QUALITE DES INTRANTS AGRICOLES ET MISE EN
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1. Le diagnostic de la qualit des intrants agricoles r alis en 1997 a fait ressortir que La qualit des intrants agricoles n tait pas connue de mani re pr cise ce qui laissait beaucoup de place la rumeur et aux hypoth ses non v rifi es Les intrants agricoles n occupent pas la place qui leur revient dans les actions de contr le de la qualit de la Division de la r pression des Fraudes DRE Les actions de vulgarisation sont insuffisantes et leur impact parmi les agriculteurs est faible La pr sence de produits de contre bande sur le march qui sont de qualit douteuse inadapt s aux conditions marocaines et souvent la limite de la date de p remption Mesures prises Mise en place d une circulaire inter minist rielle relative au plan de surveillance et de contr le des intrants agricoles en 1997 Elle a t appliqu e chaque ann e depuis lors Objectifs Assurance d une surveillance r guli re et g n ralis e aupr s des producteurs conditionneurs distri buteurs et commer ants La Direction de la Protection des V g taux des Contr le Techniques et de la r pression des fraudes DPVCTREF proc de des contr les pr alable L homologation de tous les pesticides avant leur utilisation au niveau de l agriculture La certification des semences et plants avant leur commercialisation sur le march locale Le plan de surveillance s articule au tour de2. 6 e Surveillance tout le long de l ann e et action tenant compte de l importance et de la p riode d utilisation de chaque type d engrais c Les semences e Les semences et les plants certifi s ne peuvent tre commercialis s que par des organismes agr s par le Minist re de l Agriculture e Les semences import es doivent porter un label de certification selon le syst me OCDE et r pondre aux normes de la CEE ou tre de la cat gorie standard pour les semences de l gumes e Les emballages doivent tre enti rement clos par un syst me de fermeture plomb e renfermant un certificat de contr le et munis d une tiquette indiquant le nom et l adresse du vendeur le nom de la vari t l origine l ann e de production le produit de traitement etc e Le pr l vement d chantillons permet de s assurer de la facult germinative de la puret sp cifique de l absence des impuret s e Le contr le porte aussi les semences certifi es vendues sous la qualification bon Semer e L analyse du laboratoire permet de v rifier la conformit aux crit res fix s pour cette cat gorie de semences Commentaires 7 1 1 e Les actions ant rieures 1997 n tant pas cibl es le taux de non conformit pour les semences est inf rieur la p riode post rieure celui des pesticides est identique e L effort de contr le et d analyse port sur les pesticides ava
3. ce qui a permis de prendre conscience que les nombreux probl mes que les diff rents partenaires intervenant dans le secteur agricole mettaient automatiquement sur les compte de la qualit des intrants agricoles n taient en fait que le r sultat d une utilisation non rationnelle de ces produits Les programm es et cibl es entreprises ont interventions r fl chies permis de mettre fin aux actions n fastes des fraudeurs de susciter la vigilance des n gligeants et d encourager les consciencieux Une nouvelle r glementation au sujet des produits phytosanitaires est mise en place en 1999 pour organiser les m tiers du secteur et pour assurer la s curit dans l utilisation La r glementation relative aux engrais date de 1942 et n cessite une mise au niveau de toute la modernisation qu a connu et conna tra l agriculture marocaine 16 Revue H T E N 127 Septembre D cembre 2003
4. nt 1997 est mieux reparti entre les semences engrais et pesticides depuis 1997 e L effort red poy sur les engrais et les semences a permis de s int resser une gamme plus large de ces produits utilis s tout le long de l ann e et pour l ensemble des cultures et non seulement ceux utilis s notamment en c r aliculture Commentaires e Les actions cibl es et conduites suite la mise en place de la circulaire ministrielle ont r v l la premi re ann e des taux de non conformit lev s en mati re de semences et pesticides e L identification et le d masquage des fraudeurs des pesticides d s la campagne 1997 98 a permis de r duire significativement le nombre des chantillons et les frais d analyses qui sont ch res pour ces produits e Des pratiques malhonn tes de certains conditionneurs de semences standards de l gumes reconditionnement de semences p rim es ont t d couvertes les ann es 1997 98 et 1998 99 41 Nombre de p renne 56 78 122 65 209 ie 22 9 2 de non conformit 7 4 7 4 9 2 96 4 1 Tableau 1 Comparaison des p riodes 1992 1996 et 1997 2001 here Semences gricoles 97 98 98 99 99 00 00 01 97 98 70 243 Engrais Pesticides 99 00 00 01 97 98 98 99 99 00 00 01 435 364 98 99 Nombre de 2 169 168 392 pr l vements Pr l non 37 26 y 22 conforme DRE az 07 conformit 18 l Constat di
5. r sur les deux axes est indiqu e aux acteurs sur le terrain II 3 2 Selon le niveau du circuit commercial a Au niveau de l importation Un contr le syst matique conform ment la circulaire du 2 5 1996 relative au contr le de la qualit l importation par La v rification de la documentation qui accompagne la marchandise La visite effective et la v rification physique du produit et de son tiquetage Un chantillonnage selon une analyse du risque li aux ant c dents de l importateur la pertinence des documents le r sultat du contr le physique etc b Au niveau de la production formulation et conditionnement Visites hebdomadaires des unit s et surveillance des Conditions g n rales d approvision nement de production d entreposage et de distribution 14 Revue H T E N 127 Septembre D cembre 2003 Mesures mises en place par l entreprise pour garantir la qualit des produits notamment lauto contr le et la surveillance des machines de remplissage V rification des poids et tiquetages des produits finis Pr l vements d chantillons de sondage ou de confirmation de doute sur les produits des c Au niveau du commerce Des contr les r guliers au niveau des points de vente qui consistent en La v rification de la conformit des produits la r glementation nationale en vigueur Des pr l vements d chantillons de sondage la
6. rect 189 6 82 2 Tableau 2 Evaluation des r sultats depuis la mise en place du plan de surveillance 15 Revue H T E N 127 Septembre D cembre 2003 e Les interventions en force lors des premi res campagnes ont permis de r duire sensiblement les infractions en mati re de poids d tiquetage et d ouverture des emballages des pesticides e Les prises d chantillons sur les engrais sont maintenues au m me niveau le taux de non conformit d j faible au d but continue de baisser e Les principales anomalies relev es par les analyses des laboratoires sont 1 une facult germinative faible de semences 2 un pourcentage en l ments fertilisants inf rieur au taux d clar 3 une concentration des pesticides en mati re active inf rieure Globalement les r sultats des investigations men es au cours des quatre derni res campagnes n ont pas r v l de probl mes majeurs de qualit Les non conformit s se rapportent dans la majorit des cas un cart tr s limit par rapport aux normes en vigueur Seuls quelques cas sur les pesticides et encore moins sur les semences ont constitu la premi re ann e de v ritables fraudes manifestes o la volont d lib r e de falsifier les produits a t tablie Les campagnes ont t l occasion d tablir un diagnostic assez pr cis sur la qualit globale des intrants agricoles commer cialis s
7. saisie des produits interdits la vente II 3 3 Selon la nature de l intrant agricole a Les pesticides e Retrait du march de tout pesticide non homologu au Maroc falsifi ou p rim e V rification des teneurs en mati res actives notamment des pesticides de grande utilisation destin s aux c r ales agrumes arbres fruitiers cultures industrielles cultures mara ch res cucurbitac es fraisiers floriculture etc e V rification minutieuse de l tiquetage qui doit comporter la d nomination de vente la teneur en mati re active la dose et le mode d emploi le num ro d homologation les pr cautions d emploi l antidote les couleurs et dessins de danger ou de toxicit e Contr le de l ensemble des sp cialit s phytosanitaires tout au long de l ann e selon les p riodes d utilisation n maticides herbicides fongicides insecticides etc e Destruction des emballages vides qui peuvent tre r utilis s pour contenir des produits alimentaires e Interdiction de louverture des emballages et de la vente au poids ou la cuill re dans des souks e Transport et stockage dans des containers et locaux sans communication avec les denr es alimentaires b Les engrais e Contr le de emballage et de l tiquetage Identification pr cise du produit et du conditionneur ou l importateur et de la provenance e Contr le l importation conform ment la circulaire du 02 05 199
8. trois axes La concertation avant l action L information des services et des partenaires Le contr le raisonn II 1 La phase de concertation Au moment de la mise en place de la nouvelle approche institu e par la circulaire de 1997 sus vis e la DPVCTRE a organis dans plusieurs r gions des r unions de concertation aussi bien avec les services ext rieurs du Minist re concern qu avec les professionnels Les modalit s pratiques d application de la circulaire ministrielle ont t mises au point Les Directions Provinciales de P Agriculture DPA et les Directeurs des Offices r gionaux de mise en valeur Agricoles ORMVA ont t invit s faire participer tous leurs services en vue de rationaliser les actions de contr le sur le terrain par des d marches fiables raisonn es et justifi es notamment en informant les services de la r pression des Fraudes RF sur l importance de l utilisation du type d intrant la r partition g ographique et la p riode de l utilisation de l intrant les lieux de fabrication de stockage de vente les flux d importation Les services de la r pression des fraudes ont tabli des plans d action r gionaux bas s sur une connaissance pr cise et compl te des monographies des secteurs II 2 Les actions d information Les associations professionnelles ont t inform es des dispositions prises par le Minist re et leur appui pour r
9. ussir la qualit des Intrants Agricoles a t vivement sollicit e L affichage de la circulaire minist rielle a t r alis au niveau des si ges des chambres d agriculture et des associations professionnelles Une cellule centrale a t institu e au niveau de la Division de la r pression des fraudes pour recevoir chaque semaine des services ext rieurs les r sultats de leurs investigations Elle coordonne et anime les op rations de surveillance et de contr le et collecte les informations selon un tableau mod le accompagn d un compte rendu d taill I 3 Le contr le II 3 1 La m thodologie d intervention La Direction Centrale a mis la disposition des services ext rieurs les informations n cessaires la connaissance du secteur et des crit res de qualit des intrants textes r glementaires normes d chantil lonnage guides de contr le de pr l vement et d acheminement des chantillons aux laboratoires r pertoire des revendeurs etc Chaque ann e et r guli rement depuis 1997 une campagne de contr le et de surveillance de la qualit des intrants agricoles est d clench e partir du mois de septembre Elle continue tout le long de l ann e pour surveiller les intrants utilis s selon les saisons les cultures les conjonctures agricoles et les productions La surveillance et le contr le tiennent compte des produits et des circuits de distribution La mani re d agi
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