Rh ne soit utilisable sans r serve pour le canotage la baignade et la p che Jean Maret Michel Tissut Bibliographie 1 Grote Mich le Les tuiles anciennes du ch teau d Yverdon In Daniel de Raemy Ch teaux donjons et grandes tours dans les Etats de Savoie 1230 1330 Cahiers d arch ologie romande 99 2004 2 Sage Ren et Marcelle Un village du bas Dauphin Saint Jean d Avelanne Le Monde alpin et rhodanien Grenoble 1976 3 Cartier C Briqueteries et tuileries De la brique de campagne la brique verni
5. Docteur en Pr histoire sur les sites de Gerbaix et la Fru sur le plateau de la Ravoire dominant la commune de Saint Christophe la Grotte Les fouilles ont r v l la pr sence de groupes humains de fa on saisonni re sur plus de 5 0 ans entre 14 000 et 8 500 BP before Present Ces habitats pr historiques de type habitat de plein air et abri sous roche ont accueilli trois faci s culturels diff rents par ordre chronolo gique les Magdal niens de 14 000 12 000 av J C les Aziliens de 11 800 9 500 BP les M solithiques de 9 500 8 500 BP L abondance du gibier et l acc s par les vall es ont favoris l implantation de ces hommes sur les plateaux de Saint Christophe cette poque la derni re glaciation vient de se terminer et la r gion est soumise peu peu un r chauffement climatique Un couvert v g tal et une faune adapt s ces conditions nouvelles gagnent le territoire c est ainsi que les hommes vont se d placer jusqu ici L abri sous roche de la Fru s tend sur une centaine de m tre au pied d une petite falaise calcaire orient e l ouest Les ossements d animaux et les objets mis au jour lors des fouilles ont fait avancer la connais sance sur la p n tration de l homme dans les Aper us du nouvel espace d interpr tation un site et des hommes Pratique Les nouveaux am nagements ont t rendus possibles gr ce aux nombreuses aides financi res des diff rentes institutio
6. acquis pour la plupart sous le Premier Empire et peu apr s 1860 Dans les Salons d honneur plusieurs objets de la collection d partementale retiennent l atten tion Ainsi le piano Erard qu une expertise r cente du Mus e de la musique date de 1855 les quatorze fauteuils Directoire num rot s en 1814 en cours de restauration les banquettes consoles en noyer et leurs glaces les si ges au dauphin ou la palmette la table jeu en acajou du XVIII si cle la commode en bois de rose qui tous portent la marque au feu GS appos e sous la Restauration sarde Mais aussi les luminaires en laiton dor acquis en 1805 quatre buffets et commodes de style Boulle des horloges des bustes des statuettes des glaces des si ges dont l histoire est li e au ch teau La Tour tr sorerie abrite une grande g n alogie de la Royale Maison de Savoye inscrite l Inventaire suppl mentaire des Monu ments historiques restaur e en 2007 et une maquette du ch teau par le marquis de Lannoy de Bissy mais aussi un banc coffre aux armes de Savoie qu il faut rapprocher des six chaises plac es en haut de l Escalier d honneur Ce mobilier dont la date d entr e est ant rieure 1876 pr sente le caract re remarquable d tre identique celui r cemment inventori au ch teau de Clermont propri t du Conseil g n ral de la Haute Savoie Au Conseil g n ral sont conserv s une grande banquette Premier Empire restaur e e
7. ann es 1850 1860 jusqu nos jours Ce choix est principalement orient en raison de la th matique industrielle majeure de Ce resserrage temporel n est cependant pas rigide des sites artisanaux ayant eu une transi tion industrielle seront inclus l tat mat riel des sites est le deuxi me crit re seules les prises d eau sites et mobiliers compris encore en place seront inventori es Il tait n cessaire de limiter ce facteur pour ne pas tomber dans un inventaire sans limite Au regard de la th matique l chelle de travail choisie est le bassin versant ainsi la Savoie comprend quatorze bassins pour 305 commu nes et 6028 km PATRIMOINE INDUSTRIEL Vue g n rale de l usine hydro lectrique du Foulon Nord Nord Ouest Saint Pierre d Entremont 24 sur lac avec VUE au Mus e Ch teau et Palais de l Ile Annecy ACTUALIT S EXPOSITIONS Albert Besnard Vision de Charlotte sur la galerie de Talloires 1928 Collection particuli re Illustria Jean Louis Richter Aim Julien Troll tabati re Vue de Gen ve et du Mont Blanc depuis Pregny Gen ve vers 1815 1820 Gen ve Patek Philippe Museum Catalogue Avec vue sur lac Regards sur les lacs alpins du XVIII si cle nos jours 168 pages 120 illustrations Fage d Lyon juin 2009 A partir du XX si cle le d veloppement touris tique l volution des pratiques des vacanciers modifient consid rablement
8. cle que la Maison de Savoie affirme sa souverainet et conna t sous le r gne du duc Am d e VIII 1391 1440 sa plus forte expansion et la prosp rit F gt Nicolas de Neufch teau Le Massacre des Innocents vers 1336 Mus es d art et d histoire de Chamb ry m di vale l inventaire des essences de bois et des techniques des sculpteurs les mouvements des hommes et des uvres la diffusion de certains mod les iconographiques du culte des saints les survivances et les diss minations Ces th mes seront d velopp s de diff rentes fa ons un s minaire international avec au programme des rencontres entre historiens de l art tudiants restaurateurs une s rie de petites expositions au sein des mus es partenaires avec des th mes m mes non troitement li s l his toire de l art pr voyant le pr t d une oeuvre ou plus d un mus e l autre Il y a aura aussi l tude des conventions entre mus es qui favo riseront des stages ou des missions de recherche et les changes de visiteurs l int rieur du r seau des mus es affili s Le but ambitieux est de partager toujours plus les r sultats de notre travail avec les collectivit s de nos territoires et de permettre autant de personnes que possible de parcourir de nouveau les tapes d une histoire qui nous ram ne l unit des peuples d un pass somme toute pas si recul Pour le groupe de travail Carlotta Ma
9. et rudition en cherchant expliquer une situation historique Il ne suffit pas de d cortiquer les historiens grecs et romains il faut aussi se confronter au terrain et aux d couvertes arch ologiques qui peuvent apporter un clairage nouveau sur les r cits antiques Cherchant replacer le p riple d Hannibal dans le contexte allobroge nous sommes amen s d couvrir une soci t ob issant un syst me tr s hi rarchis au bellicisme omnipr sent et sachant utiliser les ressources de son territoire au travers de l agropastoralisme et de l exploitation des ressources foresti res et mini res L hypoth se de reconstitution de la route suivie par Hannibal est le r sultat de la perception du contexte allobroge d une connaissance de la g ographie de la montagne alpine ainsi que d une science certaine des d couvertes arch ologiques li es la p riode le tout confront une lecture rigoureuse des textes antiques essentiellement Polybe Nous ne d voilerons pas l hypoth se d velopp par Aim Bocquet par gard au lecteur curieux de d couvrir par lui m me la logique de l auteur La villa gallo romaine de Gilly sur Is re Combe de Savoie par Henri Barth l my 2008 isbn 978 2 7466 0232 8 6 Gilly sur Is re est l un des plus riches sites gallo romains de l Is re Sa situation le long de grande voie romaine transalpine pr s d un cours d eau mais l abri des crues de l
10. fiches conseils Ces documents de r f rence ont t pens s comme des bo tes outils pour les lus les techniciens les architectes conseils et les administr s Ils sont consultables dans chaque mairie et t l chargeables sur le site internet du CAUE de la Savoie PENSE Tn ih sia L initiative de l ex cutif d partemental a t d acc l rer et d accompagner le processus de territorialisation et de prise en compte de l es th tisme dans les politiques soutenues par le Conseil g n ral et par les lus locaux La charte n est pas un document normatif r gle mentaire et opposable au tiers c est au contraire un document p dagogique concert avec les lus territoriaux pr sidents de structures inter communales et conseillers g n raux pour accompagner une d marche de gestion de leur territoire SCoT PLU ZAC Elle repose sur un diagnostic partag labor par la synth se des documents existant POS PLU tudes paysag res pour construire en commun une m thode de travail adapt e chaque territoire La dur e d laboration d une charte de 12 et 18 mois entre le lancement le diagnostic et sa signature laisse le temps d ap probation de cette d marche Les th matiques r currentes sont l analyse de l volution des paysages la prise en compte des patrimoines et la n cessit de pr server le foncier et de densifier les constructions La pr occupation de la pr servation de l envi
11. le programme se con oit sur plusieurs ann es Patience Petit trait de num risation appliqu e Qu elle soit r alis e en interne ou confi e un prestataire la num risation n cessite une pr pa ration m thodique Voici les principaux l ments du mode d emploi En pr alable toute op ration les documents doivent avoir t inventori s et cot s puisque c est par ces acc s qu ils seront ensuite retrou v s Num riser un fonds en vrac n aboutirait qu modifier la forme du vrac C est pour cela qu un charg de mission v rifie et reprend si besoin l inventaire du chartrier des ducs de Savoie Albens dans lAntiquit t moignages de la g n rosit des notables pour le bien tre de leurs compatriotes que cette pr fecture a r compens une carri re municipale bien remplie Quoi qu il en soit Sabinus tait tr s attach sa petite patrie Quatre inscriptions fragmentaires ILN Vienne 721 724 deux sont conserv es dans les murs de l glise retrouv es au XVI si cle dans la chapelle du hameau de Saint Marcel Marigny Saint Marcel attestent qu il a d pens beaucoup d argent au profit de ses compatriotes ce qui tait d ailleurs une obligation morale pour les riches La d couverte Marigny Saint Marcel d inscriptions comm morant des donations aux habitants d Albens doit s expliquer par leur installation dans les murs des captages alimen tant les thermes Une source importante exi
12. les repr sentations voluent De d cor le lac devient sujet Comme Courbet Barth lemy Menn peint le lac L man et choisit un fragment de paysage volontaire ment non spectaculaire tendue d eau scintil lante entrapercue entre un rideau d arbres C est bient t l tude de la lumi re qui domine les jeux formels pr mices l introspection des pein tres de la modernit comme la Russe Marianne von Werefkin r fugi e Ascona sur le lac Majeur Des colonies d artistes s installent au bord des lacs Le peintre parisien Albert Besnard d couvre ainsi les rives de Talloires sur le lac d Annecy en 1886 et y fait construite une des premi res villas de vill giature dont l architec ture largement ouverte t moigne de sa volont de vivre avec son environnement Reflets et jeux de forme Narcisse et le narcissisme cosmique Comme la vie est un r ve dans un r ve l univers est un reflet dans un reflet 5 Ce qui nous int resse ici c est le destin esth tique de la r verie devant le reflet des eaux Bachelard introduit le concept de narcissisme cosmique qui au del du narcissisme individuel conduit l homme voir dans le reflet des eaux la beaut de l univers Peu peu la beaut s en cadre Elle se propage de Narcisse au monde 213 Cette notion nous permet d expliquer la fasci nation des peintres pour la repr sentation des paysages de lacs et des reflets dans l eau Le lac est un grand il tr
13. loi Serand jeune commer ant collectionneur d antiquit s et de monnaies passionn d histoire et d arch ologie il donne ses collections au Mus e en 1844 4 Et pour le remercier la Ville le nomme en 1850 conservateur honoraire et biblioth caire adjoint MUS ES ci dessus Echantillons de mati res premi res manufacture de papier de Cran v 1870 ci dessous Indienne manufacture de coton Laueffer v 1870 en bas Caricature de Louis Revon L Richer fin XIXe si cle Notes 1 Ce travail a t r alis lors de la r daction du nouveau projet scientifique et culturel de l tablissement en 2006 2008 2 Par commodit chacune des p riodes de l histoire du Mus e se positionne en r f rence aux dates de fonction des conservateurs successifs mais il est vident que les grandes orientations de l institution chaque tape sont indissociablement li es aux politiques culturelles mises en oeuvre par les lus 3 Annecy est alors fran aise 4 Parmi celles ci un tableau du XVIII si cle attribu N Lancret une sc ne pastorale trouv e dans les d molitions d une maison en r novation premier tableau entr offi ciellement dans les collections 5 A signaler qu il deviendra un minent pr historien et participera quelques ann es plus tard au d veloppement du MAN de Saint Germain en Laye 6 Ces collections de lapidaires antiques restent expos es dans la cour jusque dans les ann es 1960 S
14. peintre oscillation entre plusieurs images pour le spectateur la r verie se transmet de l un l autre Quant Gustave Moreau les tudes ont montr qu il utilisait des paysages de montagne d apr s nature comme mod les de ses compositions La pr dilection pour la repr sentation de l eau dans ses paysages qu il s agisse de paysages historiques ou mythologiques ou de simples bauches t moigne cependant de l utilisation avant tout symbolique que l artiste fait de la nature Narcisse Le Soir ou la douleur Les deux bauches de l exposition dites aussi Paysages aux falaises laissent deviner une tendue d eau dans la partie inf rieure Elles s inscrivent dans une s rie de paysages ind termin s dont la composition enserr e entre deux rochers r cur rente chez l artiste leur conf re une puissance 6 1 0 61 Dans les dendrites de George Sand formant des paysages imaginaires de lacs 7 c est le proc d de cr ation qui nous int resse association entre le hasard et la composition Mon imagination aidant j y vois des bois des for ts ou des lacs et j accentue ces formes vagues produites par le hasard 8 travers cette ambigu t inh rente toute configuration visuelle o l eau joue la fois comme l ment optique et comme l ment symbolique se r v lent l interpr tation de l ar tiste et son processus cr atif mais aussi la part active plus ou moins consciente du spec
15. 5 l 130 5 p 22 cm et la hauteur des lettres ligne 1 10 11 1 2 7 5 8 1 3 6 5 7 cm font penser un b timent important basilique portique temple th tre Nous pouvons seulement exclure un monument des eaux thermes bains aqueducs puisque Albens en tait d j pourvu Remarquons que le donateur a fait figurer Trajan parmi les d dicataires c tait le moyen habituel d affirmer son attachement l empereur et son loyalisme politique Le nom de Trajan et son titre honorifique de Parthicus au g nitif permettent d envisager une formule du type 0 uictoriam diui Traliani Part h ici ou in honorem memoriae diui Tra iani Part h ici pour la victoire sur les Parthes du divin Trajan Parthique ou en l honneur de la m moire du divin Trajan Parthique qui rendrait hommage l empereur r cemment d c d Enfin il faut renoncer expliquer le dernier mot du texte Bernard R my sculpture m di vale dans les AIDES une banque de donn es par del les fronti res Les Alpes barri re naturelle et aujourd hui ligne frontali re entre tats constituent alors au contraire une charni re reliant ces territoires Partant de ces pr suppos s une collaboration a vu le jour entre mus es l origine du projet Sculpture m di vale dans les Alpes Les tapes du projet En juin 2001 s est tenue au Palais Madame l ex position Gothique et Renaissance Sculpture en Pi mont ax e sur l
16. Cette inscription latine sur une plaque de calcaire rectangulaire largement br ch e sur trois c t s et orn e de moulures avait t d couverte fortuitement vers 1870 au bord de la route sous le ch teau de l pigny puis ins r e dans le mur d une maison la plus proche du moulin du hameau de Fournieux A Allmer 1875 1876 III p 232 233 n 560 avant d tre emport e chez un particulier Inventori e dans le Corpus des Inscriptions latines sous le num ro CIL XII 2338 elle tait malheureusement donn e comme disparue dans la Carte arch ologique de la Gaule mais a r cemment pu tre r cup r e par la commune de Mon tailleur qui a le projet de la conserver en bonne place dans la salle du conseil municipal en mairie La pierre a t inscrite l Inventaire suppl mentaire des Monuments historiques par arr t pr fectoral du 8 f vrier 2009 sur avis favorable de la Commission d partementale des objets mobiliers qui s est tenue le 18 d cembre 2008 elle sera prochainement propos e au classement CIL XII 2338 d apr s Allmer non vue par O Hirschfeld M Hudry 1982 279 CAG 73 180 n 162 Texte de quatre lignes dans un encadrement de moulures H d l Pas de points de s paration Dimensions 56 5 x 60 x 13 cm L IULIO AL BINO DO METINA 4 PATRI Le lapicide a fait un effort glo balement r ussi de mise en page trois premi res lignes align es droite quatri me centr e coupe syllabiqu
17. Fini les trajets en chariot les changements de climat entre les magasins et la salle de lecture la lumi re les doigts mouill s pour tourner les pages des registres les coudes appuy s sur la mappe pour aller voir le village au milieu les documents d class s dans les demandes qui pleuvent sur notre nouvel appa reil le format la couleur la r solution de prise de vue et les possibilit s techniques d am liorer la qualit des images sont tr s attractifs Rouleaux de comptes de ch tellenie Affiches et autres grands formats Fonds de Maistre Chartrier des ducs de Savoie Ce dernier fonds remporte les suffrages mais il sera sans doute possible de r aliser plusieurs op rations en parall le Mener plusieurs programmes de num risation de front est d j le lot quotidien de l quipe de num risation aux Archives de la Savoie Outre les op rations en interne voqu es ci dessus des travaux sont confi s des prestataires ext rieurs Il s agit de fonds tr s volumineux et g n ralement homog nes ou tr s sp cifiques comme les cadastres des 7 et XX si cles En 2007 2008 la num risation d une s rie de registres paroissiaux et d tat civil et des recen sements de population a ainsi t externalis e Les Archives pr parent une op ration similaire pour les r pertoires du Tabellion et les registres de matricule militaire Vue l ampleur des volumes 500 000 vues r aliser pour les matri cules
18. Is re laissant un large espace agricole disposition tait id al De plus derni re agglom ration allobroge avant la fronti re avec les Ceutrons EM Le A
19. Luc Penna La Savoie Chamb ry la Maurienne la Tarentaise L andre Vaillat librairie Dardel Chamb ry 1913 D Aix les Bains la Vanoise Henri Ferrand librairie Georg amp Cie Gen ve 1907 Animation de la mise en place de l Observatoire photographique des paysages de la Vanoise Caroline Mollie Stefulesco Responsable phototh que de l Observatoire photographique des paysages de la Vanoise Patrick Folliet technicien image Parc national de la Vanoise Cofinancement R gion Rh ne Alpes D partement de la Savoie Minist re charg de l environnement Contribution aux commentaires Yves Belmont Conseiller d architecture DRAC Lyon Bruno Berthier Ma tre de conf rences d histoire du droit Universit de Savoie Jean Pierre Blazin guide conf rencier du patrimoine Bruno Bletton charg de mission Chambre d agriculture de la Savoie Jean Claude Bompas ex charg d tudes urbanisme DDE Savoie S A U Pascal Bouvier Professeur agr g de Philosophie Universit de Savoie Jacques Damez photographe Galerie Le Reverb re Lyon Alain Claude Debombourg paysagiste l ve Architecte et Urbaniste d Etat Service D partemental de l Architecture et du Patrimoine de la Savoie Jean Fran ois Dobremez Professeur des universit s honoraire en cologie Universit de Savoie Jean Pierre Feuvrier Ing nieur des eaux et for ts honoraire Office national des for ts Service de Restaur
20. alt ration struc turelle des mat riaux d coloration oxydation fragi lisation m canique la diff rence des objets de mus e ceux du ch teau ont une vie mouvement e et certains subissent un usage intensif malgr leur ge victimes d une d gradation rapide que les entretiens ont peine contenir Aussi les op rations de conservation restauration mettre en uvre s av rent souvent des interventions lourdes La gestion de cette collection est rendue difficile par sa dispersion dans des lieux l acc s r gle ment parfois ext rieurs au ch teau par des mouvements assez fr quents et par le nombre des tutelles et des usagers Un r colement et un constat d tat r alis s dans les r gles de l art sont ainsi les premiers chantiers laborer avec l ensemble des partenaires De tels outils serviront d finir un programme de conservation et de restauration la mise en place de r gles d intervention claires d cret du 14 f vrier 1861 La situation n a pas t claircie lors de la D centralisation Les arr t s de protection d signent le ch teau comme Pr fec ture le propri taire tant en fait le Conseil g n ral alors que du mobilier mentionn propri t du D partement pourrait tre propri t de l Etat Hormis ce d cret les actes anciens ou r cents d af fectation ne font aucunement mention du mobilier malgr sa qualit si ce n est par extension en lais sant entendr
21. chaume de seigle qui tait un sous produit bon march de l agriculture malheureusement combustible D s le si cle les ducs de Savoie ordonn rent leurs sujets habitant les villes de pr venir les incendies et de changer de type de toiture sans beaucoup de r sultats Seuls quelques nobles fortun s se lanc rent dans la fabrication de tuiles probablement en Inauguration du four restaur de la tuilerie Fontaine La Balme le 13 juin 2009 L Avant pays savoyard Petit Bugey est un espace original riche de montagnes et d eau qui fut longtemps enclav et cependant fron ti re entre France et Savoie Sans doute en raison de sa ruralit ce pays a su conserver un b ti ancestral abondant parfois prestigieux qui t moigne d une activit artisanale simple et forte dont celle des tuiliers locaux et qui se lie avec bonheur aux paysages bocagers molle ment fa onn s par l rosion glaciaire Apr s cinq ans d enqu tes de terrain et de recherches d ar chives un ouvrage voit le jour en 2009 pr sen tant l activit des tuiliers travers quatre si cles d histoire de ce pays et sert de fil d Ariane pour parcourir les grandes tapes de son volution apr s les Romains de la f odalit la structura tion de la monarchie absolue de Pi mont Sardaigne au divorce qui emmena la Savoie dans les bras de la France un mariage pour le meilleur et pour le pire et la confronta la R volution industrielle
22. cin ma alors que Jean Claude Killy galement triple champion olympique 1968 fait un unique film o il tient le r le principal Mais il passe aussi de l autre c t de la cam ra en co cri vant en 1986 avec le r alisateur Robert Enrico le sc nario du film de la candidature des Jeux olym piques d Albertville et de la Savoie De l art du jeu aux Jeux de l art Claire Grang Affiches provenant du fonds du Museo Nazionale della Montagna Torino Notes 1 Formule de Pierre de Coubertin cit e par A Arvin B rod in Les neiges de Grenoble d 2ponts coljog 2008 2 Arnold Franck 1889 1974 le ma tre des films de montagne de l entre deux guerres auteur notamment de Der Heilige Berg la montagne sacr e en 1926 avec L ni Riefenstahl Luis Trenker Hannes Schneider 3 In Catalogue toiles olympiques d Cahier Museo montagna 2008 fran ais et italien 16 Sport est cr ateur d art L l on visite la Maison des Jeux olympiques on revit videmment l aventure des Jeux olympiques de 1992 en Savoie on d couvre la saga des stations de ski et on retrouve les grands champions du ski ou de la glace Mais s attend on voir sur les crans Vittorio De Sica en conversation avec Jean Claude Killy s apercevoir que le champion qui dispute une descente olympique n est autre que David Soul plus connu sous le nom de Hutch dans une c l bre s rie polici re 7 L exposition toiles olympiques le cin ma d
23. d Architecture d Urbanisme et de l Environne ment elle reposent sur deux piliers fondamen taux le rapprochement de l architecture et du paysage des pr occupations des d cideurs locaux et de leurs concitoyens la lib ration de l architecture et de l urbanisme d un carcan administratif et juridique inop rant Aujourd hui la d centralisation en mati re d ur banisme est aujourd hui compl te Les maires sont les d cideurs part enti re des projets d am nagement d s lors que leur commune dispose d un document d urbanisme approuv L Etat contr le la l galit a posteriori et pr serve les grands quilibres conomiques sociaux et environnementaux Quarante ann es de centralisme en mati re d urbanisme ont laiss des habitudes percepti bles dans notre mani re de g rer le territoire et son architecture De la maison bretonne au chalet basque tout tait codifi r glement pour rendre la France belle attractive et peupl e d habitants de maisons individuelles Certes les centres historiques chappaient cette norma DOSSIER en haut gauche cole de Challes les Eaux Patey architectes en haut droite h pital de Chamb ry Tectoniques ci dessous habitations bioclimatiques Challes les Eaux Vidal architectes Des r unions d valuation annuelle par territoire permettent de faire voluer ce travail de l amender de le rendre vivant La charte archi tecturale et paysag r
24. daille d or en plein contexte de la Guerre froide Ses interpr tes ont pour nom Jean Claude Killy Marielle Goitschel Peggy Flemming qui devien nent acteurs de leur propre r le Le sport est occasion d art selon la formule de Pierre de Coubertin Alain Arvin B rod analyse ainsi l volution paral l le de ces mouvements D s leurs d buts le sport et le cin ma s inscrivent dans une culture nouvelle celle de la modernit qui va fabriquer ses propres h ros sur le stade et sur l cran Le sportif est une nouvelle figure du h ros Il incarne une image id ale tant sur le plan individuel que collectif Aujourd hui avec la pr sence de l image m dia tique on utilise indiff remment le mot star pour les deux figures sportive et cin matographique La construction d un genre visuel nouveau le spec tacle sportif est caract ris e par la recherche de la beaut du geste par des images fortes et par l in tensit dramatique Ces deux cultures ont en commun de jouer sur les limites du temps et de l espace deux l ments indispensables au r cit sc nario ou match r el ou imaginaire Lorsqu ils sont au sommet de leur art les champions sont r clam s par les studios Apr s les J O de 1936 Hollywood transforme la patineuse Sonja Henie en super star des com dies musicales l instar de la nageuse Esther Williams Le triple champion olympique de 1956 l Autrichien Toni Sailer fait une v ritable carri re au
25. de Brou Mus e dioc sain d Art sacr de Suse Fondazione Torino Musei Mus e d art et d histoire de Fribourg Palazzo Madama Torino Mus es d art et d histoire de Chamb ry pages 14 et 15 CAUE de la Savoie pages 16 et 17 V O Communication Parc national de la Vanoise J Jourdan R Jordana V Ristelhueber Mus es d art et d histoire de Chamb ry pages 18 et 19 Jean Frangois Grange Chavanis AEC Lyon pages 20 et 21 Mus es d art et d histoire de Chamb ry page 21 Jean Maret Michel Tissut Fran oise Ballet CDP pages 22 et 23 Yannick Milleret CDP page 24 Illustria Gen ve Patek Philippe Museum Fage ditions page 25 Conseil g n ral de la Haute Savoie Mus e Jean Jacques Rousseau Montmorency pages 26 et 27 Anne Bozonier commune de Saint Christophe la Grotte Jean Frangois Laurenceau CDP pages 28 et 29 CIO le Mus e Olympique Museo della Montagna Torino page 30 UL SAVOIE 1 CONSEIL GENERAL R R alisation le cicero D p t l gal 3 trimestre 2009 Tirage 2800 exemplaires ISSN 1288 1635 actualit s patrimoine ACTUALIT S PATRIMOINE Itin raires remarquables un nouveau parcours en Val d Arly Beaufortain et Haute Tarentaise Le Conseil g n ral poursuit la politique de valori sation et de promotion du patrimoine par les tin raires remarquables des sites monuments et person nages c l bres cr s en 2004 C est en collaboration avec le P
26. de chaque document Cette phase aboutit g n ralement un d poussi rage voire un gommage pour disposer d un document le plus lisible possible et pour viter d empous si rer la cam ra Cela s est vu avec des docu ments anciens les grains de sable et de m tal saupoudr s sur les encres de l poque avaient endommag une cam ra de microfilmage Les appareils de num risation sont encore plus sensibles Ces op rations permettent gale ment de revoir le conditionnement de docu ments qui ne sortiront plus de leur boite et de leur magasin de conservation En fonction de l utilisation qui sera faite du fichier notre op ratrice choisit le format de fichier tiff ou jpg et la d finition g n ralement 300 dpi Elle r gle sa machine et doit parfois faire plusieurs prises avant d obtenir la meilleure image Vient ensuite le traitement des images produites l aide du logiciel Book Restorer notre op ratrice recadre redresse la courbure centrale due l ouverture d un registre efface les poids indispensables pour la mise plat am liore le contraste Puis elle synth tise les l ments de description du fichier les m ta donn es et les insert dans le fichier lui m me afin de faciliter son rep rage et son utilisation Num riser et apr s Le premier avantage de la num risation est la pr servation du patrimoine une fois num ris un document n a plus besoin d tre manipul pour tre consult
27. de l art c est une approche culturelle et soci tale du sujet qui est propos e travers plus de 150 uvres peintures carnets de croquis gravures aquarelles affiches mais galement produits manufactur s de la montre au papier peint extraits cin matographiques tudes d architectures de vill giature photo graphies et films de famille ou encore d cli naison des discours les plus contemporains du marketing lacustre L exposition s ouvre sur le livre d Heures l usage des Antonins Biblioth que du Patrimoine Cler mont Communaut enlumin vers 1460 t moignage des premi res repr sentations lacustres Mais c est encore le lac utile qui est mis en avant protecteur nourricier et source de richesse conomique Il faut attendre le XVIII si cle pour qu apparaisse v ritablement la notion moderne de paysage sous l influence des th oriciens anglais Le go t du voyage se r pand l envie de se laisser surprendre par la d couverte d un point de vue pittoresque les artistes multiplient les courses de paysage emplissant leurs carnets de croquis pris sur le vif et r utilis s en atelier l arri re plan des tableaux Le sentiment de la Nature cher Rousseau se retrouve dans les images grav es ou les miniatures diffus es travers l Europe qui introduisent dans les int rieurs une nature bucolique et idyllique Au XIX si cle sous l influence du naturalisme de l Ecole de Fontainebleau
28. du patri moine des Bauges ou encore le Centre d interpr tation du patrimoine fortifi des Forts de l Esseillon la Redoute Marie Th r se Avrieux L occasion tait donn e d actualiser le guide et de le concevoir dans le cadre de la nouvelle charte graphique cultu relle d partementale mise en place en 2008 Ce nouveau guide pr sente au fil des territoires les 21 structures qui composent d sormais le R seau Un effort a t fait pour donner plus d indications techniques et offrir au public tranger des l ments de lecture en italien et en anglais Pour une meil leure lisibilit Ie nouveau guide ne comporte plus que les membres du r seau d partemental Le pass mus e destin faciliter la fr quentation par des tarifs privil gi s est plac en fin de guide et peut tre ou non d tach selon la pr f rence de chacun Guide et pass ont pour objectif de permettre au plus grand nombre habitants comme touristes de d couvrir les richesses patrimoniales de la Savoie expos es dans les mus es ou maisons th matiques et d en montrer la diversit et l originalit Frangoise Ballet La Tuilerie Fontaine une nouveaut Itin raires remarquables en Avant Pays Savoyard A la fin du XIX si cle et au d but du XX si cle la commune de La Balme connaissait une importante production de tuiles Le four de l ancienne Tuilerie Fontaine situ pr s du hameau des Marnots est un des derniers t moignag
29. en mobilier arch o logique issu de trouvailles terrestres et lacustres C est l poque de l invention du site de Boutae dans la plaine des Fins et des nombreuses d couvertes dans les lacs de Suisse Suisse al manique Jura et de Savoie Le conservateur annecien fait fr quem ment change de mobilier lacustre contre des produits industriels avec Andr Perrin conservateur a Chamb ry qui il r clame des lacustres du Bourget de Paladru d Aiguebelette La section industrielle se d veloppe Dans une lettre du 14 mars 1870 Revon indique qu il a fait une razzia la manufacture d Annecy et obtenu une s rie d chantillons repr sentant toutes les transformations du coton de la bourre la toile blanchie avec fus e canette et navettes j irai de m me dans quelques jours d valiser d autres fabri cants Le Mus e est ainsi le t moin de l actualit du progr s et de l innovation industriels Il constitue la collection d ethnographie mondiale en correspondant avec un grand nombre de savoyards dans le monde Ces explorateurs du Mexique d Alg rie d Egypte du Japon de Cochin chine envoient avec une g n rosit tonnante des caisses remplies d objets soigneusement tiquet s Lettre du 13 d cembre 1876 J ai recu des choses bien int ressantes en horribles statues mexicaines gr ce ce dernier envoi nous en avons plus de 12 pierres et une centaine de figurines sans compter les outils du p
30. imaginent une ventuelle nouvelle affectation pour le Palais de l Ile rachet par la ville en 1873 et en passe d tre d moli Le rez de chauss e et les 4 grandes salles semblent merveilleusement appropri es l tablis sement d un mus e On y r unirait peu de frais d abord les pierres tombales et les fragments de monuments gallo romains puis on pourrait comme dans certaines villes de la Suisse y tenter d ing nieuses et pr cieuses r surrections des int rieurs et de la vie domestique des si cles pass s Andr Theuriet 15 juillet 1896 Le Journal L id e se concr tisera quelques ann es plus tard Brigitte Liabeuf droite Mus e municipal salon des c ramiques v 1910 en bas Statuettes mexicaines actuellement en d p t au mus e d Auch gogue il pr ne le mus e le on de choses tr s proche de la notion de Mus e cantonal d ve lopp par Edmond Groult en Normandie Principe que l on retrouve quelques ann es plus tard dans les circulaires minist rielles de Jules Ferry Le Mus e est un nouveau moyen d instruction Louis Revon publie en 1867 une tude sur l ensei gnement par les affiches et les tableaux et en 1868 L instruction publique en Haute Savoie dite une affiche intitul e le mus e de l cole adopt e dans les coles du canton de Gen ve et des d par tements du Rh ne et de la Savoie Il organise dans les ann es 1870 des
31. la facilit de consultation sont au rendez vous en Savoie les documents num ris s sont mis sur le site internet www archives savoie fr et sont donc accessibles 24h 24 7j 7 de chez soi L ou en salle de lecture il est possible de feuilleter un registre d un simple clic de consulter des docu ments prestigieux ou fragiles de zoomer sur une partie du document le voici notre village au centre de la mappe de faire un saut dans une exposition ou un dossier p dagogique de consulter plusieurs documents en m me temps y compris et ce n est pas un d tail l en semble des inventaires Et nous en arrivons la seconde volution majeure aux Archives de la Savoie le service de mise en ligne et de visualisation des documents devient encore plus performant Les impressions se feront par le biais d un outil PDF et offriront plus de confort l internaute et de facilit s au lecteur en salle Les impressions de documents aux formats 3 seront toujours possibles en salle de lecture et les formats AO confi s un pres tataire ext rieur C t Archives le nouvel outil permettra de rendre les documents accessibles au fur et mesure de leur num risation sans attendre d avoir un gros volume d images et un traitement par lot La num risation directement du producteur au consommateur Sylvie Claus 11 Ensuite notre op ratrice fait une valuation mat rielle nombre de pages format mais aussi tat mat riel
32. mettre en place Au titre de membre du comit scientifique Fran oise Ballet Conservation d partementale du patrimoine de la Savoie a t charg e de l orga niser avec la collaboration troite de l Association d partementale pour la Recherche arch ologique en Savoie ADRAS soutenue par le D partement de la Savoie qui a une mission de diffusion des connaissances scientifiques et de l actualit arch o logique aupr s du public Un riche programme de communications auquel participe des arch ologues savoyards a t mis en place par le comit scientifique dont voici la trame g n rale Les manifestations du pouvoir dans les Alpes de la Pr histoire au Moyen Age Mod les g n raux et th orisation Le pouvoir travers les manifestations fun raires Les symboles du pouvoir objets archi tecture Le contr le de l espace Iconographie du pouvoir Posters La Soci t vald taine de Pr histoire et d Arch ologie publie les actes des colloques sur les Alpes dans l An tiquit de la Pr histoire au Moyen Age dans son Bulletin d tudes pr historiques et arch ologiques alpines dans l ann e qui suit le colloque ce qui est particuli rement remarquable Fran oise Ballet Contact secr tariat du colloque 33 0 4 79 70 63 65 2 au 4 octobre 2009 Yenne le ch teau la Savoie dix si cles d histoire exposition dans l ancienne Chambre des comptes moines de Savoie soit en primeur co
33. ou guid es sur r servation Renseignements 04 50 72 26 67 On r ve avant de contempler Avant d tre un spectacle conscient tout paysage est une exp rience onirique Charles Edouard Le Prince Promenade de Julie et Saint Preux sur le lac de Gen ve Huile sur toile 97 3 x 135 cm Mus e Jean Jacques Rousseau Montmorency Notes 1 G Bachelard L eau et les R ves Paris Jos Corti 1942 p 2 2 Ibid 3 Ibid p 13 4 Nous prenons appui sur les uvres expos es mais aussi sur des pi ces non pr sent es 5 Gaston Bachelard op cit p 67 6 Ibid p 39 7 Gaston Bachelard op cit p 41 8 Paul Signac Vue du Mont Blanc depuis le Lac de Chedde Mus e Alpin Chamonix 9 Charles Joseph Auriol Le Lac de Chedde collection Payot lot de dessins d Andr Charles Coppier collections d par tementales de la Haute Savoie Conservatoire d Art et d Histoire Annecy 10 Gaston Bachelard op cit p 69 11 Ferdinand Hodler expos de 1897 la soci t des Beaux Arts de Fribourg cit par O B tschmann dans le catalogue de l exposition Ferdinand Hodler 1853 1918 mus e d Orsay Paris ditions de la R M N 2007 p 152 12 Gaston Bachelard op cit p 67 13 Gaston Bachelard op cit p 17 14 Ibid p 73 15 Fran ois Auguste Ravier Quatre tudes sur panneaux Mus e d art moderne de Saint Etienne 16 Catalogue de l exposition Paysages de r ve de Gustave Moreau Mus es de Bourg en Bresse et R
34. patrimoine partir de l inventaire tabli en 1986 par Dominique Richard conservateur du patrimoine Encore incom pl te puisqu elle ne recense pas l ensemble des localisations du ch teau elle rassemble plus d une centaine de meubles autant d uvres d art ou d ob jets d coratifs Plusieurs sont prot g s au titre des Monuments historiques quelques dizaines sont en d p t Notons aussi 35 armes blanches de collec tion et environ 250 uvres d art contemporain Une situation complexe Si le propri taire a t identifi par les recherches men es sur le mobilier pr cieux des ma tres b nistes Jacob et Pothier la question de la d vo lution reste cependant ouverte pour les autres objets class s au titre des Monuments historiques dont il n est videmment pas fait mention dans le uelle surprise pour le public p n trant pour la premi re fois dans les Salons d honneur et la Salle des d lib rations ou dans d autres espaces plus secrets du ch teau d y d couvrir un d cor et un mobilier historique pr serv s S y trouve en effet un curieux m lange de styles accumul s au cours de l histoire mouvement e de la Savoie dont la constitution plut t que la raret fait la valeur bien qu il ne subsiste au ch teau presque aucun objet pr sent ant rieurement la p riode r volu tionnaire M connu peu consid r durant des d cennies us par l intense occupation adminis trative des lieux ce mobili
35. permettre tous les raffinements de sculpture et assez proche de la couleur gris clair des parements d origine Les lignes architecturales de la fa ade sont aujourd hui beaucoup plus lisibles le trac complexe du jeu 026601320 65 de pinacles de crochets de rinceaux de moulures qui les compose ayant t raviv par les tailleurs de pierre apr s examen approfondi des vestiges souvent t nus encore en place et des traces lais s es sur le mur par les l ments d pos s Le d cor sculpt a t proprement parler ressuscit puisqu il avait en grande partie disparu Ne restaient en place et en bon tat que les arcatures situ es de part et d autre du grand portail sous le balcon et les parties hautes de la frise entourant la baie d axe Paradoxalement l tat de conservation de ces l ments abrit s est parfait et leur nettoyage a consist en un simple d poussi rage pour qu aucune alt ration inutile ne puisse se produire La qualit de cette sculpture atteste du haut niveau atteint la fin de l poque gothique par l art savoyard et peut tre compar e aux meil leurs exemples du temps comme la Tour de Beurre de la Cath drale de Rouen la Tour Saint Jacques de Paris Notre Dame des Marais de Villefranche sur Sa ne la chapelle des Bourbons de la Cath drale de Lyon ou le monast re royal de Brou Ces exemples prestigieux ont inspir les sculp teurs d aujourd hui qui ont d ploy tout leur savoir faire dans l
36. 5 50 caue savoie libertysurf fr M Philippe RAFFAELLI W Bernard R my professeur honoraire d histoire romaine Universit de Grenoble bernard remy07 orange fr I ditorial La Rubrique 5 Conseil g n ral de la Savoie Conservation d partementale du Patrimoine H tel du d partement BP 1802 73018 Chamb ry c dex T l 00 33 4 04 79 70 63 60 Fax 00 33 4 04 79 70 63 01 E mail cdp cg73 fr ESPACE NORDIQUE BESSANS TECTONIQUES Directeur de la Publication HERV GAYMARD R dacteur en chef PHILIPPE RAFFAELLI Direction des Affaires culturelles PHILIPPE VEYRINAS Directeur D veloppement culturel JEAN LUQUET Directeur Archives et Patrimoine Conservation d partementale du Patrimoine de la Savoie FRAN OISE BALLET conservateur en chef du patrimoine PHILIPPE RAFFAELLI conservateur du patrimoine JEAN FRAN OIS LAURENCEAU attach de conservation SANDRINE VUILLERMET assistante qualifi e de conser vation VINCIANE N EL assistante de conservation FRANCOISE CANIZAR r dacteur en chef ODILE REBOUILLAT r dacteur CATHERINE BOULOUFFE secr taire CAROLINE CHABERT LANFANT secr taire Cr dit photographique CAUE de la Savoie couverture J r me Daviet CDP page 3 Jean Frangois Laurenceau CDP pages 4 7 Mus e ch teau d Annecy pages 8 et 9 Archives d partementales de la Savoie pages 10 et 11 Centre Camille Jullian CNRS pages 12 et 13 Philippe Raffaelli CDP page 13 Mus e
37. 80 et relanc en 2000 par la Convention europ enne de Florence sur le paysage le Parc national de la Vanoise a inaugur en 2005 son propre dispositif en vue de servir certaines ambitions r formatrices Lanslevillard au d but du XXe si cle et en 2007 e 15 x Mi Lt piperno Di A MIE Sagre LT Fran ois Forray Pr sident honoraire des Amis du Mont Cenis membre de l Acad mie de Savoie Beno t Gervaise charg de mission territorial D D E A Savoie S P A T Jean Paul Gu rin Professeur des universit s honoraire Institut de G ographie alpine Universit de Grenoble Pierre Judet Ma tre de conf rence en histoire contemporaine Universit de Grenoble Il Alain Marnezy Maire d Aussois Professeur des universit s en g ographie physique Universit de Savoie Isabelle Mauz Ing nieur chercheur en sociologie CEMAGREF Grenoble Brien A Meilleur Professeur associ en ethnobiologie Universit de Washington Delphine Six Physicienne adjoint Laboratoire de Glaciologie et G ophysique de l Environnement CNRS Universit Grenoble Sources cr dits Parc national de la Vanoise Chamb ry Mus es d Art amp d Histoire de Chamb ry Office national des for ts Service d partemental de Restauration des terrains en montagne de la Savoie Office du tourisme de Saint Martin de Belleville Collection V O Communication Collection Christian Gros Collection Jean
38. aint Fran ois de Sales a t class e Monument historique le 9 ao t 1906 plus forte raison sur cette fa ade d j reprise plusieurs fois Cette recherche s appuie sur les donn es historiques et iconographiques disponibles mais dans le cas de la M tropole les archives anciennes tr s fragmentaires ne permettent pas d acc der des renseignements pr cis avant le d but du XIXe si cle date de la premi re repr sentation exploitable de la fa ade C est donc par un examen tr s approfondi in situ qu ont pu tre d termin s les principes appliqu s Les trois portails et les contreforts b tis dans des calcaires de bonne qualit ont pu tre simplement nettoy s Tout le reste de la fa ade b ti en molasse a t l objet de traitements diff rents et compl mentaires selon les MONUMENTS HISTORIQUES ci dessous arcatures anciennes conserv es sous le balcon avant nettoyage de haut en bas nouveau culot sculpt Nouveaux dais sculpt s Aquarelle de Joseph Massotti Parme 1766 Chamb ry 1842 la cath drale au d but du XIX si cle coll Mus es d art et d histoire de Chamb ry jamais perdre de vue la composition d en semble L entreprise Comte charg e de l chafaudage de la magonnerie et de la pierre de taille a M 3 travaill en liaison troite avec l atelier Main l ponte charg de la sculpture des l ments les plus d licats Les travaux d accompagnem
39. aire de 1830 deux armoires XVII si cle aux portes orn es de sc nes bibliques deux aquarelles d Eug ne Boudin des estampes de Jean Baptiste Isabey Thomas Suther land Henry William Burnbury Jean Baptiste Nolin Nicola Sanson d Abbeville Jean de Ram Gian Tomaso Borgonio Constat d tat et conservation Cette collection a souffert du manque de consid ration de son int r t patrimonial Le suivi de conser vation en est rendu urgent par le vieillissement m me du mobilier Conserver est un d fi contre le temps que nous devons relever pour pr server et transmettre ces richesses qui ont travers l Histoire Le XX si cle a connu une rosion lente mais continue faite d usure de casse de pertes de dispa ritions souvent par ignorance L exemple r cent de l incendie du 1 novembre 1997 en est une autre illustration on d plore la perte d une quantit ind termin e de beaux meubles br l s et de plusieurs tapis anciens Les probl mes de conservation li s aux suites de cet incendie ont t multiples Les facteurs de vieillissement auxquels ce mobilier est expos sont en plus de l exc s de lumi re et des variations climatiques li s l usage salissures usures rayures et d collements en t moignent Les petits accidents les fissures les casses les r para tions de fortune ou les nettoyages inadapt s sont autant de causes qui en alt rent l aspect et l au thenticit Quand il ne s agit pas d
40. anquille Le lac prend toute la lumi re et en fait un monde 7 Le propos est illustr dans l exposition par l aquarelle de Signac Vue du Mont Blanc depuis le lac de Chedde 5 par Le Lac de Chedde de Joseph Auriol ou par les dessins au brou de noix d Andr Charles Coppier Reflets du ciel de la lumi re des reliefs environ nants de la nature ou m me de l espace r serv par un ciel vide comme un double presque parfait de la r alit L eau donne au monde ainsi cr une solennit platonicienne 0 Cette conception est rapprocher des lois qui sous tendent la construction de certains paysages de lac de Ferdinand Hodler habit s par une sym trie rigoureuse le principe de r p tition en tant que manifestation de l ordre et de la r gularit dans la nature participe de cet id alisme L uvre r v lera un nouvel ordre des choses et sera belle par l id e d ensemble qu elle d gagera Ambiguit psychologique et visuelle O est le r el au ciel ou au fond des eaux l infini en nos songes est aussi profond au firmament que sous les ondes 2 Bachelard met aussi en avant la qualit d ambi valence psychologique de l eau Une mati re qui n est pas l occasion d une ambivalence psycho logique ne peut trouver son double po tique qui permet des transpositions sans fin Cette ambi guit incite la r verie comme aussi la d for mation des formes qui permet de voir la mati re sous l
41. ation des terrains de Montagne Commissaires d exposition Jean Pierre Petit architecte urbaniste Conseil d architecture d urbanisme et de l environnement de la Savoie Marie Anne Gu rin conservateur du patrimoine Mus e Savoisien Mus es d art et d histoire de Chamb ry Coordinatrice des Saisons du paysage 2009 lisabeth Berlioz charg e de mission Parc national de la Vanoise Recherche de photos anciennes V ronique Ristelhueber V O Communication Paris Reconductions photographiques gardes moniteurs du Parc national de la Vanoise V ronique Ristelhueber V O Communication Conception graphique expositions itin rantes et mobilier Jean Pierre Petit et Fran ois Laborde Conseil d architecture d urbanisme et de l environnement de la Savoie exposition au Mus e savoisien Atelier Le Cicero Chamb ry et Mus es d art et d histoire de Chamb ry supports de communication neWaru Chamb ry Responsable de l Observatoire photographique des paysages de la Vanoise V ronique Plaige charg e de mission Parc national de la Vanoise Au cours d une quasi randonn e depuis les fonds de vall es jusqu aux terres de haute alti tude on lira par exemple les volutions g n rales du climat de la d mographie de l co nomie des moeurs des politiques urbanistiques et on percevra peut tre l volution d influences moins lisibles car plus lointaines comme l inter nationalisation de la politique agrico
42. atrimoine regard sur les technologies rents Sur la cam ra niveau de gris requalifi e improprement de noir et blanc l op rateur poursuit la num risation de l tat civil notam ment de tables d cennales Cet appareil est r serv des documents de taille modeste et de format r gulier des fonds peu volumineux en bon tat ou pour lesquels la couleur n est pas indispensable La cam ra couleurs permet de num riser de tr s gros registres des docu ments de formats tr s vari s et de grande taille Cet appareil permettra par exemple de traiter les registres du Tabellion en mauvais tat qui ne pourront pas tre confi s un prestataire ext rieur Il a d j permis de num riser une partie du fonds des affiches conserv es aux Archives La suite du programme est ax e dans un premier temps sur le Fonds sarde le fonds de la p riode pr c dant l Annexion de la Savoie en 1860 pour rendre les documents accessibles dans une double perspective les travaux histo riques et les expositions pour comm morer le 150 anniversaire de cet v nement Pour la suite il est n cessaire de faire des choix dans les la suite de la petite histoire de rats et de souris ou la biblioth que change de look le second pisode de notre s rie sur les outils du patrimoine porte sur la num risation et ses techniques Episode 2 Les archives face la cam ra Quelques esprits chagrins pourraient dire qu en mati
43. ays d Art et d Histoire des Hautes vall es de Savoie que la Conservation d partementale du Patrimoine a labor ce nouvel itin raire mettant en lien trois vall es de montagne bien distinctes mais ayant toujours entretenu des changes par les cols alpins Ce cheminement de bourgs en monuments a pour ambition de permettre tous de d couvrir les mutations de ces territoires de fronti re et de passage marqu par l levage laitier qui su se tourner vers le tourisme l industrie et l hydro lectricit sans se d partir de son identit Quelques exemples d couvrir au fil de ce nouvel itin raire Ugine du bourg m di val la cit m tal lurgique Flumet carrefour entre Savoie et Faucigny Les Saisies une station Olympique Beaufort sur Doron un bourg commer ant Les Chapieux sur la route des Vaudois Roger Frison Roche et le Beau fortain Paul Girod et Maurice Braillard une vision du logement ouvrier Jean Fran ois Ducis acad micien originaire de Hauteluce ou encore la ligne Maginot des Alpes Bourg Saint Maurice J r me Daviet Un nouveau guide pour le R seau des mus es et maisons th matiques Le R seau des mus es et maisons th matiques cr en 2004 par le Conseil g n ral et anim par la Conservation d partementale du Patrimoine s est agrandi en 2008 de nouvelles structures r cemment ouvertes comme l Espace Alu Saint Michel de Maurienne la Chartreuse d Aillon maison
44. blier que l exposition repose primordialement sur un constat visuel du fait du choix de la photographie comme m dium technique d observation Or les clich s pr sent s qu ils proviennent du Parc national de la Vanoise du Mus e savoisien du Service d partemental de restauration de terrains en montagne de l Office nationale des for ts d Of fices du tourisme ou de collections priv es conditionnent le regard non seulement en d terminant le pas de temps mais en excluant toute autre registre d expression iconogra phique et en introduisant des contraintes instru mentales et professionnelles non intrins que ment paysag res Pass par ce filtre technique l chantillon photo graphique expos ne peut pr tendre donner une image totalement repr sentative de la Vanoise que ce soit de mani re r aliste ou impressionniste Il r pond plut t une syst matisation didactique des lieux et des th mes qui refl te davantage les pr occupations des collectivit s et institutions Ainsi la s lection s est elle attach e tablir autant que le fonds rassembl le permettait un quilibre dans la repr sentation des communes et des principales tendances volutives de notre poque Vanoise miroirs du temps A l Observatoire photographique des paysages de Vanoise couvre t il les vingt neuf communes de l aire optimale d adh sion du Parc national et comporte un volet prospectif et un r trospectif concus pour rec
45. bonne qualit l origine mais tr s fragile molasse de tr s mauvaise qualit la fin du XIX si cle et calcaire blanc de substitution au milieu du XX si cle on imagine facilement combien le choix de la pierre nouvelle mettre en uvre a pu tre d licat II fallait que cette pierre soit proche par l aspect par la densit et par la couleur de la molasse d origine mais que ses qualit s techniques soient nettement meil leures En fonction de ces crit res c est un gr s d Alsace qui a t choisi assez solide pour Ci facade fort bien construite ne poserait aucun probl me si la pierre choisie pour la plupart de ses l ments une molasse locale ne s tait av r e l comme ailleurs fragile et sensible aux intemp ries Ce probl me est ancien et malgr plusieurs restaurations la fa ade se trouvait dans un tat indigne la plupart des l ments sculpt s originaux ou d j remplac s ou d pos s ayant litt ralement fondu Les travaux de restauration ont donc consist sur les bases d une tude pr alable confi e mon pr d cesseur Alain Tillier puis d un projet architectural et technique men bien par mes soins remplacer un tr s grand nombre de pierres tout en s appliquant conserver et consolider le maximum d l ments anciens encore en place La recherche de la plus grande authenticit est en effet un crit re essentiel de la restauration d un monument historique la cath drale S
46. chniques de chasse et donc son outillage Ainsi l attribution d un faci s culturel une couche arch ologique repose sur l analyse typologique du mat riel exhum L identification des esp ces chass es marque une nette pr dominance du cerf du chevreuil et du bouquetin auxquels viennent s ajouter des restes de chamois sanglier loup marmotte martre et cheval L ensemble du mat riel lithi que est compos essentiellement de pointes dos de grattoirs de lames dos et de burins Ce patrimoine a t nouvellement valoris dans l espace sc nographique Un site et des hommes qui vient enrichir le site d j attractif par la majest du monument d di au duc Charles Emmanuel de Savoie la riche histoire de la Voie sarde et la visite des deux grottes naturelles aussi tonnantes que diff rentes Anne Bozonier i biri Cirila i LOC 29 dominant Saint Christophe il y a 14 000 ans Dans ce m me b timent les visiteurs pourront trouver galement la billetterie un espace de convivialit et une boutique en lien avec les territoires Chartreuse et Avant Pays Savoyard Ces am nagements permettent un accueil des visiteurs de qualit et r pondent d sormais la beaut pittoresque du d fil L abri sous roche de la Fru les premiershommes en Chartreuse Dans les ann es quatre vingt plusieurs campa gnes de fouilles arch ologiques furent entre prises par M Gilbert Pion arch ologue et
47. e ornements liturgiques tableaux ainsi que de nombreux objets populaires Mais le pilier de la collection est sans conteste la statuaire tant en terme quantitatif 29 objets que qualitatif avec des uvres d poque et de facture vari es Le mus e a men un travail exhaustif de reconnaissance de ces uvres au travers d une fiche technique nommant datant et d crivant l objet et son contexte Le r sultat de ce travail est aujourd hui publi sous la forme de ce petit ouvrage bien pratique pendant ou apr s la visite pour appr hender la richesse et la vari t de l art religieux en Savoie Souvenirs Ecrivains et peintres par Alain Bexon et Georgette Chevallier d Itinera Alpina 2008 isbn 2 913190 07 3 49 Regards crois s sur Annecy Alain Bexon et Georgette Chevallier ont eu cette merveilleuse id e d associer deux arts majeurs la peinture et la litt rature pour une des Alpes Graies un sanctuaire routier s imposait Apr s 13 ans de fouilles arch ologiques la villa gallo romaine du Grand Verger a t enti rement exhum e de sa gangue d alluvions et de d p ts D cor e de peintures murales et de mosaiques elle assurait malgr sa magnificence une vocation agricole Rare villa restitu e des Alpes du nord le site se visite aujourd hui librement Quant aux objets trouv s lors des fouilles ils sont aujourd hui visibles au Mus e de Conflans Albertville Les Alp
48. e des mots Profond ment grav es les lettres sont de belle facture L 1 point dans le O 2 point dans le premier O et apex au dessus de la lettre 1 4 long L ucio lulio Al bino Do metina 4 patri Lucius lulius Albinus Dometina pour son p re Nous avons ici une famille de citoyens romains Lucius lulius Albinus le d funt portait les tria nomina associant un gentilice imp rial tr s r pandu dans la cit et la province un surnom latin I Kajanto 1965 p 227 qui pourrait tre un nom de traduction Il est moins courant dix neuf autres occurrences en Narbonnaise dont quatre dans la cit ILN Vienne 399 Grenoble 515 Montm lian o il s agit d un nom latin italien 606 bis Roma gnieu Dometina tait elle aussi une citoyenne romaine mais elle n a pas r p t le gentilice de son p re elle portait un surnom celtique X Delamarre 2007 p 88 qui ne se retrouve pas ailleurs en Occident En Narbonnaise on conna t seulement un Domitinus Aix les Bains LN Vienne 680 et un Dometos potier des Martres de Veyre Puy de D me dont un vase a t d couvert Reims CIL XIII 10010 804 L absence de l invocation aux dieux M nes et l emploi du datif la concision du texte et la pal ographie points dans les O apex incitent dater cette inscription du I si cle apr s J C plut t du d but de la seconde moiti 0 P 1 i a dida E a i 1 1 d
49. e n est pas une d marche fig e elle volue au fil du temps et des hommes qui occupent chaque territoire Cela suppose une coute mutuelle entre lus architectes administrations et associations une bonne connaissance des territoires de leur g ographie humaine et physique et de nou velles pr occupations culturelles partager La question sensible de l utilisation de la pierre caract ristique de l architecture de montagne a souvent t r currente entre lus et architectes comme l ment du b ti charge hautement culturelle Faut il rompre ce consensus du recours syst matique ce mat riau aujourd hui xog ne les lauzes venant souvent de Chine ou s en gager dans une politique novatrice o co nomie et cologie contribuent la dynamique d un nouveau cadre de vie en devenir les lus et techniciens la n cessit de ces pr occupations aujourd hui mondialis es Ce premier bilan provisoire permet d attester l ad quation de cette d marche aux territoires de Savoie La couverture d finitive de la Savoie en service de consultance architecturale aupr s des particuliers organis et pay l chelle inter communale est un gage d appropriation du bas vers le haut des d cisions d am nagements Chaque charte est concr tis e par un classeur compos d un fascicule g n ral de pr sentation de chaque territoire d un cahier sp cifique chaque secteur entre 4 et 6 par territoire et de
50. e que appartements et cabinets sont meubl s 2 Le ch teau est divis en espaces aux usages distincts services du Conseil g n ral services de la Pr fecture et parties privatives du Pr fet Salons d honneur communs Sainte Chapelle Acad mie de Savoie Tour tr sorerie l usage des guides conf renciers de la Ville d art et d histoire tous abritent un mobilier historique qui reste pourtant le grand oubli des conventions r gissant l affectation des pi ces du ch teau Sa seule protection r elle est la tradition et le compor tement de ses usagers Que l immeuble soit class Monument historique depuis 1881 ne procure pas de protection particuli re au mobilier la r gle de la domanialit publique ne semble pas s appliquer ces collections non indispensables la bonne marche des services Il para t n anmoins saugrenu de les consid rer au m me titre que du simple mobilier de bureau mais aucun texte ne prot ge ces collections de mani re particuli re Il faut consi d rer selon l usage qu en l absence de documents contradictoires le propri taire de l immeuble est propri taire du mobilier Ainsi l exclusion des propri t s de l Etat des d p ts et des propri t s priv es l ensemble du mobilier historique serait constitutif d une collection d partementale indis sociable du ch teau des ducs de Savoie La collection Cette collection comprend de tr s nombreux meubles objets d coratifs et uvres d art
51. eims Editions Artlys Versailles 2004 Ebauches pr sent es n 102 et 105 pp 138 et 139 17 George Sand S rie de dendrites Mus e de la Vie Romantique Paris La technique consiste d velopper la plume ou au pinceau des formes imaginaires obtenues par crasement de pigments sur une feuille de papier 18 Henri Amic George Sand mes souvenirs Paris 1893 cit par S gol ne Le Men L artiste et les hasards de la mati re de Corn lius George Sand in Revue de l Art n 137 2002 3 p 19 29 19 A des degr s divers toute configuration visuelle est capable de repr senter ou d voquer simultan ment ou successivement plusieurs figures Dario Gamboni gt Ambi guit dissimulation et interpr tation introduction du dossier de la Revue de l Art n 137 2002 3 20 Gaston Bachelard op cit p 60 21 1610 22 H l ne Prigent M lancolie les m tamorphoses de la d pression Paris RMN Gallimard 2005 23 Alphonse Osbert Solitude Jean Joseph Xavier Bidauld Paysage la rivi re et au tombeau mus e d Art moderne de Saint Etienne 24 Charles Edouard Leprince Promenade de Julie et Saint Preux sur le lac de Gen ve Mus e Jean Jacques Rousseau Montmorency L pisode repr sent est tir de la XVIIe lettre de la quatri me partie de la Nouvelle H lo se QT H l ne Prigent 22 Solitude d une po tesse dans le tableau d Osbert solitude de cette femme pr s d une tombe au bord de l eau da
52. elle exposition qui y est pr sent e Avec vue sur le lac Cinq articles encore pr sentent les chantiers qui permettent par le travail patient et rigoureux des sp cialistes d ouvrir ce patrimoine au public le chantier majeur de restauration de la grande fa ade de la cath drale de Chamb ry une r alisation exceptionnelle par son ampleur sa dur e et sa difficult technique C est aussi une chelle infiniment plus modeste mais combien indispensable l int r t des derni res d couvertes arch ologiques sur l Antiquit ou la constitution des bases de donn es l une sur la sculpture m di vale l autre pour les biblio th ques historiques et enfin l inventaire du patri moine hydraulique men en commun par les deux d partements de Haute Savoie et Savoie Deux territoires sont l honneur l Avant Pays savoyard d abord avec le site des Echelles Saint Christophe la Grotte o l accueil a t r nov de mani re d cisive et avec le petit patri moine des tuileries repr sentatif des sp cificit s de cet ancien pays fronti re Le territoire de Tarentaise Vanoise quant lui met en uvre avec l aide du CAUE une charte architecturale et paysag re qui montre que l innovation est possible dans le respect d un h ritage pluri s culaire ont collabor ce num ro W Fran oise BALLET W Anne BOZONIER association Anim grotte commune de Saint Christophe la Grotte 06 79 56 23 76 04 79 36 65 95 info anim
53. elon lui plus que la forme de ces images c est la substance voqu e la mati re m me de l eau qui nous touche comme lecteur Et ce en raison de notre relation intime avec l l ment Il est des heures o le songe du po te cr ateur est si profond si naturel qu il retrouve sans s en douter les images de sa chair enfantine 3 Cette exposition propose d explorer et de trans poser les th ories de Bachelard dans le domaine de la peinture et des repr sentations des bords de l eau dormante partir d un corpus d u vres datant pour l essentiel du 2 2 et du d but du XX si cle nous avons d gag sept th ma tiques L eau des origines et de la vie Reflets et jeux de forme Le lac des rencontres amoureuses Contemplation et m lancolie Voyages heureux L gendes et forces obscures Eaux menagantes Dans cet article nous invitons le lecteur parta ger notre d marche autour de deux th mes Reflets et jeux de forme et Contemplation et m lancolie Andr Charles Coppier L Oratoire du Clos du moine brou de noix 23 9 x 15 3 cm Conseil g n ral de la Haute Savoie Acquisition 2008 ACTUALIT S EXPOSITIONS La Ch taigni re Domaine de Rovor e Domaine d partemental d art et de culture Espace naturel sensible Yvoire Exposition r alis e par le Conseil g n ral de la Haute Savoie Direction des Affaires culturelles du 6 juin au 30 septembre 2009 tous les jours de 10h 18h Visites libres
54. ent ont t confi s l entreprise Euro Toiture pour la charpente de l auvent la Miroiterie des Savoies pour les vitraux l atelier Thomas pour leur protection et aux M tiers du Bois pour la restauration des portes Isabelle Rosaz restau ratrice de peintures murales a att nu les dommages du temps apport s au tympan du portail principal Ce sont ainsi les quipes d origine de la concep tion de la fa ade qui ont t reconstitu es cinq cents ans plus tard pour transmettre dans les meilleures conditions aux g n rations futures l un des chefs d uvre de l art savoyard Sous les feux du soleil couchant les ombres redon nent vie au relief retrouv des niches pinacles qui encadrent la baie centrale dont le remplage a retrouv toute sa vigueur et un cama eu de gris allant du blanc cass au vert t moigne des diff rentes campagnes de restauration sans nuire l unit d ensemble Seul le tympan du portail principal qui n est que l corch de dispositions anciennes plusieurs fois modifi es semble attendre qu on lui redonne une peu de l clat qui fut le sien Les Chamb riens comme l tat propri taire et le clerg affectataire souhaitent unanimement qu un nouveau d cor contemporain vienne mettre l un digne point d orgue la riche histoire artistique de la M tropole Jean Fran ois Grange Chavanis La fa ade restaur e r sister aux intemp ries et la pollution assez tendre pour
55. er original n en constitue pas moins une richesse patrimoniale que la multi plicit des usagers propri taires et statuts rend complexe pr server Une succession d inventaires Plusieurs inventaires et rapports conserv s aux Archives nationales et aux Archives d partemen tales clairent les modes d entr e de ce mobilier Du premier en 1414 au dernier r alis la suite de l incendie du 1 novembre 1997 ils se sont succ d en une longue litanie de listes dont la disparit corrobore la r gle d un renouvellement continu des meubles d usage pris dans le tourbillon des r affectations et des chantiers successifs Le mobilier y est d crit de fa on sommaire et si les localisations mentionn es au sein de l difice sont parfois tr s pr cises elles n ont plus cours au r co lement suivant L tude de ces documents permet de distinguer deux grands ensembles coh rents L un constitu des meubles et des uvres d art caract re historique comprenant les d p ts L autre constitu des acquisitions aupr s d artistes contemporains depuis la seconde moiti du XX si cle Ces oeuvres ont t port es l inventaire du Mus e Savoisien jusqu en 1981 Fr quemment d plac es elles font l objet d un suivi particulier Si le d cret du 19 d cembre 1860 conc de le ch teau gratuitement et en toute propri t au D partement de la Savoie celui du 14 f vrier 1861 ne pr cise qu une courte liste de meub
56. es occidentales romaines par Maxence 560010 d Errance Centre Camille Jullian 2009 isbn 978 2 8777 2387 9 39 Cet ouvrage est la th se d Arch ologie que l auteur soutenu en 2005 l Universit de Provence remani e pour la pr sente dition Contrairement l image commun ment admise que durant la p riode romaine les Alpes taient une barri re difficile franchir avec des zones de vall e romanis es et des reliefs aux populations autochtones hostiles l auteur d montre que notre massif a connu un fort d veloppement urbain ainsi qu une mise en valeur conomique des ressources locales pastoralisme et exploitation des mines Apr s une introduction brossant le panorama de la recherche historique et de l histoire de la conqu te romaine dans les Alpes l ouvrage s organise en trois parties La premi re s int resse aux peuplements et l habitat de la casa retica protohistorique aux villes alpines et aux tablissements ruraux RER Les Hp moria FE Hannibal chez les Allobroges 218 avant J sus Christ La grande travers e des Alpes par Aim Bocquet d La Fontaine de Silo coll Lieux de m moire 2009 isbn 978 2 84206 419 8 19 Aim Bocquet retrace avec la passion et la science qu on lui conna t le p riple d Hannibal au travers des Alpes Loin d avancer une hypoth se suppl mentaire il veut avant tout r concilier pragmatisme
57. es champions entrem le all grement r alit et fiction enjeux de la comp tition et jeux d acteurs art de la glisse et septi me art Les relations entre sport et cin ma sont une d cou verte tonnante qui a intrigu trois mus es de l arc alpin Le Mus e Olympique Lausanne le Mus e national de la montagne Duc des Abruzzes Turin et la Maison des Jeux olympiques Albertville qui se sont lanc s la recherche des vieilles bobines o les stars de la neige et de la glace deviennent des acteurs sous les feux de la rampe Mais l histoire commence avec la mise en sc ne car c est la r alit qui inspire la fiction D s les Jeux olym piques d hiver de 1928 le c l bre r alisateur de Bergfilm Arnold Franck donne aux comp titions un relief populaire et une puissance dramatique Les m saventures des bobeurs Jama cains aux Jeux olympiques de Calgary 1988 deviennent embl matiques de la r ussite de ces apprentis champions lorsque le film Rasta Rockett 1993 de Jon Turteltaub cr ve l cran de la notori t En 1968 pour les Jeux ET BI EE TTT 158 ACTUALIT EXPOSITIONS Maison des Jeux olympiques d hiver 11 rue Pargoud Albertville centre ville T l 04 79 37 75 71 maisonjeuxolympiques wanadoo fr Exposition toiles olympiques le cin ma des champions jusqu au 10 novembre 2009 de 9h30 12h30 et de 14h 18h sauf dimanche et jours f ri s juillet et ao t de 9h30 19
58. es collections de sculpture m di vale du Mus e Civique d Art Antique qui en pr sentait le fonds et quelques ceuvres en pr t provenant du territoire pi montais L ex position fut aussi l occasion d une rencontre en premier lieu humaine puis d tude avec les mus es de l aire des anciens Etats de la Maison de Savoie de la France la Suisse francophone la Vall e d Aoste Apr s une phase d tude les tapes se sont concr tis es par de nouvelles rencontres entre le Palais Madame et les mus es de Chamb ry et d Annecy qui avaient d j travaill ensemble un projet d inventaire de la sculpture de la Pr histoire nos jours sur les territoires de l ancienne Savoie dans le cadre de l ARAC Association des Conservateurs de Rh ne Alpes qui aboutirent la pr sentation de deux nouvelles expositions en 2003 Cham b ry et Annecy dans lesquelles les uvres du Palais Madame furent finalement expos es aux c t s de leurs s urs du Decd des monts mettant en vidence similitudes et diff rences L ann e suivante en 2004 suite quatre autres rencontres encore une exposition cette fois Aoste signait l entr e de la Surintendance vald taine dans le groupe de travail issu de l exp rience de terrain et d sormais structur comme une v ritable quipe d tude sur le th me de la sculpture cisalpine et transalpine Les rencontres accueillies tour tour par une en haut Scu
59. es d exploitation le site avait besoin de retrouver une identit visuelle coh rente travers les diff rents supports de communication qui correspondent tous les l ments composant la richesse et la diversit de son patrimoine Ainsi les Grottes des chelles sont devenues le site de Saint Chris tophe la Grotte Apr s une inauguration offi cielle avec les lus du Territoire et les partenaires des r seaux touristiques c est au grand public que nous avons offert la possibilit de red cou vrir le site dans une ambiance festive durant tout un week end les 4 et 5 avril derniers Un nouvel espace d accueil Ce nouveau b timent de 120 m accueille un espace d interpr tation Un site et des hommes Il pr sente l occupation humaine du territoire de la Pr histoire nos jours Une partie impor tante de cette sc nographie est d di e aux premiers hommes en Chartreuse dont les traces sont attest es dans les grottes Jean Pierre et Il Saint Thibaud de Couz et sur les plateaux E 3 TT da eee no 7 L site de Saint Christophe la Grotte la limite entre la Savoie et le Dauphin est un passage naturel entre les montagnes creus par les eaux glaciaires pendant des milliers d ann es Deux cavit s souterraines aujourd hui quip es pour le tourisme t moignent de cette formation g ologique Ce paysage pittoresque ainsi sculpt a permis aux hommes d ouvrir ici une voie de communi cation joi
60. es de cette ancienne activit Enti rement restaur par la commune le site a d sormais int gr l tin raire Remarquable n 3 par la pose de panneaux permettant aux nombreuses personnes circulant sur la nouvelle v lo route de comprendre l histoire et le fonction nement de cette tuilerie artisanale voir article p 22 et 23 La Pyramide du Mont Cenis La nouvelle mus ographie du mus e de la Pyramide a t inaugur e le 4 juillet 2009 elle permet de red couvrir l histoire et la vie du col du Mont Cenis porte mill naire des Alpes sur de nouveaux supports tout en am liorant l accessibilit du public lire dans le prochain num ro Ouvert tous les jours du 15 juin au 15 septembre de 10h 12h30 et de 13h30 18h Plan des Fontainettes Lanslebourg Mont Cenis 161 04 79 64 08 48 XII colloque Les Alpes dans l Antiquit Les manifestations du pouvoir dans les Alpes de la Pr histoire au Moyen Age Un comit scientifique compos d arch ologues fran ais suisses et italiens r unis sous l impulsion de la Soci t vald taine de Pr histoire et d Arch o logie SVAPA propose tous les trois ans un colloque sur les Alpes dans l Antiquit de la Pr his toire au Moyen Age Chaque colloque d veloppe une th matique particuli re et se d roule alter nativement dans chacun des trois pays h tes En 2009 c est au tour de la France d organiser le XIIe colloque et la Savoie a t choisie pour le
61. es pittoresques d tails humains animaliers ou v g taux qui sont la s ve de cet art virtuose d roulant ceps de vigne choux fris s escargots ou personnages saty riques blasons et chiffres des donateurs sans l aventure des tuiliers en Avant pays savoyard d Aiguebelette FAPLA qui dite cet ouvrage avec l aide de la r gion du d partement de la communaut de communes du lac d Aiguebe lette CCLA du programme Leader Ceci t moigne de sa volont de faire un tout coh rent entre pr servation d un patrimoine naturel et connaissance et protection d un patrimoine culturel Esp rons que cette d marche saura contribuer pr parer pour les nouvelles g n rations un pays serein et durable respectable La zone d tude centr e sur l Avant pays savoyard conserve la m moire de plus de 30 tuileries qui se sont succ d dans le temps apr s le Moyen ge en correspondant des types nettement diff rents Une premi re p riode nigmatique est celle de la pr sence romaine qui a saupoudr la r gion d abondants tessons de tegulae en particulier le long de la grande voie reliant le col Saint Michel au pont sur le Guiers et rejoignant fina lement Vienne Il se pourrait que des tegulae aient t fabriqu es Aiguebelette au Grand Plat o affleure l argile hauterivienne Pendant dix si cles environ la fabrication des tuiles sera abandonn e et m me oubli e surtout au profit du
62. eules les collec tions m di vales seront d s 1906 d pos es dans la cour du Palais de l Ile o elles demeurent encore en partie 7 Cf d finition du Mus e cantonal par Edmont Groult in Institution des Mus es cantonaux lettre messieurs les D l gu s des Soci t s Savantes la Sorbonne 1877 Les mus es cantonaux s adressent aux populations laborieuses et honn tes de nos campagnes trop n glig es jusqu ce jour lls ne ressemblent en rien aux mus es de peinture et sculpture aux mus es g ologiques et d histoire naturelle de nos grandes villes Ils sont dans chaque canton le r sum plus ou moins complet des connaissances pratiques indispensables dans le si cle o nous sommes Les mus es cantonaux comprennent quatre sections une section artistique une section agricole et industrielle une section scientifique et une section historique 8 administrateur du Museum d histoire naturelle de Paris 9 Ce qui est souvent le cas des mus es cantonaux la section artistique est la moins importante Edmond Groult op cit note 10 10 L crivain H Bordeaux s en meut lors d une visite Annecy en 1930 L autorisation sera donn e par l Inspec tion des Mus es de proc der l inhumation de ces restes 11 Extr de Charles Durier Le Mont Blanc Paris 1877 p 391 les poteries Les collections artistiques restent anecdotiques Elles ne valent que parce qu elles sont r gionales E
63. eurs d cennies et la derni re L enl ve ment d Orythie par Bor e de Fran ois Andr Vincent a quitt l appartement de la Pr fecture pour rejoindre le mus e de Rennes en 2008 Le Centre national des arts plastiques a proc d au r cole ment des uvres plac es sous son autorit en novembre 2008 statue de Diane en marbre d pos e en 1920 statue La Science au Conseil g n ral depuis 1936 et provenant du mus e du Trocad ro statue du Prince imp rial par Fran ois Carpeaux depuis 1869 peintures de L on Fauche de Louis Petit de Jeanne Thil en 1920 et malheu reusement quelques absences enfin les mus es de Chamb ry d posants pour la glace et la console l italienne de la Salle manger un gu ridon un pl tre de Diane la biche un autre de la Diane de Gabi s et l ensemble des toiles des Salons d hon neur noter aussi plusieurs toiles propri t du Conseil g n ral couch es sur l inventaire de la Conservation d partementale du patrimoine uvres de Fran ois Cachoud Anselme Boix Vives Johanny Drevet Emile Godchaux Les autres collections abrit es au ch teau sont constitu es du mobilier de la Sainte Chapelle propri t du Conseil g n ral et affect au culte en partie class au titre des Monuments historiques et du mobilier propri t de l Acad mie de Savoie install e au ch teau depuis 1874 Une base de donn es est en cours d actualisation par la Conservation d partementale du
64. explorer l histoire conomique de la Savoie r v ler une soci t en mutation et ses enjeux La r f rence l Histoire loin d tre un retour en arri re est un moyen p dagogique collectif et individuel de prendre conscience que toujours les changements ont exist Les soci t s et les territoires qui les ont le mieux v cus sont ceux qui ont su imaginer ces transformations non comme une rupture mais comme un processus continu et n cessaire Une p riode de crise est cet gard le moment o les choix et les priorit s doivent tre affirm s La Rubrique des patrimoines invite donc plus que jamais ses lecteurs fr quenter les lieux de culture comme les promouvoir aupr s de nos visiteurs et de tous les habitants des Pays de Savoie Herv Gaymard D put Pr sident de l Assembl e des Pays de Savoie L Rubrique des patrimoines voudrait nouveau montrer ses lecteurs toutes les dimensions des politiques du patrimoine leur compl mentarit et les enjeux qu elles repr sen tent pour nos territoires Une belle illustration de cette richesse th ma tique est donn e avec quatre articles consacr s aux ch teaux le ch teau des ducs de Savoie Chamb ry qui s ouvre progressivement au public les collections et le mobilier d parte mental qui sont indissociables de ce haut lieu des institutions et de l histoire des Pays de Savoie le mus e ch teau d Annecy son histoire et ses collections et enfin la b
65. expositions scolaires avec une section l enseignement au Mus e et correspond avec de nombreuses coles normales qui il fait des envois de mat riels arch ologiques ou indus triels Dans le Mus e cette priorit p dagogique trans para t remplace le catalogue par des notices explicatives c t des uvres d art et des produits industriels il place les mat riaux les instruments qui ont servi les former Les collections locales la Galerie de Savoie sont distingu es des collections g n rales ce qui vaut au Mus e d tre consid r comme un mod le du genre pour tous les mus es de province par Emile Blanchard faisant en 1862 une tourn e dans 15 villes de l Empire Le mus e devient un r sum m thodique de l his toire des arts des sciences des produits de la nature et de l industrie L habitant du pays et l tranger le ma tre et l l ve peuvent faire sans guide un voyage instructif travers les si cles et les diverses r gions de la terre en parcourant les 18 salles du Mus e d An necy Revue Savoisienne 1884 Les habitants de cette r gion apprendront de leur c t par cet exemple regarder au dessus de l ombre du clocher natal afin de ne pas tomber dans cette croyance ennemie de tout progr s qu il n y a de beau et de bon que le sol o l on est n qu il n y a d utile que le m tier ou la profession que l on exerce Louis Revon Les collections vont s enrichir
66. gnant la plaine des chelles Cham b ry Au XVIIe si cle le duc de Savoie Charles Emmanuel Il d cide d am nager le d fil en voie carrossable afin de relancer le grand itin raire commercial Lyon Turin par le Mont Cenis et de rendre la Savoie son r le de Portier des Alpes Pour c l brer ces grands travaux il fera riger Sa gloire un monument aujourd hui inscrit l inventaire suppl mentaire des Monuments historiques par arr t du 22 juillet 1952 On appel lera plus tard cette route royale La Voie sarde Apr s le percement du Tunnel des chelles au d but du XIX si cle les grottes on t mises en tourisme ainsi le site se visite depuis 1886 Aujourd hui ce site touristique re oit environ 10 000 visiteurs par an Devant l augmentation constante du nombre de visiteurs chaque ann e il tait primordial de reconstruire un v ri table espace d accueil et du m me coup de renouveler l offre du site Les travaux du b ti E 3 Li Le P to PT RC 35 LTE ET E di ai CIT EE E 35 3 x 1 3 9 I p1 77 A mj E I J ACTUALIT S EXPOSITIONS Vues du d fil et de la Voie sarde Un site des hommes mM E Alpes du Nord et sur son adaptation l environ nement Les variations climatiques entra nant des changements dans la composition de la flore et de la faune ont oblig l homme adapter ses te
67. grotte com M Corinne CHORIER attach e de conservation Conservatoire d art et d histoire de la Haute Savoie 04 50 51 87 03 corinne chorier cg74 fr M Sylvie CLaus conservateur du Patrimoine directrice adjointe des Archives d par tementales de la Savoie 04 79 70 87 73 sylvie claus cg73 fr J r me Dav er assistant qualifi par int rim CDP J Claire GRANGE directrice de la Maison des Jeux olympiques d hiver Albertville 04 79 37 75 71 maisonjeuxolympiques wanadoo fr M Jean Fran ois Grange Chavanis architecte en chef des Monuments historiques 04 78 52 09 99 jfgc aeclyon com M Jean Fran ois Laurenceau M Brigitte LIABEUF directrice du Patrimoine et des Mus es conservatrice en chef du Mus e ch teau Annecy 04 50 33 87 25 bliabeuf agglo annecy fr M Bruno LuGaz directeur du CAUE de la Savoie 04 79 60 75 50 caue savoie libertysurf fr W Jean LUQUET W Jean MARET et Michel TissuT maretjean yahoo fr M Sophie MARIN assistante qualifi e de conservation en charge des collections beaux arts du Mus e Ch teau d Annecy 04 50 33 87 30 smarin agglo annecy fr M Carlotta MARGARONE et Elena ROMANELLO pour le groupe de travail Sculpture m di vale dans les Alpes elenaromanello libero it carlotta margarone fondazionetorinomusei it Yannick MiLLerer charg de mission Inventaire du patrimoine hydraulique des Pays de Savoie Conservation d partementale du Patrimoine de la Savoie J Vinciane N eL I Jean Pierre Pett CAUE de la Savoie 04 79 60 7
68. h dimanche et jours f ri s de 14h 19h en haut Le cin aste Claude Lelouch filmant les J O de Grenoble ci dessus Affiche du film Der Schwarze Blitz L clair noir de Hans Grimm 1958 ci contre Affiche du film Snow Job 28 pour un hold up de George Englund 1972 30 De cet affrontement na t l id e que la Savoie n a plus grand chose en commun avec le Pi mont transalpin L id e de s paration est alors une vidence pour beaucoup et conduit l Annexion de la Savoie la France puis l Unit italienne NOTES DE LECTURE L aventure des tuiliers en Avant Pays savoyard par Jean Maret et Michel Tissut d FAPLA 2008 isbn 978 2 9533417 0 6 20 Cet ouvrage est une d couverte en perspective sur plusieurs si cles de la vie d une communaut humaine caract ris e par une profession celle de tuilier et par un lieu rural enclav porteur de m moire l Avant Pays savoyard dans la zone de fronti re entre la France et les tats de Savoie Du mat riau de d part l argile que l on retrouve en abondance dans l Avant Pays savoyard au produit fini il faut en passer par toutes les phases de fabrication Le savoir faire perdu lors du d clin de la civilisation romaine en a t red couvert au XVI si cle et la production s est faite localement dans de nombreux petits ateliers Les diff rents sites de production et l volution des techniques de construction so
69. i pour retrouver leurs ami e s bavarder draguer lire dans la biblio A d but de notre re Albens tait une petite ville de la cit de Vienne l ancien territoire allobroge Son nom antique n est pas attest les inscriptions nous font seulement conna tre celui de ses habitants les uicani Albinnenses ce qui permet de penser qu elle s appelait Albinnum Elle avait rang de uicus c est dire que ses habitants tous citoyens romains dispo saient d une certaine autonomie dans l admi nistration des affaires locales et ne devaient pas toujours en r f rer la m tropole Comme sa voisine Aix les Bains ses notables devaient se r unir en assembl e pour prendre des d cisions dont l application tait assur e par des magis trats lus Conseil et magistrats sont attest s Aix mais nous n en avons aucune trace Albens Arch ologiquement l agglom ration antique reste tr s mal connue localisation pr cise habitat Nous savons seulement que les habi tants b n ficiaient d un certain nombre de monuments offerts par de riches propri taires fonciers qui devaient r sider sur leurs domaines au moins une partie de l ann e Deux donateurs ou verg tes ont laiss des inscriptions com m morant leurs bienfaits Caius Sennius Sabi nus et un quasi anonyme Dans la premi re moiti du I si cle ap J C Caius Sennius Sabinus tait un personnage important de la cit de Vienne comme tous les citoye
70. idaire comme Turin ou Lyon est install dans la cour de l H tel de Ville Louis Revon et le Mus e Ecole 1860 1884 Mus e cantonal En 1860 au moment du rattachement de la Savoie la France arrive la t te de l institution Louis Revon que l on peut consid rer comme le v ritable cr ateur du Mus e N de parents fran ais form Gen ve il est recrut par la Florimontane pour tre professeur de math matiques et de physique dans le premier cours professionnel qui vient d tre fond par la Ville et l association Collectionneur il est aussi arch ologue et ethnographe passionn P da D pr s d un si cle de 1842 1945 l vo lution du Mus e d Annecy suit les grandes ten dances de l histoire mus ale passant du cabinet de curiosit s au mus e de Jules Ferry vers 1880 puis au mus e de folklore et de beaux arts partir des ann es 30 D s 1953 cependant avec le transfert de l H tel de ville au ch teau s ouvre une p riode de rupture hors des volutions mus ales classiques se traduisant par une remise en question r guli re des orienta tions durant pr s de quarante ans et aboutissant une impression de chantier permanent Du cabinet de curiosit s appendice de la biblioth que au mus e cole Les origines 1798 1842 1851 La premi re mention d un mus e Annecy remonte 1798 26 Prairial an VI il s agit alors d un projet de mus e de peintures
71. istance une vingtaine de kilom tres s parant Saint Marcel d Albens il a peut tre acquis aupr s d autres propri taires les servitudes de ce passage qui emp chait de planter de semer ou de faire pa tre les troupeaux sur la bande de terrain concern e encore que nous ignorons la taille de ses propri t s en croire une autre inscription tr s fragmentaire LN Vienne 723 Sabinus pourrait avoir offert d autres adductions d eau ou un dispositif de r cup ration des eaux de pluie Un dernier texte perdu tr s mutil et sans doute mal copi LN Vienne 724 men tionne peut tre la cr ation d une fondation pour assurer le fonctionnement de sa donation En 116 117 un riche donateur a offert aux habi tants d Albens un autre monument Le pr nom le nom de famille et le surnom de cet verg te ont disparu dans la lacune de la pierre Reste seulement une partie du nom de son p re On lit sur une grande plaque de calcaire fragmen taire d couverte au XVIII si cle Albens lors de la d molition d une tour encore mal loca lis e J tti Certi filius e t ornamentis uicanis Tra iani Parthici VANTESICAE Un tel fils de ttius Certus a donn avec tous ses ornements aux habitants de Trajan vainqueur des Parthes La mutilation de la plaque environ un tiers de sa longueur interdit de retrouver le nom de cet homme et de conna tre la nature de la construc tion mais sa taille h 62
72. l image des lacs alpins Des premi res affiches r clames jusqu aux d pliants modernes on assiste la naissance d une vision particuli re des lacs toujours enso leill s toujours bleus terrains de jeux pour des vacances actives et sportives Les lacs sont d sor mais vendre au risque d y perdre leur identit La photographie contemporaine montre cependant la permanence du regard contem platif sur le paysage lacustre Les oeuvres de Daniel Challe explorent la m moire de l enfance celle des vacances heureuses tandis que Pierre Canaguier enregistre subtilement l espace l ma nique espace silencieux mais o les traces de l homo touristicus ne sont jamais tr s loin Loin de se vouloir exhaustive malgr la richesse du travail du Comit scientifique constitu l occasion cette exposition qui place l image au centre de son analyse refl te la pluralit des approches et des regards qui constituent la culture lacustre europ enne Souhaitons que la pr sentation de ces recherches ne soit qu une tape et ouvrent de nouvelles pistes d tude Sophie Marin David A vue sur lac titre un brin provoca teur qui emprunte son vocabulaire aux publi cit s immobili res le public s interroge sur les origines de notre admiration esth tique pour les paysages lacustres Comment les artistes ont ils progressivement per u ces rivages comment les ont ils mis en sc ne Au del d une d cli naison de l histoire
73. l H tel de ville l ouverture au public 1849 1856 Le d m nagement dans les nouveaux locaux de l H tel de Ville se d roule partir de 1849 sous la houlette de Louis Bouvier docteur membre fonda teur de la Florimontane nomm par la Ville pour trois ans Parmi ses missions classer conserver et accro tre les collections lui incombe un cours gratuit d histoire naturelle on retrouve ici le souci p dagogique de la Florimontane Mais le Mus e peine s installer dans ses nouveaux murs et la pr sentation des collections au public se fait partir de 1856 seulement sous la direction d un nouveau conservateur Gabriel de 5 1854 1857 g ologue anthropologue et conchy liologue form au Museum d histoire naturelle de Paris Il appartient cette g n ration d exil s politiques comme le peintre Gabriel Lopp ou l crivain Eug ne Sue contraints l exil en Suisse ou en Savoie apr s 1848 Il g re le Mus e durant trois ans et continue l en richissement des collections d histoire naturelle et des antiquit s C est l poque des premi res d cou vertes lacustres des premi res plong es Duingt S il n y a pas de classement dans les trois salles ouvertes au public les collections sont pr sent es de la fa on la plus agr able la vue La collection de lapidaires antiques est inaugur e en 1856 l oc casion de la r union Annecy de la Soci t Savoi sienne d art et d arch ologie Ce Mus e lap
74. la commune le terrain et le b ti D s lors que la Conservation d partemen tale du Patrimoine de la Savoie apportait son aide que la communaut de communes de l Avant pays savoyard participait cette entre prise avec l intervention efficace de M Chris tophe Maurel la commune de La Balme se sentait soutenue et s engageait Gr ce un travail patient et scrupuleux dirig par Domi nique Perron Architecte du patrimoine nous disposons d un remarquable four finement restaur et couvert d une tr s belle charpente c t du man ge original destin au brassage de l argile exhum des limons apport s par les crues du Rh ne et qui t moigne de l ing niosit du tuilier Les cyclistes promeneurs ou canoteurs pourront faire halte dans ce tr s beau lieu y casser la cro te en lisant les panneaux explicatifs qui leur feront d couvrir cette page de l artisanat local faisant venir de l tranger France Suisse Italie des artisans tuiliers ma trisant la technique On retrouve ainsi au ch teau du Villard La Chapelle Saint Martin des tuiles ouvrag es tr s similaires celles du ch teau d Yverdon en Suisse 1 Ici la Mappe sarde 1730 1738 ordonn e par Victor Am d e Il mise en oeuvre par Charles Emmanuel Ill fait tat de deux tuileries Ce n est qu au milieu du XIX si cle que les tuileries arti sanales se multiplient avec une certaine aisance financi re qu attestent la reconstruction ou l agrandi
75. le ou plus diffuses comme le droit de propri t ou plus immat rielles comme les sch mas culturels forg s notamment la Renaissance Ainsi observer un paysage conduit il finalement en partie observer l observateur m me L ex position Vanoise Miroirs du temps viserait donc retarder un peu le jugement d instinct ou de raison qui d cide de la compr hension et de l valuation d un paysage ainsi que de l action mener en cons quence le temps d un ques tionnement de nos mod les et de nos exp riences esth tiques thiques ou logiques entre acteurs producteurs et consommateurs de paysage cath drale de Chamb ry le chantier de restauration de la fa ade occidentale de la M tropole La fa ade de la M tropole de Chamb ry est un bel exemple du raffinement atteint par le style gothique flamboyant qui jette ses derniers feux au d but du XVI si cle Sur la structure tr s sobre de cette glise franciscaine a t appliqu autour d une grande baie remplages un d cor extr mement fouill de dais pinacles balustrades dont le dessin g n ral comme les d tails atteignent un haut degr d l gance et de virtuosit Nouveau culot sculpt l ments concern s qui avaient t soit laiss s dans un tat de d gradation progressive soit d j remplac s une ou deux reprises soit pure ment et simplement d pos s Des mat riaux diff rents ayant d j t utilis s molasse de
76. les revenant l tat Il s agit du rare mobilier de salon sign Georges Jacob du lit et des fauteuils cabriolet sign s Jean Jacques Pothier des moulures de bois dor encadrant les glaces du Salon jaune et de quelques autres l ments Juliette Niclausse conseiller technique au Mobilier national remet en 1959 un rapport d tude parfaitement docu ment sur ce mobilier de qualit exceptionnelle acquis en 1806 qui conduira au classement de l en semble ainsi qu l inscription la liste compl men taire du Mobilier national 1 Des d p ts d uvres d art de qualit sont consentis par l Etat les mus es nationaux et les mus es de Chamb ry au Pr fet ou au Pr sident du Conseil g n ral Le Mobilier national est le d posant des cinq tapis series de la Salle des d lib rations du Conseil COLLECTIONS D PARTEMENTALES en haut Dans l Escalier d honneur ci dessus Vue du Salon jaune et de son mobilier Salons d honneur droite Deux amants s unissent l autel de l hymen 1774 Joseph Marie Vien d p t de l tat Mus e du Louvre 26 ao t 1867 Escalier d honneur 0 Vue d une chambre d honneur et de son mobilier XVIIIe si cle l laboration d un plan d vacuation et de mise en s curit L entretien du monument qu est le ch teau passe aussi par celui de son mobilier et au m me titre que les architectes pour le b timent les sp cialistes en conservation restauration son
77. leurs permettant de se rep rer avant ou apr s sa d couverte partielle lors des visites guid es propos es par les guides conf renciers de la Ville d art et d histoire de Chamb ry Pour le jeune public un parcours sp cifique de l exposition avec un livret d ac compagnement a t con u uvres et documents originaux ou fac simil s sont galement autant de clefs de lecture pour replacer le monument dans son contexte histo rique complexe et bien souvent m connu la fois alpin et europ en celui des anciens tats de Savoie Dec et Del les monts mais aussi national et d partemental celui du Rattache ment de Nice et de la Savoie la France Le public peut ainsi d couvrir ou red couvrir un l ment majeur du patrimoine alpin inscrit depuis dix si cles dans l histoire de la Savoie et de Chamb ry Enfin l exposition a fait l objet d un partenariat avec le Service animation de la Ville d art et d histoire de Chamb ry et les guides conf ren ciers dans le cadre de l am lioration des visites guid es du ch teau et notamment de l accueil des groupes et des ateliers scolaires en devenant un point focal au d part du parcours de visite les collections mobili res du ch teau des ducs de Savoie g n ral Le Mus e du Louvre a proc d en 2002 au r colement des cinq peintures d pos es la Pr fecture le 26 ao t 1867 trois sont aux murs de l Escalier d honneur une grande toile a disparu depuis plusi
78. lpteur bourguignon sainte Marie Madeleine vers 1443 Bourg en Bresse Mus e de Brou au centre Ma tre de la messe de saint Gr goire Vierge l Enfant 1475 1480 dioc se de Suse en bas Un aper u de l exposition Cours et villes l Art du XV si cle dans les Alpes occidentales Turin 2006 Le patrimoine Depuis le 7 avril 2009 une nouvelle base de donn es d di e la sculpture m di vale des Alpes occidentales est disponible sur le site www sculpturealpes com o sont consultables 360 fiches compl tes accompagn es d images et d une bibliographie actualis e Il est possible de faire une recherche en partant des ceuvres ou bien par mus e par sujet ou par mat riaux la base de donn es fournit un cadre comparatif sur un arc chronologique qui court du IX me au XVIe si cle et rend possible des confronta tions sur le plan stylistique technique icono graphique et mus ologique Le projet est le fruit du travail conjoint des mus es et des institutions culturelles concern s par les anciens territoires de la Maison de Savoie aujourd hui divis s entre la France la Suisse et l Italie et qui ont longtemps constitu une seule entit artistique et sociale Les pr misses les anciens Etats de Savoie Les grandes abbayes m di vales les glises les demeures nobiliaires fortifi es constituent un m me ensemble au sein duquel ont circul artistes uvres hommes et id es C est juste ment au XVE si
79. n 2008 un buffet Second Empire au bar des salles de commis sions et des peintures de petits ma tres savoyards Le mobilier mis disposition de la Pr fecture constitue la majeure partie de la collection citons plusieurs armoires lits consoles tables commodes tapis si ges glaces pendules luminaires de nombreuses estampes cartes aquarelles une h riter d une histoire le cas du mus e d Annecy 1848 1933 premi re partie Outre sa qualit de donateur conservateur loi Serand cr e quelques ann es plus tard le 11 juin 1851 l Acad mie Florimontane pour le progr s l encouragement des sciences des arts et des m tiers Cette Acad mie se veut ouverte tous et souhaite mettre la port e de tous les id es justes raisonnables utiles et pratiques provoquer toutes am liorations possibles dans le domaine de l conomie de l hygi ne et de la salubrit publique ouvrir des cours pour l instruction du peuple aller la recherche des aptitudes diverses D s 1854 l un de ses buts outre la constitution d une biblioth que savoisienne est de recueillir et de conserver au Mus e de la Ville d Annecy des objets anciens relatifs l histoire de la Savoie monnaies et m dailles inscriptions antiquit s diverses et collections d histoire naturelle dans toutes ses branches avec son application l industrie c est un champ vaste et encore peu explor Le Mus e
80. n de Couz sont conserv s les vestiges impressionnants d une fabrique de produits inventaire patrimonial de l eau en pays de Savoie aux sources d une tude territoriale th matique Des archives au terrain Une phase d enqu te documentaire 2 t n ces saire avant d arpenter le d partement La pr pa ration 2 consist en la recherche d informations sur les sites hydrauliques dans les archives d partementales notamment de la s rie S Travaux publics et transports 1860 1940 ainsi que dans celles des administrations d concen tr es de l tat telles la Direction D partementale de l Equipement et de l Agriculture ex DDAF et la Direction D partementale des Affaires Sociales et Sanitaires Ces derni res disposent d informations sur les am nagements hydro lectriques DDEA et sur le thermalisme DDASS L tape suivante fut de croiser ces donn es avec le cadastre afin de localiser le parcellaire com prenant les sites d j identifi s et de trouver des zonages s approchant de la typologie d un site hydraulique canal d amen e de fuite bief Une fois le corpus des sites tabli la phase de terrain a pu d buter Celle ci finalise l enqu te gr ce une description technique physique et architecturale in situ permettant de mod liser l espace d une implan tation et ses caract ristiques Des prises de vue et des relev s topographiques sont r alis s afin de compl ter le dossier d inventaire De pl
81. ns Apr s l obtention d un PER P le d Excellence Rural pour la Vall e du Guiers qui a lanc le projet de r novation du site La fr quentation du site a t ces quinze derni res ann es autour de 10 000 visiteurs par an Depuis sa professionnalisation en 2004 gr ce au programme d aide europ en Leader de nombreux projets ainsi qu une communication de plus en plus importante ont pu tre mis en place et ont permis une augmentation du nombre de visiteurs 2005 gt 9 400 visiteurs 2006 gt 9 920 visiteurs 2007 gt 10 070 visiteurs 2008 gt 11 000 visiteurs Ouverture du site Avril mai juin septembre et vacances de Toussaint Du mercredi au samedi 14h 18h Dimanche et jours f ri s 10h 18h Juillet ao t Tous les jours de 10h 19h Octobre Samedi et Dimanche 14h 18h Acc s 20 mn de Chamb ry par la D1006 en direction du Parc naturel r gional de Chartreuse www animgrotte com info animgrotte com R servation billetterie 06 79 56 23 76 0479 65 75 08 SORIA HEME SUR PATHI Affichette du film Sun Valley Serenade de H Bruce Humberstone 1941 olympiques de Grenoble Claude Lelouch r ussit avec 13 jours en France un film au souffle diff rent Cam ra l paule il filme l motion des anonymes la trans formation d une ville vers la modernit l atmosph re lectrique du match mythique de hockey sur glace qui oppose la Tch coslovaquie m daille d argent l URSS m
82. ns le paysage de Bidauld 23 solitude de Saint Preux aussi dans la peinture de Leprince 24 Ces images de la m lancolie mais aussi les paysages de soleils couchants ou les sc nes nocturnes clair es par la lune sont dans l ex position comme des pendants aux figures de sources de baigneuses et aux matin es radieuses de bords de lac Elles nous redisent la profonde ambivalence de l eau qui renvoie la fois la vie et la mort Lisse et brillante l eau dormante rappelle le miroir dans lequel se refl tent l homme et les formes de la nature favorisant l introspection et la contemplation Doucement ber ante elle recr e l ambiance du milieu originel maternel Eminemment changeante elle sugg re l insta bilit des choses de ce monde le temps qui passe et le dernier voyage Une vision renouvel e Le propos se situe donc aux confins de l histoire de l art de la psychologie de la perception de la po sie des correspondances Un tel sujet de recherche d passe le contexte d une exposition temporaire Avec ces songes et ces visions au bord de l eau nous esp rons ouvrir des pistes de r flexion r v ler quelques uvres et peut tre contribuer renouveler le regard sur le paysage naturel du lac tout proche Pour tre familier beaucoup celui ci n en garde pas moins son caract re exceptionnel Corinne Chorier entre ciel et eau une surface d eau brouill e proche de l abstraction Parti pictural pour le
83. ns romains il portait trois noms pr nom nom de famille surnom Fort riche il avait m me r ussi se faire une place dans la haute soci t de l Empire romain puisqu il avait acc d l ordre questre le second dans la hi rarchie sociale Il devait cet honneur important sa nomination la pr fecture des ouvriers un haut magistrat romain avait remarqu ses capacit s et lui avait confi des fonctions militaires ou administratives d aide de camp Comme il ne semble pas avoir fait ensuite une carri re admi nistrative questre il faut sans doute en conclure ILN Vienne 721 ANTIQUIT S amp OBJETS D ART 3 n vie i i i th que Albens au moins les hommes pou i BATE P Ni RI OL 1 ia ni ch 4 1 4 vaient pratiquer d autres exercices physiques LE J j sur le terrain de sport mais sur la c l bre mosa que de la grande uilla romaine de Piazza Armerina Sicile des jeunes filles en bikini se livrent divers jeux athl tiques course jeux de ballon Sabinus a aussi donn l autorisation de faire passer les canalisations n cessaires dans ses domaines en droite ligne au vu de la si Ve x o COLA i iaia co e wia p il 1 1 J i ra 0 L A fpe que Pod gr di LA ILN Vienne 709 Red couverte Une inscription latine Montailleur pitaphe de Lucius lulius Albinus
84. nsacr e la pr figuration d un centre d interpr tation du ch teau Cet am nagement permanent dont l implantation est actuellement tudi e dans le cadre de l tablissement d un sch ma directeur g n ral pour la valorisation du ch teau des ducs de Savoie confi conjointement par la Pr fecture et le Conseil g n ral Monsieur Jean Fran ois Grange Chavanis Architecte en chef des Monu ments historiques devrait constituer dans les prochaines ann es une tape essentielle de la valorisation de 6 dite historique du ch teau Cette premi re exposition 2 donc t con ue par la Conservation d partementale du patri moine afin de proposer au public la d couverte de la longue volution pas moins de dix si cles de ce monument l architecture complexe au c ur de la ville de Chamb ry et l origine de son essor Son concept pour tous les publics mi chemin entre exposition de mus e et centre d interpr tation est celui d un parcours mus o graphique et didactique s appuyant sur une s lection significative d objets de collection et de documents d archives originaux ou fac simil s gr ce au concours des Archives d par tementales de la Savoie de l Archivio di Stato di Torino des Mus es et de la M diath que de Chamb ry de la Biblioth que municipale de Lyon du Mus e de la Malmaison de la Fonda tion d Hautecombe et de pr teurs priv s Manuscrits sur parchemin ou sur papier rouleaux de compte o
85. nt voqu s de m me que la typologie de l habitat intimement li e au mode de recouvrement des charpentes Cet ouvrage plonge ses racines dans un terroir dont les tuiliers seraient les guides afin de nous faire d couvrir un territoire profond ment rural Vinciane Neel l vocation de cette ville entre lac et montagne Une visite partir de regards d artistes qui nous plongent dans le myst re de la nostalgie annecienne Cette anthologie est passionnante et m le avec bonheur regards litt raires et motions picturales Des peintres paysagistes au romantisme d licieux aux artistes du XX s sans oublier les repr sentants de la peinture m di vale tous ont poursuivi avec une talentueuse obstination cette m me qu te de repr sentation du paysage annecien Po sies romantiques ou lyriques impressions fugitives impr gn es de nostalgie onirique br ves notes de voyage lans platoniques ou envol es amoureuses plaidoyers ou pan gyriques chroniques l g res ou narrations raffin es quelle qu en soit la forme cette extraordinaire profusion de souvenirs d Annecy compose un floril ge qui ne manquera pas nous r jouir Entre Pi mont et France la Savoie d rout e 1848 1858 par Sylvain Milbach d Universit de Savoie 2008 isbn 978 2 915797 50 3 18 1848 ann e du r veil des nations et de l av nement de la d mocratie en Europe La Savoie n y fait pas exception p
86. ntrent l inventaire un diptyque du XVe si cle n 1 de l inventaire des peintres locaux contemporains peintres de paysages Firmin Sala bert Eug ne Burgat Charvillon Paul Cabaud Louis Revon fait de fr quents s jours Paris pour demander des d p ts aupr s du Minist re de l Ins truction publique et des Beaux arts d p ts de la collection Campana en 1863 et acheter copies et moulages pour l Ecole de dessin Dans le mus e de ce conservateur p dagogue prennent place galement quelques curiosit s scientifiques macabres des restes humains d couverts dans une crevasse du Mont Blanc entre 1861 et 1864 et provenant de la catastrophe Hamel du 20 Ao t 1820 cens s t moigner de la capacit des glaciers conserver et restituer les 0 La science est plus humaine que la religion lit on sur le cartel accompagnant cette vitrine c notaphe En 1882 L Revon a la satisfaction de voir les professeurs du coll ge conduire au mus e leurs l ves chaque semaine pour leur donner des le ons d histoire naturelle et de technologie Ses successeurs et particuli rement Marc Le Roux 1891 1933 continueront son uvre En 1899 le Mus e occupe 23 salles soit quasiment tout le second tage de l H tel de ville qu il partage avec la Biblioth que Mais l espace se r v le toujours insuffisant D s 1908 la commission du Mus e voque un transfert ventuel du Mus e au ch teau cependant que certains
87. objet de l la richesse m taphorique d une eau contempl e en m me temps dans ses reflets et dans sa profondeur 1 4 La r verie de l eau ambivalente est donc l origine d une image ambivalente ind termin e Les peintres de bord de l eau ont cultiv cette ind termination Quatre tudes de Fran ois Auguste Ravier inspir par Turner sont pr sen t es dans l exposition Dans un registre mono chromatique les eaux fortes d Enrico Vegetti font penser James Whistler une limite floue de rive en r ve songes et visions au bord de l eau pour trois ans dans un cycle d ex position sur les lacs La Ch taigni re domaine de Rovor e pr sente en 2009 une approche sensible et po tique des paysages de lacs partir de leur dimension symbolique La r flexion de Gaston Bachelard dans L eau et les r ves est un point de d part pertinent Elle se fonde notamment sur le concept d imagina tion mat rielle et prend appui sur les repr sen tations de l eau dans la litt rature la po sie et les r cits de mythes Nous croyons que la psychologie des motions esth tiques gagnerait tudier la zone des r veries mat rielles qui pr c dent la contemplation On ne regarde avec une passion esth tique que les paysages que l on a d abord vus en Bachelard tudie comment la litt rature transmet la puissance po tique de l eau au del du texte par les images suscit es chez le lecteur S
88. onduire des prises de vue p riodes r guli res avec le concours des gardes moniteurs du Parc Le premier volet s appuie sur pr s de 120 photo graphies originales r alis es entre 2005 et 2007 par l artiste Beatrix von Conta le second se fonde sur une s rie de 230 documents issus d ar chives recueillis par la documentaliste V ro nique Ristelhueber et destin s mesurer et comprendre les volutions en cours par r f rence un pass donn Dans le cadre des Saisons du paysage 2009 s rie d v nements qu il organise le Parc national de la Vanoise a souhait valoriser le mat riau photographique particuli rement riche r colt par les deux volets de l Observatoire en en montrant au public une partie significative Ainsi est n e pour l aspect r trospectif l exposition Vanoise Miroirs du temps r alis e conjointe ment par le Parc national de la Vanoise le Conseil d architecture d urbanisme et de l en vironnement de la Savoie et le Mus e savoisien A travers le jeu de miroirs propos par cinquante couples photographiques mettant en regard images anciennes et r centes de m mes points de vue l exposition donne voir l impact paysager des changements physiques et soci taux intervenus depuis le d but du si cle dernier en poussant observer l volution des DOSSIER Dans le mouvement g n ral de cr ation d observatoires photographiques de paysages initi en France dans les ann es 19
89. re de patrimoine archives et num risation ne sont plus un sujet original surtout en Savoie Il est vrai qu en terre savoyarde la num risation ferait presque partie de l histoire ancienne cela fait plus d une d cennie que les Archives se sont lanc es dans cette aventure Mais le sujet est d importance ce sont aujourd hui deux millions de pages qui sont d mat rialis es et accessibles sur les crans de la salle de lecture ou chez soi sur internet Mais faisons fi des chiffres et penchons nous sur le contenu deux volutions majeures sont en cours aux archives d partementales de la Savoie Une petite r volution de 2 m2 Une petite r volution a d j eu lieu et commen ce produire des effets visibles en d cembre 2007 les Archives ont recu une cam ra num rique couleurs format AO un Digibook 10 000 RGB 0 25 Outre cette acquisition le Conseil g n ral avait galement vot le recrutement d un op rateur sp cialis pour piloter cette Rolls Les Archives n taient cependant pas d munies en mati re d appareil de num risa tion puisque depuis 2001 le service tait dot d un scanner de livres niveau de gris format A3 Aujourd hui les deux appareils fonctionnent de concert mais sur des types de documents diff Le banc de la nouvelle cam ra num rique ARCHIVES D PARTEMENTALES 10 Num risation en cours dans l atelier des Archives liasses Avec le num rique le confort et
90. rgarone Elena Romanello traduit de l italien par Philippe Raffaelli 15 laborer une version plus exhaustive de la base de donn es en retenant une p riode plus large du IX au XVI si cle et une typologie plus tendue des uvres sculpture en bois ou en pierre ins rer l int rieur de la base les ques tions de la s curit et de l opportunit d enrichir la base de donn es avec des uvres du terri toire ont t d battues Puis et ce n est pas la moindre des t ches la mise au point technique n cessaire de la base de donn es a t r alis e d un point de vue informatique par Graffiti Multimedia Enfin la cr ation du thesaurus des termes techniques a t pr par e comme les traductions et l int gration des dates par Elena Romanello qui assure aussi le secr tariat de coordination du projet depuis 2005 En point d orgue ce parcours la base de donn es vient finalement d tre mise en r seau la disposition de tous Pour le public par le biais de la confrontation des images le langage commun reliant les anciens Etats de Savoie avec leurs identit s propres et leurs diff rences devient ainsi vident les productions des centres et des p riph ries souvent lieux de production artistique exp rimentale influencent les styles qui s entrecroisent ou se rencontrent la crois e des chemins Les projets pour le futur La confrontation sur les origines de nos terri toires
91. s architecturaux historiques et artistiques de la R gion autonome de la Vall e d Aoste Le travail en commun D s 2005 en pr vision des Jeux olympiques d hiver de Turin le Palais Madame commen ait laborer une grande exposition illustrant l his toire et l art du XVe si cle dans les Alpes occi dentales Gr ce aux relations renforc es avec les mus es de l autre versant des Alpes la Fondation Mus es de Turin pr senta au public l exposition Cours et Villes l Art du Quinzi me si cle dans les Alpes occidentales du 7 f vrier au 14 mai 2006 Lors de cette exposition un premier chantillon de la base de donn es du projet Sculpture m di vale dans les Alpes a t pr sent conte nant environ 130 fiches en italien et en fran ais les langues officielles du projet cours de cette p riode se succ d rent 6 autres rencontres de travail accueillies tour tour par l un des mus es partenaires De nouvelles insti tutions ont alors pris part au projet la Conser vation d partementale du patrimoine de la Savoie Conseil g n ral de la Savoie et le Mus e d art et d histoire de Gen ve Les nouvelles phases de travail ont servi gauche Vierge en d votion vers 1440 50 Fribourg Mus e d art et d histoire droite Sculpteur souabe actif au Tyrol Vierge l Enfant vers 1500 Palais Madame Turin les chartes architecturales et paysag res de Savoie lisation sous la protec
92. ss e L arch ologie industrielle en France N 39 2001 4 Mermillod F Les carri res de Saint Jean de Couz in Revue Savoisienne tome 3 1872 Le four de la tuilerie Fontaine avant et apr s restauration La Balme r fractaires l entreprise Milloz puis P rinel utili sant un d p t oc ne de silice tr s pure 4 C est l un patrimoine industriel de tr s grande valeur L autre surprise est aux antipodes de la premi re jusqu au milieu du XX si cle des fours briques et tuiles comme celui de la tuilerie Balmonet Lucey assur rent leur survie en ajoutant leur fabrication habituelle la cuisson de la chaux pour pr parer la bouillie bordelaise des vignerons la d couverte du ciment artificiel avait fait dispara tre les tradi tionnels fours chaux L exercice tait p rilleux 1 100 pour la chaux pas plus de 850 pour les tuiles mais le tuilier est astucieux les tuiles sont dispos es dans le four au dessus des pierres peu r ussissent cette prouesse Cependant notre travail d investigation allait conna tre plus qu une cerise sur le g teau quelque chose que nous avons ressenti comme une harmonieuse adh sion collective ce que nous aimions Nous avions tudi en d tail la tuilerie Fontaine La Balme dont la ruine enfouie sous des lierres cern e d arbres et de broussailles tait au bord du Rh ne et de la toute r cente v lo route Le g n reux Ren Fontaine offrait
93. ssement des glises L o existe de la bonne argile se cr ent de petits ateliers tenus par des paysans pluri actifs trouvant l argile dans leurs terres les plus humides br lant leur bois pour chauffer le four rustique et sans doute se copiant les uns les autres 2 Quelques ateliers aborderont le XX si cle avec plus de force le four est assez vaste pour cuire 20 000 tuiles et briques il est doubl dans la Savoie fran aise arrivent des machines de malaxage et d extrusion d une lame d argile les tireuses qui donnent directement des tuiles cailles ou des plaques pass es ensuite sous une presse qui deviendront des tuiles m caniques 3 La client le potentielle aug mente marquer ses produits devient une n cessit jusque l inconnue Mais avec le chemin de fer arrive la concurrence impi toyable Les prix baissent certains pour y faire face ont ils essay de diminuer l paisseur des tuiles Tous ces ateliers restent familiaux n em ployant que de la main d uvre temporaire Au lendemain de la Premi re Guerre mondiale seuls deux tablissements se d velopperont pour donner de v ritables usines avec une ving taine d ouvriers ou plus et quip es d un four de type Hoffmann Ce sont celles des Gerlier Champagneux et des C cillon aux Eteppes pr s de Pont de Beauvoisin L tude de l Avant pays nous r servait deux autres bonnes fortunes A Saint Christophe la Grotte et Saint Jea
94. ste encore non loin de l au lieu dit La Bourbaz Des inscriptions identiques ont d tre plac es Albens dans les murs des thermes mais elles n ont pas t retrouv es La comparaison des deux plaques les mieux conserv es ILN Vienne 721 722 permet de proposer le texte suivant grav sur quatre lignes C aius Sennius C ai f ilius Vol tinia Sabinus praef ectus fabr um balineum campum porticus aquas iusque earum aquarum tubo ducendarum ita ut recte perfluere possint uicanis Albinnensibus de s uo d edit Caius Sennius Sabinus fils de Caius de la tribu Voltinia pr fet des ouvriers a offert ses frais aux habitants d Albens des bains un terrain de sport des portiques l adduction des eaux ainsi que le droit d amener l eau par une canalisation suivant un parcours en droite ligne Sabinus a fait construire Albens des thermes un terrain de sport et des portiques qui entou raient peut tre le stade pour prot ger les fl neurs du soleil ou de la pluie Nous ne savons rien de la localisation et de l importance des b timents Prendre des bains n tait pas une tradition indig ne mais l habitude de fr quenter les thermes s est tr s vite r pandue en Gaule c tait une preuve de romanisation Il est donc certain que la plupart des citadins hommes et femmes se rendaient r guli rement dans les tablissements baln aires pour se laver nager et se faire masser mais auss
95. sur leur histoire et sur l histoire de l art au gr des parcours pluriels qui ont t entre pris s av re tre les arguments de discussion sur lesquels le groupe du projet Sculpture travaill La prochaine rencontre fix e pour octobre 2009 se d roulera Turin Les programmes pour l avenir sont riches et amples ils se d clinent sur quelques unes des th matiques de discussion le collectionisme et la relative richesse de la sculpture sur bois des institutions partenaires se sont succ d aussi l ann e suivante Fribourg puis Sion et Turin Tr s t t a surgi l id e de cr er une base de donn es l exemple des grandes bases de donn es fran aises qui contienne les fiches et les photographies des uvres de sculpture m di vale des diff rents mus es concern s En cours de route de nouveaux tablissements ont rejoint le groupe de travail apportant nouvelles id es et exp rience L accord pour un partenariat a t formalis le 31 mai 2005 par les mus es d Annecy Mus e ch teau de Bourg en Bresse Mus e de Brou de Chamb ry Mus e savoi sien la Conservation d partementale des Alpes Maritimes les mus es de Fribourg Mus e d art et d histoire de Lausanne Mus e historique de Sion Mus e d histoire du Valais de Z rich Mus e national suisse de Suse Mus e dioc sain d Art sacr de Turin Palais Madame Mus e civique d Art antique et la Direction des Bien
96. t d sormais appel s tre consult s pour la sauvegarde de cette collec tion qui n est pas un d de l Histoire notre si cle Son existence est fragile Les d p ts de collections publiques consentis ne sont pas acquis et peuvent prendre fin pour d faut de conservation d entretien ou de pr sentation au public Sans transformer le ch teau en mus e nous consi d rons aujourd hui ce mobilier comme a collection du ch teau des ducs de Savoie un patrimoine histo rique unique En offrant un statut de protection tout ce qui le m rite en laborant des proc dures de gestion de conservation et de contr le en r glant l usage et l entretien du mobilier par convention Ces mesures prendront corps avec la coordination des actions et la participation de tous les partenaires travaillant en concertation la pr servation et l enrichissement du patrimoine du ch teau Jean Fran ois Laurenceau Notes 1 Voir Rubrique n 1 p 3 5 article de Laurent Hugues 2 Voir Jeannine Fillard TER sous la direction d Andr Palluel Guillard Centre universitaire de Savoie 1974 3 Voir Rubrique n 22 p 8 et 9 article de Sophie Carette ci dessus Marque au feu du Gouvernement de Savoie Restauration sarde inventaire de 1816 a gauche D tail d un canap Empire Salons d honneur collection d armes blanches etc Distinguons un bureau double face l usage du Pr fet affect au secr taire de SM sur l invent
97. tateur dans la r ception de Contemplation M lancolie Les figures r vant au bord de l eau constituent des arch types de la m ditation et de la m lan colie Gaston Bachelard explore la composante m lancolique de la m ditation au bord de l eau travers le complexe d Oph lie la barque de Caron et la po sie d Edgar Poe contempler l eau c est s couler c est se dissoudre c est mourir 20 Selon Bachelard c est principalement la notion du temps qui passe la solitude et la mort qui inspirent notre m ditation au bord de l eau celle ci remplissant une fonction psychologique essentielle absorber les ombres offrir une tombe quotidienne tout ce qui chaque jour meurt en nous 21 Lamartine Baudelaire Apollinaire Verlaine Mallarm se font les interpr tes de ce sentiment voquant les heures du jour et les saisons Les paysages de bord de l eau exaltant les lumi res du cr puscule ou les couleurs de l automne magnifient cette vision Par ailleurs L iconographie de la m lancolie est toujours une iconographie du deuil ce qu elle met en sc ne est d abord une absence crit Saint Cnristophe la CGrotte les grottes des Echelles deviennent le site de Saint Christophe la Grotte ment d accueil viennent s inscrire dans un projet global de r novation des infrastructures touris tiques du site men par la Commune de Saint Christophe la Grotte depuis 2001 Apr s de nombreuses ann
98. tion des architectes des B timents de France et quelques rares territoires ou champs d innovation villes nouvelles stations de ski constructions publiques lais sant croire une mulation architecturale A ce titre en Savoie l usage du bois tait tol r au dessus de 600 m tres les toits en lauzes quasi obligatoire et les ma onneries de mise en tout lieu La loi de 1977 sur l architecture instituant la cr ation architecturale d int r t public marque un tournant politique ambitieux Le recours obli gatoire l homme d art fait quasi unique en Europe et la cr ation des CAUE dans chaque d partement vont engager les lus et l admi nistration les architectes et les associations dans un d bat nouveau localis et d mocratique en rupture avec notre normalisation nationale Il convient de rappeler le r le confi au CAUE d une part et selon une approche interdiscipli naire il s efforce de sensibiliser le public aux questions relatives l architecture l urbanisme et l environnement et d autre part il dispense conseils et formations aux lus et ma tres d ou vrages publics et priv s dans leur projet d am nagement en tant d gag de toute mission de maitrise d uvre L chartes architecturales et paysag res de Savoie sont un dispositif original pour une approche qualitative de notre cadre de vie Lanc es par le Pr sident du Conseil g n ral Herv Gaymard en 2002 et confi es au Conseil
99. u Plan Vigipirate pour les b timents officiels La Porte de la Herse a donc t s curis e par un nouveau dispositif l emplacement de la herse initiale en accord avec la Pr fecture et la Conservation r gionale des Monuments histo riques Il paraissait naturel que l ouverture de cet espace culturel d partemental d di aux expositions temporaires th matiques et aux animations culturelles au plus pr s de l actualit des patri 1 ACTUALIT S PATRIMOINE visite libre JUILLET AOUT tous les jours sauf mardi 10h30 18h DU 1 SEPTEMBRE AU 11 OCTOBRE mercredi jeudi et vendredi 13h30 18h samedi et dimanche 10h30 18h Les sources historiques et iconographiques rassembl es ici et mises en valeur par la mus o graphie invitent l observation critique pour mieux appr hender le d veloppement archi tectural du ch teau au cours des diff rentes p riodes en l tat des connaissances arch olo giques et historiques actuelles Il reste toutefois encore tudier pr cis ment les grands chan tiers m di vaux qui ont compl tement modifi la Poype initiale et l ensemble des difices constituant son donjon de la premi re moiti du XIV si cle au 2 si cle puis l impact des constructions modernes et contemporaines sur les b timents m di vaux La mus ographie s est efforc e de donner aux visiteurs une vision d en semble du ch teau y compris des parties non accessibles au public
100. u registres dessins aquarelles estampes peintures sceaux cartes rythment les six modules chronologiques et th matiques retenus Le ch teau m di val le ch teau moderne le ch teau national la Sainte Chapelle la Maison de Savoie la Chambre des comptes offrent aux visiteurs des l ments d interpr ta tion du monument partir d une abondante iconographie et de deux maquettes l une repr sentant le ch teau actuel l autre le ch teau la fin du XVIe si cle dans tout son d veloppement m di val Lors de l inauguration de la Chambre des comptes le 13 f vrier 2009 D le cadre du projet de valorisation du ch teau des ducs de Savoie le Conseil g n ral a inaugur le 13 f vrier dernier l exposition Le ch teau la Savoie dix si cles d histoire dans les salles r cemment r nov es de l ancienne Chambre des comptes situ es au c ur de l Aile dite historique Cette premi re manifestation pr sente jusqu au 11 octobre prochain au plus large public l histoire m me de ce monument embl matique tour tour ch teau fort seigneu rial palais r sidentiel princier puis royal ch teau national monument historique et si ge des administrations qui s y sont succ d du Moyen ge aujourd hui L enjeu de cette premi re tape de valorisation tait de redonner au public un acc s libre par la Porterie cette partie ancienne du ch teau tout en prenant en compte les exigences de s curit d
101. uisque c est cette date qu elle entre dans l re constitutionnelle le roi de Sardaigne Charles Albert garantit par le Statuto les libert s fondamentales ses sujets Sylvain Milbach s attache dans cet ouvrage expliquer la mise en place de clivages politiques qui perdureront bien apr s le Rattachement de la Savoie la France en 1860 De nouvelles lites d mocrates et lib rales s affrontent aux lites savoyardes conservatrices bere Piera r hemah notes de lecture La deuxi me traite de l conomie avec un tat des lieux de l occupation montagnarde et de l exploitation des ressources agro pastorales puis min rales au travers de l analyse des donn es pal oenvironne mentales Une troisi me partie s attache au paysage des vall es et de la moyenne montagne puis de la haute montagne enfin l emprise clairsem e de la soci t sur Un paysage encore majoritairement forestier Regards sur l Art Sacr en Pays de Savoie travers les collections du mus e d art et d histoire d Albertville par Jean Luc Bourges isbn 978 2 9529533 1 3 14 Cet ouvrage est le catalogue des collections d art sacr du mus e d art et d histoire d Albertville Conflans Parmi l ensemble des collections du mus e la collection d art religieux est importante coh rente et structur e Pr s de 200 objets la composent pi ces d ameublement pi ces d orf vreri
102. us le terrain offre la possibilit d entrer en contact direct et de sensibiliser les propri taires face leur patrimoine II ne faut pas n gliger les infor mations pouvant tre recueillies aupr s des propri taires qui disposent de la m moire du lieu La finalit de cette enqu te est de dresser des typologies d implantations historiques g ogra phiques et techniques car les usages de l eau racontent une histoire artisanale industrielle mais aussi une histoire de la m decine Le travail sur les deux d partements am nera une pers pective int ressante aux regards des volutions de ceux ci Yannick Milleret Conduite forc e alimentant l usine du Foulon La roue hydraulique est un t moin des usagers de l eau sur ce site L Assembl e des Pays de Savoie en f vrier 2008 a valid les conclusions de l tude de pr fi guration d un inventaire sur les prises d eau usage industriel et thermal en Pays de Savoie La volont de connaissance de ces champs patrimoniaux a t suivie par le lancement de l inventaire sur le d partement de la Savoie en septembre 2008 la Haute Savoie va s engager prochainement dans la phase op rationnelle Un sujet d tude d limiter Deux ann es d tude vont tre consacr es au patrimoine hydraulique sous les angles indus triels thermaux et artisanaux dans une moindre mesure Deux crit res ont t tablis pour l in ventaire le champ historique est compris entre les

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