Home

Rapport annuel 2014 du médiateur de l`éducation nationale et de l

1. Ce dispositif int gr au bureau d aide l insertion professionnelle BAIP a consist en une plateforme de mise disposition d offres d emploi de bonne qualit temps partiel horaires compatibles avec l emploi du temps univer sitaire en lien avec les comp tences et La formation de l tudiant collect es par des agents de l universit aupr s des entreprises locales La cellule a propos aux tudiants du groupe test 176 offres d emploi corres pondant plus de 2 000 postes pourvoir Ces offres taient tr s vari es la fois selon le niveau de r mun ration le plus souvent proche du Smic la du r e hebdomadaire du travail la dur e du contrat et Le secteur d activit com merce services la personne services aux entreprises enseignement Le b n fice imm diat de l exp rimentation a t d largir l ventail des possibili t s d emploi offertes aux tudiants du groupe test Cette exp rimentation a accru les chances des tudiants d acc der un em ploi salari La rencontre entre les candidatures et Les propositions de la cel lule AQ3E avec un total de 1 576 propositions a conduit l embauche effective de 103 tudiants sur 201 emplois diff rents certains tudiants ayant occup plusieurs emplois et donc environ un contrat sign pour 13 propositions Les tudiants du groupe test ont eu acc s plus fr quemment une activit sala ri e pour environ 65 d entre eux contr
2. la lumi re des litiges qui lui sont soumis et des dysfonctionnements qu il constate le m diateur institutionnel formule des propositions d ordre g n ral pour am liorer les relations avec les publics concern s 177 INFORMATIONS Le m diateur Le m diateur est un tiers impartial et ind pendant comp tent efficace Par son autorit son exp rience la dur e de son mandat et son positionnement dans l institution ou l entreprise le m diateur apporte aux requ rants les plus grandes garanties d impartialit et d ind pendance Il s engage refuser suspendre ou interrompre la m diation si les conditions de cette ind pen dance ne lui paraissaient pas ou plus r unies Le m diateur informe clairement sur son positionnement par rapport aux entit s concern es afin que les requ rants soient en mesure de le choisir en toute connaissance comme tiers dans la recherche du r glement impartial de leur diff rend Le m diateur s engage traiter en permanence toutes les parties d une mani re quitable dans le cadre de la m diation Comp tent Le m diateur a suivi une formation sp cifique la m diation ou b n ficie d une exp rience approfondie dans ce domaine Il dispose d une expertise des sujets sur lesquels portent les m diations qui lui sont confi es Il actualise et perfectionne ses connaissances th oriques et pratiques par une formation continue notamment dans le cadre du Club Efficace Le m
3. ce jour malgr mes multiples relances aupr s du CNAM je n ai toujours pas recu le relev de notes global du dipl me et suis interdite d examen l universit Cette situation instable me cause beaucoup de soucis et norm ment de stress alors que la prochaine session d examens est dans 15 jours Je vous sollicite donc afin d essayer de trouver une solution mon probl me Que puis je faire qui puis je m adresser Merci de me venir en aide 3 y En cas de changement d tudes l tudiant peut se heurter au refus de son tablissement pour entreprendre les d marches n cessaires Ainsi un tudiant d IEP voulant se rediriger vers une cole de commerce s est vu re fuser une autorisation d absence lui permettant de passer les concours des coles de commerce auxquels il s tait inscrit 5 5 L accompagnement des tudiants en r orientation La d tection des tudiants en difficult s durant leurs tudes se fait dans les TD et TP par les enseignants r f rents et dans les composantes enseignants res ponsables de fili re scolarit Certains tudiants arr tent de suivre les cours et recherchent une autre formation Il convient de les aider se r orienter Des informations sur la r orientation se trouvent sur les sites Internet dans les 62 RAPPORT DU M DIATEUR DE L DUCATION NATIONALE ET DE L ENSEIGNEMENT SUP RIEUR CIO du sup rieur Mais il faut aussi que l tablissement dans lequel l tudiant
4. la mixit sociale des publics scolaris s au sein des tablissements d enseignement L article L 213 1 modifi par la m me loi pr voit que lorsque cela favo rise la mixit sociale un m me secteur de recrutement peut tre partag par plusieurs coll ges publics situ s l int rieur d un m me p rim tre de transports urbains La mise en place d un secteur commun plusieurs coll ges a pour cons quence de faire de l affectation un outil majeur pour atteindre l objectif de mixit sociale En effet l o ces nouveaux secteurs permis par la loi auront t mis en place il reviendra d sormais l inspecteur d acad mie directeur acad mique des services de l ducation nationale charg de l affectation de r partir les l ves entre plusieurs coll ges 109 LA M DIATION FORCE DE PROPOSITION Dans ce cadre il a t demand la DGESCO de r diger un d cret d applica tion de la loi 1 Le d cret relatif la coop ration entre les services de l tat et le conseil g n ral en vue de favoriser la mixit sociale dans les coll ges publics Le d cret n 2014 800 du 15 juillet 2014 relatif la coop ration entre les services de l tat et Le conseil g n ral en vue de favoriser la mixit sociale dans les coll ges publics de finalisation offre aux IA DASEN un point d appui r glementaire solide pour favoriser la mise en uvre des objectifs de mixit sociale affirm s par la loi de refo
5. Autre probl me les termes employ s ne sont pas toujours clairement d finis Des confusions existent entre les mots qui sont utilis s tels que mo dule UE unit s d enseignement UM unit de module qui sont parfois utilis s pour d signer la m me chose 56 RAPPORT DU M DIATEUR DE L DUCATION NATIONALE ET DE L ENSEIGNEMENT SUP RIEUR Exemple de r clamation Le r glement d examen mentionne qu une note inf rieure 6 20 est liminatoire L tudiant a 5 5 une UE mais il a la moyenne au module auquel appartient cette UE et la moyenne g n rale l examen mais il est recal pour note liminatoire Le jury affirme qu une note inf rieure 6 dans une UE est liminatoire l tudiant le conteste estimant que c est la note obtenue au module qui doit tre prise en compte Rien dans le texte des modalit s de contr le des connaissances ne per met de trancher faute d avoir d fini au pr alable Les notions d UE de module etc et il n est pas pr cis quelle note est prise en compte pour l limination La m me observation peut tre faite pour la conservation des notes l tudiant conserve t il le cas ch ant les notes d UE de modules etc sup rieures la moyenne S agissant de l obtention des unit s d enseignement conditionnant le passage dans l ann e suivante des tudiants pensent que toutes les unit s se rattrapent quel que soit leur poids en cr dits ou leur nature majeure
6. G G Bonjour Je viens vers vous afin d essayer de trouver une solution mon probl me et savoir de quels recours je peux user afin de r gulariser ma situation pr caire d tudiante En juin dernier j ai pass une licence dans un tablissement priv en partenariat avec le CNAM de X Pour valider la licence 9 UE devaient tre valid es 8 EU d enseigne ment et 1 UE en tant que rapport d activit s de mon alternance Auparavant mi avril j ai d pos mon dossier de candidature pour un Master l IAE de Y d pendante de l Universit Z En juin j ai pass mon entretien l IAE je suis accept e au sein de l cole et peux m inscrire sous r serve de pr sentation de l attestation de r ussite de ma li cence ou du dipl me concern J ai re u en juillet dernier mes attestations de r ussite du CNAM sur lesquelles ne figurent que les 8 premi res UE valid es la 9 me reste manquante La raison les rapports d activit s devaient tre valid s en jury le 22 oc tobre Septembre les cours d butent l IAE et je r ussis m inscrire l universit et ma carte d tudiant m est d livr e sous r serve de pr senter mon dipl me au plus t t Je d cide d attendre fin octobre et le passage de mon rapport en jury avant de me rapprocher du CNAM Octobre je contacte le CNAM et leur demande une attestation de r ussite globale regroupant toutes les UE valid es et donc les 60 cr dits n cessaires l obtention de ma licence
7. 4 L enseignant doit veiller ce que la validation du stage remise du m moire et soutenance s effectue avant la fin de l ann e universitaire afin de permettre l tudiant de s inscrire dans les d lais et d viter toute difficult en mati re de versement de bourse 5 Lors de la r daction de la convention l universit devrait veiller bien as socier le ma tre de stage l laboration des objectifs et contenus du stage au travail demand et aux r sultats attendus 6 Lorsque l activit professionnelle d un tudiant salari a un lien avec la formation suivie celle ci pourrait tre retenue comme p riode de stage 7 Une r flexion devrait tre men e sur les formations professionnalisantes int grer dans les cursus licence dont pourraient b n ficier les tudiants des licences g n ralistes qui n acc dent pas au master afin d am liorer leur insertion dans la vie professionnelle stages et autres modalit s 8 Le m diateur renouvelle la recommandation mise dans le rapport 2009 sur la distinction formation initiale et formation continue cf point 6 3 ReMEDIA 14 07 Les bourses 1 Le m diateur recommande au minist re de gt publier la circulaire sur les bourses avant ou parall lement au lancement de la campagne d inscription gt simplifier et faire conna tre les cat gories de dipl mes ouvrant droit aux bourses dans l espace europ en indiquer sur APB si les tud
8. Enfin les sites Internet des universit s qui constituent la premi re source d information des candidats fournissent des indications claires sur les profils des candidats ayant Le plus de chances de r ussir en PACES Il n est pas possible de r orienter les futurs tudiants avant le d but de l ann e universitaire Les candidats sont libres de formuler leurs v ux de poursuite d tudes qu ils suivent ou non les conseils d livr s par les universit s 137 LA M DIATION FORCE DE PROPOSITION En revanche plusieurs tablissements ont mis en place des dispositifs d accompagnement vers la r orientation d s le d but de l ann e universi taire des tudiants dont les chances de r ussite en PACES sont tr s faibles Position de la DGESCO le 13 f vrier 2015 Cette information a naturellement vocation s ins rer dans le dispositif 3 3 renforcement du continuum de formation de l enseignement scolaire l en seignement sup rieur pr vu par la loi d orientation pour la Refondation de l cole de la R publique du 8 juillet 2013 et La loi ESR du 22 juillet 2013 Ce dispositif vise am liorer les processus d orientation et les actions d infor mations qui sont d livr es aux lyc ens sur l enseignement sup rieur La circulaire n 2013 012 du 18 juin 2013 d finit les grands axes de cette politique Une orientation mieux construite Plac e sous la responsabilit partag e du MEN et du MESR et s appuyant sur les re
9. LA VIE TUDIANTE Des tudiants inscrits en formation continue pour un cursus identique celui de la formation initiale non am nag paient des frais administratifs de suivi pour certains d un co t faible pour d autres lev Il peut arriver que des tudiants contestent leur rep rage en formation conti nue C est notamment le cas d tudiants ayant des droits ouverts P le Em ploi et qui souhaiteraient pouvoir b n ficier du maintien de leur indemnisation tout en tant inscrits sous le r gime de la formation initiale Or le maintien de l ARE n est possible que si la personne est reconnue par P le Emploi comme stagiaire de la formation professionnelle Dans ce cas si l tudiant une fois inform de ses droits opte pour le maintien de son indemnisation il est ins crit sous le r gime de la reprise d tudes formation continue non financ e Une personne saisit le m diateur Elle b n ficie du RSA mais n a pas t admise s inscrire l universit au titre de la formation initiale parce qu elle est demandeur d emploi Elle s est donc adress e au service formation continue de l universit pour pr parer un dipl me d universit D U de musicoth rapie Ce choix correspond des comp tences d j acquises elle a t interpr te lyrique et une perspective d emploi si elle obtient ce dipl me Le service du RSA du Conseil G n ral de son d partement lui propose de signer un contrat d engagement
10. Les classes de fin de cycle troisi me et terminale repr sentent un enjeu par ticulier Le m diateur a re u de nombreuses r clamations d l ves auxquels tait oppos un refus de redoublement Aux l ves de terminale on oppose tant leur ge et donc la fin de l obligation scolaire que la capacit d accueil de l tablissement Au moment o chacun lutte contre le d crochage et les sorties sans qualification le m diateur ne peut comprendre le refus de r inscription oppos par son tablissement un l ve en chec Il demande la DGESCO de sensibiliser les chefs d tablissement et les recteurs dans le cadre de leur dialogue de gestion anticiper un quota de re doublants dans leurs pr visions d effectifs Le taux de r ussite au baccalaur at qui ne cesse de cro tre devrait nettement faciliter cette d marche Pr paration du comit de suivi du 4 mars 2015 Position de la DGESCO le 23 janvier 2015 suite la r union du 24 novembre 2014 La demande du m diateur sera satisfaite par la mise en uvre de la dispo sition introduite par l article 14 de la loi du 8 juillet 2013 l article L 122 2 du Code de l ducation Cet article dont Le d cret d application vient d tre publi instaure en effet un droit au retour en formation initiale pour tous les jeunes sortant sans dipl me du syst me ducatif Ainsi les jeunes g s de seize vingt cinq ans qui d sirent pr parer ou repr parer un dipl me
11. gt l appr ciation du jury de soutenance qui est diff rent de l avis donn au stagiaire par le ma tre de stage qui est un personnel de l entreprise gt le fait d tre recal au master faute d avoir obtenu la note requise au stage par exemple 12 20 la note tant liminatoire Il appartient naturellement au m diateur d analyser les griefs des requ rants avec tout Le recul n cessaire 65 LA VIE TUDIANTE titre d exemple un r clamant se plaint que l entreprise qui l accueillait n a pas rempli sa mission son gard Renseignement pris aupr s du ma tre de stage et des ensei gnants il s av re que le stage portait sur l valuation d un logiciel de l entreprise que l tudiant avait d clar bien conna tre Il s est av r qu il ne ma trisait pas ce logiciel Quoiqu il en soit une analyse des r clamations re ues par le m diateur a montr que gt la convention n tait en g n ral pas assez pr cise sur les conditions d ac cueil du stagiaire sur son suivi par l entreprise et le ma tre de stage sur Les objectifs pr cis du stage et sur les r sultats attendus mais il est maintenant obligatoire de faire figurer la d finition des comp tences acqu rir et la mani re dont le stage s inscrit dans le cursus de formation article L 124 2 2 du Code de l ducation gt le suivi r gulier du stagiaire par l quipe p dagogique responsable de stage semble galement devoir tre mis en cause Il
12. ou mineure Or ce n est pas toujours le cas et Les r glements peuvent tre diff rents d une universit l autre en mati re de compensation Dans certains tablissements les tudiants regrettent qu il n y ait pas davantage de contr le continu en cours d ann e avec des corrections faites rapidement et assorties d appr ciations pour leur permettre de comprendre leurs erreurs et de progresser Il arrive que des examens aient lieu sans que les tudiants aient eu le retour des contr les effectu s dans le cadre du contr le continu Les tudiants sont p nalis s en cas de retard dans la publication des r sultats des examens notamment ceux du second semestre Plus la publication des r sultats est retard e plus la p riode de r vision pour la session de rattra page est courte Autre probl me mais qui devrait dispara tre jusqu r cemment certaines universit s organisaient des sessions de rattrapage en septembre ce qui ne manquait pas de poser probl me dans le cas des transferts entre universit s 4 2 L organisation des examens Les universit s ont acquis un savoir faire et sont de mani re g n rale rigou reuses dans l organisation des examens Ce sont les enseignants qui en sur veillent le bon d roulement En revanche il peut tre not deux points faibles dans certaines universit s gt la possibilit pour l tudiant d acc der ses copies et d en discuter le conte nu et les corrections avec
13. CHAPITRE CINQUI ME Le r seau des m diateurs Le m diateur de l ducation nationale et de l enseignement sup rieur Adresse postale Le m diateur de l ducation nationale et de l enseignement sup rieur Carr Suffren 110 rue de Grenelle 75357 Paris 07 SP Adresse lectronique mediateur deducation gouv fr Fax 01 55 55 2299 Sites Internet www education gouv fr mediateur www enseignementsup recherche gouv fr mediateur M diateur de l ducation nationale et de l enseignement sup rieur Monique Sassier T l 01 55 55 39 87 Adjoint au m diateur Jean Fran ois Texier T l 01 55 55 33 03 Charg s de mission Colette Damiot Marcou T l 01 55 55 24 69 Louis Jouve T l 01 55 55 39 72 Martine Ramond T l 01 55 55 07 50 Bertrand Sens T l 01 55 55 24 26 Assistante Chantal Bourgois T l 01 55 55 36 11 Secr taire Marie Christine Delonn T l 01 55 55 39 25 184 RAPPORT DU M DIATEUR DE L DUCATION NATIONALE ET DE L ENSEIGNEMENT SUP RIEUR LES M DIATEURS ACAD MIQUES M DIATEUR ACAD MIQUE UNE MISSION PASSIONNANTE Les m diateurs acad miques sont des personnes qualifi es qui se consacrent b n volement la mission de m diation Ils sont nomm s par arr t des ministres pour une ann e renouvelable Retrait s de l ducation nationale ou de l enseignement su p rieur ils ont exerc des fonctions diverses d administration d inspection ou d en seignement Ils on
14. DUCATION NATIONALE ET DE L ENSEIGNEMENT SUP RIEUR Le m diateur a d rappeler qu au regard des textes gt la dur e d un doctorat s talait sur trois ann es cons cutives quatre titre d rogatoire gt l inscription en th se devait se renouveler chaque ann e durant ces 3 ans gt la soutenance de celle ci se situait l issue des trois ann es et tait subor donn e l obtention de l autorisation de soutenir d livr e par le pr sident sur proposition du directeur de l cole doctorale et du directeur de th se Autre r clamation Un tudiant souhaitant entamer une th se en cotutelle prend directement l at tache d un directeur de th se potentiel dans l universit X en France et d un responsable dans l universit au Canada Obtenant l aval scientifique de chacun des 2 directeurs de th se il tente de s inscrire en doctorat en cours d ann e universitaire et ne comprend pas le double refus des deux universit s Le m diateur a d expliciter les textes relatifs aux proc dures r gissant les th ses effectu es en cotutelle Ces exemples montrent que souvent encore les tudiants restent mal infor m s sur les conditions d inscription en doctorat voire ne Les comprennent pas toujours Enfin des tudiants apr s plusieurs ann es de recherche n ont pas t auto ris s soutenir leur th se au motif que leur travail s av rait non satisfaisant La d cision peut para tre l gitime au regard
15. R PUBLIQUE FRAN AISE MINIST RE DE L DUCATION NATIONALE DE L ENSEIGNEMENT SUP RIEUR ET DE LA RECHERCHE lt an l dns jueweuBlesus 2p 2 Jeuoeu uolje2npa 2p Inajelpauu np zoddey Rapport du m diateur de l ducation nationale et de l enseignement sup rieur La m diation proposer pour progresser Le m diateur de l ducation nationale et de l enseignement sup rieur et Les m diateurs acad miques S vres Novembre 2014 Philippe Devernay Sommaire Avant propos La m diation reconnue des m diateurs acad miques reconnaissants Bilan et perspectives La notation du baccalaur at et les commissions d harmonisation Les examens adapter les proc dures pour une meilleure valuation La sant des personnels La mobilit des enseignants Vers un v ritable cycle de master dans le cadre du LMD L enseignement priv non scolaire L affectation des enseignants stagiaires du second degr la rentr e scolaire 2014 PREMI RE PARTIE LA VIE TUDIANTE Chapitre premier Les tudes 1 L acc s l enseignement sup rieur 1 1 L offre de formation et l orientation 1 2 Le choix de l tablissement 2 L inscription en tablissement 2 1 La distinction entre les cours en pr sentiel et ceux suivis distance 2 2 Une proc dure d inscription adapt e 2 3 Le r le des services lors de l inscription 3 L insertion au sein de l tablissement 3 1 Un accueil renforc du nouvel
16. TUDIANTE Dans un tablissement dot d une UFR STAPS en raison de la capacit d ac cueil limit e l inscription des candidats a t r alis e sous forme d un tirage au sort principe valid par les tribunaux Cela pourrait tre entendu par les int ress s Mais ce qui a provoqu leur tonnement puis leurs r actions par fois tr s vives est le fait que le tirage au sort soit r alis sur la base compl te des candidatures sur APB Ils n ont pas compris qu un l ve avec avis tr s favorable lors de la phase d orientation active et un engagement dans des as sociations sportives soit recal alors que celui qui s tait vu d conseiller une telle orientation y soit affect Le SAIO a fait une mise au point adress e aux proviseurs des lyc es avec les l ments de r ponse suivant le classement des l ves et Les propositions sont faites par APB ind pendamment du profil scolaire un avis favorable ou d favorable re u lors de la phase d orien tation active permet au lyc en de se situer par rapport ses v ux et d en modifier la nature et ou le classement si n cessaire mais ne joue pas dans la phase d admission compte tenu de la non s lection pr alable l universit pour les bacheliers Des professeurs d universit ont fait comprendre au m diateur qu ils regrettaient cette mani re de proc der 2 L INSCRIPTION DANS UN TABLISSEMENT La loi sur l enseignement sup rieur et la recherche du 22 ju
17. de faire conna tre leur point de vue et de prendre connaissance de toutes les positions et de tous les faits avanc s par l autre partie l quit en effet au del de la r gle de droit applicable il s agit de prendre en compte le contexte propre chaque cas 176 RAPPORT DU M DIATEUR DE L DUCATION NATIONALE ET DE L ENSEIGNEMENT SUP RIEUR la transparence le m diateur a un devoir d information sur son r le le processus suivi et les r sultats de son activit IL l exerce notamment au travers de son rapport annuel qu il rend public ce rapport comportant ga lement ses recommandations d ordre g n ral ou voies de progr s gt La confidentialit le M diateur est tenu la confidentialit pour les donn es nominatives et les informations obtenues lors de l instruction du litige Les exemples cit s dans le rapport annuel doivent tre pr sent s sous forme anonyme Le statut d association dont s est dot le Club des m diateurs conforte son r le d information sur la m diation institutionnelle et de lieu d changes ainsi que son action de soutien notamment pour faciliter la formation des m dia teurs et de leurs quipes et favoriser la diffusion entre ses membres de leurs exp riences et des bonnes pratiques Le Club a vocation d velopper galement des outils de communication accessibles au public et aider ainsi Les usagers et clients dans leur choix de recourir la m diation et
18. des l ves Ils en voient l avantage pour le vivre ensemble qui permet aux l ves de conna tre et respecter la diversit des modes de vie pr sents dans la soci t IL y a L un enjeu d mocratique tr s 104 RAPPORT DU M DIATEUR DE L DUCATION NATIONALE ET DE L ENSEIGNEMENT SUP RIEUR fort Une partie d entre eux per oit tout ce que cela va apporter aux l ves des milieux d favoris s en leur permettant d largir leur ouverture sociale et de d velopper des projets de formation qui fondent leur motivation scolaire Quelques uns connaissent le parti p dagogique que les enseignants form s la gestion de l h t rog n it savent en tirer en utilisant la diversit des modes d acc s la connaissance qui r sulte de la diversit sociale et en ayant recours au maximum aux interactions entre l ves L o c est possible la carte scolaire doit tre redessin e pour obtenir une h t rog n it sociale et de niveau scolaire qui n est plus per ue n gative ment quand elle est banalis e C est un objectif travailler dans la dur e en utilisant Les exemples loquents qui existent en plusieurs endroits La fusion de deux petits coll ges socialement tr s diff rents en un seul coll ge att nue les probl mes aigus de vie scolaire que connaissait Le coll ge d favoris et fait progresser le niveau scolaire de ces l ves sans porter pr judice aux l ves de l autre coll ge La formule la plus simpl
19. des parents tentent de faire acc der leur enfant un tablissement mieux r put Le nombre d options en lyc e peut fausser une gestion galitaire IL peut y avoir de la part de ces parents une recherche de l entre soi Ces familles sont souvent bien inform es de la proc dure et de la r glementa tion donc de leurs droits Les parents voudraient pouvoir choisir tous les niveaux cole coll ge lyc e Le type d tablissement qui leur para t le mieux adapt l ge de l l ve priv sous contrat durant un temps afin que leur enfant ou adolescent soit mieux encadr puis public un autre niveau Ils souhaitent faire des allers retours dans l enseignement priv sous contrat et dans l enseignement public tout en ayant chaque fois le meilleur tablis sement La mixit sociale qui tait pr sente dans les tablissements pri v s sous contrat tend se r duire les tablissements priv s sous contrat recevant de plus en plus des cat gories socioprofessionnelles favoris es La s gr gation scolaire s est accentu e entre 2006 et 2010 dans les ly c es de Paris et de l acad mie de Lyon a relev Pierre MERLE sociologue et professeur d universit l IUFM de Bretagne Ces parents recherchent l excellence pour leurs enfants pour leur permettre une poursuite d tudes dans les fili res s lectives prestigieuses 2 La s gr gation scolaire Pierre Merle ditions La D couverte Rep res 2012 103 L
20. inutile ment celles des tablissements publics en r pondant ainsi l objectif d opti misation des capacit s d accueil des structures publiques de surcro t cette optimisation s op rerait de mani re automatique du moins dans le cadre de la premi re phase d affectation et dans la Limite du p rim tre acad mique le syst me d information SIECLE est en effet organis en bases acad miques tanches les unes par rapport aux autres Cependant la mise en place d une telle proc dure appellerait une remise plat des calendriers des campagnes d affectation qui devraient inclure une phase suppl mentaire S agissant de la mise jour de la base l ves le m diateur pointe l usage largement r pandu dans les tablissements publics qui consiste conserver sur la base l ves les dossiers d l ves affect s mais non encore inscrits Or cette pratique r sulte le plus souvent d une absence d information de l tablissement d accueil quant la situation d un l ve attendu absence d information que la consultation de l tablissement d origine voire l inter rogation directe de la famille ne permettent pas toujours de combler C est ainsi particuli rement en lyc e qu une place offerte peut tre maintenue tout l t et quelquefois au del de la rentr e au b n fice d un l ve affect dans l attente de son inscription effective ou le cas ch ant de la confirmation formelle par sa famille de l abandon d
21. que des notes liminatoires taient en vigueur J ai obtenu une moyenne de 10 65 cependant la licence m est refus e car j ai une moyenne en UE contactologie inf rieure 10 Pourtant ma connaissance une UE o la note est inf rieure 10 n est pas liminatoire C est ce que j ai pu trouver en effectuant des recherches sur l arr t de 1999 relatif aux licences professionnelles C est pour cela que je vous contacte car je ne comprends pas tr s bien Je vous fais donc parvenir en pi ce jointe mon relev de notes Je suis d sol de vous ennuyer avec cela mais je ne sais plus que faire 5 5 cette r clamation l universit doit apporter l tudiant une r ponse tay e en droit et tenant compte de son contexte propre En effet siles textes relatifs aux licences professionnelles sont pr cis ils restent g n raux notamment sur les contenus et modalit s de contr le et d valuation des connaissances des tudiants ils ne donnent qu un cadre respecter Une autonomie im portante est ensuite laiss e aux tablissements d s lors qu ils respectent 54 RAPPORT DU M DIATEUR DE L DUCATION NATIONALE ET DE L ENSEIGNEMENT SUP RIEUR le cadre g n ral Bien videmment comme pour tous les autres cursus les contenus des formations et les modalit s de contr le des connaissances des licences professionnelles doivent avoir t soumis apr s leur laboration par les enseignants comp tents en concertation ave
22. que j ai le plus prouv e au fil du temps Constater les probl mes et trop souvent les checs pos s par nos proc dures norm es alors qu il faudrait restaurer une image bienveillante de l ad ministration promouvoir une fiert d appartenance notre syst me ducatif un esprit constructif fait d imagination pour rechercher la fois la norme la plus utile et la meilleure prise en compte de situations particuli res Y par venir est une richesse un investissement d avenir et non une capitulation ou une perte d autorit comme on pourrait le croire LA M DIATION UNE FORCE DE PROPOSITION UNIQUEMENT La lumi re de ces constats la m diation de l ducation nationale et de l en seignement sup rieur ne saurait tre une forme de relation critique l gard de l institution scolaire et moins encore avec l institution universitaire et de recherche devenue autonome En effet la majeure partie des fonctionnaires leur poste de travail se d vouent l institution y ont accompli leur carri re et lui sont ainsi redevables de cette longue vie L administration est dans cette m me disposition tre redevable ses agents En effet toute critique peut alt rer la relation dans la mesure o on peut craindre qu elle soit consid r e comme une atteinte aux personnes Une re marque qui s adresse au fonctionnement mais qui passe n cessairement par des personnes sera jug e comme une atteinte personnelle d valorisant
23. Il s agit pour moi d un vice de forme extr mement pr judiciable ayant conduit cet ajournement injustifi Je tiens disposition mon m moire qui t moigne de la qualit de mon travail Je suis d sol de vous impor tuner mais je souhaite que ma demande puisse tre examin e et que mon dipl me me soit attribu g 5 Dans ce dossier le m diateur apr s avoir men les v rifications n cessaires a rappel que s agissant de la notation des preuves il appartenait au seul jury qui d lib re coll gialement d valuer souverainement le niveau des pres tations fournies par les candidats un examen et qu il n existe pas de proc dure d appel contre la d cision d un jury d s lors que celui ci a fonctionn de fa on r guli re et m me si les notes obtenues par le candidat sont diff rentes de celles acquises au cours de la formation ou ne lui paraissent pas refl ter le niveau qu il estime tre le sien Le m diateur a obtenu la copie du message du responsable du master montrant gt que l enseignant avait r pondu au recours de l tudiant le renvoyant au r glement p dagogique du master gt qu il lui avait donn nombre d clairages sur les crit res d valuation du m moire qui avaient pos probl me dont un m moire qui ressemblait un rapport de stage avec une revue bibliographique trop limit e un travail descriptif avec peu d analyses et de prise de recul gt que l tudiant n avait pas tenu compt
24. boucher sur des solutions d vitement non satisfaisantes arr ts maladie placement en disponibilit renonciation au b n fice du concours Il appara t au m diateur que les marges de man uvre sont faibles face ces situations 30 RAPPORT DU M DIATEUR DE L DUCATION NATIONALE ET DE L ENSEIGNEMENT SUP RIEUR Le processus de mutation est r gi par le dispositif du bar me qui vise tablir entre enseignants candidats la mutation un ordre de priorit fond sur des donn es objectives traduites par des points de bar me anciennet nombre d enfants situation de rapprochement de conjoint handicap Le minist re et les organisations d enseignants se montrent fortement attach s ce dis positif Aucune des parties prenantes ne souhaite en venir un syst me de mutation et d affectation personnalis comme c est Le cas par exemple dans la fonction publique territoriale Dans ce contexte les rigidit s inh rentes au syst me de bar me peuvent difficilement tre lev es D autre part les difficult s li es aux mutations des enseignants refl tent Les contrastes territoriaux Le degr d attractivit est en raison de diff rents fac teurs fortement variable d une r gion l autre N anmoins afin de porter rem de au moins partiellement certaines des situations de blocage voqu es plus avant le m diateur a mis ces derni res ann es diff rentes propositions Ila obtenu par exemple la prise
25. ceux ci se gardent bien souvent de retourner les documents qui leur ont t envoy s IL faut donc tre plus actif et mettre les moyens financiers et en personnels n cessaires pour le suivi de cohortes d tudiants Cet tat des lieux permettra de r fl chir plus profond ment aux mesures efficaces qui pourront tre mises en place 136 RAPPORT DU M DIATEUR DE L DUCATION NATIONALE ET DE L ENSEIGNEMENT SUP RIEUR Pr paration du comit de suivi du 4 mars 2015 Sur la ReMEDIA 13 07 Mieux informer les bacheliers et pr voir une possibilit de r orientation avant le d but de l ann e universitaire Position de la DGESIP Le 17 novembre 2014 Le m diateur recommande de mieux informer les bacheliers et de pr voir une possibilit de r orientation avant le d but de l ann e universitaire Cette recommandation renforce celles que la direction g n rale de l ensei gnement sup rieur et de l insertion professionnelle a adress es en 2012 l ensemble des pr sident e s d universit s concern es pour leur demander gt d accentuer l effort dans le cadre de l orientation active et de faire en sorte que les tudiants qui sollicitent une inscription en PACES disposent de toutes les informations leur permettant de mieux appr cier l ad quation entre leurs as pirations personnelles leurs capacit s et la r alit des tudes et du m tier envisag gt en compl ment de la proc dure d orientation active d organiser
26. la plupart qui se conforme au droit du travail La suggestion de la m diation de proc der par l inclusion d une clause sociale dans les conventions liant le minist re ces instituts lui para t int ressante examiner ReMEDIA 12 25 Permettre Le paiement des jours de cong s figurant sur le compte pargne temps pour les agents plac s en retraite pour invalidit Le compte pargne temps CET dans la fonction publique permet depuis l en tr e en vigueur du d cret n 2008 1136 du 3 novembre 2008 qui a modifi le d cret n 2002 634 du 29 avril 2002 d utiliser les jours pargn s en sortie en temps en argent ou en pargne retraite Mais il a t pr vu que l indemnisation des jours de cong s figurant sur le compte pargne temps CET ne pourrait s effectuer qu compter du vingt et uni me jour Le m diateur a t saisi par des agents contraints par la maladie de cesser d finitivement leurs fonctions et qui se voient refuser l indemnisation des 20 premiers jours pargn s Un tel refus para t contraire aux directives europ ennes qui concernent l am nage ment du temps de travail et aux positions arr t es par la jurisprudence Le m diateur recommande de porter aupr s de la DGAFP une proposition visant accorder aux agents radi s des cadres pour invalidit la possibilit d tre indemnis s d s le premier jour de cong s pargn Pour une bonne gestion des ressources humaines il recommande galement d s
27. loign s l administration a l obligation de les r int grer priori tairement sur les premiers postes qui se lib rent et de leur faire au moins trois propositions Pourtant alors que tout agent doit tre plac dans une situation statutaire et r glementaire l administration les fait patienter sans les r mun rer avant de les r int grer avec un effet r troactif qui ouvre seul le droit au rappel de traitement Cette situation affecte plus particuli rement les personnels techniques et administratifs de l enseignement sup rieur Les ITRF ing nieurs et techniciens de recherche et formation pour lesquels l administration centrale s en remet aux universit s pour r int grer ou accueillir les personnels du sup rieur alors que les universit s pr f rent proc der un nouveau recrutement au lieu de reconna tre la responsabilit qui leur incomberait normalement Les services sociaux du personnel consid rent que ces agents ne sont plus en activit et qu ils ne rel vent pas de leurs comp tences les renvoyant aux services sociaux du d partement La mutuelle des personnels elle m me est r ticente les consid rer comme encore des agents de l ducation nationale quand bien m me ils en taient adh rents P le emploi leur refuse l indemni sation due aux personnes en recherche d emploi 99 LA M DIATION FORCE DE PROPOSITION Le m diateur recommande l administration centrale de placer imm diate ment ces a
28. qu ils fr quentent est contr l par l tat sans qu aucune r ponse claire ne puisse tre apport e Ils s engagent en pensant que la qualit de l enseignement est contr l e alors que ce n est pas le cas et d couvrent trop tard que l cole pose probl me La r glementation attribue l tat un r le de contr le plus ou moins tendu sur les tablissements priv s gt dans tous les cas les tablissements doivent tre autoris s ouvrir gt lorsqu il s agit d tablissements distance ils doivent supporter un contr le p dagogique gt les tablissements b n ficiant d aides publiques doivent tre contr l s Dans la pratique pourtant l tat n exerce qu un contr le partiel Les services d concentr s sont mis en difficult pour exercer leur mission Ils sont actuellement d pourvus des moyens humains et mat riels qui per mettraient d exercer un contr le effectif Le Code de l ducation fruit du ras semblement de textes souvent anciens aux concepts parfois obsol tes ne constitue pas une aide Les tablissements priv s de leur c t ont tendance jouer des ambigu t s de la r glementation pour se pr valoir abusivement d une reconnaissance donn e par l tat Leur publicit vise fr quemment induire la client le en erreur Par exemple les tablissements qui pr parent au BTS peuvent conduire Le public le moins averti penser qu ils d livrent eux m mes le dipl me Il n y
29. r t d instituer pour chaque niveau d examen des comit s d usagers comprenant des repr sentants de parents d l ves et des lyc ens ou des tudiants selon le cas des enseignants et des quipes organisant les examens charg s de relire avant l entr e en vigueur d une r forme gt Les nouveaux programmes gt Les nouveaux dispositifs d examens r f rentiels contenu des preuves bar mes de correction gt les documents envoy s aux candidats notice d information convocation relev de notes Le m diateur se r jouit de voir qu un tel comit d usagers a t mis en place pour l outil Admission post bac En plus du minist re et des tablissements ont t associ s les organisations de lyc ens et d tudiants les f d rations de parents d l ves et les repr sentants des enseignants avec comme objectif apr s chaque campagne APB de tenir compte des propositions d am liora tion pour perfectionner le portail APB et Le rendre plus ergonomique Des dif ficult s auxquelles taient confront s des candidats telle la non confirmation d inscription ont disparu Constituer un comit d usagers lors de la mise en place de r formes peut viter une entr e en vigueur du texte dans l urgence sans mesures transitoires Sans cette tape il existe un risque pour les enseignants de n tre pas m me de pr parer valablement leurs l ves l preuve et pour des candidats d tre plac s dans une si
30. scientifique sportive et sociale l aide l insertion professionnelle la promotion de l offre de formation est bien adapt au suivi des tudes Ce n est pas toujours le cas pour d autres emplois comme ceux de nuit qui causent beaucoup de fatigues ce qui n est pas compatible avec l acquisition des connaissances et la r alisation des pr parations dans de bonnes conditions Le d cret n 2007 1915 du 26 d cembre 2007 pris en application de la loi LRU fixe les conditions de recrutement et d emploi des tudiants Il est pr vu d largir ce dispositif aux CROUS Les universit s doivent tre attentives aux conditions de suivi d tudes des tudiants salari s Le nombre d tudiants salari s semble en progression notamment dans les universit s sciences humaines et sociales et litt raires 1 4 des tudiants de ces fili res exercent une activit fortement concurrentielle aux tudes Les demandes de prise en compte des situations li es l activit professionnelle sont en progression forte En g n ral les universit s sont vigilantes Si les tudiants salari s se mani festent aupr s du service de la scolarit ils sont prioritaires dans les choix de groupes de TD ou TP par exemple Des am nagements d tudes peuvent leur tre propos s Un contrat p dagogique est alors pass dispense d assiduit cours en ligne suivi de cours de formation continue Des chartes de l tu diant salari sont en cours de
31. sent l preuve avaient t not s mais devaient s y pr senter nouveau alors qu ils auraient voulu conserver leur note Sur chaque dossier pr sent il s est heurt un refus du minist re Cette absence de mesures transitoires pour les candidats individuels conduit au paradoxe suivant la session 2015 gt les l ves redoublants qui suivent des cours d histoire g ographie portant sur le nouveau programme durant la pr sente ann e scolaire peuvent d ci der de conserver la note obtenue lors de l preuve anticip e gt les candidats non scolaris s qui n ont pas suivi les cours d histoire g ogra phie portant sur le nouveau programme ne peuvent quant eux b n ficier d un maintien de la note inf rieure 10 20 chaque r forme un travail de r daction de textes de tableaux est fait par le minist re pour tenter de lister toutes les situations mais chaque fois des situations dignes d int r t ne re oivent pas une r ponse ad quate 25 BILAN ET PERSPECTIVES N aurait il pas t plus simple de se doter de mesures transitoires souples permettant aux candidats soit de maintenir la note obtenue cette preuve soit de passer la nouvelle preuve soit d obtenir une dispense s ils n avaient pu suivre le nouveau programme de l preuve Constituer des comit s d usagers lors de la mise en place d un dipl me ou Lors de sa modification Dans le rapport 2012 le m diateur a rappel l int
32. L DUCATION NATIONALE ET DE L ENSEIGNEMENT SUP RIEUR ReMEDIA 14 04 L valuation des tudiants 1 Au sein des tablissements il conviendrait gt de veiller simplifier la r glementation des examens la rendre compr hensible par tous bien expliciter les m canismes de compensation pr voir la possibilit pour un tudiant r guli rement absent par exemple pour cause de maladie de passer l preuve au rattrapage gt d adjoindre aux r glements des connaissances des fiches p dagogiques pour chaque formation cursus ou fili re pr cisant les objectifs de La forma tion les attendus en mati re de connaissances et comp tences et de ne pas r server ces fiches p dagogiques aux seuls enseignants mais de les mettre en ligne en veillant ce qu une ex g se en soit faite gt de s assurer que le contr le continu est effectif et donne bien lieu des contr les et corrig s r guliers de la part des enseignants charg s de TD et TP avant l organisation des preuves de partiels et d examens gt de rappeler aux tudiants qu ils ne doivent pas h siter rencontrer leurs enseignants responsables de fili re r f rents et se rendre dans les services d information et d orientation 2 En mati re d organisation des examens les tablissements sont tenus de rendre consultables les copies ainsi que les corrig s dans des d lais utiles pour permettre de rectifier d ventuelles erreurs de d compte des p
33. M DIATEUR DE L DUCATION NATIONALE ET DE L ENSEIGNEMENT SUP RIEUR sur le cas de fonctionnaires parvenus au terme de leurs droits cong s alors que le comit m dical comp tent ne s est pas prononc sur sa situation Les cas des fonctionnaires de notre minist re sont malheureusement examin s par les instances m dicales comp tentes avec plusieurs mois de retard Pendant la p riode allant de la fin des droits cong s et la d cision du comi t m dical ces fonctionnaires b n ficient du maintien d un demi traitement conform ment aux dispositions de l article 47 du d cret n 86 442 modifi du 14 mars 1986 La question soulev e porte sur Le statut de ce demi traite ment une fois prononc e la mise en disponibilit d office de l agent compter du lendemain de la date d expiration de ses droits cong s de longue du r e est il provisoire et doit il faire l objet d un remboursement par l agent contrario constitue t il un droit de l agent Tout fonctionnaire devant tre plac dans une situation r guli re l adminis tration est tenue de r gulariser la situation administrative de l agent titre r troactif en pronon ant sa disponibilit d office compter du lendemain de la date d expiration de ses droits cong s de longue dur e Le d cret n 2011 1245 du 5 octobre 2011 avait incontestablement pour fina lit d tendre le maintien du demi traitement auparavant r serv aux seuls fonctionna
34. Une attention particuli re devrait tre apport e ceux qui ont d j connu un premier chec d faut le risque est celui d un d crochage d finitif L ta blissement sollicit par l tudiant en r orientation pourrait travers des en tretiens personnalis s d tecter qu il ne se fourvoiera pas nouveau dans une fili re inadapt e En lui donnant l information tr s vite l tudiant peut rechercher une autre poursuite d tudes 4 Actuellement les tudiants qui demandent une poursuite d tudes au ni veau sup rieur exemple titulaires de BTS qui voudraient rentrer en L3 ou en r orientation tudiants de PACES non admis mais ayant une moyenne satis faisante voient leur candidature accept e ou refus e apr s examen sans pro position alternative Ils devraient alors tre consid r s par l universit comme implicitement candidats au niveau inf rieur L2 pour les tudiants en BTS L1 pour ceux de PACES la proposition notifier dans les meilleurs d lais serait soit favorable pour le niveau demand soit favorable pour le niveau inf rieur Cette d cision pourrait tre accompagn e d une remise niveau 5 Des conventions devraient tre syst matiquement pass es entre lyc es et universit s de proximit pour permettre la poursuite d tudes des l ves de CPGE dans le cas d une r orientation ReMEDIA 14 06 Les relations avec le monde professionnel 1 En application des lois du 22 juillet 2013 et
35. abouti r clamer des pi ces compl mentaires sugg rer un rectificatif faire tablir par l administration fiscale ou l envoi de fiches d tat civil quand se pr sentent des divergences de nom entre une tudiante et son responsable un beau p re par exemple La fin d une vision traditionnelle de la famille exige d sormais de produire diff rents justificatifs et ce n est pas toujours compris des tudiants Des statuts nouveaux auto entrepreneur ou des familles loign es l tranger sont soumises des modalit s fiscales particuli res peu lisibles pour les tudiants et Les services Deux types de demandes conduisent n anmoins une r vision rapide et fa vorable du dossier les bourses au m rite de 2 ann e oubli es et ceux des meilleurs licenci s avec maintien post licence de la bourse au m rite dont l universit n a pas renvoy la liste consignes du minist re gar es car arriv es en octobre au lieu d ao t o elles taient attendues 76 RAPPORT DU M DIATEUR DE L DUCATION NATIONALE ET DE L ENSEIGNEMENT SUP RIEUR 1 5 Les ressources prises en compte Actuellement l tude du dossier de bourse se fait sur la base des d clara tions fiscales remplies par les familles deux ans auparavant Au d but des tudes celles ci n ont pas anticip cette donn e et n ont pas toujours rempli leur d claration fiscale de mani re optimiser l octroi d une bourse IL y a le cas compliqu des fa
36. acad mies o il est possible d adjoindre au jury un examinateur comp tent Dans le rapport 2008 le m diateur avait indiqu que tant que ces preuves facultatives de langues subsisteront au baccalaur at elles doivent pouvoir tre choisies par tous les candidats qui le souhaitent pour qu il n y ait pas de rupture d galit et il avait souscrit la solution qui avait t voqu e par le minist re lors de la pr paration d un comit de suivi qui consisterait faire passer dans toutes les acad mies les preuves facultatives de langues sous forme crite En 2015 le texte r glementaire reste inchang Il s ensuit que le passage d une preuve pour un candidat est toujours soumis la disponibilit d un examinateur Accompagner les r formes par des mesures transitoires simples et souples L preuve d histoire g ographie du baccalaur at S qui avait lieu en terminale est devenue un temps preuve de premi re puis est redevenue preuve de terminale Chaque changement de session anticip e ou terminale s est accompagn d un programme diff rent Le m diateur a t appel l aide par des candidats handicap s individuels aux parcours particuliers d part d un lyc e international en fin de premi re qui il tait demand de pr senter l preuve soit en premi re soit en termi nale selon les sessions sans avoir suivi le programme aff rent l preuve Il a t aussi saisi par ceux qui ayant pr
37. admis poursuivre leurs tudes en master Il existe sans conteste une marche franchir pour passer du niveau licence au niveau master et tous les tudiants n ont pas le niveau pour y acc der IL faut veiller professionnaliser les licences g n ralistes quand elles sont le 68 RAPPORT DU M DIATEUR DE L DUCATION NATIONALE ET DE L ENSEIGNEMENT SUP RIEUR dipl me de sortie du syst me ducatif Bien que la loi n 2013 660 du 22 juillet 2013 relative l enseignement sup rieur et la recherche mette l accent sur la professionnalisation des cursus licence il n est pas certain que l ensemble des universit s soient pr tes le faire rapidement 6 3 La fronti re entre formation initiale et formation continue La recommandation suivante a t faite dans le rapport 2009 ReMEDIA 09 12 Clarifier la fronti re entre formation initiale et continue Alert par plusieurs r clamants le m diateur a pu constater que certaines universit s tendaient cr er leurs propres r gles quant la d finition des champs respectifs de la formation initiale et de la formation continue Ainsi certains tablissements consid rent que toute inscription d une personne g e de plus de 26 ans o non affili e au r gime de s curit sociale tu diante se rattache automatiquement la formation continue avec toutes les cons quences financi res qui en d coulent Le m diateur recommande au minist re de l enseignement sup rieu
38. adopt la position du d partement majoritaire Une autre situation peut se pr senter lorsqu un tudiant vient d une autre universit qui n a pas tabli les m mes r gles de distinction des publics et dans laquelle il tait identifi comme tudiant de formation initiale L accueil Le suivi et La gestion de l tudiant en formation continue doivent rev tir un caract re sp cifique en raison des droits et obligations particuliers li s la r glementation financement contrat de formation suivi de pr sence suivi personnalis commission d exon ration des co ts La majorit des dipl mes universitaires DU s effectuent en formation conti nue Des universit s couplent le master 2 avec un DU 71 CHAPITRE DEUXI ME Les conditions de vie Le m diateur a choisi deux approches gt les bourses accord es pour suivre des tudes gt l environnement des tudes le logement en cit universitaire l activit professionnelle les espaces de travail la sant Il ne pr tend bien videmment pas aborder l ensemble des probl mes aux quels sont confront s les tudiants mais il a retenu ces sujets car les r cla mations qui lui arrivent en font tat ou parce que les interlocuteurs qu il a rencontr s les ont voqu es S agissant des politiques de soutien la vie tudiante dans le rapport annuel des Inspections g n rales inspection g n rale de l ducation nationale et inspection g n rale de
39. articles D 222 37 D 222 42 du Code de l ducation instituant les m diateurs l ducation nationale Article D 222 37 Un m diateur de l ducation nationale des m diateurs acad miques et leurs correspondants re oivent les r clamations concernant le fonctionnement du service public de l ducation dans ses relations avec les usagers et ses agents 1 Codification du d cret n 98 1082 du 1 d cembre 1998 instituant des m diateurs l ducation nationale 174 RAPPORT DU M DIATEUR DE L DUCATION NATIONALE ET DE L ENSEIGNEMENT SUP RIEUR Article D 222 38 Le m diateur de l ducation nationale est nomm pour trois ans par arr t des ministres charg s de l ducation et de l enseignement sup rieur Il re oit les r clamations concernant le fonctionnement des services centraux du minist re et des tablissements qui ne rel vent pas de la tutelle d un recteur d acad mie Pour l instruction de ces affaires il peut faire appel en tant que de besoin aux services du minist re ainsi qu aux inspections g n rales Il est le correspondant du M diateur de la R publique Il coordonne l activit des m diateurs acad miques Article D 222 39 Chaque ann e le m diateur de l ducation nationale remet au ministre charg de l ducation et au ministre charg de l enseignement sup rieur un rapport dans lequel il formule les propositions qui lui paraissent de nature am lio rer Le fonctionnement du servic
40. aux services de faire preuve de souplesse quand l tudiant remplit visiblement les conditions pour s inscrire Autre probl me pour des raisons souvent li es des choix de cursus ou d incompatibilit d emplois du temps il peut arriver qu un tudiant s inscrive administrativement sans se rendre compte que son inscription p dagogique est incompl te L tudiant n est alors pas inscrit de mani re r guli re ce qui peut compromettre d finitivement le d roulement de son ann e universitaire Il est important qu une bonne coordination existe entre les services adminis tratifs et p dagogiques pour viter une telle situation 3 L INSERTION AU SEIN DE L TABLISSEMENT 3 1 Un accueil renforc du nouvel tudiant L enqu te tre tudiant l universit en 2014 r alis e par l Unef syndicat tudiant montre que la moiti des tudiants de 1 ann e hors IUT ne se sentent pas suffisamment encadr s Parmi eux 56 7 des tudiants dont 50 RAPPORT DU M DIATEUR DE L DUCATION NATIONALE ET DE L ENSEIGNEMENT SUP RIEUR l un des parents est ouvrier ont le sentiment d tre livr s eux m mes contre 44 pour l ensemble de la population tudiante Il est rappel dans cette enqu te que c est en premi re ann e que la proportion de cours magistraux est la plus importante 12 8 heures contre 11 8 heures en deuxi me ann e La grande h t rog n it du public contraint les universit s porter une at
41. avril 2011 a mis fin ce d calage en rendant Les deux d ci sions concomitantes Dans tous les cas la d cision d admission la retraite pour invalidit prise en application de l article L 31 est subordonn e l avis conforme du ministre charg du budget Dans la ReMEDIA 09 05 le m diateur avait recommand de ne plus p naliser financi rement un agent cause d une d cision prise titre r troactif ou cause des lenteurs de la proc dure Le d cret n 2011 1245 du 5 octobre 2011 a eu pour finalit d tendre le maintien du demi traitement auparavant r serv aux seuls fonctionnaires en attente d une d cision de mise la retraite pour invalidit aux fonctionnaires en cong s de longue maladie ou de longue dur e Il a t pris suite l accord sign le 20 novembre 2009 sur la sant et la s curit au travail dans la fonction publique et aux pr occupations l gi times du D fenseur des droits et du m diateur de l ducation nationale et de l enseignement sup rieur Toutefois comme cela a t rappel lors du comit de suivi du 4 mars 2015 une circulaire prise peu apr s est venue d men tir cette volont en amenant les services faire proc der au reversement du demi traitement que le d cret venait d instaurer Le m diateur est tr s demandeur des claircissements que le minist re obtiendra de la DGAFP quant aux contradictions entre ces textes L IGAENR et le m diateur avaient conseill de
42. car peu de places sont offertes la formation est reconnue comme ayant donn un bon niveau aux tudiants et cela leur permet une poursuite d tudes dans l universit aupr s de laquelle ils se sont inscrits en parall le La PACES doit tre reconnue galement comme ayant donn de bonnes bases aux tudiants Faire aussi des preuves C1 et C2 un outil d valuation Les preuves n ont actuellement qu un r le finalit de concours elles servent s lectionner les tudiants admis en 2 ann e de m decine Les preuves devraient avoir un deuxi me objectif orienter les tudiants non admis la PACES vers les tudes scientifiques que leur ouvre le niveau acquis L2 ou L1 Dans ce deuxi me objectif les Unit s d enseignement transverses communes seraient prises en consid ration Le m diateur recommande gt d laborer un r f rentiel de comp tences et de connaissance donnant aux tudiants de PACES une base dans les mati res scientifiques leur permettant de rejoindre si le niveau est acquis une L2 scientifique gt de faire des preuves outre un outil de s lection pour la 2 ann e de m decine un outil d valuation gr ce une notation proche de celle g n ralement pratiqu e dans les autres fili res gt de former les enseignants l accompagnement et l valuation des tudiants de PACES pour faciliter leur r orientation gt d accueillir dans le jury des membres d universit s scientifiq
43. centralis plus d concentr plus responsable peut tre Ce change ment de centre de gravit est un point essentiel pour la m diation qui doit imaginer deux modes de relations selon qu elle s adressera l une ou l autre des institutions IL faut voir l une raison de la difficult actuelle trouver parmi les universi taires fra chement en retraite des m diateurs Plus autonomes ou s estimant plus ind pendants plus g s moins attach s aux enjeux collectifs peut tre les universitaires seraient ils pour autant moins volontaires pour le bien com mun Certainement pas mais ils appr hendent mal les effets de la m dia tion qui doit donc se faire mieux conna tre et mieux faire valoir ses modes de r glement des litiges Si dans l esprit des parlementaires lors du vote de l article 40 de la loi LRU la m diation a pu appara tre comme un contrepoids aux comp tences largies des universit s ce n est en aucun cas son objet Elle doit avec discernement aider l institution corriger ses difficult s en proposant un autre fonctionne ment La plus value de la m diation est mancipatrice et non accusatrice Au del des constats Le plus souvent inutiles car connus elle proposera des volutions et s inscrira d lib r ment dans une perspective d am lioration et d avenir LE BIEN COMMUN De r forme en r forme la complexit de notre syst me d enseignement secon daire et universitaire devient plus grande dans
44. cette personne Celui ci confirme qu il ne pourrait pas maintenir Le RSA en cas d inscription en formation initiale mais qu il maintient son soutien au projet IL confirme aussi avoir eu l accord d autres universit s pour int grer des b n ficiaires du RSA en formation continue Le vice pr sident sollicit nouveau sur cette base estime alors que ce dossier r glementairement tr s complexe doit faire l objet d changes di rects entre le service formation continue de l universit et Le service du RSA du Conseil g n ral Le m diateur a re u copie d un de ces changes sans doute le dernier dans 70 RAPPORT DU M DIATEUR DE L DUCATION NATIONALE ET DE L ENSEIGNEMENT SUP RIEUR lequel le service formation continue pour conclure que les b n ficiaires du RSA ne peuvent avoir la qualit de stagiaires de la formation continue se r f re l avis du service comp tent au Conseil g n ral d un autre d partement qui est le chef lieu d acad mie et qui apporte cette universit la majorit de ses stagiaires de la forma tion continue Il appara t que ce d partement n apporte pas aux b n ficiaires du RSA en cas de formation continue l universit les m mes garanties que le d partement o r side la r clamante Cette diversit des politiques d accompagnement des b n fi ciaires du RSA selon les d partements n a donc pas t prise en compte par le service formation continue de l universit qui a
45. chez eux La r gle retenue du maintien dans l acad mie des tudiants en M1 n a pas permis de s arr ter suffisamment sur les situations de famille difficiles 37 BILAN ET PERSPECTIVES Les stagiaires affect s dans une autre acad mie ont fait tat de graves difficult s financi res Un nombre non n gligeable d enseignants stagiaires ont t affect s dans une autre acad mie que celle qu ils souhaitaient obtenir Certains ont t nomm s des centaines de kilom tres de leur conjoint et de leurs enfants Pour ces agents cela signifie un logement suppl mentaire avec les co ts inh rents et des frais de transport Ainsi un enseignant stagiaire a chiffr les frais g n r s par un nouveau logement et les d placements en train entre son domicile son lieu de stage et son lieu de formation 2 120 par mois avec 21 heures de temps de trajet hebdomadaire cette rentr e scolaire la bonification d anciennet d un an qui avait t attri bu e aux stagiaires dans le cadre de la mast risation a t supprim e Les trois premiers mois de stage le traitement net avec cotisations la mutuelle est de 1 278 58 Comment avec une telle r mun ration faire face tous les frais en tra n s par une affectation hors de son acad mie et ce pour la dur e d un an Ainsi des contractuels ont pr f r perdre le b n fice de la r ussite au concours et conserver leur statut pr c dent Dans la fonction pu
46. close fin juillet et au mois d ao t aussi bien dans les rectorats que dans les directions des services d partementaux de l ducation nationale et les tablissements scolaires ce qui ne manque pas de g n rer une grande inqui tude Le m diateur recommande gt de laisser une case libre dans le formulaire d affectation pour que des parents puissent donner leur motivation dans le choix de l tablissement qui sera examin e lors de la proc dure d affectation gt d assurer une permanence dans chaque d partement pour une r ponse de premier niveau durant les vacances scolaires pour les probl mes d affectation et de donner l information aux familles sur les sites Internet et les r pondeurs t l phoniques des tablissements scolaires 108 RAPPORT DU M DIATEUR DE L DUCATION NATIONALE ET DE L ENSEIGNEMENT SUP RIEUR Pr paration du comit de suivi du 4 mars 2015 Position de la DGESCO le 23 janvier 2015 suite La r union du 24 novembre 2014 Sur Le contexte de l action en faveur de la mixit sociale La DGESCO indique que les donn es dont dispose le minist re sur les effets des mesures d assouplissement de la carte scolaire dans le second degr font appara tre un constat largement partag avec celui fait par le m diateur les boursiers sociaux ne se saisissent pas suffisamment de la mesure Les l ves non boursiers formulent plus fr quemment des demandes de d rogation que les l ves boursiers en pa
47. comp tence du jury il peut ef fectivement tre int ressant de recueillir son avis en mati re de r orientation et d associer des enseignants d autres fili res notamment scientifiques Position du m diateur le 23 f vrier 2015 Le m diateur regrette que l article 39 2 n ait pas donn lieu jusqu pr sent une exp rimentation c est en effet la meilleure voie pour viter l chec IL esp re qu un prochain appel d offre sera plus fructueux Ila t nomm membre du Comit de pilotage de l universit d Angers pr sid par le Doyen de la facult de m decine ILest bien conscient qu une partie des recommandations de ce domaine appelle plut t une prise en compte par les pr sidents d universit dans le cadre de leur autonomie Il souhaite toutefois que le minist re exerce sa capacit d orienta tion de l action universitaire dans le cadre de la politique contractuelle Sur la ReMEDIA 13 09 Mettre en place une proc dure de r orientation des tudiants en chec Position de la DGESIP Le 17 novembre 2014 Le m diateur d cline plusieurs recommandations relatives la mise en place d une proc dure de r orientation des tudiants en chec La direction g n rale de l enseignement sup rieur et de l insertion profes sionnelle adh re la recommandation visant am liorer les informations sur la r orientation et les d bouch s des diff rentes fili res et l envoi par voie lectronique de documents chaque
48. d preuves et la conservation des notes sont accord es selon les possibilit s offertes par le r glement de l examen pr sent Le m diateur et le D fenseur des droits ont souhait qu une mesure quitable soit prise en rapprochant la r glementation de cet examen de celle du bacca laur at mais ils n ont pas t entendus Alors que la loi du 11 f vrier 2005 f te ses 10 ans il aurait pu tre fait une application souple du droit l am nagement des preuves pour un candidat handicap sans que cela pose probl me L affaire est pendante devant Le tribunal administratif La circulaire sur les am nagements d examens sera modifi e ce dont le m diateur se r jouit mais il d plore que ces mesures soient trop tardives pour le candidat concern Diff rencier Le principe d galit de traitement selon qu il s agit d un examen ou d un concours Un principe est souvent oppos au m diateur pour ne pas donner suite la recommandation qu il met sur un dossier particulier c est le principe d galit de traitement entre les candidats appliqu de mani re trop rigide s agissant d un examen Dans le rapport 2008 le m diateur rappelait la diff rence entre l organisation d un examen et d un concours L examen est li une proc dure de contr le des connaissances et value les candidats non pas entre eux mais par rapport un niveau objectif par exemple une moyenne g n rale de 10 Le jury d clare ain
49. d s le d but de l ann e universitaire des sessions d informations afin que les tu diants mesurent le niveau d exigence des tudes qu ils envisagent IL est n cessaire qu ils sachent que ce cursus d tudes particuli rement long ne leur permettra pas forc ment d acc der au m tier qu ils envisagent ce choix tant conditionn par leur rang de classement aux preuves clas santes nationales organis es la fin du deuxi me cycle depuis 2007 50 des postes d internes sont r serv s la m decine g n rale gt de mettre disposition des tudiants des plaquettes d information papier et d afficher ces m mes informations sur le site Internet de l tablissement Lors de la prochaine session du portail Admission post bac la page Internet d crivant les tudes de sant sera revue afin d apporter des l ments d infor mation sur les taux de r ussite en fonction du baccalaur at et des mentions aux preuves classantes de fin de premi re ann e De m me la rubrique en savoir plus de chaque formation pr sente sur le portail sera enrichie de donn es sur la r ussite la poursuite d tudes et l insertion professionnelle Par ailleurs les candidats souhaitant s orienter vers la PACES peuvent sol liciter un conseil d orientation d livr par les universit s Ce conseil permet d clairer les candidats sur leurs chances de r ussite et de les aider le cas ch ant envisager une autre poursuite d tudes
50. d harmonisation afin d tablir l tat des lieux pr cis et complet que la m diation n a pas les moyens de r aliser Sauf ce que les conclusions de cette mission viennent infirmer les conclu sions de son rapport de 2007 le m diateur r it re sa proposition tendant ce que le dispositif des commissions d harmonisation qui ne fait actuellement l objet que d une circulaire soit int gr la r glementation que ces commis sions deviennent obligatoires que les proc s verbaux de ces commissions soient transmis au jury sauf entra ner l irr gularit de la d cision finale 22 RAPPORT DU M DIATEUR DE L DUCATION NATIONALE ET DE L ENSEIGNEMENT SUP RIEUR Le m diateur a consid r galement que cette question de la notation condui sait plaider parmi d autres consid rations pour une profonde r forme du baccalaur at Des tudes ont montr qu un nombre r duit d preuves trois ou quatre donnerait les m mes r sultats en termes de r ussite l examen et de mention L organisation d un baccalaur at r duit 3 ou 4 preuves termi nales permettrait de r duire les co ts d organisation et d augmenter la dur e des enseignements dans les tablissements centres d examen Le m diateur pense que ces recommandations et suggestions devraient tre de nouveau examin es par le minist re LES EXAMENS ADAPTER LES PROC DURES POUR UNE MEILLEURE EVALUATION Au moment o le minist re lutte contre le d cr
51. dans l un des 790 tablissements d enseignement sup rieur priv habilit s accueillant des boursiers du minist re charg de l enseignement sup rieur Mais il n existe pas de liste exhaustive parfaitement jour consultable dans APB ou ailleurs Le meilleur agent de renseignement serait Le chef de la scolarit de chaque universit mais il n est pas imaginable qu un lyc en se renseigne aupr s de l universit concern e formation par formation Des tablissements priv s sur leur site pr cisent le montant de la scolarit et parfois s ils sont habilit s recevoir des boursiers mais dans ce cas ils se gardent bien de pr ciser pour quel dipl me Des tudiants qui suivent une formation m dicale tudes d infirmier par exemple non ligible aux bourses de l enseignement sup rieur et d pendant 2 Extraits de la question r ponse publi e au JO du 30 09 2014 page 8260 74 RAPPORT DU M DIATEUR DE L DUCATION NATIONALE ET DE L ENSEIGNEMENT SUP RIEUR de bourses r gionales ont fait part de leur incompr hension sur ce dispositif au m diateur Le probl me vient des r gions concern es et non des CROUS Les choses pourraient changer une convention a t pass e entre la r gion de Basse Normandie et le CROUS de Caen pour verser les bourses tous les tudiants ce qui r pond la n cessit de mettre en place un guichet unique Cela existe d j pour les formations d pendant du minist re de la c
52. de la m diation nationale LA M DIATION RECONNUE DES M DIATEURS ACAD MIQUES RECONNAISSANTS Comme elle le dit elle m me dans le rapport du m diateur de l ducation nationale et de l enseignement sup rieur de l ann e 2013 mon ambition est de mettre en lumi re le triptyque dont la m diation constitue l un des piliers aux c t s des inspections g n rales et de La direction de l valuation de la pros pective et de la performance Cette derni re r alise des tudes remarquables sur tous les l ments permettant de conna tre la situation de l volution quanti tative et statistique du syst me ducatif scolaire et universitaire tandis que les inspections g n rales fournissent des travaux th matiques approfondis sur le fonctionnement des structures et Les contenus du syst me La m diation tr s modeste avec ses soixante personnes fait remonter du terrain des analyses sans pr tention statistique partielles certes mais valeur qualitative elles montrent le visage humain et vivant de notre institution La m diation va ainsi se d velopper selon ces deux axes Celui des recommandations remises chaque ann e aux ministres et publi s dans le rapport annuel labor es partir des r clamations recens es sur tout le territoire elles sont pr sent es dans le cadre du Comit de suivi des recommandations plac sous la pr sidence des directeurs de cabinet des deux ministres constitu par les directe
53. difficile Comme le r sume de fa on un peu lapidaire un tudiant la m me d personnalisation au CROUS que sur le r pondeur de l universit Les r clamations qui arrivent au m diateur soulignent en pr alable les dif ficult s de communication avec des CROUS et les checs r p t s d appels courriers ou courriels rest s sans r ponse Elles arrivent au m diateur apr s chec pr c dent d une tentative g n ralement plusieurs aupr s du CROUS les messages re us d plorent l absence de r ponse crite y compris leurs envois avec accus de r ception et t l phonique les lignes sont toujours occup es L tudiant se d place va au CROUS le m diateur re oit des pho tocopies de num ro d attente dans des files qui durent plus de trois heures mais sans plus de succ s Cette demande d interlocuteur ou de r ponse est plus pressante que la demande d aide Elle est unanime mais attention elle ne porte toutefois que sur les cas arriv s chez le m diateur ce qui reste mo deste au regard des dossiers trait s par les CROUS Sans doute les dossiers qui arrivent sont ils les plus complexes les plus mal renseign s mais ces tudiants se sentent injustement l s s dans leurs droits et certains sont dans une situation de r elle pr carit Le m diateur apporte au moins une r ponse et c est la premi re de leurs attentes En t moignent les remerciements de ces tudiants qui l on confirme pourtan
54. domicili S agissant des pi ces justificatives joindre des candidats une affectation ont communiqu une pi ce montrant l activit professionnelle du conjoint avec un si ge social qui ne correspondait pas au lieu d activit sans voir que de ce fait Les points de rapprochement de conjoint ne leur seraient pas octroy s Les informations donn es sur les sites Internet ont volu conduisant des laur ats commettre des erreurs 36 RAPPORT DU M DIATEUR DE L DUCATION NATIONALE ET DE L ENSEIGNEMENT SUP RIEUR Sur le texte figurant sur le site Internet d di aux laur ats de concours SIAL il tait mentionn que les tudiants en M1 et les ex contractuels resteraient dans leur acad mie d affectation actuelle Or une condition a t introduite par la note de service n 2014 050 du 10 avril 2014 qui n avait pas t annon c e dans ce texte savoir la n cessit d envoyer une pi ce justificative De nombreux courriers sont arriv s durant l t au m diateur pour d noncer le non respect des r gles pr c demment arr t es Une proc dure compliqu e pour des personnes peu familiaris es avec l administration La note de service du 10 avril 2014 a exig des laur ats de concours de fournir des pi ces justificatives qu ils avaient d j d donner lors de la v rification de la recevabilit des candidatures inscription en M1 tat de services Certains n ont pas compris que les services ne se
55. dossiers de rembourse ment de soins Les tudiants isol s en situation pr caire peuvent d sormais b n ficier de la couverture maladie universelle Un arr t publi au JORF du 3 juin 2014 pr cise les conditions remplir 7 Cf enqu te effectu e par l OVE susmentionn e 8 Arr t du 16 mai 2014 relatif aux prestations mentionn es l article L 821 1 du Code de l ducation permettant aux tudiants de b n ficier de la protection compl mentaire titre personnel en application de l article L 861 1 du Code de la s curit sociale 88 RAPPORT DU M DIATEUR DE L DUCATION NATIONALE ET DE L ENSEIGNEMENT SUP RIEUR La r forme de la g n ralisation du tiers payant actuellement en discussion serait particuli rement int ressante pour l ensemble des tudiants La restauration S agissant de la restauration dans les CROUS dans le rapport annuel des ins pections g n rales Inspection g n rale de l ducation nationale et inspection g n rale de l administration de l ducation nationale et de La recherche 2013 publi par La Documentation fran aise le constat est fait d une concentration des horaires de cours entre les mardis et jeudis ce qui conduit une r duction voire la suppression de la pause m ridienne nuisant ainsi l quilibre nu tritionnel des tudiants concern s Les CROUS sont souvent impliqu s dans l apprentissage par les tudiants de modes de vie plus sains se nourrir de fa
56. du 2 de l article 39 de la loi du 22 juillet 2013 Ainsi entre autres mesures les modalit s suivantes vont tre exp riment es compter de la rentr e universitaire 2015 2016 l universit d Angers va rem placer la PACES par un parcours pluridisciplinaire qui permettra aux tu diants ayant chou pour entrer en deuxi me ann e de m decine dentaire pharmacie ou sage femme de rejoindre une autre L2 ou d entrer en coles d ing nieurs ou de commerce Les universit s de Paris V Paris VII Paris XII et Saint tienne ont choisi d augmenter les chances pour des tudiants venant d autres fili res en L2 ou L3 de rejoindre la deuxi me ou troisi me ann e de la fili re sant L universit de Rouen va cr er c t de la PACES qui aura 85 du numerus clausus une licence sant 15 du numerus clausus avec un cursus adapt pour la premi re ann e 6 en L2 et 9 en L3 L universit de Strasbourg permettra aux tudiants ayant r ussi une L2 5 Issu de la loi n 2009 833 du 7 juillet 2009 129 LA M DIATION FORCE DE PROPOSITION sciences du vivant d int grer m decine 6 5 du numerus clausus phar macie 25 odontologie 8 5 et ma eutique 7 partir des r clamations re ues et des changes qu il a eus le m diateur a pu tablir les constats suivants gt la m connaissance de certains bacheliers de la r alit de l ann e de PACES et des tudes concernant les fo
57. en compte des ann es de disponibilit dans le calcul des points li s la s paration de conjoint Il continue de demander les am liorations ci dessous gt une valorisation plus p renne des ann es d enseignement effectu es en zones difficiles ZEP REP qui en l tat actuel de la circulaire dispara t en cas de cong parental disponibilit affectation titre provisoire gt des mutations simultan es tendues l ensemble des cat gories de per sonnels g r es la DGRH enseignants de deux niveaux 1 et 2 degr administratifs techniques de sant personnels de direction gt la prise en compte dans le processus de mutation de la notion de champ disciplinaire lorsque c est possible Les enseignants de physique ou de ma th matiques devraient par exemple pouvoir tre mut s dans l une ou l autre de ces disciplines surtout s ils y ont fait un remplacement M me si la ques tion exc de les limites du sujet des mutations le m diateur estime de fa on plus g n rale que le fractionnement et Le cloisonnement entre disciplines devrait tre repens Au coll ge du moins l organisation de l enseignement autour de champs disciplinaires plus tendus et moins nombreux permet trait d orienter le travail des l ves en fonction d un objectif d acquisition de comp tences fondamentales Une telle volution aurait au demeurant pour int r t de fluidifier le processus de mutation des enseignants gt
58. en place des dispositifs d accompagnement toujours plus performants Cette hausse d mographique se retrouve naturellement dans l activit du r seau de la m diation Le l gislateur en 2007 a voulu consacrer cette r alit en inscrivant dans la loi LRU la nouvelle d nomination m diateur de l ducation nationale et de l enseignement sup rieur alors que le d cret n 98 1082 du 1 d cembre 1998 rigeait un m diateur de l ducation nationale comp tent pour l en seignement sup rieur Lors du traitement des cas individuels comme pour l mission de ses recom mandations le m diateur ne peut ignorer le contexte institutionnel particulier et le droit sp cifique qui r git l enseignement sup rieur Les lois successives de 1968 1984 2007 et 2013 ont contin ment d volu aux tablissements une autonomie et des responsabilit s couvrant des do maines toujours plus larges de leur comp tence C est pourquoi les analyses et recommandations figurant dans ce rapport s adressent tant aux instances minist rielles au CNOUS aux CROUS qu aux chefs d tablissement que sont les Pr sidents d universit La m diation se f licite d ailleurs d avoir pu conclure une convention avec la Conf rence des Pr sidents d universit CPU le 15 novembre 2010 1 Article 40 de la loi n 2007 1199 du 10 ao t 2007 relative aux libert s et responsabilit s des universit s 2 Articles D 222 37 D 222 42 du Code de l ducati
59. est regrettable qu on attende la remise du rapport et la soutenance pour constater que le travail ne correspond pas aux objectifs Certes pour valuer les capacit s d auto nomie du stagiaire l enseignant ne doit pas faire le travail sa place mais il doit contr ler que l tudiant ne s gare pas gt parfois l tudiant ne d pose pas le m moire dans le temps imparti sur les conseils de son professeur qui consid re que le travail n est pas assez abou ti ce qui peut avoir des cons quences financi res n gatives notamment sur les bourses ou la poursuite d tudes gt la p riode estivale peut poser probl me la plupart du temps aucun dispo sitif n est pr vu pour encadrer les stagiaires gt La coordination entre le ma tre de stage entreprise et le responsable du stage universit ne semble pas toujours appropri e Sont ils bien coordonn s sur les objectifs du stage le travail demand et les r sultats attendus Le hiatus peut tre particuli rement important entre le ma tre de stage et l enseignant notamment pour les candidats au BTS Il n est par exemple pas du ressort du ma tre de stage de donner verbalement au stagiaire une appr ciation voire une note avant la remise du rapport et la soutenance ce qui en cas d chec conduit la ranc ur et la remise en cause du jury par l tudiant gt un tudiant salari peut se trouver en difficult pour effectuer un stage Courriel d un tudiant de maste
60. et clients une solution en droit et en quit et pour faire des recommandations d ordre g n ral en mati re d am lioration des relations avec les publics concern s Ces m diations gratuites pour les demandeurs et d un acc s direct d s que les recours internes ont t puis s respectent les principes fix s par la pr sente Charte des m diateurs de services au public Ce texte f d rateur adopt d s 2004 et r nov en 2010 garantit l observa tion par les m diateurs et les institutions aupr s desquelles ils exercent leurs fonctions de r gles d ontologiques exigeantes et pr cises impartialit et ind pendance comp tence efficacit ainsi que la qualit des m diations men es avec diligence dans la confidentialit Les m diateurs du Club r affirment ainsi les valeurs qui dans le respect permanent des r gles de droit et des textes europ ens en mati re de m dia tion sont le cadre de r f rence de leur action gt Le respect des personnes de leurs opinions et de leurs positions la volont de faciliter la recherche de solutions amiables aux diff rends gt l coute quilibr e disponible et attentive des parties le M diateur fait de l coute un devoir gt l impartialit par rapport aux parties et l institution aupr s de laquelle le M diateur exerce son activit le respect du principe du contradictoire le m diateur veille ce que les parties aient la possibilit
61. faible les enseignants qui y sont affect s ne sont pas autoris s la quitter refus d exeat ou int grer une acad mie en surnombre refus d ineat Dans le second degr les difficult s de mutations se concentrent sur quelques disciplines Il s agit d une part de celles faible effectif d l ves et donc d enseignants c est le cas en particulier de certaines sp cialit s d en seignement technique Dans d autres les difficult s de mutation sont li es une situation de sureffectifs EPS par exemple ou des restructurations de disciplines STI technologie Le troisi me point de friction concerne galement le second degr Une partie de l effectif enseignant est constitu de personnels contractuels 5 Ces personnels sont recrut s pour faire face l absence temporaire d ensei gnants titulaires ou pour pallier les difficult s de recrutement que connaissent les acad mies peu attractives Certains de ces personnels contractuels sont ensuite titularis s apr s avoir pass des concours de recrutement r serv s Dans le cadre du mouvement national ils sont fr quemment affect s hors de leur acad mie d origine alors m me qu il s agit le plus souvent de personnes peu mobiles personnes de plus de 40 ans en couple avec enfants propri taires de leur logement Dans ces situations la mutation ou l affectation dans une acad mie non d si r e peut tre l origine d importantes difficult s humaines et d
62. fil des difficult s que nous devons tre fiers Les uns et Les autres de r soudre au mieux C est clair il faut choisir une m diation non pas de critique mais de progr s une m diation non pas de probl me mais de solution non pas une m diation de d fiance mais de confiance 1 LES USAGERS La sectorisation en coll ge et lyc e La carte scolaire vue par Les familles Dans l enseignement public un l ve est en principe scolaris dans l tablis sement en fonction de son lieu de r sidence En 2007 un assouplissement de la sectorisation appel e galement carte scolaire a t d cid Mais une contradiction est tout de suite apparue entre le souhait des parents et la n cessit de conserver ouverts des tablissements non attractifs Il en a r sult une incompr hension de la part des familles La modification des textes avait t entendue par les parents comme leur offrant le droit de choisir un tablissement pour leur enfant persuad s que la mixit scolaire ne les concernait pas C est pourquoi la r forme ses d buts a cr une immense frustration pour ces familles Un rapport conjoint IGEN IGAENR a t remis en juin 2013 au ministre de l ducation nationale et la ministre d l gu e charg e de la R ussite ducative 102 RAPPORT DU M DIATEUR DE L DUCATION NATIONALE ET DE L ENSEIGNEMENT SUP RIEUR tablissant entre autres pour les familles les constats suivants sur les effe
63. l ves IL faut inclure l enseignement priv sous contrat sinon on n avan cera jamais Il faut que les contrats des tablissements priv s soient subor donn s l int gration d objectifs de mixit sociale et scolaire un niveau plus modeste s agissant des mesures d affectation des l ves dans les tablissements scolaires les r clamations qui parviennent au m diateur ont permis d identifier quelques mesures souhait es par les familles ReMEDIA 13 01 Am liorer l information des familles sur la sectorisation et les crit res d affectation Le manque d informations revient souvent dans les saisines du m diateur Les inspecteurs g n raux dans leur rapport de juin 2013 ont fait aussi le constat d une m connaissance des r gles par des familles et d une informa tion donn e qui peut tre tr s in gale d un endroit l autre Des familles m connaissent les r gles d affectation t moignent d une inqui tude voire d une angoisse et sont la recherche de la bonne informa tion ou du bon interlocuteur Les r gles retenues peuvent tre opaques Dans un d partement les notes des l ves sont examin es apr s pond ration et les parents ne s y retrouvent pas dans un autre la date de naissance est retenue comme crit re sans que les familles en soient inform es Des parents peuvent d couvrir tardivement que leur enfant qu ils ont r ussi faire scolariser dans une cit scolaire coll ge et lyc e r un
64. l administration de l ducation nationale et de la re cherche 2013 publi e par La Documentation fran aise le constat a t fait de la multiplicit des acteurs le minist re les tablissements d enseignement sup rieur la Conf rence des pr sidents d universit CPU le centre national des uvres universitaires et scolaires CNOUS le r seau des centres r gio naux des uvres universitaires et scolaires CROUS les collectivit s territo riales concern s par la vie tudiante La recommandation formul e consiste clarifier et articuler les modes d intervention des diff rents acteurs Il a t sugg r de repositionner l administration centrale du minist re charg de l enseignement sup rieur en tant qu acteur privil gi du pilotage et de lani mation de la politique en faveur de la vie tudiante Le m diateur peut t moigner de la multiplicit des acteurs et du fait que des tudiants peinent s y retrouver 1 LES BOURSES Selon la derni re enqu te triennale effectu e par l Observatoire national de la vie tudiante OVE les budgets tudiants laissent appara tre trois sources principales de revenus Les revenus d emplois 29 les aides de la famille 30 les aides publiques 25 Les bourses constituent une bonne partie des ressources des tudiants c est dire si Le sujet est sensible pour l tudiant D ailleurs l essentiel des litiges financiers soulev s par les tudiants qui saisissen
65. la M diatrice nationale une convention visant faciliter la coop ration sur le terrain Ils pratiquent la m diation pour donner aux litiges une solution en droit et en quit et font des recommandations d ordre g n ral pour am liorer les relations avec les publics Ils partagent les valeurs servant de cadre de r f rence thique leur action et nonc e dans une charte commune Le Club est un lieu d changes de partage et de soutien pour chacun de ses membres d entraide et de r flexion collective sur des th mes communs l occasion notamment de conf rences annuelles comme celle d octobre 2014 sur La pratique de l qui t en m diation qui fait voluer la perception des probl mes et la recherche de solutions Cet ancrage institutionnel se confirme avec les auditions de la M diatrice nationale au S nat sur le m tier d enseignant le r le des parents l Assembl e nationale sur la mixit sociale ou encore devant la Com mission du Conseil conomique et social et les inspections g n rales sur la grande pauvret etc Toutes ces avanc es ont donn la m diation pour l ducation nationale et l Enseignement sup rieur une place reconnue et sp cifique la m diation est sortie de l ombre Enfin Monique Sassier a engag en 2012 une r flexion sur le travail du m diateur sur son statut sa place vis vis du public et de l institution ses mis sions ses outils et ses moyens d action Cette
66. la possibilit ceux qui Le peuvent par exemple n ayant pas d enfants en ge scolaire de rejoindre le poste d autres dates moins probl matiques xk 89 LA VIE TUDIANTE Les tensions sur le march de l emploi les angoisses quant l avenir pro fessionnel cr ent pour les tudiants et leur famille une ambiance de stress qui touche tant les tablissements d enseignement sup rieur que les autres grands services publics Force est de constater une attitude parfois paradoxale des tudiants sem blable celle de la soci t toute enti re la fois une d pendance vis vis de l information et de l aide qui se traduit par une exigence croissante et une autonomie revendiqu e pour ma triser leur parcours Les universit s se trouvent dans une course sans fin pour y r pondre en termes de statistiques d indicateurs tous l ments cens s satisfaire ce besoin de r assurance et d apaisement Seule l ducation l autonomie des tudiants peut permettre de mod rer cette course L avis du m diateur n est pas de choisir entre autonomie et d pendance mais de promouvoir une r flexion sur les modalit s utiles d accompagnement des tudiants sur l apprentissage de la libert et de la responsabilit 90 DEUXI ME PARTIE 92 CHAPITRE PREMIER Les nouvelles recommandations 1 LES TUDIANTS ReMEDIA 14 01 L acc s l enseignement sup rieur 1 D importants efforts ont t fa
67. les tablissements priv s sous contrat et de mettre jour la base l ve en temps r el au niveau des coll ges et des lyc es pour que toute place lib r e puisse profiter aux l ves en attente d affectation Sur le plan politique la mise en uvre de la recommandation sur les tablis sements priv s sous contrat n cessiterait en l tat actuel du Code de l ducation un arbitrage au plus haut niveau 111 LA M DIATION FORCE DE PROPOSITION Sur le plan technique les deux recommandations ci dessus troitement li es appellent une r ponse conjointe Concus originellement comme des outils d aide la d cision mis disposi tion des IA DASEN pour proc der dans leur d partement l affectation des l ves en coll ges et lyc es publics les applications Affelnet 6 et Affelnet 3 ne traitent pas de fait les demandes d inscription dans les tablissements priv s sous contrat L ouverture de ces outils au traitement de v ux portant sur des structures d accueil autres que des tablissements publics tablissements priv s sous contrat mais galement pour Affelnet 3 centres de formation d apprentis est actuellement une piste de r flexion en lien notamment avec un largis sement du p rim tre de l inscription en ligne aujourd hui limit l inscription des l ves des coll ges publics affect s en lyc e public Cette perspective pose cependant un certain nombre de questions gt Le p
68. mentation permettant une meilleure prise en compte des tudiants de PACES avec un regard la fois engag et neutre 1 L int gralit des textes des recommandations figure dans les rapports annuels du m diateur 101 LA M DIATION FORCE DE PROPOSITION La volont est de faire des propositions actives et de les faire avancer au fil du temps De m me le m diateur a t longuement associ la r daction des textes concernant la mise en uvre des proc dures disciplinaires mais plus g n ralement du sens donner la discipline l autorit dans l cole inscrite dans le monde tel qu il est Hors comit de suivi les travaux communs se poursuivent sur la formation des enseignants avec des r unions qui ont eu lieu au cours de l ann e D sormais les travaux de la m diation d passent naturellement les sujets du rapport annuel Concernant les recommandations travaill es avec la DGESCO il faut d abord comme pour la DGESIP saluer la disponibilit des directeurs et des ser vices tout au long de l ann e Pour la DGESCO donc sera abord e la question permanente de la carte scolaire qui s inclut en ce moment dans la r flexion conduite l Assembl e nationale sur la mixit sociale et celle conduite par Jean Paul Delahaye sur les familles pauvres Deux instances qui ont souhait recueillir le t moignage de la m diation Le m diateur remercie les services pour cette coop ration au fil de l eau au
69. mettre en place un r el pilotage national pour coordonner la politique de sant des personnels Le pilotage de ce dossier l administration centrale et dans les acad mies est perfectible Les agents malades sont mieux accompagn s gr ce au guide sur les cong s de maladie r alis suite au travail conduit en collaboration avec les bureaux statutaires et r glementaires du minist re et le m diateur 28 RAPPORT DU M DIATEUR DE L DUCATION NATIONALE ET DE L ENSEIGNEMENT SUP RIEUR Parmi les recommandations qui peinent s appliquer on peut rappeler la difficult recruter des m decins de pr vention Moins d un quart des postes offerts ont pu tre pourvus Un manque de vivier est constat et leur r mun ration au sein de l ducation nationale est insuffisante par rapport celle qu ils peuvent percevoir dans les entreprises Le minist re a doubl le nombre de postes adapt s pour accueillir des personnels handicap s Des plans d actions acad miques ont t d velopp s mais des agents inaptes leur emploi aussi bien l ducation nationale que dans l enseignement sup rieur d sesp rent d obtenir un reclassement dans d autres fonctions Les suggestions faites par l IGAENR et le m diateur pour l am lioration du fonctionnement des instances m dicales que le minist re s tait engag porter au niveau interminist riel restent mettre en oeuvre La question d un meilleur suivi de la sant des pers
70. mise en uvre mobilisent l nergie de tous Sa volont est de participer aux choix que doit faire l institution univer sitaire et de tracer des perspectives l attention d une jeunesse en attente l gitime d tre reconnue et soutenue 2A Libert galit Fraternit R PUBLIQUE FRAN AISE MINIST RE DE L DUCATION Imprim en France NATIONALE DE L ENSEIGNEMENT 5HC17350 SUP RIEUR ET DE LA RECHERCHE ISBN 978 2 11 007720 2
71. mois de l ann e universitaire septembre Il existe certes une possibilit d tre rembours en apportant a posteriori la preuve de l tat de salari en septembre de fin d ann e d autant que la perte d affiliation un r gime de s curit sociale s accompagne d un maintien de ses droits pendant un an Pour viter les doubles cotisations le m diateur recommande lorsque la situation d tudiant salari est tablie que l exon ration de cotisation de s curit sociale soit automatique Tout tudiant d j affili au r gime g n ral pourrait tre dispens d une seconde affiliation au r gime tudiant pour l ann e universitaire 151 LA M DIATION FORCE DE PROPOSITION Pr paration du comit de suivi du 4 mars 2015 Position de la DGESIP Le 17 novembre 2014 La DGESIP indique avoir port une telle demande il y a 2 ans maintenant aupr s du minist re charg de la sant car cela n cessite la modification du Code de la s curit sociale D bat lors du comit de suivi du 4 mars 2015 La DAF appuiera les d marches de la DGESIP d autant qu elle a rencontr les m mes difficult s pour la gestion des emplois d avenir professeur EAP par exemple Il peut para tre choquant que ce soit les tudiants en n cessit de travail qui se trouvent devoir cotiser doublement ReMEDIA 12 24 Revoir la r mun ration des enseignants suppl ants en instituts m dico ducatifs Actuellement l ducation national
72. nouvelle universit C est la commission p dagogique de l universit d ac cueil qui statue en la mati re Certaines peuvent se montrer plus s lectives que d autres L r side toute l ambigu t de la notion d ECTS D s lors qu on a acquis des ECTS ils sont th oriquement conservables et peuvent tre valid s dans une autre formation sans tenir compte des contenus acquis IL appartient alors aux commissions p dagogiques de faire au mieux L acc s direct de plein droit dans une formation est conditionn par la d ten tion d un niveau dans un dipl me d une mention sp cifique Or deux mentions peuvent tre en apparence proches mais pas identiques et parfois aussi ne pas appartenir au m me domaine Un examen approfondi du dossier par la commission p dagogique permet alors de trancher le cas litigieux Les tu diants qui se retrouvent dans ces situations n ont pas lu ou lu trop vite les r glements de contr le des connaissances qui stipulent tr s clairement qu un passage en commission de validation est n cessaire quand ils ne d tiennent pas les pr requis pour un acc s de plein droit la formation demand e et ce m me si les formations se ressemblent 61 LA VIE TUDIANTE Lorsque la d cision de l tablissement d accueil n est ni explicite ni motiv e certains tudiants ne la comprennent pas Il arrive aussi que l tablissement o l tudiant suivait sa formation tarde d livrer le dipl me
73. on quilibr e moindre frais avec un quipement r duit En mati re d alimentation il faut poursuivre les poli tiques men es dans le primaire et le secondaire Des piceries solidaires se mettent en place sur des campus L ouverture de tous les restaurants universitaires le soir est examin e xkxk Remarque d ordre g n ral Il ressort de ce travail que les t ches des agents quel que soit leur niveau hi rarchique dans les tablissements d enseignement sup rieur au CNOUS et CROUS se sont beaucoup diversifi es au fil du temps et requi rent comp tences et qualifications qui ne s acqui rent pas en un jour Une difficult particuli re qui affecte le fonctionnement des services a t signal e au m diateur celle de la prise de fonctions nouvelles dans le cadre de la mobilit la date du 1 septembre Cette date correspond que ce soit dans l enseignement sup rieur ou scolaire la p riode o les quipes doivent tre au maximum de leurs comp tences pour r ussir la rentr e Il est illusoire de penser qu un personnel d encadre ment ou un gestionnaire ma trise le domaine et l environnement alors qu il prend ses fonctions Cette question du calendrier de mobilit devrait tre examin e ne faudrait il pas organiser la mobilit des personnels une date correspondant une p riode plus creuse moins strat gique janvier par exemple et pr voir un tuilage entre agents Ou offrir
74. organisations tudiantes pour que la s lection soit maintenue l issue de la premi re ann e La derni re p riode avait t marqu e par un largissement des d bouch s de cette premi re ann e quatre professions m decine pharmacie odontolo gie ma eutique et par l instauration d un double filtrage en fin de premier semestre possibilit de r orientation et ou interdiction de redoublement en dessous d une certaine moyenne En compl ment la loi ESR a pr vu des exp rimentations qui se d tachent de toute approche id ologique pour adopter une approche de type empirique La mise en uvre de la loi a donn lieu deux appels d offre avec des projets retenus pour la diversit de leurs modalit s Il est noter que l un implique une COMUE Sorbonne Paris Cit De cette diversit il faudra tirer les en seignements au moment de l valuation afin de mesurer les possibilit s de g n ralisation dans l objectif de cr ation de passerelles de r orientation et de meilleure utilisation des capacit s des tudiants Le prochain comit de suivi pourrait tre l occasion de pr senter les premiers r sultats des exp rimentations Le m diateur se dit int ress de venir en appui ces valuations La DGESIP indique qu une autre piste a commenc tre explor e encore plus ambitieuse mais qui ne donne actuellement lieu aucun consensus En effet les ministres charg s de la sant et de l enseignement sup
75. pass 2 800 il atteint cette ann e 3 470 soit plus de 600 r clamations suppl mentaires Cette augmen tation est partiellement due aux difficult s d affectation rencontr es par les professeurs stagiaires 165 INFORMATIONS La plupart des personnels qui adressent une r clamation aux m diateurs sont des enseignants titulaires ils repr sentent 65 des dossiers pr sent s par les personnels voir tableau n 2 Graphique n 6 R clamations pr sent es par des personnels Personnels non titulaires Personnels Personnels enseignants titulaires titulaires non enseignants Si Les r clamations adress es au m diateur par les usagers repr sentent en 2014 une proportion moins importante du total des dossiers termin s le nombre des dossiers ne cesse de cro tre en valeur absolue il augmente encore de plus de 1 000 en 2014 On peut penser que cette augmentation r sulte pour une bonne part de ce que l existence du m diateur est chaque ann e un peu mieux connue des parents d l ves et des tudiants Parmi les usagers qui saisissent le m diateur la moiti 46 sont des l ves ou des parents d l ves des tablissements publics du second degr voir tableau n 2 Les r clamations pr sent es par des usagers de l enseignement sup rieur continuent d augmenter et atteignent 28 des r clamations d usagers Graphique n 7 R clamations pr sent es par des usagers tablissem
76. qu un agent d pose une demande d admission la retraite pour un autre motif que l invali dit de l informer de la r gle de non indemnisation des vingt premiers jours pargn s Pr paration du comit de suivi du 4 mars 2015 Position de la DGRH Le 4 d cembre 2014 Dans le rapport pour 2012 le m diateur a recommand de porter aupr s de la DGAFP une proposition visant accorder aux agents radi s des cadres pour in validit la possibilit d tre indemnis s d s le premier jour de cong s pargn Ila souhait galement que pour une bonne gestion des ressources humaines un agent d posant une demande d admission la retraite pour un autre motif que l invalidit soit inform imm diatement de la r gle de non indemnisation des vingt premiers jours pargn s 154 RAPPORT DU M DIATEUR DE L DUCATION NATIONALE ET DE L ENSEIGNEMENT SUP RIEUR La DGAFP consult e cet t sur la question de l indemnisation a pr conis oralement l indemnisation des jours plac s sur un CET dans la situation pr cise des agents plac s en retraite pour invalidit dans l attente d une modifi cation des textes qui serait envisag e Toutefois compte tenu de l impact possible sur les autres minist res d une telle d cision et dans la mesure o en septembre 2013 encore la position officielle de la DGAFP n allait pas dans ce sens la DGRH attend une r ponse crite la demande d accord qu elle a sollicit aupr s de la DG
77. qui les aura inform s du niveau exig de la somme de travail qui les attend et de la r alit du m tier auquel ils souhaitent se pr parer Pr voir une r orientation avant le d but de l ann e universitaire Lors de l inscription certains responsables dans les universit s prennent le temps de recevoir un un les bacheliers qui sont inscrits en PACES pour valuer leur niveau leur capacit de travail leur motivation Ainsi dans une universit pendant 10 ans des entretiens d accueil de 20 minutes ont eu lieu avec chaque tudiant mais cela n a pas produit les effets escompt s Les tu 130 RAPPORT DU M DIATEUR DE L DUCATION NATIONALE ET DE L ENSEIGNEMENT SUP RIEUR diants consid r s comme pouvant tre en difficult sont rest s inscrits Il a manqu peut tre la possibilit de proposer imm diatement une r orienta tion l tudiant qui a peu de chances de mener bien cette ann e de PACES Le m diateur a constat qu il est tr s difficile pour un tudiant de se r o rienter durant l t ou la rentr e universitaire apr s avoir fait Le deuil d un m tier qui l attirait S il veut se r orienter l tudiant doit prendre contact avec chaque universit chaque tablissement d enseignement sup rieur et il re oit ensuite dans un d lai plus ou moins court une r ponse la plupart du temps n gative motiv e par des raisons administratives fili re satur e adresse ne permettant pas un acc
78. qui n ont pu obtenir une v ritable expli cation du refus oppos leur demande de d rogation Mais cette insatis faction qui est due au manque d explication doit tre r duite car elle porte pr judice aux relations des parents avec le syst me scolaire Un constat peut tre fait il semble que la communaut scolaire ne souhaite pas revenir aux proc dures d affectation pr c dentes Celles ci faisaient l objet de critiques car elles pouvaient favoriser les initi s du syst me scolaire pro fesseurs pour leurs enfants familles ayant un bon r seau reposaient essen tiellement sur l avis du chef d tablissement et avaient un effet client liste Une r flexion peut tre men e sur les limites de la d rogation accord e une famille et sur Le d coupage scolaire La carte scolaire s inscrit dans un cadre contraint qui chappe l ducation nationale et rel ve de choix qui ont t faits parfois il y a des ann es en mati re d urbanisme Chercher l entre soi ne va que dans un sens c est mettre ensemble des l ves issus d un milieu social favoris et ayant des bons r sultats scolaires Il n est pas dans la mission de l ducation nationale et du m diateur d accom pagner les familles qui sont en recherche d litisme Si des familles sollicitent pour leurs enfants des d rogations les associa tions de parents d l ves et Les lus locaux ne formulent pas d opposition au principe de l h t rog n it
79. r comme tant apte reprendre ses fonctions apr s des cong s de maladie est par nature privative de r mun ration Elle permet une indemnisation versement d indemnit s journali res sous certaines condi tions tr s limitatives pr vues dans le Code de la s curit sociale Les fonc 155 LA M DIATION FORCE DE PROPOSITION tionnaires qui ont b n fici de trois ans cons cutifs de cong s de maladie statutaires ou plus pour une m me affectation ne peuvent pas pr tendre des telles indemnit s Or il semble que nos administrations la prononcent pour des agents ayant puis leurs droits cong de longue maladie ou de longue dur e en attente d une d cision administrative l issue des proc dures m dicales Des mutuelles semblent assurer un compl ment de traitement galement sous certaines conditions Des r clamants ont alert le m diateur sur le fait que plac s en disponibilit d office ils se retrouvaient sans aucune ressource Le m diateur recommande de sensibiliser les directions de gestion des ressources humaines des services d concentr s et des universit s sur les cons quences finan ci res de la disponibilit d office Pr paration du comit de suivi du 4 mars 2015 Position de la DGRH Le 4 d cembre 2014 Le rapport du m diateur recommande de sensibiliser les directions des ressources humaines des services d concentr s et des universit s sur les cons quences financi res de la disponib
80. rarchies implicites se pose Les licences non s lectives mais pris es car pr par es dans des universit s cot es laissent un grand nombre de candi dats APB la porte ph nom ne pas toujours connu par les l ves et leur famille Ces tudiants disposent pourtant d universit s dites de proximit de tr s bon niveau aupr s desquelles ils devraient s inscrire en priorit Le m diateur a t sollicit par des parents de candidats via APB qui regret taient que le syst me n affiche pas en temps r el Le rang de classement pour d cider du choix d finitif en toute connaissance de cause IL s est alors interrog pour savoir s il fallait demander que ce renseignement y figure Apr s examen l affichage du rang de classement semble inexploitable car les candidats met tant plusieurs v ux la donn e ne serait pas significative L important pour les candidats est de ne pas s autocensurer dans les v ux d en mettre plusieurs et de bien les hi rarchiser Ils disposent maintenant sur le site des liens don nant des statistiques sur Les principales formations BTS DUT droit ce qui peut leur tre tr s utile Affiner les donn es sur les capacit s d accueil tablis sement par tablissement serait galement pr cieux Les donn es existent En effet les tablissements ont une bonne connaissance de leurs locaux et doivent recruter le nombre d enseignants et de charg s de TD et TP ad quats 47 LA VIE
81. rieur ont confi Jean Francois Girard l ancien pr sident de Sorbonne Paris Cit le soin d tudier l hypoth se d une licence sant Ce cursus pourrait tre ou vert non seulement aux quatre professions ci dessus mentionn es mais ga lement au param dical masseurs kin sith rapeutes voire aux infirmiers Ceci impliquerait une vraie r volution culturelle et devrait se r aliser sans baisse de niveau Par ailleurs les minist res sont int ress s par une tude de comparaison internationale L actualit focalise depuis peu sur l organisation des tudes de masseurs kin sith rapeutes dont la r forme tendrait la suppression des pr parations pri v es fort on reuses pour alimenter les coles gr ce aux tudiants de premi re 143 LA M DIATION FORCE DE PROPOSITION ann e de licence de sciences de STAPS ou de PACES Ceci pose des probl mes techniques comme la gestion pl thorique d effectifs de ces fili res ou le fait que l entr e en STAPS se fait souvent par tirage au sort L ENSEIGNEMENT PRIV ReMEDIA 12 13 Mettre en place un nouveau dispositif de reconnaissance des tablissements priv s non scolaires Le m diateur a constat que s agissant de l enseignement non scolaire les nom breux dispositifs de reconnaissance de label de certification d habilitation ou d agr ment existant actuellement introduisaient une confusion dommageable Cette situation complique galement la t che des
82. sont attribu es pour une ann e scolaire Pour les bourses de lyc e les articles R 531 13 D 531 43 doivent tre consult s Elles sont accord es pour la dur e de la scolarit au lyc e par le recteur d acad mie Cela a pour cons quence de rendre les r gles applicables complexes pour les familles concern es et peut conduire attribuer des bourses des coll giens et les refuser lorsqu ils arrivent au lyc e sans que la situation de la famille ait chang Ainsi s agissant par exemple de la date limite de d p t des dossiers complets la rentr e scolaire 2013 elle a t fix e au 30 septembre 2013 pour la bourse de coll ge et au 31 mai 2013 pour la bourse nationale d enseignement du second degr de lyc e 116 RAPPORT DU M DIATEUR DE L DUCATION NATIONALE ET DE L ENSEIGNEMENT SUP RIEUR Ily a lieu d s lors de s interroger sur la pertinence de maintenir deux dispo sitifs bien diff renci s pour l octroi de bourses aux l ves du second degr Le m diateur recommande d harmoniser les deux dispositifs de bourse dans le second degr sur Les conditions d attribution de bourses la date limite de d p t des dossiers et les documents fournir Pr paration du comit de suivi du 4 mars 2015 Position de la DGESCO le 23 janvier 2015 suite la r union du 24 novembre 2014 Les r glementations concernant les bourses de coll ge et de lyc e pro viennent de deux origines diff rentes D cret de 1
83. thode en effet une des pr occupations initiales fut de faciliter le passage de ces administrateurs chevronn s ces d cideurs malgr leurs multiples qualit s des fonctions de m diateur essentiellement tourn es vers l quit espace troit de libert entre le droit et l thique s agissant par exemple d appliquer le reversement d un trop per u ou d un trop pay un contractuel ou un vacataire qui vient de perdre son emploi ou un agent malade avec famille charge l action engag e avec rigueur juridiquement correcte n est pas moralement satisfaisante Or c est bien dans cette zone que doit se situer l quit Aussi dans les premiers temps de la m diation l accent fut mis sur la pr pa ration des m diateurs leurs nouvelles missions et la mani re d instruire et de conduire une m diation comportement mani re de faire une v ritable d ontologie sp cifique Le Livret d accueil des m diateurs en fut le fruit Au total avec tr s peu de moyens et sans usurper si peu que ce soit Le r le des d cideurs mais avec un engagement enthousiaste et sans faille ces bricoleurs du social selon l expression m me de Jacky Simon ont agi en toute modestie mais avec d termination l o des formules technocratiques avaient chou malgr une pl thore de moyens Ces bricoleurs arm s de leur seul d sir de servir ont pos les fondations de la m diation et les contours de ses c
84. transmettaient pas les documents et qu il leur fallait cette fois envoyer la pi ce la DGRH au minist re Il n est pas vident de comprendre pour une personne ext rieure l adminis tration son fonctionnement et le fait qu il existe une tanch it entre services Des laur ats ont aussi indiqu avoir adress la pi ce justificative par exemple la copie de l attestation d inscription en M1 dans les d lais requis mais dans une simple enveloppe envoy e en courrier simple et non agraf e au r capitu latif de la demande Il se peut que cette pi ce de format r duit se soit gar e dans le monceau de courriers arriv s la DGRH durant cette p riode Des situations de famille difficiles Les concours enseignants sont pr sent s par des publics vari s jeunes tu diants contractuels enseignants personnes en reconversion professionnelle Une partie de ces personnes ont une vie de famille Or la rentr e scolaire 2014 les tudiants c libataires inscrits en M1 ont t mieux trait s que les familles avec enfant s Des stagiaires ayant des enfants suivant une scolarit particuli re affect s en IME scolaris s avec l aide d un AVS dans une classe europ enne ou dont les conjoints n taient pas m me de s occuper des enfants du fait de fr quents d placements professionnels ou d horaires incompatibles avec la vie familiale service de nuit ont t nomm s pour la dur e de l ann e de stage loin de
85. travail Dans ce cas de figure les m diateurs sont intervenus pour aider les personnes qui les avaient saisis am liorer leur insertion dans leur structure ou r tablir le dialogue Dans un quart des cas 3 147 dossiers soit 26 des demandes d intervention cl tur es par les m diateurs l intervention des m diateurs a consist fournir des informations utiles La personne qui les avait saisis ou lui don ner un avis ou un conseil Il est noter que le nombre de ces cas o le m dia teur est sollicit pour une information o un conseil et non pour traiter une r clamation ne cesse de cro tre ann e apr s ann e 173 CHAPITRE DEUXI ME Les textes instituant des m diateurs dans l ducation nationale et dans l enseignement sup rieur L article 40 de la loi n 2007 1199 du 10 ao t 2007 relative aux libert s et responsabilit s des universit s Article 40 Le titre III du livre Il de la premi re partie du Code de l ducation est compl t par un chapitre X ainsi r dig Chapitre X Le m diateur de l ducation nationale et de l enseignement sup rieur Art L 23 10 1 Un m diateur de l ducation nationale et de l enseigne ment sup rieur des m diateurs acad miques et leurs correspondants re oivent les r clamations concernant le fonctionnement du service public de l ducation nationale et de l enseignement sup rieur dans ses relations avec les usagers et ses agents Les
86. travers ceux personnels et usagers qui s adressent nous et les implicites de nos fonc tionnements tous de quoi mieux comprendre les difficult s li es l organi sation de notre syst me ducatif et aux textes qui la r gissent Au total trois grandes lignes se dessinent qui structurent nos mani res de r agir et de faire se r f rer la tradition s en remettre l habitude se d cider l audace Chacun peut comprendre combien les deux premi res orien tations quels que soient leurs avantages respectifs peinent apporter des r ponses justes tous dans un contexte volutif tel que le n tre C est donc l audace qui doit nous habiter Mais une audace calcul e et ma tris e appuy e sur la tradition et capable en m me temps de la faire voluer et de l adapter progressivement une soci t une population et des comportements qui ont chang L audace c est aujourd hui prendre en compte la diversit des probl mes des personnes des situations sociales des familles Or l cole peine g rer l h t rog n it de ses publics et voit souvent une source d in galit s dans le recours des politiques diff renci es C est tout Le probl me de l application du g n ral un particulier devenu foisonnant Il n est pas possible d englober toutes les situations nouvelles dont La complexit n a d gale que la diversit Une solution consiste sans doute reconna tre qu une part d autonom
87. tudiant 3 2 L accueil administratif pendant l ann e universitaire 3 3 Le suivi p dagogique des tudiants par les enseignants 4 L valuation contr le continu et examens 4 1 La r glementation 4 2 l organisation des examens 5 Le d roulement de la scolarit 5 1 La question de la semestrialisation 5 2 Le suivi des tudiants doctorants 5 3 Le suivi de la scolarit des tudiants en mobilit l tranger 5 4 Les transferts entre universit s 5 5 L accompagnement des tudiants en r orientation 6 Les relations avec Le monde professionnel 6 1 L accompagnement des stagiaires ou des tudiants en alternance 6 2 L entr e dans la vie professionnelle des dipl m s d une licence g n raliste 6 3 La fronti re entre formation initiale et formation continue Chapitre deuxi me Les conditions de vie Les bourses 1 La campagne d inscription 2 La publication tardive des taux de bourse 3 Les formations habilit es recevoir des boursiers 4 Les motifs de refus des bourses 5 Les ressources prises en compte 6 L information et les contacts avec les CROUS 7 Le d faut d assiduit 2 L environnement des tudes 2 1 Le logement en cit universitaire 2 2 L activit professionnelle durant les tudes 2 3 Les espaces de travail 2 4 La sant DEUXI ME PARTIE LA M DIATION FORCE DE PROPOSITION Chapitre premier Les nouvelles recommandations 1 Les tudiants 2 Les personnels Chapit
88. tudiant de PACES Il est en effet essentiel que des informations soient diffus es sur les d bouch s r els de certaines fili res Comme le m diateur le signale on rel ve beaucoup de demandes d inscription en biologie alors que cette fili re est satur e et offre 141 LA M DIATION FORCE DE PROPOSITION peu de d bouch s en revanche on manque de math maticiens de physi ciens et d ing nieurs S il appartient l universit de proposer aux tudiants r orient s des fili res qu elle organise en son sein l tudiant n est pas tenu de s inscrire dans l une de celles ci et doit pouvoir s inscrire dans une autre formation organis e dans une autre universit plus conforme ses aspirations Les candidats en r orientation doivent tre clairement inform s sur la proc dure suivre Les candidats ayant chou la PACES doivent b n ficier d un accompa gnement de leur universit et d une proposition de r orientation au sein de l tablissement Ils n ont pas vocation formuler des v ux de r orientation sur le portail Admission post bac Seuls ceux qui ne sont pas int ress s par la proposition faite par leur universit seront invit s se pr inscrire sur la plateforme qui permet de les identifier et en fin de proc dure d obtenir des donn es sur leur devenir Position du m diateur le 23 f vrier 2015 Le m diateur a bien not qu APB allait d sormais traiter l inscription des tudiants r ori
89. tudier Le devenir des tudiants ayant chou la PACES S il est important de lutter contre le d crochage scolaire il est galement important de lutter contre le d crochage au niveau universitaire et ce d autant que le risque de d crochage est li la s lection drastique Il semble qu aucune investigation n ait t men e sur le devenir de l ensemble des tudiants de PACES qui n ont pas r ussi l un des concours Il y aurait des donn es dans certaines universit s pour ceux qui se sont r orient s en interne mais cela ne semble pas aller au del Or le mot g chis revient fr quemment pour voquer le fait que les tu diants ont perdu une ou deux ann es voire trois pour ceux qui ont suivi dans un premier temps une pr paration priv e et peinent ensuite poursuivre leurs tudes Le m diateur recommande un suivi des tudiants r orient s en cours d ann e ou l issue de l ann e Doivent tre examin s gt l aide apport e par l institution lors de cette r orientation gt Le type d tudes entreprises ensuite dans l enseignement public ou priv gt Le co t de telles tudes bourse co t de la scolarit dans l tablissement priv gt l origine sociale des tudiants concern s gt Le taux de succ s dans les tudes men es par origine de baccalaur at et mention obtenue celui ci Compter sur le retour des enqu tes faites aupr s des tudiants en chec est illusoire
90. une r flexion concernant l largissement des champs ouvert la mutation sur postes profil Si elle s tendait tout en restant minoritaire elle pour rait apporter un peu de souplesse et d adaptabilit dans un dispositif par trop rigide et mieux r pondre des besoins particuliers qui se d veloppent y compris pour l encadrement p dagogique dans les EPLE 31 BILAN ET PERSPECTIVES VERS UN V RITABLE CYCLE DE MASTER DANS LE CADRE DU LMD Le rapport du m diateur pour 2011 consacrait la r ussite de la mise en place du nouveau dipl me master par les universit s mais r v lait des d fauts de conception ou de gestion pour lesquels il mettait des recommandations Par mi celles ci certaines n ont pas t retenues mais la plupart ont t prises en compte et m me appliqu es L arr t du 22 janvier 2014 fixant le cadre national des formations conduisant la d livrance des dipl mes nationaux de licence de licence professionnelle et de master et modifiant l arr t du 25 avril 2002 relatif au dipl me national de master et la r union du 13 f vrier 2014 du comit de suivi de l examen de ces recommandations permettent de mesurer combien celles ci ont t entendues Les am liorations sont multiples gt la simplification des appellations des masters regroup s par domaines et mentions la suppression des sp cialit s ce qui facilite l acc s au M1 avec une licence compatible gt une semestrialisati
91. uni versitaire adapt conduisant un dipl me national de licence offriront aux tudiants une possibilit de parcours progressif ou de poursuivre leur cursus en vue de l obtention d une licence s ils ne souhaitent plus int grer des tudes de sant ou s ils ne sont pas retenus dans le cadre de la proc dure d di e cette voie d admission 8 La s lection ne concerne pas seulement la m decine mais aussi l acc s aux trois autres fili res odontologie pharmacie et ma eutique 140 RAPPORT DU M DIATEUR DE L DUCATION NATIONALE ET DE L ENSEIGNEMENT SUP RIEUR 3 En ce qui concerne la troisi me recommandation il appartient effective ment l universit pour assumer pleinement ses responsabilit s l gard de ses tudiants de former les enseignants l accompagnement et l valua tion des tudiants pour faciliter le cas ch ant leur r orientation 4 Le m diateur pr conise l accueil dans le jury de membres d universit s scientifiques m me d valuer vers quelle fili re et quel niveau L2 ou L1 diriger l tudiant en chec la PACES La nomination des diff rents jurys rel ve de la comp tence du Pr sident d universit sauf si une d lib ration du conseil d administration pr voit que les comp tences relatives la composition des jurys d examen sont exerc es par les directeurs des composantes de l universit Cependant m me si la r orientation des tudiants ne rel ve pas de la
92. validation Des cours peuvent tre am nag s en soir e des s ances de coaching ou d accompagnement individuel peuvent avoir lieu le soir ou le samedi matin Mais il arrive qu un enseignant d cide de d placer la date d un partiel blanc ou d un examen Il faut veiller dans ce cas int grer les contraintes profes sionnelles des tudiants salari s Contre toute attente s agissant d un emploi propos par le minist re pour se pr parer au m tier d enseignant le m diateur a t alert par des tudiants sur l incompatibilit entre un emploi d avenir professeur EAP et La formation en master 1 en ESPE 5 Enqu te nationale Conditions de vie des tudiants r alis e par l OVE en 2013 85 LA VIE TUDIANTE Courriel re u la m diation 6 Je suis actuellement tudiante en master 1 MEEF l ESPE de X Je b n ficie depuis deux ans d un emploi d avenir professeur au sein de l cole Y qui se situe Z c est un dispositif tr s int ressant qui je trouve nous aide entrer progressivement dans la profession Malheureusement arriv en master 1 MEEF il n y a pas de continuit en effet l emploi du temps n est pas compatible avec l emploi d avenir professeur on ne peut pas blo quer 12 heures dans la semaine pour travailler et de plus on nous propose des stages d observations cela je l ai d j fait gr ce mon emploi d avenir professeur j ai eu la chance d observer de faire des cours des correct
93. 011 2012 en deuxi me ann e quand dans le m me temps le taux toutes fili res confondues tait de 42 2 4 Le terme fili re est employ dans l enseignement sup rieur pour d signer la fois les domaines de formation droit sciences politiques sciences conomiques gestion lettres sciences du langage arts sciences humaines et sociales langues sciences fondamentales et applications sciences de la vie de la Terre et de l Univers STAPS Sant IUT Ing nieurs Les tudes sur laquelle l ann e de PACES d bouche savoir m decine pharmacie odontologie sage femme Ce terme est employ dans ce texte pour d signer les domaines de formation 127 LA M DIATION FORCE DE PROPOSITION Un des moyens de limiter le nombre d tudiants en chec aurait pu consister les s lectionner l entr e Mais les f d rations tudiantes sont farouche ment oppos es une telle s lection consid r e comme un arr t net de toute d mocratisation de l enseignement sup rieur Selon elles Les tudes conver geraient vers le constat que plus la s lection se fait l entr e de l enseigne ment sup rieur plus celle ci porte sur des l ments sociaux alors que la part des tudiants issus des familles les plus modestes serait en recul dans l enseignement sup rieur et que les tudiants se dirigeraient de plus en plus vers l enseignement priv cf question crite n 24753 de M Jo l Giraud Ra dical r pu
94. 1 site d di aux lyc ens sur APB participation des quipes p dagogiques de l universit des journ es consacr es l information des lyc ens Des universit s recoivent les professeurs principaux lors de ces journ es pour leur pr senter l offre de formation moment particuli rement appr ci Cependant les bacheliers sous utilisent la possibilit d obtenir un entretien pr alable leur inscription ou une post inscription avec l quipe p dago gique ou un correspondant orientation quand une telle possibilit est offerte par l universit Ainsi dans une universit la rentr e universitaire 2014 pour un flux de 5 000 n o tudiants seule une cinquantaine de demandes de ce type ont t formul es et qui plus est ne se sont pas toujours concr tis es 1 2 Le choix de l tablissement Le m diateur se r jouit de l existence de donn es chiffr es qui sont d sormais consultables partir d Admission post bac APB sur le nombre de places of 46 RAPPORT DU M DIATEUR DE L DUCATION NATIONALE ET DE L ENSEIGNEMENT SUP RIEUR fertes dans chaque fili re sur la r ussite selon le type de baccalaur at IL s agit de renseignements pr cieux pour d cider de l orientation N anmoins il pointe le manque de donn es sur les places disponibles fili re par fili re dans chaque universit ou tablissement et sur le nombre de candidatures pour que le candidat puisse mettre des choix clair s Ainsi de
95. 15 LA M DIATION FORCE DE PROPOSITION fid lisation des familles De m me l aptitude la communication travers un langage de v rit sur les mesures prises par exemple pour juguler les incivi lit s peut s av rer plus fructueux que l omerta Concernant l inclusion des tablissements priv s dans AFFELNET la DGESCO en approuve le principe sans en cacher les difficult s de r alisation Elle s appuiera sur les exp riences d j men es par quelques acad mies Sur l ouverture des services durant les cong s scolaires afin de renseigner les familles elle admet que depuis quelques ann es on assiste plut t une r gression du fait de l volution des effectifs administratifs Elle s en remet la libre organisation des rectorats pour ce faire LES BOURSES DANS LE SECOND DEGR ReMEDIA 13 04 Harmoniser la r glementation des bourses dans Le second degr Les articles du Code de l ducation sont r dig s tr s diff remment selon qu il s agit de l octroi de bourse un coll gien ou un lyc en Les conditions de ressources et la notion de charges de familles ne sont pas d finies de mani re identique Pour la bourse de coll ge il convient de se reporter aux articles R 531 1 D 531 12 et D 531 42 D 531 43 Les demandes de bourses de coll ge d pos es par les familles sont instruites par le chef d tablissement et donnent lieu une d cision d attribution ou de refus de la part de ce dernier Elles
96. 45 Brieuc 22 003 Lyc e technologique Claude Daunot_ Terminale 43 Nancy 54 000 BT dessinateur en arts appliqu s Total Sp cialit B 148 Lyc e des m tiers de la c ramique ceramique Henri Moisand Longchamp 21 110 Lyc e technologique d Arts appliqu s Auguste Seconde 73 Renoir Paris 75 018 Premi re 67 Terminale 28 BT dessinateur maquettiste Option A arts Total 18 Lyc e Saint Vincent de Paul Algrange 57 440 graphiques Studio M Montpellier Lyon Toulouse Premi re 10 Cours Renaissance Toulon 83 000 Terminale 8 Le BT Dessinateur maquettiste qui comprend actuellement deux options option A arts graphiques et option D cartographie sera supprim prochai nement 120 RAPPORT DU M DIATEUR DE L DUCATION NATIONALE ET DE L ENSEIGNEMENT SUP RIEUR Cette suppression est programm e suivant le calendrier ci dessous gt fermeture de la classe de seconde et premi re BT dessinateur maquettiste d s la parution de l arr t de suppression gt fermeture de la classe terminale l issue de l ann e scolaire 2014 2015 gt derni re session normale de l examen du BT juin 2015 gt session de rattrapage juin 2016 La suppression sera soumise aux commissions professionnelles consul tatives comp tentes CPC puis pr sent e devant le conseil sup rieur de l ducation au mois de janvier 2015 S agissant des deux autres BT restants Le BT m tiers de la musique Le sort
97. 470 100 20 36 29 1199 14 34 230 3 921 46 19 200 2 429 28 35 323 541 6 15 228 516 6 80 8 606 100 27 257 71 12 076 25 143 164 RAPPORT DU M DIATEUR DE L DUCATION NATIONALE ET DE L ENSEIGNEMENT SUP RIEUR 29 des r clamations il s agit de celles qui ont t cl tur es de fa on d finitive en 2014 manent des personnels les usagers repr sentant 71 des r clamations Graphique n 4 Origine des r clamations cl tur es en 2014 27 Personnels 0 na Usagers Les r clamations pr sent es par les usagers repr sentent depuis plusieurs ann es pr s des trois quarts des dossiers trait s par les m diateurs Cette situation d sormais stabilis e marque une volution importante par rapport celle qui pr valait la cr ation de la m diation en 2000 les r clamations pr sent es par les usagers ne repr sentaient que 31 du total Graphique n 5 Origine des r clamations cl tur es en 2014 Origine des r clamations 80 60 E Personnels 40 E Usagers 20 0 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 Sans remettre en cause cette situation de pr minence des r clamations pr sent es par les usagers l ann e 2014 pr sente cependant une particularit par rapport aux ann es ant rieures Alors que le nombre des r clamations pr sent es par les personnels n avait jamais d
98. 998 pour les bourses de coll ge et d crets de 1959 pour les bourses de lyc e Lors de la codification en 2009 le Conseil d tat a souhait retenir des for mulations du droit bourse les plus proches possibles entre les bourses de coll ge et les bourses de lyc e Toutefois le Conseil d tat a maintenu les distinctions existantes entre les deux dispositifs lorsqu elles concernaient les modalit s de gestion des demandes Un projet de r novation des bourses de l enseignement scolaire est actuelle ment l tude avec pour objectif une simplification du dispositif des bourses de lyc e et des modalit s plus proches de pr sentation des demandes tant au coll ge qu au lyc e L harmonisation souhait e par le m diateur ne pourra tre totalement atteinte que dans le cadre de cette r novation la condition de bien prendre en consi d ration les aspects organisationnels du traitement des demandes de bourses D bat Lors du comit de suivi du 4 mars 2015 Le m diateur souhaite l largissement de la r flexion non seulement l ensemble du second degr mais terme l enseignement sup rieur La DGESCO a fait des propositions allant dans le sens du rapprochement coll ge lyc e avec une simplification du dispositif et la cr ation de taux comme dans l enseignement sup rieur 117 LA M DIATION FORCE DE PROPOSITION LE REDOUBLEMENT EN FIN DE CYCLE ReMEDIA 11 02 Ne pas ob rer les possibilit s de redoublement
99. A M DIATION FORCE DE PROPOSITION Des parents craignent aussi que leur enfant ne soit en danger dans l ta blissement o il a t affect o ont peur qu il soit tir vers le bas en c toyant des l ves en difficult d apprentissage ou peu int ress s par une scolarit Ils sont soumis aux rumeurs et ont besoin de recevoir des donn es objectives qui les rassurent Ils n ont pas pour ambition que leurs enfants aillent dans un tablissement d excellence mais ils veulent que leurs enfants r ussissent leur scolarit et qu ils soient en s curit dans l tablissement scolaire et ses abords Des tablissements au m me profil d l ves sont mieux per us que d autres le m rite en revient souvent au chef d tablisse ment et l quipe p dagogique qui communiquent bien avec les familles Le fait de ne pas avoir obtenu satisfaction inqui te norm ment et ces familles lorsqu elles saisissent le m diateur attendent un soutien affir m leur d marche manifestant souvent une exigence Celui ci n appuie ces r clamations que dans des cas bien particuliers Il n est en aucun cas l avocat des familles Le plus souvent il ne peut qu expliquer les raisons du refus apr s avoir pris l attache du service gestionnaire des d rogations On est l dans la mission du m diateur qui est d couter de comprendre d expliquer de dissiper le sentiment d arbitraire d injustice ou d indiff rence que ressentent les familles
100. AFP avant d mettre une consigne en ce sens en direction des services et tablisse ments du minist re Position du m diateur le 23 f vrier 2015 Le m diateur remercie la DGRH d avoir fait la d marche aupr s de la DGAFP mais regrette la position qui aboutit ce que malgr un accord de principe apparent la situation pour ces agents n ait pas volu Le m diateur appelle la DGRH demander l acc l ration de la publication des textes n cessaires par la DGAFP D bat lors du comit de suivi du 4 mars 2015 Concernant l information donn e aux agents en cours de constitution de leur dossier de retraite la DGRH a proc d quelques v rifications notamment aupr s du service de gestion des personnels de l administration centrale SAAM lui permettant de conclure que les l ments concernant les RTT figu raient bien dans les brochures distribu es Les discussions avec la DGAFP concernant les agents plac s en retraite pour invalidit laissent penser qu elle est favorable au principe La DGRH insistera pour que cet accord de bon sens et qui concerne peu d agents soit rapidement concr tis par un texte explicite La DAF pr cise qu aucun obstacle budg taire ne devrait s y opposer puisque les sommes sont provisionn es ReMEDIA 12 26 Encadrer le recours la mise en disponibilit d office pour un agent malade La disponibilit d office position dans laquelle peut tre plac un agent qui n est pas consid
101. CATION NATIONALE ET DE L ENSEIGNEMENT SUP RIEUR Mon fils a fait norm ment de d marches pour essayer de r parer son erreur mi nuit moins 20 le 30 avril il tait bien sur le site pour s inscrire au dernier moment je vous l accorde mais il tait encore dans les d lais sauf qu il n a pas pu aller au bout de son inscription cela a bugg je ne sais pas pourquoi et ensuite le lendemain il tait hors d lai en toute logique Je ne sais pas s il y a un moyen de prouver qu il tait bien sur le site ce moment l par recherche d adresse IP de l ordinateur ou autre Nous avons ensuite pas le lendemain car c tait f ri entam des d marches sa facult et au CROUS et sa facult o il s est d plac o il a t mal accueilli o on lui a signifi de mani re tr s arbitraire que c tait trop tard qu il n y avait plus rien faire aucun moment si on ne lui a dit gentiment ou pas gentiment d ailleurs que le site r ouvrait plus tard et qu il aurait la possibilit de le faire plus tard Si cela avait t le cas vous vous doutez bien qu il l aurait fait ce moment l Il s est donc d plac la Fac et au CROUS et Le 5 mai au matin nous avons donc fait par venir l adresse que vous nous avez transmise par recommand un premier courrier sur le scan l adresse n est pas bien visible mais sur le recommand original on la lit faiblement et c est bien la bonne adresse Et nous n avons
102. CTS obtenus est bien valid en France la question se pose souvent de savoir quelles UE attribuer l tudiant c est le responsable p dagogique et le jury qui statuent sur cette question ce qui peut donner lieu contestation par l tudiant Une autre situation de recours au m diateur a t observ e des tudiants qui avaient effectu toutes les d marches pour un change se sont vus in fine refuser l acc s par l universit trang re Le probl me ne se situait pas au niveau de l tudiant mais au niveau de la convention bilat rale l universit trang re estimant que la r ciprocit des flux n tait pas respect e Les tudiants en mobilit peuvent avoir au sein des universit s deux interlo cuteurs privil gi s gt le responsable administratif il assure le suivi de l tudiant avant pendant et son retour jusqu sa validation Cette personne peut l aider dans toutes les d marches administratives en liaison avec le service des relations inter nationales du partenaire gt le responsable p dagogique il aide l tudiant dans son choix de cours lui apporte des conseils p dagogiques pour l adaptation d autres m thodes 60 RAPPORT DU M DIATEUR DE L DUCATION NATIONALE ET DE L ENSEIGNEMENT SUP RIEUR d enseignement lui propose des changements de cours si certains s av rent trop difficiles Les universit s rencontrent parfois des difficult s pour r cup rer les notes du fait notammen
103. Cayenne cedex T l 05 94 35 13 47 mediateur dac guyane fr RAPPORT DU M DIATEUR DE L DUCATION NATIONALE ET DE L ENSEIGNEMENT SUP RIEUR LILLE Jean Pierre Polvent 20 rue Saint Jacques BP 709 59033 Lille cedex T l 03 20 15 67 15 Fax 03 20 15 61 55 stephanie allaeys ac lille fr Francis Picci DSDEN du Nord 1 rue Claude Bernard 59033 Lille cedex T l 03 20 62 30 83 Fax 03 20 62 32 91 ce i59mediateur dac lille fr Alain Galan DSDEN du Pas de Calais 20 boulevard de la Libert BP 916 62021 Arras cedex T l 03 21 23 82 79 mediateur 2 ac lille fr LIMOGES Guy Bouissou 13 rue F Ch nieux 87031 Limoges cedex T l 06 73 87 04 82 Fax 05 55 79 8221 mediateur dac limoges fr LYON Jean Claude Boulu Mich le Bournerias 92 rue de Marseille BP 7227 69354 Lyon cedex 07 T l 04 72 80 60 12 mediateurs academiques dac lyon fr MARTINIQUE Claude Davidas 9 avenue Saint John Perse 97262 Fort de France cedex T l 05 96 59 99 35 Fax 05 96 59 99 17 mediateur dac martinique fr 187 MONTPELLIER Bernard Javaudin Claude Mauvy 31 rue de l Universit 34064 Montpellier cedex 2 T l 04 67 91 4649 Fax 04 67 60 76 15 mediateurfdac montpellier fr NANCY METZ G rard Michel Philippe Picoche site Mably 2 rue Philippe de Gueldres 54000 Nancy T l 03 83 86 20 67 ce mediateur dac nancy metz fr NANTES Guy Renaudeau Achille Villeneuve 4 chemin de La Houssi
104. DES M DIATEURS Tableau n 4 R sultat de l intervention des m diateurs en 2014 ombre en en de ae AlS 010 Z qo ao e aya O qo e 076 e a O 86 1 R clamations ayant donn lieu une intervention 8 649 72 du m diateur dont 1 1 Interventions ayant entra n un effet plut t positif 7 274 84 pour le r clamant dont Erreur de l administration rectifi e 1 392 Intervention du m diateur en raison de la dimension 1704 humaine du dossier succ s M diation dans un conflit d ordre relationnel 717 Information ou conseil donn par le m diateur dans x 3 147 une affaire ne constituant pas une r clamation Transmission par le m diateur de la r clamation l administration lorsque celle ci n a pas t saisie 314 au pr alable 1 2 Interventions n ayant pas entra n d effets positifs 1375 16 pour le r clamant dont Erreur de l administration non rectifi e 182 Intervention du m diateur en raison de la dimension 681 humaine du dossier chec Class par le m diateur faute de r ponse a 512 de l administration 2 Dossiers n ayant pas entrain d intervention 3 427 28 du m diateur dont R clamation ne relevant pas de La comp tence 2 394 du m diateur Affaire r gl e ind pendamment de l intervention zi 460 du m diateur Abandon de sa r clamation par le r clamant apr s a 7 de 799 saisine du m diateur R clamation no
105. NFORMATIONS 2 L ORIGINE DES R CLAMATIONS Tableau n 2 Origine des dossiers de r clamations cl tur s en 2014 PERSONNELS Personnels enseignants non titulaires Personnels non enseignants non titulaires total personnels non titulaires Personnels titulaires ouvriers techniques et administratifs cat gorie B et C Personnels titulaires ouvriers techniques et administratifs cat gorie A Personnels d inspection et de direction Personnels sociaux et de sant Personnels d ducation de documentation et d orientation total personnels titulaires non enseignants Enseignants titulaires du premier degr public Enseignants titulaires du second degr public Enseignants titulaires du sup rieur public Enseignants du priv sous contrat total personnels enseignants titulaires Total PERSONNELS personnels en du total USAGERS tablissements publics premier degr tablissements publics second degr tablissements publics sup rieur tablissements priv s Divers tiers entreprises Total USAGERS usagers en du total Total des dossiers de r clamation cl tur s au 31 12 de l ann e En du Evolution Evolution Nombre total des dossiers 351 10 34 18 253 7 72 352 604 17 48 71 251 7 5 38 112 3 12 18 133 4 45 99 54 2 13 50 57 2 90 10 607 18 16 9 584 17 25 53 1394 40 14 40 100 3 22 67 181 5 4 91 2259 65 16 47 3
106. R DE L DUCATION NATIONALE ET DE L ENSEIGNEMENT SUP RIEUR Pr paration du comit de suivi du 4 mars 2015 Position de la DAF Le 13 f vrier 2015 Les ma tres suppl ants des IME en leur qualit d instituteurs suppl ants b n ficieront de la r forme du cadre de gestion des ma tres d l gu s des tablissements d enseignement priv sous contrat Les principales mesures envisag es permettront la revalorisation de la r mun ration des ma tres d l gu s du 1 et du 2 degr s et pour les ma tres d l gu s du 1 degr de mettre en place un d roulement de carri re qui n existe pas actuellement Par ailleurs des actions de d pr carisation sont actuellement mises en uvre en application des dispositions du d cret n 2012 1512 du 28 d cembre 2012 des concours r serv s permettent l acc s l emploi de ma tre contractuel dans les tablissements priv s sous contrat et celui de ma tre agr pour les tablissements priv s sous contrat d association En 2015 510 postes sont ouverts ce titre dans le 1 degr contre 340 en 2014 En revanche le dispositif de transformation de CDD en CDI au terme de six ann es de services publics effectifs pr vu par la loi du 12 mars 2012 loi Sauvadet ne s applique qu aux ma tres d l gu s en fonction dans les tablissements priv s sous contrat d association Pour les ma tres recru t s dans des tablissements priv s sous contrat simple les disposit
107. UFR J ai eu ce matin le service scolarit de la pr sidence qui m a inform qu un nouveau refus tait en signature sur le bureau du pr sident sans pour autant pouvoir m en pr ciser le motif je dois pour cela attendre le courrier Nous sommes compl tement d sempar s car cette situation r sulte au d part d un simple malentendu entre le lyc e et nous sur les derni res d marches admi nistratives pour passer d une premi re ann e de pr pa math matiques une L2 en facult de sciences La situation est incompr hensible plusieurs titres gt je pense que nous avons apport tous les l ments prouvant notre bonne foi dans cette affaire gt mon fils pendant que la proc dure suit son cours assiste tous les cours sans que cela ne pose de probl me de capacit d accueil visible il a pu cette occasion voir qu il ma trisait compl tement le niveau du L1 gt Les 60 ECTS de mon fils ont t valid s par le lyc e et si la pr pa s est av r e un mauvais choix mon fils est motiv et aurait Le niveau pour faire une L2 de math matiques Il se retrouve ni en L1 ni en L2 D s r ception du refus de la pr sidence je ferai un recours aupr s du recto rat mais cela fait presque un mois que nous multiplions les appels t l pho niques les courriers et les courriels j ai l impression que personne ne nous entend Merci de nous apporter de l aide z z Dans cette acad mie en 2012 lors d une entrevue avec le p
108. a Direction G n rale des Finances Publiques me sommant de r gler la somme de 3 544 00 suite au non respect de l obligation d assiduit de la bourse sur crit res sociaux Dans l ann e 2012 2013 j tais en troisi me ann e de Licence d Arts plastique Suivant des cours dans une autre cole et travaillant au Monoprix je m tais inscrite ce cur sus par le CNED Je ne pouvais donc r pondre aux attentes d un tudiant classique et le CROUS en acceptant de me donner une bourse tait au courant que je suivais le cursus par le CNED Les tudiants du CNED ont t mal inform s sur les conditions d envoi des devoirs IL faut noter que je me suis rendue toutes les sessions d exa mens et que j ai obtenu ma licence sans rattrapage ce qui montre bien le s rieux de mon engagement Endett e par mon cole et mon quotidien j ai d faire plusieurs pr ts sur cinq ans que j essaie de rembourser tous les mois en travaillant en parall le de mes tudes y 5 Un CROUS contr le les inscriptions p dagogiques comme premier indice d assiduit avant m me les partiels Un tudiant qui a n glig l inscription p dagogique voit sa bourse suspendue avec obligation de rembourser les mensualit s d j vers es Des tudiants peuvent aussi rencontrer un passage vide tant isol s loin de leur famille et arr ter les cours sans se soigner Ils se voient ensuite r clamer le remboursement de leur bourse D a
109. a pas de logique dans l attribution des aides publiques et la reconnais sance des tablissements subventions autorisation de d livrer des dipl mes au nom de l tat ou des dipl mes agr s par l tat autorisation de recevoir des tudiants couverts par la s curit sociale autorisation de recevoir des boursiers Certains tablissements b n ficient de certains types d aides tandis que d autres types de soutien public leur sont inaccessibles La loi de 2013 a introduit dans le Code de l ducation une nouvelle cat gorie d tablissements priv s sup rieurs les EESPIG Le m diateur salue cette avan c e r elle quant la clarification des relations entre l tat et un groupe particu lier d tablissements mais regrette son troitesse environ 70 tablissements L ajout de cette nouvelle strate ne contribue pas clarifier l environnement l gal et r glementaire dans lequel volue l enseignement priv non scolaire Le m diateur pr conise de r former en profondeur le secteur de l enseigne ment priv non scolaire en tra ant une ligne de partage claire entre l ensei 34 RAPPORT DU M DIATEUR DE L DUCATION NATIONALE ET DE L ENSEIGNEMENT SUP RIEUR gnement priv agr et l enseignement non agr Il s agirait d aboutir une situation comparable celle que conna t l enseignement priv scolaire qui se trouve sans ambigu t soit sous contrat soit hors contrat L enseignement agr serait sig
110. a proc dure d affectation des enseignants sta giaires du second degr au titre de la rentr e scolaire 2014 Il tait par ail leurs intervenu durant l t pour soutenir des demandes de modifications d affectation qui lui paraissaient justifi es Quelques constats parmi ceux port s la connaissance du minist re m ritent d tre rapport s Un probl me d information des candidats aux concours enseignants Un manque d information sur les r gles d affectation pour ceux qui souhai taient se pr parer aux concours enseignants Le site Internet consacr aux conditions remplir pour se pr senter aux concours ne comportait pas de partie traitant du cadre g n ral des affec 35 BILAN ET PERSPECTIVES tations en qualit d enseignant stagiaire et titulaire et ne renvoyait pas vers les textes applicables en la mati re Or une telle information aurait t utile pour les personnes qui souhaitaient se pr parer aux concours pour qu elles soient conscientes des r gles d affectation qui s attachent la r ussite un concours enseignant du second degr Ainsi les r gles principales suivantes devraient tre port es leur connaissance gt recrutement national en vue de pourvoir les postes sur l ensemble du territoire gt bar me arr t partir de la situation pr c dente des laur ats tudiant ancien contractuel ancien fonctionnaire et de la situation familiale Certains laur ats semblaient Les
111. adapt es leur scolarit 3 si l entr e dans l enseignement sup rieur a des incidences sur leurs futures conditions de vie pour ce qui ne concerne pas la scolarit trans ports logement aide pour les actes essentiels de la vie quotidienne de prendre contact avec la MDPH de leur d partement le plus t t possible afin de conna tre les d marches n cessaires pour l obtention des prestations associ es www cnsa fr Enfin le lien vers le site Handi U permet d avoir les informations sur chaque tablissement d enseignement sup rieur contacts accessibilit am nage ments propos s Si des informations sont disponibles sur les sites Internet des tablissements et sur le site Handi U elles doivent tre ajust es chaque situation particu li re ce que permet la prise de contact directe avec les structures handicap des tablissements L information n cessaire au choix des l ves handica p s peut tre galement disponible en participant aux journ es portes ou vertes auxquelles sont associ s les services handicap tudiant En outre de nombreux tablissements d enseignement sup rieur organisent avec les rectorats des journ es d accueil des l ves en situation de handicap en pre mi re ou en terminale D une mani re g n rale les l ves handicap s doivent tre davantage sen sibilis s la n cessit de prise d information avant d effectuer le choix des tablissements d enseignement su
112. aire la d marche d tre acteur de son parcours de formation 3 3 Le suivi p dagogique des tudiants par Les enseignants La question du relationnel est un sujet d licat aborder car il appara t en creux dans les r clamations Le m diateur a remarqu que la relation en seignant tudiant n est pas toujours facile Cela tient s rement autant l id e que se font les tudiants du statut de l enseignant chercheur qui Les impres sionne qu au fait que ce dernier valu essentiellement sur la recherche et non sur la p dagogie y consacre la majorit de ses pr occupations induisant une relation l tudiant qui peut tre distante Or le dialogue entre les tu diants et les enseignants est essentiel les annonces doivent tre faites en TD et TP o les effectifs sont moins nombreux Cela se pratique couramment dans les fili res o les effectifs ne sont pas trop importants C est plus com plexe dans les fili res o les effectifs restent lev s Ce sont aussi durant les premi res ann es lorsqu il s agit d un enseigne ment de masse que les contacts sont les plus difficiles Peu d universit s offrent des lieux qui permettent l tudiant d tablir facilement des contacts avec les enseignants Il n y a souvent que la fin des cours et condition que l enseignant soit disponible Bien entendu il faut se garder de g n raliser En sciences par exemple les enseignants chercheurs sont attach s un labo rato
113. ait surtout pour effet d emp cher chaque session quelques candidats tourdis malades ou confront s un probl me technique de s y pr senter Le m diateur avait mis plusieurs suggestions dont le fait de 23 BILAN ET PERSPECTIVES recueillir Les inscriptions en une seule phase C est ce qui a t fait pour les concours enseignants et cela permet de ne pas perdre des candidats en cours de route D autres proc dures contenaient galement cette tape obligatoire sous peine d annulation de la candidature Ainsi le m diateur se r jouit de constater qu compter de la session 2015 la confirmation des v ux dans la proc dure nationale Admission postbac APB d inscription dans les formations d ensei gnement sup rieur se fait d sormais de mani re automatique la date du 2 avril pour 2015 si Le lyc en a oubli d y proc der Si de telles mesures de simplification en mati re de concours ont un grand int r t pourquoi ne pas aller au del pour les BTS notamment viter Les dispositifs restrictifs qui oublient la situation particuli re de quelques candidats Ainsi chaque ann e le m diateur est saisi par des candidats au baccalaur at g n ral ou technologique qui souhaiteraient se pr senter la m me session aux preuves anticip es et aux preuves terminales Il s agit souvent de can didats qui en premi re ont eu un parcours scolaire perturb ne se sont pas pr sent s aux preu
114. aite poursuivre ses tudes permettront l tudiant de mieux choisir son orienta tion Elle tient souligner que l esprit de la loi du 11 f vrier 2005 et des articles 47 et 50 de la loi ESR du 22 juillet 2013 est que tout tablissement soit accessible tout tudiant quelle que soit sa situation de handicap Il s agit du principe d inclusion qui remplace la notion d ducation et de formation sp cialis e qui associerait un tablissement et une situation de handicap particuli re Par ailleurs le nombre d l ves bacheliers poursuivant leur formation dans l enseignement sup rieur jug tr s insuffisant il y a quelques ann es a tr s fortement augment on peut noter qu au cours des rentr es 2013 et 2014 126 RAPPORT DU M DIATEUR DE L DUCATION NATIONALE ET DE L ENSEIGNEMENT SUP RIEUR les statistiques comparant le nombre d l ves bacheliers celui du nombre d tudiants handicap s entrant dans l enseignement sup rieur ne r v lent plus de frein significatif l entr e dans le sup rieur Elle n a pas d objection la proposition de titre du m diateur handicap et besoins sp cifiques qui sera propos e lors de la prochaine session d APB LA POURSUITE D TUDES DES TUDIANTS AYANT CHOU LA PACES Le m diateur est sollicit par des tudiants qui se voient refuser une r o rientation demand e l issue de la premi re ann e commune des tudes de sant PACES qu ils l aient o non r
115. aiterait la g n ralisation des exp riences qui existent dans des universit s o d s le d but de l ann e chaque tudiant b n ficie d un entretien et se voit ventuellement proposer une r orientation imm diate Sur la ReMEDIA 13 08 R am nager l ann e de PACES pour am liorer la poursuite d tudes Position de La DGESIP Le 17 novembre 2014 Le 1 de l article 39 de la loi du 22 juillet 2013 relative l enseignement su p rieur et la recherche t moigne d un renforcement de la pr occupation relative La r orientation des tudiants en pr voyant une possibilit pour Les universit s qui Le souhaitent de proc der titre exp rimental une r orien tation pr coce d un certain nombre d tudiants inscrits en PACES Le m diateur adresse plusieurs recommandations visant un r am nage ment de la PACES pour am liorer la poursuite des tudes 1 En premier lieu il recommande d laborer un r f rentiel de comp tences et de connaissances donnant aux tudiants une base dans les mati res scienti fiques leur permettant de rejoindre si Le niveau est acquis une L2 scientifique Cette probl matique a t envisag e pr alablement la mise en place de la PACES Un groupe de travail avait t charg de r fl chir l ad quation du contenu p dagogique du programme de cette ann e aux objectifs de la r forme et de s assurer de la compatibilit de ce programme avec les r orien tations suscept
116. aquelle la nouvelle cat gorie des EESPIG complexifie la typologie du secteur sans clarifier la nature des liens entre les tablisse ments priv s hors contrat et l tat Il r it re Le souhait que l IGAENR se penche apr s l tude men e sur l ensei gnement sup rieur sur l enseignement scolaire puisque le Code de l ducation a cr des concepts qui transcendent la fronti re du baccalaur at D bat lors du comit de suivi du 4 mars 2015 Le m diateur r it re son souhait d une approche globale du probl me par lIGAENR puisque les grands concepts du Code de l ducation ne sont sp ci fiques ni l enseignement sup rieur ni l enseignement scolaire L IGAENR r pond que le rapport devrait tre rendu avant l t et qu elle travaille actuellement sur les conclusions Elle fait tat de la complexit des paysages avec des labels fond s juridiquement et des pseudo labels per us par les familles du fait de l inscription La formation par APB ou du fait de l habilitation recevoir des boursiers L information des familles sur cette habilitation para t d ailleurs tr s lacunaire L IGAENR a pu conna tre les conclusions de l enqu te conduite par la DGCCRF portant sur le respect du monopole d Etat sur la collation des titres La DGESIP souhaite tre rapidement destinataire de ces conclusions car le pro bl me ne fait que s amplifier Une large partie de ce secteur n est pas en demande d une intervention de l tat
117. blicain d mocrate et progressiste Hautes Alpes La question de la s lection en m decine n est pas envisag e m me si on peut s interroger sur le fait qu il est admis de s lectionner les m mes profils scientifiques pour int grer les classes pr paratoires les coles d ing nieurs les IUT Pourquoi ne pas l admettre pour la fili re La plus s lective de toutes Qui sont les tudiants qui peuvent poursuivre ensuite des tudes notamment dans les coles payantes du param dical apr s avoir g ch deux ou trois an n es d tudes sup rieures Ce syst me ne cr e t il pas un fort endettement chez les tudiants les plus modestes Est ce que la libert de choix qui est offerte n a pas plus d effet pervers pour les familles qui ne peuvent pas se passer de l aide des bourses Ces checs ont un co t pour l tudiant et sa famille mais galement pour la soci t car des ann es d tudes dans Le sup rieur pour des candidats motiv s et ayant un bon potentiel vont se r v ler infructueuses Dans d autres pays europ ens la s lection se fait l entr e en fonction des notes des r sultats des tests psychotechniques et apr s un entretien de motivation La ministre de l Enseignement sup rieur et de la Recherche a tranch pour un rejet de la s lection l entr e Dans la r ponse la question crite n 24753 pos e par un parlementaire et publi e au JO du 5 novembre 2013 page 11625 il a t rappel que
118. blique des mesures ont t prises pour compenser les frais entra n s par l loignement pour les stagiaires Certaines admi nistrations proposent des logements pour la dur e du stage d autres des indemnit s Ainsi les l ves IRA dont le lieu de stage est loign de l IRA et de la r sidence familiale n cessitant la prise en location d un logement suppl mentaire peuvent percevoir une indemnit de stage qui se substi tue l indemnit de formation et les frais de transport occasionn s pour se rendre sur le lieu de stage sont rembours s au tarif de 2 classe de la SNCF Ne pourrait on imaginer de verser une indemnit aux enseignants stagiaires du second degr selon le lieu d affectation Le principe de continuit M1 M2 faire figurer dans les maquettes des masters MEEF Des enseignants chercheurs ont saisi le m diateur cet t pour d noncer le fait que des tudiants laur ats de concours allaient suivre le M2 dans une autre universit et qu ils ne b n ficieraient donc pas d une formation coh rente Les maquettes de master devraient tre davantage harmonis es contenus et calendriers pour permettre aux stagiaires de suivre leur M2 MEEF dans n im 38 RAPPORT DU M DIATEUR DE L DUCATION NATIONALE ET DE L ENSEIGNEMENT SUP RIEUR porte quelle ESPE Cela permettrait aussi de ne pas privil gier Les tudiants c libataires au d triment des familles Une affectation limit e l ann e Dans le rap
119. c amiens fr BESANCON Ren Colin 45 avenue Carnot 25030 Besancon cedex T l 03 81 65 49 74 mediateurfdac besancon fr BORDEAUX Miguel Torres 5 rue Joseph de Carayon Latour BP 935 33060 Bordeaux cedex T l 05 40 54 70 75 Fax 05 57 57 39 77 mediateurfdac bordeaux fr CAEN Jacques Dremeau 168 rue Caponi re BP 6184 14061 Caen cedex T l 02 31 30 15 98 Fax 02 31 30 15 92 mediateur dac caen fr CLERMONT FERRAND Danielle Soulier 3 avenue Vercing torix 63033 Clermont Ferrand cedex 1 T l 04 73 99 33 66 Fax 04 73 99 30 00 mediateur 3ldac clermont fr 186 CORSE Michel Bonavita BP 808 20192 Ajaccio cedex 4 T l 04 95 50 33 16 Fax 04 95 51 27 06 med acaldac corse fr CR TEIL Catherine Fleurot Jean Paul Pittoors Claudine Vuong 4 rue Georges Enesco 94010 Cr teil cedex 04 T l 01 57 02 60 30 Fax 01 57 02 62 50 mediateurldac creteil fr DIJON G rard Donez 26 rue G n ral Delaborde BP 81921 21019 Dijon cedex T l 03 80 44 86 07 Fax 03 80 44 86 95 mediateur dijon ac dijon fr GRENOBLE Marie Marangone R my Pasteur 7 place Bir Hakeim BP 1065 38021 Grenoble cedex T l 04 76 74 76 85 06 10 99 05 26 Fax 04 76 74 75 00 ce mediateur dac grenoble fr GUADELOUPE Ena Xand Bd de l Union 97142 Abymes T l 05 90 21 38 59 Fax 05 90 21 65 04 mediateur dac guadeloupe fr GUYANE Rapha l Robinson Route de Baduel BP 6011 97392
120. c les professionnels du do maine la discussion et l avis de la Commission de la formation et de la vie universitaire puis au vote du Conseil d administration R clamation adress e au m diateur d une tudiante de L1 ajourn e l issue de l ann e universitaire 2013 2014 et conduite redoubler conform ment au r glement des connaissances d ment vot en CA et transmis aux tudiants 6 f Je vous ai adress plusieurs mails Je vous expliquais les raisons d ordre familial qui m ont emp ch e de me pr senter la session de rattrapage pour les UE de X et vous demandais de bien vouloir r examiner mon dossier afin de me permettre de passer en L2 Merci de me r pondre et de porter attention ma bonne foi et de comprendre ma volont de poursuivre mes tudes au sein de l universit en toute qui tude 5 y Le m diateur lui a r pondu que les dates et le r glement des divers types de contr les de connaissances partiels sessions d examen dont sessions de rattrapage rel vent de la comp tence des seules universit s Ces dates sont vot es en Commission de la formation et de la vie universitaire CFVU et Conseil d administration CA port es la connaissance des tudiants par diverses voies affichage site Le respect de ces modalit s et dates des contr les s impose aux tudiants Si un tudiant ne se pr sente pas des preuves et ce quelles qu en soient les raisons il ne peut tre admis celles ci v
121. catif de crit re prioritaire La note n 2013 0077 du 19 avril 2013 relative la carte scolaire dans le second degr pr cisait l ordre des crit res de priorit pour le traitement des demandes de d rogations la carte scolaire Au del du d classement du crit re parcours particulier la note insistait sur le nombre non marginal de d rogations accord es sur le motif autre c est dire pour convenance personnelle La note pr cise qu il n y a pas lieu d accorder des demandes de d rogations qui se feraient au titre de la convenance per sonnelle qu elle soit en raison d offre p dagogique ou d autres motifs sauf situation exceptionnelle tudier au cas par cas 110 RAPPORT DU M DIATEUR DE L DUCATION NATIONALE ET DE L ENSEIGNEMENT SUP RIEUR IL reste pr ciser les crit res pertinents d affectation pour guider les IA DASEN dans l exercice de leur comp tence Le groupe de travail a observ qu un d veloppement des collaborations entre les conseils g n raux et les services de l ducation nationale semblait aussi sur ce point n cessaire La cr ation de secteurs compos s de plusieurs coll ges et l volution des cri t res d affectation rend n cessaire l volution de l application AFFELNET 6 me outil d aide la gestion et au pilotage de l affectation des l ves pour l entr e en sixi me au coll ge public actuellement utilis e dans 92 d partements et une collectivit d outre mer la Polyn
122. cept une formation par d faut au regard des places vacantes gt Une orientation progressive tout au long du cursus limiter les sp cialisa tions pr coces est l une des cl s de la r ussite tudiante L enjeu est d aider les lyc ens et les tudiants construire leur projet personnel et professionnel en leur laissant des choix d orientation ouverts tout au long du cycle licence 138 RAPPORT DU M DIATEUR DE L DUCATION NATIONALE ET DE L ENSEIGNEMENT SUP RIEUR gt Une possibilit de r orientation choisie l articulation avec des dispositifs de rep rage pr coce des tudiants en difficult est indispensable Les ta blissements d enseignement sup rieur proposent des dispositifs d accompa gnement et de mise niveau pour permettre aux tudiants en chec une r orientation rapide ou une insertion professionnelle imm diate Il s agit en particulier de mettre profit la compl mentarit entre la licence g n rale Les CPGE les BTS Les DUT et les licences professionnelles pour que les tudiants puissent tout au long de leur cursus L progresser dans la voie et La m thode d enseignement qui leur convient le mieux C est dans ce cadre que les informations sur la difficult des tudes de m de cine et Le fort taux d chec la PACES doivent tre diffus es et que la r flexion du jeune sur les possibles r orientations sera d velopp e Position du m diateur le 23 f vrier 2015 Le m diateur souh
123. cteurs la politique d orientation des lyc ens vers l enseignement sup rieur se d cline sur le territoire acad mique et r gional Quatre principes majeurs donnent corps la politique d orientation gt Une d marche d orientation active qui contribue l acquisition d une com p tence s orienter pour chaque l ve et tudiant en fonction de ses app tences de ses chances r elles de r ussite et des places offertes Plusieurs outils sont mobilis s cette fin des d marches d information des lyc ens des outils num riques et des guides d information et d auto valua tion pour les lyc ens et pour les enseignants du second degr Ils doivent tre construits conjointement avec les acteurs de l enseignement scolaire et de l enseignement sup rieur et tre coordonn s sur le territoire La g n ralisation l ensemble des fili res du lyc e du conseil anticip en classe de 1 depuis la rentr e 2013 contribue renforcer davantage les relations entre tous les tablissements du second degr et du sup rieur Une attention particuli re est port e aux l ves de terminale technologique et professionnelle afin de faciliter respectivement leur acc s en IUT et en STS Une meilleure connaissance des choix d orientation gr ce aux donn es de gestion du portail Admission post bac Les acad mies sont invit es tirer profit de ces donn es notamment celles relatives aux candidats sans proposition ou ayant ac
124. d leurs conditions de vie 45 CHAPITRE PREMIER Les tudes 1 L ACC S L ENSEIGNEMENT SUP RIEUR 1 1 L offre de formation et l orientation Les lyc ens ne semblent pas avoir de probl mes majeurs pour d couvrir l offre de formation et lorsqu on les interroge par exemple dans les salons tudiants ils disent trouver assez facilement les informations Les sites des universit s des minist res des coles d enseignement sup rieur ont bien volu Mais tre inform ne veut pas dire forc ment tre bien orient la mauvaise connaissance des m tiers le contenu d un m tier l existence de tel m tier et des d bouch s est source de d sillusion voire de d crochage Des lyc ens sans projet professionnel vont massivement s orienter dans des tudes dont ils ignorent le contenu comme le droit la sociologie la psycho logie et pour un nombre important d entre eux seront vite en difficult ayant sous valu la nature des enseignements dispens s dans ces fili res La notion de projet professionnel devrait tre au c ur des pr occupations des l ves et des tudiants L r side la vraie in galit tous n ont pas dans leur r seau des personnes qui peuvent les aider b tir ce projet En amont un effort important est fait pour favoriser la connaissance du su p rieur chez les lyc ens tandem lyc es universit s avec des journ es d in formation en lyc e accueil de lyc ens durant des cours de L
125. d couvrir au moment des affectations ou ont fait valoir qu ils n taient pas d ment inform s En tout tat de cause les candidats la session 2014 des concours n ont eu connaissance des r gles d affectation en qualit de stagiaire que tr s tardi vement puisque la note de service n a t publi e qu au BO du 17 avril 2014 Quand ils se sont inscrits aux concours ils ne savaient pas par exemple que le lieu d inscription aurait des cons quences sur l affectation prononc e Les indications communiqu es ne sont pas toujours compr hensibles par des personnes peu familiaris es avec le langage administratif Les tudiants les personnes en reconversion professionnelle ne connaissent pas les r gles en mati re de gestion de personnels Ils ne ma trisent pas non plus les termes administratifs qui apparaissent dans les textes ou les formu laires compl ter Ainsi des laur ats ayant un conjoint et des enfants n ont pas compris les deux notions mentionn es dans les fiches tablies pour participer aux op rations d affectation gt le rapprochement de conjoint gt le rapprochement de la r sidence de l enfant Consid rant que leurs enfant s tailen t leur priorit certains ont coch la case rapprochement de la r sidence de l enfant et n ont pas eu les points plus importants attach s au rapprochement de conjoint Ainsi un stagiaire a perdu 300 points et s est retrouv Dijon au lieu de Nice o il tait
126. d plus la r alit Elle a proc d un point d tape avec l inspection g n rale qui a mis ce th me son programme de travail 2014 2015 Un rapport devrait tre rendu par l IGAENR Concernant la mise en uvre de la loi ESR et notamment la cr ation des EESPIG le d cret a t publi en juin 2014 et les membres du comit consultatif ont t renouvel s le 5 novembre 2014 La loi a t modifi e avec la suppression de la virgule pour limiter le caract re reconnu d utilit publique aux seuls tablissements dont la forme juridique est celle de la fondation Le comit consultatif doit pr parer le futur cahier des charges qui devra tre valid par le cabinet Une attention particuli re sera apport e sur le principe de non lucrativit et d ind pendance de gestion des tablissements La qualification d EESPIG donnera lieu la signature de contrats avec des associations et des fondations reconnues d utilit publique La DGESIP travaille avec la DAF et Le minist re du Travail sur les notions tr s d licates de non lucrativit et d ind pendance de gestion D but 2015 la contractualisation de la vague E permettra l examen des candidatures au statut d EESPIG La labellisation doit pr c der la contrac tualisation La DGESIP a d ores et d j proc d un examen approfondi des 58 tablis sements d j li s par contrat l tat tout en sachant que d autres candidats vont se pr senter L enseigneme
127. d information sur APB tr s bien cela devait tre n cessaire mais avons appris compl tement par hasard dans la presse la fin mai que la date d inscription au CROUS tait le 30 avril Alors que les r sultats APB ne tombent que le 23 juin nous croyions na vement que nous devions nous occuper de l inscription en r sidence uni 82 RAPPORT DU M DIATEUR DE L DUCATION NATIONALE ET DE L ENSEIGNEMENT SUP RIEUR versitaire une fois APB connu mais il n en est rien Il faut s inscrire pour une place dans tous les lieux g ographiques postul s le plus t t possible car les accords sont donn s en fonction de la s niorit dans l inscription et donc verrouiller l ensemble de ces places jusqu aux r sultats APB et ventuellement penser se d sister de celles que l on n honorera finalement pas Soit mais encore faut il Le savoir Dans l tablis sement de mon fils comme dans d autres le personnel de l ducation nationale n a cure de d livrer ce genre d information critique C est mon fils que j ai inform qui a retransmis l information ses camarades de classe d ailleurs Je n ai par ailleurs aucun doute sur le fait que le pr sent mail finira au panier au vu de l attitude de l administration de l ducation nationale dans ce pays face ses citoyens J 5 S agissant du choix de l tudiant la proc dure n est pas celle indiqu e par cette personne Dans certaines villes universitaires Paris par exemple toutes les demande
128. dans l orientation de leurs saisines notamment par la mise disposition d un annuaire d taill Le Club contribue galement ce que m diation judiciaire m diation conven tionnelle et m diation institutionnelle appliquent avec les sp cificit s qui leur sont propres un r f rentiel commun de valeurs et de processus au service du d veloppement des m diations de qualit en tant que mode alternatif de r glement des litiges La pr sente Charte constitue le socle de r f rence thique de la pratique de la m diation institutionnelle pour les membres du Club des m diateurs de services au public Elle s applique sans pr judice des ventuelles dispositions sp cifiques r gissant l activit de chaque m diateur Elle nonce un ensemble de principes que les m diateurs membres du Club s engagent respecter S inscrivant dans le cadre d une d finition adapt e de La m diation les m dia teurs offrent ainsi aux requ rants des garanties portant sur la personne du m diateur et sur sa conduite du processus de m diation D finition de la m diation institutionnelle La m diation institutionnelle est un processus structur par lequel des per sonnes physiques ou morales tentent avec l aide du m diateur de mani re volontaire de parvenir un accord amiable avec des administrations entre prises institutions ou collectivit s sur la r solution des diff rends carac t re individuel qui Les opposent celles ci
129. dans lequel se trouvent des restaurants banques lieux de travail Paris aucune biblio th que universitaire n est ouverte durant les vacances de No l et seules trois biblioth ques le sont le dimanche Il existe de nombreuses petites structures qui comptent peu de places assises Certains campus posent des probl mes de s curit ou de transport notamment pour s y rendre le soir et Le dimanche Les tudiants se rendent aussi dans les biblioth ques municipales des villes sont accueillantes d autres pas Le m diateur partage la pr conisation de l inspection g n rale des biblio th ques qui consiste ouvrir sur les grands sites universitaires une biblio th que le dimanche l information figurant sur Smartphone 86 RAPPORT DU M DIATEUR DE L DUCATION NATIONALE ET DE L ENSEIGNEMENT SUP RIEUR Certaines BU ouvrent gr ce aux contrats tudiants mais des biblioth caires titulaires et des personnes charg es de la s curit doivent tre pr sentes Pour les tudiants recrut s comme vacataires c est un bon tremplin pour trouver ensuite un emploi Ceux qui sont recrut s peuvent recevoir une formation Dans les biblioth ques la cohabitation entre tudiants peut parfois poser probl me certains doivent tre rappel s au silence Il faudrait s parer les zones de silence et celles de travail en groupe qui devient de plus en plus n cessaire L accueil en biblioth ques doit tre moins passif les personnels pass
130. de ce BT est suspendu au devenir de la r forme TMD techniques de la musique et de la danse toujours en attente Une int gration possible de ce BT au baccalaur at technologique TMD est envisageable Le BT dessinateur en arts appliqu s sp cialit s A et B pas de projet de suppression ce jour La situation des l ves en situation de handicap inscrits dans une formation relevant du brevet de technicien est d sormais prise en compte au m me titre que celle des candidats au baccalaur at La circulaire sur les am nage ments d examens en cours d laboration a en effet t revue dans ce sens Position du m diateur le 23 f vrier 2015 Le m diateur insiste sur le fait que plus on laisse perdurer des fili res faible effectif plus les risques de marginalisation croissent par exemple l oubli de la prise en compte du handicap lors d une modification r glementaire Il est donc important d aller rapidement au terme de ces volutions Il regrette que la mesure de simplification qu il avait propos pour les am nagements d preuves d un candidat handicap au BT qui tait d appliquer la r glementation du baccalaur at n ait pas t retenue D bat lors du comit de suivi du 4 mars 2015 La DGESCO indique que le retard apport la suppression du BT m tiers de la musique provient des difficult s rencontr es avec le minist re charg de la culture pour finaliser le texte du baccalaur at professionnel techn
131. de l administration Que Jean Marie Jutant et Bernard Thomas soient remerci s ici pour leur d termination maintenir le cap dans la voie trac e par les pionniers et Leur soutien aux m diateurs du terrain En juillet 2009 Monique Sassier IGAENR depuis 2005 de par son pass pro fessionnel un peu atypique entre de plain pied dans la situation et la pro bl matique de notre m diation Ses diverses fonctions ant rieures tant au minist re de la Justice qu la Ville de Paris puis comme directrice g n rale de l UNAF lui ont permis de conna tre le type de probl mes pos s par les particuliers dans leur relation la loi et La r glementation Avec elle est confirm e la voie trac e par ses pr d cesseurs avec une ouverture accrue l enseignement sup rieur par la poursuite du recrutement de m diateurs qui en sont issus et la familiarisation des m diateurs issus de l ducation nationale la sp cificit du contexte universitaire Tandis que les m diateurs acad miques d sormais au nombre de cinquante poursuivent comme auparavant leur approche concr te et individuelle des demandes des personnels et des usagers tout en pers v rant leur r le d alerte au niveau local en cas de constat r current de dysfonctionnement la m diation nationale a progressivement volu vers un ancrage institutionnel de plus en plus fort qui souligne la dimension individuelle de la m diation acad mique et la dimension collective
132. des exigences d un doctorat mais les cons quences sur ces tudiants sont graves Au vu de la typologie des difficult s rencontr es on peut s interroger sur gt la qualit du recrutement de doctorants par certains jurys l efficacit du suivi de l tudiant par certains directeurs de th se et Le r le de l cole doctorale gt la capacit de certains tudiants couter et prendre en compte les remarques et conseils du directeur de th se 5 3 Le suivi de La scolarit des tudiants en mobilit l tranger De plus en plus de formations valorisent une p riode d tudes l tranger au sein d une universit partenaire Un contrat d tudes tripartite est sign entre l tudiant l universit fran aise et l universit trang re il pr cise en particulier les mati res suivies par l tudiant dans l universit trang re en principe correspondant 30 ECTS pour un change d un semestre dans le cas Erasmus Les conventions bipartites sign es entre l universit fran aise et des uni 59 LA VIE TUDIANTE versit s trang res dans le cadre d Erasmus pour l Union Europ enne ou du Crepuq pour les tats Unis et le Canada pr cisent le cadre de l change et no tamment les flux d tudiants L tudiant est guid les d marches sont stan dardis es expliqu es et simplifi es La charte Erasmus par exemple fixe les r gles relatives l information sur les formations pr sentation des
133. diateur s engage mener son terme avec diligence le processus de m diation et garantir la qualit de celui ci Le processus de m diation Transparence et consentement des requ rants Le m diateur informe les requ rants de mani re claire et compl te sur les valeurs et principes de la m diation ainsi que sur les modalit s pratiques de celle ci Le fait de saisir le m diateur vaut consentement pour que ce lui ci m ne la m diation selon les modalit s ainsi port es formellement la connaissance des parties Il veille ce que le choix de recourir sa m diation soit libre et clair Cette information est largement diffus e en particulier sur les sites des M diateurs et du Club des m diateurs de services au public Elle rel ve galement des institutions aupr s desquelles les m diateurs exercent leurs fonctions Le m diateur informe sur les d lais de prescription sp cifiques au domaine en cause afin de ne pas risquer de faire perdre aux parties leurs droits d ester en justice 178 RAPPORT DU M DIATEUR DE L DUCATION NATIONALE ET DE L ENSEIGNEMENT SUP RIEUR La gratuit Le recours la m diation est gratuit pour les requ rants La confidentialit Le m diateur est tenu la confidentialit en ce qui concerne toutes les informations d coulant de la m diation ou relatives celle ci y compris le fait que la m diation ait lieu ou a eu lieu Le m diateur ne divulgue ni ne transmet quicon
134. drastique Ils font de la s lection en donnant par exemple des contr les que peu d tudiants m me ceux qui ont un niveau satisfaisant sont m me de r ussir Les notes attribu es servent alors classer les tudiants et non valuer un niveau de connaissances Ces tudiants n ont pas toujours une moyenne g n rale de 10 20 notamment dans les universit s tr s s lectives qui peuvent se targuer d une moyenne de 06 20 quivalente une moyenne de 12 20 dans un autre tablissement Or l obtention de la moyenne g n rale doit permettre d avoir 60 ECTS pour passer en 2 ann e d une autre fili re Les enseignants de m decine ne doivent pas enseigner que pour une lite Ils 6 Etudiants en PACES Profil V cu Vision Contribution de l ANEMF 132 RAPPORT DU M DIATEUR DE L DUCATION NATIONALE ET DE L ENSEIGNEMENT SUP RIEUR doivent veiller ce que les notes mat rialisent le niveau de connaissance et de comp tences qui a t acquis La r putation d une universit de m decine doit se faire aussi bien sur le niveau d excellence qu elle distingue que sur les tudiants qui int grent une L2 l issue de l ann e Un tat d esprit diff rent doit donc tre instaur dans l ensemble des uni versit s de m decine en valorisant les tudiants qui ont obtenu des notes honorables la PACES Actuellement pour les CPGE litt raires s il existe un important chec aux concours pr sent s l issue des deux ann es
135. du 10 juillet 2014 l article L611 5 du Code de l ducation un bureau d aide l insertion professionnelle des tudiants charg de leur diffuser une offre de stages et d emplois vari e de les assister dans leur recherche de stage doit tre cr dans chaque uni versit Les universit s doivent doter rapidement un tel service des moyens humains ad quats En effet beaucoup d tudiants peinent trouver un stage Pour les tudiants en alternance trouver une entreprise en tant que salari s est encore plus difficile 2 S agissant du d roulement du stage un protocole annex la convention devrait tablir un calendrier pr cis des r unions tudiants enseignants Des dates devraient tre arr t es pour qu un examen du rapport ou m moire du stagiaire par son responsable de stage ait lieu suffisamment t t de ma ni re pouvoir r orienter l tudiant qui se serait gar dans la r daction de ce document 96 RAPPORT DU M DIATEUR DE L DUCATION NATIONALE ET DE L ENSEIGNEMENT SUP RIEUR 3 Les universit s devraient veiller mettre en place un dispositif d aide aux stagiaires pendant les cong s d t num ro d appel par exemple de fa on venir en aide un tudiant en difficult sur son lieu de stage En m me temps les stages durant l t doivent tre mis en place avec parcimonie de nom breux tudiants ayant besoin de travailler durant cette p riode pour financer leur ann e universitaire
136. e la plus r pandue consiste redessiner le p rim tre de recrutement de l tablissement M me si cette op ration intervient la faveur d une op ration d urbanisme ou d une recons truction d tablissement elle pr sente toujours des risques car les parents d un quartier sans difficult s sociales invit s diriger leurs enfants vers un tablissement recrutant jusqu alors dans un quartier d favoris peuvent refuser massivement ce nouveau secteur scolaire en demandant des d roga tions ou en choisissant l enseignement priv Une telle op ration ne peut tre r ussie que si elle est pr par e dans la dur e en valorisant l tablissement propos Les parents d l ves rattach s un nouvel tablissement l adopte ront s ils adh rent au projet p dagogique et font confiance l quipe p dago gique qui le pr sente c est dire s ils sont convaincus que les enseignants qu ils rencontrent sauront faire r ussir leur enfant Bien s r ces diff rentes initiatives ne peuvent aboutir partout au m me tat de diversit l important est d enclencher une dynamique d augmentation de l h t rog n it ce qui cr e l adh sion cet objectif et la confiance dans ses r sultats Parfois des tablissements qui connaissent de grandes difficult s se trouvent isol s au c ur de quartiers priv s de toute mixit et ressemblent des tablissements ghettos Il arrive que l urbanisation et Les infrastructures ne permetten
137. e permettrait de lutter contre la fraude aux C V La difficult pour d velopper le projet avec la Caisse des d p ts et consignations r side dans le fait qu elle devrait recevoir un mandat l gislatif L id e partag e avec la DNE est d ins rer un amendement dans la loi Macron pour cr er un service public d authenti fication des dipl mes Pour respecter l autonomie des tablissements d enseignement sup rieur dans ce dispositif un syst me de partenariat pourrait tre envisag LA PROC DURE ADMISSION POST BAC ReMEDIA 13 06 Am liorer l acc s l enseignement sup rieur pour les bacheliers handicap s Plus encore que pour les autres l ves les jeunes reconnus en situation de handicap ont besoin d tre aid s pour poursuivre leurs tudes apr s le 123 LA M DIATION FORCE DE PROPOSITION baccalaur at Actuellement il existe un syst me de bonus m dical pour l entr e au lyc e dans la proc dure informatis e AFFELNET Des points suppl mentaires peuvent tre accord s aux l ves handicap s ou n ces sitant une prise en charge m dicale particuli re une aide apport e par un m decin conseiller technique pour d terminer le parcours scolaire le mieux adapt Mais rien de tel n existe pour les affectations dans le sup rieur via la proc dure Admission post bac Le m diateur recommande la DGESIP de r fl chir l aide qui pourrait tre apport e aux bacheliers handicap s lors de la proc dure infor
138. e 54 dans le groupe t moin Ces emplois ont eu une r mun ration horaire un peu plus lev e mais galement une dur e hebdomadaire plus courte si bien que les revenus qu ils procu raient taient dans l ensemble plus faibles L effet n gatif de revenus plus faibles a t compens par les changements dans la nature des emplois occup s par les tudiants Il est donc tout fait possible d am liorer la qualit des emplois exerc s par les tudiants pour att nuer tr s sensiblement les effets n gatifs d un emploi sala Vall e avec l appui du Fonds d exp rimentation pour la jeunesse FEJ et a t effectu e l universit du Maine pendant 2 ann es universitaires rentr e 2010 la fin de l ann e universitaire 2012 84 RAPPORT DU M DIATEUR DE L DUCATION NATIONALE ET DE L ENSEIGNEMENT SUP RIEUR ri sur la r ussite l universit L accompagnement des tudiants dans leur d marche est aussi un s rieux moyen de limiter le d crochage Pour les va luateurs la g n ralisation de cette exp rimentation est possible et peut servir am liorer la r ussite en licence des tudiants contraints l emploi salari L emploi tudiant tel que l accueil des tudiants l assistance et l accompa gnement des tudiants handicap s le tutorat le soutien informatique et l aide l utilisation des nouvelles technologies le service d appui aux personnels de biblioth ques l animation culturelle
139. e cette affectation au profit d une inscription dans un tablissement priv ou un centre de forma tion d apprentis S il est vrai que cet usage peut engendrer pendant l t une sous estimation du nombre de places vacantes dans les tablissements publics elle proc de de la volont de pr venir les situations de non affecta tion et le cas ch ant de contentieux administratif 113 LA M DIATION FORCE DE PROPOSITION Sur la ReMEDIA 13 03 Apporter une meilleure r ponse aux probl mes rencontr s par des familles gt En laissant une case libre dans le formulaire d affectation pour que des parents puissent donner leur motivation dans le choix de l tablissement qui sera exa min lors de la proc dure d affectation Dans la limite des places restant disponibles apr s l inscription des l ves r sidant dans la zone normale de desserte d un tablissement des l ves ne r sidant pas dans cette zone peuvent y tre inscrits sur l autorisation du directeur acad mique des services de l ducation nationale agissant sur d l gation du recteur d acad mie dont rel ve cet tablissement Chaque ann e le constat est identique le nombre de demandes de d rogation est sup rieur au nombre de places disponibles Aux termes de l article D 211 11 du Code de l ducation lorsque les de mandes de d rogations exc dent les possibilit s d accueil l ordre de priorit de celles ci est arr t par le directeur acad mique des s
140. e des remarques La gratification des stages La gratification est obligatoire d s lors que la dur e du stage est sup rieure deux mois et elle doit tre vers e mensuellement Jusqu r cemment des tudiants peinaient la percevoir Tel cet tudiant en licence informatique ayant effectu un stage de trois mois d avril juin 2014 dans un lyc e qui s tait vu confirm par le lyc e l octroi d une gratification Or celle ci ne lui avait pas t vers e en d cembre 2014 et le lyc e selon le r clamant faisait La sourde oreille 67 LA VIE TUDIANTE Les formations en alternance Le m diateur est sollicit par des tudiants admis dans des cursus s lectifs en alternance qui malgr des recherches intensives ne r ussissent pas trouver d entreprise sachant qu un d lai leur est souvent accord de la rentr e au mois de novembre Le m diateur a constat dans plusieurs cas l inexistence de l appui des services cens s proposer une aide titre d illustration une tudiante en master 2 en alternance dans une cole particuli rement s lective r ussit brillamment le semestre th orique sep tembre d cembre 2014 Mais malgr des recherches actives elle n avait toujours pas trouv d entreprise au mois de d cembre pour l accueillir la mi janvier pour la partie pratique d une dur e de 6 mois Voyant les refus s accumuler elle s est tourn e vers le service d aide la recherche d
141. e et obscurcira le dialogue C est dire que le dialogue n cessaire comme principe d ouverture la souplesse dans l application des normes est d licat doit tre men coup s r et doit ob ir la plus grande courtoisie qui est la face visible du respect de l autre Au m diateur s offre la possibilit de faire progresser le fonctionnement du service public mais seulement s il est capable de proposer une m thode ou une disposition pouvant am liorer ce fonctionnement Ce n est que lorsque de telles conditions sont r unies qu un dialogue ouvert est possible et suscep tible d tre re u favorablement Concernant les universit s leur entr e r cente dans un processus d autono mie vient changer notre relation avec elles Les pr sidents sont plut t enclins 11 AVANT PROPOS mettre en place des conciliateurs qu ils choisissent parmi les enseignants Ceux ci sont le plus souvent leur bras droit et leur d l gataire pour r gler en leur nom des conflits internes aux universit s Ceci aurait pu para tre une bonne initiative mais en r alit il est difficile d tre la fois dedans et dehors juge et partie bras droit et ind pendant Les m diateurs le constatent qui notent chaque ann e une augmentation du nombre des r clamations venant des universit s Le fonctionnement de l institution scolaire reste largement empreint du mod le hi rarchique tandis que celui de l enseignement sup rieur devient moins
142. e l eau sans que cela ait un effet r troactif En effet cela permettrait aux tudiants n ayant pas respect les d lais impartis de b n ficier tout de m me d une bourse et aux gestionnaires d viter d avoir traiter tous les dossiers en d but d ann e universitaire Une telle mesure n a pas t act e mais le CNOUS donne r guli rement des instructions pour de la souplesse Les CROUS examinent alors les dossiers un un donnant une suite favorable si le dossier rentre dans les cas express ment list s par la circulaire changement familial important depuis avril ch mage d c s divorce Sur la possibilit de prendre en compte les ressources de l ann e N 1 une r flexion est men e au minist re avec le Secr tariat g n ral pour la Moder nisation de l Action publique SGMAP Un groupe de travail r fl chit la fa on dont l attribution des bourses pourrait tre repens e pour les l ves et une harmonisation des ressources prises en consid ration pour toutes les bourses quel que soit Le niveau d tudes du b n ficiaire coll ge lyc e ensei gnement sup rieur 77 LA VIE TUDIANTE 1 6 L information et les contacts avec les CROUS Une large information figure sur le site du CNOUS et des CROUS Le simu lateur est cet gard un excellent outil que connaissent tous les inscrits La circulaire annuelle est g n ralement bien lue Mais ensuite le contact par t l phone ou sur place s av re
143. e ou pour celui qui suit des tudes dans une ville universi taire o les loyers sont lev s Or pour la r ussite de l tudiant cette activit professionnelle doit tre compatible avec la poursuite des tudes Le m diateur a t rendu destinataire d une exp rimentation men e l uni versit du Maine sur la qualit du travail tudiant 3 Cf Panorama 2013 Conditions de vie des tudiants n 29 de d cembre 2014 4 L exp rimentation a t men e par le Laboratoire ERUDITE Universit Paris Est Marne La 83 LA VIE TUDIANTE Les constats suivants ont d abord t tablis Les emplois salari s exerc s par les tudiants en marge de leur formation universitaire provoquent des effets n gatifs sur les chances de r ussite l universit et contribuent l chec en licence Les tudiants les moins favoris s qui ne peuvent tre soutenus par leurs parents qui n ont pas ou peu acc s au cr dit pour financer leurs tudes sont les plus concern s par ces effets n gatifs du travail salari L id e de l exp rimentation Am liorer la qualit des emplois exerc s par les tudiants AQ3E qui a t r alis e l universit du Maine entre septembre 2010 et juin 2012 a t de mettre en place un dispositif de rem diation per mettant d largir l ventail des possibles pour les tudiants en leur permet tant de mieux concilier les contraintes d une poursuite d tudes et celles d un travail salari
144. e public de l ducation nationale Article D 222 40 Les m diateurs acad miques et leurs correspondants sont nomm s pour un an par arr t du ministre charg de l ducation et du ministre charg de l en seignement sup rieur sur proposition du m diateur de l ducation nationale Ils re oivent les r clamations concernant les services et les tablissements situ s dans le ressort de la circonscription dans laquelle ils sont nomm s Article D 222 41 Les r clamations doivent avoir t pr c d es de d marches aupr s des services et tablissements concern s La saisine du M diateur de La R publique dans son champ de comp tences met fin la proc dure de r clamation institu e par la pr sente section Article D 222 42 Lorsque les r clamations leur paraissent fond es les m diateurs mettent des recommandations aux services et tablissements concern s Ceux ci les informent des suites qui leur ont t donn es Si Le service ou l tablissement saisi maintient sa position il leur en fait conna tre par crit Les raisons 175 CHAPITRE TROISI ME Charte du Club des m diateurs de services au Public PR AMBULE Le Club des m diateurs de services au public regroupe des M diateurs des administrations entreprises institutions et collectivit s en charge d un ser vice au public Ils pratiquent la m diation institutionnelle pour donner aux litiges dont ils sont saisis par les citoyens usagers
145. e r mun re 300 ma tres suppl ants enga g s en qualit d instituteurs suppl ants dans les instituts m dico ducatifs IME qui accueillent des enfants et des adolescents atteints de d ficience dominante intellectuelle Ils ont t recrut s par les tablissements concer n s sont salari s de droit priv et comme le rappelle le minist re accom plissent au quotidien un travail remarquable Or ces instituteurs suppl ants de l enseignement priv sont r mun r s par le minist re durant toute leur vie professionnelle soit l indice major 309 soit l indice major 314 selon s ils d tiennent un certificat d aptitude p dagogique CAP Ils per oivent donc une r mun ration d peine 1 100 euros Par ailleurs la plupart d entre eux n ont pas la disponibilit n cessaire pour se pr parer aux concours externes ou ne poss dent pas les dipl mes exig s Certains se sont pr sent s au second concours interne priv mais ne pour ront tre nomm s n tant pas en mesure de justifier des certifications exig es notamment du CLES2 Le m diateur recommande de cr er une grille de r mun ration pour l ensemble de ces agents afin de leur assurer un d roulement de carri re en rapport avec l exercice du m tier d enseignant et de rappeler aux tablissements qui les emploient qu ils sont comp tents pour requalifier leur contrat dur e d termin e en contrat dur e ind termin e 152 RAPPORT DU M DIATEU
146. edoubl e voire tripl e et fait ou non une ann e pr paratoire dans un organisme de formation priv Malgr la r forme de 2009 cette fili re fabrique toujours un grand nombre d exclus qui pour la majorit ont t des l ves et des tudiants assidus et fortement investis L assiduit aux examens est d ailleurs tr s lev e en PACES 95 7 en 2010 2011 alors qu elle est dans le m me temps de 81 9 toutes fili res confondues De bons ou tr s bons l ves devenus tudiants en PACES sont en chec En 2013 et en 2014 12 807 places ont t ouvertes aux 56 000 inscrits 35 0000 nouveaux entrants et 21 000 redoublants pour 7 492 places en m decine 3 099 en pharmacie 1 200 en odontologie dentaire et 1 016 en ma eutique sage femme Comme le montre la note d information enseignement sup rieur et recherche n 13 10 novembre intitul e R ussite et chec en premier cycle le parcours des tudiants en premier cycle est ponctu de r orientations et de redouble ments Ainsi seul un tudiant sur deux passe directement en deuxi me ann e de licence un sur quatre redouble et un sur quatre se r oriente o abandonne ses tudes sup rieures Mais parmi les taux de passage en deuxi me ann e un retient particuli rement l attention celui de la fili re Sant dans laquelle 95 des tudiants sont inscrits en PACES Seulement 15 3 des tudiants de cette fili re au niveau national sont pass s en 2
147. ement priv On en d nombre plus de 460 000 au niveau post bac Les clients des tablissements priv s notamment dans le sup rieur appar tiennent parfois aux milieux sociaux modestes Certains de ces tablissements priv s b n ficiant d une reconnaissance de l tat d livrent un enseignement sup rieur destin des titulaires du bac calaur at et pr parent des dipl mes sup rieurs niveau nomenclature RNCP il s agit en particulier d coles de commerce et d coles d ing nieur On d nombre plus de 76 000 tudiants dans ces fili res D autres tablissements d livrent des formations de type professionnel Ces formations concernent les diff rents niveaux de formation du niveau CAP jusqu au niveau master Ces tablissements interviennent dans les divers secteurs professionnels notamment la mode le m dical le param dical l informatique les formations d art l infographie les langues Dans plusieurs de ces secteurs la formation est essentiellement d livr e par des tablisse ments priv s les tablissements publics tant peu nombreux et s lectifs 33 BILAN ET PERSPECTIVES Toutefois la situation de ces tablissements priv s n est pas satisfaisante parce que les rapports qu ils entretiennent avec l tat ne sont pas clairs l occasion des r clamations qu il a instruites le m diateur a pu effectuer les constats suivants De nombreux l ves ou tudiants se demandent si l tablissement priv
148. emine ment Si cette remise ne peut tre effectu e cela donne lieu un envoi postal qui par nature comporte des risques Pour rem dier cette situation le minist re a commenc envisager des solutions d attestation num rique de dipl me qui permettraient tout laur at de pouvoir justifier de son dipl me aupr s de ses diff rents interlocuteurs N anmoins cette solution ne ferait pas dispara tre au moins dans l imm diat le dipl me papier auquel les laur ats demeurent tr s attach s Les solutions techniques sont assez faciles mettre en place dans l enseigne ment scolaire mais n cessitent dans l enseignement sup rieur une r flexion plus approfondie cet gard des changes ont t entam s avec la Caisse des d p ts et consignations pour d finir et mettre en uvre un service de ce type Une exp rimentation a t men e avec succ s en 2014 sur un p rim tre r duit de dipl mes en le de France Position du m diateur Le 23 f vrier 2015 Le m diateur souhaiterait avoir connaissance du contenu et du d roulement de cette exp rimentation son champ le nombre de dipl mes concern s les perspectives d largissement D bat lors du comit de suivi du 4 mars 2015 La DGESCO indique que le dispositif d authentification num rique des dipl mes men par la Caisse des d p ts et consignations est actuellement test en le de France et sa g n ralisation est l tude Une telle mesur
149. en effet d examiner comment ont t accueillies et mises en uvre ses pr conisations et aussi de mesurer le chemin qui reste parcourir pour convaincre de leur bien fond Ces recommandations sont pr sent es chronologiquement en fonction de leur apparition dans les rapports annuels depuis 2007 et traitent tant des probl mes rencontr s par les usagers que les agents du minist re LA NOTATION DU BACCALAUR AT ET LES COMMISSIONS D HARMONISATION Le m diateur consid re que le syst me de notation des preuves crites et orales du baccalaur at m rite d tre revu Il a consacr une partie du rapport de l ann e 2007 cette probl matique Des tudes ont montr qu il pouvait exister d un correcteur l autre des carts importants pour une m me copie C est particuli rement vrai pour les mati res litt raires fran ais histoire philosophie Quoiqu un moindre de gr le ph nom ne vaut aussi dans les mati res scientifiques Il se trouve que le dispositif du baccalaur at ne pr voit pas de double correction et ce dans le but de limiter les co ts et par manque de vivier de correcteurs De m me les preuves orales ne sont not es que par un seul examinateur Afin de limiter les risques de distorsions injustifi es entre correcteurs ou examinateurs les circulaires d organisation du baccalaur at pr conisent l organisation d une r union d entente pour chaque preuve Elle se tient au niveau acad mique ap
150. en fr 188 STRASBOURG Paul Muller 6 rue de la Toussaint 67975 Strasbourg cedex 09 T l 03 88 23 35 27 Fax 03 88 23 39 28 mediateur dac strasbourg fr TOULOUSE Norbert Champredonde G rard Tr ve 75 rue Saint Roch CS 87703 31077 Toulouse cedex 4 T l 05 36 25 81 20 mediateur dac toulouse fr VERSAILLES Dani le Cotinat Marie H l ne Logeais Marie Claire Rouillaux Martine Safra 3 bd de Lesseps 78017 Versailles cedex T l 01 30 83 51 26 Fax 01 30 83 51 03 ce mediateur dac versailles fr COLLECTIVIT S D OUTRE MER Lucien Lellouche Carr Suffren 110 rue de Grenelle 75357 PARIS cedex 07 SP Fax 01 55 55 22 99 mediateur com deducation gouv f CENTRE NATIONAL D ENSEIGNEMENT DISTANCE Gilbert Le Gouic Martun Direction g n rale du CNED 2 avenue Nic phore Niepce BP 80300 86963 Futuroscope Chasseneuil cedex T l 05 49 49 34 50 Fax 05 49 49 05 81 mediateurfdcned fr RAPPORT DU M DIATEUR DE L DUCATION NATIONALE ET DE L ENSEIGNEMENT SUP RIEUR 189 Depuis 15 ans le m diateur s emploie tre une force de proposition aupr s des autorit s de l ducation nationale et de l enseignement sup rieur IL n est pas une force de contestation mais de progression Il doit faire preuve la fois d audace et de diplomatie Un rapport annuel est l occasion d un bilan ce rapport 2014 le sera plus particuli rement Proposer pour progresser demeure l ambition de la m diati
151. endrait de leur ouvrir un acc s aux applications en tant qu ta blissements d accueil comme cela est fait dans APB afin qu ils puissent gt consulter les candidatures dont ils font l objet gt les g rer en ditant par exemple des listes de candidatures tri es en tant que de besoin gt r pondre ces demandes en saisissant dans l application des listes d ad mission et le cas ch ant des listes suppl mentaires 112 RAPPORT DU M DIATEUR DE L DUCATION NATIONALE ET DE L ENSEIGNEMENT SUP RIEUR Cette phase de traitement manuel accomplie la proc dure automatique s effectuerait ensuite gt pour d terminer l tablissement priv d admission au vu du rang des v ux en cas d admissions multiples dans le secteur priv gt pour g rer l affectation des l ves ayant formul des v ux d affectation en tablissement public l exclusion de ceux dont l admission aurait t prononc e par un tablissement priv l issue de la campagne chaque famille se verrait notifier en principe soit une affectation en tablissement public par l IA DASEN soit une admission dans un tablissement priv En conservant la m canique actuelle des applications qui pr voit la des cente de tout dossier d l ve affect dans la base l ves de son tablisse ment d affectation on pourrait alimenter les bases des tablissements priv s avec les dossiers des l ves admis par ceux ci sans encombrer
152. enseignement ou de formation charg de suivre plusieurs reprises l tudiant en stage et d un tuteur de stage au sein de l organisme d accueil charg de l accueil et de l accompagnement du stagiaire Dans l enqu te tre tudiant l universit en 2014 de l Unef il ressort que 42 9 des tudiants ont trouv par eux m mes leur stage contre 25 6 par l universit Concernant les bureaux des stages 43 9 n en connaissent pas l existence Ces bureaux des stages sont pourtant jug s utiles par la majorit des tudiants qui en b n ficient Une obligation d appui et d accompagnement des tudiants dans leur re cherche de stages correspondant leur cursus et leurs aspirations et une obligation de favoriser un gal acc s des tudiants aux stages ont t intro duites dans l article L 611 5 du Code de l ducation Parmi les griefs pr sent s par les tudiants qui ont saisi le m diateur avant l entr e en vigueur des nouvelles dispositions on peut citer gt l entreprise d accueil consid r e comme n tant pas s rieuse ou le fait que le travail demand ne correspond pas aux objectifs d finis le stagiaire tant cantonn dans un travail de service utile l entreprise gt l absence de r unions et ou de conseils de la part des enseignants lors qu ils pr parent leur rapport de stage qui peut conduire le jury de soute nance consid rer que le travail ne correspond pas ce qui tait attendu
153. enseignement sup rieur pour les r clamations concernant l administration centrale du minist re DGRH service des pensions le r seau des tablissements fran ais l tranger A EFE ou le SIEC Comment le saisir Vous pouvez saisir le m diateur directement par crit courriel t l copie en communiquant vos coordonn es et en fournissant tous les l ments n ces saires la compr hension du litige Que fait le m diateur Si l affaire est recevable il se rapproche de l autorit responsable de la d ci sion contest e pour rechercher par le dialogue une solution au litige Par ailleurs au plan national le m diateur remet au ministre un rapport annuel public dans lequel il propose des mesures qui lui paraissent utiles pour am liorer le service public de l ducation nationale et de l enseignement sup rieur 182 RAPPORT DU M DIATEUR DE L DUCATION NATIONALE ET DE L ENSEIGNEMENT SUP RIEUR Le m diateur intervient gratuitement ken cas de litige persistant apr s que vous avez fait sans succ s une d marche aupr s des services concern s ken instruisant les demandes en toute confidentialit gt en privil giant le dialogue et la conciliation Le m diateur n intervient pas dans un litige entre personnes priv es dans une proc dure engag e devant un tribunal pour remettre en cause une d cision de justice dans un litige avec une autre administration 183
154. ent priv produi sant des justificatifs D bat lors du comit de suivi du 4 mars 2015 La DAF admet que le probl me semble circonscrit aux acad mies franci liennes que les archives des autres rectorats semblent plus mobilisables Lors de l examen au cas par cas des dossiers probl matiques les services n h sitent pas recourir aux archives d autres minist res tels les finances publiques ReMEDIA 13 13 Affiliation redondante la s curit sociale tudiante et au r gime g n ral Les agents contractuels de l ducation nationale tels que les assistants d ducation ou des emplois aid s sont recrut s pour l ann e scolaire par des contrats qui s ach vent au 31 ao t Lorsqu ils s inscrivaient l universit ils taient dispens s de la cotisation annuelle la s curit sociale tudiante m me s ils avaient moins de vingt huit ans puisque salari s La s curit sociale met fin cet usage Dor navant les URSSAF consid rent que ces tudiants salari s doivent cotiser au r gime de s curit sociale tudiant En effet elles font applica tion de la d finition de l ann e universitaire par le Code de la s curit sociale comme d butant au 1 octobre et s achevant au 30 septembre de l ann e d s lors que les contrats de travail pr sent s seront termin s au 31 ao t ces tudiants salari s doivent verser cette cotisation unique ins cable et annuelle au r gime tudiant pour le dernier
155. ent trop peu de temps avec les tudiants Il faudrait qu ils soient d lest s des t ches r p titives Les personnels de cat gorie C dont le travail a t profond ment modifi avec l arriv e du num rique doivent tre mieux form s l accueil notamment La cohabitation avec des tudiants vacataires de bon niveau n est pas toujours ais e Les personnels souffrent aussi d incivilit s de la part d tudiants Les lieux pour travailler seul ou en petits groupes n tant pas suffisants une r flexion a t lanc e pour utiliser les espaces de restauration des CROUS afin d accueillir les tudiants certaines heures En tout tat de cause am liorer les heures d ouverture augmenter le nombre de places et diversifier leur nature contribuerait la r ussite des tudiants Les lyc es prestigieux qui pr parent de mani re intensive Les l ves l acc s aux fili res s lectives ouvrent des espaces de travail Le soir le week end quand ils re oivent des internes Mais il ne faut surtout pas oublier de doter tous les lyc es professionnels d un service de documentation Comment un lyc en qui n a jamais eu acc s au centre de documentation et n a jamais appris faire des recherches peut il suivre ensuite des tudes sup rieures Il n existe pas de cartographie des services de documentation pr sents dans les coll ges Les lyc es g n raux et professionnels cela reste une mission mener 2 4 La sant Pr
156. entation pr coce peut tre pr cieuse pour les tudiants qui se sont tromp s de voie ou qui ont des r sultats trop faibles pour avoir des chances de r ussir le passage en 2 ann e L article 39 de la loi n 2013 660 du 22 juillet 2013 relative l enseignement sup rieur et la recherche pr voit durant une p riode de 6 ans deux ma ni res de proc der une nouvelle exp rimentation gt par la r orientation l issue d preuves organis es au plus t t 8 semaines apr s le d but de la PACES des tudiants qui ne sont pas susceptibles d tre class s en rang utile gt par l ouverture d une admission en 2 ou 3 ann e de m decine des tu diants ayant obtenu une licence adapt e Enfin l article 40 ouvre une 3 voie d exp rimentation consistant en une 1 ann e commune aux formations param dicales l exception de la formation infirmi re Des universit s ont r fl chi dans le cadre de l exp rimentation aux moyens de venir en aide aux tudiants qui n acc deront pas la deuxi me ann e de m decine et ou aux fa ons de r am nager l ann e de PACES Par un arr t du 20 f vrier 2014 publi au JORF n 0045 du 22 f vrier 2014 7 universit s Angers Paris V Paris Vil Paris XIII Rouen Saint tienne Strasbourg ont t autoris es mettre en place des modalit s exp rimentales d admission dans les tudes m dicales odontologiques pharmaceutiques et ma eutiques sur le fondement
157. enter apr s un chec C est une r elle avanc e notamment quand l galit de traitement avec les n o bacheliers mais il reste l obstacle du calendrier pour ceux dont l chec est av r la fin du second semestre qui n ont la possibilit de postuler sur APB que dans le cadre de la proc dure compl mentaire Sur la ReMEDIA 13 10 tudier le devenir des tudiants ayant chou la PACES Position de la DGESIP Le 17 novembre 2014 Il para t tr s important d avoir des retours sur le devenir des tudiants ayant chou la PACES Cela suppose le lancement par la direction g n rale de l enseignement sup rieur et de l insertion professionnelle d une enqu te aupr s des tablissements concern s et d un suivi de cohorte Les observatoires des universit s pourraient tre sollicit s afin d effectuer ces enqu tes Position du m diateur le 23 f vrier 2015 Le m diateur demande si l tude de la cohorte est bien au programme des travaux en cours 142 RAPPORT DU M DIATEUR DE L DUCATION NATIONALE ET DE L ENSEIGNEMENT SUP RIEUR D bat lors du comit de suivi du 4 mars 2015 Le m diateur rappelle les grands axes de sa r flexion sur ce domaine et son attachement ce que les exp rimentations d bouchent sur des volutions r elles La DGESIP mentionne que sur un sujet dont les termes sont pos s depuis plusieurs d cennies un accord a t trouv l occasion de la loi ESR en par ticulier avec les
158. entre prises interne l cole d s le d but du mois de novembre lequel ne s est pas mobilis L cole lui a adress un courrier la mi d cembre lui expliquant qu elle tait exclue compter du 05 01 2015 n ayant pas trouv d entreprise pour l accueillir L intervention du m diateur a permis de d bloquer la situation la direction de l cole sollicit e a mobilis le service d aide interne et une entreprise a rapidement t trouv e par ce dernier Les services d aide la recherche d entreprise doivent se mobiliser et tenir jour un registre des stages disponibles Faute de cet engagement les tu diants sont conduits faire appel des r seaux de connaissance Tous n en disposent pas et c est ainsi que s accroissent les in galit s entre eux 6 2 L entr e dans la vie professionnelle des dipl m s d une licence g n raliste Apr s avoir mis en uvre l objectif de 80 d une classe d ge acc dant au niveau du baccalaur at le minist re s est fix comme nouvel objectif global d amener 50 d une classe d ge un dipl me de l enseignement sup rieur actuellement ce taux est de 43 pour les qualifications bac 2 et de 37 pour les bac 3 Une formation bac 2 ou bac 3 dans une fili re professionnelle est cens e permettre une r elle employabilit de l tudiant Mais qu en est il pour les licences g n ralistes Tous les tudiants de licences g n ralistes ne sont pas
159. ents priv s Divers entreprises tablissements publics tablissements premier degr publics d enseignement sup rieur z Etablissements publics second degr 166 RAPPORT DU M DIATEUR DE L DUCATION NATIONALE ET DE L ENSEIGNEMENT SUP RIEUR 3 LE DOMAINE DES R CLAMATIONS Tableau n 3 Domaine des dossiers de r clamations cl tur s en 2014 Evoluti Evolution Nombre En du De du nombre du nombre de total des des des dossiers dossiers dossiers Le Le dossiers termin s termin s surian depuis 2000 PERSONNELS Recrutement tour ext rieur 194 6 23 20 titularisation Protection sociale 127 4 55 Mutations Affectations 875 25 31 51 Pensions Retraite 172 5 12 7 D roulement de carri re 631 18 22 34 Questions financi res 774 22 16 42 du travail et relations 480 14 17 88 Divers 217 6 20 256 s total personnels 3470 100 20 23 USAGERS Scolarit et inscriptions 3 466 41 30 574 Examens et concours 1744 20 14 508 Vie scolaire et universitaire 1455 17 23 460 Questions financi res et sociales 1 239 14 37 883 Handicap 183 2 65 Divers 519 6 45 611 s total usagers 8 606 100 27 583 Total des dossiers de r clamation a cl tur s au 31 12 de l ann e 12 076 i 126 Quant aux domaines dont elles rel vent les r clamations pr sent es par les pe
160. er 4 Face au flux d informations donn es sur les ENT r guli rement mal ma tris es les informations les plus r centes Les plus importantes sont souvent noy es dans un ensemble complexe il conviendrait de veiller une hi rar chisation des messages l adresse des tudiants de fa on ce qu ils rep rent rapidement les alertes notamment celles portant sur les dates essentielles et tous changements de dates Il faudrait galement les inciter consulter ces espaces plus syst matiquement 5 Les COMUE se mettant en place et risquant d loigner l tudiant des centres de d cisions il conviendrait veiller ce que la relation l tudiant reste une relation de proximit 6 Des processus doivent tre d finis pour faciliter la rencontre individuelle le dialogue entre l tudiant et ses enseignants et ce quels que soient le niveau d tudes et la discipline 7 La hausse des qualifications et la formation continue des personnels admi nistratifs doivent tre poursuivies car elles contribuent mieux fiabiliser Les r ponses apport es aux tudiants et am liorent la relation l usager 8 Le probl me de la relation enseignant tudiant doit tre trait par la voie de la formation continue Certaines universit s dispensent aux ensei gnants chercheurs des formations dans ce domaine il serait int ressant d en pr voir dans chaque universit et pour tous les intervenants 94 RAPPORT DU M DIATEUR DE
161. ersitaire 3 Le m diateur recommande aux tablissements de mettre en place un syst me d alerte de l tudiant boursier absent lui rappelant l obligation d assiduit et d envoi du certificat m dical en cas de maladie au service de gestion des bourses dans le d lai d un mois ReMEDIA 14 08 L environnement des tudes 1 Le m diateur recommande de gt ne pas diff rer la restitution de la caution des tudiants quittant une chambre universitaire gt acc l rer le plan de transformation des anciennes chambres universi taires pour les rendre conformes aux nouvelles normes studio int grant les sanitaires ou pouvant accueillir des couples 2 Pour aider les tudiants trouver des emplois compatibles avec les tudes les tablissements devraient se doter d une structure ad quate 3 L emploi d avenir professeur doit tre rendu compatible avec le suivi des tudes en master 1 et valoris comme p riode de stage 4 Dans les grandes m tropoles universitaires il conviendrait d assurer une ouverture 7 jours sur 7 d au moins une biblioth que universitaire et une am plitude journali re comparable aux grands campus internationaux 5 Dans les autres villes universit s et municipalit s devraient trouver des moyens d offrir une permanence d acc s des espaces documentaires 6 Des lieux de travail caract re diversifi doivent tre propos s pour accueillir les tudiants individuellement o en groupe t
162. ervices de l ducation nationale agissant sur d l gation du recteur d acad mie conform ment aux proc dures d affectation en vigueur Afin de pallier les effets n gatifs des mesures d assouplissement de la carte scolaire une instruction note n 2013 0077 du 19 avril 2013 relative la carte scolaire dans le second degr a t donn e aux recteurs pour que soit don n e priorit aux l ves souffrant de handicap ou b n ficiant d une prise en charge m dicale puis aux l ves boursiers Le m me texte recommande que soient trait es ensuite les demandes de d rogations motiv es par un rapprochement de fratrie ou un lieu de r sidence situ en limite de zone de desserte et proche de l tablissement souhait La note rappelle enfin qu il n y a pas lieu d accorder des demandes de d roga tions pour convenances personnelles La faisabilit de l expression des motifs des familles dans les v ux d affecta tion va tre tudi e S agissant plus particuli rement des familles contraintes de d m nager durant les vacances scolaires elles conservent le droit l ins cription dans leur nouvel tablissement de secteur gt Sur le fait d assurer une permanence dans chaque d partement pour une r ponse de premier niveau durant les vacances scolaires pour les probl mes d affectation et de donner l information aux familles sur les sites Internet et les r pondeurs t l phoniques des tablissements scolaires L organi
163. es peuvent rester laconiques voire relever de la langue de bois telles que celles o la souverainet du jury est mise en avant sans plus d explication Il conviendrait de s assurer de la comp tence et de la capacit des personnels de scolarit expliciter Les r gles administratives et juridiques en langage compr hensible par les tudiants La cr ation de COMUE ou la fusion d tablissements ne doivent pas noyer les tudiants dans un grand tout Il conviendra de veiller garder contact et proximit avec eux De leur c t les gestionnaires se plaignent d tre parfois agress s par des tudiants Les tensions peuvent s exacerber au moment des examens de tri mestre ou examens finaux voire lors des inscriptions ou r inscriptions Ils sont par exemple fortement sollicit s par des tudiants qui s imaginent que le manque de quelques points l examen peut se n gocier o en cas de retard de publication des r sultats d examen d un correcteur qui n a pas rendu ses notes 52 RAPPORT DU M DIATEUR DE L DUCATION NATIONALE ET DE L ENSEIGNEMENT SUP RIEUR Ils estiment devoir faire trop souvent du maternage en confirmant des infor mations formalis es et expliqu es lors des TD ou TP Ils ont le sentiment que l tudiant n coute pas ne lit pas et compte sur une information personnalis e Ils rappellent que de nombreux services et ressources sont leur disposition mais que c est l tudiant de f
164. es propos es ouvrent droit bourse gt harmoniser les d marches concernant les ressources de la famille prises en consid ration pour l octroi de bourses tous les niveaux d enseignement coll ge lyc e universit les pi ces demand es pour conna tre les ressources de la famille que ce soit pour obtenir une bourse des aides sociales une chambre universitaire les diff rents calendriers du sup rieur application APB dossier social tudiant dossier de chambre universitaire gt porter l id e d un guichet unique pour le versement de la totalit des aides financi res octroy es aux tudiants et ce quelles que soient leurs tudes universit cole d infirmiers 97 LA M DIATION FORCE DE PROPOSITION gt modifier l ann e de prise en compte des revenus cf ReMEDIA 09 08 en prenant en compte ceux de l ann e civile pr c dente gt demander au CNOUS de r ouvrir les serveurs lors d une modification subs tantielle de la r glementation et en assurer la publicit aupr s des tudiants gt accepter les demandes d pos es au fil de l eau 2 Le m diateur recommande au r seau du CNOUS et des CROUS de gt veiller au versement ponctuel et r gulier des bourses gt harmoniser les pratiques notamment dans le calcul de l ouverture des droits gt motiver rapidement les refus de versement de bourse gt renforcer les services d accueil la rentr e univ
165. es recommandations n cessaires au candidat afin de pr parer ses choix d orientation et son entr e dans l tablissement d ensei gnement sup rieur Il y est rappel que conform ment la loi du 11 f vrier les tablissements d enseignement sup rieur mettent en uvre les am na gements dont les tudiants handicap s ou pr sentant un trouble de sant invalidant ont besoin pour l organisation le d roulement et l accompagne ment de leurs tudes Afin que ces am nagements puissent tre mis en place le plus rapidement possible il est vivement conseill aux tudiants concern s 1 d s la pr inscription de prendre contact avec les tablissements choisis afin de conna tre apr s une valuation de leurs besoins en fonction des for 124 RAPPORT DU M DIATEUR DE L DUCATION NATIONALE ET DE L ENSEIGNEMENT SUP RIEUR mations qu ils envisagent les aides dont ils pourront b n ficier Le candidat est invit pour ce faire utiliser la fiche de liaison situ e en annexe 6 du Guide d accompagnement de l tudiant handicap qu il peut t l charger sur le site 2 au moment de l inscription administrative dans l tablissement de com muniquer aux personnes ou services comp tents r f rent handicap struc ture d accueil des tudiants handicap s ou service de m decine pr ventive toute information ou tout document susceptible d affiner l valuation de leurs besoins et de favoriser la mise en place de r ponses
166. es services faire proc der au reverse ment du demi traitement que le d cret venait juste d instaurer La DGRH renouvelle son accord pour compl ter le guide sur les cong s de maladie des agents de la fonction publique de l Etat lorsque les l ments nouveaux et pertinents seront y ins rer 157 LA M DIATION FORCE DE PROPOSITION La DAF partage le souci qu une r mun ration minimale puisse tre main tenue par l administration ses agents mais la question se pose de savoir si c est un pr t ou une attribution d finitive Le texte est insuffisamment pr cis et la DAF reviendra vers la DGAFP Elle a pu constater des traitements diff rents selon les acad mies et beaucoup de dysfonctionnements dans les pr fectures quant au management des comit s m dicaux d partementaux et des commissions de r forme 158 QUATRI ME PARTIE 160 CHAPITRE PREMIER Les statistiques d activit des m diateurs en 2014 1 LES R CLAMATIONS RE UES En 2014 les m diateurs m diateur de l ducation nationale et de l enseignement sup rieur et m diateurs dans les acad mies ont re u 11 442 r clamations Tableau n 1 R clamations recues en 2014 En des En des volution volution dossiers dossiers ur lan depuis re us MEIGS 2000 Situation au 1 01 2014 R clamations report es des ann es 2256 16 ant rieures R clamations re ues en 2014 ae par les m dia 10 151 89 2 187 e
167. et d insertion aux termes duquel le Conseil G n ral pourra financer les frais de formation hauteur de 2 000 en mainte nant Le RSA pendant la premi re ann e de formation Malgr ces garanties le service formation continue de l universit refuse son inscription indiquant que le statut des b n ficiaires du RSA est trop flou ce qui pose des probl mes de responsabilit pour ce service L int ress e saisit alors le m diateur qui s adresse d abord au vice pr sident avec lequel il traite la plupart des r clamations relatives cette universit Apr s une premi re analyse le vice pr sident indique que peuvent tre inscrits en formation continue les personnes relevant par leur statut du Code du travail ce qui n est pas le cas des b n ficiaires du RSA mais ce qui est bien le cas des demandeurs d emploi Cependant la formation que les demandeurs d emploi souhaitent suivre doit en r gle g n rale tre financ e dans le cadre de la convention sign e par l universit avec la R gion ce qui n est pas le cas du D U de musicoth rapie Le vice pr sident pr cise que pour ces situations compte tenu de leur diversit l universit suit la r glemen tation et Les recommandations de ses interlocuteurs Conseil r gional Conseils g n raux P le Emploi Il invite le m diateur se tourner vers eux pour chaque situation particuli re Le m diateur s adresse donc au service du RSA du Conseil g n ral o r side
168. eu les difficult s li es l ap plication de la carte scolaire le taux d augmentation de ces r clamations est cette ann e encore sp cialement lev 30 Le nombre des r clamations concernant les questions financi res du fait notam ment des difficult s li es aux bourses continue galement augmenter sensi blement 37 On peut y voir un effet de la d mocratisation de l enseignement sup rieur et de l augmentation r guli re du nombre de b n ficiaires Graphique n 9 Domaine des r clamations pr sent es par les usagers Handicap Divers Questions financi res et sociales Scolarit et inscription Vie scolaire et universitaire Examens et concours 169 INFORMATIONS 4 LES D LAIS D INTERVENTION DES M DIATEURS Pour ce qui est des dossiers r gl s d finitivement en 2014 le d lai de r gle ment a t inf rieur ou gal 3 mois dans 89 des cas et sup rieur 3 mois pour 11 des dossiers Ces chiffres marquent une am lioration du d lai de r glement par rapport l an dernier et aux ann es pr c dentes NB cette statistique ne porte que sur les dossiers qui ont t cl tur s au cours de l ann e Graphique n 10 D lai de r glement d finitif des dossiers Sup rieur 3 mois Inf rieur 3 mois 170 RAPPORT DU M DIATEUR DE L DUCATION NATIONALE ET DE L ENSEIGNEMENT SUP RIEUR 5 LES R SULTATS DE L INTERVENTION
169. eur sont communiqu es ou ne prennent pas assez au s rieux les formations qui leur sont propos es Il Leur arrive d adopter un com portement de consommateur inondant les services de courriels pour des demandes qui ne sont pas fond es 3 2 L accueil administratif des tudiants pendant l ann e universitaire Des r clamations font tat d horaires d ouverture des services de scolarit peu compatibles avec les disponibilit s des tudiants Ainsi un tudiant qui contestait La fa on dont le r glement des connaissances avait t appliqu lors d un examen n a pu en parler avec le service de scolarit inaccessible quand il tait sur place pour suivre les cours Les universit s ont fait des efforts notoires en d veloppant la mise dispo sition en ligne des informations n cessaires la scolarit et en permet tant aux tudiants d changer par courriels avec les services de scolarit via notamment l ENT Ces modalit s ne suffisent pourtant pas nouer le dialogue avec l tudiant Il para t indispensable de s assurer du maintien et de la qualit des services d accueil en pr sentiel au sein des services de scolarit cet gard la question de la professionnalisation des per sonnels de scolarit se pose r guli rement des demandes d claircisse ments restent sans r ponses des r ponses approximatives ou non tay es sont donn es sans faire tat des textes r gissant la scolarit Les r pons
170. evraient tre port es la connaissance des tudiants et bien distin gu es lors de la proc dure d inscription 3 Les secr tariats administratifs et p dagogiques doivent veiller se coor donner pour que tous les tudiants finalisent leur inscription 93 LA M DIATION FORCE DE PROPOSITION ReMEDIA 14 03 L insertion au sein de l tablissement 1 Des accueils plus personnalis s pour les tudiants entrant en L1 ou en L2 L3 l issue d un DUT ou BTS devraient tre d velopp s dans les universit s Les d tenteurs d informations responsables administratifs professeurs r f rents pourraient intervenir en un m me temps et lieu journ e d accueil semaine d int gration pour pr senter les cursus et ce une date compa tible pour l ensemble des tudiants tenant compte des arriv es d cal es des tudiants Erasmus de ceux en attente de leurs r sultats 2 Beaucoup d tudiants trangers paraissent mal ma triser les arcanes du dispositif de l enseignement sup rieur fran ais IL conviendrait de veiller ce que les services fran ais l tranger services culturels des ambassades Campus France voire l AEFE dispensent une information de qualit 3 Des formations cibl es pour responsabiliser l tudiant en le formant et l informant sur le fonctionnement du cursus suivi pour viser l appropria tion des documents notamment le r glement du contr le des connaissances sont g n ralis
171. fectuer toute l ann e universitaire et m me pour certains la redoubler puis se trouver en chec du fait de la grande s lectivit Dans une universit parisienne r put e sont en chec l issue de la premi re an n e de PACES 80 des tudiants ayant obtenu une mention Bien au baccalaur at et 20 des tudiants ayant obtenu une mention Tr s bien Ces tudiants venus en premi re ann e d tudes de sant souvent par vocation qui auraient parfaitement r ussi dans une autre fili re ne doivent pas tre abandonn s par l institution Plusieurs mesures peuvent tre mises en place pour limiter le taux d chec en fin d ann e de PACES Reconna tre l ann e de PACES comme tant aussi une L1 scientifique 131 LA M DIATION FORCE DE PROPOSITION Actuellement l ann e de PACES est moins une ann e de formation des tu diants qu une ann e de s lection Celle ci se fait essentiellement sur la m moire et la capacit supporter une grande pression Cette premi re ann e est galement loign e de la formation d livr e les ann es suivantes et n est pas reconnue comme donnant des bases dans des mati res scienti fiques Les tudes de sant sont actuellement isol es des autres fili res de l enseignement sup rieur ce qui nuit une perm abilit IL pourrait tre envisag de faire voluer sensiblement les contenus du programme pour donner la base scientifique qui permette de rejoindre d autres fili re
172. g n ral technologique ou professionnel pourront faire valoir ce droit au retour et l ducation nationale est d sormais dans l obliga tion de leur offrir une solution d accueil en tablissement scolaire Une circulaire d application en cours de r daction sera publi e d but 2015 pour guider les acad mies et les tablissements dans la mise en uvre de ce nouveau droit Des propositions d actions y figureront parmi lesquelles pourra tre envisag e l instauration d un quota r serv l accueil des jeunes demandant un retour en formation Position du m diateur le 23 f vrier 2015 Le m diateur est satisfait des avanc es incontestables que repr sentent l ar ticle L122 2 et les articles D122 3 6 D122 3 7 D122 3 6 D122 3 8 du Code 118 RAPPORT DU M DIATEUR DE L DUCATION NATIONALE ET DE L ENSEIGNEMENT SUP RIEUR de l ducation mais il s interroge sur la port e du terme employ dans l article D122 3 6 peut b n ficier d une formation professionnelle Qu adviendra t il des redoublants des baccalaur ats g n raux r put s non professionnels De m me quelle est la port e de la restriction que semble induire la mention dans ce m me article dans la limite des places dispo nibles N y a t il pas une contradiction entre l article L122 2 qui dispose que l tat pr voit les moyens n cessaires dans l exercice de ses comp tences la prolongation de la scolarit qui en d coule et cet a
173. gents en instance d affectation et leur assurer par l m me un revenu Les centres de gestion des collectivit s territoriales g rent les fonc tionnaires territoriaux provisoirement sans emploi Le minist re ne saurait faire moins d s lors qu il n exige pas de ses autorit s d concentr es ou de ses tablissements publics qu ils emploient ces agents en d sh rence Faute de r gularisation de la situation de ses agents l administration s expose devoir les indemniser pour le pr judice subi et engage sa responsabilit sur les cons quences humaines et professionnelles qu ils subissent 100 RAPPORT DU M DIATEUR DE L DUCATION NATIONALE ET DE L ENSEIGNEMENT SUP RIEUR CHAPITRE DEUXI ME Les pr c dentes recommandations Le comit de suivi des recommandations du m diateur s est r uni le 4 mars 2015 Il tait pr sid par M Bernard Lejeune directeur adjoint du cabinet de la ministre de l ducation nationale de l Enseignement sup rieur et de la Recherche Avant d aborder l ordre du jour le m diateur a rappel que depuis plusieurs ann es maintenant le rapport annuel traite de th mes qui sont importants et peuvent tre structurants pour l institution scolaire et universitaire Par exemple l enseignement priv hors contrat tout d abord dans l enseigne ment sup rieur o les propositions du m diateur ont permis une premi re r action dans la loi ESR et La commande d un rapport aux inspections g n ra
174. gestion de la scolarit tudiante ReMEDIA 05 04 En 2009 le m diateur met une s rie de recommandations sur les bourses de l enseignement sup rieur pour que soit pr cis e la composition du foyer fiscal assouplies les dates limites de demande de bourse mis en place un service de r ponses t l phoniques personnalis es dans les CROUS am lior e la mise en uvre du versement de la bourse ReMEDIA 09 07 09 11 Dans le m me rapport il demande que soit clarifi e la fronti re entre forma tion initiale et continue ReMEDIA 09 12 En 2011 une partie du rapport est consacr e au master et s intitule Vers un v ritable cycle du master Le m diateur y recommande de mieux informer les tudiants d organiser le cycle du master de motiver les d cisions de refus d inscription et de refus de d livrer le dipl me malgr l acquisition des 120 ECTS de regarder le probl me des stages et de l ann e de c sure ReMEDIA 11 06 11 091 En 2012 un chapitre du rapport est consacr l enseignement priv pour cla rifier les liens avec l Etat et mieux prot ger les tudiants inscrits dans l ensei gnement priv hors contrat ReMEDIA 12 13 12 17 En 2013 c est la question de l chec en premi re ann e avec la r orientation des tudiants ayant chou la PACES qui est abord e ReMEDIA 13 07 13 10 Cependant le sujet de la vie tudiante reste vaste et la m diation est toujours sollicit e par des tud
175. ha bilit recevoir des boursiers On souhaite que les coles d enseignement sup rieur priv es affichent clairement ce point sur leur site Les tudiants invoquent aussi parfois le dysfonctionnement du service alors que dans la majorit des cas ils sont l origine de l erreur mais ne l ont pas compris dossiers incomplets droits puis s retards d inscription erreurs de manipulation tourderie On rel vera la part importante de r clamations lorsque les parents sont s par s ou r sident l tranger Ainsi nombre d tudiants ne comprennent pas pourquoi ils doivent fournir l avis fiscal des deux parents ni pourquoi ils doivent justifier de l identit de leur m re remari e lorsque l avis fiscal porte un nom diff rent De m me les dossiers de l tranger qui transitent par les consulats sont plus longs traiter ou peuvent tre source d erreurs un montant fiscal libell en francs CFA a pu par inadvertance tre lu comme d passant le plafond D autres refus sont en revanche discut s avec succ s par le m diateur durant deux mois une tudiante s est vue opposer un refus car elle ne fournissait pas l avis fiscal d imposition de ses parents Ses parents r sidant en Polyn sie o il n existe pas d imposition sur le revenu ne pouvaient fournir cette pi ce Les demandes de r examen du dossier c est l essentiel de La mission ana lyse et conseil du m diateur comprendre pourquoi la demande n a pas
176. handicap le m diateur craint qu en utilisant une formule plus ouverte du type be soins sp cifiques les candidats handicap s ne comprennent pas ce qui se cache derri re cette expression Il note que le mot handicap n a plus une connotation stigmatisante et propose de retenir plut t une formule plus large handicap et besoins sp cifiques si cette page traite de situations allant au del du handicap D bat lors du comit de suivi du 4 mars 2015 Le m diateur constate le faible nombre d handicap s qui acc dent l en seignement sup rieur et le fait que ni le second degr via AFFELNET ni la gestion des personnels article 60 du statut g n ral des fonctionnaires n ont h sit prioriser cette cat gorie La DGESIP rappelle que la loi de 2005 n autorise pas de discrimination posi tive et que les universit s se sont g n ralement dot es de service d accueil performant Elle mentionne que les universit s sont engag es dans la mise en place d un sch ma directeur handicap qui prend en compte toutes les dimensions de l universit en veillant renforcer la r ussite et l insertion professionnelle des tudiants handicap s ce titre elles s engagent mettre en uvre les moyens n cessaires quelles que soient la situation de handicap et la forma tion choisie par l tudiant Seule la prise de contact et le dialogue tablis en amont entre l l ve et les tablissements dans lesquels l tudiant souh
177. hodologie Le contenu de la formation de PACES a renforc les sciences humaines et sociales dont l enseignement indispensable pour les futurs professionnels de sant permet de diversifier les possibilit s de r orientation tous les tu diants r orient s au cours ou l issue de la PACES ne choisissant pas n ces sairement une formation scientifique Enfin il para t difficile de parler de r f rentiel de comp tences s agissant d tudiants de premi re ann e 2 La deuxi me recommandation de faire des preuves de PACES outre un outil de s lection pour l acc s en 2 ann e de m decine un outil d valuation gr ce une notation proche de celle g n ralement pratiqu e dans les autres fili res vise certes am liorer les possibilit s de r orientations mais la g n ralisation de sa mise en application est incertaine du fait de l autonomie des universit s En revanche la mise en place d exp rimentations de nouvelles modalit s d acc s aux tudes de sant dans certains tablissements pr vues par l article 39 de la loi du 22 juillet 2013 relative l enseignement sup rieur et la recherche permettra la prise en compte d autres l ments tels qu un projet personnel et professionnel de l tudiant Ainsi compter de la pr sente ou de la prochaine ann e universitaire de nouvelles modalit s d acc s aux tudes de sant partir de la validation d une trois ann es d un premier cycle
178. i re suscitent un nombre de r clamations en forte diminution 46 depuis 2000 14 des r clamations sont li es l environnement professionnel et aux rela tions professionnelles organisation du travail relations hi rarchiques rela tions avec les coll gues relations internes et externes acc s l information et aux documents administratifs probl mes de harc lement moral Les r clamations de ce type concernant les personnels ont connu une augmenta tion significative depuis que le m diateur a commenc ses activit s Les r clamations li es aux questions de recrutement concours internes examens professionnels stages de qualification ont repr sent en 2014 6 des dossiers en diminution par rapport l ann e pr c dente Les r clamations concernant Les pensions et Les retraites validation r version constituent 5 des dossiers Les r clamations li es aux autres questions de protection sociale cong de maladie cong de longue dur e cong de longue maladie accident du travail handicap incapacit mise la retraite d office ou pour invalidit repr sentent 4 des dossiers Graphique n 8 Domaine des r clamations pr sent es par Les personnels Organisation du travail Pensions Retraite et relations professionnelles Recrutement tour ext rieur titularisation Protection sociale Questions financi res Mutations Affectations D roulement de car
179. ia des preuves sp ciales organis es pour lui en compensation de son absence Des tudiants peinent entendre qu ils n ont pas atteint le niveau de connais sances requis Ainsi d but septembre une tudiante d une cole de Sages femmes s adresse au m diateur pour contester Les conditions de son examen de fin de 3 ann e et la d cision de redoublement qui a t prononc e La direction de l cole est sollicit e par le m diateur de cette contestation afin d apporter son point de vue Apr s une relance fin septembre la direction r unit un dossier d une dizaine de pages pour relater la chronologie des v nements et l ajournement en 2 session de l tudiante Il ressort de la lecture de l argumentaire fourni par la direction qu aucune irr gularit n a t commise et que la requ rante a t re ue plusieurs reprises et inform e des conditions de la validation de ses comp tences Mi octobre sur ces bases un courrier est adress l tudiante pour l informer de l analyse du conflit et Lui conseiller de rechercher avec la direction les conditions d un apaisement quant la poursuite de ses tudes L int ress e tait rest e dans Le d ni de sa situation scolaire Il arrive que des tudiants ne lisent pas assez attentivement le r glement du contr le des connaissances voire ne le comprennent pas En effet certains 55 LA VIE TUDIANTE r glements s av rent difficilement compr hens
180. iants en difficult durant leurs tudes ce qui explique qu une fois de plus le m diateur a souhait travailler sur ce sujet Pour ce faire il a constitu un groupe de travail avec des m diateurs acad miques tant pr cis que certains avaient auparavant durant leur vie professionnelle occup des fonctions importantes dans le monde universitaire 44 RAPPORT DU M DIATEUR DE L DUCATION NATIONALE ET DE L ENSEIGNEMENT SUP RIEUR Un travail d analyse des r clamations re ues a t men et des changes ont eu lieu avec divers interlocuteurs gt des responsables d universit s directeurs g n raux des services vice pr sidents en charge de la vie tudiante vice pr sidents en charge de la for mation initiale responsables de la formation continue responsables de la scolarit gt la sous direction de la vie tudiante au minist re gt l inspection g n rale des biblioth ques gt le CNOUS des CROUS Il en ressort que les universit s les tablissements d enseignement sup rieur en g n ral se sont beaucoup investis ces derni res ann es pour am liorer la condition tudiante Toutefois il existe encore des marges de pro gression comme le montrent les r clamations qui ne cessent de parvenir au m diateur lesquelles dressent aussi le portrait d un tudiant manifestant parfois une attitude consum riste Un premier chapitre est consacr aux tudiants dans leurs tudes et un secon
181. ibles ils sont crits dans un langage juridico administratif peu accessible un non technicien notamment pour les modalit s de calcul des notes et les r gles r gissant le m canisme de compensation et d obtention des dipl mes Des ensei gnants chercheurs complexifient parfois l exc s les dispositifs de notation et m me les gestionnaires de scolarit peinent s y retrouver Le poids des divers ECTS n cessaires l obtention d une ann e ou d un dipl me peut tre variable d un cursus l autre au sein d une m me uni versit o d une universit l autre cas des universit s ayant un r gle ment de contr le des connaissances distinct suivant les formations les facult s ou Unit s de formation et de recherche UFRI En mai et juin 2014 deux tudiants d une cole d ing nieur s adressent au m diateur pour contester lors de leur redoublement de derni re ann e la non prise en compte de leurs ECTS acquis ant rieurement contrairement aux r gles d finies par la com mission des titres d ing nieurs Le m diateur contacte le directeur de l Institut pour l informer de cette contestation qui s appuie sur le non respect des pr conisations de la CTI Il est mis en exergue dans ce recours un avis de la CTI de f vrier 2014 concer nant cet institut lui demandant de revoir le r glement des tudes notamment la pratique des compensations et l attribution des ECTS qui ne sont pas conformes au cadre europ e
182. ibles d tre propos es aux tudiants non admis aux concours Il s est appuy sur le projet de programme labor par des repr sentants des commissions p dagogiques nationales des tudes m dicales odontologiques et pharmaceutiques et la repr sentante des tudes ma eutiques Les unit s 7 Aucun projet n a t retenu pour mener cette exp rimentation 139 LA M DIATION FORCE DE PROPOSITION d enseignement ont t construites de fa on faire intervenir des ensei gnants issus de plusieurs sections du CNU de fa on minimiser les effets de fronti re entre disciplines La base scientifique de cette premi re ann e a t renforc e et la proposition d organisation des unit s d enseignement UE a t tablie de fa on ce qu une orientation vers les licences scientifiques soit possible d s la fin du premier semestre cette fin il a t sugg r aux uni versit s d organiser les trois UE abordant les niveaux mol culaire cellulaire et La premi re partie de l UE syst mique de l tude des tres vivants ainsi que UUE portant sur les m thodes statistiques d analyse au premier semestre et d aborder au second semestre des aspects plus sp cifiquement associ s aux probl matiques de sant Il appartient aux universit s de pr voir les modalit s de remise niveau des tudiants r orient s voire proposer dans un premier temps aux tudiants les plus en difficult un accompagnement en mati re de m t
183. ie locale porte en elle la capacit appr hender cette diversit et cette complexit Le m diateur interm diaire d sign entre services et particuliers participe de cette autonomie locale Son autonomie tr s singuli re en m me temps tre l ext rieur du syst me et en faire partie lui donne le recul n cessaire pour appr hender la diversit sans nuire la pens e g n rale La loi les textes Analyser interpr ter imaginer construire des solutions innovantes mais possibles telles sont les comp tences que doit d velopper une administra tion l coute de ses personnels et de ses usagers Le m diateur n est pas celui qui approuverait ou d sapprouverait Le discours de la personne qui r clame ou celui des services Le m diateur s impr gne des deux discours et il s attache faire valoir une r ponse adapt e AVANT PROPOS LE M DIATEUR COMPRENDRE LES CONTRAINTES ADMINIS TRATIVES DE LA GESTION DES RESSOURCES HUMAINES FAIRE AVEC DES NORMES MULTIPLES ET CONTRADICTOIRES Au cours de ces vingt derni res ann es de nouvelles normes sont apparues Notre administration a enregistr comme toute la soci t l essor sans pr c dent du droit des personnes des droits individuels ou personnels Au point de cr er constitutionnellement un D fenseur des droits des usagers Les services les administrations les coles les h pitaux toutes les institutions ont d s adapter cette individualisat
184. ilit d office Le guide sur les cong s de maladie des agents de la fonction publique de l tat qui avait vocation traiter Le probl me sous l angle statutaire a t diffus en d cembre 2013 Il est le fruit d un long travail men en troite collaboration avec les services de la m diatrice mais galement les bureaux statutaires et r glementaires de la DGRH la DAJ et la DAF Avant sa diffusion il a galement t test aupr s de quelques DRH Initialement la DGRH ne pensait pas le r actualiser chaque ann e mais uni quement l occasion de modifications r glementaires Dans chaque fiche un paragraphe est consacr la disponibilit d office dans son aspect statutaire Le bureau concern est pr t examiner toute demande d ajout que formuleraient les services de la m diatrice Cependant dans le cas pr sent la demande portant essentiellement sur des aspects financiers au demeurant complexes cela n cessiterait de solliciter l expertise des services de la DAF Position de la DAF le 13 f vrier 2015 Les informations sur les cons quences financi res de la situation de mise en disponibilit d office seront pr cis es de m me que les prestations auxquelles peuvent ventuellement pr tendre les agents plac s dans cette situation Apr s changes avec les services du m diateur au del des agents plac s en disponibilit d office il semble qu une partie des difficult s identifi es porte 156 RAPPORT DU
185. illet 2013 fait de la r ussite tudiante une priorit Beaucoup de mesures sont en cours de mise en uvre On peut citer entre autres le dispositif bac 3 bac 3 qui vise am liorer la transition entre le lyc e et l universit l offre de formation qui a t rendue plus claire avec passage de 1 800 mentions de licences g n rales 52 Au moment des inscriptions plusieurs universit s installent des lignes di rectes d acc s aux SCUIO avec r ponse individuelle Des rendez vous sont accord s si n cessaire il y a un volume important d appels Une messagerie est d di e avec r ponse crite syst matique 2 1 La distinction entre Les cours en pr sentiel et ceux suivis distance Actuellement lors de l inscription dans de nombreuses universit s la dis tinction entre les modalit s de suivi des cours en pr sentiel et distance n est pas port e la connaissance des candidats L absence de connaissance de ces deux modalit s potentielles g n re ensuite des difficult s avec l universit pour l tudiant qui a besoin de recourir un enseignement distance 2 2 Une proc dure d inscription adapt e On peut s interroger sur le fait que des universit s font encore d placer des tudiants qui viennent parfois de loin notamment lors d une inscription en M2 48 RAPPORT DU M DIATEUR DE L DUCATION NATIONALE ET DE L ENSEIGNEMENT SUP RIEUR pour une simple inscription administrative Autant une insc
186. ins encore l quit L audace c est oser avec la part de risque ventuel c est oser dire avec clart ce que l on pense devoir dire dans la perspective d accro tre le bien commun le dire un ministre un directeur une autorit une personne qui porte un conflit devant la m diation C est oser le dire sans bloquer la relation avec l institution scolaire universitaire ou avec l usager et l agent mais au contraire en prenant soin de cette relation AVANT PROPOS ET DEMAIN Dans bien des textes r dig s ces derni res ann es on reconna tra l empreinte de la m diation Nombre de brochures sont redevables notre t nacit Quelques textes l gislatifs sont le r sultat de notre coop ration entre m dia teurs des services publics en lien souvent avec le D fenseur des droits Des centaines ou des milliers de r clamants ont pu tre soutenus et comprendre des d cisions justes ou voir leurs situations r gl es de tr s nombreux agents qui se sont adress s au m diateur ont trouv mati re participer la re cherche de solutions en droit ou en quit parfois et sont d sormais nou veau heureux de travailler Les services publics ont besoin d un m diateur et d ailleurs qui s en passerait aujourd hui Par nature toute institution g n re des conflits des litiges des difficult s Et c est La grandeur d une institution que de privil gier l existence d un m diateur impartial neutre qui c
187. ion la prise en compte de demandes singuli res en tout cas en droit Ainsi le l gislateur a t il permis des dispositifs multiples de voir le jour avec leurs normes nombreuses et diverses Des dispositifs qui doivent tre efficients et s inscrire aussi dans la r duction des co ts et de la d pense pu blique dans une politique de r sultat C est ainsi que la relation avec l usager devient une relation standard organis e selon des proc dures qui ont pour fonction de r duire la complexit des situations et d y r pondre au nom d un principe d galit applicable tous L cueil de ces dispositions r side dans l application de ces normes sans laisser suffisamment de place au droit des personnes ou aux situations individuelles en consid rant seulement la mise en uvre de proc dures contr l es et hyper standardis es IL ne s agit pas ici du droit ni de la loi mais de normes largement adopt es pour la simplification de leur application mais pouvant conduire au bout du compte en abandonnant toute souplesse et toute humanit se nuire elles m mes Prenons l exemple de l affectation des l ves la rentr e elle se fait par ordinateur partir de crit res pr tablis L ordinateur n a pas d me et ne saurait tenir compte de situations complexes difficiles expliquer Cette stricte affectation des l ves est une r ponse l application d une norme pro c durale mais en aucun cas la prise e
188. ions Je ne peux donc plus garder mon emploi d avenir professeur car on nous impose une cole pour passer notre stage et un emploi du temps ne pouvant inclure ce dispositif Je pensais que l emploi d avenir professeur devait nous aider rentrer dans le monde du travail en nous donnant les moyens financiers pour y arriver Maintenant je dois rompre mon contrat je n aurai donc plus les moyens de suivre les cours l cole se trouvant 25 km de chez moi Pourquoi ne pas faire des sessions sp cifiques aux EAP leur permettant de suivre les cours 3 jours par semaine et 2 jours au sein des coles o ils sont affect s J aimerais trouver une solution permettant aux EAP de r ussir leur concours et leurs examens tout en gardant leur travail dans les coles 5 s Les courriers montrent que l emploi du temps en ESPE n est pas toujours compatible avec l activit professionnelle qu il n y a pas toujours prise en compte de l exp rience professionnelle des EAP oblig s d effectuer des stages de pratique accompagn e et d observation 2 3 Les espaces de travail Les tudiants sont en recherche de salles beaucoup ont des difficult s pour tudier chez eux soit que le lieu n est pas adapt soit qu ils sont soumis trop de sollicitations et les universit s offrent peu de lieux pour travailler en dehors des biblioth ques universitaires BU On est loin en France des cam pus du type cole polytechnique Lausanne lieu tr s convivial
189. ions du Code du travail s appliquent et il n appartient pas au minist re de l du cation nationale de l Enseignement sup rieur et de la Recherche de faire respecter ces dispositions Position du m diateur le 23 f vrier 2015 Le m diateur attend une r elle am lioration de la situation des suppl ants du 1 degr gr ce la cr ation d un d roulement de carri re IL demande la DAF de n oublier aucune des cat gories potentiellement concern es ITEP par exemple IL sugg re au minist re via les recteurs de saisir les directeurs de ces ta blissements pour leur rappeler le n cessaire respect du Code du travail concernant le partage entre le CDD et le CDI D bat lors du comit de suivi du 4 mars 2015 La DAF admet l existence d un sous prol tariat enseignant au sein de certains tablissements m dicaux sociaux Leur assimilation aux suppl ants du priv induit ce traitement indice major unique bloqu de niveau anorma lement faible 310 sans CAP 314 avec CAP Durant l ann e 2015 une solution 153 LA M DIATION FORCE DE PROPOSITION devrait tre apport e applicable l ensemble des suppl ants par une revalo risation et un d roulement de carri re Pour ceux qui ne b n ficient pas de la loi Sauvadet la question de la CDlsation se pose mais l ducation nationale doit elle proc der par une relance g n rale aupr s des nombreux employeurs de cette cat gorie au risque de froisser
190. iques de la musique et de la danse Elle approuve la n cessit que soient appliqu es aux candidats handicap s les m mes dispositions que celles appliqu es aux candidats du baccalaur at 121 LA M DIATION FORCE DE PROPOSITION ReMEDIA 12 11 S curiser l envoi des documents officiels notamment des dipl mes Tr s r guli rement le m diateur est amen traiter de r clamations d usa gers faisant tat de pertes de documents officiels ou non r ception d envoi Le relev de notes n a pas de caract re officiel Le dipl me officiel transmis au candidat l adresse communiqu e au moment de l inscription est envoy en courrier simple Lorsqu ils ont gar ou pas re u leur dipl me CAP bacca laur at BTS et que cela conditionne leur embauche ces usagers r clament un duplicata qui leur est g n ralement refus Le m diateur recommande que soit assur e la s curit de la transmission des docu ments officiels les plus importants notamment les dipl mes afin d en assurer la tra cabilit Lorsque la remise se fait sur place un r c piss doit tre d livr afin d viter toute contestation Il convient d accompagner la remise du dipl me d un avertissement sur l importance de conserver pr cieusement l original Pr paration du comit de suivi du 13 f vrier 2014 La DGESCO mentionne que la remise des dipl mes s effectue dans les ta blissements pour les candidats scolaires Un avertissement pourrai
191. ire o ils poursuivent leurs recherches ils y disposent d un bureau o ils sont souvent pr sents Outre les changes lors des TP et TD l tudiant peut dans ce cas franchir la porte du laboratoire Le probl me est que l tudiant surtout durant les premi res ann es l o le besoin est le plus important n ose pas toujours Le m diateur est saisi par des tudiants sur cette absence de dialogue sur l incompr hension de ce qui est attendu De leur c t les enseignants notamment les responsables de fili res constatent une inflation de courriels certaines p riodes Y r pondre peut devenir chronophage L organisation de rencontres plus institutionnalis es entre les enseignants et les tudiants varie suivant les universit s voire les composantes allant de la flexibilit maximale l enseignant tant dispos rencontrer les tudiants tout moment en passant par l organisation de cr neaux hebdomadaires affich s ou l absence de toute communication ou moment pour un change 1 Ce terme g n rique d signe l ensemble des intervenants en universit les enseignants chercheurs les PRAG les PRCE les doctorants les professeurs vacataires 53 LA VIE TUDIANTE 4 VALUATION CONTR LE CONTINU ET EXAMENS 4 1 La r glementation Beaucoup de r clamations portent sur les modalit s d valuation Le r glement de contr le des connaissances est propos par la Commis sion de la formation et de
192. ires en attente d une d cision de mise la retraite pour invalidit aux fonctionnaires en cong s de longue maladie ou de longue dur e Il est in tervenu en cons quence de l accord sign le 20 novembre 2009 sur la sant et la s curit au travail dans la fonction publique ainsi les textes pr voyant le maintien du demi traitement au b n ficie des agents admis la retraite pour invalidit apr s avis de la commission de r forme le cas ch ant jusqu la date de la d cision d admission la retraite m riteraient d tre clarifi s pour couvrir tous les cas d attente d une d cision de l administration compter de l expiration des droits statutaires cong s des agents Ce point fera l objet d un examen dans les meilleurs d lais afin d apporter aux services minist riels et aux op rateurs les claircissements n cessaires Position du m diateur le 23 f vrier 2015 Le m diateur est tr s demandeur des claircissements que la DAF obtiendra de la DGAFP quant aux contradictions entre les diff rents textes les plus r cents D bat lors du comit de suivi du 4 mars 2015 Le m diateur pense que la DGAFP tait de bonne foi lorsqu elle a pr sent le d cret de 2011 comme tant la r ponse aux pr occupations l gitimes du D fenseur des droits et du m diateur de l ducation nationale et de l ensei gnement sup rieur Toutefois une circulaire prise peu apr s est venue d mentir cette volont en amenant l
193. is dans un m me lieu ne b n ficiera pas d une priorit pour tre affect dans ce lyc e tr s c t Les parents sont perdus galement du fait de la non harmonisation du d coupage g ographique chaque niveau d enseignement cole coll ge lyc e Ainsi les l ves peuvent tre dispers s pour le niveau sup rieur sur plusieurs tablissements ce que ne savaient pas toujours les parents IL existe une volont du minist re d am liorer l information donn e aux familles Les services acad miques ont t invit s proposer sur les sites Internet des directions des services d partementaux de l ducation et des rectorats une information compl te concernant les mesures d assouplisse ment de la carte scolaire et une fiche synth tique sur chaque coll ge ou lyc e 3 D p che AEF du 26 ao t 2013 106 RAPPORT DU M DIATEUR DE L DUCATION NATIONALE ET DE L ENSEIGNEMENT SUP RIEUR structure p dagogique taux de r ussite aux examens sur cinq ans les points forts du projet d tablissement les priorit s de la politique ducative En affichant les crit res retenus pour l examen des dossiers individuels et Les cartes de d coupage des coles coll ge et lyc es une meilleure coh rence pourrait tre donn e la carte scolaire et une meilleure acceptation par les familles En effet beaucoup de contestations s expliquent par le fait qu elles ne connaissent pas les raisons du refus de d rogation La mot
194. iser ou avantager des candidats et provoquer des checs ou des r ussites injustifi s Les mentions du baccalaur at renvoient d autre part des enjeux r els Surtout Les notes obtenues aux preuves anticip es en fin de premi re ont un impact significatif Elles constituent en effet avec le livret scolaire les l ments sur lesquels se fondent les tablissements pour s lectionner les candidats aux classes pr paratoires La note de l preuve crite de fran ais en particulier peut tre d terminante pour l avenir des candidats Certes les notes des preuves anticip es sont en principe provisoires puisqu il n existe pas de jury en fin de premi re En pra tique elles ne sont jamais revues par le jury de terminale notamment parce que les correcteurs des preuves anticip es pass es l ann e pr c dente n y sont g n ralement pas pr sents Lors du comit de suivi du 16 avril 2010 le cabinet du ministre de l ducation nationale avait souhait que soit test e la faisabilit de l organisation de com missions d mat rialis es afin d viter des frais et pertes de temps Lors du comit de suivi du 4 mars 2011 le m diateur prenant acte de la d cision de ne pas instaurer de dispositif r glementaire avait demand tre tenu inform des effets de la mise en place des commissions d mat rialis es Il semble au m diateur n cessaire qu une mission de l IGAENR soit conduite sur le fonctionnement des commissions
195. its pour am liorer l information des lyc ens sur l offre de formation mais il faudrait mettre davantage les enseignants de lyc e et du sup rieur au centre du dispositif 2 Des structures Apec Greta Onisep Chambres de commerce et d indus trie Chambres des m tiers et des entreprises pourraient tre plus impli qu es pour am liorer la connaissance des m tiers et permettre la rencontre avec des professionnels 3 Des lyc ens s illusionnent sur la teneur des tudes les plus recherch es m decine droit sociologie psychologie STAPS et sur leur capacit s int grer dans un tablissement prestigieux un tablissement bien adap t au niveau de l tudiant est un gage de r ussite des tudes Le contenu de ces fili res devrait leur tre clairement sp cifi et d clin sous tous ses aspects p dagogique scientifique m thodologique linguistique Les donn es figurant sur APB devraient tre affin es en mentionnant le nombre de places disponibles fili re par fili re tablissement par tablis sement et le pourcentage de dossiers retenus l ann e pr c dente ReMEDIA 14 02 L inscription en tablissement 1 La possibilit d inscription administrative et de paiement des droits en ligne devrait tre g n ralis e de fa on viter le d placement des tudiants pour ce qui peut n tre qu une formalit 2 Les modalit s de suivi des cursus en pr sentiel ou via l enseignement distance d
196. ivation reposant sur la capacit d accueil d pass ne r pond pas leurs attentes notamment quand un autre enfant a obtenu la d rogation tant esp r e Un souci de trans parence et de lisibilit du dispositif de La carte scolaire doit pr valoir Le m diateur recommande gt d associer les chefs d tablissement et les associations de parents d l ves aux cri t res de s lection et au d coupage des zones g ographiques des coles coll ges lyc es en accord avec les collectivit s territoriales comp tentes gt d afficher ces donn es sur les sites Internet acad miques ReMEDIA 13 02 Limiter au maximum le nombre d l ves sans affectation avant la rentr e scolaire Les candidatures dans l enseignement priv sous contrat ne sont pas actuellement int gr es dans les proc dures d affectation Ainsi la proc dure d affectation Affelnet affectation des l ves par le net ne comprend pas les tablissements d enseignement priv Des places sont bloqu es inutilement alors que des l ves se trouvent sans affectation IL Leur faut attendre les ajustements de rentr e pour conna tre l tablissement d affectation avec la forte inqui tude que g n re durant l t cette situation D o l id e de propo ser d harmoniser les calendriers public priv et d inclure les tablissements priv s sous contrat lors des proc dures d affectation Le frein a t lev dans la proc dure Admission post bac APB pour les affec
197. ivit rel verait en totalit des relations de prestation de services Ils ne b n ficieraient pas des dispositifs de coop ration avec l tat num r s au paragraphe pr c dent La fronti re d sormais claire entre tablissements reconnus et non reconnus serait port e syst matiquement la connaissance du public 144 RAPPORT DU M DIATEUR DE L DUCATION NATIONALE ET DE L ENSEIGNEMENT SUP RIEUR ReMEDIA 12 14 Simplifier le Code de l ducation en supprimant des distinctions qui n ont plus lieu d tre Le Code m le actuellement trois cat gories d enseignement et d tablis sements gt enseignement scolaire g n ral gt enseignement technique qu il soit scolaire CAP et BEP en apprentissage gt inf rieur au bac dipl me professionnel inf rieur au bac ou sup rieur gt enseignement sup rieur libre c est dire non technique Cette typologie appara t la fois confuse et obsol te S agissant du moins de l enseignement priv le m diateur propose de r organiser voire de r crire le Code de l ducation gt Le m diateur propose tout d abord de supprimer la cat gorie de l enseignement technique La distinction entre enseignement technique et enseignement sup rieur source de confusion ne correspond pas la r alit de l emploi et du march de la formation gt Il propose de distinguer d sormais les tablissements priv s scolaires et les ta blisse
198. l tat des lieux un probl me pour obtenir le remboursement de la caution Courriel d une r clamante du 28 juillet 2014 amp amp Je me permets de vous contacter car je rencontre un probl me avec le logement qui m a t attribu pour la rentr e scolaire En effet j ai fait ma demande aupr s du CROUS pour avoir une chambre ou un T1 ayant les sanitaires et douche int gr s et surtout pas en collectif Finalement le CROUS m a attribu une chambre la r sidence de X avec douches et sanitaires collectifs Mes parents avaient t vigilants lors de ma demande de logement car si jamais je devais avoir les sanitaires ainsi que la douche en collectivi t ils se seraient oppos s ce que je poursuive mes tudes dans cette ville J ai appel le CROUS et personne n a voulu traiter ma demande j ai aussi contact les services sociaux du CROUS et a a t pareil Aucun service ne souhaite traiter ma demande 5 g Le plan de transformation des anciennes chambres universitaires doit tre acc l r pour les rendre conformes aux nouvelles normes chambres avec sanitaires studios pour accueillir des couples Courriel d un r clamant du 9 juin 2014 G Je tiens vous crire pour d noncer un fait que je trouve absolument scandaleux la date limite d inscription en r sidences universitaires tait manifestement fix e au 30 avril et cette information cruciale n a absolument pas t diffus e Nous avons t sur abreuv s
199. l existe des cas de d tresse de d pressions au sein de la population notamment dans les fili res o la pression est forte les tudiants de CPGE sont ceux qui expriment le plus fr quemment un sentiment de mal tre en particulier des probl mes d puisement de stress de d prime ou sur les campus qui brassent un nombre important d tudiants donnant un sentiment d isolement certains Un service de proximit peut tre d un grand secours Le remboursement des soins m dicaux Bien qu en nombre restreint la m diation a recu plusieurs lettres tout fait significatives des difficult s rencontr es par des tudiants du fait des dys fonctionnements de leur mutuelle Les retards dans l envoi des cartes Vitale la lenteur des remboursements ou la perte des feuilles de soin peuvent mettre certains dans une situation finan ci re difficile D autres retardent ou renoncent des soins pourtant indispen sables Le m diateur leur conseille g n ralement de s adresser au service social du CROUS mais cette d marche qui n est que palliative ne r sout pas le probl me de fond tenant aux difficult s de gestion de ces institutions cela s ajoute le fait que des tudiants ne comprennent pas toujours l orga nisation et le fonctionnement du syst me de sant partag entre la s curit sociale et la mutuelle dont l adh sion n est pas obligatoire mais conseill e Certains peuvent se r v ler n gligents quant leurs
200. la r ussite des tudiants notamment en premier cycle et la d mocratisation de l enseignement sup rieur comptent parmi les chantiers prioritaires du minis t re de l enseignement sup rieur et de la recherche Lors des assises natio nales de l enseignement sup rieur et de la recherche qui se sont tenues en novembre 2012 un certain nombre de critiques ont t formul es l encontre de la premi re ann e commune aux tudes de sant PACES celle ci appa raissant dans sa configuration actuelle comme une ann e d tudes d di e la s lection plus qu la formation La possibilit de redoubler et m me de tripler pour une petite minorit la PACES accro t consid rablement le sen timent de g chis Ainsi malgr la mise en place de la PACES qui a constitu un progr s par rapport la situation ant rieure l chec n est pas endigu D s le 24 avril 2013 la ministre de l Enseignement sup rieur et de la Recherche a confirm qu il n tait pas question d organiser une s lection 128 RAPPORT DU M DIATEUR DE L DUCATION NATIONALE ET DE L ENSEIGNEMENT SUP RIEUR avant l entr e dans les tudes de sant mais d am liorer le processus de r orientation au sein de l universit au b n fice des tudiants L article L831 1 du Code de l ducation a pr vu une possibilit de r orientation des tudiants de PACES l issue du premier semestre de formation Cette exp rimenta tion pour une r ori
201. la vie universitaire CFVU pour approbation par le Conseil d Administration CA de l universit IL doit tre accessible en ligne via Le portail tudiant et ce tout moment de l ann e tre affich et mis dans la mallette p dagogique si elle existe remise en d but d ann e aux tu diants La solution pertinente serait de faire signer une liste d margement les tudiants ne pourraient se plaindre de n avoir pas eu connaissance de la r glementation applicable Le texte intitul r glement des connaissances doit contenir l ensemble des r gles d valuation des cursus de formation et de d livrance des dipl mes telles que la compensation l assiduit le report de notes Un document doit pr senter les modalit s de contr le des connaissances MCC le tableau des UE Unit s d Enseignement et des mati res en indiquant la nature des preuves leurs coefficients et les cr dits correspondants Le fait de n avoir pas pris connaissance de la r glementation propre la formation peut conduire de graves d sillusions comme pour cet tudiant qui s est adress au m diateur G Je me permets de vous crire pour vous faire part d un souci concernant l obten tion de ma licence professionnelle d optique apr s de nombreuses tentatives infruc tueuses pour joindre l universit de X Je viens de recevoir mes r sultats C est la premi re ann e que cette licence est ouverte et il ne nous a JAMAIS t signal
202. le et de l enseignement sup rieur Le M diateur de la F d ration fran aise des soci t s d assurances Le M diateur de France 2 Le M diateur de France 3 Le M diateur des programmes de France T l visions Le M diateur de GDF SUEZ Le M diateur La Poste Le M diateur du minist re de l conomie et du budget Le M diateur national de l Energie gt Le M diateur de la Mutualit Sociale Agricole Le M diateur de Paris Habitat gt Le M diateur de P le Emploi Le M diateur de la RATP gt Le M diateur de la SNCF Le M diateur du Tourisme et du Voyage gt Le D fenseur des Droits Membre d honneur 180 RAPPORT DU M DIATEUR DE L DUCATION NATIONALE ET DE L ENSEIGNEMENT SUP RIEUR CHAPITRE QUATRI ME Des m diateurs dans l ducation nationale et dans l enseignement sup rieur mode d emploi Vous tes un parent d l ve en conflit avec un enseignant ou l administra tion et le dialogue est rompu Vous n arrivez pas obtenir les explications qu appellent les d cisions prises l gard de votre enfant gt Vous tes un tudiant ou un adulte en formation et vous n arrivez pas vous faire entendre sur un probl me de bourse d inscription de d roulement d un examen gt Vous tes un enseignant ou un administratif en d saccord avec une d cision relative votre carri re votre affectation votre r mun ration ET votre d marche aupr s de
203. le m me temps o s tendent les zones d incertitude alors qu il faut prendre des d cisions pour en assurer le fonctionnement Un fonctionnement qui a pour objet la recherche du bien commun Du point de vue du m diateur il s agit de r unir les conditions qui font fructifier ensemble les int r ts particuliers personnels et les int r ts communs relevant de la sph re publique Le m diateur est face trois cat gories de personnes les r clamants qui attendent une r ponse juste Les services qui d tiennent des solutions et les politiques qui sont charg s de trouver des r ponses ad quates Le bien com 12 RAPPORT DU M DIATEUR DE L DUCATION NATIONALE ET DE L ENSEIGNEMENT SUP RIEUR mun est le r sultat de cette alliance avec l expert des services et le politique qui doivent l un et l autre tenir compte des alertes qui leur sont adress es condition que ces alertes soient fond es que le lanceur d alerte soit respect et que ces alertes concernent des sujets d int r t commun et non des sujets personnels D terminer ce que doit tre le bien commun est en soi un enjeu car sa d fini tion fondera les relations entre le politique l expert et les citoyens Nier cette relation revient imposer aux personnes un pouvoir qu elles n ont pas sou hait et ainsi affaiblir le concept de citoyennet Or toute relation de pouvoir de gouvernement est enracin e dans ceux qui ob issent parce qu ils on
204. le ou les correcteurs gt le suivi des proc dures disciplinaires en cas de comportement pr sum fautif d un tudiant attitude d plac e lors d un cours suspicion de fraude l examen 57 LA VIE TUDIANTE Les modalit s sont d finies dans le Code de l ducation mais des enseignants peuvent aller au del de leurs comp tences Ainsi un tudiant a saisi le m diateur car il a t exclu de cours et de TD par un ensei gnant de mars 2014 jusqu la fin de l ann e universitaire Puis il lui a t indiqu de mani re orale qu il ne pouvait pas s inscrire la rentr e universitaire de septembre 2014 aux autres cours et TD non valid s La section disciplinaire du conseil acad mique comp tente l gard des usagers ne s est r unie que le 29 septembre 2014 et la d ci sion d exclusion d un semestre lui a t notifi e Le 21 novembre 2014 5 LE D ROULEMENT DE LA SCOLARIT 5 1 La question de la semestrialisation La non validation d un des deux semestres d une ann e universitaire entra ne g n ralement le redoublement de l tudiant pour le semestre manquant et laisse une plage vide d un semestre qui repr sente actuellement une perte de temps pour l tudiant et peut tre source de d crochage Ce dernier peut rechercher un stage ou un travail temporaire pour meubler le semestre vide mais ce temps peut ne pas lui tre utile pour ses tudes et sa recherche d emploi si la mission accomplie
205. les qui est fort attendu Une fois le rapport termin et au regard des informations disponibles concernant Le minist re de l ducation nationale de l Enseignement sup rieur et de la Recherche il serait opportun sinon essentiel de poursuivre le m me travail dans l enseignement scolaire et professionnel Par exemple aussi le th me les familles et le remplacement des enseignants absents Les absences sont rapport es au nombre d heures assur es peu importantes quantitativement d autant que l efficacit du syst me est plut t bonne puisqu il couvre 96 des absences de longue dur e mais les familles ne l entendent pas ainsi du fait des absences perl es qui posent probl me aux chefs d tablissement C est l occasion de dire un mot de m thode Le m diateur prend le monde de l ducation nationale et de l enseignement sup rieur tel qu il est le probl me tel qu il est y compris quand il comporte une part m diatique Le meilleur moyen de r pondre un emballement m diatique est d informer les m dias en argumentant sans d fensive sans offensive non plus mais avec des pro positions qui peuvent tre reprises Une id e novatrice na t parfois des recommandations du m diateur ainsi concernant la PACES et parce que le rapport annuel est aussi attendu des pr sidents des universit s le doyen de la facult de m decine de l universit d Angers a souhait que le m diateur participe au comit de suivi de l exp ri
206. lissements d en seignement sup rieur priv En effet selon la nature des tablissements tous n ont pas vocation obtenir cette qualification Un grand nombre d entre eux assurent des formations professionnelles de qualit qui seront contr l es par l tat dans le cadre des valuations p riodiques et pourront donner lieu un visa et le cas ch ant conf rer le grade de master Tous les tablissements priv s autoris s d livrer un dipl me au nom de l tat ont vocation participer aux politiques de sites engag es par le minist re Par ailleurs les tablissements priv s qui Le souhaitent pourront continuer obtenir seulement la reconnaissance par l tat d s lors qu ils r pondront aux crit res attendus Cette reconnaissance par l tat pourrait terme tre accord e pour une dur e limit e afin de faire l objet d une valuation p riodique 147 LA M DIATION FORCE DE PROPOSITION Enfin dans un souci de simplification des proc dures une r flexion est engag e sur les modalit s et Les crit res permettant aux tablissements priv s d tre autoris s accueillir des tudiants boursiers Ces l ments constituent une premi re tape de clarification du paysage avant d engager d autres volutions d ordre r glementaire Pr paration du comit de suivi du 4 mars 2015 Position de la DGESIP Le 17 novembre 2014 La DGESIP rejoint le m diateur sur le fait que le dispositif actuel ne r pon
207. lle en a modifi les ordres de priorit La circulaire du 7 janvier 2015 prise en application de l article L 213 1 modifi du Code de l ducation pr voyant qu un m me secteur de recrutement peut tre partag par plusieurs coll ges publics a d j t mise en uvre Une enqu te de janvier 2015 a donn les r sultats suivants gt 34 secteurs multi coll ges gt 12 projets en voie de concr tisation gt 47 intentions de faire terme on peut estimer que 200 secteurs pourraient tre cr s Beaucoup de fausses id es circulent notamment sur la possibilit d imposer une mixit de type quantitatif exemple de l hypoth se des trois tiers par cat gorie sociale La mixit ne peut tre que relative puisque devant tre rappor t e la composition r elle d une zone urbaine La r flexion sur la mixit sociale s appuiera sur les donn es collect es par la DEPP qui devront descendre le plus possible jusqu au niveau de la commune voire de l tablissement Dans le 1 degr la mixit est tout fait illusoire puisqu il s agit d un service de proximit attach chaque quartier et un m me coll ge peut tre aliment par des coles chacune tr s homog ne Le m diateur a pu constater que l attractivit des tablissements pouvait tenir aussi la qualit de son responsable et de l quipe p dagogique La capacit proposer un projet p dagogique fort et innovant constitue un facteur de 1
208. lure dans les proc dures d affectation les tablissements priv s sous contrat gt de mettre jour la base l ve en temps r el au niveau des coll ges et des lyc es pour que toute place lib r e puisse profiter aux l ves en attente d affectation ReMEDIA 13 03 Apporter une meilleure r ponse aux probl mes rencontr s par des familles Les s parations et Les recompositions g n rent des gardes partag es et l ta blissement propos peut ne pas r pondre aux besoins de la famille largie L tablissement le plus indiqu peut tre celui qui se trouve mi parcours des deux domiciles de l enfant Le parcours de l l ve pour rejoindre l tablissement peut se r v ler dangereux travers e de routes difficile ou long en temps Le crit re des kilom tres aussi bien en milieu rural qu urbain n est pas tou jours pertinent une zone embouteill e aux heures de rentr e et de sortie des classes un ouvrage d art qui oblige faire un d tour peuvent amener des temps de transport importants Les familles doivent pouvoir exprimer dans le formulaire le probl me qu elles rencontrent pour une affectation dans l tablis sement de secteur et ainsi pouvoir expliquer leur demande de d rogation Les familles peuvent aussi tre contraintes de d m nager durant les vacances scolaires et ne pas tre en mesure de proc der l inscription de leurs enfants dans les d lais impartis Une fois sur place elles trouvent porte
209. m diateur il a indiqu qu il ne connaissait pas cette proc dure et que ses camarades ne la connaissaient pas non plus L tudiant qui a obtenu des notes honorables d marche souvent les univer sit s dans lesquelles il existe une formation qui l int resse Une logique de r seau pr vaut une logique administrative La proc dure de r orientation n est pas claire La r orientation s effectue le plus souvent de mani re informelle il n y a pas de cadre d quivalence offi cielle organis e Les notes ou le classement ne sont pas des crit res absolus car la s lectivit d une universit l autre n est pas comparable Le peu d tudiants inform s qu APB leur est ouvert apr s un chec en 134 RAPPORT DU M DIATEUR DE L DUCATION NATIONALE ET DE L ENSEIGNEMENT SUP RIEUR PACES peuvent tre r ticents l utiliser le percevant comme une r gres sion un retour en arri re un statut de lyc en APB est attach dans les esprits l entr e dans l enseignement sup rieur et non une r orientation partir de la rentr e 2014 Les r orientations en fin de L1 vers une autre pre mi re ann e quelle qu elle soit se feront sur APB partout en France En tout tat de cause une g n ralisation de syst mes comme APB ou S same n cessitera au pr alable une r flexion de la part des universit s sur la nota tion des tudiants de PACES Les tudiants qui veulent se r orienter en L1 que ce soit dans une aut
210. mais Le grand public a lui Le droit une clarification Les r flexions pr sentes se situent aussi au niveau interminist riel De nouvelles pro positions de labels sont faites qui int grent d autres minist res sant agriculture 149 LA M DIATION FORCE DE PROPOSITION 2 LES PERSONNELS LES PROBL MES FINANCIERS ReMEDIA 13 12 Des vacations d examens soumettre aux cotisations vieillesse Les missions d organisation et de d roulement des examens et concours n cessitent Le recours des personnels non titulaires surveillants et chefs de salles d examen professionnels participant aux jurys d examens correcteurs d crits et de travaux pratiques interrogateurs d oraux pour des dipl mes professionnels Ils sont alors r mun r s par des indemnit s ou des vacations souvent modestes voire symboliques mais qui peuvent n anmoins par leur r p tition ou leur longueur atteindre des montants cumul s significatifs IL s agit d l ments de r mun ration qui sont d j d clar s fiscalement pour l imp t sur le revenu Mais l usage a longtemps t de ne pas les soumettre aux cotisations de retraite r gime g n ral et r gime compl mentaire IRCAN TEC suivant ainsi Le r gime des agents fonctionnaires qui ne cotisent que sur la base de leur traitement de base brut Le m diateur recommande que les services d examen et concours soumettent syst matiquement ces indemnit s et vacations aux cotisatio
211. mati res nombre d ECTS modalit s d examens calendrier afficher Pour autant l tudiant peut partir pour une formation dans une universit qui est en dehors de ces espaces et tre confront des proc dures singu li res dans l universit d accueil qui le d routent comment trouver les cours suivre envoyer une caution pour un logement dans une monnaie introuvable en France Les gestionnaires des relations internationales pr sents dans les universit s et les coles jouent un r le essentiel En conservant trace de la proc dure mise en place pour les tudiants pr c dents ils aident l tudiant constituer son dossier son retour l tudiant fournit l universit fran aise son attestation de r sultats d livr e par l universit trang re ceux ci sont alors valid s dans son cursus fran ais conform ment au contrat tripartite Les difficult s g n ratrices de recours au m diateur sont notamment La non fourniture de l attestation de r sultats soit que l tudiant a omis de la de mander avant son d part de l universit trang re soit qu il est parti avant la publication des r sultats soit que les calendriers des deux universit s sont discordants Des difficult s peuvent galement appara tre lorsque l tudiant n a pas valid la totalit de son cursus l tranger Comme il n y a pas correspondance stricte entre les contenus des UE fran aises et trang res si le nombre d E
212. matis e APB pour leur permettre d obtenir l affectation la mieux adapt e la poursuite d tudes et leur insertion dans la vie professionnelle Pr paration du comit de suivi du 4 mars 2015 Position de la DGESIP Le 17 novembre 2014 Le m diateur recommande de r fl chir l aide qui pourrait tre apport e aux bacheliers handicap s lors de la proc dure Admission Post Bac pour leur permettre d obtenir l affectation la mieux adapt e leur poursuite d tude et leur insertion professionnelle La DGESIP rappelle que dans l esprit de la loi du 11 f vrier 2005 pour l ga lit des droits et des chances la participation et La citoyennet des personnes handicap es si le handicap ne peut tre l objet d un motif de refus pour l acc s une formation sup rieure il ne peut tre consid r comme un l ment de discrimination positive Ainsi les tudiants handicap s doivent pouvoir s inscrire dans la formation sup rieure de leur choix et il n existe pas de proc dure sp cifique pour leur affectation Ceux ci sont libres de signaler ou non leur handicap Pour autant il convient d accompagner ces futurs tudiants Ainsi dans le cadre de la constitution de son dossier lec tronique sur le portail de pr inscriptions Admission post bac tout candi dat qu il soit en situation de handicap ou non lit une page d information consacr e aux candidats handicap s ou avec un trouble de sant invalidant Cette page pr sente l
213. ment des bourses mes filles se retrouvent dans l impossibili t de payer le loyer du studio qu elles louent Contact maintes reprises le CROUS me demande derni rement l avis d imposition de leur m re qui ne verse ni pension alimentaire ni ne participe en rien aux frais d ducation ou alimentaires Bien que la situation ait t expliqu e comment et pourquoi tenir compte des revenus de mon ex femme si celle ci ne finance rien des besoins ducatifs de ses enfants Ce mail Madame vous est envoy car je sollicite de vos services l tude rapide de la situation de mes filles y oJ 79 LA VIE TUDIANTE Le m diateur n est pas saisi en premi re instance mais toujours apr s un chec de la communication avec les services du CROUS B n ficiant d un lien direct avec le CROUS il expose la situation particuli re de l tudiant Loin d tre des manipulateurs les tudiants qui le saisissent s av rent tre souvent les plus d sempar s les moins inform s Les donn es trouv es sur le site ne sont pas toujours comprises et le m diateur fait ici un patient travail de glose Ces tudiants ont d abord besoin d un dialogue angoisse d une situation personnelle difficile demande de rep res dates pr visibles de versement droits ventuels Ils ne comprennent pas et demandent tre guid s pi ces compl mentaires fournir modification aupr s des services fiscaux d une d claration mal remplie Les alle
214. ments priv s non scolaires Cette distinction lui para t plus op rante que celle pos e actuellement par le Code de l ducation qui distingue enseignement scolaire et sup rieur Le m diateur a propos une d finition de l enseignement scolaire dans le corps de ce rapport l enseignement scolaire est celui qui s adresse aux l ves pr parant les dipl mes nationaux scolaires c est dire les dipl mes suivants CAP BEP DNB baccalaur at L enseignement scolaire comprend les CFA L enseignement non scolaire est celui qui pr pare d autres dipl mes ou d livre d autres dipl mes ou certifications que les dipl mes scolaires gt De m me le r gime de l enseignement distance devrait tre fondu dans Le r gime commun Le m diateur n a vu aucune raison plaidant pour le maintien de dispositions sp cifiques ce secteur C est ainsi que le Code de l ducation d taille Les dispositions que doivent respecter les tablissements avec leurs clients cette partie du Code pour rait d sormais concerner l ensemble des tablissements d enseignement priv Sur ce point particulier du contrat le m diateur souhaite que le Code de l ducation interdise aux organismes priv s d enseignement qu ils soient distance o non de signer avec leurs clients des contrats d une dur e sup rieur un an le m diateur a t saisi de r clamations faisant appara tre que certains tablissements font signer des contrats po
215. milles recompos es Mais la baisse des ressources a t envisag e et une r ponse y est apport e D ailleurs les situations justifiant une tude des revenus de l ann e N 1 sont de plus en plus fr quentes et sont prises en compte si les justificatifs sont fournis Extrait de La FAQ du CNOUS 13 Peut on prendre en compte les revenus de l ann e N 1 ou N s ils sont moins lev s que ceux de l ann e N 2 Les ressources prises en compte sont celles de l ann e N 2 soit 2012 pour une demande de bourse en 2014 Toutefois les revenus de l ann e N 1 et m me N pour une demande 2014 les revenus de 2013 et m me 2014 peuvent tre rete nus apr s prise en consid ration de l volution du co t de la vie en cas de gt diminution durable et notable des ressources familiales maladie d c s ch mage retraite divorce s paration d ment constat e gt v nement r cent chez l tudiant mariage naissance gt diminution des ressources cons cutive une mise en disponibilit un travail temps partiel une r duction du temps de travail durable ou un cong sans traitement gt tudiant dont les parents sont en situation de surendettement de faillite de d p t de bilan ou doivent faire face des situations exceptionnelles ex baisse de revenus la suite de catastrophes naturelles Dans son rapport de l ann e 2009 le m diateur souhaitait que l tude des dos siers s effectue au fil d
216. mit de suivi du 13 f vrier 2014 Le cabinet de la ministre de l Enseignement sup rieur et de la Recherche rappelle que ce chapitre de la loi ESR n est pas n d une initiative gouverne mentale mais d amendements parlementaires Le gouvernement qui avait t alert sur ces sujets notamment par le rapport du m diateur a accueilli tr s favorablement cette initiative Concernant la r criture du Code de l ducation il s agit probablement d une t che de grande ampleur que beaucoup d autres domaines pourraient aussi n cessiter Dans la mesure o il s agirait d une approche technique le cabinet n est pas oppos ce que ce dossier soit regard La directrice g n rale pour l enseignement sup rieur et l insertion professionnelle a tout fait conscience de l importance de ce domaine en tr s rapide d veloppe 146 RAPPORT DU M DIATEUR DE L DUCATION NATIONALE ET DE L ENSEIGNEMENT SUP RIEUR ment du fait de l implication notamment des fonds de pension internationaux La loi du 22 juillet 2013 apporte quelques l ments de clarification sans remettre en cause les dispositions g n rales du Code de l ducation touchant cette cat gorie Trois points m ritent d tre soulign s qui permettent de rendre plus visibles les relations de ces tablissements avec l Etat Les tablissements priv s doivent communiquer sur la nature de leur lien avec l tat faire figurer sur leurs documents d inscription les formation
217. n Mi septembre l un des requ rants a obtenu son titre d ing nieur et l autre a t admis redoubler Une modification concernant la d livrance des ECTS a t introduite La direction de l Institut et la pr sidence ont t l coute du m diateur et ont renou avec les familles un dialogue interrompu Le m diateur re oit aussi r guli rement des requ tes relatives aux masters des tudiants ne comprennent pas que le dipl me ne leur soit pas d livr alors que leur moyenne g n rale s tablit 10 20 Or il s av re qu ils ne rem plissent pas la condition de note au rapport de stage ou m moire fix e par le r glement la note demand e est souvent sup rieure 10 20 et comporte un coefficient lev Des tudiants saisissent galement le m diateur pour d noncer le traitement d une absence un examen pour motif m dical assorti de l envoi imm diat du certificat m dical Dans la plupart des r glements d examen la note z ro est attribu e l tudiant Ce dernier ne peut ensuite passer l preuve au rattra page si par compensation les autres notes lui permettent de valider son se mestre Or cette note z ro entra ne des cons quences n gatives moyenne plus faible note obtenue l preuve stigmatisante pour postuler dans le cadre d une candidature s lective en master pour une mobilit Erasmus Le m diateur s est vu dans un tel cas opposer le respect de la r glementation
218. n compte de situations personnelles qui elles sont rejet es dans une zone grise invisible Il en va de m me pour la mutation des enseignants qui ob it des normes chiffr es et impitoyables et qui produit chaque ann e des d chirements familiaux gu re propices un travail serein et efficace Comment sortir de ce dilemme Faire en sorte que ce paradoxe appliquer la norme tous mais tenir compte de situations singuli res devienne un levier plut t qu un obstacle Se fier aux exp rimentations tent es sur le terrain On sait bien qu elles ne sauraient tre reproductibles hors du contexte o elles ont merg ces tenta tives qui se d roulent dans des conditions particuli res ne servent pas le bien commun car les moyens de leur mise en uvre ne sont jamais reconduits En outre la r ponse imagin e correspond rarement la question pos e 10 RAPPORT DU M DIATEUR DE L DUCATION NATIONALE ET DE L ENSEIGNEMENT SUP RIEUR Recourir la d cision qui m nage la prudence On voit tr s vite qu une telle r ponse conduirait reconna tre comme valides toutes les situations personnelles ouvrant le champ l incertitude l unique prise en compte d un cas sp cifique venant ainsi d r glementer et rendre opaque toute d cision C est donc dans l change dans le d bat dans le dialogue que se trouve la plus grande part de la solution Mais ce dialogue n est jamais ais C est peut tre cette difficult
219. n critique une force de proposition qui voque la fois les difficult s et Les solutions possibles en utilisant autant que faire se peut une strat gie de contournement imaginant des issues ou des d nouements quand la solution administrative s est r v l e inad quate Le r le de plus en plus macroscopique de la m diation nationale devient de ce fait vident tandis que les m diateurs acad miques qui poursuivent leur 18 RAPPORT DU M DIATEUR DE L DUCATION NATIONALE ET DE L ENSEIGNEMENT SUP RIEUR t che de traitement des dossiers individuels alimentent la base de donn es permettant chaque rapport du m diateur de choisir une th matique g n rale qui privil gie un ou deux th mes par an l image des rapports des inspections g n rales La nouvelle base de donn es Media 2 de gestion annuelle des dossiers des demandeurs et de calcul des statistiques cr e en janvier 2015 est appel e venir conforter sur le plan des moyens et des outils cette volution de la m diation pour l ducation nationale et l enseignement sup rieur Cette volution vers un ancrage institutionnel fort s appuie au niveau national sur les travaux du Club des m diateurs de service au public dont Monique Sassier est la vice pr sidente qui regroupe les m diateurs de 21 adminis trations entreprises institutions et collectivit s en charge d un service au public dont le D fenseur des droits qui a sign avec
220. n fond e et rejet e par le m diateur 1774 Total dossiers cl tur s en 2011 12 076 100 100 171 INFORMATIONS 72 des dossiers ont donn lieu une intervention du m diateur Parmi les dossiers de r clamation d finitivement r gl s au cours de l ann e 2014 soit 12 076 dossiers les m diateurs sont intervenus pour apporter un appui ou une information la personne ayant pr sent une r clamation dans 8 649 de ces dossiers soit dans 72 du total des r clamations transmises la m diation voir tableau n 4 Dans les autres cas 3 427 dossiers soit 28 des dossiers cl tur s la r cla mation n a pas pour diff rentes raisons donn lieu une intervention de leur part r clamation chappant au champ de comp tence du m diateur r cla mation non fond e abandon de sa r clamation par le demandeur Ces proportions sont proches de celles constat es les ann es pr c dentes Il est souligner que m me dans les cas o la r clamation ne leur appara t pas fond e les m diateurs donnent la personne concern e une explication d taill e Il arrive en effet assez fr quemment que l administration ne d livre pas ses interlocuteurs qu il s agisse des usagers ou des personnels une explication suffisante ou suffisamment claire des d cisions qu elle prend leur gard Les explications fournies dans ce cas par les m diateurs peuvent permettre aux personnes concern es de mieux c
221. nataire d un contrat ferait l objet d un contr le v ritable et b n ficierait de la panoplie des aides pr vues par la r glementa tion L enseignement priv non agr serait simplement autoris Une telle r forme supposerait de r crire la partie du Code de l ducation consacr e l enseignement priv non scolaire Il s agirait notamment de sup primer les distinctions non pertinentes que le Code op re par exemple entre enseignement sup rieur et enseignement technique La recommandation de voir mise en uvre une mission des inspections g n rales a t entendue Les autres recommandations et suggestions pr sent es en 2013 lui paraissent conserver leur actualit L AFFECTATION DES ENSEIGNANTS STAGIAIRES DU SECOND DEGRE A LA RENTREE SCOLAIRE 2014 L ann e 2014 a t une ann e particuli re pour les laur ats de concours ensei gnants puisqu ils taient tr s nombreux plus de 10 000 devoir tre affect s en qualit de stagiaires Beaucoup n ont pas eu l affectation demand e Durant l t les services de gestion ont t submerg s de courriers courriels appels t l phoniques Les laur ats de concours faisaient tat de Leur incompr hension face l affectation prononc e et expliquaient les difficult s auxquelles ils taient expos s Un certain nombre d entre eux ont saisi la m diation En septembre 2014 le m diateur a souhait communiquer au minist re les constats qu il avait faits sur l
222. ndation Afin d organiser les conditions dans lesquelles les services de l ducation nationale travaillent avec les conseils g n raux qui veulent mettre en uvre la possibilit qui leur est offerte par la loi le d cret pr voit gt qu une convention peut tre conclue entre le conseil g n ral et Les services d partementaux de l ducation nationale pour pr ciser les modalit s de leur coop ration dans le respect de leur domaine de comp tences respectif gt qu une instance co pr sid e par le pr sident du conseil g n ral et le direc teur acad mique des services de l ducation nationale peut tre cr e afin d assurer le suivi de cette convention Les dispositions entrent en vigueur compter du 1 septembre 2014 2 Un projet de circulaire relative l augmentation de la mixit sociale au sein des tablissements publics du second degr Une circulaire en cours de publication vise proposer des modalit s de concertation et de collaboration entre les conseils g n raux et les DSDEN dans l exercice de leur comp tence respective Cette circulaire a galement pour objet d indiquer les principes d affectation applicables dans le cas d un secteur partag par plusieurs coll ges publics Les demandes de d rogation sont satisfaites dans la seule limite de la capa cit d accueil des tablissements Si les capacit s d accueil sont atteintes l inspecteur d acad mie accorde les d rogations selon l ordre indi
223. ne mission et non un service administratif de plus dont la structure est volontairement l g re un r seau avec sa t te un m diateur national entour d une petite quipe soud e et des m diateurs acad miques Les m diateurs acad miques ont t choisis parmi des retrait s insoup on nables d ambition de carri re de b n fice personnel ou de parti pris l gard du syst me pour leur qualit intrins que leur paisseur humaine leur connaissance approfondie du syst me et leur grande exp rience dans l exer cice de leur responsabilit et non pour le prestige accord leur fonction ant rieure Ils ont occup d embl e c t des recteurs tout en restant dans le sys t me ducatif une situation d ind pendance vis vis de ce syst me et de sa hi rarchie ind pendance ou autonomie qui est l essence m me de leur raison d tre et la condition majeure garante d impartialit de leur mission et de sa r ussite LA M DIATION RECONNUE DES M DIATEURS ACAD MIQUES RECONNAISSANTS La t te du r seau c est le m diateur national qui n a pas souhait diriger le r seau coup d instructions crites et de circulaires les m diateurs ne sont pas des techniciens mais plut t par une attitude de conviction de dia logue de r flexion et d changes sur les essais et erreurs de confrontation des exp riences avec d autres m diateurs institutionnels pour inventer et tracer une m
224. ne s inscrit pas dans le domaine d tudes Le fait d tre pass en semestres n a pas apport d am lioration pour l tudiant dans le d roulement de l ann e universitaire lorsque des solutions adapt es son cas ne sont pas propos es Ce dossier pourrait faire l objet d une inves tigation Dans une universit un contrat p dagogique personnalis est syst matique ment pass avec l tudiant redoublant stage autres modules IL est pos sible avec l accord du responsable p dagogique de pr parer des UE de l an n e suivante 5 2 Le suivi des tudiants doctorants Le m diateur a t plusieurs fois sollicit par des tudiants qui manifeste ment connaissent mal les textes r gissant les conditions d inscription et la dur e d un doctorat les proc dures respecter en cas de th se en cotutelle ou qui rencontrent des difficult s en cours de cursus Ainsi un tudiant non salari inscrit en qualit de doctorant durant 3 ann es universi taires cons cutives l universit X interrompt ensuite son inscription durant presque 6 ann es puis demande reprendre le cursus abandonn avec le directeur de th se initial et soutenir sa th se qu il consid re avoir finalement r ussi terminer IL ne comprend pas le refus du directeur de th se de l cole doctorale concern e et de la pr sidence de l universit de le r inscrire au titre du doctorat engag 9 ans auparavant 58 RAPPORT DU M DIATEUR DE L
225. ni re BP 72616 44326 Nantes cedex 03 T l 02 40 37 38 71 Fax 02 40 37 37 00 mediateur dac nantes fr NICE Jean Philippe Cante Anne Radisse 53 avenue Cap de Croix 06181 Nice cedex 02 T l 04 93 53 72 43 Fax 04 93 53 72 44 mediateur academiqueldac nice fr ORL ANS TOURS Jean Paul Lamorille 21 rue Saint tienne 45043 Orl ans cedex 1 T l 02 38 79 46 28 mediateur dac orleans tours fr PARIS Michel Coudroy T l 01 40 46 23 40 Guislaine Hudson T l 01 40 46 22 67 Christiane Vaissade T l 01 40 46 20 36 INFORMATIONS PARIS SUITE 47 rue des coles 75230 Paris cedex 05 T l 01 40 46 20 36 Fax 01 40 46 23 43 mediateur acad dac paris fr POITIERS Ren e Cerisier 22 rue Guillaume VII Le Troubadour CS 40625 86022 Poitiers cedex T l 06 12 67 35 94 mediateur dac poitiers fr REIMS Jean Marie Munier 1 rue Navier 51082 Reims cedex T l 03 26 05 68 05 06 30 96 78 92 Fax 03 26 05 99 95 mediateur dac reims fr RENNES Denis Schenker 96 rue d Antrain CS 10503 35705 Rennes cedex 7 T l 02 99 25 35 25 Fax 02 99 25 35 21 mediateur dac rennes fr R UNION Christiane Andr 24 avenue Georges Brassens 97702 Saint Denis Messag cedex 9 T l 06 92 42 42 89 mediateur dac reunion fr ROUEN Patrick Tach DSDEN de la Seine Maritime 5 Place des Fa enciers 76037 Rouen cedex T l 02 32 08 97 77 Fax 02 32 08 97 78 mediateur academiqueldac rou
226. ns L ann e 2014 marque une stabilisation 1 d augmentation Le nombre des r clamations re ues par les m diateurs reste comme l an dernier d un peu plus de 11 000 Comme les ann es pr c dentes la plupart 89 des r clamations trans mises la m diation en 2014 ont t trait es par les m diateurs dans les acad mies 11 l ont t par l quipe nationale de la m diation Graphique n 2 R partition des r clamations recues en 2014 R clamations re ues par l quipe nationale du m diateur R clamations re ues par les m diateurs dans les acad mies 162 RAPPORT DU M DIATEUR DE L DUCATION NATIONALE ET DE L ENSEIGNEMENT SUP RIEUR Compte tenu des dossiers qui n avaient pas t cl tur s en 2013 ce sont 13 698 dossiers de r clamations qui ont t trait s en 2014 par les m diateurs Sur ce total 88 des dossiers ont t termin s cl tur s au cours de l ann e Pour 1 des dossiers leur conclusion tait suspendue au 31 12 2014 une r ponse de l administration Enfin 11 de ces dossiers taient cette m me date en cours de traitement par Les m diateurs Graphique n 3 tat des r clamations trait es en 2014 13 698 dossiers 1 R clamations en attente R clamations 11 de d cision de en cours l administration d instruction au 31 12 14 au 31 12 14 88 Dossiers de r clamations cl tur s en 2014 163 I
227. ns vieillesse Pr paration du comit de suivi du 4 mars 2015 Position de la DAF Le 13 f vrier 2015 Avant 2010 les indemnit s de jury tait liquid es en dehors de la proc dure de paiement sans ordonnancement pr alable PSOP via KHEOPS Cet outil comptable maison permettait le calcul des cotisations sociales mais pou vait tre mal utilis Suite son remplacement par CHORUS qui ne comporte pas cette fonctionnalit il a t d cid de basculer le paiement de ces indem nit s en proc dure PSOP Ainsi depuis 2010 les indemnit s vers es aux membres de jurys de concours et d examens y compris les vacations au titre de la surveillance des preuves sont int gr es la PSOP et sont depuis cette date soumises syst matique ment cotisation Il appartient au gestionnaire en charge des jurys de d terminer le profil de cotisant en fonction de l intervenant fonctionnaire non titulaire profession lib rale Ce profil est ensuite codifi dans la paye et d clenche les cotisations ad quates 150 RAPPORT DU M DIATEUR DE L DUCATION NATIONALE ET DE L ENSEIGNEMENT SUP RIEUR Position du m diateur le 23 f vrier 2015 Le m diateur constate que cette modification de la cha ne des mises en paie ment met fin pour l avenir aux difficult s rencontr es mais que demeurent des anomalies anciennes qui doivent trouver des solutions au cas par cas sur la demande des vacataires et des personnels de l enseignem
228. nt priv est devenu un secteur tr s concur rentiel dans lequel le march prend une place pr pond rante Les contr les des tablissements d enseignement sup rieur priv s sont effectu s par les services d concentr s de l Etat qui restent souvent sous dimensionn s face l importance de la t che L autorisation par le minist re d livrer des dipl mes vis s est limit e dans le temps pour favoriser un contr le p riodique 148 RAPPORT DU M DIATEUR DE L DUCATION NATIONALE ET DE L ENSEIGNEMENT SUP RIEUR La notion de contrat pr sente des caract ristiques diff rentes de celles pr vues pour l enseignement scolaire La division hors contrat et sous contrat se comprend mieux dans le second degr que dans le sup rieur Peut tre faudrait il pour le post bac adopter un concept nouveau comme l agr ment proposition qui pourrait recouvrir Les diff rents modes de lien avec l tat dipl mes accueil de boursiers Concernant la protection du titre du master des actions en justice ont t introduites par le minist re qui ont donn lieu des d cisions favorables Sur cette question de l enseignement sup rieur priv secteur en plein d ve loppement le minist re travaille avec ses coll gues de la culture des affaires trang res de la sant Position du m diateur le 23 f vrier 2015 Le m diateur se f licite des avanc es les plus r centes mais maintient sa constatation selon l
229. ochage scolaire de certains l ves et l absence de dipl mes que cela g n re il est opportun de revenir sur quelques constats faits par le m diateur dans ses rapports et tout parti culi rement dans son rapport 2008 Des dispositifs mis en place en mati re d examens avaient ou ont encore un effet n gatif pour des candidats On peut se r jouir des avanc es dans ce domaine Pourtant des blocages demeurent et appellent des mesures de bon sens Les exemples cit s ne concernent que quelques candidats chaque session objection qui est faite au m diateur et qu il ne saurait retenir car pour chaque l ve il existe un risque de sortie sans dipl me certaines r gles tant appli qu es de mani re trop rigide apr s une lecture litt rale des textes Simplifier l inscription un examen Dans le rapport de l ann e 2008 le m diateur avait souhait s arr ter sur les r gles en mati re d examens et concours qui pourraient tre simplifi es pour ne pas constituer un obstacle inutile pour le candidat Parmi elles se trouvait la n cessit pour le candidat de confirmer son inscrip tion pour certains examens ou concours tels l examen du BTS le concours pour devenir enseignant Cette phase de confirmation avait t mise en place pour tre s r qu quelques jours des preuves le candidat tait toujours d cid se pr senter l examen o au concours Elle avait donc des vis es conomiques compr hen sibles mais av
230. oints ou de report de note 3 Face un comportement jug inadapt d un tudiant la seule proc dure pour l exclure de cours rel ve de la section disciplinaire qui doit tre r unie dans un d lai raisonnable 4 Les universit s doivent veiller d livrer rapidement les dipl mes de fa on ne pas compromettre l insertion professionnelle des tudiants ReMEDIA 14 05 Le d roulement de la scolarit 1 S agissant de l ann e universitaire d coup e en semestres on pourrait ima giner l instar de quelques exp rimentations men es dans des universit s d autoriser par anticipation durant les six mois lib r s lors d un redouble ment la pr paration de quelques UE du niveau sup rieur permettant ainsi l tudiant manifestement en difficult de r partir son effort Cela peut avoir pour effet galement d viter qu il ne d croche loign un temps trop long des tudes 2 Il conviendrait de diffuser par tous moyens appropri s aupr s des tudiants de master 2 des informations claires et compr hensibles sur les conditions d inscription en doctorat et de s assurer d s la premi re ann e de th se de 95 LA M DIATION FORCE DE PROPOSITION la capacit de l tudiant poursuivre le cursus engag Dans le cas contraire il faudrait lui proposer soit un encadrement renforc soit une r orientation entr e dans la vie active compl ments au master obtenu via un dipl me uni versitaire 3
231. omprendre la position de l administration Les interventions des m diateurs ont d bouch sur un r sultat plut t positif pour Le r clamant dans 84 des cas S agissant des dossiers pour lesquels les m diateurs sont intervenus soit 8 649 dossiers le r sultat de cette intervention s est av r plut t positif pour la personne ayant saisi les m diateurs dans 84 des cas Pour 1 375 de ces dossiers soit 16 des cas l intervention des m diateurs est rest e sans effet positif pour le r clamant Les interventions des m diateurs ayant entra n un r sultat plut t positif pour le r clamant se r partissent en plusieurs cat gories Dans un certain nombre de cas les m diateurs sont intervenus avec succ s aupr s de l administration pour appuyer la r clamation qui leur a t pr sen t e soit parce qu ils ont consid r que l administration avait commis une erreur 1 392 dossiers soit parce que la d cision de l administration sans tre erron e leur est n anmoins apparue trop rigide et in quitable 1 704 cas Concernant 717 dossiers les m diateurs sont intervenus au sens propre en m diation ces dossiers de m diation concernent des personnes 172 RAPPORT DU M DIATEUR DE L DUCATION NATIONALE ET DE L ENSEIGNEMENT SUP RIEUR qui ont saisi les m diateurs parce qu elles rencontraient des difficult s rela tionnelles ou des difficult s de positionnement au sein de leur structure de
232. on Le m diateur a choisi cette ann e de revisiter 7 th mes qui ont fait l objet de travaux dans les ann es pr c dentes 7 sujets significatifs qui m ritent l attention des ministres et des directions car le travail n est pas achev des perspec tives d volution sont possibles et surtout souhaitables et les progr s seront utiles l am lioration du service public d enseignement Il s agit de la notation du baccalaur at des examens de la sant des personnels de la mobilit des en seignants du master de l enseignement priv hors contrat et de l affectation des enseignants stagiaires IL consacre galement un chapitre th matique la vie tu diante En effet la hausse des effectifs dans l enseignement sup rieur se retrouve naturellement dans l activit du r seau de la m diation Sont examin es successivement les questions tenant au d roulement des tudes puis celles se rapportant l envi ronnement financier mat riel et social Les constats donnent lieu des propositions d am lioration qui s adressent tant aux instances minist rielles qu aux ta blissements publics uvrant dans l enseignement sup rieur universit s grandes coles CNOUS Elles pr conisent un accompagnement des tudiants dans leur apprentissage de l autonomie et de la responsabilit Les recommandations faites par le m diateur sont le r sultat d une tude approfondie des r clamations Leur laboration et leur
233. on 3 Loi d orientation de l enseignement sup rieur dite loi Edgar Faure du 12 novembre 1968 4 Loi sur l enseignement sup rieur dite loi Savary du 26 janvier 1984 5 Loi n 2013 660 du 22 juillet 2013 relative l enseignement sup rieur et la recherche dite loi ESR 6 La convention Conf rence des pr sidents d universit m diateur de l ducation nationale et de l enseignement sup rieur a t publi e dans le rapport sur l ann e 2010 pages 157 160 43 LA VIE TUDIANTE Le sujet de la vie tudiante a d j t approch par le m diateur qui au fil de ses rapports a formul diff rentes recommandations Quelques unes peuvent tre rappel es En 2003 le m diateur recommande aux tablissements d enseignement sup rieur s agissant des examens de mieux informer les tudiants sur le principe de souverainet du jury IL rappelle l importance de porter une appr ciation crite individuelle sur les notes attribu es ReMEDIA 03 21 En 2005 le m diateur s arr te sur le fonctionnement des universit s Il constate que les tudiants durant leur scolarit sont soumis une grande vari t de r glementation s dispers es et que les tablissements d ensei gnement sup rieur prouvent naturellement des difficult s pour appliquer et expliquer ces r gles Il pr conise tout en respectant Le principe d autonomie que soit mis la disposition des universit s un guide juridique pour la
234. on mieux affirm e dans un cycle de quatre semestres gt la g n ralisation d une valuation continue int grale avec parfois des sessions de rattrapage gt la compensation des notes au sein des blocs de comp tences ou de connais sances gt la syst matisation de l attribution de la ma trise en fin de master 1 M1 gt l organisation de l accueil en master 2 M2 Autant de progr s inscrits dans l arr t du 22 avril 2002 modifi par l arr t du 22 janvier 2014 De m me les stages ont connu une meilleure d finition avec l annexe cahier des charges des stages l arr t du 22 janvier 2014 L inscription en 2014 de la d finition du dipl me de master aux articles D612 33 et suivants du Code de l ducation ach ve cette meilleure lisibilit Parmi les suggestions qui ne sont pas retenues l acc s au cycle du Master n est toujours pas pr vu pour la licence professionnelle quand bien m me une volution volontariste est voqu e De fa on plus g n rale l acc s ce cycle master bac 3 n est pas g n ralis le niveau des pr requis non voqu Cependant le chantier est ouvert avec le souci de faire mieux correspondre les appellations des licences aux titres donn s aux masters Reste instaurer une r elle coh rence de ce cycle de 2 ann es qui p tit 32 RAPPORT DU M DIATEUR DE L DUCATION NATIONALE ET DE L ENSEIGNEMENT SUP RIEUR actuellement d une rup
235. onditions d exercice qui ressor tissent plus au bon sens et l observation qu la sp culation th orique d s le d part ce fut l approche concr te pratique des difficult s observ es travers les demandes re ues et leur r solution cas apr s cas qui ont oc cup la majeure partie de l effort des m diateurs C tait de ce point de vue une approche microscopique celle du particulier sur le terrain s attachant par exemple la relation de l enseignant et du parent plut t qu celle des enseignants et des parents C est avec une attitude d alerte permanente engag e et d termin e refusant une gestion purement administrative des probl mes que s est construite et a v cu la m diation pour l ducation nationale et l enseignement sup rieur C est sur ces bases qu au fil du temps ces bricoleurs du social lui ont donn la solidit n cessaire pour supporter la formidable mont e en puis sance du dispositif et tre un levier du changement l o les injonctions nombreuses du syst me avaient montr leurs limites Nous souhaitons ici rendre hommage Jacky Simon et ses quipes hommes et femmes de confiance et de volont qui ont su mettre et maintenir la m diation l abri des cueils sur des rails sains et viables soutien de p rennit et de progr s 16 RAPPORT DU M DIATEUR DE L DUCATION NATIONALE ET DE L ENSEIGNEMENT SUP RIEUR Les ann es ont pass Sur ces fonda
236. onnels demeure d actualit LA MOBILIT DES ENSEIGNANTS Le m diateur est saisi chaque ann e de six huit cents r clamations qui concernent les questions d affectation et de mutation des personnels ensei gnants des premier et second degr s Elles repr sentent environ un quart du total des r clamations transmises par les personnels C est pourquoi il a choisi en 2010 d aborder la question du mouvement dans son rapport Leur nombre ne diminue pas en 2014 il enregistre m me une augmentation de 30 Au titre de la rentr e scolaire 2015 la phase des permutations permettra de satisfaire dans le premier degr une personne sur cinq Il est noter que depuis 2005 le taux de satisfaction a diminu de 21 points Dans un souci d efficacit le m diateur n appuie aupr s du minist re que les r clamations qui lui paraissent relever soit d un dysfonctionnement soit d une situation personnelle particuli rement probl matique La proportion qui d bouche sur une d cision favorable de la DGRH reste faible On pourrait en d duire que la mobilit des corps enseignants est un sujet majeur de conflictualit IL semble pourtant qu il n en soit rien au vu des donn es fournies par la DGRH la plupart des enseignants parviennent peu de temps apr s le concours de recrutement exercer dans la r gion de leur choix En revanche dans une soci t o la mobilit est de plus en plus la norme pour des couples qui tra vaillent
237. onquiert son ind pendance par son action m me chaque jour et qui est reconnu comme tel Il n y a pas d enjeu de pouvoir mais une consid ration partag e un rapprochement m me de l administration permettant qu on lui chuchote l oreille des volutions pos sibles d s lors qu elles ne mettent pas en cause les personnes C est aussi l int r t bien compris de l institution que de disposer en plus de ses ressources de m diateurs qui savent instaurer un dialogue le faire pro gresser et le tenir au service des libert s Car pour dialoguer il ne suffit pas de s asseoir ensemble et de parler Les m diateurs sont form s ces tech niques et leur recours leur secours doit tre sollicit aussi dans des conflits collectifs Les ann es pass es ont montr que les recteurs qui nous ont fait confiance ont t satisfaits du travail conduit en commun Cette autorit non autoritaire et bienveillante qu est la m diation peut favoriser une r flexion sur les valeurs de responsabilit et d engagement Engagement des agents pour une am lioration du service public enga gement des usagers qui serait facilit par la mise en uvre de comit s d usagers engagement des lyc ens eux m mes qu il faut plus que jamais solliciter et aider prendre des responsabilit s car cette g n ration demain aux affaires doit se former t t dans un monde concurrentiel et dur Leur capacit s engager doit tre soutenue et valori
238. out au long de l ann e 1 Rapport ann e 2009 page 100 98 RAPPORT DU M DIATEUR DE L DUCATION NATIONALE ET DE L ENSEIGNEMENT SUP RIEUR 7 Pour que les futurs tudiants issus des lyc es professionnels arrivent dans le post bac avec des comp tences en recherche documentaire il conviendrait de veiller mettre en place des centres de documentation dans tous ces ta blissements 8 Le m diateur recommande de gt faire du tiers payant une obligation pour ne pas hypoth quer les ressources financi res des tudiants gt g n raliser la mise en place des centres de sant tudiants gt d velopper les actions de pr vention sur les conduites risque alcooli sation consommation de drogues et d information sur l hygi ne de vie quilibre alimentaire temps de sommeil 2 LES PERSONNELS ReMEDIA 14 09 Des fonctionnaires sans traitement P riodiquement des agents en instance d affectation sont sans traitement souvent plusieurs mois parfois plus d un an Il s agit d agents qui sont partis en mission en d tachement dans une autre administration ou l tranger ou bien en disponibilit pour suivre leur conjoint mut g ographiquement par leur employeur ou en mobilit professionnelle ou familiale disponibilit pour tudes pour enfant pour cr ation d entreprise ou en fin de cong s mala die D s lors que leur ancien poste a t pourvu par un rempla ant ou qu ils en sont trop
239. p rieur d s la classe de la premi re auxquels ils souhaitent s inscrire Ces informations leur permettraient de choisir leurs v ux sur un nombre d tablissements suffisamment lev pour obtenir une affectation tenant compte de leur situation particuli re Afin d alerter les l ves lors de la proc dure APB une proc dure volontaire de confirmation de la lecture de la page d information d di e aux candidats handicap s pourrait tre l tude Enfin le titre de la page d di e sur le portail Admission post bac pourrait tre modifi lors de la prochaine session non pas en utilisant La mention handi cap mais par une formulation utilisant besoins sp cifiques plus ouverte et moins stigmatisante 125 LA M DIATION FORCE DE PROPOSITION Position du m diateur Le 23 f vrier 2015 Le m diateur approuve le fait d amener les l ves handicap s se renseigner en amont mais dans sa recommandation il a souhait qu un effort suppl mentaire soit fait pour leur assurer une poursuite d tudes qui tienne compte des lieux de formation les plus adapt s leur handicap en termes de proxi mit d accessibilit d aides diverses Il lui semble essentiel qu une r flexion soit engag e pour mieux y r pondre Il rappelle en effet que trop peu d l ves handicap s bacheliers poursuivent des tudes dans l enseignement sup rieur S agissant de revoir le titre de la page d di e sur le portail APB au
240. port 2010 la recommandation suivante avait t formul e REMEDIA 10 20 Nommer les enseignants stagiaires dans l acad mie dans laquelle ils recevront leur premi re affectation Une partie des laur ats des concours de recrutement effectuent leur ann e de stage dans une acad mie qui ne sera pas celle dans laquelle ils seront affect s apr s leur titularisation Cette situation pr sente plusieurs inconv nients Elle oblige tout d abord les enseignants concern s d m nager deux fois un an d intervalle Elle fait na tre ensuite un sentiment d incompr hension et d insatis faction chez les enseignants qui esp raient tort tre affect s dans l acad mie de leur stage Cette recommandation est plus que jamais d actualit 39 40 PREMI RE PARTIE 42 La vie tudiante Le d veloppement de l enseignement sup rieur est un ph nom ne marquant des derni res d cennies qui se manifeste tant quantitativement par les effectifs ou la part d une classe d ge qui y acc de que qualitativement par sa diversification et la place qu il occupe dans l employabilit d une g n ration ou la structuration des territoires Depuis les ann es soixante de nouvelles couches de la soci t ont acc d l enseignement sup rieur qui a d lui m me s adapter pour les accueillir Ces nouveaux tudiants ne ma trisent pas d embl e tous les Codes n cessaires leur rapide int gration ce qui n cessite de mettre
241. que le contenu des changes ni aucune information recueillie dans le cadre de la m diation sauf s il en a l obligation l gale s il y a non respect d une r gle d ordre public ou s il a l accord des parties Le m diateur s assure avant le d but de la m diation que les parties ont accept les contraintes d une instruction contradictoire ainsi que les obliga tions de confidentialit qui incombent au m diateur et aux parties Le d roulement de la m diation Le m diateur peut refuser d instruire une saisine si celle ci n est pas recevable au regard de conditions port es la connaissance du public Celles ci portent no tamment sur le respect des limites du champ de comp tence du m diateur sur la n cessit d avoir effectu des d marches pr alables sur le caract re tardif de la saisine par rapport au fait g n rateur ou sur l existence d une action en justice Le requ rant est inform de ce refus motiv par la voie la plus rapide Lorsque la demande de m diation est recevable le m diateur conduit avec diligence la m diation selon les r gles auxquelles il est soumis et dans les d lais pr vus La m diation est men e de mani re contradictoire Si la com plexit de l affaire Le rend n cessaire le m diateur peut faire appel un expert qu il choisit librement Les parties doivent fournir au m diateur tous les l ments d information lui permettant d instruire le litige Dans le cas contraire apr s avoir p
242. r cis les l ments demand s et en l absence de ceux ci le m diateur peut refuser de poursuivre la m diation La m diation peut tre interrompue tout moment par les participants qui en informent alors le m diateur par crit ou par le m diateur lui m me s il consid re que les conditions de la m diation ne sont plus r unies La fin de La m diation La m diation se termine lorsque le m diateur met un avis ou une recom mandation qui constitue le support de l accord entre les parties au litige ou s il constate l mergence d une solution amiable sous son autorit Le m dia teur accompagne la mise en uvre de sa recommandation ou l ex cution de l accord par l institution ou l entreprise 179 INFORMATIONS La m diation peut galement tre cl tur e si le m diateur constate soit un d sistement des parties que le litige ait ou non trouv sa solution par d autres voies soit un d saccord persistant En tout tat de cause le requ rant conserve la possibilit d engager une action en justice Membres du Club des m diateurs de services au public Le M diateur de l Autorit des march s financiers Le M diateur de l Association fran aise des soci t s financi res Le M diateur aupr s de BNP Paribas Le M diateur de la Caisse des d p ts gt Le M diateur des Communications lectroniques gt Le M diateur de l Eau gt Le M diateur EDF Le M diateur de l ducation nationa
243. r flexion de nature pist molo gique publi e dans la premi re partie du rapport 2013 a permis de d passer les pratiques de porter sur elles un regard critique pour les inscrire dans une m thode objectivable et transmissible Celle ci devient un point de rep re pour les anciens un guide pour les nouveaux Consciente de ses ressources et de ses modes d action la m diation de simple pratique empirique s l ve d s lors au niveau d un art LA M DIATION RECONNUE DES M DIATEURS ACAD MIQUES RECONNAISSANTS Que Monique Sassier trouve dans ces quelques lignes l expression de notre gratitude pour l uvre accomplie avec constance et d termination afin de d velopper la m diation avec une vision claire de son volution mais aussi pour sa patience et sa disponibilit inlassables pour sa s r nit communi cative pour nous guider nous faire partager cette vision et enrichir nos pra tiques pour son soutien ind fectible et pour l amiti dont elle nous a tous entour s pendant ces six ann es Les m diateurs acad miques 20 Bilan et perspectives Aux termes de deux mandats de la m diatrice il est apparu int ressant de faire tant Le bilan de l action men e que de tracer des pistes pour l avenir Les sept th mes qui ont t retenus ne repr sentent pas toute l activit de la m diation mais sont choisis parmi les principales recommandations mises depuis 2007 dans des domaines tr s diff rents Il importe
244. r requis technique cet largissement est l int gration dans ces deux applications des formations offertes par ces tablissements priv s En ef fet les v ux g r s par Affelnet 6 et Affelnet 3 ne se r duisent pas simple ment l tablissement souhait mais portent sur la formation demand e par exemple en coll ge 6 6 musique en lyc e 2 g n rale et technologique 1 2 ou 3 enseignements d exploration 2 professionnelle ou 1 ann e de CAP de telle ou telle sp cialit Sans constituer un obstacle majeur cela exigerait toutefois une connaissance pr cise et exhaustive de la part des services acad miques des formations des tablissements priv s et de leurs capacit s d accueil gt Il convient comme le fait le m diateur d exclure d embl e l option haute qui consisterait laisser les applications traiter sous l autorit de l IA DASEN l ensemble des v ux des l ves qu ils portent sur des tablissements pu blics ou priv s Bien que ce sc nario pr sente l avantage de moindres d ve loppements informatiques il ne saurait tre envisag en l tat actuel du Code de l ducation Une alternative pourrait donc consister g rer diff remment dans les applications Affelnet 6 et Affelnet 3 Les v ux portant sur des ta blissements priv s d une part et publics d autre part Pour permettre aux tablissements priv s de continuer choisir leurs l ves il convi
245. r s l preuve et avant les corrections et permet aux inspecteurs de transmettre aux correcteurs les conseils et consignes de correction Les circulaires pr voient d autre part que des r unions d harmonisation doivent se tenir apr s les corrections Pr sid es par un inspecteur ou un correcteur d sign par lui les r unions d harmonisation concernent pour chaque preuve l ensemble des correcteurs et examinateurs du centre d exa men Les grilles de notes de chaque correcteur et examinateur sont exami 21 BILAN ET PERSPECTIVES n es par la commission La commission peut examiner les copies si n ces saire Si un cart injustifi appara t entre correcteurs la commission proc de une harmonisation Si les commissions d entente ont toujours effectivement lieu le m diateur a constat que les commissions d harmonisation elles ne fonctionnaient pas de fa on satisfaisante Il semble que beaucoup de r unions ne se tiennent pas Lorsqu elles se tiennent tous les correcteurs et examinateurs n y sont pas n cessairement pr sents Elles ne donnent lieu qu exceptionnellement une harmonisation v ritable les correcteurs se consid rant souvent tort comme d tenteurs de la souverainet accord e aux jurys Le m diateur n a jamais pu obtenir de proc s verbal La question des notes du baccalaur at reste pourtant importante en d pit du taux de r ussite lev l examen Les erreurs peuvent en effet p nal
246. r sident de l uni versit le m diateur avait voqu le probl me de la r orientation des l ves de CPGE suite des r clamations Le principe de passation des conventions avait t act Si en 2014 la situation de cet tudiant a tard trouver sa solution c est qu aucune convention n avait t sign e avec l universit de proximit Finalement le pr sident a accept d accueillir cet tudiant en L2 L existence ou l absence de telles conventions introduit une in galit de trai tement entre les tudiants de CPGE quant leur ventuelle r orientation et leur poursuite d tudes 64 RAPPORT DU M DIATEUR DE L DUCATION NATIONALE ET DE L ENSEIGNEMENT SUP RIEUR 6 LES RELATIONS AVEC LE MONDE PROFESSIONNEL 6 1 L accompagnement des stagiaires ou des tudiants en alternance Le d roulement du stage Depuis la loi n 2014 788 du 10 juillet 2014 tendant au d veloppement l encadrement des stages et l am lioration du statut des stagiaires et le d cret n 2014 1420 du 27 novembre 2014 relatif l encadrement des p riodes de formation en milieu professionnel et des stages les articles du Code de l ducation de r f rence pour l encadrement des stages sont les suivants gt Partie l gislative articles L 124 1 L 124 20 gt Partie r glementaire articles D 124 1 D 124 9 Ces textes ont rendu obligatoire la d signation d un enseignant r f rent au sein de l tablissement d
247. r 2 professionnel ajourn la session 2 avec une moyenne g n rale de 10 273 20 et une note de 07 20 au m moire professionnel f f Je vous prie de bien vouloir trouver ci joint un dossier de r clamation relatif la contestation du r sultat obtenu au master 2 ajournement session 2 Comme vous pourrez le constater j ai d j crit plusieurs reprises l universit de X ainsi qu au pr sident de l universit sans qu aucune r ponse ne me soit adress e ce qui est mes yeux assez stup fiant J ai beaucoup travaill pour l obtention de ce master 2 j ai t studieux et appliqu et j ai respect strictement les consignes qui m avaient t donn es l issue de la session 1 66 RAPPORT DU M DIATEUR DE L DUCATION NATIONALE ET DE L ENSEIGNEMENT SUP RIEUR Ma soutenance orale de bonne qualit tait acquise l issue de la session 1 et il m a t demand par le jury de reprendre et de compl ter le m moire crit J ai donc res pect ces instructions et fait valider le plan de mon m moire par ma professeure tu trice Lors de la session 2 la composition du jury a t modifi e et j ai t ajourn e au motif que mon plan ne convenait pas C tait en tout cas l avis du nouveau membre du jury qui revendiquait un retour au plan pour lequel j avais fait l objet d un ajournement lors de la session 1 Je pense que cette personne n avait pas connaissance de ce qui m avait t demand par le jury pr c dent
248. r et de la recherche de gt clarifier les r gimes juridiques respectifs des deux domaines aupr s des universit s et grandes coles gt rappeler que l inscription en formation initiale est libre sous condition de dipl me ant rieur et que le rattachement au r gime de la formation conti nue suppose la cr ation d un cursus particulier identifi avec des am na gements sp ciaux Mais depuis aucune d cision n a t arr t e par le minist re Pourtant le m diateur a eu le soutien de la direction des affaires juridiques Le dossier a t ensuite voqu au plus haut niveau mais sans que la question soit tranch e et les universit s ont toujours des politiques tr s diff rentes qui posent pro bl me aux tudiants Par exemple dans certaines universit s tous les tudiants sont accueillis en formation initiale il n est pas proc d un profilage des tudiants Dans d autres universit s 4 ou 5 crit res sont mis en avant La d cision peut tre diff rente selon le niveau En licence professionnelle et en master il arrive qu une grande partie des tudiants soient suivis par le service de la formation continue alors que les dur es et contenus sont strictement identiques ceux de la formation initiale Des universit s font une application stricte des notes du minist re ne sont tarif s formation continue que les publics suivant une formation totalement am nag e et donnant lieu financement 69
249. rapidement une autre orientation et inscription dans un autre tablis sement l universit n offrant pas de cursus correspondant la formation re ue dans le secondaire Fort heureusement cette tudiante a t admise la rentr e dans un cursus BTS Des titulaires de BTS et de DUT souhaitent poursuivre leurs tudes et pr sentent leur dossier en licence professionnelle La commission p dagogique de l universit examine leur dossier et peut leur refuser une admission en L3 Il est regrettable qu une contre proposition en L2 ne soit pas faite lorsqu elle est justifi e p dagogiquement Ainsi apr s une intervention du m diateur une universit a r pondu bien apr s la rentr e que l tudiante aurait pu tre admise en L2 Quand cette in formation lui fut communiqu e l tudiante avait t admise dans une autre universit dans une formation qui ne lui convenait pas totalement La situation s est pos e pour des tudiants en CPGE r orienter l issue de l ann e G n ralement des conventions sont sign es entre les lyc es ayant des CPGE en leur sein et les universit s de proximit mais il s av re que ce n est pas encore le cas partout 63 LA VIE TUDIANTE R clamation du p re d un tudiant en CPGE Vous trouverez ci dessous un dossier de demande d inscription hors d lai pour mon fils adress la pr sidence de l universit apr s un premier refus pour cause d incapacit d accueil par l
250. re deuxi me Les pr c dentes recommandations 1 Les usagers La sectorisation en coll ge et lyc e la carte scolaire vue par les familles Les bourses dans le second degr Le redoublement en fin de cycle Les examens La proc dure Admission post bac La poursuite d tudes des tudiants ayant chou la PACES L enseignement priv 2 Les personnels Les probl mes financiers TROISI ME PARTIE INFORMATIONS Chapitre premier Les statistiques d activit des m diateurs en 2014 1 Les r clamations re ues 2 L origine des r clamations 3 Le domaine des r clamations 4 Les d lais d intervention des m diateurs 5 Les r sultats de l intervention des m diateurs Chapitre deuxi me Les textes instituant des m diateurs dans l ducation nationale et dans l enseignement sup rieur Chapitre troisi me Le Club des m diateurs de services au public Chapitre quatri me Des m diateurs dans l ducation nationale et dans l enseignement sup rieur mode d emploi Chapitre cinqui me Le r seau des m diateurs De l audace Depuis 2009 la m diation de l ducation nationale et de l enseignement su p rieur tant au niveau acad mique que national a re u plus de 50 000 r cla mations r parties entre les agents et Les usagers Toutes sortes de demandes nous ont t adress es l gitimes souvent tranges parfois qui ont retenu notre attention De quoi observer l volution de notre soci t
251. re universit ou dans une fili re s lective devront aussi tre plac s sur un m me pied d galit que les n o bacheliers Actuellement des fili res comme les BTS semblent donner la priorit aux n o bacheliers Pr voir une inscription sur Les sites de r orientations titre pr ventif Les r sultats de PACES sont publi s mi juin fin juin Or la date limite pour s inscrire sur APB est fix e chaque ann e aux alentours du 20 mars Au mois de juillet Les universit s se pr parent fermer et des tudiants se retrouvent en difficult pour s inscrire dans une autre formation De plus des tudiants ont du mal accepter leur chec et n arrivent pas se projeter imm dia tement sur une autre formation certains attendent la rentr e universitaire pour se manifester D une mani re g n rale le renoncement ces tudes s av re difficile et mal v cu car les tudiants se lancent dans cette fili re le plus souvent par vocation et ne se voient pas faire d autres tudes si ce n est la limite des tudes param dicales Il n y a donc pas de volont d anticiper l chec il faut faire voluer les mentalit s En 2014 APB sera ouvert aux tudiants qui souhaitent se r orienter apr s une premi re ann e dans le sup rieur Il conviendra de mettre en place une forte communication de la part du minist re et des universit s concern es pour que tous les tudiants en cours de PACES s inscrivent sur APB dans les d lai
252. recu aucune r ponse suite ce courrier qui nous aurait incit nous reconnecter sur le site ult rieurement ou m me nous aurions pu recevoir Le fameux document que vous nous avez fait parvenir Or rien du tout 5 5 Autre t moignage d un parent d tudiantes f f Je me permets de vous crire car vous me semblez tre l ultime personne susceptible de r pondre mon d sarroi Bien qu enseignant en lyc e professionnel c est en qua lit de parent que je vous contacte p re divorc en charge de 3 enfants j ai 2 filles qui tentent de poursuivre leurs tudes au sein de l universit X je dis tenter car ce jour un parcours du combattant s est instaur En effet apr s avoir brillamment obtenu leur baccalaur at en 2013 elles s inscrivent l universit Y mais cette premi re ann e d tudes sup rieures s est sold e par un chec cela tant et bien d cid es obtenir un dipl me elles opt rent pour une r o rientation pour l ann e 2014 2015 l universit X apr s une demande refus e en IUT Si elles ont pu acc der l universit X Les TD leur sont interdits en effet le transfert des dossiers CROUS entre les 2 d partements ne s tant pas r alis il leur est de mand 800 2x400 pour s inscrire somme dont je ne peux m acquitter qui dit pas d inscription avant novembre dit impossibilit de participer aux TD et de s inscrire aux partiels donc arr t des tudes De plus sans le verse
253. ri re Divers 168 RAPPORT DU M DIATEUR DE L DUCATION NATIONALE ET DE L ENSEIGNEMENT SUP RIEUR S agissant des usagers les questions li es au cursus scolaire ou universitaire inscription orientation affectation repr sentent la plus grande partie des r clamations pr sent es 41 20 des r clamations sont li es au domaine des examens et des concours conditions d lais d roulement d cisions fonctionnement des jurys qui valence de dipl mes 17 des r clamations portent sur des questions de vie quotidienne scolaire et universitaire relations interpersonnelles discipline Enfin 14 des r clamations renvoient des questions financi res ou sociales frais de scolarit bourses allocations gratuit 183 r clamations li es aux questions de handicap ont t trait es par les m diateurs cette ann e encore Au vu de ces donn es chiffr es on peut effectuer les constatations suivantes pour ce qui est de l volution respective des diff rentes cat gories de r cla mations pr sent es par les usagers Les r clamations relatives la vie scolaire et universitaire aux examens et concours et la scolarit et inscriptions ont fortement augment depuis dix ans dans les trois cat gories le nombre des dossiers a plus que tripl La poursuite de l augmentation des r clamations concernant la scolarit et les inscriptions refl te sans doute en premier li
254. ription sur place peut tre utile l entr e l universit pour des bacheliers peu familiaris s avec les d marches administratives permet tant au service de scolarit de contr ler leur dossier pi ce par pi ce et de les aider dans leurs d marches autant un d placement de l tudiant qui s inscrit en L3 en M1 en M2 para t inutile et co teux Courriel de r clamation adress e au m diateur Bonjour Je me permets ce petit message pour vous envoyer mon m contentement Ce message n aura pour but que de soulager notre nervement contre ce syst me bien fran ais et comme dit notre entourage ils s en fichent tu perds ton temps Mais seulement si plusieurs parents avaient le courage et la motivation de vous envoyer un message un jour peut tre dans l avenir vous en tiendrez compte et nous pouvons esp rer un changement Je vous explique ce qui peut nous mettre hors de nous Ma fille est rentr e hier lundi 8 septembre 2014 pour une pr rentr e en deuxi me ann e de sociologie l universit de X Pourquoi hier Parce sur le site de l universit c tait indiqu le 8 septembre Elle travaille l t et son contrat allait jusqu au 8 Elle a donc perdu une journ e de travail pour faire sa pr rentr e Nous habitons 60 kms de la facult donc transport logement et les frais qui s en accompagnent La rentr e s est faite en amphith tre cela a dur 20 minutes pr sentation des associations et surtout souhaiter
255. rmations distance Il existe en effet deux r gimes d habilitation recevoir des boursiers pr vus par le Code de l ducation gt une habilitation de plein droit gt des formations conduisant un dipl me national dispens es dans les tablissements publics les tablissements priv s existant la date du 1 novembre 1952 et les facult s libres article L 821 2 gt des classes plac es sous contrat d association avec l tat et assur es dans les tablissements priv s galement sous contrat d association avec l tat et les pr parations sup rieures dispens es dans le cadre d une formation distance gt une habilitation sur d cision minist rielle gt des formations conduisant des dipl mes d livr s par les tablissements priv s ouverts apr s le 1 novembre 1952 des dipl mes d universit des formations des coles consulaires Pour b n ficier de cette habilitation les tablissements int ress s doivent transmettre au minist re charg de l enseignement sup rieur un dossier de demande accompagn de l avis du recteur Les l ments pris en compte sont la qualit p dagogique de la for mation la politique sociale de l tablissement et l insertion professionnelle des dipl m s Le visa de la formation est un l ment favorisant la d cision d habilitation D apr s un recensement op r sur l ann e universitaire 2012 2013 pr s de 54 000 tudiants ont b n fici d une bourse
256. rmations de sant gt une ann e d tudes bas e sur la s lection peu valorisable en cas d chec gt une r orientation en fin d ann e de PACES difficile une m connaissance par l institution du devenir des tudiants de PACES ayant chou IL propose que ces points soient examin s pour ne pas ob rer la poursuite d tudes des tudiants en chec lors de la PACES ReMEDIA 13 07 Mieux informer Les bacheliers et pr voir une possibilit de r orien tation avant Le d but de l ann e universitaire Veiller l information des bacheliers sur la PACES IL y a encore un pourcentage non n gligeable d l ves qui s inscrivent en PACES sans savoir pr cis ment ce que recouvrent de telles tudes Les mes sages qui sont pass s dans les tablissements ne sont pas toujours les bons Les futurs bacheliers s inscrivent en PACES par vocation car ils sont attir s par un m tier consacr aux autres et se sentent confort s dans leur choix par leur entourage ayant l impression qu il leur sera facile de s investir davantage dans des tudes qu ils ont choisies Certaines universit s ont mis en place des chartes de liaison lyc es univer sit s pour am liorer l orientation et l insertion des lyc ens avec au centre du dispositif des bin mes enseignants r f rent universit ambassadeur mais cela semble tre une initiative limit e et des lyc ens arrivent toujours dans cette fili re sans avoir rencontr une personne
257. rs retours sont longs le m diateur aide au cheminement Les situations humaines difficiles suscitent le besoin d un dialogue chan gements intervenus dans la situation familiale licenciement d c s incarc ration ou conflits familiaux lourds rendent la communication malais e Les familles renseignent mal le dossier sont prises par d autres urgences Le m diateur prend le temps n cessaire pour r gulariser Le CROUS est tr s l coute de ces situations que lui signale le m diateur et propose toujours une solution Toutes les issues ne sont pas favorables aux int ress s dans le cas de r ponse n gative le m diateur tente d orienter vers d autres pistes fonds na tional d aide d urgence aux tudiants FNAU aide r gionale assistante so ciale de l tablissement ou aide par exemple aux d marches qui permettront un talement des remboursements dus Le CROUS est le premier interlocuteur pour l tudiant en difficult s finan ci res avec son r seau d assistantes sociales Elles agissent sur le terrain et sont en lien avec les services de sant des universit s Elles peuvent d bloquer le fonds d aide d urgence Pour les personnes en reprise d tudes formation continue un dispositif d aide exceptionnelle existe L tudiant peut tre orient aussi vers gt le gestionnaire de scolarit de l universit Les universit s participent l action sociale destination des tudiants en reversant une
258. rsonnels se r partissent de fa on assez quilibr e entre les diff rentes sources possibles de contestation Les r clamations relatives aux questions d affectation et de mutation inter et intra acad miques postes profil repr sentent 25 du total Apr s avoir diminu pendant plusieurs ann es les r clamations de ce type ont recom menc augmenter partir de 2011 L ann e 2013 avait marqu une l g re am lioration de la conflictualit dans ce domaine telle qu elle est enregistr e par la m diation En 2014 les r clamations pr sent es par les personnels concernant les mutations augmentent fortement 31 d augmentation soit plus de 250 r clamations suppl mentaires Il faut galement y voir l effet de 167 INFORMATIONS l affectation d un tr s grand nombre d enseignants stagiaires la rentr e 2014 Les r clamations li es des questions financi res r mun ration indem nit s primes avantages en nature remboursement de trop per u remises gracieuses prestations diverses ont repr sent 22 des dossiers de per sonnels trait s en 2014 18 des r clamations pr sent es par les personnels ont trait aux questions de carri re o aux questions statutaires notation avancement d tachement disponibilit r int gration sanctions licenciement reclassement bonifica tions cong formation cessation progressive d activit Les r clamations portant sur les questions de carr
259. rtant sur toute la dur e de La formation pr vue soit deux ans voire trois ans 145 LA M DIATION FORCE DE PROPOSITION ReMEDIA 12 15 Les tablissements priv s devraient faire figurer obligatoirement dans Leur publicit une mention pr cisant Leur statut Le m diateur a constat que les l ves et tudiants des tablissements priv s peuvent actuellement difficilement conna tre la situation exacte de ces ta blissements pour ce qui est de leur relation avec l Etat Le m diateur sugg re que les tablissements priv s soient d sormais conduits faire figurer obligatoirement dans leur publicit une mention pr cisant leur statut Cette mention sera tablie par la r glementation Par exemple les tablissements non reconnus devraient pr ciser qu ils sont des tablissements d enseignement priv s non soumis au contr le de l tat ReMEDIA 12 16 Renforcer les moyens de certains services administratifs Le m diateur a constat que Les moyens humains dont disposent les rectorats taient bien trop limit s pour que les contr les et suivis souhaitables puissent tre effectu s Le m diateur recommande de doter certains services rectoraux de moyens sup pl mentaires dans les acad mies dans lesquelles sont install s un grand nombre d tablissements Ces services devraient notamment se voir affecter des moyens d expertise et d inspection d di s au contr le de l enseignement priv D bat lors du co
260. rticle D122 3 6 qui met en exergue les capacit s d accueil D bat lors du comit de suivi du 4 mars 2015 Le m diateur demande des pr cisions concernant la signification de l expres sion retour en formation qui pourrait impliquer qu il y ait eu rupture La DGESCO r pond que les dispositions L gales pr voient un retour imm diat en formation et qu une circulaire explicitera les conditions de mise en uvre de ce droit au redoublement quelle que soit la s rie du baccalaur at LES EXAMENS ReMEDIA 13 05 Transformer Les derniers brevets de technicien BT en baccalaur ats professionnels ou technologiques Les dipl mes de BT sanctionnent un niveau IV quivalent au baccalaur at dans la nomenclature des niveaux de formation Ils ont t mis en place dans les ann es soixante et n ont jamais t r nov s depuis car ils devaient tous tre transform s en baccalaur ats technologiques ou professionnels Il reste au moins 3 BT dans les sp cialit s dessinateur en arts appliqu s dessina teur maquettiste et m tiers de la musique Il semble que le nombre de can didats se compte chaque session en centaine S agissant de dipl mes qui devaient dispara tre la r glementation n a pas t remise jour Cela a intro duit notamment une in galit de traitement entre les candidats handicap s se pr sentant un examen de niveau IV Le m diateur recommande gt d achever le travail entrepris de transformation de
261. rticulier l entr e en sixi me en ducation prioritaire gt les familles sont nombreuses formuler une demande de d rogation sur la base du motif parcours particulier qui le plus souvent s inscrit dans une strat gie de contournement Un nombre non marginal de d rogations sont accord es pour des convenances personnelles gt le taux de demandes de d rogation bien que stable au plan national conti nue tre tres lev pour les tablissements qui constituent aujourd hui le c ur de l ducation prioritaire La fragilit de certains tablissements s est accentu e Afin de pallier les effets n gatifs des mesures d assouplissement de la carte scolaire une instruction note n 2013 0077 du 19 avril 2013 relative la carte scolaire dans le second degr a t donn e aux recteurs pour que le motif parcours scolaires particuliers ne soit pris en compte qu exceptionnelle ment lors de l examen des demandes de d rogation La circulaire de rentr e pr cise que afin d introduire plus d quit dans le traitement des demandes de d rogation celles formul es sur la base du motif parcours scolaire particulier devront tre consid r es comme les moins prioritaires Par ailleurs l article L 111 1 du Code de l ducation modifi par l article 20 de la loi du 8 juillet 2013 d orientation et de programmation pour la Refon dation de l cole de La R publique pr voit que Le service public de l ducation veille
262. s Cela pourrait figurer dans un r f rentiel de comp tences et de connaissance Former les enseignants l accompagnement et l valuation des tudiants de PACES pour faciliter la r orientation L Association nationale des tudiants en m decine de France ANEMF a r ali s une enqu te la fin de l ann e universitaire 2012 2013 sur le profil Le v cu la vision des tudiants en PACES Il ressort que la majorit des tudiants de premi re ann e a sous estim la quantit de travail Ils doivent trouver une m thode de travail tr s rapidement sous peine d accumuler un retard irrat trapable Ces tudiants se sentent bien souvent abandonn s par l institution universitaire qui il est reproch de ne pas mettre en uvre les dispositifs permettant d adoucir la rude transition entre le lyc e et la PACES notamment en terme d encadrement Des universit s proposent un tutorat un encadrement des tudiants n cessaire pour gagner en efficacit dans le travail d s le d but de l ann e universitaire et gommer ainsi la diff rence entre les tudiants provenant de tr s bons lyc es o ils ont acquis des m thodes et une grande capacit de travail et les autres tudiants Mais certains enseignants n accompagnent pas leurs tudiants lors de cette premi re ann e d tudes Il faut reconna tre que les conditions de travail n y sont pas favorables trop grand nombre d tudiants n cessit d arriver une s lection
263. s e Le m diateur sait par exp rience qu il n est jamais trop t t pour prendre des responsabilit s chacun sa mesure Monique SASSIER La m diation reconnue des m diateurs academiques reconnaissants La m diation pour l ducation nationale et l enseignement sup rieur cr e par Le d cret n 98 1082 du 1 d cembre 1998 Code de l ducation Art D 222 37 D 222 42 est n e du constat que trop de certitudes de la part de ceux qui savent globalement l administration s opposent aux usagers du sys t me ducatif sans que l on prenne la peine le plus souvent o alors dans une langue de bois souvent peu intelligible pour le grand public d expli quer les proc dures les d cisions ou de reconna tre d ventuelles erreurs Le m diateur a donc eu pour mission de r soudre ce type de difficult s En quelques lignes la mission des m diateurs a t d finie la Lettre comme une mission de service public institutionnelle et dans l esprit comme une mission de service au public Tout tait dans ces quelques lignes mais tout restait construire Le dispositif a t mis en place en 1999 par Jacky Simon ancien directeur l administration centrale IGAENR dans le r le de fondateur pionnier avec des m diateurs pionniers eux aussi dans 13 acad mies Une r flexion soutenue par un pragmatisme lucide a permis ce fondateur d encadrer les premiers pas de la m diation C est u
264. s requis et formulent des v ux titre pr ventif Dans le cadre d preuves qui pourraient tre r nov es comme cela est sugg r dans la recommandation 13 08 R am nager l ann e de PACES pour am liorer la poursuite d tudes les tudiants devraient aussi s ins crire titre pr ventif dans la proc dure permettant l acc s vers une L2 scientifique Selon leurs r sultats aux preuves C1 et C2 les tudiants de PACES seraient admis gt en 2 ann e de m decine gt redoubler la PACES gt en L2 dans une autre fili re scientifique gt en L1 dans une autre fili re 135 LA M DIATION FORCE DE PROPOSITION Le m diateur recommande gt de r aliser des documents sur les possibilit s de r orientation sur les d bouch s des fili res et de les faire parvenir tous les tudiants de PACES gt de clarifier la proc dure de r orientation en arr tant des r gles pour l acc s en L1 et en L2 et d inviter toutes les universit s de m decine utiliser les portails d orienta tion et de r orientation gt de pr voir titre pr ventif les inscriptions sur APB ou sur S same pour tous les tudiants de PACES dans les d lais requis et d intervenir ensuite pour supprimer des listes de candidats les tudiants qui n ont plus lieu d y tre gt de traiter sur un pied d galit les n o bacheliers et les tudiants ayant chou l issue de la premi re ann e ReMEDIA 13 10
265. s sanctionn es par un dipl me ayant fait l objet d une reconnaissance par l tat article L 731 5 Par ailleurs ils doivent faire figurer dans leur publicit une mention pr cisant leur statut et La nature de leurs relations avec l tat article 731 19 Enfin les formations m dicales et param dicales doivent tre sou mises l agr ment conjoint des minist res de la Sant et de l Enseignement sup rieur et justifier d une convention avec un tablissement public de sant et d une universit article L 731 6 La loi renforce la protection des dipl mes nationaux et interdit tout tablis sement qui n aurait pas t autoris ou accr dit par l tat utiliser le terme master La loi cr e une nouvelle qualification d tablissement d enseignement sup rieur priv d int r t g n ral EESPIG Cette qualification permettra des associations ou fondations reconnues d utilit publique de signer un contrat avec le minist re de l Enseignement sup rieur et de la Recherche Elle sera ouverte aux tablissements priv s but non lucratif exer ant une mission de service public de l enseignement sup rieur reconnus par l tat et autoris s d livrer un dipl me vis par le minist re de l Enseignement sup rieur et de la Recherche et conf rant le grade de master Sur ce dernier point il convient de signaler que cette qualification d ESPIG ne constituera pas un lien exclusif de l tat l gard des tab
266. s de deux tudiants sur trois se trouvent en bonne ou tr s bonne sant C est ce qui ressort de la derni re enqu te triennale effectu e par l Obser vatoire national de la vie tudiante sur les conditions de vie tudiante Ce constat est toutefois de 10 points inf rieur celui de 2010 De plus ce juge ment n est pas uniforme au sein de la population tudiante certaines carac t ristiques comme le sexe ou le mode de logement viennent moduler cette appr ciation 6 Panorama 2013 Condition de vie des tudiants D cembre 2014 87 LA VIE TUDIANTE Les services de m decine tudiante On assiste une volution de certains services de m decine Au d part l uni versit ne jouait un r le qu en mati re de pr vention D sormais certaines mettent en place des centres de sant pour du curatif L investissement peut g n rer ensuite des moyens financiers Ces centres fonctionnent gr ce l oc troi de d charges mi temps pour les m decins des universit s Mais il reste difficile de recruter un m decin directeur L id e serait d inciter les tudiants en m decine en internat suivre un stage dans les services universitaires ou interuniversitaires de m decine pr ventive et de promotion de la sant SUMPPS SIUMPPS ce qui pourrait leur donner le go t d y travailler L acc s des consultations gratuites men es par des personnels de sant au sein des universit s ne peut tre que salu En effet i
267. s de logement ne peuvent tre satisfaites Pour retenir une can didature ce n est pas la date de d p t de la demande qui est prise en consid ration mais le taux de bourse qui sera per u et le niveau d tudes tre bour sier ne suffit donc pas pour obtenir un logement les logements sont attribu s en priorit aux tudiants qui poursuivent des tudes au niveau du master et dont le taux de bourse est lev Paris la ville a par ailleurs mis en place un syst me d aide aux boursiers en mati re de logement g r par le CROUS Les m tropoles doivent se mobiliser pour construire et r server des loge ments pour les tudiants en nombre suffisant et pour leur permettre de faire des tudes dans de bonnes conditions 2 2 L activit professionnelle durant les tudes L enqu te men e par l Observatoire national de la vie tudiante men e en 2013 montre que pr s d un tudiant sur deux travaille pendant l ann e uni versitaire 46 Pour presque 30 d entre eux il s agit principalement d ex p riences de stages ou de dispositif d alternance 35 exercent une activit r mun r e non li e aux tudes qui repr sente moins d un mi temps 6 une activit concurrente des tudes et 13 tr s concurrente des tudes Les universit s ont int r t aider les tudiants dans leur recherche d emplois L activit professionnelle est parfois incontournable pour l tudiant qui n a pas droit une bours
268. s derniers BT gt et dans l attente de l ach vement de ces travaux de reconna tre que les am na gements d preuves accord s aux candidats aux diff rents baccalaur ats leur sont applicables 119 LA M DIATION FORCE DE PROPOSITION Pr paration du comit de suivi du 4 mars 2015 Position de la DGESCO le 23 janvier 2015 suite la r union du 24 novembre 2014 Le brevet de technicien est un dipl me de niveau IV qui sanctionne la fin des tudes secondaires Depuis la loi n 85 1371 du 23 d cembre 1985 loi Carraz sur l enseignement technologique et professionnel les brevets de technicien ont t transform s progressivement en baccalaur ats technologiques ou en baccalaur ats professionnels en application des dispositions de l article 8 de la loi ce jour il subsiste trois brevets de technicien regroupant pour l ann e 2013 2014 120 l ves en seconde gt dessinateur en arts appliqu s options volumes architecturaux verrerie cristallerie d cor c ramique forme c ramique tapisserie de lice gt m tiers de la Musique gt dessinateur maquettiste D tail des effectifs l ves par brevet de technicien BT en 2013 2014 Source DEPP Nombre tablissements proposant cette formation CHTIATE RE D nomination du BT FA Totaka Lyc e Jean Pierre Vernant S vres 92 310 Lyc e polyvalent Sacr Coeur La Salle Saint Seconde 47 Premi re
269. s enseignants valorisent les tudes en BTS R guli rement les l ves int ress s se voient opposer le manque de places et vivent cela tr s mal Il est vrai qu il existe un engouement pour certaines fili res h tellerie m tiers d art actuellement Paris qui ne peuvent accueillir tous les tudiants demandeurs alors que dans le m me temps des formations ne font pas le plein taux de remplissage national de 81 90 en 2014 pour Les BTS BTSA DTS DMA En avoir conscience lors de la formulation des v ux permettrait aux tudiants de les largir et leur viterait de ressentir un sentiment d injustice Plus on communique sur les r gles appliqu es notamment sur le tirage au sort seul reconnu valable pour les fili res tr s pris es telles Les STAPS mieux les candidats une affectation comprennent les cons quences de leur choix Un hiatus peut exister entre l orientation par APB sans crit re de s lection et le niveau exig par la fili re choisie et l universit concern e Les bacheliers sont affect s dans les universit s suivant des crit res g ographiques m me si leur dossier montre qu ils auront des difficult s pour r ussir dans la fili re choisie tandis que d autres dans le cas inverse ne pourront pas acc der l affectation qui leur conviendrait Particuli rement en le de France o pour chaque domaine disciplinaire l offre de formation est multiple jusqu cinq universit s la question des hi
270. s services concern s n a pas abouti et vous recherchez une solution l amiable ALORS vous pouvez faire appel au m diateur Des m diateurs pour aider en cas de litige les usagers et les personnels de l ducation nationale et de l enseignement sup rieur gt au plus pr s de chez vous des m diateurs acad miques gt au niveau national le m diateur de l ducation nationale et de l enseignement sup rieur 181 INFORMATIONS Qui peut saisir le m diateur Chaque usager parent d l ve l ve tudiant adulte en formation et chaque agent de l ducation nationale et de l enseignement sup rieur IlL importe de rappeler tant aux personnels qu aux familles l ves et tu diants que l intervention du m diateur n est possible qu apr s avoir tent de r soudre le litige avec les services concern s La m diation n est pas une instance de premier niveau C est ce prix que la m diation peut obtenir des r sultats positifs ou tre efficace Quand le saisir En cas de blocage persistant lorsque les d marches que vous avez engag es aupr s des tablissements d enseignement o des services concern s n ont pas abouti Quel m diateur saisir Les m diateurs acad miques pour les r clamations concernant les services DSDEN rectorat CROUS CNED et les tablissements cole coll ge ly c e universit relevant d une acad mie Le m diateur de l ducation nationale et de l
271. sation des services acad miques rel ve des services eux m mes Il convient toutefois de souligner leur capacit traiter dans un calendrier res treint un nombre tr s important de dossiers auxquels une r ponse positive ne peut pas toujours tre apport e 114 RAPPORT DU M DIATEUR DE L DUCATION NATIONALE ET DE L ENSEIGNEMENT SUP RIEUR Position du m diateur le 23 f vrier 2015 S agissant de la ReMEDIA 13 03 le m diateur se f licite que la DGESCO lance une tude sur la faisabilit de l expression des motifs des familles dans les v ux d affectation Par contre il regrette que l administration centrale s en remette la libre organisation des services d concentr s pour l organisation d une permanence dans chaque d partement durant les vacances scolaires alors qu il est notoire que cette absence de r ponse aux probl mes d affecta tion est un sujet de conflictualit entre les familles et l institution D bat lors du comit de suivi du 4 mars 2015 Le m diateur confirme son constat selon lequel les familles en demande de d rogation privil gient l entre soi Lors d une audition parlementaire sur la question de la mixit sociale il a propos de faire des autorit s acad miques une personne publique associ e admise si ger sur les questions d urbanisme aupr s des lus pour favoriser la prise en compte des probl matiques ducatives La DGESCO rappelle que sans avoir abrog la circulaire de 2007 e
272. services En l tat actuel des choses chacun des dispositifs am nageant un lien avec l tat accueil de bour sier s curit sociale visa de dipl me donne lieu un contr le sp cifique Cette dispersion du contr le le rend dans les faits inop rant voire inexistant La simplification des liens entre les tablissements priv s et l tat clarifierait La mission des services et leur permettrait d exercer un contr le effectif Le m diateur propose de mettre en place un nouveau dispositif unique de recon naissance des tablissements priv s non scolaires Il s agirait d aboutir ce que l enseignement priv non scolaire puisse tre l avenir identifi aussi clairement que l est actuellement l enseignement scolaire soit sous contrat soit hors contrat Ce dispositif serait commun toutes Les cat gories d tablissement technique sup rieur pr sentiel et distance L attribution de la reconnaissance ouvrirait droit l en semble des dispositifs de coop ration avec l tat ouvert par la l gislation accueil de boursiers s curit sociale tudiante subvention habilitation d livrer des dipl mes vis s collecte de la taxe d apprentissage Les tablissements b n ficiant de ce nouveau label feraient l objet d un suivi et d un contr le effectif et p riodique Les autres tablissements seraient simplement d clar s Ils ne seraient pas soumis au contr le de l tat Leur act
273. si admis les candi dats dont il consid re qu ils ont atteint le niveau requis les candidats ne sont pas en concurrence Le concours est quant lui li un recrutement Le jury a pour mission de classer les candidats par ordre de m rite afin de pourvoir les postes offerts Les candidats doivent tre inscrits r guli rement remplir Les conditions d ac c s au recrutement et avoir satisfait aux preuves de s lection ils sont en concurrence les uns avec les autres et dans le cas d une contestation devant 27 BILAN ET PERSPECTIVES le tribunal administratif devront demander l annulation du concours D s lors la probl matique en termes d galit de traitement entre les candi dats et de marges de man uvre n est pas de m me nature LA SANT DES PERSONNELS Cette question a t plus particuli rement abord e dans le rapport 2009 Des recommandations ont t mises pour rechercher des pistes d am lioration dans le cadre d une d marche qualit dans notre administration et en dehors de celle ci Le m diateur se f licite d avoir obtenu la modification du Code des pensions civiles et militaires de retraite afin de ne plus radier un agent pour invali dit sans concession d une pension ReMEDIA 09 06 Les raisons taient rechercher dans le d calage entre la d cision de radiation des cadres pour invalidit et l octroi de la pension civile L article R 49 bis cr par le d cret n 2011 421 du 18
274. sie fran aise Sur la ReMEDIA 13 01 Am liorer l information des familles sur la sectorisa tion et les crit res d affectation gt Sur le fait d associer les chefs d tablissement et les associations de parents d l ves aux crit res de s lection et au d coupage des zones g ographiques des coles coll ges lyc es en accord avec les collectivit s territoriales com p tentes La circulaire du 7 janvier 2015 pr voit que ces instances locales de concer tation associeront dans une volont de continuit entre les secteurs des coles et des coll ges les communes ou tablissements publics de coop ration intercommunale comp tents en particulier en milieu urbain Elles as socieront galement des repr sentants des personnels de direction et des repr sentants des parents d l ves Elles pourront en outre faire appel en tant que de besoin aux autres services de l tat gt Sur l affichage des donn es sur les sites Internet acad miques Les sites Internet de nombreuses directions des services d partementaux de l ducation et rectorats affichent d j des informations sur les proc dures d affectation et de d rogation la carte scolaire Ils pourront le cas ch ant tre enrichis par les travaux des commissions locales de concertation Sur la ReMEDIA 13 02 Limiter au maximum le nombre d l ves sans affecta tion avant la rentr e scolaire gt Sur le fait d inclure dans les proc dures d affectation
275. souhaite commencer de nouvelles tudes soit r actif et d tecte au moyen d un accueil personnalis entretien d orientation que l tudiant ne se fourvoiera pas nouveau dans une fili re qui ne lui serait pas adapt e et le pr vienne en motivant clairement sa d cision l tudiant doit pouvoir trouver rapidement un autre cursus dans lequel il sera susceptible de r ussir ses tudes C est une mesure qui permettrait de limiter le d crochage en universit Une tudiante titulaire d un baccalaur at technologique STL tente une premi re ann e en DUT mais s aper oit qu elle ne souhaite pas suivre ce type de cursus Elle candidate donc d s le d but du mois de juillet dans l universit de X pour deux cursus L1 offerts au sein de la fili re Licence sciences technologie et sant Vers la fin du mois de juillet elle se voit opposer un refus crit chacun des deux cursus souhait s sans explication de ce refus Aucune proposition d un autre cursus ne lui est faite par l uni versit Le m diateur sollicit par l tudiante obtient la communication des crit res et raisons du refus explicit es par crit par la Commission p dagogique qui a proc d l examen du dossier Celle ci Les a transmis au service des inscriptions qui n en a pas fait tat dans le courrier adress l tudiante La Commission pr cisait n a pas les pr requis th oriques attendus notamment en physique et chimie pour les L1 deman d s Envisager
276. subvention pour alimenter le FNAU gt l agent comptable certains acceptent un talement des paiements des droits par exemple en trois fois L tudiant en mobilit sollicitera le service universitaire qui a en charge la mobilit IL pourra ainsi conna tre tr s rapidement les aides auxquelles il peut pr tendre ce titre et sinon tre orient vers une assistance sociale ou le CROUS Si Les difficult s financi res sont telles qu un retour en France s im pose des universit s mettent tout en uvre pour que le semestre puisse tre valid 80 RAPPORT DU M DIATEUR DE L DUCATION NATIONALE ET DE L ENSEIGNEMENT SUP RIEUR Le CROUS est sollicit galement par des tudiants en rupture familiale qui se retrouvent parfois la rue du jour au lendemain Un accompagnement social peut alors se mettre en place Devant la paup risation de certains tudiants une universit a vot un budget qui permet de donner des bons pour des repas L universit et Le CROUS ont chacun leur service social qui doivent communi quer entre eux Pour ne pas risquer de g cher de l argent public et d sorien ter des tudiants il serait int ressant de r fl chir un guichet unique pour l aide financi re en arr tant de fragmenter les interlocuteurs et les acteurs 1 7 Le d faut d assiduit Courriel du 2 octobre 2014 G Madame J ai re u en septembre dernier plus d un an apr s les faits un titre de perception de l
277. t tre donn syst matiquement sur la conservation de l original Les services aca d miques d livrent sur demande des duplicata circulaire du 3 avril 2012 ou des attestations de r ussite ayant la m me valeur que le dipl me original l initiative de la Caisse des d p ts et consignations en partenariat avec le SIEC une exp rimentation sera engag e cette ann e pour mettre en uvre un service permettant la d livrance d attestation num rique s curis e du dipl me du baccalaur at aux laur ats Concernant la s curisation de la transmission le m diateur prend acte des efforts qui ont t faits Il souhaite tre tenu inform des r sultats de l exp ri mentation men e par la DGESCO pour le dipl me du baccalaur at Pour r pondre aux probl mes d authentification des dipl mes qui pr oc cupent les employeurs il propose qu une r flexion soit entreprise concernant la conservation num rique des listes des laur ats aux examens d faut de r pondre toutes les situations cela s curiserait au moins une grande partie des employeurs priv s Pr paration du comit de suivi du 4 mars 2015 Position de la DGESCO le 23 janvier 2015 suite la r union du 24 novembre 2014 Dans la plupart des acad mies la remise des dipl mes papiers s effectue 122 RAPPORT DU M DIATEUR DE L DUCATION NATIONALE ET DE L ENSEIGNEMENT SUP RIEUR au sein des tablissements scolaires pour des raisons de co ts d ach
278. t tre pr vue Elle consiste pour l tudiant se familiariser et ma triser les outils informatiques mis sa disposition l ENT l acc s distance diff rentes plateformes Des modules m thodologie du travail universitaire sont galement mis en place Des quipes p dagogiques travaillent en lien avec le service de documenta tion sur une initiation la recherche documentaire La biblioth que universi taire peut proposer de son c t des ateliers et accompagnements individua lis s aux tudiants Des tudiants trangers sont perdus avant m me d arriver l universit ils ne savent pas quelles sont les d marches engager pour suivre leurs tudes dans l enseignement sup rieur et actionnent le m diateur Le r le de Campus France ne semble pas toujours connu Cet organisme propose sur son site Internet www campusfrance org une mine de renseignements Un ab c daire d accueil des tudiants trangers vient d tre r alis pour les 51 LA VIE TUDIANTE aider comprendre l environnement dans lequel ils arrivent De m me au sein de l tablissement l organisation des cours les emplois du temps les d marches administratives peuvent les d router et les gestionnaires des relations internationales jouent un r le important Dans le m me temps des r clamations montrent que des tudiants ne com prennent pas les r gles de fonctionnement ne sont pas assez attentifs aux informations qui l
279. t d l gu leur pouvoir des personnes suppos es capables de les conduire au succ s d entreprises collectives telles l cole l universit qui demeureront toujours des sujets d int r t commun Ces principes ne sont pas toujours compris et valent souvent ceux qui d tiennent le pouvoir l id e que seuls ma tres bord ils dessinent seuls le chemin Ce faisant ils sont rebours du bien commun car ne comprennent pas comment se construit l alchimie entre citoyen politique et expert entre int r t personnel et int r t commun entre sph re priv e et sph re publique se r fugiant d s lors dans la stricte application des textes L AUDACE OSER SANS BLOQUER Qu est ce qu un m diateur qui r ussit C est un m diateur qui a os parfois chou mais os encore qui a pris des risques parce que la cause de celui qui r clame ou celle de l administration lui para t juste lui s appliquerait ce que professait Goethe Tout ce que tu peux faire ou r ver de faire tu peux l entreprendre L audace renferme en soi g nie pouvoir magie D bute maintenant C est ainsi que tous nous avons travaill lors de ces ann es faisant vivre non pas une m diation de plaintes de critiques mais d s que cela nous tait possible une m diation de progr s de mouvement d interrogation devant la fr quente r ponse de l galit de traitement qui ne prend en compte ni l ga lit ni la situation personnelle et mo
280. t acquis au cours de leur activit professionnelle une comp tence pr cieuse pour r pondre aux r clamations des usagers ou des personnels et aider r soudre des litiges entre les requ rants et Les services et tablissements relevant des minist res de l ducation nationale et de l enseignement sup rieur Au 1 janvier 2015 l origine des 49 m diateurs acad miques est la suivante 1 inspecteur g n ral de l ducation nationale 1 inspecteur g n ral de l administration de l ducation nationale et de la recherche 1 secr taire g n ral d universit 2 secr taires g n raux d inspection acad mique ou d IUFM 5 directeurs acad miques des services de l ducation nationale 10 inspecteurs d acad mie IPR 3 inspecteurs de l ducation nationale 16 proviseurs 1 principal de coll ge 1 ma tre de conf rences 1 directeur de CIO 1 administrateur civil 3 administrateurs de l ducation nationale de l enseignement sup rieur et de la recherche 2 ing nieurs de recherche 1 attach d administration de l ducation nationale et de l enseignement sup rieur 185 INFORMATIONS Les m diateurs acad miques AIX MARSEILLE Jean Louis Bouillot Alain Capion Place Lucien Paye 13621 Aix en Provence cedex 1 T l 04 42 91 75 26 Fax 04 42 26 68 03 mediateurfdac aix marseille fr AMIENS Claudette Tabary 20 bd Alsace Lorraine 80063 Amiens cedex 9 T l 03 22 82 38 23 Fax 03 22 92 82 12 mediateur da
281. t des calendriers universitaires diff rents Il arrive alors que l universit contacte directement l enseignant concern Le d calage de calen drier et de transfert de notes peut mettre galement les tudiants en difficult lorsqu ils candidatent dans des formations s lectives en M2 par exemple Les tudiants peuvent aussi tre en d saccord avec l universit trang re d accueil sur l interpr tation des grilles de correspondance de notes ayant le sentiment d tre l s s En cas de litige il est possible aux responsables p dagogiques des universit s de se mettre en relation 5 4 Les transferts entre universit s IL convient de rompre avec l id e d pass e d un tudiant effectuant l en semble de son cursus dans un seul tablissement La r alit des tudes sup rieures aujourd hui montre que de plus en plus d tudiants sont amen s changer d tablissement durant leurs tudes Lors des transferts de dossiers d une universit l autre il faut obtenir l ac cord des 2 pr sidents qui valuent Le dossier de l tudiant analysent les types d ECTS obtenus ce qui peut entra ner beaucoup de confusions Le nombre d ECTS acquis o que ce soit est conserv et valid dans tout autre parcours La question est la m me que dans le cas de mobilit Erasmus celle de la non correspondance stricte entre les contenus d UE d un m me cursus selon les universit s De quelles UE sera donc dispens l tudiant dans la
282. t le m diateur y ont trait 1 Panorama 2013 Conditions de vie tudiante D cembre 2014 72 RAPPORT DU M DIATEUR DE L DUCATION NATIONALE ET DE L ENSEIGNEMENT SUP RIEUR 1 1 La campagne d inscription Sur un million de dossier social tudiant DSE d pos s en 2014 669 000 bourses de l enseignement sup rieur ont t accord es Or le dispositif com porte une anomalie la campagne d inscription pour obtenir une bourse com mence en janvier et la circulaire n est publi e qu en juillet Ainsi en 2014 les tudiants devaient d poser leur demande entre le 15 jan vier et le 30 avril 2014 mais la circulaire sur les modalit s d attribution des bourses d enseignement sup rieur sur crit res sociaux et des aides la mo bilit internationale pour l ann e 2014 2015 n a t publi e qu au Bulletin officiel du 24 juillet 2014 En 2014 le calendrier du dossier social tudiant DSE tait ant rieur celui de la proc dure Admission post bac APB car l objectif tait de verser les bourses le plus t t possible c est dire d s le d but de l ann e universitaire Les demandes de r examen des dossiers suite un changement de situation entre mai et ao t taient regard es si elles taient accompagn es des pi ces justificatives Cette diff rence de calendrier entre les deux applications est actuellement examin e 1 2 La publication tardive des taux de bourse Un arbitrage a t rendu fin ao t pour
283. t pas d imaginer de d placer l tablissement ailleurs Le d part des bons l ves vers d autres tablissements ne fait qu aggraver la situation Ces tablissements doivent faire l objet d une attention toute particuli re Des moyens suppl mentaires doivent y tre affect s dans l objectif de favoriser un travail d quipe pour mettre en uvre un projet de r ussite scolaire Une am plitude d ouverture importante est organiser pour permettre aux l ves d y travailler en dehors des cours et d tre soustraits de la pression ext rieure De telles mesures n cessitent bien videmment pour aboutir un travail conjoint de l ducation nationale et des collectivit s territoriales comp tentes En tout tat de cause les tablissements priv s sous contrat doivent tre as soci s ce travail Fran oise Carton s natrice PS de Gironde vice pr sidente 105 LA M DIATION FORCE DE PROPOSITION de la Commission de la culture de l ducation et de la communication du S nat et rapporteure du rapport d information sur la carte scolaire du S nat rendu public le 27 juin 2012 juge que ce qui vaut pour les tablissements publics doit valoir pour les tablissements priv s sous contrat d association avec l tat par application du principe de parit Philippe Tournier secr taire g n ral du SNPDEN Unsa se prononce en faveur de l introduction des tablissements priv s sous contrat dans les proc dures d affectation des
284. t un refus mais en leur en expliquant les raisons cole ou cursus non habilit s d claration fiscale mal remplie Les familles les plus d munies sont les plus en difficult avec ce contact d personnalis t moin ce message r cent envoy au m diateur f Ma fille a droit a la bourse et elle l a demand e d j 3 ann es cons cutives sans jamais aboutir m me avec l aide d une assistante sociale Je suis d sesp r e car je ne peux plus assumer tous ses frais avec mon RSA Je n arrive jamais parler avec quelqu un du CROUS Ma fille s est rendue plusieurs reprises au CROUS et revient toujours avec la promesse que l on va tudier son cas mais rien ne se passe Je ne sais plus o m adresser pour que l on prenne ma demande en compte S il vous plait aidez moi je ne sais plus que faire Merci de votre attention y al Enfin ce t moignage qui illustre le d calage entre une bonne initiative r ou verture du serveur de mai ao t et la non information des tudiants et du m diateur qui l ignorait galement il s agit ci dessous d un refus de bourse pour non inscription dans les d lais 30 avril amp f J ai l impression que le sort s acharne contre nous puisque nous venons de d couvrir votre courrier Mon fils n tant pas tr s dou pour les d marches administratives c est moi qui g re ce dossier et il vient seulement de d couvrir votre mail et de me le dire 78 RAPPORT DU M DIATEUR DE L DU
285. tations des bacheliers dans l enseignement sup rieur o figurent de plus en plus d tablissements priv s sup rieurs et cette volution satisfait aussi bien les tudiants que les tablissements concern s Le minist re de l Agriculture int gre les tablissements priv s lors des affec tations Bien videmment lors de cette proc dure il faut laisser les tablissements d enseignement priv libres d accueillir ou non l l ve qui d pose un dossier Il n est pas question dans cette proposition de soumettre un tablissement priv sous contrat la carte scolaire ce qui est de plus une impossibilit juridique mais comme pour APB de l inclure dans la liste des v ux Ainsi un l ve qui a formul un v u pour un tablissement priv sous contrat et re oit l accord de l tablissement ne serait pas affect en m me temps dans 107 LA M DIATION FORCE DE PROPOSITION l enseignement public Toutes les familles trouveraient avantage ce que les candidatures class es par ordre de pr f rence int grent les v ux mis pour des tablissements priv s sous contrat cela r duirait Les cas o un l ve se trouve en attente d affectation Dans le m me ordre d id e que pr c demment il faut inviter les chefs d ta blissement des coll ges et lyc es faire remonter en temps r el la place devenue vacante Il semble que cela ne soit pas fait de mani re syst matique Le m diateur recommande gt d inc
286. tention toute particuli re l accueil des n o tudiants et donne lieu de mul tiples initiatives Outre les mallettes et les brochures les r unions de rentr e avec les ensei gnants et gestionnaires fortement recommand es voire obligatoires pour certains tablissements peuvent renseigner les tudiants sur le calendrier des cours les interlocuteurs privil gi s le fonctionnement des services La pr sentation des contenus des attendus des champs disciplinaires de l organisation du contr le des connaissances s effectue souvent lors des premiers cours De plus en plus de composantes d crivent le cours dans un syllabus accessible sur l intranet Des tutorats d tudiants plus anciens charg s d accompagner expliquer donner un environnement de d part favorable sont mis en place dans de nombreuses universit s Un cycle d accueil et d initiation au travail universitaire en L1 peut tre organi s avec une semaine d v nements et rencontres la pr sentation des fili res des contenus et m thodes la pr sentation des UE unit s d enseignement une formation l ENT environnement num rique de travail la constitution de groupes de parrainage l explication des emplois du temps et du fonction nement des services Une UE dite d int gration s adressant aux n o tudiants en L1 1 an n e de licence L2 L3 obligatoire et prise en compte dans le d compte des ECTS European Credits Transfer System peu
287. tions les m diateurs nationaux Jean Marie Jutant IA DSDEN IGEN et Bernard Thomas IA DSDEN IGEN tous deux hommes d exp rience qui ont pris la rel ve ont mainte nu le cap la t te du r seau soulignant la fois l augmentation r guli re des demandes t moin de la place prise par la m diation et le r le des m diateurs dans la gestion des conflits entre l administration et les particuliers personnels et usagers insistant sur leur ind pendance et pr servant cette autonomie essentielle vis vis du syst me pour que leur mission puisse s exercer invitant plus que jamais les membres du r seau l usage d un dialogue sain et ouvert avec les services comme avec les requ rants Soyons justes il faut souligner les efforts accomplis par les services leurs responsables et tous les personnels de l administration pour mieux commu niquer pour faire participer l ves et tudiants la vie des tablissements pour motiver les d cisions arr t es Mais c tait sans compter avec des com portements du public manifestant de plus en plus de qu rulence celui des l ves celui des tudiants celui de leurs familles celui des personnels qui se plaignent des degr s divers anodins ou importants justifi s ou non aupr s des m diateurs Un public qui exige des r ponses et une administration son service La m diation est un r v lateur de l tat d une soci t devenue tr s individualiste exigeant tout
288. tous les deux et avec un taux de d composition recomposition crois sant des familles c est en cours de carri re parfois en seconde partie que la demande de mouvement s exprime avec force 29 BILAN ET PERSPECTIVES En d but de carri re gt dans le premier degr les enseignants exercent n cessairement dans la r gion qu ils ont choisie puisque les concours de recrutement sont acad miques gt dans le second degr le caract re national du concours de recrutement ne cr e pas une situation radicalement diff rente La quasi totalit des enseignants obtiennent l acad mie qu ils souhaitent apr s un d lai de 5 ans en moyenne Les difficult s concernant les mutations se concentrent en r alit sur les points de friction suivants Dans le premier degr elles portent non sur la premi re affectation mais sur les mutations en cours de carri re Un certain nombre d enseignants passent en effet le concours dans des acad mies o il para t plus accessible le ratio nombre de candidats sur nombre de postes offerts tant plus favorable Ces acad mies sont le plus souvent celles o les conditions de vie et d en seignement sont les moins faciles Lorsque les enseignants concern s sou haitent au cours de leur carri re tre mut s dans une r gion plus attractive ils prouvent le plus souvent de grandes difficult s le nombre de personnes souhaitant rejoindre l acad mie dans le cadre de la mutation tant tr s
289. ts de l assouplissement de la carte scolaire en coll ge apr s 2007 gt les familles se sont diversement empar es de la libert qui leur tait offerte gt la demande des familles est globalement limit e mais variable dans l espace comme dans le temps avec une forte diversit d partementale des motifs plus nombreux que ceux pr vus par l administration gt l institution a fait en g n ral ce qu elle devait pour informer les familles sur la modification de la r gle mais la r gle n est pas toujours bien connue gt le poids des rumeurs et des repr sentations laisse les tablissements sco laires trop souvent d sarm s La carte scolaire se pose diff remment d un endroit l autre du territoire Dans certains p rim tres comme les secteurs ruraux il n y a pas d vitement d tablissements scolaires La r putation d un tablissement joue peu mais le probl me se pose d une offre r duite d tablissements quand une option particuli re une sp cialit est demand e ou en cas d exclusion d finitive de l tablissement La question de la carte scolaire se pose essentiellement dans les grandes villes et leurs banlieues l entr e au coll ge et en lyc e Les strat gies et les choix des familles et des l ves d pendent fortement de la g ographie acad mique partir du choix de la langue le russe un temps Le japonais puis Le chinois maintenant d une affectation en sections europ ennes ou internationales
290. tuation difficile La situation des candidats individuels ne doit pas tre oubli e dans ces comit s d usagers Ne pas s interdire de r examiner un dossier Le m diateur veut s arr ter sur une constante de l administration un tabou qui n est pas exprim Face un probl me d tect la r ponse apport e est souvent on ne revient pas sur ce qui a t d cid Est mis en avant le texte qui a t pris une position arr t e sur un site de questions r ponses par exemple C est comme si l administration avait un caract re r galien et avait par nature raison 26 RAPPORT DU M DIATEUR DE L DUCATION NATIONALE ET DE L ENSEIGNEMENT SUP RIEUR Quand le m diateur insiste pour montrer que la d cision pourrait tre autre et plus quitable son interlocuteur va s appliquer rappeler le dispositif les textes mis en place comme s il tait compl tement li par eux Or s agissant d un examen rien ne s oppose une d cision de bon sens L exemple des trois derniers brevets de technicien BT dont Les textes anciens ne pr voient pas les m mes mesures en faveur des candidats handicap s que le d cret sur le baccalaur at illustre bien les cons quences dommageables d une application litt rale des textes Les mesures accord es aux candidats se pr sentant au dipl me de m me niveau qu est le baccalaur at ont t refu s es un candidat handicap redoublant au BT m tiers de la musique car les dispenses
291. ture s lection entre master 1 et master 2 L information sur l insertion professionnelle de chaque fili re est engag e d s les candidatures l entr e l universit la proc dure APB destin e aux futurs bacheliers permet d acc der cette information terme elle serait tendre aux futurs licenci s pour leur inscription en master Des points d am lioration demeurent En 2014 et 2015 c est nouveau la place du master enseignement ducation et formation MEEF dans la chronologie du recrutement des enseignants qui interroge quel moment du cursus universitaire situer la phase d ad missibilit aux concours enseignants celle d admission et l ann e de stage Le concours de recrutement l issue du M1 la combinaison de l ann e de professeur stagiaire avec une scolarit en M2 la n cessit d avoir acquis le master avant la titularisation l obligation de s inscrire en M2 MEEF m me pour les titulaires d un master o l investissement important pour r aliser le m moire professionnel autant d interrogations nouvelles qu ont fait appa ra tre les r clamations re ues par le m diateur en 2014 L ENSEIGNEMENT PRIV NON SCOLAIRE l occasion du rapport 2012 le m diateur a souhait que les Liens entre l tat et l enseignement priv soient clarifi s Dans l offre globale de formation le secteur priv est en forte croissance Un grand nombre de personnes suivent une formation dans un tabliss
292. u dossier lui est renvoy par la Poste avec un courrier le mena ant de perdre le b n fice de l admission dans la formation s il ne se rendait pas physiquement au jour et la date fix s pour proc der l inscrip tion administrative Ila donc d effectuer un aller retour en TGV auquel s est ajout une nuit d h bergement et autres frais tout ceci pour constater que l op ration de remise en mains propres de son dossier et la v rification de sa compl tude n avait pas pris plus de cinq minutes l agent qui en tait charg 2 3 Le r le des services lors de l inscription Il arrive que le m diateur soit sollicit par des personnes qui rencontrent des difficult s d inscription une formation cause d une trop grande rigueur administrative G G Bonjour J ai re u une lettre de la part de l universit qui indique que mon dossier est incom plet pour absence de photocopie du bac Or j ai expliqu qu il est tr s difficile d en obte nir un duplicata dans les d lais impartis Mais surtout j ai fourni la copie de 4 dipl mes d universit de niveau sup rieur au bac L inscription en 1 re ann e de licence exige que le candidat prouve qu il a au minimum le bac ou un dipl me quivalent Je prouve que j ai plus que ce niveau par des dipl mes reconnus par l ducation nationale DEUG licence ma trise DESS pour valider mon inscription en L 1 psychologie Je souhaite vivement suivre ces cours Il est permis
293. ueil dans l tablissement choisi phase d inscription termin e Or des places dans les formations tout fait int ressantes en ad quation avec le niveau de l tudiant peuvent se trouver vacantes Reste qu il faut les porter la connaissance des candidats une nouvelle affectation L tudiant ne doit pas tre contraint faire du porte porte mais doit pouvoir poser sa candidature dans les fili res qui sont m me de l accueillir Le m diateur recommande gt de renforcer l information d livr e aupr s des lyc ens sur la r alit des tudes de m decine la charge de travail le contenu des tudes la longueur des tudes la s lection tous les niveaux gt de pr voir une possibilit de r orientation avant la rentr e universitaire en commu niquant sur les formations o des places sont rest es vacantes ReMEDIA 13 08 R am nager l ann e de PACES pour am liorer la poursuite d tudes Dans le cadre de l exp rimentation article 39 de La loi du 22 juillet 2013 le minist re s est pr occup de la r orientation des tudiants qui ont commenc l ann e universitaire et qui se sont engag s dans cette fili re qui ne leur laissait pas de chance de r ussite Il est en effet important d agir rapidement pour leur permettre de poursuivre des tudes dans l enseignement sup rieur qui leur conviennent N anmoins reste la grande majorit d tudiants qui ont le poten tiel pour r ussir qui vont ef
294. ues m me d valuer vers quelle fili re et quel niveau L2 ou L1 diriger l tudiant en chec la PACES ReMEDIA 13 09 Mettre en place une proc dure de r orientation des tudiants en chec Am liorer les informations sur la r orientation les d bouch s des diff rentes fili res et envoyer les documents chaque tudiant de PACES La politique de r orientation para t tr s in gale d une universit une autre Certaines proposent un grand choix de r orientation avec des fili res scien tifiques tr s int ressantes d autres semblent proposer des r orientations 133 LA M DIATION FORCE DE PROPOSITION loign es du choix initial journalisme droit arts plastiques qui ne corres pondent pas toujours aux souhaits des tudiants de PACES et au niveau de ces derniers pour un passage en L2 Des documents mis jour chaque ann e ont t r alis s pour aider l tudiant se r orienter apr s une ann e de PACES On peut citer par exemple le document r alis par les Services d orientation et d insertion professionnelle des universit s d Ile de France intitul Se r orienter apr s une premi re ann e commune aux tudes de sant PACES Mais des tests ont t faits aupr s d tudiants qui avaient suivi une ann e de PACES en r gion parisienne et ceux ci ne connaissaient pas ce document Il conviendrait donc de porter cette information directement la connaissance des tudiants en le
295. ulture 1 4 Les motifs de refus de bourse Ce sont souvent les parents qui crivent au m diateur pour leurs enfants tu diants et c est la situation de la famille qui est voqu e m re seule ayant plusieurs enfants charge p re retrait contraint de travailler pour assurer sa fille des tudes l IEP situation de surendettement L endettement de l tudiant est moins souvent voqu mais il existe Les motifs de r clamation peuvent galement porter sur les retards dans les notifications dans les paiements o sur l absence de r ponse voire sur la non prise en compte de situations qui auraient d entra ner des attributions de bourses ou des bourses avec des chelons sup rieurs L inscription dans un tablissement d enseignement sup rieur conditionne l octroi d finitif d une bourse pour cette inscription un tudiant doit produire des attestations de dipl mes parfois longues obtenir Ainsi Le temps qui s pare la fin des preuves des examens de la d livrance du dipl me par le CNAM est de plusieurs mois du fait des n cessit s d harmonisation par les jurys de la centralisation Paris et ces tudiants en poursuite d tudes sont p nalis s Le refus d octroi de bourse simplement mentionn sur la notification n est g n ralement pas compris ou pas accept car non expliqu individuellement Un p re prend la peine d crire pour d montrer l absurdit d un effet de seuil ses revenus a
296. une bonne rentr e en 2 ann e Pas de distribution des groupes ou des emplois du temps non pour a il faudra reve nir vendredi 12 septembre 2014 Quel est l int r t de faire venir des tudiants des 4 coins de la France pour 20 minutes Ne peut on pas tre organis pour ne pas les faire venir 2 fois Peu importe les frais engendr s par les tudiants Ma fille est non boursi re Croyez vous garder la motivation de ces jeunes avec votre organisation Croyez vous que l ann e prochaine b tement elle retournera sa pr rentr e Je suis consciente que ce message ne sera m me pas remont et que c est bien dommage Redescendez sur terre vous les professeurs et toute cette organisa tion de la facult pour vous remettre dans la vraie vie avec des jeunes qui tra vaillent l t et qu une journ e de travail pay e est certainement plus importante que vos 20 minutes de pr sentation C est une honte et un manque de respect des tudiants motiv s E 5 Autre situation rencontr e Un tudiant francilien a pr sent sa candidature un master 2 dans une uni versit de r gion situ e plus de 700 kms Fort de l exp rience de l ann e pr c dente o il avait pu s inscrire distance dans une autre universit pour le m me niveau de formation il adresse d but septembre l int gralit des pi ces accompagn es du paiement ce nouvel tablissement Quelques jours 49 LA VIE TUDIANTE plus tard l ensemble d
297. une modification du plafond avec cr a tion d un chelon 0 bis au taux annuel de 1 007 publication au JORF n 0191 du 20 ao t 2014 Une mesure du m me ordre avait t prise par Val rie P cresse alors mi nistre de l Enseignement sup rieur et les tudiants avaient t autoris s s inscrire hors des d lais impartis En avril 2014 des tudiants de CPGE et BTS avaient souhait s inscrire mais le simulateur leur indiquait un taux 0 donc n accordant que la dispense des droits universitaires auxquels ils ne sont pas soumis Ils ne se sont donc pas inscrits La modification des plafonds survenue durant l t les rendait d sor mais ligibles au taux 0 bis mais ils se heurtaient au refus du CROUS puisque non inscrits Dans une acad mie apr s intervention aupr s du recteur de l acad mie le CROUS a mis en place une proc dure particuli re d inscription sur notice pr remplie ouverte durant 5 jours via transmission par le m diateur 73 LA VIE TUDIANTE 1 3 Les formations habilit es recevoir des boursiers Depuis la circulaire portant sur les modalit s d attribution de bourses au titre de la rentr e universitaire 2008 2009 Les types de dipl mes concours et formations pr par s dans les tablissements publics qui ouvrent droit bourse sont num r s Des pr cisions sont apport es pour les tablisse ments priv s les tablissements d un pays membre du Conseil de l Europe ou les fo
298. ur joignant par exemple en courriel une copie du document adapt la r gion concern e et ce apr s un travail d harmonisation avec la CPU Des informations doivent galement tre apport es sur les d bouch s r els de certaines fili res Pour la biologie il existe beaucoup de demandes mais cette fili re est satur e et offre peu de d bouch s En revanche il manque de math maticiens de physiciens d ing nieurs et le profil des tudiants de PACES convient parfaitement dans ces fili res Clarifier La proc dure suivre Souvent il y a un probl me de consanguinit l universit ne se pr occupe que de la r orientation de ses tudiants l int rieur de l universit Actuellement c est l universit qui d termine sur le portail Admission post bac APB si les candidats en r orientation sur une fili re universitaire doivent constituer un dossier directement aupr s de l tablissement ou s ils doivent passer sur le portail APB pour une L1 o sur le portail S same L1 ou L2 S same est pr sent sur des sites d universit s comme la proc dure d ins cription g n rale l universit pour les candidats pr alablement inscrits dans l enseignement sup rieur D une mani re g n rale il y a peu de communica tion sur ces applications Ainsi apr s un chec la PACES un tudiant n a pas vu son dossier examin par son universit car il ne s tait pas inscrit sur le portail S same Interrog par le
299. urs acad miques Re ues par le 1 291 11 1 86 m diateur national Total des r clamations re ues en 2014 11442 100 84 1 170 Total des r clamations trait es en 2014 report des ann es ant rieures 13 698 re ues en 2014 Dossiers de r clamations cl tur s en 2014 Situation au 31 12 2014 12 076 88 R clamations en cours d instruction 1495 11 au 31 12 14 R clamations en attente de r ponse de l admi 127 1 nistration au 31 12 14 Total des r clamations report es sur l ann e 1 622 12 suivante la diff rence entre dossiers report s l ann e suivante et dossiers re us de l ann e pr c dente r sulte de la suppression de doublons 161 INFORMATIONS Apr s avoir fortement augment au cours des deux premi res ann es de fonctionnement de la m diature le nombre des r clamations re ues s tait stabilis depuis 2001 aux alentours de 5 000 r clamations nouvelles par an En 2006 ce nombre avait augment de fa on sensible 16 L augmentation s tait ensuite poursuivie un rythme nettement plus r duit d environ 3 partir de 2010 Le nombre des r clamations re ues a repris un rythme lev plus de 10 par an Graphique n 1 Nombre des r clamations recues 14000 12000 10000 8000 6000 4000 2000 0 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 Nombre des r clamatio
300. urs des services et par le Secr taire g n ral du minist re de l ducation nationale et anim par la M diatrice na tionale Les d bats qui se tiennent au sein de ce comit tendent aboutir des d cisions qui permettent d assouplir le syst me ducatif et de le faire voluer L innovation a t pour aller vers plus d efficacit de r duire l miet tement multiple des recommandations deux ou trois th mes par an comme le remplacement des personnels le fonctionnement des conseils de disci pline celui des tablissements priv s hors contrat permettant de proc der des enqu tes approfondies qui mettent en vidence toutes les difficult s et de faire des propositions m rement r fl chies pouvant aboutir de meilleures pratiques ou des textes r glementaires C est le cas par exemple pour le probl me des trop percus par les personnels Dans la m me perspective la M diatrice nationale s adresse directement aux ministres en cas d urgence pour les alerter sur des difficult s soudaines qu il faut r soudre sur le champ comme la fuite des sujets du bac ou la mont e des sollicitations propos de la th orie du genre voire des questions touchant la la cit La M diatrice nationale signale les difficult s tout en proposant une solution qui pourra tre diffus e imm diatement dans les acad mies Ainsi Monique Sassier confirme de plus en plus la m diation nationale comme une mission plus value no
301. utres mal inform s remettent un enseignant le certificat m dical en cas de maladie Or la r glementa tion a t modifi e de mani re d favorable l tudiant par une circulaire n 2014 0010 du 2 07 14 publi e au BO n 30 du 24 07 14 Il est mentionn dans les modalit s d attribution des bourses d enseignement sup rieur sur crit res sociaux pour l ann e 2014 15 en annexe 4 Organisation des droits bourse et conditions de maintien sur les conditions d assiduit aux cours et de pr sence aux examens qu en tout tat de cause les justificatifs m dicaux 81 LA VIE TUDIANTE fournis par l tudiant au CROUS ne peuvent tre retenus lorsqu ils sont dat s de plus d un mois compter de la date d interruption des tudes La mise en relation des logiciels APOGEE de gestion des notes et AGLAE de gestion des bourses d clenche automatiquement la suspension du versement Le m diateur s inqui te pour ces tudiants qui vont recevoir un commande ment payer avec une majoration sans pouvoir faire valoir leur tat de sant Dans certaines acad mies l tudiant est pr venu des cons quences de ses absences par un message d alerte 2 L ENVIRONNEMENT DES TUDES 2 1 Le logement en cit universitaire Quelques r clamations adress es au m diateur par les tudiants concernent le logement en cit universitaire Elles portent notamment sur les conditions d attribution d une chambre une contestation de
302. ves anticip es et ont 19 ans Or l arr t du 15 septembre 1993 modifi relatif aux preuves anticip es du baccalaur at g n ral et du baccalaur at technologique bien qu ayant d taill 11 hypoth ses diff rentes recevables n a pas mentionn cette situation Dans tout dispositif o les cas sont limitativement num r s une situation digne d int r t peut avoir t oubli e et se trouve ainsi exclue Dans le cas voqu l ducation nationale a peut tre voulu que des jeunes candidats ne br lent pas les tapes mais cela pr sente il vraiment un int r t pour ces candidats et l institution Est il utile d obliger les candidats de 19 ans passer le baccalaur at en 2 ans alors qu ils voudraient se pr senter toutes les preuves la m me ann e Mettre en place des preuves qui peuvent tre propos es tous les candidats Les preuves facultatives de langues au baccalaur at g n ral et technolo gique sont num r es limitativement et la r glementation pr cise qu elles sont subies sous forme d interrogation orale Les candidats en sont d ment avertis Ces preuves sont pris es par les candidats car elles peuvent appor ter quelques points suppl mentaires toujours utiles pour obtenir l examen ou une mention Cependant il est ajout dans la r glementation qu elles ne 24 RAPPORT DU M DIATEUR DE L DUCATION NATIONALE ET DE L ENSEIGNEMENT SUP RIEUR peuvent tre pr sent es que dans les
303. yant l g rement augment son fils perd la fois sa bourse sur crit res sociaux taux 1 donc galement sa bourse au m rite et La dispense de ses droits d inscription ce qui au total d passe l augmentation en cause Si Le refus est justifi c est au m diateur que revient la t che d explication apr s analyse des documents rappeler que le nombre des droits est Limit l int rieur de chaque cycle licence et post licence Ce qui est par exemple une difficult pour des tudiants titulaires d un master qui pr parent l agr gation et n ont pas utilis tous leurs droits de licence mais ne peuvent les reporter en post licence pour l ann e de pr paration s ils ont d j consomm trois droits pour leur master Depuis 2013 le paragraphe de l annexe 4 qui pr voyait en effet des ann es sup pl mentaires pour la pr paration de ces concours a t supprim Pour certains c est leur scolarit dans un tablissement non homologu qui est en cause Un tudiant de classe pr paratoire jusque l boursier admis 75 LA VIE TUDIANTE dans une cole sup rieure priv e de prestige ignorant qu elle n tait pas accessible aux boursiers avait ainsi avanc les co teux frais de scolarit Il a d s engager dans un emprunt faute de bourse et n a trouv aucun recours l tablissement n ayant ni service social ni assistante sociale On regrette que des tudiants se fourvoient en toute m connaissance dans un cursus non

Rapport annuel 2014 du médiateur de l`éducation nationale et de l

Contents

Download Pdf Manuals

Related Search

Related Contents

Rapport annuel 2014 du m&eacute;diateur de l`&eacute;ducation nationale et de l

Contents

Download Pdf Manuals

Related Search

Related Contents

Rapport annuel 2014 du médiateur de l`éducation nationale et de l